SDACR59_L2.pdf - SDIS 59

Schéma Départementald’analySe et de couverture

des rISQueS

Services d’Incendie et de Secours du Nord

Services d’Incendie et de Secours du NordSchéma Départemental d’analyse et de couverture des risques | 2012

3

PRéFET DU NORD

Arrêté portant approbation du schéma départemental d’analyse et de couverture

des risques du service départemental d’incendie et de secours du Nord

Le préfet du Nord,Officierdelalégiond’honneur,

Commandeur de l’ordre national du mérite,

Vu le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L. 1424-7, L. 1424-12, R. 1424-1, R. 1424-8, R. 1424-38,

R. 1424-39 et R. 1424-42,

Vu le code de la sécurité intérieure, notamment son article L. 731-2,

Vu le décret n°2005-1157 du 13 septembre 2005 relatif au plan ORSEC et pris pour l’application de l’article 14 de la loi 2004-811

relative à la modernisation de la sécurité civile, notamment son article 7,

Vu l’arrêté du 4 janvier 2006 relatif au schéma national des emplois, des activités et des formations des sapeurs-pompiers profes-

sionnels et volontaires, notamment ses articles 5 et 11,

Vu l’arrêté du 5 janvier 2006 relatif aux formations de tronc commun des sapeurs-pompiers volontaires, et notamment son article 17,

Vu l’avis de la commission administrative et technique des services d’incendie et de secours du Nord en date du 17 novembre 2011,

Vu l’avis du comité technique paritaire du service départemental d’incendie et de secours du Nord en date du 13 décembre 2011,

Vu l’avis du comité consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires du SDIS du Nord en date du 15 décembre 2011,

Vu la présentation du projet de SDACR au collège des chefs de service de l’Etat en date du 30 mai 2012,

Vu l’avis favorable du conseil d’administration du SDIS en date du 27 juin 2012,

Vu les observations du préfet synthétisant l’avis des chefs de services de l’Etat en date du 10 octobre 2012,

Vu la délibération du Conseil général du Nord en date du 18 décembre 2012,

Sur proposition du directeur de cabinet,

ARRÊTE

article 1er : Le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques du service d’incendie et de secours du Nord est ap-

prouvé conformément au texte annexé au présent arrêté.

article 2 : L’arrêté du 20 septembre 1999 portant approbation du SDACR est abrogé.

article 3 : En application des dispositions des articles R. 421-1 et R. 421-5 du code de justice administrative, le présent arrêté peut

faire l’objet d’un recours devant le tribunal administratif dans un délai de deux mois à compter de la date de la dernière mesure de

publicité.

article 4 : Le SDACR peut être consulté en préfecture, en sous-préfecture et au siège du service départemental d’incendie et de

secours.

Article 5 : Le directeur de cabinet du préfet du Nord et le directeur départemental du service d’incendie et de secours du Nord sont

chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la

préfecture et du SDIS.

Préfecture du Nord Cabinet du Préfet

Service Interministériel Régional des Affaires

Civiles et Economiques de Défense et de la

Protection Civile

4 Services d’Incendie et de Secours du NordSchéma Départemental d’analyse et de couverture des risques | 2012

Sommaireliste Des aBRéViations et Des aCRonyMes 6

taBle Des illUstRations 9

preamBule 101. | rappel DeS teXteS léGISlatIfS et réGlementaIreS 11

2. | pourQuoI révISer le SDacr ? 11

3. | mISe en Œuvre Du SDacr 12

4. | procéDure D’élaBoratIon Du SDacr 12

1ère partIe 13

1 | pRésentation DU DépaRteMent 14

1.1 | GeoGraphIe 14

1.2 | topoGraphIe 14

1.3 | InfraStructureS De tranSport 14

1.4 | populatIon 15

1.5 | SItuatIon aDmInIStratIve 16

2 | pRésentation Des seRViCes D’inCenDie et De seCoURs DU noRD 17

2.1 | orGanISatIon terrItorIale 17

2.2 | centreS D’IncenDIe et De SecourS (cIS) et centreS De premIère InterventIon (cpI) 22

2.2.1 | CLASSEMENT ET CONDITIONS D’INTERVENTION 22

2.2.2 | éVOLUTION DE LA SITUATION DES CIS ET DES CPI ENTRE 1999 ET 2012 22

2.2.3 | éVOLUTIONS DU CLASSEMENT ET DE LA RéNOVATION DES CENTRES 23

2.2.4 | EVOLUTIONS DE LA CARTE OPéRATIONNELLE DES CIS 24

2.3 | autreS StructureS 28

2.3.1 | SIèGE DU SDIS ET DU CODIS 28

2.3.2 | SIèGES DES GROUPEMENTS 28

2.3.3 | éVOLUTIONS DE LA SITUATION DU CODIS ET DES CTA 29

2.3.4 | UNITéS DE SOUTIEN LOGISTIQUE (USL) 30

2.3.5 | CENTRE TECHNIQUE DéPARTEMENTAL (CTD) ET MAGASIN CENTRAL POLYVALENT (MCP) 30

2.3.6 | CENTRES DE FORMATION 31

2.4 | aGentS 32

2.5 | enGInS et DéfenSe eXterIeure contre l’IncenDIe 33

2.5.1 | ENGINS UTILISéS POUR LES RISQUES COURANTS 33

2.5.2 | ENGINS SPéCIAUX ET SPECIALISéS 35

2.5.3 | AGE ET AMORTISSEMENT DES ENGINS 36

2.5.4 | DéFENSE EXTéRIEURE CONTRE L’INCENDIE (DECI) 37

2ème partIe 38

intRoDUCtion 39

1. | nIveau General De rISQue 39

2. | prISe en compte DeS rISQueS partIculIerS 39

1 | RisQUes CoURants 40

1.1 | DéfInItIon 40

1.2 | oBJectIfS Du SDacr 40

1.3 | analySe StatIStIQue Générale 40

1.3.1 | ACTIVITé OPERATIONNELLE EN 2011 40

1.3.2 | EVOLUTION PLURIANNUELLE DE L’ACTIVITé OPéRATIONNELLE 41


Liste des abréviations et des acronymes

aBRéViation oU aCRonyMe siGniFiCation

ARI Appareil Respiratoire IsolantARICF Appareil Respiratoire Isolant à Circuit FerméARICO Appareil Respiratoire Isolant à Circuit OuvertBLS Bateau Léger de SauvetageBRGM Bureau de Recherches Géologiques et MinièresBRS Barque de Reconnaissance et de SauvetageCASDIS Conseil d'Administration du Service Départemental d'Incendie et de SecoursCATSIS Commission Administrative et Technique des Services d'Incendie et de SecoursCBEA Camion Bras Elévateur ArticuléCCDSPV Comité Consultatif Départemental des Sapeurs-Pompiers VolontairesCCGC Camion Citerne Grande CapacitéCCGC 10 Camion Citerne Grande Capacité 10 000 litresCCRM Camion Citerne Rural MoyenCD Camion DévidoirCDHR Camion Dévidoir Hors RouteCeAL Cellule d’Accompagnement LogistiqueCeASD Cellule d'Accompagnement Sauvetage DéblaiementCeCGC 10 Cellule Citerne Grande Capacité 10 000 litresCeDECONTA Cellule DécontaminationCePOL Cellule Anti-pollutionCeEMBI Cellule Embarcations InondationCeEMU Cellule EmulseurCeEPM Cellule Epuisement Mixte (Thermique et électrique)CeEV Cellule Eclairage VentilationCeLTE Cellule Logistique et Technique d'ExplorationCeSD Cellule Sauvetage DéblaiementCeTD Cellule Transports DiversCG Camion GrueCGCT Code Général des Collectivités territorialesCIS Centre d'Incendie et de SecoursCMIC-I/CMIC-R Cellule Mobile d’Intervention Chimique Intervention/ReconnaissanceCMIR-I/CMIR-R Cellule Mobile d’Intervention Radiologique Intervention/ReconnaissanceCODIS Centre Opérationnel Départemental d'Incendie et de SecoursCOEPT Caisson d'Observation et d'Entraînement aux Phénomènes ThermiquesCOGIC Centre Opérationnel de Gestion Interrministérielle des CrisesCOS Commandant des Opérations de SecoursCOZ Centre Opérationnel de ZoneCPCe Camion Porte CelluleCPI Centre de Première InterventionCPII Centre de Première Intervention Intégré au SDISCPV Camion Porte VéhiculeCROSS Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de SauvetageCS Centre de SecoursCSP Centre de Secours PrincipalCTA Centre de traitement de l'alerteCTD Centre Technique DépartementalCTP Comité Technique ParitaireCUMP Cellule d'Urgence Médico PsychologiqueDDRM Dossier Départemental des Risques MajeursDECI Défense Extérieure Contre l'IncendieDGSCGC Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des CrisesDOS Directeur des Opérations de SecoursDSM Directeur des Secours MédicauxEMOD Etat Major Opérationnel Départemental (niveaux 4 à 2)EP2 Echelle sur Porteur 24 mEPA Echelle Pivotante AutomatiqueEPCI Etablissement Public de coopération IntercommunaleEPC3 Echelle Pivotante à mouvements combinés 30 mEPS2 Echelle Pivotante à mouvements Séquentiels 24 mEPS3 Echelle Pivotante à mouvements Séquentiels 30 mERP Etablissement Recevant du Public



ESOL Etablissement de Soutien Opérationnel et LogistiqueFC Fourgon CompresseurFEV Fourgon Eclairage VentilationFGPMO Fourgon Grande Puissance MousseFPGPD Fourgon Pompe Grande Puissance DévidoirFPT Fourgon Pompe TonneFPTHR Fourgon Pompe Tonne Hors RouteFPTL Fourgon Pompe Tonne LégerFTEX Fourgon Tri ExtincteurG1 Groupement 1 G2 Groupement 2G3 Groupement 3G4 Groupement 4G5 Groupement 5GPMD Grand Port Maritime de DunkerqueGNR Guide National de RéférenceGRELD Groupe de Reconnaissance et d'Exploration de Longue DuréeGREMS Groupe de Reconnaissance et d’Exploration en Milieu SouterrainGRIMP Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu PérilleuxICPE Installation Classée pour la Protection de l'EnvironnementIGH Immeuble de Grande HauteurINB Installation Nucléaire de BaseINPT Infrastructure Nationale Partageable des TransmissionsINSEE Institut National de la Statistique et des Etudes EconomiquesJSP Jeune Sapeur-PompierMCP Magasin Central PolyvalentMPE Motopompe d'EpuisementMPF Motopompe FlottanteMPR Motopompe RemorquableNRBC Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et ChimiqueORSEC Organisation de la Réponse de Sécurité CivilePATS Personnels Administratifs, Techniques et SpécialisésPMA Poste Médical AvancéPPI Plan Pluriannuel d'InvestissementPPI Plan Particulier d'InterventionPPR Plan de Prévention des RisquesPRV Point de Rassemblement des VictimesRE Remorque EclairageREMBLS Remorque Bateau Léger de Sauvetage REMBRS Remorque Barque de Reconnaissance et de SauvetageREMOHF Remorque Mousse Haut FoisonnementREMOMF Remorque Mousse Moyen FoisonnementREMPSSP Remorque Parcours Sportif Sapeur-PompierREMU Remorque EmulseurREV Remorque Eclairage VentilationRGC Remorque Groupe CompresseurRGE Remorque Groupe ElectrogèneRO Règlement OpérationnelRPB Remorque Porte BateauRPO Remorque PoudreRSR Remorque de Secours Routier (pour la Formation)SAL Scaphandrier Autonome LégerSAMU Service d'Aide Médicale UrgenteSAV Sauveteur AquatiqueSDACR Schéma Départemental d'Analyse et de Couverture des RisquesSDACR 1 Schéma Départemental d'Analyse et de Couverture des Risques entré en vigueur en 1999SDACR 2 Schéma Départemental d'Analyse et de Couverture des Risques objet du présent documentSDICS Service Départemental D'inspection des Carrières SouterrainesSDIS Service Départemental d'Incendie et de SecoursSEVESO AS Etablissement classé seuil haut en application de la directive européenne SevesoSMUR Structure Mobile d'Urgence et de Réanimation



SOJ Service Opérationnel en JournéeSOMANU Société de Maintenance NucléaireSPP Sapeur-Pompier ProfessionnelSPV Sapeur-Pompier VolontaireSRC2 Semi Remorque Porte Engin d’une capacité de 20 tonnesSROS Schéma Régional d’Organisation des SoinsSSSM Service de Santé et de Secours MédicalTA Temps nécessaire au traitement de l’AlerteTMD Transport de Matières DangereusesTMR Transport de Matières RadioactivesTRa Temps de Rassemblement et de départTRé Temps de RéponseTRo Temps de RouteTRS 18 Tracteur 18 tonnesUSD Unité Sauvetage DéblaiementUSL Unité de Soutien LogistiqueVARI Véhicule Appareils Respiratoires IsolantsVAT Véhicule Assistance TechniqueVAUTO Véhicule Auto écoleVCYNO Véhicule CynotechniqueVEPAR Véhicule d’Entraînement au Port de l’Appareil RespiratoireVGREMS Véhicule Groupe de Reconnaissance et d’Exploration en Milieu SouterrainVGRIMP Véhicule Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu PérilleuxVIPL Véhicule d’Intervention plongéeVL Véhicule de LiaisonVLC Véhicule Léger de CommandementVLHR Véhicule de Liaison Hors RouteVLI VéhiculeLégerInfirmierVLM Véhicule Léger MédicaliséVLOGREP Véhicule Logistique RepasVPCC Véhicule Poste de Commandement de ColonneVPCS Véhicule Poste de Commandement de SiteVPI Véhicule de Première InterventionVPOL Véhicule Anti pollutionVPRO Véhicule ProtectionVRID Véhicule de Reconnaissance et d’Interventions DiversesVSABHR Véhicule de Secours aux Asphyxiés et Blessés Hors Route VSAV Véhicule de Secours et d’Assistance aux VictimesVSM Véhicule de Secours MétroVSP Véhicule de Santé et PréventionVSRL Véhicule de Secours Routier LégerVSRM Véhicule de Secours Routier MoyenVSS Véhicule de Soutien SanitaireVTECH Véhicule TechniqueVTP 20 Véhicule de Transport de Personnels 20 placesVTP 9 Véhicule de Transport de Personnels 9 placesVTU Véhicule Tous Usages


Table des illustrations

n° titRe paGe

schéma 1 Procédure d’élaboration du sdacr 12

Carte 1 réseaux européens de transport et de logistique 15

Carte 2 arrondissements du département du Nord 16

Carte 3 Groupements territoriaux 17

Carte 4 cIs du Groupement n°1 18

Carte 5 cIs et cPI des Groupements 2 et 3 19

Carte 6 cIs et cPI du Groupement 4 20

Carte 7 cIs et cPI du Groupement 5 21

tableau 1 Nombre et répartition des cIs et des cPI (2012) 22

Carte 8 cIs du Groupement 1 - évolutions 25

Carte 9 cIs et cPI des Groupements 2 et 3 - évolutions 26

Carte 10 cIs et cPI du Groupement 4 - évolutions 26

Carte 11 cIs et cPI du Groupement 5 - évolutions 27

Carte 12 siège du sdIs et du cOdIs - situation actuelle et évolutions 28

Carte 13 sièges des groupements - situation actuelle et évolutions 28

Carte 14 cOdIs et cta - situation actuelle et évolutions 29

Carte 15 constructions et prospections foncieres UsL McP - ctd - situation actuelle et évolutions 30

Carte 16 centres de formation - situation actuelle et évolutions 31

Graphique 1 agents des services d’Incendie et de secours du Nord 32

tableau 2 Engins utilisés pour les risques courants comparaison sdacr 1 / situation actuelle 33

tableau 3 Engins utilisés pour les risques courants comparaison sdacr 1 / sdacr 2 33

tableau 4 Engins utilisés pour les risques courants Objectifs 2010/2020 33

Carte 17 couverture opérationnelle en échelles sur porteur 24 m (EP2) 34

Carte 18 couverture opérationnelle en moyens élévateurs aériens 34

tableau 5 Engins spéciaux et spécialisés comparaison sdacr 1 / situation actuelle 35

tableau 6 Engins spéciaux et spécialisés comparaison sdacr 1 / sdacr 2 35

tableau 7 Engins spéciaux et spécialisés Objectifs 2010/2020 35

tableau 8 age et amortissement des engins 36

Graphique 2 répartition des interventions par type en 2011 (nombre) 40

Graphique 3 répartition des interventions par type en 2011 (%) 40

tableau 9 répartition des interventions par type et par Groupement en 2011 40

Graphique 4 répartition des interventions par type et par Groupement en 2011 40

Graphique 5 répartition des interventions par Groupement en 2011 40

Graphique 6 évolution du nombre total d’interventions 2000-2011 41

Graphique 7 Variations horaires de l’activité Opérationnelle 41

Graphique 8 Variations journalières de l’activité Opérationnelle 41

Graphique 9 Variations mensuelles de l’activité Opérationnelle 42

n° titRe paGe

tableau 10 répartition des appels reçus par les cta 42

Graphique 10 Volume annuel d’appels traités par les cta 42

Graphique 11 évolution du nombre annuel d’interventionspour incendie 42

Graphique 12 évolution du nombre annuel d’interventionspour secours à personne 44

Graphique 13 évolution du nombre annuel d’interventionspour accidents de circulation 44

Graphique 14 évolution du nombre annuel d’interventions diverses 44

tableau 11 typologie des risques particuliers 45

Carte 19 couverture en cellules embarcations inondation 46

Carte 20 couverture en unités sauvetage déblaiement 48

Graphique 15 répartition des Etablissements répertoriés par secteurs d’activité 49

tableau 12 établissements des secteurs de l’industrieet de la construction 49

Carte 21 Principaux sites de risques Particuliers 49

Carte 22 couverture en Fourgons compresseurs 50

Carte 23 couverture en Moyens de soutien Hydraulique 51

Carte 24 couverture en remorques Poudre 52

Carte 25 couverture en Véhicules d’Intervention Plongée 55

Carte 26 couverture en sauvetage aquatique 55

Carte 27 couverture en unités GrIMP et GrEMs 56

Carte 28 Réseau fluvial du Nord de l’Europe 57

Carte 29 réseau autoroutier du Nord de l’Europe 58

Carte 30 Lignes à grande vitesse 59

Carte 31 Lignes à grande vitesse existantes et en projet 60

Carte 32 Trafic Aérien et grande vitesse ferroviaire 61

Carte 33 Port Ouest de dunkerque 63

Carte 34 Port Est de dunkerque 64

Carte 35 couverture en moyens de lutte contre le risque radiologique 66

Carte 36 couverture en moyens de lutte contre le risque chimique 67

Carte 37 couverture en véhicules de commandement - situation actuelle 71

Carte 38 couverture en véhicules de commandement - projection à moyen terme 71

Carte 39 couverture en moyens de soutien sanitaire des sapeurs-Pompiers 72

Carte 40 couverture en moyens d’accompagnement logistique 73

Carte 41 communes couvertes en plus de 15 mn pour les risques courants 75

Carte 42 communes couvertes en plus de 15 mn pour les risques courants - Groupement 1 75

Carte 43 communes couvertes en plus de 15 mn pour les risques courants - Groupements 2 et 3 76



tableau 13 Niveau de couverture des risques particuliers 78


PreaMBULeLe SDACR - cadre général et contexte de révision


1.|rappel DeS teXteSléGISlatIfS et réGlementaIreS

Les bases légales du Schéma Départemental d’Ana-lyseetdeCouverturedesRisques(SDACR)figurentpour l’essentiel dans le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) et dans le code de la sécurité in-térieure :

• CGCT, notamment les articles L 1424-7, L 1424-12, R 1424-1,8,38 et 42

• Code de la Sécurité Intérieure, notamment l’article L 731-2

L’article L.1424-7 du CGCT (issu de la loi 96-369 du 3 mai 1996 relative à l’organisation des services d’incendie et de secours) prescrit la réalisation d’un SDACRetendéfinitl’objet:

«Dresser l’inventaire des risques de toute nature pour la sécurité des personnes et des biens auxquels doi-vent faire face les Services d’Incendie et de Secours dans le département et déterminer les objectifs de couverture de ces risques par ceux-ci».

L’article L.1424-12 du même Code assujettit le plan d’équipement du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) au SDACR.

LeCGCT définit également lesmodalités d’élabora-tion du SDACR (article L 1424-38), et rend obligatoire la référence au SDACR dans le règlement opération-nel (RO) (article L1424-42), l’Organisation Territoriale (article R 1424-1) et le classement des Centres d’In-cendie et de Secours (CIS) (article R 1424-39).

2.|pourQuoI révISer le SDacr ?

Le premier SDACR (dit SDACR 1) a été arrêté par le préfet du Nord le 20 septembre 1999. La nécessité de sa révision s’est imposée en raison d’évolutions mul-tiples :

L’évolution des risques, et notamment :

• Le développement des infrastructures (de trans-ports et de logistique notamment)

• Les évolutions démographiques et sociales

L’évolution des missions des Services d’Incendie et de Secours, notamment la réforme du secours à personne (arrêté du 24 avril 2009 relatif à la mise en oeuvre du référentiel portant sur l’organisation du secours à per-sonne et de l’aide médicale urgente).

L’évolution de la couverture des risques, à travers :

• L’évolution des matériels• L’évolution des techniques ( retracées notamment

dans les Guides Nationaux de Référence (GNR) )• L’évolution des facteurs humains (disponibilité du

volontariat, activité variable de certains CIS, …)

L’évolution de la stratégie nationale en matière de Sécurité Civile :

Le SDACR 1 s’inscrivait dans le contexte général de la loi n°87-565 du 12 juillet 1987 relative à l’organisation de la sécurité civile, à la protection de la forêt contre l’incendie et à la prévention des risques majeurs.

La loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile a abrogé la loi précitée et a mo-difiéenprofondeurlaphilosophieetl’organisationdela sécurité civile. Celles-ci sont notamment exposées dans le décret n°2005-1157 du 13 septembre 2005 re-latif au plan ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) et dans sa circulaire d’application du 29 décembre 2006.

Les enseignements tirés des retours d’expérience de nombreux et divers événements majeurs de sécurité civile de ces dernières années, le constat fait sur la deuxième génération des plans de secours, et les évo-lutions de la société et des attentes de la population sont pris en compte dans la mise en œuvre du nou-veau dispositif ORSEC. Ses orientations découlent de deux idées fondatrices.

Premièrement, le dispositif ORSEC est conçu pour mobiliser et coordonner, sous l’autorité unique du pré-fet, les acteurs de la Sécurité Civile au-delà du niveau de réponse courant et quotidien des services. Il s’agit de développer une culture de Sécurité Civile pour pré-parer les acteurs publics ou privés à intervenir dans le champ de la protection des populations. Chaque acteur doit s’approprier les missions relevant de sa sphère de compétence et les retranscrire dans son or-ganisation interne.

12

De plus, le dispositif ORSEC se détache volontaire-mentdel’idéed’unplanpapier,figéparnature,pourmettre en place une organisation opérationnelle per-manente et unique de gestion des événements tou-chant gravement la population. Il constitue un outil de réponse commun aux événements quelle que soit leur origine (accident, catastrophe, terrorisme, sani-taire…)

La gestion moderne d’un évènement grave ou majeur de Sécurité Civile peut ainsi se résumer en :

• Un réseau de sécurité civilea. Création du réseau des acteurs publics et

privés susceptibles d’être sollicités dans les situations d’urgence;

b. Identification des capacités de chaque acteur,

c. Déclinaison des objectifs et des missions fixésparlepréfetdansl’organisationinternepropre à chaque acteur.

• Une doctrine opérationnellea. Recensement et analyse des risques et des

effets potentiels des menaces (dossier dé-partemental des risques majeurs (DDRM), SDACR, ...);

b. Dispositions générales;c. Dispositions spécifiques (ORSEC inonda-

tions, ORSEC Plan Particulier d’Intervention (PPI) usine X, ...).

• Des exercicesa. Préparationb. Anticipationc. Coordinationd. Transversalité inter services

• Un retour d’expériencea. Analyse post-évènement

b. Amélioration permanente du dispositif

Il est à noter que le SDACR est pris en compte par le plan ORSEC, au même titre que le DDRM, pour l’in-ventaire et l’analyse des risques et des effets poten-tiels des menaces auxquelles est susceptible d’être exposé le département (article 7 du décret n°2005-1157 du 13 septembre 2005 relatif au plan ORSEC).

3.|mISe en Œuvre Du SDacr

La concrétisation des objectifs fixés par le SDACR repose sur plusieurs paramètres et nécessite :

• La localisation des CIS à partir desquels les sapeurs-pompiers distribueront les secours pour assurer les interventions liées aux risques cou-rants mais aussi les interventions à caractère spé-cialisé ou liées aux risques particuliers.

• Ladéfinitiondescritèresobjectifsdeclassementdes CIS (nombre d’interventions ou de sorties an-nuelles, spécialités, population défendue, secteur industriel ou présence de risques particuliers…)

• La détermination des moyens de chacun de ces Centres : bâtiments, engins et matériels néces-saires à l’accomplissement des missions.

• Lafixationdeseffectifsdegardeetd’astreintené-cessaires à l’armement desCIS, et la définitiond’une gestion prévisionnelle des ressources hu-mainesafindemaintenirenpermanenceetdansle temps le niveau opérationnel de chaque Centre.

• L’établissement du plan de formation des person-nels.

4.|procéDure D’élaBoratIon Du SDacr

CetteprocédureestfixéeparlesarticlesL1424-7etR 1424-38 du CGCT. Elle obéit au schéma suivant :

Ctp : Comité Technique ParitaireCCDspV : Comité Consultatif Départemental des Sapeurs-Pompiers VolontairesCatsis : Commision Administrative et Technique des Servicesd’Incendie et de SecoursCasDis : Conseil d’Administration du Service Départementald’Incendie et de Secours

CasDisAVIS CONFORME

CasDisCasDisAVIS CONFORME AVIS

Conseil GeneRalAVIS

Conseil GeneRal

pReFet

ARRETE LES.D.A.C.R.

PRESENTATION COLLEGECHEFS DE

SERVICES ETAT

PRESENTATION COLLEGECHEFS DE

SERVICES ETAT

aVisCtp

CCDspVCatsis

aVisCtp

CCDspVCatsis

sDaCRRapport

deprésentation

sDaCRsDaCR

schéma n°1 - procédure d’élaboration du sdacr

Services d’Incendie et de Secours du NordSchéma Départemental d’analyse et de couverture des risques | 2012


1ère PartiePrésentation générale du département et des Services d’Incendie et de Secours du Nord


1.1|GeoGraphIe

LedépartementduNords’étendsurunesuperficiede5.743 km².

Il est frontalier avec la Belgique (sur 358 km) et avec les départements du Pas-de-Calais, de l’Aisne et de la Somme.

Il comprend une façade maritime de 35 km située sur la bande nord du département.

C’est un département à la fois long (184 km entre Dun-kerque et Anor (du nord au sud) ) et atypique par sa largeur (variable de 7 km à 87 km).

Il possède une situation stratégique, en étant situé à un carrefour européen, à proximité de grandes méga-poles européennes (à moins de 2 heures de 3 capi-tales et à moins de 200 km de 5 capitales), au coeur du triangle Londres / Paris / Bruxelles. La région Nord-Pas-de-Calais se situe au centre de 4 des 5 premières régions économiques européennes (South-East Bri-tannique, Randstad Hollandais, Rhur allemande et Ile de France).

Enfin, troiscommunesduNordsontenclavéesdansle département du Pas-de-Calais (Boursies, Doignies, Moeuvres).

1.2|topoGraphIe

Le relief du département est très peu marqué.

• L’altitude varie progressivement de -5 mètres dans le

polder littoral à +266 mètres dans l’Avesnois.

• Les Monts (Mont des Cats, Mont Noir et Mont Cassel),

avec des altitudes supérieures à 150 mètres, détonnent

dans la plaine de la Flandre intérieure.

Le réseau hydrographique est très important. Les prin-cipaux cours d’eau sont :

• L’Yser

• LaLysetsesaffluents(dontlaDeûle)

• L’Escautetsesaffluents(dontlaScarpe)

• La Sambre et ses affluents (dont l’Helpe Mineure,

l’Helpe Majeure et la Solre)

En ce qui concerne le couvert végétal :

• Les cultures et pâturages prédominent.

• Les massifs forestiers sont peu nombreux (moins de 8%

delasuperficiedudépartement).Quatremassifscomp-

tent cependant plus de 1000 Hectares (Forêt de Mor-

mal, Forêt de Raismes / Saint Amand / Wallers, Forêt de

Nieppe, Forêt du Val Joly). Ces massifs sont constitués

à 93% de feuillus.

1.3|InfraStructureS De tranSport

Le département du Nord est un carrefour de communi-cation qui relie les pays du nord de l’Europe (Royaume Uni, France, Belgique et Pays Bas principalement).

Les réseaux de communication sont fortement concen-trés et utilisés tant pour le déplacement des personnes que pour le transport de marchandises :

• Axes routiers

a. Autoroutes A1, A2, A16, A22, A23, A25 et A27

b. 5 311 km de routes départementales

• Axes ferroviaires : Ligne Paris / Lille / Dunkerque, ligne

TGV Nord et lignes Eurostar et Thalys Londres / Paris /

Bruxelles

• Axesfluviaux(notammentleprojetdecanalSeineNord)

• Transport Aérien : l’aéroport de Lille offre des liaisons

nationales et internationales importantes, tant pour le

transport de passagers que pour le transport de fret

(Centre Régional de Transport de Lesquin)

1 Présentation du Département


1.4|populatIon

Le département du Nord est le plus peuplé de France avec 2 571 940 habitants (données annuelles INSEE-janvier 2009). Depuis 1999, la population a augmenté de 0,7% (soit 17 878 habitants).

C’est un département jeune puisque 27% de la popu-lation a moins de 20 ans, alors que la moyenne natio-nale dépasse à peine les 24%.

Si la densité moyenne de population est de 447 ha-bitants au km² (soit une densité 4 fois supérieure à la densité moyenne nationale), la répartition reste toute-fois inégale.

En effet, l’agglomération Lilloise compte 8 000 habi-tants/km² alors que les arrondissements de Cambrai et d’Avesnes connaissent une densité de population de 50 habitants/km². En conséquence, l’incidence des données démographiques varie sensiblement d’un bout à l’autre du département selon les inégali-tés entre les zones fortement urbanisées et les zones rurales.

De plus, 40% de la population est concentrée sur les 24 communes de plus de 20 000 habitants (3,7% des communes), alors que 234 communes de moins de 1 000 habitants (36% des communes) regroupent moins de 5% de la population.

Il est observé entre 1999 et 2009 un glissement des populations des zones fortement urbanisées vers les zones périphériques, voire même vers les zones rurales (par exemple la Flandre intérieure par rapport au dunkerquois, ou encore la couronne sud et ouest de la métropole lilloise).

L’observation des 10 dernières années montre l’es-sor démographique de Lille (+ 23 000 habitants), alors que dans le même temps, le littoral a perdu plus de 6 000 habitants.

Le département du Nord compte plusieurs concentra-tions urbaines à forte densité (source : INSEE-EPCI- janvier 2010). Elles rassemblent 76% de la population et sont regroupées autour de 7 pôles locaux :

carte n°1 - réseaux européens de transport et de loGistique


• Communauté urbaine de Lille Métropole : 1 107 861 Habitants

• Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral : 200 417 Habitants

• Communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole : 191 024 Habitants

• Communauté d’agglomération du Douaisis : 152 576 Habitants

• Communauté d’agglomération de La Porte du Hainaut : 147 083 Habitants

• Communauté d’agglomération Maubeuge - Val de Sambre : 99 501 Habitants

• Communauté d’agglomération de Cambrai : 59 089 Habitants

1.5|SItuatIon aDmInIStratIve

Le Département du Nord fait partie de la Zone de Défense et de Sécurité Nord.

Il est rattaché à la région Nord-Pas-de-Calais, et découpé en 6 arrondissements

Le Département du Nord compte 653 communes et 79 cantons.

carte n°2 - arrondissements du département du nord


2 Présentation des Services d’Incendie et de Secours du Nord2.1|orGanISatIon terrItorIale

En 1999, le Nord était subdivisé en 3 groupements territoriaux : Nord, Centre et Sud.

En2002,un redécoupagedudépartementaété réaliséafindemieux répondreauxenjeux opérationnels. Ainsi, il compte 5 groupements territoriaux disposant de services administratifs, fonctionnels et opérationnels. Ces groupements sont chargés de faire appliquer localement la politique départementale du SDIS.

Ces groupements sont répartis de la façon suivante :

• Groupement 1 (G1) – Arrondissement de Dunkerque

• Groupement 2 (G2) – Partie Nord de l’Arrondissement de Lille

• Groupement 3 (G3) – Partie Sud de l’Arrondissement de Lille

• Groupement 4 (G4) – Arrondissements d’Avesnes sur Helpe et de Valenciennes

• Groupement 5 (G5) – Arrondissements de Cambrai et de Douai

carte n° 3 - Groupements territoriaux


carte n°4 - cis du Groupement n°1

CisCpi

Suspension activité opérationnelle

8 CIS de classe 1

22 CIS de classes 2 à 8


carte n°5 - cis et cpi des Groupements 2 et 3

CisCpi


1 CIS de classe 1


2 CPI

2 CIS de classe 1



carte n°6 - cis et cpi du Groupement 4

CisCpi


2 CPI

9 CIS de classe 1



carte n°7 - cis et cpi du Groupement 5

CisCpi


2 CPI

18 CIS de classe 1



2.2|centreS D’IncenDIe et DeSecourS (cIS) et centreS De premIère InterventIon (cpI)

2.2.1|claSSement et conDItIonSD’InterventIon

Les opérations de secours sont réalisées à partir des CIS, des centres intégrés au SDIS et implantés sur le territoire du département en fonction du RO arrêté par le Préfet, et de Centres de Première Intervention (CPI) qui sont des structures communales non intégrées au SDIS.

LeROfixeleclassementdesCISen8classesassimi-lables au sens de l’article R 1424-39 du CGCT :

• Aux Centres de Première Intervention Intégrés (CPII)

pour la classe 1

• Aux Centres de Secours (CS) pour les classes 2 à 4

• Aux Centres de Secours Principaux (CSP) pour les

classes 5 à 8

CPI (6) et CIS de classe 1 (38).

Les CPI et CIS de classe 1 interviennent en action de secours de proximité uniquement dans les limites communales (sauf situation exceptionnelle prévue parleRO,afinderéduirelesdélaisd’interventionsurquelques communes voisines).

Ces centres assurent au moins un départ en interven-tion et sont activés pour toutes les missions. Toute-fois, un CIS de classe supérieure (classe 2 à 8) est systématiquement engagé pour toutes les interven-tions présentant un caractère d’urgence : incendies, secours aux personnes, accidents de circulation et in-terventions diverses urgentes. Cette disposition vise àfairefaceauxdifficultés,notammententermed’ef-fectif et de disponibilité des personnels, généralement constatées dans ces structures, et donc à garantir une distribution des secours dans les meilleurs délais.

CIS de classes 2 à 8 (83).

Ces CIS assurent la défense d’un secteur d’interven-tion (zone géographique déterminée) dit «de premier appel» et d’un secteur dit de «deuxième appel», sur lequel ils sont engagés en cas d’indisponibilité ou de

renfort des moyens correspondants du CIS de premier appel.

Dans le cadre de conventions interdépartementales d’entraide mutuelle, certaines communes sont défen-dues en premier ou en deuxième appel par des CIS d’autres départements.

Les CIS de classes 2 à 4 assurent simultanément au moins :

• Un départ en intervention pour une mission de lutte

contre l’incendie OU un départ pour une mission de se-

cours d’urgence aux personnes.

• Un autre départ en intervention.

Les CIS de classes 5 à 8 assurent simultanément au moins :

• Un départ en intervention pour une mission de lutte

contre l’incendie

• Deux départs pour une mission de secours d’urgence

aux personnes

• Un autre départ en intervention

Ce classement détermine l’effectif des Sapeurs-Pom-piers (volontaires et professionnels) nécessaire pour assurer la disponibilité opérationnelle requise pour chaque centre.

2.2.2|évolutIon De la SItuatIon DeS cIS et DeS cpI entre 1999 et 2012

Le département comptait 212 centres en 1999, il en compte 127 en 2012. Cette évolution se décompose ainsi :

CSP et CS (classes 2 à 8)

• 65 en 1999

• 83 en 2012

Cis / Gpt G1 G2 G3 G4 G5 totalCpi 0 0 2 3 2 7

Cis Classe 1 8 1 2 8 18 37Cis Classes 2 à 8 22 8 14 27 12 83

total 30 9 18 38 32 127

avr.-12 dont CIS 120et CPI 7

SDIS 59 - DIRECTION REGLEMENTATION ET PROSPECTIVE OPERATIONNELLEStableau n°1 - nombre et répartition

des cis et des cpi (2012)

2 69 38

1216


La création de 18 centres a permis de mieux adapter la réponse opérationnelle aux risques.

CIS de classe 1 • 15 en 1999

• 38 en 2012

Cette augmentation de 23 centres résulte de l’intégra-tion de CPI communaux.

Centres de Première Intervention • 132 en 1999 (avant départementalisation)

• 6 en 2012

Cette diminution de 126 centres est liée à la dépar-tementalisation de corps communaux accompagnée de regroupements en CIS de classe 1, et à des dis-solutions en raison d’un manque d’effectif et/ou d’une réponseopérationnelleinsuffisante.

2.2.3|évolutIonS Du claSSement et De la rénovatIon DeS centreS

Pour mieux répondre à un nombre croissant d’inter-ventions ou pour permettre de projeter plus rapide-ment des moyens dans certains secteurs actuellement non défendus dans un délai de réponse inférieur ou égal à 15 minutes, l’élévation du classement de cer-tains CIS est nécessaire.

En outre, les aménagements réalisés ou projetés à court terme dans le domaine des infrastructures rou-tières ou les évolutions bâtimentaires et des effectifs des CIS amènent à revoir à la hausse ou à la baisse le classement prévu par le SDACR 1 pour certains CIS.

Le fonctionnement des Services d’Incendie et de Se-cours ne peut être assuré sans les SPV. Ces 3 790 hommes et femmes sont répartis pour 97% dans les 121 CIS et pour seulement 3% dans les 6 CPI.

Par leur engagement, les SPV démontrent leur uti-lité au quotidien et à l’occasion de phénomènes ex-ceptionnels tels que des intempéries (inondations du Cambraisis, tornade dans la vallée de la Sambre).

Ils constituent également une force d’appui non négli-geable pour certains CIS fortement sollicités.

Devenir des centres de première Intervention

Conformément à la loi, les communes gestionnaires des CPI peuvent, par délibération, solliciter leur inté-gration au SDIS.

Les coûts de fonctionnement et les investissements

nécessaires démontrent que les CPI n’ont pas réel-lement de perspective en restant en dehors du SDIS.

Aussi, le SDACR anticipe la nécessité du transfert des 6CPIrestantsauseindeCISexistantsouàcréer,afinde pérenniser la distribution des secours et l’avenir du volontariat au niveau local.

Rénovation des CIS

Le Conseil d’Administration du SDIS en séance du 13 février 2002 a adopté un plan pluriannuel d’investis-sement (PPI) portant, à cette date, sur 71 CIS.

Les critères d’évaluation ayant présidé aux choix ins-crits dans ce PPI sont :• L’état technique général de l’existant

• L’analyse des besoins fonctionnels

• L’importance opérationnelle des CIS

La mise en œuvre du SDACR 1 et du plan plurian-nuel de mise à niveau des Centres d’Incendie et de Secours a d’ores et déjà permis :

La reconstruction de 24 CIS :

• Maubeuge (2002)

• Sains du Nord (2005)

• Solre le Château (2005)

• Yser (2005)

• Thumeries (2006)

• Steenvoorde (2007)

• Walincourt Selvigny (2008)

• Cassel (2009)

• Somain (2009)

• Templeuve (2009)

• Aubert (2010)

• Caudry (2010)

• Gouzeaucourt (2010)

• Marchiennes (2010)

• Mortagne du Nord (2010)

• Quesnoy sur Deûle (2010)

• Anzin (2011)

• Cartignies (2011)

• Renescure (2011)

• Vallée de la Lys (2011)

• Fort Mardyck, extension sur site (2012)

• Hondschoote (2012)

• Marcq en Baroeul (2012)

• Le Quesnoy (2012)


Une campagne de gros travaux, notamment pour 43 CIS :

• Bambecque• Bersée• Bouchain• Bourbourg• Bray Dunes • Bruay sur l’Escaut• Cambrai• Coudekerque • Cysoing• Denain• Douai • Douchy les Mines• Estaires• Flines lez Raches• Fourmies• Gravelines• Haubourdin• Hautmont• La Bassée• La Madeleine• Lesquin• Lille Littré• Lille Malus

• Lomme• Loon Plage• Loos • Malo• Marcoing• Maubeuge• Merville• Quievrechain • Roubaix• Saint-André-Lez-Lille• Santes • Seclin

• Sin-le-Noble

• Solesmes

• Tourcoing

• Trith Saint Léger

• Valenciennes

• Villeuneuve d’Ascq

• Wasquehal

• Watten

Il appartient au conseil d’administration, en application de l’article L1424-12 du CGCT, de faire évoluer le PPI, entenantcomptenotammentdesmodificationsappor-tées au SDACR.

2.2.4|evolutIonS De la carteopératIonnelle DeS cIS

Denombreuxfacteurssontsusceptiblesdemodifierleniveau de la couverture opérationnelle, notamment les évolutions de l’activité opérationnelle et des risques, du taux de sollicitation des CIS ainsi que de leur clas-sement.

Afin que l’organisation territoriale des CIS demeurecompatibleaveclesobjectifsdecouverturefixésparleSDACR, il convient d’analyser et d’anticiper ces évolu-tions et, le cas échéant d’apporter à l’organisation des secteursd’interventionlesmodificationsnécessaires.

Un certain nombre d’évolutions peuvent d’ores et déjà être prises en compte, et les adaptations correspon-dantes de la carte opérationnelle envisagées. Il s’agit notamment de celles qui sont présentées sur les cartes n°8 à 11.

Les courbes rouges montrent les secteurs concer-nés soit par la reconstruction de CIS (Caudry, Anzin,

Le Quesnoy, Dunkerque par exemple), soit par une sollicitation opérationnelle importante (Douai, Valen-ciennes par exemple).

Les courbes bleues représentent les évolutions en-visageables de la couverture opérationnelle compte tenu de la possibilité de regrouper certains CIS (Ru-milly en Cambrésis et Masnières, Bailleul et Méteren par exemple).

Il est à noter que le SDACR détermine des évolutions et des objectifs dont les délais de réalisation dépen-dent d’éléments extérieurs à l’analyse et à la couver-ture des risques :

• Délai de reconstruction des CIS

• Capacitédefinancementdesconstructions

• Urgence liée à l’évolution de la sollicitation

opérationnelle

• Disponibilité du volontariat selon les secteurs


carte n°8 - cis du Groupement 1 - evolutions

CIS


CisCpi


carte n°10 - cis et cpi du Groupement 4 - evolutions

carte n°9 - cis et cpi des Groupements 2 et 3 - evolutions

CisCpi


CisCpi



CisCpi


carte n°11 - cis et cpi du Groupement 5 - evolutions


2.3|autreS StructureS

2.3.1|SIèGe Du SDIS et Du coDIS

Unterraind’unesuperficiede6,2hectaressituédansle quartier du Recueil à Villeuneuve d’Ascq a été acquis par le SDIS, en vu d’y implanter :

• Le bâtiment du Siège administratif du SDIS (regroupant

les 3 sites actuellement implantés sur Lille);

• Le Centre Opérationel Départemental d’Incendie et de

Secours (CODIS), avec la possibilité d’un regroupement

CODIS-CTA (centre de traitement de l’alerte) à un ho-

rizon de 5 ans;

• Un CTA (regroupant les CTA Flandres, Lille et Roubaix);

• Les sièges des groupements territoriaux 2 et 3 (cou-

vrant l’arrondissement de Lille).

WasQUehal

la MaDeleine

MaRCQ en BaRoeUl RoUBaiX

loMMe

aRMentieRes

toURCoinG

VALLEE DE LA LYS

QUesnoy sUR DeUle

saint anDRe

BeRsee

VilleneUVe D'asCQ

lille-MalUs

lille-BoUVines

GeneChteMpleUVe

BaUVin

thUMeRies

lille-littRe

haUBoURDin loos

santes lesQUin

CysoinG

seClin

la Bassee

phaleMpin

Siège +CODIS

Actuel

Futur

Siège +CODIS

2.3.2|SIèGeS DeS GroupementS

Le terrain retenu pour la reconstruction du CIS Dunkerque sur la commune de Téteghem dispose d’une capacité suffisante permettant de réaliser laconstruction de locaux dédiés au groupement 1. Cette opération est programmée dans le cadre de la recons-truction du CIS.

La localisation des groupements 2 et 3 est quant à elle prévue sur le site du siège administratif du SDIS.

En l’état actuel de ces perspectives, seuls les groupe-ments 4 et 5 seraient situés dans des locaux loués par le SDIS. Il est donc souhaitable de prospecter en vue d’acquérir des bâtiments pour les groupements 4 et 5.

BRay-DUnes

ZUyDCoote

leFFRinCKoUCKe

les MoeRes

GRanDe-syntheloon-plaGe

saint-pol-sUR-MeR

CoUDeKeRQUe

honDsChooteaRMBoUts-

Cappelsaint-GeoRGes-

sUR-l'aa KilleM

BRoUCKeRQUe

BeRGUes

BoURBoURGQUaeDypRe

pitGaMoost-Cappel

looBeRGheBisseZeele

Cappelle-BRoUCK

BaMBeCQUe

WoRMhoUtesQUelBeCQ

MeRCKeGheMMillaM

BolleZeele(yseR)

WinneZeeleaRneKeVolCKeRinCKhoVe

steenVooRDeoChteZeele

leDeRZeele

Cassel BoesChepe

nooRDpeene

eeCKe

BaVinChoVe BeRthen

MeteRen

WeRViCQ-sUD

BailleUl

staple

RenesCURehaZeBRoUCK

WaRneton

toURCoinGDeUleMont

lynDe QUesnoy-sUR-DeUle

MeRRis

WaMBReChiesnieppe

MoRBeCQUe

VieUX-BeRQUinsteenWeRCKBlaRinGheM

MaRCQ-en-BaRoeUl

hoUplines leeRs

eRQUinGheM-lys

peRenChies

neUF-BeRQUin

VilleneUVe-D'asCQ

heM

MeRVille

laMBeRsaRt

lannoy

thiennes

Bois-GRenieR

la GoRGUe RaDinGheM-en-Weppes

le Maisnil tRessinloos

aUBeRs

RonChin

lesQUinsantes

hoUplin-anCoisne

heRlies

CysoinGFRetin

illies

seClinaVelin

MaRQUillies BaChyheRRin

teMpleUVela Bassee

annoeUllin

Flines-les-MoRtaGnephaleMpinMoUChin

pRoVinnoMain

MeRiGnies

MaUlDeaiX

VieUX ConDeBeRsee

WahaGnies

leCelleslanDasthUMeRies

RosUltCoUtiChesostRiCoURt

saint ayBeRt

saint-aManD-les-eaUX

BoUViGnies

RaisMes

RaiMBeaUCoURt

esCaUtpont CRespinFlines-leZ-RaChes

ViCQhasnonaUBy

onnainG

anhieRs

WalleRs

WanDiGnies-haMaGe

RieUlay BeUVRaGes

esQUeRChinlallainG

sin-le-noBleFenain

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CUinCy

DeChy

seBoURGhaVelUy

Masny

MaRlyhoUDain

leZ BaVayGUssiGnies

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aUBeRChiCoURtRoUViGnies

CURGiesFeRin

la lonGUeVille

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Jenlain

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VilleRs pol

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BoUChainneUVille

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QUeRenainG

BoUsiGnies sUR RoC

aRleUXFRessain

GoMMeGnieshaspRes

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loUVRoilRUesnesFeChain

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le QUesnoy

CoUsolReaVesnes-le-seCheM-lenGlet potelle

iWUy pont sUR saMBRe

BeaUFoRthaUssy

aBanCoURtthUn

l'eVeQUe

loUViGnies QUesnoyBeRelles

BaChant

RaMillies naVesDiMeChaUX

neUVille en aVesnois

poiX DU noRD

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solRe le ChateaU

FloURsies

solesMesCaMBRai

saint-aUBin

RaillenCoURtsainte olle

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Viesly

CaRnieRes ClaiRFaytspReUX-aU-Bois

BoUsies DoMpieRRe sUR helpe

MoeUVRespRoVille

MaRoilles

FelleRiesestoURMel

BoURsiesFontaine-aU-Bois

neUVilly

lanDReCiesCattenieRes

eppe-saUVaGe

aVesnellesMaRCoinG

RaMoUsiesFlesQUieRes inChy

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GRanD Fayt

haUt-lieU

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petit-Faytle FaVRil

le CateaU-CaMBResisMoUstieR en FaGne

liGny-en-CaMBResis

CaRtiGnies

sains-DU-noRD

poMMeReUil

la GRoiseetRoeUnGt

BaiVesRainsaRssaint-Benin

ClaRy

GlaGeon

BanteUX

MaZinGhienFloyon

GoUZeaUCoURt

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WiGnehies

anoR

RoUsies

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GhyVelDe

WaRheM

saint-pieRRe-BRoUCK

CRayWiCK

GRaVelinesGRanD-FoRt--philippe

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WUlVeRDinGhe

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saint-MoMelin

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ZeGeRsCappel

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DUnKeRQUe

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Cappel

saintsylVestRe

CappelsaintJans

Cappel

oXelaeRe

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la ChapelleD’aRMentieRes

pReMesQUes

CapinGheMloMMe

lille

FRoMelles

BaUVin

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saloMehantay

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sainGhin en Weppes

FoURnesen Weppes

WaVRin

BeaUCaMpsliGny

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FRelinGhien

VeRlinGheMMaRQUette leZ lille

saint anDRe

leZ lille la MaDeleine

Mons-en-BaRoeUl

Vallee De la lysneUVille en FeRRain

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BonDUes

WasQUehal

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GoeUlZin

lys leZ lannoy

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sailly leZ lannoy

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BaisieUXCheRenG

GRUson CaMphinen peVele

BoUVines

sainGhin en Melantois

Wannehain

BoURGhelles

CoBRieUX

GeneCh

loUVil

peRonne en Melantois

Capelle en peVele

MonCheaUX

CaMphin en CaReMBaUlt

allennes les MaRais

CaRnin

GonDeCoURt

attiChes

CheMy

seQUeDinenGlosesCoBeCQUes

haUBoURDin

hallennes leZ haUBoURDin

FoRest sUR MaRQUe

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FaUMont

Mons en peVele

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CRoiX

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FaChes thUMesnil

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saRs et RosieRes

tilloy leZ MaRChiennes

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MaRChiennes

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MaRCQ en ostReVent

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BRUneMonthaMel

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laMBRes leZ DoUai

laUWin planQUe

FleRs en esCReBieUX

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GUesnain

MontiGny en ostReVent

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BRUille leZMaRChiennes

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MontiGny-en-CaMBResis

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BeaUMonten CaMBResis

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BoUssieResen CaMBResis

BeaUVoisen CaMBResis

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seRanVilleRsFoRenVille

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l’esCaUt

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MaResChes

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WaRGnies le GRanD

WaRGnies le petit

BelliGniesBettReChies

la FlaMenGRie

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FeiGniesBaVaypReUX aU

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FRasnoyoRsinVal

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JoliMetZBeaUDiGniesGhissiGnies

salesChes

VenDeGies aU Bois

FoResten CaMBResis

CRoiXCalUyaU

enGleFontaine

RaUCoURt aU Bois

heCQ

pReUX aU Bois

RoBeRsaRt

pRisChes

BeaURepaiResUR saMBRe

laRoUillies

FeRon

WalleRs tRelon

BeaURieUX

hestRUDeCCles

solRinnes

ColleRet

aiBes

MaRpent

ReCQUiGnies

BoUssois

BeRsillies

VilleRs siReniCole

VieUX RenGGoGnies

ChaUssee

MaiRieUX

MaUBeUGe

DaMoUsies

CeRFontaine

FeRRieRe la petite QUieVelon

oBReChies

WattiGniesla ViCtoiRe

Choisies

DiMont

leZ Fontaine

saRs poteRiesBeUGnies

Willies

liessies

seMeRies

BoUloGne sUR helpe

aVesnessUR helpe

FlaUMont WaUDReChies

Bas lieUsaint hilaiRe

sUR helpe

MaRBaiX

taisnieResen thieRaChe

sasseGnies

noyellessUR saMBRe

aUlnoyeayMeRies

BeRlaiMont

saint ReMyChaUssee

MonCeaUXsaint Waast

DoURleRs

seMoUsies

liMontFontaine

eClaiBes

saint ReMy DU noRD

haUtMont

VieUX MesnilneUF Mesnil

BoUssieRessUR saMBRe

oBiesMeCQUiGnies

aUDiGnies

DUnKeRQUeMalo les bains

DUnKeRQUeRosendaël

DUnKeRQUePetite Synthe

leZennes

Groupement 2

Groupement 4Groupement 3

Groupement 5

Groupement 1

soMMainG

BeaURainActuels

Futurs

Prospections à réaliser

G1G1

G2 et 3G2 et 3

G5 G4

CoMines

linselles

RonCQ

hallUin

G2

G2

carte n° 12 - sièGe du sdis et du codis - situation actuelle et evolutions

carte n°13 - sièGes des Groupements - situation actuelle et évolutions

Actuel

Futur


2.3.3|évolutIonS De la SItuatIon Du coDIS et DeS cta

CODIS

Il est légalement unique sur le département. Actuelle-ment implanté à Lille, il est prévu qu’il soit installé à terme à Villeneuve d’Ascq (avec le CTA couvrant les arrondissements de Dunkerque et de Lille)

CTA

Les Services d’Incendie et de Secours comptaient en 1999 6 CTA . Ils sont actuellement au nombre de 5 (Flandres, Roubaix, Lille, Valenciennes, Cambrai), et devraient être fusionnés en 2 CTA à terme :

• 1 CTA implanté à Le Quesnoy et couvrant les arrondis-

sements d’Avesnes sur Helpe, Cambrai, Douai et Va-

lenciennes.

• 1 CTA implanté à Villeneuve d’Ascq et couvrant les

arrondissements de Dunkerque et de Lille

carte n°14 - codis et cta -situation actuelle et evolutionsBRay-DUnes

ZUyDCoote

leFFRinCKoUCKe

les MoeRes


saint-pol-sUR-MeR

CoUDeKeRQUe



sUR-l'aa KilleM

BRoUCKeRQUe

BeRGUes

BoURBoURGQUaeDypRe

pitGaMoost-Cappel

looBeRGheBisseZeele

Cappelle-BRoUCK

BaMBeCQUe

WoRMhoUtesQUelBeCQ

MeRCKeGheMMillaM

BolleZeele(yseR)



leDeRZeele

Cassel BoesChepe

nooRDpeene

eeCKeBaVinChoVe BeRthen

MeteRen

WeRViCQ-sUD

BailleUl

staple

RenesCURehaZeBRoUCK

WaRneton

toURCoinGDeUleMont


MeRRis

WaMBReChiesnieppe

MoRBeCQUe


MaRCQ-en-BaRoeUl

hoUplines leeRs

eRQUinGheM-lys

peRenChies

neUF-BeRQUin

VilleneUVe-D'asCQ

heM

MeRVille

laMBeRsaRt

lannoy

thiennes

Bois-GRenieR



aUBeRs

RonChin

lesQUinsantes

hoUplin-anCoisne

heRlies

CysoinGFRetin

illies

seClinaVelin


teMpleUVela Bassee

annoeUllin


pRoVinnoMain

MeRiGnies

MaUlDeaiX

VieUX ConDeBeRseeWahaGnies



saint ayBeRt


BoUViGnies

RaisMes

RaiMBeaUCoURt


ViCQhasnonaUBy

onnainG

anhieRs

WalleRs

WanDiGnies-haMaGe

RieUlay BeUVRaGes

esQUeRChinlallainG

sin-le-noBleFenain

anZin

ValenCiennes

CUinCy

DeChyseBoURG

haVelUy

Masny

MaRly hoUDain leZ BaVayGUssiGnies

BettiGniesesCaUDain


CURGiesFeRin

la lonGUeVille

eth

Jenlain

MainG

eRChinelesMeshaUlChinRoeUlX

JeUMontsaint Waast

VilleRs pol

Cantin

BoUChainneUVille

sUR esCaUt

asseVentBeRMeRies

QUeRenainG

BoUsiGnies sUR RoC

aRleUXFRessain

GoMMeGnieshaspRes

leClUse


haRGnieshoRDain

loCQUiGnol

FeRRieRe la GRanDe

le QUesnoy



BeaUFoRthaUssy

aBanCoURtthUn

l'eVeQUe


BaChant

RaMillies naVes DiMeChaUXneUVille

en aVesnois

poiX DU noRD

eCUelin

solRe le ChateaU

FloURsies

solesMesCaMBRai

saint-aUBin


leVal

Viesly



MoeUVRespRoVille

MaRoilles

FelleRiesestoURMel


neUVilly


eppe-saUVaGe

aVesnellesMaRCoinG



GRanD Fayt

haUt-lieU

tRelon

petit-Faytle FaVRille CateaU-CaMBResis

MoUstieR en FaGne

liGny-en-CaMBResis

CaRtiGnies

sains-DU-noRD

poMMeReUil

la GRoiseetRoeUnGt


ClaRy

GlaGeon

BanteUX

MaZinGhienFloyon

GoUZeaUCoURt

ohainMaRetZ

DeheRies


WiGnehies

anoR

RoUsies

UXeM

GhyVelDe

WaRheM

saint-pieRRe-BRoUCK

CRayWiCK


holQUe

Watten

eRinGheM

WUlVeRDinGhe

nieURlet

saint-MoMelin

BRoXeeleRUBRoUCK

leDRinGheM

ZeGeRsCappel

CRoChte

soCX

steene

DRinChaM

DUnKeRQUeMardyck

FoRt–MaRDyCK

spyCKeR

BieRnehoyMille

DUnKeRQUe

Cappelle la GRanDe


ReXpoeDe

WestCappel

WylDeR

heRZeelehoUtKeRQUe

oUDeZeele

BUyssCheURe

ZUytpeene

WeMaeRsCappel

ZeRMeZeele

haRDiFoRt

seRCUs

eBBlinGheM

honDeGheM

BoseGheM

steenBeCQUe

haVeRsKeRQUe

estaiRes

le DoUlieU

BoRRe

pRaDelle

stRaZeele

FletRe

CaestRe

GoDeWaeRsVelDe

teRDeGheM

sainte MaRieCappel

saintsylVestRe

CappelsaintJans

Cappel

oXelaeRe

aRMentieRes


pReMesQUes

CapinGheMloMMe

lille

FRoMelles

BaUVin

WiCRes

saloMehantay

Don

sainGhin en Weppes

FoURnesen Weppes

WaVRin

BeaUCaMpsliGny

ennetieResen-Weppes

loMpRet

FRelinGhien


saint anDRe

leZ lillela

MaDeleineMons-en-BaRoeUl


WattRelos

RoUBaiX

MoUVaUX

BonDUes

WasQUehal

anstainG

GoeUlZin

lys leZ lannoy

toUFFleRs

sailly leZ lannoy

WilleMs

BaisieUXCheRenG


BoUVines


Wannehain

BoURGhelles

CoBRieUX

GeneCh

loUVil


Capelle en peVele

MonCheaUX


allennes les MaRais

CaRnin

GonDeCoURt

attiChes

CheMy


haUBoURDin


FoRest sUR MaRQUe

aUChy leZ oRChies

FaUMont

Mons en peVele

la neUVille

toURMiGnies

enneVelin

pont a MaRQUe

CRoiX

eRQUinGheMle seC

eMMeRin

WattiGnies

noyelles les seClin

FaChes thUMesnil


FoURMies

BRillon

RUMeGies

MoRtaGne DU noRD

saMeonoRChies

saRs et RosieRes


WaRlainG

hoRnainG

eRRe

soMain

VReD

MaRChiennes

peCQUenCoURt

aniChe

MonCheCoURt

MaRCQ en ostReVent

aUBiGny aU BaC

BRUneMonthaMel

estRees

CoURChelettes

laMBRes leZ DoUai

laUWin planQUe

FleRs en esCReBieUX


WaZieRs

DoUai

RoUCoURt

loFFRe

leWaRDe

GUesnain


eCaillon


BUGniCoURt

VilleRs-aU-teRtRe


DoiGnies

anneUX

sailly leZ CaMBRai

hayneCoURt

Fontaine notRe DaMe

sanCoURt

paillenCoURtestRUn

saint-aUBeRt

VilleRs en CaUChies

saUlZoiR

MontReCoURt

VenDeGies sUReCaillon

BeRMeRain

Capelle

esCaRMain

RoMeRies

Montay

oRs

ReJet De BeaUlieU

Catillon sUR saMBRe

BaZUel

CantainG sUR esCaUt

noyellessUR esCaUt

RiBeCoURt la toUR

VilleRs ploUiCh

VilleRs GUislain

GonnelieU

les RUes Des ViGnes

BantoUZelle

MasnieRes

elinCoURt

MalinCoURtVilleRs

oUtReaUX

lesDain esnes


WalinCoURtselViGny

CaUlleRy

BUsiGny

saint soUplet

honneChyMaURois

BeRtRy


ReUMont

tRoisVilles

CaUDRyBeaUMont

en CaMBResis

BethenCoURt

BRiastRe

saint python

QUieVyBeVilleRs



Fontaine aU piReWaMBaiXseRanVilleRs

FoRenVille

RUMillyen CaMBResis

nieRGnies

aWoinGt

CaURoiR


BleCoURt

tilloy leZ CaMBRai

neUVillesaint ReMy

CUVilleRs

BantiGny

esWaRsthUn saint

MaRtin

RieUX en CaMBResis

aVesnes les aUBeRtsaint hilaiRe

leZ CaMBRai


VeRtain


VeRChain MaUGRe

WasnesaU BaC



aBsCon


noyelles sUR selle

loURChesDoUChy

les Mines thiant


FaMaRs

tRith saint leGeR

pRoUVy

DenainWaVReChainsoUs Denain

helesMes

BeUVRy la FoRet

BoUsiGniesMillonFosse

niVelle

thUn saintaManD

ChateaU l’aBBaye

aUBRy DU hainaUt

BellainG

oisyheRin

petiteFoRet

la sentinelle


heRGnies

BRUille saint aManD

oDoMeZ

FResnes sUR esCaUt

thiVenCelle


l’esCaUt


pReseaU

aRtRes


saUltain

estReUX

saint saUlVe

BRy

MaResChes

sepMeRies

WaRGnies le GRanD

WaRGnies le petit


la FlaMenGRie

hon heRGies

taisnieRes sUR hon


saRtaMFRoipRet

FRasnoyoRsinVal

VilleReaU


salesChes

VenDeGies aU Bois

FoResten CaMBResis

CRoiXCalUyaU

enGleFontaine

RaUCoURt aU Bois

heCQ

pReUX aU Bois

RoBeRsaRt

pRisChes


laRoUillies

FeRon

WalleRs tRelon

BeaURieUX

hestRUDeCCles

solRinnes

ColleRet

aiBes

MaRpent

ReCQUiGnies

BoUssois

BeRsillies

VilleRs siReniCole

VieUX RenGGoGnies

ChaUsseeMaiRieUX

MaUBeUGe

DaMoUsies

CeRFontaine


oBReChies


Choisies

DiMont

leZ Fontaine


Willies

liessies

seMeRies

BoUloGne sUR helpe

aVesnessUR helpe



sUR helpe

MaRBaiX


sasseGnies

noyellessUR saMBRe

aUlnoyeayMeRies

BeRlaiMont

saint ReMyChaUssee

MonCeaUXsaint Waast

DoURleRs

seMoUsies

liMontFontaine

eClaiBes

saint ReMy DU noRD

haUtMont



oBiesMeCQUiGnies

aUDiGnies


DUnKeRQUeRosendaël


leZennes

Groupement 2


Groupement 5

Groupement 1

soMMainG

BeaURainActuelActuel

FuturFutur

CambraiCambrai

ValenciennesValenciennes

Le QuesnoyLe Quesnoy

RoubaixRoubaix

LilleLille

FlandresFlandres

V. d’AscqV. d’Ascq

Regroupements


2.3.4|unItéS De SoutIen loGIStIQue (uSl)

Les USL actuelles sont situées dans des locaux non destinés à l’origine à cette fonction (parties de CIS, anciens locaux industriels,…).

Une étude relative à la localisation des USL néces-saires pour desservir l’ensemble des CIS a conduit à déterminer le besoin de 4 unités :

à Téteghem : Le terrain retenu pour la reconstruction duCISDunkerquedisposed’unecapacitésuffisantepermettant de réaliser la construction d’une USL.

à l’Est des Weppes (secteur Ennetières / Englos / Hallennes les Haubourdin / Santes). La prospection foncière est à réaliser.

Dans le Denaisis (secteur de Denain / Douchy les Mines). La prospection foncière est en cours. Il semble opportundeprofiterdesaccèsdirectsauxautoroutesA2 et A21 notamment depuis Douchy pour assurer la desserte rapide des groupements 4 et 5.

La prospection foncière est réalisée à Aulnoye-Ayme-ries. Le terrain retenu pour la reconstruction du CIS Aulnoye-Aymeries dispose d’une capacité permettant de réaliser la construction d’une USL.

2.3.5|centre technIQueDépartemental (ctD) et maGaSIn central polyvalent (mcp)

Le positionnement de ces unités est à réaliser sur un site commun qui doit être central car en lien perma-nent avec les USL.

Leur positionnement est donc à rechercher sur la Métropole Lilloise.

La proximité immédiate avec l’USL desservant les CIS de la Métropole pourrait être un atout en terme de limitationdeflux.

Le secteur des Weppes reste l’axe prioritaire.

carte n° 15 - constructions et prospections Foncieres usl - mcp - ctd - situation actuelle et évolutions

Actuel

Futur

Localisation à préciser


2.3.6|centreS De formatIon

Les spécificités géographiques du département duNord (notamment sa longueur) rendent difficile unelocalisation unique des formations dans une école dé-partementale.

La stratégie de formation de l’Etablissement Public s’appuie sur des centres de formation répartis de fa-çon à optimiser les conditions de réalisation de celle-ci, ainsi que la gestion des déplacements des stagiaires et des intervenants.

Les besoins en terme de structures dédiées à la for-mation se situent :

Dans la localisation de Centres de formation territo-riaux (distincts des moyens des CIS) :

• La construction d’un centre vient d’être réalisée

dans le cadre de l’opération d’extension du CIS Fort

Mardyck.

• L’aménagement d’un centre pour les arrondissements

de Cambrai, Douai, Valenciennes et Avesnes Sur Helpe

est nécessaire. Il pourrait être implanté dans un secteur

commun et limitrophe aux deux groupements.

Dans la localisation de centres de formation spéciali-sés (distincts des moyens de CIS) :

Caissons d’Observation et d’Entraînement aux Phéno-mènes Thermiques (COEPT).

• Un COEPT est d’ores et déjà implanté au CIS

Seclin.

• Un COEPT devrait être implanté dans le Dunkerquois.

• Un COEPT devrait être implanté pour les groupements

territoriaux 4 et 5 dans un secteur commun et limitrophe

aux deux groupements.

Plateaux techniques spécialisés :

Une école d’apprentissage à la conduite des véhicules Poids Lourds est actuellement implantée au CIS Se-clin. Cette dernière peut être avantageusement posi-tionnée sur le site du futur MCP / CTD.

carte n°16 - centres de Formation - situation actuelle et évolutions

Futur

Actuel


2.4|aGentS

Situation actuelle

Les Services d’Incendie et de Secours du Nord comp-tent 6 488 agents :

• 5 974 Sapeurs-Pompiers :

a. 2 184 Sapeurs-Pompiers Professionnels (SPP)

(ils étaient 1 466 en 1999)

b. 3 790 Sapeurs-Pompiers Volontaires (SPV)

(ils étaient 4 696 en 1999)

Parmi ces 3 790 SPV, 115 sont affectés dans les CPI communaux.

• 514 Personnels Administratifs, Techniques et Spéciali-

sés (PATS)

Evolutions 1999 - 2012

718 postes ont été créés depuis 1999, faisant passer le nombre de SPP pour 100 000 habitants de 57 à 85 (les SDIS de première catégorie comptent en moyenne 81 SPP pour 100 000 habitants).

L’effectif SPV a sensiblement baissé depuis 1999 (- 906 SPV). Il convient cependant de prendre en compte plusieurs éléments dans l’analyse de cette di-minution,etnotammentdesmodificationsméthodolo-giques :

• Les chiffres de 1999 prenaient en compte des SPV retraités toujours inscrits sur les listes de certains corps communaux.

• Les Sapeurs-Pompiers en double statut (SPP et SPV) étaient comptés 2 fois alors que le chiffre 2012 ne les prend en compte qu’en tant que pro-fessionnels.

Dans ces conditions, le volontariat ne sera plus en me-sure d’assurer la couverture opérationnelle dans des conditions satisfaisantes d’ici 10 à 15 ans. Il est né-cessaire d’anticiper cette évolution (développement du volontariat, prospectives opérationnelles).

Au regard de cet élément, le SDIS du Nord développe depuis plusieurs années des campagnes de pro-motionetdevalorisationdecetactecitoyenafinde pérenniser le volontariat dans le département. Pour ce faire, les déterminants suivants ont été cernés :

• LesdifficultésàrecruteretàpérenniserdesSPVdans la majorité des structures.

• L’éloignement croissant des lieux de résidence et des lieux de travail des SPV, et la réduction de leur disponibilité en journée qui en découle.

• Les limites que connaît la disponibilité familiale des SPV par rapport au taux de sollicitation des astreintes, notamment le week-end et pendant les périodes de vacances scolaires.

• Le fait que les employeurs ne sont pas majoritaire-ment favorables à laisser partir leurs salariés SPV pour le service de la collectivité.

Il est important de noter que le développement ces dernières années d’un nombre conséquent de sec-tions de Jeunes Sapeurs-Pompiers (JSP) (761 JSP) est cependant de nature à contrebalancer cette dimi-nution, dans la mesure où les JSP peuvent constituer aujourd’hui un «vivier» pour le volontariat de demain.

Graphique n°1 - aGents des services d’incendie et de secours du nord

0

1000

2000

3000

4000

SPP SPV PATS

S1

Série1

3790 5142184

SPPSPVPATS

sPP : 2184PATs : 514

sPV : 3790


2.5|enGInS et DéfenSe eXterIeure contre l’IncenDIe

2.5.1|enGInS utIlISéS pour leS rISQueS courantS

Comme le SDACR 1, le SDACR 2 vise à optimiser la gestion du parc matériel à travers :

• La rationalisation de la disponibilité des engins

• Une meilleure répartition des engins en fonction des risques

• La réforme d’engins vétustes et inadaptés (15 à 30 ans d’âge en 1999), ce qui entraîne la réduction de leur moyenne d’âge (4 ans pour les Véhicules de Secours et d’Assistance aux Victimes (VSAV), 8 ans pour les Fourgons Pompe Tonne (FPT) )

• Le renouvellement progressif des moyens dans le temps

Incendie Alimentation Moyens Elévateurs aériens Divers Secours à personne Désincacération Moyens (para)medicaux

VPI FPT CCRM CD CDHR CCGC Echelles CBEA VTU/VRID VL VSAV VSABHR VSRM VSRL VLI PMA VSS

SDACR 1 74 226 17 10 13 7 38 5 247 292 173 1 22 20 0 0 0

SDACR 2 0 139 31 0 19 10 40 5 151 163 128 4 16 22 7 4 4

EVOLUTION -74 -87 14 -10 6 3 2 0 -96 -129 -45 3 -6 2 7 4 4


VPI FPT CCRM CD CDHR CCGC Echelles CBEA VTU/VRID VL VSAV VSABHR VSRM VSRL VLI PMA VSS

SDACR 1 74 226 17 10 13 7 38 5 247 292 173 1 22 20 0 0 0

2012 20 128 25 2 19 10 41 5 141 181 133 3 19 16 7 4 4

EVOLUTION -54 -98 8 -8 6 3 3 0 -106 -111 -40 2 -3 -4 7 4 4


VPI FPT CCRM CD CDHR CCGC Echelles CBEA VTU/VRID VL VSAV VSABHR VSRM VSRL VLI PMA

G1 0 35 5 0 4 2 7 1 34 40 28 2 2 5 2 1

G2 0 16 1 0 3 0 5 1 17 25 16 0 4 0 0 1

G3 0 22 1 0 4 1 6 2 26 31 22 0 4 0 1 0

G4 0 33 19 0 5 4 14 1 48 40 43 2 4 11 2 1

G5 0 33 5 0 3 3 8 0 26 27 19 0 2 6 2 1

Total engins opérationnels

0 139 31 0 19 10 40 5 151 163 128 4 16 22 7 4

170 29 45 314 132 38 11

Engins de Réserve 0 21 2 7 23 21 1 4 0 0

Engins de Formation 0 22 0 0 0 15 0 5 0 0

Total Nord 213 31 52 337 168 48 11

tableau n°3 - enGins utilisés pour les risques courants - comparaison sdacr 1 / sdacr 2

tableau n°2 - enGins utilisés pour les risques courants - comparaison sdacr 1 / situation actuelle

tableau n°4 - enGins utilisés pour les risques courants - objectiFs 2010/2020

Incendie : compte tenu de l’impossibilité d’acquérir des VPI d’un poids inférieur à 3,5 tonnes, l’estimation des besoins a été ajoutée et comptabilisée dans les FPT. Toutefois,

l’absence de données concernant les 6 CPI conduit à les prendre en compte pour le calcul du nombre de FPT, sans préjuger d’éventuelles dissolutions. Certains CPI ne

disposant pas de conducteur Poids lourd, un FPT ou FPTL n’est pas approprié.

Vtp : ces engins (9 places maximum) sont affectés à la formation. Ils sont immédiatement engagés en cas de besoin opérationnel.


carte n°17 - couverture opérationnelle en échelles sur porteur 24 m (ep2)

carte n°18 - couverture opérationnelle en moyens élévateurs aeriens

BRay-DUnes

ZUyDCoote

leFFRinCKoUCKe

les MoeRes


saint-pol-sUR-MeR

CoUDeKeRQUe



sUR-l'aa KilleM

BRoUCKeRQUe

BeRGUes

BoURBoURGQUaeDypRe

pitGaMoost-Cappel

looBeRGheBisseZeele

Cappelle-BRoUCK

BaMBeCQUe

WoRMhoUtesQUelBeCQ

MeRCKeGheMMillaM

BolleZeele(yseR)



leDeRZeele

Cassel BoesChepe

nooRDpeene


MeteRen

WeRViCQ-sUD

BailleUl

staple

RenesCURehaZeBRoUCK

WaRneton

toURCoinGDeUleMont


MeRRis

WaMBReChiesnieppe

MoRBeCQUe


MaRCQ-en-BaRoeUl

hoUplines leeRs

eRQUinGheM-lys

peRenChies

neUF-BeRQUin

VilleneUVe-D'asCQ

heM

MeRVille

laMBeRsaRt

lannoy

thiennes

Bois-GRenieR



aUBeRs

RonChin

lesQUinsantes

hoUplin-anCoisne

heRlies

CysoinGFRetin

illies

seClinaVelin


teMpleUVela Bassee

annoeUllin


pRoVinnoMain

MeRiGnies

MaUlDeaiX




saint ayBeRt


BoUViGnies

RaisMes

RaiMBeaUCoURt


ViCQhasnonaUBy

onnainG

anhieRs

WalleRs

WanDiGnies-haMaGe

RieUlay BeUVRaGes

esQUeRChinlallainG

sin-le-noBleFenain

anZin

ValenCiennes

CUinCy

DeChyseBoURG

haVelUy

Masny


BettiGniesesCaUDain


CURGiesFeRin

la lonGUeVille

eth

Jenlain

MainG

eRChin elesMeshaUlChinRoeUlX

JeUMontsaint Waast

VilleRs pol

Cantin

BoUChainneUVille

sUR esCaUt

asseVentBeRMeRies

QUeRenainG

BoUsiGnies sUR RoC

aRleUXFRessain

GoMMeGnieshaspRes

leClUse


haRGnieshoRDain

loCQUiGnol

FeRRieRe la GRanDe

le QUesnoy



BeaUFoRthaUssy

aBanCoURtthUn

l'eVeQUe


BaChant


en aVesnois

poiX DU noRD

eCUelin

solRe le ChateaU

FloURsies

solesMesCaMBRai

saint-aUBin


leVal

Viesly



MoeUVRespRoVille

MaRoilles

FelleRiesestoURMel


neUVilly


eppe-saUVaGe

aVesnellesMaRCoinG



GRanD Fayt

haUt-lieU

tRelon


MoUstieR en FaGne

liGny-en-CaMBResis

CaRtiGnies

sains-DU-noRD

poMMeReUil

la GRoiseetRoeUnGt


ClaRy

GlaGeon

BanteUX

MaZinGhienFloyon

GoUZeaUCoURt

ohainMaRetZDeheRies


WiGnehies

anoR

RoUsies

UXeM

GhyVelDe

WaRheM

saint-pieRRe-BRoUCK

CRayWiCK


holQUe

Watten

eRinGheM

WUlVeRDinGhe

nieURlet

saint-MoMelin

BRoXeeleRUBRoUCK

leDRinGheM

ZeGeRsCappel

CRoChte

soCX

steene

DRinChaM

DUnKeRQUeMardyck

FoRt–MaRDyCK

spyCKeR

BieRnehoyMille

DUnKeRQUe

Cappelle la GRanDe


ReXpoeDe

WestCappel

WylDeR

heRZeele hoUtKeRQUe

oUDeZeele

BUyssCheURe

ZUytpeene

WeMaeRsCappel

ZeRMeZeele

haRDiFoRt

seRCUs

eBBlinGheM

honDeGheM

BoseGheM

steenBeCQUe

haVeRsKeRQUe

estaiRes

le DoUlieU

BoRRe

pRaDelle

stRaZeele

FletRe

CaestRe

GoDeWaeRsVelDe

teRDeGheM

sainte MaRie

Cappel

saintsylVestRe

CappelsaintJans

Cappel

oXelaeRe

aRMentieRes


pReMesQUes

CapinGheMloMMe

lille

FRoMelles

BaUVin

WiCRes

saloMehantay

Don

sainGhin en Weppes

FoURnesen Weppes

WaVRin

BeaUCaMpsliGny

ennetieResen-Weppes

loMpRet

FRelinGhien


saint anDRe

leZ lillela



WattRelos

RoUBaiX

MoUVaUX

BonDUes

WasQUehal

anstainG

GoeUlZin

lys leZ lannoy

toUFFleRs

sailly leZ lannoy

WilleMs

BaisieUXCheRenG


BoUVines


Wannehain

BoURGhelles

CoBRieUX

GeneCh

loUVil


Capelle en peVele

MonCheaUX


allennes les MaRais

CaRnin

GonDeCoURt

attiChes

CheMy


haUBoURDin


FoRest sUR MaRQUe

aUChy leZ oRChies

FaUMont

Mons en peVele

la neUVille

toURMiGnies

enneVelin

pont a MaRQUe

CRoiX

eRQUinGheMle seC

eMMeRin

WattiGnies

noyelles les seClin

FaChes thUMesnil


FoURMies

BRillon

RUMeGies

MoRtaGne DU noRD

saMeonoRChies

saRs et RosieRes


WaRlainG

hoRnainG

eRRe

soMain

VReD

MaRChiennes

peCQUenCoURt

aniChe

MonCheCoURt

MaRCQ en ostReVent

aUBiGny aU BaC

BRUneMonthaMel

estRees

CoURChelettes

laMBRes leZ DoUai

laUWin planQUe

FleRs en esCReBieUX


WaZieRs

DoUai

RoUCoURt

loFFRe

leWaRDe

GUesnain


eCaillon


BUGniCoURt

VilleRs-aU-teRtRe


DoiGnies

anneUX

sailly leZ CaMBRai

hayneCoURt

Fontaine notRe DaMe

sanCoURt

paillenCoURtestRUn

saint-aUBeRt

VilleRs en CaUChies

saUlZoiR

MontReCoURt

VenDeGies sUReCaillonBeRMeRain

Capelle

esCaRMain

RoMeRies

Montay

oRs

ReJet De BeaUlieU

Catillon sUR saMBRe

BaZUel

CantainG sUR esCaUt

noyellessUR esCaUt

RiBeCoURt la toUR

VilleRs ploUiCh

VilleRs GUislain

GonnelieU

les RUes Des ViGnes

BantoUZelle

MasnieRes

elinCoURt

MalinCoURtVilleRs

oUtReaUX

lesDain esnes


WalinCoURtselViGny

CaUlleRy

BUsiGny

saint soUplet

honneChyMaURois

BeRtRy


ReUMont

tRoisVilles

CaUDRyBeaUMont

en CaMBResis

BethenCoURt

BRiastRe

saint python

QUieVyBeVilleRs




FoRenVille

RUMillyen CaMBResis

nieRGnies

aWoinGt

CaURoiR


BleCoURt

tilloy leZ CaMBRai

neUVillesaint ReMy

CUVilleRs

BantiGny

esWaRsthUn saint

MaRtin

RieUX en CaMBResis


leZ CaMBRai


VeRtain


VeRChain MaUGRe

WasnesaU BaC



aBsCon


noyelles sUR selle

loURChesDoUChy

les Mines thiant


FaMaRs

tRith saint leGeR

pRoUVy

Denain


helesMes

BeUVRy la FoRet


niVelle

thUn saintaManD

ChateaU l’aBBaye

aUBRy DU hainaUt

BellainG

oisyheRin

petiteFoRet

la sentinelle


heRGnies

BRUille saint aManD

oDoMeZ

FResnes sUR esCaUt

thiVenCelle


l’esCaUt


pReseaU

aRtRes


saUltain

estReUX

saint saUlVe

BRy

MaResChes

sepMeRies

WaRGnies le GRanD

WaRGnies le petit


la FlaMenGRie

hon heRGies

taisnieRes sUR hon


saRtaMFRoipRet

FRasnoyoRsinVal

VilleReaU


salesChes

VenDeGies aU Bois

FoResten CaMBResis

CRoiXCalUyaU

enGleFontaine

RaUCoURt aU Bois

heCQ

pReUX aU Bois

RoBeRsaRt

pRisChes


laRoUillies

FeRon

WalleRs tRelon

BeaURieUX

hestRUDeCCles

solRinnes

ColleRet

aiBes

MaRpent

ReCQUiGnies

BoUssois

BeRsillies

VilleRs siReniCole

VieUX RenGGoGnies

ChaUsseeMaiRieUX

MaUBeUGe

DaMoUsies

CeRFontaine


oBReChies


Choisies

DiMont

leZ Fontaine


Willies

liessies

seMeRies

BoUloGne sUR helpe

aVesnessUR helpe



sUR helpe

MaRBaiX


sasseGnies

noyellessUR saMBRe

aUlnoyeayMeRies

BeRlaiMont

saint ReMyChaUssee

MonCeaUXsaint Waast

DoURleRs

seMoUsies

liMontFontaine

eClaiBes

saint ReMy DU noRD

haUtMont



oBies MeCQUiGnies

aUDiGnies


DUnKeRQUeRosendaël


leZennes

Groupement 2


Groupement 5

Groupement 1

soMMainG

BeaURain

BRay-DUnes

ZUyDCoote

leFFRinCKoUCKe

les MoeRes


saint-pol-sUR-MeR

CoUDeKeRQUe



sUR-l'aa KilleM

BRoUCKeRQUe

BeRGUes

BoURBoURGQUaeDypRe

pitGaMoost-Cappel

looBeRGheBisseZeele

Cappelle-BRoUCK

BaMBeCQUe

WoRMhoUtesQUelBeCQ

MeRCKeGheMMillaM

BolleZeele(yseR)



leDeRZeele

Cassel BoesChepe

nooRDpeene


MeteRen

WeRViCQ-sUD

BailleUl

staple

RenesCURehaZeBRoUCK

WaRneton

toURCoinGDeUleMont


MeRRis

WaMBReChiesnieppe

MoRBeCQUe


MaRCQ-en-BaRoeUl

hoUplines leeRs

eRQUinGheM-lys

peRenChies

neUF-BeRQUin

VilleneUVe-D'asCQ

heM

MeRVille

laMBeRsaRt

lannoy

thiennes

Bois-GRenieR



aUBeRs

RonChin

lesQUinsantes

hoUplin-anCoisne

heRlies

CysoinGFRetin

illies

seClinaVelin


teMpleUVela Bassee

annoeUllin


pRoVinnoMain

MeRiGnies

MaUlDeaiX




saint ayBeRt


BoUViGnies

RaisMes

RaiMBeaUCoURt


ViCQhasnonaUBy

onnainG

anhieRs

WalleRs

WanDiGnies-haMaGe

RieUlay BeUVRaGes

esQUeRChinlallainG

sin-le-noBleFenain

anZin

ValenCiennes

CUinCy

DeChyseBoURG

haVelUy

Masny


BettiGniesesCaUDain


CURGiesFeRin

la lonGUeVille

eth

Jenlain

MainG


JeUMontsaint Waast

VilleRs pol

Cantin

BoUChainneUVille

sUR esCaUt

asseVentBeRMeRies

QUeRenainG

BoUsiGnies sUR RoC

aRleUXFRessain

GoMMeGnieshaspRes

leClUse


haRGnieshoRDain

loCQUiGnol

FeRRieRe la GRanDe

le QUesnoy



BeaUFoRthaUssy

aBanCoURtthUn

l'eVeQUe


BaChant


en aVesnois

poiX DU noRD

eCUelin

solRe le ChateaU

FloURsies

solesMesCaMBRai

saint-aUBin


leVal

Viesly



MoeUVRespRoVille

MaRoilles

FelleRiesestoURMel


neUVilly


eppe-saUVaGe

aVesnellesMaRCoinG



GRanD Fayt

haUt-lieU

tRelon


MoUstieR en FaGne

liGny-en-CaMBResis

CaRtiGnies

sains-DU-noRD

poMMeReUil

la GRoiseetRoeUnGt


ClaRy

GlaGeon

BanteUX

MaZinGhienFloyon

GoUZeaUCoURt

ohainMaRetZDeheRies


WiGnehies

anoR

RoUsies

UXeM

GhyVelDe

WaRheM

saint-pieRRe-BRoUCK

CRayWiCK


holQUe

Watten

eRinGheM

WUlVeRDinGhe

nieURlet

saint-MoMelin

BRoXeeleRUBRoUCK

leDRinGheM

ZeGeRsCappel

CRoChte

soCX

steene

DRinChaM

DUnKeRQUeMardyck

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sainte MaRie

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CappelsaintJans

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CapinGheMloMMe

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FoURnesen Weppes

WaVRin

BeaUCaMpsliGny

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leZ CaMBRai


VeRtain


VeRChain MaUGRe

WasnesaU BaC



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les Mines thiant


FaMaRs

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BellainG

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BRUille saint aManD

oDoMeZ

FResnes sUR esCaUt

thiVenCelle


l’esCaUt


pReseaU

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saUltain

estReUX

saint saUlVe

BRy

MaResChes

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WaRGnies le GRanD

WaRGnies le petit


la FlaMenGRie

hon heRGies

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saRtaMFRoipRet

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VilleReaU


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VenDeGies aU Bois

FoResten CaMBResis

CRoiXCalUyaU

enGleFontaine

RaUCoURt aU Bois

heCQ

pReUX aU Bois

RoBeRsaRt

pRisChes


laRoUillies

FeRon

WalleRs tRelon

BeaURieUX

hestRUDeCCles

solRinnes

ColleRet

aiBes

MaRpent

ReCQUiGnies

BoUssois

BeRsillies

VilleRs siReniCole

VieUX RenGGoGnies

ChaUsseeMaiRieUX

MaUBeUGe

DaMoUsies

CeRFontaine


oBReChies


Choisies

DiMont

leZ Fontaine


Willies

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BoUloGne sUR helpe

aVesnessUR helpe



sUR helpe

MaRBaiX


sasseGnies

noyellessUR saMBRe

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BeRlaiMont

saint ReMyChaUssee

MonCeaUXsaint Waast

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liMontFontaine

eClaiBes

saint ReMy DU noRD

haUtMont



oBies MeCQUiGnies

aUDiGnies


DUnKeRQUeRosendaël


leZennes

Groupement 2


Groupement 5

Groupement 1

soMMainG

BeaURain


Risques Technologiques Milieux Périlleux Sauvetage déblaiement Feux Spéciaux Incendie Risques aquatiques Logistique Secours à

personne Divers

CMIR CMIC Anti-Pollution VGRIMP VGREMS CeSD VCYNO CeEMU FTEX CeEV FC VIPL BRS /BLS CeEMBI CG CPCe VAT CeAL VSM VTP CeEPM

SDACR 1 1 6 2 2 0 2 4 3 1 1 5 4 2 1 0 1 6

2012 2 5 3 3 1 4 3 3 0 2 9 8 15 3 2 12 11 1 2 15 3

EVOLUTION 1 -1 1 1 1 2 -1 0 -1 1 4 4 15 3 0 12 10 1 1 9 3


personne Divers


G1 1 1 1 1 0 1 0 1 0 1 2 2 4 0 0 4 1 0 0 0 1

G2 0 0 1 1 0 1 3 1 0 1 2 2 2 1 0 5 0 0 1 0 1

G3 1 2 0 0 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 3 1 1 1 0 0

G4 1 1 1 1 0 1 0 1 0 1 3 1 2 1 0 5 1 1 0 0 1

G5 0 2 0 0 0 0 1 0 0 0 2 2 2 0 0 0 0 0 0 0 1

Total engins opérationnels

3 6 3 3 1 3 4 3 0 3 10 8 11 3 1 17 3 2 2 0 4

12 4 7 3 13 22 23 2 4

Engins de Réserve 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 0 0 0 0 0 0 0 0

Engins de Formation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 0 0 0 0 0 0 15 0

Total Nord 12 4 7 3 13 30 23 17 4

tableau n°5 - enGins spéciaux et specialisés - comparaison sdacr 1 / situation actuelle

tableau n°7 - enGins spéciaux et specialisés - objectiFs 2010/2020

2.5.2|enGInS SpécIauX et SpecIalISéS

La situation des engins spéciaux et spécialisés a fortement évolué depuis l’entrée en vigueur du SDACR 1 en 1999. A l’époque, seuls les Corps les plus importants disposaient de moyens spéciaux adaptés aux missions particulières.

Le SDACR 2 permet :

• La mise à niveau de la couverture départementale des risques,

• La création d’unités ou de moyens conformes aux GNR.


personne Divers


SDACR 1 1 6 2 2 0 2 4 3 1 1 5 4 2 1 0 1 6

SDACR 2 3 6 3 3 1 3 4 3 0 3 10 8 11 3 1 17 3 2 2 15 4

EVOLUTION 2 0 1 1 1 1 0 0 -1 2 5 4 11 3 -1 17 2 2 1 9 4

tableau n°6 - enGins spéciaux et specialisés - comparaison sdacr 1 / sdacr 2


Désignation Age moyen (années)

Durée amortissement (années)

Nombre d’engins dont l’âge est supérieur à la durée d’amortissement

BLS 6,9 15 0BRS - 15 -

CBEA 5 18 0CCGC 3,6 20 0CCRM 2,5 18 0

CD 8,7 20 0CDHR 10,4 20 6CeAL 13 18 0

CeASD 3 18 0CeDECONTA 2 18 0

CePOL 17 18 0CeEMBI 5 18 0CeEMU 11,6 18 0CeEPM 6,5 18 0CeEV 14,6 18 1CeLTE 0 18 0CeSD 10,3 18 0CeTD 13 18 0CG 27,5 20 1

CMIC-I - 20 0CMIC-R 11,8 20 1CMIR-I - 20 0CMIR-R 15 20 1CPCe 9,4 20 0CPV 9 20 0EP 5,3 18 0

EPC 10,3 18 8FC 5 20 0

FPGPD 24 18 1FPT 8,3 18 18MPR 12,4 15 28PMA 15,2 20 0RE 12,5 20 0

REMBLS 4,6 20 0REMBRS - 20 0

REMPSSP 2 20 0RGE 11,2 20 22RPO 1,2 20 0SRC2 13 20 0TRS18 12,5 20 0VAUTO 8 20 0

VAT 6,7 20 0VCYNO 3,3 8 1VEPAR 16 20 0

VGREMS 3 15 0VGRIMP 9,6 15 0

VIPL 11,2 15 1VL 4,5 8 67

VLC 1,2 15 0VLHR 7,5 8 3

VLI 1 8 0VLM 4,5 8 0

VLOGREP - 15 -VPCC 14,6 20 0VPCS 0 20 0VRID 4,9 8 15

VSABHR 4 8 0VSAV 3,6 8 6VSM 17 20 1VSP 6,2 20 0

VSRL 5,7 20 0VSRM 5,3 20 0VSS 5 15 0

VTECH - 3,5 t 5 8 6VTECH + 3,5 t 8 15 1

VTP 6,5 10 4VTU 9,4 8 45

2.5.3|aGe et amortISSement DeS enGInStableau n°8 - aGe et amortissement des enGins


2.5.4|DéfenSe eXtérIeure contrel’IncenDIe (DecI)

Selon le CGCT (articles L 2225-1 à 4), la DECI a pour objet d’assurer, en fonction des besoins résultant des risques à prendre en compte, l’alimentation en eau des moyens des services d’incendie et de secours par l’intermédiaire de points d’eau identifiés à cette fin.Elle est placée sous l’autorité du maire conformément à l’article L 2213-32.

Les communes sont chargées du service public de dé-fense extérieure contre l’incendie et sont compétentes à ce titre pour la création, l’aménagement et la gestion des points d’eau nécessaires à l’alimentation en eau des moyens des services d’incendie et de secours. Elles peuvent également intervenir en amont de ces points d’eau pour garantir leur approvisionnement.

Utilisateurs privilégiés de ces moyens (bouches et poteaux, points d’eau naturels ou artificiels aména-gés), les Services d’Incendie et de Secours doivent enconnaître lespossibilités, les limiteset les insuffi-sances, non pour les pallier (ce qui constituerait de fait un transfert de compétence) mais pour adapter, dans la mesure du possible, à chaque situation les moyens de lutte contre l’incendie.

La situation dans les 653 communes du Département est très contrastée. Pour autant, les tendances sui-vantes sont constatées :

• La défense incendie est généralement bonne en zone

urbanisée.

• Elleestsouventinsuffisanteenzonerurale.

L’action du SDIS auprès des maires tend à faire réa-liser, quand le renforcement des réseaux n’est pas envisageable, des réserves artificielles et/ou à faireaménager des points d’eau naturels.


2ème PartieAnalyse et couverture des risques


Introduction

1.|nIveau General De rISQue

En première analyse, ce niveau général de risque est fortement corrélé à la population et à la den-sité de population. La prise en compte de ces deux critères aboutit à la répartition des communes en quatre zones.

Communes classées en zone de risque A

(128 communes)

Communes comptant plus de 20 000 habitants ou avec une densité supérieure ou égale à 600 habi-tants/km².

Ces communes correspondent aux grandes villes etprésententunprofilàdominanteurbaine.Leurscaractéristiques principales peuvent comporter les sites suivants :

• Sites d’habitations de la 3ème et de la 4ème famille

• Vieux quartiers non cloisonnés

• Concentrations d’Etablissements Recevant du Pu-

blic (ERP) de la 1ère et de la 2ème catégories ou d’ERP

sensibles (c’est à dire contenant des locaux à som-

meil ou des activités à risques, notamment les ERP

de type U, O, P et R disposant d’un hébergement)

• Zones commerciales avec de nombreux bâtiments

de plus de 2 000m²

• Zones industrielles incluant des risques particuliers

• Sites de transit de matières dangereuses

Communes classées en zone de risque B(378 communes)

Communes comptant de 700 à 20 000 habitants ou avec une densité comprise entre 100 et 600 habi-tants/km².

Ces communes sont constituées de zones à domi-nante périurbaine ou de petites villes. Leurs carac-téristiques principales peuvent comporter les sites suivants :

• Sites urbains d’habitations de la 1ère et de la 2ème

famille

• ERP de la 3ème et de la 4ème catégories

• Zones industrielles ou commerciales sans risques

particuliers

Communes classées en zone de risque C

(147 communes)

Communes comptant moins de 700 habitants ou avec une densité inférieure à 100 habitants/km².

Il s’agit des communes à dominante rurale, dont les caractéristiques principales peuvent comporter les sites suivants :

• Sites ruraux d’habitat dispersé de la 1ère famille avec

parfois de la 2ème famille

• Sites ruraux de couvert végétal non forestier

• Risques isolés (ERP souvent de la 4ème ou de la

5ème catégorie de type U, O, P, R disposant d’un hé-

bergement, exploitations agricoles, monuments his-

toriques)

Communes classées en zone de risque HD

(30 communes)

Hors Département - Communes situées dans l’Aisne ou dans le Pas-de-Calais et défendues par les Services d’Incendie et de Secours du Nord.

26 communes sont situées sur le territoire du Pas de Calais et 4 sur celui de l’Aisne. Elles sont clas-sées en dehors des catégories A, B et C dans la mesureoùellesfontl’objetd’unexamenspécifiqueen liaison avec le SDIS territorialement compétent dans le cadre d’une convention d’entraide mutuelle.

2.|prISe en compte DeS rISQueS partIculIerSAu-delà de ce classement, l’analyse des risques particuliers vient préciser les risques non pris en compte par les seuls critères démographiques. Il est ainsi possible de classer une commune dans une catégorie supérieure dans la mesure où l’existenced’unrisqueparticulierclairementdéfinilejustifie.

Le niveau de risque résulte de la prise en compte des risques courants et des risques particuliers.


1.1|DéfInItIon

Les risques courants sont constitués par les événe-ments non souhaités dont l’occurrence est élevée mais les conséquences limitées sur les personnes, les biens et l’environnement.

1.2|oBJectIfS Du SDacr

Ce SDACR s’inscrit dans la continuité du précédent, en concervant le même objectif général de délai de couverture (fournir au moins un premier moyen de secours en 15 minutes)queceluifixéparleSDACR1. Il prend en compte :

• La nécessité d’actualiser l’analyse des risques en corrélation avec les missions des Services d’In-cendie et de Secours et d’adapter les moyens avec les évolutions constatées

• L’évolution de la politique nationale en matière de sécurité civile

Cet objectif devait être atteint, avec le SDACR 1, sur plus de 98% des opérations de secours et plus de 90% du territoire. Le SDACR 2 prévoit de réaliser ce délai de couverture sur plus de 95% du territoire. Il est à noter que le délai de 15 minutes a été tenu en 2011 sur 99% des opérations de secours et sur 98% du ter-ritoire.

1.3|analySe StatIStIQueGénérale

1.3.1|actIvIté operatIonnelle en 2011

1 Risques courants

Groupement Incendie Secours à Personnes

Accident de Circulation

Interventions Diverses Total

1 1 529 20 718 1 191 2 782 26 220 17%2 3 520 20 202 1 664 3 138 28 524 18%3 3 263 24 097 1 756 3 673 32 789 21%4 3 888 30 881 1 846 6 320 42 935 27%5 1 854 19 481 1 212 3 214 25 761 16%

Total 2011 14 054 115 379 7 669 19 127 156 229

-

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

1 2 3 4 5Groupements

Interventions par type et par groupement

Incendie

Secours à Personnes

Accident de Circulation

Interventions Diverses

G4 43 035 28%

G5 25 019 16% G1 25 707 17%

G2 28 587 18%

G3 32 729 21%

G1 : 26 220 / 17%

G2 : 28 524 / 18%

G3 : 32 789 / 21%

G4 : 42 935 / 28%

G5 : 25 761 / 16%

Graphique n°4 - répartition des interventions par type et par Groupement en 2011

Graphique n°5 - répartition des interventions par Groupement en 2011

Interventions par type

Incendies9%

Secours74%

Accidents5%

Divers12%

Accidents de circulation

5%

Interventions diverses

12%Incendies

9%

Secours à personnes

74%

Incendies; 14054

Secours; 115379

Accidents; 7669

Divers; 19126

-

20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

120 000

Incendies Secours Accidents Divers

Interventions 2011 SDIS 59

7

Graphique n°2 - répartition des interventions par type en 2011(nombre)

Graphique n°3 - répartition des interventions par type en 2011 (%)

tableau n° 9 - répartition des interventions par type et par Groupement en 2011

28 %


Graphique n°6 - evolution du nombre total d’interventions 2000-2011

Graphique n°7 - variations horaires de l’activité opérationnelle

Graphique n°8- variations journalières de l’activité opérationnelle

1.3.2|evolutIon plurIannuelle De l’actIvIté opératIonnelle a

Le nombre d’interventions réalisées annuellement par les Services d’Incendie et de Secours du Nord a augmenté de 28 915 interventions en 2011 par rap-port à 1998 (+ 23%). Il se maintient au dessus des 140 000 depuis 2009 (127 308 en 1998 contre 142 549 en 2009, 155 190 en 2010 et 156 229 en 2011).

La moyenne des interventions s’élève à 151 322 sur les 3 dernières années.

L’assistance aux victimes (secours à personne et ac-cidents de circulation) représente 79% des interven-tions réalisées.

Avec 9% d’incendies, le Nord présente une sinistralité constantemaisplussignificativementélevéequelesautres départements. Ce point est plus particulière-ment notable pour le secteur du versant Nord Est de l’arrondissement de Lille (groupement 2) et pour les arrondissements de Valenciennes et d’Avesnes sur Helpe (groupement 4).

Les opérations diverses représentent 12% de l’activité opérationnelle alors qu’elles représentaient la majorité des interventions en 1998.

Il estdoncconfirméque l’organisationdesServicesd’Incendie et de Secours du Nord a permis sur les 10 dernières années de recentrer l’activité des Sapeurs- Pompiers sur le traitement des situations d’urgence et notamment la lutte contre l’incendie et la mission partagée du secours à personne (88% en 2011 contre 56% en 1998).

1.3.3|varIatIonS Infra-annuelleS De l’actIvIté opératIonnelle

Activité quotidienne

L’activité opérationnelle varie au cours de la journée.

75% des interventions se situent entre 08h00 et 20h00.

L’activitéjournalièreprésentedeuxpics:enfindema-tinée (entre 09h00 et 11h00) et en début de soirée (16h00 à 19h00).

Elle baisse de moitié de 22h00 à 07h00.

Toutefois, il est constaté que le nombre d’incendies augmente sensiblement entre 19h00 et 04h00 alors que les autres types d’interventions se réduisent. Ain-si, le risque se réduit pour le secours à personne et les interventions diverses mais le risque d’incendies est plus élevé la nuit.

Le SOJ (Service Opérationnel en Journée) permet une réponse partielle pour les interventions de jour.

En revanche, il convient de relativiser la baisse de l’ef-fectif de nuit, les incendies durant cette période sont plus nombreux, plus graves et nécessitent des effec-tifs plus importants et mobilisés pour des durées plus longues.

Activité hebdomadaire

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

Normal

Chantier

Total

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

4500

5000

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23

Normal

Chantier

Total


Graphique n°10 - volume annuel d’appels traités par les cta

tableau n°10 - répartition des appels reçus par les cta

Graphique n°9 - variations mensuelles de l’activité opérationnelle

Graphique n°11- evolution du nombre annuel d’interventions pour incendie

L’activité opérationnelle présente très peu de varia-tions d’un jour à l’autre pour les interventions urgentes.

Activité annuelle

1.3.4|actIvIté DeS cta

Les activités journalière, mensuelle et annuelle des CTA sont résumées dans le tableau et le graphique ci-dessous.

1.4|analySe par typeD’InterventIonS

1.4.1|IncenDIeS

Ces interventions constituent 9% de l’activité opéra-tionnelle des Services d’Incendie et de Secours. Ce pourcentage est au-dessus de la moyenne nationale (8%). Il était en augmentation régulière ces dernières années (+2 699 par rapport à 1998).

Il est à noter que certaines zones du groupement 2 (Roubaix, Tourcoing) et du groupement 4 (Valencien-nois) présentent une proportion d’incendies signifi-cativement plus élevée que des zones plus rurales (Flandres, arrondissements d’Avesnes sur Helpe et de Cambrai) et que le groupement 3.

La réponse opérationnelle face à ce type de sinistre correspond à l’engagement d’au moins un engin pompe. Le FPT est l’engin de base de lutte contre l’in-cendie

1.4.2|SecourS à perSonne

Au terme des articles L1424-2 et R1424-24 du CGCT, les Services d’Incendie et de Secours concourent, avec les autres services et professionnels concernés au Secours d’Urgence aux personnes victimes d’acci-dents, de sinistres ou de catastrophes (qui peut impli-quer leur médicalisation ou para médicalisation) ainsi que leur évacuation.

Ces interventions représentent 74% de l’activité opé-rationnelle des Services d’Incendie et de Secours du

appels Cta 2011 Jour anappels sur le 18 1 983 723 795 appels sur le 112 1 031 376 315 Appels venant du 15 122 44 530 Total des appels 3 136 1 128 945

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

Janv

ier

Févrie

rMars Avri

lMai

Juin

Juille

tAoû

t

Septem

bre

Octobre

Novem

bre

Décem

bre

Normal

Chantier

Total

Le volume des interventions urgentes est très stable au cours de l’année. Les variations mensuelles d’activité proviennent de la forte variabilité du nombre d’interven-tions liées aux phénomènes météorologiques.

0

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

800 000

Appels sur le 18Appels sur le 112Appels venant du 15

1 144 640


Nord. Le secours à personne constitue ainsi le risque courant le plus fréquent.

Le pourcentage d’interventions pour secours à per-sonne est sensiblement supérieur à la moyenne des autres départements et présente une augmentation régulièresignificative:

• La part dans l’activité opérationnelle totale, qui était de

41% en 1998, est de 74% en 2011.

• 62 477 opérations supplémentaires ont été effectuées

en 2011 par rapport à 1998, soit 118% d’augmentation

en 13 ans.

Les moyens du secours à personne interviennent dans le cadre de l’aide médicale urgente, qui consiste à faire assurer aux victimes les soins les mieux adap-tés à leur état (article L6311-1 du code de la santé pu-blique). L’aide médicale urgente fait également appel à d’autres moyens publics ou privés, notamment les transporteurs sanitaires privés, les professionnels de santé libéraux et les Structures Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) rattachées à des établisse-ments publics de santé (article R6123-1 du code de la santé publique).

Les principes de l’articulation entre le secours à per-sonne et l’aide médicale urgente ont connu plusieurs évolution :

• 2007 / 2008 : Une convention tripartite est conclue

entre l’établissement de santé siège du service d’aide

médicale urgente (SAMU), les transporteurs sanitaires

privésetleSDIS,définissantdesprocéduresrelatives

au secours à personne. Dans ce cadre, le SAMU solli-

cite quotidiennement divers services, et notamment les

sapeurs-pompiers.

• 2009 : L’entrée en vigueur du référentiel national com-

mun secours à personne - aide médicale urgente,

conformément à l’arrêté du 24 avril 2009, impose

qu’une convention bipartite (SDIS/SAMU) soit conclue

avant le 31 décembre 2011.

Ce référentiel place notamment les missions de rele-vage des personnes à la charge des services d’incen-die et de secours, ce qui a entraîné une augmentation du nombre d’interventions des VSAV en 2009, 2010 et 2011.

Cette évolution permet aux Sapeurs-Pompiers de re-centrer leurs actions sur leur domaine de compétence.

Les Services d’Incendie et de Secours interviennent également, à la demande du SAMU, pour effectuer des transports sanitaires en cas de carence des transporteurs sanitaires privés. Ces interventions sont alors facturées selon un forfait réglementé au niveau national (voirarrêtédu30novembre2006fixant lesmodalités d’établissement de la convention entre les Services d’Incendie et de Secours et les établisse-ments de santé sièges des SAMU). Le nombre d’in-terventions en raison de la carence de transporteurs sanitaires privés est passé de 4 417 en 2009 à 4 886 en 2010 et à 4 982 en 2011 (pour un montant facturé de 523 000 euros).

Les interventions élémentaires pour secours à per-sonne sont assurées pour l’essentiel par l’engage-ment d’un VSAV.

Certaines interventions nécessitent cependant un renfort médicalisé ou para médicalisé, déterminé par la régulation du SAMU (article R6311-2 du code de la santé publique). Les soins médicaux d’Urgence relè-vent principalement des missions des SMUR. Les in-terventions pour secours à personne peuvent cepen-dant nécessiter l’engagement de Véhicules Légers Infirmiers (VLI) ou deVéhicules LégersMédicalisés(VLM). En effet, les Services d’Incendie et de Secours du Nord disposent de moyens médicaux et paramédi-caux (7 VLI - VLM) dont la mise en cohérence avec la couverture opérationnelle des SMUR devra permettre l’organisation d’un maillage départemental visant la complémentarité. Cet engagement ne constitue pas une mission prioritaire des Services d’Incendie et de Secours mais résulte de la coordination interservices sous l’autorité du préfet.

Cette répartition des moyens santé doit être mise en cohérence avec le schéma régional d’organisation des soins (SROS) conformément à la circulaire du 31 décembre 2007.


1.4.3 | accIDentS De cIrculatIon

Le nombre d’accidents de circulation a diminué avec 2 718 accidents de moins en 2011 par rapport à 2000.

Ce nombre se situe toutefois au-dessus de celui de 1998, chiffre pris en compte dans le SDACR 1 (7 061 en 1998 et 7 669 en 2011).

Il représente aujourd’hui 5% des interventions des Services d’Incendie et de Secours du Nord, alors qu’il en représentait 5,5% en 1998.

Depuis 2008, le nombre d’accidents de circulation est en diminution.

S’agissant d’interventions pour secours à personne l’engagement de base est assuré au moyen d’un VSAV, complété par le déclenchement d’un Véhicule de Secours Routier Léger (VSRL) dès que la présence d’une personne incarcérée est supposée.

Dans le cadre d’un protocole inter-services, ces in-terventions peuvent s’effectuer conjointement avec la Direction Interdépartementale des Routes Nord (DIRN) sur le réseau autoroutier.

1.4.4 | InterventIonS DIverSeS

Ces opérations représentent 12% de l’activité du ser-vice pour 2011.

Elles sont constituées d’interventions liées essen-tiellement à la protection de l’environnement (risque chimique ou radiologique, pollution), aux sauvetages d’animaux et à la prévention des accidents (chutes de matériaux, nettoyages de voies publiques, inon-dations). Cette dernière catégorie d’interventions est susceptible de varier significativement d’une annéesur l’autre selon l’existence ou non d’événements mé-téorologiques exceptionnels (tels que la tornade en Sambre Avesnois en août 2008).

La tendance générale est à la baisse depuis 2006 (44% en 1998 contre 12% en 2011). Leur nombre est en diminution de 36 869 interventions en 2011 par rap-port à 1998.

Graphique n°13 - evolution du nombre annuel d’interventions pour accidents de circulation

Graphique n°14 - evolution du nombre annuel d’interventions diverses

Graphique n°12- evolution du nombre annuel d’interventions pour secours à personne

9


2 Risques particuliers

2.1| DéfInItIon et claSSIfIcatIon

Par opposition aux risques courants qui correspon-dent à la survenue d’évènements fréquents et pour lesquels la réponse apportée par les services d’incen-die et de secours nécessite l’engagement de moyens de base en nombre limité, les risques particuliers se distinguent par :

• L’engagement de moyens importants dépassant les ca-

pacités opérationnelles d’un seul CIS

• Lamise enœuvre demoyens spécifiques répondant

aux caractéristiques particulières du sinistre et de son

environnement.

Ilsfontl’objetd’uneclassificationétablieparlaDirec-tion Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC). L’annexe 1, qui présente les communes du Nord qui sont soumises à un plan de prévention des risques (PPR), permet d’apprécier de manière globale le niveau de risques particuliers sur le département.

Certains de ces risques particuliers, de probabilité d’occurrence très faible mais présentant potentielle-ment des conséquences immédiates et/ou différées d’uneextrêmegravité,sontqualifiésde risques ma-jeurs. L’annexe 2 présente une classification des risques majeurs basée sur l’importance des dom-mages humains et matériels.

Ils sont liés à des aléas naturels ou technologiques dont les effets prévisibles mettent en jeu un grand nombre de personnes, des dommages importants dé-passant les capacités de réaction des instances direc-tement concernées.

De tels risques majeurs relèvent de la compétence de l’Etat. L’organisation des secours fait l’objet du nou-veau dispositif ORSEC en application des dispositions des articles L741-1 et suivants du code de la sécurité intérieure.

Il est à noter que la frontière entre les risques particu-liers et les risques majeurs n’est pas délimitée avec précision.

2.2 | rISQueS naturelS

2.2.1|rISQue InonDatIonS

GéoGRaphie et typoloGie

585 communes du département (89,5%) sont expo-sées à la montée progressive des eaux.

Il s’agit d’un risque qui affecte les biens plus que les personnes.

Il peut être subdivisé en 3 sous catégories (voir an-nexe 3) :

• Le débordement des rivières et les inondations de plaine

(voir annexe 4). Il concerne :

a. LavalléedelaSambreetdesesaffluents:

Helpe Majeure et Helpe Mineure, Solre

b. LavalléedelaLysetsesaffluents

c. Les vallées de l’Yser, de la Marque, de la Scarpe

et de l’Hogneau (Crespin, Saint Aybert, Thiven-

celle)

• L’engorgement des réseaux d’assainissement :

De fortes pluies orageuses peuvent engendrer des inondations de sous-sols (caves et infrastructures sou-terraines telles que métro, tunnels). Ce risque est lo-calisé principalement en zones urbaines et anciennes carrières souterraines.

• Le risque de submersion marine (voir annexe 5) est ac-

tuellement en phase d’observation et d’analyse par les

services compétents.

sources :

tableau n°11 - typoloGie des risques particuliers


Réponse opéRationnelle

Mission d’assistance aux populations

Le SDACR 1 prévoyait la mise en œuvre de barques de reconnaissance et de sauvetage (BRS) dans un délai de 20 minutes. Ce délai peut raisonnablement être ramené à 45 minutes.

Les Services d’Incendie et de Secours disposent de trois cellules embarcations inondation (CeEMBI) af-fectées aux CIS Haubourdin, Denain et Maubeuge. Chaque cellule comporte 6 BRS.

Il existe, par ailleurs, d’autres embarcations rigides ou souples (Bateau Léger de Sauvetage (BLS) ou BRS) dans des CIS ciblés (zone littorale, Watten et secteurs du Val Joly) ainsi que 20 BRS remisées au CTD avec un objectif de disponibilité opérationnelle 24h/24.

L’objectif du SDACR 1 visant à disposer de 3 cellules embarcations inondation est réalisé.

Mission de préservation des biens

En cas d’inondation, les Services d’Incendie et de Secours sont fréquemment appelés pour assurer des missions d’assistance logistique (préservation des outils de travail, surélévation de meubles, ….). Elles nécessitent de disposer de matériaux qui doivent être mis à disposition par les collectivités.

Autres missions d’assistance

Les Sapeurs-Pompiers peuvent être appelés à parti-ciper à des opérations de colmatage des brèches qui nécessitent la mise en œuvre de matériels disponibles dans les unités de sauvetage déblaiement et de ma-tériaux qui doivent être mis à disposition par les col-lectivités.

Mission d’épuisement

L’objectif du SDACR 1 était la mise en œuvre :• De moyens d’épuisement légers d’une capacité de

pompage de 60 à 180 m3/h dans un délai de 20 minutes

• De moyens d’épuisement plus lourds d’une capacité

cumulée de 1200 m3/h dans un délai de 45 minutes.

Les matériels actuels, souvent issus des Corps inté-grés, sont de nature et d’état disparates.

La politique de renouvellement de ces matériels doit être maintenue, notamment l’acquisition des 4 unités lourdes initialement prévues (les Services d’Incendie et de Secours disposent actuellement de 3 Cellules épuisement mixtes, d’une capacité de pompage de 600 m3/h chacune).

2.2.2 | rISQue clImatIQue

En cas de phénomène météorologique important ou brutal avec du vent et/ou des pluies violentes, les sa-peurs-pompiers sont sollicités pour assurer le sauve-tage des personnes et la protection des biens suite aux dégâts causés aux toitures et/ou huisseries des habitations (tornades de juin 1967 et août 2008 par exemple).

Il est judicieux de développer une stratégie en matière delotstronçonneuses,afindepouvoirintervenirsuiteà des tempêtes, que leur zone d’impact soit très loca-lisée ou plus étendue.

Mission de bâchage

Pour réaliser les missions de protection des biens, les sapeurs-pompiers doivent pouvoir disposer de bâches et des matériels nécessaires à leur mise en œuvre. Ces bâches et ces matériels doivent être disponibles, dans une certaine mesure, dans chaque CIS. Il est

carte n° 19 - couverture en cellulesembarcations inondation


à noter que l’acquisition de Véhicules de Protection (VPRO) n’a pas été retenue.

La montée en puissance peut s’appuyer sur les moyens des Etablissements de Soutien Opérationnel et Logistique (ESOL) de la DGSCGC. Elle doit être an-ticipée dans le cadre de la gestion des opérations de secours.

2.2.3 | rISQueS lIéS auX mouvementSDe terraIn


L’annexe 6 présente la cartographie de ces risques.

Risques liés aux carrières souterraines

Le département compte 113 communes, principale-ment dans les arrondissements de Cambrai (65 com-munes), Valenciennes (30 communes) et Lille (13 communes), répertoriées au titre des risques liés à l’existence de très nombreuses carrières souterraines ayant servi à l’extraction de la craie.

Deux grands types d’exploitations sont recensés :

• Les galeries en chambres et piliers (Cambrésis, Valen-

ciennois, zone est de Lille)

• Les catiches (exploitation en forme de bouteille à l’ouest,

au sud et au sud-est de Lille)

Les risques liés à ces anciennes exploitations sont :

• Les effondrements avec atteintes aux constructions

• Les accidents de personnes (blessées ou perdues)

En ce qui concerne les risques d’effondrement, le Ser-vice Départemental d’Inspection des Carrières Souter-raines(SDICS)procédaitaurecensementetàlavérifi-cation périodique des cavités connues, à l’entretien ou à la mise en sécurité des sites relevant du propriétaire du sol. Ce service n’existe plus.

Il a été constaté dans les données relevées par le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Mi-nières) 3 effondrements de 2002 à 2007, et 9 effondre-ments de 2008 à janvier 2009. L’occurrence du risque présente des évolutions à suivre.

Ces carrières abandonnées attirent les visiteurs ce qui engendre périodiquement des accidents ou tout au moins des incidents, et en particulier des recherches de personnes perdues ou supposées telles.

Le SDICS avait attiré l’attention des pouvoirs publics sur la situation très préoccupante du sous-sol de Cam-brai. Aujourd’hui et depuis la disparition de ce service, les données actualisées sur l’évolution du sous-sol ne sont plus disponibles.

Risque glissement de terrain

Ce risque existe dans la Flandre Intérieure dans des zones de terrains argileux sur les versants des Monts de Flandre. Les communes de Cassel, Saint Jans Cappel, Saint Momelin, Volckerinckhove et Watten sont concernées.


Mission de recherche en milieu souterrain

Pour faire face aux conditions très particulières d’ex-ploration et de recherche en carrières, les Services d’Incendie et de Secours se sont dotés depuis plu-sieurs années, d’une unité spécialisée, le Groupe de Reconnaissance et d’Exploration en Milieu Sou-terrain (GREMS),quibénéficiede l’apportparticulierd’équipescynotechniquesspécifiquemententraînées.

Cette unité dispose d’un véhicule basé au CIS Seclin (voir carte n°27). Son maintien en condition opération-nelle nécessite un entraînement assidu et régulière-ment contrôlé, ainsi qu’un renouvellement de ses per-sonnels.

Mission de recherche et de dégagement

Cette mission intéresse les risques de glissement de terrains et d’effondrement mais également les opéra-tions de recherche en carrières.

Elle nécessite des équipements particuliers, des per-sonnels spécifiquement formés et entraînés et deséquipes cynotechniques. Elle s’appuie sur les Unités de Sauvetage Déblaiement basées à Fort Mardyck, Marcq en Baroeul et à Maubeuge.

Pour le risque effondrement, le SDACR définit 2 niveaux d’engagement :


• Pour le premier échelon : dans un délai de 45 minutes,

1 Unité de Sauvetage Déblaiement

• Pour le deuxième échelon : dans un délai de 90 mi-

nutes, 1 section sauvetage déblaiement et 2 équipes

cynotechniques

Le SDACR 1 prévoyait la disponibilité de 4 unités de sauvetage déblaiement. La répartition géographique des 3 unités actuelles et celle des personnels répon-dent à l’objectif initial de 45 minutes.

Les Services d’Incendie et de Secours disposent de 4 équipes cynotechniques dont les animaux restent la propriété de chaque maître-chien. Compte tenu de la spécificitéde lamission, lenombreet la composition

des équipes sont à renforcer et la politique des Ser-vices d’Incendie et de Secours dans ce domaine doit être poursuivie.

Il est à noter qu’il est fréquent que les équipes cynotech-niques soient également sollicitées, au besoin et sous forme de réquisition, pour des opérations de recherche de personnes disparues.

Indépendamment du risque sismique dans le départe-ment, ces personnels y compris les équipes cynotech-niques, peuvent également être engagés en cas de tremblement de terre en France comme à l’étranger à la demande de la DGSCGC via le Centre Opérationnel de Zone (COZ) Nord et le Centre Opérationnel de Gestion Interministérielle des Crises (COGIC).

carte n°20 - couverture en unités sauvetaGe deblaiement


49

2.2.4 | autreS rISQueS naturelS

Risque feux de cultures

Ce risque est présent chaque été et concerne de nom-breux types de végétations, principalement les cé-réales (avant ou pendant les récoltes).

Les Services d’Incendie et de Secours, jusqu’alors très mal équipés pour faire face à ce type de risque, ont procédé à l’acquisition, entre 2007 et 2009, de 25 Camions Citernes Ruraux Moyens (CCRM) pour adapter la réponse opérationnelle au risque.

Risque feux de forêts

Lasuperficieboiséedudépartementestfaible,mêmesi le Nord compte des massifs forestiers importants (tels la forêt de Mormal ou celle de Raismes-Saint Amand).

La nature du couvert végétal et son hygrométrie rela-tive font que le risque de développement d’un feu de forêt peut être considéré comme marginal.

2.3 | rISQueS relatIfS auX eXploItatIonS aGrIcoleS, auX SIteS InDuStrIelS et auX BâtImentS

Le Nord compte 5 883 établissements répertoriés, pourlesquelslesmoyensengagéssontprédéfinis.Ilsse répartissent en :

• Secteur primaire (agriculture, mines, carrières) : 349

• Secteur industriel : 959

• Entrepôts, stockages : 612

• Activités de services : 3 537 (dont 1 276 comportant des locaux à sommeil)

• Habitations collectives : 287

• Stockages extérieurs : 72

• Activités mixtes : 67

BRay-DUnes

ZUyDCoote

leFFRinCKoUCKe

les MoeRes


saint-pol-sUR-MeR

CoUDeKeRQUe



sUR-l'aa KilleM

BRoUCKeRQUe

BeRGUes

BoURBoURGQUaeDypRe

pitGaMoost-Cappel

looBeRGheBisseZeele

Cappelle-BRoUCK

BaMBeCQUe

WoRMhoUtesQUelBeCQ

MeRCKeGheMMillaM

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Cassel BoesChepe

nooRDpeene


MeteRen

WeRViCQ-sUD

BailleUl

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WaRneton

toURCoinGDeUleMont


MeRRis

WaMBReChiesnieppe

MoRBeCQUe


MaRCQ-en-BaRoeUl

hoUplines leeRs

eRQUinGheM-lys

peRenChies

neUF-BeRQUin

VilleneUVe-D'asCQ

heM

MeRVille

laMBeRsaRt

lannoy

thiennes

Bois-GRenieR



aUBeRs

RonChin

lesQUinsantes

hoUplin-anCoisne

heRlies

CysoinGFRetin

illies

seClinaVelin


teMpleUVela Bassee

annoeUllin


pRoVinnoMain

MeRiGnies

MaUlDeaiX




saint ayBeRt


BoUViGnies

RaisMes

RaiMBeaUCoURt


ViCQhasnonaUBy

onnainG

anhieRs

WalleRs

WanDiGnies-haMaGe

RieUlay BeUVRaGes

esQUeRChinlallainG

sin-le-noBleFenain

anZin

ValenCiennes

CUinCy

DeChyseBoURG

haVelUy

Masny


BettiGniesesCaUDain


CURGiesFeRin

la lonGUeVille

eth

Jenlain

MainG


JeUMontsaint Waast

VilleRs pol

Cantin

BoUChainneUVille

sUR esCaUt

asseVentBeRMeRies

QUeRenainG

BoUsiGnies sUR RoC

aRleUXFRessain

GoMMeGnieshaspRes

leClUse


haRGnieshoRDain

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le QUesnoy



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l'eVeQUe


BaChant


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poiX DU noRD

eCUelin

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FloURsies

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saint-aUBin


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Viesly



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MaRoilles

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liGny-en-CaMBResis

CaRtiGnies

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GlaGeon

BanteUX

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WiGnehies

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RoUsies

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WaRheM

saint-pieRRe-BRoUCK

CRayWiCK


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Watten

eRinGheM

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nieURlet

saint-MoMelin

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CRoChte

soCX

steene

DRinChaM

DUnKeRQUeMardyck

FoRt–MaRDyCK

spyCKeR

BieRnehoyMille

DUnKeRQUe

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ReXpoeDe

WestCappel

WylDeR

heRZeele hoUtKeRQUe

oUDeZeele

BUyssCheURe

ZUytpeene

WeMaeRsCappel

ZeRMeZeele

haRDiFoRt

seRCUs

eBBlinGheM

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BoseGheM

steenBeCQUe

haVeRsKeRQUe

estaiRes

le DoUlieU

BoRRe

pRaDelle

stRaZeele

FletRe

CaestRe

GoDeWaeRsVelDe

teRDeGheM

sainte MaRie

Cappel

saintsylVestRe

CappelsaintJans

Cappel

oXelaeRe

aRMentieRes


pReMesQUes

CapinGheMloMMe

lille

FRoMelles

BaUVin

WiCRes

saloMehantay

Don

sainGhin en Weppes

FoURnesen Weppes

WaVRin

BeaUCaMpsliGny

ennetieResen-Weppes

loMpRet

FRelinGhien


saint anDRe

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WattRelos

RoUBaiX

MoUVaUX

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lys leZ lannoy

toUFFleRs

sailly leZ lannoy

WilleMs

BaisieUXCheRenG


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Wannehain

BoURGhelles

CoBRieUX

GeneCh

loUVil


Capelle en peVele

MonCheaUX


allennes les MaRais

CaRnin

GonDeCoURt

attiChes

CheMy


haUBoURDin


FoRest sUR MaRQUe

aUChy leZ oRChies

FaUMont

Mons en peVele

la neUVille

toURMiGnies

enneVelin

pont a MaRQUe

CRoiX

eRQUinGheMle seC

eMMeRin

WattiGnies

noyelles les seClin

FaChes thUMesnil


FoURMies

BRillon

RUMeGies

MoRtaGne DU noRD

saMeonoRChies

saRs et RosieRes


WaRlainG

hoRnainG

eRRe

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VReD

MaRChiennes

peCQUenCoURt

aniChe

MonCheCoURt

MaRCQ en ostReVent

aUBiGny aU BaC

BRUneMonthaMel

estRees

CoURChelettes

laMBRes leZ DoUai

laUWin planQUe

FleRs en esCReBieUX


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DoUai

RoUCoURt

loFFRe

leWaRDe

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eCaillon


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VilleRs-aU-teRtRe


DoiGnies

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sailly leZ CaMBRai

hayneCoURt

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sanCoURt

paillenCoURtestRUn

saint-aUBeRt

VilleRs en CaUChies

saUlZoiR

MontReCoURt


Capelle

esCaRMain

RoMeRies

Montay

oRs

ReJet De BeaUlieU

Catillon sUR saMBRe

BaZUel

CantainG sUR esCaUt

noyellessUR esCaUt

RiBeCoURt la toUR

VilleRs ploUiCh

VilleRs GUislain

GonnelieU

les RUes Des ViGnes

BantoUZelle

MasnieRes

elinCoURt

MalinCoURtVilleRs

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CaUlleRy

BUsiGny

saint soUplet

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BeRtRy


ReUMont

tRoisVilles

CaUDRyBeaUMont

en CaMBResis

BethenCoURt

BRiastRe

saint python

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FoRenVille

RUMillyen CaMBResis

nieRGnies

aWoinGt

CaURoiR


BleCoURt

tilloy leZ CaMBRai

neUVillesaint ReMy

CUVilleRs

BantiGny

esWaRsthUn saint

MaRtin

RieUX en CaMBResis


leZ CaMBRai


VeRtain


VeRChain MaUGRe

WasnesaU BaC



aBsCon


noyelles sUR selle

loURChesDoUChy

les Mines thiant


FaMaRs

tRith saint leGeR

pRoUVy

Denain


helesMes

BeUVRy la FoRet


niVelle

thUn saintaManD

ChateaU l’aBBaye

aUBRy DU hainaUt

BellainG

oisyheRin

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la sentinelle


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BRUille saint aManD

oDoMeZ

FResnes sUR esCaUt

thiVenCelle


l’esCaUt


pReseaU

aRtRes


saUltain

estReUX

saint saUlVe

BRy

MaResChes

sepMeRies

WaRGnies le GRanD

WaRGnies le petit


la FlaMenGRie

hon heRGies

taisnieRes sUR hon


saRtaMFRoipRet

FRasnoyoRsinVal

VilleReaU


salesChes

VenDeGies aU Bois

FoResten CaMBResis

CRoiXCalUyaU

enGleFontaine

RaUCoURt aU Bois

heCQ

pReUX aU Bois

RoBeRsaRt

pRisChes


laRoUillies

FeRon

WalleRs tRelon

BeaURieUX

hestRUDeCCles

solRinnes

ColleRet

aiBes

MaRpent

ReCQUiGnies

BoUssois

BeRsillies

VilleRs siReniCole

VieUX RenGGoGnies

ChaUsseeMaiRieUX

MaUBeUGe

DaMoUsies

CeRFontaine


oBReChies


Choisies

DiMont

leZ Fontaine


Willies

liessies

seMeRies

BoUloGne sUR helpe

aVesnessUR helpe



sUR helpe

MaRBaiX


sasseGnies

noyellessUR saMBRe

aUlnoyeayMeRies

BeRlaiMont

saint ReMyChaUssee

MonCeaUXsaint Waast

DoURleRs

seMoUsies

liMontFontaine

eClaiBes

saint ReMy DU noRD

haUtMont



oBies MeCQUiGnies

aUDiGnies


DUnKeRQUeRosendaël


leZennes

Groupement 2


Groupement 5

Groupement 1

soMMainG

BeaURain

carte n°21 - principaux sites de risques particuliers

etaRes

Stockages extérieurs

1%Habitations collectives

5%

activités mixtes1%

secteur primaire6%

Secteur industriel16% entrepôts,

stockages10%

Activités de services

61%

Graphique n°15 - répartition des etablissements répertoriés par secteurs d’activité

16 609Ensemble : Industrie et Construction

8 296Construction

102Industrie des composants électriques et électroniques

919Métallurgie et transformation des métaux

287Chimie, caoutchouc, plastiques

323Industries du bois et du papier

609Industrie textile

330Industries des produits minéraux

2 570Industries des biens intermédiaires

407Industries des équipements électriques et électroniques

1 181Industries des équipements mécaniques

45Construction navale, aéronautique et ferroviaire

1 633Industries des biens d'équipement

84Industrie automobile

625Industries des équipements du foyer

56Pharmacie, parfumerie et entretien

860édition, imprimerie, reproduction

237Habillement, cuir

1 778Industries des biens de consommation

2 248Industries agricoles et alimentaires

étaBlisseMents

16 609Ensemble : Industrie et Construction

8 296Construction

102Industrie des composants électriques et électroniques

919Métallurgie et transformation des métaux

287Chimie, caoutchouc, plastiques

323Industries du bois et du papier

609Industrie textile

330Industries des produits minéraux

2 570Industries des biens intermédiaires

407Industries des équipements électriques et électroniques

1 181Industries des équipements mécaniques

45Construction navale, aéronautique et ferroviaire

1 633Industries des biens d'équipement

84Industrie automobile

625Industries des équipements du foyer

56Pharmacie, parfumerie et entretien

860édition, imprimerie, reproduction

237Habillement, cuir

1 778Industries des biens de consommation

2 248Industries agricoles et alimentaires

étaBlisseMents

tableau n°12 - établissements des secteurs de l’industrie et de la construction


2.3.1 | rISQueS InDuStrIelS, entrepotS et eXploItatIonS aGrIcoleS


Plus de 80 000 entreprises sont implantées dans le Nord, parmi lesquelles plus de 8 000 entreprises industrielles im-portantes et 846 Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Le Nord compte 42 établissements classés Seveso :

• 29 établissements classés Seveso seuil haut dits « AS (avec servitude) » présentant des risques majeurs dont 23 font l’objet d’un

Plan Particulier d’Intervention et 3 d’un arrêté de dispense.

• 13 établissements classés Seveso seuil bas.

Ces entreprises industrielles présentent selon les cas des risques d’incendie, d’émanations toxiques, d’explosion ou de pollution du milieu naturel. Les exploitations agricoles importantes peuvent être classées dans la même catégorie de risques industriels par analogie.


Mission de lutte contre l’incendie (risques industriels, agricoles, entrepôts)

Comptetenudessurfacesetdupotentielcalorifiqueconcernés,lesfeuxindustrielsetassimilésnécessitentl’engage-ment de moyens hydrauliques importants avec le personnel nécessaire à sa mise en œuvre.

LeSDACRdéfinit2niveauxd’engagement:

• Pour le premier échelon :

a. Dans un délai de 30 minutes : 3 FPT, 1 Moyen élévateur Aérien et 1 CDHR (Camion Dévidoir Hors Route)

b. Dans un délai de 45 minutes : 1 CCGC (Camion Citerne Grande Capacité)

• Pour le deuxième échelon (en plus du 1er échelon), dans un délai de 45 minutes : 3 FPT, 1 Moyen élévateur Aérien et 2 CDHR

Mission de protection respiratoire des Sapeurs-Pompiers

carte n°22 - couverture en FourGons compresseur


Mission de soutien hydraulique

Mission d’éclairage et de ventilation

Qu’il s’agisse de feux ou d’autres sinistres, les sapeurs-pompiers doivent pouvoir disposer de moyens d’éclairage des chantiers et/ou de ventilation des locaux.

Ces moyens, généralement associés, sont fournis par des unités d’éclairage et de ventilation sous la forme de Fourgons Eclairage Ventilation (FEV), remplacés par des Cellules Eclairage Ventilation (CeEV) et complétés par des Remorques Eclairage Ventilation (REV).

L’objectif de couverture prévu par le SDACR 1 est de 1 FEV (CeEV) dans un délai de 45 minutes.

Les Services d’Incendie et de Secours disposent actuellement de 4 engins spécialisés de ce type : 1 CeEV, 1 FEV (à remplacer à terme) et 2 REV.

La prévision d’acquisition du SDACR 1 est réalisée.

2.3.2 | rISQue feuX D’hyDrocarBureS

Les dépôts d’hydrocarbures importants sont soumis à des textes réglementaires qui leur imposent de disposer de leurs propresmoyensdeluttetantenmoyensfixesetmobilesd’extinctionqu’eneauetenémulseur.Danscecadre, lesServices d’Incendie et de Secours peuvent être amenés à intervenir en complément du dispositif local principalement en potentiel hydraulique et en moyens humains.

carte n°23 - couverture en moyens de soutien hydraulique


A côté de ces dépôts, les installations plus petites ne sont pas soumises aux mêmes obligations ce qui peut conduire les Services d’Incendie et de Secours à intervenir avec leurs moyens propres (voir également le risque transports).

Mission de lutte contre les feux d’hydrocarbures

• Pour le premier échelon, dans un délai de 45 minutes : 1 FPT + 1 moyen d’extinction poudre, 1 FPT + 1 réserve émulseur de

8000 litres (+ lances canons) et 1 CDHR

• Pour le deuxième échelon (en plus du 1er échelon), dans un délai de 60 minutes : 1 FPT + 1 réserve d’émulseur de 8000 litres

(+ lances canons)

Le parc actuel ne comprend plus de Fourgon Tri Extincteur (FTEX) (le dernier a été réformé en 2011). Il ne permet pas d’atteindre l’objectif du SDACR 1.

Le choix a été fait d’abandonner la couverture au moyen du FTEX et du Fourgon Grande Puissance Mousse (FGPMO), matérielsonéreuxàl’achatetàl’entretien,auprofitde:

• 20 Remorques Poudre (RPO)

• 3 Cellules émulseur (CeEMU) (approvisionnement en émulseur à garantir)

• 23 CDHR

2.3.3 | rISQue feuX SpecIauX

BRay-DUnes

ZUyDCoote

leFFRinCKoUCKe

les MoeRes


saint-pol-sUR-MeR

CoUDeKeRQUe



sUR-l'aa KilleM

BRoUCKeRQUe

BeRGUes

BoURBoURGQUaeDypRe

pitGaMoost-Cappel

looBeRGheBisseZeele

Cappelle-BRoUCK

BaMBeCQUe

WoRMhoUtesQUelBeCQ

MeRCKeGheMMillaM

BolleZeele(yseR)



leDeRZeele

Cassel BoesChepe

nooRDpeene

eeCKeBaVinChoVe

hallUinBeRthen

MeteRen

WeRViCQ-sUD

BailleUl

RonCQstaple

RenesCURehaZeBRoUCK

WaRneton

toURCoinGDeUleMont


MeRRis

WaMBReChiesnieppe

MoRBeCQUe


MaRCQ-en-BaRoeUl

hoUplines leeRs

eRQUinGheM-lys

peRenChies

neUF-BeRQUin

VilleneUVe-D'asCQ

heM

MeRVille

laMBeRsaRt

lannoy

thiennes

Bois-GRenieR



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RonChin

lesQUinsantes

hoUplin-anCoisne

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CysoinGFRetin

illies

seClinaVelin


teMpleUVela Bassee

annoeUllin


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MeRiGnies

MaUlDeaiX




saint ayBeRt


BoUViGnies

RaisMes

RaiMBeaUCoURt


ViCQhasnonaUBy

onnainG

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WalleRs

WanDiGnies-haMaGe

RieUlay BeUVRaGes

esQUeRChinlallainG

sin-le-noBleFenain

anZin

ValenCiennes

CUinCy

DeChyseBoURG

haVelUy

Masny


BettiGniesesCaUDain


CURGiesFeRin

la lonGUeVille

eth

Jenlain

MainG


JeUMontsaint Waast

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Cantin

BoUChainneUVille

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BoUsiGnies sUR RoC

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GoMMeGnieshaspRes

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le QUesnoy



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liGny-en-CaMBResis

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saint-pieRRe-BRoUCK

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Watten

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saint-MoMelin

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ZeGeRsCappel

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soCX

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DRinChaM

DUnKeRQUeMardyck

FoRt–MaRDyCK

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BieRnehoyMille

DUnKeRQUe

Cappelle la GRanDe


ReXpoeDe

WestCappel

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BUyssCheURe

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CappelsaintJans

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CapinGheMloMMe

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CaRnin

GonDeCoURt

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CheMy


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FoRest sUR MaRQUe

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Mons en peVele

la neUVille

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pont a MaRQUe

CRoiX

eRQUinGheMle seC

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WattiGnies

noyelles les seClin

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BRillon

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MoRtaGne DU noRD

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saRs et RosieRes


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MonCheCoURt

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Catillon sUR saMBRe

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les RUes Des ViGnes

BantoUZelle

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BUsiGny

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QUieVyBeVilleRs




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RUMillyen CaMBResis

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neUVillesaint ReMy

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BantiGny

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MaRtin

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leZ CaMBRai


VeRtain


VeRChain MaUGRe

WasnesaU BaC



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noyelles sUR selle

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les Mines thiant


FaMaRs

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FResnes sUR esCaUt

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saUltain

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MaResChes

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WaRGnies le GRanD

WaRGnies le petit


la FlaMenGRie

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VilleReaU


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CRoiXCalUyaU

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FeRon

WalleRs tRelon

BeaURieUX

hestRUDeCCles

solRinnes

ColleRet

aiBes

MaRpent

ReCQUiGnies

BoUssois

BeRsillies

VilleRs siReniCole

VieUX RenGGoGnies

ChaUsseeMaiRieUX

MaUBeUGe

DaMoUsies

CeRFontaine


oBReChies


Choisies

DiMont

leZ Fontaine


Willies

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BoUloGne sUR helpe

aVesnessUR helpe



sUR helpe

MaRBaiX


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noyellessUR saMBRe

aUlnoyeayMeRies

BeRlaiMont

saint ReMyChaUssee

MonCeaUXsaint Waast

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saint ReMy DU noRD

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oBies MeCQUiGnies

aUDiGnies


DUnKeRQUeRosendaël


leZennes

Groupement 2


Groupement 5

Groupement 1

soMMainG

BeaURain

BeaUMonten CaMBResis

RPO (45 minutes)

carte n°24 - couverture en remorque poudre


L’extinction des feux de certains matériaux, notam-ment lesmétaux,nécessitedesmoyensspécifiques.En général, les industriels utilisant ou mettant en œuvre ce type de produits disposent de leurs propres moyens d’extinction.

D’autres équipements, tels les transformateurs, né-cessitent en cas de feu l’emploi de poudre qui peut être mise en œuvre au moyen de RPO.

Mission de lutte contre les feux spéciaux

Le SDACR 1 prévoyait la disponibilité d’une RPO avec un délai de 20 minutes et d’un FTEX avec un délai de 45 minutes.

Suite aux acquisitions faites en 2005, les Services d’Incendie et de Secours disposent actuellement de 11 remorques poudre de 350 kg et répondent au délai de 45 minutes.

Quant à l’engagement du FTEX, ce choix a été aban-donné (voir la mission lutte contre les feux d’hydrocar-bures).

2.3.4 | rISQue étaBlISSementSrecevant Du puBlIc (erp) et ImmeuBleS De GranDe hauteur (IGh)


Le département du Nord compte :

• Plus de 7 256 ERP relevant du premier groupe (caté-

gories 1 à 4) ou du deuxième groupe avec locaux à

sommeil

• Un très grand nombre d’établissements de taille plus

réduite classés dans le deuxième groupe.

Parmi ceux-ci, une attention particulière doit être por-tée aux 327 ERP de 1ère catégorie (c’est-à-dire avec un effectif > 1 500 personnes). La moitié de ces ERP sont implantés dans la métropole lilloise, le reste se répar-tissant dans les autres pôles à forte densité de popu-lation (160 en 1998, le nombre a doublé en 10 ans).

Les établissements comportant des locaux à sommeil, ceux à ossature métallique ou dont le plancher bas du dernier niveau accessible est supérieur à 8 mètres

doivent faire l’objet d’une couverture adaptée, quelle que soit la catégorie de l’établissement.

Le département compte également 17 immeubles de grande hauteur (IGH) dont la majorité se situe sur l’ag-glomération lilloise. La réglementation n’autorise leur implantation que s’il existe un CIS classé au moins Centre de Secours à moins de 3 km (soit un CIS de classe 2 au minimum dans le Nord).


Mission de lutte contre l’incendie dans les ERP et les IGH

La lutte contre l’incendie en ERP et en IGH s’inscrit également dans la mission de lutte contre l’incendie en habitation, pour laquelle le SDACR prévoit l’enga-gement de :

• En premier échelon : 2 FPT et 1 Moyen élévateur

Aérien à moins de 20 minutes

• En deuxième échelon : 2 FPT et 1 Moyen élévateur

Aérien à moins de 45 minutes

Une étude spécifique est menée en liaison avec ladirection prévention et la direction prévision pour des ERP particuliers recensés comme tels.

Les services de représentation ont été supprimés par le règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique. Il n’appartient plus aux Services d’In-cendie et de Secours d’assurer de telles missions. Il relève en conséquence de la responsabilité de l’ex-ploitant de faire assurer ce service par des agents pri-vésqualifiés.

La présence de certains ERP (notamment ceux avec un plancher bas du dernier niveau accessible au public supérieur à 8 mètres) nécessite que le CIS territoriale-ment compétent dispose des moyens d’intervention et de sauvetage adaptés au risque (notamment en terme de moyens aériens).

118 établissements sont classés «dangereux» et si-gnalés comme tels aux autorités compétentes en ma-tière de police administrative (Préfet, Sous-préfets et Maires).


2.3.5 | rISQue D’effonDrement DeconStructIon

En dehors des risques liés à des phénomènes naturels évoqués supra, les Services d’Incendie et de Secours doivent également prendre en compte les risques d’ef-fondrement de constructions qui nécessitent la mise en œuvre de matériels spécifiques, de personnelsformés et de chiens spécialement entraînés à la re-cherche en décombres.

La réponse à ces risques est traitée dans le cadre de la mission recherche et dégagement.

2.4 | rISQue mIlIeuX aQuatIQueS


Les risques aquatiques intéressent toutes les éten-dues d’eau ou d’autres éléments liquides en milieu ouvert ou fermé.

Ils se manifestent principalement sur les côtes et dans les eaux intérieures où ils nécessitent la mise en œuvredemoyensetdepersonnelsspécifiques.

Les sapeurs-pompiers peuvent également être ame-nés à assurer des missions de sauvetage ou de re-cherche en égouts, dans des cuves, …


Mission de sauvetage aquatique et subaquatique

Cette mission nécessite plusieurs types d’unités com-plémentaires :

• Sauvetage subaquatique

• Sauvetage aquatique

• Sauvetage côtier (ces unités ne concernent que la

bande littorale) :

a. Directement dans la bande des 300 mètres du

rivage

b. En complément et sous l’autorité du Centre Ré-

gional Opérationnel de Surveillance et de Sauve-

tage (CROSS) au-delà des 300 mètres

LeSDACR1fixaitunobjectifdecouvertureparune

équipe (1 Chef de plongée et 2 Scaphandriers Auto-nomes Légers (SAL) ) à 30 minutes, 2 équipes sur lelittoral,etconstataituneinsuffisanceenlamatièredans les secteurs de Valenciennes et de Cambrai. La réponse opérationnelle s’appuyait sur 4 Véhicules d’Intervention Plongée (VIPL).

Compte tenu de la création de la spécialité sauve-tage aquatique en 2002 (après l’entrée en vigueur du SDACR 1), il est apparu possible de réorganiser la couverture à partir de 14 sites assurant les interven-tions en milieu aquatique avec une différentiation de la composition des équipes en fonction de la nature des risques.

Pour compléter ce dispositif, il est également néces-saire de disposer de personnels formés au sauvetage aquatique dans des CIS intermédiaires intervenant à partir de leur CIS et en amont du véhicule spécialisé.

• CIS dotés d’équipe SAL : Dunkerque, Gravelines,

Lomme, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq, Valenciennes,

Douai, Cambrai

• CIS dotés de Sapeurs-Pompiers titulaires de l’unité de

valeur SAV 1 (sauvetage aquatique en eaux intérieures) :

Hazebrouck, Fourmies, Hautmont, Saint Amand, Cau-

dry, Avesnes sur Helpe

• CIS dotés de Sapeurs-Pompiers titulaires des unités de

valeur SAV 2 et SAV 3 (sauvetage aquatique côtier) :

Gravelines, Dunkerque

En terme de VIPL, il était nécessaire de prévoir l’ac-quisition de 4 unités supplémentaires pour porter le nombre total à 8 VIPL. La spécificité du sauvetagecôtier nécessitait le renouvellement progressif des 4 embarcations adaptées aux interventions en mer. Cet objectif de 1999 est réalisé depuis 2009.

2.5 | rISQue mIlIeuX perIlleuX


Dans certaines situations, les victimes ne peuvent être secourues sans la mise en œuvre de moyens et de personnels spécialisés. Cela concerne aussi bien des ouvriers bloqués dans une nacelle en panne que les


VIPL (30 minutes)

SAV 1

SAV 2-3

carte n°25 - couverture en vehicules d’intervention plonGee

carte n°26 - couverture en sauvetaGe aquatique


personnes tombées dans un puits ou dans un silo, ou les personnes inanimées sur un pylône ou une grue…


Mission de sauvetage en milieu périlleux

Cette mission relève du Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieux Périlleux (GRIMP). Il com-prend :

• Desmatérielsspécifiques

• Des personnels spécialisés qui doivent maintenir leur

aptitude opérationnelle par des entraînements réguliers.

L’objectif de couverture de ce risque est l’engagement d’une équipe (1 Chef d’équipe et 5 équipiers) dans un délai d’1 heure.

Les Services d’Incendie et de Secours disposent à l’heure actuelle de trois équipes (basées aux CIS Fort Mardyck, Roubaix et Maubeuge), disposant chacune d’un véhicule GRIMP (VGRIMP).

carte n°27 - couverture en unités Grimp et Grems


2.6 | rISQue tranSportS

Tout mode de transport engendre des risques nécessitant une prise en compte et des réponses apportées par la col-lectivité.

Le département du Nord, de par sa position géographique, est concerné par tous les types de transport :

Transportfluvialetmaritime

a. Transport de marchandises par les voies navigables intérieures (435 km dont 131 km de grand gabarit, avec une forte

proportion de matières dangereuses)

b. Tourismefluvialenpleindéveloppement(axeFrance,Belgique,PaysBas)

c. Transport maritime de marchandises (ports Est et Ouest de Dunkerque, entrepôts associés, projet de terminal méthanier)

d. Transport maritime de passagers (port Ouest de Dunkerque, terminal Ferry)

carte n°28 - réseau Fluvial du nord de l’europe

57


Transport routier

a. Transport routier de marchandises (218 km d’autoroutes, 508 km de routes nationales, 4.807 km de routes départemen-

talesavecuntraficdeplusieursmilliersdecamionsparjourdontunpourcentageimportantdematièresdangereuses)

b. Traficroutiernationaletinternational(RoyaumeUni,Belgique)

carte n°29 - réseau autoroutier du nord de l’europe


Transport ferroviaire, métro et tramway

a. Transport ferroviaire de marchandises

b. Triagedemarchandises(lagaredetriagedeSomainprésenteuntraficde340000wagonsparan,dont10%de matières dangereuses)

c. Transport ferroviaire de voyageurs (TER et TGV, Eurostar Londres-Lille-Paris, et Thalys Lille-Bruxelles)

d. Transport de passagers par métro (Lille) et tramways : Lille (intégré au SDACR 1), Valenciennes, Denain et Douai (non intégrés au SDACR 1).

carte n°30 - liGnes à Grande vitesse


Transport par canalisations

a. Transport d’hydrocarbures par canalisations (Pipe-line OTAN)

b. Transport de gaz industriels par canalisations (réseaux d’hydrogène, d’oxygène et d’azote de la société Air Liquide)

c. Transport de gaz naturel sous haute pression, géré par la société GRT Gaz à partir de 2 points d’importation (Loon Plage

et Taisnières Sur Hon)

carte n°31- liGnes à Grande vitesse existantes et en projet


Transport aérien

a. Transport aérien de passagers (aéroport de Lille, auquel s’ajoute de très nombreux aérodromes locaux)

b. Transport aérien de marchandises (zones de fret Lesquin)

carte n° 32 - traFic aérien et Grande vitesse Ferroviaire


2.7 | rISQue marItIme et portuaIre

2.7.1 | rISQue marItIme


Le département du Nord comporte 35 km de façade maritime depuis l’Est du Pas de Calais jusqu’à la Bel-gique,l’unedeszonesdetraficlespluschargéesdumonde.

Il s’agit d’unezoneà fort trafic (plusde500navirespar jour) tant dans le sens est-ouest (majoritairement du fret) que dans le sens nord-sud (principalement du transport de passagers, plus de 50 000/jour).


L’organisation des secours en mer ne relève pas des Services d’Incendie et de Secours mais du préfet ma-ritime de la Manche et de la Mer du Nord.

Les Services d’Incendie et de Secours seront néan-moins engagés pour répondre aux conséquences d’un accident maritime :

• L’accueil à terre des naufragés

• La participation à la lutte contre la pollution des côtes

• Les hélitreuillages d’équipes spécialisées

• ...

La première hypothèse relève de la mission du se-cours à personne dans le cadre des dispositions parti-culières du plan ORSEC relatives à l’accueil des nau-fragés.

En cas de pollution des côtes, l’expérience de l’Erika montre que les Services d’Incendie et de Secours doi-vent faire face à des charges très importantes :

• Gestion directe de l’évènement (engagement des per-

sonnels et des matériels).

• Accompagnement logistique des moyens provenant

d’autres structures.

• Disponibilité d’un stock limité mais immédiatement uti-

lisable de bottes caoutchouc, combinaisons, gants et

sousgants,masques,filmvinyle.

Il est à noter que ces stocks peuvent être communs à plusieurs missions. Une procédure de réapprovision-nement d’urgence doit être prévue.

2.7.2 | rISQue portuaIre


Le Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD) pré-sente la concentration des risques les plus importants. Classétroisièmeportfrançaissurl’ensembledutrafic(4 000 navires en escale, plus de 50 millions de tonnes par an) mais premier pour l’importation de minerais et pour l’exportation d’acier, il présente également des activités portant sur les produits pétroliers, les contai-nersetremorques,lesmatièresfissibles,levracetletrafictrans-Manchedepassagers.

Le port s’étend sur 17 km de rivages avec plus de 16 km de quais. Il est composé de deux zones dis-tinctes, le port Ouest et le port Est :

• Le port Ouest (dit port rapide car accessible sans écluse

à l’espace maritime) accueille des navires jusqu’à

300000tonnes.Ilassureletraficdeproduitspétroliers

(1 à 2 supertankers par semaine) ainsi qu’une forte ac-

tivitédecontainersetautresrouliers,plusletrafictrans-

Manche en passagers et en fret.

La lutte contre la pollution dans les eaux portuaires est assurée en premier ressort par le GPMD.

• Le port Est (accessible de la mer par trois écluses)

accueille des navires jusqu’à 120 000 tonnes. Il est

concernéparunimportanttraficpermanentdeminéra-

liers et vraquiers. Il dispose d’une importante unité de

réparation navale dotée d’une cale sèche, d’un dock

flottantetdequaisderéparationquireçoiventquelques

50 navires par an (ferries, minéraliers, méthaniers, ….).


carte n°33 - port ouest de dunKerque


Les deux ports sont reliés entre eux par un canal doté d’une écluse permettant le passage de péniches pour l’avitaillement des navires à quai.

Ils disposent également d’un raccordement au canal à grandgabaritavecuntraficdematièresdangereusesparticulièrement important.

En complément des risques industriels classiques (23 installations classées pour la protection de l’environ-nement soumises à autorisation d’exploiter dont 8 éta-blissements Seveso AS) le domaine portuaire génère des risques particuliers qui doivent être pris en compte defaçonspécifiquenotammentencequiconcernelesfeux de navire.


La couverture des risques portuaires peut recouvrir plusieurs missions :

• Mission de commandement

• Mission de secours à victime

• Mission de désincarcération

• Mission de lutte contre l’incendie

• Mission de lutte contre les feux d’hydrocarbures

• Mission de lutte contre les feux de navires

• Mission de lutte contre les pollutions

• Mission de sauvetage d’animaux

• Mission d’intervention à caractère chimique

• Mission d’intervention à caractère radiologique…

Mission de lutte contre les feux de navire

Le Code des Ports Maritimes et le Code des Trans-portsontétémodifiésen2010,notammentlespartiesrelatives aux opérations de secours sur le domaine portuaire.

La sécurité d’un navire à quai ou dans les eaux por-tuaires relève, au-delà de son Capitaine, de l’autorité investie de la compétence en matière de police ad-ministrative, qui doit faire appel aux moyens des Ser-vices d’Incendie et de Secours.

Pour mener à bien cette mission, un effort important aété fait indépendammentdesmodifications législa-tives :

• Acquisition d’une cellule logistique et technique d’explo-

ration (CeLTE)

carte n°34 - port est de dunKerque


• Mise en place du Groupe de Reconnaissance et d’Exploration de Longue Durée (GRELD). Cette unité spécialisée est engagée

sur les feux de navires et les reconnaissances de longue durée dans le cadre des infrastructures urbaines (tunnels, parcs de

stationnement couverts…)

Le commandant des opérations de secours (COS) intervient sous l’autorité du directeur des opérations de secours (DOS) avec les moyens des Services d’Incendie et de Secours.

Indépendamment de ces moyens, la couverture du risque a fait l’objet de plusieurs évolutions notables. Le bateau-pompe Sergent DECROCQ (qui appartenait au Port Autonome de Dunkerque) a été désarmé. Il a été remplacé par des remorqueurs équipés du système Fire Fighting One, mais la convention est devenue aujourd’hui caduque. Il y a lieu de suivre l’évolution de cette situation en liaison avec la Direction Prévision du SDIS, la Préfecture et le GPMD.

2.8 | rISQue nucleaIre (horS rISQueS maJeurS)


En dehors du Centre Nucléaire de Production d’Electricité de Gravelines qui est une installation nucléaire de base (INB), le département du Nord dispose d’un certain nombre d’industries ou de sites dans lesquels sont utilisées des sources radioactives qui peuvent engendrer, sur place ou au cours de transport, des risques pour les personnes et/ou l’environ-nement. Il s’agit notamment :

• De l’entreprise SOMANU à Maubeuge, qui est une INB spécialisée dans la maintenance de matériels contaminés. Celle-ci n’était

pas prise en compte par le SDACR 1

• Des services hospitaliers de médecine nucléaire

• Des établissements universitaires de recherche

• Des sources utilisées sur les chantiers pour les mesures et contrôles

• Du transport de matières radioactives (TMR) allant de l’acheminement pour traitement de combustible irradié jusqu’à celui de

produits médicaux de faible activité

• De la récupération sur sites spécialisés de «déchets» détectés comme étant potentiellement contaminés (détection automatique)


Mission d’intervention radiologique

Pour faire face à ce risque multiforme, les Services d’Incendie et de Secours se sont dotés depuis de nombreuses annéesdematérielsspécifiquesdont ilsassurent l’entretienet lerenouvellement:2CellulesMobilesd’InterventionRadiologique - Reconnaissance (CMIR-R) affectées dans les CIS Fort Mardyck et Maubeuge et une CMIR Intervention (CMIR-I) affectée au CIS Lille Bouvines.

Le SDACR 1 prévoyait la disponibilité d’une CMIR reconnaissance à 45 minutes. Cet objectif est réalisé.

2.9 | rISQue chImIQue (horS rISQueS maJeurS)


La couverture opérationnelle du risque chimique implique principalement deux catégories d’action :

• Letraitementdelasourcemêmedeproduitetsonfluxdedanger

• La lutte contre les pollutions.

L’annexe n°7 présente la cartographie du risque de transport de matières dangereuses (TMD).


Mission d’intervention chimique

Cette mission repose sur l’engagement des moyens et personnels spécialisés de l’Unité d’Intervention Chimique. Elle est actuellement constituée de :

• 2 Cellules Mobiles d’Intervention Chimique Interven-

tion (CMIC-I) implantées dans les CIS Lille Littré et Fort

Mardyck.

• 3 Cellules Mobiles d’Intervention Chimique Reconnais-

sance (CMIC-R) implantées dans les CIS Cambrai,

Douai et Valenciennes.

Le SDACR 1 prévoyait la disponibilité d’une CMIC à 45 minutes. L’objectif du SDACR 2 est réalisé quant au nombre de CMIC. Il convient cependant de veiller à former des personnels spécialisés, notamment pour tenir compte des mouvements de personnels lors des mutations annuelles.

Mission de lutte contre les pollutions

Cette mission de protection de l’environnement est prévue par la loi. Les Services d’Incendie et de Se-cours doivent être en mesure, en partenariat avec

d’autres services, de mettre en œuvre des moyens destinés à limiter les conséquences d’une pollution.

Le SDACR 1 prévoyait la disponibilité d’une Unité Antipollution à une heure. Les Services d’Incendie et de Secours disposent actuellement :

• 1 Cellule Antipollution (CePOL) affectée au CIS

Tourcoing

• 2 Véhicules Antipollution (VPOL) affectés aux CIS

Hautmont et Hazebrouck.

carte n°35 - couverture en moyens de lutte contre le risque radioloGique


2.10|autreS rISQueS

2.10.1 | rISQue anImalIer


Les usagers et les autorités font de plus en plus fré-quemment appel aux sapeurs-pompiers tant pour la capture que pour le sauvetage d’animaux. Cette évo-lution concerne notamment les nouveaux animaux de compagnie dont le nombre est en augmentation. Il n’est pas rare que ces animaux présentent un carac-tère dangereux (qu’il s’agisse de reptiles ou de mam-mifères).

Ces missions d’assistance et de secours aux animaux peuvent être assurées par des vétérinaires Sapeurs-Pompiers.

Les sapeurs-pompiers doivent également faire face à des demandes d’interventions sollicitant la destruc-tion d’insectes nuisibles, qui ne peuvent être réalisées qu’en cas de danger réel et immédiat.


Mission de capture d’animaux

La capture d’animaux en liberté n’entre pas dans les missions des Services d’Incendie et de Secours.

En présence d’un animal particulièrement dangereux, les autorités publiques font appel aux compétences et aux équipements dont elles disposent pour mener à bien ces missions qui relèvent plus de l’ordre public que du secours.

Mission de destruction d’insectes nuisibles

La destruction d’insectes nuisibles n’est réalisée par les Services d’Incendie et de Secours qu’en cas d’ur-gence. Ces opérations nécessitent la disponibilité de combinaisons spécialisées permettant de prémunir les personnels des risques liés aux piqûres et aux insec-ticides.

En dehors des cas présentant un caractère urgent, cette mission relève de la compétence d’entreprises privées spécialisées.

carte n°36 - couverture en moyens de lutte contre le risque chimique


2.10.2|rISQue patrImoIne culturel

Les Services d’Incendie et de Secours ont, en appli-cation des dispositions de l’article L.1424-2 du Code Général des Collectivités Territoriales, mission d’assu-rer la protection des personnes, des biens et de l’en-vironnement.

Le département du Nord présente, tant dans le do-maine privé que dans le domaine public (musées, églises, etc.…) des richesses culturelles susceptibles d’être menacées, ou détruites en cas de sinistre.


Mission de protection des œuvres d’art

Les Services d’Incendie et de Secours ne peuvent en aucun cas se substituer aux différents propriétaires pour organiser la sécurité de ces œuvres.

Il peut être envisagé, dans le cadre de l’inventaire des risques, de préciser la mission de sauvegarde du pa-trimoine culturel sous réserve :

• Que le responsable des lieux organise au préalable les

conditions matérielles de cette sauvegarde (bâches,

zone d’accueil, liste des œuvres à sauvegarder en prio-

rité…)

• Que cela ne constitue en rien pour les Services d’Incen-

die et de Secours une quelconque obligation de résul-

tat. Il s’agit d’un appui technique préventif et non d’une

garantie.

2.10.3|rISQue enGInS De Guerre


Trois types de risques relèvent de cette catégorie :

• Les armes conventionnelles (bombes, mines, grenades)

• Les armes chimiques (bombes, grenades contenant

des gaz toxiques ou incendiaires)

• Les engins explosifs en mer (intervention des plongeurs

démineurs de la Marine Nationale de Cherbourg alertés

via le CROSS Gris-Nez)

Ces engins de guerre peuvent engendrer :

• Des explosions suite à manipulation, choc ou chaleur

• Des intoxications par inhalation ou ingestion

• La dispersion dans l’air de gaz toxiques


La mission des Services d’Incendie et de Secours se limite à l’alerte des démineurs et au balisage préventif du site (indépendamment de la mission de secours à personne).

2.11|rISQueS maJeurS

2.11.1|rISQue tremBlement De terre

Le risque sismique, établi sur la base de données historiques, était jusqu’à très récemment considéré comme négligeable dans le département du Nord. Les normes européennes de construction demandent que les règles de zonage sismique soient désormais éta-blies sur une base probabiliste.

Cette évolution a conduit à reconsidérer le niveau de risque dans le Nord qui passe ainsi de niveau très faible au niveau faible (accélération de 0,7 à 1,1 m/s) sauf pour les arrondissements de Valenciennes, Cam-brai et Avesnes sur Helpe, pour lesquels le niveau de risque est élevé au niveau modéré (accélération de 1,1 à 1,6 m/s).

Cettemodificationduniveauderisquen’apportepasde changement quant à la réponse opérationnelle. Les éventuelles conséquences sont prises en compte, sous réserve de leur nombre, dans le cadre de la mis-sion de recherche et de dégagement.

Les cartes correspondantes sont présentées en an-nexe 8.

2.11.2|rISQue SanItaIre

Les Services d’Incendie et de Secours sont impliqués dans la gestion du risque sanitaire, qu’il s’agisse de la gestion d’enveloppes contenant une poudre suspecte, de la découverte d’oiseaux morts, des menaces d’épi-zootie ou d’épidémie.


Pour assurer les missions correspondantes, il convient de disposer d’équipements polyvalents principalement dans le domaine de la protection individuelle des inter-venants (combinaisons, masques, gants…). La dispo-nibilité de stocks de crise constitue dans ce cadre une nécessité.

Il est à noter que ces stocks peuvent être communs à plusieurs missions. Une procédure de réapprovision-nement d’urgence doit être prévue.

2.11.3|menace terrorISte

Réponse opéRationnelleLes Services d’Incendie et de Secours sont engagés en cas d’attentat mettant en œuvre des substances nu-cléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques, (NRBC), que le caractère spécifique de l’attaque soitconnu ou non, avec les risques correspondants pour les intervenants.

Pour pouvoir intervenir dans ces situations en cas de menace ou dès lors que la présence d’un risque par-ticulier a été détectée, les Services d’Incendie et de Secours doivent alors mettre en œuvre des procédures opérationnellesparticulièresetdesmoyensspécifiquesdans l’attente de la montée en puissance de renforts extra départementaux voire nationaux.

Premier acteur de terrain, les Services d’Incendie et de Secours doivent veiller à maintenir une réponse opé-rationnelleadaptéeprenantencomptelesspécificitésdécoulantdel’émergencedesnouvellesmenacesafind’assurer la sécurité de ses personnels et de la popu-lation.

L’intervention en milieu contaminé impose le port d’une protection individuelle adaptée comprenant une combi-naison,unmasqueaveccartouchefiltrante,desgantset des bottes.

L’Etat a mis à la disposition du SDIS du Nord (via l’état Major de la Zone de Défense et de Sécurité Nord) un contingent de 300 équipements individuels destinés à la métropole lilloise, cible possible d’une éventuelle attaque.Afindegarantirlacontinuitéopérationnelle,leSDIS du Nord a procédé à l’acquisition de nouveaux équipements, assurant d’une part le renouvellement de la dotation des personnels de la métropole Lilloise et d’autre part en étendant cette dotation aux principaux CIS du département.

Une opération de secours suite à une agression de type NRBC se traduit par la mise en œuvre d’un certain nombredemissionsspécifiques (secoursàpersonneen milieu contaminé, décontamination) et non spéci-fiques(secoursàpersonne,incendieexplosion,sauve-tage déblaiement…)

Mission de secours à personne en milieu contaminé

La mission des sauveteurs engagés auprès des victimes situées au coeur de la zone d’intervention consiste à les extraire sans étendre la contamination, à les regrouper sur des Points de Rassemblement des Victimes (PRV) et à leur apporter les premiers soins, notamment médi-caux, le plus précocement possible.

La médicalisation précoce du PRV a pour objectif de limiter les «décès évitables» et d’améliorer le pronostic des victimes avant leur décontamination. Cette médi-calisation du PRV relève prioritairement des Services d’Incendie et de Secours, au moyen notamment des VLI et des VLM, appuyés le cas échéant par des SMUR disposant des capacités adéquates.

La prise en charge initiale des victimes par les premiers intervenants avec constitution des PRV nécessite une formation spécifique des personnels et de l’encadre-ment.

Mission de décontamination

En présence d’une contamination chimique, l’évacua-tionet lapriseenchargedesvictimespar lesfilièresd’urgence classiques doivent être précédées d’une décontamination. Une première prise en charge mé-dicale peut être réalisée au PRV. Il incombe aux pre-miers intervenants d’être en mesure d’y effectuer, le cas échéant, une décontamination dite primaire. Une dota-tion de kits de décontamination primaire répartis sur le département est en cours.

En complément, la décontamination dite approfondie de victimes potentiellement contaminées nécessite la mise enœuvre d’équipements spécifiques et en particulierd’une structure mobile, engagée le plus près possible du lieu du sinistre pour limiter les transferts de contami-nation et permettre d’accueillir, déshabiller, rincer, sé-cher, rhabiller et contrôler les victimes.

Les Services d’Incendie et de Secours du Nord dispo-sent depuis 2011 d’une nouvelle Unité Mobile de décon-tamination mise à disposition par l’Etat, en remplace-ment des deux premières chaînes de décontamination.


Basée sur la métropole Lilloise, cette unité (cellule et porteur) dispose d’équipements adaptés (brancards, douches, chauffage, ...) permettant de traiter en décon-tamination appronfondie les personnes valides et non valides.

2.12|mISSIonS tranSverSaleS

2.12.1|mISSIon D’aIDe meDIcaleurGente

Les principes régissant l’organisation du secours à per-sonne et de l’aide médicale urgente ont été présentés au chapitre 1.4.2 de la partie consacrée aux risques courants.

2.12.2|mISSIon De commanDement et tranSmISSIonS

Commandement

L’encadrement des opérations de secours relève de la mission de commandement. Elle repose sur :

• Des moyens humains organisés en 5 niveaux de Com-

mandement : chef d’Agrès, EMOD 4 (Etat Major Opéra-

tionnel Départemental de Niveau 4), EMOD 3, EMOD 2,

Directeur de permanence opérationnelle

• Des matériels et structures spécialisés :

a. Les Véhicules Légers de Commandement (VLC)

b. Les Véhicules Poste de Commandement (VPC)

• Des Centres opérationnels

a. Le CODIS

b. Les CTA

Les délais d’engagement des EMOD sont les suivants :

• eMoD 4 : 20 minutes en zone urbaine, 25 à 30 minutes

en zone rurale.

• eMoD 3 (engagés dans le respect des départs types

définisauRéglementOpérationnelousurdemandede

renfort de l’EMOD 4) : 1 VLC (armé avec 2 opérateurs)

en 45 minutes.

• eMoD 2 (engagés dans le respect des départs types

définis au RO ou sur demande de renfort de l’EM-

OD 3) : 1 VPC (avec 2 opérateurs + 2 EMOD 4) en

90 minutes.

La mise en œuvre d’un VPC nécessite, au-delà de l’en-gagement de cesmatériels, lamobilisation d’officiersdans le cadre de la doctrine nationale de «gestion opé-rationnelle et commandement».

La faible occurrence de déclenchement d’opérations d’unetelleimportancenejustifiepaslamobilisationdecadres d’astreinte, ce qui reviendrait à diminuer la cou-vertureopérationnellesurd’autressecteurs.Aussi,afind’assurer la montée en puissance du commandement en situation de crise, il convient de s’appuyer, en dehors desheuresouvrables,sur l’engagementd’officiersderepos.

Réseaux de transmission

L’encadrement des opérations de secours repose éga-lement sur un réseau de transmissions utilisant l’In-frastructure Nationale Partageable des Transmissions (INPT).

L’implantationdesrelaisdel’INPTestclassifiée«confi-dentiel défense» et ne peut à ce titre être détaillée dans le SDACR.

La sécurisation des réseaux de transmission repose surladéfinitiondetroisniveauxdeprioritédanslare-mise en service des relais défaillants :

• Relais prioritaires. Ce sont les relais qui couvrent :

a. Les concentrations urbaines importantes (en

nombre ou en densité de population) et les sites

présentant une forte concentration de risques

particuliers

b. Les sites opérationnels spécifiques (CODIS ou

CTA).

• Relais sensibles. Ils couvrent les concentrations urbaines importantes ou moyennes (en nombre ou en densité de population) et les zones présen-tant des risques particuliers diffus.

• Relais normaux. Ce sont les relais qui ne relèvent pas des deux catégories précédentes.


carte n°37 - couverture en vehicules de commandement - situation actuelle

carte n°38 - couverture en vehicules de commandement - projection à moyen terme


2.12.3|mISSIon De SoutIen auXperSonnelS en InterventIon

Toute intervention comporte des risques que la forma-tion initiale et la formation de maintien, d’actualisation et de perfectionnement des acquis, les matériels et les Equipements de Protection Individuelle ainsi que les procédures opérationnelles tendent à limiter sans ja-mais pouvoir les éliminer.

A l’occasion d’opérations importantes et/ou de longue durée, il est nécessaire d’assurer le soutien sanitaire des intervenants par le Service de Santé et de Secours Médical (SSSM).

Il est également opportun, dans certaines circons-

tances, de mettre à la disposition des intervenants un soutien psychologique assuré par les psychologues du SSSM.

Ces missions sont assurées par :

• 7 VLI (implantés dans les CIS Hazebrouck, Douai, Cau-

dry, Douchy les Mines, Avesnes sur Helpe, Villeneuve

d’Ascq, Gravelines)

• 4 Véhicules de Soutien Sanitaire (VSS) (implantés dans

les CIS Gravelines, Villeneuve d’Ascq, Douchy Les

Mines, Avesnes sur Helpe)

• Une astreinte de sapeurs-pompiers psychologues

carte n°39 - couverture en moyens de soutien sanitaire des sapeurs-pompiers


Mission de soutien sanitaire aux Sapeurs-Pompiers

Cette mission nécessite la mise en œuvre d’un VSS dont l’acquisition ne figurait pas dans le SDACR 1,ainsi que des VLI.

Pourassurerunecouvertureterritorialeefficaceetunedisponibilité à 45 minutes, il est nécessaire de dispo-ser de 4 VSS et de 7 VLI. Ces moyens ont été mis en service.

Le VLI est systématiquement engagé en soutien sa-nitairedèslorsqu’unEMOD3estengagé.L’infirmierintervient alors en soutien sanitaire des Sapeurs-Pom-piers et occupe la fonction de conseiller technique du COS.

LeVSSest armépar un infirmier et unmédecin de Sapeurs-Pompiers. Il est systématiquement engagé en soutien sanitaire dès lors qu’un EMOD 2 est en-gagé. Le médecin intervient alors en soutien sani-taire des Sapeurs-Pompiers et occupe la fonction de conseiller technique du COS.

Le SDACR détermine a minima une couverture assu-rée par des VLI, ceux-ci pouvant être, le cas échéant et selon les secteurs, médicalisés et dans ce cas armés paruninfirmieretunmédecindeSapeurs-Pompiers.

Mission de soutien psychologique aux Sapeurs-Pompiers

Cette mission nécessite la disponibilité permanente d’au moins un psychologue.

Ces psychologues peuvent également être employés au profit des personnes secourues, en coordina-tion avec la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) du SAMU dans le respect de la circulaire ministérielle du 28 mai 1997 relative à la création d’un réseau national de prise en charge de l’urgence médico psychologique en cas de catastrophe.

Mission d’Accompagnement Logistique des personnels

L’accompagnement logistique a pour objet la prise en charge de la logistique des personnels, à l’exception desmissionsconfiéesàl’unitédesoutiensanitaireouau CODIS.

Dans le cadre d’opérations de longue durée, il est né-cessaire d’organiser l’alimentation des personnels en-gagés.

Les Services d’Incendie et de Secours disposent d’un Véhicule Logistique Repas (VLOGEP) basé au CIS Santes qui permet de fournir une alimentation d’appoint aux unités engagées dans le cadre d’une opération d’une durée de 2 à 24 heures. Cette unité est mobilisable par le CODIS à la demande du COS.

Les Services d’Incendie et de Secours disposent éga-lement d’une Cellule d’Accompagnement Logistique (CeAL) basée au CIS Denain capable de fournir des repas pour 40 personnes dans le cadre d’une opéra-tion d’une durée de 2 à 8 jours.

carte n°40 - couverture en moyens d’accompaGnement loGistique


3 Délais de couverture des risques

3.1|couverture DeS rISQueScourantS

3.1.1|méthoDoloGIe

Le temps de réponse (TRé) correspond à la somme des délais suivants :

tré = ta + tra+ tro

ta : il correspond au temps nécessaire au Traitement de l’Alerte. Il comprend :

• La prise d’appel par l’opérateur

• La prise de renseignements par l’opérateur (nature et

adresse de l’opération de secours)

• Le choix et la validation des moyens à engager

• Le délai de transmission de l’alerte depuis le CTA vers

le CIS correspondant

Ce délai est évalué à 1 minute, en moyenne, pour les opérations de secours présentant un caractère d’ur-gence.

tRa : il correspond au temps de Rassemblement et de départ des Sapeurs-Pompiers.

Ce délai est variable selon les modalités de garde ou d’astreinte des personnels :

Pour les personnels de garde au CIS :

• Le délai de rassemblement et de départ est estimé à 2

minutes

• Il est appliqué aux CS et CSP remplissant l’une des

conditions suivantes :a. Disposer d’au moins 6 SPP de garde

b. Disposer de SPV de garde au CIS

Pour les personnels en astreinte :

• Ledélaiderassemblementetdedépartestfixéà6mi-

nutes

• Il est appliqué à tous les CIS ne remplissant pas les

conditions précédentes.

TRo : il correspond au délai de route moyen pouratteindre les lieux de l’intervention depuis le CIS de 1er appel.

Les délais utilisés correspondent aux délais moyens réellement constatés à partir des données issues des systèmes informatiques de gestion d’alerte ainsi que des logiciels de calcul de délais de route.

Les délais sont mesurés depuis le CIS de 1er appel jusqu’au centre ville de la commune dans les condi-tions suivantes :

• Traficfluide.Utilisationdel’itinéraireleplusrapide

• Conditions météorologiques : Temps clair, température

> 0°C

• Conditions astronomiques : En journée

• Vitesse moyenne par type d’engin de secours (VL,

VSAV , FPT…).

Cette méthode est appliquée pour l’évaluation des TempsdeRéponselorsqu’ilconvientdedéfiniroudemodifierlessecteursdepremieretdedeuxièmeappel.

3.1.2|communeS DéfenDueS en pluS De 15 mInuteS • Anneux

• Baives

• Bermerain

• Boursies

• Capelle

• Croix caluyau

• Eppe sauvage

• Fechain

• Honnecourt sur Escaut

• Maresches

• Moustier en fagne

• Preux au sart

• Sommaing

• Villers en cauchies

• Wannehain

• Willies


Réglementation et Prospective Opérationnelles

Document actualisé juin 2012

Communes totalement défendues à + de 15 mn par Cis 1° appel

Communes partiellement défendues à + de 15 mn par Cis 1° appel

Communes totalement défendues à + de 15 mn par CIS 1° appel, mais bénéficiant d’une couverture par un CIS 1 ou CPI

Communes partiellement défendues à + de 15 mn par Cis 1° appel, mais bénéficiant d’une couverture par un CIS 1 ou CPI

BRAY DUNES

nooRDpeene

Zegerscappel

Zermezeele

Wylder

Winnezeele

WemaersCappel

WARHEM

Wallon Cappel

VIEUX BERQUIN

UXEM

STEENVOORDE

Steenbecque

steene

staple

SERCUS

SAINTMOMELIN

RUBROUCK

pitGaM

Neuf Berquin

Millam

METEREN

MERVILLE

LOON PLAGE

looBeRGhe

Ledringhem

Houtkerque

BOURBOURG

YSER

BoesChepe

Bissezeele

BieRne

BAILLEUL

CRoChte

DRINCHAM BaMBeCQUe

QUaeDypRe

ERINGHEMHerzeele

BROXEELE

LEDERZEELE

BUyssCheURe

oUDeZeele

Bavinchove

ZUytpeene

RENESCUREEBBLINGHEM

BLARINGHEM

THIENNES

HAVERSKERQUE

BeRthen

GoDeWaeRsVelDe

steenWeRCK

NIEURLET

oChteZeele

ARNEKE

HAZEBROUCK

Morbecque

MeRCKeGheM

VOLCKERINCKHOVE

CASSEL

WORMHOUT

DUNKERQUEFORT MARDYCK

HONDSCHOOTE

OOST CAPPEL

WATTEN

ESTAIRES

LE DOULIEU

MALO

ROSENDAEL

GRAVELINES

BERGUES

BOESEGHEM

LYNDE

Nieppe

CaestRe

FLETRE

CAPPELLE BROUCK

Socx

BORRE

HONDEGHEM

MERRISSTRAZEELE

PRADELLES

COUDEKERQUE BRANCHE

Communes bénéficiant d’une coopération interdépartementale La Gorgue

nooRDpeene

WaRheM

VIEUX BERQUIN

STEENVOORDE

steene

staple

pitGaM

METEREN

MERVILLE

LOON PLAGE

looBeRGhe

BOURBOURG

YSER

BoesChepe

BieRne

BAILLEUL

CRoChte

BaMBeCQUe

QUaeDypRe

BUyssCheURe

oUDeZeele

ZUytpeene

RENESCURE

BLARINGHEM

THIENNES

HAVERSKERQUE

BeRthen

GoDeWaeRsVelDe

STEENWERCK

oChteZeele

ARNEKE

HAZEBROUCK

MeRCKeGheM

CASSEL

WORMHOUT

DUNKERQUE

FORT MARDYCK

honDsChoote

WATTEN

WASQUEHAL

SANTES

ROUBAIX

RONCQ

QUESNOY SUR DEULE

LOOS

LOMME

LILLE

HALLUIN

Bois-Grenier

CaMphin en peVele

COMINES

VALLEE DE LA LYS

LINSELLES

SAINT ANDRE LEZ LILLE

VILLENEUVE D’ASCQ

ARMENTIERES

TOURCOING

MARCQ EN BAROEUL

MARQUETTE

HAUBOURDIN

LA MADELEINEESTAIRES

LE DOULIEU

BRAY DUNES

MALO LES BAINS

ROSENDAEL

GRAVELINES

BeRGUes

BOESEGHEM

Willies

SOLRE LE CHATEAU

SAINT REMYDU NORD

SAINS DU NORD

MAUBEUGE

FERRIERELa grande

MoUstieR en FaGne

Floyon

CoUsolRe

ColleRet

AVESNESSur Helpe

ANOR

BoUsiGniessUR RoC

eppes saUVaGe

BaiVes

FOURMIES

TRELON

JEUMONT

HAUTMONTFERRIERE

La petite

BeaUFoRt

aiBes

ReCQUiGnies

DiMont

RaMoUsies

BeUGnies

FelleRies

WaVRin Wannehain

SECLIN BaChy

pRoVinBaUVin

annoeUllin

allennesles MaRaisLA BASSEE

CYSOING

LESQUIN

AULNOYEAYMERIES (8)

BeaURepaiResur

sambre

petit Fayt

MAROILLES

CaRtiGnies

PONT SUR SAMBRE

la FlaMenGRie

loCQUiGnol

LANDRECIES

BAVAY

BERLAIMONT

LEVAL

GoMMeGnies

pReUX aU saRt

pRisChes


GRanD Fayt

TEMPLEUVE

MeRiGnies

PHALEMPIN

GENECH

Flinesles MoRtaGne

MORTAGNEDU NORD

noMain

MoUChin

WaRGnies le GRanD

eth

QUIEVRECHAIN

WaRGnies le petit

BRy

DOUAI

VilleRsploUiCh

VilleRs GUislain

VilleRs aU teRtRe

FONTAINENotre Dame

leClUse

GoUZeaUCoURt

FRessain

DOIGNIES

ARLEUX

Flines leZ RaChes

eRChin

honneCoURtsUR esCaUt

GonnelieU

BanteUX

FeChain

SIN LE NOBLE

MARCOING

MASNIERES

PECQUENCOURT

LALLAING

AUBY

BeRseeTHUMERIES

VilleRsoUtReaUX

SOMAIN

paillenCoURt

MaRChiennes

les RUesDes ViGnes

BantoUZelle CReVeCoeURsUR l’esCaUt

lesDain esnes

CAMBRAI

RUMILLY en cambrésis

BOUCHAIN

WasnesaU BaC

WaRlainG

WalinCoURtselViGny

VilleRs en CaUChies

VIEUX CONDE

VIESLY

VeRChain MaUGRe

VenDeGies aU Bois

VALENCIENNES

seBoURG

saint soUplet

saint aUBeRt

ROEULX

RAISMES

QUaRoUBle

POMMEREUIL

JENLAIN

NEUVILLY

MaRetZ

DENAIN

FRESNESSUR ESCAUT

DeheRies

CaUDRy

Capelle

CRespin

avesnesle sec saUlZoiR

aUBeRt


VenDeGiessUR eCaillon

BeRMeRain


oRs

Catillon sUR saMBRe

ReJet De BeaUlieU

MaZinGhien

BUsiGny

elinCoURt

MalinCoURt

LIGNYEN CAMBRESIS

SAINT AMAND LES EAUX

ClaRy

BeRtRy

LE CATEAU CAMBRESIS

QUIEVY

BEAUVOISen cambrésis

SOLESMES

IWUY

CRoiXCalUyaU

CaRnieRes

ONNAING

BRUAY SUR L’ESCAUT

ANZIN

TRITH SAINTLEGER

DOUCHYLes mines

le QUesnoy (8)

poiX DU noRD

heCQ

MaResChes

BoUsies

saMeon

ORCHIES (8)

aiX


soMMainG

neUVilleen aVesnois

BEAUDIGNIES

FoRest enCaMBResis

QUieVelon

ohain

MonChaUX sUR eCaillon

aUChy leZ oRChies lanDas

BeUVRy la FoRetCoUtiChes

BoUViGnies





CaestRe

aUBeRs

le Maisnil

FRoMelles

heM lenGletFRessies

BoURsies

MoeUVResanneUX

RieUX en CaMBResis

WanDiGnies haMaGe

hoRnainG

saint ayBeRt

aUBiGny aU BaC

aUBienCheUl aU BaC

seMeRiesliessies

VilleRs pol

FLESQUIERES

estoURMel

COUDEKERQUE BRANCHE

carte n°42 - communes couvertes en plus de 15 mn pour les risques courants - Groupement 1

carte n°41 - communes couvertes en plus de 15 mn pour les risques courants


carte n°43 - communes couvertes en plus de 15 mn pour les risques courants - Groupements 2 et 3

carte n°44 - communes couvertes en plus de 15 mn pour les risques courants - Groupement 4





WaVRin

WASQUEHAL

Wannehain

TEMPLEUVE

SECLIN

SANTES

ROUBAIX

QUESNOY SUR DEULE

le Maisnil LOOS

LOMME

LILLE

BeRsee

BaChy

pRoVin

BaUVin

annoeUllin

allennesles MaRais

MeRiGnies

CoBRieUX

CaMphin en peVele

MoUChin

LA BASSEE

CYSOING

SAINT ANDRELEZ LILLE

VILLENEUVE D’ASCQ

LESQUIN

ARMENTIERES

TOURCOING

MARCQ EN BAROEUL

PHALEMPIN

GENECH

THUMERIES

HAUBOURDIN

LA MADELEINE

FRoMelles

aUBeRs

Malus

Littré

Bouvines

Communes bénéficiant d’une coopération interdépartementale

VALLEE DE LA LYS




Communes partiellement défendues à + de 15 mn par Cis 1° appel, mais bénéficiant d’une couverture par un CIS 1 ou CPI (art.8)

BOUCHAIN

WasnesaU BaC

AULNOYEAYMERIES

Willies

VIEUX CONDE

VICQ

VeRChain MaUGRe

VenDeGies aU Bois

VALENCIENNES

SOLRE LE CHATEAU

seBoURG

SAINS DU NORD

MAUBEUGE

ROEULX

RAISMES

FERRIERELa grande

QUaRoUBle

BEAUREPAIREsur

Sambre

petit Fayt

JENLAIN

MoUstieR en FaGne

MAROILLES

Floyon

DENAIN

WaRGnies le GRanD

FRESNESSUR ESCAUT

Flinesles MoRtaGne

eth

CoUsolRe

ColleRet

CaRtiGnies

PONT SUR SAMBRE

AVESNESSur Helpe (12)

ANOR

MORTAGNEDU NORD

CRespin

la FlaMenGRie

BoUsiGniessUR RoC

eppes saUVaGe

BaiVes

aVesnes le seC

SAINT AMAND LES EAUX (12)

CRoiXCalUyaU

QUIEVRECHAIN

ONNAING

BRUAY SUR L’ESCAUT

ANZIN

TRITH SAINTLEGER

DOUCHYLes mines

VilleRs pol

LE QUESNOY (8)

POIX DU NORD

LANDRECIES

FOURMIES (12)

TRELON

JEUMONT (12)BAVAY

HAUTMONT (12)FERRIERELa petite

LEVAL

GoMMeGnies

pReUX aU saRt

WaRGnies le petit

BRy

MaResChes

pRisChes

BoUsies

BeaUFoRt

aiBes

DiMont

RaMoUsies


GRanD Fayt

FelleRies

FoRest enCaMBResis

QUieVelon

ohain

MonChaUX sUR eCaillon

BeUGnies




saint ayBeRt

RainsaRs

seMeRiesliessies


carte n°45 - communes couvertes en plus de 15 min pour les risques courants - Groupement 5

noMain

DOUAI

VilleRsploUiCh

VilleRs GUislain

VilleRs aU

teRtRe

FONTAINENotre Dame

MoeUVRes

leClUse

GoUZeaUCoURt

FRessain

DoiGnies

ARLEUX

Flines leZ RaChes

eRChin

honneCoURtsUR esCaUt

GonnelieU

BanteUX

FeChain

SIN LE NOBLE

MARCOINGMASNIERES

PECQUENCOURT

LALLAING

AUBY

VilleRsoUtReaUX

soMain

paillenCoURt

MaRChiennes

les RUesDes ViGnes

BantoUZelle CReVeCoeURsUR l’esCaUt

lesDainesnes

CAMBRAI

RUMILLY en cambrésis

WaRlainG

WalinCoURtselViGny

VilleRs en CaUChies

VIESLY

saint soUplet

saint aUBeRt

POMMEREUIL

NEUVILLY

MaRetZDeheRies

CaUDRy (12)

CapellesaUlZoiR

aUBeRt


VenDeGiessUR eCaillon

BeRMeRain


oRs

Catillon sUR saMBRe

ReJet De BeaUlieU

MaZinGhien

BUsiGnyelinCoURt

MalinCoURt

LIGNYEN CAMBRESIS

CAULLERY

CLARY

BERTRY

LE CATEAU CAMBRESIS

QUIEVY

BEAUVOISen cambrésis

SOLESMES

iWUy

CaRnieRes

saMeonoRChies (8)

aiX


soMMainG

aUChy leZ oRChies

lanDas

CoUtiChes

BoUViGnies

BeUVRy la FoRet

BoURsies

anneUX

heMlenGletFRessies

RieUX en CaMBResis






WanDiGnies haMaGe

hoRnainG



aUBiGny aU BaC

aUBenCheUl aU BaC

FlesQUieRes

estoURMel

3.2|couverture DeS rISQueSpartIculIerS

Les moyens spéciaux et les unités spécialisées n’étant pas en dotation dans tous les CIS, il a été fait appel à des délais de route calculés au-delà de délais de route sur les secteurs de 1er et 2ème appel.

Ces délais ont été acquis par le service sur la base de logiciels de calculs de délais de type courbes iso-chrones et de calculs de délais de route.

Lacouverturedesrisquesparticulierstellequedéfiniepar la circulaire d’élaboration du SDACR est détermi-

née par une montée en puissance du dispositif opé-rationnel : des moyens spéciaux et des unités spé-cialisées en nombre doivent pouvoir être acheminés selondesdélaisfixés.Cesindicationssonttraduitespar type de risque suivant différents scénarii prééta-blis. Le recensement des risques réalisé dans le dé-partement démontre que de nombreuses communes sont soumises à des risques de natures différentes avec des délais d’acheminement différents pour des moyens identiques


tableau n°13 - niveau de couverture des risques particuliers

mISSIonS echelon moyenS nomBre D’unIté

tempSDe réponSe

Lutte contre l’incendie

Industrie, Exploitations agricoles, Entrepôts

1

FPT 3 30 minutes

Echelle Aérienne ou CBEA 1

Camion Devidoir 1

CCGC 1 45 minutes

2

FPT 3 45 minutes


Camion Devidoir 2

Hydrocarbures (en complément du niveau industries) pour dépôt d’hydrocarbures

1

FPT 1 45 minutes pour les secteurs comportant des risques importants

RPO 1

Emulseur (8000 litres) 1

CDHR 1

2FPT 1 1 heure

Emulseur (8000 litres) 1

Habitations ou ERP > 8 m

1FPT 2 20 minutes


2FPT 2 45 minutes


Feux spéciaux RPO 2 45 minutes

Secours aux personnes Nombreuses victimes

VSAV 10 45 minutes

VLI 2

VSS 1

PMA 1

Secours routier Secteur dépourvu d’axes routiers importants

1 VSR 1 20 minutes

2VSR 1 45 minutes

CG 1 90 minutes

Sauvetage

Millieu PérilleuxGRIMP 1 1 heure

GREMS 1 1 heure

Millieu Aquatiqueporté à 2 sur le littoral et complété par sauveteurs côtiers

VIPL 1 équipe SAL30 minutes

Bâtimentsélevés (8 à 28 m) Echelle Aérienne ou CBEA 1 20 minutes

Rares dans la zone Echelle Aérienne ou CBEA 1 30 minutes

Recherche et Dégagement

1 Unité Sauvetage Déblaiement 1 groupe 45 minutes

2Unité Sauvetage Déblaiement 1 section 90 minutes

Unité Cynotechnique 2 équipes

Lutte contre les pollutions

Risque ChimiqueCMIC 1 45 minutes

VPOL, CePOL 1 1 heure

Risque Radiologique

CMIR-R 1 45 minutes

CMIR-I 1 90 minutes

Lutte contre les innondations

Assistance et évacuation 1 Embarcation 1 20 minutes2 CeEMBI 1 45 minutes

Epuisement 1 MPE et/ou MPF 60 à 180 m3/h 20 minutes2 Unité d’épuisement 1200 m3/h 45 minutes

Commandemement

11 EMOD4

1 20 minutes (25 à 30 minutes zone rurale)

2 EMOD 3 + VLC 1 45 minutes3 EMOD 2 + VPC 1 90 minutes

Soutien logistique

Assistance respiratoire FC ou VARI 1 30 minutesEclairage, ventilation, protection FEV ou REV 1 45 minutes

Transport de personnels VTP 1 1 heure

PreaMBULeLe SDACR - cadre général et contexte de révision


aNNeXeS


annexe 1 - communes exposées à un plan de prévention des risques


3 000 M€ ou plus1 000 morts ou plus5 Catastrophe majeure

Entre 300 M€ et 3 000 M€100 à 999 morts4 Catastrophe

Entre 30 M€ et 300 M€10 à 99 morts3 Accident très grave

Entre 3 M€ et 30 M€1 à 9 morts2 Accident grave

Entre 0.3 M€ et 3 M€1 ou plusieurs blessés1 Accident

Moins de 0.3 M€Aucun blessé0 Incident

Dommages matérielsDommages humainsClasse

3 000 M€ ou plus1 000 morts ou plus5 Catastrophe majeure

Entre 300 M€ et 3 000 M€100 à 999 morts4 Catastrophe

Entre 30 M€ et 300 M€10 à 99 morts3 Accident très grave

Entre 3 M€ et 30 M€1 à 9 morts2 Accident grave

Entre 0.3 M€ et 3 M€1 ou plusieurs blessés1 Accident

Moins de 0.3 M€Aucun blessé0 Incident

Dommages matérielsDommages humainsClasse

annexe 2 - classiFication des risques majeurs


annexe 3 - communes exposées au risque inondation


annexe 4 - communes exposées aux risques inondation de plaine et coulée de boue


annexe 5 - Zones exposees au risque de submersion marine


annexe 6 - communes exposées au risque mouvements de terrain


annexe 7 - communes exposées au risque transport de matières danGereuses

87Services d’Incendie et de Secours du NordSchéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques | 2012

annexe 8 - zones exPosées au risque sismique

Epicentres enregistrésEpicentres enregistrés

Echelle

Légende

Epicentres enregistrésEpicentres enregistrés

Echelle

Légende

SDACR59_L2.pdf - SDIS 59

Documents

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