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Orchidée

Plante des climats chauds, aux fleurs recherchées pour leur beauté et l’originalité de leur forme. Mais où veut-il en venir, vous demandez vous probablement? Et bien, telle est la définition de l’orchidée que donne Le Petit Robert. Cependant, si j’avais travaillé pour Le Petit Robert, ma définition aurait été toute autre: fleur hideuse que l’on retrouve sur-tout dans les salles d’exposition bel-ges. Soit dit en passant, il s’avère qu’il s’agit d’une plante. Que les négociants en carrelage et en pierre naturelle veuillent décorer leur es-pace de présentation avec une pe-tite fleur haute en couleur, d’accord. Comme élément d’ambiance sup-plémentaire, celle-ci peut en effet contribuer au ressenti total du ma-gasin. Mais pourquoi est-ce que tout le monde opte pour l’orchidée? Comme s’il n’y avait dans le monde entier qu’une seule fleur ou plante qui s’accorde joliment avec les ar-moires à carrelage. Le problème, c’est qu’en Belgique, l’orchidée est souvent considérée comme le ca-deau par excellence, et forme ainsi un emplâtre sur une jambe de bois. Car peut-être que, comme moi, vous n’êtes pas un grand amateur de ces fleurs et que vous les avez reçues lors de la réception pour l’inauguration de votre nouveau showroom. De la part d’amis ou de la famille!

Quoi qu’il en soit, en termes de pollution visuelle et de facteur kitsch, l’orchidée n’a rien à envier à d’autres horreurs comme les cac-tus, les plantes grasses ou les sanse-vierias. Dans la lignée, on peut aussi

citer le chrysanthème. Le fait que ce dernier ne voit son chiffre d’affaires augmenter qu’en période de deuil n’est-il pas suffisamment éloquent. Et que dire du géranium?

L’orchidée a beau présenter une grande richesse de couleurs, cela ne me rend en tout cas pas plus jovial. D’où mon appel à les bannir défini-tivement de nos showrooms! Vous me feriez ainsi un grand plaisir, de même qu’aux clients. Si on vous en offre une, rendez-la cordialement à son heureux propriétaire en lui glis-sant le message à ne pas mal inter-préter que vous êtes allergique aux orchidées et que vous allez devoir vous en séparer la mort dans l’âme. Personne ne posera (n’osera poser) d’autres questions.

Je suis pourtant un amateur de fleurs. Et je voudrais en profiter pour en lancer quelques-unes aux orga-nisateurs de Stone Expo. Avec un concept rafraîchi, ils semblent avoir réussi à conférer un nouvel élan au salon professionnel biennal de la pierre naturelle, de la céramique et du composite de quartz. Des inter-ventions subtiles et moins subtiles doivent créer la dynamique néces-saire au salon. Vous lirez tout cela dans ce numéro de Polycaro. La seule bonne décision, selon moi. Espérons que l’organisateur du salon, Artexis, réussira ainsi à sé-duire non seulement les négociants en carrelages, carreleurs et tailleurs de pierre naturelle, mais aussi que les architectes afflueront en grand nombre en janvier 2014 à Flanders Expo. Quoi qu’il en soit, les orga-

nisateurs de Stone Expo ont bien écouté les signaux du marché. Ce que nous faisons aussi, chaque jour. Quelqu’un aurait-il encore une (orch)idée?

Alexander BouckaertRédacteur en chef

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SOMMAIRE

STONELAND (EVERGEM)Comment une petite entreprise peut être grande

TEGELBEDRIJF DEJONGHEEntreprise de pose qui ouvre son propre showroom

DES SOLS CÉRAMIQUESL’importance de l’information sur l’entretien

BAKKER NATUURSTEENAdieu au marché privé

CENTRE DE WELNESSCalcaire d’Inde et pierre bleue belge

POLYCARO5SOMMAIRE

DIRECTION ET REDACTIONOMICRON sprlHoornstraat 16B • 8730 BeernemTel: 050/250 170• Fax: 050/250 [email protected]

EDITEUR RESPONSABLEErwin Ooghe

REDACTEUR EN CHEFAlexander Bouckaert

MEDIA MANAGERChristophe De Clercq

REDACTIONKristof DamsPeter GoegebeurGeert LegeinJesse Van Daele

PRODUCTIONRobbie Vosté

COORDINATIONTrui Blomme

LAY OUTRobbie Vosté

TRADUCTIONJOALIS bvba

PERIODICITETrimestriel: mars-juin-septembre-décembre

ABONNEMENTSHoornstraat 16b • 8730 BeernemTel. 050/250 1704 éditions: € 40 par ans

IMPRIMERIEPerkaIndustrielaan 12 • 9990 MaldegemTel.050/716 071

REGIE PUBLICITAIREOMICRON sprlTel. 050/250 170Fax. 050/250 171

Cover: Viva (série Statale 9)

COPYRIGHT POLYCARO © 2013

Ce périodique est protégé par le droit d’auteur: aucune reproduction, diffusion ou communication analogue ou digitale de cette parution ne peut être effectuée sans autorisation écrite de Omicron sa (tél.: 050/250 170)

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LOFO

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Membre de l’uniondes Editeurs de laPresse Périodique

L’AGENT A LA PAROLE 32Fabrizio Fascianella (Alta Ceramica)

CONSEIL JURIDIQUE 49Les conditions générales de facturation

FECAMO WEST 50Gino Vanhaverbeke & Peter Goegebeur

FEBENAT 60La procédure de sécurité pour les entreprises de pierre naturelle

PROJET TOURS BELGACOM 70Rénovation à grande échelle avec Kerlite

CARREAUX GRANDS FORMATS 80Carreler un sol avec des plaques céramiques ultra fines

CEVISAMA 2013 87Le début de la fin?

STONE EXPO 2014 88Un concept de salon renouvelé

POLYCARO-INFOS 90Les brèves du secteur

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“Nous somme vraiment une petite entreprise, savez-vous!” Nous n’avons même pas encore mis un pied dans l’atelier que le directeur de Stoneland à Evergem (près de Gand) semble déjà s’excuser pour ce qu’il a à nous montrer. La pensée d’avoir créé des attentes trop élevées avant notre visite l’a en effet hanté plusieurs fois. Willem Hulpia ne compte en effet pas de personnel fixe et la superficie de son espace de production n’est évidemment pas exagérément grande. Ce même hangar a par contre été équipé d’un parc de machines moderne et diversifié. Parmi lequel notamment la nouvelle machine CNC 3 axes Denver avec laquelle cette entreprise unipersonnelle souhaite également jouer un rôle significatif sur le marché des cuisines. Une ambition réaliste maintenant qu’elle est en mesure d’également produire en interne des plans de travail en granit avec égouttoir fraisé.

Qui cherche, trouveCelui qui ne s’est encore jamais rendu chez Stoneland à Evergem pourrait peut-être bien faire de grands yeux lors de sa première visite. Le hangar dans lequel s’effectue le tra-vail quotidien de la pierre naturelle et du composite est situé dans un quartier résidentiel très dense et se cache en outre derrière la maison privée du directeur Willem Hulpia. Il ne voit lui-même aucun problème à cela. “Celui qui a besoin de nous saura toujours où nous trouver.” Pas de problème non plus en matière de nuisances sonores. “Nous avons tel-lement bien isolé l’ensemble du bâtiment que c’est à peine si on entend quelque chose de l’extérieur. Et nous avons ré-cemment investi dans une nouvelle cabine de dépoussiérage VIEK CS40 de telle sorte que la finition à sec peut désormais s’effectuer à l’intérieur. Seul le bouchardage s’effectue en-

core à l’extérieur: les rares fois que j’utilise cette machine, c’est entre 10 et 16h. Par respect pour les riverains.”Le hangar est littéralement situé à l’arrière de la maison dans le jardin. Il n’est pas possible de travailler plus près de chez soi. Willem Hulpia voit cela comme un avantage. “Il m’arrive de laisser tourner une machine lorsque je vais man-ger un bout à la maison ou boire un café avec des clients. Naturellement, un problème peut toujours survenir à ce mo-ment. Pour limiter ce risque, j’ai installé dans l’atelier une webcam qui me permet de tout surveiller à distance.”Celui qui veut faire grandir son entreprise doit choisir entre augmenter sa superficie ou étoffer son parc de machines. C’est du moins ce que prétend le chef d’entreprise est-fland-rien, qui est d’avis que ces deux investissements peuvent dif-ficilement être réalisés simultanément, et ce pour plusieurs raisons. “J’ai moi-même opté pour cette dernière option”, af-firme Willem. “La seule limite qui reste, c’est le manque de place. Et notre hangar n’est pas spécialement présentable, mais c’est moins important. Ce qui compte vraiment pour Stoneland, c’est le résultat final. Appelez cela être fier de son travail ou de l’amour propre, mais pour moi tout doit toujours être parfaitement en ordre. Pouvoir associer cette qualité permanente à un bon service constitue la garantie de clients satisfaits. Ce qui se traduit à son tour par du bouche-à-oreille gratuit!”

Beaucoup de clients, pas de publicitéIl est remarquable d’entendre comme le directeur de Stoneland s’exprime souvent à la première personne du plu-riel, alors qu’il s’agit au sens strict d’une petite entreprise uni-personnelle. Car Willem Hulpia fait tout lui-même, jusqu’à la comptabilité. “J’ai jadis travaillé avec 13 hommes, des ma-çons et des plafonneurs, mais à la longue vous ne faites plus que vous occuper des affaires du personnel.” Même s’il faut avouer que, lors des pics, il peut toujours faire appel à quatre mains supplémentaires: celles de Franky et Martin. Des tail-leurs de pierre chevronnés comme on n’en rencontre plus beaucoup de nos jours. Le premier, Franky Gillis, a participé à la création de Stoneland, il y a exactement dix ans. Avant

Willem Hulpia, le directeur de Stoneland

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cela, Willem Hulpia possédait une assez grande entreprise de construc-tion. Il connaissait bien son futur asso-cié parce qu’il travaillait comme tailleur de pierre chez Baetslé, un atelier de taille de la pierre à Gand auprès duquel Willem Hulpia non seulement achetait son petit granit, mais pour lequel il of-ficiait aussi souvent comme transpor-teur. Lorsqu’il s’est clairement avéré que le nouveau propriétaire de Baetslé ne comptait pas impliquer le personnel dans la reprise, Willem Hulpia et Franky Gillis savaient ce qu’il leur restait à faire: créer leur propre petite entre-prise de pierre naturelle. Et ce fut fait: dans un petit hangar à Evergem a dé-buté le travail du petit granit. “La seule machine que nous avions à l’époque, c’est une scie à table à commande ma-nuelle”, se souvient Willem Hulpia.

Le fait que Stoneland ait bénéficié di-rectement d’une assez grande clien-tèle depuis ses débuts, sans la moindre forme de publicité payante, est facile à expliquer. “Chez son ancien em-ployeur, Franky était la personne di-rectement en contact avec tous les entrepreneurs qui achetaient leur pierre naturelle chez Baetslé”, expli-que Willem Hulpia. “La plupart des en-treprises de construction sont restées clientes, et c’est encore et toujours le cas dix ans plus tard. Avec de temps en temps des commandes directes de par-ticuliers qui savent apparemment aussi où nous trouver!”

Pas de coûts de personnelDiriger lui-même une entreprise n’était pas vraiment le truc de Franky. Willem Hulpia: “Par conséquent, la situation a quelque peu changé, en ce sens que j’assure désormais seul la direction et que Franky vient encore régulièrement me donner un coup de main. D’autres tailleurs de pierre de la région profitent également de son professionnalisme. Martin vient lui aussi m’aider en tant qu’indépendant. Lui aussi à jadis tra-vaillé chez Baetslé. Tous deux sont très aguerris dans la finition manuelle et ai-dent à l’installation chez nos clients. Cette activité, je la confie totalement à des sous-traitants. Des hommes de métier si bons que je n’ai encore jamais du repasser pour solutionner un prob-

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lème.” Ses deux fidèles aidants, Franky et Martin, le directeur de Stoneland peut toujours les appeler quand il a vraiment besoin d’eux. “Et quand il y a moins de travail à certaines périodes, je n’ai à l’inverse pas de coûts de per-sonnel. Un avantage à ne pas sous-es-timer qui rend un petit acteur comme Stoneland moins sensible à la crise que de grandes entreprises de pierre natu-relle employant peut-être 10 à 15 ou-vriers. Honnêtement, je n’aimerais pas être à leur place pour l’instant.”“Il y a deux ans, Stoneland a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 300.000 euros. En 2012, celui-ci a progressé de 25% et nous en sommes ainsi à envi-ron 400.000 euros. Le chiffre d’affaires connaît donc vraiment une évolution

croissante. Même si je serai déjà con-tent de pouvoir consolider ces résul-tats à la fin de l’année.”

Etonnamment beaucoup de travailLes contrats continuent d’affluer, tant pour de grandes que pour de petites entreprises de construction. Pour des clients qui commandent toute l’année. En d’autres termes, Stoneland a le vent en poupe, même si Willem a parfois des difficultés à le croire totalement. Surtout parce que nous ne faisons même rien pour favoriser cela. “En fait, ce sont les clients qui nous appor-tent du travail d’eux-mêmes: ils nous communiquent leur commande par té-léphone, fax ou e-mail et je peux me

mettre à l’ouvrage. Pour les comman-des concernant de plus gros volumes, je commence cependant toujours par remettre une offre de prix, mais cela ne prend pas tant de temps car les prix sont fixes!”

Outre la qualité des matériaux et du produit fini, Willem Hulpia avance en-core un autre gros atout: la rapidité. “A l’exception des très gros volumes, je mets un point d’honneur à réaliser chaque commande dans la semaine. Une livraison rapide et fiable fait par-tie de notre service depuis déjà des années, et restera aussi notre mar-que de fabrique à l’avenir! Si un client m’appelle parce qu’il a une commande urgente, je remuerai ciel et terre

pour faire en sorte qu’il puisse venir l’enlever le lendemain. J’ai la grande chance d’avoir beaucoup d’entreprises de construction qui paient de façon constante; il faut les soigner aux petits oignons.”

Efficacité dans l’atelier de productionAu cours des dix dernières années, les investissements se sont multipliés, de telle sorte que Stoneland dispose désormais d’un parc de machines di-versifié et modernisé. Willem Hulpia nous énumère ces investissements: “J’ai d’abord acheté une débiteuse à pont d’occasion. Une machine très simple qui travaille lentement mais cor-rectement et avec laquelle nous sci-

ons encore et toujours des tranches de pierre bleue jusque 3,80 mètres. Grâce à l’investissement suivant, une pon-ceuse également achetée d’occasion, nous ne devions plus poncer nous-mêmes la face supérieure des matéri-aux. Entre-temps, cette machine a été remplacée par une nouvelle ponceuse Canigo avec système de calibrage. Nous avons ensuite acquis une polis-seuse de chants, une Edilux de la mar-que Comandulli qui démontre encore et toujours son utilité. Ce fut mon pre-mier achat auprès de Viek Seynhaeve. Le dernier date de fin de l’année der-nière: une machine CNC 3 axes de Denver et une cabine de dépoussi-érage, toutes deux livrées par VIEK-machines. La raison pour laquelle j’ai

de nouveau fait confiance à ce même fournisseur de machines? Outre le fait qu’il possède un portefeuille de mar-ques intéressant, je suis ravi du traite-ment professionnel et de la qualité du service!”“Je considère ces machines comme mes jouets, surtout la machine CNC. Ce que j’aime, c’est essayer d’en tirer le maximum, sans vouloir for-cer. Pour une petite entreprise comme Stoneland, il s’agissait chaque fois d’investissements lourds. D’autre part, en tant qu’entrepreneur, vous voulez avancer et vous devez donc oser faire ce pas. Entre-temps, nous sommes bien installés et nous pouvons travailler efficacement sur une superficie réduite

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(350 m2, ndlr.). Néanmoins, le hangar est relativement rem-pli et il ne reste plus beaucoup de place. Mais je suis content de la configuration de mon parc de machines, qui est logique. J’aurais seulement aimé que les deux débiteuses à pont soit installées côte à côte.”

Spécialiste des plans de cuisineJusqu’à présent, Stoneland travaillait principalement la pierre bleue. Avec la nouvelle Quota de Denver, la part du granit et du composite devrait toutefois sensiblement augmenter. “Plus de la moitié de notre production concerne des réalisa-tions pour l’extérieur, surtout des seuils et des plinthes. Mais ces derniers temps, je reçois aussi de plus en plus de de-mandes pour des finitions de cuisines. La machine CNC con-stituait un investissement nécessaire pour pouvoir suivre la demande croissante émanant de ce segment spécifique. Une machine si high-tech permet en effet de travailler encore plus vite et plus efficacement.”“Nous travaillions déjà le granit, mais nos possibilités dans ce domaine étaient assez limitées. Les plans de travail en gra-nit avec emplacement pour évier n’ont jamais posé de prob-lème, mais je devais sous-traiter le fraisage des égouttoirs à des collègues tailleurs de pierre. De telle sorte que je perdais une partie de mes rentrées. Aujourd’hui, nous pouvons servir le client de A à Z, et nous ne dépendons plus de personne. J’ai ainsi l’intention de démarcher activement les cuisinistes de la région d’Evergem mais aussi au-delà. Je pense même à aller glisser des dépliants dans les boîtes aux lettres des parti-culiers. La plupart d’entre eux seront surpris quand ils décou-vriront combien cela coûte de donner un nouveau look à sa cuisine. J’ai un peu le sentiment que beaucoup ont une fausse idée des prix. Ou alors, je suis tout simplement trop bon mar-ché (rires).”

‘Made in Belgium’Willem Hulpia a lui même pu se rendre compte de l’augmentation sensible de la demande de composite de quartz pour des plans de cuisine et meubles de salle de bains. Il n’en sera cependant jamais un grand partisan. “Sa trans-formation, tant à sec que sous eau, dégage des poussières et des odeurs qui, selon moi, ne peuvent pas vraiment être sai-nes. D’un autre côté, je trouve par contre que c’est un beau matériau offrant des possibilités infinies au niveau des cou-leurs. Mais le plus gros avantage par rapport à la pierre natu-relle, c’est qu’il y a peu de risques qu’il se brise.”

Ce que préférerait surtout Willem Hulpia, c’est de pouvoir rentrer tout le stock, surtout les tranches de granit. Mais il dispose de trop peu d’espace couvert à cet effet. “En outre, il est impossible de constituer des stocks de tous les matériaux et toutes les teintes”, conçoit très bien le chef d’entreprise. “Les clients qui aiment choisir eux-mêmes les tranches dont seront issus leurs produits peuvent toujours le faire chez notre fournisseur, Brachot-Hermant à Deinze. Quant au petit granit, je l’achète en direct aux Carrières de la Pierre Bleue Belge. Un ami transporteur va chaque fois charger des cargai-sons d’environ 13 tonnes avec son camion, parfois deux fois par semaine. J’ai un assez grand stock de ce matériau.”“Vous pourrez aussi obtenir chez nous du carrelage en pierre naturelle asiatique, mais pour le sur-mesure, toute notre pierre bleue provient de Belgique. La variété chinoise peut difficilement être qualifiée de pierre bleue. La pierre vietnami-enne s’en rapproche, mais n’offre tout de même pas la même qualité que la pierre bleue de chez nous. Personnellement, je trouve encore et toujours que c’est la plus belle pierre qui puisse exister: un matériau haut de gamme et durable qui permet de réellement tout faire!”

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Une entreprise de carrelage qui s’attaque désormais aussi aux ventes en showroom

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Cela ne vous démange pas de ne plus poser du carrelage vous-même? Le sourire que fait naître cette question sur le visage de Tony Dejonghe suffit en fait comme réponse. “Bien sûr que si, mais cela fait déjà des années que c’est comme cela.” Pas besoin d’en chercher l’explication bien loin. Le directeur de l’Entreprise de carrelage Dejonghe d’Hulste met chaque jour une trentaine de carreleurs au tra-vail et se charge lui-même de la planification, de la prépa-ration et du suivi de chaque chantier. Et comme si cela ne suffisait pas, il a, en compagnie de son épouse, ouvert son propre showroom à l’automne 2012. Tout cela pour dire que ce couple d’entrepreneurs ouest-flandriens va au-devant d’une période chargée.

Projets à grande échelleMoins de quatre mois après l’inauguration du nouveau showroom en septembre 2012, nous avons ren-contré le couple dans son nouveau port d’attache professionnel: un showroom de 1.400 m2, idéalement situé le long de la Brugsesteenweg fort fréquen-tée à Hulste (près d’Harelbeke). “Il est seulement dommage que nous ayons démarré lors de la plus mauvaise pé-riode imaginable, juste après les gran-des vacances”, fait remarquer Natacha Dejonghe. “Quoi qu’il en soit, il est en-core beaucoup trop tôt pour pouvoir déjà procéder à une première évalua-tion. Mais nous avons jusqu’à présent peu de raisons de nous plaindre, car les affaires marchent très bien.”Tony Dejonghe, son époux, a fait ses débuts dans le monde du carrelage il y a 22 ans, alors comme carreleur sala-rié. Dix ans plus tard, le Ouest-flandrien créait sa propre petite entreprise de carrelage, avec l’appui de son épouse Natacha qui se chargeait alors déjà de la comptabilité. “A nos débuts, la con-struction résidentielle tournait encore très bien, mais après deux à trois ans, j’ai commencé à sentir que le mar-ché était en train de décliner”, expli-que Tony Dejonghe. “C’est pourquoi il ne me semblait pas stupide d’étudier d’autres pistes. Après une prospection approfondie, nous avons commencé à nous concentrer sur les gros chan-tiers il y a un an et demi: bâtiments publics, maisons de repos, écoles, complexes sportifs, etc. Bref, le genre de projets pour lesquels vous avez be-soin de nombreux carreleurs.” Ce qui ne pose pas le moindre problème pour

l’Entreprise de carrelage Dejonghe. L’entreprise d’Hulste dispose d’une équipe de 30 spécialistes, des collabo-rateurs propres, mais aussi des sous-traitants. “Ceux-ci font tous l’objet d’une sélection sévère, parce qu’on rencontre beaucoup de carreleurs auto-proclamés qui ne maîtrisent pas le mé-tier. Nous travaillons d’une part avec des sous-traitants qui posent presque exclusivement du carrelage chez nos clients privés, tandis que d’autres sont quant à eux spécialisés dans les gran-des superficies et nous faisons appel à eux uniquement pour ce genre de pro-jets. Nous appliquons le même système pour nos propres carreleurs. Parce que ce sont deux marchés qui exigent une approche différente. Un chantier privé n’est pas pour autant plus facile. Que du contraire, quand on sait combien les gens sont devenus exigeants. Mais nous voulons finalement contenter cha-que client. Et ce avec une jolie gamme de produits, des poseurs qualifiés et surtout un excellent service.”

Regagner les pertes de tempsLe directeur de l’Entreprise de carrelage Dejonghe considère comme une très bonne chose le fait que le core-busi-ness de l’équipe de carreleurs est con-stitué uniquement de gros chantiers. “Vu la crise dans la construction, cela nous a sauvés”, prétend-t-il. “Nous sommes relativement bien connus sur ce segment de marché spécifique de-puis un an ou deux, également dans les grandes entreprises de construction. Attention, cela n’arrive pas d’un jour à l’autre. Ce n’est donc pas parce que vous prospectez aujourd’hui que vous devez déjà vous attendre à un coup de téléphone le lendemain. Pour gagner la confiance des maîtres d’œuvre poten-tiels, il faut, en tant que nouvel acteur sur le marché, commencer par faire ses preuves. Je puis désormais dire que nous sommes aujourd’hui contac-tés spontanément par des entreprises de construction respectées de tout le pays. Les chantiers que nous exécutons actuellement sont pratiquement tous

Natacha & Tony Dejonghe

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des contrats que nous avons décrochés l’an dernier. Car celui dont le carnet de commandes est vide aujourd’hui se retrou-vera aussi sans travail demain!”Avec une certaine fierté, Tony Dejonghe affirme que son en-treprise s’est faite un nom grâce à la rapidité de ses livraisons et travaux de pose. Une rapidité exceptionnelle, précise-t-il lui-même. “Lorsque cela s’avère nécessaire, nous mettons une vingtaine d’hommes à l’ouvrage sur un seul chantier. Ce qui nous permet de regagner les pertes de temps consécutives aux autres corps de métier. Rien que pour cela, les architectes aiment bien travailler avec nous (rires). Mais aussi parce que nous les impliquons toujours dans la préparation et la planifi-cation de nos travaux. Ce qui permet d’éviter les discussions inutiles a posteriori. Et lorsque l’architecte est lui aussi satis-fait, il y a des chances qu’il vienne frapper à nouveau à notre porte pour un projet de construction suivant.”

Les détails font la différenceDésormais, l’Entreprise de carrelage Dejonghe ne procède plus au carrelage des maisons privées que pour les clients qui achètent leurs carrelages dans le nouveau showroom. “Cela fait déjà des années que nous avons arrêté la construction in-dustrielle pour le compte d’autres entreprises de construc-tion”, ajoute Tony Dejonghe. “En raison de la concurrence accrue, les prix sur ce marché ont tellement baissés qu’ils sont devenus irréalistes. Il ne peut pratiquement en aller qu’ainsi lorsque, parfois, 200 à 300 entrepreneurs se battent pour le même contrat. C’est très différent pour les plus gros chan-tiers de construction ‘monovolume’ dans lesquels nous nous sommes spécialisés: les superficies à partir de 2.000 m2. Ce sont ici toujours les 6 ou 7 mêmes entreprises de carrelage qui rivalisent. Tout le monde ne dispose pas de suffisamment d’hommes ni de savoir-faire pour se mêler à la bagarre.”“Une fois que de tels gros chantiers ont bien démarré, il est possible de travailler rapidement. A condition toutefois que la préparation soit très minutieuse. J’assure moi-même la coordi-nation des chantiers; je vais tous les visiter chaque matin”, af-firme Tony Dejonghe. “Nous sommes actuellement actifs sur sept chantiers différents. Alors que la construction résiden-tielle bat de l’aile, les contrats dans notre secteur continuent d’affluer. Ce qui prouve que nous avons jadis pris la bonne décision en changeant d’orientation. On sent bien que la crise bat son plein dans la construction résidentielle. On ne compte plus les carreleurs qui nous demandent spontanément si nous n’avons pas de travail pour eux. Et cela ne s’améliorera pas en 2013! Pour moi, les entreprises de carrelage qui décident seu-lement maintenant de passer, comme nous à l’époque, aux grands projets publics arrivent trop tard.”

Travail ponctuelTony Dejonghe souhaite aussi souligner que la pose de car-relage en soi n’est pas devenue plus facile. “Avant, les car-reaux n’étaient pas rectifiés et il n’existait pas encore de grands formats comme aujourd’hui. Ce qui fait qu’il faut tra-vailler de façon encore beaucoup plus ponctuelle. C’est préci-sément parce qu’ils sont si bien organisés et qu’ils fournissent du si bon travail que nos hommes sont énormément appré-

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ciés par les entreprises de construction. J’ai déjà pu en faire l’expérience à plusieurs reprises.”“Lorsque je visite un chantier, je vais toujours serrer la main à tout le monde. Etre sympathique ne coûte rien! Un com-pliment ou une tape sur l’épaule fait parfois des miracles. Ce qui fait aussi que ma femme et moi sommes extrêmement ap-préciés par nos propres poseurs. Ils constituent le principal capital de cette entreprise, nous en sommes très fortement conscients.”Le directeur de l’Entreprise de carrelage Dejonghe n’a hélas plus le temps de poser aussi lui-même du carrelage. “Même si j’aimerais bien parfois, ce n’est cependant plus possible. Les calculs et la coordination constituent aujourd’hui mes deux ac-tivités principales. Natacha se charge de l’administration, as-sure la prospection auprès des entreprises de construction et reçoit les clients dans le showroom. L’après-midi, après avoir visité tous les chantiers en cours, je lui donne un petit coup de main pour les ventes au showroom.”

Intérieur sobreL’idée d’ouvrir un showroom propre a germé il y a trois ans, mais à cette époque, la maîtresse des lieux ne se sentait pas encore prête à 100%. “Finalement, il s’agit tout de même d’un grand pas, surtout pour Natacha qui se retrouve ainsi davan-tage à l’avant-plan”, se rend bien compte son époux. “Au ni-veau de l’organisation également, cela change aussi beaucoup de choses, et un tel showroom constitue aussi un fameux in-vestissement! On m’a cependant toujours dit que c’est préci-sément en période de crise qu’il faut oser investir. En outre, nous avions alors déjà une assez bonne vue sur notre porte-feuille de commandes, et savions que nous aurions suffisam-ment de travail durant les mois qui allaient suivre.” Tony et Natacha Dejonghe se sont donc lancés dans une nou-velle aventure l’année dernière: la vente de carrelages. “En premier lieu pour pouvoir encore mieux desservir nos pro-pres entrepreneurs et, ainsi, les fidéliser plus facilement. Quand vous disposez d’un beau showroom, vous éveillez au-tomatiquement plus vite l’intérêt des grandes entreprises de construction.”Un emplacement approprié a été trouvé dans un bâtiment commercial libre à Hulste que Tony et Natacha Dejonghe lou-ent actuellement, avec option d’achat. Avant de démarrer leur nouvelle activité, l’intérieur du bâtiment a tout d’abord dû être métamorphosé. “En collaboration avec les gens de chez Redec, la société qui a dessiné tous les plans du projet et qui a livré tous le mobilier de présentation, nous en avons fina-lement fait quelque chose de très beau”, explique Natacha Dejonghe. “Il était important pour nous que l’aménagement soit sobre et moderne. D’où notre choix pour des tons neutres et intemporels: le noir et le blanc. Ainsi que l’absence totale de présentoirs voyants et autres panneaux promotionnels criards. Nous avons explicitement demandé à chaque fabricant de s’y tenir. Je conçois très bien que cela n’a pas dû faire que des heureux, mais nous ne voulions pas faire la moindre conces-sion. La pollution visuelle est tellement grande dans certai-nes salles d’exposition que la beauté du produit se perd. Tony et moi ne voulions assurément pas commettre cette même erreur.”

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Pas un discounterFait marquant également: les étiquettes des produits ne mentionnent aucune marque. Tout au plus les initiatives de la marque, mais cela n’est d’aucune utilité pour le particulier. “Pour rendre impos-sible la comparaison des prix et éviter qu’on commande le même carrelage par Internet”, explique Tony Dejonghe. “Avant, nous donnions tout simple-ment un échantillon au client, en sup-posant que nous pourrions le récupérer par après. Mais c’était rarement voire jamais le cas. Le client se rend alors vraisemblablement à la concurrence avec cet échantillon, dans l’espoir de bénéficier encore d’une réduction de 10 ou 20% par rapport à notre prix. Désormais, nous demandons une cau-tion de 20 euros pour chaque échan-tillon, même si celle-ci n’offre aucune garantie de les revoir.”Les particuliers que le couple accueille dans le nouveau showroom de Hulste choisissent souvent des carrelages issus du segment supérieur. Le prix est alors moins important, prétend Tony Dejonghe. “Avec notre assortiment, nous nous adressons à un tout autre public que Brico ou Gamma. On trouve déjà suffisamment de fournisseurs dans le segment bon marché, pourquoi donc irions-nous nous frotter à eux? Croyez-moi bien, nous ne serons jamais un discounter. En cherchant bien, vous dé-couvrirez dans notre showroom en tout et pour tout trois armoires à tiroirs pro-posant des carreaux céramiques meil-leur marché. Pour les gens ayant moins de budget. Pour montrer que ces ma-tériaux asiatiques présentent aussi une

qualité suffisante, nous les avons uti-lisés pour carreler notre showroom. Mais pour le reste, l’assortiment est constitué de collections haut de gamme de grandes marques connues.”

Le bon éclairage Parmi les tire-l’œil dans le nouveau showroom, on citera assurément la bi-bliothèque de carrelages avec table de réunion, parfois aussi appelée la car-rothèque. Tony Dejonghe: “On peut qualifier celle-ci d’un coin jeux où les clients, également les architectes, peu-vent tester les différentes associations de matériaux et de formats. Le grand mur blanc qui sépare ce coin du reste de l’espace sera revêtu ultérieurement avec des mosaïques. Ce qui créera in-dubitablement plus d’ambiance et d’inspiration.”Au centre de l’espace, deux grandes surfaces carrelées carrées avec des panneaux coulissants horizontaux atti-rent l’attention. “Ces grands panneaux offrent l’avantage que vous pouvez montrer aux clients une présentation fi-dèle à la réalité. En outre, ils sont faciles à recarreler, de telle sorte que vous pouvez montrer régulièrement des nou-veautés.” Le fait d’avoir aussi beaucoup investi dans l’éclairage a ses raisons. “En raison de l’incidence de la lumière, le carrelage présentera souvent plusi-eurs ‘looks’. Un même carreau placé sous un spot différent arborera soudai-nement un aspect totalement différent. C’est amusant mais cela peut aussi s’avérer dangereux, en ce sens que le client se sentira trompé par après. Il est donc très important de choisir le bon

éclairage dans un espace de présenta-tion, afin que le client puisse voir cor-rectement ce qu’il achète.”

Marque exclusive“Nous achetons nos carreaux céra-miques chez Houtteman, une entre-prise avec laquelle nous collaborons de longue date. L’autre grossiste, Inter-Ceram, constitue aussi un partenaire fidèle. Ces deux fournisseurs nous per-mettent de composer un bel assorti-ment complet. Exception à la règle, il y a une marque que nous allons importer en direct, parce que personne d’autre en Belgique ne le fait. En d’autres ter-mes, nous allons devenir le distribu-teur exclusif de toute la gamme. Il s’agit d’une marque existante dont je n’avais encore jamais entendu parler, malgré mes 22 ans de présence dans le métier. Pourtant, ce sont de magnifiques maté-riaux. Comme une fantastique imitation de parquet en céramique disponible dans diverses teintes. Mais je ne peux pour l’instant pas vous en dire plus”, ajoute Tony d’un air mystérieux.La gamme comprend aussi de la pierre naturelle et du parquet. “Toutes les ter-rasses extérieures que nous présentons dans notre parc extérieur sont en pierre naturelle. Mais à l’intérieur du show-room également, nous avons prévu une zone distincte pour les clients qui préfè-rent la pierre naturelle à la céramique. Sans oublier encore un espace fermé distinct dans lequel nous proposerons des matériaux très exclusifs: comme par exemple des carrelages incrustés d’or. Je sais par expérience qu’il y a un marché pour ce genre de produits!”

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La guerre des prix sur le marché des particuliers n’est plus un souci pour Bakker Natuursteen

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Vente de revêtements de solLa clientèle est composée d’une part de cuisinistes ainsi que d’agenceurs d’intérieurs et, d’autre part, d’entrepreneurs et d’architectes (construction utilitaire). Car Bakker Natuursteen a définitivement déserté le marché des particuliers il y a cinq ans. “La vente de revêtements de sol aux particuliers à longtemps constitué notre core-business. Mais quand on voit la pression que ce marché subit en raison d’Internet, je suis de plus en plus convaincu que nous n’avions rien à y trouver avec notre valeur ajoutée.”C’est mots, ce sont ceux du directeur général Maarten van Leijen. C’est son grand ami Ronald Bakker qui a jadis créé la société, alors unipersonnelle. D’où son nom. Bakker vendait à très petite échelle des sols en pierre na-turelle aux particuliers. Pour permet-tre aux clients de faire leur choix, il les emmenait dans la salle d’exposition de Natuursteen Holland chez qui il ache-tait ses matériaux. La pose était as-surée par l’entreprise générale où son père travaillait comme poseur de pierre naturelle. Plus tard, ce dernier est allé travailler pour son fils, en compagnie d’autres carreleurs. Dès ce moment, tout s’est accéléré.Lorsque Ronald Bakker a eu l’idée d’importer lui-même de la pierre natu-relle d’Italie et d’Espagne, il a demandé des conseils financiers à Maarten van Leijen – alors actif dans le monde ban-caire. “Après avoir visité plusieurs carrières italiennes et espagnoles, j’ai

moi-même attrapé le virus de la pierre naturelle. Et par conséquent, j’ai rejoint l’entreprise un an plus tard, en 1999. Aujourd’hui, nous sommes chacun acti-onnaires à 50%.”

Déménagement nécessaireRonald Bakker s’occupe surtout de l’aspect commercial et s’attaque prin-cipalement au marché des projets: l’entretien des relations avec la clien-tèle existante et la prospection active des entrepreneurs et architectes. Son associé Maarten van Leijen est da-vantage un homme de chiffres et se charge en premier lieu de l’organisation interne. Les deux directeurs étaient convaincus de la nécessité de démé-nager. “Avant, nous étions installés à Gieten, où nous louions plusieurs en-trepôts”, explique Maarten van Leijen. “Mais tant l’atelier que l’espace de stockage n’avaient pas été aménagés

de manière efficace, de telle sorte qu’il n’était agréable de travailler pour per-sonne. Lorsque le bail locatif a expiré, nous avons alors décidé de chercher un nouvel emplacement.”

Que nous avons donc trouvé à Assen, le chef-lieu de la province néerlandaise de Drenthe. Bakker Natuursteen y dis-pose notamment d’un atelier de 750 m2 et d’une superficie de stockage cou-verte similaire. Seules les tranches rési-duelles restent disposées à l’extérieur. “Outre un routing beaucoup plus effi-cace du processus de production, les conditions de travail se sont aussi for-tement améliorées pour nos hommes. Nous avons par exemple fortement in-vesti dans un système de traitement de l’air qui garantit une humidité optimale de l’air dans l’atelier.”

Production de sur-mesureA l’époque où l’entreprise Bakker Natuursteen vendait encore surtout des revêtements de sol, les clients lui demandaient de plus en plus souvent si elle pouvait aussi réaliser des lavabos, des plans d’évier, des appuis de fenê-tre, des seuils, etc. “Nous sous-traiti-ons systématiquement ces réalisation à des tailleurs de pierre des environs”, affirme Maarten van Leijen. “Mais cela ne nous valait que des problèmes: des accords qui n’étaient pas respectés ou une qualité qui laissait à désirer. Cela nous a poussés à décider de produire nous-mêmes du sur-mesure.”Pour cette raison, les premières ma-chines ont été achetées en 2002 et Bakker Natuursteen a ensuite pu dé-marrer un atelier à Gieten (Drenthe).

Malgré que la société s’y soit installée depuis novembre 2012, le nouveau bâtiment qui abrite Bakker Natuursteen à Assen pré-sente encore et toujours quelques petites erreurs de beauté. Nous avons en effet découvert dans la partie bureaux des élé-ments qui ont visiblement été laissés non-finis. Pas que cela nous gêne, cela reste des détails, mais cela illustre bien la philosophie sous-tendant à cette entreprise de pierre naturelle néerlandaise de premier plan. On ne veut pas trop mettre à l’épreuve la pati-ence du client, surtout en ces temps de crise, de telle sorte que la production bénéficie de la plus haute priorité. Tout le reste doit alors être quelque peu mis sur le côté. Tout cela pour dire éga-lement que la période est chargée pour Bakker Natuursteen. Il y a non seulement eu le déménagement, mais les investissements continus dans l’élargissement et la modernisation du parc de ma-chines ont fortement accéléré la croissance.

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“Nous n’avions alors qu’une débiteuse et une petite scie à tronçonner signée Pater ainsi qu’une défonceuse pour ré-aliser des évidements. Chaque année est venue s’ajouter une nouvelle ma-chine. Après avoir acheté une ma-chine CNC de Pater, nous avons aussi commencé à nous concentrer de plus en plus sur la production de plans de travail. L’entreprise a en fait continué de grandir jusqu’il y a deux ans, tant en personnel qu’en chiffre d’affaires. Désormais, nous sommes considérés comme un acteur à part entière dans la production de plans de travail pour cuisines. A côté de cela, nous som-mes aussi énormément actifs dans la construction utilitaire pour le marché des projets. Ce dernier segment re-présente environ 75% de notre chiffre d’affaires, tandis que les 25% restants proviennent du segment des plans de travail. Nous pouvons nous qualifier de grand acteur sur le marché néer-landais des projets. Le Rijksmuseum et le Stedelijk Museum d’Amsterdam, les tours Rabobank à Utrecht, le Drents Museum, le Palais de Justice d’Amsterdam,…, sont autant de réali-sations prestigieuses auxquelles nous avons collaboré.”

Alors qu’avant le marché privé consti-tuait le principal pilier de l’entreprise, nous misons aujourd’hui purement sur le marché business-to-business. “C’est également la raison pour laquelle nous n’investissons pas dans un showroom propre, car nos clients en ont tous un”, fait remarquer Maarten Van Leijen. “Le fait d’être actif sur deux marchés dif-férents a constitué un choix très déli-béré. Cela vous rend moins fragile en tant qu’entreprise, surtout en temps de crise. D’un point de vue juridique, il s’agit d’ailleurs de deux sociétés dis-tinctes: Bakker Natuursteen Projects et Bakker Natuursteen Maatwerk.”

Champ de tensionLes conseils et l’encadrement des pro-jets, c’est là que réside, selon le di-recteur général, la valeur ajoutée de l’entreprise. Bakker Natuursteen assure toujours l’encadrement du projet de A à Z. “Depuis le calcul, nous réfléchis-sons avec le maître de l’ouvrage. Vu que notre vision diffère parfois de celle

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de l’architecte, cela peut donner naissance à un champ de tension. Celui-ci ne porte pas sur la couleur ou l’utilisation du matériau, mais bien sur la faisabilité technique. De tels dé-bats sont parfois ennuyeux. Nous n’avons cependant aucun problème à reconnaître que qu’un autre peut avoir raison. Nous ne sommes assurément pas les seuls à détenir la vérité. Seulement, avec l’expérience et les connaissances de toutes ces années, on développe une vision dont il est difficile de se défaire rapidement. Tout simplement parce que c’est tech-niquement impossible. S’accrocher obstinément à sa propre raison n’aide également pas. Nous sommes par contre bel et bien prêts à écouter les autres. Cette entreprise relève ré-gulièrement des défis complexes, des proposions quasiment impossibles d’architectes auxquelles d’autres entreprises de pierre naturelle ne veulent pas s’attaquer. Ici aussi, nous nous démarquons des autres. Il s’agit souvent de projets particuliè-rement complexes précédés par de très nombreuses concer-tations avec des ingénieurs et des spécialistes. Mais ce genre de défis nous motivent, parce qu’ils nous aident à repousser nos limites.”

Trois nouvelles machinesMaarten Van Leijen attribue la stagnation du chiffre d’affaires de Bakker Natuursteen ces deux dernières années à la crise. “C’est le cas surtout pour les plans de travail. Ces derniers temps, on vend beaucoup moins de maisons, et donc de cui-sines, aux Pays-Bas. Il est donc logique que nous le ressenti-ons. Le marché des projets reste encore relativement stable, mais ici aussi la croissance baisse. Je ne trouve pas cela très grave; nous avons atteint un point où nous pouvons profiter du calme pour peaufiner l’organisation. Bakker Natuursteen a non seulement construit ce magnifique bâtiment, mais nous avons aussi à nouveau fortement investi dans des machines.

Peut-être n’est-il pas mauvais de pouvoir s’habituer un peu aux nouveaux réglages et de souffler un peu. Nous pouvons nous le permettre vu que notre flux de production est devenu beaucoup plus efficace. En outre, la plupart des entreprises de constructions éprouvent un peu plus de difficultés pour le moment, ce qui se traduit pour nous par une baisse de la charge de travail. En ce sens, le timing n’est pas si mauvais, ou à quelque chose malheur est bon.”

Maarten Van Leijen veille sur les rentrées et les dépenses de son entreprise comme un bon père de famille, logique vu ses antécédents dans le monde financier. Dans ce domaine, il se qualifie lui-même de conservateur. “Si nous n’avions pas eu notre nouvelle construction, l’achat d’une décou-peuse jet d’eau aurait encore attendu un peu. Dans mes pro-jets, cet investissement n’était programmé que deux ans plus tard. Patrick Buysse de Projectburo PB a cependant réussi à me convaincre et, après coup, je suis extrêmement content d’avoir procédé à cet investissement. Parce que j’en vois déjà les avantages. Cette nouvelle découpeuse jet d’eau permet non seulement de travailler très proprement et précisément, mais il s’agit surtout d’un investissement utile pour les pro-jets. Cette machine nous offre davantage de possibilités. Le prix de revient par heure d’une telle machine est assez élevé, mais quand vous voyez la vitesse avec laquelle vous pouvez travailler sur les matériaux fins, le prix par pièce n’est pas très élevé. Elle nous permet indubitablement de gagner du temps et de l’argent.”

Découpeuse jet d’eauLa découpeuse à jet d’eau dont nous parle Maarten Van Leijen a été commandée l’an dernier chez Projectburo PB. Son directeur Patrick Buysse nous explique de quelle ma-

Les deux directeurs, Maarten van Leijen et Ronald Bakker

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chine il s’agit précisément. “Il s’agit d’une découpeuse jet d’eau Resato, ACM 2040, une machine de découpe à jet d’eau 2,5D d’une portée nette de 4000 x 2000 mm. Propriétés uniques de cette machine: l mode de déplacement en onglet et les entraîne-ments magnétiques du pont, afin qu’aucune usure ne se produise sur les guides. Ce qui garantit une haute précision de même que les traits de coupe les plus fins et des onglets très tranchants.”En compagnie de la découpeuse jet d’eau, Bakker Natuursteen a également acheté une station d’épuration ECS Eich de type VMP60 (“qui fonctionne sans ajouter de floculants, sur base na-turelle, d’une capacité de 500 litres par minute et possibilité d’extension avec une presse à filtre”) ainsi qu’une débiteuse à pont Terzago de type EASY. Patrick Buysse: “il s’agit d’une ma-chine CNC 5 axes équipée – spécialement pour les longues tran-ches à l’avenir – d’un pont plus long afin de pouvoir découper des îlots de cuisine en onglet jusqu’à une longueur de 3.600 mm dans toutes les circonstances. Cette machine full options présente un diamètre de scie jusqu’à 725 mm, avec un dispositif de contrôle automatique du diamètre de scie, caméra, etc.”

Céramique et compositeBakker Natuursteen s’est lancé cette année dans la production de sur-mesure, tel que plans de lavabo et d’évier, en matériau céra-mique fin. Les tranches sont notamment achetées en Belgique, plus précisément chez BMB. “Nous avons l’intention de promou-voir le sur-mesure en céramique auprès des cuisinistes et des agenceurs d’intérieurs”, précise Maarten Van Leijen. “On peut toujours attendre calmement que la demande fasse son apparition sur le marché, mais nous voulons surtout la créer nous-mêmes. Je m’attends à ce que cela entraîne une perte de parts du mar-ché surtout pour le composite de quartz, d’autant plus parce qu’il s’agit d’un matériau qui se situe déjà dans la phase adulte du cycle de vie du produit. ”

“Les évolutions au niveau de la céramique et du composite se suivent à un rythme effréné, un peu trop rapide en ce qui nous concerne. La succession de nouvelles teintes et finitions est pra-tiquement impossible à suivre. Il est impossible de stocker une ou plusieurs tranches de chaque teinte. C’est pourquoi nous stockons uniquement la collection de base. Pour le reste, nous travaillons sur commande. Ce problème se pose beaucoup moins pour la pierre naturelle, où l’offre est également très grande. Mais ici, vous pouvez un peu guider le choix du client en fonction de ce qui est alors disponible dans l’entrepôt de tranches. Et pour les grands projets, nous pouvons commander les matériaux choisis à l’avance auprès de nos fournisseurs. Outre les matériaux achetés chez des fournisseurs européens, nous importons aussi certaines variétés de granit noir et gris – disons les bestsellers – directe-ment d’Inde et de Chine. Nous importons aussi fréquemment de la pierre bleue de Chine. Je suis d’accord avec vous que la pierre bleue belge est encore et toujours la meilleure et la plus belle. Mais d’autre part, il ne faut pas fermer les yeux sur les clients qui optent délibérément pour un matériau meilleur marché et qui ne sont donc pas prêts à payer plus pour l’aspect de la pierre bleue belge. Il faut également pouvoir servir ces clients.”

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Au-delà des frontièresLa pose fait également partie de la palette de services de Bakker Natuursteen. Pour les projets, celle-ci s’effectue très souvent en sous-traitance. “Nous avons quoi qu’il en soit toujours deux po-seurs disponibles qui veillent à ce qu’aucune erreur ne soit com-mise. Et nous avons encore deux hommes qui se chargent à temps plein du service après-vente et de l’entretien, également après livraison. Lorsqu’un client rencontre un problème, nous voulons que celui-ci soit résolu le plus rapidement possible. Nous pourrons déterminer qui en est responsable par après.”

En principe, toutes les variétés de pierre peuvent être travaillées à Assen. Seule l’épaisseur des matériaux est limitée chez Bakker Natuursteen. “Sans tenir compte des tranches composites et cé-ramiques, nous optons uniquement pour des plaques de 2 et 3 cm d’épaisseur. De temps en temps s’intercalent des tranches de 4 cm, ou nous produisons des seuils en pierre bleue. Avec notre parc de machines actuel, nous pourrions tranquillement travail-ler des matériaux plus épais, mais vous vous retrouvez alors dans un tout autre segment du marché où sont en fait déjà actifs suffi-samment d’acteurs. Ce qui ne veut assurément pas dire que nous n’étudions pas de nouvelles opportunités.”

Clients fidèles et profiteurs“La nervosité augmente sur le marché parce que les prix sont de plus en plus mis sous pression et parce que les marges sont extrê-mement minces”, poursuit Maarten Van Leijen. “Que vous trou-viez cela une bonne chose ou pas, vous devez tout de même en partie emboîter le pas. A conditions de toujours bien surveiller la limite inférieure. Car si vous franchissez celle-ci, l’entreprise en pâtira tôt ou tard. Une entreprise est uniquement viable quand elle gagne de l’argent. Ce n’est qu’alors que vous pouvez investir et innover!”“Pour moi, la croissance n’est pas un but en soi”, conclut notre hôte néerlandais. “Nous voulons avant tout être une en-treprise saine et stable, et la croissance en fait partie. En tant qu’entrepreneur, on a toujours l’ambition de tirer le meilleur de tout! Mais vous dépendez dans une large mesure de ce que fait le marché. J’ai lu quelque part que 70.000 maisons sont construi-tes par an aux Pays-Bas et que la moyenne est retombée ces deux dernières années à 40.000 nouvelles constructions. Le gâteau à se partager devient toujours plus petit. Si le marché néerlandais stagne tranquillement les deux à trois prochaines années, nous pourrons déjà nous estimer heureux. Il n’en ira pas autrement en Belgique. Dans le contexte actuel, nous devons aussi tenir compte des clients, car eux aussi vivent des temps plus difficiles. Plutôt que de rechercher assidument de nouveaux clients, nous préfé-rons nous concentrer sur la clientèle existante. Car je pense qu’il est peut-être facile de trouver de nouveaux acheteurs dans les cir-constances actuelles, mais qu’il faut très bien examiner s’il s’agit bien des entreprises que vous voulez servir. L’expérience m’a ap-pris qu’en cette période ce sont souvent les plus mauvais clients qui veulent profiter de la situation et changent facilement de four-nisseur. Les entreprises avec lesquelles nous avons toujours bien collaboré nous resteront fidèles. Bientôt, lorsque le marché se re-prendra, nous pourrons reprendre notre marche en avant.”

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Agent à la parole: Fabrizio Fascianella (Alta Ceramica)

Fabrizio Fascianella a beau être né en Belgique, il se sent avant tout Italien pure-souche. Fils d’un immigré sicilien, il a grandi entre les carreaux céramiques en périphérie bruxel-loise. En tant que directeur de l’entreprise familiale Alta Ceramica, cet Italo-belge de 37 ans est agent de marques de premier plan comme Sant’Agostino, Trend, Vives et Ape Cerámica. Le sang qui coule dans ses veines est donc en-core et toujours teinté de rouge, blanc et vert. Et l’amour et la passion du produit sont également toujours bien là. Vieil amour jamais ne rouille…

Carrelages SalvatoreLe père de Fabrizio, Salvatore Fascianella, a quitté sa région natale de Sicile à 16 ans pour entamer une nou-velle vie dans notre pays. Il a rencontré une jolie Italienne dans le Limbourg et est devenu carreleur spécialisé dans la pose de mosaïque. D’abord au service d’un patron, puis comme sous-traitant en tant qu’indépendant. Vers la moitié des années ’70, Salvatore Fascianella créait sa propre petite entreprise de carrelage à Schaarbeek – baptisée Carrelages Salvatore – grâce à laquelle son épouse pouvait se charger de la vente de carrelages pendant qu’il allait lui-même assurer la pose sur chantier. Avant, la vente de carrelage s’effectuait

littéralement dans le couloir de la mai-son qu’habitait la famille Fascianella. En 1992, l’entreprise familiale a dé-ménagé vers Vilvorde où elle a ouvert une salle d’exposition moderne de plus de 1.000 m2. Plus de dix ans plus tard, une seconde filiale a ouvert ses portes à Rhode-Saint-Genèse, baptisée cette fois ‘Salvacarro Rhode’.

Sous contrat à 15 ansFabrizio Fascianella a donc été élevé dans l’amour des carrelages cérami-ques – avec une légère préférence pour la mosaïque. “Enfant, j’accompagnais souvent mes parents aux salons en Italie et en Espagne; j’avais dix ans la première fois que je suis allé à Cersaie.

Jeune ado, je donnais un coup de main pour le montage de notre stand à Batibouw. Ou j’accompagnais parfois mon père sur chantier. Après l’école, j’aidais volontiers à charger les carre-lages et les colles dans les voitures de clients. Et lorsque j’ai pu pour la pre-mière fois charger et décharger les ca-mions avec notre chariot élévateur, c’était pour moi un rêve de gamin qui se concrétisait.”La suite, vous pouvez la deviner: le petit Fabrizio était toujours moins in-téressé par les livres scolaires et il a quitté définitivement les bancs de l’école assez jeune. “Je voulais à tout prix aller travailler dans l’entreprise de mes parents. L’entreprise familiale

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était alors en pleine expansion et mon aide pouvait lui venir à point. A 15 ans, j’ai signé mon premier contrat de vendeur en salle d’exposition.”

Alta CeramicaIl y a disons 25 ans, Salvatore Fascianella démarrait, en tant qu’entrepreneur pure-souche, une seconde activité: une agence commerciale qu’il a baptisée Alta Ceramica. Le pre-mier fabricant avec lequel a été passé un accord était espag-nole. Ensuite, des marques italiennes sont également venues rejoindre le portefeuille d’Alta Ceramica. Son fils Fabrizio se retrouvait de plus en plus à l’avant-plan. “Le premier fabri-cant que j’ai pu représenter, c’est Trend. Il n’était cependant pas écrit dans les étoiles que je deviendrais un jour agent commercial. Mais en 2000, après avoir travaillé plus de 10 ans comme vendeur dans le showroom, j’ai dû, de façon assez imprévue, remplacer un collaborateur d’Alta Ceramica qui venait de quitter la société. Il ne s’agissait pas d’un saut dans l’inconnu, vu que j’avais déjà accompagné à plusieurs reprises les représentants et mon père lors de leurs visites quotidiennes aux clients importateurs. J’aidais ainsi notam-ment à coller les échantillons sur les présentoirs à carrelage. A la différence près que j’étais ici pour la première fois con-fronté à des revendeurs professionnels tandis qu’avant je vendais presque exclusivement des matériaux aux particu-liers et aux carreleurs. Aujourd’hui, 80% de ma clientèle est constituée d’importateurs, et les 20% restants de grossistes distributeurs.”

Offre complémentaireAprès Trend, Frabizio Fascianella est assez rapidement aussi devenu l’interlocuteur belge d’autres grandes mar-ques comme Sant’Agostino, Ceramica di Treviso et Zirconio. “Sant’Agostino est tout de même un des plus prestigieux fa-bricants d’Italie. Trend est encore la seule usine à produire de la mosaïque de verre en gestion propre. Vives a développé des produits de belle qualité ces dernières années, en accor-dant l’attention nécessaire pour le marché belge. Et ‘last but not least’, nous représentons aussi Ape Cerámica, un fabri-cant spécialisé dans les carrelages muraux décoratifs.”“Quand votre portefeuille compte plusieurs marques, il im-porte que celles-ci soient complémentaires. Même s’il y aura toujours des chevauchements, c’est inévitable. L’avantage de collaborer avec plus d’un seul fabricant, c’est que vous pou-vez livrer vos marchandises à différents clients sans les faire se concurrencer. Et ce par exemple en offrant une certaine forme d’exclusivité à chaque client au sein d’une région don-née. Ce qui est beaucoup plus difficile avec une seule mar-que. Et s’il s’agit en outre d’une usine qui ne tient pas du tout compte de la préférence belge pour les intérieurs minimalis-tes revêtus de carrelages blancs, gris ou noirs, vous vous re-trouvez alors, en tant qu’agent, avec un gros problème. On voit tout de même qu’en temps de crise les producteurs se soucient justement un petit peu plus des besoins des mar-chés locaux.”

Le rôle de l’agentFabrizio Fascianella, qui est tout de même dans le métier

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depuis déjà un petit temps, a-t-il vu le rôle d’agent commer-cial changer profondément au cours de toutes ces années? “J’ai l’impression qu’on fait, aujourd’hui surtout, davantage appel à l’agent. Avant, un agent pouvait se permettre de pas-ser seulement de temps en temps chez ses clients. Alors que nous devons aujourd’hui être précisément extrêmement pré-sents sur le marché pour éteindre rapidement les petits in-cendies ou pour résoudre un problème ci et là. Il est toujours bon de connaître les sensibilités du marché et de bien res-sentir ce que recherche le client. C’est précisément pour cela qu’il est si important que chaque usine s’associe à un agent local, c’est-à-dire des gens de terrain qui déploient quotidi-ennement leurs antennes! Les fabricants qui pensent que les problèmes peuvent se régler à distance ou qu’il suffit de faire passer un agent d’usine quelques fois par an commettent une erreur de jugement!”

“Etant donné que nous défendons les intérêts tant des usi-nes que de nos clients et que nous devons contenter les deux parties, l’agent doit souvent marcher sur des œufs. Cela re-vient à chercher des compromis et à espérer que tout le monde soit prêt à mettre un peu d’eau dans son vin. Car ils ont beau vendre les mêmes produits, il y a tout de même une grande différence entre le fabricant et le commerçant en ter-mes de mentalité et de fixation des priorités.”“Personnellement, j’accorde beaucoup d’importance au tra-vail à long terme. La situation économique et financière actu-elle crée un peu plus de nervosité sur le marché, c’est clair. Par rapport à certains autres pays, c’est encore supportable en Belgique, car notre marché reste assez stable. Il me pa-raît logique que la pression augmente surtout chez les fabri-cants qui ont perdu des parts de marché année après année. D’autre part, les entreprises qui sont dirigées de façon saine traverseront la tempête. A condition qu’elles restent visibles

sur le marché, et qu’elles n’économisent par exemple pas sur la publicité. Car celui qui mise uniquement sur son nom per-dra rapidement du terrain au profit de la concurrence.”

La dangereuse évolution des prixLa crise offre un gros avantage, selon Fabrizio Fascinella: le fait que certains fabricants italiens qui s’étaient mis à planer avec leur politique des prix retombent les pieds sur terre. “La concurrence croissante en provenance d’Asie a également réveillé de nombreux fabricants. Vu que nos prix européens étaient beaucoup trop élevés, nous avons ouvert la porte en grand aux fournisseurs moins chers qui ont réussi à conquérir une part de marché importante en très peu de temps. Entre-temps, le fossé des prix avec les carrelages ‘made in China’ s’est quelque peu réduit, mais la réaction en provenance d’Italie et d’Espagne a été beaucoup trop tardive!”D’un autre côté, Fabrizio Fascianella est conscient que déter-miner le coût réel d’un carreau n’est pas une sinécure. “Ce n’est pas la production proprement dite qui fait grimper le prix de vente, mais bien tout ce qu’il y a autour: les area ma-nagers, les représentants, le marketing et le merchandising, tout cela coûte cher. Je pense que nous sommes arrivés à un point où certaines limites ont été transgressées. Un carreau céramique a peu d’identité propre; il s’agit très souvent d’une imitation – certes parfaite – de pierre naturelle, de parquet ou de béton. Lorsque la copie devient cependant plus chère que l’original, quels arguments commerciaux vous reste-t-il? La facilité d’entretien, mais c’est tout. Une évolution dange-reuse que nous avons tout avantage à infléchir d’urgence. Suite à la crise, nous avons été catapultés au niveau des prix d’il y a dix ans. Les carrelages se vendent aujourd’hui aux mêmes prix qu’à cette époque. Alors que tout – surtout les matières premières et le transport – est entre-temps devenu beaucoup plus cher et que la plupart des usines ont procédé

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à assez bien d’investissements. Mais vu que le marché offre de moins bonnes perspectives, les délais d’amortissement deviennent plus courts et il devient de plus en plus difficile de rentabiliser tous ces investissements.”

Prendre ses responsabilitésLes fabricants étrangers considèrent la Belgique comme un marché avant-gardiste et trouvent admirable que nous soyons ouverts à la nouveauté et au changement. “C’est également comme cela que je vois le marché belge”, af-firme Fabrizio Fascianella. “Il s’agit d’un marché qui a énor-mément évolué ces dix dernières années, avec une structure qui s’est professionnalisée. Vendre du carrelage depuis une maison privée comme le faisaient mes parents à l’époque ne me semble aujourd’hui plus possible. Le marché a déjà trop gagné en maturité. Je pense qu’il reste encore un potentiel de croissance, que le point de saturation n’a pas encore été at-teint. Il est seulement dommage que la crise freine autant le processus de croissance de notre secteur.”“Avec les technologies actuelles, il est de plus en plus dif-ficile pour les fabricants de se différencier au niveau du produit”, fait remarquer Fabrizio Fascianella. “Les différen-ces au niveau de la qualité et du design s’étiolent avec les an-nées, de telle sorte qu’on se retrouve avec des produits plus ou moins équivalents. Celui qui veut se démarquer doit alors le faire d’une autre manière: par exemple au niveau du ser-vice. Surtout pour ce qui concerne le service après-vente, la plupart des fabricants italiens ont encore de grands progrès à accomplir. Je reste étonné de voir combien ceux qui accep-tent de prendre leurs responsabilité en cas de problèmes a posteriori sont rares!”

Investir dans la présentation“J’entends dire et je lis surtout que de plus en plus de

revendeurs optent pour des importations directes, mais j’aimerais tout de même émettre une observation. On voit que les meilleurs fabricants – qui proposent de nombreuses séries spécifiques pour le marché belge – ont généralement déjà lié leur sort à celui de certains distributeurs belges, de telle sorte que les négociants en carrelage ne peuvent plus pêcher que parmi les fabricants un peu moins intéressants. N’oublions pas en outre qu’ils peuvent toujours compter sur un excellent service auprès de leur grossiste. Qui investit beaucoup d’argent et de temps dans l’échantillonnage de leur salle d’exposition. De plus, de nombreux négociants en car-relage sont insuffisamment organisés ou ne disposent pas de la structure pour aménager un showroom de façon professi-onnelle ni pour garder celui-ci à jour. C’est pour cette raison également que l’on collabore à nouveau de plus en plus avec des distributeurs.”“Le négociant en carrelage remarque de plus en plus clai-rement que sa salle d’exposition présente plus ou moins les mêmes produits que celle de son voisin: des carreaux aux teintes et formats quasiment identiques. Ceux-ci ne doivent pas nécessairement venir d’un même distributeur. Tout de-vient un peu uniforme. Plus que jamais, ce sont le service et le souci du client qui feront la différence! S’il veut remporter la bataille pour le client, le négociant en carrelage devra se diversifier de plus en plus.”

Naturellement, le prix du produit reste un critère d’achat im-portant pour le consommateur, Fabrizio Fascianella en est également bien conscient. “Il est normal que tout le monde veuille pouvoir vendre à des prix compétitifs, mais le négo-ciant lui-même doit alors d’abord pouvoir négocier un bon prix d’achat auprès de ses fournisseurs. Le problème de nos jours, c’est que de nombreux magasins de carrelage ne veulent ou n’osent plus constituer des stocks importants.

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Pourtant, celui qui achète et stocke un carrelage ou une série en gros volumes pourra pratiquer des prix intéressants.”

Ventes en ligne“Le secteur n’est pas encore prêt pour la vente en ligne. Bien sûr, cela va arriver un jour. Mais par contre, un bon site inter-net peut déjà faire la différence par rapport à vos concurrents et surtout être bien référencé!”Voici ce que pense Fabrizio Fascianella du phénomène des boutiques en ligne que proposent pratiquement toutes les grandes marques, mais à des prix bien inférieurs: “Je suis convaincu que les gens veulent encore et toujours pouvoir toucher un carreau céramique. Par ailleurs, celui qui achète ses carreaux en ligne ne doit ensuite pas s’attendre à un ser-vice poussé. Que fera le client en ligne s’il lui faut recom-mander rapidement quelques boîtes de carreaux? Ou si des problèmes surviennent lors de l’entretien de son carrelage? La proximité devient le mot clef. Le particulier n’est pas tou-jours prêt à se déplacer très loin. Surtout pour ce qui con-cerne le service, la proximité du magasin jouera un grand rôle. A l’instar du contact humain avec le distributeur local. Les clients qui en ont besoin, et ils sont encore et toujours majoritaires, feront beaucoup moins confiance aux carreaux asiatiques bon marché que présentent sur palettes des chaî-nes comme Brico ou Gamma.”

Que pense notre Italo-belge du nombre croissant de gros-sistes qui s’aventurent sur le marché des particuliers – gé-néralement sous un autre nom? “Tous les distributeurs se défendront de le faire, mais c’est effectivement le cas. Quel est le problème? L’offre dans le monde céramique est ex-trêmement vaste et la présentation exige un minimum de place et d’ambiance, de telle sorte que le négociant en carre-lage ne peut présenter qu’une petite partie de l’assortiment. Avant, les salles d’exposition débordaient d’armoires à car-relages, tandis que la plupart des revendeurs préfèrent au-jourd’hui adopter la politique du ‘less is more’. En raison des formats de carrelage toujours plus grands, il faut cependant de l’espace supplémentaire afin de mettre les produits totale-ment en évidence. On optera pour deux boxes d’ambiance et trois armoires de showroom, de telle sorte qu’on ne pourra plus présenter que 5 séries au lieu de 20. Ce qui est natu-rellement beaucoup trop peu aux yeux du distributeur, dont l’assortiment compte énormément plus de fabricants et de séries. En outre, il ne sera jamais présent en exclusivité dans le showroom du client, et devra généralement partager ce-lui-ci avec deux ou trois autres fournisseurs. Pour également mettre sous les projecteurs les nombreux autres produits de leur large assortiment, certains grossistes décident quant à eux d’ouvrir leurs propres salles d’exposition.”

Moins de fournisseursLes fabricants n’aiment pas que les négociants en carrelage ne proposent pas la totalité de leur gamme et qu’ils préfè-rent souvent sélectionner une seule série voire même un seul produit. Si au moins cela pouvait constituer un signal pour encore mieux harmoniser l’offre au marché local, fait remar-quer finement Fabrizio Fascianella. “Je remarque tant chez les

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Un petit faible pour la mosaïque“Si je devais citer le produit qui me procure la plus grande satisfaction en tant qu’agent, j’opterais pour la mosaïque de verre. Un produit splendide qui se démarque en outre un peu de l’industrie céramique traditionnelle et dont le prix est moins souvent utilisé comme arme concurrentielle. Mais tout le monde n’est pas en mesure de poser correc-tement de la mosaïque, cela nécessite beaucoup de savoir-faire et d’expérience! Et un beau produit mal posé perd de sa beauté.”

Cela va probablement vous étonner, mais c’est peut-être avec les fabricants espagnols que Fabrizio Fascianella a le plus d’affinités. “On dit pourtant que les producteurs es-pagnols peuvent être très têtus, mais je n’en ai pas fait l’expérience.” Sant’Agostino est une entreprise italienne, mais vu qu’elle est établie en-dehors de Sassuolo, il y règne tout de même une mentalité différente par rapport à la plu-part des autres protagonistes italiens. Je suis vraiment fier des fabricants que je représente. Hasard ou pas, ce sont cha-que fois des entreprises familiales qui ne font pas partie d’un plus grand groupe. Des organisations dotées d’une structure assez horizontale où prime le contact humain. Je remarque cet accueil cordial lors de chaque visite. De plus, ce sont des entreprises dynamiques qui osent penser de façon avant-gar-diste et innovatrice et qui développent des produits de qua-lité esthétiques à l’aide des technologies les plus récentes. Non, je ne voudrais pour rien au monde les échanger contre une autre marque!”

distributeurs que chez les revendeurs une certaine propen-sion à réduire le nombre de fabricants et de marques, et à mettre plus fortement l’accent sur ceux-ci. Qui dit moins de fournisseurs dit en effet également des volumes d’achat plus grands et donc moins de coûts de transport.”L’exclusivité reste complexe, surtout dans un pays comme la Belgique où les volumes des ventes sont relativement pe-tits. Fabrizio Fascianella: “Ce que peut par contre faire un fa-bricant ou un distributeur, c’est protéger le détaillant jusqu’à un certain point par le biais d’une exclusivité régionale. Le visiteur de la salle d’exposition aura ainsi également moins vite la sensation que l’offre des différents magasins de carre-lage qu’il a visités dans un rayon donné présente remarqua-blement beaucoup de similitudes. En échange, le revendeur doit s’engager pleinement: il doit aider à défendre la mar-que sur le marché et être parfois un peu moins opportuniste. Car on ne peut pas s’associer avec tout le monde sans en-gagement et vendre de tout! Pour faire la différence il faut à nouveau être partenaire avec ses fournisseurs et pas un opportuniste!”

Conseils professionnels“On voit souvent que les carrelages qui se vendent le mieux dans la salle d’exposition sont ceux qui sont le plus mis en évidence”, fait remarquer Fabrizo Fascianella. “Mais on ou-blie ici que tout le monde ne recherche pas ce type de pro-duits. Il y a aussi des particuliers qui souhaitent autre chose qu’une imitation de pierre naturelle ou de parquet. Un groupe de clients que l’on néglige trop souvent, pour moi. Autre problème: les carrelages qui ont encore du potentiel en ter-mes de chiffre d’affaires sont trop rapidement retirés de la salle d’exposition. Parce qu’il y a trop peu d’espace et qu’il faut faire de la place pour les nouvelles collections. Et c’est comme cela toute l’année. Le carrelage céramique est de-venu un produit de mode, de telle sorte que certaines sé-ries n’ont parfois plus le temps de séduire le plus de gens possible.”

“Les gens visitent une salle d’exposition parce qu’ils ont ef-fectivement l’intention d’acheter des carreaux, pas parce

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Un nouveau managing director pour Beltrami

Avec la désignation d’un nouveau managing director, la soci-été Beltrami fait à nouveau un pas important dans la profes-sionnalisation de ses compétences. Le successeur d’Herwig Callewier, qui occupait cette fonction directrice depuis déjà 26 ans, a été trouvé en interne. Son nom? Joost Baert. Depuis déjà deux ans, ce dernier était le directeur financier du grossiste en pierre naturelle ouest-flandrien. Par souci de clarté, Herwig Callewier restera également actif dans l’organisation. Il espère pouvoir désormais consacrer davan-tage de temps aux achats et à l’innovation de produits, ainsi qu’au développement des filiales étrangères de Beltrami.

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La personne appropriéeHerwig Callewier – qui a créé le grossiste en pierre naturelle en 1986 – n’insiste jamais assez sur le fait qu’il s’attelle depuis quelques années à professionnaliser le management de Beltrami. Un véritable must, affirme-t-il. “Nous restons une en-treprise 100% familiale qui souhaite délibérément con-server une structure à plat,

dans l’espoir que le client le ressente également. Mais vu l’ampleur de nos activités, nous étions bien obligés d’y apporter une certaine organisation et structure, sinon cela n’aurait plus été gérable avec le temps. Au cours des 26 dernières années, j’ai tenté de diriger l’entreprise le mieux possible. D’autre part, il faut aussi savoir faire un pas de côté lorsque vous avez au sein de votre propre or-ganisation des gens dotés de beaucoup plus de capacités en matière de management. Comme c’est le cas de Joost Baert. Après une carrière de plus de 25 ans à Kortrijk Xpo, il nous a rejoints début 2011. Initialement pour suc-céder à notre directeur financier et administratif qui allait alors prendre sa pension. Mais nous nous sommes vite clairement rendus compte que Joost pouvait mieux or-ganiser et gérer certaines choses que moi-même et qu’il constituait donc la personne appropriée pour assurer la gestion quotidienne. L’an dernier, nous avons encore exercé cette tâche sous forme d’une sorte de duo, mais depuis janvier 2013, Joost Baert est officiellement le nou-veau managing director de Beltrami. Nous continuerons cependant de travailler en tandem, je l’assisterai en effet là où ce sera nécessaire. Même s’il est vrai que, depuis la promotion de Joost, mes responsabilités ont également changé.”

Continuer à innoverL’ancien managing director reste quoi qu’il en soit pré-sident du groupe. A côté de cela, Herwig Callewier se concentrera encore plus qu’avant sur les achats et le contrôle de la qualité des différents matériaux en pierre naturelle. Et il sou-haite aussi s’engager da-vantage dans la recherche quotidienne de nouveaux produits. “Il est vraiment nécessaire que nous continui-ons à innover! En ce sens, il me semble intéressant que mon frère et moi-même continuions de nous charger de ce volet. De plus, je suis convaincu que Joost dispose des compétences appropriées pour diriger l’équipe de ma-nagement! Il continuera également d’assurer le volet finan-cier en collaboration avec Tanja Debrabandere, notre chef comptable.”Herwig Callewier sera aussi directement responsable du développement des filiales à in Bruges (SDS Kasseien), au Royaume-Uni (“qui a connu une bonne année”), en Pologne (“problématique en raison des problèmes de pai-ement dans la construction”) et en France (“qui réalise de relativement bons résultats”). Beltrami est également pré-sent en Italie, qui constitue encore et toujours La Mecque de la production de pierre naturelle au niveau technologi-que. Mais le grossiste y procède encore uniquement à du sourcing, et donc pas à de la vente. “Nous collaborons par exemple avec une entreprise italienne qui confère aux tran-ches et aux réalisations sur mesure des finitions très spéci-ales telles que juta, wengé et rockface.” Sans oublier notre pays évidemment: avec plus de 50% du chiffre d’affaires, la Belgique reste de peu le principal débouché du grossiste en pierre naturelle d’Harelbeke.

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ques. On fait ici une distinction claire entre le nettoyage pendant les tra-vaux et une fois les travaux terminés. Il est ici évident que l’entrepreneur carreleur sera responsable du net-toyage avant et pendant la pose des carreaux de sol ou muraux. Cela signifie notamment que les ouver-

tures des joints devront être net-toyées à plusieurs reprises (pour éviter les résidus de mortier-colle) et que les carreaux eux-mêmes de-vront être régulièrement nettoyés avec une éponge humide. Il incombe à l’entrepreneur carreleur de lais-ser derrière lui un carrelage propre surtout après les travaux de jointoi-ement et d’éliminer le mieux possi-ble le voile de ciment à l’aide d’eau propre et régulièrement rafraîchie.

Voile de cimentAprès le nettoyage global et après avoir définitivement quitté le chan-tier, les travaux de nettoyage ne feront plus partie des travaux de l’entrepreneur carreleur.Il va donc de soi que le voile de ci-ment restant qui n’aura pas pu être éliminé préalablement après le re-jointoiement ne sera plus le souci du carreleur. En outre, il sera recom-mandé de n’utiliser des produits de nettoyage et d’entretien qu’après durcissement total de la colle à car-relage et du mortier de jointoiement. Lors de l’utilisation de produits d’entretien, il conviendra de res-pecter strictement les directives du fabricant en matière de dosage et d’adjonction d’eau. Un bon rinçage à l’eau claire (tiède) est toujours es-sentiel! Cette information devrait faire partie du service du carreleur car elle peut s’avérer très importante pour exclure des plaintes injustifiées par après.

80% des plaintes sont dues au mauvais entretien des carrelages céramiques

Nous savons aujourd’hui tous que le nettoyage et l’entretien d’un sol en pierre naturelle doit s’effectuer d’une manière très spécifique – lisez: avec des produits adaptés. On nous demande souvent si cela vaut aussi pour les carrelages de sol en céramique? Après avoir assisté à une expertise dans les environs de Namur, nous sommes de plus en plus persu-adés que oui…

LivraisonSelon la NIT (Note d’Information Technique) 237 du CSTC (Centre Scientifique et Technique de la Construction, consacrée aux revête-ments de sol intérieurs en carreaux céramiques, il est possible de résu-mer brièvement le chapitre 8 dédié à l’entretien des carrelages cérami-

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Cas d’expertiseNous avons assisté à Gembloux à une analyse d’expertise portant sur l’entretien d’un carrelage céramique dans une nouvelle construction. Les taches impossibles à faire dis-paraître selon le propriétaire sont, d’après lui, dues à la mauvaise qualité des carreaux. On nous a ainsi montré des taches de nature différente: traces de caoutchouc, traits de crayon ineffaçables, résidus de joints, voiles de silicone et formation de ronds provenant des ventouses à carrelage. Après une inspection globale par l’expert pré-sent a débuté le nettoyage ponctuel des carreaux. Vu que les occupants avaient déjà utilisé des savons contenant de la graisse pour entretenir leur sol, le diagnostic de l’expert – après avoir questionné le propriétaire – reposait sur des soupçons logiques. En raison du fait qu’on n’avait plus utilisé un produit pour éliminer le voile de ciment après la livraison par le carreleur, il restait un film gras invisible sur les résidus de ciment. Ce qui, à contrejour, créait une tache massive assez floue.

Tests approfondisOn a alors décidé de procéder à un test, l’ordre des pro-duits utilisés revêtant ici une importance capitale! On a tout d’abord utilisé un nettoyant intensif. Après avoir laissé le produit pénétrer suffisamment et l’avoir rincé correctement avec une éponge humide, on a versé une dose de produit anti-voile de ciment pur sur les carreaux tachés. On a à nouveau pris le temps de laisser correc-tement agir le produit avant de rincer les carreaux abon-damment. Ce n’est qu’après qu’a été utilisé un produit spécifique, pour chaque cas séparément, afin de faire to-talement disparaître la tache identifiée.

Pour obtenir le résultat souhaité, il faut d’abord toujours lire soigneusement les informations sur l’emballage puis suivre précisément le mode d’emploi! Ce n’est qu’après les étapes décrites ci-avant, en luttant contre chaque type de tache avec le produit approprié, que l’on pourra procéder à l’entretien hebdomadaire d’un carrelage céra-mique avec des produits d’entretien ordinaires exempts de graisse. Les carrelages céramiques polis, par contre, exigent un peu plus d’attention pour leur nettoyage en raison de leur structure superficielle ouverte. Mais pour ceux-ci également, on trouve dans les commerces spé-cialisés des produits de nettoyage adaptés et efficaces. Après l’entretien à l’aide d’un dégraissant, on pourra en-suite encore et toujours procéder à un nettoyage périodi-que en profondeur du carrelage.

Le manque d’informations précises après la pose d’un carrelage constitue généralement la seule cause du mau-vais résultat de l’entretien. Quelques brefs conseils de nettoyage ainsi qu’un petit flacon de produit anti-voile de ciment pour la maîtresse de maison ne seraient peut-être pas une mauvaise idée! Une chose est sûre: dans ce cas spécifique également, il n’était absolument pas question de “carreaux céramiques de mauvaise qualité”!

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carrelage: -7,3%. Une jolie gifle psy-chologique pour un pays qui, il n’y a pas si longtemps, pouvait encore se qualifier de leader du marché mon-dial. Le mal a cependant été partiel-lement compensé par l’augmentation des prix de vente moyens (+5,3% en seulement 12 mois de temps). Un contraste saisissant avec le mar-ché américain qui a quant à lui soli-dement presté au cours des derniers mois de 2012, avec une croissance du marché des habitations et une augmentation de la demande (+6%) de carrelages (tant produits aux USA qu’importés) au cours des dix pre-miers mois de l’année dernière.

Des exportations toujours plus importantesGrâce à des investissements con-tinus dans les nouvelles techno-logies et à sa capacité à saisir les opportunités de croissance lors-qu’elles se présentent, l’industrie

italienne du carrelage cérami-que bénéficie heureusement en-core de bonnes perspectives dans la zone NAFTA (+5,5%), dans les pays du Golfe (+6,6%), en Afrique du Nord (+4,4%) et en Amérique Latine (+3,6%). La croissance sera moins importante en Extrême-Orient (+2,9%) et en Europe de l’Ouest (+0,4%), tandis qu’on s’attend à ce que les ventes en Italie se stabilisent à un niveau inférieur (-2,1%).

Vu la situation actuelle, il semble for-tement que les fabricants italiens de carrelage vont se tourner encore da-vantage vers les exportations. Pour cette raison, le pays devra devenir encore plus compétitif au niveau des coûts de l’énergie, de l’imposition sur les entreprises et le patrimoine, mais aussi des charges fiscales et des coûts du travail. Si tel n’est pas le cas, cette bouée de sauvetage ne pourra pas sauver le secteur.

L’industrie italienne du carrelage a connu une mauvaise année

Franco Manfredini, d’habitude toujours quelqu’un de très affa-ble, avait peu de raisons d’être joyeux lors de la dernière con-férence de presse de la Confidustria Ceramica. En tant que président, il a eu le difficile honneur de dévoiler les chiffres an-nuels de l’industrie italienne du carrelage céramique. Sur le marché domestique surtout, les ventes de carrelage céramique ‘made in Italy’ reculent de plus en plus. Et 2013 s’annonce égale-ment assez sombre, les perspectives étant uniquement positives pour les activités à l’exportation.

Recul généraliséPas besoin d’étudier les chiffres de 2012 dans le détail pour pouvoir en conclure que l’industrie italienne du carrelage céramique n’a pas connu sa meilleure année. Et nous mettons encore des gants... Car pour être très honnêtes, il faut même parler d’un recul généralisé après deux an-nées de reprise. Même si l’on a noté pour les derniers mois de 2012 une croissance de plusieurs marchés à l’exportation, comme les Etats-Unis par exemple.

En Italie, l’aggravation de la crise dans le secteur de la construction a entraîné une baisse de 17% des ven-tes de carrelages céramiques sur le marché domestique. Ce qui se traduit par un volume total d’environ 95 millions de m2. Ce solide recul a causé une des plus grandes bais-ses du chiffre d’affaires total dans l’histoire de l’industrie italienne du

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Quelle est la valeur de vos conditions générales de facturation?

Au dos de la plupart des devis et/ou factures sont impri-mées les conditions générales de facturation ou de vente. Nombre de gens pensent que ces ‘petits caractères’ sont tout simplement d’application. Ce n’est cependant pas tou-jours le cas.

Signé pour accordLorsqu’un entrepreneur effectue des travaux pour un client privé, les conditions générales de facturation se-ront uniquement d’application si le particulier les a ac-ceptées explicitement pour accord, ce qui signifie de préférence qu’il les a signées pour accord. Un renvoi au recto du devis ou de la facture vers les petits ca-ractères au verso s’avère également insuffisant dans ce cas. En d’autres termes, les clauses reprises ici par l’entrepreneur pour ce qui concerne les conditions de paiement, la compétence des tribunaux, les délais pour introduire des plaintes, etc., seront considérées comme non-existantes lorsque le particulier ne les a pas ratifi-ées. Dans la pratique, les conditions générales sont rare-ment signées par les particuliers. Dans ce cas, on pourra uniquement se rabattre sur les règles générales du Code Civil et Judiciaire. Même lorsque le particulier a signé les conditions, celles-ci ne peuvent pas être en contradiction avec le Code des Pratiques Commerciales et le juge peut estimer que certaines clauses sont nulles ou exagérées. Les tribunaux tenteront toujours de trouver un équilibre contractuel correct.Lorsque vous effectuez cependant, en tant qu’entrepreneur, des travaux en sous-traitance ou pour un commerçant (qui exerce une activité commerciale), la facture vaut alors comme preuve de l’existence du contrat (article 25 du Code de Commerce). Cette force probante vaut aussi pour les conditions générales de fac-

turation. Ces conditions générales seront donc bel et bien d’application, même si elles n’ont pas été signées par le commerçant maître de l’ouvrage. Celles-ci doivent par contre être transmises lors de la remise du devis, la commande ou la facture et doivent être acceptées par la partie adverse. Il faut donc faire attention lors de l’envoi d’un devis ou d’une facture par fax car le verso ne sera généralement pas envoyé et on pourrait alors avancer que ces conditions n’ont pas été transmises.

Contrôler le contenuIl faut aussi vérifier si d’autres accords contractuels n’ont pas été conclus, comme par exemple un contrat d’entreprise, des clauses administratives dans un ca-hier des charges, des conditions générales d’application du contractant repris dans la commande, etc. S’il existe d’autres accords contractuels, il faudra vérifier quelles clauses sont prioritaires; un contrat d’entreprise signé (clauses particulières) aura généralement la priorité sur les petits caractères (clauses générales). Même lorsque les conditions générales sont d’application, le juge pourra ici aussi toujours réduire, modérer ou rejeter les clauses excessives ou exagérées (par exemple des intérêts extrê-mement élevés de 18%).

Enfin, il convient aussi d’accorder de l’attention au con-tenu de vos conditions générales de facturation ou de vente. Dans de nombreux cas, ces conditions seront âgées de nombreuses années et plus adaptées aux évo-lutions de la législation ou de la justice. Souvent, la sig-nification de certaines conditions ne sera également pas totalement claire pour la personne qui souhaite les appli-quer. Ainsi par exemple, certaines conditions prévoient une clause d’arbitrage stipulant que les litiges seront tran-chés par un arbitre à nommer de telle sorte que les tribu-naux ordinaires ne seront pas compétents. Les conditions doivent aussi être adaptées aux activités spécifiques de l’entrepreneur. Il est dès lors recommandé d’aborder ré-gulièrement ces conditions avec votre conseiller ou de les faire vérifier par celui-ci.

Dominique Abbeloos (Cabinet d’avocats Abbeloos & Sierjacobs, Gand)Plus d’infos via www.advodias.be

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Fecamo West, un phénomène parmi les sections locales“Nous faisons cela par pur idéalisme”

Sous l’égide de la Fédération Belge des Carreleurs et Mosaïstes, Fecamo West a toujours fait figure de phé-nomène. Un rôle que les Ouest-flandriens aiment jouer. Contagieux, leur dynamisme a apparemment aussi réussi à inspirer de nombreux collègues d’autres provinces. Polycaro a réuni deux acteurs clefs d’hier et d’aujourd’hui: Peter Goegebeur (57 ans) et Gino Vanhaverbeke (52 ans), l’ancien et l’actuel président de Fecamo West.

Travail d’équipe“J’ai moi-même passé 35 années sur les genoux et je sais donc parfaite-ment ce qui passe par la tête d’un carreleur.” Personne ne contestera que Peter Goegebeur peut se quali-fier d’être un des pères spirituels de Fecamo West. La plupart des gens le connaissent comme une des forces motrices de la section locale qu’il a aidée à se faire une place en relative-ment peu de temps. “Permettez-moi d’abord de préciser que le joli parcours effectué jusqu’à présent est le résultat d’un travail d’équipe. Nous disposons en Flandre Occidentale d’un splendide comité, composé chaque fois de spé-

cialistes dans leur propre domaine et désireux de tirer la charette. Sans y ga-gner un centime! Car notre travail pour Fecamo n’est pas rémunéré, nous fai-sons tout par pur idéalisme. Parce que nous considérons comme notre devoir de valoriser l’image du métier, en of-frant le plus de soutien aux membres et en leur permettant de continuer à se former en permanence. Nous tentons ainsi d’aspirer à une amélioration con-tinue de la qualité du travail complexe mais esthétique que livrent chaque jour les carreleurs.”Gino Vanhaverbeke rejoint son collè-gue. “Nous sommes des hommes de terrain qui aimons partager notre lon-

gue expérience avec la nouvelle géné-ration de carreleurs. D’autre part, nous devons continuer d’approfondir la ma-tière, parce que de nouveaux produits et technologies sont régulièrement lan-cés sur le marché. Pour pouvoir suivre toutes ces évolutions, il vaut mieux, en tant que carreleurs, devenir membre de notre fédération.”

Source d’informations intarissableLes avantages parlent en fait d’eux-mêmes, mais Peter Goegebeur aime en citer quelques-uns. “Celui qui as-siste régulièrement à nos soirées d’information – maximum trois à quatre par an – pourra presque toujours y ap-prendre des nouveautés et découvrir de nouvelles idées. Vu que nous som-mes soutenus au niveau national tant par Fecamo que par la Confédération Construction, nous pouvons aussi apporter au carreleur le soutien né-cessaire au niveau administratif et ju-ridique. Notre fédération forme une source d’inspiration intarissable pour les membres. Il s’avère seulement que tous les carreleurs n’en profitent pas toujours parce qu’ils n’osent pas nous contacter. Ou ne connaissent pas tous les avantages de l’affiliation. En ce sens, le lancement d’un nouveau site Internet constitue une bonne chose, car cela nous rend toujours plus ac-cessibles. N’oublions d’ailleurs pas la bonne collaboration entre Fecamo et

Gino Vanhaverbeke Peter Goegebeur

POLYCARO51NEWS

le CSTC, car celle-ci fournit aussi des trésors d’informations techniques.”“Fecamo compte des membres actifs depuis déjà 30 à 40 ans dans le métier, mais cela ne veut pour autant pas dire qu’il s’agit de carreleurs dépassés”, fait remarquer Gino Vanhaverbeke. “Que du contraire, ceux-ci sont précisément devenus membres de notre fédération pour pouvoir se perfectionner con-stamment. Celui qui s’en tient de façon tenace aux anciennes méthodes et ha-bitudes et qui refuse tous les conseils relatifs aux nouveaux produits et tech-niques de pose, commet des erreurs, c’est garanti. Et souvent même sans s’en rendre compte lui-même.”

Section jeuneFecamo West compte actuellement une centaine de membres. Pas mal pour une section locale qui existe en fait depuis seulement cinq ans. Remontons un peu le temps avec Peter Goegebeur. “Il existait déjà dans notre province une petite association de car-

releurs, présidée par Filip Tamsin, mais celle-ci était finalement devenue in-active. C’est Julien Capiau, notre pré-sident national de l’époque, qui a eu l’idée de créer une section locale de Fecamo pour le Nord-Ouest de la Flandre. J’ai directement été séduit par cette idée, mais voulais bien soutenir ce projet uniquement à condition qu’il concerne toute la province et ne se li-mite pas à une région plus réduite. Et ce fut le cas.”“Le premier événement, que nous avons organisé en collaboration avec le Syntra à Courtrai, a directement été une réussite, avec un peu moins de 50 inscrits. Le second événement de Fecamo West a attiré 90 person-nes et la fois suivante nous étions déjà 160. Tout cela pour dire que tout a été très vite, grâce également au bon sou-tien de la Confédération Construction qui, dès le départ, a toujours soutenu notre projet. Elle tire encore et tou-jours la charrette, notamment en in-citant chaque fois les carreleurs de

Flandre Occidentale à participer à nos activités.”

Soirées d’information“Lors des sessions d’information de Fecamo West sont toujours prévus à manger et à boire gratuitement”, poursuit Peter Goegebeur. “Pas que ce soit la principale raison pour laquelle les carreleurs se rendent à ce genre d’événements, mais cela joue assuré-ment aussi un rôle dans leur décision. Les thèmes abordés pendant ces soi-rées d’information jouent toutefois un rôle beaucoup plus important. Pour chaque événement, nous choisissons chaque fois deux sujets d’actualité, dans l’espoir de toucher un public le plus large possible. Ces réunions pré-sentent également une teneur élevée en networking: vous pouvez facile-ment y nouer des contacts avec des collègues et fournisseurs. Lors de ces soirées, les langues se délient égale-ment: on entend beaucoup de choses et les gens apprennent les uns des au-tres. Il arrive très souvent que les soi-rées Fecamo permettent de résoudre des problèmes. Afin que les membres aient un interlocuteur, nous voulons aussi que le comité au complet soit chaque fois présent. Les formulaires d’évaluation que complètent ensuite les participants présents montrent en tout cas que nos initiatives sont géné-ralement bien accueillies. Comme le confirment les chiffres, l’affluence étant encore et toujours très élevée. Pour le dernier événement, nous avons ac-cueilli 77 participants. Pour chaque nouvel événement, nous invitons non seulement nos propres membres, mais nous nous adressons aussi toujours, via un mailing, à tous les carreleurs de Flandre Occidentale ainsi qu’aux entre-prises disposant de leur propre dépar-tement de carreleurs. Cette approche porte apparemment ses fruits.”

Un comité diversifiéLors de la recherche de candidats ap-propriés prêts à siéger dans le comité de Fecamo West il y a cinq ans n’ont pas été contactés uniquement des car-releurs professionnels. La question a également été posée à des profes-seurs issus de l’enseignement profes-sionnels ainsi qu’à des chapistes. “Ce

“Le carreleur travaille non seulement avec ses mains, mais aussi avec sa tête”

(Peter Goegebeur)

La beauté en profondeur - Intense schoonheid

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qui se traduit par une grande diver-sité au sein de notre comité”, affirme Peter Goegebeur. “Celui-ci comprend des carreleurs, mais aussi un profes-seur du VTI de Roulers et un représen-tant du Groupe Verhelst. On pourrait comparer cela à un jeu d’échecs. En plaçant les bons pions partout sur le marché, nous réussissons à rester au courant de tout. Le fait qu’on n’ait ja-mais travaillé avec des œillères au sein de Fecamo West a sans aucun doute contribué à notre succès. Nous ten-tons d’inclure dans notre association tous ceux qui peuvent signifier quelque chose pour les carreleurs en Flandre Occidentale. Je crois pouvoir affirmer que le dynamisme et la croissance ra-pide de Fecamo Flandre Occidentale ont inspiré les sections locales dans les autres provinces. En fait, nous avons toujours fait figure de phénomène, au sens positif bien entendu.”

Changement de comitéLe renouvellement du comité en Flandre Occidentale s’est opéré fin 2011, lorsque le secrétaire Gino Vanhaverbeke (52 ans) a pris le relais de Peter Goegebeur et est ainsi devenu président pour quatre ans de la sec-tion locale de Fecamo. “Je ne voulais m’engager qu’en étant certain d’avoir le soutien à 100% de tous les membres du comité”, explique Gino. Lorsqu’il s’est avéré que c’était le cas, j’ai alors accepté la présidence. Et honnêtement, cela me plaît, car vous nouez par exem-ple de très nombreux contacts intéres-sants. Il est certes vrai que ce n’est pas toujours facile à combiner avec mes activités professionnelles. Je possède une entreprise de construction géné-rale qui compte quatre hommes et suis à côté de cela, comme Peter, égale-ment professeur au Syntra.”Selon Peter Goegebeur, son succes-seur constitue la bonne personne à la bonne place. “Parce que Gino ne fait pas les choses à 99% mais bien à 200%. Nous sommes tous des indé-pendants qui investissons avec énor-mément d’enthousiasme notre temps précieux dans ce projet. Parce que nous croyons fortement en celui-ci.”“Dans le comité, nous côtoyons des gens qui connaissent le métier par

cœur et qui sont passionnés par celui-ci”, ajoute Gino Vanhaverbeke. “Mais tout l’art consiste encore à transmet-tre nos connaissances et notre expé-rience de manière convaincante à nos membres. On ressent tout de même du respect de la part des gens moins ex-périmentés, qu’il s’agisse d’élèves ou de jeunes carreleurs débutants. Ils doi-vent bien se rendre compte qu’un car-releur est responsable du travail qu’il exécute, car les jeunes d’aujourd’hui sont parfois trop vite satisfaits.”Et Peter Goegebeur d’acquiescer. “Ces jeunes ne veulent plus payer de frais d’apprentissage, ne se rendent pas toujours bien compte combien l’expérience est très importante dans notre métier. J’ai assisté à des experti-ses démontrant que le carreleur avait bel et bien commis des erreurs, entraî-nant ainsi souvent de nombreuses lar-

mes. Je peux vous l’assurer: ce sont là des situations tragiques, avec de lour-des conséquences financières.”

InteractionS’ils sont prêts à écouter ce que les jeunes carreleurs ont à dire? “Absolument. Leurs idées sont parfois très rafraîchissantes et peuvent nous inspirer”, répond Gino Vanhaverbeke. “L’ancienne garde note par exemple encore ses rendez-vous dans des agen-das en papier, tandis que la plupart des jeunes utilisent aujourd’hui à cet effet leur iPhone ou iPad. Il serait incompré-hensible de simplement ignorer ces évolutions technologiques et de ne pas les utiliser. On peut voir cela comme une sorte d’interaction: nous fournis-sons les connaissances techniques et l’expérience et ils nous réveillent de temps en temps en attirant notre at-

“Après sa formation, un carreleur pourra encore se rabattre

uniquement sur une fédération professionnelle comme Fecamo”

(Gino Vanhaverbeke, président de Fecamo West)

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tention sur le fait qu’il existe aussi des applications modernes pour cer-taines choses. Il n’y a pas d’âge pour apprendre”

CowboysNos deux interlocuteurs sont d’accord pour affirmer que le métier de car-releur a gagné en complexité. Peter Goegebeur explique pourquoi. “Il y a beaucoup plus de facteurs qui inter-viennent qu’avant: les exigences sont plus élevées, tandis que nos tolérances ont été réduites. En outre, les grands formats et les formats fins nécessitent des techniques de pose différentes. Et celles-ci doivent évidemment aussi être enseignées correctement. Pendant longtemps, les fabricants ont lancé des innovations sur le marché sans tenir compte du carreleur. Ils se souciaient uniquement de la valeur architectu-rale et esthétique des nouveaux pro-duits. C’est à peine s’ils donnaient des informations sur la pose, ou alors ces informations n’étaient pas correctes. Cette mentalité est un peu en train de changer, grâce à l’important lobbying de l’EUF (la fédération européenne des carreleurs, ndlr.). Jusqu’il y a peu, les fabricants tiraient souvent leurs infor-mations des récits des poseurs, qui de-vaient expérimenter à leurs propres risques comment il était préférable d’utiliser les produits. Et se retrouvai-ent souvent par après dans de beaux draps. Heureusement, nous nous trou-vons actuellement à un tournant: les fa-bricants se rendent également compte que cela ne peut plus continuer ainsi.

Le carreleur doit savoir à 100% quelle est la seule méthode de pose correcte pour un produit avant de prendre ses responsabilités. Les comportements de cowboy doivent d’urgence dispa-raître! Le fait qu’encore davantage de cowboys risque de faire leur appari-tion dans le secteur suite à l’abandon du numéro de registre constitue une évolution dangereuse. Cela ne va pas profiter à l’image de notre secteur. Non seulement ces carreleurs autopro-clamés nous subtilisent notre travail, mais ils travaillent aussi en-dessous des prix, et ce sans scrupules. Les cabinets d’expertise reçoivent énormément de plaintes ces derniers temps. Il y a tout simplement beaucoup plus de prob-lème au niveau du parachèvement; les problèmes en matière de pose et d’entretien s’accumulent. C’est claire-ment dû aux gens qui ne veulent pas se perfectionner et préfèrent fermer les yeux sur les dernières évolutions et techniques du métier.”

Ingénieur-carreleurLe métier de carreleur est et reste un métier en pénurie. Peter Goegebeur propose une explication. “Il s’agit d’un métier que les gens associent à un dur labeur. A raison, mes genoux et mon dos sont également usés! Mais à l’opposé, il s’agit d’un métier fantas-tique qui permet de bien gagner son pain. A condition que vous fassiez tout pour briller dans votre métier.”“Je l’ai encore dit récemment au Syntra: un carreleur devrait à tout le moins être assimilé à un travailleur A2.

Nous travaillons non seulement avec les mains, mais aussi avec notre tête! Il ne s’agit pas de ne pas réfléchir et de se contenter de carreler. Non, le carreleur doit toujours garder correc-tement ses esprits et tenir compte de très nombreux éléments. Calculer le prix de revient par exemple, ce n’est pas si évident. Peut-être que le terme d’ingénieur-carreleur serait plus ap-proprié. Gino et moi avons d’ailleurs plaidé il y a quelques années en faveur d’un titre de maître-carreleur, mais cela n’a rien donné. Vous pourriez ainsi ré-compenser les hommes de métier qui poursuivent leur formation continuel-lement, dans des centres de formation ou via les soirées d’information organi-sées par notre fédération.”“Il arrive que des écoles nous contac-tent elles-mêmes pour nous deman-der si nous voulons bien venir donner une démonstration sur place”, expli-que Gino Vanhaverbeke. Nous l’avons déjà fait et je dois dire que les réacti-ons a posteriori étaient très positives! Ce n’est pas parce que quelqu’un a ob-tenu le diplôme de carreleur qu’il sait soudainement tout. La pratique con-stitue encore et toujours la meilleure école. Mais celui qui se soucie sérieu-sement de son métier doit aussi suivre constamment des formations relatives aux nouveaux produits et techniques. Après sa formation, le jeune carre-leur débutant se retrouvera totalement seul et pourra encore se rabattre uni-quement sur une fédération comme Fecamo. Pourquoi n’en profiterait-il pas?!”

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Un regard exclusif sur l’espace membre du site web de la Fecamo

Fin de l’année dernière, la Fecamo lançait un nouveau site web, que nous avions déjà passé en revue pour vous dans un précédent numéro. Vous aviez ainsi découvert qu’il se di-visait en deux volets: un volet public sans mot de passe et un volet membres avec mot de passe. Pour accéder à cette seconde partie réservée, le visiteur a besoin de données d’identification. Polycaro n’en disposant pas, les portes vir-tuelles du volet membres nous restaient donc hermétique-ment fermées. Heureusement, le directeur de la Fecamo, Patrick Noë, a eu la gentillesse de nous offrir une visite gui-dée virtuelle et de nous fournir un accès unique au trésor d’informations normalement réservé aux seuls membres.

Informations techniques et variéesSi vous n’est pas (encore) affilié à la Fecamo, ce fait vous a vraisemblablement échappé. Mais faites-moi con-fiance: la rubrique ‘Accès membres’ recèle un trésor d’informations! A l’aide de leur code d’accès de la Confédération Construction, les membres de la Fecamo peuvent s’identifier dans une rubrique qui leur est exclusi-vement réservée. Celle-ci rassemble essentiellement des documents techniques, tels que les Notes d’information technique (NIT) du CSTC, mais aussi beaucoup d’autres documents utiles, comme par exemple, un modèle de do-cument de conditions générales de vente que les mem-bres peuvent imprimer. Ou le calcul du prix de revient. Ils y trouvent également les réponses à toutes leurs questi-ons économiques et juridiques. Parmi les autres rubriques intéressantes, on note aussi le ‘Guide Technique’ ou la ‘Gestion de votre entreprise’, rassemblant toutes sortes de documents utiles à télécharger. Le module ‘Contrôle des entreprises’ permet à l’utilisateur de contrôler les entrepre-neurs belges, au niveau par exemple d’éventuelles dettes sociales et/ou fiscales. En cliquant sur ‘prévisions météo’,

l’internaute peut même obtenir des bulletins météo sur son ordinateur, son iPad ou son smartphone. La fédération a également inclus plusieurs applications électroniques pour ses membres. Et docshare permet de partager di-vers documents, tels que les comptes-rendus des conseils d’administration. Bref, tout a été minutieusement pensé!

Forum“C’est très simple, en fait: la rubrique réservée aux mem-bres rassemble toute la documentation importante liée directement ou indirectement au métier de carreleur”, ré-sume Patrick Noë, directeur de la Fecamo. “L’objectif est naturellement de maintenir ce contenu continuellement à jour. Nos membres sont ainsi parfaitement au courant des dernières évolutions, lois et normes au sein de leur secteur. Je considère le volet membres comme le cœur de notre nouveau site web, car c’est là que réside les in-formations les plus importantes. C’est un outil de travail indispensable, surtout actuellement, pour le carreleur professionnel qui peine à démêler l’imbroglio de régle-mentations, mesures et exigence. En rassemblant ces in-formations de manière claire, la Fecamo lui offre un gain de temps considérable. Le site web présente l’avantage d’être accessible 24h/24 et 7 jours/7. Les membres peu-vent donc le consulter à tout moment, y compris tard en soirée après le travail. ”“Le forum – un outil au potentiel énorme – vise à favori-ser l’interaction entre les membres. Nous allons le met-tre bien plus en avant, il doit se profiler comme un lieu de communication entre carreleurs. Cet outil peut également se révéler utile pour nous, par exemple pour prendre pru-demment la température sur certains sujets. Les discus-sions sur le forum nous fourniront en outre un aperçu pertinent de l’univers et des intérêts de nos membres.”Curieux? Surfez vite sur www.fecamo.com

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traiter la pierre naturelle comme le fait Febenat: en diffusant les informations techniques et autres d’une manière très transparente afin que puisse être choisie la bonne pierre pour la bonne application. L’élément le plus important du marquage CE n’est autre que la dé-claration. Le fabricant ou l’importateur ratifie un document mentionnant les performances du produit. Febenat teste les pierres et déclare si elles sa-tisfont à certains critères, de telle sorte que le client sait ce qu’il achète. Le for-mulaire peut cependant aussi décla-rer que le produit n’a pas été testé et, ce faisant, qu’il ne présente pas de ca-ractéristiques techniques. Assez éton-namment, cela peut s’avérer suffisant pour commercialiser le produit, de telle sorte que celui-ci se retrouvera sur le même marché que les matériaux testés.

Un dangereux précédentFebenat n’insistera jamais assez sur le

fait qu’il s’agit d’un dangereux précé-dent! Car comment un client pourra-t-il savoir quelle pierre naturelle utiliser pour quelle application? La réponse est simple. Les pierres naturelles déclarées par Febenat ont été soumises à un con-trôle poussé. Febenat prend comme toujours ses responsabilités et décrit unilatéralement les applications pour lesquelles convient tel ou tel produit en pierre naturelle. Bref, le marquage CE par Febenat est fiable à 100% et revêt dès lors beaucoup plus de valeur. Le marquage CE n’est notamment pas une confirmation de qualité! Les membres Febenat peuvent par contre garantir cette continuité de la qualité chaque jour.

Si vous êtes intéressé par la présen-tation de Geert Legein, vous pou-vez demander celle-ci en envoyant un courriel à [email protected].

Geert Legein, directeur de Febenat

Febenat garantit un marquage CE fiable pour la pierre naturelle

A partir du 1er juillet 2013, le libre commerce des produits de construction (et donc également de la pierre naturelle) au sein de l’Union Européenne pourra encore uniquement s’effectuer si le produit (ou l’emballage) arbore le marquage CE bien connu. Le 31 janvier, lors de la Journée de l’Espace Public à Brussels Expo, Geert Legein, directeur de Febenat, a donné une présentation intéressante à ce sujet. Il en a pro-fité pour attirer l’attention sur la valeur ajoutée qu’apporte la Fédération des grossistes belges en pierre naturelle au ni-veau de cette nouvelle obligation.

Pas un label de qualitéC’était dans l’air depuis un petit temps, mais à partir du 1er juillet 2013, le mar-quage CE pour la pierre naturelle et d’autres produits de construction sera réalité! Nombre de producteurs eu-ropéens ne sont apparemment pas au courant de cette nouvelle législation. Et pensent peut-être qu’on n’en ar-rivera pas là. Ces ‘non-croyants’ de-vront toutefois revoir leur copie quand ils commenceront à se rendre compte qu’ils ne pourront plus, en cas de non-respect de cette législation, continuer à procéder au libre commerce de leurs matériaux sur le marché européen.

Febenat, la Fédération des grossistes belges en pierre naturelle, tente depuis déjà un petit temps d’informer le sec-teur sur ce marquage CE. Et met aussi en garde contre le danger de se plier à la nouvelle obligation sans le soutient que peut offrir la fédération dans ce domaine. En fait, tout le monde devrait

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Pas une règle ennuyeuseLes membres de Febenat ne sont pas uniquement des gros-sistes à 100%. Certains transforment également la pierre. L’obligation d’avoir un coordinateur de sécurité dans les en-treprises a contribué à ce que l’on réfléchisse davantage à la sécurité. Il ne s’agit pas d’une règle ennuyeuse ou d’un ca-price à la mode, mais bien d’un must absolu. Chaque membre possède quelque part des procédures de sécurité concernant la manipulation de la pierre naturelle. Mais ces procédures sont souvent très différentes d’une entreprise à l’autre. Le cours normal des choses voudrait que toutes ces procédures soient mises en parallèle pour, sur base de celles-ci, donner naissance à des instructions générales. Le comité de direction de Febenat voulait cependant plus: une procédure de sécurité pour l’ensemble du marché. Et celle-ci a vu le jour!

Très sérieuxTotalement à juste titre, la sécurité est considérée comme un aspect important sur le lieu de travail. Un accident est vite arrivé, souvent avec grandes conséquences. Sur un lieu de production circulent en effet des collaborateurs plus et moins expérimentés. Les ouvriers plus expérimentés connais-sent généralement les risques mais ne tiennent pas toujours compte du fait que certains de leurs collègues ont beaucoup moins d’importance. Etablir des règles constitue une ma-nière de réduire le plus possible les risques d’accidents. Prenons l’exemple de la circulation où les accidents sont dans de nombreux cas causés par des conducteurs moins expé-rimentés. Les règles existantes devraient permettre d’éviter ces risques. Pourtant, de nombreux usagers ne connaissent pas les règles fondamentales. Même s’il faut faire remarquer dans ce contexte que certaines règles pèsent plus lourd sur la sécurité que d’autres. Ne pas savoir quels documents doi-vent toujours être présents dans la voiture aura par exemple beaucoup moins de conséquences que brûler un feu rouge. Il n’en va pas autrement au niveau de la manipulation de la pierre naturelle.

Procédure de sécuritéDans une autre vie, j’ai accumulé 10 années d’expérience

Priorité à la sécurité, surtout dansle secteur de la pierre naturelle

La plupart d’entre vous voient peut-être surtout en Febenat la fédération qui étudie les aspects techniques de la pierre naturelle et traduit ensuite ceux-ci en documents de travail tant pour le professionnel que pour le profane. Mais, outre la professionnalisation du marché, Febenat veut avant tout jouer un rôle de sensibilisation. C’est pourquoi une procé-dure de sécurité pour les entreprises de transformation de la pierre naturelle a récemment été rédigée.

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dans une scierie de pierre naturelle, tout simple-ment en y travaillant tous les jours. Les récits que nous entendions sur toutes sortes d’accidents de travail dans le secteur se produisaient apparem-ment surtout lors de la manipulation des tranches. Des gens sont effectivement morts pendant le chargement et le déchargement du camion ou lors du transport dans l’atelier. J’ai moi-même eu un jour un orteil cassé suite au transport de la pierre naturelle après qu’une tranche se soit brisée à hauteur de la pince de levage. Même mes chaus-sures de sécurité n’ont pu éviter cela. Notre infrastructure et nos engins de levage étai-ent régulièrement contrôlés par une société spéci-alisée. Il est très clair qu’il s’agit seulement d’une mesure en plus de bien d’autres qui n’existaient pas encore à l’époque. Un coordinateur de sécu-rité, par exemple, n’était alors pas encore obliga-toire. Nous faisions ce qui était nécessaire pour prendre les bonnes mesures pour notre entreprise, mais pas plus. Lorsque j’ai rejoint Erinstone en 2008, j’ai été chargé de continuer à travailler à la sécu-rité. La différence avec avant était gigantesque! Apparemment, je ne connaissais que le sommet de l’iceberg. Des mesures auxquelles je n’avais en-core jamais pensé étaient considérées comme très importantes, comme la propreté du lieu de travail. C’est grâce à cette expérience que j’ai pu écrire, espérons-le, des instructions de sécurité adaptées.

A quoi doit-on s’attendre?Cette procédure de sécurité doit cependant être considérée comme un fil conducteur, une épreuve pour vos propres procédures. Toutes les entre-prises ne travaillent en effet pas avec les mêmes moyens et présentent des structures différen-tes. Que trouve-t-on dans notre procédure? Il y a pour commencer les icônes de sécurité les plus utilisées. Viennent ensuite quelques instructions générales. Puis une approche pratique sur le dé-placement et le stockage des tranches, tant sur camion et dans l’entrepôt que dans l’espace de production. Enfin, cela se termine par un chapitre consacré à ce qu’il ne faut surtout pas faire. Tout le monde peut en effet apprendre des erreurs des autres. En outre, la procédure renferme de nom-breuses photos. Car les images sont toujours plus éloquentes que les mots.

Vous pouvez télécharger gratuitement cette pu-blication sur notre site Internet dans la section presse/média. Veillez à votre sécurité!

Geert Legein, directeur de Febenat

Priorité à la sécurité, surtout dansle secteur de la pierre naturelle

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Febenat accueille un premier gros-siste étranger en pierre naturelle

Au cours de l’année 2011, son année anniversaire, Febenat avait ajouté 4 nouveaux noms à sa liste de membres. L’avenir s’annonçait ainsi sous les meilleurs auspices. En effet, à Stone Expo 2012, trois entreprises ont encore cherché à contacter la fé-dération des grossistes belges en pierre naturelle. Hélas, aucune de ces demandes n’a débouché sur une adhésion. L’engagement auquel on souscrit en tant que membre de Febenat n’est en effet pas des moindres. Au cours de cette même année ont cependant aussi été entamées des négociations avec un quatrième candi-dat, un acteur de renom… des Pays-Bas – si, vous avez bien lu! Aujourd’hui, l’entreprise Michel Oprey & Beisterveld peut offi-ciellement se qualifier de 12ème membre de Febenat.

Des années de contactsIl est très probable que l’adhésion de Michel Oprey & Beisterveld (MO-B) à Febenat aura fait froncer les sourcils de certains. Par exemple parce que l’entreprise est déjà mem-bre dans son pays de l’Association des importateurs néerlan-dais de pierre naturelle, ou VNNI en abrégé. Ou parce que Febenat, comme son nom le laisse présumer, regroupe en premier lieu des entreprises belges. Les initiés avaient cepen-dant déjà vu venir depuis longtemps ce mariage transfronta-lier, vu les bons contacts existants depuis des années entre la fédération belge et les responsables de Michel Oprey & Beisterveld. Geert Legein, directeur de Febenat, a eu une dis-cussion avec Toon Huijps, directeur commercial de MO-B pour le département intérieur, avec qui il siège depuis déjà 2009 dans le Groupe de travail ‘pierre naturelle durable’.Toon Huijps explique pourquoi Michel Oprey & Beisterveld Natuursteen BV entretient des liens si spéciaux avec notre marché. “Nous disposons notamment d’une implantation à Echt, dans le Limbourg néerlandais, à même pas cinq kilo-mètres de la frontière belge. Dès les débuts de notre entre-prise, en 1968, nous avons fait des affaires à grande échelle avec votre pays. Nous sommes d’ailleurs non seulement actif aux Pays-Bas et en Belgique, mais entre-temps aussi en Allemagne, Autriche, Suisse, France et encore bien d’autres pays.”

Respecté au-delà de la frontièreQue savent et savaient en fait nos voisins du Nord à pro-pos de Febenat? “Que c’est une organisation très con-nue et respectée d’entreprises de pierre naturelle ainsi que d’importateurs et de grossistes en pierre naturelle. MO-B a fait connaissance avec la fédération et ses membres pour la première fois lors de notre collaboration notamment au projet international consacré à la Pierre naturelle durable”, précise Toon Huijps. “Febenat accorde d’une manière profes-sionnelle et techniquement correcte beaucoup d’attention à la qualité, à la réglementation et aux conditions. Cette appro-che se traduit par une augmentation de la transparence et de la qualité globale, qui sont importantes tant pour les clients professionnels des membres de Febenat, mais qui offre aussi de nombreux avantages aux utilisateurs finaux. Je pense ici aux fiches techniques, aux études de sécurité, au marquage CE, aux règles de certification, etc.”Peut-être que beaucoup de gens se demandent pourquoi une entreprise néerlandaise s’affilie à une fédération belge, d’autant plus parce que Michel Oprey & Beisterveld est déjà membre de l’Association des importateurs néerlandais de pierre naturelle. Toon Huijps s’explique: “La VNNI met l’accent sur d’autres sujets. En devenant membre de Febenat, MO-B a opté pour une grande valeur ajoutée au niveau tech-nique et application sans mettre en péril sa propre identité.”

Quelle valeur ajoutée l’entreprise Michel Oprey & Beisterveld peut-elle apporter pour les autres membres de Febenat? “Febenat fait, d’une manière très experte, la promotion de la pierre naturelle auprès des architectes, des autorités et des autres professionnels sur le marché. Comme le fait également MO-B de-puis déjà des années. En parfaite symbiose, si vous voulez mon avis”, conclut Toon Huijps.

Geert Legein, directeur de Febenat

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Comment éviter les dégâts lors du collage de carreaux céramiques sur les terrasses extérieures?

Les terrasses extérieures forment encore et toujours une des plus grandes catégories de travaux pour lesquelles les fabricants de colle à carrelage sont confrontés à des dégâts. C’est pourquoi FEMO, la Fédération des producteurs belges de mortiers de ciment industriels, a proposé lors d’une table ronde avec ses membres plusieurs points d’attention et con-seils que nous avons résumés spécialement pour les lec-teurs de Polycaro dans l’article ci-après.

Etudions un exemple de dégât classi-que, à savoir le décollement des car-reaux et passons en revue les causes possibles pouvant être à la base de ce problème. La cause sous-jacente du décollement est toujours impu-table aux dégâts du gel et/ou aux tensions.

1) Dégâts du gel: l’eau qui stagne sous le carrelage se dilate et en-traîne le décollement des carreaux.2) Contraintes thermiques: les in-fluences climatiques comme le réchauffement et le refroidissement du carrelage créent des tensions dans le support qui, lorsque sa dila-tation n’est pas possible ou insuffi-sante, entraînent des ruptures dans les sous-couches et peuvent finale-ment entraîner le décollement des carreaux.3) Tensions physiques dues à la construction: dilatation et retrait du support.

Voici sept causes possibles:• Surface de contact insuffisante: les applications extérieures exi-gent toujours 100% de surface de contact entre le carreau et le sup-port. Empêchant ainsi la formation de vides sous le carrelage et, par-là, la possibilité que de l’eau ne s’y in-filtre. On obtiendra un transfert de

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colle à 100% en appliquant la tech-nique dite du ‘buttering/floating’ ou technique du double encollage. Tant le support que les carreaux de-vront être enduits de colle. L’emploi de mortiers-colles fluides entraînera également un transfert de colle à 100%.

• Peigne inapproprié: le format du carrelage et la planéité du support jouent ici un rôle. Il sera préférable de toujours travailler avec une den-ture minimum de 10 mm. L’utilisation de peignes usés peut aussi entraîner une surface de contact trop réduite et des dégâts.

• Absence de système de drai-nage ou d’une barrière anti-humi-dité: il est capital que l’eau qui se trouve sur la terrasse soit évacuée. On évitera ainsi qu’elle s’infiltre dans les sous-couches. L’eau stagnante enfermée sous la terrasse se dila-tera suite au gel et entraînera par conséquent des dégâts à la surf-ace carrelée. On pourra opter pour un drainage sous la chape à l’aide d’un système ou d’une membrane de drainage. Ou pour une barrière anti-humidité au niveau de la chape juste sous le carrelage: à l’aide d’une membrane de découplage ou d’un mortier flexible d’étanchéité

sous le carrelage.

• Perforation dans la barrière anti-humidité: Si une barrière anti-humidité a été installée, celle-ci ne peut jamais être percée pour instal-ler une clôture, des bacs de fleurs, des écrous, une balustrade, etc. Cela permettrait en effet à l’eau de s’infiltrer dans le support, avec comme conséquence des dégâts dus au gel.

• Joints de dilatations absents ou inappropriés: les carrelages extéri-eurs subissent des chocs thermiques extrêmes. Il suffit de penser aux ora-ges estivaux sur une terrasse ren-due brûlante ou au soleil hivernal sur une terrasse froide. La réalisation de joints de dilatation est dès lors indis-pensable. La problématique de la ré-alisation de tels joints est complexe. Il convient en effet de tenir compte de plusieurs règles:

o Toujours prévoir un joint de dilata-tion entre la terrasse et le bâtiment;o Une terrasse ne peut jamais être ‘enclavée’: ici aussi toujours prévoir des joints périphériques ;o Scinder la surface en sections de 4 x 4 m (3 x3 m côté sud): de préfé-rence donc en sections carrées;o Les joints de dilatation seront

réalisés avec des profilés appropriés ou avec un joint au silicone.

• Pose à joints décalés : il est con-seillé de ne pas poser le carrelage à joints décalés à l’extérieur. Ces poses en quinconce ou en diago-nale entraînent davantage de risques de dégâts. De telles poses pourront tout de même éventuellement être autorisées à condition d’appliquer une membrane de désolidarisation entre la chape et le carrelage. Pour ce faire, consultez impérativement le fabricant de votre colle à carrelage.

• Produits appliqués de façon in-appropriée: il sera recommandé d’utiliser une colle à carrelage en poudre à base de ciment de type S1 en matière de flexibilité (EN 12002). Tenez compte des propriétés du produit qui peuvent varier, comme le temps ouvert du mortier-colle qui sera fortement influencé par la tem-pérature, le vent, etc. Le jointoie-ment du carrelage s’effectuera de préférence avec un mortier de join-toiement fortement modifié de type CG2 WAr (hydrofuge et résistant à l’usure). Un mortier traditionnel composé sur chantier sera toujours déconseillé pour poser un carrelage sur terrasse, de même que le jointoi-ement avec du sable et du ciment.

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Questions fréquemment posées (FAQ’s)Quelle est la structure d’une terrasse sur terre-plein?1. Gravats ou sable concassé ou mortier de drainage comme couche de drainage;2. Sable stabilisé armé, d’une épaisseur d’au moins 10 cm à l’endroit le moins épais;3. Mortier de pose préfabriqué ou colle à carrelage: un mortier composé par le fabricant;4. Jointoiement avec un mortier de jointoiement modifié: un mortier composé par le fabricant;5. Masticage des plinthes ou utilisation de profilés.

Quelles est la structure d’une terrasse sur une dalle de béton?1. Dalle de béton (min. 15 cm d’épaisseur)a. Natte de drainage2. Chape (appliquer de préférence avec une barbotine d’accrochage)a. En cas d’absence d’une natte de drainage sous la chape, appliquer une natte de drainage ou barrière anti-humidité ici

(natte de découplage ou mortier flexible d’étanchéité)3. Colle à carrelage modifiée4. Mortier de jointoiement modifié5. Procéder au raccordement du système de drainage

Quelle pente est-il préférable de donner à une terrasse?Le degré d’inclinaison idéal se situe entre 1,5% et 2% (ce qui équivaut à respectivement 1,5 et 2,0 cm/mètre). Une pente moins importante augmentera le risque d’infiltrations d’humidité. Un degré supérieur est également à déconseiller.

Comment éviter les infiltrations d’eau provenant de la partie construite attenante?Assurez-vous que la membrane d’étanchéité de la partie construite dépasse au-dessus de la plinthe de terrasse. Si tel n’est pas le cas, de graves dégâts d’humidité pourront survenir dans l’ouvrage de construction. Une fois que l’eau de la terrasse s’évacuera, il faudra faire en sorte qu’elle ne revienne plus vers ou sous la terrasse. En plaçant de préférence un bac à gravier.

Comment garder la chape au sec pendant les préparatifs de la terrasse?L’expérience nous a appris que la chape doit présenter de préférence un taux d’humidité résiduelle de maximum 4%. Couvrir temporairement la chape pendant le processus de séchage à l’aide d’un film plastique accélérera ce processus et favorisera aussi la dureté de la chape. Mesurer le taux d’humidité résiduelle pourra s’effectuer par exemple à l’aide d’une bombe au carbure.

Quels formats de carreaux peut-on utiliser à l’extérieur?Les contraintes thermiques entraînent des dilatations. Plus le format des carreaux sera grand, moins il y aura de joints. Il faudra alors d’autant plus accorder de l’attention aux dilatations et à la largeur des joints. Les joints présenteront idéa-lement une largeur équivalant à 1% de la section la plus longue du carreau. Soit par exemple 6 mm pour un carreau de 60x30 cm. Ne vous laissez pas entraîner par le maître de l’ouvrage ou l’architecte qui voudra peut-être un plus petit joint, même si cela peut s’avérer néfaste pour la qualité. La couleur du carrelage influence aussi les tensions thermiques. Les carreaux foncés chauffent beaucoup plus vite que les teintes plus claires. Voici un exemple pratique: sur une longueur de 10 mètres, en cas de fluctuation normale de la température de 50 Kelvin, la dilatation du sol pour un carreau foncé se situ-era entre 2,5 et 3,5 mm. Le carreau ne se rétractant pas, la dilatation devra être absorbée par des joints de dilatation, une colle à carrelage flexible et surtout un mortier de jointoiement modifié.

Les producteurs de mortiers pour coller ou poser des carrelages suivants sont membres de FEMO: Bostik, Cantillana, Diamur, Forbo-Eurocol, Henkel, Knauf, Mapei, Omnicol, Saint-Gobain Weber et Sika.

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Le showroom de Beltrami pourra désormais aussi séduire les architectes

Au printemps 2010, Beltrami nous avait permis de décou-vrir sa nouvelle salle d’exposition ultra moderne. Une super-ficie de 750 m2, avec environ 60 plans de sol et 50 concepts globaux avec au centre de l’espace la ‘Maison de Beltrami’ comme tire-l’œil ultime. Les réactions enthousiastes ont fusé de partout. Sauf de la part d’un seul groupe: celui des ar-chitectes (d’intérieur). Ceux-ci trouvaient que tout été trop prémâché et que les présentations laissaient encore peu de place pour leur propre apport et créativité. Un signal fort qui n’a pas laissé Beltrami insensible. Le concept de la salle d’exposition a donc été retravaillé en profondeur…

Des armoires débordant d’échantillonsConséquence: assez bien de transfor-mations ont dû être effectuées dans le showroom existant, qui n’avait même pas encore trois ans. La principale vic-time de ces transformations fut la ‘Maison de Beltrami’ qui au début de cette année a vu sa superficie réduite de moitié en raison de l’aménagement du nouvel espace pour architectes. Une intervention coûteuse, assurément, mais le résultat vaut le détour. Dans un espace ouvert d’environ 120 m2, des armoires et tiroirs proposent des échan-tillons des nouveautés, de matériaux ex-clusifs et de finitions spéciales. Un mur complet a également été réalisé avec des échantillons pratiques de mosaï-

ques. Dans le coin ‘projets’ a été prévu un espace où les architectes (d’intérieur) peuvent se concerter en toute intimité avec leur client.

Réactions critiquesMais quel était en fait le problème avec ‘l’ancienne’ salle d’exposition? Lors de son inauguration en 2010, Beltrami a lancé un service de consultance qui propose aux consommateurs des con-seils sur mesure et qui leur permet, via des concepts globaux, de découvrir les multiples facettes de la pierre naturelle. Cette approche a directement séduit le marché privé, mais a en même temps essuyé de nombreuses critiques de la part des architectes et des architectes d’intérieur.

“Il s’est avéré après coup que nous avi-ons tenu trop peu compte du fait que ce groupe cible préfère présenter au client des combinaisons propres”, expli-que Herwig Callewier. “Vu la présence trop importante de boxes d’ambiances finis, les architectes et les architectes d’intérieur trouvaient que tout était trop prémâché. Ce qui explique pourquoi ils ne se sont jamais vraiment sentis à l’aise dans notre showroom, malgré le fait qu’ils y ont toujours été les bienvenus depuis le début!”Avec l’aménagement du nouvel espace pour architectes, la salle d’exposition de Beltrami a en tout cas bien changé. “Et cette fois, les réactions sont una-nimement positives”, conclut Herwig Callewier visiblement soulagé.

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Tours Belgacom: rénovation avec la céramique fine pleine masse Kerlite

Selon ses propres dires, l’entreprise de construction Decrem SA de Galmaarden n’accepte que les projets qui renferment un challenge. Un critère auquel répondait assurément la rénova-tion des blocs sanitaires et cuisines des Tours Belgacom, avec la pose d’un nouveau type de matériau et le travail en équipes 24h/24 pour procéder au parachèvement total de six étages en cinq semaines. Un projet que nous décrivent ci-après Christof Decrem, directeur de l’entreprise éponyme, et Peter Vanden Heede, field manager du fournisseur de carrelage Ri.Pa.

24h/24Les sanitaires et les cuisines des deux Tours Belgacom de 27 étages à deux pas de la Gare du Nord à Bruxelles, né-cessitaient un petit rafraîchissement. “Il s’agit de deux toilettes par étage, une pour hommes et une pour dames”, affirme Christof Decrem. “Ainsi que d’une cuisine. Nous sommes en train de tout rénover, en diverses phases, à raison de six étages en cinq semai-

nes. Nous travaillons ici avec différen-tes équipes, également la nuit. Tous les travaux de démolition et les perçages doivent par exemple s’effectuer la nuit, parce qu’il s’agit finalement d’un im-meuble de bureaux où travaillent 6.000 personnes qui ne souhaitent pas être dérangées par le bruit. Pour cette rai-son également, toutes les livraisons de matériel doivent s’effectuer en dehors des heures de bureau. Celles-ci sont

assurées par deux hommes à temps plein. Entre-temps, tous les conduits sanitaires seront également renouve-lés. A cette tâche travaillent quatre per-sonnes, aussi partiellement la nuit. Le cimentage en journée est assuré par une équipe de trois personnes. Et tou-tes les menuiseries sont également renouvelées, par deux menuisiers. Nous travaillons donc en fait 24h/24 pour chaque fois réaliser six étages en

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cinq semaines.” Decrem SA réalise tout elle-même, à quel-ques détails près (notamment le renouvellement des luminai-res et du système d’arrivée et d’évacuation de l’air). Ce qui est préférable, selon le directeur: “Plusieurs entreprises en-semble sur un seul et même chantier, c’est parfois difficile.” Mais ici, l’ambiance est bonne. “Parce que le timing est éga-lement parfait. De telle sorte que tout le monde est content.”

Kerlite: les réserves vaincues?Elément marquant: le matériau utilisé dans les blocs sanitaires: les sols et murs ont été totalement parachevés avec la cérami-que fine Kerlite, tant sous forme de carrelages que de plaques. Chaque bloc comprend quelque 25 mètres carrés de carreaux de sol et 180 mètres carrés de carreaux muraux, soit en tout un peu moins de 10.000 mètres carrés. Et il s’agit d’une grosse commande pour un produit qui a longtemps fait l’objet de cer-taines réserves, explique Peter Vanden Heede, field manager de Ri.Pa. “Cela fait déjà plusieurs années que Kerlite existe, mais d’après nous, il s’agit d’un matériau qui, jusqu’il y a peu, a toujours été un peu sous-évalué. Surtout en raison du prix de revient, mais aussi parce qu’on ne connaissait pas le produit, qu’on ne savait pas comment le manipuler, etc. En fait, il a ini-tialement fait son apparition sur le marché pour deux raisons. En premier lieu pour sa légèreté. Les plaques pèsent en effet 7 kg par mètre carré, ce qui est tout de même très peu. Et en second lieu parce qu’il s’agit aussi du premier produit en cé-ramique pleine masse pouvant être fabriqué en grand format de trois mètres sur un.” La finesse (pas plus de 3 millimètres) rend Kerlite approprié par excellence pour les rénovations: il peut être fixé tout simplement, sans devoir procéder à des tra-vaux de démolition préalables. “Il a longtemps été considéré comme un véritable produit de niche, mais entre-temps, le nombre de personnes qui peuvent (et veulent) le poser à aug-menter. Les gens étaient très méfiants: ‘cela ne va jamais tenir, cela va casser...’ Celui qui osait l’utiliser était catalogué dans la catégorie des aventuriers. Mais aujourd’hui, le produit a ré-pondu professionnellement à toutes les critiques, car la cé-ramique fine connaît une expansion inconnue, de nombreux architectes la considérant comme une alternative à part entière par exemple au crépi comme revêtement de façade. Et Kerlite est désormais également appliqué en construction passive, ce type de matériau étant collé directement sur le matériau iso-lant. Il existe également des attestations pour cela.” Le produit a le vent en poupe, comme le montre le fait qu’il est désormais également proposé par plus d’un seul fabricant. “Initialement mis au point par Cotto d’Este, il a entre-temps déjà été copié par de nombreux autres fabricants. Il existe même déjà un fa-bricant turc et un fabricant espagnol. Ces fabricants impriment chaque fois leur propre cachet sur le produit, avec des coloris et formats propres. Même si les formats les plus courants sont 40/100, 50/100, 100/100 et 300/100. Le prix a su s’adapter à l’augmentation du volume, même s’il nous faut concéder que le marché concurrentiel actuel n’offre pas encore de solution pour chaque projet, en termes de budget.”

Soutien du CSTCPour Christof Decrem, c’était la première fois qu’il travaillait avec Kerlite. Cela ne lui a pas posé beaucoup de problèmes.

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“Dès que j’ai reçu la demande d’offre, j’ai immédiatement, à titre d’essai, revêtu une salle de bains de 40 mètres carrés avec ce produit. Il s’est avéré que Kerlite se mettait en fait en œuvre comme un carreau ordinaire – à la seule différence près qu’il faut procéder à un double encollage. En outre, il s’agit d’un matériau qui se pose parfaitement, non seulement en ré-novation, mais aussi en nouvelle construction. Le fait qu’il soit très léger rend également sa mise en œuvre agréable.” Avant, Christof Decrem était encore un peu sceptique. “Au début, votre sentiment est différent. Vous portez un regard très cri-tique. Mais cela fait déjà un an que nous travaillons dans les Tours Belgacom Towers, et la confiance augmente. La couche d’usure est également la même que pour un carreau tradition-nel de 1 cm. A condition naturellement qu’il soit correctement posé dans un lit de mortier plein.” Pour la pose également, l’entreprise n’a pas foncé tête baissée. “Pour la fixation, nous avons fait réaliser une étude par le CSTC. Initialement, nous avions l’intention de coller le matériau sur les carreaux existants. Ce produit s’avère aussi extrêmement approprié à cet effet. Mais plus nous montions dans les tours, nous avons abandonné le collage sur les carreaux existants vu que l’enduit au ciment se détachait, probablement en raison du travail du bâtiment, notamment consécutif au vent. Maintenant, nous re-tirons l’enduit au ciment partout et le remplaçons par un nou-veau que nous traitons encore avec divers produits adaptés, qui nous ont à nouveau été conseillés par le CSTC, comme un mortier de ragréage au ciment Cantillana Ragrecim 3-15. Histoire d’être sûrs de ne pas commettre d’erreur.”

Expertise et encadrement techniqueMaintenant que le produit est également utilisé dans de gros projets comme les Tours Belgacom, peut-on parler de la percée définitive de Kerlite? Peut-être, mais selon Christof Decrem, on note encore assez bien de réserves quant à ce-lui-ci, notamment chez les particuliers. Son gros avantage – la finesse – est perçu comme un inconvénient: “Le particulier n’osera pas l’utiliser, d’abord et surtout parce qu’il n’est épais que de 3 mm et que sa simple vue n’insuffle pas la confiance chez le profane. Ils trouvent qu’un carreau de 1 cm s’avère en-core et toujours un meilleure produit, alors que cela ne colle pas avec la réalité.” Selon Peter Vanden Heede, le prix, sur-tout, reste un obstacle. Même si l’on constate aussi une évo-lution chez les particuliers. “Le matériau commence à avoir du succès pour les surfaces réduites, précisément parce que le prix pose moins problème. Nous vendons ici couramment des cabines de douche, par exemple, réalisées avec une grande plaque de 1 x 3 mètres sans joints, de même que des plans de cuisine, donc également de grande surfaces sans joint. Et nous constatons aussi de jolis achats dans les plus petits formats de 40 cm à 1 m, qui sont plus faciles à manipuler par les carre-leurs.” Approvisionner et encadrer un projet comme les blocs sanitaires des Tours Belgacom permet à Ri.Pa. de se profiler de plus en plus sur le marché actuel. “Les nombreuses évolu-tions sur le marché actuel du carrelage ne réjouissent pas par-ticulièrement de nombreux chefs d’entreprise. La tendance sur le marché est fortement déterminée par Internet. Celui qui a besoin de quelque chose, et qui sait quelle forme ou teinte il recherche, aura trouvé le matériau le moins cher dans la demi-

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heure. Les réductions sur les carrelages dérapent dès lors régulièrement. On en trouve partout, surtout dans les gran-des chaînes de matériaux de construc-tion et autres commerces apparentés.” Adopter cette pratique n’a aucun sens: “Celui qui opte pour le bon marché sait donc où il doit aller tandis que celui qui opte pour une solution business to busi-ness avec le soutien du CSTC, celui qui sait ce qui est possible et ce qui est au-torisé, celui qui sait mettre en œuvre le matériau pourra absolument se rendre chez Ri.Pa.” Une expertise technique qui, selon Peter Vanden Heede, reste assurément importante, également sur un marché où les considérations esthé-tiques prennent parfois le dessus. “On ignore de plus en plus la réglementation du CSTC en matière d’exactitude des dimensions, pour insister sur l’aspect esthétique. Il s’agit ici d’une évolution avec laquelle le secteur du carrelage va tout de même devoir compter. Le CSTC ne prescrit pas des normes pour la forme; l’objectif consiste à pouvoir com-penser les différences dimensionnelles et les dilatations. Négliger tout cela et réduire les joints pratiquement de moi-tié parce que les architectes trouvent cela beau se fera à vos propres risques. Nous nous tenons toujours volontiers à la disposition du client pour tout com-plément d’information concernant les normes du CSTC.”

Petit & passionnantL’histoire de Decrem SA a débuté il y a cinq générations, avec des roues de charrette, nous explique son directeur. “Cela a alors évolué vers la réalisation de toitures puis vers le parachèvement intérieur. Nous étions alors encore to-talement actifs dans les menuiseries. Nous sommes ensuite passés aux cui-sines. Et lorsque j’ai repris l’entreprise, il y a une petite vingtaine d’années, nous avons commencé à travailler de plus en plus avec des entreprises. Aujourd’hui, nous travaillons à 95% pour de grandes entreprises. Outre Belgacom, nos principaux clients sont Audi Bruxelles, Dexia et Intervest.” Aujourd’hui, les clients viennent frap-per à la porte de l’entreprise pour des raisons très spécifiques. “Les clients font appel à nous soit pour des projets très spéciaux, soit pour des travaux qui doivent être effectués très rapidement. Ou les deux à la fois. L’an dernier, pour Intervest (une société immobili-ère cotée en bourse, ndlr.), nous avons réalisé l’étanchéité d’une toiture vitrée dans laquelle il pleuvait depuis déjà 15 ans et ce avec une solution très spec-taculaire. Nous y avons construit une cage métallique, pour laquelle quel-qu’un a dû se tenir couché sur le ven-tre sur l’escalier pendant deux mois. Comme autre réalisation, on peut aussi citer, il y a quelques années, la pose

de châssis en bois anti-balles dans la Rue de la Loi, plus précisément pour le cabinet du premier ministre. Et l’an dernier, nous avons aménagé un au-ditoire de 330 places pour l’UE.” Une loi du monde des entreprises gra-vée dans le marbre stipule que tout le monde doit grandir, car comme tout le monde le sait: qui n’avance pas, re-cule. D’autres lois prévalent cependant à Galmaarden. “En fait, je ne vois pas pourquoi l’entreprise devrait grandir”, explique Christof Decrem. “Je préfère en fait rester un acteur de relativement petite taille. Je dispose actuellement de trois chefs de chantier, auxquels je confie toujours les chantiers spéciaux, et qui se chargent du contrôle nor-mal des divers sous-traitants. Et cela s’arrête là. Je dois refuser des chan-tiers tout le temps – et de beaux chan-tiers! Mais je me permets moi-même le luxe de sélectionner les travaux qui renferme un challenge. Si l’entreprise venait à se transformer en grosse ma-chine avec des chefs de chantier, des chefs de projet, etc., je n’aurais moi-même plus aucun feeling avec les chantiers proprement dits. C’est là un premier point. Et deuxièmement, si je devais me tourner davantage vers des chantiers standards, la concurrence se-rait également beaucoup plus grande. Non, je ne veux délibérément pas que l’entreprise grandisse!”

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Le plus grand centre de wellness du pays: symbiose parfaite de la pierre naturelle belge et indienne

Waer Waters, qui a ouvert ses portes fin 2012, est le plus grand centre de wellness du pays. Si la pierre belge et les im-portations asiatiques se livrent peut-être une âpre lutte sur le marché, elles vivent par contre en parfaite harmonie à Dilbeek. Même si un centre de wellness ne constitue pas pour un poseur un environnement de travail si évident. Nous nous sommes entretenus avec Christoph Keirsbilck de 3Architecten, Pascal Rommel de Beltrami Pierres Naturelles qui a importé le calcaire stratifié et Patrick Claerhout de l’entreprise générale qui a réalisé la pose des revêtements de sol et muraux.

Encadrement professionnelSix années de travail pour un centre de wellness de 6.000 m2: le maître de l’ouvrage de Waer Waters a vu grand et a pris son temps. Et ce maître d’ouvrage, c’est la famille Coppens (Herman, le père, et ses filles Tamara et Sarah), éga-lement propriétaire de l’hôtel-restau-rant et centre événementiel Salons De Waerboom situé à deux pas. Le résultat est impressionnant: saunas, hammams, piscines, traitements rhassoul, salle fit-ness et un restaurant... Les visiteurs y bénéficient de l’encadrement professi-onnel d’une équipe pluridisciplinaire de kinésithérapeutes, diététiciens et coachs en wellness. Elément remarquable: le complexe a prévu toutes les infrastruc-tures de wellness en double. Pour la par-

tie nudiste et pour la partie en maillot de bains.

Un travail de longue haleineSur le domaine de Dilbeek se dres-sait jadis une salle de tennis que le pro-priétaire voulait agrandir à l’aide d’un volume supplémentaire. Après concer-tation avec le cabinet d’architecture 3Architecten de Roulers, le choix s’est porté sur un centre de wellness. Pas parce que le cabinet possédait une si grande expérience dans ce domaine – un centre de wellness de cette ampleur est ainsi d’autant plus unique. C’est pour-quoi le projet a été minutieusement pré-paré. “D’abord et surtout, nous avons en fait visité de nombreux centres de wellness en compagnie du maître de

l’ouvrage, un peu partout à travers le monde. Tout simplement pour voir com-ment ceux-ci se présentaient et com-ment ils fonctionnent précisément. Nous avons ainsi notamment visité les Thermes Vals en Suisse, un centre de wellness légendaire totalement réalisé en pierre naturelle. Il a constitué notre source d’inspiration, même si, au dé-part, le maître de l’ouvrage n’était en fait pas très chaud. Et ce pour une seule raison: le bâtiment est extrêmement épuré, donnant ainsi un peu une impres-sion de froid. Mais le calcaire et la pierre bleue que nous avons utilisés créent en fait un effet totalement différent.” Tout le projet allait finalement tenir le cabi-net d’architecture en haleine pendant six ans. “La phase préalable avec la de-

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mande de permis de bâtir a duré envi-ron deux ans et demi. Puis un an et demi pour la phase d’étude. Tandis que les travaux proprement dits, enfin, ont pris un peu plus de deux ans. Le gros œuvre constitué d’éléments préfabriqués a éga-lement été réalisé par un constructeur industriel. A côté de cela, un architecte de jardins a également participé au pro-jet. Le rôle de 3Architecten consistait à tout coordonner.”Le centre de wellness a été enfoui dans le sol comme une sorte de vas-que, créant ainsi une forte sensation d’intimité. Vu que la durabilité était si im-portante pour le maître de l’ouvrage et l’architecte (un système de cogénération a été installé), la terre argileuse a été évacuée comme matière première vers des briqueteries.

Chaleur interneLe fait que le centre de wellness soit in-stallé dans un bâtiment industriel ne se remarque nullement de l’intérieur. Trois matériaux ont été retenus pour habiller cet intérieur: l’acier, le bois et la pierre. Pour le bois, le choix s’est porté sur du barnwood et du chêne tandis que deux types de pierre naturelle ont été utili-sés: de la pierre bleue belge et du cal-

caire stratifié d’Inde. “La pierre bleue a été totalement récupérée d’une anci-enne filature située près de notre cabi-net”, explique Christoph Van Keirsbilck. “Nous savions que cette pierre bleue allait être disponible. Il s’agit d’un maté-riau très durable, que nous avons utilisé au centre de wellness Waer Waters pour réaliser toutes les terrasses, ainsi que pour les tablettes et les lave-mains.” Le calcaire d’Inde a été utilisé en beaucoup plus grande quantité. “Le Raja Black a été utilisé pour les murs et les sols au-tour des piscines. L’usage de ce maté-riau s’inspire des Salons De Waerboom qui ont été réalisés totalement en pierre blanche. Il s’agissait là d’une vision du maître de l’ouvrage, que nous partagions aussi. La pierre bleue a donc été utilisée comme base et le calcaire a été choisi en tant que matériau assorti. Celui-ci évi-demment un prix, mais il devait naturel-lement créer une ambiance comparable à celle de la pierre bleue.” Dans les piscines proprement dites a été utilisé un carrelage céramique du même aspect que le calcaire et la pierre bleue. Christoph Van Keirsbilck: “Pour des rai-sons techniques, il n’était ici pas possi-ble de travailler avec une pierre calcaire, parce que celle-ci aurait été attaquée.

La piscine est équipée d’un système d’épuration de l’eau par électrolyse au sel. Ce qui aurait, en d’autres termes, entraîné une décoloration de la pierre naturelle.”

Le cachet supplémentaire de la pierre naturelleLes responsables de Beltrami Pierres Naturelles d’Harelbeke constatent ces dernières années une augmentation claire de la demande de pierres natu-relles pour des centres de wellness. Ce qui est également normal, affirme Pascal Rommel: “La pierre naturelle pré-sente finalement un aspect imbattable!” Beltrami propose aussi une assistante technique pour les maîtres de l’ouvrage, les architectes et les bureaux d’études. “Nous ne commercialisons pas de maté-riau qui n’ait pas été soumis à des tests scientifiques. Ceux-ci sont généralement effectués par des laboratoires techni-ques, dont le CSTC. Pour ce projet, les tests se sont concentrés sur la résistance à l’humidité et à la vapeur, dont sur le caractère absorbant de la pierre.” Il fal-lait aussi trouver la teinte appropriée. “Nous nous sommes concertés avec les architectes et le maître de l’ouvrage. Ce dernier souhaitait explicitement que le

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matériau présente le même look qu’aux Salons De Waerboom. Il avait une pré-férence pour les matériaux très bruts – dans la lignée de la tendance back to basics, back to nature – à l’aspect très rustique. En association avec l’exigence en matière de résistance à l’humidité, nos recherches nous ont menés au cal-caire indien Raja Black. Il s’agissait en fait d’un conseil du maître de l’ouvrage lui-même, qui avait déjà vu cette pierre quelque part. Nous n’en avions encore jamais importé préalablement nous-mê-mes. En tout cas, le Raja Black est très compact, absorbe peu l’humidité et est antidérapant, ce qui n’est tout de même pas négligeable dans l’environnement d’un centre de wellness.”

Spécialiste des travaux d’intérieurLes revêtements de sol et muraux ont été posés par l’entreprise Patrick Claerhout Sprl de Hulste, spécialisée dans les travaux d’intérieur. “Nous som-mes en fait initialement issus du gros œuvre”, explique le directeur Patrick Claerhout. “Mais lorsque j’ai repris l’entreprise de mon père il y a 20 ans, nous sommes passés à la rénovation et, encore un peu plus tard, aux travaux d’intérieur. C’est ainsi que nous avons été impliqués dans ce projet.” Les ma-tériaux ont été livrés par le grossiste Intercarro. Le fait qu’il y ait eu quelques balbutiements n’est pas anormal selon Patrick Claerhout, vu l’importance des volumes. “Il a aussi fallu recommander des matériaux. Mais vu que nous avions encore d’autres travaux à effectuer sur le chantier, cela n’a pas posé de gros prob-lème au niveau du timing.” Comme pour le cabinet d’architecture, un centre de wellness constituait aussi un monde (relativement) nouveau pour Patrick Claerhout. “J’avais toutefois déjà travaillé préalablement dans deux pe-tits centres de wellness privés, mais ja-mais pour un centre d’une telle ampleur. C’est le plus grand de Belgique! Pour nous, il s’agissait d’un projet global au-quel deux de nos hommes ont travaillé un an et demi en tout.” Pour les sols, il a été choisi de coller la pierre. “Pour permettre cela, la pierre à d’abord été légèrement fraisée”, ex-plique Pascal Rommel de Beltrami. “A ne pas confondre avec le calibrage, comme c’est souvent le cas. On ne peut

pas comparer cela avec des carreaux céramiques pour lesquelles toutes les dimensions – longueur, largeur et épais-seur – sont soumises à une tolérance di-mensionnelle au millimètre près. C’est ce que l’on appelle le calibrage. Ce que nous faisons, c’est fraiser la pierre natu-relle – qui peut présenter par nature une différence d’épaisseur de 1,5 à 2,5 cm (ce qui complique le collage, ndlr.) dans une machine spéciale jusqu’à une tolé-rance dimensionnelle de plutôt 3 mm. Simplifiant ainsi le collage de la pierre sur chape séchée pour le poseur. Et ce fut le cas pour cette application, parce qu’on a ici travaillé avec du chauffage par le sol.”

Pas de garantie à 100%Pour l’entrepreneur Patrick Claerhout, le wellness s’est avéré un environne-ment de travail qui posait ainsi ses pro-pres problèmes spécifiques. Comme quelle colle utiliser par exemple? “Pour ce faire, nous avons travaillé en étroite collaboration avec le producteur de col-les Saint-Gobain Weber, qui nous a con-seillé d’utiliser weber.col Plus 3D. Il a d’abord fallu cimenter tous les murs pour les égaliser.” La hauteur des murs constituait un problème. “Ceux-ci atteig-nent 3,5 mètres alors que Weber pou-vait accorder une garantie seulement jusqu’à 2,5 mètres. Je n’ai donc pas ob-tenu une garantie à 100% et ai par con-séquent un peu travaillé à mes propres risques. Mais j’ai pleinement confiance en le fait que cette colle ne posera pas le moindre problème.”

Patrick Claerhout était déjà content qu’il y ait au moins une société qui garantisse partiellement l’encollage: “j’ai contacté plusieurs producteurs de colles, et Saint-Gobain Weber a en fait été le seul qui accepte d’offrir une certaine garantie sur la fixation de ces carreaux. En raison de la hauteur, donc; mais aussi en raison du milieu humide, avec tous ces saunas et piscines. Au début, cela semblait un peu problématique, mais tout est finalement rentré dans l’ordre. Par ailleurs, tous le dos de tous les carreaux a été enduit d’un produit d’adhérence.”

Les plaques murales ont été fixées non seulement avec de la colle, mais aussi avec des crochets. Ce qui était néces-saire selon Pascal Rommel de Beltrami suite à la structure spécifique de la pierre: taillée à la main, et dotée d’une surface naturelle. “J’ai cherché un sys-tème d’adhérence”, ajoute Patrick Claerhout, “mais il n’y avait en fait rien sur le marché. Nous avons imaginé nous-mêmes un système avec des vis en inox, et un léger égrenage des carreaux. Chaque carreau a donc également béné-ficié d’une fixation mécanique.”

Pierre naturelle et wellness: une sym-biose réussie, même si la réalisation pratique ne s’avère pas toujours évi-dente. Ce qui compte toutefois, c’est le résultat. Et celui-ci peut être qualifié d’époustouflant! Les propriétaires affir-ment eux-mêmes qu’il règne au centre de wellness de Dilbeek une ambiance “plutôt mystique”…

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Comment coller ces carreaux grands formats ultra fins au sol?

Le fait qu’on produise des carreaux céramiques fins de 120 x 300 cm à utiliser (dans la plupart des cas) pour revêtir les murs ne constitue plus aujourd’hui une ‘nouveauté brûlante’. Mais poser des versions encore plus fines (3,5 mm!) de 1 x 3 mètres au sol s’avère par contre une toute autre paire de manches! Nous nous sommes entretenus avec un spécialiste en la matière.

EUFL’Europäische Union der Fliesenfachverbände (EUF) a déjà mé-rité ses galons; c’est le moins que l’on puisse dire. La fédération euro-péenne des carreleurs propose une plate-forme de communication pour les fabricants de carrelages et de col-les, les grossistes et les carreleurs professionnels. Des personnalités émi-nentes en provenance de différents pays d’Europe peuvent y faire part de leurs griefs, y partager leurs expéri-ences avec des collègues du secteur et collaborer activement sur une base volontaire à élaborer des normes et des directives techniques. Il n’existe ainsi encore et toujours pas de norme de test ni de norme produit spécifi-ques pour les carreaux céramiques super fins et des directives de pose univoques se font encore attendre. Un gros point d’interrogation, donc, pour les carreleurs au sein de l’Union Européenne. Entre-temps, les fabri-cants édictent eux-mêmes leurs petites règles, sur base d’essais effectués dans

des laboratoires locaux (lisez: propres). Les expériences sur chantier se font généralement attendre, la communi-cation entre le carreleur et le fabricant se limitant à des messages fastidieux sans solution directe. Il s’agissait d’un des sujets de conversation lors de l’assemblée de l’EUF organisée lors du dernier salon Cersaie à Bologne!

Une norme européenne?Les carreaux céramiques fins sont-ils repris dans la norme EN 14411? Il existe déjà plusieurs directives pour la pose de tels matériaux, mais celles-ci ne sont pas (encore) entérinées par une norme européenne. Il existe un ris-que que la pose de carreaux de sol fins de maximum 5 mm d’épaisseur puisse entraîner des problèmes à court terme. Les plaintes qui parviennent chaque semaine notamment au CSTC et à des bureaux d’expertise spécialisés confir-ment des dégâts réguliers concernant une pose mal exécutée de ces maté-riaux spécifiques. Reste à savoir si les carreaux fins avec un filet de renforce-

ment au dos peuvent être posés avec une colle à carrelage C2 traditionnelle? On ne colle en effet plus un matériau céramique, mais bien une composition de fibre de verre! En outre, une fois le carrelage posé, on est confronté au coefficient de di-latation de pas moins de 4 (!) maté-riaux différents: le mortier de chape, la fibre de verre, la colle à carrelage et la céramique. Surtout sur un sys-tème de chauffage par le sol, il faudra tenir compte de ces facteurs et il con-viendra de réfléchir correctement à la nécessité de réaliser des joints de dila-tation (chape flottante!). En Allemagne par exemple, il existe des statistiques au niveau des dégâts, qui permettent d’exclure certains produits en cas de récurrence trop élevée d’un même type de dégâts. On pourrait ainsi inter-dire d’encore poser au sol des carrela-ges fins non-renforcés.

La colle appropriéeCette tendance devrait, selon l’EUF, s’étendre au niveau européen, surtout

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si les fabricants proposent des directives de pose trop vagues et si les carreleurs sont insuffisamment informés et soutenus au niveau technique. A côté de cela, ce serait pratique si les fabricants de colle prodiguaient des informations claires con-cernant l’utilisation de la colle appropriée compatible avec le support et la fibre de verre. Le choix au niveau des colles C2 (des versions améliorées des colles C1) est tellement vaste qu’il est parfois difficile de s’y retrouver et que, faute d’en sa-voir davantage, on opte tout simplement pour la colle la meil-leur marché. Tant qu’il s’agit d’une colle ‘flex’, raisonnent alors les carreleurs. Des essais en laboratoire sur des éléments normalisés de 50 x 50 mm ont beau montrer que la plupart des colles à car-relage C2 conviennent pour coller des carreaux fins sur ren-fort en fibre de verre, ces petits carreaux d’à peine 25 cm² ne pourront cependant jamais imiter le comportement réel d’un carreau de 100 x 100 cm, sans parler des plaques super fines de 100 cm x 300 cm! En outre, l’humidité résiduelle de l’adhésif, qui se trouve dans le cœur sous la plaque, ne réus-sira que très lentement à s’évaporer. Dans ce cas, on pourra dès lors hautement recommander une colle à carrelage à propriété F (fast)! D’ailleurs, il est évident que la moindre ca-vité sous de tels carreaux fins posés au mur pourra entraîner avec le temps des fissures et voire même des cratères lors de la moindre contrainte ponctuelle. La chute d’un objet, comme un couteau, juste au-dessus de cette cavité entraînera avec pratiquement 100% de certitude des dégâts irréparable au ni-veau du carreau!

100% de contact avec la colleUne question se pose alors: comment obtenir une surface de contact de la colle pratiquement impossible de 100%? La bonne réponse à cette question sera égale à la somme des conseils ci-dessous:

1) Contrôlez la planéité du support. Une planéité impeccable constitue, de façon garantie, la base d’un carrelage correcte-ment posé.2) Appliquez la technique du buttering/floating.3) Utilisez deux peignes à colle différents: un pour le support et un peigne plus petit pour le dos des carreaux.4) Tirez les stries de colle dans la même direction (parallèles les unes aux autres).5) Renforcez les angles avec un petit point de colle à carre-lage C2 supplémentaire.6) Enfoncez correctement les plaques à l’aide de ventouses et effectuez un mouvement coulissant perpendiculaire aux stries de colle afin que les canaux de colle se remplissent to-talement. Veillez en outre à prévoir une largeur de joint suffi-sante (les joints fermés sont interdits!).7) Renforcez les bords des carreaux avec de la colle à car-relage supplémentaire avant de faire correspondre la plaque suivante.

L’outillage appropriéAcheter et utiliser l’outillage approprié s’avère au moins tout aussi important pour une pose correcte. Les fabricants ré-pondent de plus en plus au nombre croissant de réalisations

avec des carreaux grands formats super fins et tiennent effec-tivement compte, lors du développement de nouveaux outils, des besoins spécifiques des carreleurs dans ce domaine. La découpe de ces matériaux exige également une attention spéciale: un soutien parfait des carreaux à découper est ainsi nécessaire pour pouvoir réaliser des incisions et/ou des tra-vaux de fraisage précis sans endommager le carreau. Car si le support sur lequel sont découpés les carreaux n’est pas plan et stable, le risque de formation de fissures sera réel.Tout outil efficace garantit des coupes impeccables. En ce sens, chaque investissement dans du matériel de qua-lité doit être considéré comme une plus-value absolue. L’aménagement d’un atelier mobile sur chantier s’avère pra-tiquement un must pour pouvoir effectuer des travaux de découpe de manière confortable. C’est pourquoi les carre-leurs professionnels modernes entament leur devis par la rubrique “Aménagement du chantier”. Avec sous cette ru-brique une montant forfaitaire pouvant s’élever jusqu’à 100 euros et plus! Un petit extra assez coûteux pourraient pen-ser certains clients. Mais il y a tout autant de maîtres de l’ouvrage qui considèrent l’aménagement du chantier comme la chose la plus normale au monde. Parce qu’ils se ren-dent bien compte que cela garantit une avancée rapide des travaux.

La formule magique se présente comme suit: de bons ac-cords avec le fabricant des carreaux et de la colle + la tech-nique de pose appropriées à l’aide d’outils spécifiques = un carrelage de qualité et durable! Une formule que connais-sent par cœur les collaborateurs de chez Tegels Pardon à Wijgmaal, une entreprise spécialisée dans ce domaine!

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Trois nouveaux mortiers-colles basés sur la Technologie E-CO2 Comfort

Une seule chose prime chez Weber: le confort du carreleur! Pour démontrer que le confort d’utilisation, les technologies supérieures et le respect de l’environnement peuvent bel et bien aller de pair, le leader du marché mondial des mortiers secs lance désormais la Technologie E-CO2 Comfort.

La durabilité en constructionJusque dans les années ‘90, la construction durable était plutôt marginale dans le secteur de la construction, mais cette thématique verte bénéficie aujourd’hui de toute l’attention qu’elle mérite. Depuis un petit temps, elle est éga-lement devenue incontournable pour le carreleur. Tout le monde pose en effet des exigences écologiques de plus en plus sévères: qu’il s’agisse du maître de l’ouvrage, de l’entrepreneur ou de l’architecte, ou bien des autorités. Pour répondre à cela et parce qu’elle accorde elle-même beaucoup d’importance à la durabilité, la société Weber lance sur le marché une nouvelle technologie. Comme nous l’explique An Mertens, marketing services manager: “Chez Weber, nous nous soucions principalement d’accroître le confort du carre-leur. Cela se traduisait jusqu’à présent par des mortiers-colles légers et sans poussière. Désormais, nous avons conféré à ces mortiers-colles conviviaux une propriété supplémentaire, à savoir une note écologique.”

Moins d’émissions de C02“Concrètement, nous avons revu le processus de production de ces colles à carrelage”, ajoute An Mertens de chez Weber. “Nous avons ainsi réussi à réduire de 70% les émissions de CO2, ce qui est plutôt énorme. Par palette de colle à carrelage sont ainsi rejetés jusqu’à 200 kg de CO2 en moins. Pour vous faire une idée de ce que cela représente concrètement, cela équivaut à une distance de 1.000 kilomètres parcourue par une camionnette. Ou trois fois le trajet Ostende-Arlon.”Quelle technologie se cache précisément derrière cette in-novation? Weber préfère rester plutôt discret à ce sujet. Les résultats sont en tout cas stupéfiants. En outre, ces colles à carrelage ne provoquent pas d’irritation cuta-née. Dans ce domaine, les réactions d’un essai à l’aveugle par un jury de carreleurs professi-onnels peuvent être qualifiées d’extrêmement positives. S’agit-il du début de la réduction de l’empreinte écologique dans toute la ligne de production? “Nous devons voir ce qui est fai-sable, mais nous n’excluons assurément pas d’étendre cette technologie à d’autres produits”, répond An Mertens.

Trois nouvelles colles à carrelageConcrètement, l’assortiment de Weber

compte trois nouveaux mortiers-colles depuis février de cette année. Le premier nouveau-venu n’est autre que weber.col plus E-CO2, une colle à carrelage à hautes performances, déformable, sans poussière et écologique, sans marquage Xi (irritant pour la peau). L’utilisation de liants écologique n’entraîne pas d’irritation de la peau et permet de réduire de 70% les émissions de CO2 combinées lors de la production.La seconde innovation, weber.col plus Comfort, était connue auparavant sous l’appellation weber.col plus L. Il s’agit d’un mortier-colle à haute performance, allégé (emballage de 15 kg), déformable et sans poussière, et qui est désormais éga-lement disponible en gris.

Et troisièmement, la nouvelle référence par excellence: weber.col plus E-CO2 Comfort, qui réunit les 3 avantages (al-légé, sans poussière et écologique) dans un seul et même produit. “Les réactions du marché sont d’ores et déjà extrê-mement positives”, poursuit An Mertens. “Les carreleurs ont réagi massivement au mailing que nous avons envoyé pour présenter un chantier pilote. L’intérêt est donc là, notam-ment parce que les carreleurs remarquent aussi que les ar-chitectes se soucient de plus en plus de l’aspect écologie. On leur demande de plus en plus souvent d’utiliser des produits écologiques. Et avec le confort que leur offrent ces produits, l’enthousiasme est en tout cas très grand. Les négociants en matériaux de construction et en carrelages partagent cette même réaction parce qu’eux aussi sont bien conscients du fait que l’écologie commence de plus en plus à jouer un rôle. En outre, nos produits leur permettent de se différencier en-core davantage par rapport aux concurrents.”

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Savonnerie Berdy: la propreté garantie

Depuis trois ans, la Savonnerie Berdy de Westrozebeke vit une seconde jeunesse. Et c’est en grande partie lié, selon l’associée An Forceville, au service après-vente unique S.O.S. Berdy. Vous possédez un magasin de carrelage spé-cialisé et votre client n’arrive pas à ravoir un sol propre? Berdy se rend sur place et résout le problème. Tout à fait gratuitement!

Ambitions atteintesLorsqu’il a repris l’entreprise en 2009 des mains de son fondateur Eddy Lapeire ayant décidé de prendre sa pen-sion, Filip Troch débordait de confi-ance lors d’un entretien avec Polycaro. Le nom de la société était alors moins connu que son produit phare Topbril, un savon très apprécié par les entrepri-ses de pierre naturelle. Selon l’analyse de monsieur Troch, le marché belge était confronté à une nécessité latente d’une alternative meilleure marché aux grandes marques allemandes et néerlan-daises, mais présentant la même qua-lité. C’est pourquoi il a rafraîchi Berdy: de nouvelles étiquettes, une définition claire des groupes cible, la clarification de l’assortiment. Et surtout, une pré-sence sur la route, pour convaincre chacun. Cela a marché: en trois ans, le chiffre d’affaires à doublé et, il y a six mois, An Forceville a rejoint la société en tant qu’associée. Notamment pour prendre en charge le planning et le volet administratif. “On trouve aujourd’hui

nos produits de la Flandre Occidentale au Luxembourg, et nous travaillons très bien notamment en Wallonie”, affirme-t-elle. “Nous sommes aussi actuellement en train de travailler le marché français. La aussi, les choses s’annoncent bien.”

S.O.S. BerdyLa raison de ce succès? La fierté lo-cale y est pour quelque chose, selon An Forceville. “Notre atout réside dans le fait que nous sommes un produit 100% belge, tout est fabriqué ici en interne à Westrozebeke. J’ai souvent l’impression que nombre de gens accordent une grande valeur à cela.” Sans parler des avantages évidents en termes de coûts, ce qui permet à Berdy de proposer des prix très intéressants. Mais la véritable raison réside toutefois dans la qualité des produits ainsi que dans les efforts consentis par Berdy pour démontrer réellement leur efficacité. La croissance de ces dernières années s’explique en grande partie, selon An Forceville, par le servie après-vente unique que propose

la société: S.O.S. Berdy. Les magasins spécialisés confrontés à des clients qui n’arrivent pas à ravoir leurs sols pro-pres peuvent compter sur un coup de main depuis Westrozebeke. “Lorsqu’il n’est pas possible de ravoir un carre-lage propre, nous envoyons quelqu’un sur place pour solutionner le problème”, ajoute An Forceville. “Et ce dans tout le pays, à quoi on peut même ajou-ter le Nord de la France. Tant pour la pierre naturelle que pour les carrelages céramiques.”

Plan en trois étapesAvant d’aller jeter un œil sur place, Berdy élabore cependant encore un plan en trois étapes avec des produits adap-tés. L’étape un consiste à éliminer le voile de ciment avec ces produits spé-cifiques pour la pierre naturelle ou la céramique. Pour la pierre naturelle, on trouve ainsi Cena (pour les pierres cal-caires) ou Cimex (pour les pierres non-calcaires). Pour les carreaux céramiques, Berdy propose P803. L’étape deux con-

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cerne le nettoyage proprement dit: sur la pierre naturelle, on éliminera les anciennes couches de cire avec Piraat, après quoi vous pourrez dissoudre la saleté avec Clean Plus. Pour les sols céramiques, on utilisera Step One et Intens Clean. Pour entre-tenir la pierre naturelle, il existe enfin une troisième étape: le savon liquide: Floor Energy. Avec comme équivalent pour les sols céramiques le savon dégraissant spécial Cerasol. Ces pro-duits sont accompagnés d’un dépliant comportant les instruc-tions d’utilisation. Ce qui est essentiel, comme l’explique An Forceville: “Nombre de gens ne savent en fait pas comment nettoyer un sol correctement. Ils utilisent trop de produits, ou un produit inapproprié ou ne nettoient tout simplement pas cor-rectement. Ils frottent par exemple les saletés tout simplement en rond. Le plan en trois étapes aide déjà à solutionner 95% des problèmes”, affirme-t-elle. Pour les 5% des cas restants, Berdy se rend elle-même sur place dans les 14 jours. Et ce tout à fait gratuitement, comme un service pour le client, à savoir généralement des magasins spécialisés.

Flacons verts reconnaissablesLa stratégie en matière de distribution de la société ouest-flandrienne est aussi évidente que son plan en trois étapes. Alleen speciaalzaken en de betere bouwmaterialenhandels en dus geen supermarkten, benadrukt Forceville. “Ook daarin willen we ons onderscheiden, het mag geen product worden dat op elke hoek van de straat wordt verkocht. “Elle s’adresse uniquement aux magasins spécialisés et aux meilleurs négo-ces de matériaux de construction, et donc pas aux supermar-chés”, insiste An Forceville: “Nous voulons également nous démarquer dans ce domaine; notre produit ne doit pas de-venir un produit qui se vend à tous les coins de rue.” Les produits peuvent être livrés dans un présentoir et sont accom-pagnés d’un guide de l’entretien. “Qui répond à la question: quel produit est-il préférable d’utiliser pour quel carrelage? Ce guide est souvent consulté, il s’apparente un peu à la bible

pour l’entretien du carrelage.” Berdy offre aussi la possibilité de livrer ses produits sous private label, en y apposant le logo du magasin spécialisé. “Alors, nous n’utilisons pas des flacons verts, mais bien des blancs”, précise An Forceville. “Nos fla-cons verts sont cependant une référence; il arrive ainsi parfois que des clients pénètrent dans un magasin spécialisé et ne se souviennent plus de la marque, et recherchent alors ‘ces fla-cons verts’. C’est pour cette raison que certains de nos clients ont arrêté de proposer leur propre marque maison pour tout de même proposer notre marque. Aujourd’hui, la part des pri-vate labels atteint à peine 10%.” Et la société ne veut pas ex-plicitement que cela change. Même si, naturellement, Berdy ne laissera pas passer de telles opportunités lorsqu’elles se présenteront.”

“Depuis peu, nous avons un accord pour des private la-bels avec un grand groupe wallon qui est également établi en France. Nous sommes naturellement contents d’avoir pu con-clure un accord avec un si grand acteur!” Ce n’est cependant pas la seule référence sur laquelle peut s’appuyer Berdy car environ 80% des grossistes dans notre pays font confiance à cette marque 100% belge.”

La fin des dépôts verts!La gamme de Berdy ne se limite pas aux produits de nettoyage pour carrelages intérieurs. La société de Westrozebeke propose aussi une gamme pour le parquet et le stratifié. Ainsi que des produits de qualité pour l’extérieur, pour éliminer les dépôts verts et nettoyer les terrasses. An Forceville: “Avec Green Free, nous disposons d’un produit qu’il suffit de pulvériser et qui, par temps sec, fait disparaître les dépôts verts après un ou deux jours. Sans devoir poncer ni gratter! Et ce sur les terrasses, les toits, les murs, les meubles en teck, les meubles en bois, etc. Et comme produit pour suivre, nous avons Terras New, pour en-tretenir les dalles de terrasse.”

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Le béton et le bois comme base pour les carreaux design Statale 9

Qualifiez le fabricant italien Viva Ceramica de déjanté et il pren-dra cela comme un compliment. A juste titre, car tel est égale-ment son objectif. Ou devrions-nous plutôt le qualifier de ‘têtu’? Cette marque, aux mains du Groupe Emilceramica depuis 2007, a, depuis sa création en 1985, toujours aimé sortir de l’ordinaire. Et cela se traduit par des carreaux design particuliers qui té-moignent d’inventivité et d’un talent artistique. Aujourd’hui aussi, avec sa dernière nouvelle collection Statale 9, Viva ose sortir des sentiers battus des imitations bois et béton!

BétonL’association de deux types de matériaux totalement dif-férents est à la base d’une nouvelle collections de car-reaux design: Statale 9 marie en effet le béton (fruit du travail de l’homme et matériau de construction cou-ramment utilisé dans l’urbanisation moderne) et le bois (produit naturel et composant de base des constructions à toutes les périodes de l’histoire). La collection repose sur du béton en trois finitions qui in-terprètent les différentes surface, depuis le matériau brut jusqu’au carreau design. La finition ‘Wet’ est une inter-prétation du béton qui présente des traces de pluie et d’humidité. Chaque carreau est différent, avec une diver-sité de plus de 30 surfaces, et ce grâce à la technologie d’impression digitale full HD.

La seconde finition, baptisée ‘Work’, imite l’aspect d’un sol en béton ‘éprouvé’ avec des traces de chaussures et de caoutchouc comme on en rencontre souvent dans les anciens bâtiments industriels. Le type de béton qui a au-jourd’hui fortement la cote pour les bâtiments industriels transformés en lofts modernes, showrooms, galeries d’art et endroits de sortie branchés.

‘Texture’, la troisième finition, fait penser au béton tel qu’on le trouve dans les grandes villes, comparable aux supports des plaines de jeux ou parkings, mais retravaillé suivant un style très personnalisé. La surface présente plusieurs zones agrémentées de petits trous, une sorte de motif gaufré fruit du processus de production.

BoisLa collection Statale 9 est complétée par une interpréta-tion propre du bois, dans un style minimaliste moderne. Disponible en deux versions qui reproduisent fidèle-ment les nervures et les nuances du bois dans la na-ture. Cette collection est proposée en plaques de 120 cm de longueur, tant en finition ‘bois traité’ qu’en une version décorée de taches, gouttes et lignes colorées qui donnent l’impression qu’il s’agit d’un matériau de récupération.Viva Ceramica réussit ainsi magnifiquement à harmonier l’aspect brut du béton et la chaleur du bois. La nouvelle collection Statale 9 est disponible en trois coloris et trois formats (60x120, 20x120 en 60x60 cm) pour la version béton. Et deux coloris et autant de formats (15x120 et 20x120 cm) pour la version bois.

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Le glas de Cevisama a-t-il sonné?

Everything is possible. Le slogan de la campagne qui a pré-cédé Cevisama 2013 était prometteur et – à l’exception de quelques pessimistes – tout le monde nourrissait de jolies espérances. Pendant des mois, la machine du marketing a tourné à plein régime. Une véritable offensive de charme pour conférer un nouvel élan au salon espagnol du carre-lage. Mais celui-ci s’est hélas fait attendre car le salon a tout simplement rapporté trop peu. Seul note positive toutefois: les 12.880 visiteurs étrangers. Un record absolu!

Nombre record d’étrangersComme chaque année, de très nombreux professionnels du carrelage se sont rendus dans la métropole espagnole de Valence. Une ville magnifique, un soleil printanier précoce, un salon agréable. Suffisamment de raisons donc pour jus-tifier à nouveau notre présence cette année. Nos premières impressions quant à cette 30ème édition? Que le salon avait de nouveau fortement rétréci par rapport à 2012. Des palais beaucoup trop vides avec des stands en version light, voilà qui effrayera même les plus grands optimistes. Cette année, les organisateurs ont dû se contenter de 673 exposants pour couvrir totalement les 100.000 m2 de surface d’exposition. Ou, en tout cas, de faire comme si celle-ci était couverte. Malgré le fait que 20.000 m² de surface d’exposition en moins avait été prévus pour cette édition. Quoi qu’il en soit, 30% des entreprises participantes, en provenance de 40 pays différents, n’étaient pas de nationalité espagnole. Pour vous donner une idée: Cevisama 2012 avait encore compté 780 ex-posants. Au niveau du visitorat, on a dénombré lors de cette édition 61.527 visiteurs, dont 20% (soit 12.880 visiteurs) ori-ginaires de l’étranger. En termes de présence internationale, il s’agit d’un record absolu pour le salon du carrelage et du sani-taire à la Feria Valencia! Tout n’était donc pas négatif.

Prix compétitifsIl faut le reconnaître: les fabricants espagnols présents (de grands noms comme Colorker, Apavisa et Inalco faisaient

défaut, ce qui n’est également pas bon signe!) ont fait de leur mieux pour redresser la barre après le solide uppercut reçu ces dernières années. Les exportations constituent leur bouée de sauvetage. Aujourd’hui, pas moins de 85% de la production de nombreux fabricants espagnols est destinée aux marchés étrangers. Les prix sont également redevenus plus compétitifs –comme on nous l’a signalé à plusieurs re-prises – avec les produits italiens trop chers et les produits chinois bon marché. Au niveau des produits, tout va bien également pour plusieurs fabricants: Peronda, Vives, TAU Ceramica, Aparici, Grespania, Techlam by Levantina,…. Du moins pour ce qui concerne le marché belge. Si les fabri-cants se montrent prêts à écouter le marché (via les agents ou grossistes) pour savoir quels produits sont vraiment né-cessaires de nos jours, l’avenir est peut-être assuré! Car cela reste aussi important, mais cela se fait encore trop peu en Espagne. La bureaucratie est bien enracinée chez de nombr-eux fabricants. Il est temps de procéder à une révolution!

Collaboration avec le salon du meuble?A côté de cela, les Chinois continuent toutefois de marquer cet événement de leur empreinte. De grands noms comme Daugres, Marco Polo, LOLA & Louis Valentino sont toujours présents. Avec des nouveautés qui ont séduit les amateurs de carrelage présents. L’innovation constitue-t-elle un thème nouveau en Chine? A la fin de notre visite, un des organisa-teurs nous a indiqué qu’il existerait des projets pour associer le prochain Cevisama avec le salon international du meu-ble à Valence. Cette idée a directement suscité énormément de réactions négatives chez les fabricants. Plutôt sauter une année que de devoir collaborer, affirment-ils. Mais pourquoi par exemple ne pas opter pour un seul grand salon du carre-lage céramique à la fin septembre et qui alternerait tous les deux ans entre Valence en Espagne et Bologne en Italie? Ou sommes-nous trop rêveurs? En tout cas, tout le monde – tant les visiteurs que les exposants – en sortirait gagnant et les deux salons pourraient à nouveau avoir un plus gros impact. Si les chiffres sont plutôt défavorables pour le moment, cela n’empêche cependant pas que l’Espagne et l’Italie forment encore et toujours le berceau de la production mondiale de carrelages céramiques.Hasta el próximo año? Si tel est le cas, nous vous donnons rendez-vous du 11 au 14 février 2014 à la Feria Valencia.

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Stone Expo innove pour son édition 2014

Les exposants ne sont pas les seuls à miser sur l’innovation, les organisateurs de salon mettent également un point d’honneur à revoir et améliorer régulièrement leur concept. Une optique visiblement partagée par les gens de Stone Expo à Gand, qui ont décidé d’apporter quelques changements sur-prenants au salon professionnel biennal de la pierre naturelle, de la céramique et du composite de quartz, sans toutefois al-térer son identité. Ils espèrent ainsi éveiller l’intérêt de davan-tage d’architectes pour la cinquième édition en 2014!

Evaluation positiveA l’instar de tous ses salons, l’organisateur de Stone Expo, Artexis, a réalisé une évaluation de la dernière édition de 2012 à travers une enquête auprès des exposants et des visiteurs. “Les résultats ont laissé apparaître une grande satisfaction. La majo-rité des personnes interrogées étai-ent en faveur de la conservation de l’ancien concept”, déclare Kristel De Vogelaere, Exhibition Manager. “Mais tous les salons ont le devoir de se renouveler et de s’adapter aux chan-gements du marché. Nous estimions que notre concept pourrait tirer pro-fit de quelques changements, tout

en conservant son identité car nous restons 100% convaincus de sa per-tinence. Tout comme la majorité des exposants et visiteurs, d’ailleurs.”Nous vous proposons un petit tour d’horizon des principaux change-ments du nouveau concept, cen-trés sur l’expérience, l’interaction et l’innovation. Avec un intérêt accru pour l’architecte car de nombreux ex-posants – surtout dans le secteur de la céramique – estimaient en voir trop peu sur leur stand. “C’est une re-marque qui revient souvent”, admet Kristel De Vogelaere. “Pourtant, les architectes sont nombreux à s’inscrire aux séminaires de la NAV et

de la Fecamo. A Stone Expo 2012, on a dénombré au total 800 architectes, mais ils n’étaient pas toujours bien vi-sibles. L’affluence sur le salon peut et doit être améliorée.” Pour la stimu-ler, les organisateurs ont décidé de programmer les conférences et sé-minaires (de la NAV, d’Archipel et de la Fecamo, e.a.) sur le site même du salon, dans une zone baptisée ‘Learn Shop’.

Trends BoulevardMais le changement le plus specta-culaire est sans conteste le Trends Boulevard, une allée traversant le salon en diagonale, brisant ainsi

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l’agencement rectiligne standard des stands. Comme son nom le laisse en-tendre, ce boulevard exposera toutes sortes de tendances et innovations, présentées par différents exposants. “Un condensé attrayant de toutes les nouveautés présentées durant cette nouvelle édition du salon”, comme le définit Kristel De Vogelaere. “Attention, il ne s’agit pas d’un itiné-raire imposé! Le visiteur peut quitter le boulevard à tout moment pour sui-vre son propre parcours.”“Pour un architecte qui n’a que peu de temps pour visiter notre salon et mise donc sur une visite ciblée, le trends Boulevard constitue une excellente alternative. Les machi-nes pour le travail de la pierre natu-relle forment un volet important de notre offre mais ont moins d’intérêt pour eux, par exemple. Les architec-tes visitant Stone Expo auront ainsi la possibilité de se concentrer sur les produits qui les intéressent. Au bout du Trends Boulevard, nous allons créer une zone de rencontre où les architectes pourront se détendre et discuter avec leurs collègues dans un cadre design.”

Demo zoneLes sondages menés parmi les visi-teurs ont également révélé que les carreleurs et tailleurs de pierre étai-ent demandeurs de démonstrations live durant Stone Expo. Pas seule-ment sur quelques stands, comme par le passé, mais condensées sur une zone centrale du salon. “C’est pourquoi nous prévoyons pour la prochaine édition une ‘Demo Zone’, proposant des démonstrations de produits et techniques tout au long

de la journée. Pour ce faire, nous travaillons en collaboration avec la Fecamo, la fédération des carreleurs et mosaïstes, qui va nous aider à con-stituer notre programme qui se dé-roulera selon un horaire très strict. Durant les heures où leurs carreleurs ne sont pas à l’ouvrage, nous ouvri-ront la ‘Demo Zone’ aux exposants. Ils pourront y présenter leur nou-velle colle, leur nouveau mortier de jointoiement ou la meilleure façon d’installer un caniveau de douche.” Kristel De Vogelaere est convaincue que cette zone suscitera l’intérêt de nombreux architectes. Le salon pré-voira également une zone de ren-contre spécifique pour les acteurs de terrain, le Stone Café. Ce lieu offrira en outre un forum aux personnes re-cherchant du travail dans le secteur et aux entreprises à la recherche de nouveaux collaborateurs. Plusieurs consultants du VDAB seront pré-sents. Le métier de carreleur reste un métier en pénurie, c’est pourquoi nous envisageons de convier aussi les écoles.”

Championnat du meilleur carreleur de BelgiqueL’organisation du salon et les admi-nistrateurs de la Fecamo entretien-nent d’excellents contacts et ont dès lors décidé d’organiser pour la premi-ère fois le Championnat du meilleur carreleur de Belgique dans le cadre de Stone Expo! Tous les participants auront leur propre box, dans lequel ils s’affronteront pour les médail-les pendant les deux premiers jours du salon. La cérémonie de remise aura lieu lors de la journée de clô-ture de Stone Expo 2014, suivie par

une réception offerte par la Fecamo. Une excellente initiative de la part d’Artexis, qui devrait insuffler une dy-namique supplémentaire au salon et attirer de nombreux curieux.

La zone restauration, installée parmi les stands lors de l’édition 2012, dis-paraît en faveur du restaurant du Flanders Expo, entièrement relooké pour se transformer en sympathique trattoria italienne. Difficile de faire plus symbolique!

Nouvelles datesPour faciliter la tâche des exposants, l’organisation a décidé de diviser le public en trois groupes. Chaque visi-teur recevra un badge avec un code couleur reconnaissable: rouge pour les architectes, vert pour les professi-onnels des espaces verts et bleu pour les tailleurs de pierre, carreleurs et commerçants en carrelage. “Quelle que soit la sévérité du contrôle des visiteurs, à chaque salon profession-nel, il y a toujours des particuliers qui parviennent à se glisser dans les mail-les du filet. Ils seront également clai-rement identifiés”, affirme Kristel De Vogelaere.

Une fois à l’intérieur du bâtiment, les visiteurs ne pourront pénétrer sur le salon que par une seule entrée.

Et - last but not least – les dates ont changé. A la demande de nombr-eux visiteurs, Stone Expo se tiendra désormais le week-end : le vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 janvier 2014! La première journée s’achèvera par une nocturne et une happy hour. Juste pour que vous le sachiez…

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STONE Journées portes ouvertes à Londerzeel

Stone a organisé ses journées portes ouvertes annuelles les vendredi 21 et samedi 22 février derniers. Soit un peu plus tôt que d’habitude vu la partici-pation de l’entreprise au salon de Xiamen, qui se tenait du 6 au 9 mars 2013. Plus de 130 clients, surtout des tailleurs de pierre belges et étrangers, se sont rendus à Londerzeel. La plupart des visiteurs étaient surtout venus pour exa-miner de façon détaillée l’assortiment de tranches de Stone. Pratiquement

tout le monde était d’accord sur un point: la qualité globale des matériaux, surtout, sautait aux yeux. Outre dans le coin des bonnes affaires spécialement aménagé pour l’occasion, nous n’avons en effet pas décelé de second choix. Toutes les tran-ches avaient dès lors été sélectionnées avec soin et soumi-ses aux exigences de qualité les plus strictes. Stone dispose ainsi d’un stock permanent de variétés de matériaux intéres-santes, parmi lequel le tailleur de pierre, l’architecte et le client final peuvent à tout moment venir faire leur choix. La gamme de composite renouvelée a également suscité un grand intérêt. D’une part, Stone a présenté plusieurs nouveaux composites de quartz, la plupart dans des teintes blanches. D’autre part, les vi-siteurs ont été surpris par une toute nouvelle gamme de com-posites de marbre, parmi laquelle la variété Belgian Night (une imitation de petit granit fidèle) a été fort appréciée. L’intérêt s’est traduit par des résultats concrets car Stone a réussi à dou-bler le nombre de palettes vendues par rapport à 2012. Les vi-siteurs présents ont été surpris par les nombreuses roches et sculptures exposées. Comme à l’accoutumée, les journées por-tes ouvertes pour les tailleurs de pierre étaient associées à deux journées d’exposition pour les clients à l’exportation issus du segment des jardineries. L’offre était dès lors énorme: plus de 500 tonnes des œuvres d’art naturelles les plus diverses, géné-ralement dans des variétés de pierre exotiques et du bois fos-silisé. Malgré le froid, l’affluence a été au rendez-vous, et les visiteurs sont rentrés chez eux comblés.

COSENTINO BENELUX Nouvel area manager

Depuis février, Cosentino Benelux dispose d’un nouvel Area Manager. Joris Mertens a en effet été nommé à ce poste pour succéder à Philippe Criel. Ce dernier avait fait ses pre-miers pas dans le monde de la pierre naturelle et des composi-tes de quartz en avril 2008 en tant que general manager de l’entreprise Cosentino Belgium qui venait d’être créée, mais vient donc de quitter l’entreprise. Son successeur, Joris Mertens, a été pendant 8 ans gene-ral manager de Forbo Flooring.

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Le caniveau de douche CarroDrain a rencontré un énorme succès. La recette de la simplicité ultime en matière de pose mais aussi d’étanchéité à l’eau séduit fortement les professionnels. La profondeur d’encastrement de seulement 75 mm reste elle aussi un des plus gros atouts du CarroDrain.

Ce caniveau de douche esthétique et moderne a été développé en se basant sur la logique du car-releur, qui doit généralement intégrer le caniveau de douche dans son carrelage. CarroDrain permet d’absorber un débit de 28 litres par minute, ce qui s’avère largement suffi sant pour une douche puissante avec jets latéraux! Au niveau logistique également, CarroDrain conti-nue de briller par sa simplicité car, avec seulement trois modèles de stock, vous disposez pour chaque douche walk-in, de la solution étanche à l’eau pour vos clients!

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BELTRAMI

Nouveautés 2013

Pierre naturelle abordable pour un intérieur rustiqueLa gamme Convento est une série de pierres naturel-les à la finition à l’ancienne et au format original. Il s’agit de bandes de 20 cm de large et de différentes longueurs. Celles-ci permettent d’apporter une tou-che de fantaisie dans un intérieur rustique. Disponible en: Asian blue, Bianco carrara cd, Mula white, Noir d’Orient, Saga beige, Sinai pearl et Trinity cream.

Elargissement de l’offre de mosaïquesLa gamme Mosaïque Beltralinea est une véritable suc-cess-story. Les petits morceaux de pierre collés sur un filet au format 30,5 x 30,5 cm sont populaires pour le revêtement des douches ou pour créer des murs d’accentuation. Beltrami lance cette année deux nouveaux types et matériaux. Disponible en: Ardesia Nera brut, Bianco Carrrara adouci, Oriental Basalt adouci, Simyra borssato, Bronzato antico, Bluestone antico, Tuscany antico et Crema Marfil poli.Les mosaïques sont disponibles en 7 types:Type A: joints droits 4x2 cmType B: décalé 4x2 cmType C: antico 2x2-5 cmType M4: 4x4 cmType M2: 2x2 cmType S1: longueurs libres, largeur 1 cmType S2: 2,5x5cm clivé

Lamelles 3D

La tendance ‘back to basics’ frappe dans tous les do-maines. Egalement dans le secteur de la pierre na-turelle. Le respect du produit naturel pur est très marqué, avec des consommateurs qui optent de plus en plus pour une finition brute qui accentue encore l’aspect naturel. Pour répondre à cette demande, Beltrami lance une série de lamelles 3D. Un mélange de lamelles avec des hauteurs de 5, 7 et 14 cm et des épaisseurs de 1, 1,5 ou 2 cm. Une fois posés, les élé-ments inégaux forment un ensemble à l’aspect na-turel unique. Disponible en Antalya Cream adouci, Pierre Bleue légèrement adouci et satino, Mocca adouci et Oriental Basalt adouci.

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DERMUL Nouveau site InternetDepuis cette année, le site Internet de Dermul arbore un look nou-veau et moderne. Vous pourrez notamment y admirer des projets récents et y décou-vrir de nombreux nou-veaux produits. Comme une armoire de salle d’exposition XL avec des tiroirs de 242x121cm, spécialement conçue pour les carreaux grands formats et les lames de parquet. Si vous êtes cu-rieux, surfez rapidement sur www.dermul.com

KNAUF Knauf Levelling System

Rien n’est plus désagréable qu’un carrelage inégal! Une chape irré-gulière complique la pose de car-relages minces et flexibles (par exemple les grands formats).

Mais dorénavant, tout profes-sionnel ou bricoleur pourra poser un carrelage aussi lisse qu’une piste de bowling. Avec le Levelling System, Knauf entend aider le client à carreler à la per-fection. Le système permet au carreleur de disposer, à son ry-thme et sans peine, les carrela-ges à la bonne épaisseur.

La mise en œuvre aisée, ga-rantie par le clips, la cale et la pince spéciale, en fait la solution qu’attendaient tous les brico-leurs. Une fois la colle appliquée, au moins 4 clips sont dispo-sés sur le pourtour du carrelage afin de faire glisser les cales à leur position définitive grâce à la pince.

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BELTRAMI Nouveau site Internet Quand il s’agit d’informer et d’inspirer, Beltrami prend ses responsabilités. Son nouveau site Internet (www.beltrami.be), lancé fin janvier, en constitue la meil-leure preuve. Outre la page d’accueil publique, on trouve aussi sur celui-ci une page de démarrage pour les professionnels de la construction, les architectes et les architectes d’intérieur. De cette manière, chaque visiteur trouvera rapidement et simplement les informations intéressantes relatives à ses activités. Les parti-culiers recherchent surtout des réponses aux questions comme ‘Quelle pierre naturelle est-il préférable de choisir pour ma terrasse?’, ‘Quelle pierre naturelle convient pour mon plan de travail de cuisine?’ et ‘Peut-on poser le même carre-lage à l’intérieur et à l’extérieur?’. Autant de questions auxquelles vous trouverez facilement une réponse grâce à un système de navigation unique. Comme petit extra a été intégrée une fonctionnalité ‘mes favoris’ de telle sorte qu’à la fin de sa visite du site, l’utilisateur pourra imprimer ou transférer un aperçu pratique. Après vous être identifié, vous aurez accès aux fiches d’entretien et aux documents tech-niques, vous pourrez fixer un rendez-vous pour une visite du showroom et vous aurez la possibilité de traiter votre liste de favoris. Les professionnels se posent d’autres questions: ‘Quelles pierres calcaires l’assortiment de Beltrami propose-t-il?’, ‘Quelle est la meilleure méthode pour poser cette variété de pierre?’ ‘Y a-t-il des promotions pour l’instant?’. Sur le site pour les professionnels, vous pourrez naviguer suivant la variété de pierre naturelle: calcaire, basalte, granit,… Une fonc-tionnalité supplémentaire a également été prévue pour les clients et les architec-tes. Les clients pourront désormais consulter les stocks et les prix en ligne.

FEBENAT Présente à Architect@WorkArchitect@Work est un événement full-concept biennal pour les architectes (d’intérieur) et prescripteurs, fortement orienté innovations de produits. Dans notre pays, il sera organisé pour la sixième fois à Courtrai (25 & 26 avril 2013) et pour la troisième fois à Liège (23 & 24 mai 2013). Pour la première fois, Febenat – la Fédération belge des grossistes en pierre naturelle – figurera sur la liste des expo-sants, mais uniquement à Courtrai. Le concept d’Architect@Work est assez uni-que, vu que les organisateurs adoptent une approche très particulière. La surface d’exposition est divisée de manière à ce que tous les exposants bénéficient du même nombre de mètres carrés. A côté de cela, des règlements régulent aussi la façon dont ces espaces peuvent être utilisés. Les exposants peuvent participer à ce salon uniquement s’ils ont une véritable innovation de produit à présenter. Une

commission se prononce à ce sujet. Quelle innovation Febenat a-t-elle donc à proposer? En tant qu’association professionnelle, la fédération sera reprise dans la sec-tion ‘participant institutionnel’. “Mais cela n’empêche pas que nous travaillons tout de même de façon inno-vatrice”, affirme Geert Legein, directeur. “Notre in-novation n’est autre que Febenat elle-même. Nous ne sommes plus la même fédération que celle qui a vu le jour en 2001. Nous voulons aussi faire des efforts sup-plémentaires vis-à-vis des architectes. Ils représentent un groupe cible important pour nos membres. Outre notre savoir-faire technique, que nous avons résumé dans le vadémécum, nous pourrons également présen-ter deux nouvelles publications à Architect la procédure de sécurité pour la pierre naturelle et le marquage CE de la pierre naturelle.”

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SILESTONE

Nouveaux coloris Vortium et DinuxUn aspect chaleureux naturel, combiné aux avantages de Silestone: Cosentino a étoffé la gamme Nebula à l’aide de deux nouvelles couleurs chaleureuses, qui répondent parfaitement à la tendance actuelle d’une ambiance ‘natu-relle’ pour l’intérieur. La couleur Vortium, surprenante, et la Dinux, intense. Vortium est une surface crème claire aux teintes chaleu-reuses. Les nervures définies et les petits morceaux de verre apportent profondeur et volume à la surface. Cette couleur confère un style élégant et distinctif au plan de travail.Dinux se compose de teintes grises chaleureuses intenses et de morceaux subtils de verre étamé qui donnent vie au matériau. La couleur et la composition uniques confèrent de la personnalité au plan de travail.Les couleurs Vortium et Dinux de Silestone sont disponi-bles en finition polie et suède et existent en panneaux de trois épaisseurs : 1,2 cm, 2 cm et 3 cm. Les dimensions brutes du panneau sont, pour les deux coloris, de 325 x 159 cm (Jumbo). Ces dimensions royales sont uniques sur le marché. Silestone offre une garantie de 10 ans sur le matériau qui compose les plans de travail de cuisine.

RECTIFICATIFLe site Internet de ZebraDans le précédent numéro de Polycaro, nous vous avons parlé de Zebra, un produit innovateur et haut de gamme, composé de bandes de pierre bleue belge solidement col-lées les unes aux autres en plaques de 2 mètres sur 3, d’une épaisseur calibrée de 2 ou 3 centimètres. Sous l’article a cependant été mentionnée une adresse Internet erronée. L’adresse correcte est la suivante: www.zebradesign.be

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LOUIS CULOT Premier Platinum Partner Cosentino belge

On a appris en février que l’entreprise de plans de cuisine Louis Culot a été élue Platinum Partner de Cosentino. L’entreprise de Puurs devient ainsi le seul partenaire Platinum en Belgique. Louis Culot est totalement spécialisé dans la production et la pose de plans de travail pour la cuisine. A l’instar de Cosentino, Louis Culot est une entreprise familiale pouvant s’appuyer sur des décennies d’expérience dans le secteur de la pierre naturelle. Avec son pro-gramme de fidélité, Cosentino répertorie les tailleurs de pierre qui optent clai-rement pour la qualité et qui sont dévoués à ses produits. Ce programme apporte une plus-value aux partenaires affiliés en leur offrant un service com-plémentaire et un soutien commercial.Tim Culot, directeur de Louis Culot Keukenwerkbladen: “Cosentino est un par-tenaire avec lequel nous aimons collaborer. Il s’agit d’une entreprise profes-sionnelle, orientée marketing, innovatrice et orientée service. Avec la marque Silestone, nous avons déjà des années d’expérience dans le secteur. Nous savons donc précisément comment nous devons traiter ce produit, nous con-naissons tous ses aspects et pouvons répondre rapidement à la demande.”Dans le vaste showroom de Louis Culot à Puurs sont exposés les différents produits de Cosentino, parmi lesquels Silestone, ECO, Sensa et Prexury. Avec une équipe de 40 collaborateurs, l’entreprise est prête à fournir aux clients toutes les explications souhaitées et à les soigner aux petits oignons.

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OMNICOL Collaboration avec Laticrete

Depuis janvier 2013, les marques Omnicol et Laticrete International Inc. ont uni leurs forces, leur savoir-faire et leur technique afin de créer des pro-duits et des systèmes innovants. Ces derniers offriront une plus-value posi-tive aux maîtres d’ouvrages, aux pres-cripteurs et aux architectes actifs dans le secteur de la construction. Cette

collaboration sous forme de ‘dual branding’, permettant aux entreprises individu-elles de garder leur propre identité, augmentera la diversité dans l’assortiment de produits et apportera des solutions à des problèmes spécifiques du secteur du pa-rachèvement. Ce regroupement des forces augmente la capacité à se développer, la réactivité et le partage des connaissances, ce qui permet d’anticiper plus vite les dé-veloppements sur le marché. Une collaboration étroite conduit également à une op-timalisation de la R&D. Les parties ne doivent pas réinventer séparément des choses déjà connues, mais peuvent combiner leurs connaissances pour innover avec suc-cès. L’avantage pour le client réside dès lors dans ces nouveaux produits de qualité. Indépendamment du marché domestique d’Omnicol, à savoir le Benelux, les parties ont également l’intention de poursuivre le développement de leur prestation de ser-vices en Europe centrale. Des organisations actives sur la scène internationale pour-ront ainsi réaliser leurs projets avec des produits et systèmes uniformes.

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BATIBOUW 2013 Des exposants satisfaits

Batibouw 2013 a refermé ses portes à Brussels Expo le dimanche 3 mars en soirée. Les près de 1.000 exposants ont parlé unanimement d’un salon de qualité, avec un pourcentage remarquablement élevé de visiteurs ciblés. En tout, plus de 296.000 Belges (dont 72.000 professionnels) ont visité le plus grand salon de la construction du pays. Sans le premier dimanche enneigé, les chiffres auraient probablement été encore un peu plus élevés. Philippe Lhomme, président et CEO de FISA (l’organisateur du salon, est d’avis que le secteur de la construction belge se stabilise et tient relativement bon en tant que moteur de l’économie. “Surtout par rapport aux Pays-Bas par exemple où la nouvelle construction a reculé de 40% en 2012, contre -3% en Belgique. L’envie de construire et de rénové n’a clairement pas encore quitté le Belge et

investir actuellement dans une mai-son rapporte assurément plus qu’un carnet d’épargne. Cela ne doit ce-pendant pas nous faire fermer les yeux sur plusieurs problèmes réels. Comme par exemple le manque de clarté latent concernant la régiona-lisation de plusieurs primes fédéra-les, par lesquelles le bonus logement. Il est capital que les gouvernements régionaux mette le plus rapidement possible un terme à ce manque de clarté.”

La prochaine édition de Batibouw se tiendra du 20 février au 2 mars 2014.

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