L'ORGASISATIOS MONDIALE

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ACTES OFFICfEI.S DE L'ORGASISATIOS MONDIALE DE LA SANTÉ N° 7 PROCÈS- VERBAUX ET DOCUMENTS DE LA CINQUIÈME SESSION DE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE TENUE A GENÈVE DU 22 JANVIER AU 7 FÉVRIER 1948 Nations Unies ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Commission Intérimaire 350, Fifth Avenue, New -York Palais des Nations, Genève AVRIL 1948

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ACTES OFFICfEI.SDE

L'ORGASISATIOS MONDIALE

DE LA SANTÉN° 7

PROCÈS- VERBAUX ET DOCUMENTSDE LA

CINQUIÈME SESSIONDE LA

COMMISSION INTÉRIMAIRETENUE A GENÈVE DU 22 JANVIER AU 7 FÉVRIER 1948

Nations Unies

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

Commission Intérimaire

350, Fifth Avenue, New -York Palais des Nations, Genève

AVRIL 1948

TABLE DES MATIÈRES

I. Liste des MembresPages

7

II. PROCÈS -VERBAUX DES SÉANCES DE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE :

Z. Première séance 9

2. Deuxième séance I23. Troisième séance 144. Quatrième séance i85. Cinquième séance 206. Sixième séance 237. Septième séance 268. Huitième séance 3o9. Neuvième séance 33

Io. Dixième séance 37II. Onzième séance 4212. Douzième séance 4313. Treizième séance 4614. Quatorzième séance 5015. Quinzième séance 54i6. Seizième séance 5717. Dix -septième séance 59

III. Annexes 63

** *

LISTE DES ANNEXES

AnnexesNo Pages

z. Ordre du jour [WHO.IC /i3o /Rev.i] 65

2. Rapport du Secrétaire exécutif [WHO.IC /rai] :Partie r : Introduction : Documentation pour la première

Assemblée de la Santé 67Partie 2 : Adhésions et ratifications :

A : Constitution de l'OMS 68B : Protocole relatif à l'Office International d'Hygiène Pu-

blique 68Partie 3: Avant -projet de rapport de la Cofnmission Intéri-

maire à la première Assemblée de la Santé . . 68Partie 4: Services d'Aide sanitaire aux Pays 69Partie 5: Préparation de la sixième revision décennale des

nomenclatures internationales des maladies etcauses de décès 69

Partie 6: Epidémiologie et Statistique sanitaire :A : Conventions sanitaires et Service de Quarantaine . 69B : Statistiques sanitaires 77C : Aide apportée aux gouvernements à l'occasion de l'épi-

démie de choléra en Egypte 78

Partie 7: Paludisme 84Partie 8: Tuberculose 85

11672

- 2 -Annexes

No Pages

2 Partie 9: Maladies vénériennes 86(suite) Partie 10 : Mortalité infantile 87

Partie 11: Grippe 87

Partie 12 Standardisation biologique 87Partie 13: Unification des pharmacopées 88Partie 14: Enquête sur les besoins et l'approvisionnement en

- insuline 88Partie 15: Distribution de radio -isotopes 90Partie 16: Médicaments engendrant l'accoutumance 92

Partie 17: Services de santé publique et formation du personnel 92Partie 18: Publications 92

Partie 19: Bibliothèque et documentation de référence . . . 94Partie 20: Projets d'accords avec les Nations Unies et les insti-

tutions spécialisées 95Partie 21: Collaboration avec les Nations Unies :

A : Commission des Questions sociales 96B : Commission des Questions sociales et Commission de la

Population 97C : Protection de l'enfance 99D : Statistiques sanitaires et démographiques 99E : Projet de création d'une Commission économique pour

l'Amérique latine ZooF : Logement ZoiG : Relations budgétaires et financières [WHO.IC /i94] . 102H : Transmission de renseignements 104I : Sous- Commission chargée du Développement économique 105J : Sous- Commission de l'Emploi et de la Stabilité écono-

mique io6K : Division de la Stabilité et du Développement économique 107L : Conseil de Tutelle 107M : Comité de Coordination 109N : Commission économique pour l'Asie et l'Extrême -

Orient 116O : Commission des Droits de l'Homme 117P : Commission des Stupéfiants 117Q : Fonds International de Secours à l'Enfance des Nations

Unies 119Partie 22: Enquête des Nations Unies sur la prévention de la

criminalité 119

Partie 23: Conférence scientifique des Nations Unies pour la con-servation et l'utilisation des ressources naturelles 120

Partie 24: Etude sur place des problèmes de reconstruction decertaines régions dévastées 121

Partie 25: Avis consultatif aux Nations Unies concernant leslocaux et les conditions de travail 121

Partie 26: Relations avec l'UNESCO :A : Rapport sur la deuxième Conférence générale de

l'UNESCO, tenue à Mexico 121B : Subventions aux organisations non gouvernementales

dans le domaine de la santé 124Partie 27: Relations avec l'Office International d'Hygiène

Publique 125

Partie 28: Demandes d'entrée en relations avec l'OMS 126

Partie 29: Vérification extérieure des comptes de la CommissionIntérimaire 126

Partie 30 : Rapport financier 126

Partie 31: Programme et budget pour 1948: Monnaie danslaquelle les Etats Membres seront appelés à verserleurs contributions 126

Partie 32: Programme et budget pour 1949 127Partie 33: Organisation des comités de la Commission Intérimaire 130

- 3 -Annexes

No Pages

2 Partie 34: Secrétariat :(suite) A : Organisation et personnel 13o

B : Conditions applicables au personnel en matière de traite-ments, congés et indemnités 131

Partie 35: Archives et Service des documents 132

Partie 36: Information 133Partie 37: Privilèges et immunités 135Partie 38: Siège de l'OMS et bureaux régionaux 135Partie 39: Projet de Règlement intérieur pour les comités d'ex -

perts 139

Administration et Finances :

Liste des membres3. Premier rapport du Comité d'Administration et Finances

[WHO.IC /148]4. Deuxième rapport du Comité d'Administration et Finances

[WHO. IC/149]5. Troisième rapport du Comité d'Administration et Finances

[WHO.IC /158]6. Quatrième rapport du Comité d'Administration et Finances

[WHO.IC /175]7. Cinquième rapport du Comité d'Administration et Finances

[WHO.IC /187 /Rev.I]8. Sixième rapport du Comité d'Administration et Finances

[WHO.IC /i88]9. Septième rapport du Comité d'Administration et Finances

[WHO.IC /192 /Reva)Io. Relations budgétaires et financières avec les Nations Unies

[WHO.IC /AF /57]Virements des affectations de crédits pour l'exercice financier

1947 [WHO.IC /AF /59 /Rev.i]12. Crédits supplémentaires pour 1948 [WHO.IC /AF /8o /Add.i] .

13. Rapport du Sous -Comité des Questions administratives spéciales[WHO.IC /AF /69 /Rev.I]

14. Rapport du Sous -Comité du Budget des Services d'Aide sanitaireaux Pays [WHO.IC /AF /72]

15. Rapport sur les Services d'Aide sanitaire aux Pays : septembre -décembre 1947 [WHO.IC /r33 /Rev.I]

16. Barème des unités de contribution des Etats Membres au premierbudget de l'OMS [WHO.IC /AF /56 /Rev.i]

17. Modifications budgétaires proposées (Note soumise par le repré-sentant des Etats -Unis d'Amérique) [WHO.IC /i86]

18. Budget pour l'exercice financier 1948 (y compris les crédits sup-plémentaires) [WHO.IC /195]

i9. Projet de budget de l'Organisation Mondiale de la Santépour 1949 [WHO.IC /189 / Rev.i]

II.

140

140

140

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142

144

145

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147

14915o

151

152

155

16o

163

165

173

Relations :

Liste des membres 18120. Rapport du Comité des Relations [WHO.IC /i8o /Rev.i] . 182

21 . Relations avec la Commission des Questions sociales du ConseilEconomique et Social [WHO.IC /R/35] 185

22. Relations avec le Fonds International de Secours à l'Enfance,des Nations Unies :

A. Etat actuel [WHO.IC /R/43] 194B. Recommandations du Comité des Relations [WHO.IC/

R /44 /Rev.i] 196C. Recommandations adoptées par la Commission Inté-

rimaire [WHO.IC /R /44/Rev.3] 197

4

AnnexesNe Pages

23. Coordination entre les Nations Unies et les institutions spéciali-sées : Résolution adoptée par la deuxième Assemblée généraledes Nations Unies [WHO.IC /R/47] 199

24. . Relations avec la FAO :A. Rapport de la deuxième session du Comité consultatif

permanent de la Nutrition de la FAO [WHO.IC /R/38] 200B. Lettre du Conseiller de la FAO concernant certains pro -

blèmes sanitaires qui intéressent le développementde l'agriculture [WHO.IC /R /42] 200

25 Rapport sur la I03e session du Conseil d'Administration duBIT [WHO.IC /R/36] 201

26. Demandes émanant de l'UNESCO :A. Au sujet d'un conseiller en matière de santé publique

pour le projet relatif à l'Amazonie hyléenne [WHO.IC/AF /66] 202

B. Au sujet l'expérience- témoin envisagée à Haïti [WHO.IC /R /41 ] 202

27. Résolution concernant la collaboration avec l'UNESCO [WHO.IC /154] 203

28 . Rapport du Comité des Relations _ concernant l'arrangementconclu avec l'Office International d'Hygiène Publique [WHO.IC /164 / Rev.I] 203.

29 . Rapport du Comité mixte avec l'Office International d'Hygiènepublique pour l'établissement d'un programme commun d'étu-des épidémiologiques [WHO.IC /R /5o] 204

3o. Résolution relative aux relations existant entre l'Office Inter-national d'Hygiène Publique et l'OMS [WHO.IC /177 / Rev.I] . 205

31. Organisation Sanitaire Panaméricaine :A. Relations avec le Bureau Sanitaire Panaméricain [WHO

IC /R/37] 205B. Intégration de l'Organisation Sanitaire Panaméricaine

(Note soumise par les représentants du Brésil etdes Etats -Unis d'Amérique) [WHO.IC /157] . . . . 207

32. Rapport du Sous -Comité des Relations avec les Organisationsnon gouvernementales [WHO.IC /R /49 /Rev.I] 209

33 Note concernant la présence de représentants de gouvernementssignataires- de la Constitution de l'OMS à des conférencesd'organisations non gouvernementales (soumise par le repré-sentant du Royaume -Uni [WHO.IC /136] 209

34 Représentation de l'OMS à la Court of Governors of the LondonSchool of Hygiene and Tropical Medicine [WHO.IC /138] . . . 210

35 Echanges de vues, à titre officieux, avec l'Union internationalecontre le Cancer [WHO.IC /R/28] 210

36. Demandes concernant l'Exposé annuel sur les résultats de laradiothérapie du cancer du col de l'utérus [WHO.IC /134] 211

37. Relations avec le Conseil international des Femmes [WHO.IC /R/3o] 2I2

38. Demande de l'American Jewish Joint Distribution Committeevisant à l'établissement d'une liaison avec la Commission Inté-rimaire [WHO.IC /R/29] 213

39. Demande reçue au nom du Comité de l'Hygiène de l'Habitationde l'Association américaine de la Santé publique [WHO.IC/R /31 ] 214

40. Rapport sur la Conférence interaméricaine de la Sécurité sociale(soumis par le représentant du Brésil) [WHO.IC /R/34] . . . . 215

Siège:

Liste des membres41. Rapport du Comité du Siège [WHO.IC /185 /Rev.i]

217

217

5

AnnexesNo Pages

Programmes :

42. Programme de standardisation biologique (note du Secrétariat)[WHO.IC /163] 222

43. Programme de lutte contre le paludisme (proposition du repré-sentant des Etats -Unis d'Amérique) [WHO.IC /152] 222

44. Programme de lutte contre le paludisme (note du Secrétariat)[WHO.IC /159] 223

45. Programme relatif à la tuberculose (note du Secrétariat) [WHOIC /161] 226

46. Programme de lutte contre les maladies vénériennes (note duSecrétariat) [WHO.IC /i6o] 227

47. Programme d'hygiène de la maternité et de l'enfance (propositionpar le représentant des Etats -Unis d'Amérique) [WHO.IC /x62] 228

Résolutions :

48. Projet de résolution relative au programme de l'OMS concernantl'hygiène de la maternité et de l'enfance [WHO.IC /174] . . . . 231

49. Résolution relative à la détermination des régions géographiques[WHO.IC /176] 232

50. Projet de résolution relative au statut du personnel de l'OMSWHO.IC /179] 232

51. Résolution relative au Projet d'accord entre le Conseil fédéralsuisse et l'OMS [WHO.IC /178] 232

52. Résolution concernant la dissolution de la Commission Intéri-maire [WHO.IC /173 /Rev.i] 233

Demandes :

53 . Proposition du Ministère de la Santé de Belgique concernantl'équipement européen en poumons d'acier [WHO.IC /135] 233

54. Demande d'approbation par l'OMS du maintien de mesures dequarantaine contre le choléra présentée par les autoritésitaliennes [WHO.IC /146] 233

55 Demande de l'Institute for Medical Research de Kuala- Lumpuren vue d'être agréé comme laboratoire de vérification desvaccins contre la fièvre jaune [WHO.IC /139] 235

Préparation de la premiére Assemblée de la Santé:

56. Rapport du groupe des experts juridiques concernant la conven-tion proposée sur les privilèges et immunités [WHO.IC /182] 235

57. Date et lieu de réunion de la première Assemblée de la Santé[WHO.IC /141] 236

58. Recommandations sur les activités techniques pour 1949 23659. Lettre d'envoi, projet d'ordre du jour provisoire et plan des docu-

ments nécessaires pour l'Assemblée de la Santé (soumis par leComité pour la Documentation de la première Assemblée dela Santé) [WHO.IC /18i /Rev.i] 237

6o. Principes et plan général de la partie I du rapport à la premièreAssemblée de la Santé (présentés par le Comité pour la Docu-mentation de la première Assemblée de la Santé) [WHO.IC /191]

Comités d'experts :

61. Projet de règlement applicable aux comités d'experts et à leurssous -comités [WHO.IC /14o /Rev.I]

62 . Amendements au deuxième rapport du Comité d'experts pour laPréparation de la sixième Revision décennale des Nomencla-tures internationales des Maladies et Causes de Décès (sou-mis par le représentant du Royaume -Uni) [WHO.IC /i55]

239

240

243

-6 --Annexes

No

63 . Communications reçues des gouvernements concernant la revisiondes clauses des Conventions sanitaires internationales relativesau Pèlerinage [WHO.IC /144 et Add. I, 2 et 3]

Rapport de la cinquième session :

64. Rapport de la cinquième session de la Commission Intérimaire[WHO.IC /193]

IV. Index

Pages

244

249

257-

- 7 --

I. LISTE DES MEMBRES

r. Etaient présents à la cinquième session les membres suivants :

Dr Andrij a STAMPAR, Président de l'Académie yougoslave des Sciences et des Arts; Professeur d'Hygiènepublique et de Médecine sociale à l'Université de Zagreb, Yougoslavie. Président.

Dr Aly Tewfik CHOUCHA Pacha, Sous -Secrétaire d'Etat, Ministère de la Santé publique, Le Caire,Egypte. Vice -Président. (N'a pas assisté à la neuvième séance.)

Dr Geraldo H. DE PAULA SOUZA, Directeur de la Faculté d'Hygiène et Santé publique de l'Universitéde São-Paulo, Brésil. Vice -Président.

Dr Szeming SZE, Représentant- Résident de l'Administration nationale de Santé de Chine, Washington,D.C., Etats -Unis d'Amérique. Vice -Président. (N'a pas assisté aux trois dernières séances.)

Dr Nicholas BARAN, Vice -Ministre de la Santé publique, Kiev, République Socialiste Soviétiqued'Ukraine.

Dr André CAVAILLON, Directeur général de la Santé, Ministère de la Santé publique et de la Population,Paris, France.

Dr Karl EVANG, Directeur général des Services de Santé, Oslo, Norvège.

Dr H. van Zile HYDE, Senior Surgeon, Service de la Santé publique, Washington, D.C., Etats -Unisd'Amérique. Suppléant. (N'a pas assisté à la huitième séance.)

Dr Frederick W. JACKSON, Ministre adjoint de la Santé nationale et du Bien -Etre social, Province deManitoba, Canada. Suppléant. (N'a pas assisté à la treizième séance.)

Dr Melville D. MACKENZIE, Principal Medical Officer, Ministère de la Santé, Londres, Royaume -Uni.(N'a pas assisté aux huitième et quatorzième séances.)

Lieutenant -Colonel C. MANI, Directeur général adjoint, Service de la Santé, Gouvernement de l'Inde,New -Delhi, Inde. (N'a pas assisté aux deux dernières séances.)

Dr George Muir REDSHAW, Chief Medical Officer, Australia House, Londres, Angleterre.

Dr Cornelis VAN DEN BERG, Directeur général de la Santé publique, Ministère des Affaires sociales,La Haye, Pays -Bas. (N'a pas assisté aux quatrième, cinquième et neuvième séances.)

Dr Nicolaï VINOGRADOV, Vice -Ministre de la Santé, Moscou, Union des Républiques SocialistesSoviétiques.

2. Etaient absents les membres suivants:

Dr Alfredo ARREAZA GUZMÁN, Directeur de la Santé publique, Ministère de la Santé et de l'Assistancesociale, Caracas, Venezuela.

Dr Ignacio MORONES, Sous -Secrétaire d'Etat, Mexico, D.F., Mexique.

Dr Carlos E. PAZ SOLDAN, Professeur d'Hygiène, Faculté de Médecine de l'Université de San- Marcos,Lima, Pérou.

Dr Joseph N. TOGBA, Médecin auprès du Département d'Etat, Monrovia, Libéria.

3. Assistaient également à la cinquième session :

Dr C. BANNING, Médecin -Inspecteur en chef de la Santé publique, La Haye, Pays -Bas. Suppléant.

Dr Lucien BERNARD, Chef du Bureau d'Epidémiologie, Ministère de la Santé publique et de laPopulation, Paris, France. Conseiller.

Dr Jon BJoRNSSON, Chef de la Section d'Epidémiologie et d'Hygiène, Ministère des Affaires sociales.Oslo, Norvège. Suppléant.

M. René BOLLECKER, Administrateur civil au Ministère des Finances, Paris, France. Conseiller.

Dr Ernest COUTURE, Directeur de la Division de l'Hygiène, de la Maternité et de l'Enfance, Départe-ment de la Santé nationale et du Bien -Etre social, Ottawa, Canada. Conseiller.

M. C. H. K. EDMONDS, Secrétaire adjoint, Ministère de la Santé, Londres, Royaume -Uni. Conseiller.

Dr Martha M. ELIOT, Présidente de l'Association américaine de la Santé publique, Washington, D.C.,Etats -Unis d'Amérique. Conseiller.

M. L. M. FERRY, Principal, General Register Office, Somerset House, Londres, Royaume -Uni. Conseiller.

- 8 -M. C. J. GOUDSMIT, Département de la Santé, Ministère des Affaires sociales, La Haye, Pays -Bas.

Conseiller.

Miss Kathleen V. GREEN, Ministère de la Santé, Londres, Royaume -Uni. Conseiller.Dr Paul GREGORIC, Ministre du Gouvernement de la République populaire de Croatie et Président

du Comité pour la Protection de la Santé publique, Belgrade, Yougoslavie. Suppléant.M. John G. H. HALSTEAD, Agent du Service à l'étranger, Département des Affaires extérieures, Ottawa,

Canada. Conseiller.Miss H. C. HESSLING, Ministère des Affaires sociales, La Haye, Pays -Bas. Conseiller.Dr Morton KRAMER, Chef, Information et Recherches, Bureau des Relations sanitaires internationales,

Service de la Santé publique, Washington, D.C., Etats -Unis d'Amérique. Conseiller.Dr Xavier LECLAINCHE, Inspecteur général de la Santé au Ministère de la Santé publique et de la

Population, Paris, France. Suppléant.Dr Gérard MONTUS, Médecin -Inspecteur divisionnaire de la Santé, Marseille, France. Conseiller.Dr A. W. RAE, Ministère des Colonies, Londres, Royaume -Uni. Suppléant.Professeur Vladimir TIMAKOV, Directeur de l'Institut d'Epidémiologie et de Microbiologie de l'Académie

des Sciences médicales de l'U.R.S.S., Moscou, Union des Républiques Socialistes Soviétiques.Conseiller.

Dr W. A. TIMMERMAN, Directeur de l'Institut national de la Santé publique, Utrecht, Pays -Bas.Suppléant.

M. John D. TOMLINSON, Sous -Chef de la Division des Affaires des Organisations internationales,Washington, D.C., Etats -Unis d'Amérique. Conseiller.

Dr Boris VASILIEV, Institut de Médecine de Moscou, Union dès Républiques Socialistes Soviétiques.Conseiller.

Médecin -Général M. A. VAUCEL, Directeur du Service de Santé colonial au Ministère de la Franced'Outre -mer, Paris, France. Suppléant.

Professeur Konstantin VINOCOUROFF, Principal Collaborateur scientifique à l'Académie des Sciencesmédicales de l'Ukraine, Kiev, République Socialiste Soviétique d'Ukraine. Conseiller.

4. Etaient présents à titre d'observateurs:

NATIONS UNIES :

M. Louis GROS, Assistant exécutif, Département des Affaires sociales.Miss Helen SEYMOUR, Agent principal de liaison, Division commune de Coordination et de Liaison.

FONDS INTERNATIONAL DE SECOURS A L'ENFANCE, DES NATIONS UNIES :

Dr Ludwik RAJCHMAN, Président du Conseil exécutif.

OFFICE INTERNATIONAL D'HYGIÈNE PUBLIQUE :

Dr M. T. MORGAN, Président du Comité permanent.Dr M. GAUD, Président de la Commission des Finances et du Transfert.Dr Eugène J. Y. AUJALEU, Membre de la Commission des Finances et du Transfert.

ORGANISATION POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE (FAO) :

Lord HORDER, Président du Comité consultatif permanent de la Nutrition.M. Frank L. MCDOUGALL, Conseiller.Dr John M. LATSKY, Représentant en Europe de la Division de la Nutrition, Conseiller principal

auprès du Fonds International de Secours à l'Enfance, des Nations Unies.

ORGANISATION INTERNATIONALE DES RÉFUGIÉS (OIR) :

Dr Rodolphe COIGNY, Directeur de la Santé.

ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL (OIT) :

M. E. HUTCHISON, Membre de section.M. R. E. MANNING, Secrétaire.

UNESCO :Dr I. M. ZHUKOVA, Conseiller pour les Sciences médicales, Division des Sciences naturelles.

5. Les membres suivants du Secrétariat ont participé aux discussions :

Dr Brock CHISxoLM, Secrétaire exécutif.Dr Raymond GAUTIER, Conseiller, Chef du Bureau de Genève.Dr Frank CALDERONE, Directeur du Bureau du Siège.M. J. ASSIMACOPOULOS, Dr Yves BIRAUD, Dr Marie CAKRTOVA, Dr William FORREST, Dr Neville

GOODMAN, Dr T. GUTHE, M. Joseph HIRSCH, Dr J. B. MCDOUGALL, Dr Emilio PAMPANA,M. B. H. RILEY, M. W. SHARP, M. M. P. SIEGEL, Dr G. STUART, M. Antoine H. ZARB.

II. PROCÈS- VERBAUX DES SEANCES DE LA COMMISSIONINTÉRIMAIRE

PREMIÈRE SEANCE

Tenue le jeudi 22 janvier 1948, d ro heures, au Palais des Nations, Genève.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Discours d'ouverture.Le PRÉSIDENT accueille les représentants des

Etats Membres de la Commission Intérimairedont plusieurs viennent de loin, montrant ainsil'intérêt qu'ils portent aux questions sanitairesmondiales. Malheureusement, certains représen-tants ont été empêchés d'assister à la cinquièmesession. Le Dr Paz Soldhn a annoncé, par télé-gramme, qu'il ne pourrait être présent, et iladresse ses meilleurs voeux pour le succès de lasession. Un télégramme a été également reçu duGouvernement du Venezuela, qui exprime sesregrets de ne pouvoir envoyer un représentantde son pays. Jusqu'à présent, aucun renseigne-ment n'est parvenu quant à la participation desreprésentants du Mexique et du Libéria.

Le Président adresse tout spécialement sessouhaits aux nouveaux représentants ainsi qu'auxobservateurs des Nations Unies et des institutionsspécialisées. Il a le vif regret d'annoncer le décèsdu Dr Kauntze, qui a assisté, en maintes occasions,aux séances de la Commission Intérimaire enqualité de suppléant du représentant du Royaume -Uni. Un télégramme de sympathie a été envoyé àMme Kauntze.

Dix -neuf mois se sont écoulés depuis la signa-ture de l'Arrangement créant la CommissionIntérimaire. A la Conférence de New -York,régnait une atmosphère d'enthousiasme et decoopération internationale. On espérait alors voirs'établir rapidement l'Organisation permanente.Si l'Organisation définitive ne pouvait être éta-blie promptement, cela constituerait un insuccès,car le caractère temporaire de la Commission estune entrave à la solution d'importantes questionssanitaires. Le Président insiste donc auprès detous les représentants pour qu'ils recommandentà leurs gouvernements de ratifier rapidement laConstitution de l'OMS.

Conformément à cette Constitution, vingt -sixratifications d'Etats Membres des Nations Uniessont nécessaires pour l'établissement de l'OMS.Jusqu'à présent, vingt ratifications ont été reçues.Cependant, cinq autres sont assurées ; en effet, lescorps législatifs de l'Afghanistan, du Danemark,de la Tchécoslovaquie, de la Pologne et de laGrèce ont accepté la Constitution. Toutefois, lesinstruments de ratification n'ont pas encore étédéposés au Secrétariat général des Nations Unies.Il y a tout lieu de croire que la présente sessionde la Commission Intérimaire sera la dernière etqu'on pourra convoquer au mois de juin la pre-mière Assemblée de la Santé.

Le Président fait observer que certains Etatsnon membres des Nations Unies ont égalementratifié la Constitution. Donc, si l'Assemblée seréunit en juin, au moins la moitié des signataires

du Protocole de New -York y participeront, ce'quimarquera un certain succès. Cependant, c'est avecregret que le Président constate que plusieurs paysqui, à San -Francisco, ont préconisé la créationde l'Organisation Mondiale de la Santé n'ont pasencore ratifié la Constitution.

Les Etats qui, préoccupés de questions écono-miques intérieures, ont ajourné la ratification dela Constitution, devraient reconnaître que l'amé-lioration des conditions économiques est tribu-taire des progrès réalisés dans le domaine de lasanté et que, par conséquent, toute tentativedans ce sens n'est pas incompatible avec despréoccupations d'ordre -économique.

2. Déclarations relatives aux ratifications.Le PRÉSIDENT invite alors les membres dont les

pays, représentés à la Commission Intérimaire,n'ont pas encore ratifié la Constitution, à donnerdes précisions quant à l'état actuel de la question.

Le Dr REDSHAW se porte garant de l'entierappui du Gouvernement australien à l'Organisa-tion Mondiale de la Santé et indique que ceGouvernement a l'intention de ratifier prochai-nement la Constitution.

Le Dr DE PAULA SOUZA rappelle que le Brésils'est prononcé en faveur de l'établissement d'uneorganisation mondiale unique de la santé. Laprocédure de ratification a été engagée au Brésilimmédiatement après la Conférence de San -Francisco, et seules des difficultés d'ordre admi-nistratif, difficultés que d'autres pays n'ont puéviter, ont retardé cette ratification. La Chambredes Députés a voté la ratification, qui est main-tenant soumise à l'examen du Sénat. Le Dr dePaula Souza espère donc que, dans un brefdélai, le Brésil sera en mesure de déposer l'instru-ment de ratification auprès des Nations Unies.

Le Dr CAVAILLON indique que le retard apportéà la ratification par la France est dû uniquementà des questions de procédure. Récemment, leGouvernement a délibéré sur cette question et onest en droit d'espérer que la ratification inter-viendra bientôt, peut -être même avant la clôturede la présente session.

Le Dr BARAN déclare que les travaux prépa-ratoires sont terminés et que son Gouvernementsera à même de déposer prochainement l'instru-ment de ratification.

Le Dr HYDE, avant d'entrer dans le sujet,exprime les regrets du Dr Parran de ne pouvoirassister à la cinquième session. En ce qui concernela question de la ratification, la situation auxEtats -Unis n'a pas changé depuis la dernière ses-sion, à cette différence près que le Congrès estactuellement en session. En juin 1947, le Sénat a

22 JANVIER I948 - Io - PREMIÈRE SÉANCE

approuvé une résolution aux termes de laquelleles Etats -Unis deviendront membres de l'OMSet la Commission des Affaires Etrangères de laChambre des Représentants a recommandé laratification. On espère qu'une décision de la Cham-bre des Représentants interviendra au coursde la présente session du Congrès. Ce retardn'est pas dû à un intérêt moindre de la part duGouvernement et du public des Etats -Unis vis -à-vis de l'Organisation Mondiale de la Santé. Aucontraire, en raison des travaux et de la renomméede la Commission Intérimaire, cet intérêt n'a cesséde s'accroître durant les dix -neuf mois quiviennent de s'écouler.

Le Dr VINOGRADOV donne l'assurance à laCommission que le Gouvernement de l'Uniondes Républiques Socialistes Soviétiques attacheune très grande importance à l'oeuvre de l'OMS.Il est convaincu que la ratification de la Consti-tution par son pays aura lieu dans un procheavenir, peut -être même avant la clôture de lacinquième session.

Le PRÉSIDENT est très satisfait des déclarationsqui viennent d'être faites. A son sens, on peutraisonnablement espérer que l'Assemblée de laSanté sera convoquée en juin ou, tout au moins,en juillet.

3. Programme de publicité.Quelques renseignements de caractère admi-

nistratif sont donnés par M. ASSIMACOPOULOS.M. HIRSCH expose les plans élaborés en vue demettre davantage le public au courant des activitésde la Commission Intérimaire. Les Nations Uniesont pris les mesures nécessaires brèveallocution de chaque représentant soit enregistrée,et puisse être diffusée dans son propre pays etdans le monde entier. Le Conseil cinématogra-phique a décidé de tourner un film sur la Com-mission Intérimaire ; des parties de ce film serontprises durant la cinquième session.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF invite tous les repré-sentants à coopérer à cet essai de vulgarisationde l'oeuvre accomplie par la Commission Intéri-maire.

4. Constitution de comités.Le PRÉSIDENT propose la création d'un Comité

central de rédaction, présidé par le Dr Mani, etqui comprendrait le Dr Cavaillon, le Dr Hyde, leDr Vinogradov et le Dr de Paula Souza.

Cette proposition est adoptée. Sont égalementadoptées les propositions visant à la constitutiond'un groupe des experts juridiques présents,chargé de l'examen des problèmes juridiques quipourraient se poser, et à la création d'un comitéde direction ad hoc, formé des présidents des co-mités internes et du Président de la CommissionIntérimaire.

5. Procès- verbaux de la quatrième session.L'approbation des procès- verbaux de la qua-

trième session est ajournée.

6. Adoption de l'ordre du jour (Annexe r).Lors de l'examen de l'ordre du jour, le Dr

MACKENZIE suggère, afin d'éviter une perte detemps à ceux qui participent à la session pour desquestions particulières et aux observateurs, quel'on fixe des jours pour l'examen de celles -ci ; laCommission devrait tenir un plus grand nombre

de séances plénières et aborder directement lessujets dont il s'agit. II propose également d'en-tamer de bonne heure la discussion préliminairesur la question G. de l'ordre du jour, « Date etlieu de réunion de l'Assemblée de la Santé ».

Aucune autre observation n'étant formulée,l'ordre du jour est adopté sans modification.

7. Rapport du Secrétaire exécutif (Annexe 2).

PARTIE I: DOCUMENTATION POUR L'ASSEMBLÉEDE LA SANTÉ

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF donne lecture del'introduction de son rapport, qui traite du rapportet des recommandations à présenter par la Com-mission à la première Assemblée de la Santé.

Une discussion générale s'engage au sujet de lapréparation de la documentation.

Le Dr CHOUCHA Pacha est d'avis que la Com-mission Intérimaire devrait, en premier lieu,décider du mode de présentation du rapport, quipourra alors être élaboré par le Comité central derédaction et sera ensuite soumis aux autresmembres de la Commission. Cette façon de procé-der éviterait la création d'un autre comité derédaction.

Le Dr EVANG reconnaît qu'il est indispensablede discuter tout d'abord de la forme à donner aurapport, puis de décider des modalités à suivrepour le préparer et ensuite le soumettre à tousles membres de la Commission. Il estime que lepeu de temps dont on dispose avant la réunionde l'Assemblée incite à répartir en deux documentsdistincts les rapports et les recommandations. Ilpréconise une discussion générale au cours de laprésente session. En fait, la Commission Intéri-maire doit présenter à la première Assemblée :ro un ordre du jour provisoire ; 20 un rapport surles activités de la Commission Intérimaire ;30 les recommandations ainsi que les documentsà l'appui. Rien ne s'oppose à ce que l'on abordel'ordre du jour au cours de la présente session, etil sera peut -être possible d'élaborer les recom-mandations ainsi que la première partie du rapport,qui est la plus importante.

Quant à la seconde partie, qui couvrira lesderniers mois d'existence de la Commission, lasuggestion du Dr Choucha Pacha mérite d'êtreadoptée.- Cependant, le Dr Evang préférerait quel'on chargeât le Secrétariat de la préparation decette partie. En tout cas, la Commission Intéri-maire devrait se réunir quelques jours avantl'ouverture de l'Assemblée et les dernières modi-fications pourraient alors être apportées.

Le Dr VINOGRADOV déclare que tous les membresde la Commission Intérimaire sont responsablesdes travaux de celle -ci et doivent participeractivement à la préparation du rapport. Il appuiedonc la suggestion du Secrétaire exécutif tendantà la création, à la fin de la cinquième session, d'uncomité de rédaction qui achèverait le rapport,lequel serait communiqué à tous les membresde la Commission. La Commission Intérimairepourrait ainsi approuver le rapport quelques joursavant l'ouverture de l'Assemblée.

Le Dr MACKENZIE estime essentiel de prendre,au cours de cette session, une décision quant à laforme du rapport et aux recommandations. Il

PREMIÈRE SÉANCE - II - 22 JANVIER 1948

importe de présenter à l'Assemblée une documen-tation se rapportant, autant que possible, àtoute la durée de la Commission. Les rapportsdes comités d'experts devront y être introduitset, en pratique, certains de ces comités ne pourrontpas se réunir six semaines avant l'Assemblée,délai fixé pour l'envoi de la documentation. LeDr Mackenzie préfère donc la seconde solutionprésentée par le Secrétaire exécutif, à savoir lacréation d'un comité restreint de la CommissionIntérimaire qui se réunirait un mois environ avantl'Assemblée de la Santé pour examiner les rapportsde ces comités d'experts et le projet de rapportde la Commission, préparé antérieurement parle Secrétariat. A ce moment, le Comité seraégalement en mesure d'élaborer le rapport portantsur les derniers mois. Ainsi, tous les documentspourront être communiqués aux gouvernementsdeux ou trois semaines avant l'Assemblée.

Le Dr SZE, résumant la discussion, observe quela Commission doit prendre une décision sur :

i) La présentation de la documentation.Faut -il présenter conjointement ou séparémentles recommandations et le rapport ? D'aprèsles déclarations du Secrétaire exécutif, il ressortque la présentation simultanée offre certainsavantages. Personnellement, il pense que, siune assez grande partie du travail pouvait êtreaccomplie au cours de la cinquième session, lesrecommandations et le rapport pourraient êtreprésentés simultanément.

2) Le travail à exécuter, en ce qui concernele rapport, au cours de la présente session. LeDr Choucha Pacha avait proposé de confierla préparation du rapport au Comité centralde rédaction. Le Dr Sze serait d'accord, si leComité de rédaction pouvait achever ses tra-vaux avant la clôture de la session.

3) Les dispositions à prendre pour la pré-paration de la partie du rapport qu'il estimpossible de terminer durant la session. Uncomité spécial réuni pour achever le rapport,ainsi que l'a suggéré le Dr Mackenzie, recevraitdeux missions : d'une part, terminer le projetde rapport en quelques jours aussitôt après laclôture de la cinquième session ; d'autre part,à une date ultérieure, insérer les rapports descomités d'experts.

Comme solution, le Dr Sze propose la nominationd'un rapporteur chargé de préparer le rapport,avec l'aide du Président de la Commission Inté-rimaire et du Secrétaire exécutif. Il estime qu'iln'appartient pas au Secrétariat d'achever lerapport.

Le Dr MANI, en qualité de Président du Comitécentral de rédaction, estime que le Secrétariatn'est pas l'organe désigné pour rédiger un rapportprésentant l'historique de la Commission Intéri-maire. Mais à défaut du Secrétariat, cette tâcheserait trop lourde pour une seule personne.

Il préconise donc l'établissement, au cours decette session, d'un Comité de rédaction entière-ment distinct de celui qui existe déjà. La Com-mission Intérimaire pourra décider du mode de

présentation et le Comité préparer alors un projetde rapport à soumettre à la Commission qui, sielle l'approuve, confiera au Secrétariat le soin dele compléter. Le même comité pourra se réunirun mois avant l'Assemblée et apporter au rapportles dernières retouches avant qu'il soit soumis àtous les membres.

Le Dr CAVAILLON reconnaît la nécessité d'unComité de rédaction distinct et appuie donc lasuggestion du Dr Mackenzie, que complète celledu Dr Mani.

Le Dr JACKSON se prononce pour la séparationdu rapport et des recommandations, en raisondu facteur temps. Il estime que les recommanda-tions, la documentation à l'appui pourraient,ainsi que les lignes générales du rapport, êtreélaborées et approuvées par la CommissionIntérimaire lors de sa cinquième session. Il pense,lui aussi, qu'une réunion de la CommissionIntérimaire devrait se tenir quelques jours avantl'ouverture de l'Assemblée.

Le Dr DE PAULA SOUZA estime que le rapportdevrait parvenir aux gouvernements au moinsdeux mois avant l'Assemblée. Il est donc néces-saire d'entreprendre immédiatement les travauxet d'arrêter les méthodes en vue d'informer lesgouvernements des progrès dans la rédaction durapport.

Résumant les diverses propositions faites, lePRÉSIDENT déclare que tous les représentantssemblent être d'accord sur l'importance du rapportet sur la nécessité de mettre sur pied, au coursde la présente session, les rouages nécessaires à sapréparation.

8. Création d'un Comité de la Documentationpour la première Assemblée de la Santé.

Le PRÉSIDENT propose la création d'un comitéspécial chargé de l'étude du projet préparé parle Secrétariat et qui présentera des recommanda-tions à la Commission Intérimaire. Le Secrétariatpourra alors introduire dans le rapport les adjonc-tions relatives aux travaux accomplis pendantles derniers mois d'existence de la Commission.Toute modification désirable pourra être apportéepar la Commission Intérimaire lors d'une réunionspéciale tenue quelques jours avant l'ouverturede l'Assemblée de la Santé. Le Président proposede nommer comme membres du Comité spécialde rédaction le Dr Sze, le Dr Baran, le Dr Hyde,le Dr Timmerman et le Dr Evang, avec le Dr Szecomme Président.

Le Dr SZE regrette d'être obligé de quitterGenève avant la fin de la session ; il ne pourradonc pas assister à tous les travaux de ce comité.

Le PRÉSIDENT propose alors pour le remplacer,après son départ, le Dr Mani, Président du Comitécentral de rédaction ; le Dr Hyde pourrait êtrenommé Président du Comité de la Documentationpour la première Assemblée de la Santé.

Les propositions du Président sont adoptées.

La séance est levée a 12 heures.

22 JANVIER 1948 - I2 - DEUXIÈME SÉANCE

DEUXIÈME SÉANCE

Tenue le jeudi 22 janvier 1948, à 15 heures, au Palais des Nations,

Président: DT A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Rapport du Secrétaire exécutif (suite) (An-nexe 2).

PARTIE 33: ORGANISATION DES COMITÉSDE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE

Le PRÉSIDENT rappelle que le Secrétaireexécutif, dans son rapport, a proposé la fusiondu Comité des Priorités et du Comité des Questionstechniques, qui formeraient un seul nouveaucomité sous le nom de « Comité du Programme ».Il demande l'avis de la Commission Intérimaire àce sujet.

Le Dr HYDE souhaiterait une procédure sim-plifiée. Il estime trop étendu le Comité du Pro-gramme, avec treize membres sur les dix -huitque compte la Commission Intérimaire ; le travailserait ainsi effectué deux fois.

Le Dr EVANG appuie le point de vue du Dr Hyde;après une discussion générale en séance plénière,un comité restreint pourrait se charger de préparerdes décisions.

Le Dr MACKENZIE est d'accord et souligne qu'enséance plénière les questions pourraient êtreliquidées plus rapidement.

Le PRÉSIDENT estime que les questions quifigurent à l'ordre du jour doivent être discutéesen séance plénière, si telle est la volonté de lamajorité des membres de la Commission.

Le Dr SZE considère le Comité des Prioritéscomme un organe ad hoc qui a accompli sa tâcheavec succès. Il pense que le Comité des Questionstechniques doit devenir le Comité du Programme,en gardant ses membres et son secrétariat ; surleur désir, les autres membres de la Commissionpourraient en faire partie.

Le Dr CAVAILLON appuie la proposition duDr Sze, qui permettrait à la Commission d'aborderle travail immédiatement et de le liquider rapide-ment. Cette proposition a, en outre, le mérited'être réaliste : un comité qui a cessé d'être utileserait supprimé tandis qu'un autre, dont on aencore besoin, serait maintenu.

Le Dr VINOGRADOV déclare que les comitésdésignés précédemment ont justifié leur existenceet simplifié la tâche de la Commission Intérimaire ;ils n'étaient pas trop nombreux. Il est rationnelde déblayer le terrain en comité plutôt qu'enséance plénière. Il admet que le Comité desQuestions techniques pourrait devenir le Comitédu Programme, d'autant plus que nombre demembres du Comité des Priorités font égalementpartie du Comité des Questions techniques.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF exprime l'opinion quela plupart des membres de la Commission Inté-rimaire sont suffisamment au courant de l'évo-lution historique des questions qui leur sontsoumises pour pouvoir les examiner en séance

Genève.

plénière ; cependant, au cas où des questionsnouvelles surviendraient, il faudrait qu'un" comité- Comité du Programme ou Comité des Questionstechniques - se chargeât d'une étude préliminaire.De cette façon, le Secrétariat n'aurait pas à

accomplir deux fois le travail.

Aucun sujet nouveau ne figurant à l'ordre dujour de cette session, le PRÉSIDENT croit que laCommission Intérimaire peut commencer la dis-cussion en séance plénière ; toutefois, un comitérestreint pourrait être constitué pour résumer lesdébats et soumettre des résolutions définitives àla Commission.

Il en est ainsi décidé et la discussion du chapitre2 de l'ordre du jour : Activités techniques, seraentamée.

PARTIE 4: SERVICES D'AIDE SANITAIREAUX PAYS

Le Dr VAN DEN BERG annonce que le Sous -Comité du Budget des Services d'Aide sanitaireaux Pays a terminé son travail ; il espère que lerapport sera distribué le lendemain matin.

Le PRÉSIDENT propose le renvoi de la discussionà une séance ultérieure, afin de donner auxmembres de la Commission le temps d'étudier àfond le rapport.

La Commission adopte cette proposition.

2. Date et lieu de réunion de la premièreAssemblée de la Santé (Annexe 57).

Le Dr MACKENZIE demande que ce pointimportant soit discuté dès maintenant, car unedécision rapide permettrait au Secrétariat d'amor-cer son travail préparatoire avant la fin de lasession.

Le PRÉSIDENT déclare que la première Assem-blée de la Santé pourra probablement être convo-quée en juin .1948. Vingt ratifications, sur lesvingt -six requises, ont été déposées ; les gouverne-ments de cinq autres Etats Membres ont déjàadopté la Constitution. Plusieurs membres de laCommission Intérimaire ont laissé espérer queleurs pays respectifs ratifieront la Constitutionaussitôt que possible.

Le Dr MACKENZIE rappelle la décision, priselors de la dernière session de la CommissionIntérimaire, de laisser au Président le soin dechoisir le lieu de la première Assemblée de laSanté. 1

Le PRÉSIDENT déclare qu'il n'a pas pris dedécision sur ce point ; des faits importants doiventêtre pris en considération, et il est disposé àdonner suite à la requête que plusieurs membres

1 Actes o9. OMS, no 6, page 22.

DEUXIÈME SÉANCE - 13 - 22 JANVIER 1948

lui ont présentée de rouvrir le débat. La Consti-tution a été ratifiée par des pays d'Europe, duMoyen- Orient et de l'Extrême -Orient, tandis que,à ce jour, deux ratifications seulement des paysaméricains ont été déposées, celles -du Canadaet de la République d'Haïti. Il faut, en outre,tenir compte du problème monétaire.

Le Dr VAN DEN BERG, bien qu'il lui répugne derevenir sur une décision antérieure, pense queles faits nouvellement survenus depuis la dernièresession doivent être pris en considération. Lorsde la dernière session, on ignorait quand setiendrait la première Assemblée de la Santé ; onne savait pas, non plus, quels seraient les paysqui auraient ratifié la Constitution. On peutmaintenant envisager que l'Assemblée se tiendrade'inai à juillet 1948, et prévoir assez exactementquels seront les pays qui auront alors ratifié laConstitution. Le Dr van den Berg observe que,pour la plupart, ces pays se trouvent dans unezone à monnaie « faible ». La Conférence inter-nationale de la. Santé ayant eu lieu à New -Yorkdans un pays à monnaie « forte », ces pays auraient,à son avis, une impression défavorable si, cettefois encore, l'Organisation Mondiale de la Santéportait son choix sur une zone à monnaie « forte ».Plus fermement encore qu'il ne l'avait fait lorsde la session précédente, le Dr van den Berg sedéclare en faveur de la réunion, en Europe, de lapremière Assemblée.

Le Dr DE PAULA SOUZA ne voit pas de raisonde rouvrir la discussion, aucun problème nouveaun'ayant surgi depuis la dernière session. Desoffres émanant de divers gouvernements avaientété examinées à ce moment et les facteurs écono-miques avaient été dûment pris en considération.Le Président devrait être en mesure, lui semble -t-il, de prendre une décision à la lumière desdiscussions.

Le Dr SZE partage l'avis du Dr de Paula Souza.Invoquant un point d'ordre, il considère que laquestion de la première Assemblée de la Santéne devrait être discutée que si de nouveauxfacteurs sont intervenus. En ce qui concerne ladate de la réunion de l'Assemblée, il proposecomme base de discussion la date du ter juin 1948.

Le Dr MACKENZIE s'associe au Dr van den Berg.Il ne peut admettre qu'aucun fait nouveau nesoit intervenu depuis la dernière session : eneffet, la situation monétaire a changé. Il estconvaincu que l'Assemblée doit être convoquéedans un pays de la zone à monnaie «faible », vules difficultés que bien des pays rencontreraientà se procurer des francs suisses ou des dollars.Il propose d'adopter une résolution qui annuleraitla décision prise à la dernière session et de rouvrirle débat sur la question.

Le Dr CAVAILLON croit qu'il faut reprendrela question. Si la première Assemblée de la Santése tient dans un pays de la zone du dollar, biendes pays ne pourront pas y participer, ce quicompromettrait la réussite de la réunion. A sonavis, il sera difficile de prendre une décision tantqu'on ignorera la mesure dans laquelle les dépensesdes représentants à l'Assemblée seront payéespar la Commission Intérimaire. Il propose doncinstamment qu'on étudie de nouveau et à fondle problème, sans prendre une décision prématuréeet il conseille de renvoyer la discussion à la semaine

suivante, afin de permettre aux membres de laCommission de procéder à une étude préalablede la question.

Le Dr EVANG estime que la discussion n'aqu'un caractère préliminaire. Les vingt -six rati-fications auront probablement été déposées enfévrier ou en mars prochains ; il resterait doncune marge d'environ six mois, jusqu'en août ouseptembre, pour convoquer l'Assemblée. La déci-sion prise sur le lieu de l'Assemblée aura uneinfluence déterminante quant au choix de la date.Le critère fondamental n'est pas la situationmonétaire, mais la santé mondiale. Il faudrait,par conséquent, revenir sur la décision antérieure,et le Dr Evang demande au Président d'envisagerla possibilité de tenir la réunion de l'Assembléedans une autre région.

Le PRÉSIDENT juge très désirable de résoudrelogiquement le problème, en tenant compte aussides facteurs économiques. Il avait été chargé dechoisir une localité de l'hémisphère occidental,mais, seuls, le Canada et Haïti ont ratifié laConstitution. 11 est difficile de concilier les ques-tions de santé et les considérations économiques ;il est à craindre que des pays ne puissent pasenvoyer de délégations nombreuses dans un paysde la zone à monnaie « forte », et, cependant, laCommission Intérimaire tient à assurer le succèsde la première Assemblée de la Santé par laprésence de nombreux experts en matière d'hy-giène. C'est pourquoi il recommande instammentaux membres d'étudier la question avec soinafin d'arriver à une décision unanime.

Le Dr HYDE pense qu'il faut aborder le problèmesans idée préconçue ; la Commission ne disposepas encore de données complètes sur certainsfacteurs déterminants pour la fixation du lieu etde la date de la réunion de la première Assembléede la Santé. Les invitations reçues de la part desgouvernements pour l'Assemblée devraient êtreprises en considération, de même que la date deréunion d'autres conférences internationales, et,en tout premier lieu, de la prochaine Assembléegénérale des Nations Unies, qui doit se tenir enEurope. Le Dr Hyde propose que le Secrétariatprépare une analyse des divers facteurs relatifsà la date et au lieu de l'Assemblée.

Le Dr. SZE prie le Secrétariat, lorsqu'il établirace nouveau rapport, d'y ajouter des données decaractère financier. Le Comité d'Administration etFinances étudie en ce moment deux points quiont trait à ce même problème. Il s'agit, pour lepremier point, des indemnités journalières à verseraux représentants, dans le cas où l'Assemblée setiendrait dans une zone à monnaie « forte » ; lesecond point concerne le paiement éventuel enmonnaie « faible », par les Etats Membres, d'unecertaine proportion de leurs contributions. LeDr Sze se demande si la décision de verser desindemnités journalières aux représentants à l'As-semblée donnerait satisfaction aux pays européens.

Il faut également tenir compte du fait que, sil'Assemblée se tenait dans une zone à monnaie«faible », le Secrétariat devrait faire face à desfrais plus élevés, qui, en dernière analyse, seraientà la charge des Etats Membres. Avant de revenirsur la décision antérieure, la Commission doit,de l'avis du Dr Sze, rechercher si le problème nepourrait pas être résolu sur une base purementmonétaire.

24 JANVIER 1948 - 14 - TROISIÈME SEANCE

Le Dr VAN DEN BERG attire l'attention duSecrétariat sur le fait que des sommes peu impor-tantes en monnaie « faible », que possède laCommission Intérimaire et qu'il serait difficiled'affecter à d'autres engagements, pourraient êtreutilisées à l'occasion de l'Assemblée.

Le Dr CAVAILLON ne voit pas comment lesfrais des représentants à l'Assemblée pourraientêtre couverts autrement que par les Etats Membreseux -mêmes ; il pense, par conséquent, que, sil'on est réaliste, la solution du problème ne peutêtre envisagée que par la réunion de l'Assembléedans une zone à monnaie «faible ».

Les dépenses du Secrétariat seraient plus élevéessi l'Assemblée se tenait dans une ville démunie desservices nécessaires à ses travaux. Le Dr Cavaillonfait allusion, à ce propos, à l'offre du Gouverne-ment français d'accueillir la première Assembléede la Santé, tout en rappelant que, à la dernièresession de la Commission Intérimaire, il a appuyéla proposition désignant Genève comme siège del'Assemblée, à cause de sa situation géographique,hors de la zone du dollar, et aussi parce qu'il s'ytrouve un Secrétariat compétent. Il estime que,en se basant sur les faits, il semble plutôt indiquéde tenir la réunion de la première Assemblée àGenève.

Le Dr VINOGRADOV juge paradoxal de consacrerun temps précieux à un débat sur l'aspect financierde la question de la date et du lieu de la premièreAssemblée de la Santé. A son avis, les facteursdéterminants de la décision à prendre sont, parordre d'importance :

I. L'existence des services et du personneltechniques compétents pour se charger destravaux préparatoires nécessaires à la réussitede l'Assemblée ;

2. L'avantage que présente le choix d'uneville assurant la participation de tous les paysdésireux de se faire représenter et, particulière-ment, de tous les Etats Membres des NationsUnies ; et

3. Les considérations d'ordre financier.

Quoique ce dernier facteur soit important, ilestime que celui -ci ne doit venir qu'en troisièmelieu.

A la quatrième session, la Commission Intéri-maire a décidé que la première Assemblée de laSanté ne pourrait se tenir dans un pays qui n'au-rait pas ratifié la Constitution. Or, tandis quebeaucoup d'Etats d'Europe, du Proche -Orient etde l'Extrême- Orient ont déjà déposé leurs rati-fications, seuls, dans l'hémisphère occidental, leCanada et Haïti l'ont fait, et il ne paraît pasprobable que de nouvelles ratifications soientdéposées prochainement.

Il faut se rappeler que Genève s'est révélécomme un centre favorable aux travaux dessessions de la Commission Intérimaire. Puisqueaucune objection concrète n'a été soulevée contrele choix d'une ville d'Europe, c'est, estime leDr Vinogradov, Genève qu'il convient de choisir,car cette ville est celle qui remplit le mieux toutesles conditions désirables.

Il est décidé de reprendre la discussion à uneséance ultérieure.

La séance est levée à 16 h. 45.

TROISIÈME SÉANCE

Tenue le samedi 24 janvier 1948,á 14 h. 5o, au Palais des Nations, Genève.

Président : Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Relations avec le Fonds International deSecours à l'Enfance, des Nations Unies (An-nexe 22B).

Le PRÉSIDENT indique que la question desrelations avec l'UNICEF a été examinée par leComité des Relations auquel le Dr Rajchman aexposé l'historique de cette organisation et afourni des informations concernant la collaborationrequise. Le Comité des Relations s'est déclaréprêt à soumettre, pour examen, des propositionsà la Commission Intérimaire.

Le Dr MANI suggère de procéder à l'examen dela partie a) dans son ensemble, puis d'étudier lapartie b) paragraphe par paragraphe.

Cette suggestion est acceptée.La partie a) est adoptée sans discussion.

Au sujet de la partie b), paragraphe 1, le DrEVANG rappelle la discussion qui a eu lieu, ausein du Comité des Relations, relativement àl'établissement d'un comité d'experts chargéd'examiner le côté technique de la vaccination auBCG. Le programme qui prévoit la vaccinationde quinze millions d'enfants est extrêmementvaste. Tous les membres sont au courant de

l'historique du vaccin BCG, se rappellent lesincidents qui se sont produits et, tout spéciale-ment, celui de Lubeck. La Norvège a renduobligatoire la vaccination au BCG, mais jamaiselle n'aurait promulgué une telle loi sans assurerun contrôle 'médical des plus sérieux pour laproduction et - la distribution du bacille vivant.Si un accident se produisait, c'est sur la méthodemême que serait rejeté le blâme.

Le Dr Evang désirerait que l'OMS désignâthuit à dix experts de la vaccination au BCG,recrutés autant que possible dans le monde entier ;ils seraient chargés d'examiner sans retard etavec soin la question dans son ensemble et l'en-tière responsabilité technique leur serait confiée.Si cette proposition convenait à la Commission,quelques paragraphes de la partie b) devraientêtre remaniés.

Le Dr RAJCHMAN appuie le Dr Evang. Il n'estpas douteux que ceux qui ont pris l'initiativede cette entreprise assument une grave responsa-bilité en la recommandant aux gouvernements.C'est pour cette raison que, dans le document,toutes les dispositions sont prises en vue d'unecollaboration à trois différents stades. Le premierparagraphe se rapporte à un comité restreint qui

TROISIÉME SÉANCE 1._,. 15 --- 4 JANVIER I948

se réunirait régulièrement pour se rendre comptedes progrès des travaux. Ce comité restreintrenverrait toutes les questions techniques augroupe mentionné dans le second paragraphe quiprévoit la désignation d'un comité du genre decelui qu'envisage le D= Evang. Le troisièmeparagraphe préconise une conférence d'expertstechniques tous les six mois. Le Dr Rajchmanestime que les propositions présentées dans ledocument répondent aux préoccupations du D=Evang.

Le D= MANI propose que, pour répondre auxsuggestions du D= Evang, le paragraphe i soitapprouvé et le paragraphe z modifié comme suit :« . . . Des réunions qui pourraient être à peuprès trimestrielles seraient tenues, sous la prési-dence du Dr Holm, par un groupe du Comitéd'experts de la Commission Intérimaire sur laTuberculose . . . » Si cet amendement est ac-cepté, il recommande la suppression de la phrasequi vient ensuite.

Le Dr RAJCHMAN approuve l'amendement sug-géré par le Dr Mani.

Le Dr TIMMERMAN, tout en estimant que cetamendement constitue une amélioration, pro-pose d'indiquer avec précision que des expertsdu Comité d'experts sur la Standardisation bio-logique feront partie du groupe envisagé.

Le D= ELIOT est d'accord avec le Dr Evang surl'importance d'une représentation nationale éten-due au sein du groupe d'experts. Si l'avant -der-nière phrase du paragraphe 2 doit être supprimée,ainsi que le propose le D= Mani, la dernière phrasen'a plus sa raison d'être puisque les frais à encourirne sauraient être estimés par la CommissionIntérimaire tant que le nombre d'experts n'estpas connu.

Le PRÉSIDENT souligne la nécessité d'unereprésentation géographique étendue. En ce quiconcerne la dernière phrase du paragraphe 2, elledevrait spécifier que la Commission Intérimaireassumera la responsabilité financière et que desarrangements ont déjà été pris afin d'imputer cesfrais sur le budget des Services d'Aide sanitaireaux Pays.

Le Dr VINOGRADOV relève que les expertsrusses possèdent une grande expérience en matièrede vaccination d'enfants au BCG et qu'ils sonten faveur de cette méthode. Bien qu'il ait lestravaux du D= Holm en haute estime, il est d'avisque le président du groupe d'experts devraitêtre un représentant de la Commission Intérimaire ;Paris serait à retenir comme lieu de réunion. Ason sens, la Commission ne devrait pas prendre,quant à l'effectif du comité, une décision quirisquerait de la priver des services d'experts dontelle pourrait avoir besoin.

Le PRÉSIDENT désire vivement que des expertsukrainiens et russes fassent partie du comité.Paris qui est le siège de l'UNICEF sera vraisem-blablement choisi comme lieu de la premièreréunion, tandis que les rencontres ultérieuresdevraient avoir lieu dans les divers endroits où lavaccination est pratiquée.

Le D= RAJCHMAN fait sienne la suggestion duPrésident.

Le Dr MANI demande, au sujet des paragraphes4 et 5, si les membres du comité estiment que lestatisticien devrait exercer son activité au sein

du groupe d'experts ou au Secrétariat. Afind'atteindre les buts visés dans les paragraphes endiscussion, il est d'avis que le statisticien devraitêtre attaché à l'expert en tuberculose à Genève,en vue d'organiser le plan d'immunisation pourles divers pays et de procéder ensuite à l'étudedes résultats statistiques.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF indique que leSecrétariat a pu s'assurer les services d'un sta-tisticien très qualifié, le Dr Pascua. Le Dr Pascuaétablira lui -même la procédure à suivre sur placeen matière de statistiques. Plus tard, un statis-ticien sera adjoint au Secrétariat ; il collaboreraavec les équipes et remplira les fonctions envisagéespar le Dr Mani.

Le D= MANI se déclare satisfait des explicationsdonnées par le Secrétaire exécutif ; il estimetoutefois que ces paragraphes nécessitent de légèrescorrections de style.

Il est convenu que la partie b) de ce docu-ment, sera amendée par le Comité de rédactionsuivant les propositions présentées au cours de ladiscussion.

Le D= CAVAILLON désire connaître les possi-bilités d'utilisation des locaux de l'Office Interna-tional d'Hygiène Publique par l'UNICEF.

Le D= MORGAN indique qu'il a informé leDr Rajchman que les locaux de l'OIHP sont à ladisposition de la Commission Intérimaire en vued'y tenir des réunions. L'UNICEF aurait désiréy installer ses bureaux, mais malheureusement lesclauses du bail ne permettent pas une sous -location.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF précise qu'un comitémixte, composé de membres de la CommissionIntérimaire et de l'Office, devra rechercher lameilleure méthode pour employer certains fondstransférés de l'Office, y compris les sommes enfrancs français. Les réunions qui se tiendront àParis pourront être utilement financées au moyende ces fonds. Le Secrétaire exécutif pense quel'Office sera heureux d'autoriser les réunions à setenir dans ses locaux, ce qui n'enfreindra pas lesclauses du bail.

Le Dr RAJCHMAN fait observer que l'UNICEFnégocie actuellement la location d'autres locaux.

Le PRÉSIDENT remercie le Dr Rajchman desexplications circonstanciées qu'il a données. Ill'assure de la collaboration entière de l'OMS dansles importants travaux relatifs à la santé del'enfance.

Le D= RAJCHMAN exprime à son tour ses remer-ciements au Président et aux membres de la Com-mission Intérimaire pour leur collaboration. Lesavis de l'OMS sont très précieux pour l'UNICEF.

2. Projet de résolution relative à la collaborationavec l'UNESCO (Annexe 27).

Examinant le projet de résolution relatif à lacollaboration avec l'UNESCO, Re PRÉSIDENTindique que le Comité des Relations a acceptéle projet de résolution sous réserve de quelqueslégers amendements.

La résolution, telle qu'elle a été revisée parle Comité des Relations, est acceptée par la Com-mission Intérimaire.

24 JANVIER 1948 16 TROISIÈME SÉANCE

3. Rapport du Secrétaire exécutif (suite) (An-nexe 2).

PARTIE 4 : SERVICES D'AIDE SANITAIRE AUX PAYS

Le PRÉSIDENT déclare que le Président duComité d'Administration et Finances a demandéd'ajourner la discussion sur les Services d'Aidesanitaire aux Pays, aucune décision n'ayant puêtre prise en ce qui concerne une nouvelle répar-tition de certains fonds.

La Commission décide d'ajourner la discussion.

PARTIE 5 : RAPPORT SUR LA PRÉPARATION DE LASIXIÈME REVISION DÉCENNALE DES NOMENCLA-

TURES INTERNATIONALES DES MALADIES ETCAUSES DE DÉCÈS 1

Le PRÉSIDENT rappelle que les membres de ceComité d'experts se sont réunis deux fois et ontprésenté certaines recommandations qui doiventêtre discutées. Il remercie le Dr CAKRTOVA,secrétaire du Comité, de l'ceuvre accomplie.

Le Dr MACKENZIE exprime son appréciation del'énorme travail que représente le deuxième rap-port du Comité d'experts. Il donne lecture dequelques amendements qu'il désire proposer et,à la demande du Président, il remettra ces amen-dements par écrit au Secrétariat, aux fins de repro-duction et distribution (voir Annexe 62).

Le Dr CAVAILLON confirme que le Gouvernementfrançais prend toutes dispositions utiles en vuede l'organisation de la Conférence internationalepour la sixième Revision décennale des Nomen-clatures internationales des Maladies et Causesde Décès, ceci conformément aux termes de laConvention du 7 octobre 1938. Grâce à l'excellenttravail fourni par le Comité d'experts et le Secré-tariat, et aux études entreprises par les Etats-Unis, la conférence disposera d'une base dediscussion solide. Le Dr Biraud et le Dr Cakrtovaont assisté à une première réunion qui s'est tenueà Paris le 16 janvier 1948 pour procéder aux dis-cussions préalables. Depuis lors, de nouveauxarrangements ont été pris pour que la conférences'ouvre le 26 avril 1948 à Paris sur invitation duMinistère des Affaires étrangères. Le Gouverne-ment français exprime sa reconnaissance à laCommission Intérimaire pour son offre d'assis-tance. Cette conférence donnera l'exemple d'unecollaboration fructueuse entre une institutiontraditionnelle et la nouvelle Organisation Mon-diale de la Santé.

Le Dr HYDE est certain que tous les membresseront heureux d'accepter cette invitation ; ilest tout naturel de suivre la tradition.

Le rapport 1 est approuvé sous réserve d'unnouvel examen à la lumière des amendementsqui seront présentés par la délégation duRoyaume -Uni.

PARTIE 6 : EPIDÉMIOLOGIE ETSTATISTIQUE SANITAIRE

Le Dr DE PAULA SOUZA regrette de n'avoir puassister à la réunion du Comité d'experts sur laQuarantaine. En ce qui concerne les laboratoiresapprouvés pour la préparation du vaccin anti-

1 Pour les rapports, voir Actes off. OMS, n« 8,III, a) et b).

amaril la classification adoptée par l'UNRRAa été utilisée parce que, à ce moment -là, quel-ques laboratoires ne possédaient pas certains ap-pareils nécessaires. La situation a changé depuislors, et ce qui importe maintenant, c'est la qua-lité du vaccin. Si celle -ci est satisfaisante, lelaboratoire devrait être agréé.

L'Institut de Recherches sur la Fièvre jaunede Rio -de- Janeiro a vacciné plus de quatre mil-lions de personnes. Une grande partie du personnelde l'Institut de Rio était occupé auparavant auLaboratoire Rockefeller, et le vaccin y est pré-paré de la même façon. Le Dr de Paula Souza nevoit pas de raison pour que l'Institut de Rio ainsique le «Wellcome Research Institution» de Londresfassent partie d'une catégorie différente de cellede l'« International Health Division » de la Fon-dation Rockefeller. Une telle classification sup-pose plusieurs qualités de vaccins donnant desrésultats différents, ce qui n'est pas le cas, et cetteerreur devrait être rectifiée.

Le Dr MANI demande des explications au pointde vue juridique sur la demande tendant à lareconnaissance par la Commission Intérimairede l'« Institute of Medical Research » de Kuala -Lumpur, comme institut pour la vérificationde l'efficacité des vaccins d'immunisation contrela fièvre jaune. Il est d'avis que cette recon-naissance ne pourrait émaner que de l'OMS etnon pas de sa Commission Intérimaire.

Au sujet de la signification du terme « ré-action d'immunité », le Dr Mani indique qu'ilest en possession des résultats de recherchesconsidérables faites sur ce problème dans le sudde l'Inde, et qu'ils les transmettra au Secrétariat.

Se référant au document, qui mentionne uneproposition tendant à la réunion à Singapourd'une conférence sanitaire internationale, le DrMani estime qu'une telle suggestion ne devraitémaner que du Secrétariat et non pas d'un deses fonctionnaires et qu'une conférence de cegenre est du ressort du Comité d'experts sur laQuarantaine. Aucune décision ne devrait en con-séquence être prise à ce sujet.

Le Dr MACKENZIE explique que l'Institut deKuala- Lumpur demande à être agréé commeinstitut pour la vérification de l'efficacité desvaccins d'immunisation contre la fièvre jaune.Une telle requête devrait être soumise au Grouped'experts de la Fièvre jaune. Le Dr Mackenziepartage l'avis du Dr Mani concernant les propo-sitions individuelles des membres du Secrétariatqui ne devraient pas être soumises à la CommissionIntérimaire ni être mentionnées dans un docu-ment. La proposition du Dr Nichols n'a pas étésoutenue par le Gouvernement du Royaume -Uni.

Etant donné qu'aucune décision n'a été prisesur la question de savoir si les nouvelles conven-tions sanitaires devraient être appelées « règle-ments » ou « conventions », le Dr Mackenziesuggère que sous « Emploi de cartes quadrillées »le terme «règlements », à l'avant -dernière ligne dusecond paragraphe, soit remplacé par un autremot.

Examinant les recommandations du Comitéd'experts sur la Quarantaine (paragraphe A 2a), leDr Mackenzie estime que ni la Commission Inté-rimaire, ni un comité d'experts n'ont la possibilitéd'apporter de modifications à la question descertificats internationaux. Lorsqu'il s'agit devariole, le modèle du certificat est entièrement

TROISIÈME SÉANCE 17 --- 24 JANVIER 1948

laissé aux autorités sanitaires du pays dans lequelse rend le voyageur. Les nouveaux modèlesdevraient être proposés aux gouvernements pourremplacer ceux que prescrivent les Conventionsde 1944.

Le Dr DE PAULA SOUZA propose que la partie 6du rapport du Secrétaire exécutif soit examinéeparagraphe par paragraphe.

Le PRÉSIDENT se déclare d'accord.

1) Service de Notification.

Le Dr CAVAILLON apprécie la valeur du Servicede Notification, bien que la récente épidémie decholéra qui a sévi en Egypte ait révélé certainsdomaines dans lesquels le service pourrait êtreamélioré.

Il est regrettable que, si souvent, un ministrede la Santé ne soit d'abord informé que par lapresse de l'apparition d'une épidémie. Le DrCavaillon comprend fort bien les difficultés quisurgissent ; cependant, il est très important quedes informations exactes soient diffusées le plusrapidement possible. Des services d'informationdu public, tels que la presse et la radio, diffusentconstamment des renseignements inexacts. Laradiodiffusion de renseignements épidémiologi-ques compléterait les transmissions télégraphiquesactuelles et permettrait de démentir les informa-tions erronées. Il est évident qu'aucun rensei-gnement confidentiel ne devrait émaner du serviceen question, mais il est essentiel que l'OMS soiten mesure de fournir rapidement des informationsprécises et officielles.

Au nom de la délégation française, le Dr Cavail-lon dépose la motion suivante :

La Commission Intérimaire donne mandat auSecrétaire exécutif :

1) d'entreprendre dès maintenant les étudespréparatoires à la mise en vigueur d'un systèmede radiodiffusion télégraphique des informationsépidémiologiques, constituant une extension àla zone Europe- Afrique du régime appliquéavec succès par la Station d'Information épidé-miologique de Singapour ;

2) de mettre au point un système radio-phonique susceptible de diffuser tous rensei-gnements épidémiologiques n'ayant pas uncaractère confidentiel et de démentir, le caséchéant, les informations erronées émanant desources non officielles ;

3) de mettre ces deux sujets à l'ordre dujour du Comité d'experts pour la Lutte inter-nationale contre les Epidémies ;

4) d'instituer dès maintenant un système denotifications télégraphiques bihebdomadairesen cours d'épidémie aux administrations sani-taires intéressées, système qui resterait envigueur jusqu'à l'adoption définitive de la radio-diffusion ; et, à cette fin,

de demander aux administrations sanitaires delui fournir télégraphiquement les donnéesnécessaires au cas d'épidémie d'une maladiepestilentielle qui surviendrait sur leur territoireet constituerait un danger de caractère inter-national.

Ces réformes apporteraient un perfectionnementimportant du Service de Notification.

2) Application des Conventionsinternationales.

Le Dr MACKENZIE estime que la recomman-dation du Comité d'experts sur la Quarantaine,(sous (i) a), serait plus précise si les mots : «dansles pays ayant un service de santé publique satis-faisant » étaient ajoutés.

Le Dr MANI remarque que l'adjonction de cesmots rendrait difficile l'application de toutes lesconventions sanitaires, et que deux sortes deconventions alors seraient nécessaires. Il allègueque les conventions en usage actuellement sontappropriées à tous les pays.

Le Dr CAVAILLON approuve l'observation duDr Mani et estime que la recommandation duComité d'experts sur la Quarantaine, sous (i) c), estexcellente. Il espère que la Commission Intéri-maire l'adoptera. Le sens exact de l'expression« leur contreseing » n'est toutefois pas clair. Dansquelques pays, certains médecins semblent avoirétabli des certificats sans que la vaccination aitété pratiquée, et il existerait même un marchénoir de tels certificats. Si le certificat doit avoirune valeur réelle, la signification du terme « contre-seing » doit être exactement définie.

Le Dr CHOUCHA Pacha appuie les commentairesdu Dr Mani et du Dr Cavaillon, mais ne peut donnerson accord à la recommandation (i) a) telle qu'elleest rédigée dans le document. Il ne lui est paspossible de dire si les conventions sanitairesexistantes sont satisfaisantes. Les autorités sani-taires égyptiennes n'ont pas pu déceler la sourcede l'épidémie de choléra.

En ce qui concerne la seconde recommandation,les autorités sanitaires égyptiennes ont trèsvivement ressenti les différences d'efficacité duvaccin anticholérique en provenance de différentspays. La standardisation du vaccin est par consé-quent essentielle.

Le Dr TIMMERMAN, au nom du Comité d'expertssur la Standardisation biologique, précise que cesujet fera l'objet d'une discussion lors de la pro-chaine réunion de ce Comité, et il espère que l'onarrivera à la standardisation attendue.

Le Dr MACKENZIE estime que le Comité d'ex-perts porte un jugement très grave lorsqu'ildéclare que les mesures prescrites dans les Con-ventions sanitaires existantes ont été jugéessatisfaisantes, alors que, pendant la récenteépidémie de choléra en Egypte, les pays voisinsn'étaient pas de cet avis et ont pris des mesuresadditionnelles. A son sens, cette déclaration n'estjustifiée que s'il existe un service sanitaire appro-prié. Il propose de modifier le paragraphe.

Le PRÉSIDENT indique que la question de l'épi-démie de choléra sera discutée lors de la prochaineséance à laquelle le Dr Choucha Pacha doitprésenter un rapport détaillé.

Le Dr MANI constate que tous les membressemblent être d'accord sur les deux premièresrecommandations. En ce qui concerne la troisièmerecommandation, un examen attentif du rapportdu Comité d'experts 1 démontre l'exactitude decet exposé. Il devrait par conséquent être accepté.

Le Dr CAVAILLON fait remarquer que la questionde savoir si la Commission Intérimaire doitassumer la responsabilité de la recommandation

1 Actes oil. OMS, n° 8, IV.

26 JANVIER 194$ -- - QUATRIÉME SÉANCE

(1) est d'une importance capitale. Elle ne pourraêtre résolue qu'à la lumière du rapport du DrChoucha Pacha et après discussion approfondie.Il suggère donc de surseoir au débat jusqu'àce que ledit rapport ait été présenté ; un sous -comité restreint pourrait alors recevoir mandat

de procéder à une étude à soumettre à la Com-mission Intérimaire.

La discussion sera reprise après examen durapport du Dr Choucha Pacha.

La séance est levée à 16 h. 55.

QUATRIÈME SÉANCE

Tenue le lundi 26 janvier 1948, á 9 h. 3o, au Palais des Nations,

Président : Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Ratification de la Constitution par l'Australie.

Le Dr REDSHAW informe les membres de laCommission que la loi portant ratification de laConstitution de l'OMS a reçu l'assentiment royalle 21 janvier et que l'instrument de ratificationa été envoyé de Canberra à New -York le 23 jan-vier.

Le PRÉSIDENT annonce qu'actuellement lesmesures législatives sont prises dans suffisammentde pays pour permettre à la Constitution d'entreren vigueur dès que les divers instruments deratification auront été remis au Secrétaire généraldes Nations Unies.

2. Rapport du Dr Choucha Pacha sur la mani-festation de choléra, en Egypte, au cours del'année 1947.

Le Dr CHOUCHA Pacha déclare tout d'abordqu'il n'a pas l'intention de présenter un exposéépidémiologique détaillé sur la manifestationde choléra qui vient de sévir en Egypte. Les don-nées n'ont pas encore toutes été rassemblées, nianalysées. Il espère cependant que son rapportdéfinitif sera prêt dans quelques mois et qu'ilpourra être publié dans le Bulletin de l'OMS.

Le Dr Choucha Pacha trace ensuite un brefhistorique des épidémies de choléra qui se sontproduites en Egypte à neuf reprises, au cours duxIxe siècle, ainsi que de leur relation avec lessix grandes pandémies de choléra dans l'histoire.

Il relate en détail les événements qui ont permisla découverte, le 22 septembre 1947, dans levillage d'El Korein de la province de Charkieh, despremiers cas de choléra, immédiatement suivisd'autres à Mostorod dans la province de Kaliu-bieh. Dès les premiers soupçons de choléra, lesoir du 22 septembre, les autorités ont pris desmesures pour en empêcher la propagation, sansattendre la confirmation bactériologique obtenuele 25. Le 26 septembre, le Secrétariat de la Com-mission Intérimaire a reçu notification des pre-miers cas de choléra. L'intervalle de temps quis'est écoulé entre la constatation du premier caset sa notification à la Commission Intérimairene représente que la période nécessaire aux diversexamens bactériologiques qui doivent être effec-tués avant confirmation du diagnostic de choléra.Il a semblé légitime de ne pas donner l'alerte aumonde entier avant cette confirmation.

Genève.

Vient ensuite l'énumération des mesures prises parles autorités sanitaires égyptiennes, parmi les-quelles il y a lieu de mentionner particulièrementl'isolement des villages infectés, par l'établissementde cordons sanitaires, qui d'ailleurs ne se sontpas révélés suffisamment efficaces pour localiserla maladie. Cependant, le nombre relativementfaible des cas de choléra en haute Egypte est dûen grande partie à la suspension de toutes commu-nications entre la basse et la haute Egypte. LeDr Choucha Pacha rappelle également à la Corn -mission l'interdiction du départ des pèlerinségyptiens pour le Hedjaz, mesure qui, à son avis,a été l'un des principaux facteurs qui ont empêchél'extension de la maladie à d'autres pays.

Le Dr Choucha Pacha attire l'attention sur lescartes et graphiques divers qui complètent lesrenseignements contenus dans son rapport. Augraphique indiquant les cas et les décès enre-gistrés du 22 septembre au 9 décembre, il y a lieud'ajouter quinze nouveaux cas, dont le derniers'est produit le 31 décembre.

En ce qui concerne la vaccination anticholé-rique, la production de vaccin en Egypte est passéependant la période au cours de laquelle a sévi lecholéra, de 40.000 à 400.000 cc. par jour. L'Afgha-nistan, l'Australie, la Belgique, le Brésil, la Chine,l'Espagne, les Etats -Unis d'Amérique, la France,l'Italie, l'Irak, l'Iran, les Pays -Bas, la Tché-coslovaquie, la Turquie et l'URSS, ainsi que laCroix -Rouge ont fait don de vaccin à l'Egypte.Le Dr Choucha Pacha exprime les remerciementsde son Gouvernement à tous les Etats qui ontsatisfait si généreusement aux besoins de l'Egypteen vaccin. Un total de 21.000.000 de doses a étéutilisé, entre le début d'octobre et la mi- novembre,pour la vaccination en masse de la population.La campagne de vaccination en Egypte a prouvé,pour la première fois dans l'histoire, qu'uneépidémie de choléra pouvait être enrayée par cemoyen.

Le Dr Choucha Pacha attire l'attention surles graphiques qui montrent les effets de la vac-cination dans certaines provinces. On peut noterque, dans la majorité des localités, il n'y a eu quetrès peu de cas nouveaux de choléra après lesixième jour suivant la vaccination. Pour montrerl'effet de la vaccination sur la maladie, il se réfèreà un rapport préliminaire qu'il a reçu concernantles malades isolés dans les hôpitaux de contagieux.Pour 3.648 malades, admis dans ces hôpitaux, ona enregistré 1.419 décès. Le taux de léthalité s'estélevé en moyenne à 38,8 %. Parmi les 396 malades

QUATRIÈME SEANCE - I9 - 26 JANVIER 1948

précédemment vaccinés, le taux de léthalité aété de 26,5 %, tandis qu'il a atteint 42,9% chezles non -vaccinés.

Le Dr Choucha Pacha parle ensuite de la luttecontre les mouches en vue de l'élimination tem-poraire d'un des principaux vecteurs de la maladie.Il donne des détails sur les pulvérisations faitespar avion et par «jeeps », ainsi qu'à l'aide d'ap-pareils mécaniques à main, et indique les résultatsobtenus.

La manifestation de choléra de 1947 ne doit pasêtre considérée comme une épidémie, mais plutôtcomme une série de cas isolés, disséminés dans lepays. Pour appuyer ses déclarations, le Dr Chou -cha Pacha se reporte aux chiffres de fréquencepour la province de Beheira. Dans trois localitésseulement de cette province, la morbidité adépassé Io cas pour I.000. Dans la plupart desautres localités, elle a été en dessous de 1 pour1.000. Il en est de même pour 90% des autresprovinces et des grandes villes de l'Egypte. Dansles villes, la fréquence a été presque nulle ; dansles villages, elle a atteint de plus grandes propor-tions, tandis que dans les hameaux, le taux demorbidité a été relativement élevé. Ces diffé-rences s'expliquent du fait premièrement, queles villes possèdent des services sanitaires appro-priés et des systèmes d'adduction d'eau ; deuxiè-mement, que dans les villages, malgré l'insuffi-sance des services sanitaires et des systèmesd'adduction d'eau, l'administration locale a cepen-dant pu imposer des mesures préventives. D'autrepart, dans les hameaux, l'absence de contrôleadministratif a rendu presque impossible uneaction antiépidémique rapide et efficace. Unefois encore, a été démontrée l'importance pri-mordiale, pour la prévention du choléra, d'unsystème d'adduction d'eau potable et d'un réseaud'égouts.

Le Dr Choucha Pacha estime que, vu la diver-sité des opinions au sujet de la persistance duvibrion cholérique chez les porteurs de germesconvalescents, il est intéressant de mentionnerles observations faites au cours de la manifesta-tion de choléra en Egypte. Les résultats des recher-ches de vibrions chez des convalescents, dans leshôpitaux de contagieux, ont prouvé que lapériode minimum depuis le début de la maladiejusqu'au dernier prélèvement positif était de troisjours, la période maximum, de 42 jours.

Quant aux contacts porteurs de germes, lesstatistiques indiquent un chiffre approximatifde 13.000 contacts. Parmi ceux -ci, 2,1% se sontrévélés porteurs de germes et le choléra s'estdéclaré chez o,6% du nombre total des contactsau cours de l'isolement. Il a été constaté que lapersistance maximum des vibrions chez lescontacts porteurs de germes était de 1g jours,résultat qui diffère des observations faites dansl'Inde.

Quant au traitement de la maladie, l'expériencea prouvé que les sulfamides ont été inefficaces,'bien qu'ils aient permis de réduire la période depersistance des vibrions chez les porteurs degermes. Seul l'emploi de la solution physiolo-gique contre la déshydratation s'est révélé efficaceet son efficacité même dépendait de la rapiditéde son application. Pour 191 cas de l'hôpital decontagieux du Caire, le taux de léthalité a été de17,2 %. La léthalité chez les sujets hospitalisés un

jour après le début de la maladie a été de 9,3%elle a atteint 18 et 25% parmi ceux hospitalisésaprès deux ou trois jours respectivement.

Le Dr Choucha Pacha fait remarquer que, pourla première fois, il a été possible, durant la mani-festation de choléra en Egypte, de contrôler laviabilité du vibrion cholérique sur différentsobjets et denrées alimentaires, en utilisant lesmatières fécales de cholériques. Les résultats ontété groupés en tableaux et seront communiquésaux membres de la Commission.

Le Dr Choucha Pacha passe ensuite à ce qu'ilappelle l'« aspect humanitaire » du sujet, et donnedes renseignements sur l'assistance accordée auxmalades, aux convalescents ainsi qu'aux famillesdes victimes.

Une série de mesures d'« alerte » ont été prisesen fin d'épidémie, mesures qui resteront encore envigueur pendant un certain temps. Les plusimportantes sont les suivantes :

1. Traitement, comme s'il s'agissait du cho-léra, de tous les cas présentant des vomisse-ments et de la diarrhée, jusqu'à ce que l'examenbactériologique ait prouvé le contraire.

2. Examens de tous les morts par un méde-cin ou par un inspecteur sanitaire, un prélè-vement rectal étant effectué dans chaque cas.

3. Dépistage ininterrompu des porteurs degermes.

4. Deuxième vaccination de tous les habi-tants, à partir du 15 février 1948.

Le Dr Choucha Pacha attire l'attention de laCommission sur les mesures quarantenaires quiont outrepassé de loin les dispositions des Con-ventions sanitaires internationales, et qui ont étéprises contre l'Egypte en raison du choléra.Certains pays ont fermé leurs frontières à toutesles personnes et marchandises venant d'Egypte.D'autres ont interdit l'importation de produitsalimentaires, non seulement d'Egypte, mais ausside pays supposés « menacés » de choléra. L'illo-gisme de telles mesures ressort du fait que cesmêmes pays ont continué d'importer des produitsalimentaires ou autres de l'Inde et de la Chine,pays dans lesquels le choléra existe à l'étatendémique. Il est manifeste que suivant le prin-cipe que chaque pays doit assurer lui -même sadéfense, les mesures de défense sanitaires établiespar les Conventions ne doivent pas être tenuespour nulles ; aussi le Dr Choucha Pacha estime -t -ilque le Comité d'experts pour la Lutte internatio-nale contre les Epidémies doit être saisi de laquestion, lors de la revision des Conventionssanitaires internationales existantes.

En terminant, le Dr Choucha Pacha exprimede nouveau les remerciements de son Gouverne-ment pour l'aide généreuse reçue, sans qu'elle aitété toujours sollicitée, de la part des gouverne-ments et des organisations privées, ainsi que de laCommission Intérimaire, qui a déployé tous sesefforts pour lui procurer le matériel nécessaire.Après avoir relaté quelques exemples d'assistanceà l'Egypte, le Dr Choucha Pacha déclare ques'il a tenu à entrer dans le détail, c'est à dessein,afin de signaler au monde entier un exempled'assistance mutuelle propre à montrer aux gens

26 JANVIER 1948 - 20 - CINQUIÈME SÉANCE

découragés par les discussions entre Etats quel'OMS est capable d'une action puissante pour lebien dans le monde entier, ce qui . doit les inviterà appuyer une collaboration internationale etainsi travailler pour la paix.

Le PRÉSIDENT remercie vivement le Dr ChouchaPacha de son exposé. Une discussion générales'engagera sur ce sujet à la séance de l'après -midi.

La séance est levée à 11 h. 45.

CINQUIÈME SÉANCE

Tenue le lundi 26 janvier 1948, á 14 h. 3o, au Palais des Nations,

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

L Epidémie de choléra en Egypte.

Le PRÉSIDENT ouvre le débat sur l'exposé faitpar le Dr Choucha Pacha à la séance du matin.

Le Dr MANI observe que cet exposé présentedeux aspects, l'un de caractère administratif,l'autre de caractère technique. Pour ce qui est del'aspect administratif, il est d'avis que les mesuresprises par les autorités égyptiennes ont été excel-lentes, car l'épidémie a été jugulée rapidementet ne s'est pas étendue aux pays voisins. Quantaux problèmes d'ordre technique qui ont étésoulevés, ils présentent bien des points qui peuventêtre discutés et sur lesquels des études et desrecherches plus poussées sont nécessaires. LeDr Mani approuve la proposition d'une étude,par l'OMS, de la question de l'endémicité et déclareque son pays sera heureux de pouvoir apportertoute l'aide utile à cet égard.

En ce qui concerne le taux de morbidité desindividus vaccinés par rapport aux individus nonvaccinés, il signale qu'un document relatif àl'épidémie de Madras (document transmis auSecrétariat pour distribution) fait ressortir unefréquence de la maladie de 6 0 /00 chez les vaccinéset 16 0 /00 chez les non -vaccinés - soit chez cesderniers un taux deux fois et demi plus élevé quecelui des vaccinés. Ces données statistiquesdiffèrent quelque peu de celles qu'a fournies leDr Choucha Pacha. Ce n'est qu'après élaborationque ces chiffres pourront contribuer utilementau développement des connaissances scientifiquessur le choléra.

Pour ce qui est des sulfamides, les résultatsobtenus ont permis de constater que leur rôle dansle traitement du choléra n'était pas aussi impor-tant qu'on le croyait à l'origine. Dans les cas demalades hospitalisés soignés par les transfusionssalines appropriées, l'administration de sulfa-guanidine n'a pas amélioré le traitement. Toute-fois, dans des villages éloignés de tout hôpitalet ne disposant pas de médecin, le rôle de la sulfa-guanidine pourrait être différent. Un autremédicament, à base de formol, est également àl'essai en ce moment.

Quant aux infractions à la Convention, le DrMani suggère que le Secrétariat en dresse une listequi serait communiquée aux pays, auxquels ondemanderait sur quelle base scientifique ils ontpris des mesures contrevenant aux conventions.

Le Dr SZE, en sa qualité de représentants d'unpays oú sévit le choléra, tient à s'associer auDr Mani. La Chine a eu le privilège de pouvoir

Genève.

coopérer à la lutte contre le choléra en Egypte.Le Dr Sze remercie le Gouvernement égyptiende son invitation à envoyer en Egypte le chef duService épidémiologique de Chine ; à son retour,ce fonctionnaire a affirmé que les méthodes delutte contre l'épidémie constituaient un modèledu genre. En Chine, explique le Dr Sze, la pratiqueadoptée à l'égard des malades hospitalisés consisteà effectuer d'abord une transfusion saline. L'expé-rience a montré que la sulfadiazine était le médi-cament le plus efficace, la sulfaguanidine pouvantcependant être employée dans les cas à évolutionlente. Le Dr Yung, chef du Service épidémiolo-gique de Chine, avait l'impression que si les auto-rités égyptiennes avaient eu connaissance del'expérience faite par la Chine, et si elles avaientemployé les médicaments en doses plus fortes,elles auraient pu obtenir des résultats plus effi-caces ; par conséquent, des lits en plus grand nom-bre auraient été disponibles à plus bref délai.

Le Dr Sze se rallie à la proposition du Dr Maniqui est d'avis que la Commission Intérimaireprenne note des infractions aux conventions.

Le Dr CAVAILLON appuie la suggestion de pro-céder à une étude sur les zones d'endémicitécholérique. Il souligne le fait que plusieurs joursse sont écoulés entre le moment de l'apparitiondes premiers cas et leur notification effective.Alors que le Gouvernement égyptien considéraitles cas suspects comme des cas de choléra et pre-nait des mesures appropriées, la presse et la radiodiffusaient des rapports alarmants. De ce fait,les autorités nationales se trouvaient dans uneposition difficile. A son avis, les pays qui ont prisdes mesures dépassant les dispositions des con-ventions, afin d'empêcher la propagation de lamaladie, étaient parfaitement en droit d'agirainsi. Il estime que les conventions devraient êtrerevisées afin d'y introduire l'obligation de notifi-cation immédiate des cas suspects, de telle sorteque les pays voisins, tout au moins, puissentpréparer des mesures d'urgence en temps oppor-tun ; il conviendrait, en outre, d'attirer l'attentiondu Comité d'experts pour la Lutte internationalecontre les Epidémies sur la possibilité de donnerà de telles déclarations un caractère confidentiel.

Le Dr Cavaillon demande si le Gouvernementégyptien a effectué une enquête sur l'origine del'épidémie, et s'il existe des données scientifiquessur ce point ; il demande en outre si, de l'avisdu Dr Choucha Pacha, les cas qui se sont déclarésen Syrie étaient en liaison avec l'épidémied'Egypte.

CINQUIÈME SÉANCE - 2I - 26 JANVIER 1948

Le Dr TIMAKOV estime que la partie la plusintéressante du rapport est le tableau qu'il donnedes mesures prises pour combattre l'épidémie ;pour la première fois, les données fournies permet-tent une étude d'ensemble d'une épidémie decholéra. Ce rapport prouve que la coopérationexistant entre les pays et l'OMS rend possible unelutte rapide contre les épidémies. En outre, lerapport présente un intérêt spécial pour l'Uniondes Républiques Socialistes Soviétiques dontquelques pays voisins comprennent des régionsd'endémicité cholérique.

Du point de vue scientifique, le rapport démon-tre l'importance fondamentale des mesures sani-taires, telles que la quarantaine, la lutte contre lesmouches, etc. Le D.r Timakov regrette que leDr Choucha Pacha n'ait pas eu le temps de traiterla question du bactériophage ; il est d'avis que lessulfamides sont excellents en eux -mêmes, maisils ne sauraient être suffisants pour combattre lecholéra et ne peuvent être réellement efficaces quelorsqu'ils sont appliqués conjointement avecd'autres mesures.

Il ne pense pas que l'on puisse blâmer les gou-vernements qui ont pris des mesures dépassantles dispositions des conventions sanitaires inter-nationales, les conditions qui ont provoqué cesmesures de leur part n'étant pas connues. Cettemaladie existe encore à l'état endémique danscertaines régions ; par conséquent, l'une des pre-mières tâches à entreprendre est de découvrir lescauses et l'endémicité, après quoi il devrait êtrepossible d'arriver à l'extirpation totale du choléradans le monde. Il faut étudier le problème d'unemanière plus approfondie et vulgariser les con-naissances acquises, afin que tous les pays puis-sent bénéficier de l'expérience de l'Egypte.

Le Dr CHOUCHA Pacha, reprenant les questionssoulevées au cours du débat, signale que ses don-nées statistiques se rapportent à des groupesseulement et non à des collectivités ; le but viséétait de déterminer le taux de fréquence dans lesgroupes de vaccinés et de non -vaccinés. Quant autraitement par les composés sulfamides, il déclarequ'il ne les a pas tous essayés. La dose adminis-trée tout d'abord a été de six à huit grammes,complétée toutes les quatre heures par troisgrammes pendant cinq jours. En réponse auxobservations du Dr Cavaillon sur la notificationdes cas suspects, le Dr Choucha Pacha indiqueque trois jours seulement se sont écoulés entre ladate d'apparition des cas suspects et la date de lanotification à l'OMS (suspicion de choléra : le23 septembre ; diagnostic bactériologique : le25 septembre ; notification : le 26 septembre).A sa connaissance, les conventions ne contiennentaucune clause relative à la notification des cassuspects. Aussitôt que la maladie a été sûrementreconnue, la Commission en a été informée.

Quant à l'origine de la maladie, le Dr ChouchaPacha n'a pu, jusqu'à présent, obtenir aucuneexplication scientifique. On pense toutefois que lamaladie peut provenir de l'Inde, étant donné quetrois cents cultures isolées au laboratoire ont toutesrévélé le type « Inaba », très fréquent dans cepays. Les cas de choléra survenus en Syrie sesont produits dans deux villages situés haut dansles montagnes, sans aucune voie de communi-cation avec l'Egypte, sauf peut -être par caravane.Le Directeur du Service d'Epidémiologie d'Egyptey a été envoyé immédiatement pour procéder àune enquête. Le Secrétariat de l'OMS pourrait

être éventuellement chargé de découvrir de quellemanière le choléra a atteint ces villages syriens.

Le Dr Choucha Pacha reconnaît avec leDr Timakov que les mesures sanitaires appliquéesont constitué le facteur le plus important de lalutte contre l'épidémie, et que la vaccination étaitune mesure supplémentaire, laquelle, cependant,donne à la population des régions éloignées, letemps de prendre ses dispositions. Il est vrai quel'on ne s'est pas occupé du bactériophage -objet de vives controverses - mais on attend unrapport d'une mission sanitaire suisse qui a étudiéle sujet en Egypte. Le Dr Choucha Pacha estégalement d'avis que la quarantaine est l'une desmesures prophylactiques les plus efficaces, ce quiconfirme le fait que l'Egypte est restée à l'abridu choléra pendant un demi -siècle. Il proposequ'une enquête soit effectuée dans une régionendémique et qu'un rapport soit présenté sur cesujet à la piimière Assemblée de la Santé, envue des mesures qui pourraient être prises pourl'élimination des zones d'endémicité cholérique.

Le Dr Choucha Pacha termine en remerciantle Président et les membres de la CommissionIntérimaire de leurs paroles si aimables et encou-rageantes à l'adresse de son Gouvernement etde lui -même.

2. Ratification prochaine de la Constitution parla Bolivie.

Le PRÉSIDENT annonce que la ratification dela Constitution de l'OMS par la Bolivie n'exigeplus maintenant, pour être acquise, que l'appro-bation du corps législatif de ce pays.

3. Rapport du Secrétaire exécutif (suite) (An-nexe 2).

PARTIE 6 : EPIDÉMIOLOGIE ETSTATISTIQUE SANITAIRE (suite)

Au sujet de la question du certificat internationalde vaccination contre la variole (paragraphe a ii), leDr BIRAUD signale que le Comité d'experts sur laQuarantaine a demandé de soumettre à l'appro-bation de la Commission Intérimaire la formulemodifiée du certificat annexé à la Conventionde 1944. Le seul changement proposé consiste àemployer les mots « a réussi » et « n'a pas réussi »au lieu de la terminologie actuelle, qui prête àconfusion parce qu'elle implique une interpré-tation théorique de l'état d'immunité. Le Comitén'a pas cru possible, juridiquement, de modifierla formule du certificat international telle quel'a établie la Convention, mais il désire que laCommission Intérimaire prie les autorités sani-taires nationales de reconnaître le certificat soussa nouvelle forme.

Le Dr HYDE demande une explication au sujetde l'expression : « Le terme « a réussi » ne devraêtre utilisé que s'il apparaît des pustules vaccina-les ». Il suppose que ceci s'applique à la revacci-nation comme à la primovaccination ; s'il en estainsi, il aimerait en avoir l'assurance.

Le Dr BIRAUD explique que le certificat estdivisé en trois parties : la première pour la primo -vaccination, la deuxième pour la seconde vaccina-tion et la troisième pour les cas dans lesquels lesdeux vaccinations sont restées sans succès. Lesdeux premières parties mentionneraient le succès

26 JANVIER 1948 - 22 - CINQUIÈME SÉANCE

ou l'échec de la vaccination, et la troisième partieindiquerait si oui ou non des lésions vaccinalessont apparues.

Le Dr CAVAILLON rappelle qu'il a déjà soulevéprécédemment la question des moyens d'empêcherla contrefaçon des certificats ; il estime que cettequestion devrait être discutée au cours de la pré-sente session.

Le Dr HYDE hésite à approuver le certificatproposé, car il pense qu'il faudrait donner uneexplication de la raison pour laquelle une vaccina-tion est considérée comme « sans succès ». Ungrand nombre d'individus sont réfractaires auvaccin, mais, d'après la formule soumise, en l'ab-sence de pustules vaccinales, la vaccinationserait considérée comme « sans succès » et cesindividus devraient subir une deuxième vaccina-tion.

Le Dr MANI ne peut pas se prononcer en faveurde l'acceptation du certificat revisé. Il soulève laquestion de la «réaction d'immunité », à laquelleon a consacré de longs débats au cours des troisdernières sessions. L'Inde a procédé à certainesexpériences, dont les résultats ont été soumis auSecrétariat pour être communiqués : il recom-mande que le Comité d'experts sur la Quarantaineétudie ces résultats. A son avis, la première partiedu certificat devrait être réservée à la vaccinationoriginale, la deuxième à l'examen de cette vacci-nation, et la troisième à la nouvelle vaccina-tion. La pratique adoptée dans l'armée indienneconsiste à effectuer trois vaccinations, et siaucune vaccination n'a réussi, un certificat dansce sens est délivré. Il faut éviter de prendre unedécision hâtive sur cette question.

Le Dr MACKENZIE propose de soumettre lecertificat au Comité d'experts pour la Lutteinternationale contre les Epidémies. Il relève quela nouvelle formule de certificat a été proposéepar le Dr Stock pour obvies aux difficultés quisurgissent du fait que certains pays ne reconnais-sent pas la « réaction d'immunité » et que beaucoupde médecins ne sont pas d'accord sur les termesusités en matière de réactions dans les certificatsde 1944. Dans les nouveaux certificats, les termescorrespondent à ceux qu'emploient généralementles médecins. Le Dr Mackenzie est d'accord avecle Dr Mani sur la nécessité d'un autre certificaten cas de nouvelle vaccination efficace.

Le Dr BJORNSSON observe que l'expression« réaction d'immunité » prête à confusion ; ilfaudrait mentionner dans le certificat qu'unevaccination antérieure a réussi. Cette indicationserait fondée soit sur un ancien certificat, soit surla présence de lésions vaccinales.

Le Dr REDSHAW remarque que la durée devalidité des certificats de vaccination est de troisans dans certains pays. Le certificat actuel a étéproposé à titre temporaire, et si une autre for-mule était adoptée par le Comité pour la Lutteinternationale contre les Epidémies, il y auraiten tout trois modèles de certificats internationauxen vigueur. Il partage l'avis que la nouvelleformule ne fournit pas les renseignements néces-saires, et il approuve la suggestion faite par lereprésentant de la Norvège. Le certificat utilisépar l'Australie contient l'historique de toutes lesvaccinations effectuées.

La question est renvoyée au Comité d'expertspour la Lutte internationale contre les Epidémies.

Le Dr HYDE demande si la Commission Inté-rimaire approuverait la mention du nom del'OMS sur un nouveau certificat international queles Etats -Unis voudraient faire imprimer. Lefond de cette pièce reste absolument le même,mais, afin de réaliser une économie, les rensei-gnements ont été condensés. Le certificat, sousforme de projet, a été soumis au Secrétariat.

Le Dr MANI signale que la question de principese pose de savoir si un certificat, sous une formequelconque, émis par un pays à titre individuel,peut porter le sceau d'une organisation interna-tionale.

Le Dr BIRAUD exprime l'opinion que si l'auto-risation de l'organisation intéressée est donnée,un pays est parfaitement en droit d'employerle nom de cette organisation. Le représentantdes Etats -Unis a présenté un document ayantle même contenu que le certificat international,à l'exception de deux très légères modifications ;si ces modifications sont approuvées, il désireêtre autorisé à utiliser le nom de l'OMS. Par con-séquent, il faut en premier lieu décider si cesmodifications peuvent ou non être acceptées.

Le Dr DE PAULA SOUZA rappelle que les admi-nistrations sanitaires nationales sont tenues dese conformer aux conventions sanitaires enmatière d'émission des certificats.

Le Dr HYDE déclare que la difficulté fondamen-tale que comporte l'impression des certificats estla dépense qu'entraîne cette impression. En outre;les juristes des Etats -Unis ne partagent pasentièrement l'opinion d'après laquelle une seuleformule de certificat peut être émise. Une étudea été faite par le Dr Kramer, qui, afin de gagnerde la place, a élaboré le certificat de telle manièrequ'une seule signature soit nécessaire sur lacouverture au lieu de trois comme jusqu'ici.

Le Dr Hyde souligne le fait qu'aucun changementde fond n'a été apporté. Au bas de la couverturefigurerait l'indication que le certificat a étéimprimé et distribué par le Service de la Santépublique des Etats -Unis. Si la Commission Inté-rimaire ne donne pas son approbation, son Gou-vernement émettra un certificat exactementconforme à la formule requise par la Convention.Toutefois, sans le nom de l'OMS, ce certificatn'aurait pas la valeur internationale nécessaire.

Le Dr MANI déclare que la formule existante,établie par la Convention de 1944, ne peut êtrechangée en aucune manière, même par la Com-mission Intérimaire. Il signale que, dans son pays,les armoiries du Gouvernement de l'Inde figurentau haut du certificat ; au- dessous, se trouve uneréférence aux conventions sanitaires internatio-nales, qui donne au certificat la forme interna-tionale désirée par le Dr Hyde.

La suite du débat est renvoyée jusqu'au momentoù tous les membres de la Commission Intéri-maire auront examiné le projet de certificatmentionné par le Dr Hyde.

La séance est levée à 16 h. 45.

SIXIÉME SÉANCE - 23 - 27 JANVIER 1948

STXTÈME SÉANCE

Tenue le mardi 27 janvier 1948, à 9 h. 30, au Palais des Nations, Genève.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Approbation des procès- verbaux de la qua-trième session.

Le PRÉSIDENT signale que les procès- verbauxde la quatrième session de la Commission Inté-rimaire, publiés sous forme d'épreuves, contien-nent toutes les modifications suggérées par lesreprésentants jusqu'à ce jour.

Répondant à une demande du D= Evangd'insérer deux amendements peu importants, lePRÉSIDENT consent à prendre en considérationtout léger amendement qui sera présenté auSecrétariat avant le lendemain matin à 10 heures.Sous réserve de ces modifications, les procès -verbaux sont approuvés 1.

2. Rapport du Secrétaire exécutif (suite) (An-nexe 2) .

PARTIE 7 : PALUDISME

Le Dr HYDE attire l'attention sur la nécessitéde déterminer les recommandations de la Commis-sion Intérimaire à la première Assemblée de laSanté. La Commission a sous les yeux les résultatsde plus d'une année d'études faites par ses expertsdans divers domaines ; elle doit arriver à desconclusions concrètes. Celles -ci doivent être expri-mées en termes de budget, personnel, etc. Ledegré d'urgence que présentent les diverses mala-dies doit être soupesé en vue de la répartitiondes efforts. Il est essentiel que le programme soitbien équilibré. On a déjà décidé que l'effortprincipal devait porter sur le paludisme, la tuber-culose, la mortalité infantile, les maladies véné-riennes et la grippe, mais la Commission a héritéde travaux supplémentaires en d'autres matières.

En présentant les propositions des Etats -Unis(Annexe 43), le Dr Hyde ne prétend pas qu'ellesembrassent tout le sujet. Comme on le sait, sonGouvernement est d'avis que l'OrganisationMondiale de la Santé, pendant sa première annéed'existence, doit surtout concentrer son actionsur la lutte contre le paludisme. Ce fléau affecteun grand nombre de régions dans le monde entieren cette période de pénurie universelle de vivres.Il n'a pas eu le temps d'étudier à fond les propo-sitions du Secrétariat (Annexe 44), mais, à pre-mière vue, le D= Hyde estime que le montant de$353.186 affecté à la lutte contre le paludisme estbeaucoup trop modeste. L'usage des insecticidesa démontré que le paludisme est une maladiecontre laquelle on peut lutter avec efficacité.

Le D= VINOGRADOV estime que la Commissiona raison d'accorder une priorité de rang élevé à lalutte contre le paludisme. Dans le budget, on

1 Actes off. OMS, nr 6, pages 9-38.

doit prendre en considération particulière l'exten-sion des mesures prophylactiques. Ces mesures,de même que le traitement curatif, doivent êtreétudiées et appliquées simultanément dans tousles pays. Il faut que cette action soit appliquéeuniversellement au même degré. La lutte contrele paludisme doit porter principalement sur lespoints suivants : Premièrement, déclaration obli-gatoire de la maladie et dépistage précoce descas. Deuxièmement, traitement des cas de ré-cidive. Troisièmement, mesures prophylactiquesdans les zones ou sévit le paludisme ainsi quetoutes autres mesures préventives, telles quel'emploi du vert de Paris et l'assainissement desinstallations d'adduction d'eau, etc. Un autrepoint important réside dans l'édude des nouveauxmoyens de lutte contre la maladie.

En raison de la grande dissémination du palu-disme, il faudrait que tous les pays soient pourvusdu matériel sanitaire approprié pour y parer.La pénurie de ce matériel ne se rencontre pasdans les pays réputés comme particulièrementatteints ; mais des experts devraient être envoyésdans les pays où le paludisme est comparative-ment inconnu. Chaque pays devrait être en mesurede développer les moyens d'extirpation. Le DrVinogradov appuie la proposition du représentantdes Etats -Unis de coopérer avec la FAO puisquele paludisme sévit souvent dans les régions agri-coles.

Le Dr CHOUCHA Pacha appuie, lui aussi, laproposition du D= Hyde, qui donne un degréélevé de priorité à la question du paludisme. Toutd'abord, il s'agit d'une maladie qui existe à l'étatendémique dans un très grand nombre de pays.En outre, les recherches ont déjà abouti à la pro-duction d'un grand nombre d'antidotes efficacesqui doivent être mis à la portée de tout le monde.L'Egypte étudie de nouvelles méthodes d'extir-pation et tente actuellement de . supprimer lescauses du fléau. Ce n'est d'ailleurs pas le seulpays à avoir entrepris une telle tâche, car desefforts identiques ont déjà été accomplis auBrésil. Il espère que le D= de Paula Souza voudrabien donner des renseignements sur les méthodesappliquées dans son pays pour la destructiondes Anopheles gambiae qui, avec les Anophelespharoensis, sont les deux principaux vecteurs àcombattre.

Le D= HYDE tient à dissiper toute impressionde pessimisme qui pourrait se dégager de la pro-position des Etats -Unis. Au contraire l'OMS a làune occasion magnifique de travailler pour lapaix et la sécurité en éliminant ce fléau universel.

Le D= MANI remarque que trois documents sontprésentés à la Commission et pense qu'une déci-sion doit être prise à leur sujet. La proposition

27 JANVIER 1948 - 24 - SIXIÉME SÉANCE

des Etats -Unis demande qu'une priorité depremier rang soit accordée à la lutte contre lepaludisme. Il est aussi de cet avis. En ce quiconcerne le rapport du Secrétariat, la Commissiondoit décider s'il faut le considérer quant au prin-cipe ou en détail. Il pense que la conception desEtats -Unis n'est pas reflétée tout à fait exactementdans ce document ; il se demande également sile crédit de $300.000 est suffisant. Si l'OMS veutentreprendre cette tâche, elle devra concentrertoutes ses ressources à cette fin ; des restric-tions financières pourraient provoquer un échec.Un chiffre correspondant à 20% du budget prévucorrespondrait davantage à la réalité. Il suggèreque le troisième document, partie 7 du rapportdu Secrétaire exécutif, soit étudié paragraphepar paragraphe.

Le Dr CAVAILLON déclare qu'il est en générald'accord quant aux suggestions faites, toutefois,il ne partage pas l'opinion du Dr MANI. Un com-promis est possible entre les deux programmes delutte contre le paludisme, celui qui envisage lesgrands moyens et celui qui ne fait appel qu'à descrédits restreints. Il juge la proposition du Secré-tariat plus constructive puisqu'elle permet dedébuter. Ce serait une erreur de considérer quel'OMS peut remplacer les gouvernements dansleurs fonctions. L'OMS ne peut tenter d'entre-prendre l'extirpation du paludisme dans le mondeentier. Son devoir consiste à élaborer un pro-gramme constructif qui puisse être adopté parles Etats Membres. Le Dr Cavaillon an-nonce que le Gouvernement français vient demettre au point une campagne qui débuterale r81 février prochain en vue de l'éliminationdu paludisme dans son département insulaire,la Corse.

Le Dr BARAN estimerque tout l'arsenal desarmes prophylactiques doit être mis en oeuvre.Celles -ci sont de nature diverse : naturelles ousynthétiques ; parmi ces dernières se trouve leDDT. L'OMS doit entrer en relations avec lesinstituts de recherches de tous les pays pourrenforcer les études dans ce domaine, tout parti-culièrement en ce qui concerne les nouvellesmesures prophylactiques qui peuvent et doiventêtre trouvées. L'opinion publique n'est pas suffi-samment informée des possibilités existantespour la suppression du paludisme ; en consé-quence, la population est en général incapablede collaborer efficacement à cette lutte. Il fautdonc intensifier la propagande afin de retirerplein profit des efforts de l'OMS dans ce sens.

Le Dr Baran désire proposer trois recomman-dations : premièrement, que l'attention de l'As-semblée de la Santé soit attirée sur la nécessitéde faire sans délai de la propagande ; deuxième-ment, qu'il soit recommandé aux Etats d'inten-sifier les recherches ; troisièmement, que desmesures appropriées soient prises pour le traite-ment des récidives.

Le Dr DE PAULA SOUZA estime que la Commis-sion n'a pas reçu mission de discuter des questionstechniques et des moyens de lutter contre lepaludisme, mais d'examiner les recommandationssoumises par les experts. Il appuie le degré depriorité de premier plan demandé pour le palu-disme. Ce problème présente des aspects locauxet nationaux aussi bien qu'internationaux. La

Commission doit étudier quelle est la meilleuremanière d'apporter une aide pour la solution desproblèmes nationaux et locaux en tenant comptedes aspects agricole, économique et éducatif.

Sur l'intervention du Dr Choucha Pacha, leDr de Paula Souza fait observer que des mesuressemblables ont déjà été prises au Brésil et ontété couronnées de succès. Malheureusement, lesconditions diffèrent d'un pays tropical à unautre et le problème ne peut être traité de fa-çon uniforme. L'Anopheles gambiae, par exemple,se trouve surtout dans les maisons et peut enêtre facilement éliminé. Ailleurs, d'autres mesuressont nécessaires. L'emploi du DDT et du vert deParis, par exemple, a obtenu plein succès: AuBrésil, une certaine espèce d'anophèle gîte dansde petites poches d'eau qui restent aux branchesdes arbres. Malgré des efforts considérables allantmême jusqu'à la destruction de forêts, l'extirpa-tion du vecteur est loin d'être totale. Le véritablerôle d'un organisme international tel que l'OMSest d'insister auprès des Etats Membres surl'importance, pour leurs propres populations, desaspects agricole, économique et éducatif du pro-blème. Nul doute qu'un rapport existe entrel'éducation populaire et la santé publique.

Le Dr EVANG propose l'adoption du projetde résolution figurant dans la Partie 7, du Rap-port du Secrétaire exécutif, avec la suppressiontoutefois des mots « Le Conseil exécutif serachargé de créer... » et d'ajouter, après le mot« Santé », les mots « sera créé », car l'article 28de la Constitution ne donne pas au Conseil lepouvoir de nommer un comité d'experts.

Le PRÉSIDENT cite des extraits des articles 28et 38 de la Constitution selon lesquels le Conseila la faculté de créer de tels comités Le Dr EVANGse déclare satisfait. Il approuve la procédureadoptée pour le groupement des divers élémentspar ordre de priorité et pour la priorité de pre-mier plan attribuée au paludisme. Cependant,il est d'avis que tous les points mentionnés doiventêtre examinés avant toute décision finale. Si tousles fonds de l'OMS étaient employés à lutter con-tre une seule maladie, ce serait une goutte d'eaudans l'océan. La Commission doit se considérercomme un état -major et non pour une armée. Enconclusion, le Dr Evang propose l'adoption de larésolution telle qu'elle figure dans la partie 7.

Le Dr BANNING appuie les propositions duDr Hyde. Il reconnaît que le crédit de $300.000est minime, mais ne peut cependant se ranger àl'avis du Dr Mani, qui propose` d'allouer de gros-ses sommes pour la lutte contre une maladie audétriment des autres.

Le Dr MACKENZIE estime que les proposi-tions du Dr Hyde sont des plus utiles. Il estaussi frappé de la suggestion d'attirer l'attentionde l'Assemblée sur l'importance d'associer à ceproblème celui de l'alimentation. Une grandepartie du budget de l'OMS devrait être affectéeà la lutte contre la paludisme, comme preuved'intérêt. Il craint cependant que ces documentsdonnent l'impression que l'Organisation tentede lutter contre le paludisme sur un plan mondial,ce qui ne serait absolument pas possible ; il fautqu'il apparaisse nettement qu'il s'agit simple-ment d'un geste compatible avec les disponibi-lités budgétaires de l'OMS.

SIXIÈME SÉANCE - 25 - 27 JANVIER 1948

Le Dr HYDE remarque que certains résultatspeuvent être obtenus avec des moyens relative-ment restreints. Il donne en exemple la destruc-tion complète des Anopheles gambiae en Egypte,réalisée par le Gouvernement, avec une aideminime de l'extérieur. Autre exemple : les résul-tats de la campagne effectuée en Grèce avecl'aide limitée de l'UNRRA. La mission de l'OMSest de fournir les directives essentielles et l'assis-tance technique aux pays atteints.

Le Dr MANI propose la clôture de la discussionsur le paludisme. Il semble y avoir accord completsur la question de priorité de premier plan, avectoutefois quelques divergences d'opinion quantà la répartition des fonds. Cette question pourraitêtre renvoyée au Comité d'Administration etFinances en le priant de tenir pleinement comptedes suggestions faites en cours de séance, et enrecommandant qu'une somme aussi élevée quepossible soit rendue disponible.

Le PRÉSIDENT estime avec le Dr Mani que lemoment est venu de terminer la discussion sur lepaludisme. L'aspect budgétaire de la questiondépend entièrement de la situation de l'OMS lorsde la première Assemblée de la Santé. Si trentenations seulement sont représentées à cette date,le budget sera très limité. Dans tous les cas, ilsera nécessaire de présenter à l'Assemblée unprogramme budgétaire précis.

PARTIE 8 : TUBERCULOSE 1

Le Dr VINOGRADOV demande des éclaircisse-ments sur certaine recommandation du rapportdu Comité d'experts sur la Tuberculose $. Ason avis, les arrangements pris sous les points1, 2 et 3 sont satisfaisants, particulièrement ence qui concerne les cinquante bourses d'études.En revanche, il doute de la valeur des tournéesde conférences recommandées au point 2. Le nom-bre de ces tournées serait trop faible pour donnerdes résultats proportionnés aux frais supportés.Il suggère donc la suppression de cette recom-mandation.

Le Dr MCDOUGALL chargé par le Président dejustifier ces tournées, répond que, en fait, uncertain nombre de pays ont demandé à l'OMSl'envoi de conférenciers, et les résultats en ontmontré la valeur. Il cite comme exemple le casd'un pays de l'Europe centrale qui ignoraitl'existence d'un nouveau produit pour traitercertaines maladies de la peau : la streptomycine,découverte pendant la guerre. Les notions surce traitement sont maintenant diffusées par desconférences. De même, les nouvelles méthodespour le traitement du Lupus vulgaris étaientignorées. Des résultats très remarquables ont étéobtenus depuis lors par l'emploi de la vitamine Det du Calciférol. Enfin, deux spécialistes se sontrendus en Italie à la demande du Gouvernementitalien pour y faire des conférences sur la tuber-culose. Ces conférences ont été trés appréciéespar les médecins qui n'avaient pu compléter leuréducation professionnelle ni se procurer les ouvra-

Un résumé du programme antituberculeux figureà l'Annexe 45.

2 Actes off. OMS, no 8, VI.

ges médicaux récents. L'OMS n'a pas l'intentionde financer des conférences sur des points depuislongtemps acquis, mais uniquement sur les pro-grès récents réalisés dans la lutte contre la tuber-culose. Aucun autre domaine de la médecine n'aété autant bouleversé. Une ère nouvelle est néepour le diagnostic et le traitement et beaucoupde pays sont encore bien arriérés sur ces points.La diffusion des connaissances cimenterait lacompréhension internationale entre médecins, quiconstitue un des buts de l'Organisation.

Le Dr JACKSON trouve excellent le schéma de ladiscussion tel qu'il est présenté dans le rapport.A son avis, le plus important des cinq articlesmentionnés est celui relatif au dépistage. Un bonprogramme préventif ne pourra être appliqué quelorsque le nombre des cas sera connu et qu'ilsseront traités. Le dépistage des cas est égalementimportant pour la protection des familles desmalades. La situation s'est aggravée par suitedes transferts de populations dans le monde entier.Le Rapport du Secrétaire exécutif montre uneclaire compréhension de ces problèmes dans leprogramme proposé. Reste à trouver les moyensnécessaires pour l'appliquer.

Le Dr VINOGRADOV fait observer que, après lesdeux années d'activité de la Commission Intéri-maire, il est clair que plusieurs pays désirentvivement s'adresser à l'OMS pour en recevoir uneassistance technique, mais on ignore si ces paysemploient la totalité de leurs propres ressourcescontre la maladie. Les fonds alloués dans le budgetde 1947 ont été exclusivement attribués à quatreou cinq pays et ces mêmes pays semblent devoirbénéficier de nouveau de cette aide en 1948.

En établissant le budget de 1948, il est indis-pensable que le Secrétaire exécutif indique dequelle manière les sommes du budget de 1947ont été utilisées par les bénéficiaires La princi-pale difficulté vient de ce que tous les pays n'ontpas été aidés au même degré. Nombre de ceux quiauraient droit à cette aide, particulièrementceux qui ont souffert de la guerre, ne figurent pasdans la liste des pays bénéficiaires donnée dansle rapport. Certains pays usent avec modérationdes fonds de l'OMS, tandis que d'autres deman-dent constamment de l'aide. La Commissiondevrait aussi être informée des pays qui ontdemandé de l'aide pour 1948, et si ce sont lesmêmes que les bénéficiaires de 1947. Si non, quelssont les pays qui ont fait -.une demande ?

Le Dr MCDOUGALL répond que le projet derapport pour 1947, qui sera soumis à l'Assemblée,contient un chapitre sur le travail accompli, enmatière de lutte contre la tuberculose, par lesServices d'Aide sanitaire aux Pays, durant l'année1947. Les pays mentionnés comme bénéficiairessont l'Autriche, la Chine, la Grèce, l'Italie etl'Ukraine. Certaines recherches épidémiologiquesont aussi été effectuées en Belgique, en Pologneet en Suisse.

Ce travail a été limité du fait que les fondsétaient presque entièrement fournis par l'UNRRA.Le rapport pour 1947, ainsi réduit par des consi-dérations financières, ne peut donner une idéeexacte du programme prévu. On espère que desfonds supplémentaires considérables seront dis-ponibles en 1948 pour étendre l'assistance àd'autres pays.

WORLD HEALTHORGANISATION

MOND!ALH DE LA SANlt

27 JANVIER 1948 - 26 - SEPTIÈME SÉANCE

Le PRÉSIDENT, répondant à une question duDr Vinogradov, déclare qu'il n'existe aucunexemple d'un gouvernement ayant demandél'envoi de conférenciers à ses frais.

Le Dr CAVAILLON se déclare d'accord en généralquant à ce programme, avec toutefois quelquesréserves. D'abord, il pense, lui aussi, que lestournées de conférences doivent être supprimées.De plus, il estime que les équipes de démonstra-tration sont indispensables et l'on n'a pas prévuleur utilisation sur une assez grande échelle. Ilse réfère ensuite à la recommandation du Comitéd'experts faite à la quatrième session, sous larubrique « Mesures d'urgence » tendant à « insti-tuer un système permettant de recueillir etd'examiner, pour la recherche des bacilles tuber-culeux, les crachats de toute personne qui tousseet expectore ». Il doute fort de l'efficacité d'untel système car l'action préventive serait troptardive. Il espère donc que cette partie du pro-gramme a été abandonnée.

D'autre part, le Dr Cavaillon appuie vivementles propositions du Secrétaire exécutif concernantla vaccination intensive au BCG. Ceci représen-terait une contribution précieuse, surtout si laCommission Intérimaire travaille en collaborationavec l'UNICEF. Le BCG est d'une efficacitécertaine, mais à condition d'être bien préparéet correctement manié. L'OMS devrait, parconséquent, prendre toutes précautions au pointde vue tant de la recommandation de son emploique des bonnes conditions d'utilisation de cevaccin. La Conférence internationale du BCG se

tiendra à Paris en juin 1948 et il espère qu'unreprésentant de l'OMS participera à ses tra-vaux.

Se référant ensuit. aux données figurant dansla partie 8 du rapport du Secrétaire exécutifsur la campagne de vaccination en Chine du Nordet l'aide donnée à la création d'un laboratoire àPeiping, le Dr Cavaillon espère que les facilitésaccordées à ce laboratoire pour la préparation duvaccin BCG seront étendues à l'Institut Pasteurde Shanghai.

Le Dr SZE a plaisir à faire allusion au planélaboré dans le rapport du Secrétaire exécutifpour une campagne au BCG à Shanghai, Peiping,Tientsin et Ningpo. Il convient que ce programmedoit être également étendu à l'Institut Pasteur deShanghai. Des succursales de l'Association natio-nale antituberculeuse existent dans les quatrevilles mentionnées plus haut, mais leur activitéa été interrompue par la guerre avec le Japon. Ilest d'accord avec les lignes générales du pro-gramme présenté dans le rapport du Secrétaireexécutif. Ce programme est excellent et n'estlimité que par le montant des fonds dont ondispose.

Il est pris note de la proposition du Dr Cavail-lon concernant l'Institut Pasteur de Shanghai.

Le PRÉSIDENT déclare close la discussion surla tuberculose.

La séance est levée à 12 heures.

SEPTIÈME SÉANCE

Tenue le mardi 27 janvier 1948, 414 h. 30, au Palais des Nations,

Président : Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Transfert des fonds de l'Office Internationald'Hygiène Publique.

Le PRÉSIDENT souhaite la bienvenue au Dr E.Aujaleu, Directeur de l'Hygiène sociale au Mi-nistère de la Santé publique, à Paris, et lui de-mande de prendre part, avec le Dr Choucha Pacha .

et le Dr Mackenzie, aux discussions sur la ques-tion du transfert à l'OMS de certains fonds del'Office pour des activités d'ordre épidémiologi-que. Il ajoute que le rapport sur cette questionsera soumis plus tard à la Commission Intéri-maire pour décision finale.

2. Rapport du Secrétaire exécutif (suite) (An-nexe 2).

PARTIE 8 : TUBERCULOSE

Le PRÉSIDENT suggère que le Comité centralde rédaction élabore, sur la base des points devue exprimés à la séance précédente, une réso-lution relative au programme antituberculeux etla soumette à la Commission Intérimaire auxfins d'acceptation. Il pense que la résolution à

préparer doit être présentée sous forme d'une

Genève.

recommandation à l'Assemblée de la Santé, etqu'elle devra comporter le programme tracé dansle rapport du Secrétaire exécutif, sous réserve demodifications à la lumière des opinions expriméesau cours du débat. Il appartiendra au Comitéd'Administration et Finances de prendre enconsidération les obligations financières qu'ellecomporte.

La proposition du Président est adoptée.

PARTIE 9 : MALADIES VÉNÉRIENNES 1

Le Dr CAVAILLON déclare qu'il a lu avec le plusvif intérêt le rapport du Comité d'experts sur lesMaladies vénériennes 2 et qu'il le considère commeune étape importante. Jusqu'ici, les travauxaccomplis dans ce domaine comprenaient surtoutdes études sérologiques de caractère purementscientifique, effectuées par l'Organisation d'Hy-giène de la Société des Nations ; aujourd'hui, leDr Cavaillon apprend avec satisfaction que, pourla première fois, à la suite d'études entreprises

1 Un résumé du programme antivénérien figure àl'Annexe 46.

2 Actes V. OMS, no 8, VIII.

SEPTILME SÉANCE - 27 -- 27 JANVIER I948

par l'OMS, il est proposé d'inaugurer des méthodespratiques basées sur des études scientifiques etthéoriques. La question est importante pour tousles pays, notamment du fait de l'extension mar-quée de la maladie au cours de la dernière guerre.

Le Dr Cavaillon note avec intérêt la collabora-tion qui existe avec l'Union internationale contrele Péril vénérien, ainsi que la présence d'unfonctionnaire médical de la Commission Intéri-maire, en qualité d'observateur, lors de la con-férence de cette Union, tenue à Paris en octobre.Le Comité d'experts est d'accord avec presquetoutes les décisions prises à cette session. LaCommission Intérimaire devra soumettre à l'As-semblée de la Santé un programme d'actionsusceptible d'aider à vaincre les maladies vé-nériennes.

Le Dr Cavaillon approuve les conclusionsgénérales auxquelles sont arrivés les experts etpense que l'Arrangement de Bruxelles de 1924pourrait être étendu aux itinérants autres que lesmarins. La guerre a rendu nécessaire la mise surpied, à l'échelon international, d'un vaste plan delutte contre les maladies vénériennes là où ellessévissent, et qui devrait comprendre aussi biendes mesures à l'intérieur du pays que contrel'introduction de la maladie de l'étranger. Pourcette raison, l'Arrangement de Bruxelles devraitêtre modifié et les gouvernements devraientconvenir de prendre les mesures et d'appliquerles nouvelles méthodes suggérées. Un programmeinternational d'une telle ampleur donnerait sansdoute des résultats. C'est pourquoi le Dr Cavail-lon appuie les propositions présentées à la Com-mission.

Le Dr VINOGRADOV estime que le rapport duComité d'experts ne souligne pas suffisammentl'importance d'une prophylaxie individuelle etsociale, ni la nécessité de répandre la notionde l'usage des antibiotiques et des sulfami-des, ni le besoin d'une connaissance étenduedes méthodes les plus modernes de lutte contreles maladies vénériennes, la syphilis en particulier.

Bien qu'il soit nécessaire, pour chaque . pays,de posséder un centre d'études des maladiesvénériennes, le Dr Vinogradov ne croit pasindispensable de créer un institut mondial derecherches pour chaque maladie et, dans le casdes maladies vénériennes, un tel institut n'est pasnécessaire.

Le Comité d'experts a recommandé la créationd'un sous -comité de sérologie. Le Dr Vinogradovpense qu'il n'y a pas lieu d'instituer trop de sous -comités ; ils auraient tendance à assumer lesresponsabilités de l'OMS et des comités actuelsdans leurs domaines respectifs. Il est donc con-traire à la création d'un tel sous -comité ; leComité d'experts déjà créé doit traiter lui -mêmeces problèmes avec l'aide, au besoin, de spécia-listes.

Le Dr EVANG approuve dans leur ensemble lessuggestions contenues dans le rapport qu'ilconsidère comme excellent.

Il s'est produit, durant ces dix à quinze der-nières années, des transformations dans le do-maine du diagnostic et de la thérapeutique, c'est -à -dire dans le domaine curatif ; et il incombe à laCommission Intérimaire de s'efforcer de faire leplus grand usage possible de ces armes. Il partagel'opinion exprimée par le Dr Vinogradov rela-tivement à la prophylaxie sociale et individuelle.

Le Dr Evang attire également l'attention surles aspects juridique et administratif du problème,et pense que la Commission Intérimaire doitmontrer la nécessité d'une étude approfondiedans ces domaines.

Se référant au chapitre 3 c du documentWHO.IC /147, le Dr Evang déclare que la Norvègea pris des mesures visant à garantir les ressourcesactuelles en pénicilline, afin de prévenir unepénurie éventuelle et qu'elle a notamment prohibél'usage du médicament dans la fabrication de lagomme à mâcher. Les milieux médicaux devraienten conséquence être priés dans tous- les paysd'éviter tout abus dans l'emploi de la pénicilline.

Le Dr SZE se réfère au chapitre 4 du rapportconcernant l'abrogation de l'Arrangement deBruxelles de décembre 1924 et de son remplace-ment par des règlements internationaux sur lesmaladies vénériennes. Il se demande si cetteabrogation pourrait être décidée par une résolutionde l'Assemblée de la Santé, si les aspects juridiquesde la question ont été étudiés soigneusement, enfinsi les nouveaux règlements internationaux aurontl'autorité et comporteront les sanctions voulues,au même degré que l'Arrangement de Bruxelles.

Le Dr BIRAUD répond que le remplacementde l'Arrangement de Bruxelles par des règle-ments internationaux a été préconisé par leConseil Economique et Social des Nations Uniesen juin 1946. La Conférence Internationale de laSanté a approuvé ce point de vue, que la Com-mission Intérimaire a également fait sien.

Des études préliminaires ont été élaborées etl'on est arrivé à la conclusion que la Constitutionde l'OMS confère à l'Assemblée de la Santé lespouvoirs de promúlguer des règlements inter-nationaux applicables à tous les pays, exceptionfaite de ceux qui ont notifié formellement leurdésir de ne pas y être soumis. Il semble donc quetoutes les exigences juridiques peuvent êtresatisfaites. En fait, l'Assemblée de la Santé aqualité pour adopter une convention généraleabrogeant toutes les conventions sanitaires exis-tantes. Ces conventions cependant resteraient envigueur jusqu'au moment où les règlementssanitaires correspondants auraient été adoptés. Cesrèglements seraient élaborés par des comitéstechniques compétents et promulgués, le momentvenu, par l'Assemblée de la Santé elle -même.

M. HUTCHISON déclare qu'il aimerait associerl'OIT à tous les efforts entrepris par la CommissionIntérimaire dans la lutte contre les maladiesvénériennes. L'OIT a toujours été intéressée parla question. La première session de la Commissionmaritime de l'OIT, en 1920, a adopté une réso-lution qui est, en partie, l'origine de l'Arrangementde Bruxelles de 1924. En 1947, lors de deuxréunions des organisations d'assurances sociales,tenues sous les auspices de l'OIT, il a été demandéavec insistance aux Etats Membres de collaborerautant que possible avec la Commission Intéri-maire de l'OMS dans les mesures de lutte contreles maladies vénériennes.

M. Hutchison accueille la recommandation duchapitre 3 e du rapport du Comité d'expertsd'établir et maintenir des relations techniquesavec d'autres organisations internationales tantgouvernementales que non gouvernementales quicontribuent à la lutte contre les maladies véné-

27 JANVIER 1948 -- 28 -- SEPTIÉME SEANCE

riennes ». Pour sa part, l'OIT collaborera volon-tiers avec l'OMS dans cette tâche.

L'OIT désire également être associée auxtravaux préparatoires pour la revision et l'exten-sion de l'Arrangement de Bruxelles et s'intéressetout particulièrement à la proposition visant àenglober les itinérants dans ces dispositions. Laquestion des migrations fait l'objet d'étudesapprofondies de la part de l'OIT et le Comitépermanent de Migration se réunira à Genève enfévrier.

Le Dr SZE revient au point qu'il avait soulevéet mentionne que certains milieux juridiquesconsidèrent que les règlements adoptés parl'Assemblée de la Santé n'auront pas la mêmeautorité ni le même pouvoir en matière de sanc-tions qu'un traité ratifié par voie gouvernementale.Il pense qu'il serait indiqué, pour le Secrétariat,de s'assurer d'une opinion juridique compétenteà ce sujet.

Le Dr RAE croit que le Comité d'experts doitêtre félicité de son travail. En ce qui concernele chapitre du rapport 3, il signale que desspécialistes de toutes les parties du monde ontété consultés, au sujet des travaux du Comitéd'experts pour la Préparation de la sixièmeRevision décennale des Nomenclatures inter-nationales des Maladies et Causes de Décès, et ilpense que la Commission Intérimaire doit accepterles nomenclatures telles qu'elles sont présentées.

Se référant au rapport du Secrétaire exécutif,partie 9, le Dr Rae suggère de remplacer dansl'alinéa 3, ligne 3, le mot « exécution » par letexte du Protocole relatif à l'Office. Au sujetde l'alinéa 6, le Dr Rae demande si les informationscontenues dans l'étude sur les mesures de luttecontre les maladies vénériennes effectuée enAllemagne occupée ont été communiquées et à qui.

Le Dr GUTHE répond que :

i) En ce qui concerne les nomenclatures, lerapport du Comité d'experts sur les Maladiesvénériennes a recommandé que la liaison soitmaintenue entre le Comité des Infectionsvénériennes et le Comité de Classificationstatistique internationale des Maladies et Causesde Décès, au cas où le Comité statistiqueentreprendrait la revision ; on pense qu'àl'avenir, une revision aurait lieu périodi-quement ;

z) Quant au terme « exécution », relatif aumot « application », des articles de l'Arrange-ment de Bruxelles, le terme a été utilisé dansles documents précédents de la CommissionIntérimaire, relatifs à l'Arrangement ; et lemême terme est employé pour les conventionssanitaires et d'autres accords sanitaires inter-nationaux ;

3) Le Secrétariat prépare en ce moment unrapport sur les observations faites sur laquestion des maladies vénériennes, lors d'unerécente visite en Allemagne occupée. Il serafait rapport prochainement au Comité d'ex-perts sur les Maladies vénériennes.

Le Dr BIRAUD déclare que le Secrétariat appré-cie la suggestion faite par le Dr Sze d'une étudeapprofondie des éléments d'ordre juridique quepose le problème du remplacement des conventionspar des règlements internationaux. Lorsque lesconventions sanitaires internationales viendront à

être revisées, le conseiller juridique sera consultéet l'on s'entourera de toutes les garanties voulues.

Le Dr Biraud remercie le Dr Rae de ses re-marques relatives aux nomenclatures médicales.Il est difficile de donner satisfaction à tous lesexperts en cette matière, mais le documentprincipal a été approuvé par le Comité d'expertspour la Revision des Nomenclatures internatio-nales et a été l'objet d'un examen minutieux dela part de vénérologues éminents des Etats -Uniset du Royaume -Uni.

Le Dr VAN DEN BERG approuve entièrementles remarques du Dr Sze. Etant donné que l'éla-boration de règlements internationaux prendra uncertain temps et que le travail des juristes devracommencer avant que des règlements soienteffectivement rédigés, il croit que le Sous- Comitéjuridique ferait bien d'entreprendre immédiate-ment une étude des éléments juridiques de laquestion.

Le Dr HYDE déclare que le Gouvernement desEtats -Unis a donné une idée très claire de soninterprétation des règlements internationaux dansun document intitulé « Sécurité sanitaire inter-nationale dans le monde moderne », publié par leDépartement d'Etat. Son point de vue est lesuivant : « . . . L'Assemblée de la Santé auraainsi autorité pour adopter toutes les dispositionsqui, selon les procédures antérieures, avaient étéincorporées dans des conventions sanitaires inter-nationales revisées. La Constitution de l'OMSelle -même aura, aux termes du droit international,le statut d'une convention internationale. Enconséquence, lorsque cette Constitution viendra àentrer en vigueur après la ratification par vingt -six Etats Membres des Nations Unies, ces dispo-sitions jouiront de la même force légale que lesdispositions de toute convention multilatérale.Les règlements adoptées par l'Assemblée de laSanté aux termes de l'article 21 (pour ceux quin'auront pas été refusés par les gouvernementsconformément à l'article 22) constitueront alorsdes obligations internationales qui engagerontcomme s'il s'agissait d'une nouvelle conventionsanitaire internationale. Quand ces règlementsentreront en vigueur pour tout gouvernement, ilsremplaceront à leur égard toutes les dispositionscontradictoires antérieures des conventions aux-quelles ces gouvernements étaient parties. »

Le Dr Hyde suggère que ces vues soient égale-ment admises comme définissant une interpréta-tion juridique internationale de cette question ;la Commission Intérimaire pourra aller de l'avantdans sa mission.

Le Dr CAVAILLON rappelle à la Commissionque la question des conventions internationalesavait été étudiée à fond à New -York. Si certainspoints méritent d'être encore éclaircis, il pourraitêtre fait appel à l'avis d'un expert juridique.

Une distinction pourrait être établie entre lesconventions générales et les conventions parti-culières. Les articles 19, 20, 21 et 22 de la Cons-titution de l'OMS ne laissent aucun doute quantà l'application des décisions obtenues. Dès quedes conventions internationales et des conven-tions spéciales sur les maladies et la standardisa-tion seront adoptées par l'OMS à une majoritéde deux tiers, elles seront ratifiées par chacun desgouvernements dans le cadre des lois du paysrelatives à la ratification des conventions inter-nationales.

SEPTILME SÉANCE Y-- /g

Quant à la revision de l'Arrangement deBruxelles, ce n'est qu'au moment où un nouveautexte aura été établi qu'il sera possible de déciderde la procédure à suivre.

Le PRÉSIDENT, résumant le débat général surla question des maladies vénériennes, observe quele Dr Vinogradov et le Dr Evang ont soulignél'aspect social de la question des maladies véné-riennes, mais il croit que les propositions du Comitéd'experts n'ont pas accordé une part suffisante àcet aspect du problème. Il se demande si le projetde texte de l'alinéa 2, page 4, du rapport duComité d'experts leur donnerait satisfaction.

Le Dr EVANG suggère d'ajouter dans la dernièrephrase de ce paragraphe le mot « sociaux » aprèscelui de programme. La prophylaxie n'est pas unproblème social, mais une question de santépublique et rentre, par conséquent, dans lecadre d'activité de l'OMS.

Le Dr VINOGRADOV estime qu'il appartient àl'OMS de prendre sous sa direction l'étude decette question, tant dans le domaine social quedans celui de la santé publique, dans le présentcomme dans l'avenir. La tâche de l'OMS nes'arrêtera pas à un futur immédiat, mais s'étendraà un avenir plus lointain, en particulier quand lesNations Unies en auront approuvé le programme.Le rôle de l'OMS doit être celui d'un organe dedirection et d'initiative.

Le PRÉSIDENT rappelle que le Dr Vinogradova désapprouvé le recours à de trop nombreuxsous -comités. Quant à lui, il suggérerait le maintiend'un Comité d'experts sur les Maladies véné-riennes et, si le besoin s'en faisait sentir, de faireappel à l'avis d'experts sur des questions spéci-fiques. Plus tard, lorsque le budget sera établi,on verra si un sous -comité pourra être constitué.

Le Dr VINOGRADOV acquiesce.

Le PRÉSIDENT fait remarquer que les articles19, 20, 21 de la Constitution de l'OMS ont un sensprécis en ce qui concerne la revision de l'Arrange-ment de Bruxelles. Comme il ne peut y avoir dedoute quant à l'autorité de l'OMS en cette matière,il demande donc si l'opinion du groupe d'expertsdes Etats -Unis, telle qu'elle a été exposée par leDr Hyde, serait susceptible d'être admise par laCommission. Il propose l'adoption du rapport duComité d'experts sur les Maladies vénériennes,sous réserve de quelques petites modifications ày apporter. Le Comité central de rédaction seraitprié de préparer un projet de revision en consé-quence.

La Commission adopte la proposition du Pré-sident.

PARTIE II : GRIPPE

Le Dr GAUTIER fait savoir qu'une réponse trèssatisfaisante a été reçue du Medical ResearchCouncil en ce qui concerne l'établissement àLondres, sous ses auspices, d'un Centre mondialde la Grippe, et que le Dr C. H. Andrewes,de l'Institut national de Recherches médicales àHampstead, a été mis à la disposition du Centreen qualité de directeur.

27 JANVIER 1948

Les fonctions du Centre seront triples :1) Obtention et isolement de souches de

virus ;

2) Classification et conservation des souches ;3) Formation technique d'un petit nombre de

stagiaires.

En plus d'un centre mondial, il est à espérerque des centres régionaux seront créés ; ces centresdevraient être en mesure :

a) de faire un diagnostic sérologique duvirus ;

b) d'isoler des virus sur oeufs fertilisés ousur furet;

c) de conserver des souches de virus dessé-chés et de les mettre en ampoules.

En outre, des observateurs sont prévus pourles pays où ne pourrait être créé de centre régional.Ces observateurs devront pouvoir procéder à destests d'hémo- agglutination et feront rapport surles épidémies éventuelles, ainsi que ce fut le caslors de la récente épidémie en Californie.

Dès juillet 1948, l'Institut de Hampsteadpourra recevoir un stagiaire étranger pour unmois. Il pourra en recevoir deux lorsque l'instal-lation du nouvel Institut de Mill Hill sera achevée,en 1949.

A la suite de la Conférence de Copenhague,des offres de collaboration ont été reçues deFrance, d'Irlande, des Pays -Bas, de Ceylan, duDanemark, de Norvège et surtout des Etats -Unis.Le Dr Parran a offert de mettre à la dispositionde l'OMS le National Institute of Health deBethesda (Maryland) comme centre régional auxEtats -Unis ; en outre, le Centre pour l'Etudedes Souches de l'Université Cornell, qui fonctionnesous les auspices des Services épidémiologiques del'armée américaine, le Centre pour l'Etude duVirus du National Research Council et l'InstitutRockefeller de Recherches médicales ont offertleur concours.

Le Dr Gautier estime que la CommissionIntérimaire devrait accepter l'offre du MedicalResearch Council et autoriser le Secrétaire exécutifà poursuivre ses négociations en vue de l'établis-sement du centre ; enfin, dans la résolutionqu'elle présentera à l'Assemblée, la Commissiondevrait mentionner l'intérêt qu'il y a de poursuivreles travaux commencés.

Le Dr VINOGRADOV déclare que dans les docu-ments soumis à l'examen de la Commission, laplace la plus importante est occupée par l'étudedu virus et du diagnostic de la grippe. A sonavis, le point le plus important est la prophylaxie.C'est pourquoi le Dr Andrewes devrait être priéde procéder à des études sur la vaccinationcontre la grippe.

Le Dr GAUTIER remercie le Dr Vinogradov deses remarques, dont il sera tenu compte.

La suggestion du Dr Gautier est adoptée.

PARTIE I2 : STANDARDISATION BIOLOGIQUE 1

Le Dr GAUTIER signale que les travaux duComité d'experts sur la Standardisation biologique

1 Un résumé du programme de standardisationbiologique figure à l'Annexe 42.

28 JANVIER 1948 -30- HUITIÉME SÉANCE

revêtent un aspect trop sérologique et pas suffisam-ment pharmacologique. Il serait indiqué d'ajou-ter au nombre des membres du Comité troispharmacologistes représentant les diverses écolesde pharmacologie.

Au cours de ces mois derniers, les travaux duComité ont été concentrés sur le choléra. En marsprochain, à la demande du Comité d'experts surla Quarantaine, le Comité d'experts sur la Stan-dardisation biologique se réunira pour étudier cesujet en particulier.

Le Dr Gautier remercie le Dr Choucha Pachade l'envoi d'une souche de vibrion cholériqueprovenant d'Egypte. Elle a été déposée au Centredes Cultures -types de Lausanne, qui a reçu unnombre appréciable de demandes et qui a étéainsi en mesure d'y donner suite.

Le Dr TIMMERMAN appuie la proposition duDr Gautier d'adjoindre trois pharmacologistes auComité d'experts sur la Standardisation biologique.

Le Dr CHOUCHA Pacha estime qu'il est indis-pensable de pouvoir disposer d'un sérum -étalonagglutinant le vibrion cholérique, afin d'éviter lesdivergences actuelles de diagnostic. Il recommandeque le Comité d'experts sur la Standardisationbiologique étudie la question de l'établissementd'un tel étalon.

Le Dr LECLAINCHE, se référant à l'alinéa 4,partie 12, du rapport du Secrétaire exécutif,

demande si le Comité envisage la collaborationde l'Institut Pasteur de Paris dans le choix d'é-chantillons d'anatoxine diphtérique et tétanique.

Le Dr TIMMERMAN déclare que le Comitéd'experts sur la Standardisation biologique con-sultera certainement l'Institut Pasteur pour lechoix de préparations d'étalons d'anatoxine. Eneffet, il serait important de pouvoir disposerd'un sérum anticholérique standardisé Le DrTimmerman donne l'assurance que cette questionfigurera à l'ordre du jour de la prochaine réuniondu Comité d'experts sur la Standardisationbiologique.

La proposition faite par le Dr Gautier d'aug-menter le nombre des membres du Comité parl'adjonction de trois pharmacologistes est adoptée,ainsi que la partie 12 du rapport du Secrétaireexécutif ; il sera en outre tenu pleinement comptedes remarques faites par le Dr Choucha Pacha etpar le Dr Leclainche. Les aspects financiers serontdiscutés par le Comité d'Administration etFinances.

PARTIE 13 : UNIFICATION DES PHARMACOPÉES

La partie 13 du rapport du Secrétaire exécutifest adoptée sans discussion.

La séance est levée à 16 h. 3o.

HUITIÉME SÉANCE

Tenue le mercredi 28 janvier 1948, à 9 h. 3o, au Palais des Nations, Genève.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Programme d'hygiène de la maternité et del'enfance.

Le Dr ELIOT présente la proposition du repré-sentant des Etats -Unis d'Amérique sur l'hygiènede la maternité et de l'enfance (Annexe 47) etsouligne la nécessité de faire figurer cette questionparmi celles qui seront soumises à l'Assembléede la Santé. Aucun programme ne revêt plusd'importance pour l'OMS ou pour sa CommissionIntérimaire et il n'existe pas de meilleure utili-sation possible des fonds. Tous les pays sontintéressés à ce problème et les projets qu'il suscitevarient beaucoup. Dès lors, le programme del'Organisation Mondiale de la Santé devrait êtreassez large pour répondre à toutes les demandesd'assistance émanant de toús les pays. Les vastesconnaissances acquises récemment par les expertsen matière de médecine infantile préventive etsociale devront être répandues par l'OMS.

La délégation des Etats -Unis a esquissé unprogramme étendu et a estimé que la situationexige que le siège de l'OMS dispose de personnelqualifié familiarisé avec tous les aspects du pro-blème. La Commission Intérimaire, si elle recom-mandait un tel programme, commencerait àexercer son action non seulement aux termes du

paragraphe 1) qui détermine les fonctions del'OMS telles qu'elles sont définies dans la Cons-titution, mais également conformément aux para-graphes m), n), o), p), q) et r).

Au cours de la troisième session, la Commission aexaminé la question de la mortalité infantile et lui aaccordé une priorité de premier plan. La questionde la mortalité maternelle est importante aussi.

D'autres aspects de l'hygiène de la maternitéet de l'enfance qui méritent d'être considérés sontles suivants : l'alimentation, qui appelle unecollaboration avec la FAO ; les mesures préven-tives contre les maladies contagieuses ; le contrôlesanitaire des nourrissons ; la santé des enfants etdes écoliers ; le problème du comportement desenfants lié à celui de la santé mentale et à l'orien-tation de l'enfant et, enfin, les rapports entremaîtres et élèves et parents et enfants. Tous cesaspects du problème prennent toujours plusd'importance et doivent être examinés si l'OMSveut atteindre les buts qui lui sont assignés.D'autres institutions internationales telles quela Commission des Questions sociales des Na-tions Unies et l'UNESCO sont aussi intéresséesaux aspects de ce problème et une collaborationdoit s'établir sur de nombreux points entrel'OMS et d'autres institutions spécialisées. Il est

fIUITIÈME SÉANCE - 28 JANVIER 1948

urgent que l'OMS se montre capable de prêter sacollaboration et de donner toute l'assistance quel'on attend d'elle dans tous les domaines del'hygiène de la maternité et de l'enfance.

Le Dr BANNING exprime son admiration pourl'important document qui est présenté. Sans nuldoute, il est de toute urgence de secourir desmillions d'enfants qui ont besoin d'une aide aussirapide que possible. S'il est prévu de soumettre ledocument à un comité d'experts, le Dr Banningsuggère que deux membres de ce comité soientdes spécialistes en psychologie et en psychiatrieinfantile. Il semble que l'on n'ait pas attachésuffisamment d'importance au problème de l'hy-giène mentale. Aux Pays -Bas, la mortalité infantilea augmenté du fait de la sous -alimentation, mais letaux a baissé rapidement dès que des quantitéssuffisantes de denrées alimentaires ont été dis-ponibles. Par contre, le retour à des conditionsmentales normales chez les enfants nécessiterabeaucoup de temps. Le Dr Banning propose que leprogramme exposé dans le document soit soumisà un comité restreint qui comprendrait des expertsen psychiatrie et en psychologie de l'enfance.

Le Dr RAE félicite le Dr Eliot pour le documentet l'exposé qu'elle en a fait. La question de l'hy-giène de l'enfance est peut -être la plus délicatequi soit proposée à l'OMS. Le Dr Rae propose, sile budget le permet, la création immédiate d'uncomité d'experts chargé d'examiner cette questiondans son ensemble, en tenant compte du documentprésenté. En cas d'impossibilité, la CommissionIntérimaire recommanderait à l'Assemblée de laSanté la création d'un tel comité.

Le Dr COUTURE appuie les propositions duDr Banning et du Dr Rae, tendant à renvoyer,aussi rapidement que possible, la question à uncomité d'experts.

Le Dr SZE se joint aux orateurs précédents pourfaire l'éloge du document. Cependant, la pro-position d'établir un comité d'experts ne luiparaît pas devoir être retenue en raison du tempstrop court dont celui -ci disposerait et qui ne luipermettrait pas de faire oeuvre utile. Il pensequ'il est préférable de porter cette question àl'ordre du jour de l'Assemblée de la Santé endonnant à celle -ci carte blanche.

M. HUTCHISON déclare que l'OIT porte untrès vif intérêt aux propositions soumises par ladélégation des Etats -Unis. Cette organisation adéjà exercé une réelle action pour améliorerl'hygiène de lamaternité et de l'enfance et, spécia-lement, dans ses aspects sociaux. Dix conventionsinternationales de travail relatives à cette questionont été adoptées jusqu'ici, ainsi que onze recom-mandations. De plus, une des sections de l'OITprocède à des travaux approfondis sur la questionde l'hygiène de la maternité et de l'enfance, etenvoie des commissions consultatives dans dif-férentes parties du monde. M. Hutchison avivement apprécié les fréquentes allusions quisont faites, dans le document, à une collaborationavec l'OIT, laquelle désire être associée étroite-ment au programme des travaux de l'OMS dansce domaine, et en particulier à ceux du comitéd'experts qui serait éventuellement établi.

Le Dr CAVAILLON est en complet accord avec lesmembres de la Commission sur l'importance destravaux. Il s'agit de décider maintenant si laquestion doit être déférée à l'Assemblée de laSanté ou s'il sera procédé à la désignation immé-diate d'un comité d'experts. Comme il y a urgence,le Dr Cavaillon se rallie de la façon la plus préciseà la seconde proposition et suggère que desmembres d'autres institutions spécialisées inté-ressées à la question soient appelés à faire partiedu comité.

Le Dr EVANG remarque qu'il est évident que laCommission Intérimaire entière reconnaît l'im-portance du problème. Les deux questions deprincipe qui sont comprises dans le documentsoumis par la délégation des Etats -Unis sont :1) un nombreux personnel spécialisé est -il néces-saire au siège de l'OMS ? (un bon principe consisteà disposer d'un petit noyau de fonctionnairesfaisant appel aux services d'experts du dehors),et 2) l'ancien principe de l'équilibre des forcesentre le pédiatre et le psychiatre. Le Dr Evangespère que l'OMS instituera un départementde l'hygiène mentale qui collaborera avec ladivision de l'hygiène de l'enfance.

Le Dr VINOGRADOV estime, lui aussi, que leproblème de l'hygiène de la maternité et del'enfance est d'une importance primordiale. Lesdivers systèmes en vigueur dans différents paysdoivent être étudiés, et le meilleur d'entre euxadopté. Il estime que le système appliqué enU.R.S.S., qui a surmonté l'épreuve de la guerre, adonné des résultats excellents.

Pour exécuter avec efficacité un programmed'hygiène de la maternité et de l'enfance, desmesures sérieuses devraient être prévues pour laprotection de l'enfance ; de telles mesures ontété prises en 194.4 par le Praesidium suprême del'U.R.S.S. ; en outre, en ce qui concerne les tâchesscientifiques, la gynécologie et la pédiatrie doiventêtre placées au premier rang ; enfin, il faut dis-poser des spécialistes nécessaires.

En ce qui concerne les recommandations con-tenues dans le document, le Dr Vinogradovobserve que : 1) le plus grand soin doit êtreapporté à remédier aux effets de la guerre surla santé des enfants ; 2) les maladies qui sontfréquemment cause de mortalité infantile doiventêtre étudiées, et il est généralement reconnu quece sont les maladies gastro -intestinales, lesaffections pulmonaires et les maladies infectieuses(le Dr Vinogradov ne trouve dans le documentaucune allusion aux maladies infectieuses) ; 3) il estessentiel d'insister sur la nécessité de développerles mesures prophylactiques, et 4) le nombre defonctionnaires envisagé dans le document, soitsoixante -treize, est trop élevé et serait plutôtjustifié dans une institution internationale deprotection de l'enfance que dans un centre admi-

' nistratif.Quant à la question de la création d'un comité

d'experts, le Dr Vinogradov estime qu'après avoirapporté quelques modifications à la propositiondes Etats -Unis, il suffirait de soumettre le docu-ment à l'Assemblée de la Santé en lui laissant lesoin de désigner un tel comité.

Le Dr REDSHAW se déclare d'accord avec lesorateurs précédents, tant en ce qui concerne laqualité du document que l'urgence du problème.A son sens, le comité d'experts devrait être

28 JANVIÉR 1948 - 32 - HUITIÈME SÉANCE

désigné immédiatement afin d'étudier les questionsde personnel et d'organisation nécessaires à l'oeu-vre envisagée dans le rapport.

Le Dr MANI déclare que tous les membres de laCommission sont d'accord sur un point : il fautfaire quelque chose, mais la tâche principaleincombe à l'Assemblée de la Santé. Il se demandesi le Dr Eliot elle -même approuverait une actionprécipitée. Le Président devrait, lui semble -t -il,désigner un petit sous -comité de trois ou quatremembres qui rédigerait un projet de résolutionà soumettre à l'Assemblée de la Santé.

Le Dr ZHUKOVA attire l'attention de la Com-mission Intérimaire sur une résolution votée aucours de la deuxième Conférence générale del'UNESCO et relative aux problèmes de l'éduca-tion des enfants victimes-de la guerre. L'UNESCOporte un vif intérêt aux problèmes soulevés parle Dr Eliot.

Le Dr DE PAULA SOUZA fait à son tour l'élogedu document présenté par la délégation desEtats -Unis. Au nombre des recommandationsprésentées à l'OMS, doit figurer un plan d'ensembled'hygiène de la maternité et de l'enfance. Sil'OMS n'entreprend rien dans ce domaine, d'au-tres organisations s'en chargeront et le but viséà San -Francisco tendant à créer une uniqueorganisation sanitaire internationale ne serait pasatteint. Le Dr de Paula Souza souligne l'utilitéde procéder à des investigations et à des étudesen vue de dresser un tableau objectif et actuelde la situation, telle qu'elle se présente dans lesdifférents pays du monde.

Le Dr ELIOT déclare que la délégation desEtats -Unis ne désire nullement entraîner l'OMSdans une réalisation trop hâtive du programmeenvisagé dans le document. La CommissionIntérimaire s'est déclarée d'accord pour placerle problème sur la liste des priorités ; aucune autremesure n'est nécessaire en raison du peu de tempsdont elle dispose. Le Dr Eliot appuie la suggestiondu Dr Mani tendant à désigner un comité restreintqui rédigerait un projet de résolution ; ce comitéaurait à prévoir un petit noyau de personnelindispensable, à suggérer une date de réuniond'un comité d'experts et à soumettre à l'Assembléede la Santé des recommandations générales, surl'ampleur du programme à mettre en oeuvre. LeDr Eliot reconnaît avec le Dr Banning combienla santé mentale des enfants et les programmesqu'elle comporte sont essentiels. En réponse auDr Vinogradov, elle signale enfin que le membrede phrase « exempts de toutes les maladies quipeuvent être empêchées », englobe les maladiesinfectieuses.

Le PRÉSIDENT résume le débat et rappelle quela Commission Intérimaire étudie le problème del'hygiène de l'enfance en collaboration avecl'UNICEF et qu'un comité mixte a été désigné.La majorité des membres semble être en faveurde l'établissement d'un sous -comité restreintchargé d'étudier le document et de présenter unerésolution à une prochaine séance plénière. LePrésident propose de désigner comme membresde ce comité le Dr Mani (Président du Comitéde rédaction), le Dr Eliot, le Dr Couture et leDr Vinogradov.

La Commission adopte cette proposition.

2. Fonds International de Secours à l'Enfancedes Nations Unies.

Le Dr MANI se réfère au document (Annexe22B) relatif aux relations avec l'UNICEF. Ilfait remarquer qu'à l'alinéa 2 du paragraphe b)on envisage la désignation d'un groupe d'expertsen vaccin BCG en vue d'examiner les progrèsdu projet d'immunisation par le BCG, tandisque la dernière recommandation figurant dansle même document limite la collaboration dela Commission Intérimaire à l'évaluation desrésultats au point de vue statistique. Ces deuxinstructions ne sont pas compatibles. Le Comitéde rédaction a tenté de les concilier (Annexe 22C)et a limité dans les deux cas le champ d'activitéà l'aspect statistique de la vaccination au BCG.Le Dr Mani désire savoir si cette mesure exprimebien la volonté des membres.

Le Dr EVANG signale qu'il a été décidé que leComité d'experts sur la Tuberculose s'adjoindraitdes experts en BCG. Normalement, le Comitéferait rapport à la Commission Intérimaire, maisdans les cas de problèmes urgents relatifs auBCG, une certaine responsabilité lui serait laissée.

Le Dr MANI estime qu'un léger malentendusubsiste. Si, comme le Dr Evang le déclare, laCommission Intérimaire a accepté de prendre laresponsabilité de la direction du programmemédical, la recommandation du Comité de rédac-tion n'est pas compatible avec cette décision.Des difficultés pourraient surgir si des avis dugroupe d'experts en BCG ne devaient pas êtreacceptés par l'UNICEF, alors que la CommissionIntérimaire aurait accepté la responsabilité entièrede la campagne au point de vue médical.

Le Dr ELIOT déclare que la question est impor-tante et doit être définie clairement ; elle penseque le Président du Conseil exécutif de l'UNICEFdésire bénéficier des conseils de la CommissionIntérimaire dans tous les problèmes techniquesqui se rapportent au BCG. C'est à elle qu'ilincomberait de fixer les normes techniques, alorsque le Fonds se chargerait d'appliquer le pro-gramme. Cependant, les deux documents citésn'apportent aucune clarté à ce sujet.

Le Dr EVANG indique que la CommissionIntérimaire est d'accord d'assumer la responsa-bilité médicale et qu'un changement de rédactionsuffira. Quant à la question de savoir si cetteresponsabilité doit être prise, il suffit de se rappelerque la Commission Intérimaire et l'UNICEFsont toutes deux des institutions des NationsUnies et que si des difficultés venaient à surgir,il n'est pas douteux que les Nations Unies déci-deraient que la responsabilité médicale incombeà l'OMS. Le Dr Evang propose que les membresprennent en premier lieu une décision sur laquestion de principe, à savoir si cette responsabilitépeut être acceptée ou non.

Le Dr RAE est d'accord qu'il est indispensabled'éclaircir la question.

Le PRÉSIDENT souligne que la résolution del'Assemblée générale des Nations Unies portantcréation du Fonds International de Secours àl'Enfance a clairement indiqué que le Fondsdoit, s'il est nécessaire et possible, recourir àl'aide d'autres organisations compétentes, telles

NEUVI*ME SÉANCE _33- 30 JANVIER 1948

que l'OMS. Dans ce cas particulier, il a été déclaréque le Gouvernement danois avait l'intentiond'apporter sa contribution à cette tâche et que laCroix -Rouge danoise allait procéder, dans certainspays, à la vaccination contre la tuberculosed'environ quinze millions d'enfants. La responsa-bilité de ces travaux incombe à la Croix -Rougedanoise le groupe d'experts en BCG se réuniraitde temps à autre pour discuter des questions etdes normes techniques ; mais sa tâche ne sau-rait être limitée à l'évaluation des résultats dupoint de vue statistique. Le Président demande

aux membres de la Commission s'ils sontd'accord.

Le Dr VAN DEN BERG estime que, vu l'impor-tance de la question, il serait désirable d'enpoursuivre la discussion à une séance ultérieure.

La proposition du Dr van den Berg est adoptéeet il. est décidé que le Président du Comité derédaction libellera un nouveau document à lalumière des explications données par le Présidentde la Commission.

La séance est levée à Ir h. 55.

NEUVIÈME SEANCE

Tenue le vendredi 3o janvier 1948, à 14 h. 3o, au Palais des Nations,

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Ratification prochaine de la Constitution parle Brésil.

Le Dr DE PAULA SOUZA annonce qu'il a reçuun télégramme de son Gouvernement, l'informantque la Constitution de l'OMS a été soumise auCongrès brésilien pour ratification et que lesformalités d'usage seront très rapidement accom-plies.

2. Rapport du Secrétaire exécutif (suite) (An-nexe 2).

PARTIE 6 : EPIDÉMIOLOGIE ET STATISTIQUESANITAIRE (suite).

Le PRÉSIDENT déclare que, en raison du départprochain du Dr Morgan, la discussion sur leparagraphe A - Conventions sanitaires et Servicede Quarantaine - de la partie 6 du rapport duSecrétaire exécutif, va être reprise.

Paragraphe 2) Application des Conventionssanitaires (suite).

(b) Immunité après vaccination antiamarile.Le Dr STUART explique que le Comité d'experts

sur la Quarantaine demande à la CommissionIntérimaire de donner mandat au Sous -Comitéd'experts sur la Fièvre jaune de déterminer lelaps de temps nécessaire pour l'obtention d'uneimmunité effective après la vaccination anti-amarile.

Le Dr MANI attache une grande importance àcette question. Le Gouvernement de l'Inde aadopté une période de quinze jours pour le dévelop-pement d'une telle immunité. Les expérienceseffectuées dans ce domaine ont été l'objet d'uneétude sérieuse qui permet de conclure que lespreuves ne sont pas suffisantes pour autoriserla réduction du laps de temps à dix jours. LeDr Mani est d'accord quant à la procédure sug-gérée et déclare qu'il remettra au Secrétariat,pour être communiquée au Groupe d'experts surla Fièvre jaune, la documentation sur laquellele Gouvernement de l'Inde s'est basé pour fixerune période de quinze jours.

Le Groude d'experts sur la Fièvre jaune serachargé de procéder aux études nécessaires.

Genève.

a ii (d) Préparation du vaccin.Le Dr DE PAULA SOUZA signale que les labora-

toires approuvés pour la préparation du vaccinantiamaril ont été classés dans l'ordre indiquédans le document. Un grand laboratoire trèsbien équipé a été installé il y a un certaintemps déjà à Rio -de- Janeiro. Il produit un vaccinde première qualité au moyen duquel plusieursmillions de personnes ont déjà été immunisées.Le Dr de Paula Souza ne voit aucune raisonvalable pour classer ce laboratoire dans la caté-gorie 2, alors que d'autres laboratoires qui nesont ni mieux équipés ni mieux pourvus en per-sonnel sont agréés en catégorie I. Il propose desupprimer cette classification et de renvoyer laquestion au Comité d'experts sur la Quarantaineou alors de modifier le statut du laboratoire deRio -de- Janeiro.

Le Dr MANI remarque qu'il ne s'agit pas àproprement parler de l'approbation de certainstypes de vaccins, mais plutôt de régularisation.L'UNRRA. a désigné des laboratoires agréés,certains d'entre eux à titre permanent et d'autresprovisoirement. Les fonctions de l'UNRRA à cetégard ont été reprises par la Commission Intéri-maire. Par conséquent, il faudrait renvoyer laquestion au Groupe d'experts sur la Fièvre jaunequi proposerait une revision. Aucun expert enfièvre jaune ne siégeant à la. Commission, celle -ci n'est pas qualifiée pour se prononcer sur laqualité du vaccin.

Lé Dr DE PAULA SOUZA déclare qu'il a étéSecrétaire de la Commission de la Quarantainede l'UNRRA et que les raisons qui ont présidéà la classification lui sont connues. Cette classi-fication n'a pas été basée sur la qualité du vaccin,mais bien sur la présence, dans certains labora-toires, d'un nouvel appareil réfrigérateur. LeDr de Paula Souza propose donc de supprimerles notes I et 2 de cette partie du document.Seule la note 3 devrait subsister parce qu'elle atrait à un autre type de vaccin.

Le Dr MANI suggère, afin de donner satis-faction au Dr de Paula Souza, de renvoyer direc-tement la question de la classification au Grouped'experts sur la Fièvre jaune qui fera des recom-mandations.

30 JANVIER 1948 - 34 - NEUVIÈME SÉANCE

Le PRÉSIDENT propose de maintenir la classi-fication sous sa forme actuelle et de la soumettreimmédiatement au Groupe d'experts sur la Fièvrejaune, avec la déclaration du Dr de Paula Souzaainsi que la requête de l'Institute for MedicalResearch, de Kuala- Lumpur (Annexe 55). Enréponse à une question du Dr de Paula Souza,íl explique que cette procédure ne préjuge en riende l'approbation de la classification.

Le Dr DE PAULA SOUZA acquiesce.

Ce paragraphe du document est accepté sousréserve du renvoi de la question de la classificationet de la requête de 1'Institute for Medical Researchde Kuala- Lumpur au Groupe d'experts sur laFièvre jaune.

Mesures excessives de Quarantaine.

Le PRÉSIDENT rappelle que le Dr ChouchaPacha a expliqué, lors d'une précédente séance,que de nombreux pays avaient appliqué desmesures s'écartant des prescriptions des conven-tions sanitaires, lors de l'épidémie de choléra quia sévi en Egypte. Un résumé de ces mesuresfigure dans le document à l'étude.

Le Dr MORGAN déclare que la conventionprincipale, qui date de 1926, a été appliquée avecefficacité pendant vingt -deux ans. Les progrèsaccomplis en médecine et dans le domaine de lascience depuis cette date permettent d'espérerque les mesures de quarantaine pourraient êtrequelque peu relâchées plutôt que renforcées. Ilrappelle que les conventions ont toujours évitéd'entraver le commerce et les transports. Cepen-dant les mesures restrictives appliquées parcertains pays durant l'épidémie de choléra ontagi exactement à l'inverse. Il ne pourrait citerun seul cas d'épidémie sérieuse causé par desvoyageurs, lorsque des mesures raisonnablesprescrites par les conventions avaient été appli-quées. Il existe en puissance une nouvelle menacedue au trafic aérien, mais aucune épidémie pro-pagée de la sorte n'a été enregistrée. Le Dr Morganespère que la tendance à prendre sans nécessitédes mesures restrictives ira en s'atténuant.

Le Dr CAVAILLON remarque que, s'il existe desfaits qui pourraient justifier un relâchement desmesures, il serait heureux de les connaître. Il estvrai que l'on n'a pas encore vu d'épidémiesprovoquées par le trafic aérien, mais cette situa-tion peut être démentie cruellement d'un jour àl'autre. Le Dr Morgan a déclaré essentiel que lesconventions n'entravent pas le commerce et lesvoyages internationaux ; toutefois, l'Organisationn'a pas pour but de protéger le commerce, maisles populations. Les membres de la Commissionont pris connaissance avec intérêt des remarquesdu Dr Choucha Pacha a propos de la persistancedu germe chez l'individu apparemment indemned'infection. Ce fait légitime des précautionsextrêmement sévères. Il vaut mieux les prendreet éviter une épidémie.

Le Dr Cavaillon estime que les conventionssanitaires doivent être revisées en tenant comptedes progrès accomplis dans les techniques nou-velles et en médecine. Elles doivent être renduesefficaces afin de leur permettre de remplir leurtâche, c'est -à -dire de protéger les populations d'unpays indemne contre une épidémie qui a envahiun pays voisin.

Le Dr MANI souligne que le seul argumenten faveur des infractions commises, c'est leblâme susceptible d'être porté à l'égard desautorités sanitaires du pays indemne dans lequell'épidémie se serait répandue. C'est pour atteindrece but de protection que les conventions ont étéétablies. La question de la revision des conventionsa déjà été renvoyée à un comité d'experts. Il aété décidé également que le Secrétariat seraitchargé de dresser une liste des pays ayant outre-passé, de façon flagrante, les règles des conventions,lors de l'épidémie de choléra. Il serait normal quele Secrétariat s'enquît des raisons qui ont provoquéles contraventions et mît ensuite à la dispositiondu comité d'experts les résultats de son enquête.

Le Dr BARAN indique que les conventionssanitaires ne sauraient constituer des documentsréellement utiles que si elles sont sérieusementappliquées et constituent la base de l'actionexercée par les autorités sanitaires nationales. Lesautorités sanitaires des pays qui délivrent descertificats au départ doivent être conscientes deleur responsabilité. Pour la revision des conven-tions sanitaires internationales, ce ne sont pasles intérêts commerciaux, mais bien les facteursd'ordre sanitaire qui doivent être déterminants.Il est indispensable : 1) d'établir la responsabilitépersonnelle du capitaine d'un navire ou du com-mandant d'un aéronef, en matière de notificationde toute infection qui se serait déclarée en coursde route ; 2) d'assurer la vérification et le contrôledes documents sanitaires tant au départ qu'encours de route, ainsi que d'introduire dans lesconventions sanitaires une disposition prévoyantun contrôle des documents délivrés au départ ;3) d'accorder une priorité aux préoccupationsd'ordre sanitaire dans les décisions à prendre.

Le PRÉSIDENT déclare que les conventionssanitaires sont des lois internationales que tousles signataires doivent -respecter. Au cours del'épidémie de choléra, bien des pays ont pris desmesures excessives que ne justifiait aucunedonnée scientifique. Une requête a été introduitepar le Gouvernement italien qui demande l'auto-risation d'outrepasser les stipulations des con-ventions (Annexe 54). Il ne devrait pas y êtrefait droit. Le Président propose d'adopter leparagraphe et de donner mandat au Secrétariatd'écrire aux gouvernements ayant appliqué desmesures outrepassant les prescriptions, des con-ventions sanitaires, pour leur demander de faireconnaître les raisons scientifiques des infractions.

Le Secrétariat est invité à donner suite auxsuggestions du Président et la requête du Gouver-nement italien est rejetée.

Enquêtes techniques.

Ce paragraphe ne traite que des enquêtestechniques instituées par le Secrétariat et laCommission en prend simplement acte.

Paragraphe 3), Revision des Conventionssanitaires internationales.

Le PRÉSIDENT signale que la délégation fran-çaise a proposé d'apporter certaines modificationsau projet de revision des clauses du Pèlerinage. 1

1 Ces modifications sont reportées à l'Annexe 7o.

NEUVIÈME SÉANCE - 35 - 3o JANVIER 1948

Ces propositions seront soumises au Sous -Comité d'experts compétent.

Le PRÉSIDENT indique alors que tous les autresparagraphes du document ne nécessitent aucunedécision.

Il est pris acte de ces paragraphes et le projetde résolution, proposé par le représentant de laFrance, sur les Services de notification épidémio-logique 1 est renvoyé au Comité de rédaction.

PARTIE 15 : DISTRIBUTION DE RADIO -ISOTOPES

Le PRÉSIDENT souligne que la question desisotopes a déjà été discutée lors de la quatrièmesession. 2 Le Dr Needham de l'UNESCO a suggéréque, pour remplir les conditions posées par leGouvernement des Etats -Unis, un fonctionnairedu siège de la Commission Intérimaire soit nommécomme « représentant désigné » pour les petitspays.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF estime que cettedemande est raisonnable et rentre dans le champd'activité de la Commission.

Le Dr EVANG demande si l'on s'est assuré quecette procédure conviendrait au Gouvernementdes Etats -Unis.

Le Dr HYDE ne possède aucune informationprécise sur ce sujet qui devrait être discuté avecla Commission de l'Energie atomique.

Le Dr VINOGRADOV pense qu'il serait indiquéde surseoir à une décision quelconque jusqu'à ceque l'attitude du Gouvernement américain soitconnue.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF, répondant à unequestion du Président, indique que pour lemoment aucune dépense additionnelle n'est pré-vue ; si, plus tard, les travaux devaient, se dévelop-per, des arrangements spéciaux seraient pris.

Après discussion, le PRÉSIDENT suggère decharger le Secrétaire exécutif de procéder à desinvestigations dans ce domaine et de prendreensuite une décision en accord avec lui ; entretemps, le Dr Hyde serait chargé de s'enquérirde l'attitude adoptée par le Gouvernement desEtats -Unis quant à la procédure envisagée.

La Commission adopte ces propositions.

PARTIE 5 : PRÉPARATION DE LA SIXIÈME REVISIONDÉCENNALE DES NOMENCLATURES

INTERNATIONALES DES MALADIESET CAUSES DE DÉCÈS

Le Dr CAKRTOVA expose les projets de résolu-tions extraits du rapport du Comité d'experts. 3

Le PRÉSIDENT ne pense pas qu'il y ait d'incon-vénient à accepter ces résolutions et propose deles renvoyer au Comité de rédaction.

Le Dr EVANG demande si, en ce qui concernele paragraphe 1, le fait d'adopter les projets de

1 Cette résolution a été incorporée dans le Rapportfinal. Annexe 64, paragraphe IV D 2.

2 Actes off. OMS, n° 6, page 25.8 Ces résolutions, telles qu'eues ont été revisées ont

été incorporées au rapport final, Annexe 64, IV D 13.

résolutions implique l'acceptation du rapport duComité d'experts. 1 Le PRÉSIDENT signale qu'ilserait préférable d'examiner les amendementssoumis par le représentant du Royaume -Uni(Annexe 62) avant d'adopter le rapport.

Le Dr CAVAILLON déclare que la délégationfrançaise est d'accord avec les amendementsproposés par le représentant du Royaume -Uni,sauf en ce qui concerne celui du paragraphe 3du rapport. La procédure préconisée par le pointh) est anormale. Conformément à ses engagementsinternationaux et d'accord avec la CommissionIntérimaire, le Gouvernement français convoquela Conférence de Paris 2, dont l'ordre du jour com-prendra les différents points soulevés par leComité d'experts. Dès la fin de la conférence,toutes ses tâches incomberont à l'OMS qui sou-mettra ses recommandations à l'Assemblée de laSanté. Le Dr Cavaillon recommande au DrMackenzie de retirer l'amendement proposé pourle point h) puisque la délégation française sou-tiendra entièrement son point de vue quant aufond.

Le Dr MACKENZIE est d'accord de retirer, dansles conditions suggérées par le Dr Cavaillon,l'amendement dont il s'agit.

La Commission décide de tenir compte, dansla rédaction de ses recommandations relativesaux nomenclatures internationales, des autresamendements proposés par la délégation duRoyaume -Uni.

Le Dr HYDE demande si le rapport de laConférence de Paris sera terminé à temps pourêtre soumis à l'Assemblée de la Santé sans quecette procédure retarde la remise des documentsaux gouvernements lorsqu'ils en auront besoin.

Le Dr CAKRTOVA explique que la classificationelle -même sera terminée dans un délai relative-ment bref, tandis que la liste synoptique destermes à inclure sous chaque catégorie et l'indexalphabétique ne paraîtront vraisemblablement pasavant la fin de 1948.

Le Dr HYDE se déclare satisfait de cette explica-tion.

Le Dr CAKRTOVA explique que le Secrétariatrecommande d'adopter le titre suivant pour leComité d'experts : « Comité permanent d'expertssur les Statistiques sanitaires », car le titre quep'ropose la délégation du Royaume -Uni ne semblepas assez large.

Le Dr EVANG estime que le titre du Comitéd'experts devrait faire mention de l'OMS.

Le Dr MANI propose la suppression du mot« permanent ».

Le Dr HYDE indique que, des trois titres pro-posés, il préfère celui envisagé par le Secrétariat.

Le Dr JACKSON désirerait supprimer le mot« public » qui figure dans le titre anglais.

Le mot « public » dans le texte anglais serasupprimé et la dénomination suivante est adoptée :Comité d'experts sur les Statistiques sanitaires.Le rapport, tel qu'il a été modifié, est accepté.

1 Actes of. OMS, no 8, III b).2 Voir page 16.

30 JANVIER 1948 - 36 - NEUVIÈME SÉANCE

PARTIE I6 : MÉDICAMENTS ENGENDRANTL'ACCOUTUMANCE

Ce document est adopté sans discussion.

PARTIE 17: SERVICES DE SANTÉ PUBLIQUE ETFORMATION DU PERSONNEL DE SANTÉ PUBLIQUE

Le PRÉSIDENT rappelle que cette question adéjà fait l'objet d'une discussion lors de la qua-trième session et que le Secrétariat avait reçumandat de recueillir de nouvelles informations 1.

Le document est adopté.

PARTIE 18: PUBLICATIONS

Le PRÉSIDENT signale qu'il n'est pas indiquéd'apporter des modifications importantes auprogramme des publications au moment of laCommission Intérimaire va prendre fin et il pro-pose d'accepter cette partie du rapport.

M. ZARB prie la Commission Intérimaired'accepter un changement dans la dénominationdu Recueil de Législation sanitaire. Le Secrétariatestime en effet que le titre de Recueil internationalde Législation sanitaire conviendrait mieux.

Cette modification est acceptée.

Le Dr CAVAILLON relève que la présentation duRapport épidémiologique hebdomadaire et duRapport épidémiologique démographique a été par-ticulièrement appréciée. L'article relatif à lapoliomyélite qui a paru dans le dernier numéros'est révélé tout spécialement utile.

La partie ayant trait aux publications est alorsadoptée.

PARTIE 19: BIBLIOTHÈQUEET DOCUMENTATION DE RÉFÉRENCE

Ce document est adopté sans discussion.

3. Premier rapport du Comité d'Administrationet Finances (Annexe 3).

Le Dr SZE explique, en sa qualité de rapporteurdu Comité d'Administration et Finances, que lerèglement financier provisoire de l'OMS 2 figureen appendice au rapport. Aux termes de l'Arran-gement signé à New -York, ce règlement provisoiredoit être soumis par la Commission Intérimaireà l'Assemblée de la Santé. Il a été rédigé sur labase de celui des Nations Unies qui en détermineles lignes générales. Le Dr Sze recommandevivement de l'adopter.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF signale que la rédac-tion de l'article 19 dépendra du lieu du siègechoisi pour l'OMS.

Le rapport est adopté.

1 Actes o9. OMS, n° 6, pages 191, 215.z Ce règlement figurera dans la partie II du

rapport de la Commission Intérimaire à la pre-mière Assemblée de la Santé, et sera publié dans unprochain numéro des Actes officiels de l'OMS.

4. Deuxième rapport du Comité d'Administra-tion et Finances (Annexe 4).

Le Dr SZE rappelle que l'Arrangement deNew -York prévoit que la Commission Intérimairesoumettra à l'Assemblée de la Santé le statutprovisoire du personnel. Il recommande l'adoptiondu rapport ainsi que du statut qui figure enannexe I.

Le rapport est adopté.

5. Troisième rapport du Comité d'Administra-tion et Finances (Annexe 5).

Le Dr SZE, au sujet du paragraphe i de cerapport, rappelle que le Secrétaire exécutif avaitdemandé l'autorisation de procéder à certainsvirements de crédits budgétaires. Les renseigne-ments détaillés fournis par le rapport ont étéminutieusement vérifiés par le Comité d'Admi-nistration et Finances.

Les paragraphes r et 2 sont adoptés sans dis-cussion.

Le Dr SZE signale que le paragraphe 3 a pourbut d'habiliter la Commission Intérimaire àprocurer l'aide nécessaire au Fonds International -de Secours à l'Enfance des Nations Unies enexécution de la décision prise antérieurement.

Les paragraphes 3 et 4 sont adoptés.

Le Dr SZE explique que le Secrétaire exécutif,dans le paragraphe 5, demande à la CommissionIntérimaire d'approuver la création de postessupplémentaires nécessités par les travaux accrusdu Secrétariat. Cette autorisation ne dépasseraitpas les limites du budget déjà approuvé et lescrédits seraient prélevés sur le fonds de dépensesimprévues.

Le PRÉSIDENT fait ressortir que les travauxpréparatoires de la première Assemblée de laSanté vont prendre tout le temps du Secrétariatet que la question des postes additionnels est depremière importance.

Le paragraphe 5 est accepté.

Le Dr EVANG est pleinement d'accord avec lanécessité d'augmenter le personnel ; il se demandesi la création d'un poste de secrétaire exécutifadjoint est une mesure très opérante pour lapréparation de l'Assemblée de la Santé.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF explique que leshauts fonctionnaires du Secrétariat sont obligésde consacrer trop de temps à des tâches adminis-tratives. Il est essentiel de pouvoir disposer d'unplus grand nombre de hauts fonctionnaires quipartageront les responsabilités inhérentes à lapréparation de l'Assemblée et amélioreront lesprocédures administratives. Le Secrétariat toutentier est surchargé de travail et les congés quine peuvent être pris s'accumulent.

Le Dr VPNOGRADOV estime que la question del'engagement éventuel de nouveau personnel doitêtre laissée entièrement à la discrétion du Secré-taire exécutif. Les préparatifs nécessités par

1 Voir note précédente.

DIXIAME SÉANCE 37 - 31 JANVIER 1948

l'Assemblée de la Santé comportent pour lui unegrande responsabilité. Le personnel devra êtreaugmenté et il serait souhaitable de procéder dèsmaintenant à son recrutement et à son instruction.

Le Dr EVANG se demande seulement si unnouveau Secrétaire exécutif adjoint aurait letemps, durant les derniers mois d'existence de laCommission Intérimaire, de se mettre au courantdes travaux de la Commission et d'être en mesured'apporter une collaboration efficace à la prépa-ration de l'Assemblée de la Santé. Si le Secrétaireexécutif estime que son engagement est souhai-table, le Dr Evang ne soulève aucune objection.

Le Dr SZE déclare que, pour des motifs d'ordrepurement financier, le poste devrait être approuvé.Il suggère d'accepter le paragraphe et de recom-mander au Secrétaire exécutif de bien considérerles remarques du Dr Evang avant de prendre unedécision.

Le Président et le Secrétaire exécutif sontd'accord et le paragraphe 5 est adopté.

Le Dr SZE indique que le paragraphe 6 serapporte à des recommandations faites lors de laquatrième session. La Commission Intérimairenote avec satisfaction que les arrangementspassés par le Secrétariat avec les Nations Uniessont favorables à la Commission.

Le paragraphe 6 est accepté et le rapport estadopté.

Le PRÉSIDENT annonce qu'il vient d'êtreinformé de l'assassinat du grand homme d'Etatde l'Inde, le mahatma Gandhi. Il prie le repré-sentant de ce pays au sein de la Commissiond'agréer les condoléances émues de ses collègues.

Sur la proposition du Dr DE PAULA SOUZA, laCommission, debout, observe une minute desilence en hommage à la mémoire du mahatma.

La séance est levée à 16 h. 5o.

DIXIÈME SÉANCE

Tenue le samedi 31 janvier 1948, à 9 h. 30, au Palais des Nations, Genève.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Revision des clauses relatives au pèlerinagedans les conventions sanitaires internationalesexistantes.

Le Dr CHOUCHA Pacha se réfère à la questionde la revision des clauses de pèlerinage qui a étédiscutée lors d'une séance précédente, à laquelleil n'a pu assister. Il rappelle que, sur l'invitationdu Gouvernement égyptien, les représentantsdes pays intéressés au Pèlerinage de La Mecquese sont réunis en janvier à Alexandrie. Ils ontadopté certaines résolutions dont une exprimeleur désir de ne pas soumettre le contrôle sanitaire'du pèlerinage à un règlement ; toutefois ils n'ontpas d'objection à ce que les clauses concernantle pèlerinage figurent èn annexe aux conventionssanitaires maritimes et aériennes. Le Dr ChouchaPacha déclare qu'il adressera au Secrétariat unrapport à soumettre à l'Assemblée de la Santé 1.

2. Recommandations sur les activités techniquesen 1949: Discussion préliminaire.

Le PRÉSIDENT rappelle que, aux termes de sonmandat, la Commission est tenue de soumettre,pour examen, à l'Assemblée de la Santé la listedes activités qui doivent être assumées parl'Organisation, au cours de sa première annéed'existence. Il attire l'attention sur une liste quia été préparée par le Secrétariat (Annexe 58).Le Secrétaire exécutif a adressé une lettre à tousles gouvernements signataires de l'Arrangementde New -York leur demandant de faire des propo-sitions à ce sujet. Cependant, un si grand nombrede propositions ont été reçues qu'il ne sera paspossible de les présenter toutes à l'Assemblée.Le Président invite le Secrétaire exécutif à exposer

Ce rapport figure à l'Annexe 63.

les points proposés ainsi que la méthode éventuellede sélection.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF signale à la Commis-sion la partie 32 de son rapport (Annexe 2), danslaquelle il a proposé de grouper en trois catégoriesles diverses activités mentionnées dans la liste.Il suggère ensuite de porter à cinq le nombre descatégories. Le document s'exprimerait ainsi :

« a) en recommandant 'un programme d'actionportant sur certaines activités dûment spé-cifiées ;

« b) en proposant une étude et une analyse duproblème, en vue de présenter des recom-mandations relatives aux activités des annéesà venir ;

« e) en recommandant un personnel central com-prenant au minimum un fonctionnaire médi-cal, un assistant de recherches et une sténo-graphe ;

(1 d) en recommandant un personnel central com-prenant au minimum un fonctionnaire médi-cal et une sténographe ;

« e) en recommandant de surseoir à toute actionpendant la première année. u

La catégorie a) implique la nécessité de disposerde services sur place, d'un comité d'experts,d'équipes de démonstration, d'un personnel cen-tral et d'autres éléments spécifiques d'activitérecommandée ; la catégorie b) prévoit un comitéd'experts et un personnel central.

Le Dr VAN DEN BERG approuve la méthode declassement proposée par le Secrétaire exécutif ;il préférerait cependant ajourner la discussion

31 IANVIER 1948 - 38 - DIXIÈME SÉANCE

jusqu'à ce que les représentants aient eu le tempsd'étudier les documents qui leur ont été soumis.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF fait remarquer que,si la discussion était renvoyée, il serait impossibled'élaborer un projet de budget pour 1949 asseztôt pour le soumettre à la Commission avant laclôture de la session.

Le Dr HYDE estime qu'il sera possible, dans laplupart des cas, d'arriver à une décision immé-diate, notamment du fait que les points qui figu-rent sur la liste ont déjà été discutés. Il est impor-tant pour la Commission de déterminer les domai-nes dans lesquels il y aurait lieu de surseoir àtoute action au cours de la première annéed'existence de l'OMS.

Le Dr EVANG croit qu'il serait préférable de nepas présenter à l'Assemblée un choix trop étendu.Une liste des rubriques a été envoyée peu de tempsauparavant aux gouvernements. Ces rubriques serépartissent naturellement en trois groupes :

1) Activités reprises d'autres organisations ;2) Domaines dans lesquels la Commission

Intérimaire a déjà exercé une activité ;3) Nouveaux domaines dans lesquels il est

désirable qu'elle exerce une action.

Les activités entreprises doivent évidemmentêtre poursuivies ; il sera aisé de déterminer lespoints qui seront classés dans les catégories 1)et 2). Le Dr Evang considère que cette discussion,d'ordre préliminaire seulement, n'a lieu qu'en vued'établir un « document de travail ». En attendant,la Commission doit donner au Secrétariat unebase pour le budget de 1949. Le Dr Evang suggèredonc de procéder immédiatement à un classementdes points selon la méthode proposée.

Le Dr SZE reconnaît que la Commission setrouve dans l'obligation de recommander unprogramme d'action pour les activités reprisesd'autres organisations ; en conséquence, les pointssuivants pourraient être placés automatiquementdans la catégorie a) : Point 16 (Service de rensei-gnements épidémiologiques) ; 17 (Service destatistiques épidémiologiques) ; 18 (Service denotifications et mesures quarantenaires) ; 19 (Ser-vice d'études épidémiologiques) ; 25 (Etalonsbiologiques) ; 26 (Unification des pharmacopées) ;27 (Nomenclature des maladies et causes de décès)et 28 (Nomenclature médicale et chirurgicale).

Le Dr VINOGRADOV souligne également la néces-sité de prendre une décision immédiate. Certainesquestions, telles que le paludisme et la tuberculose,ne font l'objet d'aucune discussion. D'autresseront examinées en vue de déterminer celles quiauront priorité. Le Dr Vinogradov appuie doncla proposition du Dr Evang d'adopter le systèmede classement suggéré par le Secrétaire exécutif.

Le Dr HYDE partage l'opinion du Dr Sze et duDr Vinogradov. Il suggère que, outre les pointsdésignés par le Dr Sze, pour figurer dans la caté-gorie a), soient ajoutés les points 1 (Paludisme),2 (Tuberculose), 3 (Hygiène de la maternité etde l'enfance) et 4 (Maladies vénériennes).

Il propose que les points 5 (Schistosomiase),6 (Filariose) et 7 (Ankylostomiase) soient groupéssous une seule rubrique « Maladies parasitaires »et soient placés dans la catégorie c).

Les points 10 (Missions d'Aide sanitaire auxPays), ir (Liaison et Conseillers techniques),12 (Bourses) et 13 (Conférences de visiteurs ettournées de conférences) sont d'ordre purementtechnique ; ils représentent les différents aspectsdes travaux qui doivent être entrepris en relationavec les questions placées dans la catégorie a),et ils n'exigent pas de classement particulier.

Les points 20 (Choléra), 21 (Peste), 22 (Variole),23 (Typhus) pourraient être groupés sous le voca-ble de « Maladies pestilentielles » et figurer dansla catégorie c). Ces questions ont déjà été l'objetd'une grande activité.

Les points suivants pourraient être réunissous la rubrique Enseignement professionnel etpublic : Point 32 (Enseignement médical) ; 33(Enseignement dentaire) ; 34 (Enseignement enmatière de soins infirmiers) ; 35 (Enseignementen matière de génie sanitaire) ; 36 (Enseignementen matière de santé publique) ; 38 (Formation dessages- femmes) ; 39 (Hygiène des adultes) ; 40(Enseignement sanitaire concernant les régionstropicales).

En ce qui concerne le point 37 (Administrationde la Santé publique), l'un des buts principaux del'OMS est de contribuer au développement effi-cace, dans tous les pays, des administrationssanitaires nationales et locales. Cette questiondevrait figurer dans la catégorie a), mais les pointssuivants devraient être groupés sous la mêmerubrique : point 49 (Hygiène rurale) ; 5o (Hygiènetropicale) ; 51 (Hygiène industrielle) ; 52 (Géniesanitaire) ; 53 (Hôpitaux et dispensaires) ; 55(Soins médicaux). Il y aurait lieu d'ajouter à cegroupe un autre point : « Infirmières d'Etat »(Public Health Nursing).

Les points 42 (Hygiène mentale), 43 (Enseigne-ment psychologique), 44 (Enseignement psychia-trique, 45 (Développement social) et 46 (Hôpi-taux et dispensaires pour maladies mentales)pourraient être réunis sous le vocable de « Pro-gramme d'hygiène mentale ».

Les points 41 (Développement de l'enfant) et57 (Hygiène scolaire) devraient être groupés sousla rubrique d'« Hygiène de la maternité et del'enfance ».

Le Dr CHOUCHA Pacha se rallie aux principesgénéraux de classement énoncés par le Dr Hyde.Il estime cependant que la schistosomiase nedevrait pas être placée dans la même catégorieque la filariose et l'ankylostomiase. La premièrede ces maladies constitue un problème très impor-tant, car elle entrave la production alimentaire ;il serait indiqué, à son avis, de nommer un comitécomposé d'experts des pays affectés par cettemaladie. Il propose donc de faire figurer la schis-tosomiase dans la catégorie b).

A la lumière des explications données par leSecrétaire exécutif, le Dr VAN DEN BERG retiresa proposition précédente tendant à ajourner ladiscussion. Il suggère cependant d'examiner laliste point par point.

La Commission adopte ces propositions.

Les points z (Paludisme), 2 (Tuberculose), 3Hygiène de la maternité et de l'enfance) et 4(Maladies vénériennes) sont placés dans lacatégorie a).

Le PRÉSIDENT rappelle que la Commission doitdécider si elle approuve les prévisions de dépensespour ces quatre points, telles qu'elles figurent

DIXIÈME SÉANCE - 39 - 31 JANVIER 1948

dans la partie 32 du rapport du Secrétaire exécu-tif, ou si elle désire les renvoyer au Comité d'Ad-ministration et Finances qui les examinera ;ceci pour éviter que la Commission ne s'engagedans un programme trop onéreux pour la premièreannée. Le Comité devrait, à son avis, procéder àune revision des estimations, notamment en cequi concerne le paludisme, et indiquer si uneréduction est possible. Le Secrétariat préparerapour la prochaine séance du Comité d'Adminis-tration et Finances, un projet de budget pour1949, afin que le Comité soit en mesure de discuteren détail les diverses propositions.

Le Dr VAN DEN BERG déclare que le Comitéd'Administration et Finances ne remplit pas lesfonctions d'un comité des priorités. Il appartientà la Commission de prendre une décision au sujetdes prévisions de dépenses. Cependant, il croitpersonnellement que les prévisions budgétairespour le paludisme sont plutôt élevées.

Le Dr MANI reconnaît avec le Dr van den Bergque la question doit être réglée en séance plénière,mais il ne pense pas qu'une somme trop impor-tante ait été affectée à la lutte contre le palu-disme. Il sera possible d'engager une discussionsur les prévisions de dépenses lorsque tous lespoints de la liste auront été classés.

Le Dr VINOGRADOV estime que les sommesprévues pour la lutte contre le paludisme d'unepart et la tuberculose d'autre part devraientêtre égales.

Il désirerait soulever la question des dépensesprévues pour les publications. Il est indispensableque les administrations sanitaires reçoivent plusrapidement que ce n'a été le cas toutes les publi-cations de l'OMS et notamment celles qui con-tiennent les décisions des comités d'experts.Le Dr Vinogradov propose donc une augmentationde la somme affectée aux publications.

Le Dr REDSHAW et le Dr JACKSON soulignentla nécessité de traiter d'abord de la question despriorités. Le Dr JACKSON fait observer que cer-tains points peuvent être classés sans discussion,étant donné que l'Organisation s'est déjà engagéedans un programme d'action à leur sujet. Il pense,comme le Dr Hyde, que d'autres points pourraientêtre groupés sous « Administration de la. santépublique » et « Enseignement ».

Point 5 (Schistosomiase).

Le Dr HYDE renouvelle sa proposition tendantà réunir les points 5, 6 et 7 sous une même rubri-que. Ce groupe pourrait être placé dans la caté-gorie b) avec la recommandation de porter uneattention toute particulière à la schistosomiase.

Le PRÉSIDENT est d'accord qu'il faudra grouperultérieurement les différents points. Pour lemoment, cependant, la Commission doit procéderà un classement de chaque point.

Le point 5 est placé dans la catégorie b).

Points 6 (Filariose) et 7 (Ankylostomiase).Ces points sont placés dans la catégorie c).

Point 8 (Cancer) .

Ce point est placé dans la catégorie b).

Comme critère de classification, le SECRÉTAIREEXÉCUTIF indique les montants approximatifs desdépenses entraînées par chaque activité au coursde la première année, selon la catégorie danslaquelle elle figure :

Catégorie a), pas de limite ;Catégorie b), environ $43.000 ;Catégorie c), environ $20.000 ;Catégorie d), environ $13.000.

Point 9 (Lèpre).Le DT MACKENZIE fait observer que certaines

questions en discussion ont été étudiées, avantla guerre, par l'Organisation d'Hygiène de laSociété des Nations. Certaines de ces études ontété menées à bonne fin, tandis que d'autres ontdonné de moins bons résultats. Des recherchesapprofondies sur le cancer ont été effectuées, maisn'ont abouti qu'à la production d'une étuded'importance secondaire. Il en est de même pourla lèpre. Le Dr Mackenzie estime que l'examende l'oVuvre accomplie par l'Organisation d'Hygiènede la Société des Nations aiderait la Commissionà déterminer dans quels domaines une action del'OMS serait la plus efficace.

Le Dr DE PAULA SOUZA rappelle à la Commissionque, si certaines maladies exigent du point de vueeuropéen une attention immédiate, pour certainspays d'Orient la lèpre pose un problème sérieux.

Le Dr CAVAILLON partage l'opinion du Dr dePaula Souza. La lèpre est un grand fléau pourl'humanité dans son ensemble et il ne serait pasindiqué de différer l'étude de ce problème. Ilpense qu'un programme d'action, tel qu'il estprévu dans la catégorie d), doit constituer leminimum à entreprendre à cet égard.

Le Dr MANI est d'accord et fait remarquer qu'ilexiste près de deux millions de lépreux dansl'Inde seule.

Il est décidé de placer le point 9 dans la caté-gorie d).

Points zo (Missions d'Aide sanitaire aux Pays),II (Liaison et Conseillers techniques), 12 (Bour-ses) et 13 (Conférences de visiteurs et tournées deConférences).

Le Dr EVANG reconnaît avec le Dr Hyde queles Missions d'Aide sanitaire aux Pays ne devraientpas être soumises à un classement particulier.

Le PRÉSIDENT fait observer que certains gou-vernements ont marqué leur intention d'inviterl'Organisation à envoyer des experts dans leurpays respectifs. L'expression « Missions d'Aidesanitaire aux Pays » indique la possibilité derépondre à ces demandes. D'autre part, on pour-rait imputer les dépenses relatives à ces missionssur le chapitre du budget relatif à l'Administrationcentrale. Personnellement, il estime qu'il n'y apas lieu d'établir de prévisions budgétairesdistinctes, tant pour ce point que pour les pointsIo 19.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF fait observer quela suppression des « Bourses » (point 12) en tantque question distincte risquerait de les limiteraux sujets placés en dernier ressort dans la caté-gorie a). Jusqu'à présent, les gouvernementsétaient libres de choisir les matières pour lesquellesils désiraient obtenir des bourses.

31 JANVIER 1948 -- 40 - DIXIÈME SÉANCE

Le Dr MANI estime que le système actuel devraitêtre maintenu. Il y aura certainement des domai-nes d'activité autres que ceux qui figurent sous a)pour lesquels les gouvernements désireraientl'attribution de bourses. Des dispositions parti-culières devraient donc être prises pour le point 12.

Le Dr EVANG reconnaît que les gouvernementsdoivent avoir toute liberté pour déterminerles matières pour lesquelles ils souhaiteraientl'octroi de bourses. Cependant, ce but pourraitêtre atteint si, comme l'a suggéré le Président,les dépenses afférentes aux points 10 à 19, y com-pris les Missions d'Aide sanitaire aux Pays et lesBourses; étaient imputées sur les crédits affectés àl'administration centrale.

Le D= VINOGRADOV désirerait être renseignésur les demandes de bourses pour 1947. Les expé-riences précédentes indiqueront s'il est nécessairede prévoir des crédits spéciaux.

En réponse au D= Vinogradov, le Dr GOODMANindique qu'en 1947 des demandes de boursess'étendant à des sujets très divers ont été présen-tées par quinze pays. Cette année, $570.000 ontété dépensés pour les bourses, et on a proposéd'en élever le montant à $578.000 pour 1948.De l'avis du Secrétariat, limiter les bourses auxsujets placés dans la catégorie a) aurait un effetdésastreux sur l'ensemble du programme debourses.

Le Dr MANI reconnaît qu'il faut prévoir desfonds pour l'attribution de bourses ne concernantpas des maladies spécialement désignées ; peuimporte de savoir à quel chapitre du budgetfigureront les sommes allouées.

Etant donné que la plupart des orateurs se sontprononcés en faveur de crédits spéciaux pour lesbourses, le PRÉSIDENT propose que le Comitéd'Administration et Finances soit chargé d'établirdes prévisions budgétaires particulières pour leprogramme de bourses d'études, mais non pourles points Io, II et 13, dont les frais sont imputéssur les dépenses affectées à l'Administrationcentrale.

La proposition du Président est adoptée.

Points 14 (Services médicaux d'urgence et Croix -Rouge) et 15 (Fournitures médicales et sanitaires -

Service d'information).

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF explique que lestravaux envisagés sous le point 14 consistent à setenir au courant des ressources et des servicesdisponibles en cas d'urgence, afin de pouvoir,si une catastrophe se produisait dans un pays,procurer au gouvernement des renseignementssur l'aide qu'il peut obtenir et lui indiquer à quis'adresser. Une seule personne, qui ne serait pasforcément un fonctionnaire médical, suffiraitpour ce travail. Il suggère de placer ce point dansla catégorie d).

Le D= MANI reconnaît l'utilité d'un tel service,mais ne croit pas qu'il nécessite un personnelparticulier.

Le Dr VAN DEN BERG fait observer que, auxtermes de l'article 2 d) de sa Constitution, l'OMSdoit fournir aux gouvernements, en cas d'urgenceet sur leur requête, l'assistance technique appro-priée. Il estime que cette activité est assez impor-tante pour justifier un crédit spécial.

Le D= CHOUCHA Pacha partage cette opinion.Il suggère de prévoir un crédit commun pour lespoints 14 et 15.

Les points 14 et 15 sont réunis et placés dans lacatégorie d).

Points 16 (Service de renseignements épidémiolo-giques), 17 (Service de statistiques épidémio-logiques) , 18 (Service de notifications et mesuresquarantenaires) et 19 (Service d'études épidémio-logiques) .

Les dépenses entraînées par ces activités serontimputées sur le chapitre du budget relatif àl'Administration centrale.

Points 20 (Choléra), 21 (Peste), 22 (Variole),23 (Typhus) et 24 (Fièvre jaune).

Le D= CHOUCHA Pacha rappelle à la Commissionque le Sous -Comité des Négociations avec l'OfficeInternational d'Hygiène Publique a déjà élaboréun programme épidémiologique couvrant cescinq points, pour lesquels des fonds sont fournispar cet office. Il propose donc de les placer dansla catégorie b).

Cette proposition, appuyée par le Dr Mani, estadoptée.

Point 25 (Etalons biologiques).

Ce point est placé dans la catégorie a).

Points 26 (Unification des pharmacopées) et27 (Nomenclature des maladies et cause de décès).

Ces points sont placés dans la catégorie b).

Points 28 (Nomenclature médicale et chirurgicale),et 29 (Méthodes de laboratoire), 3o (Procédés dediagnostic) et 31 (Publicité et étiquetage).

Ces points sont placés dans la catégorie e).

Points 32 (Enseignement médical), 33 (Enseigne-ment dentaire), 34 (Enseignement en matièrede soins infirmiers), 35 (Enseignement en matièrede génie sanitaire), 36 (Enseignement en matièrede santé publique), 38 (Formation de sages -femmes), 39 (Hygiène des adultes) et 40 (Ensei-gnement sanitaire concernant les régions tro-picales) .

Ces points sont groupés et placés dans la caté-gorie c) .

Points 37 (Administration de la santé publique),51 (Hygiène industrielle), 52 (Génie sanitaire),53 (Hôpitaux et dispensaires) et 55 (Soinsmédicaux) .

Tous ces points sont groupés sous le vocablede a Administration de la santé publique » etplacés dans la catégorie c).

Points 41 (Développement de l'enfant) et 57 (Hy-giène scolaire).

Ces points sont réunis au point 3) (Hygiène dela maternité et de l'enfance).

DIXIÈME SÉANCE - 41 - 31 JANVIER 194.8

Point 42 (Hygiène mentale, 43 (Enseignement psy-chologique) , 44 (Enseignement psychiatrique) et 46(Hôpitaux et dispensaires pour maladies mentales).

Ces points sont groupés et placés dans la ca-tégorie e).

Point 45 (Développement social).

Ce point est placé dans la, catégorie e).

Points 47 (Logement) et 48 (Urbanisme et questionssanitaires).

Ces points sont groupés et placés dans la caté-gorie c).

Points 49 (Hygiène rurale) et 54 (Nutrition).

Le PRÉSIDENT et le Dr SZE font remarquer qu'ilavait été décidé d'établir, avec la FAO, descomités mixtes sur ces deux questions.

Ces deux points seront donc classés dans lacatégorie b).

Point 50 (Hygiène tropicale).

Ce point est placé dans la catégorie b).

Point 56 (Ressources naturelles).

Ce point est placé dans la catégorie d

Point 58 (Loisirs).

Ce point est placé dans la catégorie e).

Le Dr VINOGRADOV fait observer qu'il n'est pasfait mention dans cette liste des maladies infec-tieuses affectant les enfants (scarlatine, rougeole,etc.).

Le PRÉSIDENT et le Dr ELIOT estiment que cesmaladies sont comprises dans le point 3 (Hygiènede la maternité et de l'enfance).

Le Dr CAVAILLON ne partage pas cette opinion.Bien qu'il soit vrai que des maladies telles que lascarlatine et la rougeole affectent principalementles enfants, le problème de la lutte contre cesmaladies relève essentiellement de l'épidémiologie.

En outre, le Dr Cavaillon suggère de ne pasconsidérer comme définitif le classement auquelon vient de procéder. Non seulement le programmed'activité pour 1947, mais l'ensemble des travauxfuturs de l'Organisation seront affectés par lesdécisions qui viennent d'être prises. Il proposedonc de charger le Secrétariat de préparer undocument indiquant les résultats de la discussiondu matin (Annexe 59). La classification adoptéepourra être alors revisée à une prochaine séance,et modifiée s'il est nécessaire.

La proposition du Dr Cavaillon, appuyée parle Dr de Paula Souza, est adoptée, étant entenduque, entre temps, le Secrétariat préparera surla base de la classification adoptée (Annexe 19),un projet de budget.

La Commission procède ensuite au classementdes points figurant dans l'additif à la liste.

Le Dr VAN DEN BERG fait observer qu'il avaitproposé les points Enseignement pharmaceutiqueet Formation des sages -femmes, avant d'avoir eul'occasion d'étudier la liste principale. Ces pointsont déjà été envisagés ; ils peuvent donc êtresupprimés.

Trachome.

Ce point est placé dans la catégorie d).

Gériatrie.

Ce point est placé dans la catégorie e).

Grippe.

Ce point est placé dans la catégorie c).

Standardisation des diagnostics psychologiques.

Ce point est réuni au point 25 (Etalons biolo-giques) .

Maladies à virus, Kala -Azar, Rage, Maladie dusommeil, Fièvre typhoïde.

Ces points sont réunis au point 19 (Servicesd'études épidémiologiques).

Alcoolisme.

Ce point est placé dans la catégorie d

Toxicomanie.

Le PRÉSIDENT fait observer que la Commissiona déjà collaboré à ce sujet . avec la Commissiondes Stupéfiants du Conseil Economique et Social.

Ce point est placé dans la catégorie d).

Affections rhumatismales.

Ce point est placé dans la catégorie d).

Le Dr EVANG propose deux autres points :1) Rééducation et 2) Hygiène des gens de mer.

Le problème de la rééducation est placé dansla catégorie d), celui de l'hygiène des gens de merdans les questions à traiter par le Comité mixteavec l'OIT.

Le PRÉSIDENT suggère de ne pas faire d'adjonc-tion nouvelle, tant que la Commission n'aura puétudier le projet de budget pour 1949.

La Commission accepte cette suggestion.

La séance est levée à 12 heures.

31 JANVIER 1948 - 42 - ONZIÈME SÉANCE

ONZIÈME SÉANCE

Tenue le samedi 31 janvier 1948, d 14 h. 30, au Palais des Nations, Genève.

Président: DT A. STAMPAR (Yougoslavie).

Date et lieu de la première Assemblée de laSanté.

Le PRÉSIDENT ouvre le débat sur la questiondu lieu et de la date de la première Assemblée dela Santé.

Le Dr MACKENZIE transmet une invitation duGouvernement de sa Majesté à réunir à Londresla première Assemblée de la Santé. Il fait observerque deux facteurs doivent être pris en considé-ration : Premièrement, l'Assemblée devrait setenir dans une région à monnaie « faible » et,deuxièmement, il ne serait pas opportun de tenirune nouvelle assemblée à Genève, puisque, d'aprèsla Constitution de l'OMS, les réunions devraientêtre convoquées en des endroits différents ;ce qui a son importance du point de vue de lapropagande. Il se rend compte des difficultésinhérentes à un déplacement du Secrétariat ;afin d'y obvier, le Gouvernement britanniquefournirait, autant que possible, les servicesnécessaires. Il a été suggéré que, dans l'éventualitéd'une session de l'Assemblée à Genève, il seraitpossible de loger les délégués en France, où ilspayeraient leurs frais de séjour en francs français.Ceci, à son avis, n'est guère faisable. En outre,le grand nombre de réunions tenues à Genèvepourrait diminuer l'importance de l'Assembléede la Santé. Si l'OMS tenait ses assises à Londres,ce fait rehausserait son prestige, particulièrementaux yeux des médecins et du monde scientifique.

Le Dr VAN DEN BERG remarque que, mainte-nant, la décision semble devoir porter sur le choixentre Londres et Genève. Tout en appréciantvivement l'offre du Gouvernement britannique,il ne pense pas que l'on dispose de renseignementssuffisants pour décider du choix de l'une desdeux villes. Il demande quel est le point de vue duSecrétariat au sujet de Londres, ainsi que desrenseignements plus détaillés sur la possibilitéde loger des représentants en France dans le casoù Genève serait choisie.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF répond qu'il n'estpas possible de donner des chiffres de dépensesprécis pour New -York, Genève et Londres. Ona estimé, toutefois, que dans le cas où l'Assembléese tiendrait à New -York, les frais à la charge del'Organisation seraient approximativement de$235.000, et, dans le cas de Genève, approxima-tivement de $195.000. Aucune estimation n'aencore été fournie relativement à une réunion àLondres. La principale question est celle du per-sonnel, car il sera nécessaire de prélever du Secré-tariat de Genève autant de personnel que possibleainsi que de celui de New -York ; le travailcourant devra être poursuivi. Naturellement, lesfonctionnaires de rang élevé de l'Organisationdevront être présents à l'Assemblée afin de pou-voir fournir tous renseignements sur les questionsspéciales, mais il serait impossible de distrairel'ensemble de ce personnel, tant de Genève quede New -York, pendant une période d'environdeux mois.

Pour ce qui est de la question du logement enFrance, on sait que les Nations Unies, lors d'une

conférence tenue l'année précédente, ont logé ungrand nombre de participants à Divonne, localitéqui se trouve à trente ou trente -cinq minutes deGenève par autobus. Il serait possible d'y logercinq cents personnes, dont les frais seraientpayables en argent français.

Le Secrétariat se préoccupe surtout d'une bonneorganisation de l'Assemblée. A Genève tout commeà New -York se trouvent des équipes entraînéesau travail des conférences et capables de produiredes documents de la qualité à laquelle la Commis-sion Intérimaire est habituée. On ne pourraits'attendre à des services comparables de la part depersonnes qui travailleraient en commun uni-quement à l'occasion de l'Assemblée.

La question de l'opportunité de tenir l'Assem-blée en divers endroits a été soulevée ; c'est làun point adopté par la Conférence Internationalede la Santé. Aussitôt qu'une coordination com-plète aura été établie entre les Nations Unieset les institutions spécialisées, explique le Secré-taire exécutif, il existera probablement un per-sonnel mobile pour conférences au service desNations Unies et des institutions spécialisées. Cepersonnel comprendra des fonctionnaires qui serendront d'une conférence à une autre, avec toutleur équipement, et qui s'occuperont de l'orga-nisation des réunions en quelque endroit qu'ellesaient lieu. Pour le moment, toutefois, l'OMSdépend dans une large mesure de ses propres res-sources et ne peut compter pour l'Assembléede la Santé sur aucune aide de la part des NationsUnies.

Le Dr EVANG prend note avec intérêt du faitque Londres et Genève sont maintenant les deuxseules villes possibles comme lieu de réunion del'Assemblée. Toutefois, le débat ne lui paraît pasconforme aux dispositions du règlement tant quela décision votée lors de la dernière session n'aurapas été révoquée. Il reconnaît que, au premierabord, lorsque Londres a été suggérée, il a accueillifavorablement l'idée d'une réunion dans un paysqui a subi l'épreuve de la guerre. Après réflexion,pourtant, il s'est rendu compte que la responsabilitémajeure qui incombe à la Commission Intérimaireest d'assurer le succès de la première Assemblée ;à ce point de vue, il pense que Genève est lemeilleur endroit possible. Dans une conjonctureaussi mouvante que l'est celle du moment, ilparaît judicieux de tenir ces premières assisesdans un pays qui soit le plus neutre possible.

Le Dr SZE appuie les observations du Dr Evangconcernant la suite logique du débat. Il n'estpeut -être pas dans les règles de rouvrir une ques-tion qui a fait l'objet d'une résolution à la dernièresession. Il a été cependant frappé par le nouvelargument invoqué, à savoir, le facteur écono-mique (important surtout en Europe). Il fautconsacrer à ce facteur une attention toute spécialeen vue de rendre possible une forte participationà l'Assemblée. Le Dr Sze pense que les membresqui, précédemment, ont voté en faveur de l'hémis-phère occidental, se rallieront entièrement àce point de vue et accepteront de modifier la

DOUZIÈME SÉANCE - 43 - 3 FÉVRIER 1948

décision prise, si les membres européens eux -mêmes peuvent s'accorder sur une ville d'Europe.

Si la question d'une région à monnaie « faible »devait déterminer la décision, le choix logique,à son avis, serait Paris ; d'autre part le dollarcanadien est plus « faible » que le dollar desEtats -Unis et le Canada est en mesure d'offrird'excellents services. Toutefois, puisque les deuxseules villes faisant l'objet du débat semblentêtre Londres et Genève, il se demande si le DrMackenzie accepterait de retirer son offre afinde permettre l'unanimité du vote.

Le PRÉSIDENT déclare qu'il a rouvert la ques-tion, en sa qualité de Président de la CommissionIntérimaire, et que, par conséquent, le débatest conforme au règlement intérieur. A la suitede la décision prise à la dernière session, il s'étaitvu chargé de la tâche difficile de choisir un lieude réunion dans l'hémisphère occidental, où leCanada et Haïti étaient, et sont toujours, lesdeux seuls pays qui aient ratifié la Constitution.La question des monnaies « faibles » a été soulevée

au cours de la présente session, et le Président ajugé nécessaire de rouvrir le débat.

Le Dr MACKENZIE déclare que la CommissionIntérimaire a une tradition d'unanimité de sesdécisions ; comme il pense devoir maintenircette unanimité à l'endroit de la première Assem-blée de la Santé, il retire l'invitation de son Gou-vernement.

Décision prise à l'unanimité : La premièreAssemblée de la Santé se tiendra à Genève.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF fait observer quela date à laquelle se tiendra l'Assemblée dépendrades possibilités de logement. La salle des Assem-blées du Palais des Nations sera disponible pen-dant cinq semaines, du 24 juin au 3o juillet 1948.Afin de pouvoir utiliser ces locaux, il faudrademander confirmation de ces indicátions auxautorités des Nations Unies, à Lake Success, soitpar câble, soit par téléscripteur.

La séance est levée à 15 h. 15.

DOUZIÈME SÉANCE

Tenue le mardi 3 février 1948, d ro h. 30, au Palais des Nations, Genève.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Relations avec la FAO (Annexe 24).

Le PRÉSIDENT souhaite la bienvenue à LordHorder, observateur de la FAO.

Lord HORDER transmet un message d'amicalecollaboration de la part du Directeur généralde la FAO qui l'a désigné pour représenter laFAO, probablement en raison de ses fonctionsde Président du Comité consultatif permanentde la Nutrition. Il accueille avec satisfaction lespropositions tendant à instituer un comité mixtequi s'occuperait de toutes les questions présen-tant un intérêt commun aux deux organisationset donne lecture d'un paragraphe du premierrapport du Comité consultatif permanent de laNutrition, daté du 31 août 1946, qui souligne quede nombreux problèmes appellent une collabo-ration entre l'OMS et la FAO. Une action con-certée qui s'est révélée satisfaisante a déjà étéentreprise par le Fonds International de Secoursà l'Enfance des Nations Unies dans l'un de cesdomaines, celui de l'alimentation des enfantsd'âge préscolaire. Le Comité a aussi recommandéqu'un comité mixte dont la nécessité est main-tenant reconnue, soit établi pour assurer la col-laboration entre l'OMS et la FAO dans le domainede la nutrition. La forme que doit prendre unetelle collaboration est une question d'organisa-tion et d'administration, mais il est peu probablequ'une action concertée puisse devenir efficaced'une autre manière que par le truchement d'uncomité mixte. Parlant au nom du Comité consul-tatif permanent de la Nutrition, Lord Horderest très heureux de la franche discussion quis'engage en ce moment sur ces questions et il

espère qu'une décision pourra intervenir à lasatisfaction des deux parties.

Le PRÉSIDENT remercie Lord Horder de sesdéclarations et l'assure que la Commission Inté-rimaire souhaite collaborer pleinement avec laFAO dans tous les domaines d'intérêt commun.

Le Dr SZE signale que la FAO demande la col-laboration de toutes les institutions spécialiséesqui s'occupent des problèmes urgents de la situa-tion alimentaire actuelle dans le monde. Il assureLord Horder que la Commission Intérimairerépondra favorablement à cet appel. Dans sa lettre(Annexe 24B), M. McDougall propose une assis-tance dans la lutte contre le paludisme et labilharziose et le Comité des Relations a recom-mandé (Annexe 2o) que le Secrétaire exécutifconsulte le Directeur général de la FAO afin deconnaître les moyens pratiques nécessaires àl'établissement d'une telle collaboration. Unrapport sera présenté à ce sujet à l'Assembléede la Santé. Cependant cette procédure prendrabeaucoup de temps et le Dr Sze se demande siLord Horder désire faire connaître son opinionquant au délai qui peut être imparti.

Lord HORDER répond que la FAO désire vive-ment collaborer avec toutes les autres institutionsspécialisées ; pour ce qui est de la date initiale decette collaboration, l'activité en commun desdeux organisations sera d'autant plus efficace queles plans en auront été préparés plus soigneuse-ment. En conséquence, il serait très heureux siun plan complet d'action coordonnée pouvait êtresoumis à l'Assemblée de la Santé.

3 FÉVRIER 1948 - 44 - DOUZI *ME SÉANCE

Le D= EVANG estime que la Commission Inté-rimaire et l'Organisation Mondiale de la Santédevraient mettre en oeuvre le -plus rapidementpossible les programmes de lutte contre le palu-disme et la bilharziose. Il ressort clairement de ladiscussion qu'il serait souhaitable que le Secré-taire exécutif prit contact avec la FAO et donnâtassistance à cette organisation dans tous les pro-jets destinés à augmenter la production alimen-taire du monde. Il appuie le Président et LordHorder et déclare que l'accord qui a déjà étéapprouvé par la FAO et la Commission Intéri-maire 1 prévoit une collaboration d'ordre général.Cependant, dans deux domaines qui se complètent,celui de l'alimentation et celui de l'hygiène rurale,il est regrettable de constater qu'en matièred'alimentation, la Commission Intérimaire n'apresque rien entrepris et le cas est le même pourla FAO en hygiène rurale. Lors de la premièreAssemblée de la Santé, un comité mixte, ou mieuxdeux comités devront être créés qui auront pourmandat de renseigner les deux organisations surles questions de nutrition et d'hygiène rurale,en collaboration avec l'OIT en ce qui concernela seconde question. Il faut à tout prix éviterd'établir un mécanisme qui ne permettrait pas àces problèmes d'être traités conjointement parles deux organisations. Ils revêtent la mêmeimportance pour les deux organisations, bien quel'OMS ait à s'occuper plus spécialement de lanutrition, qui est un facteur déterminant de lasanté, et la FAO de l'hygiène rurale. Le Dr Evangdéplore qu'aucun comité de ce genre n'ait puêtre désigné plus tôt, mais il espère qu'il serapossible de créer ces comités lors de la premièreAssemblée de la Santé.

Le D= VINOGRADOV estime qu'il est difficilede définir le genre de collaboration qui pourraits'établir avec la FAO tant que les résultats obtenuspar cette Organisation ne sont pas connus. Ilexiste un danger de chevauchement et il est indis-pensable de délimiter avec précision le domainerelevant de chacune des deux organisations. Lesmesures à prendre ne sauraient être discutéessans savoir quelle contribution la FAO peutapporter actuellement au problème de la nutritionet si sa coopération apporterait une aide réelle àl'OMS.

Le PRÉSIDENT rappelle que la CommissionIntérimaire a déjà pris la décision de collaboreravec la FAO et que les comités mixtes à instituerauront à définir le champ des activités de l'Orga-nisation. Il remercie Lord Horder de sa déclara-tion.

2. Documentation destinée it la première As-semblée de la Santé.

En qualité de Président du Comité de la Docu-mentation pour la première Assemblée de la Santé,le D= HYDE présente les documents préparés parle Secrétariat. Il explique que quelques problèmesd'ordre pratique se sont posés qui nécessitent desdirectives de la part de la Commission Intérimaire.Un document contient les recommandations duComité sur la forme que devrait revêtir la docu-mentation destinée à l'Assemblée de la Santé 2.Le D= Hyde demande à la Commission Intérimairede l'approuver.

1 Actes of. OMS, na 6, pages 157 -158.2 Ce document est résumé dans le rapport final,

Annexe 64, paragraphe III B -D.

Les recommandations sont adoptées par laCommission.

Le D= HYDE indique alors que le documentfigurant à l'Annexe 59 contient un projet delettre d'envoi et un projet d'ordre du jourprovisoire. L'ordre du jour comporte un pro-gramme des activités, divisé en trois paragraphes.Ces dispositions, prévues à la lumière des déci-sions prises lors d'une précédente séance devrontêtre approuvées par la Commission Intérimaire.

Parlant au nom de la délégation des Etats -Unis,le D= HYDE suggère que quelques -unes des rubri-ques déjà groupées dans le programme des acti-vités sous des titres divers soient reprises de façonplus logique sous le titre « Administration de laSanté publique ». La délégation des Etats -Unisestime également que les points mentionnés auparagraphe 5 c) auraient avantage à être traitéspar une Division du Secrétariat chargée d'éla-borer les programmes de travail avec l'aide deconseillers. Une seconde suggestion de la déléga-tion des Etats -Unis tend à faire supprimer larubrique « Services d'Aide sanitaire aux Pays »figurant sous A, section 5, alinéa c), en insérantles activités de ces Services dans la liste des sujetsdéterminés.

Le D= VAN DEN BERG estime que les décisionsprises par la Commission relatives à la prioritéde divers points, ont été quelque peu hâtives.Alors qu'il y faisait objection, il lui a été réponduqu'il était nécessaire de les prendre immédiate-ment pour permettre au Secrétariat de préparerun projet de budget à soumettre au Comitéd'Administration et Finances. Il estime qu'il estindispensable de revoir quelques -unes de cesquestions de priorité et il espère que la- discussionsera renvoyée jusqu'à ce que cette opportunité aitété donnée au Comité d'Administration et Finan-ces qui aura à discuter des conséquences d'ordrefinancier qui en découlent.

Le Dr HYDE souligne que le Comité de rédactionde la Documentation ne demande que l'appro-bation du programme des activités figurant dansle document. La délégation des Etats -Unis aprésenté d'autres suggestions tendant à ce que,premièrement, l'Administration de la Santé publi-que fasse l'objet d'un titre additionnel, et, deuxiè-mement, que plusieurs des rubriques groupéessous C soient transférées à la Division chargéed'élaborer les programmes de travail.

Le Dr EVANG, ainsi que le D= van den Berg,estime que les questions de priorité ne doiventpas être discutées plus longuement. Il ne com-prend pas clairement la suggestion de la déléga-tion des Etats -Unis, qui voudrait grouper lessujets réunis sous la lettre C et les transférerà la Division chargée d'élaborer le programme detravail. Toute disposition de ce genre est du ressortde l'Assemblée de la Santé à laquelle les gouver-nements soumettront leurs propositions pourexamen. Mais il ne paraît pas nécessaire que leSecrétariat prépare un document spécial pourclasser les sujets énumérés dans le paragraphe C.La tâche de la Commission Intérimaire consisteseulement à soumettre certains sujets à l'Assem-blée de la Santé, et la classification adoptée luiparaît atteindre l'objectif recherché.

Le D= MANI appuie la proposition du Dr Hydequi suggère de grouper les dix -sept points sousune seule rubrique, mais il pense que le personnelque nécessiterait la Division susmentionnée seraittrès difficile à recruter. Par ailleurs, il n'est pas

DOUZIÈME SEANCE - 45 -- 3 FÉVRIER 1948

en faveur de la suppression du paragrapherelatif à l'aide sanitaire aux pays ni de la répar-tition, dans les cinq principales rubriques envisa-gées, des activités qu'elle implique. Les servicesd'aide sanitaire aux pays ne doivent pas êtrelimités à certains domaines. La proposition_ duDr HYDE n'est pas suffisamment souple et leDr Mani lui préfère le groupement mentionné dansle document.

Le Dr MACKENZIE appuie la proposition duDr Hyde tendant à. constituer une Division char-gée de l'élaboration des programmes de travail ;toutefois, il est d'accord avec le Dr Mani surla question des bourses, qui ne doivent pas êtrelimitées à l'étude des cinq principales matières.L'Organisation d'Hygiène de la Société desNations a reconnu qu'un des programmes les plusefficaces était celui des bourses. Le Dr Mackenzieestime qu'il faut prévoir des bourses en toutes lesmatières, tout en destinant la plupart d'entre ellesà l'étude des cinq activités entreprises par l'OMS.La question du programme des bourses doit êtremaintenue telle qu'elle figure dans le document.

Le Dr VAN DEN BERG souligne que la Commis-sion a commencé à discuter de questions de prio-rité, sujet qui doit être étudié en relation avecles conséquences financières qu'il entraîne. Déjà,un manque de clarté se fait sentir. Par exemple,dans la question des bourses, trois différentsproblèmes s'enchevêtrent. Premièrement, les bour-ses d'études peuvent -elles être limitées à quatredomaines ? deuxièmement, doivent -elles former àelles seules une rubrique du budget ? troisième-ment, leur administration doit -elle constituer unrouage spécial du Secrétariat ? Les autres rubri-ques soulèvent également de semblables pro-blèmes. Le programme des priorités est lié à celuidu budget et à l'organisation du Secrétariat etla meilleure solution consisterait à donner auComité d'Administration et Finances la possibilitéde l'étudier.

Le Dr EVANG, en accord avec le Dr Máfii et leDr Mackenzie, estime que l'aide sanitaire auxpays doit constituer une rubrique séparée et nepas être limité aux cinq différents champs d'acti-vité envisagés. Quant à la suggestion tendant àétablir au Secrétariat une Division chargée d'éla-borer les programmes de travail, il répète que cettetâche est du ressort de l'Assemblée de la Santéet du Conseil exécutif en consultation avec leSecrétariat. Il propose en conséquence de laisserla section 5c, telle qu'elle est et de ne pas chargerle Secrétariat de préparer un rapport détaillantles différents points. Il serait suffisant d'indiquerle coût approximatif, laissant à l'Assemblée de laSanté le soin de prendre tous autres arrangements.

Le Dr JACKSON signale que certaines directivesdevraient être données au Comité d'Adminis-tration et Finances pour l'aider à prendre lesdécisions nécessaires en matière de budget. Ilest d'accord avec le Dr Hyde en ce qui concernele programme qui pourrait être simplifié si quel-ques -unes des matières qu'il comporte étaientgroupées sous une rubrique à soumettre à la Divi-sion chargée d'élaborer les programmes de travail.Le Dr Jackson ne pense pas qu'il serait souhaita-ble de prévoir les bourses d'études sous les diffé-rentes rubriques principales.

Le Dr SZE se rallie à la proposition de créer uneDivision des programmes de travail, mais estimeque la rubrique « Aide sanitaire aux Pays »

devrait être maintenue. Il demande la clôture dudébat:

, Le Dr HYDE explique que le terme « Adminis-tration de la Santé publique » a été mal interprété.Il avait en vue un domaine très vaste. Quant àla Division des programmes de travail, telle qu'elleest suggérée, le Directeur général et le Secrétariatde l'OMS auxquels incombe la responsabilité desoumettre des propositions à l'Assemblée, enretireraient une aide très réelle.

Le PRÉSIDENT souligne que le Dr Sze a demandéla clôture du débat et que, selon les règles deprocédure, seuls deux orateurs peuvent prendrela parole contre cette motion et deux en sa faveur.

Le Dr VAN DEN BERG demande qu'on continuele débat car la question de priorité est importanteet il désire réfuter certains arguments du Dr Hyde.

Le Dr HYDE reconnaît que les questions impor-tantes qui sont en jeu devraient être complète-ment élucidées. Le Comité de la Documentationa besoin de nouvelles directives pour poursuivresa tâche.

La motion de clôture est alors adoptée par sixvoix contre cinq.

Le PRÉSIDENT déclare le débat clos. En résu-mant, il souligne' que les rubriques sous 5C,ont été proposées à la Commission Intérimairepar différentes administrations de la santé pu-blique. La commission est obligée de les soumettre à l'Assemblée. Le budget de l'OMSpour 1949 est évalué à $ 6.500.000, mais seulel'Assemblée de la Santé peut en fixer le chiffreexact et déterminer les buts pour lesquels ilsera utilisé. Personnellement, le Président est enfaveur d'un budget réduit et le Comité d'Admi-nistration et Finances devrait recevoir mandatde se montrer aussi économe que possible.

Le Président est d'accord avec le Dr Evangpour que les points qui figurent dans la partie A, 5c,du document soient maintenus ; cependant, mêmesi, pour chaque rubrique, il était nécessaire de nerecourir qu'aux services d'un seul fonctionnairemédical et d'un secrétaire, la dépense engagéeserait très élevée. L'OMS n'est pas en état d'uti-liser de si nombreux experts. Il est indispensablequ'ils soient hautement qualifiés et choisis entenant compte d'une répartition géographiquetrès vaste. Le président fait confiance au Comitéd'Administration et Finances, qui prendra cer-tainement ses décisions à la lumière des quelquesremarques qu'il vient de faire.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF déclare que si laDivision chargée d'élaborer les programmes detravail doit être composée de personnes bienintentionnées mais non qualifiées, elle n'auraaucune efficacité. Chacune des activités mention-nées exigera les services d'un expert si l'on veutprocéder à des examens approfondis. Toutefois,quelques sujets pourraient être groupés et confiésà une seule personne. Une division des program-mes, composée de fonctionnaires ne possédantque des connaissances générales et dont la tâcheconsisterait à envoyer des questionnaires à remplir,serait . sans aucune utilité. Si, par contre, cettedivision se compose de spécialistes capables derésoudre les problèmes susceptibles d'être groupésen un tout, elle pourrait se révéler utile.

Le Dr CAVAILLON approuve les vues expriméespar le Secrétaire exécutif. Il est essentiel d'orga-

4 FÉVRIER 1948 - 46 - TREIZIÈME SÉANCE

niser le Secrétariat de façon à éviter que les ser-vices travaillent isolément. La proposition duSecrétaire exécutif tendant à grouper les dix -septquestions qui figurent sous la lettre c) et à enconfier l'étude à une division composée de fonc-tionnaires spécialisés est une solution possible.Il existe évidemment quelques questions quiauraient avantage à être groupées d'une manièredifférente de celle adoptée dans le document,mais ce sont là des problèmes difficiles à résoudreprésentement. Le document, de caractère prépa-ratoire, contient un programme des activitésqui établit clairement ce que l'on estime néces-saire. Si des difficultés d'ordre financier devaient

surgir, il faudrait éviter de réduire les activitésessentielles.

Le Dr EVANG désirerait connaître l'opinion duPrésident quant au programme de bourses d'étu-des. Le PRÉSIDENT estime que le groupementétabli dans le document doit être maintenu.

Le document est alors renvoyé au Comitéd'Administration et Finances avec mission degrouper les diverses rubriques de la Partie II,5C, étant entendu que les rubriques seront sipossible groupées et confiées à un seul expert.

La séance est levée à 12 h. 5o.

TREIZIÈME SÉANCE

Tenue le mercredi 4 février 1948, à 9 h. 3o, au Palais des Nations, Genève.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Ratification de la Constitution.

Le PRÉSIDENT annonce que la Pologne aratifié la Constitution de l'Organisation Mondialede la Santé.

2. Rapport du Comité des Relations (Annexe zo).

Le Dr EVANG, Rapporteur du Comité desRelations, présente le rapport de ce Comité.

Le PRÉSIDENT considère que, la plupart desmembres de la Commission Intérimaire étantégalement membres du Comité des Relations, ilne paraît pas nécessaire de discuter le rapporten entier. En ce qui concerne le paragraphe XVI,Fonds International de Secours à l'Enfance, lePrésident signale que les relations avec cetorganisme ont fait l'objet du document WHO.IC /R /44 /Rev.3 (Annexe 22b), qui a été soumispour approbation à la Commission.

Le Dr MANI pense que certains points despropositions qui figurent dans ce documentdevraient être remaniés. Pour ce qui est del'immunisation par le BCG, le Comité des Rela-tions a décidé que l'OMS collaborerait avecl'UNICEF, sans cependant assumer aucune res-ponsabilité pour les travaux sur place qui sonteffectués par la Croix -Rouge danoise. L'OMSdonnerait des avis d'experts. Par ailleurs, ledocument est conforme aux décisions du Comitédes Relations.

Le rapport du Comité des Relations à la Com-mission Intérimaire est adopté à l'unanimité.

3. Rapport du groupe d'experts juridiques con-cernant la Convention proposée sur les_privilèges et immunités des institutions spé-cialisées (Annexe 56).

Le PRÉSIDENT signale que ce document ren-ferme la résolution qu'il est proposé de soumettreà l'Assemblée de la Santé. Elle est tout à faitconforme aux dispositions de la Charte des

Nations Unies et de la Constitution de l'OMS.Le document a déjà été discuté à plusieursreprises et le Président suggère qu'il soit adoptétel quel.

Le Dr MACKENZIE fait observer que son Gou-vernement étudie actuellement la portée de ladécision prise à ce sujet lors de la dernière Assem-blée générale des Nations Unies, ainsi que lapossibilité d'accorder des privilèges intérimairesen s'inspirant de la recommandation de l'Assem-blée. Il ne peut présenter pour le moment decommentaires au sujet de l'Appendice. Il espèreque la question restera ouverte.

Le PRÉSIDENT répond qu'il est pris note desobservations du Dr Mackenzie et ajoute que lesgouvernements sont libres d'accepter ou demodifier la proposition de Convention sur lesprivilèges et immunités.

Il est pris note des observations du Dr Mackenzieet le rapport du groupe d'experts juridiques estadopté.

4. Projet de règlement applicable aux comitésd'experts et à leurs sous - comités (Annexe 61).

Le PRÉSIDENT propose que le paragraphe Ide ce document, Nomination des membres, soitmodifié.

Le Dr EVANG appuie la proposition du Présidentet suggère la rédaction suivante : « Les membresdu comité sont nommés par le Directeur géné-ral, en accord avec le Président du Conseilexécutif>); en effet, celui -ci exerce ses fonctionspendant un an, tandis que le Président de l'As-semblée ne les exerce que pendant la durée del'Assemblée.

Le paragraphe r est modifié conformément à laproposition du Dr Evang.

Le Dr MANI estime que le paragraphe 2çc Dans le choix des membres du Comité d'ex-perts, il devra être tenu compte avant tout

TRETZiÉME SÉANCE -°- 47 4 FÉVRIER 1948

de leurs capacités et de leur expérience techniques ;il conviendra aussi de les choisir sur des basesgéographiques aussi larges que possible » - netient pas compte des arrangements existantsselon lesquels le Président de la CommissionIntérimaire et le Secrétaire exécutif consultentles membres de la Commission Intérimaire sur lechoix des experts.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF pense qu'en pratiquela procédure actuellement suivie sera adoptée et,en réponse à une question du Dr Evang, il expliqueque le Secrétaire exécutif et le Président,après entente sur les noms ou groupes de nomsd'experts - car ils ne peuvent pas être juges desqualifications de ces derniers - demandent l'ap-probation des administrations sanitaires despays dont les experts sont ressortissants, que cespays soient ou non membres de la CommissionIntérimaire.

Le Dr EVANG approuve la méthode de con-sultation du pays intéressé quand un nom estchoisi. On ne peut demander au Directeur généralet au Président du comité d'experts de savoir entout temps quels sont les meilleurs experts detous les pays. Le Dr Evang pense que la questionde s'assurer un groupe assez étendu d'expertsest de celles qui devraient être discutées.

Le Dr MACKENZIE considère qu'il s'agit d'unequestion fondamentale. Des difficultés ont surgiautrefois sur des points semblables dans l'Orga-nisation d'Hygiène de la Société des Nations. Amoins que les gouvernements intéressés aientété consultés au sujet des experts, les opinionsde ceux -ci n'auraient pas suffisamment de poidsdans leurs pays respectifs. En fait, il a' été décidéque «le Secrétaire exécutif prend les mesuresvoulues pour obtenir les noms des experts etdemande l'avis de la Commission Intérimaire etdes gouvernements intéressés » ; le Dr Mackenziedésire que cette phrase figure dans le règlementapplicable aux comités d'experts.

Le Dr MANI appuie la proposition du DrMackenzie.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF fait remarquer qu'a-vec les soixante -quatre nations ou davantage quiferont partie de l'OMS, il sera - difficile de commu-niquer 'avec elles toutes pour la formation descomités d'experts. La pratique devrait être dedemander aux gouvernements riches en expertsdans un domaine donné de soumettre une listede noms dans laquelle le Secrétariat ferait sonchoix. Inversement, le Secrétariat pourrait sou-mettre quelques noms à un gouvernement et luidemander son opinion à leur égard. Les expertsappartenant au Secrétariat connaîtraient les nomsdes experts compétents auxquels il pourrait êtrefait appel.

Il ne serait pas indiqué de demander à tousles pays de soumettre des noms d'experts danstous les domaines, car certains pourraient nepas posséder les compétences désirées et desgouvernements pourraient être mécontents de ceque leurs experts n'aient pas été choisis.

Le Dr VAN DEN BERG croit, comme le Secré-taire exécutif, que l'OMS devrait éviter de con-sulter tous les gouvernements au sujet des groupes

d'experts. De même, le Secrétariat ne devraitpas nommer un expert sans consultation préalableavec le pays dont il est ressortissant.

Le Dr MACKENZIE pense, ainsi que le Secrétaireexécutif, que la consultation de soixante -quatregouvernements serait quelque peu laborieuse.

Le Dr VINOGRADOV estime que, dans chaquecas, le gouvernement intéressé devrait être priéde fournir une liste de noms.

Lorsque l'OMS demandera à un gouvernementde désigner un expert, ce gouvernement, il va desoi, consultera ses représentants dans les orga-nisations internationales ainsi que les milieuxcompétents de son pays. Aucun pays ne devraitávancer de noms d'experts qui ne posséderaientpas la compétence requise pour une organisationtelle que l'OMS.

Dans des cas particuliers, du reste, le Secrétaireexécutif pourrait être autorisé, après accord avecle Président de la Commission Intérimaire, à faireappel à un expert ayant des capacités qui lerendent particulièrement digne d'être choisi, maissans que son nom ait été soumis par le gouverne-ment. Dans ce cas également, le gouvernementintéressé devrait être consulté.

Le Dr EVANG pense que l'on ne peut pas deman-der au Secrétariat de connaître tous les expertsdu monde. Les méthodes de nomination d'ex-perts varient selon les pays. En Norvège, onn'accorde jamais une telle prérogative au chefd'une organisation. La règle suivie tout d'abordest de ne refuser personne a priori ; elle pourraitêtre suivie pour la désignation des membres desComités d'experts de l'OMS.

Le Dr Evang suggère que la création de toutnouveau comité d'experts soit annoncée dans lespublications de l'OMS. Cet avis serait reproduitpar les administrations nationales sanitaires dansleurs publications, avec invitation à faire despropositions dans un délai fixé.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF pense qu'il seraitindiqué de suivre cette méthode si la CommissionIntérimaire pouvait faire abstraction du principede la répartition géographique pour la nominationdes experts. Cependant, si ce principe étaitmaintenu, on pourrait ajouter au paragraphe 2la mention « autant que possible ».

Si le principe est admis qu'avant d'être nommétout expert aura été agréé par son gouvernement,le Dr MANI propose une autre solution. Le Direc-teur général pourrait consulter le Conseil exécutif,composé de dix -huit membres, et, ici encore lanomination ne devrait avoir lieu qu'après con-sultation du gouvernement intéressé.

M. ToMLINSON estime qu'on devrait établir unerègle .facile et rapide à appliquer. Il suggère demodifier la dernière clause du paragraphe 2comme suit : « Ils seront aussi choisis aprèsconsultation des administrations nationales sani-taires intéressées. » Cela lui donnerait la sou-plesse voulue et permettrait au Directeur généralde faire son choix.

4 FÉVRIER 1948 -- 48 - TREIZI*ME SÉANCE

Le PRÉSIDENT, résumant la discussion, consi-dère que le Conseil exécutif devrait jouir de laprérogative de nommer des experts après con-sultation des divers pays. Il croit que l'adjonctionproposée par M. Tomlinson devrait être adoptéeet suggère que le Dr Mani, le Dr Mackenzie etM. Tomlinson se réunissent pour rédiger denouveau le paragraphe 2.

Le Dr EVANG se déclare d'accord, tout enattirant l'attention du Comité de rédaction surl'article 38 de la Constitution : « Le Conseil créetelles commissions que l'Assemblée de la Santépeut prescrire et, sur sa propre initiative ou surla proposition du Directeur général, peut créertoutes autres commissions jugées souhaitablespour des fins ressortissant à l'Organisation. »

L'adoption du paragraphe 2 est différée jusqu'ànouvelle rédaction de la disposition envisagée.

Lors de l'examen du paragraphe 3 concernantla détermination du nombre des membres descomités, M. ZARB rappelle à la Commission qu'ilexiste un certain nombre d'accords avec d'autresinstitutions spécialisées, qui doivent être appli-qués. Des experts faisant partie de comitésmixtes devront être choisis d'entente avec cesorganisations. Il suggère que le paragraphe 3soit complété comme suit : «Dans le_ cas decomités mixtes, ce nombre sera fixé en conformitédes clauses des accords conclus avec les organi-sations intéressées. »

La modification proposée par M. Zarb estadoptée.

M. TOMLINSON pense que le paragraphe 4pourrait être harmonisé avec la décision priseconcernant la Convention sur les privilèges etimmunités des institutions spécialisées 1. Il sug-gère la rédaction suivante : « Les membres ducomité jouissent des privilèges et immunitésprévus par la Constitution et établis par laConvention sur les privilèges et les immunitésdes institutions spécialisées qui figure à l'annexeVII. »

Cette modification est adoptée.

Au sujet du paragraphe 6 relatif au mandat desmembres, le Dr MANI juge trop longue la périodede trois ans ; il propose un ou deux ans, saufréélection.

La Commission se prononce pour deux ans, saufréélection.

Le Dr MACKENZIE suggère pour le paragraphe 7le texte suivant : « Le comité élit son Prési-dent et son Vice -Président, qui restent en fonc-tion pendant deux ans, ou pendant la durée ducomité, si cette durée est inférieure à deuxans.

Le texte proposé est adopté.

M. TOMLINSON estime que la rédaction duparagraphe 12 est trop large ; il suggère le textesuivant: « L'ordre du jour comprend toutequestion de la compétence du comité propo-

1 Cette Convention figurera dans la partie II duRapport de la Commission Intérimaire à la pre-mière Assemblée de la Santé, qui formera un pro-chain numéro des Actes officiels.

sée par l'Assemblée de la Santé, le Conseilexécutif, un Etat Membre de l'Organisation Mon-diale de la Santé (quand elle est soumise auSecrétariat au moins vingt et un jours avantl'ouverture de la session de la Commission), leDirecteur général, ou les membres du comitélui -même. »

Le projet de M. Tomlinson pour ce paragrapheest adopté.

Le Dr MACKENZIE propose que la premièrephrase du paragraphe 22 soit ainsi rédigée :« Le comité peut demander au Directeur générald'autoriser son Président ou un rapporteur ad hocde soumettre en personne son rapport à l'Assemblée(ou au Conseil) », et que la dernière phrase soitmodifiée de la même manière.

Ces amendements sont adoptés.

Le Dr MANI pense qu'il y a contradiction entreles paragraphes 22 et 24. Ne faudrait -il pasappliquer la même méthode aux rapports etautres documents ressortissant au domainetechnique du comité que celle qui est adoptéepour les rapports du comité ?

Le Dr BIRAUD répond que le paragraphe 22s'applique aux rapports du comité et à leurétude sur un plan plus élevé, tandis que leparagraphe 24 concerne des documents techniquesappartenant au même domaine, références, biblio-graphies, préparés par le Secrétariat, qui n'exigentpas d'être approuvés au même niveau.

Le Dr MANI estime que « tout autre documentressortissant au domaine technique du comité »peut signifier, par exemple, quelque annexeconcernant une épidémie, qu'il est préférable dene pas insérer dans une publication.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF suggère le textesuivant : « Le Directeur général a la faculté depublier tout document utile. »

Le texte proposé par le Secrétaire exécutifest adopté.

Dans la partie concernant les comités mixtes,le Dr MACKENZIE propose que, dans le texteanglais, ces comités soient dénommés « Joint »au lieu de « Mixed » et que la premièreligne soit modifiée de la façon suivante:. « Desmembres, délégués ou représentants de l'OMSfaisant partie, en qualité d'experts, des comitésmixtes . . . »

Ces propositions sont adoptées.

Le Dr MACKENZIE, à propos du paragraphe 28,deuxième phrase, demande un éclaircissement surl'incidente : « sans y être expressément autori-sés », et suggère de la modifier comme suit : « sansy être expressément autorisés par le Secrétaireexécutif ».

M. HUTCHISON, à propos du paragraphe 3orelatif à la publication de rapports des comitésmixtes, propose de modifier comme suit ledeuxième alinéa : « . . . mais sous réserve, ence qui concerne ce dernier, des stipulations . desaccords pris avec les organisations intéressées ».

La Commission accepte également ces propo-sitions.

TREIZIkME SÉANCE - 49 - 4 FÉVRIER 1948

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF, en réponse à M.Hutchison, signale que sa proposition pourraitcauser quelque difficulté dans le cas d'un désac-cord entre deux organisations, qui empêcheraitl'une ou l'autre de publier, dans ses propresprocès- verbaux, les conclusions du comité mixte.

M. HUTCHISON reconnaît que l'OIT n'aurait pasle droit de déterminer ce que l'OMS entendraitfaire des rapports des comités mixtes en cequi la concerne elle -même, et observe que saremarque ne s'applique qu'au rapport collectif.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF indique que « rap-port spécial » concerne un rapport à usage interneétabli par les membres du comité mixte pourleurs propres organisations.

M. HUTCHISON propose que le rapport collectifne soit publié qu'après accord entre l'OIT etl'OMS.

M. TOMLINSON pense que cette interprétationest trop large et que la question est de celles àtraiter en consultation avec les institutionsspécialisées ou avec le Comité de coordination.Le paragraphe pourrait ne pas être pour le mo-ment incorporé dans le règlement en discussion..

Le Dr MANI signale que si le règlement étaitrédigé conformément à la proposition de M.Hutchison, l'OMS serait tenue de ne rien publiertandis que l'OIT serait libre de le faire.

Le Dr BIRAUD explique que toute la partie surles comités mixtes vise à servir de guidelors de l'établissement des comités mixtes.Actuellement, aucun accord n'existe avec uneautre organisation concernant les publications, etles droits de l'OMS sont entièrement sauvegardésquant à la publication de ses rapports.

Le paragraphe 3o est adopté, étant bien entenduque les comités mixtes auront le droit deprésenter des rapports à leurs propres organisa-tions en tenant compte des règles figurant dansleurs accords.

Au sujet de l'Appendice I, Règles de procédureconcernant le fonctionnement des Comités etsous -comités, le Dr VAN DEN BERG fait ressortirque dans des affaires juridiques telles que lesquestions de scrutin, il faut être très prudent.Les questions économiques peuvent bien êtrescientifiques. L'alinéa b) du paragraphe 3 devraitdonc débuter ainsi: «Les questions qui ne sontpas purement scientifiques . . . »

La Commission accepte l'amendement du Drvan den Berg et le document en entier est adoptétel qu'il a été modifié.

5. Projet de résolution sur le rétablissementdes médecins, chirurgiens, dentistes et infir-mières 1.

Le PRÉSIDENT signale qu'il s'agit d'un projetde résolution préparé par la Commission prépa-

1 Document de I'OIR, PREP /r9r.

ratoire de l'Organisation Internationale des Réfu-giés et que la Commission n'a qu'à en prendreacte.

6. Projet de résolution concernant la fin de laCommission Intérimaire (Annexe 52).

Le Dr SZE indique que le Comité d'Administra-tion et Finances a préparé un rapport sur le sujetet propose que le Comité de rédaction l'incorporedans son rapport.

Il est pris note de la remarque du Dr Sze et leprojet de résolution est adopté.

7. Projet de résolution relative à la détermina-tion des régions géographiques (documentWHO.IC /I76) (Annexe 49).

Ce document est adopté sans discussion.

8. Projet de résolution relative au Projet d'ac-cord du 19 septembre 1946 avec le Conseilfédéral suisse (Annexe 51).

Ce document est adopté sans discussion.

9. Projet de résolution relative aux relationsavec l'Office International d'Hygiène Publique.(Annexe 3o).

Ce document est également adopté sans dis-cussion.

10. Projet de résolutions concernant le palu-disme 1.

Le PRÉSIDENT déclare que l'on pourrait consi-dérer ces résolutions comme le message quetransmettra la Commission Intérimaire à l'Assem-blée de la Santé au sujet du problème mondialdu paludisme.

Les résolutions sont adoptées avec la suppres-sion des paragraphes a) et b) de la partie III.

11. Projet de résolution sur les maladiesvénériennes 1.

Le PRÉSIDENT indique que cette résolution aété élaborée à la suite des discussions qui ont eulieu sur ce problème. La partie II de la résolutionlui paraît ne pas devoir figurer dans ce document,en raison des difficultés que rencontrent certainsexperts à obtenir des visas pour les Etats -Unis.

Le Dr HYDE pense qu'il n'est pas nécessairede répondre officiellement à l'invitation desEtats -Unis, qui, sans doute, sera suivie de plu-sieurs autres.

Le Dr MANI propose d'adopter la résolutionavec la suppression de la partie II.

La Commission Intérimaire en décide ainsi.

La séance est levée à II h. 15.

1 Ces résolutions figurent dans le rapport final,Annexe 64, paragraphe IVD 16 et 17.

4 FÉVRIER 1948 - 50 - QUATORZIEME SÉANCE

QUATORZIÈME SÉANCE

Tenue le mercredi 4 février 1948, à 14 h. 30, au Palais des Nations, Genéve.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Quatrième rapport du Comité d'Administra-tion et Finances (Annexe 6).

Le Dr SZE exposant, en sa qualité de Rappor-teur, le point de vue du Comité d'Administrationet Finances, signale que le paragraphe 1 duquatrième rapport traite de l'interprétation desmots «pour la première année de l'Organisation ».Il est essentiel que la résolution proposée soitmise en harmonie avec celle qui a déjà été adop-tée 1 et qui a trait à la dissolution de la Commis-sion. Le Dr Sze suggère qu'elle soit renvoyée, àcet effet, au Comité de rédaction.

La Commission adopte cette proposition.

En ce qui concerne le paragraphe 2, le Dr SZEobserve que le Comité a décidé de ne pas recom-mander à l'Assemblée un barème détaillé decontributions des Etats Membres, estimant que ledocument y relatif (Annexe 16) pouvait servir debase de travail en même temps que les pointstraités au cours des débats et dont la liste estmentionnée dans le paragraphe en discussion.

Cette procédure est adoptée.

Le Dr SZE souligne enfin que le paragraphe 3recommande d'abord une augmentation de cer-taines indemnités accordées au personnel con-formément à une décision récente de l'Assembléegénérale des Nations Unies, et ensuite, que letemps passé à la Commission Intérimaire inter-vienne dans le calcul des services à l'OMS requispour bénéficier de ces mesures. Le paragraphe 4,qui se rapporte à un projet de résolution relatifau Budget des Services d'Aide sanitaire aux Pays,devrait être lu en relation avec le rapport duSous -Comité (Annexe 14), qui donne toutesles informations voulues à l'appui de cette réso-lution.

Il est pris note des explications fournies parle Dr Sze et le rapport est adopté sans modification.

2. Cinquième rapport du Comité d'Administra-tion et Finances (Annexe 7).

Le PRÉSIDENT déclare que la décision sur lesindemnités des délégués à la première Assembléeet à laquelle référence est faite au point 2 de cedocument est conforme à l'usage des NationsUnies, qui limite la responsabilité de l'Organisa-tion aux frais de voyage d'un seul délégué parpays. Répondant à une remarque du Dr vanden Berg selon laquelle les Nations Unies assu-ment les frais de plusieurs délégués, le Présidentreconnaît que c'est le cas pour les délégués àl'Assemblée générale, tandis que pour les comités

1 Voir page 49.

et le Conseil Economique et Social, les fraissont limités à un seul délégué par pays.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF estime qu'il étaitlogique d'accorder des allocations journalières auxmembres de la Commission Intérimaire puisqu'ilsreprésentent tous les Etats Membres, tandis queles délégués à l'Assemblée représenteront leurpropre pays; leurs dépenses devront donc être àla charge de leurs pays respectifs.

Il est convenu de ne pas accorder d'allocationjournalière aux délégués qui participeront à lapremière Assemblée de la Santé ; les frais devoyage d'un seul délégué par pays seront à lacharge de l'OMS.

Budget de l'OMS pour 1948.

Le Dr SZE fait remarquer que le point 4 con-cerne l'établissement d'un budget à partir de ladissolution de la Commission Intérimaire, jusqu'àla fin de 1948. Selon la résolution proposée, c'està l'Assemblée de la Santé de fixer ce budgetpuisqu'il dépend de diverses décisions à prendrepar celle -ci. Il attire l'attention sur le dernierparagraphe de la résolution, selon laquelle ilappartient à la Commission Intérimaire de négocierun prêt des Nations Unies.

Le Dr EVANG estime qu'une des tâches les plusimportantes confiées à la Commission Intérimaireest de préparer un budget pour la premièreannée d'activité de l'OMS. Il craint qu'il ne soitdangereux d'élaborer un budget pour l'annéecivile 1948, car la Commission, en fait, a étéchargée de préparer un budget pour la premièreannée d'activité de l'OMS. Il n'accepterait qu'àregret le contenu du point 4, toutefois il n'estpas d'accord sur la forme de la résolution quidevrait être modifiée : premièrement, en rem-plaçant par le mot « définitif » ceux de « corres-pondant aux réalités de la situation » dans lepremier paragraphe, et, deuxièmement, en sup-primant le deuxième paragraphe.

Le Dr SZE est d'accord de traiter la questionde la préparation du budget d'une façon pluspositive ; il est heureux de constater que l'as-semblée plénière semble appuyer ce point de vue.

Le Dr MANI n'est pas convaincu par les raisonsinvoquées dans le document contre la préparationd'un budget pour la fin de l'année 1948. La périodeen question ne dépassera sûrement pas quatremois (septembre à décembre). Il trouve que, pourle moins, une estimation de budget devrait êtrepréparée, basée sur le fait que le siège ne serasans doute pas déplacé durant cette période et que

QUATORZIÈME SÉANCE - 51 - 4 FÉVRIER 1948

la Commission Intérimaire cessera d'exister à lafin du mois d'août.

Le Dr VAN DEN BERG pense qu'une graveerreur a été commise par la Conférence de New -York lorsqu'il a été décidé de soumettre à l'As-semblée un budget détaillé pour la premièreannée d'activité de l'OMS. Il est satisfait deconstater qu'il n'existe pas d'obligation formellede présenter un budget pour les derniers mois de1948.

Cela dépend d'éventualités autres que cellesauxquelles le Dr Mani fait allusion, à savoir lesactivités dont conviendrait l'Assemblée pour cesderniers mois.

Le Dr EVANG appuie le point de vue du DrMani. Si, à la présente session, le temps manquepour préparer le budget des derniers mois de1948, cette question pourra être examinée lors dela réunion qui précédera immédiatement l'As-semblée de la Santé.

Le PRÉSIDENT est d'accord avec le Dr Evang.Le Secrétariat est parfaitement capable de prépa-rer le budget des quatre derniers mois de 1948pour le soumettre à la Commission Intérimairelors de sa réunion finale.

Le Dr HYDE appuie également la propositiondu Dr Evang. Il demande que le Secrétariat soitchargé de prévoir dans le budget de 1948 laliquidation totale de la dette vis -à -vis des NationsUnies. Cette mesure rappellerait aux Etats Mem-bres l'existence de cette dette.

Le Dr SZE, tout en appuyant la propositiondu Dr Evang, fait observer que le Secrétariatdevrait préparer le budget des derniers mois de1948 sur la base d'un niveau d'activité identiqueà celui de la Commission Intérimaire pendant lapremière partie de l'année ; toute nouvelle activitédevrait faire l'objet d'un budget supplémentaire.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF estime peu recom-mandable du point de vue financier que l'Assem-blée établisse un budget supplémentaire. Il seraitpréférable qu'elle revisât le budget qui lui a étéprésenté.

Le Dr SZE déclare qu'il a une raison bien définiede proposer un budget supplémentaire, car unbudget revisé peut être financé par un prêt desNations Unies, tandis qu'un budget supplémen-taire doit être financé par les Etats Membres.

M. SIEGEL explique que l'interprétation géné-rale de la décision de l'Assemblée des NationsUnies est que des sommes provenant du fonds deroulement peuvent être prêtées aux institutionsspécialisées durant leur période d'activité ini-tiale, en attendant la réception des contributionsdes Etats Membres.

Le PRÉSIDENT est d'accord quant à la sugges-tion du .Dr Evang tendant à remanier complète-ment le texte de la résolution du point 4 et ilpropose de la renvoyer au Dr Sze, en sa qualitéde Rapporteur du Comité d'Administration etFinances. En ce qui concerne la proposition duDr HYDE de rembourser le prêt consenti par lesNations Unies, il fait remarquer que le solde

s'élève à $ 2.200.000 et que, par conséquent,_l'Assemblée de la Santé pourrait se trouver en

face d'un problème très difficile à résoudre à moinsque d'autres ratifications n'interviennent avantjuin 1948.

Le Dr HYDE espère que le Secrétariat pourratrouver une formule selon laquelle les pays quiratifieront ultérieurement la Constitution suppor-teront une part équitable des frais encourus parla Commission Intérimaire.

Le PRÉSIDENT propose :

1. Que le Dr Mani soit prié de présider unsous -comité, comprenant également le Dr Evanget le Dr Sze, et qui serait chargé d'adopter untexte revisé de la résolution du point 4 et deprésenter, pour approbation, le projet en sessionplénière.

2. Que le Secrétariat soit chargé de préparerun projet de budget pour les quatre derniersmois de 1948, prévoyant la création d'unfonds de roulement.

Les propositions du Président sont adoptées.

3. Revision des clauses relatives au Pèlerinage.

Le PRÉSIDENT déclare que les réponses desgouvernements sur la question de la revisiondes clauses des Conventions sanitaires interna-tionales concernant le Pèlerinage (Annexe 63),parmi lesquelles figure une note présentée parle représentant de l'Egypte, seront renvoyéesau Sous -Comité d'experts compétent.

4. Sixième rapport du Comité d'Administrationet Finances. (Annexe 8).

Le Dr SZE signale que ce document est lerésultat d'une séance de nuit et n'a pas encorerevêtu sa forme définitive ; quelques légèresmodifications doivent y être apportées. Le pro-gramme des activités mentionné à la page 1

correspond aux détails donnés dans le projet debudget (Annexe 19) ; le chiffre de $4.501.865 doitêtre ramené à $4.493.205.

On devra noter que le Comité a recommandé deprésenter comme document de travail les évalua-tions provisoires totalisant $4.500.000 et d'établirun budget de $5.000.000 au plus avec un pro-gramme d'activités ne dépassant pas $2.000.000.Un résumé de ces activités figure sous les catégo-ries ;a), b), c) et d). Les chiffres concernant cescatégories pourront être ajustés selon les déci-sions prises en séance plénière et dont le Comitén'a pas encore connaissance. Le Dr Sze proposeque ces ajustements soient soumis aux présidentsrespectifs du Comité d'Administration et Financeset de celui de la Documentation.

Le Dr EvANG n'est pas d'accord quant à laproposition du Dr Sze tant pour la forme que pourle fond. En ce qui concerne la forme, il signaleque la Commission Intérimaire n'a pas été chargéede présenter des documents de travail, mais depréparer un budget pour la première année, cequi doit être fait ; un manquement sur ce pointrisquerait de produire une impression très défa-

4 FÉVRIER 1948 - 52 - QUATORZIÈME SÉANCE

vorable et rejaillirait à tort sur la CommissionIntérimaire. Quant au fond, le Dr Evang se pro-nonce contre la limitation du budget à $5.000.000.L'examen du rapport révèle que l'on a obtenuce chiffre par l'inclusion du remboursement de$1.125.000 aux Nations Unies, qu'il a été convenud'imputer au budget de 1948. La meilleureméthode à suivre serait de décider d'un programmed'activités et de charger le Comité d'Administra-tion et Finances de préparer le budget sur labase de ce programme. Il incomberait alors à laCommission Intérimaire d'accepter ou de modifierles chiffres donnés. Un budget de $5.000.000 esttrop modeste et il pense que la somme de$6.500.000 correspondrait mieux à la réalité.

Le PRÉSIDENT fait remarquer que le transfertau budget de 1948 de $1.125.000 (Remboursementaux Nations Unies) porterait les estimations pour1949 à $6.125.000, ce qui correspond à peu prèsau plafond indiqué par le Dr Evang et le Dr Hyde.Il ne semble pas y avoir une grande divergenced'opinions.

Le Dr HYDE désire s'associer aux remarquesfaites par le Dr Evang. Il ne saisit pas le sens del'observation du Président, puisque le budgetsoumis par le Secrétariat se monte à $6.500.000après prévisions pour divers services. Cette sommediffère considérablement des propositions duComité d'Administration et Finances qui, mêmesi l'on ajoutait le montant de $1.250.000 aux$2.500.000 du programme d'activités, seraient debeaucoup inférieures au sous -total de $4.493.205indiqué dans le rapport.

Le PRÉSIDENT constate que le budget totalproposé par le Comité et celui proposé par lereprésentant des Etats -Unis (Annexe 17) mar-quent une différence de $1.297.000.

Le Dr HYDE estime que la proposition du Comitémanque de clarté. D'une part, on propose delimiter le budget à $5.000.000, d'autre part, onprésente un programme d'activités se montant à$4.500.000. La Commission Intérimaire doitrecommander un chiffre global et établir unprogramme d'activités lui permettant de disposerde ses ressources.

Le Dr SZE explique que le Comité ne recom-mande pas à l'Assemblée de limiter nécessairementle budget à $5.000.000, mais il propose simplementque, si le budget est de $5.000.000, le programmed'activités soit limité à $2.000.000. Si l'Assembléedécide d'étendre les activités, le budget devraévidemment être augmenté.

Le Dr VAN DEN BERG appuie le Dr Sze. LaCommission ne peut que faire des propositionsconstructives ; c'est à l'Assemblée qu'il incombede prendre les décisions finales.

Le Dr EVANG fait observer que nombre dereprésentants s'occupent, dans leurs pays respec-tifs, de la préparation de budgets et qu'ils doiventdonc se rendre compte que soumettre un pro-gramme d'activités prévoyant $5.000.000 de

dépenses en recommandant de n'en dépenser que$2.000.000 n'est pas établir un budget. Il y adeux façons de procéder : premièrement, revenirau plan proposé par le Comité de la Documentationpour la première Assemblée de la Santé (Annexe59) , qui a adopté un programme d'activités, àl'exception du point c) de la liste ; deuxièmement,discuter le regroupement proposé par le représen-tant des Etats -Unis (Annexe 17), qui prévoit desdépenses se montant à $6.500.000 ; s'il est décidéde réduire ce chiffre à $5.000.000 ou à toute autresomme, le programme devra être ajusté en consé-quence. Personnellement, le Dr Evang n'approuvepas cette dernière méthode.

5. Proposition des Etats -Unis.

Le Dr HYDE remarque que le but principal decette proposition (Annexe 1-7) était de regrouperen bon ordre tous les éléments contenus dans leplan soumis par le Comité de la Documentationpour la première Assemblée de la Santé (Annexe59) . La plus grande importance doit être accordéeaux questions générales de santé publique men-tionnées dans la liste figurant à l'appendice 1.Des dispositions sont prévues dans ce documentpour le financement du programme général desanté publique en groupant tous les fonds allouésà cet effet à l'article 31 (Autres Services) du projetde budget (Annexe 19). Pour assurer l'exécutionde ce programme, un exposé budgétaire, pré-voyant le personnel nécessaire pour le Secrétariat,les Services d'Aide sanitaire aux Pays et lescomités d'experts, est donné dans le document.

Le domaine de la santé publique en généralest vaste et les propositions soumises par lesEtats -Unis ne constituent qu'un programme detravail provisoire. En regroupant de façon logiqueles éléments contenus dans les propositionsoriginales faites à la Commission Intérimaire, cebudget doit assurer une juste répartition des fondsdisponibles entre les divers chapitres pour lesquelsune action sera recommandée à l'Assemblée. Lemontant total de $6.297.691 n'est pas le résultatde calculs très compliqués, et il peut être revisé.Toute idée de fixer un plafond artificiel a étéécartée.

Le Dr Hyde pense que l'adoption de ces pro-positions permettrait de présenter à l'Assembléeun budget raisonnable.

6. Sous - Comité d'Harmonisation.

Le PRÉSIDENT propose un court ajournementde la séance pour permettre au Sous -Comitéd'Harmonisation, composé du Dr Evang, duDr Hyde et du Dr Sze, de tenter de concilier lespoints de vue opposés. Les divergences ne sontpas grandes et il est désirable d'arriver à unaccord unanime, conformément à la procédureen vigueur à la Commission Intérimaire.

7. Propositions en vue d'un compromis.

A la reprise de la séance, après un ajournementd'une heure, le Dr EVANG déclare que le Sous -Comité d'Harmonisation est arrivé à un accordunanime sur les points suivants :

QUATORZIÈME SÉANCE - 53 4 FÉVRIER i948

1) Les propositions du Comité de la Docu-mentation et celles du représentant des Etats-Unis doivent être combinées pour être prisescomme base du programme d'activités. L'ar-ticle A 5 des premières propositions doit figurersous l'article 8 des secondes ; et à la deuxièmephrase du paragraphe 3 précédant la recom-mandation du budget, les mots « et l'OMS »seront insérés après « Directeur général ». Enfin,à la fin de cette même phrase, les mots suivantsseront ajoutés : « Il est recommandé de vouerune attention particulière aux matières sui-vantes : drogues engendrant l'accoutumance,hygiène des gens de mer, personnel infirmier,alimentation rationnelle, hygiène rurale etschistosomiase », qui sont celles indiquées dansles propositions du Comité de la Documentation.Cette recommandation a été faite à conditionqu'un léger ajustement soit apporté auxchiffres concernant les matières analogues,indiqués dans le projet de budget (Annexer9) ;

2) Dans les propositions des Etats -Unis, lasomme prévue pour les Services d'Aide sanitaireaux Pays doit passer de $308.980 à $500.000,ce qui porterait le total général à $850.725 aulieu de $659.705 ;

3) Les propositions de crédits pour le palu-disme, dans le document des Etats -Unis,doivent être remplacées par les propositionsoriginales contenues dans le projet de budget ;et

4) Dans le projet de budget, la rubrique« Documentation médicale et Matériel d'en-seignement $200.000 » doit être supprimée. Avecle transfert de $500.000 aux Services d'Aidesanitaire aux Pays, le total général de larubrique « Autres Services » passe ainsi de$1.625.000 à $952.425.

Le Sous- Comité a également ajourné l'établis-sement d'un total définitif, afin de donner à tousles membres l'occasion d'exprimer leur avis. Enattendant, le Secrétariat doit être chargé dedresser un nouveau budget détaillé, en incorporantles nouvelles propositions si elles sont adoptées.

A une demande du PRÉSIDENT, qui désiresavoir pourquoi on a supprimé le crédit de$200.000 pour la documentation médicale, leDr EVANG répond que les demandes des gouverne-ments sur ce point étaient si nombreuses qu'ilétait extrêmement difficile pour le Secrétariat derépartir un crédit aussi minime.

Le Dr VINOGRADOV insiste sur la grande impor-tance que présente la fourniture de documentationmédicale pour les pays dont les bibliothèques ontété détruites par la guerre. Non seulement, iltient à ce que ce chapitre ne soit pas supprimé,

mais il propose au contraire que le chiffre de$200.000 soit augmenté.

Le Dr CAVAILLON est d'accord avec le DrVinogradov.

Le Dr BARAN appuie également le Dr Vinogra-dov. Il estime que la fourniture de documentationmédicale et de matériel d'enseignement constitueune des principales fonctions de l'OMS. Si deséconomies sont nécessaires - et il n'en est pasconvaincu - il faut les réaliser sur d'autreschapitres du budget, par exemple sur les créditsalloués aux missions.

Le Dr DE PAULA SOUZA propose de diviser cechapitre en deux parties, à savoir « documentationmédicale » et « matériel d'enseignement » et desupprimer seulement la deuxième partie, car iln'est matériellement pas possible d'aider tous lespays qui en font la demande.

Personnellement, le Dr EVANG est d'accordavec le Dr Vinogradov, le Dr Cavaillon, le DrBaran et le Dr de Paula Souza sur la question dela documentation médicale, qui n'est d'ailleurs pasde nature à troubler l'harmonie du Sous -Comité.

Le Dr HYDE, tout en n'étant pas de cet avis,accepte cependant le maintien du crédit de$200.000 au chapitre « Documentation médicaleet Matériel d'enseignement ».

En sa qualité de Président du Comité d'Admi-nistration et Finances, le Dr VAN DEN BERG tientà exprimer son admiration au Sous -Comitéd'Harmonisation qui a su, en si peu de temps,présenter des propositions détaillées pour larevision du budget. Ces propositions ne sauraientêtre maintenant étudiées avec profit par la Com-mission ; il propose donc l'ajournement des débatspour donner au Secrétariat le temps de préparerun nouveau document.

Le Dr EVANG répond que c'est grâce aux excel-lents documents préparés par le Secrétariat et parle Comité d'Administration et Finances que cesrésultats ont été obtenus.

Le PRÉSIDENT tient à exprimer son admirationau Sous- Comité d'Harmonisation pour le travailaccompli ; il suggère que les propositions duSous -Comité soient adoptées en principe et quele Secrétariat soit chargé de présenter sur cesbases un nouveau projet de budget pour 1949.

Les propositions du Président sont adoptées.

La séance est levée à 18 h. 30.

5 FÉVRIER 1948 - 54 - QUINZIÉME SÉANCE

QUINZIÈME SÉANCE

Tenue le jeudi 5 février 1948, à 15 heures, au Palais des Nations, Genève.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Budget de l'Organisation Mondiale de laSanté pour 1949 (Annexe 19).

Le PRÉSIDENT brosse rapidement un tableaudes événements qui ont conduit à la préparationdu budget présenté à la Commission (Annexe19). Le Comité d'Administration et Financesa décidé, à la majorité, que le budget de1949 que la Commission Intérimaire a mandatde proposer à l'Assemblée Mondiale de la Santé,serait considéré comme « document de travail »et que le chiffre prévu des dépenses n'excéderaitpas $5.0oo.000. Plus tard, il a été décidé que lescrédits destinés à rembourser les prêts consentispar les Nations Unies seraient portés au budgetde 1948. Il en est résulté une légère différenceentre le total des dépenses envisagées dans lenouveau projet et celui qui figure dans le documentsoumis par la délégation des Nations Unies(Annexe 17). Le présent budget a été élaboré parun sous -comité restreint désigné à cet effet. Aupoint de vue technique, il apporte des améliora-tions au projet antérieur et il répartit plus ration-nellement le programme des activités. Toutefois,l'estimation totale s'élève à $6.367.995 et dépasselargement le « plafond » qui avait été fixé par leComité d'Administration et Finances à $5.000.000.

Le budget étant destiné simplement à servird'indication à l'Assemblée de la Santé, le Présidentsuggère de l'accepter sans changement et de leprésenter à l'Assemblée comme « document detravail ».

Le Dr RAE relève combien ce document a étéétabli consciencieusement et rapidement par leSous -Comité. Il comprend bien que ce budget neconfère pas les pouvoirs nécessaires à l'engagementde dépenses, mais s'inquiète néanmoins de cons-tater que le plafond de $5.000.000 ait été dépassé,notamment en raison des répercussions possiblessur le budget de l'année suivante.

Le Dr DE PAULA SOUZA félicite à son tour leSous -Comité de la tâche accomplie. Il désirecependant faire trois observations d'importancesecondaire :

1) Etant donné que certaines maladies nor-malement observées sous les tropiques peuventaussi, comme cela a déjà été le cas, causer desravages dans d'autres parties du monde et queles graves épidémies qui sévissent dans lespays tropicaux ne sont pas nécessairement duesà ces maladies, le Dr de Paula Souza estimeque le terme « Maladies tropicales » devrait êtreremplacé par un autre d'un sens plus large.

2) Il est satisfait de voir attribuer aux boursesde plus larges allocations ; il estime, en effet,qu'il n'existe pas de meilleure forme d'assistanceà offrir aux gouvernements dans le domaine dela santé.

3) La somme de $200.000 affectée à ladocumentation, médicale est, de l'opinion géné-rale, insuffisante. Il serait donc opportun, à sonavis, de mentionner la possibilité de faireusage de micro -films ; ce qui permettra desatisfaire, sans augmenter le crédit, aux besoinsde tous les pays qui n'ont pu être tenus aucourant des nouveaux développements de lascience médicale pendant la guerre.

Les suggestions du Dr de Paula Souza sontadoptées et le terme « Maladies tropicales » seraremplacé par « Maladies endémiques spéciales ».

Le Dr JACKSON trouve que ce budget ne tientpas compte des réalités. Les sommes prévues aubudget de 1947 étaient de 37% supérieures àcelles qui ont été dépensées et le budget actuelrisque de donner lieu au même écart, notammentà cause du retard inévitable que subira le dévelop-pement de certains programmes, retard provoquépar la nécessité de recruter et de former un per-sonnel qualifié. Il propose par conséquent uneréduction de 3o% sur toutes les rubriques àl'exception de celles relatives à des dépenses enquelque sorte fixes. Selon le quatrième rapportdu Comité d'Administration et Finances, leSecrétariat a toute latitude d'opérer des transfertsdans le cadre du budget, ce qui lui permettra dedisposer de nouveaux fonds là où ils serontnécessaires. Ce serait une erreur de recommanderl'adoption d'un budget dont le chiffre auraitété surestimé.

Si la Commission préfère ne pas réduire l'esti-mation totale, le Dr Jackson propose de diminuerchaque poste de 3o% et de constituer, au moyendu montant ainsi épargné, un fonds pour dépensesimprévues, utilisé proportionnellement par tousles services. A la fin de l'exercice et si les règle-ments financiers l'autorisent, le montant dis-ponible du fonds des dépenses imprévues serviraità la constitution d'un fonds de roulement néces-saire au Secrétariat.

Le Dr CAVAILLON loue à son tour le travailaccompli par le Sous -Comité. Il propose que lesrubriques « Grippe » et « Alcoolisme », qui figurentau budget, soient marquées d'un astérisqueindiquant que ces questions nécessitent une atten-tion particulière. Le Dr Cavaillon insiste pourque soit créé un comité d'experts sur l'al-coolisme. Lors d'une précédente session, tous lesdélégués avaient reconnu l'importance de ceproblème et il serait regrettable que, par suited'une omission, on s'y intéressât moins.

Le Dr VAN DEN BERG souligne que le documentne peut en aucune façon être comparé aux budgetsde la Commission Intérimaire. Il constitue uni-quement un « document de travail » ayant pour

QUINZIÈME SÉANCE - 55 -- 5 FÈVRIER 1948

but de fournir à l'Assemblée des directives surles sujets à discuter et le coût de certains pro-grammes envisagés. Par conséquent, le budget peutêtre adopté sans discussion, même si tous lesreprésentants n'accordent pas leur plein agrémentà tous ses détails. Discuter chaque point signifie-rait que l'on désire arriver à un accord sur chaquerubrique qui ne serait alors plus modifiée, maisil est convaincu que les autres représentants,ainsi que lui -même, ne tiennent nullement àsanctionner une telle interprétation.

Le PRÉSIDENT résume les diverses opinionsexprimées et les amendements proposés. Il relèveque la plupart des membres de la CommissionIntérimaire représenteront leur pays à l'Assembléeet qu'ils auront l'occasion de faire valoir leursobjections et d'exprimer leurs vues quant auxnouvelles propositions que fera sans aucun doutele Comité d'Administration et Finances. Lesremarques du Dr Jackson seront consignées auprocès- verbal de la séance. De plus, en acceptantle budget, les délégués ne prennent d'engagementd'ordre financier ni au nom de leur gouvernementni à celui de l'Assemblée. Le Président proposepar conséquent d'adopter le document avec lesmodifications demandées par le Dr de Paula Souzaet les propositions du Dr Cavaillon sur la grippeet l'alcoolisme 1.

Le Dr H YDE croit que l'acceptation du docu-ment porterait approbation de certaines lignes deconduite qu'il comporte. Par exemple, le point 5,« Maladies vénériennes », indique certaines sommesprévues sous le titre « recherches » et « subven-tions ». Le Dr Hyde déclare qu'une subventionde $2.000 alloués à une organisation non gouver-nementale entraîne la recommandation à l'Assem-blée d'une politique dont la Commission Intéri-maire n'a pas discuté. Il demande que sa manièrede voir soit consignée au procès- verbal de laséance. Au point 2, « Paludisme », une somme estréservée à l'achat de poudre DDT. Il a été expli-qué que cette poudre serait utilisée par les équipesde démonstration. Le Dr Hyde estime que, lors dedémonstrations, l'OMS devrait se borner à appor-ter l'expérience technique requise, tandis que lesgouvernements se chargeraient de fournir lematériel nécessaire. Il propose de supprimer cetterubrique et d'augmenter dans la même proportionles sommes allouées au Secrétariat et aux servicesde consultation et de démonstration.

Le PRÉSIDENT souligne que l'Assemblée reviseraun grand nombre de rubriques du budget. Ilappuie en principe l'objection du Dr Hyde con-cernant la somme prévue pour l'achat de DDT ;cependant, c'est à l'Assemblée que devrait êtrelaissé le soin d'effectuer les changements néces-saires. Quant à la subvention accordée à l'Unioninternationale contre le Péril vénérien, l'OMSrecevra mille exemplaires du rapport de l'Union,la somme prévue pour subvention ne peut doncpas être considérée comme un don.

Le Dr VAN DEN BERG insiste également sur lefait que l'acceptation du document ne signifie pasaccord avec la politique proposée dans chaquecas. Il appuie le Dr Hyde lorsqu'il conteste

1 Non compris la recommandation de créer im-médiatement un comité d'experts sur l'alcoolisme.

l'attribution de subventions à des organisationsnon gouvernementales, cependant il serait utile delaisser subsister . cette rubrique. Les gouverne-ments qui n'approuvent pas des propositions dece genre seraient ainsi informés de leur existenceet auraient l'occasion de donner à leurs déléguéstoutes instructions en vue d'y mettre obstacle.

Le Dr CAVAILLON, sans vouloir faire spéciale-ment allusion à la subvention à l'Union interna-tionale contre le Péril vénérien en particulier,appuie le principe d'une étroite collaboration entrel'OMS et les institutions privées. Plusieurs d'entreelles ont accompli une tâche utile avant la créa-tion de l'Organisation. Il s'agit d'une" ligne deconduite générale qui devra être discutée parl'Assemblée.

Le Dr MACKENZIE est d'accord avec le DrHyde ; la Commission n'a pris aucune décisionquant à l'opportunité de subventionner desorganisations non gouvernementales. Tout enpréconisant la rétribution de ces organisationspour les travaux spéciaux à elles confiés par lescomités d'experts, il considère que les denierspublics ne doivent pas être attribués à des orga-nisations privées.

Le Dr VINOGRADOV appuie le Dr Cavaillon etle Dr van den Berg ; il demande la clôture de ladiscussion et la mise aux voix de la propositiondu Président.

La discussion est close et le bubget pour 1949est adopté tel qu'il a été amendé ; il sera soumisà l'Assemblée de la Santé comme « documentde travail ».

2. Proposition tendant à la désignation d'ungroupe d'experts.

Le Dr MACKENZIE signale que le Comité con-sultatif des Nations Unies pour les questionsadministratives et budgétaires a recommandé àtoutes les institutions spécialisées de désigner unpetit groupe d'experts indépendants chargés dedonner des avis en matière d'administration et definances de nature non technique. Jusqu'ici, laCommission Intérimaire a eu recours à cet effetaux experts financiers attachés aux diversesdélégations. Cette méthode, ne pourra pas donnersatisfaction à l'avenir parce qu'il serait plusfacile pour les pays qui envoient des délégationsimportantes que pour les autres de donner desavis d'ordre financier ; si ces avis devaient expri-mer le point de vue des pays en question, leprincipe de l'indépendance serait atteint. LeDr Mackenzie propose, en conséquence, que laCommission étudie la possibilité de désigner untel groupe d'experts indépendants qui, ainsique l'a recommandé le Comité consultatif desNations Unies, collaboreraient avec le Comitéd'Administration et Finances établi par l'Assem-blée. (Voir Annexe 2, partie 21 G.)

Le Dr VAN DEN BERG déclare qu'il ne sauraitapprouver une proposition fondée sur l'idée queles délégations manquent d'indépendance. Sic'était le cas, des experts indépendants seraientnécessaires dans tous les domaines et nonpas uniquement en matière d'administrationet de finances. Toutefois, il est favorable à lacréation d'un groupe d'experts qui collaboreront,

5 FÉVRIER 1948 - 56 - QUINZIÈME SÉANCE

en qualité de conseillers seulement, avec le Comitéd'Administration et Finances.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF suggère de donnermandat au Secrétariat d'approfondir la questionet de soumettre à la Commission, avant la fin dela session, des propositions relatives à la désigna-tion du groupe envisagé.

Cette proposition est adoptée.

3. Rapport du Comité du Siège. (Annexe 41).Le Dr MANI, Président du Comité du Siège,

rappelle que la Commission Intérimaire a reçumandat de soumettre à l'Assemblée des étudesrelatives au siège permanent de l'OrganisationMondiale de la Santé. Le rapport du Comitéanalyse les résultats des enquêtes de toute naturemenées par le Secrétariat ainsi que ceux d'en-quêtes similaires auxquelles ont procédé desorganisations telles que la FAO et les NationsUnies elles- mêmes. Les études ont été limitées àun certain nombre de lieux et le Comité a l'inten-tion de compléter le document au moyen d'an-nexes donnant des renseignements relatifs aucoût de la vie, aux possibilités de logement, devoyage, etc. Une documentation assez vaste estdisponible en ce qui concerne New -York etGenève, mais pour Paris, certains détails man-quent encore. Le Royaume -Uni n'a pas encorefait connaître à quel endroit de son territoire ildésirerait voir s'établir le siège de l'OMS.

La question de savoir si la Commission devraitse borner à soumettre les études à l'Assemblée ouau contraire faire des recommandations a étéétudiée avec soin. Le conseiller du Secrétariat aindiqué que, aux termes de l'Arrangement,seules des études sont prévues, mais il seraitpossible de faire des recommandations si celaparaissait souhaitable. En conséquence, le Comitéa prévu l'insertion dans le rapport d'une résolutiondont la rédaction serait la suivante : Le siège del'Organisation est fixé à . . . Pendant la pé-riode intermédiaire, l'Organisation prendra lesdispositions nécessaires pour assurer un siègetemporaire en attendant la solution définitive.

Le Dr Mani signale quelques erreurs qui se sontglissées dans le texte du document (correctionsapportées à l'Annexe 41).

Le Dr HYDE propose de renvoyer la discussionde ce document jusqu'au lendemain afin de donneraux membres de la Commission le temps del'étudier.

Le Dr CAVAILLON estime également que, vuson importance, la question mérite réflexion. Ence qui concerne la résolution, il suffira que laCommission présente des études à l'Assemblée.

Au sujet de la partie du document dans la-quelle sont indiquées les préférences de certainsgouvernements, le Dr Cavaillon relève que huitdes pays représentés à la Commission n'ont pasencore fait connaître leur opinion. Il serait inté-ressant de faire figurer dans le document toutau moins l'opinion des délégués présents.

Le Dr CHOUCHA Pacha fait observer que seulesles préférences des gouvernements, communiquéesofficiellement, doivent figurer dans le document.;il n'est donc pas utile de connaître l'opinion desreprésentants à la Commission Intérimaire.

Le PRÉSIDENT indique que la CommissionIntérimaire a seulement reçu mandat de soumet-tre des études à l'Assemblée de la Santé ; aucunerésolution ne devrait être suggérée dans le docu-ment. Quant à la proposition du Dr Hyde deman-dant le renvoi de la discussion, le Présidentestime que la question a déjà fait l'objet d'assezlongues études et propose d'adopter le documentimmédiatement.

Le Dr VINOGRADOV est surpris que la Commis-sion ignore l'attitude adoptée par l'Union desRépubliques Socialistes Soviétiques dans la ques-tion du siège de l'OMS. L'Union des RépubliquesSocialistes Soviétiques a pris position il y a deuxans déjà, et, depuis lors, l'expérience l'a confirméedans sa conviction que le choix de Genève seraitle meilleur. Il demande donc qu'il soit fait men-tion de l'Union des Républiques SocialistesSoviétiques sur la liste des pays ayant expriméleur préférence pour Genève.

Le Dr Vinogradov est d'accord avec le Prési-dent que la Commission, aux termes de sonmandat, ne doit soumettre à l'Assemblée que desétudes. Il appuie la proposition du Présidenttendant à adopter immédiatement le documentà soumettre à l'Assemblée.

Le Dr HYDE relève l'information qui figure dansle document et selon laquelle les membres dupersonnel de New -York de nationalité améri-caine sont soumis à l'impôt sur le revenu. Il nesait pas quelle est la situation à l'égard des insti-tutions spécialisées, mais désirerait avoir le tempsd'éclaircir ce point et de rétablir toute erreuréventuelle en ce qui concerne les Etats -Unisavant que soit adopté le document. De plus, ilest indiqué que c'est à New -York que les privilègesjuridiques et financiers offerts sont les moinsfavorables. Le Congrès est actuellement saiside cette législation et d'importants changementspourraient y être apportés. Le document nedevrait par conséquent pas préjuger de la situa-tion telle qu'elle se présentera en 195o.

Le Dr MANI, en réponse au premier point sou-levé par le Dr Hyde, signale que les indicationsqui figurent au document sont basées sur lesinformations reçues par le Comité. Si certains faitsdevaient plus tard se révéler erronés, tous amen-dements utiles pourraient être apportés même sile document a déjà été accepté. Afin de répondreà l'objection faite par le Dr Hyde sur la phraserelative aux privilèges, le Dr Mani suggère queles mots « pourront ou non » remplacent « seront ».

Les amendements proposés par le Dr Mani sontacceptés, et le dernier paragraphe du rapport (laCommission Intérimaire recommande ...) estsupprimé. Le document ainsi modifié est adoptépour présentation à l'Assemblée de la Santé.

La séance est levée à 16 h. 40.

SEIZIÈME SÉANCE - 57 - 6 FÉVRIER 1948

SEIZIÈME SÉANCE

Tenue le vendredi 6 février 1948, à 14 h. 3o, au Palais des Nations, Genève.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Ratification de la Constitution.

Le Dr DE PAULA SOUZA informe la Commissionqu'il vient de recevoir un télégramme annonçantl'approbation par le Sénat brésilien de la ratifi-cation de la Constitution de l'OMS. Ainsi laConstitution a été acceptée par le corps législatifet l'acte formel de ratification sera déposé souspeu.

2. Relations avec l'UNICEF.

Le PRÉSIDENT signale que le Président du Con-seil exécutif de l'UNICEF a demandé qu'unelégère modification soit apportée au projet derésolution, en substituant dans le texte anglaisseulement les mots « participating Government » à« contributory Government » (voir Annexe 22c).

3. Rapport final de la cinquième session(Annexe 64).

La Commission passe alors à l'examen du rap-port final de la cinquième session qui a été pré-senté par le Comité central de rédaction.

Dans le chapitre III, Résolutions concernant lapremière Assemblée de la Santé, le PRÉSIDENTsuggère que la section A soit revisée puisque lapremière Assemblée s'ouvrira le 24 juin. Il pro-pose qu'une note soit envoyée aux Etats Membresles informant que les locaux à Genève ne serontdisponibles que jusqu'au 31 juillet.

Quant à la section F, qui a trait à la dissolutionde la Commission Intérimaire, le Dr VAN DENBERG annonce que le Comité d'Administrationet finances présentera un nouveau rapportau cours de l'après -midi.

Le Dr EVANG craint que le paragraphe C 14 duchapitre IV, Résolutions concernant la Commis-sion Intérimaire, ne soit pas tout à fait exact.En effet, les mots « a adopté » impliquent que ledocument est accepté, mais, dans le cas présent,aucune décision définitive n'a été prise.

Le D= CHOUCHA Pacha partage le point de vuedu Dr Evang.

La Commission convient de « prendre acte »du document et non de « l'adopter » et de recom-mander la suppression de l'article 9 du projetd'accord avec l'Organisation Sanitaire Panaméri-caine.

Au sujet du paragraphe C 21, le PRÉSIDENTrappelle l'amendement apporté au texte anglaisen ce qui concerne le Fonds International deSecours à l'Enfance.

Le Dr DE PAULA SOUZA suggère d'insérer dansle paragraphe 6, concernant les laboratoires, lemot « immédiatement » après le mot « renvoyer ».

Le Dr MACKENZIE estime que dans ce paragra-phe mention devrait être faite de la décision dela Commission Intérimaire de reconnaître leslaboratoires qui ont déjà été agréés par l'UNRRApour la production du vaccin antiamaril. Il sedemande si la Commission a qualité pour exigerque les vaccins soient soumis immédiatementpour reconnaissance. Certains laboratoires, commepar exemple à Wellcome Research Institution dansle Royaume -Uni, ne désirent pas que cette recon-naissance intervienne pour le moment. Il proposeque la paragraphe soit revisé comme suit :

«A décidé de reconnaître les laboratoires déjàapprouvés par l'UNRRA pour la productiondu vaccin antiamaril et de transmettre immé-diatement au Groupe d'experts sur la Fièvrejaune la liste des laboratoires qui, à des finsquarantenaires internationales, n'ont été recon-nus que partiellement et désirent recevoir pleinagrément. »

La modification du Dr Mackenzie est acceptée.

En ce qui concerne le paragraphe 8, Conventionssanitaires internationales, le Dr CAVAILLON rap-pelle que la Commission Intérimaire a décidéqu'une étude sera faite sur les modifications àapporter éventuellement aux conventions sani-taires internationales en vigueur. Il pense quecette décision est suffisamment importante pourêtre mentionnée dans ce paragraphe.

Le Dr MACKENZIE déclare que, au cours de laquatrième session, la Commission a approuvé lacréation d'un comité d'experts chargé de cetteétude. Bien que ce comité ne se soit pas réuni, unenouvelle mention n'est pas nécessaire.

Le Dr CAVAILLON insiste pour que ce point soitmentionné dans le paragraphe, en raison de sonimportance et des observations faites en relationavec la récente épidémie de choléra.

Le Dr BIRAUD pense que satisfaction peut êtredonnée au Dr Cavaillon par l'adjonction de laphrase suivante à la fin du paragraphe : « Il estentendu que ces informations seront communi-quées au Comité d'experts pour la Lutte inter-nationale contre les Epidémies. »

Le Dr CAVAILLON se déclare satisfait et la pro-position du Dr Biraud est adoptée.

Le D= HYDE qui désire présenter par la suiteune recommandation, demande que la décision

6 FÉVRIER 1948 - 58 - SEIZIÈME SÉANCE

sur le paragraphe ii, Unification des pharmaco-pées, soit ajournée.

Au sujet du paragraphe 15, Clauses relatives auPèlerinage, le Dr CHOUCHA Pacha demande sil'on a l'intention de soumettre le rapport duSous -Comité pour la Revision des Clauses desConventions sanitaires internationales relativesau Pèlerinage 1 à l'Assemblée de la Santé ou auComité d'experts pour la Lutte internationalecontre les Epidémies.

Le PRÉSIDENT répond que le rapport sera soumisà l'Assemblée avec la note y relative présentéepar le représentant de l'Egypte 3.

Le Dr EVANG remarque que c'est la premièrefois qu'un rapport a été reçu d'un comité d'ex-perts sur la question des Maladies vénériennes,paragraphe 17 3. Il pense que le fait devrait êtrenoté, conformément à la procédure adoptée au.paragraphe 13 de la section D.

Le Dr CAVAILLON appuie cette proposition etla modification du Dr Evang est adoptée. En outre,il est décidé que tous les rapports des comitésd'experts devront être notés de même manière.

Dans la section E, paragraphe ii, Programmeet Budget pour 1948, le Dr HYDE craint que letexte du dernier paragraphe de la résolutionn'outrepasse les pouvoirs de la CommissionIntérimaire. Il préférerait que cette partie de larésolution fût modifiée comme suit : « En outre,la Commission Intérimaire charge le Secrétaireexécutif de contact avec les NationsUnies en vue d'étudier les arrangements quipourraient être pris pour... »

Cette modification est acceptée.

Le nom du Dr van den Berg qu'on avait omisde faire figurer dans la liste des membres duSous -Comité d'experts juridiques est ajouté dansle paragraphe E, Autres mesures, de la section V.

M. SHARP, revenant au chapitre IV, C, suggèrel'adjonction du paragraphe suivant comme para-graphe 3 : «Décide de transmettre à la premièreAssemblée de la Santé, pour examen, les docu-ments contenant les recommandations aux insti-tutions spécialisées comprises dans les résolutionsde la deuxième session ordinaire de l'Assembléegénérale des Nations Unies. »

La Commission accepte cette proposition.

Le Dr CAVAILLON fait observer que si, d'unepart, on a décidé d'adopter le rapport du Comitédu Siège (Annexe 41), on n'a, d'autre part, faitaucune mention des études sur la déterminationdes régions géographiques en vue de l'établisse-ment de bureaux régionaux. De toute façon, ilfaut prendre acte du fait que la CommissionIntérimaire a procédé à des études sur ce point.

M. SHARP signale que, conformément aux ren-seignements reçus du Comité central de rédaction,

1 Actes of. OMS, no 8, V A.2 Ce document, WHO.IC /44.Add.3, figure

l'Annexe 63.3 Actes off. OMS, no 8, VIII.

à

une note sur ce point figurera en appendice aurapport.

Le Dr CAVAILLON insiste pour qu'une référenceprécise soit faite à ce sujet.

M. ZARB reconnaît que la résolution concernantla détermination des régions géographiques pourles bureaux régionaux est une question distinctequi ne doit pas figurer dans le paragraphe relatifau lieu du siège.

Le Dr CAVAILLON rappelle qu'il est nettementstipulé dans les actes qu'une des fonctions de laCommission Intérimaire est de préparer et desoumettre des études relatives à la déterminationdes régions géographiques 1. Ce mandat estsuffisamment précis pour être noté dans le docu-ment en discussion.

M. SHARP ne voit aucune raison de ne pas men-tionner ce point dans le rapport. Le PRÉSIDENTdéclare que, étant donné l'intérêt manifesté parbeaucoup de gouvernements pour cette question,elle figurera dans le rapport. Il est convenu defaire, dans le rapport, une référence à l'adoptiond'un projet de résolution concernant la détermi-nation des régions géographiques voir Annexe 64,paragraphe IV B 2).

Le Dr HYDE, se référant au chapitre IV, sec-tion D, paragraphe II, constate que rien n'a étéfait en ce qui concerne le rapport du Comitéd'experts sur l'Unification des Pharmacopées 2dans lequel les divers médicaments sont groupéspar ordre d'importance. Il attire l'attention sur lefait que, pour la pharmacopée des Etats -Unis,ce sont les médecins et non les pharmacologistesqui décident du choix des médicaments à portersur la liste. Il suggère que la liste soit soumiseà l'Association médicale mondiale (World MedicalAssociation) pour qu'elle donne son avis sur lesmédicaments qui doivent figurer sur la liste et surla façon de les grouper.

Le Dr EVANG partage l'avis du Dr Hyde. Cettequestion doit être tranchée non seulement parles médecins, mais aussi par les techniciens encette matière. Cependant, il n'est pas d'avis desoumettre la liste à l'Association médicale mon-diale. Il serait préférable de faire participer descliniciens expérimentés aux travaux du Comitéd'experts.

Le Dr GAUTIER remarque que le Comité d'ex-perts a lui -même reconnu la nécessité de soumettrela liste pour avis clinique. La procédure à suivren'a pas encore été définie, mais il est à prévoirque de tels avis pourront être obtenus de diverspays.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF estime qu'il seraitindiqué de noter que l'Association médicalemondiale est en voie d'évolution et deviendrabientôt une organisation de médecine clinique degrande valeur. En fait, sa constitution a été rema-niée à cet effet et l'un de ses objectifs principauxreconnus est d'établir une coopération étroite avecl'OMS. Cette Association sera sous peu l'organismereprésentatif des médecins praticiens de la plusgrande partie du monde. La Commission devrait,

1 Arrangement établissant la Commission Inté-rimaire, article 2 b) (iii). Voir Actes off. OMSno 2.

2 Actes oft. OMS, no 8, VII.

DIX-SEPTI*ME SÉANCE - 59 - 7 FÉVRIER z948

à son avis, l'encourager grandement. L'OMS abesoin de l'appui des médecins praticiens danstous les pays, et collaborer avec l'Associationserait la meilleure façon d'obtenir cet appui.

Le Dr VAN DEN BERG n'est nullement en désac-cord avec les vues exprimées par le Dr Hyde etle Secrétaire exécutif, mais il pense qu'il ne seraitpas opportun de prendre de nouvelles décisionsalors que le rapport final est en discussion.

Le Dr E v ANG est heureux des renseignementsapportés par le Secrétaire exécutif sur l'évolutionde l'Association médicale mondiale. Il est toute-fois beaucoup trop tôt pour transmettre la listeà l'Association, car cela nécessiterait une revisionde toute la procédure de nomination des expertset préjugerait de la décision concernant les rela-tions avec les organisations non gouvernemen-tales. Le Dr Evang est très satisfait des explica-tions du Dr Gautier, mais préférerait que le textene soit pas modifié.

Le Dr HYDE explique qu'il a soulevé cettequestion parce qu'il considère qu'une prise decontact avec l'Association médicale mondiale estdésirable. Une pharmacopée internationale devraitcomporter une liste très complète et très récente,si elle doit être adoptée dans le monde entier. Iln'insiste cependant pas sur sa première proposi-tion concernant l'Association médicale mondialemais demande que son intervention figure dansles procès- verbaux.

Le Dr VINOGRADOV s'oppose à la méthode quiconsiste à revenir en arrière et à reviser des déci-sions déjà prises après mûre réflexion et il priele Président de ne pas rouvrir le débat sur despoints déjà tranchés. Les décisions prises font loi.

Le PRÉSIDENT fait remarquer que le Dr Hydeest en droit de soulever n'importe quel point,mais il est entendu qu'il n'insiste pas sur l'adop-tion de sa proposition. Le paragraphe ii resteradonc inchangé et les remarques du Dr Hyde serontinscrites au procès- verbal. Il estime que tout

changement à apporter dans les règles à suivrepour obtenir l'avis des experts est du ressort duConseil exécutif ou de l'Assemblée de la Santé.

La Commission est d'accord et le paragraphe =iest approuvé, ainsi que l'ensemble du rapportfinal de la cinquième session avec les amendementsmentionnés.

4. Examen du Projet de résolution concernantla dissolution de la Commission Intérimaire(Annexe 52).

Le PRÉSIDENT fait observer que dans le texteanglais de la partie II, section A, ligne I, le mot« liability » devrait être remplacé par « liabilities ».

La Commission reconnaît l'exactitude de cetteremarque.

5. Comité consultatif des Questions adminis-tratives et budgétaires.

Le PRÉSIDENT explique que ce document(Annexe 2, partie 21 G II) doit être examiné àla lumière des propositions du Dr Mackenzie quiont déjà été adoptées (voir page 55).

Le Dr MACKENZIE se déclare satisfait.

6. Rapport du Comité de la Documentation.Le Dr HYDE annonce que le rapport du Comité

de la Documentation pour la première Assembléede la Santé sera prêt pour être examiné à la pro-chaine séance. Il sait gré au Secrétariat d'avoirprésenté, dans un si court laps de temps, unedocumentation aussi copieuse que celle qui estcontenue dans le rapport.

Le PRÉSIDENT tient à féliciter le Comité centralde rédaction d'avoir élaboré le rapport qui vientd'être approuvé. Le Dr CAVAILLON en reportetout le mérite sur le Président, le Dr Mani ; leDr DE PAULA SOUZA, au nom du Comité de rédac-tion, y associe M. Sharp, qui a prêté sa collabo-ration.

La séance est levée à 16 h. 15.

DIX -SEPTIÈME SÉANCE

Tenue le samedi 7 février 1948, à 11 heures, au Palais des Nations, Geneve.

Président: Dr A. STAMPAR (Yougoslavie).

1. Proposition concernant l'équipement euro-péen en poumons d'acier (Annexe 53).

Le PRÉSIDENT propose de renvoyer à l'Assem-blée de la Santé le document relatif à cette ques-tion, qui ne fera l'objet d'aucune décision de lapart de la Commission Intérimaire.

La Commission adopte cette proposition.

2. Rapport de la cinquième session de laCommission Intérimaire.

Le PRÉSIDENT signale un document qui vientd'être distribué et dans lequel il est tenu compte

des modifications apportées à la séance précédenteau rapport de la cinquième session 1.

Ce document est adopté sans discussion.

3. Projet de règlement intérieur provisoire del'Assemblée de la Santé.

Le PRÉSIDENT rappelle que tous les représen-tants ont été invités à présenter des propositions

1 Ces modifications sont indiquées en note àl'Annexe 64.

7 FÉVRIER 1948 - 60 - DIX- SEPTIÉME SÉANCE

au sujet du projet de règlement intérieur provi-soire de l'Assemblée de la Santé. Ces propositionsont été soumises à un sous -comité et la plupartd'entre elles figurent maintenant dans le docu-ment WHO.IC /190 1. Ce document, de caractèreprovisoire, peut être modifié par l'Assembléede la Santé. Le Président propose donc de l'adop-ter.

La Commission accepte cette proposition et ledocument WHO.IC /190 est adopté sans discus-sion.

4. Documentation pour la première Assembléede la Santé (Annexe 59).

Le PRÉSIDENT indique que ce document, pré-paré par le Comité de la Documentation pour lapremière Assemblée de la Santé doit comporterdeux parties. La partie I énumérera les activitésde la Commission Intérimaire durant les vingtderniers mois. La partie II contiendra la lettred'envoi et le projet d'ordre du jour provisoire avecles documents et les recommandations adoptéspar la Commission pour être soumis à l'Assemblée.

Il sera nécessaire d'apporter à ce documentquelques modifications qui n'en affecteront cepen-dant pas le fond ; le Président propose que laCommission l'adopte et charge le Secrétariat deprocéder aux remaniements nécessaires.

Le Dr HYDE espère que tous les membres de laCommission auront la possibilité d'attirer l'atten-tion du Secrétaire exécutif sur des omissionspossibles. Les inexactitudes qui seront constatéesdevront être immédiatement rectifiées.

Le PRÉSIDENT invite les membres à notifier auSecrétariat les corrections et adjonctions éven-tuelles. Puisque le contenu de ce document adéjà fait l'objet d'une discussion approfondie,le Président ne voit pas la nécessité de poursuivrele débat.

Le rapport est alors adopté, étant entendu quele Secrétariat y apportera les corrections et lesadditions nécessaires.

5. Ratification de la Constitution.

Le PRÉSIDENT expose la situation en ce quiconcerne l'état, au 6 février 1948, des ratificationsde la Constitution de l'OMS.

A cette date, ont ratifié la Constitution lesvingt et un Etats Membres des Nations Uniesci -après : Chine, Royaume -Uni, Canada, Iran,Nouvelle- Zélande, Syrie, Libéria, Ethiopie, Pays -Bas, Arabie Saoudite, Turquie, Union Sud -Afri-caine, Norvège, Egypte, Suède, Haïti, Irak, Siam,Yougoslavie, Inde, Australie.

Les sept Etats ci- après, non membres desNations Unies, ont ratifié la Constitution : Suisse,Transjordanie, Italie, Albanie, Irlande, Autricheet Finlande.

1 Ce document figurera dans la partie I du rapportà la première Assemblée de la Santé et sera publiédans un prochain numéro des Actes officiels; iln'est donc pas reproduit ici.

Les huits Etats ci- après, Membres des NationsUnies, ont accepté la Constitution et les instru-ments de ratification sont sur le point d'êtredéposés : Tchécoslovaquie, Grèce, Pologne, Dane-mark, Bolivie, Mexique, Afghanistan et Brésil.

Les deux Etats ci- après, non membres desNations Unies, ont accepté la Constitution et lesinstruments de ratification seront incessammentdéposés : Roumanie et Bulgarie.

Le Président fait observer qu'ainsi, vingt -neufEtats Membres des Nations Unies ont ratifié oudécidé de ratifier la Constitution. Bien que vingtet un seulement d'entre eux aient en fait déposél'instrument de ratification, il est certain qued'autres le feront prochainement et l'on est endroit de prévoir que trente -huit gouvernementsseront représentés à l'Assemblée de la Santé.Maintenant que la date de l'Assemblée a été fixée,d'autres ratifications interviendront plus rapide-ment.

6. Sous- Comité chargé d'approuver la partie Idu rapport de la Commission Intérimaire àl'Assemblée de la Santé.

Le PRÉSIDENT déclare qu'il a été prié de nom-mer un sous -comité restreint qui approuverait lapartie I du rapport de la Commission Intérimaireà l'Assemblée de la Santé. Ce sous -comité seréunira à Genève, le 19 avril. Sa composition n'estpas encore fixée.

7. Réunion préparatoire de la première Assem-blée de la Santé.

Le PRÉSIDENT propose de convoquer, le 18 juin,une réunion de la Commission Intérimaire en vuede la préparation de l'Assemblée de la Santé.Cette réunion cependant ne constituera pas unesession de la Commission Intérimaire. Ainsi, lacinquième session est en fait la dernière sessionde la Commission.

8. Date -limite pour l'envoi de corrections auRapport.

Le PRÉSIDENT ajoute que la date -limite pourl'envoi de corrections et d'additions à la partie IIdu rapport du Comité de la Documentation estfixée au 21 février.

9. Clôture des travaux.

Le PRÉSIDENT déclare que la cinquième sessionde la Commission Intérimaire est la dernière qu'ilprésidera. Il rend hommage au bon esprit qui atoujours animé les débats. La Commission peutêtre fière de cet esprit et de l'eeuvre qu'elle aaccomplie en de nombreux domaines. Les travauxse sont améliorés de session en session et de véri-tables liens d'amitié se sont noués entre les mem-bres de la Commission qui poursuivent tous lemême idéal : la santé du monde. Il a grand espoiren l'avenir de l'Organisation Mondiale de laSanté et prie les membres de la Commission defaire leur possible pour faciliter les travaux dela première Assemblée de la Santé, à laquelle,

DIX- SEPTIÉME SÉANCE - 6i - 7 FÉVRIER i948

espére -t -il, ils représenteront tous leurs pays. Ilexprime sa profonde gratitude pour leur excellentecollaboration et pour la confiance qu'ils lui onttémoignée.

Le Président rappelle également l'oeuvre remar-quable accomplie par le Secrétaire exécutif, quia surmonté de si nombreuses difficultés et a orga-nisé des services aussi efficaces qu'économiques.Il exprime sa gratitude au Secrétariat et aux inter-prètes pour l'important travail fourni au coursde cette session.

Le Président tient ensuite à dire, de la part deses collègues, aux observateurs d'autres organis-mes' internationaux, combien a été apprécié l'in-térêt qu'ils ont porté aux travaux de la Commis-sion Intérimaire. Enfin il remercie la presse deson attitude amicale à l'égard de la Commission.

Le SECRÉTAIRE EXÉCUTIF exprime, en son nomet au nom du Secrétariat, sa reconnaissance auPrésident et aux membres de la Commission, auxsuppléants et aux conseillers, pour l'aide qu'ilslui ont apportée et pour leur compréhension desdifficultés et des retards survenus dans le travail.Le Secrétariat, encore très restreiñt, a été enmesure de répondre à toutes les demandes ; mais ilcraint qu'il ne soit pas possible d'assurer lesmêmes services, sur une plus grande échelle, àl'Assemblée de la Santé. A l'avenir, il faudra tenirplus largement compte des possibilités inhérentesaux hommes et aux choses dans le travail àaccomplir pour l'Assemblée et le Conseil exécutif.Le Secrétaire exécutif renouvelle ses remercie-ments à tous les membres de la Commission pourla courtoisie qu'ils ont manifestée au cours detoutes les sessions de la Commission.

Le Dr JACKSON déclare que le Dr Couture etlui -même, participant l'un et l'autre pour la pre-mière fois aux délibérations de la Commission,désirent exprimer combien profondément ils ontété touchés de la considération dont ils ont étél'objet. Il se porte garant de la bonne volontédes autorités sanitaires canadiennes ; nul douteque l'OMS jouera un rôle important en apportantaux peuples la santé, la sécurité et la paix.

Le Dr HYDE rappelle les 8 première réunions àParis et à New -York ; les membres de la Commis-sion reconnaîtront certainement que, parmi lesgrands hygiénistes qui ont participé à ces assiseset aux sessions de Genève, on ne pouvait choisirun Président et un Secrétaire exécutif plus qualifiésque ceux qui ont été désignés.

Aucune équipe ne pouvait accomplir une oeuvreplus remarquable non seulement en amenant laCommission Intérimaire au stade où elle estarrivée, mais encore, dans un sens plus large, enrapprochant les diverses cultures et lés nationspour travailler à l'établissement de la paix et de lasécurité. Tous les membres ont, à un momentou à un autre, exprimé en quelle estime ils tiennentleur président aux activités multiples ; à son tour,le Dr Hyde tient à le répéter au nom de tous etdésire qu'il en soit fait mention au procès -verbal.

M. MANNING, au nom de l'OIT et des autresinstitutions spécialisées, remercie la Commissionde l'amabilité dont les observateurs ont bénéficiéau cours des sessions. A l'OMS, qui est au seuilde sa carrière, le Directeur général du BureauInternational du Travail et l'Organisation Inter-nationale du Travail adressent tous leurs voeux.

Le Dr VINOGRADOV exprime sa satisfactionpour le travail accompli durant la cinquième ses-sion. Au cours des réunions successives, les mé-thodes de travail se sont perfectionnées et sontdevenues de plus en plus efficaces. Il tient àremercier le Président et le Secrétaire exécutifde la manière dont ils ont conduit les débats etdes mesures clairvoyantes qu'ils ont prises pourassurer le succès des travaux. Il remercie égale-ment ses collègues avec qui il a eu le plaisir dediscuter de nombreux problèmes relatifs à lasanté mondiale.

Le PRÉSIDENT prononce ensuite la clôture de lacinquième session.

La séance est levée à zr h. 40.

ANNEXES

- 6 ANNEXE i

Annexe 1.

ORDRE DU JOUR

[WHO.IC /13o /Rev.1.]20 janvier 1948.

A. Discours d'ouverture du Président et souhaits de bienvenue aux représentants et aux observateurs.

B. Exposé des dispositions prises pour la session.

C. Adoption de l'ordre du jour.

D. Nomination du Comité de rédaction.

E. Approbation des procès- verbaux de la quatrième session.

F. Rapport du Secrétaire exécutif (Annexe 2).

Partie I : Introduction : Documentation pour la première Assemblée de la Santé.

Section I. - Travaux préparatoires relatifs à l'Organisation Mondiale de la Santé.

Partie Adhésions à la Constitution et ratifications des signatures de la Constitution.Partie 3: Projet de plan de rapport de la Commission Intérimaire à la première Assemblée de la

Santé.

Section II. - Activité technique.

Partie 4: Services d'Aide sanitaire aux Pays (Annexe 15).Partie 5: Préparation de la sixième Revision décennale des Nomenclatures internationales des

Maladies et Causes de Décès.Partie 6 : Epidémiologie et statistique sanitaire :

A : Conventions sanitaires et Services de Quarantaine.B : Aide apportée aux gouvernements à l'occasion de l'épidémie de choléra en Egypte.

Partie q : Paludisme.Partie 8: Tuberculose.Partie 9: Maladies vénériennes.Partie Io : Mortalité infantile.Partie II : Grippe.Partie 12 : Standardisation biologique.Partie 13 : Unification des pharmacopées.Partie 14: Besoins et approvisionnement en insuline.Partie 15 : Distribution de radio -isotopes.Partie 16 : Médicaments engendrant l'accoutumance.Partie 17 : Services de santé publique.Partie 18: Publications.Partie 19 : Bibliothèque et documentation de référence.

Section III. - Relations avec les organisations internationales.

Partie 20 : Projets d'accord avec les Nations Unies et les institutions spécialisées.Partie 21 : Collaboration avec les Nations Unies :

A : Commission des Questions sociales.B : Commission des Questions sociales et Commission de la Population.C : Protection de l'enfance.D : Statistiques sanitaires et démographiques.E : Projet de création d'une Commission économique pour l'Amérique latine.F : Logement.G : Relations budgétaires et financières.H : Transmission des renseignements.

Cet ordre du jour a été adopté par la Commission Intérimaire (voir page ro).

ANNEXE i - 66 --

I : Sous- Commission chargée du Développement économique.J : Sous- Commission de l'Emploi et de la Stabilité économique.K : Division de la Stabilité et du Développement économique.L : Conseil de Tutelle.M : Comité de Coordination.N : Commission économique pour l'Asie et l'Extrême- Orient.O : Commission des Droits de l'Homme.P : Commission des Stupéfiants.Q : Fonds International de Secours à l'Enfance.

Partie 22 : Enquête des Nations Unies sur la prévention de la criminalité.Partie 23: Conférence des Nations Unies sur les ressources naturelles.Partie 24: Etude sur place des problèmes de reconstruction de certaines régions dévastées.Partie 25: Avis aux Nations Unies au sujet des locaux et des conditions de travail.Partie 26 : Relations avec l'UNESCO :

A : Rapport sur la deuxième Conférence générale, Mexico.B : Subventions aux organisations non gouvernementales dans le domaine de la santé,

Partie 27: Relations avec l'Office International d'Hygiène Publique.Partie 28: Demandes d'entrée en relations avec l'OMS (Annexes 35, 37, 38, 39).

Section IV. - Administration, finances et activités générales.

Partie 29: Vérification extérieure des comptes de la Commission Intérimaire.Partie 3o : Rapport financier.Partie 3z : Programme et financement pour 1948

A : Monnaie dans laquelle les Etats Membres seront appelés à verser leurs contributions.B : Programme et budget pour 1948 (Annexe z8).

Partie 32 : Programme et financement pour 1949.Partie 33: Organisation des comités internes de la Commission Intérimaire.Partie 34: Secrétariat :

A : Organisation et personnel.B : Conditions applicables au personnel en matière de traitements, congés et indemnités.

Partie 35: Archives et Service des documents.Partie 36 : Information.Partie 37: Privilèges et Immunités.Partie 38 : Siège et Bureaux régionaux de l'OMS.Partie 39: Projet de Règlement intérieur pour les comités d'experts (Annexe 6z).

G. Date et lieu de réunion de la première Assemblée de la Santé.

H. Rapport du Comité du Siège de l'OMS ; projet de recommandations à la première Assemblée de laSanté.

I. Rapport du Comité du Programme ; projet de recommandations à la première Assemblée de la Santé.

J. Rapport du Comité des relations ; projet de recommandations à la première Assemblée de la Santé.

K. Rapport du Comité d'Administration et Finances.1. Commission Intérimaire 1947.2. Commission Intérimaire 1948.3. Projet de recommandations à la première Assemblée de la Santé pour 1948.

4. Projet de recommandations à la première Assemblée de la Santé pour 1949.

L. Rapport de la Commission Intérimaire à la première Assemblée de la Santé.

M. Autres questions :Demande concernant l'Exposé annuel sur les résultats de la radiothérapie du cancer du col de

l'utérus (Annexe 36).Proposition du Ministre de la Santé de Belgique concernant l'équipement européen en poumons

d'acier (Annexe 53).

- 67 - ANNEXES I, 2

Note relative à la présence de représentants de gouvernements signataires de la Constitution del'OMS à des conférences d'organisations non gouvernementales, soumise par le représentantdu Royaume -Uni (Annexe 33).

Représentation de l'OMS à la Court of Governors de la London School of Hygiene and TropicalMedicine (Annexe 34).

Demande de l'Institute for Medical Research de Kuala- Lumpur en vue d'être agréé comme labo-ratoire de vérification des vaccins contre la fièvre jaune (Annexe 55).

Proposition visant une conférence sanitaire des pays d'Orient à Singapour, en liaison avec larevision des Conventions sanitaires (document WHO.IC /142) 1.

t Ce document, réservé aux membres de la Commission Intérimaire, n'est pas publié dans ce volume.

Annexe 2.

RAPPORT DU SECRÉTAIRE EXÉCUTIF

PARTIE I : INTRODUCTION : DOCUMENTATIONPOUR LA PREMIÈRE ASSEMBLÉE DE LA SANTÉ

En novembre 1947, ii devint manifeste que lesratifications des signatures de la Constitution del'Organisation Mondiale de la Santé pourraientatteindre, à un moment quelconque, le nombre devingt -six. Il fut donc décidé, en consultation avecle Président de la Commission Intérimaire, qu'unprojet de rapport de. la Commission Intérimaire àla première Assemblée de la Santé devrait êtrepréparé pour être examiné lors de la cinquièmesession. Ce projet de rapport a été établi en partie.

Le rapport du Secrétaire exécutif à la cinquième -session ne traite, en conséquence, que des faitssurvenus depuis la quatrième session et des pro-grès réalisés dans les domaines où le Secrétariat aexercé son activité. Ce rapport a été maintenuaussi bref que possible ; les représentants qui ledésireraient pourront consulter une documentationbeaucoup plus ample sur presque tous les sujetspour lesquels des rapports ont été établis. Ons'est efforcé de couvrir, dans ce rapport, la périodeallant jusqu'à la fin de 1947, mais cela n'a pas étépossible dans tous les cas.

Les décisions que pourra prendre la CommissionIntérimaire en ces matières devront être incorporéesau rapport adressé par la Commission à la premièreAssemblée de la Santé.

Il y a lieu de noter que, dans l'Arrangementétablissant la Commission Intérimaire 1, celle -ciest chargée (article 2b)) « de préparer et desoumettre aux signataires de cet Arrangement, sixsemaines au moins avant la première session del'Assemblée, de la Santé, l'ordre du jour provisoirede cette session ainsi que les documents et lesrecommandations nécessaires s'y rapportant ... ».Aux termes de cette clause, toutes les recommanda-tions que formulera la Commission Intérimaire ettous les documents à l'appui, y compris les docu-ments historiques, doivent se trouver entre lesmains des signataires six semaines, au moins, avantla première Assemblée de la Santé.

Conformément à l'article Io de l'Arrange-ment, la Commission Intérimaire doit soumettreun rapport sur son activité à l'Assemblée de laSanté lors de sa première session. Il n'est passpécifié que ce rapport doit être soumis six semainesavant l'Assemblée, mais il serait manifestementavantageux pour les délégations, aussi bien quepour les travaux de l'Assemblée, que ce rapportpuisse être présenté dans le délai précité. Si toutesles recommandations nécessaires, ainsi que ladocumentation pertinente, peuvent être incorporées

Actes 4. OMS, n^ 2, partie V D

[ WHO.IC /131.1Janvier 1948.

au rapport de la Commission Intérimaire et sil'ensemble peut être soumis aux signataires del'Arrangement six semaines avant l'Assemblée dela Santé, cette solution permettra d'économiserbeaucoup de temps et de travail. S'il s'avéraitnécessaire de présenter des recommandations, avecla documentation pertinente, en sus du rapport dela Commission Intérimaire, ces - deux documentsrenfermeraient inévitablement de nombreuses répé-titions.

Une autre période de cinq semaines doit êtreprévue pour la traduction, l'impression et l'expé-dition. Ces cinq semaines sont indispensables enraison du personnel restreint dont dispose laCommission, surtout en ce qui concerne la tra-duction et la correction des épreuves. Il apparaîtdonc que toutes les recommandations et les docu-ments à l'appui doivent être prêts environ onzesemaines avant la première Assemblée de la Santé.

Il appartiendra à la Commission Intérimaire, aucours de sa cinquième session, d'examiner et dedécider si elle mettra suffisamment au point sonrapport .durant la cinquième session en laissantseulement au Secrétariat le soin d'établir un rapportsupplémentaire qui serait expédié par la poste pourêtre approuvé par les représentants de la Com-mission Intérimaire, ou s'il y aurait lieu de nom-mer un comité de la Commission qui se réunirait,en temps voulu, pour terminer la rédaction durapport, ou bien encore si la Commission devraitse réunir à nouveau pour approuver un rapportdéfinitif. Si, d'une part, les recommandations etdocuments à l'appui, et, d'autre part, le rapportde la Commission Intérimaire étaient présentéssous forme de documents entièrement distincts,les recommandations et documents à l'appui pour-raient être prêts onze semaines, comme cela est né-cessaire, avant l'Assemblée de la Santé ; quant aurapport, il pourrait être définitivement approuvéau cours d'une autre réunion de la CommissionIntérimaire, trois ou quatre semaines seulementavant l'Assemblée de la Santé. En ce cas, le rap-port de la Commission Intérimaire pourrait couvrirles trois ou même les quatre premiers mois de1948.

Une autre solution possible consisterait à. insti-tuer un comité de rédaction qui, après la fin de lacinquième session, resterait à Genève assez long-temps pour mettre au point le rapport, qui seraitenvoyé par poste aux autres représentants, pourexamen.

Les décisions afférentes à ces diverses questionsseront sensiblement influencées par la fixation de ladate et du lieu de réunion de la première Assembléede la Santé.

ANNEXE 2 - 68 -

PARTIE 2 : ADHÉSIONS ET RATIFICATIONS

A. CONSTITUTION DE L'OMS

Dans le rapport présenté à la quatrième sessionde la Commission Intérimaire, il a été signalé quesoixante -quatre Etats (dont cinquante -trois Mem-bres des Nations Unies et onze non membres)avaient signé la Constitution 1. Cette situation n'apas varié.

Les ratifications définitivement acquises s'éle-vaient alors à quatorze dont dix Etats Membres desNations Unies. Mais en même temps trois autresEtats, dont un Membre des Nations Unies, avaiententamé la procédure de dépôt des instruments deratification. Ainsi dix -sept Etats, parmi lesquelsonze membres des Nations Unies avaient régulariséla procédure de ratification de la Constitution ouétaient sur le point de le faire.

Depuis la quatrième session, huit nouvellesratifications d'Etats Membres des Nations Uniessont venues s'ajouter aux précédentes ; ce sontcelles de la Norvège, de Haïti, de l'Afrique duSud, de la Suède, du Siam, de l'Irak, de la Yougo-slavie et de l'Egypte. En outre, l'Autriche, laFinlande et l'Irlande, non membres des NationsUnies, ont également ratifié. D'autre part, quatrenouveaux Etats ont officiellement fait connaîtrequ'ils avaient ratifié, mais leurs instruments deratification n'ont pas encore été déposés. Ce sont :la Grèce, l'Inde, la Tchécoslovaquie, qui sontMembres des Nations Unies, et la Bulgarie, nonmembre des Nations Unies.

En définitive, on peut considérer qu'au totalvingt -deux Etats Membres des Nations Unies ontactuellement ratifié la Constitution ; il faut leuradjoindre les neuf Etats non membres des NationsUnies.

Le tableau ci -après résume la situation présente.Par ailleurs, il convient de signaler que cinq

ou six Etats Membres des Nations Unies sont surle point de ratifier ; l'imminence de cet événementest quasi certaine et l'on peut dès lors envisagerraisonnablement que la Constitution pourraentrer prochainement en vigueur.

B. PROTOCOLE RELATIF AL'OFFICE INTERNATIONAL D'HYGIÈNE PUBLIQUE

En ce qui concerne le Protocole du 22 juillet 1946relatif à l'Office 2, vingt et un Etats parties à l'Ar-rangement de Rome de 1907 ont déjà ratifié cetacte diplomatique. Ce chiffre est en augmentationde quatre sur celui des Etats qui avaient déjàratifié au moment de l'ouverture de la quatrièmesession. L'annonce officielle des trois dernièresratifications en question n'a pas encore été com-muniquée par les Nations Unies, mais elle nesaurait tarder. Ainsi le Protocole peut d'ores etdéjà être considéré comme virtuellement en vigueur.

Etat au 20 décembre 1947 des ratifications de laConstitution de l'Organisation Mondiale de la Santé.

A. Définitivement acquises :

* Chine, 22 juillet 1946 ; * Royaume -Uni, 22juillet 1946 ; * Canada, 29 août 1946 ; * Iran,

Actes off. OMS, ne 6, pages 42 -43.'Actes off. OMS, n° 2, partie V D.

22 novembre 1946 ; * Nouvelle -Zélande, r odécembre 1946 ; * Syrie, 18 décembre 1946 ;* Libéria, 14 mars 1947 ; Suisse, 26 mars 1947Transjordanie, 7 avril 1947 ; Italie, 11 avril1947 ; * Ethiopie, ri avril 1947 ; * Pays -Bas,29 avril 1947 ; Albanie, 26 mai 1947 ; * ArabieSaoudite, z6 mai 1947 ; Autriche, 3o juin 1947 ;* Haïti, 12 août 1947 ; * Norvège, 18 août 1947* Union Sud -Africaine, 28 août 1947 ; * Suède,28 août 1947 ; * Siam, IeT octobre 1947 ; * Irak,IeT octobre 1947 ; * Turquie, ter octobre 1947 ;Finlande, 7 octobre 1947 ; Irlande, 7 octobre1947 ; * Yougoslavie, 19 novembre 1947* Egypte, 16 décembre 1947

B. En instance , de dépôt des instruments de rati fi-cation :

** Grèce, ** Inde, ** Tchécoslovaquie, Rou-manie, Bulgarie.

Au total : 31 dont : 19 régulières (Etats Membresdes Nations Unies) ; 3 en instance de régularisa-tion (Etats Membres des Nations Unies) ; 7 régu-lières (Etats non membres des Nations Unies) ;2 en instance de régularisation (Etats non membresdes Nations Unies).

Protocole relatif à l'Office International d'HygiènePublique du 22 juillet 1946.

Liste des Etats parties à l'Arrangement de Rome de1907 ayant ratifié au 20 décembre 1947 :

Arabie SaouditeBolivieBulgariePologneRoyaume -UniTurquieUnion des Républiques

Socialistes SoviétiquesCanadaNouvelle- ZélandeIranSuisse

ItalieDanemarkPays -BasAustralieEtats -Unis

d'AmériqueNorvègeIrlandeSuède

** Grèce** Inde** Tchécoslovaquie.

PARTIE 3 : AVANT- PROJET DE RAPPORTDE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE

A LA PREMIÈRE ASSEMBLÉE DE LA SANTÉ

Une très vaste documentation a déjà été réuniepour l'élaboration du rapport de la CommissionIntérimaire à la première Assemblée de la Santé.En raison même de cette ampleur, seuls quelquesdocuments ont été ronéographiés à titre d'exemple.

Il est suggéré qu'un comité de rédaction soitnommé pour examiner la forme et la teneur de cerapport, pour choisir, parmi les documents dis-ponibles, ceux qui devraient y figurer, et pourfaire rapport à la Commission Intérimaire enrecommandant toutes autres adjonctions à cedocument qui pourraient paraître nécessaires.

* Membres des Nations Unies.**En instance de dépôt des instruments de ratification.

- 69 - ANNEXE 2

PARTIE 4 : SERVICES D'AIDE SANITAIREAUX PAYS

Un rapport traitant des activités de la Divisiondes Services d'Aide sanitaire aux Pays entre laquatrième et la cinquième session a été présentéau Sous- Comité du Budget des Services d'Aidesanitaire aux Pays. (Annexe 15).

PARTIE 5 : PRÉPARATION DE LA SIXIÈMEREVISION DÉCENNALE DES NOMENCLATURESINTERNATIONALES DES MALADIES ET CAUSES

DE DÉCÈS

Le Comité d'experts a tenu, avec le Sous -Comitéde l'Index, sa deuxième session 1, du 21 au 29octobre, à Genève, sous la présidence du Dr PercyStocks.

Les travaux de la deuxième session peuvent serésùmer comme suit :

Le Comité d'experts :r) A examiné les amendements au projet de

classification internationale que suggéraient lesréponses reçues de trente -six gouvernements eta préparé une version revisée de ce document.

2) A approuvé la structure générale de l'Indexalphabétique (édition provisoire) préparé par leSous -Comité de l'Index et a donné des instruc-tions pour la préparation de l'Index définitif.

3) A précisé les usages de la classification, aexaminé la nécessité de listes abrégées pour laprésentation tabulaire des statistiques de mor-bidité et de mortalité et a dressé trois listesabrégées répondant à des besoins spéciaux.

4) A étudié le problème des causes multiplesde décès, tel qu'il est exposé dans le rapportpréliminaire du Comité des Etats -Unis pour lesCauses multiples de Décès ; a approuvé lesrecommandations soumises et, leur donnanteffet, a préparé, aux fins d'adoption internatio-nale, un modèle de certificat médical de lacause de décès et a décidé d'établir des règlesrelatives à la sélection de la cause principale dedécès.

5) A reconnu l'opportunité d'une action inter-nationale en vue de coordonner les statistiquesdu cancer, telle qu'elle est prévue dans la réso-lution adoptée par la Conférence sur la statistiquedu cancer, tenue à Copenhague, le 16 septembre1946 2. Le Comité est arrivé à la conclusion quele problème de l'enregistrement des cas decancer ne pourrait être étudié sous tous sesaspects et dans toute sa portée que par un comitécomprenant parmi ses membres, non seulementdes médecins- statisticiens, mais des experts enmatière de cancer.

6) A étudié les demandes de certains gouver-nements tendant à l'institution d'une actioninternationale en vue d'uniformiser les définitionset les méthodes en usage dans les statistiquesd'hygiène publique.

7) A décidé de recommander la création d'uncomité permanent d'experts sur les statistiquessanitaires et démographiques, qui serait chargéd'étudier, sur le plan international, les aspectsstatistiques de la question du cancer et de tous

t Voir Actes oil. OMS, no 8 III B pour le rapport.2 Actes og. OMS, no 5, pages 77 -78.

autres problèmes statistiques présentant del'importance pour la santé publique.

Enfin, au cours de l'examen des dispositionscomplémentaires à prendre en vue de l'approbationinternationale de la classification proposée, leComité

8) A souligné la nécessité de réunir une con-férence internationale de revision, telle quecelle qui est prévue dans l'Accord du 7 octobre1938, signé à la suite de la cinquième Conférencede revision.

PARTIE 6: EPIDÉMIOLOGIE ET STATISTIQUESANITAIRE

A. CONVENTIONS SANITAIRES ET SERVICEDE QUARANTAINE

I. Service de Notifications.

Le Service de Notifications prévu par les conven-tions sanitaires internationales a été assuré pour lescinq maladies pestilentielles. Des renseignementsurgents de cette nature ont été communiqués, partélégramme, aux pays parties aux conventionsainsi qu'aux centres extra -européens intéressésà la diffusion d'informations épidémiologiques, àsavoir ; l'Organisation sanitaire Panaméricaine deWashington, le Bureau sanitaire régional d'Alexan-drie et la Station d'Informations épidémiologiquesde l'OMS à Singapour. (Au cours de la période com-prise entre le Ier septembre et'e 31 décembre 1947,il a été expédié, du Bureau de Genève, 490 télé-grammes, dont 290 relatifs à l'épidémie de choléraqui a sévi en Egypte du 21 septembre au 14 décem-bre 1947 et à celle qui s'est déclarée dans le Hauran,en Syrie, le zo décembre.)

Ces notifications urgentes ainsi que des rensei-gnements moins urgents sont publiés ultérieurementdans le Relevé épidémiologique hebdomadaire qui,étant essentiellement destiné aux administrationssanitaires nationales et aux services de santé desports et frontières, fournit également les dernièresinformations sur l'application des conventionssanitaires et, par exemple, sur les mesures de qua-rantaine imposées ou abolies. Le Relevé épidémio-logique hebdomadaire est tiré à Genève, maintenant,à goo exemplaires et distribué de Genève. D'autresrenseignements, par exemple sur les accessionsaux conventions sanitaires et sur les aérodromesautorisés déclarés aérodromes sanitaires, aux ter-mes de l'article 7 des Conventions sanitaires inter-nationales pour la Navigation aérienne de 1933 etde 1944, sont publiés sous forme de documentsronéographiés et envoyés à tous les intéressés.

La Station d'Informations épidémiologiques del'OMS à Singapour a, au cours de ces derniers mois,poursuivi ses efforts en vue de remplacer les télé-grammes de notification par une amélioration duréseau déjà considérable de stations de TSFradiodiffusant ses bulletins épidémiologiques heb-domadaires et quotidiens. Onze stations participentactuellement à ce service. La plus récente adjonc-tion à la liste a été la station de Tananarive (Mada-gascar) qui, grâce à la courtoisie des autoritésfrançaises, transmet maintenant deux fois parsemaine le Bulletin de Singapour à l'intentiondes pays du littoral du sud -est de l'Afrique.

Le Fascicule hebdomadaire publié par la Stationde Singapour reproduit les renseignements reçuschaque semaine par câblogramme de 282 portsmaritimes et aéroports de pays d'Orient.

ANNEXE 2 - 70 -

A propos de la question générale des informationsépidémiologiques, il convient de rappeler que, envertu d'une résolution adoptée par la CommissionIntérimaire, à sa session de novembre 19461, leSecrétaire exécutif a demandé à tous les gouverne-ments signataires des Actes de la ConférenceInternationale de la Santé de bien vouloir fournirdes renseignements sur 'l'usage pratique qu'ilsfaisaient des renseignements épidémiologiques reçusde l'OMS et présenter toutes suggestions tendantà une amélioration du service. A sa quatrièmesession, tenue en septembre 1947, la CommissionIntérimaire a chargé le Secrétariat de préparer,d'après les réponses reçues, une note sur : a) lesaméliorations immédiatement réalisables ou réali-sées ; b) les améliorations jugées désirables ; c) lespoints importants au sujet desquels les avis étaientpartagés, en indiquant les arguments pour et contreet en soumettant des propositions relatives à desquestions telles que la radiodiffusion de bulletinstélégraphiques et l'emploi de cartes quadrilléespour indiquer les lieux où se produisent les épidé-mies 2. Trente -deux gouvernements ont envoyédes réponses.

a) Améliorations immédiatement réalisables ou réa-lisées.

Le Relevé épidémiologique hebdomadaire, dans lanouvelle série publiée à partir du 3 janvier 1947,comprend les dernières informations concernantles maladies pestilentielles, ainsi que des tableauxstatistiques périodiques résumant la situationpendant un certain nombre d'années, au pointde vue des maladies visées ou non par les conven-tions. Toutefois, depuis le 2 juillet, le Relevé s'estborné à reproduire les notifications relatives auxmaladies qualifiées de pestilentielles dans les con-ventions sanitaires internationales et à fournirdes renseignements sur l'application de ces con-ventions. La diminution de volume ainsi obtenue apermis d'expédier la publication par poste aérienne.

Une autre amélioration a consisté à développerle réseau de radiodiffusion à partir de la Stationde Singapour.

b) Améliorations jugées désirables.

L'adoption universelle d'une a période uniforme »pour la transmission des renseignements épidé-miologiques concernant les maladies contagieuses- données relatives à la morbidité et à la mortalité- serait très opportune. Ainsi, une période cor-respondant à la semaine qui prend fin le samedi .àminuit permet de recueillir des renseignementsplus récents qu'une période de dix jours, de quinzejours, ou d'un mois et offre la possibilité de grouperles données d'après des périodes d'une durée biendéfinie, telles que périodes de quatre semaines ettrimestres de treize semaines.

c) Points importants sur lesquels les avis sontpartagés.

(i) Radiodiffusion.

Certains pays ont exprimé le désir de recevoirplus promptement les renseignements épidémio-logiques, et d'autres suggèrent, comme solution,l'emploi de la radiodiffusion.

La récente épidémie de choléra qui a sévi enEgypte et au cours de laquelle onze pays ont

I Actes off. OMS, ne a, page 167.2 Actes o(/. OMS, ne 6, pages 16gx80.

demandé à être tenus au courant de la situationpar des communications télégraphiques soit quo-tidiennes, soit bihebdomadaires, soit périodiques, afait ressortir la nécessité urgente de créer en Europe,à l'intention des pays européens et africains et dansl'intérêt du trafic maritime et aérien, en général,un système régulier de radiodiffusion télégraphiquesemblable à celui qui avait été institué en 1925,par le Bureau d'Orient de la Société des Nationsà Singapour. Grâce au réseau qu'il avait créé, leBureau transmettait avant la guerre aux adminis-trations de la santé ainsi qu'aux navires en mer desrenseignements satisfaisants sur la situation sani-taire dans les eaux orientales. D'ailleurs, le réseaugénéral comprenait, à l'époque, la station de Radio -Nations, à Genève, et la puissante station de Nauen,en Allemagne. A l'heure actuelle, comme il estindiqué ci- dessus, la Station d'Informations épi-démiologiques de Singapour a pu, en utilisant dixstations de TSF, radiodiffuser ses bulletins épidé-miologiques hebdomadaires et quotidiens, soit enclair, soit en code épidémiologique AA, et obvierainsi, dans une grande mesure, à la nécessité denotifications par câblogramme. Le Bureau sanitaired'Alexandrie émet également un bulletin radio -télégraphique hebdomadaire en clair.

Arguments en faveur de la radiodiffusion. - Lesavantages de l'adoption d'un système de radio-diffusion pour la transmission des renseignementsépidémiologiques sont 1) l'économie, 2) la rapidité.La nécessité pour les administrations sanitaireslocales, y compris celles des ports maritimes et desaéroports, d'être promptement informées de l'appa-rition de maladies pestilentielles et des mesuresde quarantaine imposées ou abolies est universelle-ment reconnue et la radiodiffusion semblerait êtrele meilleur moyen de satisfaire à cette nécessité. Enoutre 3) des renseignements dignes de foi, commu-niqués ainsi de façon rapide, dissiperaient lesrumeurs sans fondement qui sont souvent répan-dues par la presse et la radiodiffusion.

Arguments contre la radiodiffusion. - Un incon-vénient de la radiodiffusion est qu'elle peut fairenattre des appréhensions injustifiées dans le public,qui ne comprend pas la véritable signification desdonnées transmises.

Note. - L'adoption d'un système de radio-diffusion télégraphique (Morse), surtout s'il estfait usage d'un code, répondrait certainement àl'objection ci- dessus.

(ii) Emploi de cartes quadrillées.

Depuis la clôture de la quatrième session de laCommission Intérimaire, le Directeur des Servicestechniques s'est mis en rapport avec les institutsde géographie d'un grand nombre de pays afind'obtenir l'autorisation de reproduire, dans lesupplément cartographique du CODEPID (Codetélégraphique épidémiologique actuellement enpréparation), des cartes récentes des divers pays,indiquant les petites divisions administratives. Unquadrillage permettrait de déterminer la i calisa-tion exacte d'une épidémie à l'intérieur de cesdivisions.

Les études entreprises par l'Organisation desNations Unies, en vue de l'institution d'un systèmeuniversel de télécommunications, sont suivies detrès près ; l'OMS pourrait, en effet, utiliser ce sys-tème à l'avenir pour la diffusion de ses renseigne-ments épidémiologiques. Des arrangements ontété pris afin qu'un expert des Nations Unies, enmatière de télécommunications, vienne exposer,devant le Comité d'experts pour la Lutte interna-

-- 71 - ANNEXE 2

tionale contre les Epidémies, les avantages techni-ques que pourrait offrir le système en question.Il sera ainsi possible de tenir compte, dans la nou-velle réglementation sanitaire, de tout nouveaudéveloppement dans ce domaine.

2. Application des Conventionssanitaires internationales existantes.

a. Comité d'experts sur la Quarantaine.

L'application des conventions sanitaires estcontrôlée par le Comité d'experts sur la Quaran-taine, créé, en novembre 1946, en vertu d'une réso-lution de la Commission Intérimaire 1. Le Comitéest composé de neuf membres choisis dans des paysparticulièrement intéressés à la navigation mari-time et aérienne internationale.

Etant donné que ce Comité a pour mandat des'occuper non seulement des problèmes résultantde l'interprétation et de l'application des conven-tions sanitaires actuellement en vigueur, maisaussi de tout ce qui concerne la fièvre jaune etla lutte contre cette maladie, aux termes de laConvention sanitaire internationale de 1944 pour lanavigation aérienne, un Groupe spécial d'expertssur la fièvre jaune a été ultérieurement instituépour prêter son assistance au Comité ; le Groupeen question comprend, actuellement, sept experts,dont quatre sont spécialisés dans les questionsrelatives à la production des vaccins contre lafièvre jaune et à la vérification de leur activité, ettrois, dans la délimitation des zones d'endémicitéamarile et dans les questions qui s'y rapportent.

La première session du Comité d'experts sur laQuarantaine, convoquée d'urgence, en raison del'épidémie de choléra en Egypte, a eu lieu à Genève,du 13 au 16 octobre 1947. Sur les neuf experts,sept ont pu, malgré le court préavis donné, assisterà la réunion et, au cours d'une session de quatrejours, ils ont été en mesure de discuter non seule-ment la question de la lutte internationale contrele choléra, mais aussi la plupart des points de l'ordredu jour établi pour la session qui devait, à l'origine,se tenir à la fin de novembre.

Le rapport du Comité est daté du 16 octobre 2 ;certaines recommandations et décisions sur desquestions spéciales et celles qui ont été ren-voyées pour examen et, en cas d'approbation, pouraction, à la Commission Intérimaire, sont résuméesci- dessous.

i) Recommandations et décisions relatives èc desquestions spéciales.

a) En ce qui concerne la lutte internationalecontre le choléra, les mesures prescrites dans lesconventions sanitaires existantes ont été jugéessatisfaisantes.

b) Les différences apparemment considérablesconstatées, au point de vue de la concentrationdes micro -organismes, entre les différents vaccinsanticholériques fournis à l'Egypte par l'étranger ontamené le Comité à renvoyer la question de lastandardization du vaccin anticholérique au Comitéd'experts pour la Standardisation biologique.

c) Le Comité a recommandé que les modèles decertificats internationaux de vaccination et laquestion de leur contreseing soient renvoyés au

' Actes o9. OMS, n0 4, pages 61 -64, 67.' Actes V. OMS, n^ 8, IV.

Comité d'experts pour la Lutte internationalecontre les Epidémies et que la question de lasimplification des divers formulaires de certificatsinternationaux soit examinée par ce Comité, àl'occasion de la revision des conventions sanitairesinternationales.

ii) Recommandations soumises à la CommissionIntérimaire aux fins d'examen et, en cas d'ap-probation, aux fins d'action.

a) REVISION DES FORMULAIRES DE CERTIFI-CATS INTERNATIONAUX DE VACCINATION CONTRELA VARIOLE.

Tenant compte de la confusion créée par l'emploides termes « réaction d'immunité » et « pas deréaction » dans le formulaire de certificat interna-tional de vaccination contre la variole, le Comitéd'experts sur la Quarantaine a examiné la propo-sition du Dl' Stock tendant à ce que le texte ducertificat soit amendé afin d'éviter cette confusion.

Le formulaire proposé se compose de troisparties attestant, respectivement : la vaccination,le contrôle des résultats et la revaccination et sesrésultats, au cas où la première vaccination s'estavérée négative.

L'appendice I au rapport du Comité d'expertscontient le formulaire proposé pour le triple cer-tificat, tel qu'il a été amendé après discussion. Onremarquera que, dans la partie II de cet appendice,les termes « a réussi » et « n'a pas réussi » rempla-cent la terminologie insuffisamment précise qui estemployée pour indiquer les résultats dans lecertificat international actuellement en usage.

Bien que n'ignorant pas qu'il est juridiquementimpossible de modifier de façon quelconque letexte du formulaire de certificat internationalannexé aux Conventions sanitaires de 1944, tantque lesdites Conventions n'ont pas été revisées, leComité d'experts a décidé, avec l'avis contraired'un seul de ses membres, de soumettre le textede certificat amendé qui figure à l'appendice I deson rapport, à la Commission Intérimaire, afinqu'elle puisse recommander aux gouvernements dereconnaître et d'adopter ce texte, en attendantla revision des Conventions sanitaires internationalesen vigueur.

Le membre du Comité qui a exprimé un aviscontraire estimait que, dans les cas où deux vac-cinations n'étaient suivies d'aucune réaction, touteattestation constatant le fait devait non pas êtreincorporée dans le « Certificat international », maisfaire l'objet d'un document distinct.

b) DÉVELOPPEMENT DE L'IMMUNITÉ APRÈS LAVACCINATION CONTRE LA FIÈVRE JAUNE.

Au cours de ses discussions relatives au tempsnécessaire pour le développement de l'immunité àla suite de vaccinations prophylactiques, le Comitéd'experts a constaté que, si, dans les Conventionssanitaires internationales de 1944, dix jours sontjugés suffisants pour le développement d'uneimmunité effective après la vaccination antiamarile,certains pays fondent leurs prescriptions de qua-rantaine sur une période de quinze jours.

Le Comité d'experts a décidé, par conséquent,de prier la Commission Intérimaire de charger leGroupe d'experts sur la Fièvre jaune d'étudierla question afin de déterminer objectivement lelaps de temps nécessaire pour l'obtention d'uneimmunité effective.

ANNEXE 2 - 72 -c) VACCINS CONTRE LA FIÈVRE JAUNE.

(i) Laboratoires agréés pour la détermination del'activité des vaccins contre la fièvre jaune. - L'ar-ticle XI (1 r) de la Convention sanitaire interna-tionale pour la navigation aérienne de 1944 porte :« Les parties contractantes prendront des dispo-sitions pour vérifier à de fréquents intervallesl'efficacité du vaccin d'immunisation en usagecontre la fièvre jaune. A cette fin, l'UNRRAdésignera de temps à autre, en consultation avecles gouvernements intéressés, et, en ce qui concernel'hémisphère occidental, avec le Bureau SanitairePanaméricain, les instituts qui seront agréés pourprocéder à ces vérifications. »

En exécution de cette obligation, l'UNRRA aagréé les laboratoires, mentionnés ci -après :

Bogota (Colombie) : Laboratoire de la fièvre jaune,Service national de la fièvre jaune.

Dakar (Sénégal) : Institut Pasteur.Entebbe (Ouganda) : Institut de la fiévre jaune.Hamilton (Montana, Etats -Unis d'Amérique) :

Rocky Mountain Laboratory, Service de Santépublique des Etats -Unis d'Amérique.

Johannesburg (Union Sud -Africaine : Institut sud -africain de recherches médicales.

Lagos (Nigéria) : Institut de recherches sur lafièvre jaune.

Londres (Angleterre) : Wellcome Research Institu-tion.

New -York (Etats -Unis d'Amérique) : Laboratoiresde l'International Health Division, de la Fonda-tion Rockefeller.

Paris (France) : Institut Pasteur.Rio -de- Janeiro (Brésil) : Institut de recherches sur

la fièvre jaune.

A cet égard, le Comité d'experts a approuvél'acceptation, par la Commission Intérimaire, deslaboratoires déjà agréés par l'UNRRA pour ladétermination de l'activité des vaccins contre lafièvre jaune.

Depuis la session du Comité d'experts, les Gou-vernements de l'Union Malaise et de Singapouront fait parvenir, par l'entremise du Secrétaired'Etat de Sa Majesté pour les Colonies, une demandetendant à ce que 1'Institute of Medical Researchde Kuala- Lumpur soit agréé comme institut pourla vérification de l'efficacité des vaccins d'im-munisation contre la fièvre jaune.

La Commission Intérimaire désirera peut -êtredonner immédiatement une suite favorable à cettedemande, étant donné la haute réputation dontjouit l'Institut et la valeur scientifique de sonpersonnel supérieur. La demande, accompagnée derenseignements concernant l'Institut et son per-sonnel, est reproduite à l'Annexe 55.

(2) Laboratoires agréés pour la préparation duvaccin contre la fièvre jaune. - En ce qui concerneles vaccins contre la fièvre jaune, le Comité d'ex -perts a recommandé que ceux qui sont produitspar les instituts déjà agréés par l'UNRRA eténumérés ci- dessous, continuent à être reconnusprovisoirement, dans les mêmes conditions, maisque les mesures déjà décidées par la CommissionIntérimaire en vue d'une vérification internationalesystématique de l'activité des vaccins antiamarilssoient mises en vigueur, dans le plus bref délaipossible, afin d'assurer le maintien de l'activitéde tous les vaccins employés pour l'usage inter-national et de permettre que les instituts qui, àl'heure actuelle, ne sont agréés que provisoirement,le soient pleinement et que d'autres instituts

soient ajoutés à la liste des laboratoires agréés pourla production des vaccins.

Les conditions auxquelles les laboratoires de laliste ci- dessous sont actuellement agréés sontindiquées dans les notes figurant au- dessous de laliste et sont de trois sortes, correspondant auxchiffres 1, 2 et 3.

International Health Division de la FondationRockefeller (r) ;

National Institute of Health du Service de Santépublique des Etats -Unis d'Amérique (I) ;

Institut Pasteur de Dakar (3) ;South African Institute of Medical Research,

Johannesburg (i) ;

Wellcome Research Institution, Londres (z) ;Laboratoire de la fièvre jaune du Service national

brésilien de la fièvre jaune, Rio -de- Janeiro (2) ;

Laboratoire de la fièvre jaune du Service nationalcolombien de la fièvre jaune, Bogota (2).

Notes.

(I) Pleinement agréé.

(2) Agréé provisoirement, aux fins de quarantaine,à condition que les vaccinations soient pratiquéespar des fonctionnaires d'un service nationalantiamaril ou par d'autres fonctionnaires médi-caux dûment autorisés à cet effet par leursgouvernements.

(3) Agréé, à la condition que le vaccin soit inoculépar la méthode des scarifications, en usage àl'Institut Pasteur de Dakar.

Tous les vaccins produits dans les laboratoiresde la liste ci- dessus sont recommandés aux finsd'approbation à la Commission Intérimaire, auxtermes de l'article 36 (ro) de la Convention sanitaireinternationale pour la navigation aérienne de1944, en vue de la délivrance et de la reconnaissancedes certificats internationaux de vaccination contrela fièvre jaune.

b. Mesures outrepassant les dispositions des Con-ventions sanitaires internationales.

i. Résumé des restrictions de quarantaine exces-sives imposées par certains pays pendantt'épidémie de choléra qui a sévi en Egypte(21. septembre -14 décembre 1947).

Il a été pratiqué, dans bien des cas, des dispo-sitions s'écartant des prescriptions des conventionssanitaires en vigueur. Toutefois, pendant la périodeoù l'épidémie a atteint son point culminant, on aconstaté l'application de normes en completdésaccord avec les règles établies par la Convention :

a) Deux pays ont imposé, en ce qui concernele choléra, des restrictions de quarantaine àl'égard de pays dans lesquels aucun cas decholéra ne s'était produit. Ainsi un pays aappliqué de telles mesures contre la Grèce,l'Italie et la Palestine ; un autre contre l'ArabieSaoudite, l'Erythrée, la Syrie, la Tripolitaine,la Transjordanie et la Turquie, en sus des troispays antérieurement cités ;

b) Un pays a fermé ses frontières à tous lesvoyageurs venant d'Egypte, indépendammentde l'itinéraire suivi ;

c) Un pays a suspendu tout trafic maritimeet aérien avec l'Egypte ;

d) Un pays a interdit toute communicationmaritime avec l'Egypte ;

-73-- ANNEXE 2

e) Quatre pays ont interdit tous les voyagesaériens entre l'Egypte et leur territoire ;

f) Un pays a donné à ses représentants enEgypte, dans l'Inde, en Syrie, en Palestine, auLiban, dans l'Irak et en Transjordanie, desinstructions à l'effet de ne pas accorder devisa aux voyageurs et a interdit toutes commu-nications aériennes entre son territoire et1' Egypte.

Grâce à une intervention directe du Secrétariat,il a pu être obtenu, dans le cas de .deux pays, uneatténuation des mesures en question.

ii) Plaintes adressées par certains pays au sujetd'autres pays qui leur imposent des mesuresrestrictives jugées par eux excessives. Mesuresprises.

En ce qui concerne l'application des conventionssanitaires internationales et leur interprétation,dix -sept pays ont adressé au Secrétariat des plaintesau sujet de mesures restrictives prises à leur égardpar vingt -cinq autres pays et jugées par euxcomme outrepassant les dispositions des conven-tions sanitaires actuellement en vigueur.

Ainsi, cinq pays ont protesté contre les mesuresexcessives qui leur étaient appliquées par quatorzeautres, relativement au choléra. Cinq pays ontconsidéré comme exagérées les exigences formuléespar trois autres pays, relativement aux certificatsde vaccination contre la fièvre jaune. Deux paysont demandé des explications concernant le faitqu'un autre pays n'avait pas tenu compte desrégions exemptées dans les zones d'endémicitéamarile délimitées par l'UNRRA, aux termes del'article 36 (3) de la Convention sanitaire interna-tionale pour la navigation aérienne de 1944. Troispays se sont plaints des exigences de cinq autrespays qui demandaient des certificats de vaccinationcontre la variole non conformes aux règles enusage. Un pays a accusé un autre pays d'avoirenfreint les clauses des conventions concernant lapeste ; un autre a accusé un pays d'avoir outrepasséà la fois l'esprit et la lettre des conventions rela-tivement à la délivrance de certificats d'exemptionde dératisation.

Parmi ces réclamations, l'une a été examinéepar la Commission Intérimaire, trois ont étérenvoyées au Comité d'experts sur la Quarantaineet les autres ont été réglées par le Secrétariat.

D'autres plaintes parvenues au Secrétariatpendant l'épidémie de choléra qui a sévi en Egypteconcernaient des marchandises. Ainsi, l'Egypte aprotesté contre l'interdiction, par certains pays,des importations d'oignons et de pommes de terreen provenance de ports égyptiens ou en transitpar ces ports, et contre le refus de certainescompagnies de navigation de livrer des engraisdans des ports égyptiens. D'autre part, le projet,établi par Ceylan, d'emmagasiner pendant plu-sieurs semaines avant de les distribuer les impor-tations de riz en provenance de l'Egypte a donnélieu à une protestation de la part des autoritésde l'Union Malaise, chargées de la répartitionégale de cette marchandise entre les autres paysimportateurs de riz. La première de ces protesta-tions a été soumise par lettre I. tous les membresdu Comité d'experts sur la Quarantaine dontl'opinion collective a été, ultérieurement, commu-niquée à l'Egypte par le Secrétariat. Les deuxautres ont été portées à la connaissance du Minis-tère des . Affaires étrangères, à Londres, qui a pris,à leur égard, les décisions pertinentes.

C. Etudes techniques instituées par le Secrétariatsur des questions relatives à la quarantaine.

i) Ports acceptant les messages de quarantainepar TSF.

La Commission Intérimaire ayant décidé, aucours de sa session de mars -avril 1947 1, de faireétablir une liste complète et à jour des portsacceptant les messages internationaux de qua-rantaine par TSF, le Secrétariat, dans sa circulaireno 12, en date du 23 juin 1947, a demandé à soixantegouvernements de bien vouloir lui indiquer quelsétaient les ports de leur pays possédant les instal-lations nécessaires pour recevoir ces messages.

Il a été reçu, à ce jour (31 décembre 1947), vingt -huit réponses, dont huit indiquent que la demandede renseignements a été transmise à l'autoritécompétente et neuf, que le pays intéressé ne possèdepas de tels ports ou que la question est à l'étude, etonze autres pays ont fourni les renseignementsdésirés.

Note. - Jusqu'ici, la publication d'une liste deces ports n'a pas été envisagée ; mais, jusqu'en1939, tous les renseignements pertinents étaientfournis de façon continue aux gouvernements parl'Office International d'Hygiène Publique, quiavait institué, en 1931, l'enquête nécessaire à ceteffet. Au reçu des renseignements demandés auxgouvernements, en 1931, l'Office avait immédiate-ment communiqué lesdits renseignements, parcirculaire, à tous les gouvernements.

A la circulaire no 12, envoyée par le Secrétariatle 23 juin 1947, il avait été reçu, au 1eT septembre,quatorze réponses, et treize autres, au 31 décembre.Etant donné que, pendant cette période de sixmois, onze gouvernements seulement ont fournides renseignements précis, il semble que l'établis-sement d'une liste suffisamment complète devraêtre renvoyé jusqu'à une date postérieure à lapremière Assemblée de la Santé.

ii) Valeur qu'il convient d'attribuer à la « réactiond'immunité » à la suite de la revaccination contrela variole.

Ni le Comité permanent de l'Office Internationald'Hygiène Publique, à ses réunions de 1946, ni laCommission Intérimaire, à sa session d'avril 1947,n'ont pu réaliser l'unanimité au sujet de la véritablevaleur qu'il convient d'attribuer à la « réactiond'immunité », en tant qu'indice d'une protectioncomplète résultant d'une vaccination antérieure.

C'est pourquoi la Commission Intérimaire, cons-ciente de l'intérêt considérable qu'il y aurait, aupoint de vue de la revision du certificat internatio-nal de vaccination antivariolique, à donner de lasignification de cette réaction, une définitionreprésentant réellement l'opinion générale, a chargéson Secrétariat d'inviter les gouvernements à faireconnaître, en les modifiant, leurs vues à ce sujet.Comme suite à cette décision, le Secrétariat aenvoyé, le 21 juillet 1947, la circulaire no 16 à tousles gouvernements.

Les données existantes, y compris les opinionsexprimées par douze gouvernements ont été exami-nées par le Comité d'experts sur la Quarantaine àsa session d'octobre.2 Ces documents seront égale-ment soumis au Comité d'experts pour la Lutte

Actes off. OMS, n° 5, page 118.» Voir Bulletin de l'OMS, vol. r, n° r, pages 33-4o.

ANNEXE 2 - 74 -internationale contre les Epidémies, lorsqu'il seréunira au cours du premier trimestre de 1948 pourétudier la question de la revision des conventionssanitaires internationales.

Parallèlement à la vaccination antivariolique, ilserait peut -être opportun d'examiner la questionsuivante :

iii) Encéphalite postvaccinale.

Cette complication peu fréquente de la vaccina-tion antivariolique a été étudiée par l'Office Inter-national d'Hygiène Publique, à ses deux sessionsde 1946, et la question a été renvoyée par cetorganisme à la Commission Intérimaire qui l'aexaminée à sa session d'avril 1947 1. Par la suite,la Commission Intérimaire a chargé son Secrétariatde compléter et de communiquer aux gouverne-ments tous les renseignements disponibles à cesujet. En conséquence, il a été envoyé à tous lesgouvernements une circulaire (no 15), en date du21 juillet 8947, contenant la documentationnécessaire et invitant les gouvernements à fournirles données et publications les plus récentes con-cernant cette complication.

Au moment où la quatrième session de la Com-mission Intérimaire s'est tenue en septembre 1947,il avait été établi deux addenda au documentinitial, qui reproduisaient, respectivement, desrenseignements fournis par le Royaume -Uni etpar les Pays -Bas. Au 31 décembre, il avait étéreçu huit nouvelles communications de gouverne-ments, relatives à la question. Dans l'intervalle,tous les renseignements pertinents ont été réunisen vue de la publication, dans le Bulletin de l'OMS,d'un exposé détaillé sur l'encéphalite postvaccinale.

iv) Mesures de quarantaine contre la psittacose.

Au cours de sa quatrième session (septembre1947), la Commission Intérimaire a examiné unenote (document WHO.IC /EQ /r9) fournissant desrenseignements sur l'historique, la fréquence etles causes de la psittacose et indiquant les mesuresprises par divers pays pour éviter l'introduction etla propagation de cette maladie sur leur territoire- mesures telles que l'interdiction de l'importationdes oiseaux de la famille perroquets, perruches, etc.,ou réglementation de cette importation a. LaCommission Intérimaire a chargé le Secrétariat decommuniquer cette note aux gouvernements et deleur demander des renseignements concernant lafréquence de la maladie sur leurs territoires et lesrèglements actuellement en vigueur contre l'im-portation des oiseaux susceptibles d'être porteursdu virus. Conformément aux instructions de laCommission Intérimaire, la circulaire n9 19, endate du 4 décembre 1947, a été adressée auxgouvernements.

Il est peu probable qu'il parvienne un nombresuffisant de réponses pour permettre d'établir,avant la première Assemblée de la Santé, un compterendu complet de la réglementation actuellementen vigueur.

v. Désinsectisation des aéronefs.

Au cours de sa première session, tenue à Genèvedu 13 au 16 octobre 1947, le Comité d'experts surla Quarantaine, nommé par la Commission Intéri-maire a examiné la question de la désinsectisationdes aéronefs en vue de prescrire, si possible, des

Actes of. OMS, no 5, pages 128 -13o.' Actes off. OMS, no 6, pages 186 -188.

méthodes uniformes acceptables par tous lesgouvernements.

Le Comité d'experts a estimé que les renseigne-ments qui avaient pu être recueillis, pour la session,ne lui fournissaient pas les éléments nécessairespour recommander, aux fins d'adoption interna-tionale, un système particulier de désinsectisation.Toutefois, afin que la question puisse faire l'objetd'un examen plus approfondi, lors d'une sessionultérieure, il a invité le Secrétariat à se procurer desrenseignements techniques aussi abondants quepossible concernant les méthodes de désinsectisa-tion des aéronefs suivies par les gouvernements oupréconisées par les organisations intéressées à. lanavigation aérienne internationale.

Le Secrétariat a demandé les renseignementsen question dans la circulaire no 24, expédiée le5 décembre 8947.

vi) Evaluation de l'infestation des navires par lesrongeurs.

Au cours de sa quatrième session (septembre 3947),la Commission Intérimaire a examiné un mémoran-dum du Dr M. T. Morgan sur une question soulevéeà l'origine devant la Commission de Quarantainedu Comité permanent de l'Office Internationald'Hygiène Publique de Paris. Il s'agissait de savoirs'il serait possible d'établir des méthodes -typesd'évaluation de la population murine à bord desnavires, en vue de la délivrance d'un certificatinternational, aux termes de l'article 28 de laConvention sanitaire internationale de 3926 1.

La Commission Intérimaire a chargé son Secré-tariat de distribuer aux administrations sanitairesnationales des exemplaires du mémorandum enquestion et de leur demander des renseignementsau sujet de la méthode appliquée par les servicesde santé de leurs ports pour l'évaluation de cetteinfestation murine.

Conformément à ces instructions, le Secrétariata envoyé aux administrations sanitaires nationalesle 39 septembre 1947, la circulaire no 18. A ce jour(31 décembre 1947), il n'a été reçu que deuxréponses.

vii) Conditions sanitaires du pèlerinage de LaMecque de 1946.

Aux termes de l'article 151 de la Convention sani-taire internationale de 8926, le Conseil quarantenaired'Egypte devait établir un rapport annuel sur lepèlerinage et sur la situation sanitaire au Hedjaz, ain-si que dans toutes les régions parcourues par les pèle-rins et envoyer ce rapport, soit directement, soit parl'intermédiaire de l'Office International d'HygiènePublique, aux autorités sanitaires de tous lespays intéressés.

Entre 8929 et 194o, le Conseil quarantenaire apublié, pour la période 1928 -1939 (années del'Hégire, 1346 -8357) douze de ces rapports.

A la suite de l'amendement de l'article 151 parl'article II (article 151) de la Convention sanitairede 1938, la publication du rapport devint uneattribution de l'Office International d'HygiènePublique de Paris, qui publia des rapports annuelspour 194o et 1945 (années de l'Hégire 1358 et 1364,respectivement). Au cours de la période 1941-1945,l'Office ne reçut, des pays intéressés au pèlerinage,aucun renseignement de cet ordre, et ne put, par

o Actes off. OMS, le 6, page 180. Ce mémorandum a été publié dans leBulletin de l'OMS, vol. I, n° 1, pages 69 -74.

- 75 - ANNEXE 2

conséquent, publier de rapport annuel pour lesannées 1941 -1944.

En vertu des arrangements internationauxsignés à New -York le 22 juillet 1946 et de la déci-sion prise par le Comité permanent de. l'OfficeInternational d'Hygiène Publique de Paris, à sasession d'octobre 1946, la Commission Intérimairefut invitée par le Comité permanent à assumer,pour le compte de l'Office, la responsabilité del'application de la Convention sanitaire de 1926,telle qu'elle a été amendée en 1938. Le 22 maix947, la Commission Intérimaire ayant déjà reçudu Gouvernement de l'Arabie Saoudite les infor-mations préliminaires requises concernant le Pèle-rinage de 1946 (Hégire 1365), adressa aux gouver-nements intéressés au pèlerinage la circulaireno 8, leur demandant de bien vouloir lui transmettreleurs rapports annuels pour 1946 - rapportsexigés en vertu de l'article 151 et à l'aide desquelsl'organisme international 'responsable établit sonpropre rapport annuel.

D'après les dix -huit rapports reçus en réponse àcette circulaire, le Secrétariat a établi son rapportannuel aux fins de publication et de distribution 1.

3. Revision des Conventions sanitairesinternationales existantes.

Au cours de sa deuxième session, tenue à Genèvedu 4 au 13 novembre 1946, la Commission Intéri-maire, se rendant compte de la nécessité d'unerevision des conventions sanitaires existantes,décida de créer un comité d'experts pour s'occuperde cette revision et de charger le Secrétariat derecueillir, dans l'intervalle, des renseignements surles vues les plus récentes concernant le contrôlequarantenaire et, notamment, sur les modificationsjuridiques survenues relativement aux accords dequarantaine. [Le Secrétariat a demandé les rensei-gnements désirés par la circulaire no s s, adresséeaux gouvernements le 18 juin 1947, et à laquelleil a été reçu, au 31 décembre, vingt -six réponses,dont sept seulement apportaient une contributionutile.]

Toutefois, en attendant la réunion, en sessionplénière, du comité de revision, la CommissionIntérimaire a décidé - également à sa deuxièmesession - de nommer un sous- comité d'experts,

de six membres représentant des payscomposéent intéressés (Egypte, France, Inde,Pays -Bas, Arabie Saoudite et Royaume -Uni) pours'occuper de la revision des clauses des conventionssanitaires concernant le pèlerinage de La Mecque -plusieurs gouvernements ayant insisté pour quecette revision eût lieu en 1946.

Etant donné que le Sous- Comité d'experts a étéinstitué au début de 1947 et a terminé les travauxqui lui avaient été confiés vers le mois d'avril de lamême année (c'est -à -dire quatre mois avant que laCommission Intérimaire se fût mise d'accord sur lanomination et le mandat du comité de revision),il semble pertinent d'examiner ici, tout d'abord,la revision des clauses dix pèlerinage effectuée parle Sous -Comité d'experts.

a. Sous -Comité d'experts pour la Revision desclauses relatives au Pèlerinage.

La session du Sous -Comité d'experts s'est ouverteà Alexandrie, le 16 avril 1947, et le Sous -Comité atenu, dans cette ville, deux séances par jour jus-qu'au 20 avril. Les 21 et 22 avril, il a inspecté les

Document WHO.IC /EQ /so et Addenda s et 2. Ce document n'a étécommuniqué aux gouvernements que pour information ; il n'est donc paspublié dans les Actes officiels.

installations et l'équipement sanitaires du portde Djeddah. Reprenant ses délibérations à Alexan-drie, le 23 avril, il est resté en session júsqu'au26 du même mois. Le Sous- Comité a examiné,article par article, la partie III de la Conventionactuellement en vigueur en supprimant ou enamendant les articles qui ne lui paraissaient plusadaptés aux conditions modernes.

Le projet de réglementation du pèlerinage, qui ac-compagne le rapport du Sous -Comité 1 contient, nonseulement des articles relatifs au contrôle sanitairedes transports maritimes,. mais aussi des sectionsspéciales sur les mesures sanitaires à prendre àl'égard des transports par voie aérienne et par voieterrestre.

Le rapport et le projet de réglementation, souscouvert de la circulaire na 14 du Secrétaire exécutif,ont été communiqués, le 21 juillet 1947, aux gou-vernements qui ont été invités à présenter leursobservations au sujet du texte proposé ainsi que dessuggestions relativement aux sanctions, aux taxessanitaires et aux clauses protocolaires omises dutexte.

Au 31 décembre, il a été reçu vingt -neuf réponsesde gouvernements à la circulaire.

Sur les vingt -neuf réponses, dix étaient de simplesaccusés de réception, huit accusaient réception enindiquant que le projet de texte et le rapportavaient été transmis aux autorités compétenteset onze contenaient des propositions concrètes. Uncompte rendu des réponses sera publié séparémentpour l'examen de la Commission Intérimaire lorsde sa cinquième session (Annexe 63).

(Etant donné le nombre relativement faible desréponses à la circulaire initiale, reçues des gouver-nements intéressés le plus directement au pèlerinagede La Mecque, le Secrétaire exécutif a adressé, le12 décembre, dix lettres aux gouvernements quin'avaient pas fait connaître leurs vues, pour lesinviter à envoyer leurs observations aussitôt quepossible.)

Lorsque la Commission Intérimaire aura examiné,à sa cinquième session, les réponses des gouverne-ments, le rapport et le projet de réglementationseront soumis à la première Assemblée de laSanté pour être examinés par une commissioninterne spéciale de cet organisme, dont les membres,accompagnés de conseillers juridiques et techniquesdevront se prononcer sur le texte et sur toutesquestions telles que les sanctions et taxes sanitairesainsi que sur la forme que devra revêtir l'instrumentde réglementation.

(S'il est adopté un règlement sanitaire interna-tional, aux termes des articles 19 à 22 de la Cons-titution de l'OMS, les conventions et accordsdiplomatiques existant dans le domaine de lasanté devront être officiellement dénoncés parl'Assemblée de la Santé. Les conventions actuelles,ainsi dénoncées, resteront, évidemment, en vigueurjusqu'au moment de la, mise à effet du règlementsanitaire destiné à les remplacer.)

b. Comité d'experts pour la Lutte internationalecontre les Epidémies.

Au cours de sa quatrième session (septembre1947), la Commission Intérimaire a recommandé :a) que le Comité d'experts pour la Revision desConventions sanitaires internationales, dont lacréation avait été autorisée (voir ci- dessus) porte

Actes off . OMS, no 8, V.

ANNEXE 2 - 76 -

le nom de « Comité d'experts pour la Lutte inter-nationale contre les Epidémies a ; b) que le Présidentet le Secrétaire exécutif choisissent les membresde ce Comité en tenant compte des délibérationsdu Comité des Questions techniques 1, et c) quele Président du Comité permanent de l'OfficeInternational d'Hygiène Publique, le Directeur duBureau Sanitaire Panaméricain et un représentantde l'ICAO soient invités à assister aux sessions, leComité ayant pour mandat de procéder à uneétude technique dans les conditions précisées parle document =.

Conformément aux termes de son mandat, leComité d'experts devra examiner les suggestionsformulées par les gouvernements, en réponse à lacirculaire no II du 18 juin 1947, et étudier lesdonnées scientifiques recueillies par le Secrétariatsur l'épidémiologie des cinq maladies pestilentielles,en vue de reviser les conventions et de les rem-placer par une réglementation sanitaire interna-tionale unifiée.

Les enquêtes préliminaires effectuées par leSecrétariat seront complétées, le cas échéant, parune correspondance avec des experts désignés aprèsconsultation des membres de la Commission Intéri-maire. On prévoit que le Comité d'experts tiendrasa première session au cours du premier trimestrede 1948.

Il a été reçu du Dr L. Nicholls, Directeur parintérim de la Station d'Informations épidémiolo-giques de l'OMS à Singapour, une propositiontendant à la réunion, dans cette ville, d'une con-férence sanitaire, au cours de laquelle des spécia-listes des administrations sanitaires des paysd'Orient pourraient examiner les exigences propresaux pays tropicaux en ce qui concerne les vacci-nations et adresser des recommandations auxorganismes compétents de l'OMS, à l'occasion dela revision des conventions sanitaires internationalesexistantes.

La proposition, qui est reproduite dans le docu-ment WHO.IC /142 8, appelle une décision de lapart de la Commission Intérimaire.

c. Mesures prises par le Secrétariat et par laDivision d'Epidémiologie et de Statistique sani-taire au cours de la récente épidémie de choléra(21. septembre -I4 décembre) qui a sévi en Egypte.

Les premières nouvelles relatives à l'épidémiesont parvenues à la Division sous la forme d'uncommuniqué d'une agence de presse, en date du25 septembre. Un télégramme fut immédiatementexpédié en Egypte pour demander, soit une con-firmation officielle, soit un démenti de l'informationparue dans la presse.

Le 26 septembre, au reçu de la confirmation, laDivision avisa sur -le- champ, par télégramme,trente -six pays voisins de 1:Egypte ou en relationsmaritimes ou aériennes avec son territoire, leBureau Sanitaire Panaméricain (pour retransmis-sion aux pays d'Amérique) et la Station d'Infor-mations épidémiologiques de Singapour (pourretransmission aux pays d'Orient).

Le 27 septembre, une offre d'aide sous forme defournitures de vaccins anticholériques fut adresséetélégraphiquement à l'Egypte. Grâce, en partie,

Document de travail W1.1O.IC/T/Min.4 /r, non publié,2 Actes off. OMS, n^ 6, page r7g.

Ce document, réservé aux membres de la Commission Intérimaire, n'estpas publié dans ce volume.

à l'action du Secrétariat, des quantités impor-tantes de vaccins furent envoyées à l'Egypte, àtitre de don, par divers pays, y compris la Chinequi fournit deux millions de doses. Les Etats -Unisd'Amérique expédièrent, presque entièrement par lavoie aérienne, un total d'environ six millions decentimètres cubes de vaccin.

Des renseignements sur les possibilités et lesprix de production furent obtenus télégraphique-ment d'un certain nombre d'instituts de bactério-logie et communiqués aux administrations sani-taires intéressées.

Sur la base de ces données, le Bureau de New -York centralisa les commandes de vaccins, empê-chant ainsi qu'une concurrence ne se produisitdans les achats des pays exposés à la contaminationet ne provoquât une hausse du prix.

Le Bureau de New -York joua le rôle de centred'approvisionnement non seulement pour le vaccinanticholérique, mais aussi pour les produits chi-miques et le matériel nécessaires à la fois pour letraitement et pour la prophylaxie du choléra, etprit des dispositions en vue d'assurer les livraisonspar avions spéciaux.

Le ter octobre, le Relevé épidémiologique heb-domadaire contenait, outre le premier rapporttélégraphique sur l'épidémie, une note relative auxépidémies antérieures survenues en Egypte et,pour servir de rappel aux administrations sanitaires,le texte des dispositions des conventions sanitairesinternationales qui régissent la lutte anticholérique.Les numéros suivants du Relevé comprenaient desrenseignements télégraphiques sur la répartitionde la maladie en Egypte ainsi que des informationscomplètes sur les mesures de quarantaine adoptéespar les divers pays en vue d'éviter la contaminationde leurs territoires.

Il devint vite évident qu'un grand nombre desmesures restrictives imposées outrepassaient consi-dérablement les dispositions des conventions sani-taires en vigueur. Cette circonstance, ainsi que ledésir d'avoir l'occasion de fournir à l'Egypte desavis techniques d'experts et d'obtenir des rensei-gnements directs sur la situation dans le pays,incitèrent à convoquer d'urgence le Comité d'ex-perts sur la Quarantaine, dont la première session,qui devait avoir lieu à la fin de novembre, futavancée au 13 octobre.

Le Comité d'experts examina l't;fficacité desmesures prescrites par les conventions sanitairesen vigueur, à la lumière des dernières acquisitionsde la science concernant la bactériologie et l'épi-démiologie du choléra, ainsi que de la situationexistant en Egypte et arriva à la conclusion queces mesures étaient satisfaisantes pour les besoinsdu contrôle international - conclusion qui futcommuniquée à toutes les administrations sani-taires nationales par la voie du Relevé.

Afin que les pays pussent être tenus au courantde l'évolution de l'épidémie, le Comité insista surla nécessité d'aviser promptement les servicesépidémiologiques de l'OMS de toute nouvelleapparition du choléra.

Comme le prouvèrent les événements, le Serviced'Epidémiologie de Genève dut, à maintes reprises,après avoir obtenu des renseignements de sourceofficielle, démentir des informations de pressesignalant une propagation de la maladie dansd'autres pays.

A cet égard, il y a lieu de regretter que certainspays aient ajouté foi à des informations officieuses,dénuées de fondement, et à des rumeurs extrava-gantes, au lieu de se fier aux nouvelles officiellespubliées par la Commission Intérimaire, et qu'ils

.+ 97 -.-. ANNEXE 2

aient pris des mesures injustifiées contre des paysentièrement indemnes de choléra.

Un certain nombre de pays ayant demandél'envoi de renseignements télégraphiques quoti-diens ou bihebdomadaires sur l'évolution del'épidémie, le Secrétariat a dû faire face à unsurcroît de travail, et supporter des charges finan-cières supplémentaires qui auraient été allégées s'ilavait pu transmettre quotidiennement un messageradiodiffusé comme celui de la Station de Singa-pour. En outre, un tel message radiodiffusé auraitrendu aux intéressés des services beaucoup plusefficaces.

A mesure que se développait l'épidémie, lesdispositions prises par divers pays eurent de plusen plus tendance à outrepasser les clauses desconventions et à nuire sérieusement à la situationéconomique de l'Egypte ainsi qu'au ravitaillementde certains autres pays. La Commission Intéri-maire fut donc officiellement invitée à intervenirpour que les mesures excessives fussent rapportées.

Après consultation des membres du Comité deQuarantaine, dans les cas douteux, ou agissantimmédiatement dans le cas de contraventionsnettement établies, le Secrétariat prit les disposi-tions nécessaires et réussit, à plusieurs reprises, àfaire modifier les mesures qui avaient soulevé desprotestations.

Etant donné que les vaccins anticholériquesfournis à l'Egypte par les divers pays présen-taient entre eux des différences concernant nonseulement le type de vaccin, mais, apparemmentaussi, sa valeur antigénique, la nécessité d'unestandardisation du vaccin anticholérique a étésoulignée. La question a donc été renvoyée parle Comité d'experts sur la Quarantaine au Comitéd'experts pour la Standardisation biologique qui apris immédiatement les mesures nécessaires afind'obtenir l'uniformité de production.

4. Station d'Informations épidémiologiquesde Singapour.

Il a déjà été question, dans une partie antérieuredu présent rapport, de la Station de Singapour,qui a continué à jouer efficacement le rôle d'organede centralisation et de diffusion des renseignementsépidémiologiques télégraphiques entre les paysd'Orient - ce qui est sa fonction essentielle. LaStation a également fourni à ces pays les donnéesépidémiologiques transmises par le Bureau deGenève au sujet d'autres parties du monde. Deson côté, elle transmet au Bureau de Genève desinformations sur les territoires d'Orient dont elleassure le service et permet ainsi à ce Bureau defaire parvenir toutes les données ainsi reçues auxpays d'Europe et aux parties de l'Afrique et duMoyen- Orient qui ne sont pas informées par leBureau d'Alexandrie.

Les services rendus par la Station, grâce àl'étendue du système de radiodiffusion télégra-phique opérant pour son compte, sont d'unegrande efficacité, en dépit des proportions mo-destes de cette station et de l'effectif restreint deson personnel (un directeur par intérim ne consa-crant qu'une partie de son temps à ses fonctionset sept commis).

Les bulletins radiodiffusés sont confirmés parun Fascicule hebdomadaire imprimé.

Le Dr Lucius Nicholls, qui dirigeait le travaillorsque la Station fonctionnait sous l'égide duCommissaire spécial de Sa Majesté Britanniquepour l'Asie du Sud -Est, est resté en fonction, mais

avec un horaire partiel, lorsque la Station a ététransférée, le IeT avril 1947, à la CommissionIntérimaire.

Le Secrétariat a eu le privilège de pouvoirs'assurer le concours du Major P. M. Kaul, I.M.S.,Second Commissaire adjoint à la Santé publiqueauprès du Gouvernement de l'Inde et chargé duService d'Epidémiologie et des Maladies conta-gieuses.

Après s'être arrêté en Egypte, pendant l'épidé-mie de choléra, pour y recueillir des renseignementset entrer en contact avec le personnel du Bureaud'Alexandrie, le Major Kaul, avant d'assumer sesfonctions à Singapour, a passé quelques semainesà Genève, afin de faire connaissance avec le per-sonnel de la Commission Intérimaire, et de semettre au courant des pratiques en vigueur,notamment en ce qui concerne l'épidémiologie etla quarantaine.

La réunion et la diffusion d'informations épidé-miologiques, en vertu des conventions, sont assu-rées, pour les pays d'Amérique, par l'OrganisationSanitaire Panaméricaine, Cette Organisation a,par conséquent, été avisée télégraphiquement detoutes épidémies qui se déclarent dans les paysdu ressort du Bureau de Genève ou de la Stationde Singapour.

En outre, pendant l'épidémie de choléra qui asévi en Egypte, le Bureau de New -York de laCommission Intérimaire a diffusé des renseigne-ments épidémiologiques à l'intention des organisa-tions internationalés intéressées, de la presse etdu public.

B. STATISTIQUES SANITAIRES

Service d'Informations épidémiologiqueset Publications.

r. Il a déjà été fait mention, dans le présentrapport, du Relevé épidémiologique hebdomadaire,publié à Genève et qui contient les notificationsofficielles relatives aux maladies pestilentielles,ainsi que des renseignements sur les mesures dequarantaine et autres questions connexes.

Au cours de l'épidémie de choléra qui a sévi enEgypte, le Relevé a été expédié par la voie aérienne,afin que la distribution en soit accélérée. Cinquante -trois numéros de cette publication ont paru en1947 (442 pages). Etant donné l'accroissement dela demande afférente au Relevé, le nombre d'exem-plaires publiés a été porté à I.Ioo, à partir de 1945

2. Le Rapport épidémiologique et démographique,publié mensuellement, depuis juin 1947, contientdes tableaux périodiques sur les maladies conta-gieuses et des statistiques démographiques con-cernant divers pays et grandes villes. Cette publi-cation est distribuée aux administrations sanitairesnationales, aux bureaux de statistique avec lesquelssont échangés des renseignements ainsi qu'auxécoles de médecine et autres établissements d'en-seignement.

Outre les tableaux statistiques, des articles surla fréquence de la diphtérie, de la poliomyélite, ducholéra et sur les tendances des taux de natalitéet de mortalité ont également paru dans le Rapport.

Le Rapport est tiré, chaque mois, à 1.200 exem-plaires, à Genève ; en outre, 800 exemplaires sontreproduits à New -York et destinés aux paysd'Amérique.

3. La Section de Statistique du Service a déployéde sérieux efforts, afin de préparer la publication

ANNEXE 2

d'un volume de statistiques épidémiologiques etdémographiques rectifiées, pour la période 1939-1946, ainsi que d'un autre volume du même ordre,pour l'année 1947. Ces volumes sont destinés à.continuer la série publiée par l'Organisationd'Hygiène de la Société des Nations, et qui faitconstamment l'objet de demandes. Cette série a,en effet, constitué, pendant de nombreuses années,pour les références et l'enseignement, la sourceclassique de renseignements épidémiologiques inter-nationaux. La préparation du volume relatif à lapériode de guerre a commencé en 1943. On s'estefforcé_ de réduire au minimum les contributionsdemandées, à cet effet, aux services sanitaires etstatistiques nationaux, auxquels il n'est faitappel que pour les chiffres qui ne peuvent êtreobtenus autrement. Dans le cas des données surla population et de certaines autres données démo-graphiques, les renseignements sont recherchés parl'entremise du Bureau de Statistique des NationsUnies, afin d'éviter les chevauchements et doublesemplois dans l'envoi des questionnaires.

4. La Section de Statistique du Service a eurecours à la collaboration de spécialistes faisantpartie du personnel pour la préparation de tableauxstatistiques sur des questions particulières tellesque la mortalité par tuberculose, etc.

5. Le Service a également répondu à des de-mandes de matériel statistique et épidémiologique,émanant d'administrations sanitaires et, dans lamesure du possible, a donné suite également à desdemandes du même genre, émanant de chercheursparticuliers.

6. La collaboration avec les Nations Unies, dansle domaine de la statistique, est exposée dans lapartie 21 D du rapport du Secrétaire exécutif.(Annexe a.)

7. La question des travaux concernant l'amélio-ration de la comparabilité internationale desstatistiques sanitaires est traitée dans la partie 5du rapport du Secrétaire exécutif, relative à, lapréparation de la sixième revision décennale desnomenclatures internationales des maladies etcauses de décès.

C. AIDE APPORTÉE AUX GOUVERNEMENTSA L'OCCASION DE L'ÉPIDÉMIE DE CHOLÉRA

EN EGYPTE

Le Secrétariat a été appelé, conformément à laConstitution de l'OMS (et plus spécialement enapplication du paragraphe 2 m) de l'Arrangementétablissant la Commission Intérimaire) à assumerdeux sortes de tâches à l'occasion de l'épidémie decholéra qui a éclaté en Egypte. Des secours d'ur-gence ont été, d'une part, assurés par le Bureaudu Siège de New -York aux autorités sanitaireségyptiennes, dans la lutte contre la maladie, sousforme de l'achat et de l'expédition de vaccin, defournitures médicales et d'équipement, ainsi quesous forme de l'offre d'envoi de personnel tech-nique en cas de besoin. Le Bureau de Genève a,d'autre part, fourni des informations et des avisconsultatifs afin d'accroître l'efficacité des mesuresinternationales de quarantaine appliquées par lespays non contanîinés et de sauvegarder les intérêtslégitimes du commerce et des transports.

Au moment où, le 25 septembre 1947, les premièresnouvelles parvinrent concernant l'apparition ducholéra en Egypte, le Secrétaire exécutif et leDirecteur du Bureau du Siège étaient en route pour

New -York. La première démarche effectuée auxEtats -Unis pour le compte de la CommissionIntérimaire, fut celle du membre représentant lesEtats -Unis au Comité de la Quarantaine, quitélégraphia au Secrétaire exécutif pour demanderque la Commission entreprit une enquête épidémio-logique sur les sources de l'infection et établitun rapport sur les progrès de celle -ci. Le Directeurdu Bureau du Siège, après son retour à New -York,fut appelé au téléphone par le Dl' Louis L. Williams,du Service de la Santé publique des Etats -Unis,qui l'entretint de la situation créée par l'apparitiondu choléra en Egypte, ainsi que d'un rapportmentionnant l'apparition de la maladie à Djeddah.

Sur l'invitation du Dr Williams, le Directeurreprésenta la Commission Intérimaire à la confé-rence qui se tint à Washington, le 2 octobre, avecla participation des représentants du Départementd'Etat des Etats -Unis, de l'Ambassade de Grande -Bretagne ainsi que du Service de la Santé publique,de l'Armée et de la Marine des Etats -Unis. Il futconvenu, au cours de cette conférence, que le pland'opérations concernant la lutte contre le cholérademeurerait du ressort des autorités sanitaireségyptiennes qui bénéficieraient, si elles en expri-maient le désir, de l'assistance d'experts étrangers,et que la Commission Intérimaire serait chargée decoordonner les aspects administratifs de l'actionentreprise : contrôle sanitaire, épidémiologie, re-cherches, etc. La conférence estima qu'il convien-drait de confier à un comité central de coordination,ayant son siège au Caire, la tâche d'assurer laliaison des activités administratives et des activitéspratiques. L'adoption de deux mesures immédiatesfut recommandée : 1) la convocation d'une sessionspéciale du Comité d'experts sur la Quarantaine et2) la création d'un comité de direction, formé despécialistes provenant d'Egypte, de France, del'Inde, du Royaume -Uni et des Etats -Unis. LeBureau de Genève fut informé de ces décisions etle Secrétaire exécutif le chargea de convoquer sansdélai le Comité d'experts sur la Quarantaine.

Le 3 octobre, le Secrétaire exécutif discuta, partéléphone, avec le Dr Choucha Pacha les pointssoulevés à la réunion de Washington et il lui offritl'aide de la Commission sous forme de mise à sadisposition d'un personnel technique, de livraisonsde fournitures médicales pour le traitement de lamaladie et d'une intensification de la productiondes vaccins. Le Dr Choucha Pacha indiqua que lesautorités égyptiennes étaient en mesure de faireface à l'épidémie et que les seules fournitures né-cessaires étaient celles de vaccin. Il exprima l'avisque le Comité d'experts sur la Quarantaine devraitse réunir à Genève plutôt qu'au Caire.

Livraisons de vaccin.

La première demande formelle de lEgypteconcernant l'envoi de vaccin fut formulée lelendemain (4 octobre), par le Dr Choucha Pacha, quifit savoir par câblogramme que tout envoi devaccin serait bienvenu. Le Directeur du Bureaudu Siège s'était déjà mis en communication télé-phonique avec les principaux producteurs devaccin des Etats -Unis ainsi qu'avec les servicesd'approvisionnement de l'armée et de la marineaux Etats -Unis afin de déterminer les prix et lespossibilités de production. Les prix indiqués parles maisons Parke Davis, Sharp et Dohme, Wyeth,Eli Lilly, et Lederle variaient et allaient jusqu'à$2,76 pour une ampoule de 20 cc. Toutes les entre-prises exigeaient un délai de trois à quatre semainespour la fabrication du vaccin.

-79- ANNEXE 2

A la suite de la réception, le 5 octobre, d'un nou-veau câblogramme du Dr Choucha Pacha, demandantexpressément l'envoi d'un million de cc. de vaccin,le Directeur s'adressa, le 6 octobre, aux maisonsSharp et Dohme ainsi qu'à. la National DrugCompany et leur confirma la demande visant lafabrication de vaccin. Il s'entendit également avecla légation de Syrie à Washington, qui avait entre-pris d'acheter du vaccin pour son propre compte,afin que le Bureau du Siège fût chargé des appro-visionnements destinés à la Syrie, ce qui permitd'éviter la hausse des prix qu'aurait provoquée laconcurrence.

Peu après, le Bureau du Siège fut informéque le Service de la Santé publique des Etats-Unis envisageait d'effectuer des envois isolés devaccin} avant l'achèvement des vérifications de leurdegré d'activité, en tenant compte des quantitésdéjà produites par les divers fabricants. Cettedécision permit de gagner de neuf à douze jourssur le programme de production prévu.

Alors qu'on prenait ces mesures d'urgence pourassurer la production de vaccin, le Gouvernementchinois fit savoir qu'il était prêt à livrer du vaccinprovenant de ses stocks. Le 8 octobre, le Bureaudu Service national de Prévention des Epidémiesà Peiping (NEPB) offrit un million de cc. devaccin prêt à être livré immédiatement au prixde $12.500. Cette offre fut acceptée et le NEPBexpédia ce vaccin, par avion, à Shanghai, d'où"la Mission de la Commission Intérimaire en Chinedevait en assurer le transport par air jusqu'enEgypte et en Arabie Saoudite. Toutefois, le 13octobre, le Chef de la Mission câbla au Bureaudu Siège que le Gouvernement chinois offrait dedonner, gratuitement, z millions de cc. de vaccinprovenant de ses stocks de Shanghai. Ce don futaccepté avec reconnaissance ; la ,commande passéeau NEPB fut, par conséquent, annulée et desdispositions furent prises pour rembourser à cetorganisme les frais de transport qu'il avait engagésen vue de t expédition du vaccin de Peiping àShanghai. Grâce à la coopération de l'Army AirTransport Command des Etats -Unis, ce vaccinput être expédié à Djeddah et au Caire entre le27 octobre et le 13 novembre.

Des représentants de certains pays du Proche -Orient, en sus de l'Egypte, de la Syrie et de l'ArabieSaoudite, s'informèrent également, auprès duBureau du Siège, des possibilités d'acquisition devaccin aux Etats -Unis. Le 13 octobre, la légationdu Liban à Washington demanda le concours duBureau pour obtenir u la plus grande quantitépossible de vaccin » ; toutefois, aucune commandeferme ne fut- passée par ce pays. Une aide futofferte, le 14 octobre, à l'ambassade de Grèce quiavait entrepris des négociations pour l'achat devaccin, mais qui avait trouvé excessifs les prixexigés. Le 3 novembre, le Gouvernement des Etats-Unis transmit au Bureau du Siège une demande duYémen pour l'octroi d'une aide en vue de l'acqui-sition de vaccin ; cette demande ne fut toutefoispas suivie d'une commande.

Durant cette période, des offres de vaccin par-vinrent également de différentes sources en dehorsdes Etats -Unis. Le 24 octobre, une offre de livraisonhebdomadaire de 200.000 cc. de vaccin, qui devaitêtre expédié aux frais du Gouvernement égyptien,a été reçue de l'Institut Pasteur de Saigon,Indochine. Cette information fut transmise auxautorités égyptiennes et plusieurs envois furenteffectués de Saigon entre le 24 octobre et le 7novembre. De leur côté, les autorités militairesdes Etats -Unis en Corée méridionale firent don

d'un million de cc. de vaccin qui fut expédiéà bord des avions transportant le vaccin donnépar le Gouvernement chinois. Une offre de deuxmillions de cc. de vaccin parvint, en outre, desautorités militaires des Etats -Unis au Japon, maiselle ne fut pas retenue, étant donné que l'Egypten'avait plus besoin de vaccin à ce moment. Il nefut pas possible, pour la même raison, de profiterd'une offre faite par l'Institut Cantacuzène deBucarest.

Livraisons de fournitures médicales.Une aide pour l'acquisition de fournitures médi-

cales avait été offerte par le Secrétaire exécutif, lorsde sa première conversation avec le Dr ChouchaPacha, qui ne demanda pas de livraisons à cemoment. La proposition de l'armée des Etats-Unis de mettre à la disposition des autoritéssanitaires égyptiennes deux avions entièrementéquipés pour la désinfection au DDT fut transmise,le 13 octobre, au Dr Choucha Pacha qui l'acceptaavec reconnaissance.

Alors qu'on prenait des dispositions pour assurerle transport, par air, des premières quantités devaccin obtenues aux Etats -Unis grâce aux mesuresprises pour accélérer la production, le Bureau duSiège reçut, le 22 octobre, un câblogramme d'Egyptedemandant l'envoi des fournitures médicales sui-vantes :

500 kg. de poudre de glucose (dextroseanhydre),500 kg. de chlorure de sodium,zo tonnes d'hypochlorite de chaux,

3.000 seringues,50.000 aiguilles.

Le Dr Choucha Pacha fit savoir qu'il n'avait pas be-soin à ce moment de plasma ni de techniciens. Lesfournitures indiquées ci- dessus -à l'exception del'hypochlorite. de chaux, qui était d'un trop grosvolume pour l'envoi par air - purent être acquisesà temps de façon à être expédiées en Egypte parla voie aérienne en même temps que le premierenvoi de vaccin du 25 octobre. L'hypochlorite dechaux fut expédié, peu après, par mer. Pourobtenir ces livraisons, il avait fallu entreprendredes démarches auprès de divers fabricants ; c'estainsi que les aiguilles purent être finalementobtenues à Needham (Massachusetts). D'autre part,comme il était impossible de se procurer immédiate-ment les seringues nécessaires, les 3.000 qui avaientété demandées furent empruntées au Départementdes Achats de la ville de New -York, auquel unequantité correspondante de seringues fut restituéepar la suite.

Le rer novembre, le Dr Choucha Pacha de-manda par câble l'envoi de :

1.250.000 cc.de plasma de sang humain normal,1.000 kilos de chlorure de sodium,r million de comprimés de sulfaguanidine.

La Croix -Rouge américaine, informée des besoinsde l'Egypte en plasma, fit don de près du doublede la quantité requise, qu'elle préleva sur sesstocks de New -York. La sulfaguanidine fut obtenuede l'Administration des Stocks de guerre desEtats -Unis, ce qui permit de réaliser une économieconsidérable sur le coût. Ces fournitures furentexpédiées à bord de quatre avions, du 5 au 8novembre, en même temps que le reste du vaccinanticholérique.

Dans une lettre parvenue le ro novembre, le DrChoucha Pacha demandait, en outre, l'envoi de qua-rante et une catégories de fournitures médicalesreprésentant des milliers d'unités. Etant donné que

ANNEXE 2 - So -

ces fournitures étaient surtout destinées à recons-tituer les stocks du Ministère de la Santé d'Egypteplutôt qu'à être immédiatement utilisées, le DrChoucha Pacha accepta la proposition du Bureau duSiège de faire effectuer ses achats par l'intermé-diaire du consulat d'Egypte à Washington. LeDr Calderone prit des dispositions pour permettreau Consul d'Egypte d'acheter à l'Administrationdes Stocks de Guerre la plus grande quantitépossible des fournitures nécessaires et mit à ladisposition du Consul les informations dont leBureau disposait concernant les autres sourcesd'approvisionnement pour les quantités qui res-taient à fournir.

Transport.

Le premier problème de transport qu'il fallutrésoudre concernait l'envoi par air, en Egypte eten Arabie Saoudite, du vaccin donné par le Gou-vernement chinois pour ces deux pays. L'organisa-tion et la répartition de ces envois furent assuréesen majeure partie par la Mission de la CommissionIntérimaire en Chine, tandis que le Bureau duSiège s'occupa du coût des transports et de l'exa-men des autres possibilités qui s'offraient dans cedomaine. Une aide inestimable fut apportée, pources expéditions, par l'Army Air Transport Com-mand des Etats -Unis ainsi que par le Départementd'Etat des Etats -Unis.

Pour l'organisation des expéditions faites enprovenance des Etats -Unis, on s'adressa à toutesles grandes entreprises desservant les lignes aé-riennes entre New -York et ses alentours et lespays d'outre -mer. Les prix cotés pour les servicescommerciaux de transport aérien à destination del'Egypte étaient en moyenne de $1,46 par livre(lb) de fret, mais les prix qui furent finalementpayés étaient compris entre $1,40 et $1,19. Pourles expéditions à destination de la Syrie, les prixindiqués, qui étaient de $1,37 par livre (lb) furentramenés à $1,29 et, ultérieurement, à 1 dollar.D'autres problèmes qui se posèrent pour le trans-port du vaccin et des fournitures médicalesavaient trait à la nécessité d'un emballage spécialpour les envois faits par air, aux précautions àprendre pour maintenir le vaccin à une températureconvenable ainsi qu'aux mesures à adopter pourassurer un transport rapide, par camion, du vaccindepuis Philadelphie jusqu'à New -York.

Relevé des dépenses ellectuées et des économies réa -lisées pour le compte des gouvernements.

Grâce aux efforts du Bureau du Siège et à l'espritremarquable de collaboration des autorités gouver-nementales et des entreprises cordemerciales inté-ressées, le coût, en dollars, des fournitures destinéesà la lutte contre le choléra a été réduit d'un mon-tant qui peut être évalué, au total, à $225.466.Quant à la somme de souffrances humaines et auxperturbations économiques et sociales qui auraientrisqué de se produire, si l'épidémie n'avait pu êtremaîtrisée, le mérite de les avoir évitées revient auxautorités sanitaires égyptiennes. En plus de l'aideapportée à l'Egypte par la Commission Intéri-maire, douze gouvernements ont spontanémentoffert leur concours en envoyant du vaccin dontils disposaient dès qu'ils furent au courant desbesoins. Ces gouvernements sont ceux des payssuivants : Brésil, Etats -Unis, France, Grèce, Iran,Irak, Italie, Pays -Bas, Royaume -Uni, Suisse,Tunisie et Union des Républiques SocialistesSoviétiques.

Les principaux aspects de l'oeuvre accomplie parle Bureau du Siège dans le domaine des livraisonssont indiqués dans le tableau figurant en annexeau présent rapport, qui montre les diverses caté-gories de fournitures achetées, leur prix par unité,ainsi que le total des dépenses et les frais de trans-port. Etant donné que les économies réaliséesreprésentent, dans de nombreux cas, un quart, aumoins, du prix qui avait été primitivement indiquépour les fournitures ou les services en question- compte non tenu de l'effet probable de la con-currence sur le marché - les prix originaux et leséconomies réalisées sur ces prix ont été égalementindiqués. On verra, en se référant à ce tableau, que6.594.880 cc. de vaccin ont été expédiés en Egypte,en Arabie Saoudite et en Syrie au prix d'achat de$70.000, représentant une économie de $52.500.Sur ces quantités de vaccin, 2 millions de cc.environ ont été donnés par le Gouvernement chi-nois et 1 million de cc. par les autorités militaire,des Etats -Unis en Corée méridionale. En outrel'Egypte a reçu un peu plus de 32 tonnes de four-nitures médicales d'une valeur totale de $7.197.Les économies réalisées sur ces divers postess'élèvent à $154.112 ; ces économies sont dues, enmajeure partie, au don de plasma sanguin fait parla Croix -Rouge américaine. Quant aux frais detransport et aux dépenses qui s'y rattachent, leBureau du Siège a payé, pour le compte des troisgouvernements, $117.742 au total, ce qui repré-sente, pour ceux -ci, une économie de $16.996.

Le gain de temps réalisé a une portée plus grandeencore que l'économie d'argent. Ce gain ne sauraitfigurer au tableau, mais on peut s'en faire une idéeapproximative par les indications chronologiquesdonnées plus haut. Il convient de relever que lepremier contingent de vaccin anticholérique a étéfabriqué, vérifié, emballé et livré au Caire dansles vingt jours après confirmation de la commande.Un délai de quarante à soixante heures seulements'est écoulé entre la réception de la demande defournitures médicales et leur livraison à l'aéro-drome. La rapidité avec laquelle ces négociationscomplexes ont pu être menées témoigne de labonne volonté dont ont fait preuve tous les inté-ressés.

Activités administratives.

La majeure partie de la tâche se rapportant àl'application des conventions sanitaires inter-nationales a été effectuée par le Bureau de Genève.Cependant, le Secrétaire exécutif a réuni en confé-rence à Lake Success le 5 novembre les représen-tants des pays suivants : Arabie Saoudite, Egypte,Irak, Iran, Liban, Royaume -Uni, Syrie et Yémen,pour leur faire connaître les mesures prises et lesrésultats obtenus dans la lutte contre l'épidémiede choléra et pour leur donner des indicationsconcernant les règlements quarantenaires et lesprécautions désirables, telles que la constitutionde réserves de fournitures médicales et le renfor-cement des mesures générales de salubrité.

Rien n'a été négligé pour tenir le public au cou-rant, par la voie de la presse, de la radio et pard'autres moyens, de l'aide apportée par la Com-mission Intérimaire dans la lutte contre l'épidémiede choléra. Le Secrétaire exécutif a tenu, le 22 oc-tobre, au Bureau du Siège, une conférence depresse, et des représentants des plus importantesassociations de presse assistèrent à la conférencequ'il a réunie à Lake Success le 5 novembre. LeDirecteur adjoint du Bureau du Siège a fait, le31 octobre, un exposé à la radio sur les efforts

- óI - ANNEXE 2

entrepris pour combattre le choléra ; cet exposé aété enregistré à Lake Success et diffusé par lessoins des postes d'émission des Nations Unies.Un commentateur éminent du Columbia Broad-casting System de New -York a décrit, dans lesnouvelles radiodiffusées du 4 novembre, l'ceuvreaccomplie par la Commission Intérimaire dans lalutte contre le choléra. La documentation néces-saire pour un programme d'information sur cesujet a été fournie à la BBC le ,6 novembre. Ledélégué de 1'Egypte aux Nations Unies a exprimé,le 3 novembre, par l'intermédiaire de la radio desNations Unies, sa gratitude au Gouvernementchinois pour le don de vaccin ; toutefois, l'OMSn'a pas été mentionnée à cette occasion. La pre-mière expédition de vaccin de l'aérodrome LaGuardia a été effectuée le 25 octobre en présence

de reporters et de photographes et elle a été filméepar le Département de l'Information des NationsUnies ainsi que par une entreprise commercialed'actualités cinématographiques. Un rapport surl'ensemble des questions se rattachant à l'épidémieet mentionnant l'eeuvre accomplie parla CommissionIntérimaire ainsi que les mesures prises par les au-torités sanitaires égyptiennes a été établi à l'inten-tion du Dr H. van Zile Hyde, qui l'a communiquéégalement à M. le Représentant Judd, du Congrèsdes Etats -Unis. La situation, au point de vue ducholéra, a été, en outre, décrite dans un certainnombre d'allocutions prononcées par des membresdu personnel du Bureau du Siège. Enfin, douzecommuniqués de presse et plusieurs articles derevues ont été publiés sur ce sujet, et il a, étérépondu à de nombreuses demandes d'information.

DÉPENSES DE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE DE L'OMS POUR L'ACTION CONTRE LE CHOLÉRA

Par pays et par article

A. Par paysEGYPTE

Prix primitivement indiqués

Quantité Cott par unité Prix global

$ $

Total

$

Quantité

Prix effectivement payés

Prix par unité Prix global

$ $

Total

$

Economies réalisées

Pour les diverses Totalfournitures

Vaccin :Achats aux Etats -Unis 2.000.000 CC. 0,035 70.000,00 2.000.000 CC. 0,02 40.000,00 30.000,00Don du Gouvernement chinois 1.694.880 CC. - - 1.694.880 cc.

Total 70.000,00 40.000, 00 30.000, 00

Equipement médical:Aiguilles 4.166 dz. 1,72 7.165,52 4.166 dz. 1,47 6.124,02 1.041,50Seringues 3.000 1,35 4.050,00 3.000 1,078 3.234,00 816,00

Total 11.215,52 9.358,02 1.857,50

Fournitures médicales :Chlorure de sodium 3.510 lbs. 1 0,26 912,60 3.510 lbs. 0,21 729,73 182,87Hypochlorite de chaux 29.100 lbs. 0,0525 1.527,75 29.100 lbs. 0,525 1.5227,75 -Sulfaguanidine 1.000.000 comp. 0,82 8.200,00 1.000.000 comp. 0,45 4.500,00 3.700,00Plasma sanguin 5.004 unités 30,00 150.120,00 5.004 unités - - 150.120,00Dextrose anhydre 1.1oo lbs. 0,50 550,00 1.100 lbs. 0,40 440,00 110,00

Total 161.310,35 7.197,48 154.112,87-_,

Dépenses de transports et autres coûts :American Airlines 1,46 49.397,64 33.834 lbs. 1,19 40.243,20 9.154,44ATC - - 12.280,83 - - 12.280,83 -Seabord 1,46 32.492,30 22.255 lbs. 1,26 28.000,00 4.492,30TWA 1,46 12.128,22 8.307 lbs. 1,40 11.629, 80 498,42Transports par mer - 361,09 31.719 lbs. - 361,09Transports locaux 273,56 - 273,56Assurance 288,84 288,84

Total 107.222,48 93.077,32 14.145,16

Total pour l'Egypte 349.748,35 149.632,82 200.115,53

' Lb. = livres anglaises.

DÉPENSES DE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE DE L'OMS POUR L'ACTION CONTRE LE CHOLÉRA (suite)

Prix primitivement indiqués Prix effectivement payés Economies réalisées

Par pays et par article Quantité Coût par unité Prix global Total Quantité Prix par unité Prix global Total

A. Par pays (suite)ARABIE SAOUDITE

Vaccin :Don du Gouvernement chinois 1.400.000 cc. - - 1.400.000 cc.

Transports, etc.:ATC 11.039,17 - - 11.039,17Empaquetage - 2.000,001 - - 2.000,001

Total 13.039,17 13.039,17Total pour l'Arabie Saoudite 13.039,17

Pour les diversesfournitures Total

$

SYRIE

Vaccin :Achats aux Etats -Unis 1.500.000 cc. 0,035 52.500,00 1.500.000 CC. 0,02 30.000,00 22.500,00

Transports, etc.:Pan- American Airlines 1,37 4.760,75 3.475 lbs. 1,29 4.477,50 283,25Seaboard - 1,37 9.5o6,43 6.939 lbs. 1,00 6.939,00 2. 567,43Transports locaux - 116,48 - - 116,48 -Assurance 92,50 - - 92,50 -

Total 14.476,16 11.625,48 2.850,68

Total pour la Syrie 66.976,16 41.625,48 25.350,68TOTAL pour tous les pays 429.763,68 204.297,47 225.466,21

B. Par fournituresVaccin 122.500, 00 70.000, 00 52.500, 00Equipement médical 11.215,52 9.358,02 1.857,50Fournitures médicales 161.310,35 7.197,48 154.112,87Transports, etc. 134.737,81 117.741,97 16.995,84

1 Chiffres estimatifs.

ANNEXE 2 - 84 -

PARTIE 7: PALUDISME

A sa quatrième session, la Commission Intéri-maire a renvoyé au Président et au Secrétaireexécutif une demande tendant à ce qu'un expertfrançais et un expert indien soient nommés auComité d'experts sur le Paludisme. Le Médecin -Général M. A. Vaucel et le Dr D. K. Viswanathanont maintenant été nommés membres du Comité.

Conformément aux instructions de la Commis-sion, le Secrétariat a préparé le projet de mandatci -après du Comité d'experts sur le Paludisme, quiest soumis à l'approbation de la Commission.

I. Le Comité remplira les fonctions de groupeconsultatif de la Commission Intérimaire pour lesquestions relatives au paludisme.

2. Le Comité est invité, au cours de sa pro-chaine session, à formuler ses vues sur les pointssuivants :

a) Programme de lutte antipaludique à l'échellemondiale ;

b) Programme général de l'OMS en matière depaludisme, avec référence spéciale au rôle quel'OMS pourrait jouer dans la lutte antipalu-dique internationale et à l'assistance qu'ellepourrait donner aux gouvernements qui enferaient la demande ;

c) Voies et moyens qui permettraient d'abaisserles prix des produits antipaludiques.

3. Dans le cas où la Commission Intérimaireaurait cessé d'exister au moment de la deuxièmesession du Comité d'experts, le Comité fera rapportau Conseil Exécutif, par l'intermédiaire du Direc-teur général.

Le Comité d'experts sur le Paludisme a présentédeux projets de résolution à la Commission, afinqu'ils soient soumis à la première Assemblée de laSanté. Sur la base de la décision prise par la Com-mission à sa quatrième session 1 et de la discussionqui s'est déroulée au Comité des Questions tech-niques 2, le Secrétariat présente les projets amendésci -après :

I.

ATTENDU QuE l'Organisation de la Santé, dansl'exercice de ses fonctions statutaires en ce quiconcerne le paludisme, aurait avantage à bénéficierdes avis d'un groupe de malariologues éminents,familiarisés avec les nombreux aspects du pro-blème du paludisme dans différentes parties dumonde, tels que les recherches sur le paludisme, sonépidémiologie, sa thérapeutique, la lutte contre lepaludisme et son éradication,

LA PREMIARE ASSEMBLÉE DE LA SANTÉ décide :

Le Conseil Exécutif sera chargé de créer, aucours de sa première session, un Comité d'expertssur le Paludisme, de l'Organisation Mondiale dela Santé, avec le mandat suivant :

a) Ce Comité remplira les fonctions d'organeconsultatif de l'Organisation Mondiale de laSanté, en ce qui concerne le paludisme ;

b) Il sera constitué conformément aux règlesgénérales applicables aux comités d'experts etse guidera d'après lesdites règles.

II.

ATTENDU QUE la Fondation Darling a été cons-tituée, au moyen de fonds privés, en vue d'honorer

I Actes o9. OMS, n. 6, page 219.2 Documents WHO.IC /T /Min. 4/4 et 4/5. Les procès- verbaux des comités

internes ne sont pas publiés dans les Actes officiels.

la mémoire du Dr S. T. Darling, décédé acciden-tellement au cours d'une mission d'étude de laCommission du Paludisme de la Société desNations ;

ATTENDU QuE le but de la Fondation Darlingest de décerner périodiquement une médaille et unprix à un malariologue qui s'est particulièrementdistingué par ses travaux ;

ATTENDU QuE, à la suite de la liquidation de laSociété des Nations, les statuts de la FondationDarling ne sont plus applicables ;

LA PREMIÈRE ASSEMBLÉE DE LA SANTÉ décide :

I. Le Comité d'experts sur le Paludisme, del'Organisation Mondiale de la Santé, en consul-tation avec le Directeur général, élaborera denouveaux statuts pour la Fondation et sou-mettra lesdits statuts au Conseil Exécutif, pourapprobation ;

2. La médaille sera décernée par l'Assembléede la Santé à un malariologue choisi parmi lescandidats recommandés par le Comité d'expertssur le Paludisme ;

3. Le Directeur général sera administrateur duFonds de- la Fondation Darling.

Le Comité d'experts sur le Paludisme avaitrecommandé que le Comité fût représenté par unobservateur au quatrième Congrès international duPaludisme (Washington, io -18 mai 1948). Entretemps, par une lettre en date du 25 octobre 1947,le Département d'Etat des Etats -Unis d'Amériquea officiellement invité la Commission Intérimaire àse faire représenter à la fois au quatrième Congrèsinternational de médecine tropicale et à celui dupaludisme. D'autre part, le Secrétaire exécutif duCongrès, le Dr Sawyer, a personnellement invitéle Secrétaire du Comité d'experts a être présent.Il appartient maintenant à la Commission deprendre une décision sur ce point, en tenant comptedu fait que le Comité d'experts doit se .réunir àWashington immédiatement après les congrès sus-mentionnés, de telle sorte que les dépenses devoyage de ses membres et de son Secrétaire serontdéjà défrayées.

Au cours de sa première session, le Comitéd'experts sur le Paludisme a recommandé que leSecrétariat se mette en rapport avec la Ligue desSociétés de la Croix -Rouge en vue de la fourniturede produits antipaludiques destinés à combattrela grave épidémie de paludisme qui sévit dans ledistrict de Tulcea (Roumanie). A la suite de lademande du Secrétariat, la Ligue a pris des mesuresimmédiates et a obtenu des dons de médicamentsainsi que des fonds pour l'achat de médicaments.La Société américaine de la Croix -Rouge expédieraà la Croix -Rouge roumaine 2.5oo.000 comprimésd'atébrüle, qui seront suffisants pour assurer envi-ron 89.000 traitements complets ; la Croix -Rougeaustralienne a accordé une somme de £500 ; laCroix -Rouge néerlandaise et la Croix -Rouge sué-doise ont également envoyé de la quinine et d'autresmédicaments. La Commission Intérimaire voudrapeut -être exprimer ses remerciements à la Liguedes Sociétés de la Croix -Rouge.

Entre temps, le Professeur Ciuca, membre rou-main du Comité d'experts, a demandé au Secré-tariat s'il y aurait quelque possibilité d'accorderune bourse de trois semaines à deux entomologistesroumains pour qu'ils puissent acquérir une expé-rience pratique qui leur permettrait ultérieurementde procéder à des pulvérisations résiduelles auDDT en vue de la lutte antipaludique en Roumanie.

85 ANNEXE 2

Le Secrétariat de la Commission Intérimaire n'estmalheureusement pas en mesure de répondre àcette demande. Par l'intermédiaire de la Missionde la Commission Intérimaire à Varsovie, le Gou-vernement polonais a également adressé unedemande en vue d'obtenir une assistance techniquedans sa lutte contre le paludisme.

PARTIE 8 : TUBERCULOSE

I. Comme suite aux décisions adoptées par laCommission Intérimaire au cours de sa quatrièmesession 1, des dispositions ont été prises en vue dela réunion d'un groupe d'experts spécialementchoisis, qui seront chargés d'examiner la situationactuelle en ce qui concerne la streptomycine. Cetteréunion se tiendra probablement en mars 1948.

Le Gouvernement de l'Inde a demandé à laCommission Intérimaire de bien vouloir envoyerdans l'Inde une équipe d'experts de la Commissionpour y entreprendre une campagne de vaccinationau BCG dans les régions où la maladie a pris desproportions épidémiques. On espère que cetteéquipe sera dans l'Inde en mars ou avril 1948.

La deuxième session du Comité d'experts s'ou-vrira à Genève, le 17 février, à la suite de la cin-quième session de la Commission. Le Comité seraainsi en possession des décisions de la Commissionsur les principaux points du rapport 2 qu'il luiaura soumis.

2. Depuis la quatrième session de la Commis-sion, des mémorandums ont été établis sur uncertain nombre de questions spéciales relatives àla tuberculose. Ces mémorandums seront examinés,en février, par le Comité d'experts qui formulerades suggestions quant à leur utilisation.

3. Au cours des trois derniers mois, des membresdu Secrétariat se sont rendus à Varsovie, à Prague,à Milan, à Florence et à Paris pour se mettre enrapport avec les autorités chargées de la lutte anti-tuberculeuse. A la demande du Gouvernementitalien, deux conférenciers ont quitté Londres etCopenhague pour l'Italie afin de donner dans cepays, à l'occasion du centenaire de Forlanini, desséries de conférences, l'une sur la streptomycineet l'autre sur le pneumothorax artificiel. Desmembres du Secrétariat ont visité l'hôpital Meyerde Florence pour se mettre au courant des travauxdu Professeur Cocchi sur l'emploi de la strepto-mycine dans le traitement de la méningite tuber-culeuse et de la tuberculose miliaire. Au cours d'uneréunion tenue à Paris avec des représentants del'UNICEF, il a été décidé que l'UNICEF entre-prendrait, conjointement avec des équipes de laSociété de la Croix -Rouge danoise qui travaillentactuellement en Europe, une vaste campagne devaccination au BCG. La Commission Intérimairede l'OMS continuera à s'occuper des questions plustechniques de la standardisation de la tuberculineet de la préparation du BCG et adressera, de tempsà autre, à titre de directives, des rapports auxagents en mission dans différents pays ainsi qu'auxéquipes choisies par l'UNICEF. Le Dr Holm(Danemark), Président du Comité d'experts sur laTuberculose, s'intéresse activement aux aspectspratiques du programme qui est envisagé en faveurde nombreux pays d'Europe.

Des équipes de vaccination au BCG sont actuel-lement à l'oeuvre en Pologne, en Autriche et enTchécoslovaquie ; certaines ont travaillé jusqu'àune date toute récente en Yougoslavie, en Hongrie

I Actes oft. OMS, n° 6, page 219.' Actes oft. OMS, a° 8, VI.

et dans différentes zones d'Allemagne. On espèreque d'autres fonctionneront bientôt en Grèce. Unecampagne de vaccination au BCG a également étéinaugurée en Chine, sous les auspices de la Divisiond'Aide sanitaire aux Pays de la Commission Inté-rimaire et, au début de 1948, une équipe de vacci-nation sera envoyée dans l'Inde. Les équipes dela Croix -Rouge danoise qui se rendront en Grèce,au printemps de 1948, édifieront certainement leuraction sur les bases posées dans ce pays par laCommission Intérimaire.

Les principaux événements survenus, au coursdes quatre derniers mois, dans le domaine de l'aidesanitaire pour la tuberculose, accordée à diverspays par la Commission Intérimaire, ont été lessuivants :

Chine.

a) Des unités épidémiologiques, avec examensradiologiques en série, ont été établies ; l'épreuvede la tuberculine et d'autres moyens d'investiga-tion reconnus ont été pratiqués à Shanghai, Pei -ping, Tien -Tsin et Ningpo.

b) Une campagne de vaccination au BCG a étéinaugurée et des médecins chinois ont été envoyésà Copenhague pour y étudier la préparation duBCG et les méthodes de vaccination au BCG.

c) Une association nationale pour la lutte anti-tuberculeuse est en voie de formation afin de sti-muler l'intérêt de l'opinion publique pour la luttepréventive contre la maladie.

d) En exécution du programme de bourses de laBritish United Aid to China, des dispositions ontété prises pour permettre à deux étudiants chinoisd'étudier en Angleterre la radiologie et les tech-niques de des

e) Les premiers résultats de l'épreuve de la tuber-culine pratiquée en Chine par la Commission Inté-rimaire tendent à confirmer la fréquence très élevéede l'infection tuberculeuse dans ce pays.

Grèce.

a) Le sanatorium de Makris, dans le Péloponnèse,a été ouvert, avec 267 lits. Cette institution a étéaménagée avec du matériel de l'UNRRA, et lesarrangements préliminaires ont été pris sous ladirection d'un personnel de la Commission Intéri-maire.

b) Les examens radiologiques en série, effectuésen Grèce, ont porté sur près de 150.000 personnes.

e) Un sanatorium, un dispensaire et un prévento-rium ont été établis dans le Dodécanèse, à la suitedes négociations intervenues lors de la présence del'UNRRA en Grèce, en 1946.

d) Il est procédé actuellement à l'installation desept appareils supplémentaires de radiologie ensérie, dans les zones rurales du pays, sous la direc-tion d'un personnel de la Commission Intérimaire.

e) La vaccination au BCG est actuellement encours, mais sera renforcée, au début de 1948, lorsde l'arrivée d'une équipe de la Croix -Rouge danoise.

Italie.

Les autorités italiennes poursuivent l'applica-tion des plans prévoyant l'utilisation du fonds enlires pour l'installation complète ou partielle de152 dispensaires, la création de 12.595 lits, la four-niture de nouveaux appareils de radiologie et lamise en oeuvre d'un vaste programme de propa-gande éducative.

ANNli:xa 2 - 86 -

Pologne.La Commission Intérimaire a mis au point un

programme -modèle de lutte antituberculeuse, dansla ville et la province de Lodz, qui a été accepté,en principe, par le Gouvernement polonais. Ungrand nombre d'organisations privées et bénévolesont promis de participer à son application. A lademande du Gouvernement polonais, le Dr Gellnerretournera en Pologne, au début de 1948, poursurveiller ces opérations.

PARTIE 9: MALADIES VÉNÉRIENNES

A la suite d'une décision, prise à la quatrièmesession de la Commission Intérimaire, d'établir unComité d'experts sur les Maladies vénériennes 1, di-vers éléments de documentation sont venus s'ajouterau rapport technique préliminaire du Secrétariat 2.En outre, l'avis des gouvernements a été demandéquant aux moyens qu'il est possible d'utiliser pourengager une lutte internationale contre les maladiesvénériennes et quant à la forme que pourraitrevêtir l'assistance aux administrations sanitairesnationales, si cette assistance est désirée.

Avec l'approbation du Président de la Com-mission Intérimaire, le Secrétaire exécutif a nomméles personnes suivantes pour faire partie du Comitéd'experts : a) le Dr Waldemar Coutts, Chef duDépartement de l'Hygiène sociale et de la Santépublique, Santiago, Chili ; b) le Dr MarianGrzybowski, Professeur de dermatologie et maladiesvénériennes, Université de Varsovie, Pologne ;c) le Dr John F. Mahoney, Chef du Laboratoire derecherches sur les maladies vénériennes, Servicede Santé publique des Etats -Unis, New -York,Etats -Unis d'Amérique ; d) le Dr G. L. M. McElligott, Fonctionnaire médical chargédu Service des maladies vénériennes au Ministèrede la Santé, Londres $. Des crédits ont été votés parla Commission Intérimaire, lors de sa quatrièmesession, en vue de deux réunions d'experts avant lapremière Assemblée- de la Santé - l'une devantse tenir en 1947 et l'autre en 1948. Pour des raisonsd'ordre technique, il n'a pas été possible de prendreles arrangements nécessaires pour une réunion, àGenève, avant les 12 -16 janvier 1948. Le rapportdu Comité sera présenté ultérieurement à la Com-mission Intérimaire.

Aux termes du Protocole- relatif à l'Office Inter-national d'Hygiène Publique, la responsabilité del'exécution de l'Arrangement de Bruxelles (1924) aété assumée par la Commission Intérimaire. Confor-mément aux obligations administratives prévuespar ledit Arrangement, des mesures ont été prisesen vue d'obtenir des renseignements sur les facilitésactuelles de, traitement dont disposent les marinsdu commerce dans les ports de divers pays ainsique d'autres renseignements, en vue de la publi-cation d'une liste internationale revisée des centresde traitement. La dernière liste publiée par l'Officeen 1939 est actuellement tout à fait périmée. Plu-sieurs autorités médicales des ports ainsi que diversgouvernements ont exprimé le désir de voir l'Arran-gement de Bruxelles élargi en raison des progrèsrécemment réalisés dans le domaine médical etdans d'autres domaines. Des mesures ont donc étéprises par le Secrétariat pour obtenir l'avis desadministrations sanitaires nationales quant à larevision éventuelle de cet Arrangement.

r Actes off. OMS, n° 6, page 24.2 Documents de travail WHO.IC /99 et WHO.IC /roo, non publiés dans

les Actes officiels..La participation d'un spécialiste de l'Union des Républiques Socialistes

Soviétiques avait été demandée i l'origine ; aucun candidat n'a été sug-géré au Secrétariat.

Au cours des trois derniers mois, le fonctionnairemédical du Secrétariat, chargé des maladies véné-riennes, s'est . rendu à Paris, dans l'Allemagneoccupée et à Varsovie.

Il a assisté, à titre d'observateur, à la premièreassemblée d'après guerre de l'Union internationalecontre le Péril vénérien, tenue à Paris du 20 au25 octobre. Les rapports adoptés à cette assembléeont été mis à la disposition du Comité d'experts.Des délégués de vingt pays assistáient à cetteassemblée qui a voté, à l'unanimité, des résolutionsdemandant la revision de l'Arrangement deBruxelles, la convocation d'une Conférence inter-nationale antivénérienne des organisations béné-voles en collaboration avec l'OMS, ainsi qu'uneassistance financière d'un montant de $1o.00q àcet effet. Il a été également décidé qu'un Comitéde Liaison avec l'OMS devrait être établi.

En Allemagne occupée, le fonctionnaire médicala visité divers centres antivénériens allemands àFrancfort, Berlin, Wiesbaden, Marburg et Stuttgart,et il a procédé à une étude sur les mesures de lutteantivénérienne appliquées par les autorités sani-taires, tant civiles que militaires.

Sur la demande du Ministère polonais de la Santé,il s'est également rendu à Varsovie où une cam-pagne de traitement en série de la syphilis au moyende la pénicilline est envisagée sur le plan national.En raison de l'intérêt général et de l'importancequi s'attachent à cette campagne, le Gouvernementpolonais a demandé l'autorisatioA de présenter leprojet en question, pour discussion, au Comitéd'experts.

L'UNICEF a envisagé de fournir la pénicillinenécessaire pour la partie de ce programme quiintéresse les femmes enceintes et les mères quiallaitent ainsi que les cas de syphilis congénitaleprécoce. Des pourparlers ont été activement menéspar le Secrétariat avec l'UNICEF au sujet de ceprogramme.

La liaison a été maintenue avec l'OIT en ce quiconcerne les aspects du problème des maladiesvénériennes qui touchent aux questions maritimes.Une résolution demandant une coopération avecl'OMS et une action à entreprendre par celle -cidans le domaine des maladies vénériennes, a étéadoptée à la Conférence internationale des assu-rances sociales (CIMAS) en octobre 1947.

La liaison a été également maintenue avecl'Organisation Sanitaire Panaméricaine. Des ren-seignements périodiques sur l'incidence et la fré-quence de la syphilis dans les pays de l'Amériquelatine sont maintenant publiés dans les relevésépidémiologiques mensuels de cette organisation.

Addendum

Le Comité d'experts sur les Maladies vénérienness'est réuni à Genève, du 12 au 16 janvier 1948.Tous ses membres étaient présents. Le Dr J,Mahoney a été élu Président. Le Dr G. L. McElligotta assumé la présidence pendant la discussion àlaquelle a donné lieu l'Arrangement de Bruxelles.Le Dr T. Guthe, du Secrétariat, a fait fonction deSecrétaire du Comité.

Le rapport du Comité d'experts 1 communiquéaux membres de la Commission Intérimaire traceles plans de lutte internationale contre les maladiesvénériennes, dont la Commission Intérimaire doitêtre saisie, pour examen, à sa cinquième session,avant qu'ils ne soient soumis, en définitive, à lapremière Assemblée de la Santé.

1 Actes off. OMS, ne 8, VIII.

- 87 - ANNEXE 2

Etant donné que de nombreux aspects sociauxdu problème sont actuellement étudiés par lesNations Unies et par d'autres Organisations inter-nationales, le Comité d'experts recommande que,en attendant l'élaboration des plans qu'ils com-portent, l'OMS concentre son action sur les aspectsdu problème qui relèvent de la santé publique etde la science médicale, en donnant, en général, lapriorité à la lutte contre la syphilis. Le rapportcontient des recommandations en vue de l'exécu-tion d'un programme international à long terme,concernant, notamment, le recrutement et la for-mation technique du personnel, la standardisationdu séro- diagnostic de la syphilis, l'évaluation desrésultats des méthodes de traitement modernes, lesaspects éducatifs, l'assistance aux gouvernements,la création près l'OMS d'un comité consultatif desinfections vénériennes et d'une section des maladiesvénériennes au Secrétariat de cette Organisation.

Les vues que les gouvernements ont communi-quées au Secrétariat, aux fins de revision et d'exten-sion du champ d'application de l'Arrangement deBruxelles, ont retenu spécialement l'attention duComité. Il est recommandé, dans le rapport, queledit Arrangement soit, remplacé par une régle-mentation sanitaire internationale relative auxmaladies vénériennes, laquelle engloberait nonseulement les gens de mer, mais encore les itiné-rants, selon des principes expressément énoncés.

A la demande du Gouvernement polonais, unplan d'une portée nationale, visant à engager enPologne une action d'ensemble contre la syphilisau moyen de la pénicilline, a été soumis au Comitéd'experts par les représentants de la Division desinfections vénériennes du Ministère polonais de lasanté. Les divers aspects techniques de ce planont été examinés par les experts, et un exposé danslequel le Comité d'experts approuve les principesincorporés à ce programme est reproduit dans lerapport du Comité.

PARTIE IO : MORTALITÉ INFANTILE

A sa troisième session, la Commission Intéri-maire avait décidé « d'ajouter l'étude des causes dela mortalité infantile parmi les études qui doiventêtre entreprises sans délai » 1.

Confirmant cette opinion à la quatrième session,la Commission a recommandé d'entamer les tra-vaux dans ce domaine aussitôt qu'il serait possiblede trouver un spécialiste capable a.

Depuis lors, il n'a pas été possible, malgré desefforts constants, de trouver un expert qualifié.En conséquence, il a fallu renoncer à entreprendrel'étude préliminaire du problème, à laquelle leSecrétariat avait été chargé de procéder.

PARTIE II : GRIPPE

Au cours de sa quatrième session, la CommissionIntérimaire a recommandé l'établissement enAngleterre, d'un Centre international de la grippe,et a alloué une somme, ne devant pas dépasserl'équivalent de $3.000 annuellement, pour lefinancement de ce Centre 2.

Comme il était manifeste qu'un centre de cegenre ne pouvait être établi que dans un institutscientifique s'occupant déjà de recherches sur lagrippe, tel que le National Institute for MedicalResearch, du Medical Research Council, l'offre dela Commission Intérimaire a été soumise au Medical

1 Ades o$. OMS, n° 3, page 237.2 Actes o$. OMS, n° 6, page 2r4

Research Council, dans l'espoir que celui -ci accep-terait que le centre en question fût établi sous sesauspices et autoriserait le Dr C. H. Andrewes à enassumer la direction.

La réponse suivante a été reçue de Sir EdwardMellanby, Secrétaire du Medical Research Council :

Or décembre 1947.

Monsieur le Secrétaire exécutif,

Je suis chargé par le Medical ResearchCouncil de répondre à votre lettre (450 -1 -12) du21 octobre, avec son annexe, et de déclarer quele Conseil sera heureux d'assumer la responsa-bilité de l'établissement d'un Centre mondial dela grippe sur les bases proposées. Ce Centre seraétabli au National Institute for Medical Researchet sera placé sous la direction du Dr C. H.Andrewes, F.R.S., qui appartient au personneldu Conseil.

Il a été dûment noté que la CommissionIntérimaire a alloué une somme ne dépassant pas$3.000 par an pour les dépenses de ce Centre, etdes demandes de remboursement, dans les limitessusindiquées, seront présentées périodiquement.

Le Medical Research Council est très sensibleà la décision prise par la Commission Intéri-maire de lui confier cette tâche et il sera heureux .de prêter son plus- entier concours en vue del'accomplissement de la mission en question.

Veuillez agréer . .

(Signé) E. MELLANBY.

On espère que, à la suite de pourparlers quiauront peut -être lieu au début de janvier, il serapossible de présenter à la Commission Intérimaire,lors de sa cinquième session, des renseignementsplus détaillés sur le fonctionnement du Centre.

PARTIE I2 : STANDARDISATION BIOLOGIQUE

Afin de donner effet aux recommandationsadoptées en juin dernier par le Comité d'expertssur la Standardisation biologique 1, les mesuressuivantes ont. été prises :

Une circulaire a été adressée aux anciens centresnationaux de contrôle et l'on a constaté que laplupart d'entre eux fonctionnaient encore. Laquestion du rétablissement et du développementdu réseau des centres nationaux de contrôle està l'étude.

Les travaux relatifs au remplacement de l'étaloninternational de digitale, dont le stock est presqueépuisé, se poursuivent, à l'Institut de Hampstead ;des échantillons de feuilles de digitale, provenantd'Angleterre et de Suisse, ont été soumis à desessais et jugés propres à être incorporés dans lafuture préparation -étalon. D'autres échantillonssont attendus des Etats -Unis d'Amérique ; s'ilsremplissent les conditions requises, ils serontégalement incorporés dans la préparation. Ainsi setrouvera constitué un stock de feuilles de digitalequi suffira pour un grand nombre d'années. Ilrestera, évidemment, à déterminer, en unités inter-nationales, l'activité de cette nouvelle préparation.Ceci fait, le nouvel étalon pourra être distribuépour l'usage international.

En ce qui concerne le choix d'échantillons d'ana-toxines diphtérique et tétanique, pour l'établisse-ment de préparations internationales destinées à

1. Premier rapport du Comité d'experts sur la Standardisation biologique '.Actes o$. OMS, n° 8, I.

ANNEXE 2 - 88 -servir de termes de comparaison, il sera probable-ment possible d'obtenir, par les bons offices duDr M. V. Veldee, les produits d'un haut degré depureté préparés d'après la méthode du Dr Pillemer.

L'Institut d'Hampstead a reçu, grâce à la géné-rosité de la Food and Drug Administration, deWashington, D.C., des préparations de pénicilline K(IV) et de streptomycine pour servir de termes decomparaison.

Il a été possible de se procurer la quantité néces-saire de sérums anti -A et anti -B, d'un haut degréd'activité, pour établir des étalons internationauxde ces deux groupes sanguins. A la suite destitrages qui sont actuellement en cours, l'activitéde ces sérums devra être déterminée en unitésappropriées.

Le Comité d'experts a décidé d'établir, en dehorsde l'étalon existant pour la tuberculine brute, unétalon international pour le Purified ProteinDerivative (PPD), et il a choisi, à cet effet, unepréparation américaine qui avait été obtenue, en1939, du Dr F. Seibert et déposée, pour la durée dela guerre, à l'Institut National d'Hygiène deBethesda (Md.). Selon certains avis, l'effet sensibi-lisateur de cette préparation affecte les résultats del'épreuve par la tuberculine et il serait, par consé-quent, préférable de choisir, pour l'étalon inter-national, un autre échantillon de PPD. La questionappelle un nouvel exámen.

En ce qui concerne le BCG, on a constaté, encomparant entre elles les souches utilisées pour lapréparation du vaccin à l'Institut Pasteur deParis et à l'Institut Sérologique d'Etat de Copen-hágue, que les souchès de Paris se développent plusrapidement que celles de Copenhague.

Le Comité d'experts sur la Quarantaine ayantdécidé, le 16 octobre, de renvoyer la question de lastandardisation du vaccin anticholérique au Comitéd'experts sur la Standardisation biologique 1, lePrésident de ce dernier Comité, consulté le 22octobre, a approuvé l'institution d'une enquêteparmi les membres du Comité, en vue de déterminerles exigences minima auxquelles doit satisfaire unvaccin anticholérique, en cas d'urgence. Lesréponses ont fait ressortir la complexité du pro-blème et la nécessité d'en rechercher sans délaila solution.

En novembre, l'épidémie de choléra qui sévissaiten Egypte est entrée en régression et les autoritéssanitaires égyptiennes ont pu se passer de vaccinsd'origine étrangère, leur propre production étantsuffisante. L'idée de convoquer une session extra-ordinaire du Comité d'experts a, par conséquent,été abandonnée, et il a été décidé d'inscrire la ques-tion de la standardisation du vaccin anticholériqueà l'ordre du jour de la prochaine session, prévue, àtitre provisoire, pour le mois de mars 1948.

Grâce aux bons offices du Dr Choucha Pacha, unesouche de vibrion cholérique, isolé en Egypte, apu être obtenue pour le Président du Comitéd'experts. Cette souche a été déposée au Centrede collection de types microbiens, de Lausanne,d'où elle a été expédiée à des membres du Comitéd'experts ainsi qu'à des instituts de Bucarest,São-Paulo, Vienne' et Zagreb.

Lors de la réunion du Comité permanent de laFAO pour la Nutrition (Genève, septembre 1947),la question de la standardisation des vitaminesliposolubles a été soulevée et le désir a été expriméde voir s'établir, dans ce domaine, une étroitecollaboration entre l'OMS et la FAO.

u Rapport du Comité d'experts sur la Quarantaine ». Actes off. OMS,n° 8, IV.

PARTIE 13 : UNIFICATION DES PHARMACOPÉES

Le Comité d'experts pour l'Unification desPharmacopées s'est réuni à Genève du 13 au17 octobre 1947. Sous la présidence du Dr C.Hampshire, il a revisé le travail de l'organe quil'avait précédé - la Commission technique d'ex-perts en Pharmacopée de la Société des Nations -et il a commencé la préparation d'une pharmacopéeinternationale (voir rapport du Comité d'experts) 1.

Trente projets de monographie ont été discutéset acceptés, et une liste de 543 médicaments a étésubdivisée en catégories, suivant leur importance.

La préparation de projets de monographie trai-tant des médicaments qui justifient une étudeimmédiate a été répartie entre les divers membres.Afin d'assurer l'exécution adéquate de ce travailainsi qu'une représentation internationale pluslarge, le Comité a recommandé la nomination d'aumoins trois nouveaux membres.

Les dispositions budgétaires ont été établies pourcinq membres mais, à la quatrième session, il a étéprocédé à l'adjonction de deux nouveaux membres,qui ont été nommés depuis la réunion de la Com-mission [le Dr van Oss (Pays -Bas) et le Dr H. Fliick(Suisse)]. En conséquence, la demande susvisée neporte que sur un membre supplémentaire, qui, depréférence, devrait représenter les vues de lapharmacologie sud -américaine.

En outre, le Comité a recommandé instamment lanomination, au Secrétariat, d'un spécialiste qualifiéet il a été tenu compte de cette suggestion dans lapréparation du projet de budget pour 1949. Comme,toutefois, on espère publier un premier projetde Pharmacopée internationale en 1948, la nomi-nation immédiate de ce spécialiste parait nécessaire.

Le Comité a également recommandé que le Secré-taire exécutif soit habilité par la Commission Inté-rimaire à entrer en négociations avec le Gouverne-ment belge pour l'établissement d'un Secrétariatinternational unifié des Pharmacopées, sous l'égidede l'Organisation Mondiale de la Santé.

PARTIE 14: ENQUÊTE SUR LES BESOINSET L'APPROVISIONNEMENT EN INSULINE

Selon des informations parvenues au Secrétariat,les difficultés d'approvisionnement en insulinepersistent dans un grand nombre de pays ; ellesproviennent de l'impossibilité dans laquelle setrouvent les fabriques d'insuline de se procurer lesquantités suffisantes de glandes pancréatiquesd'animaux et de la diminution des communicationsinternationales ; en outre, les restrictions actuellesen matière de devises entravent les échangescommerciaux.

Des méthodes de diagnostic plus efficaces pourle dépistage du diabète dans toutes les couches dela population, le fait qu'un plus grand nombre demédecins praticiens ont acquis l'habitude de manierl'insuline et le grand nombre de malades dont la vieest prolongée grâce à l'insuline ont contribué àaugmenter fortement les demandes.

Rien ne permet de croire, d'autre part, que lasynthèse de l'insuline ait jusqu'ici réussi et il nefaut pas trop compter, pour le moment, sur cetteéventualité pour remédier aux difficultés actuellesd'approvisionnement.

La Commission Intérimaire a examiné la questionlors de sa troisième session 2 ; elle a jugé souhaitablede faire procéder à une enquête afin que l'on puisse

' Actes o$. OMS, n.8, VII.2 Actes off. OMS, n° 5, page r7,

- 89 - ANNEXE 2

se rendre compte de l'ampleur et de l'urgence duproblème et prendre les mesures nécessaires, sur leplan international, pour parer à une éventuellepénurie d'insuline qui, si elle venait à se produire,aurait des conséquences mortelles pour de nom-breux diabétiques.

Sur les instructions de la Commission Intéri-maire, le Secrétariat a demandé aux différentsgouvernements des informations concernant laconsommation et la production de l'insuline, ainsique les prévisions qui pourraient être faites à cesujet pour les dix années à venir. Jusqu'à la fin dumois de novembre 1947, quarante -quatre Etatsont répondu aux questions posées ; sept autresont fait connaître qu'ils enverraient leur réponseaussitôt que l'enquête en cours serait terminée.

Parmi les réponses reçues, figurent celles desprincipaux Etats producteurs d'insuline ; c'estpourquoi le Secrétariat a estimé utile de rédigerun rapport provisoire, qui sera complété lorsque lesautres réponses lui parviendront.

Consommation.

Les informations reçues jusqu'au 1eS décembre1947 indiquent une consommation actuelle d'insu-line de 3.901 millions d'unités internationales; dansce chiffre ne sont pas comprises les quantités d'in-suline utilisées aux Etats -Unis. Cette consomma-tion semble, dans la plupart des pays (l'Allemagneexceptée), inclure également l'utilisation de l'insu-line en dehors du diabète.

La consommation d'insuline des quarante -quatrepays mentionnés atteindra, pour les dix prochainesannées, le chiffre approximatif de 46.425 millionsd'unités ; dans ce chiffre, n'est pas comprise laquantité d'insuline utilisée aux Etats -Unis.

La consommation d'insuline semble varier enproportion directe de l'organisation sanitaire et dustandard de vie d'un pays ; elle ne permet toutefoispas de se prononcer sur la fréquence du diabète.

Les chiffres fournis par de nombreux paysmontrent souvent une disproportion entre la con-sommation d'insuline et le nombre d'habitants. Ilsemble que, dans plusieurs Etats, l'insuline soitréservée à la population citadine.

En général, les pays scandinaves, anglo- saxons etalémaniques, qui possèdent une bonne organisationsanitaire et, en particulier, des médecins entraînésà manier l'insuline et à dépister le diabète, ont uneforte consommation d'insuline.

La plupart des pays se sont gardés de faire desprévisions pour la consommation des dix prochainesannées ; les autorités du Royaume -Uni estimentque la consommation, dans leur pays, ne subira pasde changement appréciable.

La comparaison entre la consommation actuelleet les prévisions relatives aux dix années à venirmontre une augmentation moyenne de 20% ; ona l'impression que ce chiffre est faible et quel'augmentation réelle sera beaucoup plus grande ;elle dépendra surtout de l'organisation sanitairedes pays respectifs et, en partie, de l'enrichisse-ment de l'alimentation (spécialement en hydratesde carbone), car, dans certains pays, un rationne-ment rigoureux a, jusqu'ici, été maintenu et, dansde nombreuses parties du monde, la pénurie dedenrées alimentaires est encore très aiguë.

1 Afghanistan, Albanie, Allemagne (zone américaine, zone britannique etzone française), Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Corée méridionale,Danemark, Egypte, Equateur, Etats -Unis d'Amérique, Ethiopie, Finlande,France, Grande -Bretagne, Gièce, Hongrie, Inde, Irak, Irlande, Italie, Japon,Libéria, Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle -Zélande, Pays -Bas, Pérou,République Dominicaine, République des Philippines, Salvador, Suède,Suisse, Syrie, Tchécoslovaquie, Transjordanie, Turquie, Union Sud- Africaine,Uruguay, Venezuela, Yougoslavie.

Production.

L'insuline produite actuellement par les paysmentionnés dans le rapport est de 11.087 millionsd'unités. La majeure partie de cette quantité estproduite par les Etats -Unis et le Royaume -Uni.Le Danemark et les Pays -Bas sont également degros producteurs d'insuline.

Si la production actuelle d'insuline se maintientau cours des dix prochaines années, on pourracompter sur un total de 110.873 millions d'unités.Au cas où les légères améliorations prévues parcertains pays - à l'exception des gros produc-teurs - se réalisent, la quantité totale, pour lesdix années à venir, pourra atteindre le chiffre de115.279 millions d'unités. L'excédent apparemmenténorme que ces chiffres laissent prévoir ne pourrapas couvrir la consommation des Etats -Unisd'Amérique, pour laquelle il n'a pas été obtenude chiffres. En effet, ce pays, qui compte un millionde diabétiques, ne peut exporter qu'une quantitérelativement faible d'insuline.

Mesures prises pour intensifier la production.

La plupart des pays producteurs d'insuline ontpris des mesures afin d'intensifier leur fabrication ;beaucoup d'entre eux ont rendu obligatoire la récu-pération des glandes pancréatiques des animauxabattus, d'autres ont accordé des subventions pourencourager cette récupération. Dans quelquesEta,ts, les abattoirs ont été dotés de frigorifiqueset autres appareils perfectioñnés. Aux Etats -Unis,les autorités exercent un contrôle dans les princi-paux abattoirs - ce qui a permis d'augmentersensiblement la production d'insuline - et s'occu-pent de l'éducation du personnel des fabriques etattirent son attention sur la gravité du problèmede l'insuline.

D'importantes dispositions ont été prises dansles zones américaines et britanniques d'Allemagneen vue d'assurer une récupération efficace desglandes pancréatiques, dispositions qui seront pro-bablement couronnées de succès. Il semble que l'onpuisse obtenir 3o% de plus d'insuline si l'on traitele pancréas selon le procédé prévu pour l'obtentionde l'insuline du type Depôt- Insuline Klar ; unepropagande est faite à cette fin auprès des médecins.La Finlande, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavieespèrent intensifier leur production.

Le Royaume -Uni, le Danemark, la Belgique, laSuède, le Chili et l'Union Sud -Africaine n'envi-sagent pas de mesures énergiques pour augmenterla production d'insuline.

Une découverte de première importance vientd'être faite en Allemagne : il sera désormais possiblede collecter les glandes pancréatiques sans avoirbesoin de les réfrigérer ; cette méthode, dont nousne possédons pas encore les détails, aurait déjàdonné des résultats très favorables ; elle permettrade récupérer une grande partie du matériel glandu-laire qui se perdait dans les petits abattoirs, fauted'installations frigorifiques. Ainsi, l'on pourra,d'une part, réaliser de grandes économies d'ins-tallation et, d'autre part, augmenter énormémentles quantités de glandes disponibles.

Selon les autorités d'occupation de la zone bri-tannique d'Allemagne, des recherches ont permis demettre en évidence la richesse, en insuline, dupancréas de la morue ; malheureusement, le prixde revient de cette insuline est environ 15o foisplus élevé que celui de l'insuline extraite desglandes d'animaux de boucherie.

ANNEXE 2 - 90 -

La production d'insuline de la plupart des payseuropéens est tributaire des importations de glandesen provenance d'autres pays.

Besoins d'importation et excédent exportable.

Les besoins d'importation, en insuline, des payscompris dans ce rapport se montent à environ1.853 millions d'unités par an. Le chiffre de l'excé-dent exportable des pays producteurs précités estde 1.430 millions.

On voit par conséquent qu'il existe un déficit de423 millions d'unités, qui serait vraisemblablementcompensé en partie par le surplus de la productiondes Etats -Unis, en particulier, et par l'augmenta-tion de rendement de l'extraction de l'insuline, àlaquelle on arrivera, à mesure que les méthodes seperfectionneront. Cependant, il y a lieu de souli-gner que la consommation des Etats -Unis estextrêmement forte. Il suffit de songer aux quantitésd'insuline nécessaires pour le traitement du millionde diabétiques de ce pays, auxquelles s'ajoutentcelles destinés aux malades non diabétiques. Ilconvient de noter, également, qu'il n'a pas encoreété reçu de rapport de la Chine ni de l'Inde - paysdont les populations sont très nombreuses et donton peut prévoir que les services médicaux prendrontun très grand développement à l'avenir.

Par conséquent, il faudra envisager, pour lemoment du moins, l'approvisionnement en insulinesous un aspect défavorable.

Il est difficile de prévoir l'excédent exportableet le besoin d'importation d'insuline pour les dixprochaines années. Les principaux pays produc-teurs déclarent vouloir faire tous leurs efforts afinde répondre aux demandes. La récente améliora-tion de la technique de la récolte des glandespancréatiques permettra d'envisager à l'avenir lasituation sous un jour plus favorable. Tout dépenden dernière analyse de la possibilité des pays pro-ducteurs de se ravitailler en glandes pancréatiques.

Conclusion.

D'après les réponses de quarante -quatre Etats, ondoit conclure que le problème de l'approvisionne -ment en insuline, malgré les efforts des Etats pro-ducteurs, n'est pas résolu.

La production d'insuline ne suffit pas pourcouvrir la consommation ; cette situation estaggravée encore par les restrictions en matière dedevises qui gênent le commerce de l'insuline.

Le problème de l'approvisionnement en cettehormone dépend essentiellement de la possibilité,pour les pays producteurs, de se ravitailler englandes pancréatiques d'animaux de boucherie oude poissons.

La plupart des pays producteurs d'insuline ontpris des mesures afin d'intensifier leur production ;ils s'efforcent d'améliorer le procédé de récupéra-tion des glandes pancréatiques, d'encourager larecherche de méthodes plus rationnelles pourl'extration de l'insuline, de perfectionner leursinstallations, de donner une instruction spéciale aupersonnel travaillant à la fabrication de cettehormone.

Plusieurs découvertes faites au cours de cesderniers mois semblent susceptibles d'apporter desmodifications substantielles dans la fabrication del'insuline. En particulier, la nouvelle méthode deramassage des glandes pancréatiques, qui n'exigepas la réfrigération, permettra de récupérer, dansles petits abattoirs, les glandes qui se perdaientjusqu'ici, faute d'installations frigorifiques. Si ces

prévisions se réalisent, on pourra envisager l'appro-visionnement en insuline sous un jour plus favo-rable.

Il y a lieu de prévoir, dans les années à venir,une forte augmentation de la demande en insuline,qui ira de pair avec l'amélioration de l'organisationsanitaire de certains pays et avec la suppressiondu rationnement alimentaire consécutif à la guerre,particulièrement en ce qui concerne les hydratesde carbone.

La situation s'éclaircira lorsque les Etats -Unisd'Amérique seront .en mesure de déterminer leurpropre consommation d'insuline ; il nous sera alorspossible d'évaluer la quantité disponible dans cepays pour l'exportation.

Recommandations.

Il est recommandé que l'OMS :

1. Recueille toutes les informations scientifiqueset techniques concernant la récupération et lacónservation des glandes pancréatiques d'animauxde boucherie et de poissons, afin de les mettre à ladisposition des pays qui en feraient la demande.

2. Se tienne au courant de toutes les nouvellesméthodes d'extraction de l'insuline, en vue d'en-courager l'utilisation de celles qui ont le meilleurrendement.

3. Se renseigne aussi complètement que possiblesur la valeur de la nouvelle méthode de récupé-ration des glandes pancréatiques, sans réfrigéra-tion ; car, si les prévisions se réalisent, cetteméthode pourrait, à elle seule, apporter unesolution au problème de l'approvisionnement eninsuline.

4. Facilite les échanges d'informations entre lespays producteurs d'insuline et collabore à la for-mation du personnel travaillant à la fabrication decet hormone.

5. Insiste auprès des pays non producteursd'insuline sur l'importance de la récupération desglandes pancréatiques.

6. Accorde des subventions à des institutionsscientifiques qui s'occupent de recherches sur lasynthèse de l'insuline et sur l'utilisation ration-nelle des pancréas de poissons et d'animaux deboucherie.

7. Donne des avis afin d'assurer une meilleurerépartition du surplus exportable des pays pro-ducteurs d'insuline.

8. Convoque une Conférence internationale del'insuline à laquelle seront invités les cliniciens, lesbiochimistes, les techniciens et autres personnes quis'occupent des travaux concernant l'insuline.

PARTIE 15 : DISTRIBUTION DE RADIO -ISOTOPES

A sa quatrième session, la Commission Intéri-maire a donné mandat au Secrétaire exécutif derechercher, avec l'Organisation des Nations Uniespour l'Education, la Science et la Culture, les condi-tions attachées à la distribution de radio -isotopespar le Gouvernement des Etats -Unis 1, Le Secré-tariat de l'UNESCO a donc été pressenti à ce sujet,mais il n'a pas, jusqu'ici, exprimé sa manière devoir.

Au début de novembre 1947, le ReprésentantSuppléant des Etats -Unis a communiqué au Bureau

1 Actes oft. OMS, n° 6, page 221.

- 95 - ANNEXE 2

de Genève un catalogue et une liste des prix desvingt radio- isotopes dont il peut être disposé auxfins de distribution à l'étranger, sous les auspicesde la Commission de l'Energie atomique des Etats-Unis. Ces isotopes se rangent dans une certainesérie de poids atomiques et comprennent ceux quiont été utilisés jusqu'ici à, des fins thérapeutiqueset pour des recherches biologiques. Il sera pourvuà la distribution selon les instructions de la Com-mission de l'Energie atomique des Etats -Unis etles gouvernements auxquels ressortissent des expé-rimentateurs demandant aux Etats -Unis des radio -isotopes devront s'engager à :

1. Adresser tous les six mois à la Commissionde l'Energie atomique des rapports de situationconcernant les résultats de leurs travaux aumoyen des isotopes et à autoriser la publicationde ces rapports ;

2. Permettre à des savants qualifiés, abstrac-tion faite de leur nationalité, de visiter les insti-tutions où les radio -isotopes seront utilisés, et dese documenter librement en ce qui concerne lesbuts, méthodes et résultats de cette utilisation.

Tout gouvernement étranger demandant auxEtats -Unis de lui procurer des radio -isotopes seratenu d'y désigner un représentant chargé de déposerles demandes, de recevoir les envois et d'assumerla responsabilité de la manutention en transit desmatériaux radioactifs dans des conditions desécurité.

A l'exception de l'iode 131, tous les isotopesradio- actifs énumérés dans le catalogue sont pro-duits au moyen de la pile d'uranium à réaction enchaîne, dite « pile atomique ». Des piles de ce genresont également en cours de montage en Angleterreet en France.

En raison de l'importance croissante que pren-nent, dans la thérapeutique et les recherches bio-logiques, les radio -isotopes - notamment lecalcium, l'or, l'iode, le fer, le phosphore et lepotassium - la Commission Intérimaire jugerapeut -être opportun d'attirer l'attention de la pre-mière Assemblée de la Santé sur la nécessité destandardiser les_ doses et de .coordonner les tech-niques ainsi que les dispositions à prendre pourassurer la répartition mondiale des isotopes par lesmoyens les plus rapides.

Addendum

Texte de la lettre reçue du Dr Joseph Needham,F.R.S., Directeur de la Section des Sciences naturelles

de l'UNESCO.

« Bien que la question de faciliter l'obtention desisotopes radio -actifs et autres isotopes n'ait jamaisfiguré dans les exposés nécessairement condensésdu programme scientifique de l'UNESCO, noussavons depuis longtemps qu'il se pose un pro-blème à cet égard et nous y avons même fait allu-sion à la page 6o de notre rapport au ConseilEconomique et Social relatif aux laboratoires etobservatoires internationaux placés sous les aus-pices des Nations Unies (NS /24), dont il a dû, j'ensuis presque certain, vous être transmis une copie.Le 13 février 1947, j'ai écrit au Dr Fleury, Secré-taire général de l'Union internationale des Sciencesphysiques, pour le prier de soumettre la question àl'Union, mais bien qu'il m'ait répondu, le 17 dumême mois, qu'il ne manquerait pas de le faire,aucun rapport ou mémorandum à ce sujet ne semblenous être parvenu de l'Union. Toutefois, je sais,d'après ( des conversations avec Mme Joliot- Curie,

que l'Union s'intéresse activement et sérieusementà la question.

Cette même question a été soulevée ensuitedevant l'Assemblée générale de l'Union internatio-nale des Sciences biologiques, à Copenhague, enjuillet 1947, au cours de laquelle la résolution sui-vante a été adoptée : « L'Assemblée générale cons-tate avec regret les difficultés que rencontrent lesbiologistes d'un grand nombre de pays pour seprocurer les isotopes radio -actifs et autres dont ilsont besoin pour leurs recherches et prie instammentles Commissions de l'Energie atomique des diverspays de prendre toutes mesures qui seront en leurpouvoir pour faciliter l'obtention de ces subs-tances. »

Je crois que c'est vers la même époque que lePrésident Truman a adressé son message auCongrès international de recherches sur le cancer,qui a eu lieu à Saint -Louis. D'après les renseigne-ments dont je dispose ici, le Gouvernement. desEtats -Unis a stipulé, dans son communiqué, queles gouvernements dont les expérimentateurs ontbesoin d'isotopes radio -actifs, en provenance desEtats -Unis d'Amérique, doivent s'engager : a) àsoumettre des rapports semestriels sur la marchede leurs travaux et à en autoriser la publication ;b) à assurer que les substances reçues ne serontutilisées que pour les fins indiquées ; c) à permettreà des savants qualifiés, indépendamment de leurnationalité, d'inspecter les travaux en cours, effec-tués avec les substances fournies ; d) à désignerun représentant, aux Etats -Unis d'Amérique,chargé de déposer les demandes, de recevoir lesenvois, d'effectuer les paiements à l'intérieur desEtats -Unis et d'assumer la responsabilité de lamanutention en transit des matériaux radio -actifsdans des conditions de parfaite sécurité et quidevra être inscrit auprès du Département d'Etat.

« Peu de temps après, notre Office de collabora-tion des Missions scientifiques dans le Moyen -Orient, ayant eu connaissance des besoins de cer-tains savants, dans leur ressort, pour des recherches,nous demanda si, en supposant que le « représentantdésigné » soit normalement l'attaché scientifiquedu pays en question à Washington, l'UNESCO nepourrait pas déléguer à son Bureau de New -Yorkun savant qui serait chargé de jouer le rôle d'atta-ché scientifique pour un certain nombre de petitspays et de remplir, pour leur compte, les fonctionsde « représentant désigné ». En réponse à une autrepartie "de leur demande, nous avons reçu duDr Bock, Secrétaire du Comité de l'UNESCO,National Research Council des Etats -Unis, l'assu-rance que malgré la rédaction du communiqué, iln'était pas dans l'intention de la Commission del'Energie atomique des Etats -Unis de limiterl'emploi des isotopes radioactifs aux expérimen-tateurs occupant des postes officiels. Le but de cecommuniqué était d'assurer que la fourniture dessubstances en question serait effectuée par desvoies officielles.

« La difficulté où je me trouve pour déléguer unsavant à notre Bureau de New -York est qu'un telposte (bien qu'il eût été envisagé dès juin 5946,pendant la période de notre Commission prépara-toire) n'a pas été prévu à notre budget de 1948.Il est probable, d'autre part, que ses fonctions de« représentant désigné » n'absorberaient guèrequ'une faible partie de son temps. Etant donnéque l'OMS a un bureau d'une importance considé-rable aux Etats -Unis, ne serait -il pas possible quel'un des fonctionnaires de votre organisation rem-plisse, pour les petits pays, les fonctions de « repré-sentant désigné » ? Je fais cette suggestion non pas

ANNEXE 2 ..._92m

en raison d'un manque d'intérêt pour la question,de la part de l'UNESCO, mais parce que le cadrede nos travaux scientifiques se situe actuellementdans des régions éloignées, plutôt qu'au centremême des foyers d'activité scientifique les plusavancés.

« J'espère que cette lettre vous parviendra pen-dant que notre Directeur général sera encore àGenève, afin que la question puisse être discutéeentre le Dr Chisholm et lui. Il me semble qu'unedes solutions possibles serait de nommer un savantaméricain, sur la base d'un contrat ou d'hono-raires (et pour cela nous disposons d'un créditbudgétaire limité), qui serait chargé de remplir lesfonctions de «représentant désigné » pour les petitspays. Il faudrait alors aviser ces derniers quel'arrangement en question est pris pour leur conve-nance. Toutefois, la solution idéale, puisque leDr Chisholm suggère dans sa lettre une actionconjointe OMS -UNESCO, serait que le savantchoisi fût associé aux deux organisations et rétribuéconjointement par elles. Cette façon de procéderrépondrait à l'observation faite par le Dr Chisholmdans le dernier paragraphe de sa lettre, à savoirque l'OMS s'intéresse aux isótopes radioactifssurtout en raison de leur importance au point devue de la thérapeutique et du diagnostic, alors quel'UNESCO s'y intéresse principalement en raisonde leur utilité pour les recherches. »

PARTIE 16 : MÉDICAMENTS ENGENDRANTL'ACCOUTUMANCE

Il a été jugé préférable d'ajourner la convocationdu Comité d'experts sur les Médicaments engendrantl'Accoutumance jusqu'au moment où le Protocoledu i 1 décembre 1946 aura été pleinement ratifié.Les amendements à la Convention de 1931, querenferme ce Protocole, sont maintenant en vigueur.Il est donc désormais possible au Comité d'expertsd'entreprendre l'étude du chlorhydrate de méto-pon, question qui a été soulevée par le Gouverne-ment des Etats -Unis d'Amérique (voir partie 21 -Pdu présent rapport).

D'autre part, quelques ratifications du Protocolepar les Etats parties à la Convention de 1925 sontencore nécessaires avant que les amendements àcette Convention puissent prendre effet. Il s'ensuitque la question de savoir si la préparation française« Valbíne » (dont chaque comprimé renferme I mg.d'eucodal) est capable d'être utilisée pour engendrerl'accoutumance ne peut encore être mise à l'examen.Trois membres du Comité d'experts ont été con-sultés mais leurs avis sont divergents. Il faudradonc élargir cette enquête en y faisant participerle Dr H. P. Chu, qui a accepté sa désignation demembre du Comité d'experts.

On réunit actuellement, pour être soumise auComité d'experts, la documentation portant sur laquestion de l'« amidone » et du « métopon ».

PARTIE 17: SERVICES DE SANTÉ PUBLIQUEET FORMATION DU PERSONNEL

En exécution de la décision prise à la quatrièmesession 1, un projet de questionnaire sur les admi-nistrations centrales de la santé a été préparé,communiqué aux membres de la Commission Inté-rimaire, remanié suivant leurs recommandations,et transmis à tous les Gouvernements Membres.

Actes off. OMS, n° 6, page 215.

On a continué à réunir et à étudier les matériauxde référence et la documentation ; un rapport 1donnant un historique des travaux accomplis dansce domaine et énonçant des propositions en vue deleur continuation et de leur extension future, a étéétabli conformément à la décision intervenue lorsde la deuxième session 2.

La question de l'assistance directe fournie àdivers pays en matière de services de santé publiqueet de formation du personnel, sous forme de bourseset de missions consultatives, est traitée dans lapartie ayant trait aux Services d'Aide sanitaireaux Pays (Annexe 15).

PARTIE 18 : PUBLICATIONS

Malgré les difficultés que présente le lancementde nouvelles publications avec un personnel res-treint et nouvellement nommé, et malgré les retardsque subissent les impressions à cause du grostravail qui incombe aux imprimeries locales enraison des nombreuses conférences internationalestenues à Genève, la production des publicationstechniques de l'OMS s'est poursuivie de façonsatisfaisante. Il n'a, toutefois, pas été possible defaire paraître toutes les publications prévues pour1947.

La situation actuelle, en ce qui concerne cespublications, est la suivante :

Bulletin de l'OMS.

Le dernier numéro du Bulletin de l'Organisationd'Hygiène de la Société des Nations a été publié.L'édition anglaise a été distribuée en novembre1947 et l'édition française en janvier 1948.

Le premier numéro du Bulletin de l'OMS a étéachevé en décembre 1947. Etant donné que lestravaux de la plupart des comités techniquesd'experts n'ont commencé qu'à une date récenteet que les rapports sur leurs activités n'étaient pasdisponibles, il a été décidé de ne faire paraître,en 1947, qu'un seul numéro du Bulletin. On prévoitque le développement des activités techniques del'OMS et, par conséquent, les documents émanantde ses comités et des experts, fourniront des maté-riaux suffisants pour que le Bulletin paraisse régu-lièrement en 1948 jusqu'à concurrence de 1.200pages.

Chronique de l'OMS.

La Chronique de l'OMS est maintenant publiéerégulièrement, à la fin de chaque mois, en anglais eten français. En 1947, il a paru quatre numéros dou-bles qui donnent l'historique des débuts de l'OMS.Depuis le mois d'août jusqu'à la fin de 1947, laChronique a été publiée normalement chaque moiset donne une description des activités courantesdurant la période considérée.

La publication de l'édition espagnole de la.

Chronique, qui avait été décidée par la CommissionIntérimaire à sa troisième session, a été quelquepeu retardée en raison de difficultés techniques.On s'est efforcé de hâter la parution de cette éditionet il y a lieu d'espérer qu'elle sera désormais publiéerégulièrement chaque mois.

Depuis la quatrième session de la CommissionIntérimaire, des progrès considérables ont étéréalisés en ce qui concerne l'édition russe. Les

1 Ce rapport fera partie de la documentation pour la première Assembléede la Santé, qui figurera dans un prochain numéro des Actes officiels.

a Actes oft OMS, na 4, pages 66 -67.

- 93 - ANNEXE 2

numéros I-2, 3-4, 5-6 ont été achevés et des exem-plaires ont été envoyés à un certain nombred'adresses dans l'Union Soviétique. Une lettre aété envoyée au Ministre de la Santé de l'UnionSoviétique pour lui demander ses suggestions ausujet d'une diffusion encore plus large de cetteédition.

Le Secrétariat a éprouvé des difficultés considé-rables pour arriver à des arrangements adéquatsen ce qui concerne la traduction et l'impression del'édition chinoise. A la quatrième session, le Dr Kinget le Dr Sze ont aimablement offert d'aider leSecrétariat à prendre des dispositions en vue de lapublication de cette édition, en Chine même, sousles auspices du Gouvernement chinois. Au débutde décembre, un devis des frais afférents à cettepublication a été reçu du Dr I. C. Yuan, Directeurpar interim de l'Institut national de la Santé,Nankin. Ce devis est plus favorable que les offresémanant de maisons commerciales européennes etaméricaines. Il y a lieu d'espérer que les arrange-ments définitifs concernant l'impression des troispremiers numéros doubles (qui ont déjà été tra-duits) ainsi que la traduction et l'impression desautres numéros de 1947 seront achevés en janvier,dès que les questions de change auront été réglées.

Aux fins de publicité, la Chronique fait l'objetd'une très large distribution. Le nombre croissant desdemandes d'exemplaires- spécimens et des abonne-ments montre que cette publication a suscité ungrand intérêt dans les milieux médicaux et dansceux qui s'occupent de la santé publique. En consé-quence, le nombre des exemplaires imprimés de laChronique (surtout de l'édition anglaise), devraêtre augmenté, en 1948, de Loo() unités. Un certainnombre de notes et d'articles publiés dans desjournaux médicaux indiquent que les élémentsd'information fournis par la Chronique sont utiliséspar les rédacteurs de publications médicales. Afin demettre à leur disposition, aussi rapidement quepossible, ces éléments d'information, des «exem-plaires pour distribution urgente » de cette publi-cation sont expédiés par courrier aérien à un cer-tain nombre de journaux et revues importants dumonde entier.

Recueil international de Législation sanitaire.

La nécessité d'un plan minutieux pour le Recueilinternational de Législation sanitaire, ainsi que desdifficultés initiales considérables qui ont surgi dansl'établissement d'un afflux régulier de documentsofficiels expliquent la décision qui a été prise dene publier qu'un numéro pour 1947, au lieu desdeux numéros prévus au budget. Une épreuve dela couverture est soumise à l'examen de la -Com-mission Intérimaire. Une lettre -circulaire deman-dant l'envoi des journaux officiels et autres publi-cations officielles renfermant des textes de carac-tère législatif a été adressée aux gouvernements.Des arrangements ont maintenant été pris pour lapublication, en 1948, de quatre numéros trimes-triels du Recueil.

Actes officiels de l'OMS.

Des efforts considérables ont été faits pour hâterla parution des Actes officiels de l'OrganisationMondiale de la Santé. Depuis la dernière session dela Commission Intérimaire, il a été possible depublier les éditions anglaise et française du no 1,relatif à la Commission technique préparatoire deParis, du no 4, renfermant lés procès- verbaux de ladeuxième session, et du n0 5, qui se rapporte à latroisième session de la Commission Intérimaire.

Les procès- verbaux de la quatrième session de laCommission, qui figureront dans le no 6; sont actuel-lement soumis, sous forme d'épreuves, à la Com-mission Intérimaire pour son approbation définitive.

La publication du no 2 des Actes officiels del'OMS, concernant la Conférence Internationalede la Santé de New -York, fera l'objet des arran-gements nécessaires dès que le texte de ce compterendu aura été imprimé par les Nations Unies.

Publications d'ordre épidémiologique.

La situation, en ce qui concerne les publicationsépidémiologiques depuis la dernière session de laCommission Intérimaire, a été signalée dans lapartie 5 du présent rapport. Les observations sui-vantes pourraient présenter de l'intérêt au pointde vue de la production et de la distribution deces publications.

Le Relevé épidémiologique hebdomadaire est dis-tribué principalement aux administrations sani-taires qui s'occupent des mesures quarantenaires.La récente épidémie de choléra en Egypte a pro-voqué de plus nombreuses demandes de cettepublication et le nombre des exemplaires impriméschaque semaine a dû être porté en conséquence à1.000 ; il atteindra 1.zoo en 1948.

Le Rapport épidémiologique et démographique aparu régulièrement depuis juin 1947. Sept numérosont été publiés au cours de 1947. Un exemplairede cette publication, expédié par courrier aérien ànotre Bureau du Siège, y est reproduit et il estensuite distribué dans tout l'hémisphère occi-dental. Cet arrangement s'est avéré très satisfai-sant, car il a permis de réduire les délais de distri-bution de ce rapport mensuel.

Le Code épidémiologique AA utilisé par la Stationde renseignements épidémiologiques de Singapouret par ses correspondants a été revisé et réimpriméà Genève. Il a été imprimé en 56o exemplaires etdistribué aux détenteurs de l'édition antérieure enExtrême -Orient, ainsi qu'à Londres, à Paris et àWashington.

A sa quatrième session, la Commission Intéri-maire a chargé le Secrétaire exécutif de consulterle Comité des Questions Techniques au sujet de laforme et de la teneur du Certificat international devaccination, avant que des arrangements définitifsne soient pris au sujet de l'impression de ce certi-ficat 1. En conséquence, la question a été soumiseau Président du Comité des Questions techniques.Toutefois, ce certificat, qui constitue une annexe àle Convention internationale de 1944 pour la navi-gation aérienne, ne peut être amendé que lorsqueladite Convention sera revisée. Cette opinion a étéapprouvée par le Comité d'experts sur la Quaran-taine lors de sa première session en octobre. 1947.

Dans l'intervalle, afin de répondre aux demandesurgentes des gouvernements, une première réim-pression a été décidée avec l'approbation du Pré-sident du Comité des Questions techniques. Cetteréimpression respecte entièrement le texte ducertificat, mais présente des améliorations typo-graphiques afin de faciliter son utilisation, et faitmention de l'OMS.

Environ 35.000 exemplaires du certificat ont étéfournis, soit à titre gracieux, soit moyennant unpaiement nominal, aux administrations sanitairesdes Etats -Unis d'Amérique, de l'Egypte, de laSuisse, du Nyassaland, de la Rhodésie méridionaleet septentrionale, de Malte ainsi qu'à l'Organisa.tion Internationale pour les Réfugiés.

1 Actes o9. ÓMS, no 6, page 217.

ANNEXE 2 - 94 -PARTIE 19: BIBLIOTHÈQUE ET DOCUMENTATION

DE RÉFÉRENCE

A. BIBLIOTHÈQUE

Au cours des quatre derniers mois, le grandnombre de livres, de périodiques et de rapportsofficiels nouveaux qui sont parvenus à la biblio-thèque, ainsi qu'un plus large usage des arrange-ments concernant les prêts entre bibliothèques, ontsensiblement rehaussé l'utilité de notre biblio-thèque. En dépit du personnel restreint, celle -ciest maintenant en mesure de satisfaire au nombrecroissant de demandes émanant du personnel tech-nique du Secrétariat. On se préoccupe activementd'y apporter de nouvelles adjonctions, conformé-ment au programme indiqué par le Comité de laBibliothèque. La bibliothèque assure, en outre,l'acquisition des livres et périodiques prévus par leprogramme de documentation médicale de laDivision des Services d'Aide Sanitaire aux Pays.

On s'efforce également d'assurer des bases solidesà l'expansion future de cette bibliothèque. Il con-vient de mentionner à cet égard : l'inventaireméthodique des ouvrages et des séries de pério-diques de l'Office International d'Hygiène Publique,les dispositions prises pour compléter, en ce quiconcerne la période 1940 -1946, la série de certainspériodiques sur les questions sanitaires, reçus avantla guerre par la bibliothèque de la Société desNations, et les arrangements en cours pour adapter,à l'usage de la bibliothèque de l'OMS, la nouvelleclassification pratiquée, depuis janvier 1948, parl'Army Medical Library des Etats -Unis d'Amé-rique.

Relations avec la bibliothèque des Nations Unies.La récente décision de l'Assemblée générale,

concernant le transfert, à l'OMS, de certains avoirsde l'Organisation d'Hygiène de la Société desNations, est mentionnée ci- dessous. Cette décisionn'a pas eu d'effet immédiat sur la mise à la dispo-sition de la Commission Intérimaire des élémentsde documentation sanitaire et médicale de l'an-cienne bibliothèque de la Société des Nations. Unaccès aisé et rapide à ces éléments d'informationcontribuerait à réduire le travail qui incombe aupersonnel limité de la bibliothèque. Il est doncdésirable que les mesures indiquées dans un rapportprécédent du Secrétaire exécutif 1 soient prisesdans un proche avenir par les Nations Unies, ence qui concerne les arrangements provisoires quipermettraient à la bibliothèque des NationsUnies d'être d'une plus grande utilité pour lesinstitutions spécialisées actuellement à Genève.

Ouvrages et périodiques.

A la fin de 1947, le nombre des ouvrages nou-veaux catalogués à la bibliothèque atteignait 656alors qu'en juillet il n'était que de 306. Le nombredes périodiques techniques reçus régulièrement aaugmenté de zoo, au cours des cinq derniers mois,pour atteindre un total de 292. Onze seulement deces périodiques ont dû être obtenus par abonne-ment ; tous les autres sont reçus en échange despublications de l'OMS.

Publications périodiques officielles et rapports annuelsdes administrations sanitaires.Les efforts entrepris en vue d'obtenir la fourni-

ture régulière des périodiques publiés par les admi-

1 Actes off. OMS, no 6, pages 8.9.

nistrations sanitaires nationales et par les bureauxde statistique nationaux ont été activement pour-suivis ; environ 145 de ces bulletins parviennentmaintenant régulièrement, contre 6o en juillet1947. Des rapports annuels publiés par les admi-nistrations sanitaires ont été reçus, au cours desderniers mois, en provenance de cinquante -huitpays ou territoires administrés par ces pays. Il ya lieu d'espérer que ces rapports parviendrontrégulièrement de tous les pays signataires de laConstitution ainsi que des régions administrées parces pays, même avant que l'envoi de ces rapportsne devienne, aux termes de la Constitution, uneobligation statutaire.

B. DOCUMENTATION DE RÉFÉRENCE

Etant donné qu'une priorité de premier rang a étéaccordée à la production des publications tech-niques, le travail, en matière de bibliographie etde documentation, a été limité, au cours des quatrederniers mois, aux tâches les plus urgentes quiintéressaient les activités courantes de la Com-mission. La nomination de nouveaux membres dupersonnel a permis de reprendre le travail de biblio-graphie et permettra également d'aider la Divisiond'Epidémiologie dans la préparation de la biblio-graphie sur la quarantaine (décidée à, sa dernièresession par la Commission Intérimaire 1 ainsi quesur la lutte internationale contre les maladies pesti-lentielles - bibliographie nécessaire pour larevision des conventions sanitaires internationales.

C. TRANSFERT DE CERTAINS AVOIRS DES NATIONSUNIES A L'OMS

L'importance que présentaient pour l'OMS lelibre accès à la documentation sanitaire et médicalequi se trouvait dans l'ancienne bibliothèque de laSociété des Nations et aux archives de la Sectiond'Hygiène de la Société des Nations ainsi que lapropriété du stock de publications de cette Sectiona été reconnue par la Commission Intérimaire, lorsde ses sessions antérieures. Il y a lieu de rappelerque la résolution pertinente de la CommissionIntérimaire 2 a été examinée par le Conseil Eco-nomique et Social à sa cinquième session et qu'unprojet de résolution 3 a été présenté à la deuxièmesession de l'Assemblée générale. Le 17 novembre1947, l'Assemblée a adopté, à l'unanimité, la réso-lution pertinente de sa troisième Commission 4, quiest ainsi conçue :

« L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

« AYANT EXAMINÉ la résolution adoptée par leConseil Economique et Social au cours de sa cin-quième session le 2. z juillet 1947, et relative à lademande de la Commission Intérimaire de l'Organi-sation Mondiale de la Santé, visant au transfert, àcette Organisation, de certains avoirs de la Sociétédes Nations qui sont devenus propriété de l'Orga-nisation des Nations Unies, et

« RECONNAISSANT qu'il serait désirable de trans-férer à l'Organisation Mondiale de la Santé certainsde ces avoirs,

« INVITE le Secrétaire général« 1, A prendre les mesures nécessaires, compte

tenu des accords conclus entre le Secrétaire

' Actes of. OMS, no 6, page 22o.,8 Actes off. OMS, no 5, page «25.'Document des Nations Unies A/3534 Document des Nations Unies A/455.

-95- ANNEXE 2

général de l'Organisation des Nations Unies etle Secrétaire général de la Société des Nations,en vue de transférer à l'Organisation Mondialede la Santé :

a) La propriété des archives et des dossiersde correspondance de la Section d'Hygiène dela Société des Nations ;

b) La propriété du stock de publications dela Section d'Hygiène de la Société des Nations,à condition que l'Organisation Mondiale de laSanté rembourse à l'Organisation des NationsUnies la valeur de ces publications, qui serafixée par entente entre le Secrétaire général del'Organisation des Nations Unies et le Direc-teur général de l'Organisation Mondiale dela Santé ;

c) La propriété des archives, du mobilier etdes avoirs financiers du Bureau d'informationsépidémiologiques d'Extrême- Orient de la So-ciété des Nations, k Singapour ;

d) La propriété de l'actif de la FondationDarling et de la Fondation Léon Bernard.

2. A étudier sous ses différents aspects, leproblème du transfert de la documentation,concernant la médecine et l'hygiène, contenuedans la bibliothèque de la Société des Nations,et à soumettre au Conseil Economique et Socialun projet conçu dans le cadre d'une politiquegénérale d'utilisation de la bibliothèque centralepar l'Organisation des Nations Unies et les insti-tutions spécialisées. »

Publications de la Section d'Hygiène de la Sociétédes Nations.

A sa dernière session, la Commission Intérimairea chargé le Secrétariat de préparer une liste despublications de l'ancienne Section d'Hygiène de laSociété des Nations en indiquant, autant quepossible, le nombre d'exemplaires disponibles et leprix de chacun, et de communiquer ces renseigne-ments à tous les gouvernements signataires de laConstitution de l'OMS 1.

Conformément à cette décision, le Secrétariat apréparé, pour être communiquée aux gouverne-ments, une liste de toutes les publications impri-mées de cette catégorie, en indiquant, dans chaquecas, le prix de vente initial. Etant donné que lavaleur du stock de ces publications sera, confor-mément à la décision de l'Assemblée générale(paragraphe 6 ci- dessus), fixée par voie de négo-ciations entre le Secrétaire général des NationsUnies et le Directeur général de l'OrganisationMondiale de la Santé, il n'est pas possible, au stadeactuel, de fixer un prix moins élevé pour ces publi-cations d'avant guerre ni de les distribuer à titregratuit.

PARTIE 20: PROJETS D'ACCORDS AVEC LESNATIONS UNIES ET LES INSTITUTIONS

SPÉCIALISÉES

A. PROJET D'ACCORD AVEC LES NATIONS UNIES 2

Ce projet a été approuvé par le Conseil Econo-mique et Social des Nations Unies le 13 août 1947,approuvé par la Commission Intérimaire le 12 sep-tembre 1947, approuvé par l'Assemblée Généraledes Nations Unies le 15 novembre 1947.

Pour qu'il entre en vigueur, il lui reste à êtreapprouvé par l'Assemblée de la Santé.

1 Actes off. OMS, n° 6, page 221.2 Actes off. OMS, no 6, pages 149-152.

D'ici là, la Commission Intérimaire est prête àl'appliquer, sauf en ce qui concerne les articles VI,X (paragraphes 2, 3, 4), XV (paragraphe 2, 3 -d),XIX, qui contiennent des dispositions pour les-quelles la Commission n'a pas légalement qualitépour engager l'OMS.

B. PROJET D'ACCORD AVEC LA FAO 1

Ce projet a été établi par le Comité mixte denégociations FAO /CI de l'OMS le 9 septembre1947. Il a été accepté par la troisième Conférenceannuelle de la FAO le 11 septembre 1947, puisapprouvé par la Commission Intérimaire le 12 sep-tembre 5947.

Pour qu'il entre en vigueur, il lui reste à êtreapprouvé par l'Assemblée de la Santé. Celle -ciaura à examiner une suggestion du Secrétariat dela FAO pour la création d'un comité consultatifmixte FAO /OMS sur la nutrition, qui remplace-rait le Comité consultatif permanent sur la Nutri-tion existant actuellement dans le cadre de laFAO.

C. PROJET D'ACCORD AVEC L'UNESCO 2

Ce projet a été établi par les secrétariats de laCommission Intérimaire de l'OMS et de l'UNESCO.

Le Sous -Comité de Négociations de la Commis-sion Intérimaire avec l'UNESCO a considéré le5 septembre 1947 (WHO.IC /R/25) qu'il serait pré-maturé, au stade actuel, de recommander l'adop-tion de ce projet par la Commission Intérimaire quia partagé ce point de vue. Il y a lieu, en effet,ajoute le Rapport de ce sous -comité, de reviser leprojet pour y incorporer les principes que contientle rapport de la Ire réunion mixte, tenue à Paris du15 au 16 avril 19472, rapport qui constitue, pour lesfins présentes, un modus vivendi satisfaisant.

Le texte complet des résolutions adoptées àMexico en novembre dernier par la deuxièmeConférence générale de l'UNESCO n'a pas encoreété reçu. Nul doute que les représentants de cetteOrganisation voudront bien exposer devant laCommission Intérimaire celles de ces résolutionsqui pourraient présenter dans ce domaine unintérêt particulier.

D. PROJET D'ACCORD AVEC L'OIT

Lors de sa quatrième session, la CommissionIntérimaire a recommandé qu'un projet d'accordavec l'OIT soit préparé par le Secrétariat del'OMS /CI en liaison avec celui de l'OIT pour êtresoumis à la 5e session 4.

Au cours de conférences intervenues entre leSecrétaire exécutif de l'OMS /CI et un représentantdu Directeur général de l'OIT, le projet d'accorda été établi : Le texte prévoit que l'accord entreraen vigueur après son approbation par le Conseild'Administration de l'OIT et par l'Assemblée de laSanté.

Le projet d'accord a été approuvé, lors de sa103e session, par le Conseil d'Administration del'OIT, le 15 décembre 1947, sans modification.

Ce projet doit passer maintenant devant la Com-mission Intérimaire pour approbation, puis êtresoumis à l'Assemblée de la Santé. Il entrera en

1 Actes off. OMS, n° 6, pages 157-158.

2 Ce document sera présenté à l'Assemblée de la Santé et figurera dans unprochain numéro des Actes officiels.

s Documents de l'UNESCO, OMS /S.R. x (Rev.), 2 (Rev.) et 3 (Rev.).4 Actes off. OMS, n° 6, page 219.

ANNEXE 2 - 96 -

vigueur dès que celle -ci se sera prononcée favora-blement à son égard.

Le texte du projet d'accord sera distribué'.

E. PROJET D'ACCORD AVEC L'ICAO

En septembre 1947, le texte d'un projet d'accorda été établi à Genève par le Secrétariat de l'OMSen consultation avec le représentant de l'ICAO àla quatrième session de la Commission Intéri-maire, conseiller juridique de l'ICAO.

A cette même session, la Commission Intéri-maire a donné mandat au Secrétaire exécutif depoursuivre la mise au point du projet d'accordsusvisé en vue de le soumettre à la cinquièmesession 2.

Le Bureau central de l'OMS à New -York a étéchargé, en raison de sa proximité de Montréal, depoursuivre les pourparlers avec le Secrétariat del'ICAO. Les contacts furent établis en novembre1947 lors des réunions de Lake Success et l'opiniondu conseiller juridique de l'ICAO était que leConseil de cette Organisation, lorsqu'il sera appeléà approuver le projet, le fera sans doute sansapporter à sa teneur de modifications substan-tielles.

Le texte du projet d'accord sera distribué 1

F. OIR

Il n'existe pas de projet d'accord entre l'OIR etl'OMS, mais ces deux institutions spécialisées sontintéressées à divers problèmes qui leur sont com-muns. En conséquence, un observateur de l'OIR aété convoqué aux sessions de la Commission Inté-rimaire de l'OMS qui, de son côté, a été invitée àenvoyer également un observateur aux réunions dela Commission préparatoire de l'OIR. C'est ainsique, ces derniers mois, la Commission Intérimairea été représentée par le Directeur du Service d'Aidesanitaire aux Pays aux séances du Comité consul-tatif pour le rétablissement des spécialistes et deson Sous -Comité médical.

PARTIE 2I : COLLABORATION AVEC LES NATIONSUNIES

A. COMMISSION DES QUESTIONS SOCIALES

Au cours de sa quatrième session, la CommissionIntérimaire a convenu de renvoyer jusqu'à la cin-quième session la décision relative à la collaborationavec la Commission des Questions sociales duConseil Economique et Social 3. En date du 19 no-vembre 1947, une demande émanant du Directeurde la Division des Activités sociales des NationsUnies a été reçue à l'effet d'obtenir un rapport aussicomplet que possible sur les activités de la Com-mission Intérimaire pendant l'année 1948 - rap-port destiné à l'usage du Comité de Planificationet de Coordination de la Commission des Questionssociales '. Des renseignements ont été demandéssur les points suivants :

1. Logement, urbanisme et aménagement descampagnes.

I Ce document sera soumis è la première Assemblée de la Santé, ilsera donc publié dans un prochain numéro des Actes officiels.

2 Actes off. OMS, n° 6, page 214.s Actes off. OMS, n° 6, page 224.

Résolution n° 1 du rapport de la Commission des Questions sociales,document des Nations Unies E/373, pages 7 et 8.

2. Migrations et assistance aux étrangers indi-gents.

3. Niveau de vie dans les régions insuffisammentdéveloppées et enquête sur les niveaux de viedes familles et des célibataires.

4. Protection de l'enfance.5. Administration en matière de service social.6. Formation des assistants du service social.7. Programme de bourses en matière de service

social.

8. Services consultatifs fournis aux gouverne-ments en matière de service social.

9. Prévention de la criminalité et traitement desdélinquants.

Io. Action dirigée contre l'exploitation en matièrede traite des femmes et des enfants, de publi-cations obscènes ; répression et action pré-ventive à l'égard de la prostitution.

A la suite de la décision susmentionnée de laCommission Intérimaire, une lettre a été adresséeau Directeur de la Division des Activités socialespour indiquer quelles étaient les circonstances etpour signaler que, immédiatement après la cin-quième session de la Commission Intérimaire, nousnous mettrions de nouveau en communication aveclui. Une décision de la Commission Intérimaireest demandée sur le point de savoir si un rapportdu genre indiqué ci- dessus doit être soumis auComité de Planification et de Coordination de laCommission des Questions sociales.

La Commission Intérimaire a autorisé des mesuresen ce qui concerne certaines parties du rapportdemandé. Premièrement, pour la prévention de lacriminalité et le traitement des délinquants, unpsychiatre -conseil a été nommé pour aider la Com-mission des Questions sociales dans son travail.Deuxièmement, en ce qui concerne les migrations etl'assistance aux étrangers indigents, la CommissionIntérimaire, à sa quatrième session, a chargé leSecrétariat de donner des avis et de fournir l'assis-tance de ses services techniques aux gouvernementsqui s'intéressent à l'examen médical des migrants,à la condition qu'aucune dépense spéciale ne seraitencourue à cet égard 1. Une demande a été reçuedepuis du Dr Henri Laugier, Sous -Secrétaire généralchargé des Affaires sociales, en vertu de la résolu-tion 42 (IV) du Conseil Economique et Social,datée du 29 mars 1947 ; le Dr Laugier demandequ'on veuille bien lui indiquer l'intérêt que prendla Commission Intérimaire au rapport mixte quia été demandé conjointement à la Commission de laPopulation et à la Commission des Questionssociales en vue d'un plan pratique de répartitiondes fonctions, sans chevauchements, entre les diversorganes qui s'occupent de la question des migra-tions. Enfin, au sujet des niveaux de vie dans lesrégions insuffisamment développées et des enquêtessur les niveaux de vie des familles et des céliba-taires, la Commission Intérimaire a déjà exprimél'intérêt qu'elle prend à cette question puisquecelle -ci se rattache à l'examen de la question dela conservation des ressources naturelles 1.

Le Comité de Planification et de Coordinationde la Commission des Questions sociales se réu-nira du 11 au 25 mars 1948, c'est -à -dire immé-diatement avant la troisième session de la Com-mission des Questions sociales, qui s'ouvrira le3o mars 1948.

Actes off. OMS, n° 6, page 214.

- 97 - ArrriExzr 2

B. COMMISSION DES QUESTIONS SOCIALESET COMMISSION DE LA POPULATION

1. Lettre, en date du 5 décembre 1947, adresséeau Secrétaire exécutif par le Dr Henri Laugier,Sous -Secrétaire général chargé des Affaires socialesdes Nations Unies :

« Monsieur le Secrétaire exécutif,

« J'ai l'honneur de me référer à la Résolution 42(IV) du Conseil Economique et Social, en datedu 29 mars 1947, qui invite la Commission de laPopulation et la Commission des QuestionsSociales, à soumettre au Conseil, après avoirprocédé aux consultations nécessaires, un planpratique de division du travail entre les diffé-rents organismes qui s'occupent des questionsde migration, de manière à éviter tout doubleemploi, et de porter à votre connaissance quele Secrétariat prépare actuellement le rapportconcernant ce plan.

« Comme vous le savez, l'Organisation Inter-nationale du Travail n'a pas cessé, depuis sacréation, de s'intéresser, dans les limites de sescompétences constitutionnelles, aux questionsde migration. Le Secrétariat des Nations Unieset le Bureau International du Travail ont doncétabli un accord préliminaire afin de répartir lesresponsabilités et de coordonner les activitésdans ce domaine.

« Etant donné l'intérêt que l'OrganisationMondiale de la Santé porte à cette question desmigrations, je vous transmets ci -joint le textede cet accord (voir Appendice), dont je signaleparticulièrement à. votre attention les para-graphes 4 et 8.

Comme on espère terminer lesmigrations pour le Ier janvier 1948, je vousserais vivement obligé de bien vouloir me fairesavoir, à la date la plus proche qui vous convien-dra, si vous estimez que le mode de coordination,prévu au paragraphe 4, pourrait être acceptépar votre Organisation. Je vous serais égalementreconnaissant de m'indiquer s'il est nécessaire,à votre avis, de préciser, dans les conclusions durapport susmentionné, les fonctions que vousestimez être de la compétence de l'OrganisationMondiale de la Santé. »

2. Réponse, en date du Io décembre 1947,adressée au Dr Henri Laugier par le Dr FrankA. Calderone, Directeur du Bureau du Siège.

« Monsieur le Sous -Secrétaire général,

« J'ai l'honneur d'accuser réception de votrelettre du 5 décembre 1947 se référant à la réso-lution 42 (IV) du Conseil Economique et Social,en date du 29 mars 1947, relative à la questiondes migrations, et de porter à votre connaissanceque cette question a été communiquée au Secré-taire exécutif à Genève. Il est probable que leDr Chisholm la soumettra à la cinquième sessionde la Commission Intérimaire, qui doit s'ouvrir,à Genève, le 22 janvier 1948. Toutefois, il serapresque impossible, comme vous le comprendrez,de vous faire parvenir une réponse dans les délaisindiqués par votre lettre. »

Annexe

1. Les migrations sont un problème de caractèremondial et par conséquent soulèvent de nombreusesquestions d'une grande complexité qui ne peuventêtre considérées comme relevant exclusivement du

domaine de l'une quelconque des organisationsinternationales existantes. Afin que ce problèmepuisse être examiné de façon adéquate, il devraitêtre traité :

a) soit par une organisation internationalepermanente des migrations,

b) soit par toutes les organisations inter-nationales existantes ayant un intérêt dans ceproblème et dont les programmes d'action et lestravaux dans ce domaine devraient être co-ordonnés.

2. Tout plan d'ensemble pour la création d'unenouvelle institution spécialisée appelée à exercer sonactivité dans le domaine des migrations soulèveraitde .grandes difficultés politiques, financières etd'organisation. La seule solution qui soit actuelle-ment réalisable et possible consiste à coordonnerl'activité de toutes les organisations existantesqui sont compétentes dans le domaine des migra-tions.

3. Les organisations internationales existantesintéressées aux problèmes des migrations peuventêtre groupées comme suit :

a). Celles qui ont un caractère permanent etauxquelles leurs chartes constitutionnelles ontconfié la responsabilité d'examiner et de résoudreles problèmes internationaux de caractère écono-mique et social et dont les activités et les pro-grammes d'action démontrent leur intérêt directet majeur dans les problèmes de migrations ;

b) Celles qui ne sont pas de caractère perma-nent ou pour lesquelles l'examen des problèmesde migrations a un caractère accessoire parrapport à leurs autres tâches et programmes.

Les organisations internationales comprises dansla catégorie a) ci- dessus sont :

(i) Les Nations Unies dont les buts com-prennent notamment celui de « réaliser la coopé-ration internationale en résolvant les problèmesinternationaux d'ordre économique, social, intel-lectuel ou humanitaire . . . et d'être un centreoù s'harmonisent les efforts des nations vers cesfins communes » (article 1, paragraphes 3 et 4de la Charte des Nations Unies). Ce sont leConseil Economique et Social et ses Commissionscompétentes ainsi que, dans les cas appropriés,le Conseil de Tutelle, qui sont chargés de laréalisation de ces objectifs.

(ii) L'Organisation Internationale du Travail,qui a été instituée notamment pour travaillerà la « défense des intérêts des travailleurs occupésà l'étranger ».

(Préambule et article r, paragraphe r de laConstitution de l'Organisation Internationale duTravail). L'Organisation Internationale du Tra-vail a adopté un certain nombre de conventionset de recommandations concernant les migra-tions et bénéficie, dans ce domaine, des avis d'uneCommission permanente des- migrations.

Les organisations internationales qui n'ont pasun caractère permanent ou pour lesquelles l'examendes problèmes de migrations n'est qu'accessoire parrapport à leurs autres tâches et programmes com-prennent :

(i) la Commission préparatoire de l'OrganisationInternationale des Réfugiés ;

(ii) l'Organisation des Nations Unies pour l'Edu-cation, la Science et la Culture ;

ANNEXE 2 g8 -

(iii) l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agri-culture ;

(iv) la Commission Intérimaire pour l'Organisa-tion Mondiale de la Santé ;

(y) la Banque Internationale pour la Mise envaleur et la Reconstruction.

4. La coordination générale des activités desorganisations internationales énumérées au para-graphe 3 ci- dessus sera assurée par les organes decoordination prévus par la Charte ainsi que pardes résolutions de l'Assemblée générale et du Con-seil Economique et Social. Ces organes sont :

a) le Conseil Economique et Social lui -mêmequi, conformément au paragraphe 2.de l'article 63de la Charte, peut coordonner l'activitéinstitutions spécialisées, et

b) le Comité de coordination institué par larésolution du Conseil Economique et Social du21 septembre 1946.

A l'échelon des Secrétariats, la collaborationdirecte des services compétents des organisationsintéressées aura comme complément, dans la mesureoù cela sera nécessaire, une commission consulta-tive des migrations. Cette Commission, qui seraéventuellement créée par le Comité de Coordina-tion mentionné ci- dessus, sera composée de membresdésignés par le Secrétaire général des Nations Unieset par les fonctionnaires correspondants des insti-tutions spécialisées intéressées. Le Secrétariat desNations Unies assurera le secrétariat de la Com-mission. Les membres de la Commission seronttenus au courant par le secrétariat de celle -ci detoute l'évolution des activités et des programmesdes organisations qui y sont représentées.

5. Il semble que ce qui suit constitue une répar-tition appropriée des tâches entre les organes com-pétents des Nations Unies et ceux de l'OrganisationInternationale du Travail. En suggérant cetterépartition, on a pris soin d'éviter d'éliminer de lacompétence de cette dernière organisation les tâchesqui ont fait l'objet de longues années de réalisationsde la part de l'Organisation Internationale duTravail. Il parait désirable que toute redistributiondes tâches soit limitée aux problèmes qui, ou bienn'ont pas été traités sur le plan international, oubien doivent être abordés sous un angle élargi oumodifié.

I. La compétence de l'Organisation Internatio-nale du Travail devrait comprendre :

a) les droits et la situation des migrants entant que travailleurs tels que, par exemple :

(i) le recrutement et la sélection ;(ii) la formation professionnelle ;(iii) les soins pendant le transport ;(iv) l'emploi ;(v) les conditions de travail ;(vi) les assurances sociales ;

(vii) les formalités relatives au départ du paysde résidence et à l'admission dans le paysde destination.

b) tels concours et conseils d'ordre général enmatière de programme de migrations que l'OITpeut être en mesure de fournir aux gouverne-ments sur la base de son expérience.

II. La compétence des Nations Unies devraitcomprendre :

a) le problème migratoire du point de vue dela population (besoins, conséquences et possi-bilités d'ordre démographique) ;

b) les droits et la situation des migrants entant qu'étrangers tels que, par exemple :

(i) les conditions de résidence ;(ii) l'expulsion, la déportation et le rapatrie-

ment ;(iii) la naturalisation ;(iv) les secours en cas d'indigence ;(v) l'application des obligations d'entretien ;

c) les aspects économiques et financiers desmigrations ;

d) les aspects politiques et juridiques desmouvements migratoires dans leurs rapportsavec leurs aspects sociaux et économiques.

III. Pour ce qui est des statistiques sur i) l'immi-gration, l'émigration et les émigrants rentrant aupays, ii) les naturalisations et iii) la populationétrangère, la répartition des fonctions sera conformeaux termes de l'accord relatif aux activités statis-tiques des Nations Unies et du Bureau Inter-national du Travail.

6. Des arrangements plus détaillés concernant lesattributions des diverses organisations en matièrede migrations qui pourraient se révéler nécessairesseront pris par le mécanisme de coordination prévuau paragraphe 4.

7. Il importe d'élargir le système actuel d'infor-mation en matière de migrations, qui est très utilepour les études, les recherches et l'établissementdes programmes, par la publication de commu-niqués d'information courante comprenant toutes

.les données nécessaires relatives aux possibilités etaux conditions de migration dans les pays de desti-nation pour l'usage des migrants ou des futursmigrants ainsi que des institutions gouvernemen-tales ou bénévoles. Les informations figurant dansces communiqués seraient fournies par l'Organisa-tion Internationale du Travail et les Nations Uniesdans le cadre de leurs compétences respectives,telles qu'elles sont définies aux paragraphes 5 et 6ci- dessus.

8. L'objet de cette coordination des activités desorganisations existantes et d'une répartition appro-priée des tâches est d'assurer que les efforts inter-nationaux en matière de migrations aboutissentaux meilleurs résultats possibles.

Les objectifs fondamentaux de ces efforts de-vraient être :

a) un façonnement rationnel des processus demigration permettant d'en tirer le maximumd'avantages des points de vue social (et particu-lièrement démographique), économique et poli-tique ;

b) de mettre en oeuvre les meilleures conditionsd'organisation et de financement des mouvementsmigratoires d'une utilité reconnue ;

c) d'assurer une situation équitable aux mi-grants dans les pays où ils vont résider, particu-lièrement en ce qui concerne le problème urgentde l'égalité de traitement pour les travailleursétrangers et nationaux.

Les moyens de réaliser ces objectifs devraientconsister à fournir des informations, à donner desavis techniques et à mettre au point des formules,en tenant compte pleinement des droits souverainsdes Etats quant à la réglementation de l'admissionet du départ des migrants.

--- 99 - ANNEXE 2

C. PROTECTION DE L'ENFANCE

1. Lettre en date du 19 novembre 1947 adresséeau Secrétaire exécutif par Sir Raphael Cilento,Directeur de la Division des Activités sociales desNations Unies :

« Cher Docteur Chisholm,a Je tiens à vous informer que, au cours de sa

deuxième session, la Commission des Questionssociales a adopté, au sujet de la protection del'enfance, une résolution dans laquelle, notam-ment, la Commission a prié le Secrétariat, enconsultation avec les institutions spécialisées etles autres organismes appropriés, de procéderaux études nécessaires pour la préparation d'unedocumentation relative à la Déclaration desDroits de l'Enfant - connue généralement sousle nom de a Déclaration de Genève » (1924) --et portant, entre autres, sur les modificationset compléments que l'on pourra juger nécessaired'y apporter en vue de sa consécration commeCharte des Droits de l'Enfant, des Nations Unies(document des Nations Unies E/578, paragraphe25).

a La Division des Activités sociales prendactuellement des dispositions pour donner suiteà cette résolution en vue de mener à bien lesétudes demandées, afin que celles -ci puissentêtre présentées à la prochaine session de la Com-mission des Questions sociales. Je serais trèsheureux de tous commentaires et suggestionsque vous désireriez formuler en cette matière.

a Notre tâche serait particulièrement facilitéesi nous pouvions connaître vos vues sur la ques-tion dès que cela vous sera possible et, éventuelle-ment, le r5 décembre au plus tard. »

2. Réponse, en date du 12 décembre 1947,adressée par le Secrétaire exécutif à Sir RaphaelCilento :

« Cher Sir Raphael,« Je regrette que, en raison du surcroît de

travail auquel doit faire face le personnel dela Commission Intérimaire, votre lettre, en datedu 19 novembre, n'ait été signalée qu'aujour-d'hui à mon attention. Manifestement, la Chartedes Droits de l'Enfant, des Nations Unies cons-titue une oeuvre extrêmement importante et ungrand nombre de ses aspects présenteront unintérêt tout particulier pour l'OrganisationMondiale de la Santé. Néanmoins, cette Organi-sation n'a pas encore été établie et le Secrétariatde sa Commission Intérimaire ne dispose ni dupersonnel, ni des autorisations indispensablespour entreprendre le genre d'études qui seraientnécessaires afin de pouvoir vous présenter ceuxdes aspects de la question des droits de l'enfantdont l'Organisation Mondiale de la Santé devraitse préoccuper.

« Je regrette très vivement qu'il soit tout àfait impossible pour notre personnel actuel de secharger de la préparation d'un rapport qui vousserait de quelque utilité dans ce domaine. »

D. STATISTIQUES SANITAIRES ET DÉMOGRAPHIQUES

La Commission Intérimaire de l'OMS a été repré-sentée, à la troisième session du Comité Consultatifdes Nations Unies pour les Questions statistiques,qui s'est tenue à Lake Success, le 21 novembre1947, par un observateur, M. K. Stowman, Experten épidémiologie auprès du Secrétariat de l'OMS.Assistaient à la session : des représentants de la

FAO, de l'ICAO, de l'OIT, de l'UNESCO, de laBanque de Reconstruction et du Fonds Monétaire,ainsi que du Bureau statistique des Nations Unies.

1. Coordination des questionnaires. - Aux termesdes résolutions adoptées par la Commission de Sta-tistique des Nations Unies à sa deuxième sessionet en conformité des décisions du Comité de Coor-dination, le Bureau statistique des Nations Uniesa fait fonction d'organe centralisateur des question-naires statistiques établis par les diverses institu-tions spécialisées. Ces institutions devront fairetenir des exemplaires des projets de questionnairesau Bureau statistique des Nations Unies avant deles mettre en circulation. Ce bureau les commu-niquera alors aux institutions intéressées et trans-mettra les observations éventuelles aux institutionsdont émanent ces questionnaires.

Au cours de sa session de novembre, le ComitéConsultatif a décidé que la procédure susvisées'appliquerait aux questionnaires portant à la foissur des demandes périodiques et non périodiquesde données statistiques, et aux questionnairesrelatifs aux méthodes statistiques. Une demandede statistiques adressée à un seul pays ne constituepas un questionnaire international justiciable dela méthode précitée.

L'institution qui prend l'initiative en cettematière peut exclure de la procédure susmen-tionnée :

a) tout questionnaire non périodique se limi-tant à un domaine statistique qui n'est pas denature à intéresser effectivement d'autres insti-tutions ;

b) tout questionnaire de caractère général qui,sans être essentiellement d'ordre statistique,contient un nombre limité de questions d'ordrestatistique.

Les questionnaires adressés au Bureau statis-tique des Nations Unies, aux fins de mise en circu-lation doivent être accompagnés d'un exposé desmotifs, de l'indication du degré de fréquence del'utilisation, des instructions pertinentes, ainsi quede la liste des gouvernements auxquels ils doiventêtre adressés.

2. Programme coordonné en vue de l'établissementd'annuaires statistiques. - Les diverses institutionsdoivent adresser au Bureau statistique des NationsUnies des précisions en ce qui concerne les projetsen cours, y compris la date de la publication envi-sagée. Pour ce qui est de l'OMS, il s'agirait enl'espèce. des projets de publication des « Statis-tiques annuelles de la Santé publique » et des« Annuaires internationaux de la Santé publique ».

Le Comité consultatif a estimé que les méthodessusmentionnées constituaient une obligation pourles institutions spécialisées.

Il importe de préciser, à cet égard, que c'est seu-lement après l'entrée en vigueur de la Constitutionde l'OMS que les organes compétents de cetteInstitution seront en mesure : r) de discuter etd'approuver définitivement le projet d'accord entreles Nations Unies et l'Organisation Mondiale de laSanté ; 2) de décider des principes dont devras'inspirer la coopération entre les secrétariats res-pectifs de ces deux Organisations.

Néanmoins, le Secrétariat de la CommissionIntérimaire a adressé, à titre bénévole, au Bureaustatistique des Nations Unies les questionnairessur la base desquels doit être établie sa publicationintitulée : « Statistiques de la santé publique pourla période 1939 -46 », les parties relatives à l'épidé-miologie et à la médecine proprement dites étant

ANNEXE 2 - I00 -

destinées seulement à son information, tandis queles parties qui traitent de la population et desstatistiques démographiques, c'est -à -dire celles quiprésentent pour le Bureau un intérêt commun, doi-vent être, soit complétées, soit transmises aux paysintéressés. Cette manière de procéder vise à éviterles doubles emplois et les chevauchements desdemandes d'information adressées aux divers pays.

Le Bureau statistique des Nations Unies aadressé, pour observations à la Division d'Épi-démiologie et de Statistiques sanitaires de laCommission Intérimaire, copie de ses récentesévaluations démographiques par pays. Les obser-vations demandées ont été dûment formulées.

Le Directeur de la Division de la Population duBureau statistique des Nations Unies a assisté à ladeuxième session du Comité d'experts de la Com-mission Intérimaire pour la préparation de lasixième revision des nomenclatures internationalesdes maladies et causes de décès.

On peut donc considérer que, dans le domainestatistique, une coopération pratique s'est déjàétablie d'une manière satisfaisante, même enl'absence de toute obligation d'ordre juridique.

3. Questionnaires relatifs aux territoires soustutelle. - Ces questionnaires sont loin d'être établissous leur forme définitive. Les institutions spécia-lisées ont été invitées à adresser leurs observationsau Bureau statistique des Nations Unies.

Il y a lieu de noter, à cet égard, que, après unediscussion prolongée, le Conseil de Tutelle a décidéque l'OMS n'était pas encore une institution spé-cialisée et ne pouvait être officiellement invitée àprésenter des observations sur les parties du ques-tionnaire relatives au domaine de la santé.

Avant que le Conseil eût adopté cette attitudejuridique, le Secrétariat du Conseil de Tutelle avait,en fait, demandé et obtenu, auprès du Secrétariatde la Commission Intérimaire, des observations etdes suggestions en ce qui concerne la partie duquestionnaire relative au domaine de la santé.

Addendum

La Commission Intérimaire a envoyé, sur invi-tation, un observateur aux réunions de la Com-mission de la Population des Nations Unies et dela Commission de Statistique des Nations Unies,ainsi qu'au Congrès mondial de statistique desNations Unies. Cet observateur a reçu le droit departiciper pleinement aux débats de ces organismes.

La Commission de la Population (Deuxièmesession, 18 août-4 septembre 1947) a invité leSecrétaire général des Nations Unies à examiner,en consultation avec l'OMS, les possibilités d'amé-liorer la comparabilité des statistiques relatives àla mortalité infantile. 1

La Commission de Statistique (27 janvier-7 février 1947) a consacré la plus grande partie deses débats au développement d'un système inter-national, intégré et complet de statistique, et arecommandé que le Secrétaire général prépare etcommunique périodiquement à toutes les institu-tions des notes analytiques sur les programmesstatistiques intéressant les institutions internatio-nales et les gouvernements nationaux. Elle a égale-ment recommandé que l'OMS consacre une atten-tion spéciale à un plan intégré visant les diversannuaires statistiques internationaux, de façon àassurer que tous les pays reconnaissent le domaineréservé à chaque annuaire et à assurer également

1 Rapport de la Commission de la Population, document des NationsUnies E /571,

l'uniformité des données publiées. Cette recomman-dation ne touche pas le Rapport épidémiologiqueannuel de l'OMS, actuellement en préparation, nises relevés ou rapports épidémiologiques hebdo-madaires et mensuels, mais elle aura pour effet desupprimer les cloisons étanches entre le travail desdiverses institutions. 1

Le Congrès mondial de Statistique des NationsUnies s'est réuni à Washington en même tempsque l'Institut International de Statistique et quecinq autres sociétés internationales spécialiséesdans ce domaine. Environ 625 délégués, dont30o approximativement venaient des Etats -Unisd'Amérique, participaient à ce Congrès.

Le représentant de l'OMS a indiqué le dévelop-pement des statistiques sanitaires depuis la fonda-tion de l'Organisation d'Hygiène de la Société desNations, leur évolution pendant la guerre, et lasituation actuelle. Ces statistiques font maintenantpartie des attributions dont l'OMS a hérité.

La Conférence a remanié les statuts de l'InstitutInternational de Statistique qui est devenu uneacadémie de statistique. Cette modification sup-prime certaines difficultés de compétition que laSection d'Hygiène et la Section Economique de laSociété des Nations avaient rencontrées de la partde cet organisme.

E. PROJET DE CRÉATION D'UNE COMMISSIONÉCONOMIQUE POUR L'AMÉRIQUE LATINE

I. Création et objet de la Commission spéciale.

Au cours de sa cinquième session, le ConseilEconomique et Social des Nations Unies a donnésuite aux propositions du délégué du Chili 8 et,prenant texte du rapport d'un Comité spécial derédaction 8 et d'une estimation du Secrétairegénéral a en date du II août 1947, il a adopté unerésolution portant institution d'une Commissionspéciale chargée d'étudier le projet de créationd'une Commission Economique pour l'Amériquelatine 6.

La Commission comprend des représentants duChili, de la Chine, de Cuba, de la France, du Liban,du Pérou, du Royaume -Uni, des Etats -Unis et duVenezuela et a pour mandat d'examiner les fac-teurs relatifs à la création d'une Commission Econo-mique pour l'Amérique latine dans le cadre del'Organisation des Nations Unies. Elle pourra seconcerter avec les institutions intéressées, à l'inté-rieur comme à l'extérieur de l'Organisation desNations Unies, et devra connaître les vues de laneuvième Conférence internationale des Etatsaméricains qui, tout récemment encore, devait setenir à Bogota en janvier 1948. La Commissionspéciale présentera au Conseil Economique etSocial un rapport contenant des recommandations.

2. Activité de la Commission spéciale à ce jour.

La Commission spéciale a tenu sa première réu-nion à Lake Success le 9 octobre 1947 ; les .vingtpays de l'Amérique latine avaient déjà, à l'unani-mité, donné acte de leur désir de voir se créer unmécanisme régional approprié qui connaîtrait desproblèmes économiques. Un certain nombre d'autres

1 Rapport de la Commission de Statistique, document des Nations UniesE/577.

2 Document des Nations Unies E/468, E/468 /Add.2 Document des Nations Unies Ej53x, E /53i.Corra.4 Document des Nations Unies E /53x. Add.x.6 Document des Nations Unies E /AC 21/2.

- I I - ANNEXE 2

pays ont également appuyé ce projet à la DeuxièmeCommission de l'Assemblée générale 1. La Com-mission spéciale a autorisé son Président à pres-sentir les institutions spécialisées intéressées et àobtenir qu'elles assistent la Commission dans sestravaux. A la suite d'un échange de lettres entrele Président et le Secrétaire exécutif, il a été con-venu que la Commission Intérimaire serait repré-sentée par un observateur.

La Commission a entendu des exposés des repré-sentants de plusieurs institutions spécialisées et aexaminé de nombreux aspects des problèmes qui seposent pour les Etats de l'Amérique latine. LeDirecteur général de l'Union panaméricaine a étéinvité à assister à des réunions de la Commissionafin d'exposer, dans leurs grandes lignes, les vuesde l'Union. Cette initiative était particulièrementimportante, car l'Union est dotée d'un organeauxiliaire permanent, à savoir le Conseil Econo-mique et Social Interaméricain, et on a laisséentendre que la création d'un second organe écono-mique pour l'Amérique latine serait de nature àentraîner des chevauchements d'attributions querien ne justifierait. Le Directeur général n'a pas puassister aux séances de la Commission, mais ungroupe choisi au sein même du Conseil Economiqueet Social Interaméricain a été chargé de collaboreravec la Commission spéciale. Un membre de laditeCommission a pris la parole, à titre officieux,devant ce groupe. Il est d'avis qu'il y a lieu d'éta-blir un mode de coopération qui donne satisfac-tion à tous les intéressés.

Au cours du mois de décembre, la Commissionspéciale a examiné la documentation dont elle avaitété saisie et a préparé son rapport qui est destinéau Conseil Economique et Social des Nations Unies.

3. Mesures prises par le Secrétariat de la CommissionIntérimaire.

Le Secrétariat de la Commission Intérimaire aétabli des relations avec le Secrétariat de la Divi-sion de la Stabilité et du Développement Econo-mique des Nations Unies, qui est le mandatairedu Secrétaire général dans ses rapports avec laCommission spéciale. Le Secrétariat estime que,tout comme dans le cas de la Conférence scienti-fique des Nations Unies pour la conservation etl'utilisation des ressources de la Sous -Commissiondu Développement économique, de la Sous -Com-mission de l'Emploi et de la Stabilité économique,de la Commission spéciale pour la communicationdes informations aux termes de l'article 735 de laCharte, et de l'activité du Conseil de Tutelle, on nesaurait se dispenser des avis d'experts médicaux,si l'on entend que la Commission Economique pourl'Amérique latine, dont la création envisagée estquasi certaine, ne néglige pas les aspects médicauximportants de son activité. En conséquence, l'ob-servateur de la Commission Intérimaire a fait unebrève déclaration à cet effet, en soulignant que leSecrétariat se concerte actuellement avec desexperts en la matière et sollicite leur avis avant deprendre toutes autres mesures. Les experts compé-tents sont, évidemment, l'Organisation SanitairePanaméricaine et, en particulier, son directeur, leDr Soper. Bien que la Commission spéciale aitvivement insisté auprès du Secrétariat de la Com-mission Intérimaire pour obtenir les matériauxnécessaires à la préparation de son rapport, on aestimé indispensable de consulter le Dr Soper avantde prendre toute autre initiative. On attend doncles communications du Dr Soper.

1 Document des Nations Unies E /AC 21/7.

4. Evolution ultérieure de la question.

En raison de l'ajournement de la Conférence deBogotá, éventualité prévue par le Conseil Econo-inique et Social, la Commission spéciale envisagede soumettre son rapport, pour observations, auConseil Economique et Social Interaméricain. Cetteorganisation est considérée comme étant un orga-nisme suffisamment représentatif des Etats pan-américains, qui ont d'ores et déjà fait connaîtreleur approbation expresse du projet de créationd'une Commission économique pour l'Amériquelatine et elle constitue un excellent moyen des'assurer la collaboration nécessaire. Le rapportdevra être prêt pour être soumis au Conseil Econo-mique et Social des Nations Unies lorsqu'il se réu-nira le z février 1948, pour sa sixième session.

Le Secrétariat n'a reçu à ce jour aucune autrecommunication du Bureau Sanitaire Panaméricain ;mais, étant donné le statut provisoire de la Com-mission Intérimaire de l'OMS et l'expérienceacquise par le Bureau dans les questions sanitairesde la région latino- américaine et l'intérêt qu'elleleur porte, la question en reste là pour la moment.

Au cas où la Commission en déciderait ainsi, unerésolution relative à la politique à suivre ne laisse-rait pas d'être utile pour le Secrétariat.

F. LOGEMENT

Conformément à la décision prise par la Com-mission Intérimaire, au cours de sa troisièmesession, de s'assurer la possibilité de « participercomme il convient à l'établissement de tout pro-gramme international d'urbanisme ou d'amélio-ration du logement » 1, le Secrétariat a été repré-senté par un observateur à la première session duComité de la Economiquedes Nations Unies pour l'Europe, qui s'est réuni àGenève, du ter au 3 octobre 1947.

Cette première session a eu surtout le caractèred'une investigation préliminaire ; toutefois, commela création d'un Comité européen de l'Habitat aété envisagée, l'observateur de l'OMS a soulignéla nécessité d'assurer, dans ce Comité, dès le débutde son existence, une représentation appropriéedes intérêts sanitaires. Il a suggéré que l'OMSpourrait utilement, à cet effet, nommer au Comitéun physiologue et un ingénieur sanitaire, quipourraient, par la suite, être assistés, dans leursfonctions consultatives, par un comité techniquede l'hygiène de l'habitation et de l'urbanisme et /oupar des sous -comités techniques chargés de ques-tions telles que l'éclairage, l'aération, les normesde salubrité, etc., qui seraient ultérieurementcréés par l'OMS.

L'attention a été attirée sur les responsabilitésqui incombent, dans ce domaine, à l'OMS, en saqualité de successeur du Comité du Logement dela Société des Nations et en raison même de sapropre Constitution.

Le Comité de l'Habitat a chargé M. Myrdall,Secrétaire exécutif de la Commission économiquepour l'Europe, de prendre certaines dispositionsen vue de préparer son activité future et a adoptéune résolution décidant d'inviter les organisationsinternationales susceptibles de contribuer dans unemesure appréciable à l'examen des problèmes endiscussion, à prendre part aux délibérations et auxétudes du Comité. De nouvelles conversationsseront, par conséquent, nécessaires pour assurerune participation effective de l'OMS aux travauxdu Comité de l'Habitat.

' Actes ce. OMS, 05. pages xo7-xo8.

ANNEXE 2 - IO2 -

Le Secrétaire général des Nations Unies a invitéla Commission Intérimaire à se faire représenter àune réunion sur l'Habitation dans les Régionstropicales, qui doit avoir lieu à Caracas, sous lesauspices des Nations Unies.

Le Dr D. Castillo, membre suppléant du Vene-zuela, a accepté de représenter à la fois la Com-mission Intérimaire et l'Organisation SanitairePanaméricaine.

G. RELATIONS BUDGÉTAIRES ET FINANCIÈRES

Assemblée générale des Nations Unies.

A la dernière session de l'Assemblée générale desNations Unies, la question des relations budgé-taires et financières avec les institutions spécia-lisées a été longuement discutée. Elle a été examinéenon seulement par la Cinquième Commission, maisaussi au cours d'une séance mixte des Deuxième,Troisième et Cinquième Commissions de l'Assem-blée générale.

Examen des budgets des institutions spécialisées.

La Commission consultative des Questions admi-nistratives et budgétaires a examiné, pour le comptede l'Assemblée générale, les budgets administra-tifs de certaines institutions spécialisées qui ontconclu des accords avec les Nations Unies en vertude l'article 57 de la Charte. Le rapport de la Com-mission consultative contenait diverses recomman-dations et certains sujets de discussion qui ont étéadoptés, par voie d'amendement, par la CinquièmeCommission, qui présentent de l'importance, en ce

Commission Intérimaire ou l'Organi-sation Mondiale de la Santé auront certainementdes problèmes analogues à résoudre. Ces recom-mandations sont indiquées ci- après.

Résumé des recommandations en question.

a) Les assemblées plénières des institutions spé-cialisées devraient habiliter leurs autorités exécu-tives à prendre les mesures provisoires qui parais-sent appropriées, comme suite à toutes recomman-dations que l'Assemblée générale pourrait formulerà l'adresse desdites institutions, lorsqu'une décisionrelative à ces recommandations ne peut être prisepar l'assemblée plénière compétente sans qu'il enrésulte des retards considérables.

b) Les institutions spécialisées devraient prendreles dispositions nécessaires pour qúe, avant d'êtresoumises à leur assemblée plénière, les prévisionsbudgétaires fassent l'objet d'un examen minu-tieux de la part d'un comité composé de personnesayant une compétence spéciale en matière d'admi-nistration et de finances et n'ayant pas, elles -mêmes,participé à l'élaboration du programme de travailauquel se rapportent lesdites prévisions.

Consultations au cours de la préparation des budgets,après approbation des programmes.

La Commission consultative des Questions admi-nistratives et budgétaires des Nations Unies a émisl'opinion que d'amples consultations, à tous lesstades de la préparation du budget, seraient utiles,non seulement pour des raisons d'ordre technique,mais aussi parce qu'une étroite collaboration dansce domaine révélerait nécessairement les branchesd'activité dans lesquelles il peut se produire desdoubles emplois ou qui, au contraire, exigent une

action concertée. Cette collaboration permettraitégalement de déterminer dans quelles parties duprogramme des économies communes pourraientêtre réalisées et offriraient, à chacune des organi-sations, l'occasion de bénéficier de l'expérience desautres.

Forme des budgets.

La Commission consultative a constaté que, touten présentant entre eux une similitude de formesuperficielle, les budgets actuels comportaient, dansle détail, des différences fondamentales. Elle asuggéré que les efforts devraient tendre, notam-ment dans le domaine administratif, à faciliter lescomparaisons entre les dépenses entraînées par destypes de services communs.

Coordination et présentation des programmes detravail.

A propos de l'utilité de présenter le budget defaçon à faire ressortir le coût des différentes acti-vités, la Commission a souligné la nécessité dejustifier de façon pertinente les comptes budgé-taires. Un état des travaux à accomplir au coursde l'exercice financier envisagé devrait être fournipour chaque section ou division du budget. Il yaurait également intérêt à indiquer, dans le budget,les programmes de travaux futurs.

ContrSles financiers intérieurs.

Etant donné que les coûts et besoins de per-sonnel respectifs des diverses institutions diffèrentconsidérablement, la Commission a suggéré que,pendant l'année 1948, le Secrétariat des NationsUnies, en consultation avec les secrétariats desinstitutions spécialisées, procède à une étude com-parative des divers systèmes administratifs etfinanciers, afin de déterminer, en tenant comptede tous les facteurs, quel serait le système le plusefficace et le plus économique. Elle a suggéré, enoutre, de rechercher dans quelles mesures la naturedes vérifications extérieures des comptes des insti-tutions spécialisées diffère suivant les institutions.La Commission a estimé que des principes com-muns de vérification faciliteraient l'élaboration desaines pratiques financières qui pourraient êtreadoptées par toutes les institutions.

Prévisions.

Eu égard à la situation économique et financièred'un grand nombre d'Etats Membres, la Com-mission a demandé instamment que les institutionsspécialisées s'efforcent par tous les moyens d'éviterd'accroître indûment leurs besoins.

Traitements, indemnités et Caisse de prévoyance.

a) Un comité de consultation mixte des NationsUnies et des institutions spécialisées a procédé àdes études préliminaires très approfondies, en vued'élaborer des règles communes de travail et derémunération. La Commission Consultative estd'avis que ces études sont de la plus haute impor-tance et que les efforts devraient tendre à déve-lopper un système commun, de nature à faciliterl'édification progressive d'une administration inter-nationale. Il n'est pas nécessaire que les institutionsspécialisées adoptent les pratiques des NationsUnies, ou vice versa ; l'essentiel est que des pra-tiques les meilleures, quelle qu'en soit l'origine,soient adoptées par toutes les institutions. Un laps de

- 103 - ANNEXE 2

plusieurs années sera évidemment nécessaire pourqu'une bonne administration internationale puissese former. Toutefois, il importe de poser, dèsmaintenant, les fondements de cette administration.

b) En ce qui concerne les crédits à prévoir pourles contributions à la Caisse de prévoyance, laCommission estime qu'un système de pensionscommun contribuerait à faciliter les échanges depersonnel ainsi que la formation d'un personneladministratif international très expérimenté etpossédant des compétences variées.

Remboursement de l'impôt national sur le revenu.

La Commission estime qu'aucune recomman-dation à ce sujet ne saurait être formulée à l'adressedes institutions spécialisées, avant de connaîtrela suite donnée à son rapport sur la péréquationdes impôts dans l'Organisation des Nations Unies 1 ;si ce rapport était accepté, en principe, il pourraitêtre recommandé aux institutions spécialisées d'a-dopter un plan relatif aux impôts extérieurs.

Coût des documents et actes.

La Commission estime que les institutions spécia-lisées devraient éviter d'interpréter dans un senstrop large leurs règles concernant les langues.

Coordination entre les Nations Unies et les 'institu-tions spécialisées.

Enfin, la Commission consultative a souligné denouveau que l'obtention du degré de coordinationnécessaire entre les Nations Unies et les institu-tions spécialisées dépend, en dernier ressort, desEtats Membres eux -mêmes. Si tous les membresdes délégations observent une ligne de conduiteuniforme (dans toutes les phases des conférencesinternationales) et se conforment à toutes recom-mandations que formulera l'Assemblée générale, lesEtats Membres pourront contribuer, dans unegrande mesure, à assurer à l'ensemble des servicesinternationaux un fonctionnement efficace et éco-nomique.

Action de la Commission Intérimaire.

Etant donné que toutes les considérations etrecommandations de la.. Commission consultativedes Questions administratives et budgétaires ainsique de la Cinquième Commission ne concernentque les institutions qui sont déjà dûment consti-tuées et qui ont conclu des accords avec les NationsUnies, il n'est pas recommandé d'action spécialeà la Commission Intérimaire. Toutefois, certainsdes documents qui doivent être préparés par laCommission Intérimaire, pour recommandation àla première Assemblée de la Santé, devront êtreenvisagés à la lumière de ces recommandations.Il en est ainsi, en particulier, pour le projet derèglement financier de l'Organisation Mondiale dela Santé 2.

1 Document des Nations Unies A/396.2 Les documents des Nations Unies contenant les considérations et réso-

lutions relatives aux questions qui font l'objet du présent rapport sontindiqués ci- dessous : A/494, 19 novembre 1947 (Relations budgétaires etfinancières avec les institutions spécialisées) ; A/497, 19 novembre 1947(Relations avec les institutions spécialisées et coordination des programmesde travail des Nations Unies et des institutions spécialisées) ; A /318 /Add.I,2 octobre 1947 (Annexe aux Prévisions budgétaires des Nations Unies pourl'exercice financier 1948. Prévisions de dépenses des Nations Unies et desinstitutions spécialisées pour 1948) ; A/426, 27 octobre 1947 (Budgets desinstitutions spécialisées pour 1948) ; A/C.5/196, 4 novembre 1947 (Réunionmixte des Deuxième, Troisième et Cinquième Commissions : Budgets desinstitutions spécialisées pour 1948) ; A /C.5/W39, 7 novembre 1947 (Budgetsdes institutions spécialisées pour 1948).

Addendum 1

Résolution adoptée par l'Assemblée généraled sa deuxième session.

La résolution suivante a été adoptée par l'Assem-blée générale des Nations Unies, à sa deuxièmesession :

« L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

« RECOMMANDE à l'attention de l'OrganisationInternationale du Travail, de l'Organisation del'Alimentation et de l'Agriculture, de l'Organi-sation des Nations Unies pour l'Education, laScience et la Culture, et de l'Organisation del'Aviation Civile Internationale, Ies recomman-dations du Comité consultatif pour les questionsadministratives et budgétaires sur les budgetsdes institutions spécialisées pour 1948, recom-mandations qui figurent à l'annexe A ci- jointe : »

ANNEXE A

BUDGETS DES INSTITUTIONS SPÉCIALISÉESPOUR L'EXERCICE 1948

Rapport du Comité consultatif pour les Questionsadministratives et budgétaires adopté avec les

amendements apportéspar la Cinquième Commission.

« 1. La Charte des Nations Unies prévoit, autroisième paragraphe de son article 57, que« l'Assemblée générale examine et approuve tousarrangements financiers ou budgétaires passésavec les institutions spécialisées visées à l'article57 et examine les budgets administratifs des-dites institutions en vue de leur adresser desrecommandations ».

« Résumé des recommandations.

« 23. Etant donné que les relations d'ordrepratique entre l'Organisation des Nations Unieset les institutions spécialisées sont encore entrain de s'établir et qu'elles font l'objet de diffé-rentes propositions dont l'Assemblée générale estsaisie à sa présente session, le Comité consultatifà établi son rapport en s'en tenant aux grandeslignes du sujet. Tant qu'on n'aura pas eu letemps de rendre plus semblable le mode de pré-sentation des différents budgets et de justifierles demandes de crédits par des programmes detravaux, la comparaison de ces budgets entre euxet avec celui de l'Organisation des Nations Uniesaura tendance à porter sur des éléments dispa-rates. Le Comité espère pouvoir procéder à unexamen plus détaillé des budgets lorsque lesdivers arrangements commenceront à donner desrésultats pratiques et que les relations entrel'Organisation des Nations Unies et les institu-tions spécialisées deviendront plus étroites. Cetteannée, le Comité estime quai suffit de soulignerla nécessité primordiale de faire des économieset de proposer à l'Assemblée générale de recom-mander que :

«a) Les assemblées plénières des institutionsspécialisées autorisent leurs organes direc-teurs à prendre, dans le cadre de leurs pou-voirs statutaires, telles mesures provisoires quileur semblent appropriées en ce qui concernetoutes recommandations que pourrait leur faire

1 Auparavant document WHO.IC /194.

ANNEXE 2 - 104 -

l'Assemblée générale si l'assemblée plénière nepeut elle -même donner suite à ces recomman-dations sans qu'il ne résulte un retard appré-ciable ;

«b) Les institutions spécialisées fassent ensorte, lorsqu'elles ne le font pas déjà, qu'avantd'être soumises à l'examen de l'assembléeplénière les prévisions de dépenses soient exa-minées en détail par un comité composé depersonnes particulièrement qualifiée en ma-tière administrative et financière ;

« c) *

« d) Les institutions spécialisées qui ne l'ontpas encore fait prennent des dispositions envue de s'affilier à la Caisse des pensions dupersonnel de l'Organisation des Nations Unieset fassent tout leur possible, par ce moyen oupar d'autres, pour réaliser l'uniformité desconditions de travail nécessaire à la créationd'un corps de fonctionnaires internationaux. »

Décision prise par la Commission Intérimaire.

Bien que toutes les considérations et recom-mandations du Comité consultatif pour lesQuestions administratives et budgétaires demême que celles de la Cinquième Commissionne concernent que les institutions qui ont étédament constituées et qui ont conclu un accordavec les Nations Unies, la Commission Intéri-maire désirera peut -être prendre une décision àce sujet.

H. TRANSMISSION DE RENSEIGNEMENTS

(Les territoires auxquels se rapporte ce texte sontgénéralement connus sous le nom de « colonies »et les fonctions du Comité ad hoc de l'Assembléegénérale ne doivent pas être confondues aveccelles du Conseil de Tutelle qui connaît des terri-toires sous tutelle.)

L'Assemblée générale, dans sa séance du 3 no-vembre 1947, a adopté les résolutions suivantess'inspirant de celles qui avaient été proposées parle Comité ad hoc pour la transmission des rensei-gnements visés à l'article 73 e. de la Charte desNations Unies

L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

« I) RECOMMANDE au Secrétaire général, lors-qu'il soumet chaque année à l'Assemblée généralele résumé et l'analyse des renseignements quevise l'article 73 e., en y incorporant les rensei-gnements supplémentaires dont il aura faitusage en application de la recommandation enla matière, de suivre dans ses analyses, autantqu'il est possible, le schéma annexé à la présenterecommandation et d'y insérer les résumés desinformations qu'il aurait reçues au sujet de laparticipation des populations locales au fonc-tionnement des drganes locaux de gouverne-ment. »

« 2) Invite le Secrétaire général à prendrecontact avec le secrétariat des institutions spé-cialisées pour permettre à celle -ci :

« a) d'assister le Secrétaire général des NationsUnies dans la préparation d'analyses, parsujet, des renseignements transmis en appli-cation de l'article 73 e de la Charte ;

* Ne concerne que l'UNESCO.

«b) de faire, par les voies appropriées, desrecommandations à l'Assemblée générale ence qui concerne la forme et le contenu de cesrenseignements pour qu'y soit incorporée ladocumentation qui présente un intérêt parti-culier pour les institutions spécialisées ; et

« e) dans le domaine de leurs attributionsrespectives, de porter à l'attention de l'As-semblée générale, par les voies appropriées,les conclusions tirées de l'étude de ces rensei-gnements et des renseignements supplémen-taires ; ces conclusions auront rapport, d'unemanière générale, aux conditions qui règnentdans les territoires non autonomes et, d'unemanière spéciale, indiqueront les services queces institutions pourraient rendre aux paysresponsables de l'administration pour les aiderà améliorer les conditions locales. »

« 3) Autorise, dans cette intention, le Comitéspécial :

« a) à recourir aux conseils et à l'assistancedes institutions spécialisées de la façon qu'iljuge nécessaire et pratique ;

«b) à établir la liaison avec le Conseil Econo-mique et Social. »

I. Dispositions de l'article 73 e de la Chartedes Nations Unies.

Le chapitre XI de la Charte des Nations Uniesporte sur la « Déclaration relative aux territoiresnon autonomes ». Dans ce chapitre, l'article 73 eprévoit que les puissances chargées de l'administra-tion auront pour mission de

« communiquer régulièrement au Secrétaire géné-ral, à titre d'information, sous réserve des exi-gences de la sécurité et de considérations d'ordreconstitutionnel, des renseignements statistiqueset autres de nature technique, relatifs aux condi-tions économiques, sociales et de l'instructiondans les territoires dont ils sont respectivementresponsables, autres que ceux auxquels s'appli-quent les chapitres XII et XIII ». (Les chapitresXII et XIII concernent le Régime internationalde Tutelle et le Conseil de Tutelle, respective-ment.)

II. Action initiale de l'Assemblée générale.

Au cours de la deuxienje partie de sa premièresession, l'Assemblée générale a institué un comitéad hoc pour la transmission des renseignementsvisés à l'article 73 e 1. Ce comité était composé deseize membres dont huit représentaient les puis-sances chargées de l'administration et dont huitsiégeaient pour le compte d'autres pays élus enqualité de membres par l'Assemblée générale, demanière à assurer une représentation sur une basegéographique aussi large que possible. Cinq insti-tutions spécialisées, l'OMS, l'ICAO, la FAO, l'OITet l'UNESCO, ont été invitées à envoyer desreprésentants qui devaient siéger au comité, àtitre consultatif, sans droit de vote.

III. Action préliminaire des gouvernementset du Secrétariat des Nations Unies.

Préalablement à la réunion du Comité ad hoc,le Secrétariat a résumé les informations qui luiavaient été communiquées 2.

1 Voir résolution de l'Assemblée générale 66 (x), r4 décembre 1946.Voir document des Nations Unies A /319 et Add.x, Adds, A /32o, A /321,

A/322, A/323, A /323 / Add.r, Adds, A/324, A/325, A/326, A/327, A/327/Add.x, Adds, A /327 / Add.3, tdd.4, Add.5.

- I05 - ANNEXE 2

Le document des Nations Unies A /327 /Add. 3analyse les renseignements relatifs à l'hygiène età la santé publique. Ce résumé analytique est bref,et, seuls, les tableaux A et B qui indiquent lesdépenses afférentes à la santé, l'incidence de cer-taines maladies, les cinq « maladies pestilentielles »ainsi que les facilités offertes dans les régions inté-ressées présentent une réelle valeur. Le fait que lesrapports ont été établis pour une période ou dansdes conditions non uniformes explique, en unecertaine mesure, le caractère généralement impréciset hétérogène de ceux' qui ont été reçus. Le Secré-tariat s'étant pleinement rendu compte du degréd'hétérogénéité des informations reçues a décidéde se borner à indiquer dans quelle mesure ellesdifféraient du point de vue de la qualité.

IV. Mesures prises par le Comité ad hoc.

Le Comité ad hoc s'est réuni, à Lake Success, du28 août au 12 septembre 1947. I1 a tout d'abordmodifié son ordre du jour, de manière à y fairefigurer plusieurs points qui n'avaient pas été, aupréalable, expressément mentionnés. L'adjonctionde « l'examen des taux de natalité et de mortalité »,ainsi que de « l'examen des niveaux de vie des popu-lations locales, européennes, et autres », présentaitde l'intérêt pour l'OMS 1.

Le Secrétariat des Nations Unies a signalé qu'iln'avait reçu que des instructions d'ordre trèsgénéral, et que les matériaux sur la base desquelsil avait été obligé d'établir ses résumés et ses ana-lyses n'étaient ni complets ni uniformes. En consé-quence, on a reconnu que cette manière de procéderpouvait être améliorée sensiblement dans son en-semble. A cet effet, un projet de « plan schématique»a été déposé et le Comité a été invité à recomman-der de le soumettre aux Puissances chargées del'administration pour leur servir de modèle généraldans la préparation de leurs rapports dans lesannées à venir 8. Tout au long des séances qu'il atenues, le Comité a été harcelé par des questionsd'ordre politique, mais, après des modificationsimportantes, ce plan schématique a été incorporédans le rapport définitif à l'Assemblée générale 8.

Au cours des débats, le Comité a invité les repré-sentants des institutions spécialisées à participer àla discussion, pour autant qu'elle portait sur desquestions présentant un intérêt pour leurs organi-sations respectives. En conséquence, le représen-tant de la Commission Intérimaire a fait de brèvesdéclarations sur les conditions dans lesquellesl'OMS (actuellement la Commission Intérimaire)pourrait agir dans ce domaine et il a fait part dudésir de la Commission de collaborer avec chacundes pays chargés de l'administration, ainsi qu'avecle Secrétariat des Nations Unies. Il a signalé que,pour là solution des problèmes techniques tels queceux que posent la médecine et la santé publique,il n'était guère indiqué d'établir un seul ques-tionnaire uniforme. Etant donné que l'établisse-ment d'un rapport et la présentation de recom-mandations du Comité ad hoc à l'Assemblée géné-rale ne constituent, tout au plus, qu'une procéduresuggérée aux gouvernements chargés de l'admi-nistration, le représentant de la Commission Inté-rimaire a estimé que l'Organisation dont il est leporte -parole aura l'occasion de faire connaîtreses vues au cours de la préparation des rapports etdes résumés initiaux, à mesure que se développe-ront les travaux dans ce domaine.

r Voiráocument des Nations Unies A/AC.g/W.r /Rev.r.2 Voir document des Nations Unies A /AC.g/W.ro.2 Voir document des Nations Unies A /385 /Health, page 24.

V. Conséquences qui résulteront pour l'OMS del'exercice des activités visées á l'article 73 e de la

Charte et rôle qu'elle sera appelée à jouer.

L'action du Comité ad hoc, désormais sanc-tionnée par l'Assemblée générale, permettra d'assu-rer la pleine utilisation des services de toutes lesinstitutions spécialisées. Dans cet ordre d'idées, onattire l'attention sur les annexes au rapport duComité à l'Assemblée générale. On y constateraque, si les documents publiés par l'OMS sont pré-sentés, à titre de renseignements supplémentaires,par un gouvernement chargé de l'administration,ils peuvent être utilisés par le Secrétaire général 1.De même, tous autres renseignements supplémen-taires fournis au Secrétaire général seront commu-niqués par ses soins à l'OMS 2. Cette manière deprocéder ménagera encore à l'OMS d'autresmoyens de se procurer des informations complètessur les conditions qui règnent dans les territoiresnon autonomes.

Afin de collaborer avec les Nations Unies dansleur travail d'analyse des renseignements exigésen vertu de l'Article 73 e de la Charte, d'énoncerdes recommandations en ce qui concerne la formeet la teneur des informations de façon à répondreaux besoins de l'OMS, et de renseigner les NationsUnies sur les services que l'OMS serait en mesurede mettre à la disposition des nations administrantlesdits territoires, en vue d'améliorer les condi-tions sanitaires dans les territoires non autonomes,la Commission Intérimaire pourrait peut -êtreconvenir : 1. de nommer un représentant chargéd'assister aux réunions de la Quatrième Com-mission (ce fonctionnaire devrait être à même defaire une déclaration de principe, et, notamment,de collaborer pleinement dans les limites du budgetet du mandat de la Commission Intérimaire) ;2. de resserrer davantage les relations de travailentre le Secrétariat de la Commission Intérimaireet les services du Secrétariat des Nations Uniesqui s'occupent de cette question ; ou 3. si la Com-mission Intérimaire n'estime pas opportun d'assu-mer ces responsabilités, de recommander à la pre-mière Assemblée de la Santé d'établir des facilitésde consultation avec des experts agréés.

I. SOUS - COMMISSION CHARGÉE DU DÉVELOPPEMENTÉCONOMIQUE

1. Création et attributions.

La Sous -Commission chargée du Développementéconomique est l'une des deux sous -commissions dela Commission des Questions économiques et del'Emploi, du Conseil Economique et Social. Elle aété créée par cette Commission, conformément à larésolution du Conseil «, et ne comprend que septpersonnes choisies par la Commission en consul-tation avec le Secrétaire général et sous réserve del'assentiment de leurs gouvernements respectifs.Les membres ont un mandat de trois ans et peuventêtre réélus.

La Sous -Commission a été chargée par la Com-mission de donner des renseignements sur les étudesen cours et projetées, sur les enquêtes sur place,et sur « les avis et l'aide technique fournis auxMembres dans le domaine du développement éco-nomique tant par le Secrétariat de l'Organisation

1 Voir document des Nations Unies A/385, page r6, paragraphe 4.2Ibid., page 16, paragraphe 5.«Documen des Nations Unies E /2o.

ANNEXE 2 - 106 -

des Nations Unies que par les institutions inter-gouvernementales » ; de présenter des recomman-dations à la Commission au sujet de la coordinationet de la planification de ces efforts, a une attentionparticulière étant accordée à la participation desdiverses institutions intergouvernementales à cesactivités . . . n ; d'étudier, en collaboration avecles Nations Unies et les institutions spécialisées uncode international en ce qui concerne les investisse-ments de capitaux tant publics que privés, et deprésenter des recommandations sur a l'organisationde la coopération internationale relativement à larecherche scientifique, technique et économiquedans le domaine de la production et du développe-ment, à la préservation des ressources naturelles,à l'adoption de meilleures méthodes de productionet de procédés techniques perfectionnés en vue destimuler et d'augmenter les possibilités de produc-tion, et à l'exécution des obligations mutuelles quiincombent aux Membres en vertu d'accords inter-nationaux et qui se rapportent à l'octroi, sur leplan international, de facilités visant le déve-loppement économique, à savoir les capitaux, lesmoyens et les matériaux de production, l'équipe-ment, les progrès de la technique et le personnelspécialisé » 1.

Le Conseil Economique et Social, tout en prenantnote de ces instructions, a lui -même demandé à laCommission principale « d'enquêter et de fairerapport, en tenant pleinement compte des respon-sabilités des institutions spécialisées et des orga-nisations intergouvernementales, sur les formesles mieux appropriées d'une action internationaleen vue de faciliter une meilleure utilisation desressources mondiales de main- d'oeuvre, de matièrespremières, de travail et de capital, pour permettred'atteindre des niveaux de vie plus élevés dans lemonde entier, et plus particulièrement dans lesrégions non développées ou insuffisamment déve-loppées D.

2. Mesures prises.

Le 18 novembre 1947, la Sous -Commission chargéedu Développement économique a tenu sa premièresession à Lake Success et ses séances se sont pour-suivies pendant plusieurs semaines. Elle a entendudes représentants des institutions spécialisées,examiné un certain nombre de documents pré-sentés par le Secrétariat des Nations Unies ainsique par les institutions spécialisées et a préparéson rapport. Ce document sera transmis à la Com-mission des Questions économiques et de l'Emploien temps voulu pour la réunion actuellement fixéeau 19 avril -3 mai 1948. On s'attend à ce que laSous -Commission tienne une . autre session avantque le Conseil se réunisse de nouveau en juillet.

3. Participation du Secrétariat de la CommissionIntérimaire.

Le Secrétaire général s'est informé du nom du(des) membre(s) du Secrétariat de la CommissionIntérimaire qui serait(ent) désigné(s) en qualitéd'observateur(s).Le 19 novembre 1947, la Sous -Commission a consacré toute sa première séance àentendre les exposés des représentants des institu-tions spécialisées- parmi lesquelles l'OMS - et àleur poser des questions sur les activités futures.Le Secrétariat de la Commission Intérimaire aenvoyé un observateur qui a fait une brève décla-

t Document des Nations Unies E/255.

ration. Deux membres (Brésil et Inde) ont mani-festé un profond intérêt et ont déclaré qu'ils étaientpleinement conscients des difficultés qui entraventl'amélioration des conditions sanitaires dans leurpays et ils n'ignorent pas que ces difficultés serencontrent presque partout.

Le contact a été maintenu ultérieurement avec laSous -Commission par l'intermédiaire des membresdu Secrétariat de la Division des Nations Unieschargée de la stabilité et du développement écono-mique, qui assuraient le service de la Sous -Com-mission.

4. Evolution future envisagée.

Les travaux de cette Sous- Commission, commeceux des autres organes économiques, nouvelle-ment créés ou envisagés, des Nations Unies, four-nissent, croit -on, à la Commission Intérimairel'occasion de souligner le point de vue qui, depuislongtemps, s'est avéré exact dans de nombreusesrégions et suivant lequel le développement écono-mique, sans des mesures adéquates dans le domainede la santé, est nécessairement incomplet. Selon cepoint de vue, la population a le droit de s'attendreà ce que les précautions convenables soient prisesconcurremment avec les efforts économiques pour-suivis, et une action de ce genre permet habituel-lement d'éviter certaines dépenses dans le domaineéconomique proprement dit.

Il est probable que la Sous -Commission deman-dera, dans l'avenir, à entrer en consultation avecl'Organisation Mondiale de la Santé. La Com-mission Intérimaire voudra donc, peut -être, auto-riser le Secrétariat à maintenir les relations avecla Sous -Commission et à lui prêter l'aide nécessaire,jusqu'au moment où l'Organisation permanenteaura été établie.

J. SOUS -COMMISSION DE L'EMPLOIET DE LA STABILITÉ ÉCONOMIQUE

1. Création et attributions.

La Sous -Commission de l'Emploi et de la Stabi-lité économique est l'une des deux sous -commissionsde la Commission des Questions économiques et del'Emploi, qui dépend du Conseil Economique etSocial. Elle a été établie par la Commission enexécution de la résolution du Conseil qui créaitl'organe principal 1. Elle ne comprend que septpersonnes choisies par la Commission en consul-tation avec le Secrétaire général et sous réservede l'assentiment de leurs gouvernements respectifs.Les membres' ont un mandat de trois ans et peuventêtre réélus.

La Sous -Commission a été chargée par la Com-mission de faire rapport sur la situation et lestendances actuelles de l'économie mondiale en cequi concerne le plein emploi et la stabilité écono-mique, de faire connaltre ses vues sur les différentessortes de mesures internationales qui semblentdevoir être réalisables et contribuer au maintiende la stabilité économique et du plein emploi, entenant particulièrement compte des facteurs denature à influer sur la situation du crédit et leloyer de l'argent, ainsi que des intérêts des consom-mateurs et de ceux des producteurs, sans considé-ration de pays. Elle doit également examiner despropositions visant, notamment, « le choix dumoment opportun, autant qu'il sera indiqué et

1 Document des Nations Unies E /2o.

- I07 - ANNEXE 2

possible de le faire dans l'intérêt de la politiquede l'emploi, pour consacrer des dépenses de capitalà l'exécution de projets ayant un caractère inter-national ou financés par des moyens internationaux,ainsi que pour augmenter les investissements decapitaux dans des pays relativement peu déve-loppés, de manière à maintenir la stabilité de l'em-ploi pendant les périodes de crise, dans les paysplus fortement industrialisés ». La Sous- Commis-sion doit, enfin, examiner les méthodes qu'il con-viendrait de suivre pour la présentation de rapportssur la situation économique et ses tendances 1.

2. Mesures prises.

Le 18 novembre 1947, la Sous -Commission del'Emploi et de la Stabilité économique a ouvert sapremière session à Lake Success, et s'est réuniependant plusieurs semaines ; elle a entendu desexposés des institutions spécialisées, examiné uncertain nombre de documents présentés par leSecrétariat des Nations Unies et par les Membreseux -mêmes, et elle a préparé son rapport. Ce docu-ment sera transmis à la Commission des QuestionsEconomiques et de l'Emploi en temps voulu poursa réunion, actuellement fixée au 19 avril -3 mai1948. La Sous -Commission elle -même tiendra pro-bablement une autre session avant que le Conseilse réunisse à nouveau en juillet.

3. Mesures prises par le Secrétariat de la CommissionIntérimaire.

On a estimé que la Commission Intérimairen'est pas aussi immédiatement intéressée à cetorgane des Nations Unies qu'aux autres groupeséconomiques récemment constitués. En consé-quence, après consultation avec la Division de .laStabilité et du Développement économiques, desNations Unies, qui prête ses services à la Sous -Commission précitée, aucun observateur n'a étéenvoyé aux réunions de cette Sous -Commission.Néanmoins, le Secrétariat a reçu un certain nombredes documents les plus importants de la Sous -Commission et a fait savoir aux Nations Uniesqu'il était tout disposé à prêter l'assistance quipourrait lui être demandée et qui rentrerait dansle cadre du mandat du Secrétariat.

4. Evolution future envisagée.

La Sous -Commission de l'Emploi et de la Stabi-lité économique constitue plus part iculièrement undomaine propre aux institutions spécialisées quitraitent des questions financières et des aspectséconomiques fondamentaux de l'emploi. Il a étéestimé que l'intérêt gaze peut prendre l'Organisa-tion Mondiale de la Santé aux travaux de cetteSous- Commission se limitera à la partie de cestravaux qui intéresse les conditions matériellesd'emploi et l'ensemble des dépenses destinées àassurer la réalisation et le maintien des meilleuresconditions économiques possibles. En conséquence,la Commission Intérimaire désirera peut -être auto-riser le Secrétariat à rester en liaison avec leSecrétariat des Nations Unies, pour ce qui concerneles travaux de cette Sous -Commission, en attendantque celle -ci en vienne à examiner des questions quirentrent plus directement dans le domaine d'acti-vité de l'Organisation Mondiale de la Santé.

Document des Nations Unies E/255.

K. DIVISION DE LA STABILITÉET DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE.

Sur la suggestion de fonctionnaires de laDivision de la Stabilité et du Développementéconomiques, une réunion a été convoquée, le8 janvier 1947, en vue de la discussion, par desfonctionnaires de cette Division et par des repré-sentants des institutions spécialisées, des diversproblèmes qui présentent pour eux un intérêtcommun. Des réunions ultérieures du même genreont eu lieu les 14 -15 avril et les 24 -25 octobre 1947.

Le but essentiel de ces réunions est de faciliterla collaboration effective entre les institutions spé-cialisées et les Nations Unies sur leurs divers pro-blèmes tant individuels que communs. Ces réunionsfournissent également l'occasion de déco_ uvrir etd'éliminer les doubles emplois éventuels, les che-vauchements dans les efforts entrepris, ou lesempiétements sur les programmes d'autres institu-tions. La Division de la Stabilité et du Déve-loppement économiques a demandé, à diversesreprises, aux institutions spécialisées une assistancede diverse nature, ainsi que des renseignements surleur programme. Une grande partie de ces dernièresinformations a été collationnée, sous une formepratique et utile, dans une brochure intitulée :Répertoire de Projets dans le domaine économique etstatistique, qui a été mise à. la disposition des inté-ressés, à titre de publication préliminaire, en juillet1947. Ce répertoire constitue un guide précieux ence qui concerne les travaux actuellement entrepris,pour les questions économiques et statistiques,dans tóute l'Organisation des Nations Unies. LaDivision met également à la disposition des insti-tutions spécialisées une grande partie de ses res-sources, les matériaux qui lui sontmis par divers gouvernements, en réponse à sonquestionnaire sur le développement économique.

Ces réunions n'ont pas lieu à date régulière etil n'est pas tenu de procès- verbal oflcief. Des repré-sentants du Secrétariat de la Commission Intéri-maire y ont assisté et ont saisi cette occasion desouligner les aspects sanitaires du développementéconomique. Il y a lieu de noter que le Départe-ment des Affaires sociales des Nations Unies, quiintéresse encore de plus près la Commission Intéri-maire, n'a pas adopté, jusqu'ici, ce moyen d'amé-liorer la collaboration et l'échange général derenseignements.

L. CONSEIL DE TUTELLE

Le Conseil de Tutelle a tenu sa deuxième sessionà Lake Success, New -York, du 20 novembre au16 décembre 1947. La première session avait eulieu, à Lake Success, du z6 mars au 28 avril 1947.

I. Historique.

La notion de responsabilité internationale enversles peuples des régions dépendantes s'est graduelle-ment précisée au cours des cent dernières années.Elle s'est traduite, tout d'abord, par des disposi-tions en vue de la suppression de l'esclavage etde la restriction du trafic des armes et des spiri-tueux. La création du système des mandats de laSociété des Nations, qui eut pour effet d'accroîtresensiblement la responsabilité internationale, mar-qua le premier grand pas en avant. L'article 22 duPacte de la Société des Nations plaça sous mandatun certain nombre de territoires qui avaient étédétachés de l'Allemagne et de la Turquie. Parmices territoires, l'Irak, la Syrie, le Liban et la Trans-

ANNEXE 2 - 208 -jordanie sont devenus des Etats indépendants.Les douze pays suivants se trouvaient encore sousmandat avant l'institution du régime de tutelledes Nations Unies, savoir : le Nauru, la Nouvelle -Guinée, le Ruanda -Urundi, le Cameroun (françaiset britannique), le Togo (français et britannique),le Samoa occidental, le Sud -Ouest Africain, leTanganyika, la Palestine ainsi que les Iles Carolines,Marshall et Mariannes. A la suite de la décisionintervenue à Yalta, la, Conférence de San -Franciscoa établi des dispositions destinées à garantir, aupoint de vue politique, économique, social et édu-catif, le progrès des habitants des territoires nonautonomes. Ces dispositions ont été consacréesdans les chapitres XI, XII et XIII de la Chartedes Nations Unies. Le Chapitre XI contient unedéclaration de principes et d'obligations acceptéepar les Etats Membres qui sont chargés de l'admi-nistration des territoires non autonomes, et lesrésultats de cette déclaration se reflètent dans lacomposition du Comité ad hoc sur la Transmissionde Renseignements visés à l'article 73 e de laCharte (voir Partie 21 -H). Le chapitre XII aétabli le régime international de tutelle en vue del'administration des territoires qui y seront assu-jettis en vertu d'accords de tutelle subséquentsconclus par les pays respectifs. Le Chapitre XIIIdéfinit la composition, les fonctions et pouvoirs duConseil de Tutelle des Nations Unies, ainsi que lemode de vote et la procédure qui y sont appliqués.A la suite de l'approbation, par l'Assemblée géné-rale, d'une série d'accords de tutelle, le soin desurveiller l'administration des huit premiers terri-toires sous tutelle a été délégué par l'Assembléegénérale au Conseil de Tutelle. Ces territoires sont :

La Nouvelle- Guinée, administrée par l'Aus-tralie ;

Le Ruanda -Urundi, administré par la Belgique ;Le Togo et le Cameroun, administrés par la

France ;Le Samoa occidental, administré par la Nouvelle -

Zélande ; etLe Tanganyika, le Togo et le Cameroun, admi-

nistrés par le Royaume -Uni.

2. Fonctions et objectifs du régime internationalde tutelle.

Le régime international de tutelle a polir objectifsfondamentaux :

a) D'affermir la paix et la sécurité inter-nationale ;

b) De favoriser le progrès politique, écono-mique et social des populations des territoiressous tutelle, ainsi que le développement de leurinstruction ; de favoriser également leur évolu-tion progressive vers la capacité de s'administrereux -mêmes ou l'indépendance, compte tenu desconditions particulières à chaque territoire et àses populations, des aspirations librement expri-mées des populations intéressées et des disposi-tions qui pourront être prévues dans chaqueaccord de Tutelle ;

c) D'encourager le respect des droits del'homme et des libertés fondamentales pour tous,sans distinction de race, de sexe, de langue oude religion, et de développer le sentiment del'interdépendance des peuples du monde ; et

d) D'assurer l'égalité de traitement dans ledomaine social, économique et commercial, àtous les Membres de l'Organisation et à leursressortissants ; d'assurer de même à ces derniersl'égalité de traitement dans l'administration de

la justice, sans porter préjudice à la réalisationdes fins énoncées ci- dessus et sous réserve desdispositions de l'article 80.

Le régime international de tutelle est appliquépar voie d'accords qui en consacrent les conditions,et la mise sous tutelle de chaque territoire doitêtre approuvée par l'Assemblée générale ou, danscertaines régions, par le Conseil de Sécurité. Si leszones visées ne présentent pas d'intérêt stratégique,c'est à l'Assemblée générale que revient l'autoritéen dernier ressort. Les zones stratégiques ne relèventpas directement de la surveillance du Conseil deTutelle, mais le Conseil de Sécurité doit avoirrecours à l'assistance du Conseil de Tutelle, sousréserve des exigences de la sécurité. Les accordsde tutelle portent sur les points suivants :

Application des dispositions des conventionset des recommandations générales internatio-nales, établies ou à établir par les institutionsspécialisées visées à l'article 57 de la Charte ;

Egalité de traitement de tous les Membres desNations Unies dans les questions sociales, écono-miques et commerciales ;

Développement éducatif et culturel des habi-tants ;

Envoi de rapports annuels à l'Assembléegénérale par l'autorité chargée de l'administra-tion, sur la base d'un questionnaire établi par leConseil de Tutelle, conformément à l'article 88de la Charte -y compris examen des rapportsprésentés par l'autorité chargée de l'administra-tion de chaque territoire sous tutelle, réceptiondes pétitions et leur examen, de concert avecladite autorité ;

Le Conseil de Tutelle établit un questionnaireportant sur les progrès des habitants de chaqueterritoire sous tutelle, dans les domaines poli-tique, économique et social et dans celui del'instruction ; l'autorité chargée de l'adminis-tration de chaque territoire sous tutelle établitun rapport annuel fondé sur ce questionnaire.

Le Conseil se réunit régulièrement deux fois paran, pendant la seconde quinzaine de juin et laseconde quinzaine de novembre. Il est habilité àtenir des sessions extraordinaires.

3. Composition du Conseil de Tutelle.

Le Conseil de Tutelle se compose des membreschargés d'administrer les territoires sous tutelle,de ceux des membres permanents du Conseil deSécurité qui n'administrent pas de territoires soustutelle et d'autant d'autres membres élus parl'Assemblée générale qu'il sera nécessaire pour quele nombre total des membres du Conseil de Tutellese partage également entre les Membres des NationsUnies qui administrent des territoires sous tutelleet ceux qui n'en administrent pas. Chaque membredu Conseil de Tutelle désigne une personne parti-culièrement qualifiée pour le représenter au Conseil.

q. Relations avec d'autres organismes internationaux.

Le Conseil de Tutelle peut recourir à l'assistancedu Conseil Economique et Social et de toutes lesinstitutions spécialisées dans les questions quirelèvent de leur compétence.

5 Liste des membres du Conseil de Tutelle.

L'Australie, la Belgique, la Chine, la France,l'Irak, le Mexique, la Nouvelle -Zélande, l'URSS,

- Í09 - ANNEXE 2

le Royaume -Uni et les Etats -Unis d'Amérique ontconstitué les membres du Conseil, lors de la pre-mière session. Costa -Rica et la République desPhilippines leur ont été adjoints lors de la deuxièmesession du Conseil.

6. Première session.

Au cours de sa première session, le Conseil deTutelle a consacré la plus grande partie de sontemps à des questions de procédure. Il a examinévingt -six pétitions, dont un très petit nombreavaient une portée quelconque du point de vuesocial ou sanitaire ; beaucoup d'entre elles, eneffet, se rapportaient à des questions politiques.D'autre part, le Conseil a établi le questionnaireprovisoire. Ce document a donné lieu, à titre offi-cieux, à de nombreux échanges de vues, car il n'estpas considéré comme particulièrement utile parles juges vraiment compétents.

7. Position de la Commission Intérimairepar rapport au Conseil de Tutelle.

Seules les institutions spécialisées qui avaientconclu des accords avec les Nations Unies ont étéinvitées à se faire représenter, et le questionnairea été adressé au Secrétariat de la Commission Inté-rimaire à titre purement officieux.

De même, eu égard à l'article 2 e) de la Consti-tution de l'Organisation Mondiale de la Santé quiest ainsi conçu :

« e) fournir ou aider à fournir, à la requête desNations Unies, des services sanitaires et dessecours à des groupements spéciaux tels que lespopulations des territoires sous tutelle. »

des relations ont été - en grande partie sur lapropre initiative du Secrétariat - amorcées à titreofficieux avec le Secrétariat du Département desNations Unies chargé de la Tutelle et des Informa-tions provenant des territoires non autonomes.

Des avis sur la nature et le contenu du question-naire ont été obtenus, à titre purement officieux,auprès de diverses autorités compétentes.

8. Deuxième session.

Le Secrétariat a été informé officiellement, parle Secrétaire général, de la deuxième session duConseil, et un observateur de la Commission Inté-rimaire a été désigné.

Bien que le questionnaire figurât à l'ordre du jour,pour examen par le Conseil, celui -ci n'a pu l'étudieren raison du travail résultant du grand nombre depétitions reçues et de la nécessité de s'acquitterd'autres fonctions. Le Conseil attend de recevoir,aussi bien des gouvernements que des institutionsspécialisées, des suggestions et des observationscritiques, avant la prochaine session, au cours delaquelle ledit questionnaire sera mis à l'étude.Etant donné qu'il n'est pas possible de prédireavec certitude si l'Organisation Mondiale de laSanté sera pleinement constituée avant la prochainesession du Conseil, la Commission Intérimaire esti-mera peut -être opportun de charger le Secrétariatde préparer un examen critique du questionnaire,en consultation avec les experts reconnus dans cedomaine, et de se faire représenter à la prochainesession du Conseil.

M. COMITÉ DE COORDINATION

I. Deuxième session.

r. Le Conseil Economique et Social a établi unComité de Coordination, où siègent le Secrétairegénéral et les chefs de toutes les institutions spécia-lisées. Ce Comité a pour objet d'étudier non seule-ment les problèmes administratifs, mais encore lasérie des questions se rapportant à la mise en appli-cation des accords visant les relations entre lesorganisations internationales. Le Comité de Coor-dination a tenu sa deuxième session à Lake Successdu ter au 3 octobre 1947 j.

z. Le Comité a tenu, le 2 octobre, une réunionmixte avec le Comité consultatif des Questionsadministratives et budgétaires, réunion au coursde laquelle il a été procédé à des échanges de vuesen ce qui concerne les relations budgétaires etfinancières ainsi que les questions connexes.

3. Les membres et observateurs suivants étaientprésents :

Membres :

Le Secrétaire général des Nations Unies ;Le Directeur général de l'OIT ;Le Directeur général de la FAO ;Le Directeur général adjoint de l'UNESCO (sup-

pléant le Directeur général par arrangementspécial) ;

Le Président du Conseil de l'ICAO.

Observateurs :

Le Secrétaire exécutif de la Commission Intéri-maire de l'OMS ;

L'Administrateur délégué par intérim du FondsMonétaire International (suppléant de l'Admi-nistrateur délégué du Fonds, et représentantégalement le Président du Conseil des gouver-neurs de la Banque internationale, aux termesd'un arrangement spécial).

4. Le Comité de Coordination a pris la décisiond'adopter la partie de son rapport qui a trait à lacoordination des budgets et des programmes avantles autres parties, afin que le Secrétaire généralpuisse la communiquer à l'Assemblée générale(voir Appendice I).

Conformément à cette partie du rapport, leSecrétaire exécutif a décidé de fournir aux Na-tions Unies les informations contenues dans lerapport sur les travaux de la Commission Intéri-maire au cours de l'année 1947.

5. L'Assemblée générale a pris les dispositionssuivantes relativement au rapport du Comité deCoordination sur sa deuxième session :

Elle a adopté (le 20 novembre 1947, 121e séanceplénière), une résolution concernant les relationsavec les institutions spécialisées et la coordina-tion de leur action.

Cette question figure dans les documents de laCommission des Questions sociales (Partie 2i -A) 2et du Comité de Coordination (Appendice I).Le Conseil Economique et Social n'en a passaisi l'Assemblée générale, mais elle a été portéedevant les Commissions de l'Assemblée généraleoù elle a fait l'objet de discussions séparées etconjointes de la part des Deuxième, Troisième etCinquième Commissions, en corrélation avec les

1 Pour le rapport de cette session, voir document des Nations Unies, Co-ordination/28. Voir aussi Appendice z (Extrait du rapport).

2 Voir aussi document des Nations Unies E /26o et E1578.

ANNEXE 2 - IIo -

documents préparés par le Secrétariat des NationsUnies en provenance du Comité de Coordination.Le résultat de ces discussions s'est traduit par larésolution susvisée.

« APRÈS AVOIR EXAMINÉ le rapport du ConseilEconomique et Social 1 et le rapport intérimairedu Secrétaire général sur les relations budgé-taires et financières entre l'Organisation desNations Unies et les institutions spécialisées 2 ;

«APRÈS AVOIR PRÊTÉ SON ATTENTION aurapport provisoire adressé par le Comité deCoordination au Conseil Economique et Social aconcernant les relations budgétaires et finan-cières de l'Organisation des Nations Unies et desinstitutions spécialisées, ainsi que les programmesqui s'y rapportent ;

« CONSIDÉRANT qu'il est indispensable, pouréviter que plusieurs organismes à la fois ne pour-suivent les mêmes travaux et que les efforts nefassent double emploi, de favoriser une coordi-nation plus effective dans les domaines écono-mique et social, entre les organes et les organessubsidiaires des Nations Unies, entre l'Organisa-tion des Nations Unies et les institutions spécia-lisées, et entre les institutions spécialisées elles -mêmes, et de fournir les moyens de déterminerl'ordre d'urgence des travaux et leur importancerelative ;

« CONSIDÉRANT qu'il est souhaitable, sansporter atteinte aux activités indispensables, deréduire les charges financières imposées auxEtats Membres par les travaux de l'Organisationdes Nations Unies et des institutions spécialisées ;et considérant que l'on atteindrait ces résultatsde la façon la plus complète par l'applicationréciproque des accords conclus entre l'Organisa-tion des Nations Unies et les institutions spécia-lisées, et par le développement des méthodes decoopération prévues aux résolutions Nos 50(1) et81(I) de l'Assemblée générale;

« EN CONSÉQUENCE, L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE :

« I. INVITE SES MEMBRES à prendre les mesurespropres à réaliser, sur le plan national, la coor-dination de la politique de leurs délégationsauprès de l'Organisation des Nations Unies etauprès des diverses institutions spécialisées, envue d'assurer une entière coopération entrel'Organisation et les institutions spécialisées, et,en particulier, à inviter leurs représentants ausein des organes directeurs des institutions spécia-lisées à faire tout leur possible pour assurer latransmission des rapports, des programmes detravail et des budgets ou prévisions budgétairesdont il est fait mention au paragraphe 3 de laprésente résolution ;

« 2. FÉLICITE le Conseil Economique et Social,le Secrétaire général et les institutions spécia-lisées des mesures déjà prises, notamment de lacréation d'un Comité de Coordination chargéd'assurer la coordination des programmes et desdispositions administratives entre les institutionsspécialisées et l'Organisation des Nations Unies ;et

« DEMANDE au Conseil d'apporter une attentionconstante à l'ordre d'urgence des propositions,et de considérer comme urgentes les mesures

' Document des Nations Unies A/382.2 Document des Nations Unies 394 /Rev.i.2 Document des Nations Unies A /4o4.

nouvelles qu'il faudrait prendre pour développerde manière effective la coordination des pro-grammes de l'Organisation des Nations Unies etde ses organes subsidiaires, d'une part, et desinstitutions spécialisées, d'autre part.

« 3. INVITE les institutions spécialisées, entenant compte des clauses de leurs accordsrespectifs avec l'Organisation des Nations Unies :

« a) A présenter chaque année, à la sessiondu Conseil Economique et Social qui précèdel'ouverture de la session ordinaire de l'Assem-blée générale, leurs rapports sur leur activitépassée ainsi que le programme de leurs tra-vaux pour l'exercice financier à venir, de façonà permettre au Conseil de travailler à l'utili-sation la plus efficace et la plus pratique desressources de l'Organisation des Nations Unieset des institutions spécialisées, par le moyende recommandations concernant la détermi-nation de l'organe responsable de travauxdéterminés et l'ordre de priorité de ces travaux.

« b) A adresser au Secrétaire général desNations Unies, avant le Ier juillet de l'annéeprécédente, leurs budgets ou leurs prévisionsbudgétaires pour 1949 et pour chacune desannées suivantes, de façon que le Secrétairegénéral puisse joindre, à titre d'informationet sous forme d'annexes, ces budgets ou cesprévisions budgétaires et les présenter àl'Assemblée générale avec telles indications quilui sembleront convenables et utiles ;

« 4. INVITE le Secrétaire général en consulta-tion, d'une part, avec les institutions spécialisées,par l'intermédiaire du Comité de coordination et,d'autre part, avec le Comité consultatif, à rédigerun rapport qu'il présentera au Conseil Econo-mique et Social-et à l'Assemblée générale lors desa troisième session ordinaire et qu'il accom-pagnera de recommandations concernant :

« a) Les mesures propres à réaliser une plusgrande uniformité dans la présentation desbudgets de l'Organisation et des institutionsspécialisées, pour permettre la comparaisondes divers budgets ;

« b) L'exercice financier et le programme desréunions des institutions spécialisées dans leurrapport avec les dispositions envisagées auparagraphe 3 ci- dessus ;

« c) La possibilité d'améliorer la coordinationbudgétaire entre l'Organisation des NationsUnies et les institutions spécialisées ; et

« 5. INVITE le Secrétaire général, en consulta-tion avec les institutions spécialisées par l'inter-médiaire du Comité de Coordination et, s'il y alieu, avec le Comité consultatif, à favoriserl'adoption, au sein de l'Organisation des NationsUnies et des institutions spécialisées, de pra-tiques budgétaires, administratives et financièressimilaires. »

6. Le Secrétaire exécutif de la Commission Inté-rimaire a déclaré que « la Commission Intérimairene saurait formuler d'opinion sur les considérationsd'ordre constitutionnel et de politique généralequ'impliquent les arrangements éventuels relatifsà l'approbation des budgets des institutions spécia-lisées par l'Assemblée. générale des Nations Uniesavant que la question n'ait été examinée parl'Assemblée de la Santé » 1 ; dans l'intervalle, toute-

' a Rapport de la quatrième session de la Commission Intérimaire ., Acteso9. OMS, n° 6, page 217, paragraphe 29.

- tit - ANNEX B

fois, et conformément à la suite de cette résolution,il poursuivrait l'examen de ladite question avec leComité de Coordination afin de préparer, à l'inten-tion de l'Assemblée de la Santé, toutes les donnéesde nature à faciliter l'examen rapide par celle -ci,à une date aussi rapprochée que possible, de l'en-semble du problème.

7. Questions soulevées par la mise en applicationdes Accords concernant les relations entre les Orga-nisations internationales. - Il a été convenu parle Comité de Coordination que les dates des ses-sions de 1948 seraient conformes à celles qui ontété fixées dans le document des Nations UniesE /C.4/3, chacune de ces sessions devant durer envi-ron trois jours. Le Secrétaire général se réserve ledroit de convoquer des réunions ad hoc au coursdes sessions de l'Assemblée ou du Conseil. Il a étésignalé, au nom de la Commission Intérimaire, quele programme des sessions de la Commission seraitétabli de manière à ne pas chevaucher avec celuides réunions du Comité et que la Commissionprendrait toutes dispositions pour se faire repré-senter, si nécessaire, par un suppléant.

8. Les délégations de divers pays ont demandédes informations sur les travaux du Comité et il aété convenu qu'un rapport serait préparé par leSecrétariat afin de leur donner satisfaction.

9. Programme des Conférences en 1948. - Aucours de la discussion de ce point, le Secrétaireexécutif de la Commission Intérimaire a déclaréqu'il y aurait avantage, pour la première Assem-blée de la Santé, à recevoir des indications en cequi concerne l'époque qui serait la plus favorablepour la réunion des assemblées annuelles ulté-rieures. Abstraction faite de la première session del'Assemblée de la Santé, dont la date sera condi-tionnée par les ratifications de la Constitution, iln'existe aucun facteur de nature à empêcherl'Organisation Mondiale de la Santé d'arrêter ladate de sa session annuelle de manière qu'elle con-vienne à tous les intéressés.

Il a été signalé par les représentants d'autresinstitutions spécialisées que toute modificationradicale de la date normale prévue pour tenir leursession générale annuelle, risquerait de souleverdes difficultés.

to. Commission consultative d'Administrationinternationale. - Il a été convenu de faire approu-ver par correspondance la proposition visant lacréation de cette Commission sans attendre la pro-chaine réunion du Comité de Coordination. Les pré-visions budgétaires de ladite Commission seraientde l'ordre de $6.000. Elle se réunirait en sessionordinaire deux fois par an et ses membres seraientnommés par le Secrétaire général, sur l'avis et avecl'agrément du Comité de Coordination. Il n'est pasenvisagé de recruter un personnel distinct et indé-pendant, et les travaux de la Commission seraiententrepris sur demande expresse plutôt que par lavoie d'une initiative indépendante.

Le texte de la décision finale du Comité estreproduit à l'Annexe II.

L'autorisation de donner suite à cette décisiondu Comité de Coordination est demandée à laCommission Intérimaire.

11. Accords entre les institutions spécialisées. -Cette question a été mise en discussion afin deprovoquer des échanges de vues sur la prestationde tous nouveaux services par les Nations Unies enmatière de communication des accords conclusentre institutions spécialisées et afin de clarifierla question de la participation des Nations Uniesaux comités mixtes. Le principe suivant a étéaccepté : « en ce qui concerne les accords entreinstitutions spécialisées, conformément aux termesdes accords concernant les relations, la notificationau Conseil devrait précéder plutôt que suivre laconclusion desdits accords ». Il a été convenu,d'autre part, que les Nations Unies devraient êtreinformées de la création des comités mixtes ayantà traiter des questions importantes concernant lesrelations entre les institutions spécialisées et qu'ellesdevraient être saisies de l'ordre du jour de cescomités, avec faculté de se faire représenter àleurs réunions.

II. Rapport sur des questions intéressant directementla Commission Intérimaire 1.

I. La Commission Intérimaire a collaboré avecl'Organisation des Nations Unies, avec ses Com-missions, etc., et avec les institutions spécialiséesen se conformant strictement aux demandes del'Assemblée générale concernant l'envoi de rapportssur son activité, de budgets, etc. La CommissionIntérimaire ne sera pas en mesure de fournir àtemps, pour les besoins de l'Organisation desNations Unies, un rapport définitif sur les pro-grammes de travaux pour 1948 et 1949, car cesprogrammes dépendront, en une très large mesure,des décisions qui seront prises par la premièreAssemblée de la Santé et par le Conseil exécutifde l'Organisation Mondiale de la Santé.

2. D'après les discussions intervenues sur laquestion des dates de réunion, à propos de celledes rapports à fournir au Conseil Economique etSocial et à l'Assemblée générale des Nations Uniessur les activités, sur les programmes envisagés etsur les budgets, et compte tenu des périodes déjàoccupées par les grandes conférences, il sembleque l'époque qui conviendrait le mieux, à l'avenir,pour la convocation des Assemblées de la Santé,serait le mois de mars ou d'avril. Les NationsUnies désireraient que les rapports sur l'activitédes organisations, sur les programmes envisagséet sur les budgets, lui fussent transmis chaqueannée, si possible, pour le 31 mars au plus taid etque le dernier délai, pour la présentation des bud-gets, fût irrévocablement fixé au ter juillet. Il estsuggéré que la Commission Intérimaire pourraitrecommander à la première Assemblée de la Santéque la deuxième Assemblée ait lieu au début del'année et, de préférence, en mars.

3. Le Comité de Coordination a créé un « Comitéde Suppléants », qui assumera une aussi grandepartie que possible du travail de détail du Comitéde Coordination. Il est impossible, en effet, auxchefs exécutifs des différentes organisations de seréunir assez souvent et pendant des périodes detemps suffisamment longues pour s'occuper detout le travail de détail qu'entraîne la coordina-tion. Le nouveau Comité siégera probablementpendant une semaine, trois ou quatre fois par anet un mois, au minimum, avant les réunions duComité de Coordination.

I Auparavant, partie 2r -Q du rapport du Secrétaire exécutif.

ANNEXE 2

Quant au Comité de Coordination lui -même, iltiendra des sessions d'environ trois jours, trois ouquatre fois par an.

Le « Comité du Travail », institué précédemment,sera supprimé ; toutefois, des groupes de travailpourront être réunis, à n'importe quel moment,soit par le Comité des Suppléants, soit par leComité de Coordination.

q. La FAO a soulevé une question urgente quisera signalée à l'attention du Conseil Economiqueet Social, lors de sa prochaine réunion. Le problèmede la pénurie de denrées alimentaires dans le mondeest considéré comme présentant un caractère degravité exceptionnelle et la FAO recommanderacertaines mesures extraordinaires concernant laproduction mondiale de denrées alimentaires. A cetégard, la FAO se trouvera dans l'obligation de faireappel à la collaboration d'autres institutions spécia-lisées ; elle demandera, en particulier, à l'OMS defournir des avis techniques au sujet de diversesmaladies, dans leurs rapports avec la productionalimentaire. Dans un grand nombre de régions dumonde, certaines maladies chroniques et épidé-miques qui règnent parmi les agriculteurs abaissenttrès sensiblement le niveau de la productionagricole. La Commission Intérimaire sera invitée àdéléguer des fonctionnaires médicaux pour aideret conseiller la FAO dans la solution de ces pro-blèmes. Etant donné l'urgence de la situation, laFAO ne pourra attendre, pour obtenir ces services,que l'Organisation Mondiale de la Santé soit cons-tituée et puisse les lui fournir.

5. L'UNESCO, en étudiant certains problèmesd'enseignement, constate que d'importantes ques-tions sanitaires sont à examiner et, en ce moment,se préoccupe particulièrement de ces questionsdans l'Amérique du Sud et à Haïti. L'UNESCOenvisage la réalisation d'un vaste programmeéducatif, pour lequel la Commission Intérimaire estconviée à fournir des avis et une aide d'ordremédical. Notamment, à titre de première mesure,la Commission Intérimaire est priée de déléguerimmédiatement deux fonctionnaires médicaux,experts dans ces domaines particuliers, pour remplirune mission à Haiti et en Amérique du Sud, notam-ment dans l'Amazonie hyléenne.

6. L'UNESCO a inscrit à son budget, pour unvaste programme éducatif, des crédits très consi-dérables à utiliser par la voie de la presse, de laradiodiffusion et du cinématographe. Le but de ceprogramme est de répandre très largement desconnaissances sur l'éducation, la science et la cul-ture, dans leurs rapports avec l'Organisation desNations Unies et les institutions spécialisées. Grâceà ce programme, les institutions spécialisées pour-ront faire connaître dans le monde entier leursattributions et leurs programmes. Cet utile servicesera assuré sans frais pour les institutions spécia-lisées. Il suffira à chacune d'elles de désigner unmembre de son personnel pour établir la liaisonavec l'UNESCO, dans ce domaine.

7. A la suite des réunions d'un groupe de travailspécial, composé de fonctionnaires des NationsUnies et de techniciens d'Institutions spécialiséeset convoqué par le Secrétaire général, le Comitéde Coordination a décidé qu'un « Conseil consul-tatif d'Administration internationale » devrait êtreinstitué (voir Annexe II).

La dépense afférente aux experts du dehors serad'environ six mille dollars par an et se répartiraentre neuf institutions. Elle ne comprendrait pasles frais de participation directe d'un membre du

personnel de l'Organisation Mondiale de la Santé,ni les frais de tous travaux spéciaux entreprispour le compte de l'Organisation Mondiale de laSanté par le Conseil consultatif d'Administrationinternationale.

8. L'OIR a demandé à la Commission Intéri-maire de lui fournir les services d'un spécialistede la nutrition, pour donner des avis sur un grandnombre de problèmes intéressant hautement cetteorganisation. Le Secrétariat n'a pas pu fournirles services en question au moment où ils ont étédemandés et l'OIR a dû faire appel elle -même auconcours d'un spécialiste en la matière, engagésur une base temporaire, en attendant que laCommission Intérimaire autorise la désignation del'expert.

g. La question de la coordination des activitésrégionales des institutions comporte un grandnombre de facteurs compliqués et importants. LeComité de Coordination a chargé son Comité pré-paratoire de Suppléants de rédiger un rapport surles questions que soulève l'établissement de bureauxrégionaux. Il a recommandé qu'en attendantl'examen de ce rapport, les Nations Unies et lesInstitutions spécialisées s'abstiennent, sauf en casd'urgence ou lorsque des décisions ont déjà étéprises, de créer de nouveaux bureaux régionaux, etne prennent, de toute manière, aucune décisiondéfinitive quant au siège permanent et à l'organi-sation de ces bureaux.

Io. Etant donné que l'Assemblée générale del'Organisation des Nations Unies présentera desobservations au sujet des budgets de la plupartdes institutions spécialisées, après qu'ils auront étéapprouvés par leurs assemblées respectives, l'As-semblée générale, dans sa résolution 165 (II) adécidé que « Les assemblées plénières des Institu-tions spécialisées devront habiliter leurs autoritésexécutives à prendre, dans les limites de leurs pou-voirs constitutionnels actuels, toutes mesures pro-visoires qui paraîtront appropriées en ce qui con -cerne les recommandations que l'Assemblée géné-rale pourra formuler à leur adresse, si une décisionau sujet desdites recommandations ne peut êtreprise par l'assemblée plénière de l'institution inté-ressée sans qu'il en résulte un retard considérable. »

Appendice 1.

EXTRAIT DU RAPPORTDU COMITÉ DE COORDINATION

SUR LES TRAVAUX DE SA DEUXIÈME SESSION

Coordination des budgets et des programmes.

Mécanisme général de coordination.

1. En corrélation avec les points 3, 4 et 5 de sonordre du jour (Annexe A), le Comité de Coordina-tion a examiné la question générale des relationsbudgétaires et financières et des problèmes con-nexes dans le domaine de la coordination des pro-grammes, tant au cours de ses propres séances quedes réunions mixtes avec le Comité consultatifdes Questions administratives et budgétaires.

2. Cette discussion a permis de jeter des basesen vue d'examiner et de préciser la nature du méca-nisme actuel de coordination dans son ensemble.Les douze mois écoulés ont été marqués par laconclusion d'accords entre les Nations Unies etquatre institutions spécialisées et par la négocia-

- 113 - ANNEXE 2

tion, avec cinq institutions, d'autres accords dontl'Assemblée générale est actuellement saisie (octobre1947) aux fins d'approbation. La plupart de cesinstitutions avaient déjà collaboré largement, tantavec les Nations Unies qu'entre elles. En outre,un modèle d'accord réciproque entre les institutionsspécialisées et des comités mixtes a commencé à sedégager. Ainsi donc, s'est constitué un mécanismede coopération et d'action coordonnée qui, nonseulement, contient des promesses, mais qui a déjàfait ses preuves en donnant des résultats positifs.

3. Nombreux et variés sont les moyens quis'offrent maintenant aux organes des NationsUnies et aux institutions spécialisées pour colla-borer d'une manière efficace et économique dansle cadre de la Charte des Nations Unies et desinstruments fondamentaux des institutions spécia-lisées. Ces moyens ont été examinés en détail parle Comité et des propositions contenues dansd'autres sections du présent rapport ont été misesen avant en vue de pourvoir, d'une manière plusefficace, à leur mise en oeuvre. On attire particu-lièrement l'attention sur les dispositions desaccords, relatives à la représentation réciproque,aux échanges d'informations et à la liaison perma-nente entre les organisations respectives.

Représentation réciproque. - Conformément auxclauses des accords, relatives à la représentationréciproque, des représentants des Nations Uniesont assisté à toutes les principales réunions etconférences des institutions spécialisées, y compris,parfois, les séances privées des comités de financeset des organes directeurs. D'autre part, des repré-sentants des institutions spécialisées ont participéaux travaux de l'Assemblée, des Conseils, desCommissions et Comités des Nations Unies. LeComité estime que le recours croissant à ce modede représentation constitue une méthode essen-tielle de collaboration dans la mise en oeuvre desprincipes directeurs et des programmes.

Echanges d'informations. - Des dispositions ontété prises conformément aux clauses des accordspour que les Nations Unies soient saisies de tousles documents et rapports pertinents des institu-tions ainsi que des publications et des documentstechniques et réciproquement. En corrélation avecces dispositions concernant l'échange d'informa-tions, il faut mentionner les rapports périodiquessur leur activité que les institutions spécialiséesont convenu de communiquer à l'Organisation desNations Unies pour examen et recommandations.Cette question est examinée d'une manière plusdétaillée dans les paragraphes 6 et 10 ci- après.Ce mécanisme d'échange d'informations contri-buera à faire du Secrétariat des Nations Unies, ensa qualité de serviteur du Conseil et de l'Assemblée,un organe bien informé en ce qui concerne lesactivités et les programmes détaillés des institutionsspécialisées.

Liaison. - Le Comité estime que la bonne coor-dination générale des activités des organisationsinternationales est le résultat de multiples prisesde contact tant entre les Nations Unies et lesinstitutions spécialisées qu'entre les institutionsspécialisées elles- mêmes. Les conditions fondamen-tales d'une coordination pratique sont contenuesdans les clauses des accords relatives à la liaison ;le degré appréciable auquel ces clauses ont déjàété appliquées sera intensifié en 1948.

Comités consultatifs. - La création des comitésconsultatifs et les résultats qu'ils ont obtenus dansles domaines techniques où se justifie un méca-

nisme effectif de coordination constitue une autreméthode d'exécution. En outre, de nombreux pro-blèmes d'organisation et d'action coordonnée ontété traités par des groupes de spécialistes, au coursde réunions ad hoc et de consultations dans laquasi -totalité des sphères d'activité économique etsociale où les institutions spécialisées et les NationsUnies ont un intérêt commun.

Relations budgétaires et financières.

4. Le Comité de Coordination a examiné les pro-grès réalisés jusqu'ici dans la mise à exécution dela résolution 81 (I) de l'Assemblée générale.

a) Mise en annexe des budgets des institutionsspécialisées au budget des Nations Unies.

Aux termes du paragraphe 2 de la résolution81 (I) de l'Assemblée générale, les budgets desinstitutions spécialisées doivent être annexés aubudget des Nations Unies pour 1948. Les quatreinstitutions ayant conclu des accords avec lesNations Unies, savoir, l'OIT, la FAO, l'UNESCOet l'ICAO ont communiqué à l'Organisation desNations Unies leur budget dont celle- ci peut doncfaire état à cet effet. En outre, une institutionn'ayant pas conclu d'accord de cet ordre - savoirla Commission Intérimaire de l'Organisation Mon-diale de la Santé - soumettra également son budgetou ses prévisions budgétaires. Le Comité a étéinformé que la Banque Internationale et le FondsInternational ne se considèrent pas obligés, auxtermes de leur projet d'accord avec l'Organisationdes Nations Unies, de prendre des dispositionspour faire figurer leur budget en annexe.

Le Comité consultatif est actuellement saisi deces budgets et communiquera, sans aucun doute, àl'Assemblée générale toutes observations qui résul-teront de leur examen. Il appartiendra alors àl'Assemblée générale de présenter aux assembléeslégislatives des institutions respectives toutesrecommandations qu'elle pourra estimer souhai-tables.

b) Pratiques et contrôles communs en matière debudget d'administration et de finances.

Le Comité a examiné les progrès réalisés dans cedomaine (progrès résumés dans le rapport provi-soire du Secrétaire général à l'Assemblée générale 1 ;

ainsi que les rapports qui lui ont été présentéspar les secrétaires des comités consultatifs perma-nents qui s'occupent des questions des accordsbudgétaires et financiers et du personnel et descomités qui, ayant dans leur ressort les questionsde statistique et d'information du public, se sontoccupés également de questions de coordinationadministrative.

Le Comité a pris acte des progrès appréciablesen cours de réalisation et a donné des instructionsen vue de pourvoir à une intégration plus pousséedes travaux des comités susvisés dans le cadregénéral du Comité de Coordination.

c) Recherche d'une méthode visant à présenter lesbudgets des institutions spécialisées à l'appro-bation de l'Assemblée générale.

Aux fins d'examen, le Comité a divisé cettequestion en deux parties : a) examen des exposéssur les aspects constitutionnels et doctrinaux, dontles institutions spécialisées ont, sur sa demande,

' Document des Nations Unies A /394 /Rev.i, pages 5 -8.

ANNEXE 2

saisi antérieurement le Secrétaire général, et b) exa-men d'un rapport de son Comité consultatif surles accords budgétaires et financiers, présenté auxinstitutions en juin 1947 et traitant de certainsproblèmes de technique et de méthode qui devrontêtre résolus avant que l'on puisse envisager laprésentation d'un budget unifié.

Aspects constitutionnels et doctrinaux. - Le Co-mité a pris acte des exposés de l'OrganisationInternationale du Travail (OIT), de l'Organisationpour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), del'Organisation des Nations Unies pour l'Education,la Science et la Culture (UNESCO), de l'Organi-sation Internationale de l'Aviation Civile (ICAO)et de l'Organisation Mondiale de la Santé, ainsi quede la Banque Internationale et du Fonds Inter-national. Abstraction faite de la Banque et du Fondsqui - le Comité en a été informé - estimentqu'ils ne sont pas en cause, les membres du Comitéont exprimé l'avis que l'unification des budgetsdes organisations internationales pourrait êtreenvisagée, si les conditions d'ordre exécutif etlégislatif préalable à l'approbation des budgetsétaient comparables à celles qui sont applicables àun gouvernement national.

Pour qu'un budget unifié pût être approuvé, ilfaudrait notamment :

a) Que le pouvoir d'établir le budget fût trans-féré constitutionnellement des assemblées respec-tives des institutions spécialisées à l'Assembléegénérale ;

b) Que la composition des délégations à l'As-semblée générale fût modifiée ;

c) Que l'Assemblée générale pourvût à uneprolongation de ses sessions dans une mesuresuffisante pour lui permettre de ,s'acquitter, enune fois et en un seul lieu, des tâches budgé-taires qui sont actuellement exécutées par lescommissions financières, les organes directeurset les conférences des institutions spécialiséesrespectives; et

d) Que fût trouvé un moyen de résoudre le pro-blème que pose la différence de composition desdiverses organisations internationales : en effet,aucune des institutions spécialisées ayant concludes accords avec l'Organisation des NationsUnies ne groupe, en qualité de membres, tous lesgouvernements représentés dans cette Organi-sation ; en revanche, il en est d'autres quicomptent, à titre d'Etats Membres, des gouver-nements qui, n'appartenant pas à l'Organisa-tion des Nations Unies, ne sont pas représentéesà l'Assemblée générale.

A l'époque où le Comité a tenu sa deuxièmesession, deux institutions spécialisées seulement- la FAO et l'ICAO - avaient saisi de cettequestion leurs organes compétents. Toutefois,l'exposé du Conseil de l'ICAO n'avait pas encoreété communiqué à la date de la deuxième sessiondu Comité de Coordination.

En raison de considérations telles que celles quiprécèdent, le Comité de Coordination a abouti, àl'unanimité, à la conclusion que, si désirable soit -elle comme développement de l'esprit international,la présentation d'un budget unifié par l'Assembléegénérale n'est pas possible dans l'immédiat et nepourra être réalisée que par une série de décisionsréciproques, à l'exclusion de toute action unilatéralede l'Assemblée générale.

Le Comité a été d'avis que l'étude des problèmesrelatifs à la réalisation d'un budget unifié devrait

être poursuivie par le Secrétaire général, de concertavec les institutions spécialisées.

Toutefois, le Comité a estimé que la Charte etles accords conclus jusqu'à présent contiennentdéjà un mécanisme permettant d'atteindre lesobjectifs en vue desquels l'unification des budgetsest proposée, à savoir la réalisation d'économies etune efficacité d'ensemble et que, les budgets desinstitutions spécialisées ayant été communiqués àl'Organisation des Nations Unies, ce mécanismepeut désormais être immédiatement mis en ceuvreet utilisé pendant que se poursuit l'étude de l'en-semble du problème.

Le Comité estime que sa réunion avec le Comitéconsultatif a marqué le début d'une coopérationextrêmement utile et exprime l'espoir que, dans lesréunions mixtes qui se tiendront ultérieurement, laquestion susmentionnée pourra être approfondie.

Pour parfaire ce mécanisme, il a été suggéré quele Comité consultatif des Nations Unies pour lesquestions administratives et budgétaires pourraitse réunir de temps à autre avec des représentantsdes Comités financiers des institutions spécialiséesrespectives afin de discuter des nouvelles mesuresà prendre pour assurer l'efficacité du travail et leséconomies possibles.

Rapports sur les programmes et coordination desprogrammes.

g. Le Comité a discuté les problèmes que posentles programmes de travail en corrélation avec (a)l'examen, par ses soins, des dispositions des accordssur les relations entre les organisations inter-nationales, qui visent la transmission, au ConseilEconomique et Social, des rapports annuels sur leuractivité ; et (b) la question d'obtenir, indépen-damment des rapports expressément requis auxtermes de ces accords, un modèle de rapport surles programmes, qui serait de nature à aider leConseil dans sa fonction coordonnatrice.

6. Parmi les quatre institutions spécialisées quiont déjà conclu des accords avec l'Organisationdes Nations Unies, deux - l'ICAO et l'UNESCO -ont présenté à la cinquième session du Conseil desrapports sur leurs activités. Le Conseil a décidéd'examiner ces rapports à sa prochaine session, quiaura lieu en février 1948, afin que tous les rapportsdes institutions spécialisées, relatifs à l'année 1947ou à une partie de cette même année, puissentêtre examinés ensemble et afin de laisser plus detemps aux Etats Membres pour étudier les rapports.

L'Organisation Internationale du Travail acommuniqué son rapport à l'époque de l'Assem-blée générale. De même, un rapport de la FAOparviendra aux Nations Unies pendant que l'Assem-blée générale est en session. L'Assemblée générale adécidé que, le Conseil Economique et Social n'ayantpas encore étudié les rapports en question, ce pointdevrait être radié de l'ordre du jour de sa deuxièmesession.

Les suggestions que le Comité de Coordinationprésente en corrélation avec l'analyse et là présen-tation des rapports à la sixième session du Conseilsont résumées dans le paragraphe Io ci- après.

7. Le Comité s'est pleinement rendu compte queles exposés relatifs aux programmes ultérieursseront, par définition, sujets à revision. En effet,les programmes peuvent subir des modificationsen raison de circonstances imprévues.'

Les vues du Comité de Coordination, en ce quiconcerne une action éventuelle dans ce domaine dela coordination, sont traitées dans le paragraphe 12ci- après.

- II5 - ANNEXE 2

Priorités.

8. La question des priorités a également retenul'attention du Comité, tant du point de vue dechaque institution spécialisée que comme pro-blème d'ensemble. Les questions de cette naturene laissent pas de préoccuper constamment lesorganes directeurs et les comités exécutifs de chaqueorganisation. Le Comité s'est pleinement renducompte de la grande importance et de la complexitéde ce problème et a proposé de l'approfondir lorsde sa prochaine session.

Plan d'action.g. Les méthodes actuelles de coordination expo-

sées ci- dessus devront être poursuivies et inten-sifiées.

Le Comité- de Coordination tiendra au moinstrois réunions annuelles avant chaque session duConseil, et avant l'Assemblée générale et autant deréunions ad hoc qu'il pourra être nécessaire pourtrouver la solution des difficultés susceptibles desurgir et dresser le bilan des progrès réalisés. Enoutre, de l'avis du Comité de Coordination, letravail indiqué ci -après devrait être poursuivi dansle cadre aménagé par les accords.

Rapports sur les activités de 1947.Io. Les rapports présentés et à présenter en 1947

seront mis à jour ultérieurement au moyen d'uncomplément d'informations fourni par les institu-tions spécialisées.

Il a été entendu que le Secrétariat des NationsUnies examinerait ces rapports afin : a) de donnerau Conseil une vue d'ensemble des activités consi-dérées, et b) d'attirer l'attention du Conseil sur les

autres quisurgi. Ces matériaux seraient préparés par les soinsdu Secrétariat de l'Organisation des Nations Uniesassez tôt pour que le Comité de Coordination aitle temps de présenter ses observations à ce sujetavant la sixième session du Conseil qui aura lieuen février 1948.

Rapports sur les activités de 1948.II. En 1948, il pourra être fait état d'un plus

grand nombre de rapports émanant des institu-tions spécialisées. Toutes dispositions devraientêtre prises pour obtenir le dépôt du plus grandnombre possible de rapports avant la session duConseil qui précédera celle de l'Assemblée générale(septième session, en juillet 1948).

Le Secrétaire général prendra des arrangementsen vue de l'analyse de ces rapports en attirantl'attention sur toutes questions qui, à son avis,appelleront un examen ; cette analyse, accompagnéedes observations du Comité de Coordination, serasoumise au Conseil Economique et Social.

Le Conseil examinera ces rapports et les maté-riaux préparés par les soins du Secrétariat et duComité de Coordination, à sa septième session(juillet 1948) et fera figurer toutes observations enla matière dans son rapport à l'Assemblée générale.

Le Comité de Coordination estime que la revisionde ces rapports constitue la base indispensable pourl'examen des programmes de travaux ultérieurs.

Matériaux relatifs aux programmes de travail.12. Les matériaux exposant dans leurs grandes

lignes les programmes de travail (1949) des insti-tutions spécialisées et des Départements intéressésde l'Organisation des Nations Unies devraient êtrepréparés pour la septième session du Conseil(juillet 1948). Ces matériaux peuvent être préparés

en premier lieu, soit par l'institution spécialiséeelle -même, soit par le Secrétariat des NationsUnies, de concert avec ladite institution. Lesexposés devraient être établis en corrélation avecles budgets des institutions spécialisées, qui, pourinformation, doivent être annexés au budget desNations Unies, sauf en ce qui concerne la Banqueinternationale et le Fgnds international.

Avant la session du Comité de Coordination, quiaura lieu en janvier 1948, le Secrétariat des NationsUnies procédera, en consultation avec les institutionsspécialisées, à l'étude de la forme que ces exposéspourraient prendre pour aboutir au résultat désiré.

Le Comité de Coordination examinera 'les maté-riaux préparés par les soins du Secrétariat desNations Unies et relatifs à ces exposés sur lesprogrammes de travail - exposés qui ont pourobjet de mettre en évidence les possibilités dedoubles emplois, de convergence des activitésrespectives, ainsi que les lacunes à combler d'ur-gence et tous autres problèmes appelés à retenirspécialement l'attention du Conseil. Le Comité deCoordination s'acquittera de ce soin à sa réunionde juillet 1948, en même temps que le Comitéconsultatif étudierait les budgets déposés à titred'information par les institutions spécialisées. Lesdeux Comités se réuniraient de manière à harmo-niser, autant que possible, leurs vues respectives.

Il appartiendra enfin au Conseil d'étudier, à sasession de juillet, les exposés sur les programmesde travail avec les observations du Comité deCoordination et de présenter des recommandationsà ce sujet en vue de leur examen par l'Assembléegénérale de 1948.

Appendice 2.

CONSEIL CONSULTATIFD'ADMINISTRATION INTERNATIONALE

(Décision du Comité.)

Au cours de sa deuxième séance du 2 octobre1947 le Comité de Coordination, réuni en deuxièmesession et saisi du rapport du Sous -Comité pour laformation d'une Commission d'Administrationinternationale 1, a pris la décision suivante :

« 1. Un organisme qui sera dénommé « ConseilConsultatif d'administration internationale »devra être établi à bref délai selon les principesénoncés ci- après. La désignation « Conseil con-sultatif d'Administration internationale » estjugée préférable à celle de « Commission d'Admi-nistration internationale », qui a été employéedans la résolution de l'Assemblée générale.

« 2. Le Conseil aura pour objet de contribuerà l'amélioration du recrutement et des opérationsconnexes du service administratif du personneldans toutes les organisations internationales parles moyens suivants :

« a) Avis et échanges réciproques d'informa-tions sur les méthodes de recrutement et lesmoyens par lesquels il sera possible d'assurerdes normes convenables de recrutement tantau Secrétariat des Nations Unies que dans lesinstitutions spécialisées.

« b) Examen des opérations connexes du ser-vice administratif du personnel en vue d'attirerl'attention du Comité de Coordination sur toutproblème qui semblerait exiger de nouvellesdécisions.

1 Documents des Nations Unies, Coordination /r7 et A /CN.1 /W.6.

ANNEXE 2 - x16 -

« c) Etablissement et recommandation, surdemande, de principes directeurs et de pro-grammes appropriés, relatifs aux problèmesressortissant à b).

« 3. Le Conseil aura un caractère exclusi-vement consultatif ; il ne devra pas être chargéde pourvoir soit au recrutement ou aux opéra-tions connexes du Service administratif du per-sonnel, soit à leur contrôle. Toutefois, l'expé-rience pourra faire apparaître ultérieurementl'opporunité de modifier le mandat du Conseil,de manière à y comprendre la possibilité de .luidéléguer par les organisations internationalescertaines attributions administratives détermi-nées.

« 4. Le Conseil se composera d'un président etde huit autres membres nommés par le Secrétairegénéral sur l'avis et avec l'agrément du Comitéde Coordination.

« 5. Le Conseil sera un organe permanent ;trois des membres nommés à l'origine devrontl'être pour une durée d'un an, trois pour unedurée de deux ans et trois pour une durée detrois ans, après quoi la durée normale du man-dat devra être de trois ans. Les membres sor-tants seront rééligibles.

« 6. Les membres seront nommés à raison deleurs capacités propres, en tant que personnalitésqui, par leur sûreté de jugement, se sont acquisune large confiance du public et dont la hautecompétence commandera le respect des avis duConseil. Ils devront représenter des régions etdes cultures différentes et apporter au Conseilune expérience variée répondant à la nature deson activité. Ils ne seront pas choisis ou consi-dérés en tant que représentants des organisa-tions. Aucun membre du Conseil ne devracumuler ses fonctions avec celles de membre duSecrétariat des Nations Unies ou d'une institu-tion spécialisée, quelle qu'elle soit.

« 7. Il devra être attribué aux membres duConseil une indemnité suffisante pour leur per-mettre de subvenir à toutes les dépenses occa-sionnées par les sessions du Conseil, y comprisune indemnité pour perte de traitement, S'il ya lieu.

« 8. Les dépenses du Conseil devront êtreréparties de la manière suivante, sous réservede nouvel examen et revision à la fin de la pre-mière année d'activité :

« a) Les travaux de bureau du Conseil serontexécutés par le personnel compétent du Secré-tariat de l'Organisation des Nations Unies.

« b) Les dépenses occasionnées par les réu-nions du Conseil - à savoir les frais devoyage et les indemnités - seront répartiesentre les institutions spécialisées et l'Organi-sation des Nations Unies sur des bases fixéesd'un commun accord.

« c) Les dépenses occasionnées par les tra-vaux relatifs à un problème déterminé, entre-pris sur la demande d'une institution spécia-lisée, seront supportées par l'institution inté-ressée, sous réserve de remboursement.

« 9. Le Conseil devra tenir, outre deux sessionsordinaires chaque année, les sessions extraordi-naires qui seront éventuellement convoquées parle Secrétaire général, soit de sa propre initiative,soit sur la demande du Comité de Coordination.

« ro. Des rapports périodiques ou générauxseront adressés par le Conseil au Comité deCoordination, par l'entremise du Secrétairegénéral. »

N. COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L'ASIEET L'EXTRÊME- ORIENT

I. Etablissement et attributions.

L'Assemblée générale, au cours de sa premièresession, a invité le Conseil Economique et Social àexaminer les problèmes de reconstruction 1, con-formément aux recommandations de la Commissiondes Questions économiques et de l'Emploi, leConseil Economique et Social, au cours de sadeuxième session, a institué une Sous -Commissiontemporaire de la Reconstruction économique desRégions dévastées 2 qui se composait de deuxGroupes de Travail dont un pour l'Asie et l'Ex-trême- Orient.

Ce Groupe de Travail a souligné, dans sonrapport (document des Nations Unies E /3o7 /Rev. r),les conditions effroyables qui régnaient dans cesrégions et a déclaré, dans la partie relative à l'aideextérieure :

« I I. L'Organisation Mondiale de la Santé(qui en est actuellement au stade de CommissionIntérimaire) trouvera évidemment un champd'action de première importance en Asie et dansl'Extrême- Orient. Les progrès accomplis aupoint de vue de la réalisation des fins de cetteOrganisation, et, d'autre part, au point de vuede la reconstruction et du rétablissement éco-nomiques, auront, les uns sur les autres, uneheureuse influence » (page 41, texte anglais).

Le Groupe de Travail a recommandé égalementdans son rapport l'établissement d'une Commis-sion Economique pour l'Asie et l'Extrême- Orientqui devrait

« . . . inviter tout Etat membre de l'Orga-nisation des Nations Unies qui n'est pas membrede la Commission, et les représentants de touteinstitution spécialisée ou intergouvernementaleà participer à ses études sur tout sujet intéres-sant spécialement cet Etat non membre ou cetteinstitution » (page 42, texte anglais).

En conséquence, le 28 mars 1947, le ConseilEconomique et Social a adopté une résolution 8instituant la Commission conformément à larecommandation ci- dessus et lui conférant lemandat suivant :

« 1. La Commission économique pour l'Asieet l'Extrême- Orient . . . devra, à condition dene prendre aucune mesure à l'égard d'un paysquelconque sans l'assentiment du gouvernementde ce pays :

« a) prendre des mesures et participer à leurexécution pour faciliter une action concertéeen vue de la reconstruction économique . . .

relever le niveau de l'activité économique . . .

et maintenir, en les renforçant, les relationséconomiques . . .

« b) procéder ou faire procéder à des enquêteset à des études sur les problèmes et les progrèséconomiques et techniques dans les territoires

1 Document des Nations Unies A/64.» Document des Nations Unies E/66 /Rev. ».'Document des Nations Unies E /4o5.

- I17 - ANNEXE 2

d'Asie et d'Extrême- Orient, dans la mesure oùla Commission le jugera nécessaire ;

« c) entreprendre ou faire entreprendre laréunion, l'étude critique et la diffusion derenseignements d'ordre économique, techniqueet statistique, dans la mesure jugée utile parla Commission. »

Après avoir précisé certains points d'ordre admi-nistratif, la résolution continue à définir commesuit le mandat de la Commission :

« 5. (Elle) invitera les représentants des insti-tutions spécialisées et pourra inviter des repré-sentants d'organisations intergouvernementales àparticiper, à titre consultatif, aux discussionsqu'elle consacrera à toute question susceptibled'intéresser particulièrement ces institutions ouorganisations en suivant la procédure pratiquéepar le Conseil Economique et Social ».

« 6. (Elle) prendra les mesures appropriéespour que la liaison nécessaire soit maintenueavec les autres organismes de l'Organisation desNations Unies et avec les institutions spéciali-sées ».

Sont membres de la Commission les Etats sui-vants : Australie, Chine, France, Inde, Pays -Bas,République des Philippines, Siam, Union Sovié-tique, Royaume -Uni et Etats -Unis d'Amérique. Ilest prévu que tout Etat de la région en questionqui deviendrait Membre de l'Organisation desNations Unies, sera admis en qualité de membre dela Commission. Il pourra également être admis desmembres associés.

2. Décisions prises par la Commission.

La Commission économique pour l'Asie etl'Extrême- Orient a tenu sa première session offi-cielle à Shanghai, du 16 au 25 juin 1947. Au coursde cette session, elle a nommé un Comité plénierqui devait se réunir à Lake Success et elle s'estoccupée principalement de questions d'organisa-tion. Elle a, toutefois, entendu des déclarations dereprésentants des institutions spécialisées 1.

Par la suite, le Comité plénier s'est réuni à LakeSuccess, du Io au 17 juillet 1947, pour régler uncertain nombre d'autres questions fondamentalesd'organisation. La deuxième session de la Commis-sion elle -même, s'est ouverte à Baguio, Républiquedes Philippines, le 24 novembre 1947. Les travauxde cette session ont porté presque entièrement surdes questions de planification économique 2.

3. Participation du Secrétariat de la CommissionIntérimaire.

Le Sous -Secrétaire général de l'Organisation desNations Unies, chargé des Affaires économiques,a toujours tenu le Secrétariat de la CommissionIntérimaire au courant des travaux de la Com-mission économique pour l'Asie et l'Extrême -Orient et demandé l'envoi d'un observateur auxréunions de la Commission et de ses Comités. LeDr Boréi&, Chef de la Mission en Chine, a repré-senté la Commission Intérimaire à la session deShanghai. Il a souligné la nécessité, pour la Com-mission, de faire une place dans son programme àl'assistance médicale. Les déclarations qu'il a faitesà cette occasion ont été favorablement commentées

I Document des Nations Unies E /CN.II /xg, 20, 2x /Revs (représentantde la Commission Intérimaire) et 23.

2 Ordre du jour, document des Nations Unies, E /CN.xx /34 /Rev.2.

dans la presse chinoise ainsi que dans la presseétrangère de Shanghai. Dans l'ensemble, la sessionn'a pas eu de résultats très effectifs.

Le Secrétariat était représenté aux réunions duComité plénier de la Commission mais, étant donnél'effectif restreint de son personnel en Asie, il n'apas jugé opportun de déléguer un haut fonctionnairede ce personnel pour assister aux réunions deBaguio. Il s'est cependant maintenu en relationsétroites avec la Division de la Stabilité et duDéveloppement économiques des Nations Unies, quis'occupe de cette Commission.

O. COMMISSION DES DROITS DE L'HOMME

Un Comité de rédaction s'est réuni du g au25 juin 1947 pour préparer un projet de rapportpréliminaire sur la Déclaration internationale desdroits de l'homme. Une invitation a été adressée àla Commission Intérimaire pour qu'elle envoie unobservateur à cette réunion et, étant donné que lesobjectifs de l'OMS comportent la réalisation d'undroit fondamental, à savoir « la possession dumeilleur état de santé que l'homme est capabled'atteindre », un observateur a assisté à laditeréunion.

Le projet de Déclaration internationale des droitsde l'homme, préparé par le Comité de rédaction,renfermait l'article suivant :

Article 33.

« Chacun, sans distinction de condition socialeou économique, a le droit d'obtenir le meilleurétat de santé possible.

« L'Etat et la collectivité ne peuvent remplirles fonctions qui leur incombent, relativement àla santé et à la sécurité des citoyens, qu'en pre-nant les mesures sanitaires et sociales appro-priées. » 1

Bien que le Comité de rédaction ait suggéré quechacun des articles traitant des droits économiquesou sociaux fût renvoyé, pour examen et observa-tions, à l'institution spécialisée compétente, leditarticle n'a pas été déféré par le Secrétariat à l'Orga-nisation Mondiale de la Santé.

A la première session, un membre de la Commis-sion a présenté une résolution prévoyant l'incor-poration dans un Acte général de l'Assemblée desNations Unies, parmi les autres droits fondamen-taux, du droit à la santé, mais aucune suite n'a étédonnée par l'Assemblée générale à cette suggestion.

La Commission des Droits de l'Homme, siégeantà Genève, a maintenant incorporé l'article 33 à laDéclaration des droits de l'homme, en développantcomme suit la première phrase :

« Chacun, sans distinction de condition socialeou économique, a droit à la préservation de sasanté grâce aux niveaux les plus élevés, enmatière d'alimentation, d'habillement, de loge-ment et de soins médicaux, que les ressources del'Etat et de la collectivité peuvent assurer. »

P. COMMISSION DES STUPÉFIANTS

I. Les décisions prises par la Commission Inté-rimaire à sa quatrième session 2 sur les conventionssur les stupéfiants ont été communiquées au Chef

1 Document des Nations Unies E /CN.4 /2I.2 Ados 09. OMS, n° 6, page 2x3.

ANNEXE 2

de la Division des Stupéfiants, Département desAffaires sociales, Nations Unies, qui a fait parvenirla réponse suivante (en date du 19 décembre1947)

« Je prends acte que la Commission a adoptéle rapport du Comité des experts juridiques surles attributions de la Commission Intérimaire ence qui concerne les conventions relatives auxstupéfiants, d'où il résulte clairement que l'effetjuridique de l'activité de l'OMS ou de la Com-mission Intérimaire, quant aux conventions surles stupéfiants, dépend de l'entrée en vigueurdes amendements aux Conventions de 1925 et de1931, en conformité des dispositions du Protocoledu 11 décembre 1946.

« Les amendements à la Convention de 1931sont actuellement en vigueur ; à ce sujet, vousrecevrez, prochainement, une communicationofficielle du Secrétaire général. Il est nécessaired'obtenir encore trois ratifications du Protocolepar les parties à' la Convention de 1925 avantque les amendements à cette Convention puissententrer en vigueur. J espère que nous en rece-vrons notification avant la prochaine session duConseil Economique et Social, qui aura lieu enfévrier.

« En réponse à votre question, il semble donc,

« (i) que le Président et le Secrétaire exécutifsont à même de procéder à la nomination dedeux membres à l'Organe de contrôle, en appli-cation de l'article 5 de la Convention de1931 ;

« (ii) que le Comité d'experts sur les Médica-ments engendrant l'Accoutumance est désor-mais à même de formuler des recommandationset de prendre des décisions en vertu de l'article11 de la Convention de 1931, notamment ence qui concerne le chlorhydrate de métopon ausujet duquel vous parviendra, à bref délai,une communication officielle. Pour ce qui estdes stupéfiants placés sous contrôle inter-national en vertu de l'article Io de la Con-vention de 1925, les recommandations duComité peuvent être élaborées, mais, du pointde vue juridique, elles ne prendront pleineffet, qu'après l'entrée en vigueur des amende-ments à ladite Convention, comme, parexemple, dans le cas de l'a amidone ».

« Pour ce qui est de la nomination des expertsen matière de psychiatrie et d'hygiène indus-trielle, pour la Commission d'Enquête chargéede déterminer les effets de la mastication de lafeuille de coca, je vous signale que l'envoi decette Commission dépend de la décision duConseil Economique et Social, qui sera prise aucours de sa prochaine session de février. Il serait,toutefois, utile qu'une liste de noms fût dressée,de sorte qu'elle pût être présentée à l'agrémentaprès que le Conseil aurait pris une décision deprincipe favorable.

« En corrélation avec cette enquête, j'attireraivotre attention sur une décision de la Commis-sion des Stupéfiants, aux termes de laquelle lestravaux de la Commission d'Enquête pourraienten être facilités si le Secrétariat rassemblait :

a toutes les données disponibles, tantmédicales que scientifiques, relativement auxeffets de la mastication des feuilles de coca,et chargeait, en conséquence, le Secrétariatde s'efforcer d'obtenir, en particulier, la colla-boration de l'Organisation Mondiale de laSanté. »

2. La notification suivante, émanant du Gou-vernement des Etats -Unis, en ce qui concerne lechlorhydrate de métopon, a été transmise par leSecrétaire général des Nations Unies au Secrétaireexécutif de la Commission Intérimaire :

a C.N.3o.1947. Stupéfiants.

le 15 décembre 1947.

a Notification émanant du Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique en ce qui concerne le chlorhydrate

de métopon.

« Le Secrétaire général des Nations Unies pré-sente ses compliments au Secrétaire exécutif de laCommission Intérimaire de l'Organisation Mon-diale de la Santé, et a l'honneur de l'informer,conformément à l'article 11, paragraphe z de laConvention pour limiter la fabrication et régle-menter la distribution des stupéfiants, en date du13 juillet 1931, telle qu'elle a été amendée par leProtocole du Ir décembre 1946, qu'il a reçu unenotification (no UN -1408 en date du 29 septembre1947), émanant du représentant permanent desEtats -Unis d'Amérique au siège des Nations Unies,communication qui est conçue dans les termessuivants :

« Le représentant des Etats -Unis au Siège desNations Unies présente ses compliments auSecrétaire général des Nations Unies et a l'hon-neur de lui communiquer, en conformité del'article II de la Convention internationale desStupéfiants, signée à Genève le 13 juillet 1931,que le Gouvernement des Etats -Unis a autoriséle commerce et la fabrication commerciale dustupéfiant dénommé chlorhydrate de méthyl-dihydromorphine (abrégé en chlorhydrate demétopon) en vue de sa distribution limitée àun usage médical spécial, à savoir l'administra-tion par la voie buccale en vue de soulager lesdouleurs chroniques des cancéreux.

a Le Gouvernement des Etats -Unis a décidéjusqu'à présent que le chlorhydrate de métoponprésentait une valeur médicale, qui est particu-lièrement marquée dans le traitement des can-céreux, en vue de soulager les douleurs chro-niques associées aux tumeurs malignes. Il a,d'autre part, été constaté que le chlorhydrate demétopon est susceptible d'engendrer la toxico-manie. Ce nouveau stupéfiant est non seulementassujetti au contrôle en exécution des lois natio-nales applicables à la morphine, mais encore à larègle restrictive suivant laquelle il ne peut, sousbrevet du gouvernement, être vendu directe-ment par un fabricant pharmacien nommémentdésigné qu'aux médecins qualifiés qui traitentdes cancéreux, afin d'être utilisé pour soulagerles douleurs chroniques de ces malades.

« Sont jointes sous ce pli deux copies d'unrapport des pharmacologues du Gouvernementdes Etats -Unis sur le chlorhydrate de métopon,rapport qui a été publié dans le Journal of theA merican Medical Association du 17 mai 1947,et qui expose la nature et l'action de ce nouveaustupéfiant, sa posologie, ainsi que son moded'emploi et son mode de distribution.

a Le Secrétaire général est prié de transmettrepour examen à l'Organisation Mondiale de laSanté, la recommandation du Gouvernement desEtats -Unis, selon laquelle le chlorhydrate demétopon est un stupéfiant susceptible d'engen-drer la toxicomanie et qu'il est, par conséquent,assimilable aux « drogues » comprises dans lesous -groupe a) du groupe i, visé à l'article pre-

- 119 -- ANNEXE 2

mier de la Convention de 1931 pour limiter lafabrication et réglementer la distribution desstupéfiants. »

« Le Secrétaire général a l'honneur de joindre,sous ce pli, deux copies du rapport qui accompa-gnait la notification susmentionnée, et d'informerle Secrétaire exécutif que ladite notification estsignalée à l'attention des Membres des NationsUnies et des autres parties à la Convention. »

Q. FONDS INTERNATIONAL DE SECOURSA L'ENFANCE 1

Etant donné que les activités entreprises parla Commission Intérimaire pour le compte del'UNICEF revêtent la forme générale d'une « aideaux gouvernements s ; qu'il est entendu que cesactivités sont actuellement, en pratique, limitéespresque uniquement aux gouvernements des paysrecevant une assistance de l'UNRRA, et qu'il estdésirable, du point de vue administratif, que lesfonctionnaires médicaux nommés auprès del'UNICEF et rémunérés par la Commission Intéri-maire s'adressent, pour les directives d'ordre tech-nique, à la Division des Services d'Aide sani-taire aux Pays, il semble pertinent de faire figurerles dispositions budgétaires visant l'assistance àl'UNICEF non pas dans le Fonds général, mais plu-tôt dans le Fonds des Services d'Aide sanitaire.

La part de la Commission Intérimaire dans lesfrais de financement du Comité mixte FAO -Com-mission Intérimaire, chargé de la question del'alimentation de l'enfance (et qui doit donner desavis à l'UNICEF) devrait donc être égalementimputée sur le Fonds des Services d'Aide sanitaire.

Intérimaire a invitéeticiper aux réunions du Groupe consultatif quis'occupe de la formation médicale et à supporterune part proportionnelle des dépenses afférentes àces réunions. La Commission Intérimaire est main-tenant invitée à indiquer si elle est disposée àassumer ces obligations financières additionnelles,car les aspects financiers de la participation à ceGroupe consultatif n'ont pas été examinés lorsde la quatrième session.

En bref, il est proposé que les dépenses affé-rentes aux deux médecins détachés auprès del'UNICEF, la part de la Commission Intérimairedans les frais concernant le Comité 'consultatifmixte FAO -OMS et ses publications, ainsi que lesdépenses relatives aux réunions du Groupe consul-tatif s'occupant de la formation médicale, soientimputées sur le Fonds d'Aide sanitaire aux Pays.

Une autorisation de la Commission Intérimaireest demandée au sujet des points indiqués ci- dessus,ainsi que l'autorisation de transférer du « Fondspour dépenses imprévues » des Services d'Aidesanitaire le montant nécessaire pour couvrir lesdépenses afférentes auxdites opérations.

PARTIE 22: ENQUÊTES DES NATIONS UNIESSUR LA PRÉVENTION DE LA CRIMINALITÉ

Comme suite à la résolution de la quatrièmesession 2 qui autorisait le Président de la Commis-sion Intérimaire et le Secrétaire exécutif, aprèsréception d'une demande officielle des NationsUnies en vue d'une collaboration dans le domainede la prévention de la criminalité et du traite-ments des délinquants, à répondre affirmativement

I Auparavant partie 26 du rapport du Secrétaire exécutif.2 Actes off. OMS, ne 6, page 204.

à cette demande et à faire rapport à la cinquièmesession sur les détails du plan de travail, une com-munication a été reçue du Dr Henri Laugier, Sous -Secrétaire général chargé des Affaires sociales. Danscette communication, en date du ro novembre1947, il était déclaré :

« Je joins à la présente communication unrapport préliminaire (document E /CN.5 /3o du4 août) qui a été soumis à la Commission desQuestions sociales lors de sa deuxième sessionet qui a été approuvé par elle, ainsi qu'il ressortde la copie jointe d'une résolution approuvée le12 septembre 1947. Je me permets d'attirervotre attention sur les parties spécialement sou-lignées de ce rapport qui indiquent les aspectsdu problème pour lesquels la collaboration del'Organisation Mondiale de la Santé est de-mandée.

« En bref, nous demandons l'aide de la Com-mission Intérimaire de l'Organisation Mondialede la Santé pour la préparation des parties denotre rapport final qui traitent des aspects duproblème indiqués ci -après :

« Hérédité en tant que facteur de la crimi-nalité ;

« Prévention de la criminalité au moyen del'attention apportée à l'adaptation socialeprécoce des enfants;

« Facteurs médicaux et psychiatriques quijouent un rôle dans la genèse des « car-rières délinquantes précoces » ;

« Méthodes médicales et psychiatriques detraitement des délinquants de l'enfance etde l'adolescence ;

« Soins médicaux et psychiatriques relatifs autraitement des adultes se trouvant en déten-tion.

« Nous espérons qu'un expert qualifié seradésigné par votre Organisation pour se chargerdes aspects susmentionnés de cette étude et quenous aurons, en outre, l'occasion de discuter cetravail avec lui immédiatement après sa nomi-nation, afin que ses efforts puissent être coor-donnés dans le cadre du plan général du rapportque nous préparons. Une autre question que nousdésirons vivement discuter avec lui a trait à lanature des « études » visées dans le rapport ci-joint. Selon nous, il s'agit de s'attacher à laréunion et à l'analyse des opinions existantes etdes résultats obtenus dans les recherches déjàeffectuées, qui permettraient de formuler dessuggestions en vue d'une action internationaleen cette matière, plutôt que d'entreprendre desrecherches scientifiques originales.

« Je serais heureux d'avoir bientôt une réponseà la présente communication et je suis certainque cette collaboration donnera d'utiles résul-tats qui manifesteront, de façon concrète, lacollaboration existant entre l'Organisation Mon-diale de la Santé et les Nations Unies. »

A la suite de demà.ndes d'éclaircissementsadressés aux fonctionnaires de la Division desActivités sociales, il a été convenu que tous lesrapports et éléments de documentation qui seraientsoumis par l'expert désigné à cet effet seraientadressés par l'intermédiaire du Bureau du Siège etpourraient, en tant que tels, être considérés parla Commission des Questions sociales comme expri-mant les vues de la Commission Intérimaire plutôtque celles de l'expert lui -même. C'est à la Commis-sion Intérimaire qu'il appartiendra d'examinercomment cette question doit être réglée.

ANNEXE 2 - 120 -

Le Dr Manfred S. Guttmacher, Médecin chef duService médical du Supreme Bench de Baltimore,a été pressenti. Après des entreveues entre leDr Guttmacher, le Dr Laugier et le Directeur duBureau du Siège, le Dr Guttmacher a été engagépour s'acquitter des tâches susmentionnées moyen-nant une rémunération fixe de cinquante dollarspar journée de travail, sans dispositions spécialesvisant d'autres indemnités quelconques ou leremboursement de l'impôt sur le revenu, sauf uneclause stipulant que les frais de voyage seront payés.Le Dr Guttmacher est « Fellow » de l'AmericanPsychiatrie Association, jouit d'une excellenteréputation parmi les psychiatres et est actuelle-ment à la tête d'un comité qui s'occupe de laquestion de la criminalité. Il y a lieu d'escompterque ses fonctions pour le compte de la CommissionIntérimaire l'occuperont pendant environ six mois,à raison de deux jours par semaine.

PARTIE 23: CONFÉRENCE SCIENTIFIQUE DESNATIONS UNIES POUR LA CONSERVATION ETL'UTILISATION DES RESSOURCES NATURELLES

r. Décisions prises par les Nations Unies.

Par une résolution en date du z8 mars 1947 1,le Conseil Economique et Social, ayant décidé deconvoquer, au plus tôt en 1948, une Conférencescientifique de l'Organisation des Nations Uniespour la conservation et l'utilisation des ressourcesnaturelles, a invité le Secrétaire général à entre-prendre le travail de préparation nécessaire, l'aautorisé à se concerter avec les représentants desinstitutions spécialisées et, s'il le jugeait opportun,à établir un comité préparatoire d'experts chargésde l'aider dans cette tâche.

Au cours d'un échange de lettres, le Secrétairegénéral a fait connaître au Secrétaire exécutif sonintention de créer le comité d'experts en question.Il a été convenu que le Secrétariat de la Com-mission Intérimaire fournirait toute l'assistanceappropriée.

2. Mesures prises par le Secrétariat de la CommissionIntérimaire.

Dans son rapport à la quatrième session, leSecrétaire exécutif a demandé, afin que la Com-mission Intérimaire puisse s'acquitter des respon-sabilités qui lui incombent en ce qui concerne laconférence envisagée, d'être habilité à employer lepersonnel nécessaire - à savoir, un technicien etune sténographe - pour permettre de répondre àla demande du Secrétaire général 2. Le Comité desPriorités, dans son rapport à la Commission Inté-rimaire, avait recommandé que la Commission Inté-rimaire autorisât le Secrétaire exécutif à envoyerun observateur à la Conférence sur les ressourcesnaturelles, convoquée par le Conseil Economiqueet Social, et à faire rapport sur la question à lacinquième session 3. La résolution a été adoptéesans discussion par la Commission Intérimaire 4.

3. Mesures ultérieures du Secrétariat.

Le Secrétaire général a renvoyé la question auDépartement des Affaires économiques, qui en achargé la Division de la Stabilité et du Développe-

Document des Nations Unies E /4o4.2 Actes off. OMS, n° 6, page 67. -

s Actes off. OMS, page 190.Actes og. OMS, page 24 -25.

ment économiques. Les 8, 9 et Io septembre 1947,en réponse à la demande de l'Organisation desNations Unies, des experts techniques des NationsUnies, des représentants d'un certain nombre d'ins-titutions spécialisées, ainsi que plusieurs autresexperts - se sont réunis en comité préparatoire. LaCommission Intérimaire était représentée à cesréunions.

Il devint manifeste, au cours des discussions,qu'il ne serait pas possible de convoquer la Confé-rence pour une date antérieure à la fin de 1948ou au début de 1949. Toutefois, il fut unanime-ment reconnu que les délibérations devraient portersur les quatre grandes rubriques suivantes :

Ressources renouvelables,Ressources non renouvelables,Ressources en énergie,Problèmes communs intéressant la conservation

et l'utilisation des ressources.

Les experts se mirent également d'accord sur leprogramme général de la Conférence, mais étantdonné la complexité que présentait l'organisationde la Conférence, ils jugèrent nécessaire de prévoirune série de réunions du Comité. En conséquence,le Comité décida que les réunions auraient lieu àintervalles d'environ six semaines et que, à laréunion suivante, les représentants soumettraientun exposé détaillé des questions que leurs organi-sations respectives estimaient devoir être exami-nées par la Conférence et pour lesquelles ellescroyaient pouvoir s'assurer le concours de person-nalités compétentes.

Le Comité préparatoire s'est réuni de nouveau le7 novembre 1947. A cette réunion, à laquelle assis-tait un représentant de la Commission Intérimaire,a été créé un Comité consultatif, composé de repré-sentants de l'OIT, de la FAO et de la CommissionIntérimaire, ainsi que d'experts des Etats -Unis,prêtant leur concours à titre individuel. L'UNESCOa été invitée à désigner un représentant à ceComité 1. Le Comité consultatif se réunira de tempsà autre avec les experts supplémentaires qui pour-ront lui être adjoints et avec les groupes nationauxqui s'occupent de la Conférence, afin de coordonnerles vues et recommandations des institutionsspécialisées.

Il est intéressant de rappeler que l'idée de cetteconférence est due à l'initiative des Etats -Unis.Grâce à l'expérience de ses experts, ce pays aapporté une large et précieuse contribution auxtravaux du Comité préparatoire. En fait, au coursdes dernières sessions, le Comité a consacré unepartie considérable de son temps à l'examen depropositions longuement développées qui ont étésoumises, en vue de la Conférence, par les Etats-Unis.

A la suite de la constitution du Comité consul-tatif, des représentants du Secrétariat ont conféréavec des fonctionnaires de la Division de la Stabi-lité et du Développement économiques de l'Orga-nisation des Nations Unies. Ils ont, en outre,assisté aux réunions tenues par le Comité consul-tatif les 16 et 17 décembre 1947 et au cours des-quelles a été discuté un projet de rapport auConseil Economique et Social, concernant les plansenvisagés pour la Conférence. Une liste provisoiredes questions auxquelles on estime que l'Organi-sation Mondiale de la Santé pourrait s'intéressera été établie pour être distribuée au Comité.

L'idée directrice dont on s'est inspiré est que lespeuples constituent en tout temps et en tout lieu

Documents des Nations Unies 5/595 et E /595 /Add.:.

- I2I - ANNEXE 2

la principale et la plus précieuse des ressources etque si l'on ne veille pas à leur propre conservation,toute autre conservation reste vaine. Il est doncdans l'intérêt des gouvernements de prendre desdispositions énergiques afin d'assurer, dans lamesure la plus complète possible, la conservationdes peuples et de garantir la pleine utilisation deleurs forces et de leurs aptitudes pour le plus grandbien physique et économique de l'ensemble de lacollectivité. On estime, en outre, que les effortsdéployés dans le domaine économique pour obtenir,transformer et utiliser toutes les autres ressources,posent, dans chaque cas, un problème sanitairecommun - un problème qui relève des techniciensde la santé publique. Cette considération généraleest encore plus manifeste lorsqu'il s'agit du déve-loppement de régions et de ressources nouvellesqui, souvent, sont situées dans la zone tropicale,ou de régions peu avancées au point de vue écono-mique et, partant, au point de vue médical.

4. Evolution future envisagée

Il est proposé que la Commission Intérimaireapprouve la pleine participation de son Secrétariataux travaux préparatoires qui se poursuivent ausujet du programme de la conférence, afin que lesautorités en matière sanitaire puissent faire pré-valoir leur point de vue auprès de tous les autresexperts collaborant à ces travaux et que, dansl'avenir, l'action médicale revête un caractèrepréventif au lieu de se borner à des efforts tardifstt souvent vains pour regagner un terrain quin'aurait jamais dfi être perdu.

PARTIE 24: ETUDE SUR PLACE DES PROBLÈMESDE RECONSTRUCTION DE CERTAINES

RÉGIONS DÉVASTÉES

A sa quatrième session, la Commission Intéri-maire a autorisé le Secrétaire exécutif à désignerun membre de son personnel ou à utiliser un expertpour participer aux études sur place des problèmesde reconstruction de certaines régions dévastées,au cas où les Nations Unies demanderaient, avantl'ouverture de la cinquième session, que fussentfournis des services de cette nature i.

Des dispositions ont été prises afin de fournir, lecas échéant, lesdits services, mais, en date du6 novembre, les Nations Unies ont informé leSecrétaire exécutif que l'étude en question avaitété ajournée.

En conséquence, il ne semble pas que la Com-mission Intérimaire ait à prendre d'autres mesuresjusqu'au moment où les Nations Unies décide-raient d'entreprendre l'enquête susmentionnée.

PARTIE 25 : AVIS CONSULTATIFS AUXNATIONS UNIES CONCERNANT LES LOCAUX

ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL

A sa quatrième session, la Commission Intéri-maire a autorisé le Président et le Secrétaire exé-cutif à nommer un petit groupe d'experts en vuede donner, suivant la demande formulée, des avisconsultatifs aux Nations Unies quant à la salubritédes conditions d'aménagement des locaux et desconditions de travail du personnel 2.

1 Actes o8. OMS, n^ 6, page 214.2 Actes off. OMS, n0 6, pages 214 -215.

Toutefois, les Nations Unies n'ayant pu attendrela décision de la Commission Intérimaire, qui avaitété saisie de la question, se sont, entre temps,entendues directement avec les autorités médicaleslocales et peuvent, en conséquence, se dispensermaintenant de l'assistance de la CommissionIntérimaire.

PARTIE 26 : RELATIONS AVEC L'UNESCO

A. RAPPORT SUR LA DEUXIÈME CONFÉRENCEGÉNÉRALE DE L'UNESCO TENUE A MEXICO 1

Conformément aux instructions contenues dansle rapport du Sous -Comité de Négociations avecl'UNESCO 2, un représentant a été envoyé àMexico pour assister à cette Conférence ; toutefois,étant donné le surcroît de travail occasionné parl'épidémie de choléra, il n'a pu suivre les délibé-rations de Mexico que pendant quelques jours.

Les principales décisions, prises à la Conférence,qui présentent un intérêt pour l'OMS sont indi-quées ci -après :

I. Arrangements relatifs à la collaboration.

La Conférence générale a recommandé à «l'Orga-nisation pour l'Alimentation et l'Agriculture et àl'Organisation Mondiale de la Santé d'accorder uneattention toute spéciale à ceux de leurs projetsdont l'exécution exige la coopération de l'UNESCO,afin de permettre, dès que possible, la mise enoeuvre des programmes, notamment de ceux qui sontrelatifs à la science de la nutrition et aux missionsd'enquêtes sur la technologie de l'alimentation ».

Le Directeur général a été « chargé de veiller àce que l'Organisation continue à servir de Centremondial de liaison scientifique. L'action de ceCentre s'exercera dans les domaines suivants :service de renseignements sur le matériel scienti-fique, mesures tendant à une normalisation pro-gressive, comptes rendus analytiques et autres,services de documentation scientifique, normali-sation des publications scientifiques, films scienti-fiques, échange du personnel scientifique, faci-lités à accorder aux savants pour les voyages àl'étranger, répertoire mondial des savants et desinstitutions scientifiques, collaboration avec lesNations Unies et avec leurs institutions spécialiséesdans le domaine de la science appliquée » 3.

2. Coordination des organisationsnon gouvernementales dans le domaine de la santé.

Les propositions soumises par le Secrétariat del'UNESCO ont été approuvées.

Le Directeur général a été chargé :« de contribuer au développement de la coopé-

ration scientifique internationale par des subven-tions et par tous autres moyens propres à aiderles organisations, unions et associations scienti-fiques et techniques internationales ;

« de contribuer à la création d'une organisa-tion internationale des savants se consacrant àdes recherches dans les domaines de l'industrie,de l'agriculture et de la médecine, à condition,pour ces deux derniers domaines, de maintenirl'étroite coopération nécessaire avec l'Organisa-

1 Auparavant partie z6 B du rapport du Secrétaire exécutif.2 Actes of. OMS, n° 6, pages 15g -16x.3 Document de l'UNESCO 2 C /reg, pages 39-40, paragraphes 6o7 et 6o8 .

ANNEXE 2 - I22 -

tion pour l'Agriculture et l'Alimentation et avecl'Organisation Mondiale de la Santé, respecti-vement ;

« de fournir l'aide financière nécessaire outoute autre forme d'assistance aux institutsscientifiques nationaux, afin de les aider à menerà bien des travaux scientifiques de portée inter-nationale, dans le cadre des préoccupations del'UNESCO - ceci en accord avec la Commissionnationale ou l'Organisme national de Coopéra-tion intéressé et avec le Conseil international desUnions scientifiques et l'Union spécialisée com-pétente, et sous réserve des dispositions adoptéespar la Conférence générale 1.

Cette résolution pouvant appeler une décisionde la part de la Commission Intérimaire, à sa cin-quième session, les principaux faits relatifs à laquestion ont été précisés dans un document séparé,établi après consultation avec le Dr I. M. Zhukova,fonctionnaire de l'UNESCO, chargé de la liaisonavec l'OMS et Conseiller auprès de la Section desSciences naturelles.

Une conversation avec le Dr Martinez Baez, quia assisté, en qualité de délégué, aux délibérationsde la Conférence, a permis de dissiper certainsmalentendus d'importance secondaire. Les recom-mandations du Sous -Comité de Négociations avecl'UNESCO 2 lui ont été lues, et le Dr MartinezBaez a paru avoir la certitude que les intérêts dela Commission Intérimaire n'étaient pas immédia-tement menacés par les propositions du Secrétariatde l'UNESCO à la Conférence, qui visaient la miseen oeuvre d'un projet mixte UNESCO -OMS, ten-dant à l'octroi d'une aide financière aux congrèsinternationaux de médecine.

3. Laboratoires scientifiques internationaux 3.

Il n'a pas été pris de nouvelles décisions.

4. Documentation scientifique internationaleet comptes rendus analytiques 8 4.

La Conférence a approuvé une proposition ten-dant à la création d'un comité de coordinationintérimaire pour les comptes rendus analytiquesmédicaux et biologiques, qui sera assisté par unexpert en matière de droits d'auteur et qui seréunira en mars ou avril 1948. Elle a égalementapprouvé une réunion d'experts sur les comptesrendus analytiques dans toutes les branches dessciences naturelles, y compris la science médicale,qui doit se tenir aussitôt que possible en 1948.Lorsque ces travaux préparatoires seront terminés,une Conférence internationale sur les comptesrendus analytiques scientifiques, à laquelle serontreprésentés les éditeurs et les lecteurs, sera convo-quée dans un délai qui reste à fixer. La prioritéa été donnée à ce projet.

5. Bourses 3.

On se rappellera qu'un Comité des Bourses a étécréé par le Secrétariat de la Division des Questionssociales de l'Organisation des Nations Unies ;toutefois, ce Comité ne s'est pas réuni depuisquelques mois. La Conférence a exprimé une foisde plus le désir de voir s'établir une coordination

1 Document de l'UNESCO 2 C/129, page 39, paragraphes 6.6. et suivants.2 Actes ojj. OMS, no 6, page 159.3 Actes og. OMS, page 16o.4 Document de l'UNESCO, 2 C /80.

dans ce domaine, au point de vue, notamment,des sciences naturelles, qui sont à la base de lamédecine, comme, par exemple, la parasitologie,l'entomologie et la physiologie. Au cours de l'année1947, des subventions atteignant un montant de$231,319 ont été accordées au Conseil internationaldes Unions scientifiques. La médecine a bénéficié,en définitive, d'une certaine partie de cette sommeimportante 1. Ces subventions ont été approuvéeset un vaste programme analogue a été autorisépour 1948.

6. Aide aux bureaux, collections et magasinsinternationaux.

Cette question mérite une mention spéciale,étant donné qu'une subvention a été accordée,pendant l'année 1947, au Centre international decollection de types microbiens pour la « préparationd'un catalogue mondial des souches cultivées demicro- organismes et disponibles pour les savantsde tous les pays e 2.

7. Missions scientifiques de coopération 3.

Une nouvelle mission scientifique de coopéra-tion sera ouverte dans l'Inde pour les besoins del'Asie du sud -est. Les bureaux installés dans leMoyen- Orient, en Extrême- Orient et dans l'Amé-rique latine seront maintenus pendant l'année1948. Il a été accordé à cette question une prioritéde premier rang.

8. Enseignement en matière de santé publique 2.

Au cours de la discussion de cette question, la'coopération avec la Commission Intérimaire a étéenvisagée. Parmi Ies décisions prises, celles quiintéressent 4e plus directement l'OMS concernentl'a expérience- témoin » d'Haïti. Le Directeur géné-ral a été chargé :

« sous réserve des dispositions ci- après, derechercher tous les moyens d'apporter une aidefinancière à la mise en oeuvre de l'expérience -témoin d'Haïti, à laquelle l'UNESCO doit parti-ciper, aux termes de son programme ».

« Tout en assurant la rétribution du personneld'experts (directeur et conseiller temporaire)déjà compris au budget proposé pour 1948,d'apporter aux frais de l'expérience une contri-bution ne dépassant pas 2o% de son coût total,qui est de $6o.00o, à condition que les 8o%restants soient obtenus de sources autres que lebudget de l'UNESCO et se trouvent disponiblesavant le versement de la contribution del'UNESCO et sous la double réserve que cettecontribution n'est apportée à l'expérience d'Haïtiqu'en raison des engagements déjà pris parl'UNESCO envers le Gouvernement de ce payset que cette contribution de l'UNESCO ne cons-titue pas un précédent pouvant être invoqué àl'occasion d'autres expériences -témoins » 4.

On verra d'après ce qui précède que le budgettotal relatif à cette expérience, alimenté par desfonds de l'UNESCO, s'élèvera à $12.000. On- croitsavoir que l'UNESCO considère l'enseignement enmatière de santé publique comme faisant partie

1 Le détail des dépenses est donné dans le document de l'UNESCO, 2 C /9,page 3-4. -

2 Document de l'UNESCO, 2 C /g, page 5, paragraphe (iv).3 Actes et?. OMS, no 6, page x6o.4 Document de l'UNESCO 2 C /129, page si, paragraphes 3.4.11.2.x. et

3.4.11.2.4. -

- 123 - ANNEXE 2

du programme ; une demande officielle, indiquantles détails, sera adressée à la Commission Intéri-maire, peut -être assez tôt pour qu'elle puisse êtreexaminée lors de la cinquième session.'

9. Projet concernant l'Amazonie hyléenne 1.

II a été prévu un crédit budgétaire de $ 1oo.000et une priorité de premier rang a été accordée à ceprojet. La Commission internationale pour l'Ins-titut international de l'Amazonie hyléenne s'estréunie à Benemdo Para (Brésil), du 12 au 18 août1947, sous la présidence du Dr Fred L. Soper, quireprésentait le Bureau Sanitaire Panaméricainainsi que la Commission Intérimaire. A cetteréunion assistaient des délégués de pays intéressésde par leur situation géographique ou pour d'autresraisons, ainsi que des représentants d'organisationségalement intéressées ; ces pays et ces organisa-tions étaient les suivants : Bolivie, Brésil, Colombie,Equateur, France, Etats -Unis, Pérou, Royaume -Uni et Venezuela ; Commission Intérimaire del'OMS, Union Panaméricaine, Bureau SanitairePanaméricain, FAO et UNESCO. La Commissions'est mise d'accord sur l'opportunité d'établir unInstitut international pour l'Amazonie hyléenne eta présenté un rapport 2. La partie de ce rapportqui intéresse particulièrement l'OMS est la Sec-tion V 2, dans laquelle il est suggéré que l'Institutdevra : i) établir les conditions d'hygiène néces-saires pour protéger la vie des populations indi-gènes ; 2) encourager les études sur la médecineindigène ; 3) étudier les moyens de préserver lespopulations indigènes " des maladies infectieusespropagées par les civilisés porteurs de germes ;4) encourager des enquêtes sur le régime alimen-taire et l'état de santé des habitants de villes -types ;5) étudier la possibilité d'employer, pour l'éduca-tion de base, des équipes composées, entre autres,d'experts en matière de santé ; 6) favoriser desétudes préparatoires à la création d'écoles tech-niques spécialisées, notamment, dans l'enseigne-ment de l'hygiène.

La section VI du rapport de la Commission dél'Alimentation et des Sciences médicales a recom-mandé que les projets relevant des domaines sui-vants : santé publique et éducation pour la santépublique, recherches concernant les maladies tro-picales, et enquêtes médicales générales soientexclus du ressort de l'Institut de l'Amazonie hylé-enne, étant donné que les travaux à entreprendredans ces domaines exigeraient l'existence d'unevaste organisation, une action continue et des misesde fonds considérables. La Commission a estiméqu'il conviendrait de laisser le soin de s'en chargeraux organisations gouvernementales, nationales etd'Etat, ainsi qu'aux institutions spéciales dontl'action pourrait être coordonnée par des organi-sations internationales telles que l'OMS et le BureauSanitaire Panaméricain. Elle a recommandé, pourles études à entreprendre par l'Institut, desrecherches sur les conditions alimentaires, ainsique des enquêtes comparées sur l'adaptation de laphysiologie humaine aux tropiques et aux régionsenvironnantes à climat sec, ainsi qu'aux régionsde haute altitude. On constatera d'après ce quiprécède qu'il existe un certain désaccord entre lesdeux Commissions. Le représentant de la FAO àla Conférence de l'UNESCO a déclaré que sonorganisation s'intéressait très vivement au projet

1 Actes og. OMS, no 6, pages 159, 16o-161 et document de l'UNESCO2 C/72.

2 Document de l'UNESCO 2 C /18.8 Rapport de la Commission des Sciences sociales et de l'Education.

concernant l'Amazonie hyléenne et ferait tout enson pouvoir pour l'appuyer.

Le Directeur général a été chargé « de prendredes mesures tendant à la création, en 1948, d'unInstitut international de l'Amazonie hyléenne ».A cet effet :

« Il convoquera immédiatement une séance duConseil formée des représentants des pays et desorganisations internationales cités dans le rapportde la réunion de la Commission à Belem, en 1947,ainsi que des représentants de tous autres payset de toutes autres organisations internationalesqui déclareraient s'intéresser à ces travaux ;

« Il n'épargnera aucun effort pour s'assurerque le Comité exécutif et la Mission d'enquêteproposés dans le rapport de la Commission deBelem se mettent à l'ceuvre, dès que possible,après la réunion de ce Conseil ;

« Dans l'exécution des instructions . . . ci-dessus, il tiendra compte des prescriptionssuivantes

« La tâche de l'UNESCO sera seulement deprovoquer et d'encourager la création de l'Ins-titut. A l'exclusion de tout engagement financierqui s'étendrait au delà de 1948, l'UNESCO, en1948, se chargera de trouver les sommes néces-saires à la convocation de la réunion visée . ,

et elle fournira le personnel temporaire qui devraprocéder à l'enquête prévue . . . , et offrira lesservices du Poste de coopération scientifique del'Amérique latine, comme prévu . . ci- dessus :

« Le Directeur général se concertera avec lesgouvernements et les organisations intéressés,au sujet du financement et de l'administrationfuture de l'Institut, et il présentera à cet égarddes recommandations au Conseil Exécutif avantla troisième session de la Conférence générale. »

Il y aura peut -être intérêt à ce que la Commis-sion Intérimaire adopte, lors de sa cinquièmesession, une résolution à ce sujet.

1o. Propositions concernant la sciencede la nutrition 2.

Le Professeur Bhabha (Inde) a présenté uneproposition à ce sujet. On croit savoir qu'il n'a pasété pris de décision définitive en la matière.

11. Moyens d'information des niasseset science médicale.

Au cours de la discussion de ces projets, la nou-velle s'est répandue que les Nations Unies feraientprobablement appel à la collaboration de la Com-mission Intérimaire, notamment pour les projetscinématographiques.

12. Aspect sociologique de la médecine(vulgarisation scientifique) a.

La discussion de cette question a été provoquéepar les travaux de deux comités d'experts, l'unpour l'Europe et l'autre pour l'Amérique du Nord.Le. Directeur général a été chargé :

« de préparer, en collaboration avec les orga-nisations internationales appropriées, un brefrapport sur l'oeuvre de vulgarisation scientifiqueaccomplie par les organisations nationales ac-

1 Document de l'UNESCO z C /x29, pages 37 -38.2 Actes off. OMS, n° 6, page 161.s Actes off. OMS, no 6, page 61.

ANNEXE 2 - 124 -

tuelles et de le , faire distribuer a.ux EtatsMembres, afin d'encourager la création d'orga-nisation de vulgarisation scientifique dans lespays qui n'en possèdent pas;

« d'attirer l'attention des services gouverne-mentaux et des autres services d'information,nationaux et internationaux, sur les nombreuxmoyens dont dispose la vulgarisation scienti-fique, tels que : la radio, le cinéma, les brochures,les concours, les e clubs du livre e, les clubsscientifiques, etc. ;

« de stimuler la préparation et l'échange, pardifférents organismes, de matériel de toutenature pouvant servir à la vulgarisation scienti-fique ;

e de demander aux Etats Membres, aux com-missions nationales et aux organismes nationauxde coopération de faire procéder dans chaquepays à des débats et à de larges discussions surles aspects sociaux et internationaux de la science,débats d'où se dégageraient les opinions despécialistes des sciences exactes et naturelles,des sciences sociales et de l'histoire des civili-sations et autres disciplines, et de faire rapportau Directeur général. Celui -ci proposerait cer-tains sujets pour encourager tous les pays àfaire procéder à des discussions sur des thèmesidentiques. Il devra ensuite confronter les résul-tats de ces discussions avec les données fourniespar d'autres organismes compétents, les coor-donner et les envoyer aux commissions natio-nales et, de toute manière, leur assurer une largediffusion ;

« attirer l'attention du Secrétaire général desNations Unies sur l'importance qu'il y a à fairecomprendre au grand public la portée socialedu progrès scientifique ;

« encourager les recherches de caractère fon-damental sur les aspects sociaux de la science,dans le passé et dans le présent, en cherchant àrecueillir des fonds suffisants pour, au moins,trois bourses d'études qui seraient attribuées àdes représentants de différents pays et s'inscri-raient dans le programme général de bourses quia été approuvé. » 1

13. Congrès international de l'hygiène mentale.

La Conférence a approuvé le paiement des trai-tements de deux personnes devant aider à la pré-paration des rapports de ce congrès, qui présententun intérêt spécial pour l'UNESCO. Le créditapprouvé a été de $15.000 - $5.000, à préleversur le budget de la Section des sciences naturellespour 1947 et $10.000, à prélever sur le budget dela Section des sciences sociales. L'UNESCO s'estdéclarée vivement intéressée à ce congrès.

54. Habitation et urbanisme.

Le projet présenté par le Secrétariat n'a pas étéapprouvé.

15. Bons internationaux de livres.

Ce système de bons de livres de l'UNESCO,destiné à permettre, particulièrement aux pays àmonnaie faible, d'acheter des livres aux pays àmonnaie forte, a été approuvé. Cette questionprésente un intérêt pour la Commission Intéri-maire, en ce qui concerne la partie du programme

1 Document de l'UNESCO z C /129, page 35 -36.

d'aide sanitaire aux pays, relative aux achats delivres et de publications.

16. Etats de tension et compréhension internationale.

Le Directeur général a été chargé d'entreprendre :« des enquêtes sur les techniques modernes

mises au point dans les domaines de l'éducation,des sciences politiques, de la philosophie et de lapsychologie, en vue de modifier les attitudesmentales et de révéler les processus et les forcespsychologiques qui entrent en jeu dans les con-flits humains ;

« une enquête sur les influences qui s'exercentau cours de la vie et qui prédisposent soit à lacompréhension internationale, soit, au contraire,à un nationalisme agressif e

B. SUBVENTIONS AUX ORGANISATIONSNON GOUVERNEMENTALES DANS LE DOMAINE

DE LA SANTÉ

Le présent document se réfère à l'adoption, parle Comité des Relations au cours de la quatrièmesession, du rapport du Sous -Comité de Négociationsavec l'UNESCO 3.

Un document à l'effet. suivant ° a été présentéau Groupe de Travail des Sciences naturelles lorsde la deuxième Conférence générale de l'UNESCO,à Mexico, en novembre 1947, et des directives cor-respondantes ont été incorporées à une résolution «ultérieurement approuvée par la Commission duProgramme et du Budget.

Coordination des Congrès des Sciences médicales.

En 1946, la Section des Sciences naturelles del'UNESCO a procédé à une enquête sur la situa-tion actuelle des organisations internationales dessciences médicales (organisations non gouverne-mentales dans le domaine de la santé). La plupartde ces organisations ont suspendu leur activitépéndant six ans, à cause de la guerre. L'enquête amontré que beaucoup d'entre elles n'ont pas d'orga-nisation permanente durant les périodes quis'écoulent entre leurs Congrès. L'UNESCO aadressé un questionnaire au Secrétaire de chacunedes organisations dont l'adresse était connue. Ilressort de ces questionnaires qu'il n'existe rien quicorresponde au Conseil international des Unionsscientifiques, dans lequel sont fédérées toutes lesorganisations internationales de science pure etqui coordonne leurs activités. Un Congrès inter-national n'a généralement pas de structure perma-nente ; lors de chaque Congrès, le bureau est éluet composé de membres du pays où se tiendra leCongrès suivant, ce qui assure le faible degré decontinuité existant. Il n'y a pas de coordinationen ce qui concerne les dates des réunions ou lesdomaines d'intérêt commun. En outre, certainsdes Congrès dits « internationaux » n'ont pas decaractère véritablement international. On peut enconclure qu'une technique pour l'organisation desCongrès internationaux semble faire défaut.

Les réponses au questionnaire ont égalementindiqué que l'aide de l'UNESCO, dans cette direc-tion, était à la fois désirable et urgente. L'assis-tance de l'UNESCO pourrait être fournie grâce à la

Document de l'UNESCO 2 C /xz9, page 32.3 Document distribué comme partie z6 -C du rapport du Secrétaire exécutif.

Actes off. OMS, no 6, page 559, paragraphes 3 et 6 et page 259.Document de l'UNESCO NS /39.

s Document de l'UNESCO 2 C /5z9.

- 125 --- ANNEXE 2

constitution d'un bureau permanent, ayant unSecrétariat au siège de l'UNESCO, ou par toutautre moyen que pourraient décider les organisa-tions. Les fonctions de ce bureau permanent pour-raient être les suivantes :

i) Assurer la coordination des Congrès inter-nationaux quant à la date et au lieu de réunion,aux domaines d'intérêt communs, ainsi que lesmoyens permettant de tenir à jour les rensei-gnement relatifs à tous les congrès, conférenceset réunions tenus par des Unions scientifiquesinternationales ;

2) Assurer la coordination, en ce qui concerneles sciences connexes, avec les réunions s'occu-pant de sciences médicales ;

3) Régler les problèmes techniques concer-nant les dispositions à prendre pour les congrès ;

4) Servir d'intermédiaire en vue d'assurer uneaide matérielle de l'UNESCO pour les confé-rences ainsi que pour les déplacements des fonc-tionnaires et des hôtes.

Une conférence s'est tenue, à cet effet, àl'UNESCO, à Paris, le 7 mars 1947. A cette réu-nion assistaient les présidents et les délégués dedix -sept associations et congrès internationaux dessciences médicales, un représentant de l'Associa-tion médicale mondiale, un observateur de la Com-mission Intérimaire, et un représentant, invité àtitre privé, en raison de l'expérience acquise parlui auprès de l'Académie suisse des Sciences médi-cales qui a organisé des congrès de caractère vrai-ment international. Il a été décidé qu'un comitéd'organisation serait constitué parmi les membresde la conférence, en vue de préparer, avec l'aidede l'UNESCO, une conférence mondiale ayant uncaractère plus représentatif et qui discuterait, àson tour, le projet envisagé.

A la deuxième session de la Conférence généralede l'UNESCO (Mexico, novembre 1947), il a étéproposé que le projet de coordination des congrèsinternationaux des sciences médicales constitue unprojet mixte de l'UNESCO et de la CommissionIntérimaire. La résolution ci -après a été adoptée :

« Aider à s'organiser internationalement lessavants s'occupant des applications pratiques ence qui concerne l'art de l'ingénieur, l'agricultureet la médecine, étant entendu que, dans cesderniers domaines, l'étroite coopération qui estnécessaire avec la FAO et l'OMS respectivementsera assurée. » (Voir partie 26 A.)

La lettre suivante a été reçue du Directeurgénéral p. i. de l'UNESCO :

3o décembre 1947.

Monsieur le Secrétaire exécutif,

La deuxième Conférence générale del'UNESCO, tenue à Mexico, a approuvé la pro-position du Secrétariat, aux termes de la-quelle le projet de coordination des congrèsinternationaux de sciences médicales (docu-ment Nat.Sci.39) devrait constituer une activitécommune de l'UNESCO et de la CommissionIntérimaire de l'Organisation Mondiale de laSanté.

Je me permets donc de suggérer que cetteproposition soit soumise à la Commission Inté-rimaire de l'OMS lors de sa cinquième session,aux fins d'examen en tant qu'activité communeà l'OMS et à l'UNESCO.

Si cette proposition est jugée acceptable,l'UNESCO est disposée à assumer certainesresponsabilités limitées d'ordre financier pour lapréparation et la convocation de la réunion oudes réunions nécessaires.

Veuillez agréer, . . .

(Signé) Walter H. C. LAVES,Directeur général p. i.

PARTIE 27 : RELATIONS AVEC L'OFFICEINTERNATIONAL D'HYGIÈNE PUBLIQUE

Les rapports entre l'Office de Paris et la Com-mission Intérimaire de l'OMS se maintiennent surla base de la cordialité. La liquidation de l'Offices'accomplit normalement et il n'y a aucune re-marque à faire en ce qui concerne le transfert deses tâches techniques et administratives à l'OMS.

1. Entrée en vigueur du Protocole du 22 juillet 1948.

L'imminence de cette éventualité commande demettre sur pied un arrangement applicable auxrelations existant entre l'Office de Paris et l'OMS,son successeur. Il convient en effet de tenir compteà présent de la situation dans laquelle se trouverontrespectivement placés les Etats parties à l'Arran-gement de Rome de 1907, mais non encore partiesà la Constitution de l'OMS, et ceux qui ont, parcontre, définitivement rallié l'organisation nou-velle. Un projet d'arrangement entre l'Office etl'OMS, qui règle cette question,' est actuellementà l'étude devant le Sous -Comité des Relations avecl'Office. Celui -ci soumettra sans doute ses conclu-sions à la Commission Intérimaire au cours de lacinquième session.

2. Participation financière de l'Officedans l'accomplissement des tâches e9ectuées pour

son compte par la Commission Intérimaire.

L'Office a convié la Commission Intérimaire del'OMS à se faire représenter à Paris, les 15 et16 octobre, pour participer aux travaux de la Com-mission des Finances et du Transfert ; au cours decette réunion, à laquelle prenaient part les membresdu Sous- Comité des Relations avec l'Office et leDirecteur du bureau de Genève, des décisionsimportantes ont été prises en vertu desquelles

i) une somme de 800.000 francs français. a étémise à la disposition de l'OMS pour couvrir, enpartie, les frais afférents aux activités reprisespour le compte de Paris pour l'exercice de 1947 ;

2) Une somme de 800.000 francs français a étéprévue dans un but identique pour l'exercice de1948 ;

3) une somme de 6.000.000 francs français,représentant environ un tiers des disponibilitésdu fonds de réserve de l'Office, à la date du15 octobre 1947, a été prévue pour l'exécutiond'un programme de travaux relatifs à la quaran-taine et à l'épidémiologie ; ce programme seraélaboré par le président du Comité Permanentde l'Office, assisté d'un membre de la Commis-sion des Finances et du Transfert, d'une part,et le Président du Comité des Questions techni-ques de la Commission Intérimaire et le Secré-taire Exécutif, d'autre part.

ANNEXE 2 - 126 -

3. Locaux de l'Office.

L'Office occupe depuis 1909 deux appartementsdans l'immeuble du 195, boulevard Saint -Germain,à Paris. Il s'y trouve actuellement à titre précaire,le contrat de bail étant depuis longtemps venu àexpiration. Il jouit cependant de la situationavantageuse d'un occupant qui peut trouver auprèsdes autorités françaises une audience favorable etque le propriétaire de l'immeuble a peut -êtreintérêt à conserver. Il serait possible de prendredes arrangements pour la conservation de ceslocaux ; mais il faudrait alors prévoir un ajuste-ment du taux du loyer, lequel est actuellementparticulièrement bas.

L'UNICEF, qui est à la recherche de locaux àParis, a exprimé le désir d'occuper tout ou partiedes deux appartements dans lesquels l'Office a sesbureaux ; mais l'Organisme de Paris, considérantque l'OMS - et présentement sa CommissionIntérimaire -a le droit de faire figure de succes-seur, n'entend arrêter aucune décision au bénéficed'un tiers sans que le principal ayant droit ait faitconnaître sa volonté de conserver ou non les locauxde l'Office. C'est dans ce sens que la Commissiondes Finances et du Transfert s'est prononcée aucours de sa dernière réunion. La Commission Inté-maire aura, au cours de la présente session, à con-naître de cette question.

4. Pensions aux anciens fonctionnaires de l'Office.

Grâce à l'autorisation donnée par la CommissionIntérimaire lors de sa dernière session 1 et grâceaux mesures financières facilitant la mise à ladisposition de l'Office des fonds nécessaires pourparfaire le capital à verser à la Société de capitali-sation suisse choisie, le Secrétaire Exécutif a pusigner, à la date du 3o septembre 1947, l'accordrelatif aux pensions dues par l'Office à ses anciensfonctionnaires. Une prime un ?que de francs suisses882.154, -, fournie par l'Office en diverses devisesappréciées, a été versée à la compagnie de capita-lisation ci- dessus visée. Depuis, toutes les formalitésadministratives ont été accomplies pour l'exécu-tion du contrat souscrit.

5. Bibliothèque de l'Office.

Au cours de la réunion d'octobre, il a été convenuqu'un catalogue de cette bibliothèque et des fichesseraient établis, conformément aux vues et à lapratique de l'OMS et sous la direction de la biblio-thécaire de la Commission Intérimaire. Cet accorda déjà reçu application ; une auxiliaire a été recrutéesur place ; elle est chargée, conformément aux direc-tives à elle données, d'accomplir un travail per-mettant, dans l'avenir, l'intégration facile de labibliothèque de l'Office dans celle de l'OMS.

PARTIE 28: DEMANDE D'ENTRÉE EN RELATIONSAVEC L'OMS

A la suite de la quatrième session, le Secrétariata continué à recueillir des renseignements pour lestransmettre au Sous -Comité des Relations avec lesOrganisations non gouvernementales. Il a apportédes adjonctions à la liste des Organisations nongouvernementales et il a demandé au Bureau

Aces of/. OMS, n" 6, pages 17, 77.

Sanitaire Panaméricain de bien vouloir lui fournirles noms et adresses des organisations exerçantune activité dans la zone de l'Amérique latine.Des communications ont été adressées à toutes cesorganisations et les demandes d'entrée en relationsqui ont été reçues étaient dues entièrement à l'ini-tiative des organisations intéressées. Deux seule-ment des organisations ont expressément indiquédans leur réponse leur désir d'entrer en relationsavec l'Organisation Mondiale de la Santé.

D'une manière générale, les réponses à cesdemandes de renseignements continuent à parvenirlentement. Néanmoins, à la date du i5 décembre,il avait été reçu cinquante -cinq réponses d'organi-sations exerçant une activité dans les domainesde la médecine et de la santé publique. Ces réponsesétaient loin d'être uniformes ; certaines organi-sations qui paraissent avoir un caractère inter-national étaient, en fait, nationales ; d'autress'avérèrent être effectivement intergouvernemen -tales.

Le Secrétariat a résumé les renseignements reçuset les a communiqués aux membres du Sous -Comité des Relations avec les Organisations nongouvernementales.

Des demandes d'entrée en relations émanantd'organisations ayant déjà accompli un importanttravail ont fait l'objet de rapports distincts (Amer -ican Jewish Joint Distribution Committee, Annexe38) et Rapports annuels sur les résultats de laradiothérapie du cancer du col de l'utérus (An-nexe 36).

PARTIE 29 : VÉRIFICATION EXTÉRIEUREDES COMPTES DE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE

Comme suite à la décision, prise par la Commis-sion Intérimaire à sa quatrième session, de nommerle Chef de la Division de Vérification des Comptesdes Nations Unies en qualité de vérificateur exté-rieur des comptes de la Commission Intérimairejusqu'à la fin du mandat de celle -ci 1, le Secrétariatest entré en rapport avec le Contrôleur des NationsUnies en vue de lui demander son approbation etson assentiment. Sa réponse, en date du 18 no-vembre 1947, indiquait que l'acceptation de cettenomination par le Chef de la Division de Vérifica-tion des Comptes avait été dûment approuvée.

PARTIE 30: RAPPORT FINANCIER

Un rapport relatif aux finances de la CommissionIntérimaire, à la date du 3o novembre 1947, estsoumis au Comité d'Administration et Finances s.

PARTIE 31 : PROGRAMME ET BUDGET POUR 1948 :MONNAIE DANS LAQUELLE LES ETATS MEMBRESSERONT APPELÉS A VERSER LEURS CONTRIBUTIONS a

r. Bien qu'il ne soit pas possible de préjuger ladécision à prendre en ce qui concerne la monnaiedans laquelle devront être acquittées les contri-

1 Actes off. OMS, n" 6, page 255.s Document WHO.IC /AF /65, qui n'a été distribué au Comité d'Adminis-

tration et Finances que pour information. Il ne figure donc pas dans lesActes officiels de l'OMS.

s La note suivante a été distribuée comme partie 31 -B :e Un document dans lequel sont discutés le Programme et le Budget

pour 1948, de l'Organisation Mondiale de la Santé, est soumis au Comitéd'Administration et Finances (voir document WHO.IC /AF /64).Ce document n'a servi que de base de discussion; il n'est donc pas publié

dans les Actes officiels.

I21 - ANNEXE

butions à l'Organisation Mondiale de la Santé, il esthors de doute que, en raison de l'existence d'enga-gements en dollars des Etats -Unis, contractés àl'égard des Nations Unies, il sera nécessaire derecouvrer tout au moins certaines sommes enmonnaie des Etats -Unis.

2. A cet égard, il peut y avoir intérêt à reproduireune déclaration présentée par le Secrétaire généraldes Nations Unies à la Cinquième Commission del'Assemblée générale des Nations Unies.

« Un certain nombre de délégations ont soulevéla question du paiement de leurs contributionsen dollars américains. A ce sujet le Secrétairegénéral tient à porter à la connaissance desMembres de l'Organisation des Nations Unies, quisont également membres du Fonds monétaireinternational, la déclaration suivante faite par unreprésentant du Fonds. Cette déclaration a étéfaite le 17 juin 1947 devant le Comité consultatifde l'Organisation des Nations Unies et des insti-tutions spécialisées pour les questions budgétaireset financières.

« Des organisations internationales et leursmembres ont demandé à plusieurs reprises auFonds monétaire international, tant officielle-ment qu'officieusement, s'il était en mesure deles aider à payer leurs contributions auxbudgets des organisations internationales et,dans l'affirmative, quelle serait la nature decette assistance. Avant de faire l'exposé quiva suivre, il est un point qui doit être renduparfaitement clair : le Fonds ne peut aiderque des Etats Membres à obtenir des devisesétrangères. Il ne lui est pas possible de prêterson concours de cette manière aux organisa-tions internationales.

« Le Fonds est disposé à vendre les monnaiesd'Etats Membres à d'autres Etats Membressusceptibles d'être admis à utiliser ses res-sources à condition que ces derniers en aientbesoin pour effectuer le paiement d'opérationscourantes. Les Membres de toute organisationinternationale qui sont en même tempsmembres du Fonds monétaire internationalpeuvent donc lui acheter des dollars ou toutesautres devises. Les contributions d'un EtatMembre au budget d'une organisation inter -nationale constituent le paiement d'une opé-ration courante.

« Il est important de bien comprendrecependant que le Fonds monétaire ne peutdonner par avance l'assurance que les EtatsMembres pourront, en tout temps, obtenir duFonds les devises dont ils auront besoin poureffectuer des paiements déterminés se rappor-tant à des opérations courantes. Un certainnombre de restrictions tant quantitatives quequalitatives sont apportées à l'utilisation desressources du Fonds. L'article V, section 3, duStatut du Fonds énumère certaines des condi-tions les plus importantes régissant l'emploide ses ressources. a

« Les restrictions concernant l'utilisation desressources du Fonds sont d'une importanceparticulière. Les ressources du Fonds ne peu-.vent être utilisées pour faire face à des sortiesde capitaux importantes ou prolongées pourfinancer des besoins d'assistance ou de recons-truction, ou pour rembourser des dettes deguerre. Les devises achetées au Fonds doiventêtre actuellement nécessaires pour effectuerdes paiements dans cette monnaie. »

« Cela veut dire, d'une façon générale, qu'unmembre qui achète des devises au Fonds nepeut, par la même occasion, augmenter ses'réserves monétaires. En outre, les ressourcesdu Fonds ne peuvent être employées que pourpallier un déséquilibre temporaire de labalance des comptes ou pour effectuer despaiements relatifs à des opérations courantes.En d'autres termes, il faut qu'on puisse pré-voir que les membres seront à même derembourser le Fonds dans un délai raisonnable.Si, par exemple, un Membre dont le déséqui-libre financier est permanent, désirait utiliserd'une façon continue les ressources du Fondssans l'assurance que des mesures sont prisespour rétablir l'équilibre, l'opération seraitcontraire aux buts poursuivis par le Fondsmonétaire. u

« Il y a peut -être un autre principe dont lesreprésentants des institutions devraient êtreavertis, à savoir que toutes les transactionsavec le Fonds monétaire doivent avoir lieu parl'intermédiaire des organismes financiers indi-qués dans l'article V, section I, des Statuts. u

« Tandis que la déclaration ci- dessus établitla base à partir de laquelle les ressources duFonds peuvent trouver leur utilité en aidantles membres à faire face à leurs obligationsenvers des organisations internationales, onpeut également souligner que, dans le domainedes avis techniques sur les problèmes de changeétranger, le Fonds monétaire est particuliè-rement qualifié pour venir en aide à chacunde ses membres ou toute organisation inter-nationale, et tout disposé à le faire. u

3. Une autre question au sujet de laquelle unedécision est intervenue pendant la récente sessionde l'Assemblée générale des Nations Unies serapporte à l'éventuelle acceptation du versementde contributions en des monnaies autres que cellesqui sont prescrites par le Règlement financier desNations Unies.

Après discussion au sein de la Cinquième Com-mission, l'Assemblée générale des Nations Unies aadopté la résolution suivante :

« L'Assemblée générale décide :

(i) d'adopter le Règlement financier provi-soire ci -après en remplacement du règlementfinancier que l'Assemblée générale a adoptépendant la seconde partie de sa premièresession, aux termes de la résolution 8o (i).

(ii) d'habiliter le Secrétaire général, nonobs-tant les termes de l'article zo du Règlementfinancier provisoire, à accepter, lorsqu'il lejugera à propos et après avoir consulté lePrésident du Comité des Contributions, qu'unepartie de la contribution d'un Etat Membre,pour l'exercice financier 1948, soit versée dansune monnaie autre que le dollar des Etats-Unis. »

PARTIE 32 : PROGRAMME ET BUDGET POUR 1949

1. Aux termes de l'« Arrangement u, la Com-mission Intérimaire doit présenter aux gouverne-ments signataires de la Constitution, six semaines

1 ce document a été ajouté à une note précédente ainsi rédigée : Desdocuments relatifs au programme et au budget proposés pour l'OrganisationMondiale de la Santé, en ce qui concerne l'année 1949, sont soumis auxcomités compétents.

ANNEXE 2 - I28 -

au moins avant la première session de l'Assembléede la Santé, « les propositions relatives au pro-gramme de travail et au budget de l'Organisationpour la première année ».

2. Avant qu'il soit possible d'établir un budgetpour le soumettre à l'examen du Comité d'Admi-nistration et Finances, il importe que la Com-mission Intérimaire prenne des décisions concer-nant les programmes de travail recommandés àl'Organisation pour le premier exercice financiertout entier, et donne certaines indications expressesquant à la mesure dans laquelle elle estime qu'il ya lieu de poursuivre ces activités. Au cours dessessions qu'elle a tenues antérieurement, la Com-mission a examiné un certain nombre d'activitéset a autorisé, dans certains cas, la création decomités d'experts en vue d'étudier des problèmesspéciaux. Plusieurs des comités d'experts ont pré-senté des recommandations qui ont été proposéesà la Commission Intérimaire pour servir de baseaux propositions relatives aux programmes detravail dont l'exécution doit être recommandéependant la première année d'existence de l'OMS.Ces propositions comportaient des prévisionsbudgétaires afférentes à l'exécution du programme,et ont été soumises à l'examen de la CommissionIntérimaire. La Commission Intérimaire a ap-prouvé, en principe, les programmes recommandésen ce ,qui concerne le paludisme, la tuberculose, lesmaladies vénériennes ainsi que l'hygiène de lamaternité et de l'enfance. Les dépenses approxima-tives concernant ces quatre ordres d'activité sontindiquées dans les appendices ci- joints, I, II, IIIet IV, les prévisions budgétaires relatives à l'hygiènede la maternité et de l'enfance ayant été présentéespar la délégation des Etats -Unis d'Amérique.

3. Ces questions représentent une très faiblefraction des activités envisagées dans la Consti-tution de l'OMS et de celles qui ont été soumisespar les gouvernements. La liste d'un grand nombred'activités a été communiquée aux Membres de laCommission Intérimaire (liste dont on trouveracopie ci- jointe à l'annexe V). Il est souhaitable quela Commission Intérimaire indique, pour cha-cune des activités figurant sur la liste, la déci-sion qu'elle entend prendre sur la mesure danslaquelle chaque activité devrait être incorporée auprogramme de l'OMS durant sa première annéed'existence, soit :

a) en recommandant un programme d'actionportant sur certaines activités dûment spéci-fiées ; soit

b) en proposant une étude et une analyse duproblème, en vue de présenter des recom-mandations relatives aux activités des annéesultérieures, soit

c) en recommandant de surseoir à toute actionpendant la première année.

C'est seulement en procédant ainsi qu'il serapossible de déterminer les activités qui représen-teront le programme dont il appartiendra à laCommission Intérimaire de recommander l'exécu-tion à l'Assemblée de la Santé. En se fondant surle programme établi dans ces conditions, le Secré-tariat se trouvera en mesure d'en chiffrer approxi-mativement , le coût, aux fins d'examen par leComité d'Administration et Finances.

Appendice L

PALUDISME

Prévisions provisoires des dépenses afférentesà un programme concernant le paludisme, pour la

première année de l'Organisation Mondialede la Santé.

z. SecrétariatPersonnel profession-

nelSténographes et per-

sonnel de bureau .

Voyages et transports

$ $

14.500

3.000

2.00019.500

2. Bourses 66.0003. Conférenciers4. Services sur le terrain

(Equipes de démons- -

tration) 264.6365. Documentation 2.5006. Recherches -7: Subventions -8. Comité d'experts 16.000

TOTAL $368.636

Appendice II.

TUBERCULOSE

Prévisions provisoires des dépenses afférentesà un programme concernant la tuberculose,

pour la première année de l'Organisation Mondialede la Santé.

z. SecrétariatPersonnel profession-

nelSténographes et per-

sonnel de bureau .

Voyages et transports

2. Bourses3. Conférenciers4. Services sur le terrain

(Equipes de démons-tration)Personnel et voyagesEquipement

$ $

21.875

6.0006.000

214.60040.000

33.875125.000

17.700

254.6005. Documentation médicale 4.0006. Recherches ' 16.5007. Subventions. . (pas de prévisions)8. Comité d'experts . . . 10.000

TOTAL $461.675

Appendice III.

MALADIES VÉNÉRIENNES

Prévisions provisoires des dépenses afférentesà un programme concernant les maladies vénériennes,pour la première année de l'Organisation Mondiale

de la Santé.1. Secrétariat $ $

Personnel profession-nel

Sténographes et per-sonnel de bureau .

Voyages et transports

2. Bourses3. Conférenciers4. Services sur le terrain

(Equipes de démons-tration)Personnel et voyagesEquipement

A reporter

21.875

6.0006.000

48.000

10.000

33.87536.000

7.200

58.000

$135.075

- I29 - ANNEXE 2

Report 135.0755. Documentation médicale 15.0006. Recherches Io.0007. Subventions . . (pas de prévisions)8. Comité d'experts . . . 17.000

TOTAL $177.075

Appendice IV.

PROGRAMME D'HYGIÈNEDE LA MATERNITÉ ET DE L'ENFANCE

Prévisions provisoires des dépenses méventesd un programme d'hygiène de la maternité et del'enfance pour la première année de l'Organisation

Mondiale de la Santé'.

Proposition du représentantdes Etats -Unis d'Amérique

A la suite de la discussion qui s'est déroulée, à laséance plénière du 28 janvier 1948, concernant laproposition de la délégation des Etats -Unis en vued'un programme d'hygiène de la maternité et del'enfance (Annexe 47) et étant donné la nécessitéd'établir un budget pour 1949, la délégation desEtats -Unis présente les suggestions suivantes pourle budget de 1948 :

1. Personnel centralDirecteur, personnel professionnel

et assistants pour les recherches,chargés du programme de re-cherches, d'études et d'assis-tance aux gouvernements .

Personnel de bureau2. Fonds pour le programme

Recherches et études (sur place) .

Activités sur place en vue d'aiderles gouvernements

3. Bourses d'études - Hygiènematernité et de l'enfance .

4. Comité d'experts (2 réunions)5. Frais de voyage du personnel

Appendice V.

de la

$

58.000I0.000

25.000

50.000

50.00015.00030.000

TOTAL $238.000

PROJET DE LISTE DES ACTIVITÉS DEL'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

Coordination des recherchesTuberculosePaludismeMaladies vénériennesHygiène de la maternité et de l'enfance 2VirosesParasitologie (Schistosomiase, Filariose,

tomiase)CancerLèpreAffections rhumatismalesKala -AzarRageMaladie du sommeilToxicomanieAlcoolisme, etc.Poliomyélite antérieure aiguë 8Typhoïde 2.

1 Auparavant document WHO.IC /x62 Adda.a Ajouté sur la demande des Etats -Unis d'Amérique.' Ajouté sur la demande de l'Irlande.

Ankylos-

Services aux gouvernementsMissions d'aide sanitaire aux paysLiaison et conseillers techniquesBoursesConférences de visiteurs et tournées de conférencesServices médicaux d'urgence et Croix -RougeFournitures médicales et sanitairesServices d'information.

Services épidémiologiquesService de Renseignements épidémiologiquesService de Statistiques épidémiologiquesService des Notifications et Mesures quarantenairesService d'Etudes épidémiologiquesCholéraPesteVarioleTyphusFièvre jaune.

StandardisationEtalons biologiquesUnification des pharmacopéesNomenclature des maladies et causes de décèsNomenclature médicale et chirurgicaleMéthodes de laboratoireProcédés de diagnosticPublicité et étiquetage.

Enseignement sanitaire techniqueEnseignement médicalEnseignement dentaireEnseignement en matière de soins infirmiersEnseignement en matière de génie sanitaireEnseignement en matière de santé publiqueAdministration de la santé publique

Enseignement sanitaire général

Enseignement concernant :Hygiène de la maternitéHygiène de la première enfanceHygiène de l'enfanceHygiène des adultesHygiène dans les régions tropicales.

Hygiène mentale et socialeDéveloppement de l'enfantHygiène mentaleEnseignement psychologiqueEnseignement psychiatriqueDéveloppement socialHôpitaux et dispensaires pour maladies mentales.

Médecine socialeLogementUrbanisme et questions sanitairesHygiène ruraleHygiène tropicaleHygiène industrielleGénie sanitaireHôpitaux et dispensairesNutritionSoins médicauxRessources naturellesHygiène scolaireLoisirs.

Services d'éditionServices centraux d'éditionActes officiels de l'OMSBulletin de l'OMSChronique de l'OMSRecueil international de Législation sanitaireAnnuaire sanitaire international

ANNEXE 2 - 130 -

Services d'édition (suite)Relevé épidémiologique hebdomadaire et Statistiques

sanitaires annuellesRapport épidémiologique et démographiqueRépertoire sanitaire maritime international.

InformationInformation du publicInformation intérieureQuestions protocolaires, juridiques et diplomatiques

(Nations Unies, institutions spécialisées et orga-nisations non gouvernementales)

Service central de DocumentationService de BibliographieBibliothèqueService des ReproductionsDistribution et VenteStatistiques d'hygiène publiqueMéthodes statistiques et Service consultatif d'ex-

pertsDémographie et enregistrement.

Administration et finances

PersonnelRègles administrativesVoyages et transportsBiens et avoirs, installations et fournituresCommunicationsService commun de SecrétariatBudgetContrôles budgétairesComptabilitéRéunionsImpressions et fournitures de bureauService des ArchivesPaiement des traitements et indemnités.

PARTIE 33 : ORGANISATION DES COMITÉSDE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE

Au cours de sa quatrième session, la CommissionIntérimaire a chargé le Secrétaire exécutif depréparer, pour la soumettre à l'examen de lacinquième session, une note sur la question de laréorganisation des comités internes de la Commis-sion Intérimaire 1.

Les Comités internes sont actuellement lessuivants :

1. Comité des Priorités,2. Comité des Questions techniques,3. Comité des Relations,4. Comité du Siège de l'OMS,5. Comité d'Administration et Finances.

L'expérience des sessions précédentes a montréque la répartition des questions entre les deuxpremiers de ces comités - le Comité des Prioritéset le Comité des Questions techniques - soulèvedes difficultés. Théoriquement, les deux Comitésaussi bien que la Commission Intérimaire, ensession plénière - doivent examiner toutes lesquestions relatives aux activités techniques ; tou-tefois, lors de sa quatrième session, la CommissionIntérimaire a décidé que le Comité des Prioritésbornerait son rôle à donner des avis sur l'importancerelative des questions de politique générale et deprogramme qui lui seraient renvoyées par laCommission Intérimaire.

Cette procédure entraîne certaines complications.En effet, d'après l'arrangement établi, la méthode

1 Actes o7. OMS, n" 6, page 213.

normale pour entreprendre une activité quelconqueserait la suivante :

1. Présentation de recommandations au Secrétariatpar les représentants, par les gouvernements,par d'autres organisations ou par des membresdu Secrétariat lui -même.

2. Présentation de ces recommandations accom-pagnées de la documentation pertinente, à laCommission Intérimaire.

3. Renvoi des recommandations par la CommissionIntérimaire - sans examen en session plénière -à son Comité des Questions techniques.

4. Examen par le Comité des Questions techniques.5. Rapport du Comité des Questions techniques

à la Commission Intérimaire.6. Examen par la Commission Intérimaire avec

décision finale, ou renvoi par la CommissionIntérimaire à son Comité des Priorités.

7. Examen par le Comité des Priorités.8. Rapport du Comité des Priorités à la Commis-

sion Intérimaire.9. Examen final et décision définitive par la

Commission Intérimaire.

Il est évident que, à certains de ces stades,notamment aux stades 4, 6, 7 et 9, lés mêmesquestions seraient examinées et réexaminées partrois organismes différents dont la compositionimplique de nombreux chevauchements. En effet,six des huit membres du Comité des Priorités etsix des onze membres du Comité des Questionstechniques font partie à la fois des deux Comités.Ces six membres, ainsi que tous les autres membresqui désirent le faire, reprennent, fréquemment,trois fois la même question et les mêmes discussions.Il semble qu'il y ait là une très sérieuse perte detemps.

En conséquence, il est recommandé que le Comitédes Priorités et le Comité des Questions techniquessoient fondus en un seul Comité qui, selon unepratique commune aux Nations Unies et auxinstitutions spécialisées, pourrait être dénommé« Comité du Programme ». L'ensemble des membresdes deux Comités en question atteindrait un totalde treize. Il appartiendra à la Commission Intéri-maire de décider si ce nombre est trop élevé. Si- à l'exception des Services d'aide sanitaire auxpays et de toute activité que se réserverait expres-sément la Commission Intérimaire elle -même, ensession plénière - toutes les opérations d'exécutionet toutes les activités techniques de la CommissionIntérimaire étaient soumises, pour examen etrapport, au Comité du Programme, le travail s'entrouverait considérablement simplifié. En consé-quence, l'adoption de cette procédure est proposée.

PARTIE 34: SECRÉTARIAT

A. ORGANISATION ET PERSONNEL

Entre la quatrième et la cinquième session de laCommission Intérimaire, le Secrétariat n'a pas étéen mesure de s'occuper adéquatement des nom-breux travaux nécessaires pour donner suite auxinstructions de la Commission et pour satisfaire àtoutes les demandes de renseignements, d'avis etde services adressées par l'Organisation des NationsUnies et ses institutions, par les gouvernements etpar d'autres organisations s'intéressant à la santé.

Le nombre des réunions auxquelles les hautsfonctionnaires du Secrétariat ont dû assister aaugmenté considérablement. La nécessité de pré-

- 131 - ANNEXE 2

parer de longs rapports sur beaucoup de ces réunionsa mis à une rude épreuve les ressources de secré-tariat. Les questions administratives ont égalementexigé trop de temps et d'énergie de la part deshauts fonctionnaires techniques. Presque tous lespostes autorisés par la Commission Intérimaire ontété pourvus. Si quelques -uns restent vacants,c'est uniquement parce que l'on n'a pas pu trouverde personnes qualifiées qui fussent disposées àaccepter un emploi de courte durée.

En raison du gros travail que doit accomplir leBureau du Siège, il a été nécessaire de transférerdeux postes de Genève à New -York, l'un intéres-sant le personnel - financier et l'autre le serviced'économat, notamment en ce qui concerne lesServices d'Aide Sanitaire aux Pays. L'effectifactuel (5 janvier 1948) du personnel est le suivant :

Bureau du Siège 36Bureau de Genève 96Station d'informations épidémio-

logiques de Singapour . . . . r

Services d'Aide sanitaire aux Pays

Autriche 1

Chine 3oEthiopie 6

Grèce 6

Italie I

Pologne 2

179

Une augmentation considérable du personneltechnique, du personnel administratif et du per-sonnel du bureau sera nécessaire pour la prépara-tion et le fonctionnement de la première Assembléede la Santé ; d'autre part, une- grande partie dutravail normal de l'Organisation devra être pour-suivi en même temps.

Une autre raison justifiant une augmentationtrès prochaine du personnel réside dans la nécessitéde donner aux membres du Secrétariat l'occasiond'utiliser une partie des congés accumulés que lestravaux en cours les ont empêchés de prendre en1947. Presque tout le personnel a dû fournir,pendant toute l'année 1947, un gros surcroît detravail et il faut reconnaître que le travail nepourra être poursuivi en 1948 dans ces mêmesconditions. Le Secrétariat n'a pu s'acquitter destravaux nécessaires que grâce au dévouement età l'esprit de sacrifice de son personnel, mais il estmanifeste que cet effort individuel ne sauraitêtre maintenu plus longtemps au même rythme.

Afin d'effectuer les travaux essentiels dans lesdomaines spéciaux, les fonctionnaires médicaux ontdû y consacrer de nombreuses heures supplémen-taires, au détriment de leurs heures de liberté.Les demandes de renseignements et d'avis émanantdes organisations, des administrations sanitairesainsi que de particuliers ont été nombreuses ; ellesne font qu'augmenter et il faut s'attendre à cequ'elles s'accroissent encore davantage ; en outre,le travail à fournir par les secrétaires de certainsdes Comités d'experts augmente, lui aussi, sanscesse de volume.

Avec le personnel restreint dont on dispose, iln'a pas toujours été possible de fournir les infor-mations requises, ni de s'acquitter des fonctionsnormales, dont l'ampleur ne fait qu'augmenter,sous une forme compatible avec les degrés élevésd'efficience que l'on est en droit d'attendre del'Organisation Mondiale de la Santé.

Les hauts fonctionnaires médicaux se sont vuscontraints d'utiliser une grande partie de leurtemps précieux à des travaux qui auraient pu

être effectués par des adjoints n'appartenant pasà la profession médicale et qui seraient chargés desrecherches. Pour cette raison, le volume et laqualité de certains des travaux n'ont pas étéentièrement satisfaisants.

Il y a lieu de souligner qu'il sera impossible demaintenir même le degré d'efficience de 1947 siune aide adéquate, en matière de personnel, n'estpas assurée aussitôt que possible.

Il est donc recommandé tout particulièrement :

a) que les fonctionnaires médicaux chargés detâches spéciales, y compris les secrétaires deComités d'Experts, soient dotés, de façon per-manente, d'une aide compétente, notamment ence qui concerne des adjoints n'appartenant pasà la profession médicale et qui seraient chargésdes travaux de recherches, et un service desecrétariat plus adéquat ;

b) que le poste de Secrétaire exécutif adjointsoit immédiatement rétabli ;

c) que le personnel des services financiers,des services administratifs et du service desbourses soit augmenté de façon appropriée.

Il est vivement soúhaitable d'établir une poli-tique plus libérale en matière de personnel, quipermettra, au moins, à tous les membres duSecrétariat de prendre les congés auxquels leurcontrat leur donne droit. A ce point de vue, lesobligations assumées envers le personnel n'ontencore pu être remplies.

B. CONDITIONS APPLICABLES AU PERSONNELEN MATIÈRE DE TRAITEMENTS, CONGÉS

ET INDEMNITÉS

Au cours de sa quatrième session, la CommissionIntérimaire a. décidé d'appliquer à son Secrétariatun grand nombre des règles en vigueur au Secré-tariat des Nations Unies, en ce qui concerne lestraitements, congés et indemnités. Les traitementset autres conditions d'emploi, telles que indemnitéset congés, accordés par les Nations Unies, ontété fixés conformément aux règles établies parl'Assemblée générale, lors de sa première session.Toutefois, l'application de quelques -unes des déci-sions prises à ce sujet a été différée, à l'époque,dans l'attente d'une revision générale de l'ensembledes traitements et indemnités des Nations Unies,qui devait être entreprise pour et par l'Assembléegénérale, avant et pendant sa deuxième session.Cette revision est maintenant terminée.

La Commission Consultative des Questionsadministratives et budgétaires des Nations Unies,après avoir examiné et discuté l'ensemble de laquestion, a formulé certaines conclusions et recom-mandations qui sont résumées ci- dessous :

Les traitements et indemnités accordés ontété libéralement calculés, dans l'intention d'atti-rer et de retenir un personnel qui satisfasseaux plus hautes exigences au point de vue desaptitudes, des compétences et de l'intégrité, etils ne se justifient que si le Secrétariat atteintréellement ce niveau.

Les seules modifications recommandées sontles suivantes : l'indemnité d'expatriation devraitêtre limitée à une période de deux ans au plus ;l'indemnité de logement devrait être considéréecomme temporaire, et la nécessité de cetteindemnité devrait être réexaminée par le Secré-

ANNEXE 2 - 132 -

taire général ; les congés dans les foyers nedevraient être accordés qu'à l'expiration detrois années de service au lieu de deux ; lesallocations familiales devraient être portées de$144 à $20o par an et les allocations pour fraisd'étude, de $144 à $200.

La Cinquième Commission de l'Assemblée géné-rale (Questions administratives et budgétaires) aadopté les recommandations de la Commissionconsultative limitant l'indemnité d'expatriation àdeux ans et portant les allocations familiales etpour frais d'études de $144 à $20o par an, maiselle n'a pris aucune décision au sujet de l'indemnitéde logement et n'a pas augmenté le nombre d'an-nées de service donnant droit aux congés dans lesfoyers. Par la suite, l'Assemblée a adopté, enséance plénière, le rapport de la Cinquième Com-mission. Ainsi, le résultat net de ce nouvel examende l'ensemble de la question par l'Assemblée géné-rale se ramène aux deux augmentations indiquéesci- dessus.

L'appendice ci -joint contient, dans deux co-lonnes parallèles, la liste des décisions prises respec-tivement par les Nations Unies et par la Commis-sion Intérimaire en ce qui concerne le personnel.Indépendamment du caractère temporaire de laCommission Intérimaire, les avantages que présen-terait l'adoption de conditions d'emploi uniformespar toutes les institutions gouvernementales inter-nationales, associées aux Nations Unies, sontunanimement reconnus et admis. Une telle unifor-mité éviterait les surenchères dans les offres d'em-ploi et simplifierait les échanges de fonctionnairesentre institutions ; elle serait même une conditionessentielle de ce caractère interchangeable dupersonnel, auquel on attache une si grande impor-tance. Elle contribuerait, en outre, à assurer laformation et le développement d'un personnel desecrétariat international, hautement qualifié.

Si l'Assemblée de la Santé décide d'appliquerau personnel de l'Organisation Mondiale de laSanté les dispositions en vigueur pour le personneldes Nations Unies, il serait de bonne règle, aupoint de vue administratif, en même temps querassurant pour le personnel de la CommissionIntérimaire, que l'Assemblée décide également- dans les cas où le droit à une indemnité dépendd'un certain laps de temps - que la durée desservices accomplis auprès de la Commission Intéri-maire soit comptée dans le calcul de la période detemps requise pour l'obtention de l'indemnité.

A la suite d'un examen approfondi, le Secrétaireexécutif recommande à la Commission d'adopter larésolution suivante :

« LA COMMISSION INTÉRIMAIRE :

« Considérant que l'Assemblée générale desNations Unies, après un examen des dispositionsen vigueur pour ce qui concerne les traitements,indemnités et congés du personnel du Secrétariat,a décidé dè continuer à appliquer l'ensemble deces dispositions, sans les modifier sensiblement ;et

« Reconnaissant qu'il est désirable d'assurerl'uniformité des conditions d'emploi entre leSecrétariat des Nations Unies et les secrétariatsde leurs institutions affiliées,

« DÉCIDE que toutes les dispositions régissantles traitements, indemnités et congés du personneldu Secrétariat des Nations Unies seront adoptéespar la Commission Intérimaire de l'OMS. »

I.

2.

3.

4.5.

6.

7.

8.

9.I O.

II.I2.

13.

14.

15.

16.I 7.18.19.

Appendice.

DISPOSITIONS RÉGISSANT LES TRAITEMENTS,INDEMNITÉS ET CONGÉS

Secrétariat des Nations Unies

Echelle des traitementsAugmentations de traite-ment à l'intérieur des caté-gories(Après services satisfaisantspendant des périodes variantentre 6 mois et 3 ans, suivantla catégorie et l'échelon dufonctionnaire) SGB /53 /Rev.i

Différence en raison de lasituation géographique 1(Taux allant de 25% au -des-sous à 3o% au- dessus dutaux appliqué au Siège) AI/24 /Rev /I ; SGB /75Indemnité de licenciementEntrée en fonction et frais dedéménagementa) Transport des fonction-

naires et de leur familleb) Transport du mobilier

SGB /I I /Rev /IIndemnité d'installationPrime d'installation(Somme forfaitaire $125 -$2oo) SGB /62Indemnité d'expatriation(Limitée à deux ans $250-$500 par an) SGB /7oRapatriementIndemnité de cherté de vie(New -York seulement, $240-$450 par an)Allocations familialesAllocations pour frais d'étu-des(Portées de $144 à $200 pour1948)Indemnité temporaire de lo-gement(maximum de $50 par mois)SGB/62/Rev/IRemboursement de l'impôtsur le revenuContribution à la Caisse dePrévoyanceCongés annuelsCongés de maladieCongés de maternitéCongés dans les foyers(SGB /3 /Rev /I (article 13)

Secrétariatde la Commission

Intérimaire de l'OMS

Adopté.

Non. -

(La Commis-sion Intérimai-re prévoit l'oc-troi d'augmen-tations en re-connaissance

de services su-périeurs.)

Non.

Adopté.

Adopté.

Nota.Adopté.Non.

Non.

Non.Adopté.Adopté.

Adopté $144.

Adopté $144.

Non.

Adopté.

Adopté.Adopté.Adopté.Adopté.Non.

PARTIE 35 : ARCHIVES ET SERVICEDES DOCUMENTS

ARCHIVES

Bureau du Siège.Le Service des Archives du Bureau du Siège est

établi sur les mêmes bases que celui de Genève.Le volume du travail accompli dans ce services'est accru d'environ 65% depuis juin 1947 etil continuera très probablement à augmenter. Un

1 Cette différence s'applique aux points r, 6, 7 et 8.

- 133 - ANNEXE 2

tableau indiquant certaines des augmentations enquestion est donné ci- dessous

Total desCorrespondance (entrées). entrées

Juin -juillet (périodede 5 semaines) . . 1.613

Octobre - décembre(période de II se-maines) 6 025

Total desCorrespondance (sorties). sorties

Janvier -juin (période

Moyennehebdoma-

daire

323

Moyennequotidienne

65

548 II0Moyenne

hebdoma-daire

Moyennequotidienne

de 6 mois) . . . 5.667 218 44Octobre - décembre

(période de II se-maines) 4.121 375 75

Bureau de Genève.

Les statistiques ci -après indiquent que le volumedes correspondances, documents, etc., dont leservice a eu à s'occuper, a continué d'augmenterdepuis la quatrième session de la CommissionIntérimaire :

MoisCorres-

pondance(entrées)

Corres-pondance(sorties)

Totaux Nouveauxdossiers

Août . . . 2.721 I.162 3.883 204Septembre . 2.875 1.619 4.494 186Octobre . 2.851 1.948 4.799 153Novembre . 2.779 1.607 4.386 119Décembre . 3.025 1.539 4.564 114

Pendant la période août- décembre 1947, lacorrespondance ci -après (nombre d'unités) a étéexpédiée au Bureau du Siège :

Août 873Septembre 877Octobre i 020Novembre 817Décembre 816

TOTAL 4.403

Un travail considérable de copie a été effectuépar le personnel des archives à l'occasion desexpéditions indiquées ci- dessus.

Au cours de la période susmentionnée, 10.274dossiers ont été en circulation au Bureau de Genève,pour suite à donner ou pour information, soit unemoyenne mensuelle de 2.055 dossiers.

DOCUMENTS

La production des documents relatifs à chacunedes sessions de la Commission Intérimaire absorbeune partie considérable du temps disponible duSecrétariat, tant à Genève qu'à New -York, enraison de la fréquence des sessions de la CommissionIntérimaire.

En dehors du travail se rapportant à la parutiondes publications imprimées, le travail très lourdqui incombe au Bureau de Genève, en ce quiconcerne l'enregistrement, la numérotation, lareproduction sur stencil et la polycopie des docu-ments, ressort des chiffres ci -après :

D'août à la fin de décembre, il a été reproduitsur stencil un total de 317 documents, comprenant4.264 pages de documents polycopiés, soit untotal de 1.327.000 pages de documents polycopiés.Sur ces documents, 3.24o pages de texte, soit1.024.000 pages polycopiées, ont été produites aucours de la quatrième session de la Commissionet 81 documents, concernant surtout les travaux

des comités d'experts, soit un total de 1.024 pagesde texte ont été produits depuis le mois de sep-tembre jusqu'à la fin de l'année. Il convient denoter que ce chiffre ne comprend pas les documentsrelatifs à la cinquième session de la CommissionIntérimaire.

PARTIE 36 : INFORMATION

Le présent rapport rend compte de l'activitédéployée, depuis la quatrième session de la Com-mission Intérimaire, dans le domaine de l'informa-tion. Au cours de cette période, la Section d'Infor-mation du Bureau du Siège s'est occupée, principale-ment, de faire connaître, dans le public, l'aide quela Commission Intérimaire s'est efforcée d'apporterà l'Egypte, dans la lutte contre le choléra, et dediffuser, par des moyens qui n'avaient pas étéjusque -là pleinement utilisés, des renseignementsd'odre général au sujet de l'OMS.

I. Relations avec le Département de l'Informationdes Nations Unies.

Conformément à la règle adoptée de main-tenir des relations étroites avec le Départementde l'Information de l'Organisation des NationsUnies, des communiqués de presse ont été dis-tribués, au cours de cette période, par l'intermé-diaire du Service de Presse et des Publications del'Organisation des Nations Unies, à Lake Success,et des Centres d'information, établis dans d'autresparties du monde. Pendant les quatre mois de lapériode septembre- décembre, la distribution descommuniqués de presse a atteint les chiffres sui-vants : septembre, 26 ; octobre, 22 ; novembre, 12 ;décembre, 6.

Lorsque le premier envoi de vaccin anticholériquede la Commission Intérimaire quitta l'aérodromede La Guardia pour le Caire, la Division de laRadio des Nations Unies retransmit, dans toutesles langues officielles de l'Organisation des NationsUnies, ainsi qu'en arabe, des interviews avec leSecrétaire exécutif, avec Taha El -Sayed BeyNasr, de la délégation égyptienne, et avec d'autrespersonnalités importantes. Le Service du Bulletinhebdomadaire des Nations Unies et le Service desAperçus ont, tous deux, fait une large publicitéautour des efforts déployés par l'OrganisationMondiale de la Santé pour aider l'Egypte à com-battre le choléra. Ainsi, une affiche montrant lesactivités «positives B des Nations Unies, pendantl'année, comprenait une illustration représentantl'expédition de vaccin de la Chine à l'Egypte,organisée par la Commission Intérimaire. LeBulletin hebdomadaire du 18 novembre contenaitun rapport de trois pages sur les travaux de l'Orga-nisation Mondiale de la Santé ; mille réimpressionsde ce numéro ont été faites aux fins de distribution.

D'autre part, le Bureau de Genève a collaboréétroitement, lui aussi, avec le Centre d'informationde l'Organisation des Nations Unies, pendant lesréunions d'experts tenues à Genève, et a transmispromptement, par téléscripteur et par T.S.F., descommuniqués à New -York.

Le Comité consultatif des Nations Unies pourl'Information et le Conseil cinématographique desNations Unies se sont réunis au cours de la mêmepériode pour examiner la question des relations desNations Unies avec les institutions spécialiséesdans le domaine de l'information. La CommissionIntérimaire était représentée à ces réunions.

ANNEXE 2 - 134 -

2. Documents d'information.

L'imprimé d'information sur l'Organisation Mon-diale de la Santé a été tiré à nouveau en anglais,et dix mille exemplaires de cet imprimé sont encours de distribution. Des éditions française etespagnole ont été établies, de sorte que l'impriméexiste maintenant dans trois des langues officiellesdes Nations Unies.

Une édition spéciale de la publication intituléeLes' principaux faits concernant la CommissionIntérimaire de l'Organisation Mondiale de la Santéa été préparée pour la Conférence de l'AmericanPublic Health Association, tenue à Atlantic City(6 -10 octobre), et une édition revisée, datant dedécembre, est actuellement en cours de distribution.Pendant la période en question, il a été distribuémille cinq cents exemplaires environ de cettepublication qui est de plus en plus demandée.

La News Letter, qui parait le premier de chaquemois, rend compte des activités courantes de laCommission Intérimaire. Ce bulletin mensuel estactuellement tiré à raison de cinq cents exem-plaires et ce chiffre augmente chaque mois dansla proportion d'environ Io %.

Le Bureau de Genève reçoit également un nombrecroissant de demandes de renseignements et dedocuments d'information émanant de personnesqui écrivent dans des publications et revuestechniques. Une quantité particulièrement impor-tante de ces éléments d'information, qui sontfondés sur les rapports officiels périodiques, a étéfournie à l'occasion de l'épidémie de choléra sur-venue en Egypte et à un moment of des nouvellessensationnelles et alarmantes, de sources nonofficielles, paraissaient dans la presse de diverspays d'Europe. Au cours des quatre derniers mois,plusieurs articles, s'appuyant sur la documentationfournie par le Bureau de Genève, ont paru dansdes revues hebdomadaires. Le Bureau de Genèvea également aidé le Ciné -Journal suisse à préparerun film d'actualité sur le vaccin anticholérique etl'assistance à l'Egypte.

Le Bureau du Siège reçoit environ cinquantelettres par semaine demandant du matériel d'in-formation. Ces lettres émanent de spécialistes quiécrivent dans les journaux et revues, ainsi que dansles publications techniques, de professeurs etd'étudiants qui désirent se documenter pour leurenseignement ou leurs études, de groupements etd'associations s'intéressant à l'Organisation desNations Unies, ainsi que du grand public. En outre,environ une douzaine de personnes se présentent,chaque semaine, au Bureau pour demander de ladocumentation ou obtenir des entrevues.

La distribution des publications d'informationde l'Organisation Mondiale de la Santé a atteintles chiffres suivants (en chiffres ronds) :

Titre Distribuéespar l'OMS

Distribuéespar l'inter-

médiaire desNationsUnies

Total

Principaux faits concer-nant la CommissionIntérimaire de l'Orga-nisation Mondiale dela Santé (depuis le 15mars 3.650 85o 4.500

500 1 600 1 1.100 1Imprimé d'information

(depuis le Ier juillet). 5.000 5.000 10.000News Letter (depuis le

15 mai) 2 000 800 2.800

1 Expédiées de Genève.

Catalogue des Publica-tions (depuis le 15

septembre) 1000 - 1.0008.500 1 8.500 1

Constitution (depuis le1er octobre) . . . 500 500

600 1 600 1Actes officiels (depuis le

Ier janvier) I25 - I25

Totaux12.2759.600 1

6.65oóoo 1

18.92510.200 1

1 Expédiées de Genève.

Des arrangements sont sur le point d'être con-clus avec la collaboration du Ministère bri-tannique de la Santé publique et du Service dela Santé publique des Etats -Unis, en vue de ladistribution de publications d'information surl'OMS à des fonctionnaires d'hygiène publique duRoyaume -Uni et des Etats -Unis figurant sur deslistes spéciales.

3. Films cinématographiques et photographies

Le Conseil cinématographique de l'Organisationdes Nations Unies, après avoir terminé une grandepartie des recherches sur le film intitulé provisoire-ment The Eternal Fight (La lutte éternelle), adécidé d'ajourner temporairement la productionde ce film et de le remplacer par un autre, intituléIn every Port (Dans chaque Port), qui concernel'action internationale entreprise pour venir enaide aux marins de la marine marchande et, enparticulier, pour lutter contre les maladies véné-riennes. La Section d'Information a fourni la docu-mentation de base à l'auteur qui effectue lesrecherches pour ce projet, et le texte est en coursde préparation.

On réunit actuellement des clichés pour le courtmétrage sur l'Organisation Mondiale de la Santéet, bien que de nouvelles photographies aient étéobtenues de Grèce et de Chine, il serait encorenécessaire de se procurer d'autres groupes de vuespour constituer un ensemble complet. On espère,toutefois, que le film pourra être terminé dans unproche avenir.

Outre les clichés en provenance de Grèce et deChine, la Commission Intérimaire a reçu une sériede photographies prises à l'occasion des envoisfaits en vue de la lutte contre le choléra. Desspéciniens prélevés sur ces trois séries ont étédistribués aux revues et journaux intéressés.

4. Messages radiodiffusés.

Le Directeur adjoint du Bureau du Siège aprononcé, sous les auspices de l'Organisation desNations Unies, une série de six messages radio-diffusés.

Au cours de la récente épidémie de choléra qui asévi en Egypte, il a été transmis, sur ondes courtes,des messages radiodiffusés relatifs à l'assistanceprêtée par la Commission Intérimaire.

5. Exposition relative à l'OrganisationMondiale de la Santé.

Une exposition relative à l'Organisation Mon-diale de la Santé et à son activité a été organisée,pour la première fois, à la Conférence de l'Ame-rican Public Health Association qui s'est tenue à

- 135 - ANNEXE 2

Atlantic City, du 6 au Io octobre. Cette expositionest aménagée de telle manière qu'elle peut êtretransportée à travers tout le territoire des Etats-Unis ainsi que dans les pays d'outre -mer, mais,jusqu'à ce jour, elle n'a été utilisée que pour cetteConférence.

6. Recommandation.

La tâche immédiate la plus urgente à laquellela Section d'Information consacrera tous ses effortsest l'organisation d'une publicité dans tous lespays du globe au sujet de la première Assembléede la Santé, qui doit avoir lieu en 1948. Le person-nel actuel de la Section d'Information n'est passuffisant pour assumer cette tâche. Il est, parconséquent, instamment recommandé que desdispositions soient prises pour doter ce servicedu personnel nécessaire.

PARTIE 37 : PRIVILÈGES ET IMMUNITÉS

Un rapport détaillé sur les décisions prises ausujet de cette question par l'Assemblée générale de1947 a été distribué aux membres de la CommissionIntérimaire. 1

La Commission Intérimaire désirera certainementformuler, pour être transmises à la première Assem-blée de la Santé, toutes recommandations qu'ellepourra juger pertinentes.

PARTIE 38 : SIÈGE DE L'OMSET BUREAUX RÉGIONAUX

Siège.

Il a été rendu compte (dans la partie 31 durapport du Secrétaire exécutif) des réponses par-venues au Secrétariat à la question posée parlettre -circulaire adressée aux Gouvernements surla question du siège futur de l'OMS. Entre laquatrième et la cinquième session de la CommissionIntérimaire, quatre nouvelles réponses sont par-venues au Secrétariat. Les Gouvernements desPays -Bas, de l'Irlande, de la Hongrie et du Mexiquese prononcent en faveur de Genève comme siègefutur de l'OMS alors que l'Inde propose son propreterritoire. En outre, le Gouvernement mexicaindésigne Washington comme siège du centre régionalpour le continent américain.

b) Régions géographiques.

Les représentants à la Commission ont eu con-naissance du résultat de l'enquête entrepriseauprès des divers gouvernements pour que ceux -cifassent connaître leurs vues sur la question desrégions géographiques visées à l'article. 44 de laConstitution de l'OMS. Toutes les réponses par-venues avant ou pendant la quatrième session ontété portées à la connaissance des membres de laCommission. Depuis cette date, le Secrétariat a reçules réponses des Gouvernements de l'Egypte, de laGrèce, de l'Inde, de l'Iran, de l'Italie, de la Nor-vège, d.e la République des Philippines, des Etats-Unis d'Amérique et du Venezuela. Comme lesprécédentes, elles sont reproduites ci- dessous.

En outre, l'Union Sud -Africaine a fait parvenirau Secrétariat de nouvelles propositions modifiantcelles qui avaient été communiquées lors de la

1 Ce document (WHO.IC /x32) est compris dans la documentation qui serasoumise à la première Assemblée de la Santé et figurera dans un prochainnuméro des Actes officiels.

quatrième Session. Il en est donné connaissanceci- dessous également :

Egypte.

Les autorités compétentes ont montré le vifintérêt qu'elles portent à voir s'établir un bureaurégional à Alexandrie. Ce bureau pourra traitertoutes les questions relevant de l'OrganisationMondiale de la Santé, pour tout le Moyen- Orient.

Grèce.

Le Gouvernement grec appuie le maintien, commepar le passé, d'une organisation régionale de l'OMSà Alexandrie, qui, à son avis, répond adéquate-ment aux besoins du Proche -Orient.

En conséquence, le Gouvernement grec n'estimepas nécessaire de proposer l'établissement d'unbureau régional en Grèce.

Inde.

I. Le Gouvernement de l'Inde désire que lesiège de l'Organisation Mondiale de la Santé soitsitué dans l'Inde. Actuellement, en effet, aucunedes institutions spécialisées des Nations Unies n'ason siège en Orient. Les besoins sanitaires des paysd'Orient sont considérables et, de l'avis du Gouver-nement de l'Inde, la nouvelle organisation inter-nationale de la santé devrait être située là où cesbesoins se font le plus grandement sentir.

2. Au cas où la proposition du Gouvernement del'Inde, concernant l'emplacement du siège dansl'Inde, serait agréée par l'Assemblée de la Santé,les suggestions suivantes sont présentées en vue del'établissement de six bureaux régionaux qui des-

régions géographiquesmonde :

a) Deux bureaux régionaux pour l'Europe- un pour l'est et un pour l'ouest européens.Il pourrait y avoir intérêt à ce que ce dernierfût situé à Genève.

b) Un bureau régional pour les Amériques. Cebureau pourrait être situé à Washington, commec'est le cas pour le Bureau Sanitaire Panaméri-cain qui existe déjà.

c) Deux bureaux régionaux pour le continentafricain. L'un de ces bureaux pourrait être situéen Egypte, comme c'est le cas pour le bureausanitaire qui se trouve déjà à Alexandrie.

d) Un bureau régional à Shanghai, pour laChine et les pays limitrophes, lequel serait doté,pour l'Australasie, d'un bureau subsidiaire, qu'ilpourrait y avoir intérêt à situer à Sydney.

Note. - Le bureau du siège situé dans l'Inde ferait,dans ce cas, fonction de bureau régional pourl'Inde et les pays limitrophes.

Dans le paragraphe précédent, on ne s'est pasattaché à déterminer, d'une manière précise, leslimites du ressort respectif des bureaux régionauxsuggérés. Le Gouvernement de l'Inde estime qu'ils'agit là d'une question qui serait de la compé-tence d'un comité d'experts techniques dont lesrecommandations devraient être présentées auxgouvernements intéressés, dans chaque zone régio-nale.

3. Au cas où la proposition de l'Inde, concernantl'emplacement du siège dans ce pays ne serait pasretenue par l'Assemblée de la Santé, le Gouver-nement indien insisterait pour qu'un bureaurégional soit situé dans l'Inde, Ce bureau pourraitdesservir les territoires suivants : Iran, Afghanistan,

ANNEXE 2 - 136 -

Pakistan, Inde, Birmanie, Ceylan, Siam et éven-tuellement la Malaisie et Singapour.

4. Le Gouvernement indien donne l'assuranceque le bureau du siège ou le bureau régional, selonle cas, jouirait de locaux convenables et d'autresfacilités, ainsi que des facilités et privilèges néces-saires, dans des conditions analogues à celles quisont accordées par d'autres gouvernements auxNations Unies ou à leurs institutions spécialisées.

Iran.

Etant donné qu'il est probable que les décisionsdéfinitives concernant la délimitation géographiquedes régions sanitaires et l'établissement de bureauxrégionaux ne seront pas prises avant la réunionde l'Assemblée générale, les suggestions suivantespourraient être faites. Il y aurait lieu de créer unerégion sanitaire du Moyen- Orient, laquelle com-prendrait le Pakistan, l'Afghanistan, l'Iran, l'Irak,la zone d'Oman et les territoires indépendants duGolfe persique. D'autre part, il y aurait lieu desituer le siège du bureau régional du Moyen- Orientà Téhéran et cette proposition devrait être exa-minée par les comités qui étudieront la questionen prévision de l'Assemblée générale.

Italie.

Pour ce qui est de la création d'organisationsrégionales telles qu'elles sont envisagées au cha-pitre XI de la Constitution de l'OMS, lesditesrégions géographiques pourraient, de l'avis desservices sanitaires italiens compétents, être déter-minées comme suit :

1. Les deux Amériques ;2. L'Europe, l'Afrique ou une partie de ce

continent (par exemple, l'Afrique septen-trionale) ;

3. Le Moyen- Orient et la partie de l'Afrique qui,éventuellement, ne serait pas englobéedans la région précédente;

L'Extrême- Orient.4.

Norvège.

En étudiant la question des organisations régio-nales dont l'OMS devrait être dotée, il y a lieu deprendre notamment en considération les deux condi-tions suivantes :

I. L'OMS devrait comprendre, en principe, toutesles organisations sanitaires internationales pré-existantes (dans le domaine qui lui est propre),en sorte qu'il y aura une organisation universellepour le monde entier.

2. Les problèmes sanitaires qu'il est le plusurgent de résoudre se posent en Extrême- Orient,dans le Proche - Orient et dans l'Amérique duSud. Les régions civilisées de l'ouest européenont, pour leur part, à résoudre des problèmessanitaires aussi importants que difficiles, dont lagravité s'est accrue notamment du fait de laguerre ; mais, du point de vue sanitaire, lasituation ne saurait se comparer à celle qui aprécédé la deuxième guerre mondiale, puisqueces problèmes sanitaires ont passé maintenantau tout premier plan.

En se fondant sur ces données, il y a lieu deconsidérer comme acquis que des mesures doiventêtre prises en vue d'établir une organisationrégionale pour l'Europe aussitôt que possible,une pour l'hémisphère occidental et une pourl'Extrême- Orient.

Il est probable que parviendront des demandesurgentes en vue de la création d'une organisationrégionale plus réduite pour le Proche -Orient et iln'y aurait pas lieu de s'y opposer.

Il est à présumer que, dans la suite, se posera laquestion de la création d'une organisation régionaleplus restreinte pour le Pacifique austral (Australie,Indes orientales et autres îles du Pacifique). Il yaurait lieu de surseoir à l'établissement de cetteorganisation régionale jusqu'à ce que l'on ait acquisune plus grande expérience.

Si l'on s'en tient à la répartition susmentionnéedes organisations régionales, la question de déter-miner les régions géographiques qui ressortiront àchacune de ces organisations ne présentera pas dedifficulté spéciale. C'est pourquoi il n'apparaît pasopportun de présenter à cet égard des propositionsdétaillées.

Iles Philippines.

Les régions géographiques à déterminer aux finsd'application de l'article 44 de la Constitution del'Organisation Mondiale de la Santé devraientcomprendre les pays ou groupes de pays qui colla-boreront dans la bonne intelligence et la concorde,pour compléter les activités normales de leursservices sanitaires locaux respectifs en vue de pré-venir et de maîtriser les épidémies et autres maladiesimportantes du point de vue international, dansladite région, cette collaboration devant êtredirigée par l'intermédiaire d'un bureau sanitairerégional relevant de l'Organisation Mondiale de laSanté. La désignation desdites régions peut êtrecommandée, dans la mesure du possible, par lasimilarité des problèmes sanitaires qu'elles ont àrésoudre, en fonction de la proximité géographiquerespective des pays constitutifs, de l'intensité dutrafic international et d'autres facteurs égalementimportants. Le bureau sanitaire régional devraitêtre situé dans le centre de la région ou en un lieuqui en serait aussi proche que possible, du pointde vue des communications aériennes, maritimeset terrestres ainsi que des communications parcâble et par radio.

Dans l'intérêt des travaux de l'OrganisationMondiale de la Santé en général, et en vue de l'admi-nistration des bureaux sanitaires régionaux, ilpourrait être plus expédient et économique d'en-visager de grouper les pays du monde d'après leszones épidémiologiques suivantes :

r. La région panaméricaine - comprenanttous les pays de l'Amérique du Nord, de l'Amé-rique centrale et de l'Amérique du Sud, ainsique les îles et les possessions extérieures.

2. La région paneuropéenne - groupant tousles pays d'Europe, ainsi que les îles et les posses-sions extérieures, y compris la Sibérie.

3. La région du Moyen- Orient - comprenanttous les pays du Moyen- Orient et la totalité ducontinent africain.

4. La région d'Extrême- Orient, y comprisl'Inde - groupant tous les pays d'Extrême -Orient, à savoir : l'Inde, la Birmanie, Ceylan, laChine, Formose, l'Indochine française, les,Philip-pines, le Japon, la Corée, le Siam, la Malaisie,etc.

5. La région du Pacifique - groupant tous lespays et les possessions insulaires extérieures duPacifique. Cette région comprend l'Australie, laNouvelle -Zélande, les Territoires des îles Hawai,Guam, Midway, la Nouvelle -Calédonie, la Nou-velle- Guinée, les îles Salomon, etc.

- 137 - ANNEXE 2

Union Sud -Africaine.

Tout en maintenant les vues qu'il a exposéesantérieurement, en ce qui concerne la délimitationgéographique de la région, le Gouvernement del'Union, après étude plus approfondie du pro-blème, est arrivé à la conclusion que Léopoldville,qui occupe une situation centrale et qui jouit defacilités d'ordre médical et de bonnes communi-cations, remplirait le mieux toutes les conditionsd'un siège régional.

D'autre part, le Gouvernement de l'Union Sud -Africaine incline à penser maintenant que la pro-position qu'il a formulée à l'origine en vue de laréunion d'une conférence des représentants desterritoires d'Afrique serait susceptible, s'il y étaitdonné suite, de provoquer un retard qui pourraitêtre évité. Compte tenu du facteur temps, il seratrès difficile, à son avis, d'organiser une telle confé-rence assez tôt pour que les actes et les recom-mandations soient soumis à l'Organisation Mon-diale de la Santé avant la session inaugurale del'Assemblée de la Santé. En conséquence, le Gou-vernement de l'Union suggère, à titre de solutionalternative, que le soin de délimiter la région afri-caine envisagée et de décider de ses élémentsconstitutifs, soit confié à un Comité de la premièreAssemblée de la Santé. Ce comité pourrait se com-poser des représentants des territoires africainsassistant à la session, et s'acquitter ainsi des fonc-tions de la conférence, initialement proposée par leGouvernement de l'Union. Le rapport et les recom-mandations du Comité pourraient être alors trans-mis à l'Assemblée elle -même et étudiés par elledans le minimum de temps.

Le Gouvernement de l'Union regrette tout incon-vénient qui pourrait résulter de cette modificationde sa manière de voir. S'il en fait part, toutefois,

Siège.Genève

AutricheBiélorussieEquateurFinlandeFranceHongrieIrlandeLuxembourgMexiquePays -BasPortugalRépublique

DominicaineSyrieTchécoslovaquieTurquieYougoslavie

c'est qu'il est mû par le désir de voir le bureaurégional africain se créer avec le maximum decélérité et fonctionner, en définitive, dans lesmeilleures conditions.

Etats -Unis d'Amérique.Le Gouvernement des Etats -Unis d'Amérique est

d'avis que des organisations régionales devraientêtre développées par l'Organisation Mondiale de laSanté en tant que moyens propres à lui permettred'exercer un grand nombre de ses activités.

Il existe déjà une organisation régionale consti-tuée par le Bureau Sanitaire Panaméricain qui,une fois intégré à l'Organisatio'n Mondiale de laSanté, conformément aux termes de la Constitu-tion, deviendra l'organisation régionale de l'Orga-nisation Mondiale de la Santé dans l'hémisphèreoccidental. Le Gouvernement des Etats -Unis estd'avis qu''il doit appartenir aux Etats directementintéressés de prendre l'initiative de délimiter lesrégions géographiques en vue de l'établissementenvisagé d'autres organisations régionales en dehorsde l'hémisphère occidental. Les Etats -Unis étudie-ront volontiers, en temps opportun, les propositionsqui procéderont de cette initiative et s'inspireronten général du principe selon lequel les organisationsrégionales doivent être en petit nombre et avoirune zone étendue dans leur ressort.

Venezuela.

Pour ce qui est de la décision à intervenir sur ladélimitation des régions géographiques, les autoritéscompétentes estiment que, en raison de la créationenvisagée d'organisations régionales prévues auchapitre XI de la Constitution de l'Organisation,l'ensemble du continent américain devrait consti-tuer une seule région géographique.

Tableau des préférences marquées fiar certains Etats.

New -York

AustralieSalvadorGrèce.Nouvelle -

Zélande 1

Centres régionaux.Washington

RépubliqueDominicaine

SalvadorPanama

Paris

Panama

Paris ou Genève 2 Vienne

Turquie Autriche(avec maintien

du Bureaud'Alexandrie)

Washington Territoires du Royaume -Uni Europe

Honduras Royaume- DanemarkUni

Copenhague

Danemark

1 Subsidiairement Genève.2 Le Gouvernement de l'Inde propose l'établissement de six centres régio-

naux, soit: un pour l'Europe occidentale, un pour l'Europe orientale, unpour les Amériques, deux pour l'Afrique et un pour la Chine et les territoiresadjacents. Il envisage en outre la création de sous -stations.

Le Gouvernement de la République des Philippines propose l'établisseméntde cinq centres régionaux ; soit un pour les Amériques, un pour l'Europe y

Téhéran

IranLéopoldville

Union Sud -Africaine

Inde

Inde

Alexandrie

GrèceEgypte

compris la Sibérie russe, un pour le Moyen -Orient et l'Afrique, un comprenanttous les pays d'Extrême -Orient et un pour les territoires et les îles du Paci-fique.

L'Italie propose la création de quatre centres régionaux, soit : un pour lesdeux Amériques, un pour l'Europe et l'Afrique septentrionale, un pour leMoyen- Orient et la partie de l'Afrique non comprise dans le centre précédent,un pour l'Extrême- Orient.

ANNEXE 2 - 138 -

Addendum.

EXPOSÉ DES VUES DU ROYAUME -UNI

i. Régionalisation.Le Gouvernement du Royaume -Uni a présenté

ses vues actuelles au sujet de la régionalisation,qui modifient celles qui avaient été énoncées aucours de la quatrième session.

On considère que le nombre des organisationsrégionales devrait être maintenu au minimum, toutau moins en premier lieu, et que le travail à accom-plir par elles devrait être limité. Ainsi qu'il ressortde l'appendice à la présente communication, il estproposé, d'après ce principe, qu'il y ait une vasterégion de l'ouest, comprenant la zone actuellementdesservie par l'Organisation sanitaire panaméri-caine. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une zone trèshomogène, elle a fonctionné depuis plusieursannées de façon satisfaisante. De même, une trèsvaste région a été suggérée pour l'Orient. Onestime qu'il y aurait lieu de mettre à l'essai cetteproposition, mais que, si l'expérience le révèlenécessaire, ladite région devrait être ultérieure-ment subdivisée comme il est indiqué. En Afriqueet dans le Moyen- Orient, les complexités du pro-blème qui se pose entraînent la constitution éven-tuelle de trois régions et, d'autre part, une régiondistincte pour l'Europe semble désirable.

Le travail le plus important à accomplir, àl'échelle régionale, sera probablement la réunionet la diffusion de renseignements épidémiologiques,et les propositions formulées tiennent compte,autant que possible, des considérations relatives àl'épidémiologie et à l'endémicité. On se rendcompte, toutefois, que certains compromis serontnécessaires si l'on veut aboutir à une solution rai-sonnablement satisfaisante.

Etant donné la complexité que présente l'éta-blissement des régions, la délégation du Royaume -Uni estime qu'il serait sage d'éviter, à la présentesession, une discussion détaillée et de soumettre lespropositions des différents Membres à l'examen del'Assemblée Mondiale de la Santé qui désirera peut -être renvoyer ces propositions au Conseil Exécutif.

On considère que les propositions visant larégion du Moyen- Orient et la région américaine,telles qu'elles sont énoncées dans l'appendice, sontsubordonnées à une intégration satisfaisante desbureaux existants déjà dans ces régions avecl'OMS.

2. Siège.

La lettre ci -après a été adressée par le repré-sentant du Royaume -Uni 1 :

« 23 janvier 1948.

« J'ai l'honneur de me référer à la circulaire quevous avez adressée aux gouvernements pourdemander à ceux qui seraient disposés à voir lesiège de l'OMS tabli sur leur territoire, de bienvouloir envoyer des renseignements sur les faci-lités qu'ils pourraient offrir, ainsi qu'à la réponsedu Gouvernement de Sa Majesté. Vous vousrappellerez que le Gouvernement de Sa Majestés'était déclaré disposé à accueillir le siège del'Organisation sur son territoire et avait offertles facilités nécessaires.

« Je vous écris maintenant pour porter à votreconnaissance que j'ai été chargé de vous informerofficiellement que le Gouvernement de Sa Majestéaimerait voir le siège de l'OMS établi dans le

1 Cette lettre a été distribuée comme addendum 2 à ce document.

Royaume -Uni, et de demander que cette possi-bilité soit examinée par l'Assemblée de la Santé.»

Appendice.

r. Région européenne.Royaume -Uni, Irlande, France, Belgique, Pays -

Bas, Luxembourg, Danemark, Groenland, Nor-vège, Suède, Finlande, Islande, Spitzberg, Alle-magne, Pologne, Tchécoslovaquie, Suisse, Autriche,Hongrie, Roumanie, Italie, Albanie, Yougoslavie,Bulgarie, Grèce, Malte, Espagne, Portugal, Açores,Madère, Iles Canaries, Gibraltar, et les partiesappropriées du territoire de l'Union des RépubliquesSocialistes Soviétiques.

2. Région du Moyen -Orient.Tripolitaine, Cyrénaique, Chypre, Egypte, Sou-

dan, Erythrée Ethiopie Somalie, Somalie bri-tannique, Somalie française, Aden, Yémen, Arabiesaoudite, Transjordanie, Palestine, Liban, Syrie,Irak, Turquie, Perse, Territoire des Cheiks arabesdu golfe Persique, Oman et Mascate.

3. Région de l'Afrique centrale.

Afrique -Occidentale française, Afrique- Equato-riale française, Nigéria, Côte de l'Or, Sierra -Leone,Gambie, Guinée portugaise, Libéria, Congo belge,Ouganda, Kénia, Togo français et britannique,Cameroun français et britannique, Ruanda -Urundi, Tanganyika, Zanzibar, Seychelles, ainsique les diverses îles portugaises et britanniquesau làrge de la côte de l'Afrique.

4. Région de l'Afrique du Sud.Union Sud -Africaine, Sud -Ouest africain, Mozam-

bique, Rhodésie du Nord, Rhodésie du Sud, Nyas-saland, Angola, Bassoutoland, Swaziland et Pro-tectorat du Betchouanaland, Madagascar, Maurice,la Réunion, Sainte -Hélène, Ascension et les diversesîles françaises au large de la côte de l'Afriqueméridionale.

5. Région asiatique, pacifique et australienne.a) Le territoire de l'Union des Républiques

Socialistes Soviétiques non compris dans, la régioneuropéenne, Chine, Japon et Corée.

b) Afghanistan, Indes, Pondichéry, Pakistan,Ceylan, Népal, Birmanie, Siam, Indochine, Timorportugais, Indes orientales néerlandaises (sauf laNouvelle- Guinée néerlandaise), les territoires bri-tanniques d'Extrême- Orient, les Philippines et lesîles du Pacifique non comprises dans la région duPacifique Sud.

c) Australie, Nouvelle -Zélande, Nouvelle- Guinéenéerlandaise, territoires de l'Australie, de la France,de la Nouvelle -Zélande, du Royaume -Uni et desEtats -Unis, dans le Pacifique Sud, qui relèvent dela Commission du Pacifique Sud, ainsi que lesîles, anciennement japonaises, actuellement placéessous la tutelle des Etats -Unis.

Si l'on estimait essentiel de subdiviser cetterégion, pour des raisons autres que les raisonsd'ordre épidémiologique, a) b) et c) pourraientformer chacun une région distincte. Pour des finsépidémiologiques, cependant, cet ensemble nedevrait constituer qu'une seule région.

- 139 - ANNEXE 2

6. Région américaine.

Tous les pays actuellement desservis par l'Orga-nisation Sanitaire Panaméricaine, avec adjonctiondu Canada, de Terre -Neuve, des files Falkland, desAntilles et des possessions britanniques, françaiseset néerlandaises de l'Amérique centrale et del'Amérique du Sud.

7. Il y aura lieu d'examiner attentivement si lesterritoires du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisiedoivent être englobés dans la région européenneou dans la région du Moyen- Orient.

PARTIE 39 : PROJET DE RÈGLEMENTINTÉRIEUR POUR LES COMITÉS D'EXPERTS

Au cours de sa quatrième session, la CommissionIntérimaire a donné mandat au Secrétaire exécutifd'établir un projet de règlement intérieur, appli-cable à tous les comités d'experts, pour être soumisà la Commission lors de sa cinquième session. ,

Il a été déféré à cette demande et un projet derèglement a été préparé et distribué 1.

1 Ce Règlement fait partie du Rapport de la Commission Intérimaire Ala première Assemblée de la Santé, publié dans un prochain numéro desActes officiels.

ANNEXES 3, 4 140

COMITÉ D'ADMINISTRATION ET FINANCES

LISTE DES MEMBRES

Etaient présents les membres suivants :

Dr Cornelis VAN DEN BERG, Pays -Bas, Président. Dr A. CAVAILLON, France, Vice -Président. Dr Szeming SZE, Chine, Rapporteur. Dr N. BARAN, République Socialiste Soviétique d'Ukraine. Dr H. VAN ZILE HYDE, Suppléant, Etats -Unis d'Amérique. Dr F. W. JACKSON, Canada, Suppléant. Dr A. M. W. RAE, Royaume -Uni, Suppléant. Dr A. STAMPAR, Yougoslavie.

Etait absent:

Dr I. MORONES, Mexique.

Etaient également présents :

Dr L. BERNARD, France. M. R. BOLLECKER, France. Dr E. COUTURE, Canada. M. C. H. K. EDMONDS, Royaume -Uni. Dr Martha ELIOT, Etats -Unis d'Amérique. M. J. G. H. HALSTEAD, Canada. Dr X. LECLAINCHE, France. M. J. D. ToMLINSON, Etats -Unis d'Amérique.

Etaient présents à titre d'observateurs :

Miss Helen SEYMOUR, Nations Unies. Dr I. M. ZHUKOVA, UNESCO.

Annexe 3. [WHO.IC /148.]

21 janvier 1948.

PREMIER RAPPORT DU COMITÉ D'ADMINISTRATION ET FINANCES 1 2

A sa troisième séance, tenue le 20 janvier 1948, le Comité d'Administration et Finalices a examiné,

entre autres, un projet de Règlement financier provisoire pour l'Organisation Mondiale de la

Santé. Sur la base du projet qui lui était soumis, le Comité a préparé un projet revisé de Règlement

financier provisoire de l'Organisation Mondiale de la Santé. Ce projet revisé figure dans l'appendice au présent document 2 et le Comité propose à la

Ce rapport a été adopté par la Commission Intérimaire au cours de sa neuvième séance (voir page 36).

s L'appendice à ce document, qui contient le projet de règlement financier de l'OMS, figurera dans le rapport de la Commission Intérimaire à la première

Assemblée et paraîtra dans un prochain numéro des Actes officiels.

Commission Intérimaire qu'elle soumette ledit projet aux signataires de l'Arrangement du 22 juillet 1946, pour approbation par l'Assemblée de

la Santé conformément au paragraphe 2 de cet Arrangement, et il recommande en même temps

que les termes de l'article 19 soient déterminés au moment de l'Assemblée de la Santé, après qu'une

décision aura été prise au sujet du lieu du siège de l'Organisation.

L'article 19 en question doit stipuler la monnaie ou les monnaies dans lesquelles les contributions

annuelles et les avances au Fonds de roulement seront calculées et payées.

Annexe 4. [WHO.IC /149.] 21 janvier 1948.

DEUXIÈME RAPPORT DU COMITÉ D'ADMINISTRATION ET FINANCES 1 2

A ses troisième et quatrième séances, tenues le 20 janvier 1948, le Comité d'Administration et

Finances a examiné, entre autres questions, le projet de statut provisoire du personnel, destiné à

l'Organisation Mondiale de la Santé. Sur la base

1 Ce rapport a été adopté par la Commission Intérimaire à sa neuvième séance (voir page 36).

2 L'appendice à ce document, qui contient le projet de règlement financier de l'OMS, figurera dans le rapport de la Commission Intérimaire à la première

Assemblée et paraîtra dans un des prochains numéros des Actes officiels.

du texte qui lui avait été soumis, le Comité a élaboré un projet revisé de statut provisoire du

personnel de l'Organisation Mondiale de la Santé ;

ce projet revisé est reproduit dans l'appendice de ce document 2. Le Comité propose à la Commission

Intérimaire de le soumettre aux Etats signataires de l'Arrangement du 22 juillet 1946, aux fins

d'approbation par l'Assemblée Mondiale de la Santé, conformément aux termes du paragraphe 2 dudit Arrangement.

- 141 - ANNEXE 5

Annexe 5. [WHO.IC /158.]z6 janvier 1948.

TROISIÈME RAPPORT DU COMITÉ D'ADMINISTRATION ET FINANCES

Le Comité a tenu six séances du Ig au 21 janvier1948. Dans son premier et son deuxième rapport, ila exposé les mesures prises au sujet du projet derèglement financier provisoire et du projet destatut provisoire du personnel de l'OrganisationMondiale de la Santé. Ci -après sont indiquées lesmesures prises par le Comité en ce qui concerneles autres points de son ordre du jour:

1 Ce rapport a été adopté par la Commission Intérimaire à sa neuvièmeséance (voir pages 36 -3q).

Référencebudgétaire Chapitre budgétaire

1. Virements des crédits budgétaires pour l'exercicefinancier 1947 (Annexe rr).

Après avoir étudié le rapport établi par le Secré-taire exécutif en conformité du paragraphe iv)de la résolution relative aux crédits budgétaires $,le Comité propose à la Commission Intérimaired'approuver les virements budgétaires visés dansle rapport, comme suit :

s Actes o$. OMS, n.6, page rob.

RAsumt

Bureau de New -York :2(i) Services et Indemnités du personnel

Frais de transport et autresServices d'Aide sanitaire aux Pays - Opéra-

tions des missions :5 (i) C Chine5(1)P Yougoslavie

Services d'Aide sanitaire aux Pays - Pro-gramme de\bourses d'étude :

5(ii) C Chine5(ii)P Yougoslavie5(ii)F Finlande

Services d'Aide sanitaire aux Pays -gramme de tournées de conférences:

5(iii)F FinlandeServices d'Aide sanitaire aux Pays -

gramme de documentation médicale :5(iv)C Chine5(iv)F Finlande

Services techniques :6(iv) Programme anticholérique

Dépenses imprévues :8 A Fonds général8 B Fonds des Services d'Aide sanitaire aux

PaysTotaux

Pro-

Pro-

2. Relations budgétaires et financières entre lesNations Unies et les institutions spécialisées(Annexe 2, partie 21 -C).

Le Comité a pris acte du rapport du Secrétaireexécutif à ce sujet.

3. Services au Fonds international de Secours al'Enfance, des Nations Unies (UNICEF) (An-nexe 2, partie 26).Le Comité propose que la Commission Intéri-

maire autorise l'imputation, sur le fonds desServices d'Aide sanitaire aux Pays, d'un montantévalué à $23.500 au titre :

a) des traitements et indemnités des deuxfonctionnaires médicaux détachés à l'UNICEF;

b) de la participation de la Commission Intéri-maire aux frais du Comité consultatif mixteFAO -OMS et de ses publications ;

c) de la, participation de la Commission Inté-rimaire aux frais des réunions du Groupeconsultatif.

Le Comité propose, d'autre part, que la Com-mission Intérimaire habilite le Secrétaire exécutif

Prévisionsbudgétaires

144.13756.335

401.831

Augmenta-tion

$

Diminution$

Créditsrectifiés

$

7.000 - 151.1375.500 - 61.835

- zoz.810 199.021I0.000 - I0.000 -

142.19075.00025.300

107.810I0.000

550

250.00085.00024.750

200 500 700

20.000 95.000 115.00090 50 140

258.570

225.000 225.000

232.500 26.070

75.218 - 5.000 70.218I 208 871 450.860 450.860 1.208.871

à prélever, sur le Fonds pour dépenses imprévuesdes Services d'Aide sanitaire aux Pays, la sommenécessaire pour couvrir le coût des chapitres bud-gétaires ci- dessus mentionnés.

4. Mesures prises en vue d'une vérification exté-rieure des comptes de la Commission Intérimaire(Annexe 2, partie 29).Le Comité constate avec satisfaction que le

contrôleur des Nations Unies a donné son assenti-ment à la nomination duVérification des comptestitre de commissaire auxmission Intérimaire.

chef de la Division dedes Nations Unies àcomptes près la Corn-

5. Postes supplémentaires nécessaires pour la Com-mission Intérimaire en 1948.Après examen de la demande dont il est saisi,

le Comité propose à la Commission Intérimaired'habiliter le Secrétaire exécutif, dans les limitesdu budget de 1948 et des soldes inutilisés du budgetde 1947 :

a) à créer les postes supplémentaires ci -aprèsdemandés par le Secrétariat :

ANNEXES 5, 6 - 142 -

Fonctions

Personnel du Secrétaire exécutif

Pharmacopée

TuberculoseMaladies vénériennes

Epidémiologie

Service juridiqueService financierPersonnelServices généraux

Archives

Service central de sténodactylographie (pool)

Bibliothèque

InformationProcédures

Service de traduction

Nombre

i

I

II

I

III

2

II

2

Poste Traitement

Secrétaire exécutif adjoint . . 11.000, plus2.500 à titre

d'indemnitésSecrétaire 2.610Commis sténographe 2.36oAgent de liaison 3.97o

Pharmacologue 7.600Secrétaire 2.610Assistant pour les recherches 3.210Secrétaire 2.610Assistant pour les recherches 3.210Statisticien 3.210Commis sténographe 2.36oAssistant pour les recherches 3.970Aides -comptables 3.210Commis sténographe 2.36oCommis sténographe 2.36o

Commis d'archives 2.36o2.130

Sténographes 2.36oSecrétaire 2.610Commis pour les index . . 2.61 oDessinateur 2.360Sténographe 2.36oFonctionnaire adjoint chargé

des procédures 3.210Secrétaire 2.610

b) à créer tous nouveaux postes que les besoinset les exigences du service pourraient rendrenécessaires pour les préparatifs concernant lapremière Assemblée de la Santé, dans leslimites des postes budgétaires prévus à ceteffet.

6. Relations budgétaires et financières avec lesNations Unies (Annexe ro).Le Comité a pris acte des mesures suivantes

adoptées par le Secrétariat - mesures indiquéesdans le document dont il est saisi - et en a recom-mandé l'approbation à la Commission Intérimaire :

a) Arrangement en vue d'obtenir, des NationsUnies, des avances de fonds pour faire face auxbesoins de trésorerie de la Commission Intéri-maire sur une base de 90 jours.

b) Arrangement pour obtenir le montant duFonds pour dépenses imprévues dans le budgetde 1947.

c) 1. Décision à l'effet qu'il est prématuréd'aborder avec les Nations Unies la question de

l'emploi, par l'Organisation Mondiale de laSanté, des fonds non engagés par la CommissionIntérimaire.

2. Transmission du budget de 1948 de laCommission Intérimaire aux Nations Unies.A cet égard, il a été pris acte de ce qu'un prêtde $1.200.000 a été obtenu au titre des dixpremiers mois de 1948, étant entendu que, aucas où la Commission Intérimaire aurait besoinde nouveaux fonds après octobre 1948, unedemande à cet effet serait présentée à l'Assembléegénérale en même temps que des propositionsde remboursement des prêts consentis anté-rieurement à la Commission Intérimaire.

d) Arrangement en vue du remboursement,aux Nations Unies, du montant intégral em-prunté par la Commission Intérimaire en 1946,au moyen des fonds reçus, à titre de rembourse-ment, de Gouvernements du Proche -Orient quiont été aidés au cours de l'épidémie de choléra.(Ce prêt devait venir à échéance et être rembourséen 1948.)

Annexe 6. [WHO.IC /175.]31 janvier 1948.

QUATRIÈME RAPPORT DU COMITÉ D'ADMINISTRATION ET FINANCES

Le Comité a tenu sa septième séance le 29 janvier1948 ; il a pris, notamment, les mesures suivantes :

1. Recommandations concernant la préparation d'unbudget pour la première année de l'OrganisationMondiale de la Santé.

Après avoir obtenu l'avis d'un sous -comitéjuridique, le Comité a adopté la résolution suivante :

« Considérant les questions pratiques en jeu,

1 Ce rapport a été adopté par la Commission Intérimaire à sa quatorzièmeséance (voir page so).

le Comité d'Administration et Finances recom-mande à la Commission Intérimaire d'interpré-ter les termes « . . . pour la première année del'Organisation . . . » figurant dans l'Arrange-ment conclu par les gouvernements représentésà la Conférence internationale de la Santé, sousle paragraphe 2 b) (i), comme se rapportant aupremier exercice financier tout entier de l'Or-ganisation (autrement dit, à l'année commen-çant le ieT janvier qui suivra l'établissement del'Organisation). s

- 143 - ANNEXE 6

(Le Sous -Comité juridique a fait observer que,pour éviter toute possibilité de confusion, le pre-mier budget de l'Organisation Mondiale de laSanté couvrirait la période allant de la date d'éta-blissement de l'Organisation jusqu'au 1eT janvier1949 ; tandis que le deuxième budget se rappor-terait à l'exercice financier 1949.)

Le Comité recommande, d'autre part, que laCommission Intérimaire adopte la résolution sui-vante :

« La Commission Intérimaire recommande àl'Assemblée de la Santé que, dans la résolutionpar laquelle l'Assemblée mettra fin à l'existencede la Commission Intérimaire, elle fixe, commedate de mise à effet de ladite résolution, ledernier jour du mois ou du deuxième mois quisuivra la clôture de la session de l'Assemblée. »

2. Barème, en unités ou en pourcentages, des contri-butions des Membres au premier budget de l'OMS.Le Comité a décidé de recommander à la Com-

mission Intérimaire de faire figurer dans le rapportde la Commission à la première Assemblée de laSanté la déclaration suivante concernant lescontributions à l'Organisation Mondiale de laSanté :

« A sa cinquième session, la CommissionIntérimaire a examiné la question du barèmedes contributions afférentes au premier budgetde l'Organisation Mondiale de la Santé. Elleavait été saisie d'un document de travail préparépar le Secrétariat (Annexe 16) indiquant quelserait en unités et en pourcentages le montantdes contributions des Etats signataires de laConstitution de l'Organisation Mondiale de laSanté, au cas où le barème des contributions desNations Unies serait appliqué à ceux des EtatsMembres de l'Organisation Mondiale de laSanté qui appartiennènt à l'Organisation desNations Unies, et indiquant, d'autre part, lesunités et pourcentages proposés pour les EtatsMembres qui ne font pas partie des NationsUnies. Après discussion de ce document, laCommission a abouti à la conclusion qu'elle nepouvait prendre l'initiative de recommander à lapremière Assemblée de la Santé un barème decontributions quelconque, étant donné que cettequestion était considérée comme intéressantdirectement tous les Membres de l'OrganisationMondiale de la Santé, et que, par conséquent,seule l'Assemblée de la Santé elle -même pouvaitrégulièrement en connaître.

« La Commission Intérimaire estime quel'examen de la question par l'Assemblée de laSanté pourra être facilité, si elle signale à l'at-tention de l'Assemblée les points suivants,notamment, que les débats ont soulevés, touten reconnaissant que la question peut comportercertains autres points qui n'ont pas été discutés :

1. Y aurait -il lieu d'adopter un barèmecalculé en unités ou en pourcentages ?

2. Est -il possible d'utiliser comme base lebarème de contributions des Nations Uniespour fixer les contributions de ceux desMembres de l'Organisation Mondiale de laSanté qui font partie des Nations Unies ?

3. Selon quelles modalités y aurait -il lieude fixer la contribution de ceux des Membresde l'Organisation Mondiale de la Santé qui nesont pas pas membres des Nations Unies ?

4. Y aurait -il lieu de fixer un taux maximumde contribution en unités ou en pourcentages,et dans l'affirmative, quel serait ce taux ?

5. Y aurait -il lieu de fixer un taux minimumde contribution, en unités ou en pourcentages,et, dans l'affirmative, quel serait ce taux ?

3. Conditions applicables, en matière de traitements,congés et indemnités, au personnel du Secrétariatde la Commission Intérimaire.Le Comité a décidé de recommander à la Com-

mission Intérimaire d'adopter une résolution ainsilibellée :

« Donnant suite à la décision qu'elle a priseà sa quatrième session d'examiner toutes lesmodifications, concernant les indemnités ac-cordées au personnel, qui seraient adoptéesultérieurement par l'Organisation des NationsUnies, la Commission Intérimaire approuve lesaugmentations suivantes qui ont été adoptées parl'Assemblée générale des Nations Unies ennovembre 1947, avec effet à dater du ter janvier.1948 :

« Allocation familiale : de $144 à $zoo paran;

« Allocation pour frais d'études : de $144 à$200 par an. »

Le Comité a décidé, d'autre part, de soumettreà la Commission Intérimaire la résolution suivante :

« La Commission Intérimaire recommande àl'Assemblée de la Santé que les périodes deservices accomplies à la Commission Intérimaireentrent en ligne de compte pour le calcul despériodes requises au titre des dispositions rela-tives aux traitements, congés et indemnités, quiseront établies en vertu du statut du personnelde l'OMS, cette mesure n'ayant pas, toutefois,d'effet rétroactif en ce qui concerne les paiementsou les remboursements de traitements ou d'in-demnités, exception faite de l'indemnité affé-rente au remboursement des frais de transportdes effets personnels et du mobilier. »

4. Budget de 1948 des Services d'Aide sanitaire auxPays.Après examen du rapport de son Sous -Comité du

Budget des Services d'Aide sanitaire aux Pays(Annexe 14), le Comité a décidé de proposer à laCommission Intérimaire l'adoption de la résolutionsuivante :

« I. Pour l'exercice financier 1948, le budgetdes Services d'Aide sanitaire aux Pays s'établiracomme suit :

Section du Objet du créditbudget

Fonds desServicesd'Aide

sanitaireaux Pays

Partie I. 8

1 Réunions d'organisation(Chapitre IV) 1.000

Partie II.2 Bureau de New -York (Cha-

pitres (i) et (ii)) 38.3753 Bureau de Genève (Chapitres

(i) et (ii)) 108 9054 Autres bureaux et activités

régionales5 Services d'Aide sanitaire aux

Pays 1.248.8526 Services techniques . .

7 Réunions techniques (Cha-pitre XI) 1.200

Total de la Partie II. 1.397.332

Partie III.8 Dépenses imprévues . . . 1o1.668

Total général . . . . 1.500.000

ANNEXES 6, 7 - 144 -

« Des crédits dont le montant n'excédera pasles chiffres indiqués ci- dessus seront disponiblespour le paiement d'exigibilités encourues pendantla période allant du IeL janvier 1948 au 31 dé-cembre 1948.

« II. Le Secrétaire exécutif est habilité, saufen ce qui concerne les virements entre le Fondsgénéral et le Fonds des Services d'Aide sanitaireaux Pays:

« A. En ce qui concerne toutes les partiesdu budget, à opérer des virements de créditsentre les chapitres des sections et, avec l'as-sentiment du Comité d'Administration etFinances, des virements entre les sections desparties, et entre les diverses parties.

« B. En ce qui concerne la section 5 de lapartie II, à virer tous les montants encoredisponibles à la fin de l'année 1948 en sus du

montant inscrit au budget, pour les paysrespectifs au titre de l'année suivante.

« III. Le Secrétaire exécutif est habilité àvirer des crédits en provenance du Fonds pourdépenses imprévues afin de faire face à desdépenses imprévues, dans le cadre des program-mes couverts par les crédits budgétaires.

« IV. Le Secrétaire exécutif signalera à lasession ordinaire suivante de la CommissionIntérimaire tous les virements effectués envertu des paragraphes II et III ci- dessus, etindiquera toutes les circonstances pertinentes.

« V. Le Secrétaire exécutif est habilité, enoutre à virer le solde de 1947 du Fonds pourdépenses imprévues des Services d'Aide sani-taire au Fonds pour dépenses imprévues de1948 des Services d'Aide sanitaire. »

Annexe 7. [WHO.IC /187.]4 février 1948.

CINQUIÈME RAPPORT DU COMITÉ D'ADMINISTRATION ET FINANCES 1

Le Comité a tenu ses huitième, neuvième etdixième séances les 2 et 3 février 1948 ; il a pris,entre autres, les décisions suivantes.i. Election d'un Vice -Président.

Le Comité a élu, à l'unanimité, Vice -Présidentdu Comité, le Dr Nicholas Baran en remplacementdu Dr Medved.2. Indemnités journalières des délégués a la première

Assemblée de la Santé.Le Comité a décidé de recommander à la Com-

mission Intérimaire pas payé d'in-demnités de subsistance (ou journalières) auxdélégués à la première Assemblée de la Santé.3. Etat consolidé de la situation financière de la Com-

mission Intérimaire au 3o novembre 1947 (Annexe2, partie 3o).Le Comité a pris acte du rapport transmis par

le Secrétaire exécutif (conformément aux dispo-sitions de l'article IV C du Règlement financier dela Commission Intérimaire).4. Programme et budget de l'Organisation Mondiale

de la Santé pour 1948. aLe Comité a décidé de recommander à la Com-

mission Intérimaire l'adoption d'une résolutiondans le sens suivant ;

1 Ce document a été examiné par la Commission Intérimaire, lors de saquatorzième séance (voir pages 5o -5r) et les trois premiers paragraphes ontété adoptés. Pour le paragraphe 4, voir note 2.

2 En adoptant ce rapport, la Commission Intérimaire a remplacé la résolu-tion recommandée par le Comité (document WHO.IC /r87) par la suivante :

a La Commission Intérimaire, ayant antérieurement décidé que lebudget et le programme relatifs à la première année d'existence de l'OMS,qui doivent être soumis aux Etats signataires de la Constitution, six se-maines avant la session de la première Assemblée Mondiale de la Santé,seraient établis pour la totalité de l'exercice financier x949,

a Il est maintenant proposé, en outre, qu'un budget soit soumis à l'As -semblée Mondiale de la Santé pour la période de l'année 1948 qui resteraà courir après l'établissement de l'OMS. Bien que le budget relatif à cettepériode intermédiaire ne doive pas, obligatoirement, être soumis auxEtats signataires de la Constitution, six semaines avant la réunion del'Assemblée Mondiale de la Santé, le Secrétaire exécutif est chargé depréparer un projet de budget, pour cette période, afin de le soumettre àl'examen de la Commission Intérimaire, lors de la réunion que celle -citiendra immédiatement avant l'ouverture de la première Assemblée dela Santé.

a Le budget de cette période intermédiaire devra prévoir notamment:a) la continuation de toutes les activités qui sont actuellement pour-

suivies par la Commission Intérimaire ;b) un crédit pour le remboursement, aux Nations Unies, du montant

total des avances consenties pour financer les activités de la CommissionIntérimaire et qui s'élèvent environ à $2.050.000 ;

e) un crédit pour l'établissement d'un Fonds de roulement.a En outre, la Commission Intérimaire charge le Secrétaire exécutif

de faire une démarche auprès des Nations Unies afin de se renseigner surles arrangements qui pourraient être pris pour financer l'OMS en attendantla réception des contributions ou des avances des Membres de l'Organisa-tion.'

« La Commission Intérimaire a examiné laquestion de savoir s'il convenait de proposer àla première Assemblée Mondiale de la Santé unprojet de budget couvrant la période de l'année1948 qui restera à courir lorsque l'OrganisationMondiale de la Santé aura été établie. Avantqu'un budget correspondant aux réalités de lasituation puisse être préparé, un certain nombrede décisions fondamentales sont nécessaires et,seule, l'Assemblée Mondiale de la Santé pourraprendre ces décisions. Les principales décisionsqui auront des répercussions sur le budget sont :la date effective à laquelle l'Organisation Mon-diale de la Santé commencera d'exister, car cettedate déterminera la période couverte par lebudget ; et l'emplacement du siège de l'Organi-sation. Les facilités dont celle -ci pourra disposer,le mobilier, l'équipement et les autres capitauxmatériels qui seront nécessaires pour installer defaçon adéquate les bureaux du Siège, ainsi queles dépenses afférentes au déplacement du per-sonnel et autres dépenses connexes, sont autantde points qui dépendent des deux décisionsprécédentes.

« En outre, le budget se rapporte à une périodede transition entre la date de l'établissement del'Organisation Mondiale de la Santé et le débutde l'année 1949. Si ce budget doit correspondreaux réalités, il est préférable qu'il soit dresséaprès que celui de 1949 aura été approuvé.

« En conséquence, la Commission Intérimaireestime que c'est au cours de la première Assem-blée de la Santé, à la lumière des décisions prisespar cette Assemblée, et d'après le budget de laCommission Intérimaire pour l'année 1948 qu'ilconviendrait de préparer et de présenter lebudget afférent à cette période. La CommissionIntérimaire recommande donc cette procédure àl'Assemblée.

« Dans l'intervalle, la Commission Intérimairecharge le Secrétaire exécutif de pressentir lesNations Unies au sujet des arrangements àprendre pour que, en attendant la réception descontributions ou des avances des Membres del'Organisation, le budget de l'Organisation soitfinancé au moyen de prêts accordés à l'Organi-sation Mondiale de la Santé par les NationsUnies. »

- 145 - ANNEXE 8

Annexe 8. [WHO.IC /188.]4 février 1948.

SIXIÈME RAPPORT DU COMITÉ D'ADMINISTRATION ET FINANCES

Au cours de ses neuvième et dixième séances,tenues les 2 et 3 février 1948, le Comité a pris,entre autres décisions, la décision suivante (voirégalement le cinquième rapport, Annexe 7) :

Programme et budget de l'OMS pour 1949.Le Comité a décidé de recommander que la

Commission Intérimaire transmette à l'Assemblée de

Ce rapport a été examiné, mais non adopté, par la Commission Intérimairelors de sa quatorzième séance (voir pages 51-53).

Après examen de la recommandation formulée par le Comité, la Commis-sion a décidé de transmettre à l'Assemblée de la Santé, comme document detravail, le projet de prévisions budgétaires pour le programme d'activités(Annexe z9), afin que l'Assemblée de la Santé puisse décider elle -mêmedes chapitres budgétaires à approuver, avec les modifications qu'elle ju-gera nécessaires.

la Santé, en tant que document de travail, le projetde prévisions budgétaires pour le programme d'acti-vités (résumé à l'Appendice 2), dont le total s'élève à$4.493.205, afin que l'Assemblée de la Santépuisse décider elle -même les articles à approuver,avec telles modifications qu'elle jugera néces-saires ; et que la Commission Intérimaire trans-mette à l'Assemblée de la Santé un projet de budgetpour 1949, atteignant, au maximum, un total de$5.000.000 (Appendice 1), étant entendu que cebudget est établi d'après un programme d'activitésd'un total de $2.000.000 et devra être augmentési l'Assemblée de la Santé approuve un programmeplus étendu.

Appendice 1.

PROJET DE BUDGET RÉCAPITULATIF POUR 1949$ 5

1. Sessions d'organisation 284.0002. Activités du programme 1 (voir Appendice 2) 2.000.0003. Services techniques et administratifs généraux :

Bureau du Directeur général 399.070Bureau de liaison technique 62.295Budget et administration 56.295Personnel 60.145Services généraux et des conférences 273.440Finances et comptabilité 120.290Vérification interne des comptes 27.720

Total 999.255A déduire : Montant arbitraire pour tenir compte des réductions appor-

tées au programme d'activités 75.255 924.0004. Services communs 760.000

A déduire : Montant arbitraire pour tenir compte des réductions appor-tées au programme d'activités 93.000 667.000

5. Remboursement aux Nations Unies 1.125.000Total 5.000.000

1 Comprend les crédits prévus pour les publications, les services d'édition, la bibliothèque et l'information et l'éducation du public.

Appendice 2.

TABLEAU RÉCAPITULATIF DU PROJET DE PRÉVISIONS POUR LE PROGRAMMEDE L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ EN 1949 1

Catégorie u a D.

D'ACTIVITÉS

$

Paludisme 306.750Tuberculose 381.065Hygiène de la maternité et de l'enfance 247.875Maladies vénériennes 197.755

Catégorie o b n.

Schistosomiase 30.330Maladies pestilentielles 27.000Etalons biologiques 102.830Unification des pharmacopées 39.330Nomenclature des maladies et causes de décès 9.000Soins infirmiers d'hygiène publique 30.330Hygiène rurale et tropicale 5.83oAlimentation et nutrition 25.83oToxicomanie 30.330Hygiène maritime 25.83o

A reporter . 1.460.085

1 Ces prévisions sont exposées en détail dans le document WHO.IC /AF /79, Projet de budget pour 1949, qui figure a l'Annexe z9.

ANNEXES 8, 9 - 146 -

Catégorie « c ».

Report. .

s

1.460.085Filariose et ankylostomiase 21.330Enseignement de la médecine 21.330Administration de la santé publique 21.330Programme d'hygiène mentale 21.330Logement, urbanisme et assainissement 21.330Grippe 24.330

Catégorie « d ».

Cancer 15.785Lèpre 15.785Ressources naturelles 15.785Trachome 15.785Affections rhumatismales 15.785Alcoolisme 15.785Poliomyélite antérieure aiguë 15.785Rééducation médicale 15.785Activités médico- sociales 15.785

Services généraux et administratifs.Autres services :

a) Personnel central 104.425b) Missions d'aide sanitaire 500.000c) Bourses,d) Tournées de conférences

750.00048.000

e) Documentation médicale et matériel d'enseignement 200.000

f) Services médicaux et fournitures médicales d'urgence 50.000

Epidémiologie et statistique sanitaire 338.945Station d'information épidémiologique de Singapour 59.365Publications 191.000Services d'édition 243.125Education et information du public 125.900Bibliothèque 149.315

Sous -Total 4493.205A déduire : Montant arbitraire pour tenir compte de la résolution 2.493.205

Total 2.000.000

Annexe 9. [WHO.IC /r92 /Rev.i.]6 février 1948.

SEPTIÈME RAPPORT DU COMITÉ D'ADMINISTRATION ET FINANCES 1

Le Comité a tenu sa onzième séance le 6 février1948 ; il a pris les décisions suivantes :

r. Crédits supplémentaires pour 1948 pour la Com-mission Intérimaire.Le Comité a décidé de recommander à la Com-

mission Intérimaire d'approuver les crédits indiquésdans les deux documents et résumés (ainsi queceux qui ont été approuvés à la quatrième session)dans le document WHO.IC /AF /8o Add.r (Annexe12). Le total des prévisions dont il s'agit s'élève à :

Bureau de New -York 58.805Bureau de Genève 89.065

1 Ce document a été adopté par la Commission Intérimaire à sa seizièmeséance (voir pages 57-59).

Services techniques 7.000Sessions techniques 15.000

Pour le budget total 1948, voir Annexe 18.

2. Projet de Règlement intérieur provisoire de l'As-semblée de la Santé.Le Comité a décidé de recommander à la Com-

mission Intérimaire de soumettre à la premièresession de l'Assemblée de la Santé le projet derèglement intérieur provisoire qui figure dans 19document WHO.IC /190 2, ainsi que les súggestionsqui sont formulées à titre d'introduction au projet.

8 Ce projet de règlement intérieur figurera dans le rapport de la Com-mission Intérimaire à la première Assemblée de la Santé et pare tra dans unprochain numéro des Actes officiels.

- 147 - ANNEXE I0

Annexe 10.[WHO.IC /AF /57.]

8 janvier 1948.

RELATIONS BUDGÉTAIRES ET FINANCIÈRES AVEC LES NATIONS UNIES

Décisions prises par la Commission Intérimaire.

A sa quatrième session, la Commission Intéri-maire a chargé le Secrétariat :

A. De prendre les mesures appropriées en vued'obtenir des Nations Unies des avances defonds, si possible sur une base de 90 jours ou,à défaut, sur une base d'au moins soixantejours 1.

B. De prendre des mesures appropriées pourrecevoir des Nations Unies des avances de fondsau titre des dépenses imprévues dans le budgetde 1947 1.

C. De prendre, en vue du financement dubudget pour 1948, toutes mesures appropriéesqui pourront être nécessaires pour consti-tuer, au moyen du solde non engagé del'avance obtenue des Nations Unies, un fondsdestiné à être utilisé par l'Organisation Mondialede la Santé en attendant le recouvrement descontributions des Membres de l'Organisation, et(2) de prendre les dispositions qui pourront êtrenécessaires afin d'obtenir des Nations Unies uneavance d'un montant correspondant au budgetapprouvé de la Commission Intérimaire pourl'année civile 1948 tout entière a.

D. Après avoir pris acte des conditions deremboursement de l'avance des Nations Unies,formulées par le Secrétaire général des Na-tions Unies, de consulter le Secrétaire généraldes Nations Unies au sujet de l'ajournementde tout remboursement d'avances jusqu'à ladate à laquelle l'Organisation Mondiale de laSanté sera établie a.

Décisions prises par l'Assemblée générale des NationsUnies (19 novembre 1947).

En adoptant le rapport de la Cinquième Com-mission, l'Assemblée générale a décidé d'autoriserle Secrétaire général à avancer, par prélèvementsur le Fonds de roulement :

« Des sommes, à titre de prêt, à des institutionsspécialisées et à des commissions préparatoiresd'institutions à établir par accord intergouver-nemental, conclu sous les auspices des NationsUnies, pour financer leurs travaux, en attendantque les institutions intéressées aient encaissé desmontants suffisants sur les contributions prévuespar leur propre budget. En faisant ces prêts, quiseront remboursables dans deux ans, le Secrétairegénéral devra tenir compte des ressources finan-cières envisagées pour l'institution intéressée ;il devra obtenir l'assentiment préalable de laCommission consultative pour les questionsadministratives et budgétaires avant de prêterune somme à une institution si, du fait de ceprêt, le montant global des prêts devait dépasser,à un moment quelconque, $3.000.000 (y comprisles sommes déjà prêtées et non remboursées en1947), et avant de prêter à une institution unesomme qui porterait à plus d'un million de

1 Actes o8. OMS, no 6, page 215.2 Actes og. OMS, n° 6, page 216.

dollars le montant total prêté à cette institutionet non remboursé en 1947 1. »

Mesures prises par le Secrétariat.

A. Obtention d'avances de fonds sur une basede quatre -vingt dix jours.

Dans une lettre, en date du 20 octobre 1947,adressée au Sous -Secrétaire général chargé desServices administratifs et financiers, le Secrétaireexécutif a déclaré :

« A sa quatrième session, la Commission Inté-rimaire a invité son Secrétaire exécutif à prendreavec les Nations Unies toutes dispositions néces-saires en vue d'obtenir, sur les prêts autorisés,en ce qui la concerne, des avances suffisantespour fournir à la Commission les disponibilitésdont elle a besoin pour couvrir les dépensesd'exécution d'une période de quatre- vingt -dixjours. Cette décision a été prise en raison desdifficultés qui résultent continuellement du faitque les disponibilités de la Commission Intéri-maire ne lui permettent de transférer des fondsà d'autres bureaux et, en particulier, au Bureaude Genève, que sur une base de trente jours. LaCommission Intérimaire continue à se heurter àdes difficultés chaque fois que se produit lemoindre retard dans les transferts de fonds desbanques de New -York à la banque de Genève,étant donné qu'elle a dû limiter ces transfertsà des montants proportionnés aux avances qu'ellereçoit de temps à autre des Nations Unies. »

Au cours de conférences ultérieures entre desmembres du Secrétariat, d'une part, et le Sous -Secrétaire général chargé des Services administra-tifs et financiers, le Directeur du Budget ainsi qued'autres fonctionnaires des Nations Unies, d'autrepart, le Secrétariat a reçu l'assurance que desfonds seraient avancés à la Commission Intérimairesur une base trimestrielle, ainsi qu'elle l'avaitdemandé.

B. Obtention de fonds au titre des dépensesimprévues du budget de 1947.

Dans cette même lettre, en date du zo octobre1947, le Secrétaire exécutif ajoutait :

« A sa quatrième session, la Commission Inté-rimaire a également chargé le Secrétaire exécutifd'obtenir des Nations Unies, sur les prêts auto-risés en ce qui la concerne, le montant corres-pondant à celui du Fonds de dépenses imprévues.La Commission a pris cette décision parce qu'ellea estimé essentiel que les fonds expressémentprévus pour permettre à son Secrétaire exécutifde faire face à des dépenses exceptionnelles et àtoute autre catégorie de dépenses imprévuessoient effectivement en la possession de la Com-mission Intérimaire, pour répondre aux finsauxquelles ces fonds sont destinés. Nos achatsactuels de vaccin anticholérique, à l'usage decertains des gouvernements de la zone épidé-mique du Moyen- Orient, constituent un castypique à cet égard.

1 Document des Nations Unies A/498, résolution C.

ANNEXE IO - 148 -

« Etant donné les mesures prises en vertu d'unerésolution de la Commission Intérimaire et lefait que le quatrième trimestre de l'année estmaintenant bien entamé, il est respectueusementdemandé que l'Organisation des Nations Uniestransfère à la Commission Intérimaire le soldedu prêt autorisé, soit un montant de $446.854.Etant donné que le Secrétariat a un besoin urgentde fonds supplémentaires, nous vous serions trèsobligés de bien vouloir accorder à cette questionvotre prompte attention. »

A la suite de cette lettre, la Commission consul-tative des Questions administratives et budgétairesde l'Organisation des Nations Unies a approuvé lemontant total des soldes restant dus à la Com-mission Intérimaire pour l'année 1947, ce qui aporté l'avance totale pour 1946-1947, y comprisle Fonds de dépenses imprévues, à $1.300.000.

C. Financement du budget de l'OMS (et non dela Commission Intérimaire) pour .1948.

1. Prendre des mesures pour constituer, aumoyen du solde non engagé de l'avance, unfonds destiné à être utilisé par l'OrganisationMondiale de la Santé en attendant le recou-vrement des contributions des Membres del'Organisation.

L'échange de correspondance entre le Secrétariatet les fonctionnaires de l'Organisation des NationsUnies chargés des Services administratifs et finan-ciers, ainsi que les diverses observations présentéesau Secrétariat, ont nettement montré qu'il auraitété, à ce moment, inopportun d'obtenir, de laCommission consultative des Questions adminis-tratives et budgétaires de l'Organisation des NationsUnies, des engagements quelconques, en ce quiconcerne les soldes encore disponibles à utiliser parl'OMS, en attendant le recouvrement des contri-butions des Membres de l'Organisation.

2. Prendre des dispositions afin d'obtenir uneavance d'un montant correspondant aubudget approuvé pour l'année 1948.

Comme suite à la demande de la CommissionIntérimaire tendant à l'obtention d'une avance de$1.528.324 pour les besoins de la Commissionpendant l'année 1948, la Commission consultativedes Questions administratives et budgétaires del'Organisation des Nations Unies a approuvé unmontant de $1.200.000 pour financer les opérationsde la Commission pendant les dix premiers moisde l'année 1948. Cette décision met, en fait, à ladisposition de la Commission le montant total quilui est nécessaire pour les dix premiers mois del'année, à l'exclusion du Fonds de dépenses impré-vues. La Commission consultative n'a pas accordéd'avance, au titre du Fonds de dépenses imprévues,parce qu'il s'agissait, en l'occurrence, d'un articlede dépenses d'un montant inconnu et que, en saqualité de prêteur, elle n'a pas cru pouvoir consentirdes avances dont la nécessité n'était pas dûmentétablie. La Commission consultative a exprimél'opinion que, au cas où la Commission Intérimaireaurait besoin de nouvelles sommes après octobre1948, il pourrait être désirable, suivant les propo-sitions que la Commission Intérimaire pourraitformuler au sujet du remboursement des avancesantérieures, d'obtenir l'approbation de l'Assembléegénérale.

D. Ajournement du remboursement des avancesdes Nations Unies jusqu'au moment oùl'Organisation Mondiale de la Santé aura étéétablie.

Des conférences ont eu lieu entre des membresdu Secrétariat et le Sous -Secrétaire général chargédes Services administratifs et financiers en vued'obtenir l'ajournement du remboursement désavances des Nations Unies jusqu'au moment oùl'Organisation Mondiale de la Santé aura étéétablie. Dans une lettre, en date du 6 novembre1947, adressée par le Secrétaire exécutif au Sous -Secrétaire général et au Directeur du Budget del'Organisation des Nations Unies, il était dit que :

« Il serait peut -être pertinent que l'Assembléegénérale, en approuvant l'octroi d'un prêt corres-pondant au montant total du budget de 1948,suggérât que, au cas où des avances seraientreçues de gouvernements Membres, ces avancesfussent portées en déduction du montant du prêtautorisé. »

Par une lettre en date du 21 novembre 1947, leSous -Secrétaire général a répondu au Secrétaireexécutif, en indiquant que la Commission consul-tative avait formulé certaines recommandationsdans une lettre adressée par elle au Secrétairegénéral de l'Organisation des Nations Unies. Cesrecommandations sont les suivantes :

« La Commission consultative constate quel'avance est demandée à l'occasion de l'épidémiede choléra qui sévit actuellement en Egypte etcroit comprendre qu'une fraction du total dessommes dépensées à l'occasion de cette épidémiesera recouvrable sur le Gouvernement égyptien.Elle est d'avis que, lorsque ces sommes aurontété remboursées, les fonds reçus devront êtretransmis à l'Organisation des Nations Unies, àtitre de remboursement partiel de l'avance quia été autorisée. »

Ainsi, il sera évidemment possible à la Com-mission Intérimaire de s'acquitter de ses obligationsconcernant le remboursement de $175.000, en1948, dans la mesure où lui seront remboursées àelle -même, les sommes dues par les gouvernementsdu Moyen- Orient pour le compte desquels elle acontracté des dépenses pendant l'épidémie de cho-léra. Ni la Commission consultative ni le Secré-taire général ne sauraient, en effet, accorder un"ajournement du remboursement des avances, sansle consentement préalable de l'Assemblée générale.

On peut donc formuler les cónclusions généralessuivantes : Etant donné l'attitude de la Com-mission consultative, qui a exprimé quelque inquié-tude au sujet du montant croissant des avances àla Commission Intérimaire, et le fait que cetteCommission ne s'est pas montrée disposée à con-tinuer son aide financière au moyen de prélève-ments sur le Fonds de roulement - très limité -de l'Organisation des Nations Unies ; étant donné,d'autre part, que la Commission consultative asuggéré que la Commission Intérimaire devraits'efforcer de trouver des avances en provenanced'autres sources, il y a lieu de considérer, néan-moins, que les demandes d'aide financière présentéespar le Secrétariat, pour l'année 1948, ont reçu, dela part de la Commission consultative et du Secré-taire général, toute l'attention désirable. Il ne fautpas perdre de vue que l'aide demandée pour ledernier trimestre de 1947, y compris le total dusolde du compte de dépenses imprévues, a étéaccordée sans restrictions, en raison, particulière-ment, de la situation en Egypte qui exigeait une

- 149 - ANNEXES I0, II

action immédiate. La Commission consultative etle Secrétaire général n'ont pas hésité à reconnaîtrele caractère d'urgence de cette situation et à fournirl'assistance requise. Ce faisant, ils ont préparé lavoie pour le remboursement, par la Commission,de l'avance de $175.000, consentie par les NationsUnies en 1946, sans que la Commission se trouve en-traînée dans des complications juridiques et sansqu'elle ait besoin de demander à l'Assemblée généralede revenir sur sa décision concernant le rembourse-ment de toutes les avances dans un délai de deuxans. Il est donc manifeste que le Secrétaire généralapprécie les raisons pour lesquelles la Commission

Intérimaire doit recevoir ses fonds sur une base tri-mestrielle. Grâce à lui et à la Commission consulta-tive, la presque totalité du montant du budget de 1948a été obtenue pour le financement des opérationsde la Commission Intérimaire pendant les dix pre-miers mois de 1948. Au cas où la Commission seraitencore en fonction après le mois d'octobre de1948, il pourrait être nécessaire, suivant les pro-positions que la Commission Intérimaire serait enmesure de formuler pour le remboursement desavances antérieures, d'obtenir l'approbation del'Assemblée générale, ainsi que l'a suggéré la Com-mission consultative.

Annexe 11.[WHO.IC /AF /59. Rev. I .]

15 janvier 1948.

VIREMENTS DES AFFECTATIONS DE CRÉDITS POUR L'EXERCICE FINANCIER 1947

La résolution relative aux affectations de créditspour l'exercice financier 1947 autorise le Secrétaireexécutif à opérer des virements entre les diverschapitres budgétaires.

Le paragraphe IV de ladite résolution 1 estainsi conçu :

« Le Secrétaire exécutif fera rapport à lasession ordinaire suivante de la CommissionIntérimaire sur les virements opérés en vertudes paragraphes II et III susvisés, et sur lescirconstances pertinentes. »

Les virements budgétaires opérés depuis laquatrième session, avec les raisons qui les ontmotivés, sont indiqués dans les paragraphesqui suivent le paragraphe IV.

Une somme de $202.810 a été virée du chapitredes Opérations des missions; Chine, au chapitredes Programmes de bourses d'études et de Publi-cations médicales du même pays, à raison de$107.810 et $95.000, respectivement. Ces virementsont été rendus possibles grâce aux économiesréalisées, sur le budget des Opérations des missions,du fait que le Gouvernement chinois a fourni de lamonnaie nationale en vue de faire face aux dépenseslocales de la mission ; il en est résulté des disponi-bilités grâce auxquelles il a été possible de créerdix bourses d'études supplémentaires et d'augmen-ter le budget du programme des publicationsmédicales au titre des fournitures et du matérielnécessaires à l'enseignement.

Les $10.000 affectés au budget des Opérationsdes missions, Yougoslavie, pour la chirurgie plas-tique, ont été virés au Programme de Boursesd'études pour la Yougoslavie, parce que les expertsen chirurgie plastique n'ont pu être recrutés.

1 Actes off. OMS, n" 6, page io8.

Un montant de $550 a été transféré du Pro-gramme de bourses pour la Finlande aux program-mes concernant les Conférences et la documentationmédicale, pour le même pays, afin de rectifiercertaines inexactitudes survenues dans la répartitionantérieure du crédit global en question.

Des virements de $7.500 et $5.000, respective-ment, ont été opérés du Fonds général pour dépen-ses imprévues et du Fonds pour imprévus desServices d'Aide sanitaire aux Pays au budget duBureau de New -York ; sur ces virements $7.000 ontété ajoutés aux crédits prévus pour les serviceset indemnités du personnel, et $5.500 au créditafférent aux transports et autres frais. L'augmen-tation du budget du Bureau de New -York a étérendue nécessaire en raison de changementsinattendus dans le personnel, qui s'est traduiten définitive par des indemnités de départ etd'installation. Des fonds supplémentaires ont étéégalement nécessaires au titre des dépenses detransport et de téléphone, principalement en rai-son de l'installation d'une centrale téléphoniqueet de dépenses imprévues pour frais de déplace-ment de la famille d'un membre du personnelvenue de Chine.

Une somme de $225.000 a été transférée duFonds général pour dépenses imprévues aux Ser-vices techniques, Programme de lutte contre lecholéra, afin de couvrir les dépenses approxima-tives à engager par la Commission Intérimairepour fournir et expédier, à titre remboursable,du vaccin anticholérique et des médicaments auxgouvernements d'Etats du Moyen- Orient. Lesmembres du Comité d'Administration et Financesont été consultés au préalable par câblogrammepour approbation des dépenses à engager à cetitre.

Un tableau synoptique des virements opérésest donné ci -après :

ANNEXES II, I2 - 150 -

Référencedu budget

2(i)

5 (i) C

5 (i) P

5 (ii) C

5(ii)F

5 (iii) F

5 (iv) C5 (iv) F

6 (iv)

8A8B

VIREMENTS BUDGÉTAIRES - EXERCICE FINANCIER 1947

Tableau succinct.

Chapitre budgétaire

Bureau de New -York :Services et Indemnités du personnelFrais de transport et autres dépenses

Prévisions Augmenta -budgétaires tion

s 5

144.137 7.00056.335 5.500

Diminution

s

Créditsrectifiés

151.13761.835

Services d'Aide sanitaire aux Pays - Opéra-tions des missions :Chine 401.831 - zoz.810 199.021Yougoslavie I0.000 10.000 -

Services d'Aide sanitaire aux Pays - Pro-gramme de bourses d'études :ChineYougoslavieFinlande

Services d'Aide sanitaire aux Pays - Pro-gramme de conférenciers :Finlande

Services d'Aide sanitaire aux Pays - Pro-gramme de Publications médicales :ChineFinlande

Services techniques :Programme de lutte contre le choléra .

Réserve pour dépenses imprévues :Fonds généralFonds des Services d'Aide sanitaire aux

Pays

Totaux

142.19075.00025.300

107.810I0.000

550

200 500

20.000 95.00090 5o

258.570

75.2181208871

225.000

250.00085.00024.750

700

115.000140

225.000

- 232.500 26.070

450.860

5.000 70.218

450.860 1.208.871

Annexe 12. [WHO.IC /AF /8o Add.1.]5 février 1948.

RÉSUMÉ DES CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES POUR 1948 1

Les tableaux ci- joints sont relatifs à des arrange-ments budgétaires concernant des fonctions spé-ciales qui ont été approuvées, pendant la cinquièmesession, par la Commission Intérimaire.

A titre d'information, il a été joint égalementun exposé sommaire des crédits supplémentaires(y compris ceux qui sont actuellement présentés),se rapportant à des décisions de la quatrième etde la cinquième session.

CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES POUR 1948,COMMISSION INTÉRIMAIRE

(Cinquième session.)

Section 6, chapitre (iii), Publications techniques.Publication du rapport sur le cancer du col del'utérus.

s

Fournitures et matériel (frais d'im-pression) 4.000

Section 7, chapitre (xii), Réunions techniques.Participation à des Congrès des sciences médicales.

Participation à des congrès qui serontconvoqués conjointement parl'OMS et l'UNESCO 15.000

1 Ce document a été distribué comme addendum au document plus détaillé,WHO.IC /AF /8o, qui n'est pas publié ici (voir aussi Annexe r8).

RÉSUMÉ DES CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES, 1948

(Quatrième et cinquième sessions.)

Section 2. - Bureau de New -York.

Chapitre (i) Services et indem-nités du personnel :

Personnel supplémentaire .

Projet de l'Amazonie hy-léenne 8.277

Expérience -témoin à Haïti 15.918Enquête sur la prévention

de la criminalité . .

Analyses biographiques

S

18.435

Chapitre (ii) Services des voya-ges et transports, Fournitu-res et matériel :

Projet de l'Amazonie hy-léenne

Expérience -témoin à HaïtiEnquête sur la prévention

de la criminalité . . . .

Total de la Section 2

2.6002.600

47.830

3.7236.o82

1.1701 0.975

58.805

- 151 - ANNEXES 12, 13

Section 3. - Bureau de Genève.Chapitre (i) Services et indem-

nités du personnel :Personnel supplémentaire .

Section 6. - Services techniques.Chapitre (iii) Publication du

rapport sur le cancer du colde l'utérus :Fournitures et matériel . . 4.000

89.065

Chapitre (iv) Centre interna-tional de la. grippe : Chargesfixes, créances exigibles etsubventions 3.000

7.000

Section 7. Réunions techniques.

Chapitre (xii) Participation àdes congrès des Sciencesmédicales 15.000

Annexe 13. [WHO.IC /AF /69 /Rev.1.]26 janvier 1948.

RAPPORT DU SOUS -COMITÉ DES QUESTIONS ADMINISTRATIVES SPÉCIALES

Le Sous -Comité des Questions administrativesspéciales s'est réuni, le 19 janvier 1948, pourexaminer le rapport du Secrétaire exécutif surles « conditions applicables, en matière de traite-ments, congés et indemnités, au personnel duSecrétariat de la Commission Intérimaire » (An-nexe ,2, partie 34 -B) qui lui avait été renvoyé.

1. Le premier paragraphe de ce rapport indi-quait que, peut -être, la Commission Intérimairepourrait, à sa cinquième session, passer en revuel'ensemble de la question des traitements, congéset indemnités du personnel, à la lumière de larécente revision de la question à laquelle a procédél'Assemblée générale des Nations Unies. Le Sous -Comité a étudié ce point et a décidé de recomman-der que ce nouvel examen n'était pas nécessaire.

2. D'autre part, le Sous- Comité a reconnu quela Commission Intérimaire serait fondée à déciderde suivre l'exemple des Nations Unies en portantl'allocation familiale et l'allocation pour fraisd'études, chacune de $144 à $200 par an, et ilpropose au Comité d'Administration et Financesde recommander à la Commission Intérimairel'adoption d'une résolution ainsi conçue :

« La Commission Intérimaire, étant donné ladécision de la quatrième session de prendre enconsidération toutes modifications concernantles indemnités du personnel, qui seraient ulté-rieurement adoptées par les Nations Unies,approuve les augmentations suivantes, aveceffet au rer janvier 1948, qui ont été adoptéespar l'Assemblée générale des Nations Unies ennovembre 1947 :

Allocation familiale : de $144 à $ 200 par an ;Allocation pour frais d'études : de $144 à

$200 par an. »

3. En outre, le Sous- Comité a estimé que laCommission Intérimaire devrait donner de nou-veau au personnel l'assurance que les périodes deservices accomplis à la Commission Intérimaireseront reconnues et, en conséquence, il recommandeque le Comité d'Administration et Finances sou-mette à la Commission Intérimaire la résolutionci -après :

« La Commission Intérimaire recommande àl'Assemblée Mondiale de la Santé que les périodesde services accomplis à la Commission Intéri-maire comptent pour les périodes requises autitre des dispositions, visant les traitements,congés et indemnités, qui seront établies envertu du Statut du personnel de l'O:VIS, cettemesure n'ayant toutefois, pas d'effet rétroactifen ce qui concerne les paiements ou rembourse-ments de traitements ou indemnités. »

4. Afin que le Comité puisse délibérer en pleineconnaissance des facteurs en jeu, l'exposé ci -aprèsest présenté pour indiquer certains effets d'unedécision conforme aux principes envisagés, sil'Organisation Mondiale de la Santé décidait desuivre les pratiques en usage aux Nations Unies.

Augmentations de traitement cl l'intérieur descatégories.Les membres du personnel nouvellement recrutés

par l'Organisation Mondiale de la Santé recevraient,à l'intérieur de leur catégorie, des augmentationsde' traitement après des périodes normales deservice ; d'autre part, les anciens fonctionnairesde la Commission Intérimaire se seraient vu refusercet avantage pendant la période intérimaire, alorsque leur période de services accumulés les placerait,dans leur catégorie, à des niveaux supérieurs, avecdes traitements plus élevés que ceux de leurscollègues nouvellement engagés et appartenantà la même catégorie.

Transport des meubles et effets.La non -application de cette disposition au

personnel de la Commission Intérimaire auraitpour effet de pénaliser les fonctionnaires dont lesservices à la Commission Intérimaire seraientjugés suffisamment satisfaisants pour justifier leurengagement par l'Organisation Mondiale de laSanté.

Allocation d'installation.Les membres du personnel nouvellement engagés

recevraient l'allocation qui s'élève à $125 ou à$200, alors que cette allocation ne serait paspayable au personnel repris de la CommissionIntérimaire.

Indemnité temporaire de loyer.Cette indemnité ne s'appliquerait qu'à une très

faible proportion du personnel de New -York,mais il y a lieu de noter que le personnel nouvelle-ment engagé aurait droit à la recevoir à compter dela date effective de son entrée au service de l'Orga-nisation.

Différence de traitement due à des raisons géogra-phiques.

Les membres du personnel qui ont été employéspar la Commission Intérimaire profiteraient decette disposition en ce sens qu'ils ne seraient pastenus de rembourser rétrospectivement la diffé-rence de 5% appliquée, pour des raisons géogra-phiques, au personnel des Nations Unies à Genève.

ANNEXES 13, 14 - 152 -

Indemnité d'expatriation.Les fonctionnaires ayant droit à l'indemnité

d'expatriation de deux années suivant les usagesdes Nations Unies n'en recevraient pas le paiementpour la partie de cette période de deux annéesdurant laquelle ils ont été employés par la Com-mission Intérimaire. Pour les intéressés, le calculde l'indemnité serait déterminé, au prorata, pourle reste de la période de deux années pendantlequel leur traitement sera payé par l'OMS.

Le plein effet d'une décision sur ce point ne peutêtre déterminé que si l'on analyse les répercussions,sur chaque cas individuel, après que les décisionsdéfinitives auront été prises, au sujet du Statutet du Règlement du personnel, par les autoritéscompétentes de l'OMS.

5. Le Sous -Comité reconnaît que, quel que soitle système adopté, il pourrait se produire certainesinjustices. Aucune organisation internationale n'apu éviter ces injustices et la Commission Intéri=maire peut seulement espérer les réduire le pluspossible dans un cadre général raisonnablementétabli.

6. Le Sous -Comité est d'avis que, même si lesusages actuels des Nations Unies étaient adoptéspar l'OMS, les fonctionnaires antérieurement auservice de la Commission Intérimaire jouiraientde certains avantages, par rapport aux fonction-naires nouvellement recrutés, en ce qui concerneles congés, la situation dans les catégories detraitements, et les occasions d'avancement.

Annexe 14.,

RAPPORT DU SOUS -COMITÉ DU BUDGET DESAUX PAYS

' s. A sa quatrième session, la CommissionIntérimaire a approuvé le rapport relatif au Budgetdes Services d'Aide sanitaire aux Pays pour l'an-née 1948 1, qui contenait des recommandations àl'effet :

a) que le Secrétaire exécutif soit autorisé àaccepter les fonds offerts par l'UNRRA et àconsulter les gouvernements en vue d'obtenir,pour le IeS décembre 1947, un exposé relatifà leurs besoins pendant l'année 1948 ;

b) que le Secrétariat soit chargé de préparer unprogramme et un budget détaillés des Servicesd'Aide sanitaire aux pays, à soumettre, aprèsconsultation avec les gouvernements, auSous -Comité du Budget des Services d'Aidesanitaire aux Pays ;

c) que le Sous -Comité soit convoqué immédiate-ment avant la cinquième session de la Com-mission Intérimaire, en vue d e l'examen duprogramme et du budget des Services d'Aidesanitaire pour l'année 1948, y compris laquestion de tous soldes éventuels de 1947 ausujet desquels les gouvernements n'auraientpas soumis de proposition. ,

2. En conséquence, le Sous- Comité du Budgetdes Services d'Aide sanitaire aux Pays s'est réuniles 16, 17, 21 et 23 janvier 1948. Les membressuivants étaient présents : le Dr van den Berg(Pays -Bas) (Président) ; M. Halstead (Canada) ; leDr Sze (Chine) ; le Dr H. Hyde (Etats -Unis d'Amé-rique ; et M. Tomlinson (suppléant) ; le Dr A.Stampar (Yougoslavie). Le Dr N. Baran (Républi-que Socialiste Soviétique d'Ukraine) a assisté à laréunion du 23 janvier.

3. Dans le rapport de la première session duSous -Comité du Budget des Services d'Aide sani-taire aux Pays, tenue en février 1947, il étaitdéclaré que a Dans l'élaboration du budget . . .

l'objectif général du Sous- Comité est de combler lacoupure qui existera entre le moment où l'UNRRAcessera ses activités dans le domaine sanitaireet celui où l'Organisation Mondiale de la Santé,dans sa forme définitive, pourra procéder à l'étudedes besoins sanitaires de l'ensemble du monde » 8.

1 Actes o$. OMS, n° 6, page 141.2 Actes off. OMS, n° 5, pages 88, 89.

[WHO.IC /AF /72.]23 janvier 19+8.

SERVICES D'AIDE SANITAIRE

On estimait, à cette époque, que la coupure nese prolongerait pas jusque dans l'année 1948,mais le retard inévitable dans la convocation de lapremière Assemblée de la Santé ayant reculé leslimites de cette période intérimaire et une nouvellesubvention ayant été généreusement accordée parl'UNRRA, aux mêmes conditions et aux mêmesfins que la première, il a paru logique de continuerd'appliquer pendant l'année à venir les principesétablis pour 1947, avec toutes additions et modi-fications que l'expérience aurait pu suggérer,étant donné, notamment, que les demandes d'aidereçues des gouvernements, pour 1948, ne diffèrentpas, en substance, de celles de 1947.

4. Les décisions prises jusqu'ici par la Commis-sion Intérimaire au sujet des principes adminis-tratifs à observer pour la suite à donner auxdemandes reçues des gouvernements sont résuméesci -après :

a) Il n'est pas dans les intentions de la Com-mission de donner une suite favorable aux de-mandes de fournitures médicales et de matérielsanitaire. La Commission Intérimaire ne désirepas non plus assumer la responsabilité de lasurveillance de la distribution des fournituresmédicales ' de l'UNRRA conformément auxprincipes établis par l'UNRRA. Toutefois, desavis techniques concernant cette distributionpourraient être donnés, sur demande, auxgouvernements 1.

b) Cependant, il a été prévu une exception, enfaveur de la documentation médicale. Au coursde la quatrième session, il a été décidé d'excepterégalement le matériel d'enseignement médical 8.

c) Il ne sera pas versé de subvention directepour les opérations effectuées à l'intérieur d'unpays par les propres services sanitaires de cepays (Annexe ri).

d) Les ressortissants exerçant une professiond'ordre médical qui travaillent dans leur proprepays ne seront pas rétribués par la CommissionIntérimaire (Annexe Ir).

e) Le concours d'organisations bénévoles pour-rait être accepté pour les programmes de tour-

1 °Accord avec l'UNRRA', Actes off. OMS, n° 4, pages 113 -115.2 Actes off. OMS, n° 6, page 78.

- 153 - ANNEXE 14

nées de conférences et de bourses, à la conditionque les gouvernements intéressés soient d'ac-cord : dans le cas des tournées de conférences,il est désirable que plus_d'un pays soit représenté(Annexe Ii) 1.

f) Les dépenses en monnaie locale devrontêtre mentionnées au budget, mais on fera figurerau crédit des pays fournissant des fonds enmonnaie locale le montant ainsi économisé.

g) Le personnel des missions de la CommissionIntérimaire de l'OMS dans les différents payssera soumis aux dispositions du statut du per-sonnel de l'UNRRA, sous réserve de certainesexceptions (Annexe Ir).

h) En ce qui concerne le programme desbourses, (i) les pays devront être invités àcomprendre, dans ce programme, 1 o% de spe-cialistes en matière de pédiatrie ; (ii) les sommeséconomisées en 1947 sur les opérations desmissions devront être virées au programme desbourses (Annexe 11) ; (iii) les boursiers devrontrentrer dans leur propre pays et collaborer,d'une manière appropriée, à son programmesanitaire 2.

5. Ces principes ont été réexaminés à la lumièrede l'expérience acquise en 1947 et des demandesreçues des gouvernements pour l'année 1948 ;les additions et les 'modifications suivantes sontrecommandées :

a) Monnaie locale. Le paragraphe 4 1) ci-dessus devrait être renforcé de la manière sui-vante : « Les pays recevant une aide, en exécu-tion du programme des Services d'Aide sanitaireaux pays, sont instamment invités à fournirla monnaie locale nécessaire. Les programmesseront amplifiés dans la proportion des sommesainsi fournies en monnaie locale. »

b)Materiel d'enseignement et documentation.La description du matériel d'enseignement S,devrait être précisée par l'insertion des motsen italiques :

(( La définition du terme « documentationmédicale » devra être élargie de manière àcomprendre le matériel d'enseignement médicalspécial qu'il n'est pas possible de se procurer dansle pays intéressé - cette impossibilité étant certifiéepar le gouvernement qui adresse la demande. Lesboursiers occupant un poste élevé dans l'enseigne -ment pourront, moyennant une autorisation préala-ble écrite de leur gouvernement et la confirmationdu Secrétaire exécutif, dépenser, chacun, unesomme ne dépassant pas l'équivalent de deuxcents dollars pour du matériel de ce genre. »

Il a été également décidé que, en dehors de casexceptionnels, toute documentation médicale dedate non récente, demandée par des gouvernementsne serait pas accordée.

c) Bourses. Il a été décidé que les boursesseraient de deux sortes. Normalement, il ne serapas accordé 'de bourses d'une durée de moinsde six mois. Les boursiers d'un rang élevé occu-pant des postes supérieurs dans l'enseignementou dans une administration d'hygiène publiquepourront, toutefois, recevoir des allocationspour des voyages d'études d'une durée pluscourte, qui sera normalement de trois mois, auminimum, avec des exceptions éventuelles, dansle cas de boursiers de cette catégorie, se trouvant

Actes off. OMS, n° 6, page 78.2 Actes off. OMS, n° 5, page 9o.a Actes off. OMS, n° 6, page 78.

et étudiant dans des pays peu éloignés, ce quin'exigerait pas de frais de voyage élevés.

6. En examinant le budget de 1948, il a étéconvenu que:

a) En principe, les montants à allouer auxdivers pays devraient être les mêmes en 1948qu'en 1947 ;

b) En ce qui concerne les pays qui n'ont pasencore présenté leurs demandes pour 1948(Albanie, Biélorussie, Corée septentrionale) unmontant équivalant à la somme allouée auxdits pays en 1947 sera inscrit au Fonds pourdépenses imprévues, pour l'année 1948. Les .

demandes reçues avant le IeT avril 1948 se-raient satisfaites au moyen des montants enquestion, conformément à la procédure adoptéeen 1947 1 ;

c) La répartition des sommes supplémentairesqui deviendront disponibles sur le Fonds pourdépenses imprévues, y compris les sommes autitre du paragraphe 6 b), sera effectuée lors d'uneautre session de la Commission Intérimaire oud'un organe successeur ;

d) Les répartitions figurant dans le budgeten appendice ont été faites pour les mêmesmontants qu'en 1947 et ont été inscrites auxdivers programmes selon les demandes formulées,sauf les exceptions suivantes :

Chine : Réduction de $9.583, provenant de laréduction effectuée sur les opérations desmissions ;

Grèce : Réduction de $9.007, provenant de laréduction effectuée sur les opérations desmissions ;

e) Le Sous- Comité a recommandé que soientapprouvées les adjonctions demandées, dansles budgets de New -York et de Genève, en susdes montants antérieurement approuvés par laCommission Intérimaire, pour couvrir les dé-penses afférentes aux traitements des fonction-naires médicaux détachés auprès de l'UNICEFet à la moitié des dépenses du Groupe consultatifmixte avec l'UNICEF, ainsi qu'à du personnelsupplémentaire, surtout à la suite du dévelop-pement du programme des bourses. Toutes lesdépenses supplémentaires incombant à la Com-mission Intérimaire en raison des nouvellesréunions du Groupe devraient être couvertesau moyen du Fonds pour dépenses imprévues.

7. Le Sous -Comité a pris acte du rapport sur lesServices d'Aide sanitaire aux Pays pour septembre -décembre 1947, ainsi que du rapport spécial sur leprogramme des bourses (Annexe 15), et il a étédécidé qu'ils seraient transmis, sous leur formeamendée, au Comité d'Administration et Finances.

Il a été décidé de renvoyer au Comité des Rela-tions la .question de savoir s'il est désirable que laCommission Intérimaire se charge de l'administra-tion du programme de bourses de l'UNICEF.

RÉSOLUTION CONCERNANT LES CRÉDITS

Exercice financier 1948. - Texte revisé pour le Fondsdes Services d'Aide Sanitaire aux Pays.

La Commission Intérimaire décide :I. Pour l'exercice financier 1948, le Budget

des Services d'Aide sanitaire aux Pays s'établitcomme suit :

1 Actes oe. OMS, n° 5, page go.

ANNEXE 14 - 154 -

Crédits(par Section) Affectation des crédits

Partie I.r Réunions de l'Organisation

(Chapitre IV)

Pattie II.2 Bureau de New -York 1 (Cha-

pitres (i) et (ii))

3 Bureau de Genève 2 (Chapitres(i) et (ii))

4 Autres Bureaux et activitésrégionales

5 Services d'Aide sanitaire auxPays 3

6 Services techniques

7 Réunions techniques (Cha-pitre XI 4)

Fonds desServices d'Aide

Sanitaire

S

1.000

38.375

508.905

r 248.852

1.200

Total de la Partie II . . 1.397.332

101.668

1 500 000

Partie III.8 Dépenses imprévues b.

Total pour toutesParties

les

1 Appendice x ci- joint.2 Appendice o ci- joint.'Appendice 3 ci- joint.4 Chapitre XI - Groupe consultatif mixte avec l'UNICEF.5 Appendice 4 ci- joint.

Des montants ne dépassant pas les sommesindiquées ci- dessus seront disponibles pour lepaiement d'exigibilités encourues pendant lapériode 1eT janvier 1948 -31 décembre 1948.

II. Le Secrétaire exécutif est habilité, sauf ence qui concerne les virements entre le Fondsgénéral et le Fonds des Services d'Aide sanitaire :

A. En ce qui concerne toutes les partiesdu Budget, à opérer des virements de créditsentre les chapitres des sections et, avec l'assen-timent du Comité d'Administration et Finan-ces, des virements entre les sections desparties et entre les diverses parties.

B. En ce qui concerne la section 5 de lapartie II, à virer tous les montants encoredisponibles à la fin de l'année 1948, en susdu montant inscrit au budget, pour les paysrespectifs, au titre de l'année suivante.

III. Le Secrétaire exécutif est habilité àvirer des crédits du Fonds pour imprévus afinde couvrir des dépenses imprévues, dans le cadredes programmes inscrits aux crédits budgétaires.

IV. Le Secrétaire exécutif signalera à lasession ordinaire suivante de la CommissionIntérimaire tous les virements effectués envertu des paragraphes II et III ci- dessus, etindiquera toutes les circonstances pertinentes.

V. Le Secrétaire exécutif est habilité; enoutre, à virer le solde du Fonds pour imprévusdes Services d'Aide sanitaire (1947) au Fondspour imprévus de 1948 des Services d'Aidesanitaire.

Appendice 1.

BUREAU DE NEW -YORK. - FONDS DESSERVICES D'AIDE SANITAIRE

Crédits : Section 2 :Chapitre

(i)

Affectation Code Montant

Services et Indemnités duPersonnel :

Services du Personnel . oIIndemnités du Personnel Io

Total du Chapitre (i) .

S

25.395

3.305

28.700

(ii) Autres dépenses :

Services de voyages et detransports 20 3.875

Services des bureaux etinstallations

Autres Services3o40

Charges fixes, réclama-tions et allocations . . 6o

Acquisitions de biens decapital

Total du Chapitre (ii)Total des crédits de la

Section 2

Appendice 2.

70

3.750500

1.500

9.675

38.375

BUREAU DE GENÉVE. - FONDS DESSERVICES D'AIDE SANITAIRE

Crédits : Section 3 :Chapitre Affectation

(i) Services et Indemnités duPersonnel :

Services du Personnel. .

Indemnités du Personnel

Total du Chapitre (i) .

Code Montant

S .

oI 79.80810 7.223

87.031

(ii) Autres dépenses :

Services de voyages et detransports 20

Services des bureaux etinstallations 3o 3.150

Autres Services 4o 2.200

Charges fixes, réclama-tions et allocations . 6o 32o

Acquisitions de biens decapital 7o 500

Total du Chapitre (ii) 21.874Total des crédits de la

Section 3 108.905

15.704

Appendice 3 (voir page suivante).

Appendice 4.

DÉPENSES IMPRÉVUES

Crédits : Section 8 :

a) Réserve pour de nouvelles subven-tions aux pays après le IeT avril. . 42.600

b) Fonds général pour dépenses im-prévues 59.068

Total des crédits, Section 8. . . Io1.668

- 155 -- ANNEXES 14, 15

Appendice 3.

SERVICES D'AIDE SANITAIRE - RÉPARTITION AUX GOUVERNEMENTS

Crédits : Section S :

PaysOpérations

des missions

$

Bourses

$

Tournées deconférences

$

Documenta -tion

médicale$

Total

$

Autriche 10.767 20.000 913 1.000 32.68oChine 244.438 250.000 - 6o.000 554.438Tchécoslovaquie . . 61.500 4.000 2.000 67.500Ethiopie 54.691 - 2.000 1.500 58.191Finlande 25.590 - - 25.590Grèce 72.743 12.700 - 1.000 86.443Hongrie 15.742 2.249 26.986 44.977Italie 14.098 25.000 4.950 7.219 51.267Corée méridionale . - 7.600 - - 7.600Philippines - - 11.400 - 11.400Pologne 12.000 74.500 4.500 3.483 94.483Yougoslavie - 85.000 - 11.250 96.25oUkraine - - 78.033 78.033Sous -total pour les pays. 408.737 577.632 30.012 192.471 1.208.852

Remboursement des impôts nationaux sur le revenu 40.000Total des crédits, Section 5 1 248.852

Annexe 15. [WHO.IC /133 /Rev.I.]26 janvier 1948.

RAPPORT SUR LES SERVICES D'AIDE SANITAIRE AUX PAYS :SEPTEMBRE -DÉCEMBRE 1947

I. OBSERVATIONS GENERALES

L'événement marquant a été la décision prisepar le Comité central de l'UNRRA le 15 septembred'accorder une deuxième subvention de $1.500.000des Etats -Unis à la Commission Intérimaire pourlui permettre de prêter une assistance technique,dans le domaine sanitaire, aux pays déjà aidés parl'UNRRA - assistance qui sera poursuivie jus-qu'au moment où l'Organisation Mondiale perma-mente de la Santé disposera de ses propres res-sources financières.

Cette subvention a été accordée aux mêmesconditions que la subvention antérieure et lasomme en question sera versée en trois paiementstrimestriels, par avance, avec cette réserve que,si l'OMS disposait de ressources financières indé-pendantes et adéquates avant le dernier trimestrede 1948, les versements en question prendrontfin. Sur la première tranche trimestrielle de$450.000, l'équivalent de $50.000 a été versé ensterling et ce point soulèvera certains problèmesrelativement à l'utilisation de cette somme.

L'exécution du programme s'est poursuivie defaçon satisfaisante. Les crédits budgétaires se sontavérés suffisants, dans tous les cas en ce qui con-cerne les engagements pris en 1947, sans, cepen-dant, pouvoir être considérés comme indûmentélevés. La communication tardive des propositionsdétaillées de la Hongrie et le fait que la Biélorussieet l'Ukraine n'ont pas soumis de proposition (en1947) ont nécessairement eu pour résultat unreport considérable, sur 1948, du crédit budgétaireafférent à ces pays.

Les détails concernant le programme appliquédans les divers pays sont donnés ci- dessous sépa-rément pour chaque pays

II. PROGRAMME POUR LES DIVERS PAYS

A. - Autriche : Le Dr J. D. Cottrell a donné sadémission de l'OIR et, par conséquent, n'a plusété en mesure de nous servir d'agent en Autriche.

Il a donc été engagé par la Commission Intérimaireà partir du Ie1 octobre. Il est activement intervenupour aider de ses avis techniques le Ministreautrichien de la Prévoyance sociale et il a mainte-nant son bureau dans ce Ministère. Il est égalementchargé de l'application du programme concernantles bourses et du programme relatif à la documen-tation médicale - programmes qui sont, tousdeux, presque achevés pour 1947. Le fonctionne-ment médical principal du Ministère de la Pré-voyance sociale, le Dr F. Reuter, est venu à Genèveen septembre et le Directeur des Services d'Aidesanitaire aux Pays a passé deux jours à Vienne, audébut de novembre, pour discuter le programmede 1948 ; au cours de sa visite, il a tenu une con-férence de presse sur les travaux de la CommissionIntérimaire.

B. - Biélorussie : Des propositions détailléesconcernant l'utilisation de la totalité du créditbudgétaire ont été reçues par la CommissionIntérimaire le 3 janvier 1948. Il a été demandéque la somme tout entière soit consacrée à ladocumentation médicale.

C. - Chine Le Dr B. Borcic, Chef de la Mission,a quitté la Chine, en décembre, pour être transféréà Paris comme agent de liaison de la CommissionIntérimaire auprès de l'UNICEF. Le Dr J. S.Petersen le remplace.

A la fin d'octobre, le personnel envoyé en Chineet appartenant à la mission comprenait vingt -sixtechniciens et deux non -techniciens.

Le Gouvernement chinois a continué à verserdes sommes considérables pour les dépenses localesde la mission, mais il a fait savoir qu'il ne pourracontinuer à le faire durant toute l'année 1948, dansles mêmes proportions.

Certaines fournitures, installations et véhiculesont été remis par l'UNRRA à la CommissionIntérimaire, à laquelle a été accordée la prioritésur toutes les autres organisations fonctionnanten Chine.

ANNEXE 15 - 156 -

La Chine a été en mesure d'aider l'Egypte pardes envois de vaccins au moment de l'épidémiede choléra.

Les travaux de lutte anti- pesteuse ont continuésous la direction du Dr Pollitzer. L'incidence ducholéra a été remarquablement faible. Aucuneactivité nouvelle n'a pu être entreprise en ce quiconcerne le kala -azar.

Pour ce qui est de la formation du personnel, letravail a été poursuivi par le Dr Eloesser pour lachirurgie, le Dr Singer pour la bactériologie, notam-ment en ce qui concerne la gale et la syphilis. Letravail de formation s'est également poursuivi ence qui cóncerne la formation de médecins et depersonnel infirmier en neuro -psychiatrie, en pédia-trie, en radiologie, en gynécologie et obstétrique, enophtalmologie et en matière de soins hospitaliers etinfirmiers d'hygiène publique. La lutte antitubercu-leuse a été entreprise sous la direction du Dr Lourie,comprenant notamment la radiographie en série etla formation en matière d'épidémiologie. Les troisboursiers qui doivent se spécialiser dans la produc-tion du BCG sont arrivés à Copenhague. Le DrTelfer, expert en questions quarantenaires, aachevé son enquête et présenté un rapport surses constatations. Un programme de productionbiologique et pharmaceutique a été établi parl'ingénieur- chimiste ; quarante -neuf boursiers setrouvent déjà dans leur pays d'études.

D. - Tchécoslovaquie : Le programme de boursesest en cours d'achèvement. Le Dr Veselÿ s'estrendu à Prague pour établir le programme debourses de l'année 1948 et pour s'occuper du choixdes candidats, et M. Moore s'est également rendudans cette ville pour régler des questions budgé-taires et administratives.

E. - Ethiopie : La formation élémentaire desinfirmiers- assistants s'est poursuivie et s'avère deplus en plus utile. Un troisième cours élémentairepour infirmiers -assistants a été entrepris et quatre -vingt -cinq des élèves ont déjà reçu des diplômesdélivrés à la suite d'un examen. Le médecin -chefadjoint a donné sa démission en août et a étéremplacé, en octobre, par un ingénieur sanitairevenant de la mission en Grèce ; le poste d'inspecteursanitaire, vacant depuis le début de l'année, a étéfinalement pourvu - ce qui a permis de donnerune vive impulsion au programme d'assainissementet à la formation de fonctionnaires sanitaires dontun deuxième groupe vient d'achever un cours detrois mois. Des démonstrations pratiques pour lalutte contre les larves et les rats ,ont eu lieu et uneenquête a été faite sur le système d'évacuationdes ordures, pratiqué à Addis- Abeba. Des règle-ments concernant le service de salubrité de laMunicipalité d'Addis -Abeba ont été élaborés.

Un comité de l'enseignement médical a procédéà une enquête sur la situation et il a été décidéd'instituer un cours préliminaire destiné auxassistants médicaux. Des cours hebdomadairesd'éducation sanitaire, avec projection de films, ontété entrepris dans deux écoles et un cours de soinsà domicile, placé sous les auspices de la Croix -Rouge éthiopienne, a également commencé. L'ef-fectif du personnel infirmier ayant été ramené de3 à 2, la surveillance exercée à l'hôpital Ménéliks'en est trouvée compromise et il sera nécessairede disposer d'un troisième infirmier ou infirmièreen 1948.

Sur la demande du Ministère de la Santé, desconseils techniques ont été donnés 'au sujet de lavaccination contre le choléra, des porteurs devibrion cholérique ainsi que de la brucellose et desdispensaires d'immunisation. L'interruption des

communications, provoquée par l'épidémie decholéra en Egypte, a suscité de nombreuses diffi-cultés.

F. - Finlande : Le programme relatif à ladocumentation médicale a été achevé et, parmi lesneuf boursiers prévus, huit sont actuellement surplace. En exécution du plan établi pour les tour-nées de conférences, le Professeur Holm, de Copen-hague, s'est rendu, en octobre, à Helsinki où il afait une conférence sur la tuberculose. Le Directeurdes Services d'Aide sanitaire aux Pays a, d'autrepart, visité la Finlande au mois de novembre, surla demande du Gouvernement, afin de discuter leprogramme pour 1948 et de donner des conférencesà Helsinki et à Turku.

G. - Grèce : L'action entreprise dans le domainede la lutte contre le paludisme et la tuberculose,des services infirmiers et de l'hygiène publiquegénérale, a été poursuivie. La Section du Paludismea été réduite de trois membres à un seul, à savoirle Colonel D. Wright, dont le détachement auprèsde la Commission Intérimaire a été prolongé parla Fondation Rockefeller jusqu'au IeT septembre1948. Les résultats de la lutte entreprise en 1947contre le paludisme ne sont pas encore entièrementprécisés. Des difficultés nouvelles ont surgi parsuite des conditions intérieures existant dans lepays et du vaste problème des réfugiés qui s'estposé. On envisage de transférer le spécialiste desrayons X en Pologne pour donner suite à la demandede ce gouvernement concernant l'envoi d'unexpert en cette matière.

H. - Hongrie : Les trois quarts du nombre debourses demandées par ce pays ont été pourvues detitulaires à l'heure actuelle. Une liste de conféren-ciers désignés a été reçue, et des dispositions ontété prises pour organiser leur venue dans le pays.Des achats de livres ont été entrepris en applicationdu programme relatif à la documentation médicale.Le Directeur des Services d'Aide sanitaire auxPays 's'est rendu en Hongrie en novembre afin dediscuter le programme pour 1948. Il a eu l'occasionde voir une notable partie des réalisations de cepays en matière d'hygiène publique et il a donnédes conférences à Budapest et à Szeged. Le Gou-vernement a informé la Commission Intérimairequ'il ne sera pas nécessaire d'envoyer, en 1948, unagent médical de liaison, les fonctions de ce dernierdevant être reprises par le Ministère hongrois de laPrévoyance sociale.

I. - Italie : Le Chef adjoint de la mission adonné sa démission en octobre et n'a pas été rem-placé jusqu'ici. Les programmes relatifs auxbourses et à la documentation médicale sont encours d'exécution. En application du plan établipour les tournées de conférences, le Dr O. Torning,de Copenhague, s'est rendu à Milan et à Rome oùil a donné des conférences sur le pneumothoraxartificiel ; en outre, le Dr I. A. B. Cathie, de Lon-dres, s'est rendu à Naples, Palerme et Florence ety a donné un certain nombre de conférences sur lastreptomycine. Une demande a été reçue pourqu'un expert en questions de quarantaine mariti-me se rende dans ce pays.

J. - Corée (Corée septentrionale et méridionale) :Aucune information nouvelle n'est parvenue con-cernant les deux bourses accordées pour la Coréeseptentrionale. Les deux boursiers désignés pourla Corée méridionale se trouvent actuellement auxEtats -Unis d'Amérique.

K. - Philippines : Les trois boursiers désignésdans les Philippines sont actuellement aux Etats-Unis d'Amérique où ils poursuivent leurs études.

- 157 - ANNEXE 15 "

L. - Pologne: A la demande du Gouvernement,l'expert adjoint pour la tuberculose et l'expertpour les maladies vénériennes, de la CommissionIntérimaire, se sont rendus dans ce pays. Le DrGeliner a créé, dans la région de Lodz, un servicemodèle de lutte contre la tuberculose. Le DrGuthe a discuté les problèmes relatifs aux maladiesvénériennes ainsi que l'action envisagée pourorganiser une lutte de grande envergure contre lasyphilis. Le Directeur des Services d'Aide sanitaireaux Pays et le fonctionnairé administratif se sontrendus à Varsovie en octobre pour discuter duprogramme de 1948 : une conférence sur l'oeuvrede la Commission Intérimaire a été faite, à Var-sovie, sous les auspices du Vice -Ministre de laSanté. Sur les cinquante et un boursiers prévuspour ce pays, trente -deux sont actuellement surplace et quatre ont terminé leurs études. La docu-mentation demandée est en voie d'acquisition.

M. - Ukraine : Aucune proposition n'est par-venue de ce pays en 1947, mais la CommissionIntérimaire de l'OMS a été avisée, à la date du3 janvier, que le Gouvernement de l'Ukraine désiraitconsacrer le montant total de la subvention àl'acquisition de documentation médicale.

N. - Yougoslavie: Le spécialiste en chirurgiemaxillo- faciale dont le Gouvernement avait de-mandé l'envoi n'a pas été en mesure d'acceptersa désignation et cette partie du programme a étéabandonnée. A la demande du Gouvernement etavec le consentement du Président de la Com-mission Intérimaire ainsi que du Président duComité d'Administration et Finances, le créditfigurant au budget pour ce poste a été transféré auchapitre des bourses. La réalisation des programmesconcernant les bourses et la documentation médi-cale a été énergiquement poursuivie ; les titulairesde vingt et une des trente -six bourses accordéessont actuellement sur place et huit boursiers ontterminé leurs études.

III. BOURSES

a) Observations générales. - Tous les pays quiavaient bénéficié antérieurement de l'aide del'UNRRA et qui ont demandé l'octroi de boursesont présenté, au cours de 1947, des propositionsprécises à cet effet, à l'exception de la Biélorussieet de l'Ukraine. Le programme établi a été réalisé(jusqu'au stade de l'arrivée des boursiers dans leurpays d'étude) pour la plupart des pays, saufen ce qui concerne les boursiers dont les noms

ont été soumis vers la fin de l'année ou dontle placement s'est heurté à des difficultés. LaHongrie n'a envoyé qu'une liste partielle de noms,les autres boursiers devant être indiqués au débutde 1948.

b) Transferts de crédits. - Après consultationdes pays intéressés, $146.000 ont été transférés,en Chine, du budget des activités des missions àcelui des bourses, conformément à la décision dela Commission Intérimaire suivant laquelle leséconomies réalisées grâce aux fonds fournis enmonnaie locale seront transférées au programmedes bourses, et $10.000 ont été transférés, enYougoslavie, du chapitre concernant la chirurgiemaxillo- faciale à celui des bourses.

e) Collaboration avec d'autres organisations. -De nombreux contacts ont été établis avecl'UNESCO à l'échelon du Secrétariat. Le Bureau deGenève demeure, par ailleurs, en liaion constantesavec le Département des Affaires sociales desNations Unies. En matière de bourses, nous avonséchangé des informations avec des Fonds desecours et des Fondations qui poursuivent lesmêmes buts. Une conférence a été convoquée parles Nations Unies, pour le 18 mars, à Lake Success,afin de discuter des problèmes dg politique etd'administration, et la Commission Intérimairea été invitée à s'y faire représenter.

d) Résultats du travail sur place. - Abstractionfaite de difficultés peu importantes causées par lalenteur des communications, l'attente des visaset les taux défavorables des changes de certainspays, aucune plainte sérieuse n'a été enregistréedans ce domaine. Le contact personnel maintenuavec les boursiers prouve qu'un esprit sincère decollaboration internationale anime tous les inté-ressés dans la réalisation des fins envisagées lorsde la création de ces bourses. Les mêmes consta-tations découlent des lettres et des rapports desboursiers qui témoignent de l'ardeur avec laquelleils s'efforcent de recueillir des informations, .deleurs sens critique constructif et de leur recon-naissance pour les facilités qui leur ont été offertes.Certains de ces rapports constituent des étudescomplètes sur des sujets particuliers et des ex-traits en seront publiés dans. la Chronique del'OMS.

Les trois tableaux annexés à ce rapport don-nent des chiffres concernant le nombre des bour-siers, les pays d'origine, les pays d'études etfournissent des indications concernant les matièresétudiées.

Tableau L

RÉPARTITION DES BOURSES AU 31 DÉCEMBRE 1947 D'APRÈS

Pays

AutricheChineCorée méridionaleCorée septentrionaleFinlandeGrèceHongrieItaliePhilippinesPologneTchécoslovaquieYougoslavie

1 Chiffre provisoire.

LES PAYS D'ORIGINE DES BOURSIERS

Nombre dedemandes

Nombre debourses

accordées

Boursesannulées

ou retirées

Demandesencore

à l'examenBoursierssur place

Boursiers ayantterminé

leurs études

13 9 2 2. 4 2

65 49 16 47 2

2 2

2 2

ro 9 I 7 I4 3 I 2 I5 5

1 o 4 6 2

12 37o 51 14 32 438 35 3 21 5

45 36 9 21 8

276 203 16 57 136 23

ANNEXE 15 - 158 -

Tableau IL

RÉPARTITION DES BOURSES AU 31

Pays d'étude

BelgiqueCanadaDanemark

Etats -Unis d'Amérique

DÉCEMBRE 1947 SELON LES PAYS

Nombre de Boursesdemandes accordées

reçues par l'OMS

3 35 2

13 Io104 (venant 63

d'Europe)62 (venant 46

de l'Extrême -Orient)

D'ÉTUDE

Boursiers setrouvant dansle pays choisi

-2

4

52

46

Boursiers ayantterminé

leurs études

3

43

2

Finlande I I IFrance 18 II 4 4Hongrie I I IIrlande I I ILuxembourg I I I

Pays -Bas 4 4 I I

Pologne I I I

Royaume -Uni 38 22 22 II

Suède 19 12 8 5

Suisse 38 26 9 IoTchécoslovaquie 6 4 3 3

Union des Républiques Socialistes Soviétiques 12 4 I327 212 154 49

Note: Ces chiffres sont plus élevés que ceux du tableau I, étant donné que certains boursiers poursuiventleurs études dans plus d'un pays.

1 Chiffre provisoire.

Tableau III.

RÉPARTITION, AU 31 DÉCEMBRE 1947, DESSELON LES DOMAINES

Nombre deDomaines d'études boursiers

Administration d'hygiène publique 20Pédiatrie 12

Cancérologie (radiologie) I2Psychiatrie (hygiène mentale et orientation

BOURSES AYANT LEUR ORIGINE EN EUROPE,D'ÉTUDES

Nombre deDomaines d'études boursiers

Anesthésie 3

Pathologie 3

Hématologie 3

Médecine dentaire (chirurgie dentaire, chi -de l'enfance) II rurgie maxillo- faciale) 3

Microbiologie IO Endocrinologie 3Médecine interne 9 Nutrition 3

Biochimie 7 Oto- rhino- laryngologie 3

Chirurgie thoracique 7 Pharmacologie 3

Cardiologie 7 Médecine légale 3

Dermatologie et vénéréologie 7 Chirurgie orthopédique 2

Tuberculose 6 Epidémiologie 2

Neurologie 5 Administration des hôpitaux 2

Chirurgie 5 Neuro- chirurgie 2

Urologie 4 Soins infirmiers d'hygiène publique 2

Immunologie 4 Pathologie expérimentale . . 2

Statistiques démographiques 4 Hygiène industrielle 2

Ophtalmologie 3 Divers IIAllergie 3 Total 188 1

1 Certains boursiers poursuivent leurs études dans plus d'un domaine.

IV. BUREAUX CENTRAUX

A Genève, un fonctionnaire administratif adjoint,qui se consacre entièrement au programme desbourses, a été désigné en lieu et place d'un fonc-tionnaire administratif général adjoint pour laDivision. Il sera nécessaire de renforcer légèrement,pour 1948, le personnel administratif et de secré-tariat des bureaux de New -York et de Genèvepar suite des tâches accrues qui incombent à laDivision d'Aide sanitaire aux Pays en ce quiconcerne les bourses (voir l'introduction auxpropositions budgétaires pour 1948).

V. RAPPORT SPECIALSUR LE PROGRAMME DE BOURSES

Le Service de Bourses du Bureau du Siège deNew -York a commencé de fonctionner dans laseconde moitié de juin 1947. Ses attributionscomportaient l'octroi de bourses aux autoritéssanitaires gouvernementales de Chine; des Phi-lippines et de la Corée méridionale, ainsi que leplacement et la surveillance des boursiers extrême -orientaux et européens qui étudient aux Etats-Upis et au Canada.

Une circulaire administrative relative aux bour-ses a été préparée et revisée en octobre ; elle fixe

- 259 - ANNEXE 15

la procédure à suivre, en matière de bourses, auBureau du Siège.

Il a été accordé un total de quarante -six bourses :quarante et une à la Chine, trois aux Philippineset deux à la Corée méridionale. Le nombre desbourses accordées à chaque pays a été déterminépar les dispositions budgétaires approuvées auxtroisième et quatrième sessions de la CommissionIntérimaire. Ce sont les autorités sanitaires gou-vernementales intéressées qui ont procédé auxchoix des candidats. Dans le cas de la Chine, unComité de sélection a été spécialement organisépar le Ministère de la Santé, à Nankin, et lesdemandes individuelles ont été, en outre, examinéespar le chef de la Mission en Chine, avant leurenvoi au Bureau du Siège pour décision. Dans lecas des Philippines et de la Corée, les recommanda-tions de candidats ont été faites par les autoritéssanitaires gouvernementales intéressées et lesdemandes ont été examinées par le Bureau duSiège sur la base des renseignements disponibles.L'octroi des bourses n'a été publié que lorsque lesdispositions pour les études à entreprendre avaientété prises.

Le placement des boursiers a constitué la tâchela plus difficile et la plus absorbante du Service.En raison du retour, aux Etats -Unis, des vétéransde guerre désireux de compléter leurs études, laplupart des écoles et institutions de médecine et desanté publique, aux Etats -Unis et au Canada, ontdû assumer des responsabilités très considérablesen matière d'enseignement. Il en a été particuliè-rement ainsi dans le domaine clinique.

Toutefois, les écoles et institutions de médecineet de santé publique des Etats -Unis et du Canadaont manifesté un parfait esprit de coopération, ence qui concerne le programme de bourses de laCommission Intérimaire. Malgré les difficultés,un nombre total de 106 boursiers ont été placés,durant 1947, aux Etats -Unis et au Canada.

Le tableau ci -après donne le nombre des boursiers(d'après leur nationalité), placés aux Etats -Unis etau Canada pendant les six mois, Ier juillet -31décembre 1947 :

Tableau z.Autriche 4Chine 38Tchécoslovaquie 2IFinlande 5Grèce 2

Italie I

Corée 2

Philippines 3Pologne 27Yougoslavie 3

Total Io6

Le tableau suivant indique la nature des insti-tutions où ont été placés les boursiers.

Tableau 2.Ecoles de santé publique. . r8Ecoles de médecine 28Services de santé publique i9Institutions de recherches 5

Hôpitaux et institutions médicales 36Total 106

La nature des études, par pays, est indiquéeci -après :

Tableau 3.

Autriche.ChineTchécoslovaquieFinlande.GrèceItalieCoréePhilippines .Pologne .

YougoslavieTotal . .

Sciencesmédicalesde base

2

6

3

5I

Sciencesmédicalescliniques

2

4I2I

-I

18-

Sciencesde santépublique

286

42I

22

42

Total

43821

52

I

2

3

273

17 38 51 106

L'énumération des matières études par les bour-siers révèle une multiplicité de sujets d'études,comme l'indique le tableau suivant :

Tableau 4.

Domaine d'études Autriche Chine Tchécoslo- FinlandevaquieA. Sciences médicales de base

(17) :

Bactériologie 2

BiochimieImmunologiePathologie . . . . . . .

PharmacologiePhysiologieRadiologieSérologie I

B. Sciences médicales cliniques(38)AnesthésieCancerCardiologieDermatologieHématologieMédecineNeurologieOphtalmologieOto- rhino- laryngologiePédiatriePsychiatrieChirurgie I 2 4UrologieMaladies vénériennes

I

3

I

2

zIIII I

Grèce Italie Corée P es Pologne yo ge

I

2

I2

I2

2

I4I2

II

I

ANNEXES 15, 16 - ,6o -

Domaine d'études

C. Sciences de santé publique(51)

Repart. . .

Maladies transmissibles .

EpidémiologieEnseignement sanitaireAdministration d'hôpitaux.Architecture d'hôpitaux.Maternité et enfanceHygiène mentaleCours (santé publique)NutritionParasitologieAdministration de santé pu-

blique 1Soins infirmiers de santé

publiqueQuarantaineGénie sanitaireEducation sexuelleTuberculoseStatistiques démograph.

Total (I06)

Tableau 4 (suite)

Autriche Chine Tchécosio- Finlande Grècevaquie

4 Io

I2

I2

3I6

2

I7I

Italie Corée Plubp- Pologne Yougo-pines sslavie

15 I I 23

II 2

4 38 2I

1 Visites aux départements de santé publique.

I

I1

II

I

I

2

I

I I I 2

I

Sur les 106 boursiers, 8'7 étaient arrivés, à ladate du Ter janvier 1948, à leur lieu d'études. Ces87 boursiers représentaient un total de 6o2 moisde bourse, y compris la durée du voyage en pró-venance et à destination du pays d'origine. Letableau ci -après indique les mois de bourse et lecoût moyen pour chaque pays d'origine :

Tableau 5.

Total desmois debourse

Moyennedes mois par

boursier

Coût moyenpar mois de

bourse

$

Autriche. 12 6 345,0oChine 356 9,5 360,66Tchécoslovaquie 66 4,4 476,0oFinlande. 42 8,4 305,00Grèce 12 6,o 427,00Corée 24 12,0 316,00Pologne . . 6o 3,o 466,2oYougoslavie 3o Io,o 300,00

Pour le placement des 106 boursiers, des démar-ches ont été entreprises auprès de 68 institutions

5 2 1 2 3 27 3

et des boursiers ont été placés dans 66 d'entre elles.L'esprit de coopération dont ces institutions ontfait preuve a été remarquable, étant donné leslourdes responsabilités qu'elles avaient déjà àassumer en matière d'enseignement. Les autoritésde ces institutions ont exprimé les vifs espoirsqu'elles mettaient dans le programme de boursesde l'OMS et leur désir d'entière collaboration. Ilincombera à l'OMS d'élaborer un programme quiréponde à cette attente.

Cinq voyages de moins d'une semaine ont étéfaits pour visiter les boursiers au cours des troisderniers mois de 1947. Ces contacts avec les bour-siers et avec les professeurs qui surveillent leurtravail se sont avérés des plus utiles, non seulementdans l'intérêt des boursiers mais aussi pour l'éta-blissement de bonnes relations entre l'OMS et lesinstitutions d'enseignement.

Quatre boursiers ont terminé leurs études et sontrentrés dans leurs pays respectifs (Chine et Pologne)pour reprendre leurs travaux. Un système estactuellement élaboré pour établir des dossiersadéquats concernant les résultats donnés parle programme.

Annexe 16. [WHO.ICAF /56 /Rev. /I]20 janvier 1948.

BARÈME DES UNITÉS DE CONTRIBUTION DES ÉTATS MEMBRES AU PREMIERBUDGET DE L'OMS

Mandat.

1. Au cours de sa quatrième session, la Commis-sion Intérimaire a donné mandat au Secrétaireexécutif de préparer et de soumettre à la Com-mission, pour examen à la cinquième session, untableau indiquant les unités de contribution aupremier budget de l'OMS, pour tous les Etatssignataires de la Constitution de l'OMS, y comprisles Etats non membres des Nations Unies, confor-mément au barème des contributions approuvé par

l'Assemblée générale de 1947 pour le budget de1948 des Nations Unies 1.

Mesures prises par l'Assemblée générale de 1947 desNations Unies.

2. Le 15 novembre 1947, l'Assemblée générale aadopté une résolution approuvant, pour 1948, lemême barème de pourcentage des contributions

1 Actes off. OMS, no 6, page 217.

- 161 - - ANNEXE 16

que celui qui était en vigueur en 1947, sous réservedes aménagements suivants :

a) La contribution du Siam, devenu Membredes Nations Unies en décembre 1947, est fixéeà 0,27%;

b) La contribution de la Suède est réduite de2,35 à 2,04%; et

c) La contribution du Yémen (nouveau Mem-bre) est fixée à 0,04% 1

L'Assemblée a pris acte de l'engagement assumépar le Gouvernement de l'Inde de verser, en pre-mier lieu, le total de la contribution de l'Inde et duPakistan pour 1948, sous réserve d'un ajustementintergouvernemental à intervenir entre ces deuxEtats.

3. En recommandant les mesures susmention-nées, le Comité des Contributions de l'Assemblée aestimé que le complément d'information relatifaux revenus nationaux, qui était venu à la con-naissance du Comité, ne justifiait aucun aménage-ment général des barèmes existants fondés sur leprincipe de la capacité de paiement 2.

4. Le Comité des Contributions a recommandéque le système de répartition par pourcentagessoit maintenu pendant une année encore, mais quela question de l'adoption du système de répartitionpar unités soit réexaminée, lorsque sera proposéun barème de caractère plus permanent pour unépériode d'au moins trois ans.

Barème des unités de contribution pou* le premierbudget de l'OMS.

5. Un tableau, reproduit à l'Appendice i duprésent rapport, indique le barème des contributionsde tous les Etats susceptibles de devenir Membresde l'OMS (cinquante -sept Etats Membres et onzeEtats non membres des Nations Unies) rangés parordre alphabétique, le barème étant exprimé à lafois en unités et en pourcentages. Lorsque, aprèsconversion d'un pourcentage quelconque en unités,il est resté une fraction minime, cette fraction aété éliminée ; lorsque la fraction s'élevait à un demiou davantage, il a été fait usage du nombre entierimmédiatement supérieur pour indiquer la positionde l'Etat Membre considéré, en fonction des unitésde contribution dont il serait redevable.

6. L'Appendice 2 groupe les soixante -huitEtats susceptibles de devenir Membres en cinqcatégories de contributions, comme suit :

Groupe r - 1% ou davantage ;Groupe 2 - o,5% jusqu'à 1% exclusivement ;Groupe 3 - 0,25% jusqu'à 0,5% exclusive-

ment ;Groupe 4 - o,Io% jusqu'à 0,25% exclusive-

ment ;Groupe 5 - contributions de moins de o, o%.

L'Appendice 2 indique aussi la populationestimative et le revenu estimatif par tête d'habitant(en dollars des Etats -Unis au taux courant duchange officiel) pour chaque Etat, ainsi que l'annéeau cours de laquelle il a été procédé, dans chaquecas, à l'évaluation. Le montant des contributionsen dollars, indiqué en regard de chaque Etat, estcalculé sur la base d'une unité fixée à $1.000.000.

' Document des Nations Unies A/462.$ Pour un compte rendu détaillé de la méthode employée en vue de déter-

miner le pourcentage des contributions au budget de 1947 des Nations Unies,voir Actes off. OMS, na 6, page 92-97.

7. Pour aboutir au barème présumé des contri-butions applicable aux onze Etats, qui ne sont pasactuellement Membres des Nations Unies, on s'estfondé sur certaines constantes, afin d'obtenir desdonnées relatives comparables entre lesdits Etatset les Membres des Nations Unies se trouvant dansdes conditions analogues. Les avis du BureauStatistique des Nations Unies ont été utiles à cetégard.

8. On constatera que, dans l'ensemble, le totaldes contributions dépasse légèrement $1.000.000,que le total des pourcentages s'élève à environ106% et que le nombre total des unités des deuxtableaux ressort à 2.663, au lieu de 2.500 (pourune unité de 1 million de dollars et une valeur del'unité fixée à $400 sur la base du minimum de lacontribution au budget des Nations Unies, soit0,04 %). La raison de ces écarts est que les con-tributions au budget des Nations Unies ne sontréparties qu'entre cinquante -six Etats (cinquante -sept, y compris le Pakistan), tandis que les tableauxci- annexés couvrent soixante -huit Etats.

9. Le barème effectif des contributions au budgetinitial de l'OMS pour les Etats qui seront Membresde cette Organisation dépendra de trois facteurs :

a) le nombre des Etats Membres en question ;b) le rang occupé par ces Membres dans le

barème des contributions ;c) toute décision éventuelle de l'Assemblée

Mondiale de la ganté relative à un minimum età un maximum de contribution.

Si, toutefois, la plupart des seize Etats rangésdans le groupe 1 (Appendice 2) font partie del'Organisation, dès le début de son existence, lesremaniements qu'il sera nécessaire d'apporter aubarème des contributions ne seront pas importants,étant donné que ce groupe d'Etats serait redevabled'environ 9o% du total du budget.

Appendice 1.

BARÉME DES CONTRIBUTIONS AU BUDGETINITIAL DE L'OMS

(Etats rangés par ordre alphabétique.)

Etat

Afghanistan

Nombred'unités

1

Pourcentages

0,051 2 Albanie 1 0,04

2 Arabie Saoudite 2 o,o8Argentine 46 1,85Australie 49 1,97

1 2 Autriche 24 0,95Belgique 34 1.35Biélorussie 6 0,22Bolivie 2 o,o8Brésil 46 1,85

1 Bulgarie 3 0,12a Canada 8o 3,2o

Chili I I 0,452 Chine 150 6,00

Colombie 9 0,37Costa -Rica i 0,04Cuba 7 0,29Danemark 20 0,79Egypte 20 0,79Equateur I 0,05Etats -Unis d'Amérique 997 39,89.

2 Ethiopie . . . . . . 2 o,o81 a Finlande II 0,45

"Etat non membre des Nations Unies.' Ce signe indique que l'Etat visé a accepté la Constitution de l'OMS déposée

auprès du Secrétaire général des Nations Unies (au ra= décembre 1947)

ANNEXE 16 - 162 -

Etat Nombred'unités Pourcentages Etat Nombre

d'unités Pourcentages

France 150 6,00 1 Portugal 13 0,50Grèce 4 0,17 République Dominicaine i 0,05Guatémala I 0,05 1 Roumanie 14 0,57

2 Haiti r 0,04 2 Royaume -Uni 290 11,48Honduras 1 0,04 Salvador 1 0,05

1 Hongrie 8 0,33 2 Siam 7 0,27Inde et Pakistan 99 3,95 2 Suède 51 2,04Islande I 0,04 1 2 Suisse 20 o,8o

2 Iran II 0,45 2 Syrie 3 0,122Irak 4 0,17 Tchécoslovaquie 23 0,90

1 2 Irlande. . .. . . . . . 9 0,37 1 2 Transjordanie I 0,04

12 Italie 55 2,20 Turquie 23 0,91Liban 2 o,o6 Ukraine 21 0,84

2 Libéria 1 0,04 Union des Républiques Socia-Luxembourg I 0,05 listes Soviétiques 159 6,34Mexique i6 0,63 2 Union Sud -Africaine . . 28 1,12Nicaragua I 0,04 Uruguay 5 o,r8

2 Norvège 13 0,50 Venezuela 7 0,272 Nouvelle -Zélande 13 0,50 Yémen I 0,04

Panama 1 o,o5 2 Yougoslavie 8 0,33Paraguay i 0,04

2 Pays -Bas 35 1,40 Totaux 2 633 106,37Pérou 5 0,20

1 Etat non membre des Nations Unies.2 Ce signe indique que l'Etat visé a accepté la Constitution de l'OMS déposée

Philippines 7 0,29Pologne 24 0,95 auprès du Secrétaire général des Nations Unies (au far décembre 5947)

Appendice 2.

CONTRIBUTIONS, AU BUDGET DE L'OMS, DES ETATS RANGÉS EN CATÉGORIES SELON LARÉPARTITION PAR POURCENTAGES

Groupe z.Montant total

de laEtat contribution$

Nombred'unités Pourcentages

Population(en millionsd'habitants)

Contributionpar tête

d'habitantAnnée de

l'évaluation

Etats -Unis 398.900 997 39,89 141 0,00290 19462 Royaume -Uni . . . 114.800 290 11,48 49 0,00240 1946

Union d. RépubliquesSocialis. Soviétiques 63.400 159 6,34 136 0,00013 1940

2 Chine 6o.000 150 6,00 455 0,00017 1946France 6o.000 150 6,00 40 0,00150 1946Inde et Pakistan 39.500 99 3,95 412 0,00010 1946

2 Canada 32.000 8o 3,2o 12 0,00265 194612 Italie 22.000 55 2,20 46 0,00480 1945

2 Suède 20.400 51 2,04 7 0,00292 1946Australie 19.700 49 1,97 7 0,00282 1945/46Brésil 18.500 46 1,85 47 0,00039 1944Argentine 18.500 46 1,85 16 0,00116 1945

2 Pays -Bas 14.000 35 1,40 Io 0,00140 1946Belgique 13.500 34 1,35 8 0,00169 1946

2 Afrique du Sud. 11.200 28 1,12 II 0,00102 1944/45906.400 2.269 90,64

Groupe 2.

1 2 Autriche 9.500 24 0,95 7 0,00136 1940Pologne 9.500 24 0,95 24 0,00040 1946Turquie 9.100 23 0,91 19 0,00048 1946Tchécoslovaquie 9.000 23 0,90 13 0,00069 1946Ukraine 8.400 21 0,84 32 0,00028 1940

1 2 Suisse 8.000 20 o,8o 4 0,00200 1942Danemark 7.400 20 0,79 4 0,00197 1946Egypte 7.900 20 0,79 18 0,00049 1946Mexique 6.300 16 0,63 22 0,00030 1946

1 Roumanie 5.700 14 0,57 17 0,00034 19462 Nouvelle -Zélande. 5.000 13 0,50 2 0,00250 19462 Norvège 5.000 13 0,50 3 0,00167 19461 Portugal 5.000 13 0,50 8 0,00062 1946

96.300 244 9,63

1 Etat non membre des Nations Unies.2 Ce signe indique que l'Etat visé a accepté la Constitution de l'OMS déposée auprès du Secrétaire générai des Nations Unies (au cor décembre x947).

- 163 - ANNEXES 16, 17

EtatMontant total

de lacontribution

Groupe 3.

Nombre Pourcentagesd'unitésPopulation

(en millionsd'habitants)

Contributionpar tête

d'habitantAnnée

de l'évaluation$

Chili 4.500 I I 0,45 5 0,00090 19462 Iran 4.500 II 0,45 17 0,00026 1946

1 2 Finlande 4.500 II 0,45 4 0,00112 1946Colombie 3.700 9 0,37 IO 0,00037 1946

1 2 Irlande 3.700 9 0,37 3 0,00123 19442 Yougoslavie 3.300 8 0,33 15 0,00022 19401 Hongrie 3.300 8 0,33 9 0,00036 1946

Cuba 2.900 7 0,29 5 0,00058 1946Philippines 2.900 7 0,29 19 0,00015 1946Venezuela 2.700 7 0,27 4 0,00067 1946

2 Siam 2.700 7 0,27 18 0,00015 1946

38.700 95 3.87

Groupe 4.Biélorussie 2.200 6 0,22 6 0,00056 1940Pérou 2.000 5 0,20 7 0,00028 1946Uruguay 1.800 5 0,18 2 0,00090 3946

2 Irak 1.700 4 0,37 5 0,00034 1946Grèce 3.700 4 0,17 7 0,00024 1946

1 Bulgarie 1.200 3 0,12 7 0,00017 39462 Syrie 1.200 3 0,12 3 0,00040 1946

II.800 - 30 1,18

Groupe 5.Bolivie 800 2 o,o8 4 0,00020 1946

2 Ethiopie 800 2 o,o8 15 0,00005 19462 Arabie Saoudite . 800 2 o,o8 6 0,00013 1946

Liban 600 2 o,o6 1 o,0006o 1946Républ. Dominicaine 500 I 0,05 2 0,00025 1946Equateur 500 I 0,05 3 0,00017 1946Salvador 500 I 0,05 2 0,00025 1946

I 0,05 1946Luxembourg . 500 I 0,05 0,3 0,00170 1946Panama 500 I 0,05 o,6 o,0008o 1944/45Afghanistan 500 I 0,05 12 0,00004 1946Costa -Rica 400 I 0,04 o,8 0,00040 1946

2 Haïti 400 I 0,04 4 0,00010 1946Honduras 400 I 0,04 I 0,00040 1946

2 Libéria 400 I 0,04 2 0,00020 1946Nicaragua 400 I 0,04 I 0,00040 1946Paraguay 400 I 0,04 I 0,00040 1946Islande 400 I 0,04 0,1 0,00400

1 2 Albanie 400 I 0,04 I 0,000401 2 Transjordanie 400 I 0,04 0,4 0,00100 1946

Yémen 400 I 0,04 4 0,0003010.500 25 1,05

Totaux générauxpour 68 Etats . 3.063.700 2.663 106,37

1 Etat non membre des Nations Unies.a Ce signe indique que l'Etat visé a accepté la Constitution de l'OMS déposée auprès du Secrétaire général des Nations Unies (au ra, décembre 1947).

Annexe 17.

MODIFICATIONS BUDGÉTAIRES PROPOSÉES 1(Note soumise par le représentant des Etats -Unis d'Amérique.)

Afin de préciser les propositions de la délégationdes Etats -Unis d'Amérique, concernant le projetde budget de l'Organisation Mondiale de la Santépour 1949, qui est actuellement étudié 2, la déléga-tion présente ci -après ses propositions expresses,aux fins d'examen par la Commission.

Ce document a été examiné par la Commission Intérimaire lors de saquatorzième séance (voir pages 52-53).

Ce budget, tel qu'il a été revisé, figure à l'Annexe 1g.

[WHO.IC /186.]4 février 1948.

On trouvera, ci -joint (Appendice 1) un projetd'exposé d'un programme et d'un budget considé-rant les Questions générales de Santé publiquecomme l'une des principales activités de l'Organisa-tion Mondiale de la Santé. Les fonds dont l'emploiest proposé à cette fin ont été tirés du projet debudget - soit les montants globaux des chapitres 6,II -30 inclusivement, ainsi qu'une partie de la

ANNEXE 17 - 164 -

section du chapitre 31 afférente aux Services d'Aidesanitaire ($308.980).

En outre, la délégation des Etats -Unis d'Améri-que propose que la différence entre les $500.000indiqués au chapitre 31 pour les Services d'Aidesanitaire et les $308.980 transférés aux Questionsgénérales de santé publique, soit transférée auprogramme concernant le paludisme. On trouveraci -joint (Appendice 2) un exposé indiquant lesrépercussions de ce transfert sur le budget dupaludisme.

La délégation des Etats -Unis d'Amérique suggère,en outre, que les $750.000 figurant au chapitre 31pour les bourses soient portés à $1.000.000, parvirement des fonds indiqués, à ce même chapitre, pourla documentation médicale et le personnel central.Un état budgétaire concernant les bourses etindiquant les effets de cette modification est joint(Appendice 3).

Est également joint (Appendice 4) un sommairedu budget total tel qu'il résulterait des modifica-tions proposées.

Appendice 1.

PROJET D'EXPOSÉ DU PROGRAMME

Questions générales de santé publique.

La Commission Intérimaire a attentivementexaminé l'importance d'un grand nombre dequestions générales se rapportant à la santé publiqueainsi que certains des problèmes sanitaires spéciauxprésentant l'ampleur et l'importance la plusconsidérable. Elle reconnaît que l'OMS ne serapas en mesure, au cours de l'année 1949, de mettreà exécution des programmes complets dans tous lesdomaines exigeant une action internationale, etelle recommande donc un programme substantielqui serait consacré aux problèmes généraux inté-ressant la santé publique. Le programme recom-mandé ne répond pas adéquatement aux besoinsqui se manifestent dans ce vaste domaine, maisil a été jugé suffisant pour l'action initiale néces-saire de l'OMS, tant au siège central que sur leterrain, et pour assurer, notamment dans lesdomaines des maladies tropicales et des maladies àvirus, les études indispensables pour l'élaborationde plans plus développés dans ces domaines.

Les diverses matières qui sont comprises dansle programme recommandé sont les suivantes :

I. - Organisation de la santé publique :Administration de la santé publique ;Soins infirmiers de santé publique ;Génie sanitaire ;Enseignement technique ;Hygiène industrielle ;Hygiène rurale ;Logement et urbanisme ;Ressources naturelles ;Services d'urgence.

II. - Médecine sociale :

Soins médicaux ;H6pitaux, cliniques et dispensaires ;Rééducation médicale ;Activité médico- sociale.

III. - Hygiène mentale :Alcoolisme ;Toxicomanie.

IV. - Alimentation et nutrition.

V. - Hygiène tropicale :Schistosomiase ;Filariose ;Ankylostomiase ;Lèpre ;Trypanosomiase ;Kala -azar.

VI. - Maladies à virus :Grippe ;Poliomyélite ;Rage ;Trachome.

VII. - Autres maladies et projets exigeant uneétude :

Affections rhumatismales ;Cancer ;Insuline ;Hygiène maritime.

Il est recommandé que, dans ces domaines, lestravaux soient poursuivis, comme on le jugerapréférable dans chaque cas, par un ou plusieursdes moyens suivants : personnel central, comitésd'experts, experts engagés à titre temporaire,correspondance avec des experts, consultationsd'organisations techniques appropriées, et aideaux gouvernements par l'entremise d'experts dupersonnel, d'experts consultés à titre individuel,d'équipes de démonstration, etc. La CommissionIntérimaire estime que les fonds prévus au budgetrecommandé sont suffisants pour permettre auDirecteur général d'établir sur des bases solides ledéveloppement et l'expansion futurs et pour assurer,en 1949, les services nécessaires aux gouvernementsqui ont un besoin urgent d'aide dans ces domaines.

Budget recommandé.Secrétariat:

Traitements :Catégorie I (15) 105.000

Catégorie II . . . (ro) 40.00oCatégorie III. . . (i5) 37.500

Indemnités et allocations . . 64.725Voyages et transports . . . 45.00p

Services d'Aide sanitaire auxPays :

Traitements :

Catégorie I (i8)Catégorie II . (ro)

126.00040.00o

292.225

Catégorie III. . . . (2) 5.000

Indemnités et allocations . . 52.98oVoyages et transports 6o.000Autres dépenses 25.000

308.980

Comités d'experts . . (6 %2) 58.500

Total 659.705

Appendice 2.

PALUDISMESecrétariat:

a) Traitements :Catégorie I (2) 14.000Catégorie II . (2) 8:oo,0Catégorie III. . . . (2) 5.000

b) Indemnités et allocations 9.660c) Voyages et transports . . 6.000

42.660

- 165 - ANNEXES 17, 18

Services d'Aide sanitaire auxPays (7 équipes de démons-tration de 4 membres cha-cune) :

a) Traitements :Catégorie I (14)Catégorie II . . . (id)

$

98.00056.000

b) Indemnités et allocations 48.720c) Voyages et transports . 56.000

258.720Matériel et équipement :

a) DDT 140.000b) Pulvérisateurs à main. 3.000

143.000Documentation spéciale 2.500Comité d'experts 16.000

Total

Secrétariat:

Appendice 3.

BOURSES

a) Traitements :Catégorie I (3) 21.000Catégorie II . . (2) 8.000Catégorie III. (5) 12.500

b) Indemnités et allocations 15.645

c) Voyages et transports . . 9.000

Bourses

Total

462.880

66.145

1000 000

I 066 145

Appendice 4.

BUDGET SOMMAIRE, COMPTE TENU DESMODIFICATIONS PROPOSÉES

1. Sessions d'organisation2. Paludisme3. Tuberculose4. Hygiène de la maternité et de l'en-

fance

$

284.000462.880381.065

247.875

5. Maladies vénériennes6. Hygiène publique générale (ancienschapitres 6, 11 à 3o inclus) 1 :

SecrétariatServices d'Aide sanitaire auxComité d'experts

7. Maladies pestilentielles8. Etalons biologiquesg. Unification des pharmacopées

io. Nomenclatures des maladiescauses de décès

II. Bourses12. Epidémiologie et statistique sani-

taire13. Station d'informations épidémiolo-

giques de Singapour14. Publications15. Services d'édition16. Education et information du public17. Bibliothèquei8. Bureau du Directeur généralig. Service de Iiaison technique.20. Budget et administration21. Personnel22. Services des conférences et services

généraux23. Finances et comptabilité24. Vérification interne des comptes.25. Services communs

Sous -TotalA déduire : pour manquements et retard

dans l'entrée en fonctionA ajouter: frais de voyage et de trans-

port du mobilier des nouveaux mem-bres du personnel

TotalFonds pour dépenses imprévues.Fonds de roulementRemboursement aux Nations Unies

197.755

292.225Pays 308.980

58.50027.000

102.83039.330

30.330r o66 145

338.945

59.365191.000243.125125.900149.315399.070

62.295

59.29560.145

et

Total général

273.440120.290

27.720760.000

368.820

127.379

56.250

6 297.691[Pas de

propositionspéciale]

Références au projet de budget pour 2949 dont le texte revisé figure àl'Annexe rg.

Annexe 18. [WHO.IC /195.]19 février 1948.

BUDGET POUR L'EXERCICE FINANCIER 1948 (Y COMPRIS LES CRÉDITSSUPPLÉMENTAIRES)

A la suite des décisions prises par la CommissionIntérimaire, à ses quatrième et cinquième sessions,un certain nombre de changements ont dfi êtreapportés dans le budget, tel qu'il avait été voté àl'origine 1. On a, par conséquent, jugé opportun defaire paraltre le présent document, dans lequelsont réunis les chiffres qui résultent des décisionsen question. Ces décisions ont été indiquées pré-cédemment (voir Annexes 12 et ri).

I Actes o$. OMS, ne 6, pages 129-14o.

Il convient d'observer que le chiffre indiquépour le Fonds général sous la rubrique « Dépensesimprévues » est un solde débiteur de $9.870. Tou-tefois, comme il est spécifié au paragraphe V de larésolution concernant les crédits, le Secrétaireexécutif a été habilité 2 à virer aux Fonds pourimprévus de 1948 les soldes des Fonds pour impré-vus de 1947 et il n'y a aucun doute que le solde de1947 soit suffisant pour absorber ce déficit apparentde $9.870.

2 Annexe 14.

ANNEXE 18 - 166 -

RÉSOLUTION CONCERNANT LES CRÉDITS - EXERCICE FINANCIER 1948

La Commission Intérimaire décide :

L Pour l'exercice financier 1948, le budget s'établit comme suit :

Section

I

Affectation des crédits

Partie I.

Sessions d'organisation (Chapitres (i) à (vi)) .

Partie II.

FONDSGÉNÉRAL

$

303.900

FONDS DESSERVICESD'AIDE

SANITAIRE

I.000

TOTAL

304.900

2 Bureau de New -York (Chapitres (i) et (ii)) 289.914 38.375 328.2893 Bureau de Genève (Chapitres (i) et (ii)) 626.76o 114.985 741.7454 Autres bureaux et activités régionales (Chapitres (i)

et (ii)) 38.420 - 38.42o5 Services d'Aide sanitaire aux Pays - 1.248.852 1.248.8526 Services techniques (Chapitres (i) à (v)) 139.200 - 139.2007 Réunions techniques (Chapitres (i) à (xiii)) . 240.000 14.700 154.700

Total de la partie II 1 234.294 1.416.912 2.651.206

Partie III.8 Dépenses imprévues

Total pour toutes les parties(9.87o)

1 528 32482.088 72.228

I.5oo.000 3.028.324

Des montants ne dépassant pas les sommes ci- dessus seront disponibles pour le paiement des obligationsencourues pendant la période comprise entre le Ier janvier 1948 et le 31 décembre 1948.

II. Le Secrétaire exécutif est habilité, sauf pourles virements entre le Fonds général et le Fondsdes Services d'Aide sanitaire :

a) En ce qui concerne toutes les parties duBudget, à opérer des virements de crédits entreles chapitres des sections et, avec l'assentimentdu Comité d'Administration et Finances, desvirements entre les sections des parties et entreles diverses parties.

b) En ce qui concerne la section 5 de la partieII, à virer tout montant non engagé à la fin del'année 1948 afin de l'ajouter au montant inscritau budget de l'année suivante pour le paysintéressé.

III. Le Secrétaire exécutif est habilité à virerdes crédits du Fonds pour imprévus, afin de couvrirdes dépenses imprévues dans le cadre des program-mes compris dans les crédits budgétaires.

IV. Le Secrétaire exécutif signalera à la sessionordinaire suivante de la Commission Intérimairetous les virements effectués en vertu des para-graphes II et III ci- dessus et indiquera toutes lescirconstances pertinentes.

V. Le Secrétaire exécutif est habilité, en outre, àvirer le solde des Fonds pour dépenses imprévuesdu Fonds général et du Fonds des Services d'Aidesanitaire du budget de 1947 aux Fonds respectifspour dépenses imprévues du budget de 1948.

BUDGET POUR 1948

Section

1

Affectation des crédits

Partie I.

Sessions d'organisation

FONDSGÉNÉRAL

$

303.900

FONDS DESSERVICESD'AIDE

SANITAIRE

I.000

TOTAL

304.900

Partie II.

2 Bureau de New -York 289.914 38.375 328.2893 Bureau de Genève 626.76o 114.985 741.7454 Autres bureaux et activités régionales 38.420 38.4205 Services d'Aide sanitaire 1.248.852 1.248.8526 Services techniques 139.200 139.2007 Réunions techniques 140.000 24.700 154.700

Total de la partie II 1 234.294 1.416.912 2.651.206Total pour les parties I et II 538.194 1.417.912 2.956.106

Partie III.8 Dépenses imprévues (9.870) 82.088 72.218

Total pour toutes les parties 1528 324 1.500.000 3.028.324

- 167 - ANNEXE 18

Chapitre

Section z. - Sessions d'organisation.

Affectation des crédits Code FONDSGÉNÉRAL

i) Commission Intérimaire : $

Services du personnel 00 7.490Services des voyages et transports 20 59.360Services des locaux et installations 3o 3.400Autres services 40 1.900Fournitures et matériel 50 12.750

ii) Première session de l'Assemblée de la Santé:84.900

Services du personnel 00 63.425Services des voyages et transports 20 96.000Services des locaux et installations 3o 2.400Autres services 40 10.200Fournitures et matériel 50 25.000Dépenses imprévues (sans affectation) 2.975

200.000iii) Comité d'Administration et Finances (trois sessions) I.000iv) Sous - Comité du Budget des Services d'Aide sanitaire I.000y) Sous- Comité du Comité des Relations (huit sessions) 12.000

vi) Sous - Comités de Négociations (quatre sessions) 6.000

Total pour les sessions d'organisation 304.90o

I Sur ce montant $I.000 sont imputables sur le Fonds des Services d'Aide sanitaire aux Pays.

Section 2. -

Affectation des crédits

Chapitre i) :Services du personnelIndemnités du personnel

Bureau de New -York.

Code FONDSGÉNÉRAL

$ -

oo 179.045Io 31.153

FONDS DESSERVICES

D'AIDESANITAIRE

$

25.3953.305

TOTAL

$

204.44034.458

Total du chapitre i) 210.198 28.700 238.898Chapitre ii) :

Services des voyages et transports 20 18.895 3.875 22.770Services des locaux et installations 3o 26.681 3.750 30.431Autres services 40 11.958 500 12.458Fournitures et matériel 5o 17.708 - 17.708Charges fixes, créances exigibles et subventions 6o 1.474 5o 1.524Acquisition de biens de capital 7o 5.000 1.500 6.500

Total du chapitre ii) 81.716 9.675 91.391A déduire : Montant arbitraire décidé par le Comité d'Admi-

nistration et Finances (2.000) (z.000)

79.716 9.675 89.391Total de la Section 2 289.914 38.375 328.289

Section 3. - Bureau de Genève.

Affectation des crédits Code

Chapitre i) :Services du personnel 00Indemnités dti personnel 1 o

Total du chapitre i)Chapitre ii) :

FONDSGÉNÉRAL

$

466.20563.590

FONDS DESSHRVIGE3D'AIDE

SANITAIRE

$

85.3887.723

TOTAL

$

551.59371.313

529.795 93.111 622.906

Services des voyages et transports 20 23.550 15.704 39.254Services des locaux et installations 3o 27.775 3.150. 30.925Autres services 40 17.250 2.200 19.450Fournitures et matériel 5o 21.800 - 21.800Charges fixes, créances exigibles et subventions 6o 2.590 320 2.910Acquisition de biens de capital 70 14.000 500 14.500

Total du chapitre ii) 106.965 21.874 128.839A déduire : Montant arbitraire décidé par le Comité d'Admi-

nistration et Finances (I0.000) ( I O.00o)

Total du chapitre ii) après déduction du montant arbi-traire 96.965 21.874 118.839

Total de la Section 3 626.76o 114.985 741.745

1

ANNEXE 18 - 168 -

Section 4. - Autres bureaux et activités régionales : Singapour.

Affectation des crédits . Code FONDSGÉNÉRAL

Chapitre i) : $

Services du personnel oo 21.420Indemnités du personnel io 5.025

Chapitre ii) :Services des voyages et transports 20 4.250Services des locaux et installations 3o 1.900Autres services 40 2.200Fournitures et matériel 5o 2.200Charges fixes, créances exigibles et subventions 6o 125Acquisition de biens de capital 7o 1.300

Total de la Section 4 38.420

Section 5. - Services d'Aide sanitaire aux Pays. - Crédits alloués aux gouvernements.

Pays Opérations dela mission

$

Bourses

$

Tournées deconférences

$

Documentationmédicale

$

Total en dollarsdes Etats-Unis

$

Autriche 10.767 20.000 913 1,000 32.680Chine 244.438 250.000 - 6o.000 554.438Tchécoslovaquie - 61.500 4.000 2.000 67.500Ethiopie 54.691 - 2.000 1.500 58.191Finlande - 25.590 - - 25.590Grèce 72.743 12.700 - I.000 86.443Hongrie - 15.742 2.249 26.986 44.977Italie 14.098 25.000 4.950 7.219 51.267Corée méridionale - 7.600 - - 7.600Philippines - - 11.400 - 11.400Pologne 12.000 74.500 4.500 3.483 94.483Yougoslavie - 85.000 - 11.250 96.25oUkraine - - - 78.033 78.033

Sous -total pour les pays. 408.737 577.632 30.012 192.471 1.208.852

Remboursement de l'impôt national sur le revenu 40.000Total de la Section 5 1 248.852

Section 6 - Services techniques.

Affectation des crédits FONDSGÉNLRAL

Chapitre i) : $

Laboratoire de standardisation biologique 16.500

Chapitre ii) :Dépenses du Service épidémiologique concernant l'envoi de télégrammes 16.000

Chapitre iii) :Publications techniques 94,70o

Chapitre iv) :Services techniques aux gouvernements 9.000

Chapitre v) :Centre international de la grippe 3.000

Total de la Section 6 139.200

Section 7. - Réunions techniques.

Chapitre Affectation des créditsFONDS DES

FONDS SERVICESGENERAL D'AIDE

SANITAIRE

TOTAL

i) Comité et Sous -Comité d'experts sur l'Epidémiologie etla Quarantaine :

1) Comité d'experts sur la Quarantaine (z ses-$ $ $

sions) i6.800 - 16.800z) Groupe d'experts sur la Fièvre jaune . . 5.800 5.8003) Comité d'experts pour la Lutte internationale

contre les Epidémies (2 sessions) 12.240 12.2404) Participation de conseillers à la discussion des

clauses des Conventions relatives au pèlerinage 4.800 4.800

- 169 - ANNEXE 18

Chapitre

ii)iii)

iv)

y)

vi)vii)viii)

ix)

Affectation des crédits

Comité d'experts sur le Paludisme (2 sessions) . .

Comité d'experts sur les Médicaments engendrantl'Accoutumance (z sessions)

Comité d'experts pour la Standardisation biologique(z sessions du Comité et 2 sessions de Sous -Comité)

Comité d'experts pour les Nomenclatures internatio-nales

Comités d'experts mixtes (3 sessions)Comité d'experts sur la Tuberculose (une session) .

Comité d'experts pour l'Unification des Pharmacopées(2 sessions)

Comité d'experts sur les Maladies vénériennes (une

FONDSG$N$RAL

13.000

8.64o

14.000

22.92010.500

7.900

14.000

FONDS DESSERVICES

D'AIDESANITAIRE

TOTAL

a

13.000

8.640

14.000

22.92010.5007.900

14.000

x)session)

Représentation de la Commission Intérimaire ci desréunions d'autres organisations par des personnes ne

3.000 3.000

faisant pas partie du Secrétariat 6.000 6.000xi)xii)

Groupe consultatif mixte avec l'UNICEFParticipation au Congrès des Sciences médicales con-

voqué conjointement par la Commission Intérimaire

I.200 1.200

xiii)et l'UNESCO

Sous - Comité du Comité d'experts sur la Tuberculose15.000 15.000

(pour l'UNICEF) 13.500 13.500

Total de la Section 7 154.600 14.700 169.300A déduire : Montant arbitraire décidé par le

Comité d'Administration'et Finances (14.600) - (14.600)

Total de la Section 7 après déduction du montantarbitraire 140.000 14.700 154.700

Les

Appendice explicatif.

tableaux ci- joints fournissent le détail des prévisions inscrites aux rubriques

Services du personnel (New -York)Services du personnel (New -York)Services du personnel (Genève) -Services du personnel (Genève) -Publications techniques

suivantes du budget :Pages

- Fonds général 169 -170

- Fonds des Services d'Aide sanitaire 170

Fonds général 17o -172

Fonds des Services d'Aide sanitaire

DÉTAIL DE LA RUBRIQUE « SERVICES DU PERSONNEL DU BUREAU DE NEW -YORK »

Fonds général.

172

173

Exercice financier 1948

Désignation du posteNombre de

postesTraitement

annuel moyenCréditprévu

Secrétaire exécutif I 13.500 13.500Directeur du Bureau du Siège I I0.000 I0.000Directeur des Services financiers et administratifs I 9.200 9.200Directeur adjoint du Bureau du Siège I 7.450 7.450Fonctionnaire médical (Amazonie hyléenne) I 8.200 6.800Fonctionnaire médical (Expérience- témoin d'Haïti) I 8.200 6.800Ingénieur sanitaire (Expérience- témoin d'Haïti) 1 7.450 6.2ooFonctionnaire de l'Information i 7.450 7.450Comptable 1 6.37o 6.37o

Fonctionnaire chargé du Budget I 5.180 5.180

Fonctionnaire adjoint de l'Information 1 4.410 4.410

Chef du Bureau du Personnel 1 4.410 4.410Chef des Services administratifs I 4.250 4.250

Fonctionnaires de liaison 2 3.970 7.270

Comptable de 2e catégorie 1 3.970 3.970Chef du Service des Archives I 3.210 3.210

ANNEXE I8 - 170 -

DÉTAIL DE LA RUBRIQUE « SERVICES DU PERSONNEL DU BUREAU DE NEW -YORK » (suite)

Fonds général.

Désignation du poste

Exercice financier 1948Nombre de Traitement Crédit

postes annuel moyen prévu

$ $

Fonctionnaire adjoint (Procédures administratives) 1 3.210 2.675Commis chargé des documents i 2.890 2.890Secrétaires 2 2.750 5.500Sténographes 6 2.500 14.120Sténographe (Information) 1 2.360 1.970Assistant (Bibliothèque) 1 2.360 2.360Commis adjoint (Archives) I 2.360 2.360Commis (comptabilité) I 2.360 2.360Commis I 1.920 1.920Dactylographes 2 1.920 3.840Téléphoniste I 1.92o I.92oHuissier i 1.58o 1.580

Total 36 149.965

Services du Personnel - Récapitulation.Code $

Postes comme ci- dessus 01 149.965Experts -Conseils et personnel temporaire 02 8.700Services par l'intermédiaire des Nations Unies 03 2.000Compensations additionnelles pour heures supplémentaires 05 300Compensations additionnelles au titre de l'impôt sur le revenu o6 18.080

Total 179.045

Fonds des Services d'Aide sanitaire.

Désignation du poste

Exercice financier 1948Nombre de Traitement Crédit

postes annuel moyen prévu

$ $

Directeur adjoint des Services d'Aide sanitaire 1 7.870 7.870Secrétaire 1 2.610 2.610Commis (voyages) 1 2.360 2.360Sténographes 2 2.245 4.490Dactylographe r 1.92o 1.920Commis (Economat) I 2.130 2.130Commis (comptabilité) r 2.360 2.360

Total 8 23.740

Services du personnel - Récapitulation.Code $

Postes comme ci- dessus o1 23.740Experts- conseils et personnel temporaire 02 -Services par l'intermédiaire des Nations Unies o3Compensation additionnelle pour heures supplémentaires o5 -Compensation additionnelle au titre de l'impôt sur le revenu o6 1.655

Total 25.395

DÉTAIL DE LA RUBRIQUE « SERVICES DU PERSONNEL DU BUREAU DE GENÈVE

Fonds général.Exercice financier 1948

Désignation du poste Nombre depostes

Traitementannuel moyen

Créditprévu

Secrétaire exécutif. $ $

Secrétaire exécutif adjoint I 11.000 9.200Assistants médicaux techniques 2 5.910 11.820Secrétaires 2 3.000 5.565Commis -sténographe 1 2.360 1.965

6 28.550Bureau du Chef du Bureau de Genève.

Chef du Bureau de Genève I io.000 10.000Secrétaire i 3.390 3.390

2 13.390

- 171 - ANNEXE 18

DÉTAIL DE LA RUBRIQUE « SERVICES DU PERSONNEL DU BUREAU DE GENÈVE » (suite)

Fonds général.

Exercice financier 1948

Désignation du poste Nombre de Traitement Créditpostes annuel moyen prévu

Services financiers et administratifs. $ $

Directeur adjoint des Services administratifs I 7.450 7.450Chef du Bureau financier 1 6,370 6.370Adjoint au Chef du Bureau financier i 4.410 4.410Assistants (Comptabilité) 2 3.210 5.350Commis (Comptabilité) 1 2.850 2.850Juriste 1 5.750 5.750Assistant (Recherches juridiques) I 3.970 3.300Secrétaire 1 2.610 2.610Fonctionnaire adjoint (Personnel) 1 4.410 4.410Secrétaires du Bureau du Personnel 2 2.200 4.400Commis -Sténographe - Personnel r 2.360 1.965Commis -Sténographe - Services généraux i 2.360 1.965Assistants administratifs 2 3.390 6.780Commis (Economat) 2 2.185 4.370Commis (Voyages et passeports) I 2.020 2.020Chef du Bureau des Archives 1 4.410 4.410Commis (Archives) 7 2.200 14.610Chef du Service central de Sténodactylographie (Pool) I 3.570 3.570Sténodactylographes bilingues IO 2.572 25.720Sténodactylographes de langue anglaise 3 2.445 7.335Sténodactylographes de langue française 7 2.217 15.520Sténographes 3 2.360 5.895Chauffeur (y compris heures supplémentaires) 1 2.130 2.630Huissier I 1.830 1.830Ronéotiste 1 1.660 1.660Commis (Distribution) 1 1.830 1.830

55 149.010

Bibliothèque et Services divers.Directeur 1 8.350 8.350Assistants de recherches 2 3.340 6.68oAssistant (Bibliographie) 1 3.390 3.390Bibliothécaire médical 1 5.180 5.180Bibliothécaire adjoint I 3.970 3.970Assistants, Commis, etc. (Bibliothèque) 5 2.34o 10.830Fonctionnaire de l'Information I 4.990 4.990Secrétaire 1 2.160 2.160Fonctionnaire chargé des documents 1 3.770 3.770Dessinateurs 2 2.875 5.355

16 54.675

Services d'édition.Rédacteur médical principal 1 8.zoo 8.2ooSecrétaire r 2.850 2.850Rédacteurs médicaux z 5.205 10.410Rédacteur- Traducteur médical I 5.900 5.900Traducteurs, Rédacteurs, Assistants (Rédaction) 12 3.953 47.440Traducteur- Reviseur I 6.370 6.370Secrétaire 1 2.610 2.175

19 83.345

Division de Coordination des Recherches.Spécialiste de la tuberculose I 7.200 7.200Spécialiste du paludisme 1 8.5oo 8.500Assistant de recherches (Tuberculose) I 3.210 2.675Pharmacologue 1 6.700 5.575Spécialiste des maladies vénériennes I 5.750 5.750Secrétaires 2 2.610 4.350Spécialiste de l'hygiène et de la nutrition des nourrissons et des

enfants plus âgés 1 8.500 8.5ooSpécialiste de la mortalité infantile r 8.000 8.000Fonctionnaire médical - Grippe r 8.000 8.000Spécialiste pour l'Administration de l'hygiène publique et la

formation du personnel sanitaire I 6.050 6.050

1 1 64.600

ANNEXE 18 - 172 -

DÉTAIL DE LA RUBRIQUE « SERVICES DU PERSONNEL DU BUREAU DE GENÈVE » (suite)

Fonds général.

Exercice financier 1948Désignation du poste Nombre de

postesTraitement

annuel moyenCréditprévu

Division d'Epidémiologie et de Statistique sanitaire. $ $

Directeur I 11.000 II. 000Secrétaire I 2.55o 2.550Chef Statisticien 2 3.970 3.970Statisticiens 4 3.36o 12.905Commis (Statistique) 3 1.890 5.67oChef du Service des Notifications et de la Quarantaine 1 6.95o 6.95oFonctionnaire technique 1 6.050 6.050Assistant (Notifications) I 2.890 2.890Commis -Dactylographes (Code) 2 2.020 4.040Commis -Dactylographe (Enregistrement) 1 2.020 2.020Fonctionnaire médical pour la nomenclature 1 5.450 5.450Expert Statisticien I 8.200 8.200Assistant (Recherches) 1 3.210 2.675Commis- Sténographe I 2.36o 1.965

20 76.335

Total pour toutes les divisions 129 469.905A déduire : Montant arbitraire décidé par le Comité d'Ad-

ministration et Finances 25.000

Total 444.905

Services du personnel - RécapitulationCode $

Postes comme ci- dessus of 444.905Experts -Conseils et personnel temporaire 02 3.600Services par l'intermédiaire des Nations Unies 03 14.000Heures supplémentaires 05 700Compensation additionnelle pour l'impôt sur le revenu o6 3.000

Total 466.205

Fonds des Services d'Aide sanitaire.

Désignation du poste

Exercice financier 1948Nombre de Traitement Crédit

postes annuel moyen prévu

$ $

Directeur des Services d'Aide sanitaire 1 10.000 16.000Directeur adjoint des Services d'Aide sanitaire 1 8.100 8.IooFonctionnaire administratif I 7.175 7.175Statisticien 1 6.700 5.58oExpert en matière de tuberculose I 6.025 6.025Fonctionnaire médical (Bourses) I 5.750 5.750Assistant administratif I 3.570 3.570Assistant administratif (Voyages) I 3.300 3.300Assistant (Comptabilité) I 2.850 2.85oSecrétaire (bilingue) I 2.610 2.610Secrétaires 3 2.440 7.320Fonctionnaires médicaux délégués auprès de l'UNICEF :

Fonctionnaire de liaison en chef 1 9.350 9.350Fonctionnaire médical I 5.450 5.450

Total 15 77.080

Services du personnel - Récapitulation.Code

Postes comme ci- dessus oI 77.080Experts -conseils et personnel temporaire 02 4.308Services par l'intermédiaire des Nations Unies 03Compensation additionnelle pour heures supplémentaires 05Compensation additionnelle au titre de l'impôt sur le revenu o6 4.000

Total 85.388

- 173 - ANNEXES 18, 19

DETAIL DE LA RUBRIQUE « PUBLICATIONS TECHNIQUES »

Titre de la publication Nombre de pagesLangues par numéroNombre de Créditnuméros

Bulletin de l'OMS 2 200 12 (I) 38.000Chronique de l'OMS 5 16 I2 9.5001Recueil international de Législation sanitaire 2 16o 4 (2) 11.500Relevé épidémiologique hebdomadaire bilingue 6 52Rapport épidémiologique et démographique . . . bilingue 20 I2 9.000

Code télégraphique épidémiologique (CODEPID). . bilingue 200 I 1.600Supplément cartographique, avec grille de localisa-

tion bilingue 32 I 600Statistiques épidémiologiques et démographiques

annuelles (1939 -1946) bilingue 500 I 14.000Annuaire sanitaire international 2 L o00 I (3) 19.000Répertoire sanitaire maritime international . . . . 2 600 I I2.000Nomenclature internationale des Maladies et Causes

de Décès 3 300 8.000Fascicule hebdomadaire de la Station épidémiolo-

gique 14 52 10.000Rapport sur le Cancer du Col utérin 2 180 1 4.000

Total 137.200

A déduire : réductions décidées par le Comitéd'Administration et Finances :(r) Bulletin de l'OMS (6 numéros) (18.000)(2) Recueil international de Législation sanitaire (z numéros) (5.500)

(3) Annuaire sanitaire international (différé) (19.000)(42.500)

Total, après déductions 94.700

1 Sous réserve que des arrangements satisfaisants puissent être pris pour l'impression d'une édition chinoise.

Annexe 19. [WHO.IC /189 /Rev.I.]20 février 1948.

PROJET DE BUDGET DE L'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ 1

L'article 2 b) (i) de l'Arrangement du 22 juillet 1946prévoit que la Commission Intérimaire doit sou-mettre aux signataires de l'Arrangement, sixsemaines au moins avant la première session del'Assemblée de la Santé, des propositions relativesau budget de l'Organisation pour la premièreannée. La Commission Intérimaire, au cours de sacinquième session, a examiné l'interprétation qu'ilconvenait de donner aux mots « pour la premièreannée » et a décidé que le moyen le plus pratiquede s'acquitter de l'obligation qui lui incombaitserait de présenter des propositions budgétairespour le premier exercice financier complet, c'est-à -dire pour l'exercice commençant le Ie1 janvierqui suivra l'établissement de l'Organisation. Enconséquence, la Commission Intérimaire soumet àl'examen de l'Assemblée de la Santé les propositionsbudgétaires ci- jointes pour l'exercice 1949. Cespropositions sont divisées en deux sections :

La première section consiste en une série de« documents de travail » qui reflètent, dans lamesure du possible, le coût estimatif de l'exécutionde chaque programme ou fonction ; ces « documentsde travail » ont été disposés de manière à faciliterl'examen du programme et du budget du premierexercice financier intégral de l'Organisation Mon-diale de la Santé.

La deuxième section du rapport consiste en une

I Ce document, texte final adopté par la Commission Intérimaire, contientles revisions faites par la Commission, au cours de sa quatorzième et de saquinzième séance. Il sera présenté, comme document de travail, é l'Assembléede Is santé (voir pages 51-55.

présentation du budget plus conforme à la règle,c'est -à -dire sous la forme adoptée par la Com-mission Intérimaire et qui se rapproche, dans lapratique, de celle du budget des Nations Unies.Cette deuxième section comprend également unerésolution concernant les crédits, qui est soumiseà l'Assemblée de la Santé pour examen et décision.

Pour l'établissement de ces prévisions budgé-taires, il a été nécessaire d'adopter, pour les dé-penses, un certain nombre de chiffres de base qui,souvent, sont calculés d'après des moyennes -parfois, d'après des données résultant de l'expé-rience acquise par l'Organisation des NationsUnies dans l'élaboration de ses propres budgets ;dans certains cas, ces chiffres ont été modifiés pourtenir compte du caractère professionnel et techni-que du personnel de l'Organisation Mondiale de laSanté. Ces chiffres de base sont résumés ci -après :

1. Traitements.On a adopté, pour les traitements, des moyennes

qui ont été divisées en trois catégories commesuit :

Catégorie I $7.000 par anCatégorie II $4.000 par anCatégorie III $2.500 par an.

2. Voyages.

Une somme de $2.000 par an a été adoptée pourla moyenne des indemnités de voyage du personnelprofessionnel et cette moyenne a été appliquéed'une manière générale à la catégorie I.

ANNEXE 19 - 174 -

3. Indemnités et allocations.Les indemnités et allocations ont été calculées,

d'une manière générale, d'après des moyennes debase et des moyennes pondérées utilisées parl'Organisation des Nations Unies dans la présen-tation de sdn propre budget. Les articles ci -aprèsont été complètement exclus du calcul du coûtestimatif des indemnités et allocations :

a) Congé dans les foyers ;b) Remboursement au titre de l'impôt sur le

revenu ;c) Indemnité de cherté de vie à New -York ;d) Indemnité de loyer à New -York ;e) Différences de traitements pour tenir compte

de la situation géographique.

Ont été prises en considération les allocations etindemnités suivantes :

a) Allocation familiale ;b) Allocation pour frais d'études et indemnité de

voyage ;c) Caisse de prévoyance et /ou Caisse des pensions;d) Indemnité d'installation ;e) Allocation d'installation ;f)g)

Indemnité d'expatriation ;Promotions à l'intérieur des catégories.

Des calculs ont été fondés sur l'hypothèse que, saufpour une proportion de 5%, la totalité du personnelprévu au budget de 1949 serait recrutée et auraitassumé ses fonctions avant le début de l'exercice1949. Ainsi, les frais de recrutement, de transportdu personnel et de transport des effets et du mobilieront été considérés comme devant figurer dans lepremier budget de l'OMS, qui couvre la périodecomprise entre la date de l'établissement del'Organisation et le IeT janvier 1949.

4. Comités consultatifs d'experts.Le chiffre de base utilisé pour évaluer le coût

des réunions des comités consultatifs d'expertsest de $I.000- pour chaque membre de comité etpar réunion, plus $I.000 pour le voyage d'unreprésentant du Secrétariat et les frais accessoiresde la réunion. Dans les cas où le nombre des mem-bres du comité était inconnu ou n'était pas encorefixé, on a établi les calculs sur un chiffre hypothé-tique de huit membres.

5. Services de consultations et de démonstrationsfournies aux gouvernements.Les chiffres de base indiqués ci- dessus ont été

également adoptés pour l'évaluation du coût desservices de consultations et de démonstrations, ence qui concerne les traitements, les frais de voyageet de transport et les indemnités.

Les propositions budgétaires ne comportent pasde crédits destinés à couvrir les dépenses qu'entraî-neraient, pendant l'exercice 1949, des arrangementsrégionaux éventuels. Au cas où l'Assemblée de laSanté déciderait d'établir, en 1949, une ou plusieursorganisations régionales, il y aura lieu de prévoirun crédit pour couvrir le coût estimatif d'un comitérégional et d'un bureau régional pour chaqueorganisation.

Les propositions budgétaires ne comportent pasnon plus de crédits pour couvrir les dépensessuivantes :

a) Fonds de roulement.Il y aura lieu de prévoir un fonds de roulement

pour l'OMS (ce fonds devant, d'une manière géné-rale, être utilisé pour financer les opérations del'Organisation en attendant la rentrée des contri-butions des Etats Membres). Le montant de la

somme à ajouter à cet effet dépendra de l'impor-tance du fonds à établir et de la fraction de cefonds qui pourra être incluse dans le budget del'Organisation pour 1948.

b) Fonds pour dépenses imprévues.

Il serait souhaitable qu'un fonds, d'un montantraisonnable, fût inscrit au budget pour les dépensesimprévues, afin de permettre de faire face auxdépenses entraînées par des activités non prévuesdans les propositions budgétaires ci- jointes ou decouvrir des dépenses auxquelles des crédits insuf-fisants ont été assignés.

c) Fonds spécial pour parer aux cas d'urgence etaux événements imprévus.

Ce fonds doit être établi en vertu des dispositionsde l'article 58, chapitre XII, de la Constitution del'OMS, qui porte : « Un fonds spécial, dont leConseil disposera à sa discrétion, sera constituépour parer aux cas d'urgence et à tous événementsimprévus. » L'Assemblée de la Santé devra fixerle montant à inscrire à ce fonds spécial et ce mon-tant devra être ajouté au budget.

SECTION I. - TABLEAU RÉCAPITULATIF DUDOCUMENT DE TRAVAIL POUR LA PRÉPARATION

DU BUDGET

Article

I.

2.

3.4.

Sessions d'organisationPaludismeTuberculoseHygiène de la maternité et de l'en-

fance5. Maladies vénériennes6. Autres activités7. Bourses, Documentation médicale

et Service médicaux d'urgence8. Etalons internationaux9. Pharmacopée internationale .

1o. Epidémiologie internationale .

II. Statistiques sanitaires12. Station d'informations épidémiolo-

giques de Singapour 13. Publications14. Services d'édition15. Education du public en matière

d'hygiène et d'information16. Bibliothèque et Services de docu-

mentation17. Bureau du Directeur général18. Bureau de liaison technique.19. Services juridiques20. Budget et administration21. Personnel22. Services généraux et des conférences23. Finances et Comptabilité24. Vérification interne des comptes.25. Services communs

Sous -totalA déduire pour manquements et re-

retards dans l'entrée en fonction .

A ajouter pour frais de voyage et detransport de mobilier afférents à denouveaux membres du personnel .

Total

Fonds pour dépenses imprévues. .

Fonds de roulementFonds spécial du Conseil Exécutif .

Total général

$

284.000322.32o379.365

239.875197.755873.225

1.068.690101.830

38.33o238.855127.105

59.365191.000240.125

120.900

148.315341.845

59.29529.57055.29564.690

308.940118.29025.720

760.000

6 394.700

125.00o

55.00o

6 324.700

- 175 - ANNEXE 19

r. Sessions d'organisation.$

Assemblée de la Santé (1) 200.000Conseil Exécutif (2) 65.000Comité d'Administration et Finances (2) I.000Comité des Relations et Comités de

18.000Négociations

Total

2. Paludisme.Secrétariat.

Traitements : $

Catégorie I (2) 14.000Catégorie II (I) 4.000Catégorie III . (2) 5.000

Indemnités et allocations. 8.115Frais de voyage et de trans-

port 4.000

Services de consultations et dedémonstrations fournis auxgouvernements :Traitements :

Catégorie I (9)Catégorie II (6)

Indemnités et allocationsFrais de voyage et de

transport

Matériel et équipement :DDTPulvérisateurs à main

Documentation spécialeComité consultatif d'experts

Total

3. Tuberculose.Secrétariat.

Traitements :Catégorie I (I)Catégorie II (I)Catégorie III . . . (z)

Indemnités et allocationsFrais de voyage et de

transport

Services de consultations et dedémonstrations fournis auxgouvernements :Traitements :

Catégorie I (Io)Catégorie II . . . (2o)Experts -conseils .

Indemnités et allocations.Frais de voyage et de

transportMatériel

Documentation spécialeComité consultatif d'experts

Total

284.000

35.115

63.00024.00026.705

30.000143.705

120.0003.000

123.0002.500

18.000

322.32o

14.0004.0005.0008.115

4.00035.115

70.00080.000

9.00050.250

69.00040.000 318.250

4.00022.000

379.365

4. Hygiène de la maternité et de l'enfance.

Secrétariat:Traitements : $ $

Catégorie I (8) 56.000Catégorie II (2) 8.000Catégorie III . . . . (5) 12.500

Indemnités et allocations. 25.275Frais de voyage et de

transport 16.000117.775

Services de consultations et dedémonstrations fournis auxgouvernements :Traitements : $

Catégorie I (4) 28.000Catégorie II (8) 32.000

Indemnités et allocations 20.100Frais de voyage et de

transport 24.000

Comité consultait/ d'experts 18.000104.100

Total 239.875

5. Maladies vénériennes.Secrétariat:

Traitements :Catégorie I (3) 21.000Catégorie II (I) 4.000Catégorie III . . . (z) 5.000

Indemnités et allocations Io.o5oFrais de voyage et de

transport 6.000

Services de consultations et dedémonstrations fournis auxgouvernements :Traitements :

Catégorie I (6)Catégorie II (3)Experts conseils , ,

Indemnités et allocationsFrais de voyage et de

transportMatériel

42.00012.0005.100

16.505

23.10015.000

Documentation spécialeSubventionComité consultatif d'experts

Total

6. Autres activités.Secrétariat:

Traitements :Catégorie I ,

Catégorie II. .

Catégorie III ,

Indemnités et allocationsFrais de voyage et de

transport

Services de. consultations et dedémonstrations fournis auxgouvernements :Traitements :

Catégorie I . .

Catégorie II. .

Catégorie III .

Experts- conseils .

46.050

113.7056.000

Io.00022.000

197.755

$ $

105.00040.00037.50064.725

30.000

175.0006o. 00012.50024.000

Indemnités et allocations. 72.50oFrais de voyage et detransport 114.000Autres dépenses 90.000

Subventions (grippe)Comités consultatifs d'experts (3 en tota-

lité, 4 à frais partagés)

277.225

548.0003.000

45.000Total 873.225

I Prévu pour une subvention ou des subventions i des institutions, envue de l'exécution de projets spéciaux recommandés par l'OMS.

ANNEXE 19 -- 176 -

I. Organisation de la santé publique comprenant :

Hôpitaux et cliniques,Logement et urbanisme,Hygiène industrielle 1,Assistance médicale,Rééducation médicale,Activités médico- sociales,Soins infirmiers 1,Administration de la santé publique,Hygiène rurale 1,Génie sanitaire,Enseignement technique,Hygiène tropicale.

II. Hygiène mentale comprenant :

Alcoolisme,Toxicomanie 1.

III. Alimentation et Nutrition'.

IV. Maladies endémiques spéciales comprenant :

Ankylostomiase,Filariose,Leishmaniose,Lèpre,Schistosomiase 1,Trypanosomiase.

V. Maladies à virus comprenant :

Poliomyélite antérieure aigue (paralysie infantile),Grippe,Rage,Trachome.

VI. Autres maladies et projets nécessitant une étude:

Cancer,Hygiène des gens de mer 1,Insuline,Ressources naturelles,Affections rhumatismales.

7. Bourses, Documentation médicale etServices médicaux d'urgence.

Personnel central:Traitements : $ $

Catégorie I (3) 21.000Catégorie II (3) 12.000Catégorie III . . (5) 12.500

Indemnités et allocations. 17.190

Frais de voyage et detransport 6.000

68.690Bourses (300) 750.000Documentation médicale et matériel d'en-

seignementServices médicaux et fournitures médicales

d'urgence

200.000

50.000

Total

8. Etalons internationaux.Secrétariat:

Traitements : $

I.o68.690

Catégorie I (1) 7.000Catégorie II (I) 4.000Catégorie III . (1) 2.500

Indemnités et allocations. 4.83oFrais de voyage et de

transport 2.00020.330

l Indique un comité consultatif d'experts soit de l'OMS, soit mixte.

$Subventions 1 36.500Comités consultatifs d'experts 2 45.000

Total 101.830

9. Pharmacopée internationale.

Secrétariat:Traitements :

Catégorie I (1)Catégorie Il (1)

Catégorie III . (1)

Indemnités et allocationsFrais de voyage et de

transport 2.000

Comité consultatif d'experts (2Total

$ $

7.0004.0002.5004.830

20.330sessions) . 18.000

38.33o

Io. Epidémiologie internationale.

Secrétariat :Traitements :

Catégorie I (8)

Catégorie II (5)

Catégorie III . . . (9)Indemnités et allocationsFrais de voyage et de

transport

56.00o20.00022.50035.355

i6.000

Dépenses de télégraphe et de radiodiffusionComités consultatifs d'experts :

149.855I0.000

Quarantaine (2 sessions)Lutte contre les épidé-

mies (2 sessions) . . .

Groupe d'experts sur la

22.000

20.000

Fièvre jaune (s session) 6.000Sous - Comité juridique

pour la Lutte contreles Epidémies (I ses-sion) 4.000

Choléra (1 session) 9.000Peste (r session) . 9.000Variole (1 session). 9.000

79.000Total 238.855

I1. Statistiques sanitaires.Secrétariat:

Traitements : $ $

Catégorie I (2) 14.000Catégorie II (3) 12.000Catégorie III . . (s6) 40.000

Indemnités et allocations. 30.105Frais de voyage et de

transport 4.000100.105

Comités consultatifs d'experts:Statistiques sanitaires (2

sessions) 20.000Sous -Comité des Statis-

tiques de Mortinatalitéet de Mortalité desNouveau -nés (r ses-sion) 7.000

Total27.000

127.105

Notes explicatives:1 Subventions:

Institut sérologique d'Etat, CopenhagueNational Institute for Medical Research, de Hampstead }Centre international des Salmonella

Comités consultatifs d'experts:rr membres, 2 sessionsSous -comités : 6 membres, 3 sessions

16.500

20.000

36.500

24.000

21.000

45.00o

- 177 - ANNEXE 19

12. Station d'informations épidémiologiquesde Singapour.

Secrétariat:

Traitements : $

Catégorie I (z) 14.000Catégorie II (1) 4.000Autre personnel 1 . (Io) 15.000

$

$

Indemnités et allocations 7.365Frais de voyage et de

transport 2 9.000

$

49.365

10.000Télégrammes et radiogrammes épidémiolo-

giques

Total 59.365

la caisse descatégories

dans ce cas,

Pour a Autre personnel', le crédit prévu ne concerne quepensions, la caisse de prévoyance, les promotions á l'intérieur deset l'assurance.

2 La moyenne de $2.000 par personne n'a pas été appliquéecar on prévoit que les voyages prendront une assez grande extension.

On a adopté ici une moyenne de $1.500 en raison de conditions localesspéciales.

13. Publications.

(Prévisions fondées sur les obligations statutaires ainsi que sur les besoins connus et probablesdes Comités techniques.)

Titre de la publication

Bulletin de l'OMSChronique de l'OMS

Recueil international de Législation sanitaireRelevé épidémiologique hebdomadaireRapport épidémiologique et démographiqueppAnnuaire international de la SantéManuel ou Répertoire international de la Quaran-

taine (maritime)Manuel ou Répertoire international de la Quaran-

taine (aérienne)

Langues

2

5

z

bilinguebilin ueg

2

2

Nombre denuméros

par an

6

12

4

5212

1

I

Nombre depages par an

1.200

240

64o

4503 60

600

700

200

Impression(toutes

langues)

4.000

10.000

4.000

1.1003.00035.000

4.000

Coûtestimatif

$

25.000

13.000

12.000

15.000

16.000

13.000

4.000

Code télégraphique épidémiologique (Codepid)(Supplément) bilingue 1 100 2.000 1.000

Annuaire statistique épidémiologique et démogra-phique, 1947 bilingue i 150 3.000 4.000

Suppléments techniques au Bulletin et Mono -graphies, y compris :

Bibliographies 2 I TOO 4.000 2.000Pharmacopée 3 1 800 8.000 25.000

Nomenclatures internationales des Maladies etdes Causes de Décès 3 I 700 20.000 27.000

(2 vol.)

Statistiques du Traitement du Cancer 2 I 200 3.000 4.000

Nomenclatures internationales des centres detraitement antivénérien, en application del'Arrangement de Bruxelles 2 I 400 4.000 6.000

Monographies des méthodes modernes de traite-ment antivénérien 2 I It10 4.000 2.000

Fascicule hebdomadaire, Station d'informationsépidémiologiques de Singapour 1 52 730 35o Io.000

Rapport annuel de la Station d'informationsépidémiologiques de Singapour 2 I 200 4.000 4.000

Dépenses imprévues 8.000Total, non compris les frais de port et le

produit des ventes 191.000

14. Services d'édition.Secrétariat:

Traitements : $ $

15. Education du public en matière d'hygièneet Information.

Secrétariat:Traitements : $ $

Catégorie I . . (Io) 70.000 Catégorie I (5) 35.000Catégorie II. . (15) 6o.000 Catégorie II (5) 20.000Catégorie III . (i6) 40.000 Catégorie III . . . (Io) 25.000

Indemnités et allocations. 64.125 Indemnités et allocations. 30.900

Frais de voyage et de Frais de voyage et detransport (3) 6.000 transport I o. 000

Total 240.125 Total 120.900

ANNEXE 19 - 178 -

16. Bibliothèque et Services de documentation.

Secrétariat:Traitements : $ $

Catégorie I (7) 49.000Catégorie II (6) 24.000Catégorie III . . . (Io) 25.00o

Indemnités et allocations. 36.315Frais de voyage et de

transport 2.000Livres, périodiques et car-

tes géographiques. . . 12.000Total 148.315

17. Bureau du Directeur général.

Secrétariat:Traitements :

Directeur général . .

Directeur général ad-(I)

$18.000

(Frais dereprésentation)

(Io.000)

joint (1) 13.500 (7.500)Sous- Directeurs géné-

raux (2) 24.000 (x0.000)Adjoints exécutifs du

Directeur général . (2) 14.000Conseiller diplomati-

que du Directeurgénéral (1) 7.000

Fonctionnaire chargéde l'établissement desplans et de l'analysedes programmes . . (1) .7.000

Analyste des program-mes (1) 4.000

Secrétaires (ro) 25.000(8)Directeurs

Secrétaires (8)

Total

Indemnités et allocations :Directeur général, Ad-

joint, Assistants, Di-recteurs généraux etDirecteurs, Frais dereprésentation (commeci- dessus)

Autres indemnités (12%de $135.500)

Autre personnel . . . (23)

80.00020.000

212.500

47.500

16.26033.58597.345

(20.000)

(47.500)

Frais de voyage et de trans-port 32.000

Total général 341.845

18. Bureau technique de liaison.Secrétariat:

Traitements :Catégorie I (1)Catégorie II (2)Catégorie III . . . (4)

Indemnités et allocationsFrais de voyage et de

transport 6.000Total . . . . .

$

2I.000 8.000

10.00014.295

19. Services juridiques.Secrétariat:

Traitements : $

Catégorie I (2) 14.000Catégorie III . . . (2) 5.000

Indemnités et allocations. 6.57oFrais de voyage et de

transport 4.000Total

59.295

29.570

20. Budget et administration.

Secrétariat:

Traitements :Catégorie ICatégorie IICatégorie III

$ $

(3) 21.000(2) 8.000(4) Io.000

Indemnités et allocations. 14.295Frais de voyage et de

transport 2.000Total

21. Personnel.

55.295

Secrétariat:

Traitements : $ $

Catégorie I (3) 2I.o00Catégorie II (3) 12.000Catégorie III . (s) 12.500

Indemnités et allocations. 17.190Frais de voyage et de

transport 2.000Total 64.690

22. Service des conférences et Services généraux.

Secrétariat:

Traitements : $ $

Catégorie I (5) 35.000Catégorie II (7) 28.000Catégorie III . (57) 142.500

Indemnités et allocationsFrais de voyage et de

transport 6.000Total 308.940

97.440

23. Service financier et Comptabilité.

Secrétariat :

Traitements : $ $

Catégorie I (4) 28.000

Catégorie II. . . . (ro) 40.000Catégorie III . . . (6) 15.000

Indemnités et allocations. 31.290Frais de voyage et de

transport 4.000Total 118.290

24. Vérification interne des comptes.

Secrétariat:

Traitements : $ $

Catégorie I (2) 14.000

Catégorie III . . . (1) 2.500

Indemnités et allocations. 5.220

Frais de voyage et detransport 4.000

Total 25.720

- 179 - ANNEXE 19

25. Services communs.

Total

$

Secrétariatdu Siège

$

Services deconsultations et

de démonstrationsfournis aux

gouvernements

$

Stationd'informations

épidémiologiquesde Singapour

$

Locaux et installations 250.000 227.500 18.500 4.000Services postaux, télégraphiques et autres services

contractuels I00.000 75.000 22.000 3.000Fournitures et matériel 100.000 80.000 18.500 1.500Charges fixes, créances exigibles et subventions I0.000 7.50o 1.500 I.000Acquisition de biens de capital 150.000 133.000 15.000 2.000Experts -conseils, personnel temporaire et services

fournis par l'intermédiaire des Nations Unies . 150.000 140.000 9.000 1.000Total 760.000 663.000 84.500 12.500

SECTION II. - RÉSOLUTION CONCERNANT LESCRÉDITS - EXERCICE FINANCIER 1949

L'Assemblée de la Santé décide :

I. Pour l'exercice financier 1949, le budgets'établit comme suit :

Section Affectation des crédits Montant

Partie I. $

I Sessions d'organisation .

Partie II.2 Secrétariat3 Autres bureaux et activités

régionales4 Services de consultations et de

démonstrations fournis auxgouvernements

5 Services techniques6 Réunions techniques

Total de la Partie II . .

Partie III.7 Fonds pour dépenses imprévues8 Fonds de roulement9 Fonds spécial du Conseil Exécu-

tif (Article 58 de la Constitu-tion)

Total pour toutes les Parties

Des montants ne dépassant pas les sommesci- dessus seront disponibles pour le paiementdes obligations encourues pendant la périodecomprise entre le IeT janvier et le 31 décembre1949.

II. Le Directeur général est habilité, en cequi concerne toutes les parties du budget, àopérer des virements de crédits entre les cha-pitres des sections et, avec l'assentiment duComité compétent du Conseil Exécutif, entreles sections des parties et entre les diversesparties.

III. Le Directeur général est habilité à virerdes crédits du fonds pour dépenses imprévuesafin de couvrir des dépenses imprévues dans lecadre des programmes compris dans les créditsbudgétaires.

IV. Le Directeur général signalera à la sessionordinaire suivante du Conseil Exécutif tous lesvirements effectués en vertu des paragraphesII et III ci- dessus et indiquera toutes les cir-constances pertinentes.

V. Le Directeur général est également habilité,en ce qui concerne les montants alloués à certainsEtats, au titre de la section 4 de la partie II, àvirer les soldes non engagés de ces montantsà la fin de l'exercice 1949, au crédit du comptedes Etats respectifs, en sus de la somme qui leurest allouée pour l'année suivante.

BUDGET POUR L'EXERCICE FINANCIER1949

(D'après les (c documents de travail ».)

Section

TABLEAU RÉCAPITULATIF

Affectation des crédits

Partie I.Sessions d'organisation

Partie II.2 Secrétariat3 Autres bureaux et activités

régionales4 Services de consultations et de.

démonstrations fournis auxgouvernements

5 Services techniques. .

6 Réunions techniquesTotal de la Partie IITotal des Parties I et II.

Partie III.7 Fonds pour dépenses imprévues8 Fonds de roulement9 Fonds spécial du Conseil Exécu-

tifTotal pour toutes les Parties

Montant

284,000

2 980 640

72.800

1420 2601.273.000

294.0006.040.700

6.324.700

Section I. - Sessions d'organisation.Affectation des crédits

Chapitre (i) :Assemblée de la Santé (i session) .

Chapitre (ii) :Conseil Exécutif et ses Comités . .

Total pour la Section 1 . . . .

Montant

200.000

84.000284.000

Section 2. - Secrétariat.Chapitre (i) : $ $

Services du personnel . . 1.713.000A déduire : pour manque-

ments et retards dansl'entrée en fonction . . 95.000 1 618.000

Indemnités et allocationsdu personnel . . . . . . 621.640

Total du Chapitre (i) 2 239.640

ANNEXE 19 - 180 -

Affectation des crédits Montant

Chapitre (ii) :Services des voyages et transportsServices des locaux et installationsAutres services

206.000227.50075.000

Fournitures et matériel 92.000Charges fixes, créances exigibles et

subventions 7.500Acquisition de biens de capital . . 133.000

Total du Chapitre (ii) 741.000

Total de la Section 2 . . . . . 2.980.640

Section 3. - Autres bureaux et activités régionales.

Chapitre (i) : $

Services du personnel 41.000Indemnités et allocations du person-

nel 9.300Total du Chapitre (i) 50.300

Chapitre (ii) :Services des voyages et transports 11.000Services des locaux et installations 4.000Autres services 3.000Fournitures et matériel 1.500Charges fixes, créances exigibles et

subventions I.000Acquisition de biens de capital . 2.000

Total du Chapitre (ii) 22.500

Total de la Section 3 72.800

Section 4. - Services de consultationset de démonstrations fournis aux gouvernements.

Chapitre (i) : $ $

Services du personnel . . 645.600A déduire : pour manque-

ments et retards dansl'entrée en fonction . . 30.000

615.600Indemnités et allocations

du personnel 186.66o

Total du Chapitre (i) 801.660

Chapitre (ii) :Services des voyages et transports 275.100Services des locaux et installations 18.500Autres services 22.000Fournitures et matériel 286.500Charges fixes, créances exigibles et

subventions 1.500Acquisition de biens de capital . 25.000

Total du Chapitre (ii) 618.600

Total de la Section 4 . . . . 1.420.260

Section 5. - Services techniques.

Chapitre (i) : $ $

Publications 191.000

Chapitre (ii) :Documentation spéciale :

Paludisme 2.500Tuberculose . . . 4.000Maladies vénériennes 6.000

Chapitre (iii) :12.500

Subventions :Etalons internationaux 36.500Maladies vénériennes . 10.000Autres (grippe) . . . . 3.000

49.500

Affectation des crédits Montant

Chapitre (iv) :Bourses

Chapitre (y) :Documentation médicale et matériel

d'enseignement

Chapitre (vi) :Services médicaux et fournitures

médicales d'urgence 50.000

Chapitre (vii) :Dépenses afférentes aux télégrammes

épidémiologiquesTotal de la Section 5

750.000

200.000

20.0001273.000

Section 6. - Réunions techniques.

Chapitre (i) : $

Comité consultatif d'experts sur lePaludisme 18.000

Chapitre (ii) :Comité consultatif d'experts sur la

Tuberculose

Chapitre (iii) :Comité consultatif d'experts sur l'Hy-

giène de la Maternité et de l'En-fance

Chapitre (iv) :Comité consultatif d'experts sur les

Maladies vénériennes

Chapitre (y) :Comité consultatif d'experts sur :

l'Hygiène industrielleles Soins infirmiersl'Hygiène ruralela Toxicomaniel'Alimentation et la Nutritionla Schistosomiasel'Hygiène des gens de mer . .

Chapitre (vi) :Comité consultatif d'experts sur les

Etalons internationaux

Chapitre (vii) :Comité consultatif d'experts sur la

Pharmacopée internationale

22.000

18.000

22.000

45.000

45.000

18.000

Chapitre (viii) :Comité consultatif d'experts sur :

la Quarantaine 22.000la Lutte contre les Epidémies. . 20.000

Groupe d'experts sur la Fièvre jaune 6.000Sous -Comité juridique pour la Lutte

contre les EpidémiesComité consultatif d'experts sur :

le Cholérala Pestela Variole

4.000

9.0009.0009.000

Chapitre (ix) :Comité consultatif d'experts sur les

Statistiques sanitaires 20.000Sous -Comité sur les Statistiques 'de

Mortinatalité et de Mortalité desNouveau -nés 7.000

Total de la Section 6 294.000

- IóI -

COMITÉ DES RELATIONS

LISTE DES MEMBRES

Etaient présents les membres suivants :

Dr A. T. CHOUCHA Pacha, Egypte, Président.Dr K. EVANG, Norvège, Vice- Président et Rapporteur.Dr G. H. DE PAULA SOUZA, Brésil, Vice -Président.Dr H. VAN ZILE HYDE, Suppléant, Etats -Unis d'Amérique.Dr M. D. MACKENZIE, Royaume -Uni.Dr G. M. REDSHAW, Australie.Dr S. SZE, Chine.Dr V. TIMAKOV, Suppléant, Union des Républiques Socialistes Soviétiques.Dr C. VAN DEN BERG, Pays -Bas.

Etaient absents :

Dr D. CASTILLO, Venezuela.Dr I. MORONES, Mexique.

Etaient également présents :

Dr C. BANNING, Pays -Bas.

Dr E. COUTURE, Canada.Dr M. M. ELIOT, Etats -Unis d'Amérique.Lieutenant -Colonel C. MANI, Inde.

Dr A. M. W. RAE, Royaume -Uni.Dr A. STAMPAR, Yougoslavie.Dr W. A. TIMMERMAN, Pays -Bas.

M. J. D. ToMLINSON, Etats -Unis d'Amérique.Dr F. W. JACKSON, Canada.

Etaient présents à titre d'observateurs :

Mlle H. SEYMOUR, Royaume -Uni.

Dr L. RAJCHMAN, UNICEF.M. F. L. MCDOUGALL, FAO.Dr J. M. LATSKY, FAO.M. E. HUTCHISON, OIT.

M. R. E. MANNING, OIT.

Dr R. COIGNY, OIR.Dr M. GAUD, Office International d'Hygiène Publique.Dr M. T. MORGAN, Office International d'Hygiène Publique.Dr I. ZHUKOVA, UNESCO.

ANNEXE 20 - 182 -

Annexe 20. [WHO.IC /18o /Rev.i.]3 février 1938.

RAPPORT DU COMITÉ DES RELATIONS

Le Comité des Relations a tenu quatre séances,les 23, 24, 28 et 29 janvier 1948. Le Dr Karl Evanga été nommé Rapporteur. Les questions suivantesont été examinées :

1. Nations Unies.

a) Projet d'accord avec les Nations Unies (Annexe 2,Partie 2o).Le Comité a pris acte a) de l'approbation, par

l'Assemblée générale des Nations Unies, le 13novembre 1947, du projet d'accord entre lesNations Unies et l'OMS, avec l'adjonction d'unarticle concernant l'utilisation, par les fonction-naires de l'OMS, du laissez -passer des NationsUnies 2, et b) de la lettre, transmise, le 28 novembre1947, par le Secrétaire exécutif au Secrétairegénéral des Nations Unies, indiquant que la Com-mission Intérimaire était disposée à exécuter,dans toute la mesure possible, les dispositions del'Accord, en attendant son approbation par l'As-semblée de la Santé, à l'exception de certainesdispositions au sujet desquelles la Commissionn'est pas légalement habilitée à engager l'OMS.

Le Comité recommande à la Commission que letexte de l'Accord, tel qu'il a été approuvé parl'Assemblée générale, soit soumis à l'Assemblée dela Santé pour approbation, conformément àl'article 69 de la Constitution de l'OMS S.

b) Collaboration avec les Nations Unies.(i) Comité de Coordination du Conseil Economique

et Social. - Le Comité des Relations a pris actede la partie 21 M du rapport du Secrétaire exécutif(Annexe 2) et recommande à la CommissionIntérimaire l'adoption de la résolution suivante :

« La Commission Intérimaire, ayant pris actedu rapport du Secrétaire exécutif, partie 21 -Collaboration avec les Nations Unies - en seréférant particulièrement au_ paragraphe 2 dela partie 21 M, rapport sur les questions discutéesau cours de la deuxième et de la troisièmesession du Comité de Coordination et intéressantdirectement la Commission Intérimaire, recom-mande que l'attention de l'Assemblée de laSanté soit attirée sur l'opportunité de tenir lesfutures sessions de l'Assemblée de la Santé audébut de l'année, de préférence en février oumars, cette époque étant considérée par leComité de Coordination du Conseil Economiqueet Social comme celle qui conviendrait le mieux. n

Le Comité recommande en outre que la Com-mission Intérimaire approuve la proposition énon-cée au paragraphe 7 de ce document et concernantla participation de la Commission Intérimaire àun conseil consultatif d'administration interna-tionale, étant entendu que les dépenses encouruesà cet égard seront minimes.

(ii) Commission des Questions sociales. - LeComité des Relations a pris acte de la partie 21 Adu rapport du Secrétaire exécutif (Annexe 2),

s Ce rapport a été approuvé par la Commission Intérimaire au cours desa treizième séance (voir page 46).

2 Actes oS. OMS, R. 6, pages 149.152.Le texte définitif de cet accord figurera dans le rapport à la première

Assemblée de la Santé et sera publié dans un prochain numéro des Actesofficiels.

recommandant le maintien de la collaborationavec la Commission des Questions sociales.

(iii) Questions générales: - Le Comité desRelations, ayant pris acte des débats du Comitéde Coordination du Conseil Economique et Social,de la Commission des Questions sociales, et d'autresorganismes (Annexes 21 et 23) recommande, enconséquence, que la Commission Intérimaire habi-lite le Secrétaire exécutif à transmettre au Secré-taire général :

(1) les remerciements de la Commission Intéri-maire pour les mesures concrètes qui ont étéprises dans le sens de la coordination, notam-ment en ce qui concerne le Comité de Co-ordination du Conseil Economique et Social,

(2) l'opinion de la Commission Intérimaire;selon laquelle il est essentiel que les organisa-tions existantes soient pleinement utilisées etqu'elles soient renforcées, le cas échéant, envue de l'élimination des lacunes constatéesentre les divers programmes ;

(3) l'avis exprimé par la Commission Intéri-maire, que chacune des institutions spécia-lisées devrait être encouragée à agir, autantque possible, dans son propre domaine, indé-pendamment de toute influence politique.

(iv) Commission des Questions sociales et Com-mission de la Population. - Le Comité des Rela-tions a pris acte de la partie 21 B du rapport duSecrétaire exécutif (Annexe 2), relatif à la colla-boration avec la Commission des Questions socialeset avec la Commission de la Population en matièrede migrations, et attire l'attention sur la nécessitéd'une représentation de la Commission Intérimaireau Comité consultatif des Migrations, dont lacréation est envisagée. Il attire, en outre, l'atten-tion sur le rapport du Comité d'experts del'UNRRA, traitant des problèmes sanitaires quiintéressent les personnes déplacées.

(v) Protection de l'Enfance. - Le Comité desRelations a pris acte de la partie 2I C du rapportdu Secrétaire exécutif (Annexe 2) - Collaborationavec la Commission des Questions sociales enmatière de protection de l'enfance - et recom-mande qu'une coopération soit établie en vue de lapréparation de la documentation concernant laDéclaration des Droits de l'Enfant.

(vi) Prévention de la Criminalité. - Le Comitédes Relations a pris acte de la partie 22 du rapportdu Secrétaire exécutif (Annexe 2) sur l'enquêteinstituée par les Nations Unies au sujet de la« prévention du crime » ; il a approuvé les mesuresdéjà prises et il a recommandé que cette collabo-ration soit poursuivie.

(vii) Statistiques sanitaires et démographiques. -Le Comité des Relations a pris acte de la partie21 D du rapport du Secrétaire exécutif (Annexe 2)- Collaboration avec les Nations Unies dans ledomaine des Statistiques sanitaires et démogra-phiques. Il a constaté avec satisfaction qu'unecollaboration pratique et bénévole s'était établieentre le Secrétariat de .1a Commission Intérimaireet les Nations Unies, et a reconnu l'opportunitéde continuer cette collaboration.

- 183 - ANNEXE 20

(viii) Conseil de tutelle. - Le Comité des Rela-tions a pris acte de la partie 21 L du rapport duSecrétaire exécutif (Annexe 2) - Collaborationavec le Conseil de Tutelle. Il recommande que lacollaboration avec cet organisme soit maintenue,notamment pour l'élaboration du Questionnaire duConseil de Tutelle.

(ix) Comité ad hoc pour la transmission desrenseignements visés d l'article 73 e) de la Charte. -Le Comité des Relations a pris acte de la partiezI H du rapport du Secrétaire exécutif (Annexe 2) ;il recommande que la collaboration avec cetorganisme soit poursuivie et souligne l'opportunitéde prêter la plus grande attention au projet de« plan schématique » qui est préparé, pour l'éta-blissement des rapports, par le Comité ad hoc.

(x) Sous- Commissions de l'Emploi et de laStabilité économique, du Développement économique ;Commission économique pour l'Asie et l'Extrême -Orient, et Comité ad hoc pour le projet de créationd'une Commission économique pour l'Amériquelatine. - Le Comité a pris acte avec satisfactiondes parties 2I E, 21 I, 21 J et 21 N du rapportdu Secrétaire exécutif (Annexe 2) ; il recommandeque le Secrétariat continue cette collaboration,dans la mesure où elle peut s'avérer pertinente,en soulignant, particulièrement, le point de vueexprimé par la Commission Intérimaire dans cesdocuments, à savoir que tout développementéconomique sans des mesures sanitaires adéquatesest nécessairement incomplet et que les populationssont en droit d'attendre que les efforts déployésdans le domaine économique soient accompagnésde dispositions appropriées dans le domainesanitaire.

(xi) Logement. - Le Comité des Relations apris acte de la partie zi F du rapport du Secrétaireexécutif (Annexe 2) - Rapport du Conseil Econo-mique et Social sur la Collaboration avec lesNations Unies dans le domaine du logement. Ilreëommande que la collaboration la plus étroites'établisse dans ce domaine, entre l'OMS et lesNations Unies, et, étant donné l'importance deconditions d'habitation hygiéniques pour la santédes populations, recommande que la question del'hygiène de l'habitation soit inscrite à l'ordre dujour de l'Assemblée de la Santé.

(xii) Conférence pour la Conservation et l'utili-sation des ressources naturelles. - Le Comité desRelations a pris acte de la partie 23 du rapportdu Secrétaire exécutif (Annexe 2) - Participationdu Secrétariat aux travaux préparatoires en vued'une Conférence scientifique de l'Organisationdes Nations Unies pour la conservation et l'uti-lisation des ressources naturelles. Il a approuvéla participation du Secrétariat à ces travauxpréparatoires afin que les vues de l'OMS puissentêtre exposées à la Conférence envisagée.

(xiii) Résolutions adoptées par la deuxième As-semblée générale des Nations Unies. - Le Comité arenvoyé à la Commission Intérimaire le documentrelatif à cette question (Annexe 21).

(xiv) Division de la Stabilité et du Développementéconomiques, Commission des Droits de l'Homme,Problèmes de reconstruction de certaines régionsdévastées, Avis consultatifs aux Nations Uniesconcernant les locaux et les conditions de travail. -Le Comité des Relations a pris acte des parties21 K, 21 0, 24 et 25 du rapport du Secrétaireexécutif (Annexe 2), relatives à ces questions.

(xv) Commission des Stupéfiants. - Le Comitéa pris acte de la partie 21 P du rapport du Secré-taire exécutif (Annexe 2) - Communication duChef de la Division des Stupéfiants, Départementdes Affaires sociales des Nations Unies. Il a constatéavec satisfaction la collaboration de plus en plusétroite qui s'établit entre la Commission desStupéfiants et la Commission Intérimaire.

(xvi) UNICEF. - Le Comité a pris acte de lapartie 26 du rapport du Secrétaire exécutif (An-nexe 2), concernant des services demandés pourle compte du Fonds International de- Secours àl'Enfance et l'a renvoyé, pour décision, à la Com-mission Intérimaire (voir aussi Annexe 22).

z. Relations avec la FAO.

a) Le Comité recommande que la CommissionIntérimaire approuve, pour le soumettre à l'As-semblée de la Santé, comme il est prévu à l'article70 de la Constitution de l'OMS, le texte du projetd'accord entre l'OMS et la FAO, tel qu'il a étéapprouvé par la troisième conférence annuelle dela FAO et par la Commission, le 12 septembre1947 1

b) Le Comité, ayant entendu des déclarationsdes représentants de la FAO et ayant pris actedu paragraphe du document sur le Comité deCoordination des Nations Unies (Partie 21 M,Annexe 2), qui invite l'OMS à collaborer avec laFAO à diverses activités envisagées pour accroîtrela production mondiale de denrées alimentaires,recommande que la Commission autorise le Secré-taire exécutif à consulter le Directeur général dela FAO sur les moyens pratiques d'instituerune telle collaboration et le charge de faire rap-port à ce sujet à l'Assemblée de la Santé (voirAnnexe 24).

c) Le Comité a pris acte, avec avis favorable,du rapport de la seconde session du Comité con-sultatif permanent de la Nutrition, de la FAO(Annexe 23), recommandant, sur certains pointsspéciaux, une coopération entre la FAO et l'OMSdans le domaine de la nutrition.

3. Relations avec l'ICAO.

Après examen du texte d'un projet d'accordentre l'OMS et l'ICAO, établi par le Secrétariat,en consultation avec le Conseiller juridique del'ICAO, au cours de la quatrième session, le Comitéa décidé de recommander à la Commission l'appro-bation d'un texte amendé (document WHO.IC/R /33 /Rev.I) 2 pour transmission, par les soins duSecrétaire exécutif, au Président du Conseil del'ICAO, étant entendu que des négociations seraiententamées en vue d'élaborer un texte qui seraitadopté d'un commun accord pour être soumis àl'Assemblée de la Santé, ainsi que le prévoit l'ar-ticle 70 de la Constitution de l'OMS, sous réserveque ledit texte soit approuvé par la Commissionavant l'ouverture de la première Assemblée de laSanté.

4. Relations avec l'Organisation Internationaledu Travail.

a) Le Comité recommande que le projet d'ac-cord entre l'OMS et l'OIT (document WHO.IC/32 /Rev.I) I qui a été approuvé par le Conseil

1 Actes ojj. OMS, n° 6, pages x57 -558.2 Les textes revisés figureront dans le rapport h la première Assemblée de

la Santé et seront publiés dans un prochain numéro des Actes officiels.

ANNEXE 20 - 184 -

d'Administration de l'OIT à sa 103e session, le15 décembre 1947, soit approuvé par la Commissionpour être soumis à l'Assemblée de la Santé, ainsique le prévoit l'article 7o de la Constitution del'OMS.

b) Après avoir entendu un exposé du représen-tant de l'OIT, attirant l'attention sur quelqueslégères inexactitudes dans ,le rapport relatif à la1o3e session du Conseil d'Administration de l'OIT(Annexe 25), le Comité a pris acte de ce texteainsi que d'un rapport, soumis par le représentantdu Brésil (Annexe 25), sur la Conférence interamé-ricaine de la Sécurité sociale, qui s'est tenue, ennovembre 1947, à Rio -de- Janeiro, sous les com-muns auspices de l'OIT et du Comité interaméricainde Sécurité.

5. Relations avec l'UNESCO.

a) Après examen d'un texte revisé du projetd'accord, établi par les Secrétariats de l'OMS etde l'UNESCO, texte consacrant les principescontenus dans le rapport de la première séancecommune du Comité de Négociation de la Com-mission Intérimaire et du Comité de Négociationde l'UNESCO, qui s'est tenue à Paris, les 15 -16avril 1947, le Comité a décidé de recommander àla Commission l'approbation de ce texte sousréserve de légères modifications 1, étant entenduque le Secrétaire exécutif transmettrait le texteapprouvé au Directeur général de l'UNESCO envue d'établir, par voie de négociations et d'uncommun accord, un texte qui serait soumis àl'Assemblée de la Santé, comme le prévoit l'ar-ticle 7o de la Constitution, sous réserve que ledittexte soit approuvé par la Commission avant l'ou-verture de la première Assemblée de la Santé.

b) Après avoir pris acte des parties 26 B et 26 Cdu rapport du Secrétaire exécutif (Annexe 2) etde diverses demandes émanant de l'UNESCO(Annexe 26) 9 et avoir entendu le rapport dureprésentant de l'UNESCO, le Comité a décidé derecommander la résolution concernant la collabo -ratidn avec l'UNESCO (Annexe 27).

6. Relations avec l'OrganisationSanitaire Panaméricaine.

Le Comité des Relationsa) a pris acte du document sur les relations avec

l'Organisation Sanitaire Panaméricaine (An-nexe 3.ra) ;

b) a pris acte de la proposition soumise par lesreprésentants du Brésil et des Etats -Unisd'Amérique (Annexe 31b), recommandant desupprimer le paragraphe 9 du projet d'Accordenvisagé et d'entamer des négociations avecl'Organisation Sanitaire Panaméricaine afinque ledit paragraphe soit supprimé dans lesrésolutions . de cet organisme ; et d'établir, àl'échelon du Secrétariat, un modus vivendiselon les principes posés dans ce document ; et

c) a recommandé que les négociations se pour-suivent entre les deux sous -comités.

7. Relations avec l'Office Internationald'Hygiène Publique.

Le Comité a adopté a), sous réserve de légèresmodifications, l'Arrangement signé, le 27 janvier

t voir note 2, page précédente.Actes e. OMS, n°6, pages 159-x61.

1948, par les représentants de l'Office et de laCommission Intérimaire, en ce qui concerne letransfert des tâches et fonctions après l'entrée envigueur du Protocole du 22 juillet 1948 (voir An-nexe 28) ; et b) le rapport du Comité mixte del'Office et de la Commission Intérimaire sur l'éta-blissement d'un programme d'études épidémiolo-gigues (Annexe 29).

8. Relations avec les organisationsnon gouvernementales.

a) Le Comité recommande à la CommissionIntérimaire l'adoption du rapport du Sous -Comitédes Relations avec les organisations non gouver-nementales (voir Annexe 32).

b) Le Comité a pris acte du rapport du Secré-taire exécutif, concernant les demandes d'établisse-ment de relations avec l'OMS (Annexe 2, Partie 28).

9. Demandes et communications émanantd'autres organisations.

a) Conseil international des Femmes.

Le Comité des Relations a pris acte de l'actionentreprise par le Conseil international des Femmesen ce qui concerne la ratification de la Constitutionde l'OMS (Annexe 37) et a recommandé que leSecrétaire exécutif soit chargé d'informer le Conseilinternational des Femmes que le Comité appréciel'intérêt que ce Conseil porte à l'Organisation.

b) London School of Hygiene.

Le Comité a pris acte du document sur cettequestion (Annexe 34) et a recommandé que laquestion de la représentation de l'OMS à la Courtof Governors de la London School of Hygienesoit inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée de laSanté.

c) Jewish Joint Distribution Agency.Le Comité des Relations recommande qu'il soit

donné suite à la demande de la Jewish JointDistribution Agency (Annexe 38), selon les critèresqui seront établis par l'Assemblée de la Santé.

d) Comité d'Hygiène de l'Habitation, de l'AmericanPublic Health Association.

Le Comité a pris acte de la demande du Comitéd'Hygiène de l'Habitation, de l'American PublicHealth Association (Annexe 39), et recommandeque cette demande soit inscrite à l'ordre du jourde l'Assemblée de la Santé.

e) Cancer.

(i) Le Comité a pris acte du rapport soumispar le Secrétaire exécutif sur les échanges de vuesofficieux avec l'Union internationale contre le

Cancer (Annexe 35).(ii) Le Comité a pris également acte du document

relatif aux Rapports annuels sur les résultats de laRadiothérapie du Cancer du col utérin (Annexe 36)et, étant donné que cette activité participe dela nature d'un héritage provenant des attributionsde la Société des Nations, dans le domaine de lasanté, il recommande de faire droit à la demandeen question, pour autant qu'il s'agira d'une par-ticipation du Secrétariat aux travaux statistiquesnécessaires et aux dépenses afférentes à la publica-tion des résultats.

- 185 - ANNEXE 2I

Annexe 21. [WHO.IC /R/35.]14 janvier 1948.

RELATIONS AVEC LA COMMISSION DES QUESTIONS SOCIALES DU CONSEILÉCONOMIQUE ET SOCIAL

La Commission des Questions sociales sera sansdoute appelée à jouer un rôle extrêmement impor-tant pour l'action future des institutions spécia-lisées. Les décisions prises par elle au cours deses deux sessions ont été, pour cette raison, inté-gralement reproduites ici. Les diverses questionstraitées sont mentionnées selon l'ordre dans lequelelles se présentent dans les documents officiels ;elles ne sont donc pas groupées de la façon la pluscommode. Pour cette raison, certains sujets, logi-quement liés entre eux, sont traités sous desrubriques différentes et ne figurent pas toujourscôte à côte. Un exposé préparé par le Secrétariatest annexé au rapport sur la seconde session etdonne l'opinion des observateurs de la CommissionIntérimaire.

HISTORIQUE

Le Conseil Economique et Social des NationsUnies a créé, au cours de sa première session, uneCommission temporaire des Questions sociales quireçut les attributions suivantes :

(i) Présenter le plus tôt possible, après uneétude d'ensemble de l'organisation internationaleexistant dans le domaine social, des recommanda-tions au Conseil en ce qui concerne l'organisationdes commissions et des sous -commissions et,éventuellement, des institutions spécialisées qu'ilpourrait être utile de maintenir ou de créer ;

(ii) Faire rapport au Conseil sur l'opportunitéqu'il y aurait à confier à celui -ci les activitéssociales dont étaient chargées auparavant laSociété des Nations ainsi que la Commissioninternationale pénale et pénitentiaire ;

(iii) Poursuivre, à titre provisoire et en atten-dant la création d'un organisme permanent,l'ceuvre de la Société des Nations en ce quiconcerne les questions sociales telles que latraite des femmes et des enfants et la protectionde l'enfance ; et

(iv) Faire rapport au Conseil sur les questionsde fond qui, dans le domaine social, présententun caractère d'urgence 1.

Au cours de sa seconde session, le Conseil, sefondant sur les informations contenues dans lerapport de cette Commission, créa une Commissionpermanente des Questions sociales qui reçut lemandat :

« a) Donner des avis au Conseil, touchant lesquestions sociales de caractère général et, toutspécialement, toutes les questions du domainesocial qui ne sont pas du ressort des institutionsspécialisées intergouvernementales ;

« b) Donner des avis au Conseil touchant lesmesures concrètes qu'il y a lieu de prendre dansle domaine social ;

« c) Donner des avis au Conseil touchant lesmesures qu'exige la coordination des activitésdans le domaine social ;

« d) Donner des avis au Conseil touchant lesconventions ou accords internationaux relatifs

s Document des Nations Unies E /CN.5 /2.

aux questions sociales et, le cas échéant, leurapplication ; et

« e) Faire rapport au Conseil sur la mesuredans laquelle sont appliquées les recommanda-tions de l'Organisation des Nations Unies en cequi concerne la politique sociale. » 1

I. PREMIÈRE SESSION DE LA COMMISSIONDES QUESTIONS SOCIALES

La Commission des Questions sociales a tenu sapremière session à Lake Success du zo janvierau 4 février 1947 et son rapport au Conseil Econo-mique et Social sur cette session figure dans ledocument des Nations Unies E /26o. La CommissionIntérimaire était représentée à cette session par leDr Frank A. Calderone, Directeur du Bureau duSiège. Les institutions spécialisées et les organisa-tions non gouvernementales qui sont mentionnéesci -après y étaient également représentées : FAO,OIT, UNESCO, la Fédération syndicale mondiale,l'Alliance coopérative internationale et la Fédéra-tion américaine du travail.

L'UNRRA et la Chambre de Commerce inter-nationale avaient été invitées, mais n'envoyèrentpas de représentants.

Décisions prises à la première sessionde la Commission.

La Commission décida, au cours de cette ses-sion, qu'il lui incombait d'être un organe desNations Unies possédant une connaissance aussiparfaite que possible de l'ensemble de la politiquesociale, de façon à pouvoir suggérer périodiquementau Conseil Economique et Social les principessociaux dont l'application doit être considéréecomme nécessaire pour la réalisation des buts etdes aspirations des gouvernements des NationsUnies. Elle a décidé, par conséquent, que le Secré-tariat des Affaires sociales des Nations Uniesdevrait soumettre à la Commission toute la docu-mentation nécessaire pour lui permettre d'exprimerses vues en pleine connaissance des faits 1. Cettedocumentation devra être présentée sous formede rapports périodiques indiquant l'évolutiongénérale de la politique sociale.

La Commission a examiné notamment lesquestions suivantes :

1. Transfert à l'Organisation des Nations Unies desactivités, pouvoirs et fonctions antérieurementexercés par la Société des Nations.

La Commission a étudié les propositions duSecrétariat et a décidé d'approuver ce transfert,notamment en ce qui concerne :

La traite des femmes et des enfants. - La Com-mission a estimé que les problèmes qui se posaientdans ce domaine n'étaient pas uniquement d'ordrejuridique mais qu'ils revêtaient avant tout uneportée économique et sociale. Le Secrétariat a étéchargé d'étudier 'et de proposer les mesures qui

' Document des Nations Unies E /CN.5 /z.

ANNEXE 21 - 186 -

pourraient être adoptées dans la lutte contre cesfléaux, ainsi qu'en vue de coordonner les effortsde la Commission avec ceux de la « Commissioninternationale de la Police criminelle s. Elle arecommandé le transfert, aux Nations Unies, desConventions du 3o septembre 1921 et du i 1 octobre1933 concernant la suppression de la traite desfemmes et des enfants, ainsi que de la Conventiondu 12 septembre 1923 concernant la suppressionde la circulation et du commerce des publicationsobscènes, et a chargé le Secrétariat de préparer unprojet de protocole permettant de réaliser cetransfert.

2. Prévention du crime et traitement des délinquants.

La Commission a été d'avis que cette questiondevrait être envisagée, de préférence du point devue médico- pédagogique et qu'il convenait d'enconfier l'étude à la section compétente de la Divi-sion des Questions sociales ; elle a demandé auSecrétariat de lui soumettre un rapport indiquantles méthodes qui pourraient être utilement appli-quées pour une action internationale dans cedomaine et donnant des indications sur la façondont ces méthodes pourraient être suivies dans lapratique.

3. Assistance aux étrangers indigents.

Le Secrétariat a été chargé de recueillir, auprèsdes gouvernements, les renseignements les plusrécents sur leur pratique administrative en matièred'assistance aux étrangers indigents et de présenterà la Commission un rapport indiquant dans quellemesure la convention -type et les recommandationsde 1938 de la Société des Nations correspondentaux exigences de la situation actuelle.

4. Organisation des services sociaux d'assistance.

La Commission, tout en reconnaissant que« certains secteurs du champ social : santé, éduca-tion, habitat, revenus, étaient du ressort d'insti-tutions spécialisées déjà établies », a observé queu les services d'assistance » n'étaient de la compé-tence d'aucune de ces institutions et devaient, enconséquence, retenir plus spécialement l'attentionde la. Commission des Questions sociales. Les tâchesqui lui incomberont dans ce domaine comprennentnotamment :

g. Formation du personnel de service social.

Personnel des services centraux. - En discutantcette partie de son ordre du jour, la Commissiona été unanime à reconnaître que l'améliorationdes services tendant à développer le bien -être desindividus et de la communauté dépendait essen-tiellement de l'existence d'un personnel spéciale-ment formé pour administrer ces services. Cepersonnel doit être formé en vue de l'élaboration,de l'organisation et de l'exécution de programmesde service social comprenant les services familiaux,la protection de l'enfance, l'orientation de lajeunesse, l'orientation professionnelle, le recrute-ment et le placement des travailleurs, les servicesmédicaux sociaux et les services psychiatriques,la prévention du crime et le traitement des délin-quants, l'assistance à certains groupes spéciaux(vieillesse, jeunesse, personnes physiquement etmentalement déficientes), les programmes derééducation des déficients, et les services s'oc-cupant des gains et des programmes de garantiedes revenus. La Commission a estimé que laDivision des Questions sociales doit posséder un

personnel adéquat de techniciens qualifiés pourl'administration des services d'assistance, afind'être en mesure de donner des avis aux gouverne-ments, concernant l'élaboration de leurs program-mes nationaux dans le domaine social.

La Commission a estimé, en outre, qu'il étaitindispensable de disposer, en sus de ce personneldes services centraux, d'un personnel supplémen-taire pour assurer les services techniques néces-saires par suite du transfert des services d'assis-tance de l'UNRRA et pour aider à la mise enapplication des importants programmes nationauxet internationaux d'assistance et de reconstruction.La Commission a exprimé l'avis qu'il importait-que le Secrétariat adoptât en cette matière uneattitude plus positive que ne l'avait été celle de laSociété des Nations dans le développement desservices internationaux de formation de personnel ;elle a indiqué que les bourses internationales cons-tituaient un élément important d'un programmed'ensemble de ce genre et en étaient inséparables.Le Secrétariat devra prendre des dispositionsconcernant l'organisation de ces bourses interna-tionales en maintenant la liaison nécessaire avecl'UNESCO, de manière à faciliter la réalisationdes fins plus générales de l'Organisation dans lesdomaines de l'éducation, de la science et de laculture.

6. Protection de l'enfance et de l'adolescence.

Après avoir relevé qu'il incombait aux NationsUnies de déterminer quelle serait la façon la plus effi-cace de poursuivre les activités de la Société des Na-tions en ce qui concerne la traite des femmes et desenfants et la protection de l'enfance, la Commissiona constaté que des programmes d'action étaientactuellement mis en oeuvre dans le domaine de laprotection de l'enfance et qu'il convenait de tenircompte de la portée de ces programmes danstoute proposition visant à la création de nouveauxorganismes internationaux. Examinant les activitésprécédemment exercées par la Société des Nationsdans ce domaine, la Commission a indiqué qu'ellespouvaient être rangées dans trois catégories prin-cipales : documentation, recherches et consultation.La Commission a estimé que ces activités devraientêtre reprises par les Nations Unies sur des basesplus positives, et elle a rappelé à ce propos quel'action de la Société des Nations avait été gênée,dans ce domaine, par un programme trop étroit.

7. Fonds International de Secours ci l'Enfance, desNations Unies.

Après avoir pris connaissance du rapport duSecrétariat sur la création et la gestion de ceFonds, la Commission des Questions sociales aadopté une résolution recommandant au Conseilde se conformer, dans l'administration du Fonds,aux principes suivants :

a) Une liste de questions devant bénéficierde la priorité devra être établie et utilisée dansl'élaboration du programme, qui vise, dans satroisième partie, à « amener les Nations Unieset l'Organisation Mondiale de la Santé à coopérerà l'octroi de bourses en vue de la formation depersonnel médical et de personnel d'assistancesociale pour les enfants » (Appendice 2, Partie 31).

b) Les mesures d'urgence qui pourraient êtreadoptées devront être appliquées de façon à

permettre l'utilisation et le renforcement desprogrammes permanents d'hygiène et de pro-tection de l'enfance.

- 187 - ANNEXE 2I

c) Le Fonds devra maintenir des contactsétroits avec les autres institutions d'assistanceet, notamment, avec les Nations Unies et lesinstitutions spéciales appropriées.

d) Le Fonds ne devra se livrer à aucuneactivité dans aucun pays sans avoir consulté legouvernement intéressé et avoir obtenu sonconsentement.

e) Il devra être pourvu à la nomination dupersonnel technique nécessaire pour la réalisationde ces fins.

D Les gouvernements qui demanderont uneassistance devront soumettre des propositionsdonnant des indications relatives à leur besoind'assistance et au mode d'exécution du pro-gramme.

g) Des rapports annuels et des rapports'provisoires seront présentés au Conseil et ilsdevront, autant que possible, être étudiés parla Commission des Questions sociales avant d'êtresoumis au Conseil.

8. Examen de la question de la création d'une Sous -Commission de la Protection de l'Enfance.

Le Conseil Economique et Social avait recom-mandé à la Commission des Questions socialesd'établir une Sous -Commission de la Protection del'Enfance, mais certains membres de la Com-mission exprimèrent des doutes quant à l'op-portunité qu'il y aurait à créer actuellement unesous -commission de ce genre. Afin de permettreà la Commission d'aboutir à une décision définitiveau sujet des recommandations du Conseil, unComité temporaire ad hoc sur la Protection del'Enfance fut constitué et chargé de « formulerdes recommandations concernant la compositionet le mandat d'une Sous -Commission de la Pro-tection de l'Enfance et de présenter un rapportcontenant des plans concrets I. Bien que la résolu-tion adoptée par la Commission sur ce sujet eûtlimité la tâche du Comité temporaire de la Protec-tion de l'Enfance à la question mentionnée ci-dessus, la Commission décida par la suite « qu'onpourrait également . . . référer au Comité tem-poraire certaines autres questions non résolues enmatière d'action sociale ». Ce Comité reçut finale-ment la désignation de « Comité temporaire deService social ».

Le Comité temporaire de Service social futégalement prié d'examiner et d'indiquer si lemandat général de la Sous -Commission de laProtection de l'Enfance dont la création étaitenvisagée devait comprendre « la protection desenfants dans les domaines physique, mental,spirituel », et la Commission des questions socialesse prononça « pour cette conception synthétique duproblème de l'enfance ». Toutefois, le rapport duComité temporaire de Service social, présenté à lasession suivante (deuxième session) de la Commissiondes Questions sociales, contenait 'uniquement larecommandation suivante à ce sujet : «Le Comitédécide, après une étude approfondie de la question,de ne pas recommander la création d'une Sous -Commission de la Protection de l'Enfance. » Lesmembres de la Commission ont abouti à cetteconclusion à la suite de considérations diverses,dont certaines sont mentionnées dans les annexes àleur rapport.l.

Le Comité a cependant envisagé également « lacréation d'un organisme subordonné à la Com-mission des Questions sociales et dont le champ

t Document des Nations Unies E/CN.5/25.

d'activité serait plus étendu, un Comité de servicesocial par exemple », mais a décidé, à la majoritédes votants, « de ne faire aucune recommandationde cet ordre ».

Il y a lieu de relever que la majeure partie desdiscussions du Comité temporaire de Servicesocial, de même que le rapport de ce Comité,avaient trait à la coordination des activités deprotection de l'enfance, aux services sociauxconsultatifs et à l'établissement d'un programme àlongue échéance.

9. Programme à longue échéance pour la protectionde l'enfance.La Commission des Questions sociales a estimé

que les tâches de l'UNICEF devaient se borner àl'assistance aux enfants des pays qui ont souffertde la guerre et qu'il appartiendra en premier lieuà une sous -commission de protection de l'enfancede développer et de mettre en oeuvre un plan généralà longue échéance pour tous les enfants du monde.Le Secrétariat devra entreprendre immédiatementles recherches nécessaires, en tenant compte desactivités des institutions internationales s'occupantdes questions de santé, d'éducation et de travail,ainsi que d'autres questions d'importance vitalepour la protection de l'enfance, afin de réaliser unecoopération efficace dans ce domaine.

Io. Transfert, aux Nations Unies, des fonctionsconsultatives exercées en matière sociale parl'UNRRA.

La Commission des Questions sociales a estiméque cette activité consultative constituerait l'élé-ment de base des services sociaux relevant desNations Unies. Quatre catégories de services sontenvisagées : « a) consultation d'experts accordéeaux gouvernements en matière de service social ;b) bourses destinées à la formation de fonction-naires des services sociaux ; c) avis, démonstrationset instructions nécessaires pour la fabricationd'appareils de prothèse, et formation profession-nelle de personnes physiquement diminuées, ainsique fourniture de matériel de démonstrations ;d) distribution de publications techniques. »

La Commission a adopté une résolution invitantle Secrétariat :

« a) à remplir les fonctions autrefois exercéespar la Société des Nations en matière deprotection de l'enfance et de service social ;

«b) à s'occuper des travaux urgents se rattachantaux services sociaux, tels que le transfert desfonctions consultatives exercées en ce domainepar l'UNRRA 1 ;

« c) à étudier les méthodes d'administration enmatière d'assistance sociale, actuellement enusage dans les différents pays, et à faire rap-port à la Commission ;

« d) à fournir conseils, renseignements et expertsaux pays qui en demandent, afin de les aiderà organiser l'administration de leurs servicessociaux, y compris la formation de leur per-sonnel social. »

II. Logement et urbanisme.Tout en reconnaissant l'importance de cette

question, la Commission des Questions sociales aestimé qu'il convenait d'établir une distinction,dans ce domaine, entre les besoins des régions

I Résolution A /255, adoptée par l'Assemblée générale le x4 décembre1946.

- 188 - ANNEXE 2I

dévastées par la guerre et ceux des parties peudéveloppées du globe, et elle a adopté une résolu-tion disant qu'il est urgent de créer, au sein duSecrétariat, un service du logement et de l'urba-nisme, chargé de rassembler et de diffuser la do-cumentation législative, juridique, technique etautre concernant ces questions, d'établir un projetde déclaration de principe des Nations Unies en lamatière, et de préparer la réunion d'une conférenceinternationale d'experts.

12. Programme des activités futures du Secrétariat.

La Commission a invité le Secrétariat à présenterun rapport indiquant dans quelle mesure les diffé-rentes questions d'ordre social ont été étudiées ousont en train d'être étudiées par l'OIT ou pard'autres institutions spécialisées, et à faire dessuggestions concernant les mesures appropriées quela Commission devrait prendre pour s'acquittereffectivement des tâches qui lui ont été confiées.Ce rapport devra traiter, entre autres questions,des soins et de la rééducation des infirmes et inva-lides, spécialement des invalides de guerre.

13. Coopération avec les institutions spécialisées.

Le document 1 préparé sur cette question parle Secrétariat se réfère à un tableau annexé aurapport de la Commission temporaire des Questionssociales 2, qui indique les problèmes de politiquesociale auxquels les organisations gouvernemen-tales internationales sont intéressées, soit que cesproblèmes rentrent dans leur « domaine propre a,soit qu'ils soient étudiés par elles « en commun avecd'autres institutions » ; « l'examen de ce tableaumontre - est -il dit en conclusion dans ce docu-ment - que pour la moitié environ des aspects dela politique sociale, tels qu'ils ont été énuméréspar la Commission, il n'existe pas d'institutionsspécialisées D. Dans les questions qui sont du do-maine propre d'une institution spécialisée, laCommission des Questions sociales et le Secrétariatdoivent jouer, selon le rapport, un rôle d'intermé-diaire pour assurer une étroite liaison. Dans lesquestions qui sont du ressort de plusieurs institu-tions spécialisées, la tâche de ces organes desNations Unies doit consister, selon ce document,A. exercer une activité de direction et de coordina-tion et à donner des avis au Conseil concernant lesprincipes de politique sociale qu'il convient d'ap-pliquer et les fins qu'il faut rechercher lorsqu'unproblème relevant de plusieurs institutions spé-cialisées se trouve inscrit à l'ordre du jour du ConseilEconomique et Social ; il leur appartient égalementde donner des avis au Conseil « sur les élémentsqui doivent faire l'objet des recherches techniquesde telle ou telle institution spécialisée a. Le rapportrelève plus loin que « la spécialisation, sans coor-dination et inspiration, serait aussi dangereusepour les institutions spécialisées que pour l'Orga-nisation tout entière » et que la Commission desQuestions sociales ne doit pas, par suite, se borneruniquement à coordonner les activités des institu-tions spécialisées dans les problèmes traités encommun par plusieurs de ces institutions, maisdoit, en outre, présenter des suggestions à cesinstitutions et stimuler leurs efforts.

Quant aux questions qui ne sont du ressortd'aucune institution spécialisée, il est dit dans lerapport que « la méthode est tout indiquée : ilincombe à la Commission des Questions sociales

' Document des Nations Unies E /CN.5 /4.2 Journal du Conseil Economique et Social, n' 25, pages 379-380.

d'assumer un rôle de pleine direction ». La Com-mission des Questions sociales a adopté ce rapportdu Secrétariat et a chargé celui -ci de le transmettreau Conseil Economique et Social.

Note : Le rapport sur la première session de laCommission des Questions sociales, soumis auConseil Economique et Social, lors de la quatrièmesession de celui -ci, n'a pas été entièrement approuvépar le Conseil. Le Conseil, sur de nombreux points,estima que la Commission avait par trop élargi lechamp des problèmes dont elle s'est occupée. LeConseil Economique et Social décida, après dis-cussion, et notamment après l'examen de la partiedu rapport de la Commission qui vient d'êtrementionnée, traitant de la coopération avec lesinstitutions spécialisées 1 de considérer ce rapportcomme constituant uniquement un document detravail et il chargea son Président de faire con -naltre au Président de la Commission des Questionssociales les vues du Conseil à ce sujet.

II. DEUXIÈME SESSION DE LA COMMISSIONDES QUESTIONS SOCIALES

La deuxième session de la Commission desQuestions sociales s'est tenue à Lake Success du28 août au 13 septembre 1947 et le rapport présentésur cette session au Conseil Economique et Socialfigure dans le document des Nations Unies E/578.Les institutions spécialisées suivantes étaientreprésentées à cette session : OIT, FAO UNESCO,Commission Intérimaire de l'OMS.

Un membre du Conseil exécutif de l'UNICEF aparticipé aux réunions durant lesquelles des ques-tions intéressant le Fonds furent examinées. Etaientégalement représentées les organisations nongouvernementales suivantes : Fédération syndicalemondiale, Fédération américaine du travail, Al-liance coopérative internationale ; Secrétariat : SirRaphael Cilento, Secrétaire de la Commission etDirecteur de la Division des Activités sociales.

r. Commissions.

Quatre Commissions ont été instituées :

r. Logement, urbanisme et aménagement descampagnes.

2. Prévention du crime et traitement desdélinquants.

3. Niveaux de vie.4. Migrations, Annuaire démographique, et

autres questions pertinentes, transmises à laCommission des Questions sociales par la Com-mission de la Population.

2. Ordre du jour.La deuxième session de la Commission des Ques-

tions sociales a établi son . ordre du jour en sefondant sur les résolutions antérieurement adoptéessur les questions ci -après :

Résolution 43 (IV) adoptée par le ConseilEconomique et Social lors de sa quatrième sessionet portant sur les sujets suivants :

A. - Suppression de la traite des femmes etdes enfants.

B. - Prévention du crime et traitement desdélinquants.

C. - Assistance aux étrangers indigents.

'Document des Nations Unies E /CN5 /4.

ANNEXE 2I - 189 -

D. - Reprise des fonctions consultatives exer-cées par l'UNRRA en matière de service social.

E. - Problèmes relatifs au service social, àsavoir

a) Etude des méthodes d'administration enmatière de service social, qui sont en usagedans les différents pays ;

b) Méthodes à adopter pour les conseils àfournir ;

c) Moyens permettant de mettre en oeuvredes programmes à long terme en matière deformation du personnel de service social.

F. - Transfert de fonctions de la Société desNations dans le domaine de la protection del'enfance.

G. - Comité temporaire du Service social (ceComité s'est réuni en février, avril et juin -juillet1947 (voir point s ci- dessus).

Au cours des réunions de ce Comité, les pro-positions faites en matière de coordination ainsique la proposition visant à créer une « Commis-sion de la Protection de la Famille et de l'En-fance » furent abandonnées, mais ces propositionsont été reprises par la Commission des questionssociales.

H. - Observations sur la reprise, par lesNations Unies, des fonctions consultatives del'UNRRA dans le domaine du service social.

I. - Etude des problèmes sociaux par lesinstitutions spécialisées et les organisationsintergouvernementales.

La résolution adoptée par le Conseil Écono-mique et Social sur cette importante questionest reproduite ici intégralement, car cetterésolution a permis à la Commission, après quele Conseil eut désapprouvé la très large inter-prétation formulée par la Commission à sapremière session, d'instituer, lors de sa secondesession, une discussion approfondie sur ce sujet :

« LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL,

« AYANT PRIS ACTE du programme destravaux du Secrétariat proposé dans le rapportde la Commission des Questions sociales,

« PRIE le Secrétaire général, après avoirconsulté les institutions spécialisées et lesorganisations intergouvernementales compé-tentes, de soumettre à une prochaine sessionde la Commission des Questions sociales unrapport indiquant dans quelle mesure lesdifférentes questions du domaine social ontété ou sont étudiées par les institutions spé-cialisées et les organisations intergouverne-mentales, et de suggérer les mesures à prendrepar la Commission pour mener sa tâche à bien,notamment l'étude du niveau de vie dans lespays et régions moins évolués. »

3. Coordination des activités dans le domaine social.

A maints égards, les questions les plus importan-tes contenues dans le rapport sur la seconde sessionsont celles qui font l'objet des résolutions nO8 1 et2 concernant la coordination des activités 1. Larésolution adoptée par le Conseil Economique etSocial à sa seconde session, et par laquelle il ainstitué la Commission permanente des Questionssociales, a inclus, parmi les obligations de la Com-mission, celle « de donner des avis au Conseil

t Parties II et III du rapport de la Commission des Questions sociales,Document des Nations Unies E /578.

touchant les mesures qu'exige la coordinationdes activités dans le domaine social ». D'autresrésolutions adoptées à des sessions ultérieures duConseil, telles que la résolution 43 (IV) citée plushaut, ont chargé le Secrétaire général de nombreusesfonctions et programmes dans le « domaine desquestions sociales s. Dans l'accomplissement destâches qui lui incombaient en vertu de son mandat,la Commission des Questions sociales a adopté, aucours de cette seconde session, une résolutioninstituant une Sous -Commission et prévoyant desmesures pour la planification et la coordinationdes programmes d'activité relevant, dans ce do-maine, du Secrétaire général (programmes exécutéspar la Division des Activités sociales du Secrétariatdes Nations Unies) ainsi que des diverses institu-tions spécialisées. Les résolutions adoptées sur cesdeux points sont reproduites plus loin.

Au cours du débat qui s'est institué au sujetde la coordination des activités, la question a étésoulevée de savoir si les institutions spécialiséesont le droit de présenter des amendements autexte des projets de résolutions soumis à l'examende la Commission. Le Président a décidé sur cepoint, après avis du Secrétariat, que les dispositionsdes accords passés entre les Nations Unies et lesinstitutions spécialisées, qui donnent à celles -ci leplein droit de participer à la discussion, mais sansdroit de vote, doivent être interprétées commesignifiant que les institutions spécialisées n'ont pasle pouvoir de présenter des amendements formelsaux résolutions. Le Président est, cependant, librede demander l'avis de la Commission sur toutequestion posée. La Commission convient d'adopterl'interprétation du Président sur ce point, mais lereprésentant du Royaume -Uni a fait des réservesquant à l'attitude de son Gouvernement. Etantdonné que cette question ne concerne pas unique-ment la Commission des questions sociales, maiségalement d'autres commissions, et, en fait, tousles organes des Nations Unies, et qu'elle intéresseau même titre les institutions spécialisées, il aété décidé de la soumettre au Département juridi-que, en priant celui -ci de formuler un avis quiserait ensuite porté à la connaissance des membresde la Commission et des représentants des institu-tions spécialisées. Il a été naturellement entenduque l'avis du Département juridique ne lierait pasles institutions spécialisées et ne toucherait enrien leur droit de soulever cette question auprès desNations Unies conformément aux dispositions deleurs accords respectifs.

4. Principes de coordination.Il convient de rappeler que le rapport sur la

première session de la Commission des Questionssociales traite, dans l'une de ses parties, de ladiscussion qui a eu lieu sur ce point (voir point13 ci- dessus).

La majorité des membres de la Commissionexprimèrent l'opinion que les relations entre lesinstitutions spécialisées et les Nations Unies de-vaient se développer de façon qu'elles consti-tuent ensemble « un réseau d'organisations co-ordonnées agissant en parfaite coopération, for-mant un tout et capables . . . de réaliser dansleur totalité les fins et les principes de la Charte ».

Il a été fréquemment question, durant la dis-cussion, de « chevauchements » et de « doublesemplois », mais les représentants des institutionsspécialisées ont fait valoir que les « chevauche-ments » et /ou les « doubles emplois » ne constituentpas nécessairement un mal et peuvent même, parfois,

ANNEXE 2I - 190 -

se révéler indispensables. Certains membres de laCommission ont admis cette façon de voir. Unediscussion prolongée s'est instituée concernant ladéfinition des termes de « domaine social », « ser-vices sociaux », « politiques sociales » et s domainede politique sociale ». Certains membres ontinvoqué à maintes reprises les « lacunes » desservices assurés dans le « domaine de la protectionsociale », mais sans mentionner d'exemple concretde ces lacunes, alors que d'autres membres avaientdéjà demandé que la Commission des Questionssociales prenne des mesures pour remédier àcertaines « lacunes » spécifiques, telles que « l'aban-don des familles par des pères d'origine étrangère ».Une discussion ultérieure sur des cas de ce genreaurait, sans doute, pu amener la Commission àformuler des propositions pour la conclusion denouveaux arrangements internationaux sur cespoints ; toutefois la Commission s'est occupée,pour le moment, de « planification » et de « co-ordination », en examinant, pour commencer, lesprincipes de la coordination et en passant ensuiteà l'étude du mécanisme nécessaire pour donnereffet à ces principes. Les résultats de ces discussionsapparaissent dans les résolutions 8 et g.

5. Résolution relative d la coordination des activités(Résolution no r).

Cette résolution sur la coordination a été adoptéeà la majorité des voix ; étant donné qu'elle peutêtre d'une grande importance pour les institutionsspécialisées, elle est reproduite ici intégralement :

« LA COMMISSION DES QUESTIONS SOCIALES,

« TENANT COMPTE des articles 58, 6o, 62, 63,64 et 7o de la Charte qui confèrent au ConseilEconomique et Social, sous l'autorité de l'As-semblée générale, la responsabilité de faire desrecommandations en ce qui concerne la coordi-nation des programmes et des travaux des ins-titutions spécialisées, et lui donnent le pouvoirde prendre des mesures pour obtenir d'elles desrapports périodiques,

« TENANT COMPTE, en particulier, de l'article63, paragraphe 2, qui déclare : « Il (le Conseil)peut coordonner l'activité des institutions spé-cialisées en se concertant avec elles, en leuradressant des recommandations, ainsi qu'enadressant des recommandations à l'Assembléegénérale et aux Membres des Nations Unies s,

« TENANT COMPTE de la résolution du Conseil,en date du 21 juin 1946, qui a créé la Commissiondes Questions sociales et lui a donné des fonc-tions consultatives dans le domaine social etl'a chargée de faire rapport au Conseil sur lamesure dans laquelle sont exécutées les recom-mandations des Nations Unies dans le domainesocial,

« TENANT COMPTE des accords conclus avecles institutions spécialisées, qui déterminentprécisément les points sur lesquels doit jouerla coordination et qui affirment l'intention desinstitutions de collaborer à toutes les mesuresqui pourraient se révéler nécessaires pour rendrepleinement efficace cette coordination des tra-vaux des institutions spécialisées et de ceux desNations Unies,

« TENANT COMPTE des déclarations faites parles représentants des institutions spécialisées aucours de la deuxième session de la Commissionen ce qui concerne leur désir et leur volonté de

poursuivre cette coopération conformément auxdispositions de la Charte et aux accords conclus,

« AFFIRME sa conviction que cette coordina-tion peut être réalisée avec efficacité sur unebase d'égale association grâce à des consultationsapprofondies opérées à des intervalles appropriés,et par une coopération constante entre lesinstitutions spécialisées et la Commission dansune atmosphère de bonne volonté mutuelle, et,

« DÉCIDE que, dans la recherche des méthodespratiques nécessaires pour réaliser la coordina-tion entre le programme des institutions spécia-lisées et celui de la Commission des Questionssociales, l'accent doit être mis sur les principeset les méthodes suivants :

« a) La coopération de chaque institutionspécialisée doit amener celle -ci à exposer à laCommission, avant la fin de chaque annéecivile, le programme prévu des activités del'institution intéressée pour l'année à venir,dans la mesure où ce programme concerne lesquestions de politique sociale, de manière àpermettre à la Commission d'envisager à toutinstant le programme d'ensemble du travailcombiné entrepris dans le domaine de lapolitique sociale. Cette coopération doit ame-ner, en outre, chaque institution spécialisée àfournir à la Commission, dès le stade initial,une déclaration relative aux phases desactivités du domaine social qui ont déjà ététraitées par elle de manière adéquate.

« b) Une attention spéciale doit être accor-dée aux points qui, dans le programme destravaux présentés par les institutions spécia-lisées, semblent révéler des zones de chevauche-ment d'intérêt et /ou d'activités.

« c) Dans le cas où des exemples de chevau-chement d'intérêt et d'activités se font jour,des consultations doivent être tenues avec lesinstitutions spécialisées qui en sont particu-lièrement affectées, en vue d'éviter les doublesemplois - qui pourraient exister ou, encore,d'obtenir les accords pour des études com-munes ou une répartition pertinente de champsd'étude particuliers relevant de la compétencetechnique particulière des différentes institu-tions spécialisées.

« d) Sur la base de l'examen des program-mes d'activité envisagés par les institutionsspécialisées, des consultations doivent êtretenues avec ces institutions en ce qui concerneles questions d'une urgence ou d'une impor-tance particulière qui requièrent un ordre depriorité immédiate en ce qui concerne letemps et le personnel.

« e) Une attention particulière devrait êtreégalement accordée à l'exploration et à ladétermination des aspects de la politiquesociale qui ne sont prévus dans le programmed'aucune institution spécialisée, ceci afin derecommander les travaux qui doivent êtreentrepris dans ces domaines et d'établir àqui incombe la responsabilité de les entre-prendre. »

Certains représentants des institutions spécia-lisées ont fait observer que la résolution no 1 au-torisait une interprétation selon laquelle il incom-berait aux Nations Unies de prendre des décisionsquant aux compétences techniques particulièresdes institutions spécialisées respectives. Ce pointn'a pas fait l'objet de discussion. La résolutionno 5 réserve la possibilité de créer un organisme

- 191 - ANNEXE 2I

international pour les services sociaux, soit dans lecadre du Secrétariat des Nations Unies, soitcomme institution spécialisée distincte.

6. Création d'un Comité consultatif de planificationet de coordination.

La Commission a examiné ensuite la question dela création d'un Comité consultatif de planificationet de coordination, qui serait sans doute appelé àremplir le rôle d'une sorte de délégation chargéed'élaborer, pour la Commission des Questionssociales, les politiques à suivre, Le rapport nereproduit pas entièrement le débat qui a eu lieuà ce sujet. La création d'un comité de ce genrea soulevé l'opposition du Royaume -Uni, del'U.R.S.S. et de la Yougoslavie, et, à certainségards également, celle d'autres membres de laCommission. Les adversaires de ce projet étaientd'avis que la Commission des Questions socialesne remplissait pas les tâches qui lui incombaienten se déchargeant de ces importantes fonctions surun organisme subordonné, et qu'il convenait quela Commission des Questions sociales s'occupâtelle -même de ces problèmes. Cette opinion n'atoutefois pas rallié la majorité des votants.

Il y a lieu de relever, à ce propos, qu'aucunedes résolutions sur la coordination, qui ont étéprésentées par cette Commission ou par quelqueautre commission, n'a été discutée, ni formellementapprouvée par le Conseil Economique et Sociallors de sa cinquième session ; l'unique recom-mandation qui ait été examinée par le Conseil àcette occasion a été celle du Comité de Coordinationdes Nations Unies, qui comprend les représentantsdu Secrétaire général et les chefs des institutionsspécialisées (voir Annexe 2, Partie 21).

7. Résolution instituant un Comité consultatif dePlanification et de Coordination (Résolutionno 2) .

Etant donné que cette résolution est égalementsusceptible de revêtir une grande importancepour les institutions spécialisées, elle est reproduiteici intégralement :

« LA COMMISSION DES QUESTIONS SOCIALES,

« AYANT CONSULTÉ le Secrétaire général etconformément à l'article 19 du Règlementintérieur des Commissions organiques du ConseilEconomique et Social,

ü ETANT DONNÉ :

« a) l'obligation où elle se trouve, aux termesde son mandat, de donner des avis au ConseilEconomique et Social touchant les questionssociales dé caractère général et, tout spécia-lement, sur toutes les questions du domainesocial qui ne sont pas du ressort des insti-tutions spécialisées *,

« b) les questions précises renvoyées par leConseil Economique et Social à la Com-mission des Questions sociales pour qu'elle lesétudie sans délai et formule des recom-mandations,

« c) l'urgence qu'il y a à formuler des recom-mandations concrètes relatives aux mesuresimmédiates à prendre pour utiliser d'unemanière complète et efficace les facilitésactuelles offertes par le Secrétariat des

* Le terme * institutions spécialisées u employé dans cette résolution etpour ce qui est seulement de l'objet de cette résolution, comprendra le FondsInternational de Secours à l'Enfance.

Nations Unies et les institutions spécialiséesintéressées au domaine social,

« d) le fait qu'aucune institution spécialiséen'a pour attribution principale d'assurer laprotection de la famille ét de l'enfant,

« e) la nécessité de s'assurer que toutes lesactivités (déjà entreprises ou qu'il estquestion d'entreprendre) dans le domainedu bien -être social, fassent partie du pland'action pratique compris dans l'ensemblede ce domaine ;

« CRÉE PAR LA PRÉSENTE RÉSOLUTION unComité consultatif de Planification et de Co-ordination des activités, qui fonctionnera jusqu'àla prochaine session de la Commission, au coursde laquelle ces fonctions seront examinées ànouveau de façon à déterminer s'il doit êtremaintenu pour une nouvelle période ;

« DÉCIDE que le Comité se composera de septmembres de la Commission choisie par le Prési-dent ; et

« AUTORISE ce Comité, après accord avec leSecrétaire général, .à siéger une fois seulementdans l'intervalle des sessions de la Commissionet pour une période ne devant pas excéderquatorze jours, à l'exclusion de toute séancetenue à l'occasion des sessions de la Commissiondes Questions sociales ;

« CHARGE' le Comité de consulter le Secrétairegénéral des Nations Unies et les représentantsdes institutions spécialisées, en vue de préparerconformément à l'article 19 du Règlementintérieur des commissions organiques du ConseilEconomique et Social, des recommandationspour la Commission des Questions sociales surles problèmes suivants :

« (i) Voies et moyens pratiques de réaliser,dans le domaine général de la politique sociale, .la coordination des activités du Secrétariatet de celles des institutions spécialisées,conformément aux principes exposés dans larésolution no I,

« (ii) Activités de caractère urgent dans ledomaine particulier du bien -être social, notam-ment en ce qui concerne la protection de lafamille et de l'enfance, qui ne relèvent pro-prement de la compétence d'aucune institu-tion spécialisée existante et qui sont essen-tielles à la continuation d'un programmeintergouvernemental dans ce domaine. »

Amendements proposés par les institutions spé-cialisées. - Il peut être intéressant de signalerque des amendements, qui avaient été présentésau nom de diverses institutions spécialisées et quileur auraient assuré, dans la pratique, une certaineégalité en ce qui concerne le droit de vote au seindu comité envisagé, n'ont pas été acceptés. L'amen-dement suivant avait été, notamment, présentépar les institutions spécialisées pour la résolutionno 2 :

«Charge le Comité de se consulter avec leSecrétaire général et les représentants desinstitutions spécialisées, conformément aux ac-cords existants entre ces institutions et lesNations Unies - étant entendu que le Comitéexercera son activité selon les directives poséesdans la résolution concernant les principes decoordination, qui insistent sur la question del'égalité de traitement dans les domaines inté-ressant les institutions spécialisées, étant entendu,

ANNEXE 2I - 192 -

en outre, qu'il ne sera pas porté atteinte auxfonctions du Comité de Coordination des NationsUnies - en vue de préparer . . . »

Cet amendement a été rejeté pour des raisonsde procédure, ainsi qu'il a été dit plus haut, et lePrésident a décidé :

« que les dispositions dont l'inclusion étaitdemandée se trouvaient déjà expressémentprévues dans le règlement des Nations Unies.Néanmoins, et pour répondre au désir desinstitutions spécialisées, cette déclaration seraitinsérée dans le rapport officiel.»

Portée de cette résolution. - I1 ressort des termesde cette résolution que l'Organisation Mondiale dela Santé devra soumettre au Secrétaire général,avant la fin de chaque année civile, un rapportdestiné à ce Comité. La nature de ce rapport aété précisée par le Président de la Commission surun point d'interprétation. Le rapporteur avaitindiqué que, les institutions spécialisées étant déjàtenues d'adresser un rapport annuel au Secrétairegénéral, en septembre, chaque année, le Comitédemanderait uniquement qu'on lui fournisse desindications concernant les projets envisagés dansle « domaine social » pour l'année à venir. Ce rap-port n'empiéterait en rien sur le contenu du rapportque le Secrétaire général demande, chaque année,aux institutions spécialisées pour être soumis àl'Assemblée générale. Il semble, néanmoins, quele rapport en question devra contenir la plupartdes éléments essentiels du rapport destiné àl'Assemblée générale avec, en plus, une déclarationassez détaillée concernant les programmes envisagésdans le « domaine de la protection sociale », pourl'année suivante. Le Comité de Planification seréunira du r 1 au 25 mars 1948 ou immédiatementavant la date fixée pour la prochaine session dela Commission des Questions sociales (3o mars1948). Peut -être la Commission Intérimaire de-vrait -elle être représentée au sein de ce Comité parun membre de son secrétariat ayant pouvoir deparler au nom de la Commission.

8. Programme provisoire de tâches d réaliser dansle domaine de la protection de l'enfance (Résolutionno 3)La Commission a estimé qu'il était particulière-

ment de son devoir d'élaborer un programme pro-visoire des tâches à réaliser dans le domaine de laprotection de l'enfance, étant entendu que l'ordrede priorité qui pourrait être établi pour ces diversesquestions sera susceptible d'être modifié par leComité consultatif de Planification et de Co-ordination dont la création est envisagée. Larésolution no 3 demande au Secrétariat d'assumer,en collaboration avec les institutions spécialisées,les fonctions antérieurement exercées par laSociété des Nations, et de s'occuper des problèmesurgents, tels que la reprise des fonctions consulta-tives que l'UNRRA avait précédemment exercéesdans ce domaine. Le Secrétariat devra poursuivrel'étude des questions relatives à tous les aspectsde la protection de l'enfance, dont la liste avait étéétablie par la Société des Nations en 1937, en yapportant les modifications nécessaires pour assurerla protection des enfants victimes de la guerre, laprotection et la rééducation des enfants physique-ment ou mentalement déficients, ainsi que l'orga-nisation de l'oeuvre de protection de l'enfance dansles pays qui se trouvent en retard à cet égard. Larésolution précise ensuite qu'il y aura lieu decoopérer dans ce domaine avec les organisations

non gouvernementales compétentes ; elle invitele Secrétariat à préparer, en consultation avec lesinstitutions spécialisées et les autres organisationscompétentes, une liste des questions qui devraservir de base à l'établissement d'un ordre depriorité dans l'exécution du programme ; la réso-lution demande également que soit poursuivie lapublication régulière de la série législative sur laprotection de l'enfance ainsi que du Résumé desrapports annuels des gouvernements, qui étaitassurée auparavant par la Société des Nations ;elle demande enfin que le Secrétariat soit prié,après consultation des institutions spécialisées etdes autres organisations appropriées, de procéderaux études nécessaires en vue de mettre à exécutionle programme visant à la reprise des fonctions dela Société des Nations dont il a été question plushaut ; que la priorité soit accordée I) à l'organisa-tion et à l'administration des services de la protec-tion de l'enfance et de la jeunesse dans les différentspays ; 2) qu'une documentation soit préparéeconcernant la Déclaration des Droits de l'Enfant(Déclaration de Genève, 1924) ; 3) la résolutionsignale, d'autre part, l'intérêt qu'il y aurait àadopter des conventions internationales relativesà certains aspects de ces problèmes, tels que l'a-bandon de famille ; 4) la protection de l'enfancecontre la négligence et la cruauté, avec un régimeminimum de protection et de sanctions contre cescrimes, et 5) le statut et la protection des enfantsabandonnés et apatrides. Aucun de ces pointsn'a fait l'objet d'une discussion particulière.

9. Questionnaire concernant les services sociaux.

La Commission n'a pas disposé du temps néces-saire pour examiner, de façon approfondie etcomplète, le questionnaire sur les services sociauxqui avait été préparé par le Secrétariat. Les gou-vernements ont été priés de prendre ce question-naire en considération. On a fait observer, durantla discussion, qu'il s'agissait encore d'un autrequestionnaire et qu'il pourrait en résulter desdifficultés pour les institutions spécialisées aucas oíl celles -ci devraient se servir de question-naires analogues pour leurs recherches.

Io. Fonds International de Secours d l'Enfance(Résolution n° ¢).

Cette résolution, qui atteste l'intérêt de laCommission pour l'activité de ce Fonds, n'appellepas de remarques spéciales (voir également lerapport sur le Fonds International de Secours àl'Enfance, Annexe 2, Partie 26). La Commissiona été quelque peu préoccupée de constater qu'onenvisageait le recrutement éventuel de plus de13o personnes pour le personnel de ce Fonds.

11. Création, d Paris, d'un centre international deprotection de l'enfance.

La proposition française visant à la création,sous l'égide de l'UNICEF, d'un centre internationalde protection de l'enfance, a été brièvementmentionnée.

i2. Transfert aux Nations Unies des fonctions deprotection sociale exercées par l'UNRRA (Réso-lution no 5).La Commission des Questions sociales a ensuite

passé à l'examen de la résolution suivante duConseil Economique et Social, en date du 6 août1947

- 19 3 --- ANNEXE 2I

« LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL,

« PRENANT ACTE du rapport du Secrétairegénéral sur les progrès réalisés dans la mise enoeuvre de la résolution no 58 de l'Assembléegénérale, relative au transfert aux Nations Uniesdes fonctions consultatives de l'UNRRA enmatière de service social,

« PRIE la Commission des Questions socialesd'examiner, lors de sa prochaine session, lerapport du Secrétaire général et de faire denouvelles recommandations relatives à ce rapportet aux programmes futurs, et sur les meilleursmoyens de financement de tels programmes,

« PRIE le Secrétaire général de consulter laCommission des Questions sociales, lors de saprochaine session, et de reconsidérer, à la lumièrede ces recommandations, les prévisions budgé-taires qu'il a faites pour les services en 1948. »

La Commission a décidé de prolonger ces fonc-tions pour une nouvelle année. Cette décision aété vivement combattue par les représentants duRoyaume -Uni et de l'U.R.S.S. et elle a été critiquéeégalement par d'autres membres. Les représentantsdes deux pays ci- dessus se sont réservé le droit desoulever cette question ultérieurement.

13. Résolution spéciale concernant l'insuffisance descrédits prévus pour les affaires sociales dans lebudget des Nations Unies (Résolution no 6).

La résolution relative aux prévisions budgétairespour les activités du domaine social déclare que,de l'avis de la majorité des membres de la Com-mission, les crédits prévus pour les affaires socialesne sont pas proportionnés au budget des NationsUnies et que, compte tenu tout particulièrementdes réductions futures possibles du budget globaldes Nations Unies, les fonds attribués aux activitéssociales ne peuvent pas être considérés commesuffisants.

14. Besoins sociaux des régions insuffisammentdéveloppées (Résolution no q).

La résolution na 7 concernant les problèmessociaux des régions insuffisamment développéesprévoit que les institutions spécialisées pourrontêtre appelées à accorder leur aide dans le domainesocial, en ce qui concerne ces régions. Cette questiona été également discutée au sein du Comité adhoc (de l'Assemblée générale) pour la transmissiondes renseignements visés à l'article 73 e) de laCharte des Nations Unies (Annexe 2, Partie 21 H).

15. Logement et urbanisme (Résolution no 8).

Les problèmes de logement, d'urbanisme etd'aménagement rural sont également soumis àl'étude d'autres Commissions intéressées à cesquestions, principalement de la Commission de laPopulation, de la Commission de Statistique, dela Commission économique et de l'Emploi, et dela Commission économique pour l'Europe. LaCommission des Questions sociales a accepté laproposition du Secrétariat visant à ce que celui -ciprenne des mesures pour assurer l'étude des pro-blèmes de logement, d'urbanisme et d'aménage-ment rural. Un rapport sur ces travaux seraprésenté à la troisième session de la Commission.La résolution no 8 souligne l'importance d'unecentralisation, au Secrétariat des Nations Unies,des renseignements relatifs aux projets de loge-ment, d'urbanisme et d'aménagement rural quiseraient susceptibles d'intéresser les Membres des

Nations Unies. La Commission des Questionssociales a également invité le Secrétariat à procéderà la diffusion des informations ainsi rassemblées,notamment des textes législatifs, et à entreprendre,aussitôt que possible, la publication de la revueinternationale projetée dans ce domaine. LeSecrétariat devra demeurer en relations étroitesavec les institutions spécialisées et les autresorganisations compétentes. La Commission desQuestions sociales a, de même, décidé que laquestion des normes de logement rentre dans ledomaine particulier de ses activités et qu'il con-viendra de convoquer des réunions restreintesd'experts chargés d'étudier les divers aspects dece problème. Enfin, l'attention du Conseil Écono-mique et Social est attirée, dans cette résolution,sur la nécessité d'assurer une coordination adé-quate de toutes les conférences internationales quipourraient être envisagées ultérieurement dans cedomaine. Ces décisions ont été combattues parcertains membres de la Commission.

16. Prévention du crime et traitement des délinquants(Résolution no 9).

Dans la résolution relative à la prévention ducrime et au traitement des délinquants (no 9), laCommission des Questions sociales prie le Secré-tariat d'accorder la priorité à l'élaboration d'unplan tendant à réunir, analyser et diffuser lesinformations dont on dispose déjà concernant laprévention du crime et le traitement des délin-quants ; cette résolution demande au Secrétariatde faire appel à la collaboration d'experts, soit parl'intermédiaire des institutions spécialisées, soiten chargeant les institutions spécialisées de l'étudede ce problème. (La Commission Intérimaire adésigné un psychiatre consultant pour collaboreravec le Secrétariat des Nations Unies à l'étude dece problème, conformément aux instructions con-tenues dans le rapport final de la quatrième sessionde la Commission Intérimaire 1, et dans le docu-ment des Nations Unies E /CN.5 /3o.)

17. Niveaux de vie (Résolution no ro).

La Commission des Questions sociales a invitéle Secrétariat à poursuivre l'étude des niveaux devie.

18. Migrations (Résolution no TI).La décision définitive au sujet de la résolution

concernant les migrations a été ajournée en at-tendant l'achèvement des études que le ConseilEconomique et Social a chargé le Secrétariatd'effectuer.

19. Annuaire démographique (Commission de laPopulation) (Résolution no z2).

La Commission a décidé d'étudier le contenu deséditions ultérieures de cet Annuaire au cours de saprochaine session.

zo. Questionnaire du Conseil de tutelle.

La Commission a également ajourné l'examendu Questionnaire du Conseil de tutelle a.

Un compte rendu intéressant, de Sir RaphaelCilento, sur les activités sociales de la Conférence

1 Actes off. OMS, n46, page 224.a Document des Nations Unies T/44.

ANNEXES 2I, 22 - 194 -

de Protection sociale qui s'est tenue dans l'Asiedu Sud -Est est annexé au document des NationsUnies E /578.

Opinion des observateurs de la CommissionIntérimaire.

Il convient de relever, tout particulièrement, ausujet des discussions qui ont eu lieu concernantla coordination et la planification (résolutions nos Iet 2), que l'ensemble de cette question a été examinéen se plaçant d'abord sur le terrain de la « protec-tion de l'enfance », puis sur celui de la a protectionde la famille et de l'enfant » et, enfin, sur celuide la « protection sociale ». Cette dernière notionpeut englober des attributions habituellementconsidérées comme relevant du domaine de lasanté. La même tendance apparaît dans les dis-cussions concernant le Fonds International deSecours à l'Enfance, des Nations Unies, ainsi quedans l'activité de ce Fonds.

On pourrait discuter longuement la questionde savoir ce qu'il faut entendre exactement par,les termes de « planification » et de a coordination »dans « le domaine de la protection sociale », étantdonné que ce domaine ne semble pas avoir delimites aisément définissables, soit qu'on s'efforced'aboutir à cette définition en partant de l'étudedu développement historique des services sociaux,développement qui est différent dans chaque pays,soit qu'on se fonde pour y arriver sur la notionmoins concrète encore et plus controversée de la

protection sociale envisagée comme une entitéthéorique ou académique.

Deux sessions de la Commission des Questionssociales, une session de la Commission temporairedes Questions sociales et trois sessions de la Com-mission temporaire de la protection sociale n'ontpas permis jusqu'ici d'établir cette définition. LeComité consultatif de Planification et de Coordi-nation, dont la création est Proposée, sera main-tenant appelé à élaborer une définition interna-tionale qui lui permette d'accomplir les tâchesqu'on envisage de lui confier.

Il se pourrait également que ces résolutionsempiètent sur les fonctions du Comité de Coordi-nation du Conseil Economique et Social, dont fontpartie les chefs de toutes les institutions spécia-lisées ainsi que le Secrétaire général des NationsUnies. Si ce précédent devait être suivi par chaquecommission ou comité des Nations Unies, ilpourrait en résulter une multiplication des sessionsauxquelles les institutions spécialisées seraienttenues de se faire représenter.

Au cours de ces discussions, les institutionsspécialisées ont insisté sur la nécessité de leurreconnaître un droit de participation pleine etégale ; sur la nécessité de faire preuve de patiencedans la coordination et l'organisation de fonctionsà peine définies jusqu'ici et qui ne l'ont certaine-ment pas été par la Commission des Questionssociales ; mais elles se sont déclarées prêtes enmême temps à coopérer à l'élaboration des prin-cipes directeurs et des procédures.

Annexe 22. [WHO.IC /R/43.]23 janvier 1948.

RELATIONS AVEC LE FONDS INTERNATIONAL DE SECOURS A L'ENFANCEDES NATIONS UNIES

A. ETAT ACTUEL

1. Mesures prises.

Conformément aux résolutions de la quatrièmesession, la Commission Intérimaire a : a a) auto-risé le Président et le Secrétaire exécutif à nom-mer, en vue d'une aide à apporter au Fonds Inter-national de Secours à l'Enfance, un fonctionnairede la santé publique, dont les attributions seraientstrictement médicales, qui serait responsable devantla Commission Intérimaire et qui devrait . recevoirses instructions du Secrétaire exécutif, et à nom-mer ultérieurement, à cet effet, en cas de besoin,un diététicien et un spécialiste de la protectionde l'enfance ; b) décidé de mettre à la dispositionde l'UNICEF les avis de ses comités d'experts, exis-tants ou à créer, sous la réserve que, si l'aideprêtée à cette Organisation exigeait des réunionsspéciales, le Comité d'Administration et Financesdevrait tout d'abord examiner les aspects financiersde la question ; et c) accepté.d'être représenté dansle groupe consultatif dont la création, parl'UNICEF, est envisagée 1. »

Conformément à ces autorisations, le Dr Boréiéa été nommé pour remplir les fonctions d'agent deliaison et de conseiller auprès de l'UNICEF enmatière de santé publique. Un pédiatre belge, le

i Actes V. OMS, n° 6, pages 2x9 -a2o.

Dr Louis Voerhoestrate a été nommé pour occuperle second poste de diététicien.

Les mesures prises en vertu du paragraphe 6 b)seront indiquées dans les paragraphes suivants.

2. Centre international de l'Enfance : Propositiondu Gouvernement français à l'UNICEF.Cette question n'a pas fait de progrès depuis la

dernière session ; s'il survenait des faits nouveaux,elle sera soumise à la prochaine session du ConseilEconomique et Social.

3. Maladies vénériennes.

Actuellement l'UNICEF n'est saisi que d'uneseule demande, émanant du Gouvernement polo-nais, pour une assistance dans ce domaine. Cetteassistance prendra la forme d'une aide donnée pourl'obtention de pénicilline en vue d'un programmede lutte contre la syphilis congénitale et contre lasyphilis des femmes enceintes et des mères quiallaitent. Le programme polonais de lutte contre lesmaladies vénériennes a été discuté par le Comitéd'experts sur les Maladies vénériennes, de la Com-mission Intérimaire, qui s'est réuni à Genève du 12au 16 janvier, et qui s'est exprimé comme suit :

- 195 - ANNEXE 22

« V. Présentation du plan polonais de lutte contrela syphilis.

« Le Comité prend note du plan du Ministèrepolonais de la Santé, concernant la lutte contrela syphilis, tel qu'il a été présenté par les déléguésdu Ministère ainsi que dans les documents misà la disposition du Comité. Après avoir examinéles aspects techniques et autres de ce plan, leComité désire exprimer comme suit son appro-bation :

« Une attaque massive contre la syphilis, àl'échelle de la nation tout entière, et en utilisantla pénicilline, n'a, pour autant que le Comité lesache, été entreprise nulle part encore dans lemonde.

« Le Comité estime que le plan, tel qu'il estprésenté par le Ministère polonais de la Santé,semble constituer une méthode d'ensemble,conçue de façon satisfaisante, pour maîtriser lasyphilis dans ce pays. Les principes incorporésdans ce plan devraient pouvoir servir de moyenefficace pour engager une action analogue dansd'autres pays 1.

« Le Comité d'experts exprime son approbationdu plan soumis par le Ministère polonais de laSanté et souligne que les principes qui y figurentpeuvent présenter de l'intérêt pour d'autrespays. a

g. Tuberculose.

Le programme de la Croix -Rouge danoise, ence qui concerne le BCG, sera repris et élargi. Onenvisage qu'il portera, en définitive, sur environdeux cents équipes, composées, en partie, deressortissants danois et, en partie, de ressortissantsdes payys intéressés. Les ressortissants non danoisrecevront une formation techniique, soit : a) dansle pays même, de la part des membres danois del'équipe, soit b) au Danemark, au moyen de boursesaccordées par le Gouvernement danois.

Ces bourses permettront de former les autresressortissants en ce qui concerne la préparationdu BCG, certains aspects de l'épidémiologie de latuberculose, et la thérapeutique. Le nombre desbourses envisagées sera d'environ soixante -quinze.

5. Formation de personnel.

En dehors du Centre de Paris, le Gouvernementfrançais, au titre de sa contribution à l'UNICEF,a offert d'organiser un cours de quatre mois sur lesaspects sociaux de la pédiatrie. Ce cours sera suivipar des docteurs, des infirmiers et infirmières, desassistants sociaux, des professeurs, des administra-teurs et des architectes appartenant aux institutionspour enfants. Il s'agit d'un cours d'ensemble que cesdivers techniciens suivront en commun. Le nombredes participants sera d'environ cent. L'UNICEFindique qu'elle n'a pas besoin de recourir à desdispositions spéciales en ce qui concerne cesbourses et que le choix du personnel sanitaire enprovenance des divers pays sera effectué par legouvernement intéressé, de concert avec la Missionde l'UNICEF et le Chef de Mission de la Commis-sion Intérimaire de l'OMS, s'il y en a un dans lepays en question.

La participation danoise à l'oeuvre de l'UNICEFrevêtira la forme de facilités accordées pour la

Actes 00. OMS, n^ 8, pages 66, 67.

formation des boursiers au Danemark, et elle adéjà été mentionnée ci- dessus. Elle sera entière-ment assurée par la Croix -Rouge danoise et, à cetégard, l'UNICEF n'a pas besoin de prendre dedispositions spéciales. Le choix du personnels'effectuera de la manière indiquée ci- dessus pourle projet français, sauf que les équipes danoisestravaillant sur place auront leur mot à dire pourla sélection des candidats.

L'action du Don suisse cessera avant la fin dejuin, de la même manière que l'action de l'UNRRA,et, en conséquence, le Don suisse désire que tousles arrangements concernant son offre de boursessoient mis au point avant cette date. Son offre, quise monte à environ 250.000 francs suisses, cons-tituera une partie de la contribution suisse àl'UNICEF. Dans ce cas également, l'UNICEFn'aura pas de dispositions spéciales à prendre et lasélection des candidats comportera la participationdu représentant du Don suisse dans le pays inté-ressé.

Ce sont là les trois seuls cas dans lesquels desoffres fermes ont été reçues jusqu'ici par l'UNICEFet ils se présentent sous un aspect assez analogue.Lorsqu'il se trouve un Chef de Mission de la Com-mission Intérimaire dans le pays intéressé, onaura recours à ses bons offices - et probablementà ceux du Comité de sélection qui choisit lesboursiers de la Commission Intérimaire - pourchoisir les boursiers proposés en vue du projet del'UNICEF, avec l'adjonction d'un ou de deuxreprésentants de l'UNICEF, et d'autres institutionsintéressées. Lorsqu'il n'y a pas de Chef de Missionde la Commission Intérimaire dans le pays encause (par exemple en Roumanie ou en Yougosla-vie), il s'y Mission de l'UNICEFqui est un médecin.

6. Il y a lieu de noter que ces offres de boursessont faites par les pays en question à titre decontribution à l'UNICEF, qui, avant de pouvoirobtenir la fraction conditionnelle y afférente de lacontribution des Etats -Unis, doit avoir reçu unecontribution équivalente d'autres pays qui, pourla plupart, appartiennent aux régions à monnaie« faible ».

7. Il semblerait que, grâce à la nomination, parla Commission Intérimaire, du fonctionnaire médi-cal de liaison qui sera également conseiller del'UNICEF en matière de santé publique, la plupartdes difficultés antérieurement éprouvées dispa-raîtront dans l'avenir, puisque toutes les questionsrelevant' de la Commission Intérimaire serontacheminées, par son intermédiaire, vers leursolution et puisque la personne en question a étéet sera Secrétaire général des conférences sanitairesconvoquées par l'UNICEF. A titre d'exemple, onpeut citer la conférence qui se tiendra à Prague,le 26 janvier, et à laquelle assisteront tous lesChefs de Mission de l'UNICEF. A cette conférence,les Chefs de Mission recevront des instructions àl'effet que, partout où il existe une Mission de laCommission Intérimaire, celle -ci devra être utiliséepour toutes -les questions intéressant la santé.

8. Il convient de noter que, à la réunion duSous- Comité du Budget des Services d'Aide sani-taire aux Pays (Comité d'Administration etFinances), tenue le 21 janvier 1948, il a été décidéde renvoyer au Comité des Relations la questionde savoir s'il serait désirable que la CommissionIntérimaire assume l'administration du programmede bourses sanitaires de l'UNICEF.

ANNEXE 22 - 196 -

Appendice.

LETTRE ADRESSÉE A,I SECRÉTAIRE EXÉCUTIFPAR LE PRÉSIDENT DU CONSEIL EXÉCUTIF

DE L'UNICEF

« 18 décembre 1947«Cher Dr Chisholm,

« 1. Ainsi que le Dr McDougall a dû vous en infor-mer, la réunion tenue à Paris pour examiner leproblème des campagnes au BCG a été des plusutile, et il est très heureux que le Dr JohannesHolm ait pu y assister.

« 2. Comme vous le savez sans doute, le ConseilExécutif, dans une séance tenue le 2 décembre1947, a pris la décision suivante en ce qui concernsles projets médicaux pour lesquels des subventionepeuvent être accordées, à la demande des gouver-nements susceptibles d'être désignés à cet effet.

«Subvention pour les projets médicaux.«Le Conseil a décidé que les plans relatifs àl'obtention de fournitures médicales, tels qu'ilsont été approuvés à la session antérieure duConseil (E /59o, paragraphe 35), doivent corres-pondre au niveau technique le plus élevé etdoivent être exécutés en pleine collaboration avecla Commission Intérimaire de l'OMS et Iesexperts des divers pays intéressés. Cette colla-boration est nécessaire, non seulement en raisondes problèmes techniques complexes qui seposent mais aussi pour assurer à l'UNICEF desbases solides en vue de déterminer la mesure danslaquelle les divers projets demandés rentrentdans le programme de l'UNICEF, ainsi quel'importance de l'aide (surtout sous forme defourniture médicale) qu'il y a lieu d'accorder.Le Comité a été heureux d'apprendre que desplans sont en cours d'élaboration pour une sériede consultations entre les experts de l'UNICEF,de la Commission Intérimaire de l'OMS, et lestechniciens de plusieurs pays intéressés, notam-ment le Danemark. Etant donné qu'il importe quele Comité du Programme et le Conseil connais-sent de la façon la plus claire quelles sont lesconséquences, l'importance respective des plans,et les problèmes connexes qui intéressent larépartition, par l'UNICEF, de fournitures médi-cales destinées à aider à la réalisation des pro-grammes gouvernementaux, le Comité a établiun Sous -Comité des Projets médicaux, chargé dedonner des' avis au Comité de l'Administrationet du Programme. Le Sous -Comité comprend lereprésentant de la France (Président), le repré-sentant de la Pologne et, également, le représen-tant que le membre danois du Conseil pourradésigner.

«Le Sous -Comité se réunira sous la présidencedu Professeur Debré, vers le milieu de janvier, etj'espère pouvoir vous soumettre à vous -mêmeainsi qu'au Dr Stampar, et ultérieurement à laCommission Intérimaire, le premier projet derecommandations de ce Sous- Comité.

«3. Toutefois, la présente lettre a surtout pourobjet la réunion, relative au BCG, qui s'est tenue

B. RECOMMANDATIONS DU

La collaboration avec le Fonds International deSecours à l'Enfance, autorisée par la CommissionIntérimaire jusqu'à la cinquième session et lesdispositions prises pour la réaliser sont indiquéesdans le document WHO.IC /R/43 (Annexe 22 A).

lundi dernier. Conformément aux vues que nousavons échangées à New -York en ce qui concernela coordination étroite, et même l'intégration desefforts, dans ce domaine, entre l'OMS et l'UNICEF,cette réunion à décidé à l'unanimité de présenterdeux recommandations à vous -même ainsi qu'à laCommission Intérimaire :

a) De fréquentes réunions périodiques de-vraient être organisées entre le Dr JohannesHolm, en sa qualité de président de votre Comitéd'experts sur la Tuberculose, le Dr McDougall,en sa qualité d'expert de la Commission Intéri-maire pour la tuberculose, et le Professeur RobertDebré, en sa qualité de président du Sous -Comitémentionné au paragraphe 2. Des conseillerstechniques et des représentants du ConseilExécutif assisteraient également à ces réunions,dont le Dr B. Boréié serait le Secrétaire général.Ces réunions auraient pour but d'échanger desrenseignements aussi complets que possible surle BCG, notamment en ce qui concerne les cam-pagnes menées à cet effet, sous les auspices del'UNICEF, par les équipes danoises (ultérieure-ment les équipes de tous les pays scandinaves)ainsi que par les équipes de démonstration del'OMS. Comme vous le savez, le Gouvernementdanois a offert, comme partie de sa contributionà l'UNICEF, les travaux actuellement exécutés etles travaux plus importants qui seront poursuivispar la Croix -Rouge danoise dans sa campagne auBCG. rai informé le Dr Johannes Holm que jeproposerais au Conseil Exécutif et à l'Admi-nistration du Fonds qu'il soit invité à se chargerde toutes les campagnes au BCG - aussi biencelles- qui sont actuellement menées par laCroix -Rouge danoise et qui continueront auxtermes d'un accord avec le Gouvernementdanois, que celles qui seront financées au moyende subventions supplémentaires du ConseilExécutif.

b) La deuxième recommandation vise laconvocation, en commun, par la CommissionIntérimaire et l'UNICEF (comme dans le casdu groupe qui s'occupe de la formation de per-sonnel), d'une conférence composée du grouped'experts du Dr Holm sur la tuberculose et detechniciens représentant tous les gouvernementsdes pays où seront menées les campagnes auBCG, ainsi que des représentants du Fonds, avecle Dr Borèió comme Secrétaire général. Il seraitutile de tenir ces conférences tous les six moisafin que tous les pays participants soient aucourant des travaux poursuivis et, également,en vue d'assurer, dans les plans et dans leurexécution, l'uniformité nécessaire.

« J'espère très vivement que les arrangementsci- dessus recevront votre approbation et celle dela Commission Intérimaire, de façon que la co-ordination et la collaboration la plus étroite, dansle domaine technique, puissent être assurées parce moyen.

« Veuillez agréer . . .

(signé) L. RAJCHMAN.»

[WHO.IC /R /44 /Rev.,.]24 janvier 1948.

COMITÉ DES RELATIONS 1

Certains faits et projets nouveaux sont exposésdans la lettre du Président du Conseil Exécutifde l'UNICEF, qui est jointe à ce Document, et

Ce document a été examiné par la Commission au cours de sa troisièmeséance (voir pages 14 -15). Pour le texte définitif, voir Annexe 22 C.

- 197 - ANNEXE 22

ont été élaborés par lui à la première réunion tenuepar le Comité des Relations, lors de la cinquièmesession de la Commission Intérimaire.

A la suite de nouvelles discussions entre lePrésident du Comité exécutif, le fonctionnairechargé de la liaison et le Secrétariat de la Com-mission Intérimaire, ces nouveaux projets peuventêtre résumés comme suit :

a) Bourses.Certains gouvernements, notamment le Gou-

vernement français et le Gouvernement suisse ontaccordé des subventions à l'UNICEF sous la formede bourses. En outre, le produit de l'appel lancé parles Nations Unies, dans les pays scandinaves, auprofit de l'enfance sera consacré à des bourses pourla formation de personnel en matière de BCG, auDanemark, et d'autres propositions, concernant lesbourses, sont à l'examen.

La répartition, entre les divers pays, des boursesdisponibles, s'effectuera sur la base de leurs alloca-tions en matière de denrées alimentaires - quisont elles -mêmes conditionnées par un certainnombre de facteurs - ainsi que d'après les pertesde personnel médical subies par les pays intéressés.Il sera procédé à ces allocations dans un avenirtrès rapproché.

Les bourses seront décernées par les gouverne-ments intéressés et seront principalement accordéesaux personnes actuellement responsables de l'exé-cution des programmes, tant centraux que locaux,de l'UNICEF. On estime qu'un tiers environauront un caractère non médical. L'administrationdu programme des bourses incombera au gouver-nement qui les aura accordées ainsi qu'au gouverne-ment qui recevra des boursiers. Etant donné queles gouvernements seront chargés de cette tâche,la question de l'administration du système desbourses par la Commission Intérimaire ne se posepas.

Néanmoins, il est manifestement désirable qu'ilsoit établi un échange continu de renseignementset d'opinions entre la Commission Intérimaire etl'UNICEF, tant à l'échelle centrale qu'à l'échellelocale, et l'UNICEF est très désireux de voirs'instituer cet échange d'informations. Ces pro-positions n'entraîneront, pour la CommissionIntérimaire, aucune dépense supplémentaire.

b) Immunisation pay le BCG.Les propositions élaborées par le Président du

Conseil Exécutif de l'UNICEF et le Secrétariat dela Commission Intérimaire sont les suivantes :

I) Des facilités seraient accordées au Conseillerauprès de la Commission Intérimaire en matièrede tuberculose, pour assister à de fréquentesréunions, peut -être mensuelles, à Paris, avec leDr Debré et le Dr Holm, en vue d'examiner lesdétails d'ordre technique et administratif duprojet d'immunisation par le BCG, à mesurequ'il se développera.

2) Des réunions, qui pourraient être à peuprès trimestrielles, seraient tenues par un groupe

C. RECOMMANDATIONS ADOPTÉES

La collaboration avec le Fonds International deSecours à l'Enfance, autorisée par la CommissionIntérimaire jusqu'à la cinquième session et lesdispositions prises pour la réaliser sont indiquéesdans le document WHO.IC /R/43 (Annexe 22 A).

du comité d'experts de la Commission Intéri-maire sur la tuberculose, possédant une expé-rience spéciale en matière de BCG, afin de dis-cuter avec les membres compétents du personnelde l'UNICEF les questions de politique généraleconcernant cette question. Les réunions seraientprobablement tenues à Paris et ne comporte-raient vraisemblablement que quatre membres.La dépense qui en résulterait pour la CommissionIntérimaire serait d'environ $8.000 par an.

3) Le groupe mentionné au paragraphe 2,des membres du personnel de l'UNICEF et despersonnes s'occupant du plan d'immunisationpar le BCG et représentant les pays dans lesquelsune campagne a été entreprise, se réuniraitdeux fois par an, afin que des comparaisonspériodiques puissent être effectués sur le planinternational. Ces réunions coïncideraient cer-tainement avec celles dont il est question auparagraphe 2 et il n'en résulterait aucune dépensesupplémentaire pour la Commission Intérimaire.

4) La Commission Intérimaire nommerait, aus-sitôt que possible, un statisticien pour l'adjoindreau Comité d'experts de l'OMS sur la Tuberculoseet au groupe mentionné au paragraphe z, afinqu'il puisse aider ce groupe à évaluer les résultats,au point de vue statistique. Cette nominationsupplémentaire porterait de 4 à 5 le nombre desmembres du Comité d'experts sur la Tuberculoseet représenterait, pour la Commission Intérimaire,un accroissement d'environ $r.r5o par an desfrais afférents au Comité d'experts.

5) La Commission Intérimaire établirait àGenève un bureau pour la réunion des donnéesprovenant des pays dans lesquels l'UNICEFpoursuit une campagne d'immunisation par leBCG, pour l'étude de ces renseignements et pourla préparation d'une analyse finale. Le Présidentdu Conseil Exécutif de l'UNICEF est disposé àrecommander à ses collègues que le coût dupersonnel de ce bureau de statistique soit sup-porté par l'UNICEF.

En conséquence, le Comité des Relations recom-mande que la Commission Intérimaire :

« Prenne acte, avec satisfaction, du dévelop-pement continu d'une collaboration effectiveavec l'UNICEF ; reconnaisse qu'un échangecomplet de renseignements sur les programmesde bourses respectifs de la Commission Intéri-maire et de l'UNICEF est désirable ; approuvela proposition tendant à une collaboration avecl'UNICEF dans le dépouillement et l'évaluationdes résultats de la campagne d'immunisation parle BCG entreprise sous les auspices de l'UNICEF ;accepte l'offre du Président du Conseil Exécutifde l'UNICEF de recommander à ses collèguesque l'UNICEF fournisse les fonds nécessaires àces travaux de statistique ; et décide que descrédits seront prévus sur le budget des Servicesd'Aide sanitaire aux Pays pour les dépensescomplémentaires à engager comme il est indiquéci- dessus. »

[WHO.IC /R /44 /Rev.3.]23 janvier 1948.

PAR LA COMMISSION INTÉRIMAIRE

Certains faits et projets nouveaux sont exposésdans la lettre du Président du Conseil Exécutifde l'UNICEF, qui est jointe à ce document, et ces

5 Ce document, après révision, a été accepté par la Commission Interi-maire. Voir pages 32-33 46, 57.

ANNEXE 22 - 198 -

projets ont été élaborés par lui à la premièreréunion tenue par le Comité des Relations, lorsde la cinquième session de la Commission Intéri-maire.

A la suite de nouvelles discussions entre leprésident du Comité exécutif, le fonctionnairechargé de la liaison et le Secrétariat de la Com-mission Intérimaire, ces nouveaux projets sontrésumés comme suit :

a) Bourses.Certains gouvernements, notamment le Gouver-

nement français et le Gouvernement suisse, ontaccordé des subventions à l'UNICEF sous la formede bourses. En outre, le produit de l'appel lancépar les Nations Unies, dans les pays scandinaves,au profit de l'enfance sera consacré à des boursespour la formation de personnel en matière de BCG,au -Danemark, et d'autres propositions, concernantles bourses, sont à l'examen.

La répartition, entre les divers pays, des boursesdisponibles, s'effectuera sur la base de leurs alloca-tions en matière de denrées alimentaires - quisont elles -mêmes conditionnées par un certainnombre de facteurs - ainsi que d'après les pertesde personnel médical subies par les pays intéressés.Il sera procédé à ces allocations dans un avenirtrès rapproché.

Les bourses seront décernées par les gouverne-ments intéressés et seront principalement accordéesaux personnes actuellement responsables de l'exé-cution des programmes, tant centraux que locaux,de l'UNICEF. On estime qu'un tiers environauront un caractère non médical. L'administrationdu programme des bourses incombera au gouverne-ment qui les aura accordées ainsi qu'au gouverne-ment qui recevra des boursiers. Etant donné queles gouvernements seront chargés de cette tâche, laquestion de l'administration du système des boursespar la Commission Intérimaire ne se pose pas.

Néanmoins, il est manifestement désirable qu'ilsoit établi un échange continu de renseignementset d'opinions entre la Commission Intérimaire etl'UNICEF, tant à l'échelle centrale qu'à l'échellelocale, et l'UNICEF est très désireux de voirs'instituer cet échange d'informations. Ces pro-positions n'entraîneront, pour la CommissionIntérimaire, aucune dépense supplémentaire.

b) Immunisation par le BCG.Les propositions élaborées par le Président

du Conseil Exécutif de l'UNICEF et le Secrétariatde la Commission Intérimaire sont les suivantes :

Que :1) des facilités soient accordées au Conseiller

auprès de la Commission Intérimaire del'OMS en matière de tuberculose, pour assisterà de fréquentes réunions, peut -être mensuelles,à Paris, avec le Dr Holm et d'autres membresdu Sous- Comité des projets médicaux del'UNICEF, en vue d'examiner Ies progrès duprojet d'immunisation par le BCG, à mesurequ'il se développera ;

2) des réunions, qui pourraient être à peu près- trimestrielles, soient tenues par un groupe

d'experts de la Commission Intérimaire surla tuberculose, possédant une expériencespéciale en matière de BCG, avec la parti-cipation de représentants techniques del'UNICEF, pour donner des avis consultatifssur la campagne d'immunisation par le BCG ;

3) une réunion ait lieu deux fois par an entre legroupe visé au paragraphe 2, les représentantstechniques de l'UNICEF et les représentantsintéressés au programme d'immunisation parle BCG des pays où les travaux seraiententrepris, afin de permettre de procéder à descomparaisons périodiques sur le plan interna-tional. Ces réunions coïncideraient certaine-ment avec celles dont il est question au para-graphe 2 et il n'en résulterait aucune dépensesupplémentaire pour la Commission Intéri-maire ;

4) un statisticien soit adjoint au personnel dela Commission Intérimaire pour donner des avissur les aspects statistiques de la campagne 1 ;

5) il soit établi au Secrétariat de la CommissionIntérimaire à Genève un bureau pour ledépouillement des données provenant despays dans lesquels l'UNICEF poursuit unecampagne d'immunisation par le BCG, pourleur collationnement et pour la préparationd'une analyse finale. Le Président du ConseilExécutif de l'UNICEF est disposé à recom-mander à ses collègues qu'une subvention soitattribuée à cet effet à l'OMS.

En conséquence, le Comité des Relations recom-mande que la Commission Intérimaire :

« Prenne acte avec satisfaction du développe-ment continu d'une collaboration effective avecl'UNICEF ; reconnaisse qu'un échange completde renseignements sur les programmes de boursesrespectifs de la Commission Intérimaire et del'UNICEF est désirable ; approuve la propositionà l'effet que des avis consultatifs soient fournisà l'UNICEF en ce qui concerne la campagned'immunisation par le BCG entreprise sous lesauspices de l'UNICEF, étant entendu que laCommission Intérimaire se bornera à formulerdes recommandations sur les aspects médicaux dela campagne, sans assumer de responsabilité àl'égard des opérations sur place, cette responsa-bilité incombant à l'UNICEF et au gouverne-ment participant ; accepte l'offre du Présidentdu Conseil Exécutif de l'UNICEF de recom-mander à ses collègues que l'UNICEF fournisseles fonds nécessaires à cette analyse statistique ;et décide que des crédits seront prévus sur lebudget des Services d'Aide sanitaire aux Payspour les dépenses complémentaires à engagercomme il est indiqué ci- dessus. »

Texte original du paragraphe 4, proposé par le Comité de rédaction :4) La Commission nommerait aussitôt que possible un statisticien.

Le texte de la dernière recommandation était rédigé dans les mémestermes que celui qui figure A la page 197.

/

- 199 - ANNEXE 23

Annexe 23. [WHO.IC /R/47]29 janvier 1948.

COORDINATION ENTRE LES NATIONS UNIES ET LES INSTITUTIONS SPÉCIALISÉESRÉSOLUTION ADOPTÉE PAR LA DEUXIÈME ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DES NATIONS UNIES 1

tt APRÈS AVOIR EXAMINÉ le rapport du Conseiléconomique et social et le rapport intérimaire duSecrétaire général sur les relations budgétaires etfinancières entre l'Organisation des Nations Unieset les institutions spécialisées (document A/394/Rev. I) ;

« APRÈS AVOIR PRÊTÉ SON ATTENTION au rapportprovisoire adressé par le Comité de Coordinationau Conseil Economique et Social (document A /4o4)concernant les relations budgétaires et financièresde l'Organisation des Nations Unies et des institu-tions spécialisées, ainsi que des programmes quis'y rapportent ;

« CONSIDÉRANT qu'il est indispensable, pouréviter que plusieurs organismes à la fois ne pour-suivent les mêmes travaux et que les efforts nefassent double emploi, de favoriser une coordi-nation plus effective dans les domaines économiqueet social, entre les organes et les organes subsi-diaires des Nations Unies, entre l'Organisation desNations Unies et les institutions spécialisées, etentre les institutions spécialisées elles -mêmes, etde fournir les moyens de déterminer l'ordre d'ur-gence des travaux et leur importance relative ;

« CONSIDÉRANT qu'il est souhaitable, sans porteratteinte aux activités indispensables, de réduire lescharges financières imposées aux Etats Membrespar les travaux de l'Organisation des NationsUnies et des institutions spécialisées ; et que l'onatteindrait ces résultats de la façon la plus com-plète par l'application réciproque des accordsconclus entre l'Organisation des Nations Unies etles institutions spécialisées, et par le développe-ment des méthodes de coopération prévues auxrésolutions nos 50(1) et 81(1), de l'Assembléegénérale ;

« EN CONSÉQUENCE, L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE :

« I. INVITE SES MEMBRES à prendre des mesurespropres à réaliser, sur le plan national, la coordi-nation de la politique de leurs délégations auprèsde l'Organisation des Nations Unies et auprès desdiverses institutions spécialisées, en vue d'assurerune entière coopération entre l'Organisation et lesinstitutions spécialisées, et en particulier, à inviterleurs représentants au sein des organes directeursdes institutions spécialisées à faire tout leur pos-sible pour assurer la transmission des rapports,des programmes de travail et des budgets ou pré-visions budgétaires dont il est fait mention auparagraphe 3 de cette résolution ;

« 2. FÉLICITE le Conseil Economique et Social,le Secrétaire général et les institutions spécialiséespour les mesures déjà prises, notamment pour lacréation d'un Comité de coordination chargéd'assurer la coordination des programmes et desdispositions administratives entre les institutionsspécialisées et l'Organisation des Nations Unies ;et

Document des Nations Unies A/497, page 8.

« DEMANDE au Conseil d'apporter une attentionconstante à l'ordre d'urgence des propositions, etde considérer comme urgentes les mesures nou-velles qu'il faudrait prendre pour développer demanière effective la coordination des programmesde l'Organisation des Nations Unies et de sesorganes subsidiaires d'une part, et des institutionsspécialisées, d'autre part.

« 3. INVITE les institutions spécialisées, en tenantcompte des clauses de leurs accords respectifs avecl'Organisation des Nations Unies :

« a) A présenter chaque année, à la session duConseil Economique et Social qui précède l'ou-verture de la session ordinaire de l'Assembléegénérale, leurs rapports sur leur activité passéeainsi que le programme de leurs travaux pourl'exercice financier à venir, de façon à permettreau Conseil de travailler à l'utilisation la plusefficace et la plus pratique des ressources del'Organisation des Nations Unies et des insti-tutions spécialisées, par le moyen de recomman-dations concernant la détermination de l'organeresponsable de travaux déterminés et l'ordre depriorité de ces travaux.

« b) A adresser au Secrétaire général desNations Unies, avant le Ier juillet de l'annéeprécédente, leurs budgets ou leurs prévisionsbudgétaires pour 1949 et pour chacune desannées suivantes, de façon que le Secrétairegénéral puisse joindre, à titre d'information etsous forme d'annexes, ces budgets ou ces prévi-sions budgétaires, et les présenter à l'Assembléegénérale avec telles indications qui lui semble-ront convenables et utiles.

« 4. INVITE le Secrétaire général en consultation,d'une part, avec les institutions spécialisées, parl'intermédiaire du Comité de Coordination et,d'autre part, avec le Comité consultatif, à rédigerun rapport qu'il présentera au Conseil Economiqueet Social et à l'Assemblée générale lors de sa troi-sième session ordinaire et qu'il accompagnera derecommandations concernant :

« 1) Les mesures propres à réaliser une plusgrande uniformité dans la présentation desbudgets de l'Organisation et des institutionsspécialisées, pour permettre la comparaison desdivers budgets ;

« 2. L'exercice financier et le programmedes réunions des institutions spécialisées dansleur rapport avec les dispositions envisagées auparagraphe 3 ci- dessus ;

« 3) La possibilité d'améliorer la coordinationbudgétaire entre l'Organisation des NationsUnies et les institutions spécialisées ; et

« 5. INVITE le Secrétaire général, en consultationavec les institutions spécialisées par l'intermédiairedu Comité de Coordination et, s'il y a lieu, avecle Comité consultatif, à favoriser l'adoption, ausein de l'Organisation des Nations Unies et desinstitutions spécialisées, de pratiques budgétaires,administratives et financières similaires.»

ANNEXE 24 - 200 -

Annexe 24. [WHO.IC /R/38.]17 janvier 1948.

RELATIONS AVEC LA FAO

A. RAPPORT DE LA DEUXIÈME SESSION DU COMITÉ CONSULTATIF PERMANENT DE LA NUTRITIONDE LA FAO

(Genève, II -19 septembre 1947.)

Parmi de nombreuses recommandations pré-sentées à cette session, figurent les suivantes :

r. Collaboration avec l'OMS.« Le Comité prend acte du rapport du Comité

mixte de Négociations FAOJCommis'sion Intéri-maire (9 septembre 1947) et de l'Accord entrel'Organisation pour l'Alimentation et l'Agricultureet l'Organisation Mondiale de la Santé (CommissionIntérimaire), accepté, le r1 septembre 1947, par latroisième Conférence annuelle de la FAO. Il cons-tate avec satisfaction que le rouage destiné àassurer une collaboration effective est maintenantcréé. (D'autres sections de ce rapport se réfèrent àcette collaboration, notamment pour les travauxde caractère régional et pour la standardisationdes vitamines.)

« Le Comité a reçu le rapport du Comité de laFAO- Commission Intérimaire pour la nutrition del'enfance, contenant des avis destinés à l'UNICEF,en date de juillet 1947, qui représente le premiereffort de coopération des deux Organisations. Ilconstate que le rouage mentionné ci- dessus faci-litera, dans l'avenir, la convocation de comitésmixtes, ainsi que d'autres formes de coopération. »

2. Collaboration avec la Commission Intérimairepour les travaux de caractère régional.

« Le Comité estime qu'il est indispensable que laFAO et la Commission Intérimaire (et l'OMS elle -même lorsqu'elle sera établie) collaborent étroite-ment en ce qui concerne leurs activités régionales.

Le mécanisme nécessaire pour assurer cette coopé-ration est mentionné dans l'« Accord entre l'Orga-nisation pour l'Alimentation et l'Agriculture etl'Organisation Mondiale de la Santé », joint aurapport du Comité mixte de Négociations FAO-Commission Intérimaire (9 septembre 1947) 2.

3. Standardisation.

« Le Comité consultatif permanent tient à sou-ligner l'urgence que présente la revision de l'étaloninternational pour la vitamine A. La revision del'étalon international pour la vitamine D estégalement désirable. Il estime que, à cet effet etpour des fins analogues, la collaboration avecl'OMS devrait faire l'objet d'arrangements confor-mément au rapport du Comité mixte de Négocia-tions FAO- Commission Intérimaire (9 septembre1947) et l'« Accord entre la FAO et l'OMS », avecréférence spéciale à l'article III dudit Accord. »

4. Nomination d'un agent de liaison.

Le Chef adjoint de la Division de la Nutritionde la FAO a été désigné pour remplir, en Europe,les fonctions d'agent de liaison entre la FAO etl'OMS. Il remplit les mêmes fonctions d'agent deliaison en ce qui concerne les rapports avecl'UNICEF.

1 Le rapport final de la Conférence de la FAO tenue à Genève en septembre1947 n'était pas prêt à cette date.

$ Actes oB. OMS, n. 6, pages 157-158.

[WHO.IC /R/42.]22 janvier 1948.

B. LETTRE DU CONSEILLER DE LA FAO, CONCERNANT CERTAINS PROBLÈMES SANITAIRESQUI INTÉRESSENT LE DÉVELOPPEMENT DE L'AGRICULTURE

«Genève, le zo janvier 1948.

« Mon cher Chisholm,

« Comme vous le savez, la FAO a soulevé, au coursd'une récente session du Comité de Coordination,la question d'une action concertée et coordonnéeà entreprendre par les Nations Unies et les insti-tutions spécialisées pour résoudre les problèmesurgents que pose la situation alimentaire actuelledans le monde.

«La FAO a fait établir des copies du mémorandumqu'elle adresse au Conseil Economique et Social,à l'appui d'une demande tendant à ce que le Conseilinscrive à l'ordre du jour de sa session de févrierla question d'une action concertée en vue d'ac-croître les approvisionnements mdndiaux en den-rées alimentaires. Le but de la FAO, en soulevantcette question lors de la session du Comité deCoordination, était de fournir aux Nations Unies

ainsi qu'aux institutions spécialisées intéresséesl'occasion de rechercher de quelle manière ellespourraient contribuer à l'action commune néces-saire, avant que cette question ne fût discutéepar le Conseil Economique et Social.

«Le Comité a convenu qu'il serait opportun quela FAO examinât les modalités de la collaborationdes autres institutions avec chacune d'elles, séparé-ment, ainsi qu'avec les Nations Unies. Vous avezbien voulu m'indiquer qu'il serait utile d'avoir unenote à ce sujet, -avant l'ouverture de la session dela Commission Intérimaire.

« Si l'on songe à l'avenir, il est évident que l'accrois-sement de la production agricole, dans un grandnombre de pays, dépendra nécessairement desaméliorations réalisées dans le domaine de l'ali-mentation et du bien -être physique général despopulations rurales de ces pays. Toutefois, ce sontles comités mixtes FAO -OMS, que nos organisa-

- 20I - ANNEXES 24, 25

tions respectives envisagent de créer dès que l'OMSsera définitivement constituée, qui seront le mieuxplacés pour examiner ces questions.

« Certains problèmes sanitaires spéciaux ont desrapports directs avec le développement effectif del'agriculture dans divers pays. La FAO espèreobtenir, dans un avenir très rapproché, une activeintensification des travaux d'irrigation dans despays du Moyen- Orient et de l'Asie du Sud -Est.Dans les régions où des travaux de ce genre sonten cours, les problèmes que pose le paludismeprennent une importance particulière, alors que,en Egypte, et dans d'autres parties du Moyen -Orient, l'infection des populations par la bilhar-ziose porte une sérieuse atteinte à leur capacité

de travail. La FAO serait, par conséquent, trèsheureuse s'il vous était possible de procéder à unexamen préliminaire des moyens par lesquelsl'Organisation Mondiale de la Santé pourrait veniren aide aux gouvernements intéressés, dans leurlutte contre ces maladies.

« Comme vous vous en rendrez compte, la présentenote, dictée en hâte pour vous donner quelquesindications sur les intentions de notre Organisa-tion, a un caractère tout à fait préliminaire. Jejoins à ma lettre un exemplaire supplémentairedu mémorandum de la FAO au Conseil Economiqueet Social.

(Signé) F. L. MCDOUGALL.»

Annexe 25. [WHO.IC /R/36.]16 janvier 1948.

RAPPORT SUR LA 103e SESSION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU BIT

Répondant à l'invitation qui lui avait été adres-sée, la Commission Intérimaire a envoyé un obser-vateur à cette session, qui s'est tenue à Genèvedu 12 au 15 décembre 1947. Les Nations Unies,l'UNESCO, la FAO et l'OIR étaient représentées.

i. Relations avec l'OMS. Le projet d'accord aété unanimement approuvé par le Conseil d'Admi-nistration 1.

2. Le Conseil d'Administration a attiré l'atten-tion de l'OMS sur les décisions et résolutions sui-vantes :

a) Conférence régionale asienne préparatoire(New -Delhi, 27 octobre -8 novembre 1947). CetteConférence a souligné que les soins médicauxdevaient être assurés par les services publicspour toute la population, mais que les plansd'assurances sociales et autres plans analoguesdevaient être amorcés pour des catégories spé-ciales de la collectivité avant les plans de soinsmédicaux qui n'existaient pas auparavant. Ellea signalé la nécessité d'une étroite intégrationdes soins médicaux et des mesures de prophylaxie.Elle a estimé que tous les moyens d'action dece genre devaient être dirigés par les autoritéssanitaires chargées d'assurer les soins médicauxpublics à la totalité de la population.

b) Des résolutions analogues ont été adoptéespar la Réunion régionale pour le Proche et leMoyen- Orient. (Istamboul, 24 -29 novembre1947.)

3. Le Conseil d'Administration a autorisé l'OITà entreprendre des études, en coopération avecl'OMS et les autres organismes compétents, dansle domaine de la prophylaxie des maladies véné-riennes et autres maladies sociales parmi les marinsdu commerce, y compris les aspects sociaux etmédicaux de la question et les facilités adéquatesde traitement médical et d'hospitalisation.

1 Ce projet d'accord sera soumis é la première Assemblée de la Santé dansle rapport;de la Commission Intérimaire et paraltra dans un prochain numérodes Actes officiels.

4. Le Conseil d'Administration a autorisé l'OITà entreprendre une étude sur la sécurité industrielle,sur la santé dans les industries du fer, sur l'examenmédical des enfants et des jeunes gens avant leuremploi dans l'agriculture, ainsi que sur les condi-tions de logement des salariés agricoles.

5. Le Conseil d'Administration a autorisé laconvocation d'une conférence internationale d'ex-perts sur la pneumoconiose.

6. Le Directeur général a été habilité à trans-mettre aux Gouvernements Membres la résolution,relative aux statistiques des accidents et de l'inva-lidité industriels, qui a été adoptée par la sixièmeConférence internationale des statisticiens du tra-vail. Cette résolution amende la procédure suiviepour le calcul des taux des accidents.

7. En outre, la session du Conseil d'Administra-tion a également demandé pour 1948 les rapportssur l'application des conventions et recommanda-tions suivantes :

Recommandation visant les soins médicaux,1944,

Convention sur l'examen médical (marins ducommerce), 1946,

Recommandation concernant les marins du com-merce (soins médicaux aux personnes à lacharge des intéressés), 1946,

Convention de sécurité sociale (marins du com-merce), 1946, -

et elle a décidé d'appuyer la proposition françaiseen vue d'une conférence internationale des expertsen matière de sécurité sociale.

Il ressort de ce qui précède que les problèmessanitaires des groupes actifs de la population nepeuvent être traités sans que l'on considère l'en-semble de la population. Cette constatation ressorttout particulièrement des résolutions adoptées parles conférences régionales.

La Commission Intérimaire désirera peut -êtreprésenter une recommandation à l'Assemblée dela Santé sur les aspects de la question de la sécuritésociale qui intéressent le domaine de la santé.

ANNEXE 26 - 202 -

Annexe 26. [WHO.IC /AF /66 ]16 janvier 1948.

DEMANDES ÉMANANT DE L'UNESCO

A. Au SUJET D'UN CONSEILLER EN MATIÈRE DE SANTÉ PUBLIQUE POUR LE PROJET RELATIFA L'AMAZONIE lIYLÉENNE

Le Dr Julian Huxley, Directeur général del'UNESCO, a demandé verbalement (et il renou-vellera cette demande par écrit) que la CommissionIntérimaire nomme un fonctionnaire de santépublique, consacrant tout son temps à ses fonctionset possédant une vaste expérience des maladiestropicales, pour être conseiller en matière de santépublique relativement au projet visant l'Amazoniehyléenne (Amérique du Sud). Ce fonctionnaireserait également agent de liaison auprès de l'Officede Coopération des Services d'Assistance pour

l'Amérique latine et conseiller de cet organismedans les questions se rapportant à la santé publi-que.

Comme le projet de l'Amazonie hyléenne, ainsique d'autres projets concernant l'Amérique latine,sont en cours de réalisation, et que la nécessité dedisposer d'avis sur les questions de santé publiqueprésente un caractère immédiat, la CommissionIntérimaire est priée de nommer le fonctionnaireen question à une date aussi rapprochée quepossible.

B. Au SUJET DE L'EXPÉRIENCE -TÉMOIN ENVISAGÉE A HAITI

«21 janvier 1948.

« Cher Dr Chisholm,

Lorsque j'ai eu le plaisir de vous voir à Genève,il y a quelques jours, nous avons parlé de l'expé-rience- témoin de l'UNESCO, en matière d'éduca-tion de base, que l'on espère entreprendre à Haïtiau cours de la présente année. Il m'a toujourssemblé que notre conception de l'éducation debase, considérée comme un mouvement destiné àrelever le niveau social et économique des popula-tions des régions les moins développées du globeau moyen d'une éducation collective conçue dansson sens le plus large, doit se préoccuper particu-lièrement de l'amélioration de la santé et de l'agri-culture en tant que base d'une vie plis complète.Il paraîtrait donc qu'il y a là un domaine danslequel une coopération pratique entre l'OMS, laFAO et `nous -mêmes, serait de la plus hauteimportance.

« L'historique de ce projet d'expérience- témoin,en matière d'éducation de base, à Haïti, est briè-vement indiqué dans une note distincte, annexéeà la présente lettre. Nous envoyons aujourd'hui ladocumentation complète au Dr Calderone.

« Une résolution de notre deuxième Conférencegénérale, relative à cette expérience, est ainsiconçue :

Le Directeur général est chargé :de s'efforcer d'obtenir le concours des Nations

Unies et des institutions spécialisées auxtravaux d'un petit groupe d'experts haute-ment qualifiés dans des domaines hors de lacompétence de l'UNESCO. Ce groupe d'ex-perts travaillerait sous les ordres du Direc-teur désigné par l'UNESCO.

« Le mode de coopération que j'ai en vue est lesuivant :

« L'OMS pourrait désigner un expert -conseil qui,sous les ordres du directeur nommé par l'UNESCOpour l'expérience en question, serait responsabledes travaux concernant l'aspect sanitaire de cetteexpérience. Celle -ci comporterait l'établissement

[WHO.IC /R /4I.]22 janvier 1948.

d'un programme sanitaire comprenant un plan dedispensaires ruraux et répondant aux besoins dela région visée par ce projet, ainsi que la formationde jeunes Haïtiens en matière d'enseignementsanitaire et de travaux de développement.

« Il semble désirable, en outre, qu'un second expertnon Haïtien soit chargé des travaux de géniesanitaire qui constitueraient, semble -t -il, une partieopportune du programme sanitaire local. Si vouscroyez pouvoir fournir ce second expert en sus del'expert -conseil déjà mentionné, ce serait là unecontribution des plus utile à la réalisation duprojet.

« J'ai également discuté avec M. McDougall, à laréunion du Comité de Coordination, l'éventualitéde la participation de la FAO à la partie agricolede ce projet d'expérience- témoin, et j'adresse àSir John Boyd Orr une lettre analogue à celle -ci.

« Une enquête préliminaire nous incite à penserque certaines institutions des Etats -Unis seraientdisposées à apporter leur collaboration à ce projet,soit sous une forme pécuniaire, soit en détachantle personnel salarié nécessaire. L'Institut desAffaires interaméricaines, notamment, - qui exerceune action en dehors des Etats -Unis sous l'égidedu Département d'Etat et dispose d'une unitésanitaire fonctionnant déjà à Haiti, a manifestél'intérêt qu'il prend à ce projet en offrant de fournirdu personnel exercé (probablement des Haïtiens)en vue de la réalisation de cette expérience. D'autrepart, il se peut que le Bureau Sanitaire Panaméri-cain soit disposé à participer, en - une certainemesure, à l'exécution du projet.

« Il va sans dire que nous apprécierions vivementla participation de l'OMS, en tant qu'Organisationinternationale compétente pour la partie sanitairede ce projet, et la solution idéale semblerait êtreque tout organe d'exécution, dans le domainesanitaire, qui participerait à cette expérience -témoin, soit placé sous la surveillance directe devotre expert -conseil. Si, toutefois, il ne vous estpas possible de nous prêter ce concours, étantdonné l'importance essentielle de l'hygiène dansl'éducation de base, nous croirons devoir rechercher

- 203 - ANNEXES 26, 27, 28

la collaboration d'autres organismes pour la miseen oeuvre de cette partie du projet.

« Je vous serais très obligé de bien vouloir mefaire connaître, aussitôt que cela vous sera possible,vos sentiments à cet égard.

(Signé) « Julian HUXLEY,Directeur général. »

Appendice.

HISTORIQUE DU PROJET D'EXPÉRIENCE -TÉMOINEN MATIÈRE D'ÉDUCATION DE BASE, A HAITI

En mars 1947, l'UNESCO fut invitée par leGouvernement d'Haïti à participer à une expé-rience- témoin qui devait être entreprise, en matièred'éducation de base, dans la vallée de Marbial(partie méridionale de la République). Il étaitentendu que les responsabilités d'ordre adminis-tratif et financier incomberaient au Gouvernement

haïtien et que l'UNESCO affecterait à la réalisationde ce projet un expert -conseil. Ultérieurement, ildevint manifeste que le Gouvernement d'Haïtine se trouvait pas en mesure de supporter lesdépenses afférentes à la mise en oeuvre de ce projet- dépenses qui, outre le traitement de l'expert -conseil de l'UNESCO et la rémunération des autresservices à rendre par l'UNESCO, devaient atteindreun total de $66.060 au cours de la première année.En conséquence, la deuxième Conférence généralede l'UNESCO décida que l'UNESCO serait auto-risée à fournir 20 %, au maximum, de cette somme,à la condition que les autres 8o% fussent fournisen provenance d'autres sources que le budget del'UNESCO, et que le montant total des ressourcesnécessaires fût assuré avant le lancement du projet.Le Gouvernement haïtien s'est maintenant engagéà couvrir 2o% des dépenses. Il s'ensuit que lesdeux tiers de la somme totale restent à trouver enprovenance d'autres sources.

Annexe 27. [WHO.IC /I S4.]24 janvier 1948.

RÉSOLUTION CONCERNANT LA COLLABORATION AVEC L'UNESCO 1

La COMMISSION INTÉRIMAIRE, ayant pris actedes parties 26 B et 26 C du rapport du Secrétaireexécutif(Annexe 2) ainsi que de diverses demandesémanant de l'UNESCO (Annexe 26), et ayantentendu le rapport du représentant de l'UNESCO,décide :

r. L'attention de l'UNESCO sera attirée surl'appendice au document WHO.IC /R /25 2 etl'UNESCO sera invitée à indiquer si cet arran-gement continue, ou non, à constituer la basedes relations entre les deux Organisations ;

2. La collaboration demandée par l'UNESCO(Annexe 26) pour le projet relatif à l'Amazo-

1 Cette résolution a été adoptée par la Commission Intérimaire au coursde sa troisième séance (voir page x5).

a Voir Actes 09. OMS, n° 6, pages 159 -161.

nie hyléenne sera accordée, en principe, sousréserve des dispositions budgétaires pertinentes ;

3. La collaboration demandée (Annexe 26)pour l'expérience- témoin à Haïti sera accordée,en principe, sous réserve des dispositions budgé-taires pertinentes ;

4. La collaboration dans le domaine descomptes rendus analytiques médicaux, déjàamorcée, sera poursuivie ;

5. La collaboration demandée (Partie 26 C del'Annexe 2) concernant la coordination desCongrès des sciences médicales, à titre d'activitémixte de la Commission Intérimaire et del'UNESCO sera accordée, sous réserve des dis-positions budgétaires pertinentes.

Annexe 28.

f

[WHO.IC /164 /Rev.r.]31 janvier 1948.

RAPPORT DU COMITÉ DES RELATIONS CONCERNANT L'ARRANGEMENT CONCLUAVEC L'OFFICE INTERNATIONAL 'D'HYGIÈNE PUBLIQUE 1

Au cours de sa séance du 23 janvier 1948, leComité des Relations, à la suggestion du Dr Morgan,Président du Comité permanent de l'OIHP, a ren-voyé devant une commission mixte, composée desreprésentants de l'Office et de la Commission Inté-rimaire, la mise au point du texte d'un arrange-ment à conclure par les deux Organisations inté-ressées et devant régler leurs relations réciproquescompte tenu de la situation née de l'entrée envigueur du Protocole, signé à New -York le 22 juillet1946.

C'est ainsi que les 26 et 27 janvier 1948 se sontréunis à Genève :

Le Dr Morgan et le Dr Gaud qui représen-taient l'Office et auxquels est venu se joindre leDr Aujaleu.

' Ce rapport a été examiné par le Comité des Relations (voir page 184)

Le Dr van den Berg, le Dr Mackenzie, -leDr Redshaw et le Dr Rae, qui représentaient leComité des Relations de la Commission Intéri-maire.

Participaient également à ces réunions leDr Chisholm et le Dr Gautier, ainsi que M. Zarb.

Les échanges de vue qui ont eu lieu ont permisl'établissement de l'arrangement figurant dansl'appendice au présent rapport. Cet arrangemententre en vigueur à la date de sa signature le 27 jan-vier 1948.

Appendice.

ARRANGEMENT

concernant le transfert des tâches et fonctions del'Office International d'Hygiène Publique à l'Orga-

ANNEXES 28, 29 - 204 -

nisation Mondiale de la Santé, au moment del'entrée en vigueur du Protocole du 22 juillet 1946.

Article I.

A compter du jour de l'entrée en vigueur du« Protocole relatif à l'Office International d'HygiènePublique », signé à New -York le 22 juillet 1946, lestâches et fonctions précédemment confiées à cetorganisme seront, en ce qui concerne les partiesaudit Protocole, assumées par l'Organisation Mon-diale de la Santé, et, en attendant la constitutiondéfinitive de cette dernière, par sa CommissionIntérimaire.

Article II.

Les tâches et fonctions ci- dessus visées com-prennent toutes celles mentionnées dans l'Arran-gement signé à Rome le 9 décembre 1907, ainsi quedans toutes les conventions, protocoles ou arran-ments figurant dans la liste annexée au Protocoledu 22 juillet 1947 précité, comme aussi toutes lestâches et fonctions non expressément mentionnéesdans lesdites conventions et que l'Office Inter-national d'Hygiène Publique accomplissait, régu-lièrement ou occasionnellement.

Article III.

Pour tenir compte des intérêts des Etats, partiesà l'Arrangement de Rome de 1907, mais non encoreparties au Protocole du 22 juillet 1946, l'Organi-sation Mondiale de la Santé - ou, pour elle, saCommission Intérimaire - communiquera régu-lièrement. à l'Office International d'Hygiène Pu-blique, pour information, copie de tous les docu-ments par elle établis et destinés à ceux des gou-vernements vis -à -vis desquels ledit Office esttoujours directement responsable. Ces documentsdevront porter une mention indiquant qu'ils sonttransmis au nom et pour le compte de l'OfficeInternational d'Hygiène Publique.

Article IV.

A titre de contribution financière dans l'accom-plissement des tâches et fonctions ordinaires ainsi

confiées à l'Organisation Mondiale de la Santé- actuellement représentée par sa CommissionIntérimaire - l'Office International d'HygiènePublique mettra à la disposition de ladite Com-mission une somme de francs français 1.600.000et qui sera affectée à la période de 1947/1948.

Article V.

Pour faciliter l'accomplissement de tâches etfonctions spéciales concernant la quarantaine etl'épidémiologie, une commission mixte, comprenantdeux représentants dûment qualifiés de chaqueOrganisation partie au présent Arrangement, fixeraun programme de travail.

Le financement de ces tâches et fonctions spé-ciales sera assuré par l'Office à concurrence d'unesomme fixée, en principe, pour 1948, à 6.000.000de francs français ; cette somme sera prélevée surles fonds de réserve de l'Office.

Article VI.

Les deux Organisations, parties au présentArrangement, seront invitées à se faire récipro-quement représenter dans toutes les réunions ordi-naires ou extraordinaires respectives, ainsi qu'àcelles de leurs Commissions des finances, dans lamesure où des questions présentant un intérêtcommun y seront évoquées.

Article VII.

I_es Parties intéressées pourront, d'un communaccord, compléter ou modifier le présent Arrange-ment.

Article VIII.

Le présent Arrangement prend effet au jour desa signature et, sous réserve de priseen vertu de l'article VII, demeurera en vigueurjusqu'à ce que l'Arrangement de Rome de 1907ait pris fin.

Genève, le 27 janvier 1948.

(Signé) Brock CHISHOLIvl.

M. GAUD.

Annexe 29. [WHO.IC /R /go.]29 janvier 1948.

RAPPORT DU COMITÉ MIXTE AVEC L'OFFICE INTERNATIONAL D'HYGIÈNE PUBLIQUEPOUR L'ÉTABLISSEMENT D'UN PROGRAMME COMMUN D'ÉTUDES ÉPIDÉMIOLOGIQUES

Ce Comité, composé du Dr Morgan, du Dr Aujaleuet du Dr Gaud pour l'Office et, pour la CommissionIntérimaire, du Dr Mackenzie, du Dr Mani, duDr Choucha Pacha et du Dr Biraud (Secrétariat),s'est réuni le mardi 27 janvier 1948 à 17 heures.

Le Comité a étudié les méthodes les plus appro-priées pour que l'Office puisse fournir à l'OMS uneaide technique dans le champ de l'épidémiologieet de la quarantaine, grâce aux fonds (6 millionsde francs français) que le Comité permanent adécidé de prélever dans ce but sur ses réserves.

Le Comité a décidé d'aider le travail du Comitéd'experts de l'OMS pour la Lutte internationalecontre les Epidémies en cours de formation, en luifournissant des avis d'experts sur : 1) le choléra,2) la variole et la vaccination, 3) les autres maladiesauxquelles des mesures de quarantaine s'appliquentou pourraient être appliquées.

Dans ce but, le Comité a décidé de former troisgroupes, chacun composé de trois ou quatre expertsde la plus haute réputation technique. Ces groupes

d'experts seraient réunis par l'Office pour étudierles découvertes récentes dans leurs champs res-pectifs susceptibles d'être utilisées dans l'établisse-ment des nouveaux règlements sanitaires inter-nationaux. Ces experts devront pouvoir utiliserpleinement les études faites de la bibliographieconcernant chacune des maladies pestilentielles ;effectuées par les médecins du Secrétariat de laCommission Intérimaire.

Un ou plusieurs membres de chaque groupeassisteraient à la première session du Comitéd'experts de l'OMS pour la Lutte internationalecontre les Epidémies, émettraient des avis selonles nécessités et prendraient note des besoins duComité. Les groupes pourraient se réunir à nou-veau dans la suite, et établir le programme desrecherches qui seraient jugées nécessaires, à lalumière de l'état de nos connaissances en matièrede quarantaine.

Ce rapport a été examiné par le Comité des Relations (voir page 184).

- 205 - ANNEXES 29, 30, 31

Il a été décidé que les membres de ces groupesseraient choisis par l'Office et nommés conjointe-ment par celui -ci et les Président et Secrétaireexécutif de l'OMS, de telle sorte que les groupesaient un caractère commun « OIHP -OMS », bien

que les dépenses pour leurs réunions et les recherchesà entreprendre par eux dussent être à la chargede l'Office. Ces groupes aideraient le Comité d'ex-perts de l'OMS pour la Lutte internationale contreles Epidémies à titre consultatif.

Annexe 30. [WHO.IC /177 /Rev. x.]3 février 1948.

RESOLUTION RELATIVE AUX RELATIONS EXISTANT ENTRE L'OFFICE INTERNATIONALD'HYGIÈNE PUBLIQUE ET L'OMS 1

LA COMMISSION INTÉRIMAIRE,

En exécution du mandat à elle confié par l'article 2,paragraphe e, de l'Arrangement du 22 juillet 1946 ;

Vu le Protocole relatif à l'Office Internationald'Hygiène Publique, signé à New -York le 22 juillet1946 ;

CONSTATANT qu'à partir de cette date des accordsont été pris et appliqués pour le transfert à laCommission Intérimaire des charges et fonctionsdudit Office ;

CONSTATANT d'autre part que ledit Protocole estentré en vigueur à la date du . . . et qu'unArrangement a été signé le 27 janvier 1948 (Annexe28) définissant les relations entre ces deux Orga-

I Cette résolution a été adoptée par la Commission Intérimaire à sa treizièmeséance (voir page 49).

nisations jusqu'à la liquidation définitive del'Office ;

CONSIDÉRANT que la Commission Intérimairedevait en outre prendre l'initiative de toutes lesmesures nécessaires en vue de faciliter le transfertde l'actif et du passif de l'Office à l'OrganisationMondiale de la Santé, lorsque l'Arrangement deRome de 1907 serait arrivé à expiration, à savoir,au plus tard le 15 novembre 195o ;

DÉCIDE :

de recommander à l'Assemblée de la Santé deprendre note de l'Arrangement du 27 janvier 1948et, en cas de nécessité, de l'approuver ;

de continuer, sur la base dudit Arrangement, àprendre toutes mesures nécessaires en vue dutransfert de l'actif et du passif de l'Office, aumoment où l'Arrangement de Rome de 1907 arri-vera à . expiration.

Annexe 31. [WHO.IC /R/37.]17 janvier 1948.

ORGANISATION SANITAIRE PANAMÉRICAINE

A. RELATIONS AVEC LE BUREAU SANITAIRE PANAMÉRICAIN

Le Secrétaire exécutif a assisté aux réunions dessix premiers jours du Conseil de Direction du BureauSanitaire Panaméricain à Buenos -Aires, Argentine,du 23 au 29 septembre 1947. Les questions dis-cutées au cours des séances plénières ne présen-taient pas d'intérêt particulier pour la CommissionIntérimaire. Néanmoins, divers comités ont étécréés et un comité a été spécialement instituépour examiner la question des relations avecl'OMS. Le Dr Chisholm a assisté pendant deuxjours aux réunions de ce Comité. L'attitude desmembres du Comité a témoigné d'un esprit decoopération croissant et d'une suspicion moindre àl'égard des motifs et des intentions de l'OMS. Ilsont convenu d'apporter des changements consi-dérables au projet d'accord avec l'OrganisationMondiale de la Santé.

En raison de la réunion, à New -York, du Comitéde Coordination des Institutions spécialisées desNations Unies, le Dr Chisholm n'a pu assister à laséance plénière du Conseil de Direction au coursde laquelle le rapport et les recommandations duComité des Relations avec l'Organisation Mondialede la Santé a été examiné.

Ce Comité a présenté le rapport suivant :« (I) La première session de la Commission

Intérimaire de l'OMS a nommé un Sous -Comitéde Négociations, chargé de préparer un accord

avec l'Organisation Sanitaire Panaméricaine.Membres : Brésil, Etats -Unis, Mexique et Vene-zuela 1.

« (2) A la deuxième session de la CommissionIntérimaire (Genève, novembre 1946) le Sous -Comité de Négociations a préparé un projetd'accord 2 qui a été soumis à l'examen de la dou-zième Conférence Sanitaire Panaméricaine enjanvier 1947. A Caracas, les Gouvernements duVenezuela et des Etats -Unis ont présenté desexposés sur le problème des relations entre leBureau Sanitaire Panaméricain et l'OMS.

« (3) L'Acte final de Caracas comporte une« Résolution sur l'accord entre l'OrganisationSanitaire Panaméricaine et l'Organisation Mon-diale de la Santé », ainsi qu'une « Annexe »contenant une déclaration de principes.

« (4) Le Sous -Comité de Négociations del'OMS a présenté, à la troisième session de la,Commission Intérimaire (Genève, avril 1947),un rapport transmettant la résolution de Cara-cas B. La Commission Intérimaire a émis un voteprolongeant l'existence du Sous -Comité de Négo-ciations.

1 Actes off. OMS, n°4, page 103.= Actes off. OMS, n° 5, pages 114 -115.8 Actes off. OMS, n° 6, page 113 -118.

ANNEXE 31 - 206 -

« (5) Le Sous -Comité de Négociations del'OMS, à Genève, août 1947, a essayé d'harmo-niser les « divergences » entre les projets d'accordsantérieurement préparés par ledit Sous -Comitéet la résolution de Caracas (4 septembre 1947) 1,en prenant en considération une note soumise parle représentant du Royaume -Uni (so avril1947) 8. A la même session, le représentant duCanada a présenté une proposition 3 (WHO.IC /rr8) et le représentant du Pérou a émis uneopinion sur l'Organisation Sanitaire Panaméri-caine.

« (6) La Commission Intérimaire, à sa qua-trième session, a discuté le projet de rapport duSons- Comité de Négociations, a suggéré cer-taines modifications et a voté la continuationde l'existence du même Sous- Comité de Négocia-tions (11 septembre 1947) 4. »

Après avoir étudié le document original (4 sep-tembre 1947) 1 qui essayait de supprimer les diver-gences existantes, ainsi que le rapport du Comitédes Relations (11 septembre 1947) 5, et interprétéle fait que ledit Sous -Comité de Négociationsconsidère comme acceptable les autres dispositions(non reproduites ici) spécifiées dans la résolutionde la douzième Conférence Sanitaire Panaméricainede Caracas, le Comité est convenu des dispositionssuivantes :

« Paragraphe 2. A rédiger comme suit : « LaConférence Sanitaire Panaméricaine et le BureauSanitaire Panaméricain, respectivement, ferontfonction de Comité régional et de Bureau régionalde l'Organisation Mondiale de la Santé pourl'hémisphère occidental, dans le cadre des dispo-sitions de la Constitution de l'Organisation Mon-diale de la Santé. Afin de maintenir les tradi-tions, ces deux organismes conserveront leurdésignation, à laquelle sera ajoutée la dénomi-nation de Comité régional de l'OrganisationMondiale de la Santé et de Bureau régional del'Organisation Mondiale de la Santé, respecti-vement.»

« Paragraphes 3 et 4. Nous acceptons la sup-pression de ces paragraphes car ils constituentsimplement une référence à l'article 47 de laConstitution de l'Organisation Mondiale de laSanté.

« Paragraphes 5 et 6. Nous proposons que cesparagraphes soient fondus en un seul paragraphe,ainsi conçu « La Conférence Sanitaire Pan-américaine a toute liberté pour adopter etrecommander d'adopter des conventions et pro-grammes sanitaires dans l'hémisphère occidental,à la condition que ces conventions et programmesne soient pas incompatibles avec la politique etles programmes de l'Organisation Mondiale dela Santé et qu'ils fassent l'objet d'une dotationfinancière distincte. »

a Paragraphe 7. Le Comité accepte que la der-nière partie de ce paragraphe soit supprimée etque la rédaction revisée revête la forme suivante :

Au moment de la mise à effet du présent accord,le Directeur du Bureau Sanitaire Panaméricainassumera les fonctions de Directeur régional del'Organisation Mondiale de la Santé jusqu'à lafin de la période pour laquelle il aura été élu.

1 Actes off. OMS, n° 6, pages 168 -170.1 Actes off. OMS, n° 5, pages 113 -118.« Actes o8. OMS, n° 6, pages 170 -171.4 Actes off. OMS, n° 6, pages 171-173.3 Actes off. OMS, n° 6, pages 145-146.

Par la suite, le Directeur régional sera nomméconformément aux dispositions de l'article 52 dela Constitution de l'Organisation Mondiale ?lela Santé et à la majorité des deux tiers des voixdes Républiques américaines. »

« Paragraphe 8. Le Comité accepte la sup-pression de ce paragraphe.

« Paragraphe lo. Le Comité accepte la sugges-tion du Comité des Relations de l'OMS, selonlaquelle aucune somme ne sera fixée dans lebudget, la rédaction étant la suivante : « Il estrecommandé qu'une proportion adéquate dubudget de l'Organisation Mondiale de la Santésoit affectée aux travaux régionaux. «

« Paragraphe 13. Bien que la Commissioñ Inté-rimaire de l'OMS recommande la suppression dece- paragraphe, le Comité décide qu'il setaconservé et que son texte sera le suivant:« Le présent Accord pourra être revisé ou annulépar l'Une ou l'autre des parties, moyennant unpréavis d'un an. » (Après consultation juri-dique.)

« LE COMITÉ,

« PRENANT en considération l'exposé ci- dessuset reconnaissant la nécessité de la continuationdu fonctionnement de l'Organisation SanitairePanaméricaine comme entité indépendante pourla solution des problèmes sanitaires et des pro-blèmes de santé ayant un caractère conti-nental,

tt RECOMMANDE :

« a) que la solution proposée dans le présentrapport au sujet des « divergences » mentionnéesdans le document original (4 septembre 1947)soit acceptée 1 ;

« b) que le Comité exécutif soit habilité à agircomme négociateur avec le Sous -Comité deNégociations de l'Organisation Mondiale de laSanté (article 5 de la résolution concernantl'Accord entre l'Organisation Sanitaire Pan-américaine et l'Organisation Mondiale de laSanté, Caracas) et fasse rapport à la prochaineréunion du Conseil de Direction ; et

« c) qu'une suggestion soit adressée au Direc-teur du Bureau Sanitaire Panaméricain à l'effetque les recommandations relatives au personnel,contenues dans le document original, soientprises en considération lorsque l'accord sur cepoint sera discuté avec le Directeur général del'Organisation Mondiale de la Santé. » 2

Néanmoins, le Conseil de Direction, après avoirexaminé ce rapport, a adopté une résolution ainsiconçue :

« r. Relations avec l'Organisation Mondiale dela Santé : Prenant en considération le rapportprésenté par le Comité des Relations, l'Actefinal de la douzième Conférence Sanitaire Pan-américaine et les dispositions de la Constitutionde l'Organisation Mondiale de la Santé, et

« ATTENDU QUE :

« L'Organisation Sanitaire Panaméricaine de-vrait continuer à fonctionner comme entitéindépendante pour la solution des problèmesayant un caractère continental,

1 Actes off. OMS, n° 6, pages 168 -17o.s Organisation Sanitaire Panaméricaine : PASB /OSP /CD /BA 13 Corrigé.

- 207 - ANNEXE 35

« LE CONSEIL DE DIRECTION

« DÉCIDE :

« a) d'accepter la solution proposée dans lerapport du Comité des Relations sur les « diver-gences » mentionnées dans le document original 1 ;

« b) d'habiliter le Comité exécutif à agircomme négociateur avec le Sous -Comité deNégociations de l'Organisation Mondiale de la

Actes off. OMS, ze 6, pages 168 -17o.

Santé (article 5 de la résolution concernantl'Accord entre l'Organisation Sanitaire Pan-américaine et l'Organisation Mondiale de laSanté, Caracas) et à faire rapport à la prochaineréunion du Conseil de Direction ; et

« c) de suggérer au Directeur du Bureau Sani-taire Panaméricain qu'il soit tenu compte desrecommandations, relatives au personnel, conte-nues dans le document original, lors de la rédac-tion de l'Accord, sur ce point, avec le Directeurgénéral de l'Organisation Mondiale de la Santé. »

[WHO.IC /157.]26 janvier 1948.

B. INTÉGRATION DE L'ORGANISATION SANITAIRE PANAMÉRICAINE

(Note soumise par les représentants du Brésil et des Etats -Unis d'Amérique.)

Les représentants du Brésil et des Etats -Unisd'Amérique présentent à la cinquième session dela Commission Intérimaire un exposé de l'étatactuel des négociations avec l'Organisation Sani-taire Panaméricaine ainsi que certaines opinionset suggestions concernant l'orientation à donneraux négociations futures. Il convient de prendrepour base de l'examen de la présente note le docu-ment qui indique les décisions prises en la matièrepar le Conseil de Direction de l'Organisation Sani-taire Panaméricaine, à Buenos -Aires, en septembre1947 1.

Etat actuel des négociations.

L'appendice ci -après constitue un projet conte-nant les dispositions expresses d'un accord, qui ontété approuvées par le Conseil de Direction. Ceprojet semble coïncider avec les voeux de la Com-mission Intérimaire, tels qu'ils ont été exprimés àla quatrième session, sauf, peut -être, sur deuxpoints, à savoir : s) la clause exigeant que le choixdu Directeur régional soit approuvé par un votedes deux tiers des Républiques américaines, et2) l'article 9 : « Le présent Accord poarra êtrerevisé et annulé par l'une ou l'autre des deuxparties, moyennant préavis d'un an. »

En ce qui concerne le premier point, il n'y a pasvéritablement de conflit avec la Constitution del'OMS qui prévoit (article 52) que « Le chef duBureau régional est le Directeur régional nommépar le Conseil en accord avec le Comité régional ».Etant donné que les Comités régionaux peuventadopter leur propre règlement intérieur (article 49),la Conférence Sanitaire Panaméricaine, de mêmeque le Comité régional seraient libres de fixer lamajorité requise pour l'accord exigé par l'article 52.Sur cette base, il semble donc qu'il n'y ait aucuneraison de s'opposer au vote requis des deux tiersdes membres du Comité régional ; toutefois, nousestimons que, étant donné les dispositions del'article 49, il est inutile de spécifier, dans l'accordd'intégration, la majorité à obtenir.

En ce qui concerne la clause relative à la revisionou à l'annulation de l'accord, des précisions com-plémentaires nous paraissent nécessaires. Le Conseilde Direction désire également des éclaircissementssur ce point et a, par conséquent, inséré, à la finde l'article, les mots a après consultation juri-dique ». La clause suggérée, qui envisage la possi-bilité d'une revision ou d'un amendement del'accord, par l'une ou l'autre partie, à titre uni-latéral, soulève des considérations d'ordre tech-

1 Voir pages 205 -207.

nique qui n'ont peut -être pas été pleinementapprofondies. A notre avis, toute disposition del'accord visant une modification de ses termesdevrait uniquement permettre, en passant par unepériode transitoire, de progresser vers l'intégrationpleine et entière dont il est question à l'article 54de la Constitution.

Le paragraphe ro de l'accord pose la questionde savoir si l'OMS voudrait ou devrait considérerla Conférence Sanitaire Panaméricaine comme unComité régional, investi de l'autorité conférée parl'article 5o de la Constitution, alors que les deuxtiers seulement des Républiques américaines sontMembres de l'OMS.

Nouvelle orientation des négociations.

Malgré les décisions prises, avec la participationdes Républiques américaines, par la Conférenceinternationale de la Santé, l'Assemblée générale desNations Unies et la douzième Conférence SanitairePanaméricaine recommandant instamment l'accep-tation de la Constitution de l'OMS, trois seulementdes Etats de l'hémisphère occidental ont, jusqu'ici,été en mesure d'accomplir toutes les formalitésrequises pour devenir Membres de l'OMS, et l'unde ces Etats n'est pas membre de l'OrganisationSanitaire Panaméricaine. Etant donné ce fait,aucun accord conférant à la Conférence SanitairePanaméricaine la qualité ou les attributions deComité régional ne saurait être valide. Si l'OMSapprouvait un tel accord, il s'agirait, en l'espèce,d'une délégation de pouvoir intrinsèque à un orga-nisme extérieur, non prévu par la Conférence inter-nationale de la Santé. Du point de vue de l'OMS,une telle décision soulèverait la question du degréd'identité que l'OMS devrait exiger entre la com-position de la Conférence Sanitaire Panaméricaineet celle de l'OMS pour pouvoir agréer ladite Confé-rence en qualité de Comité régional.

En soulignant ainsi les questions fondamentalesqui restent à résoudre, nous tenons à insister surla nécessité, pour la première Assemblée de laSanté, de créer, par des décisions définitives, pourl'activité de l'OMS, dans les continents américains,un mécanisme qui constitue, en même temps, unprogrès important dans la voie de l'intégration,« dès que possible 1-, de l'Organisation SanitairePanaméricaine dans l'OMS.

Les deux éléments distincts de cette intégrationsont : 1) l'établissement du Bureau Sanitaire Pana-méricain en tant que Bureau régional de l'OMS,exerçant son activité conformément aux règlesétablies par l'OMS et sous la direction adminis-

ANNEXE 31 - 208 -

trative du Directeur général ; 2) l'établissement dela Conférence Sanitaire Panaméricaine en qualitéde Comité régional, avec les attributions énuméréesà l'article 5o de la Constitution.

Ces deux éléments peuvent et, selon nous, doiventêtre envisagés séparément. L'établissement duBureau Sanitaire Panaméricain en tant que Bureaurégional n'est pas subordonné à un degré d'identitéentre la composition de la Conférence SanitairePanaméricaine et celle de l'OMS. Le terrain d'en-tente trouvé jusqu'ici comporte des conditionsaux termes desquelles cette phase transitoire del'intégration peut être aisément réalisée. Les ques-tions fondamentales qui ne sont pas encore réso-lues affectent l'établissement de la ConférenceSanitaire Panaméricaine en tant que Comitérégional et l'intégration finale de l'a Organisation D.Ces questions ne sauraient, à notre avis, être défi-nitivement réglées tant que l'identité de compo-sition n'aura pas atteint un degré élevé - conditionqui n'est pas encore réalisée.

Pendant que les négociations en vue d'un accordfinal se poursuivent, la première Assemblée de laSanté pourrait prendre un certain nombre ou latotalité des décisions suivantes en vue de l'inté-gration :

I) désigner l'hémisphère occidental comme unerégion géographique dans laquelle il est dési-rable d'établir une organisation régionale(article 44)

2) adopter un modus vivendi avec la ConférenceSanitaire Panaméricaine aux termes duquel leBureau Sanitaire Panaméricain assumeraitimmédiatement les fonctions de Bureau régio-nal de l'OMS, le Directeur actuel du BureauSanitaire Panaméricain devenant Directeurrégional, sous le contrôle du Directeur généralde l'OMS ;

3) inclure, dans le budget de l'OMS, des créditsdestinés à couvrir les dépenses afférentes àdes activités concernant les continents améri-cains, qui seraient exercées et administrées parle Bureau régional ;

4) établir (si, à. cette date, le nombre des Membresde l'OMS dans l'hémisphère occidental le jus-tifie et s'ils y consentent) un Comité régionalayant les attributions indiquées à l'article 5o ;

5) approuver un accord préliminaire avec la Con-férence Sanitaire Panaméricaine, aux termesduquel le Comité régional (s'il est établi) seréunira conjointement avec la ConférenceSanitaire Panaméricaine ou avec son Conseilde Direction ;

6) créer un mécanisme qui serait chargé depoursuivre les négociations en vue de la conclu-sion d'un accord final d'intégration.

Recommandations.

Etant donné que le Conseil de Direction a auto-risé le Comité exécutif de l'Organisation SanitairePanaméricaine à poursuivre les négociations avec laCommission Intérimaire et que le Comité exécutifse réunit à Washington, en mai 1948, il est recom-mandé que le Sous -Comité de Négociations avecl'Organisation Sanitaire Panaméricaine soit autoriséà continuer ses négociations avec le Comité exécutifen vue de l'élaboration : I) d'un modus vivendi auxtermes duquel le Bureau Sanitaire Panaméricainremplirait les fonctions de Bureau régional, et2) d'un accord préliminaire concernant les relations

entre l'OMS et la Conférence Sanitaire Panaméri-caine (paragraphe 5 ci- dessus).

Ces recommandations sont présentées dans laconviction que les principales difficultés rencontréesdisparaltront rapidement, à mesure que le nombredes membres de l'OMS augmentera, que la forcede l'Organisation s'affirmera et que le fonctionne-ment du Bureau Sanitaire Panaméricain, en tantque Bureau régional, réalisera l'intégration dans lapratique. On estime que, si les travaux prépara-toires peuvent être terminés de façon à permettreà la première Assemblée de la Santé de prendre desdécisions au sujet des paragraphes I à 6 ci- dessus,un progrès considérable et un effort concret aurontété accomplis dans la voie de l'intégration et quel'OMS sera en mesure d'entreprendre immédiate-ment des opérations sur les continents américains,dans des conditions qui accéléreront l'intégrationfinale envisagée à l'article 54 de la Constitution.

Appendice.

PROJET D'ACCORD AVEC L'OMS APPROUVEPAR LE CONSEIL DE DIRECTION DE

L'ORGANISATION SANITAIRE PANAMÉRICAINEA BUENOS -AIRES

I. Les Etats et territoires de l'hémisphère occi-dental peuvent constituer la région géographiqued'une organisation régionale de l'Organisation Mon-diale de la Santé, comme il est prévu au chapitre XIde sa Constitution.

2. La Conférence Sanitaire Panaméricaine et leBureau Sanitaire Panaméricain rempliront respec-tivement les fonctions de Comité régional et deBureau régional de l'Organisation Mondiale de laSanté, pour l'hémisphère occidental, aux termesdes dispositions de la Constitution de l'Organisa-tion Mondiale de la Santé. Déférant à la tradition,ces deux organisations conserveront leurs nomsrespectifs, auxquels seront ajoutés ceux de a Comitérégional de l'Organisation Mondiale de la Santé m etde a Bureau régional de l'Organisation Mondiale dela Santé » respectivement.

3. La Conférence Sanitaire Panaméricaine peutadopter ou faire adopter, dans l'hémisphère occi-dental, des conventions et programmes concernantl'hygiène et la santé publiques, à la condition queces conventions et programmes ne soient pasincompatibles avec la politique générale et les pro-grammes de l'Organisation Mondiale de la Santéet qu'ils soient financés séparément.

4. Dès l'entrée en vigueur du présent Accord,le Directeur du Bureau Panaméricain assumera lesfonctions de Directeur régional de l'OrganisationMondiale de la Santé, jusqu'à l'expiration de lapériode pour laquelle il aura été élu. Par la suite,le Directeur régional sera nommé conformémentaux dispositions de l'article 52 de la Constitutionde l'Organisation Mondiale de la Santé et par unvote des deux tiers des Républiques américaines.

5. Conformément aux dispositions de l'article 51de la Constitution de l'Organisation Mondiale dela Santé, le Directeur général de l'OrganisationMondiale de la Sahté recevra du Directeur duBureau Sanitaire Panaméricain des renseignementscomplets au sujet de l'administration et des opé-rations du Bureau Sanitaire Panaméricain, en saqualité de Bureau régional pour l'hémisphèreoccidental.

6. Une proportion adéquate du budget de l'Orga-nisation Mondiale de la Santé sera affectée auxopérations régionales.

- 209 - ANNEXES 31, 32, 33

7. Les prévisions budgétaires annuelles pour lesdépenses du Bureau Sanitaire Panaméricain, en saqualité de Bureau régional pour l'hémisphère occi-dental, seront préparées par le Directeur régionalet soumises au Directeur général, afin que celui -cien tienne compte dans la préparation des prévisionsbudgétaires annuelles de l'Organisation Mondialede la Santé.

8. Les fonds alloués, sur le budget de l'Organi-sation Mondiale de la Santé, au Bureau SanitairePanaméricain, en sa qualité de Bureau régional del'Organisation Mondiale de la Santé, seront gérésconformément aux pratiques et aux règles finan-cières de l'Organisation Mondiale de la Santé.

9. Le présent Accord pourra être revisé ouannulé par l'une ou l'autre des deux parties, moyen-nant préavis d'un an (après consultation juridi-que).

ro. Le présent Accord entrera en vigueur dèsqu'il aura été approuvé par l'Assemblée Mondialede la Santé et signé par le Directeur du BureauSanitaire Panaméricain, agissant au nom de laConférence Panaméricaine, à la condition quequatorze des Républiques américaines aient, à cemoment, déposé leurs instruments de ratificationde la Constitution de l'Organisation Mondiale dela Santé.

Annexe 32. [WHO.IC /R/49 Rev.i.]ro février 1948.

RAPPORT DU SOUS -COMITÉ DES RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONSNON GOUVERNEMENTALES1

Le Sous -Comité des Organisations non gouver-nementales s'est réuni le 28 janvier et a examinéles conditions dans lesquelles les représentantsd'organisations non gouvernementales entrées enrelations avec l'OMS devraient participer auxréunions de celle -ci ou à celles des comités etconférences convoqués sous l'autorité de l'Assem-blée de la Santé et dans les conditions prescritespar elle. Il a été décidé de recommander que lepassage suivant soit ajouté au paragraphe III(3)du rapport du Sous -Comité des Relations avec lesorganisations non gouvernementales 2 :

« S'il est présenté un mémorandum qui, del'avis du Directeur général, pourrait être inscrità l'ordre du jour de l'Assemblée de la Santé, cemémorandum sera soumis au Conseil Exécutif

1 Ce document, tel qu'il a été revisé par le Comité des Relations, a étéadopté par la Commission Intérimaire, au cours de sa treizième séance,avec le rapport du Comité des Relations (voir page 46).

2 Actes off. OMS, no 6, pages r6r -z6s.

en vue de son inclusion éventuelle dans l'ordredu jour de l'Assemblée.

« Lorsque l'Assemblée de la Santé, un comitéou une conférence convoqué sous son autorité,discutera une question dans laquelle une orga-nisation non gouvernementale associée à l'ac-tivité de l'OMS est particulièrement intéressée,cette Organisation, sur l'invitation du Présidentde la réunion ou sur l'acceptation, par celui -ci,d'une demande émanant de l'Organisation, aurale droit de faire une déclaration ayant le carac-tère d'un exposé, et pourra, avec l'assentimentde la réunion, être invitée par le Président àprésenter, au cours de la discussion de la questiondont est saisie la réunion, un exposé supplémen-taire, aux fins d'élucidation. »

En ce qui concerne la demande formulée parl'American Jewish Joint Distribution Committee(Annexe 38), le Sous -Comité est d'avis que cette de-mande devrait être déférée à l'Assemblée de la Santé.

Annexe 33. [WHO.IC /136.]5 janvier 1948.

NOTE CONCERNANT LA PRÉSENCE DE REPRÉSENTANTS DE GOUVERNEMENTSSIGNATAIRES DE LA CONSTITUTION DE L'OMS A DES CONFÉRENCES D'ORGANISATIONS

NON GOUVERNEMENTALES

(Note soumise par le représentant du Royaume -Uni.)

r. Le Gouvernement du Royaume -Uni a exami-né la situation créée par le fait que les gouverne-ments sont invités à envoyer des représentants à desconférences d'organisations non gouvernementaleset, dans certains cas, à défrayer ces représentantsd'une partie de leurs dépenses en puisant dans leurTrésorerie les fonds nécessaires.

Il est manifeste que la Commission Intérimairen'est pas en mesure d'organiser des conférences surtous les problèmes de médecine que les gouverne-ments ou la Commission elle -même pourraientjuger souhaitable d'étudier et il est possible que,à ses débuts, l'OMS ne soit pas non plus suffisam-ment développée pour entreprendre pareille teche.D'autre part, certains gouvernements, qui accor-dent des subventions à des organisations non

gouvernementales estimeront peut -être désirableque des conférences internationales, auxquellesparticiperaient des représentants gouvernementauxet des représentants d'organisations non gouverne-mentales, soient tenues sous leurs auspices ou sousl'égide de l'organisation non gouvernementaleintéressée.

2. Toutefois, le Gouvernement du Royaume -Uni, conscient de l'importance attachée à ce qu'uneseule organisation - l'Organisation Mondiale dela Santé - soit reconnue comme étant l'autoritéinternationale, en matière de santé publique, etdésireux de renforcer cette autorité, a décidé den'accepter aucune invitation tendant à l'envoi dereprésentants du Gouvernement à des conférencesde ce genre et de ne pas accepter de demandes de

ANNEXES 33, 34, 35 - 2I0 -

contribution du Trésor pour de telles conférences.Néanmoins, il est possible qu'il juge parfois oppor-tun de charger certaines personnes d'assister àcertaines conférences d'experts ; dans ce cas, lespersonnes désignées rempliront le rôle d'observa-teurs, c'est -à -dire qu'elles auront pour mission defaire rapport au Gouvernement de Sa Majesté surles travaux de la conférence, mais n'auront pas lepouvoir d'engager, d'une manière quelconque, leGouvernement de Sa Majesté.

3. Etant donné qu'il importe de coordonner lesconférences des organisations non gouvernemen-tales dans les domaines auxquels s'étend l'activitéde la Commission Intérimaire ou auxquels s'éten-dra, vraisemblablement, celle de l'Organisation

Mondiale de la Santé, et eu égard à l'intentiondéclarée des gouvernements parties à la Constitu-tion, de faire de l'OMS leur unique porte -paroleofficiel, le Gouvernement de Sa Majesté estimeque cette question doit être étudiée par l'AssembléeMondiale de la Santé et exprime le désir de la voirinscrite à l'ordre du jour.

4. Dans l'intervalle, le Gouvernement de SaMajesté attire l'attention des autres gouvernementssur la nécessité, chaque fois qu'ils envisagentd'accorder leur patronage à des conférences d'orga-nisations non gouvernementales ou de participerà de telles conférences, de ne pas perdre de vue larelation qui existe entre cette question et l'impor-tante question de l'autorité de l'OMS.

Annexe 34. [WHO.IC /138.]9 janvier 1948.

REPRESENTATION DE L'OMS A LA COURT OF GOVERNORS OF THE LONDONSCHOOL OF HYGIENE AND TROPICAL MEDICINE

1. Lettre du Dr J. M. Mackintosh, Doyen de laLondon School of Hygiene and Tropical Medicine,au Secrétaire exécutif, en date du 4 décembre1947

« Monsieur le Secrétaire exécutif,

« En vertu de la Charte de Constitution de notreEcole, en date du Ier avril 1924, telle qu'elle aété amendée par des chartes ultérieures, leComité d'Hygiène de la Société des Nations anommé un représentant à la Court of Governors.Notre Charte supplémentaire, dont je joinscopie, vient de parvenir (4 décembre 1947), etje me réfère tout particulièrement à la clause 2(ii), (iii) et (iv) qui a été soulignée dans le docu-ment.

« Conformément aux dispositions de cette Chartesupplémentaire, je serais heureux que l'Organisa-tion Mondiale de la Santé voulût bien nommerun membre de la Court of Governors. J'ajoute-rai que la Court of Governors se réunit, enrègle générale, une fois par an pour recevoir lerapport annuel sur les travaux de la LondonSchool of Hygiene and Tropical Medicine etpour régler toutes les questions de politique

générale. La Court of Governors nomme égale-ment quatre membres pour faire partie duBoard of Management, dont l'un est le Présidenten exercice de la Court.»

2. Réponse du Secrétaire exécutif, en date du22 décembre 1947

« Cher Dr. Mackintosh,

« Votre lettre du 4 décembre, par laquelle laLondon School of Hygiene and Tropical Medicineinvite l'Organisation Mondiale de la Santé ànommer un représentant à la Court of Governors,m'a été transmise de New -York. Je tiens, aunom de la Commission Intérimaire de l'Organisa-tion Mondiale de la Santé, à vous remercier,ainsi que la London School of Hygiene andTropical Medicine de la très aimable demande quevous formulez.

a Le Secrétaire exécutif n'est naturellement pasen mesure de prendre en considération cetteinvitation, ni de procéder à une nomination:Votre lettre sera portée à la connaissance de laCommission Intérimaire qui se réunira ici, àGenève, le 22 janvier 1948. »

Annexe 35. [WHO.IC /R /28.]6 janvier 1948.

ÉCHANGES DE VUES, A TITRE OFFICIEUX, AVEC L'UNION INTERNATIONALECONTRE LE CANCER

Divers contacts ont été établis avec le Bureaude l'Union internationale contre le Cancer. CetteUnion est présidée par M. Justin Godart. Lereprésentant des Etats -Unis est M. Boris Pregel,avec qui ont été pris des arrangements en vuede la publication d'informations relatives à l'Orga-nisation Mondiale de la Santé dans le journal del'Union, qui parait en cinq ou six langues sous letitre de Acta Cancerologiea. L'Union est trèsdésireuse d'instituer aussitôt que possible desrelations avec l'Organisation Mondiale de laSanté et propose que cette dernière crée, près leSecrétariat exécutif, un Comité consultatif dontles membres représenteraient les organisationsinternationales non gouvernementales dans le

domaine de la santé aux Etats -Unis, puisque laplupart de ces organisations, ont, soit des repré-sentants, soit leur organe principal dans ce pays.Ce comité pourrait fonctionner sans frais pourl'Organisation Mondiale de la Santé et jouer,dans l'avenir, un rôle utile ; entre temps, il inter-viendrait pour accélérer la ratification de la Cons-titution de l'OMS par le plus grand nombre de payspossible.

Il convient de signaler que le Congrès internatio-nal de Recherches sur le Cancer, qui a eu lieu enseptembre, à Saint -Louis, Missouri, a institué uneCommission internationale de Recherches sur leCancer qui est désormais membre constitutif del'Union internationale contre le Cancer.

- 2II - ANNEXE 36

Annexe 36. [WHO.IC/i34.]27 décembre 1947.

DEMANDE CONCERNANT L'EXPOSÉ ANNUEL SUR LES RÉSULTATS DE LARADIOTHÉRAPIE DU CANCER DU COL DE L'UTÉRUS

A la suite d'une conversation qui eut lieu, le7 juin, 1947, entre le Professeur J. Heyman,Editeur des l'Exposé annuel sur les résultats dela radiothérapie du cancer du col de l'utérus (Stock-holm), et le Directeur du Bureau du Siège, unedemande, signée par trois Organisations - laBritish Empire Cancer Campaign (Londres), laCancerfóreningen (Stockholm) et la Donner Foun-dation Inc. (Philadelphie) - a été officiellementprésentée. Cette demande est parvenue à une datetrep tardive pour pouvoir être inscrite à l'ordredu jour de la quatrième session.

Renseignements historiques. - En 1928, la Com-mission du Cancer de la Société des Nations instituaune sous -commission de radiothérapeutes et degynécologues pour étudier les résultats de laradiothérapie du cancer. On estimait que desrenseignements exacts sur la valeur des différentesméthodes de traitement seraient utiles aux admi-nistrations sanitaires qui, dans de nombreux pays,envisageaient la possibilité de donner une largediffusion à la radiothérapie. Bien qu'il fût jugédésirable d'essayer d'obtenir des renseignementsdignes de foi sur les résultats de ce traitementdans toutes les formes de cancer, il fut décidé quele cancer de l'utérus était la forme localiséepar laquelle il convenait le mieux de commencer.

Un comité exécutif fut chargé des travauxpréliminaires nécessaires, concernant la définitiondes différentes variétés de carcinomes utéro -vagi-naux et la division des carcinomes du col en diffé-rents stades. Les propositions soumises par leComité exécutif furent adoptées par la Sous -Commission 1. En 1929, la Sous- Commission pro-posa à un certain nombre de cliniques de radio-thérapie d'établir pour tous les cas 'de cancer del'utérus en traitement une fiche individuellespéciale, sur laquelle seraient consignées les don-nées nécessaires. Ces fiches individuelles auraientété ensuite envoyées à Genève pour l'analyse et lamise en tableau des renseignements.

Au cours des années suivantes, il devint évidentque l'idée de rassembler et d'analyser les fichesindividuelles dans un institut central n'était paspratique. Une telle analyse ne peut être entreprisede façon satisfaisante que par. le médecin qui apersonnellement traité et suivi le cas. En outre,l'enquête démontra qu'il existait, entre les diversescliniques de radiothérapie, des différences sensiblesdans la classification des cas, dans l'enregistrementdes données et dans le calcul des résultats. Aussilongtemps que ces différences persisteraient, il seraitimpossible de comparer les résultats du traitement,dans les diverses cliniques, afin d'en tirer desconclusions quant à la valeur des méthodes em-ployées.

L'Exposé annuel et son objet essentiel. - En1934, l'Organisation d'Hygiène de la Société desNations décida de publier des rapports annuelssur les résultats de la radiothérapie du cancer del'utérus. L'objet immédiat de la collaborationinternationale dans l'établissement des rapports

1 Document de la Société des Nations C.H.788.

était d'assurer le maximum d'uniformité dans laconstatation statistique des résultats de la radio-thérapie du cancer utérin, afin de permettred'apprécier la valeur des différentes méthodes detraitement employées.

Un comité consultatif fut chargé du soin dedonner à l'Organisation des indications sur lanature des commentaires et observations explica-tives qui devaient accompagner les exposés sta-tistiques annuels. Ce comité était composé duDr J. Heyman, Radiumhemmet, Stockholm (Pré-sident), du Dr A. Lacassagne, Institut du Radiumde l'Université de Paris et du Lieutenant -ColonelA. B. Smallman, Ministry of Health, Londres. Lesoin de publier les rapports annuels était confiéau Comité consultatif qui eut le privilège de béné-ficier de la collaboration de cliniques de tous lespays du monde, dont les statistiques satisfaisaientaux règles et principes adoptés pour la présentationdes données et le calcul des résultats.

Des rapports furent publiés en 1936, en 1937,en 1938 et en 1941, ce dernier ayant été retardéen raison de la guerre. Les trois premiers rapportsexistent en anglais et en français. Le volume IVcomprend les exposés de 18 collaborateurs serépartissant comme suit : trois des Etats -Unisd'Amérique, deux de Belgique, cinq de Grande -Bretagne, deux du Danemark, deux de France, undes Pays -Bas, un de Norvège et deux de Suède.Afin de rendre la classification aussi uniforme quepossible, il fut publié, en 1938, un Atlas faisantressortir la division des épithéliomas du col del'utérus en quatre stades, d'après l'extensionanatomo- clinique de la tumeur.

Reprise des travaux. - En 194o, l'appui financierde la Société des Nations prit fin. Les dépensesd'impression du volume IV furent payées par laSociété du Cancer de Stockholm. Pendant laguerre, toute collaboration dans l'établissement desrelevés devint impossible, en raison de la diffi-culté des communications internationales. Dansl'intervalle, les règles et principes établis par lecomité consultatif avaient été presque universel-lement adoptés et le travail accompli dans cedomaine fut souvent cité en exemple pour d'autresdomaines de la médecine. La comparabilité desstatistiques avait progressé d'année en année etune expérience précieuse avait été acquise quipermettait de poursuivre les travaux sur des basessimplifiées. Il est probable que la collaboration futd'une grande valeur éducative pour chaque clinicienen particulier.

Lorsque les hostilités eurent cessé, le Dr Heymandemanda à d'anciens collaborateurs s'ils étaientdisposés à reprendre les travaux dans ce domaineet reçut de tous des réponses affirmatives.

Le stade suivant consiste à instituer un organismeinternational pour assumer les responsabilités quiincombaient auparavant à la Société des Nations,c'est -à -dire pour surveiller les travaux scientifiques,pour assurer les publications et pour fournir l'appuifinancier nécessaire. Sur l'initiative de la Sociétédu Cancer de Stockholm, la British Empire CancerCampaign (Londres) et la Donner Foundation Inc.(Philadelphie) décidèrent de se charger, de concert

ANNEXES 36, 37 - 2I2 -

avec la Société du Cancer de Stockholm, de lapublication des exposés annuels. On croit savoirque l'arrangement en question était temporaire.Il devait rester en vigueur pendant les années1947 et 1948, au cours desquelles l'on devaits'efforcer d'organiser le travail sur des basespermanentes.

En juin 1947, un comité d'édition fut nommé.Il se composait des membres suivants :

Dr Malcolm Donaldson, Mount Vernon Hospital,Londres ;

Dr J. Heyman, Radiumhemmet, Stockholm(Editeur des rapports), et

Dr Lewis C. Scheffey, Jefferson Medical Collegeand Hospital, Philadelphie.

La préparation des exposés est en cours etl'on rassemble des données pour le cinquièmeexposé annuel, qui comprendra les résultats dutraitement après cinq ans, jusqu'à l'année 1941inclusivement.

Il est donné ci -après un extrait de la demandeofficielle reçue, le 10 octobre 1947, des trois Orga-nisations précédemment mentionnées :

« Les Organisations soussignées estimentqu'une oeuvre de pionnier telle que celle -ci doitêtre poursuivie. Elle constitue un effort inter-national pour obtenir des statistiques uniformeset comparables sur les résultats du traitement ducancer.

« Une comparaison des résultats des différentesméthodes de traitement est indispensable auprogrès de la thérapeutique. Toutefois, la com-parabilité exige l'uniformité dans la constatationstatistique des résultats, c'est -à -dire dans l'en-registrement de toutes les données, dans laclassification du matériel clinique et dans lecalcul des taux de guérison.

« Si les problèmes que soulève l'obtention destatistiques générales relatives au cancer peuventdifférer suivant les pays et s'ils sont, par consé-quent, avant tout d'ordre national, les statistiquesrelatives aux résultats du traitement se prêtent,par contre, à la collaboration internationale.La raison principale du manque actuel decomparabilité entre les statistiques des diffé-rentes cliniques concernant les résultats obtenusréside dans l'absence de règles universellementadoptées pour l'établissement des statistiques.Nous estimons qu'il est, au plus haut point,souhaitable de s'efforcer de formuler de tellesrègles.

« Une collaboration internationale de cettenature présente des difficultés. Pour chaquedomaine différent, il est nécessaire qu'un expertou un comité d'experts propose des définitionsrigoureuses de la maladie, une classificationappropriée des cas et des règles uniformes pourle calcul des résultats. Des comités distincts sont

également indispensables pour suivre le travailet en assurer le développement.

« Au début, il y aura lieu d'instituer descomités distincts pour les groupes ci -après demaladies malignes :

Cancer de la peau et de la lèvre,Cancer du sein,Tumeurs malignes de la cavité buccale.Tumeurs malignes oto- laryngées,Cancer de l'appareil digestif,Cancer du poumon,Tumeurs malignes du système nerveux central,Tumeurs malignes des organes génitaux mas-

culins et des voies urinaires,Tumeurs malignes des os.

« Le cadre des travaux déjà entrepris sur lecancer du col de l'utérus devra être élargi demanière à comprendre les tumeurs malignes desorganes génitaux féminins.

« D'autres catégories de maladies malignesdevront être progressivement incluses.

« L'ensemble du travail devra être placé Sousla surveillance d'un comité du cancer.

« Nous considérons que l'Organisation Mondialede la Santé est le seul organisme qui possèdel'autorité nécessaire et des moyens suffisantspour assumer la responsabilité d'une tâche decette ampleur et de cette importance.

« En attendant l'organisation, sur des basesplus larges, des travaux statistiques suggérés, lesétudes déjà entreprises sur le cancer utérindoivent être poursuivies. Elles pourront servird'exemple dans d'autres domaines et stimulerl'intérêt pour l'établissement de règles statistiquesinternationales.

« Nous référant à ce qui a été dit ci- dessus,nous avons l'honneur de suggérer que l'Orga-nisation Mondiale de la Santé inscrive à sonprogramme, de préférence avant le Cr janvier1949, la publication de l'Exposé annuel sur lesrésultats de la radiothérapie du cancer du col del'utérus.

« Londres, Stockholm et Philadelphie,septembre 1947.

« The British Empire Cancer Campaign,(Signé) J. P. LOCKHART MUMMERY,

Président,Comité exécutif.

« La Société du Cancer de Stockholm,(Signé) Elis BERVEN,

Président.

« The Cancer Research Division,The Donner Foundation,

(Signé) M. W. S. SCHRAM,Secrétaire.»

La Commission Intérimaire est invitée à adopterune résolution concernant la demande contenuedans le présent document.

Annexe 37. [WHO.IC /R /3o.]8 janvier 1948.

RELATIONS AVEC LE CONSEIL INTERNATIONAL DES FEMMES

En corrélation avec les activités internationalesféminines, la Commission Intérimaire a reçu, duConseil international des Femmes, une invitationd'envoyer un délégué à la première Conférenced'après guerre que cette Organisation a tenue à

Philadelphie. Le Conseil a été informé qu'il ne seraitpas possible de nommer un délégué et il a été enten-du qu'un observateur assisterait à la Conférence.

La Conférence du Conseil, qui s'est tenue du 5au 12 septembre 1947, a adopté les résolutions

- 213 - ANNEXES 37, 38

suivantes qui intéressent l'Organisation Mondialede la Santé :

« 1. Le Conseil international des Femmes sefélicite vivement de la décision positive, prisepar les représentants de soixante et un pays à laConférence Internationale de la Santé, qui s'esttenue à New -York pendant l'été 1946 - décisionapprouvant la création de l'Organisation Mon-diale de la Santé en qualité d'institution spé-cialisée des Nations Unies.

« Toutefois, le Conseil international des Fem-mes constate, avec un profond regret, que, plusde treize mois après cette date, dix -neuf .paysseulement ont pris les mesures officielles néces-saires pour permettre à cette institution d'uneimportance primordiale d'entrer en pleine activité

« En raison de l'intérêt que, tout au long de sonexistence, il n'a cessé de marquer aux travauxde la Section d'Hygiène de la Société des Nations,auxquels il s'est activement associé, le Conseilinternational des Femmes exhorte vivementceux de ses Conseils nationaux appartenant auxpays qui n'ont pas encore ratifié la Constitu-tion de l'Organisation Mondiale de la Santé- héritière de cet ordre d'activité internationaled'une importance vitale - de demander augouvernement auquel ils " ressortissent d'agir leplus rapidement possible dans ce sens.

« 2. Prenant acte de la création de la Com-mission Intérimaire de l'Organisation Mondialede la Santé, en tant qu'héritière de la Sectiond'Hygiène de la Société des Nations, le Conseil

international des Femmes attire l'attentionsur l'intérêt que, par tradition et par essence, ila toujours porté aux programmes de protectionsanitaire de l'enfance, d'assistance à la maternitéet de protection sanitaire des travailleurs indus-triels.

« 3. En raison de la grande fréquence de latuberculose et d'autres maladies transmises parle lait, et eu égard au succès remarquable del'expérience instituée à Toronto, Canada, laquelles'est traduite par le vote d'une législation en vuede la pasteurisation obligatoire de tout le laitvendu au public dans la province d'Ontario, leConseil international des Femmes invite ins-tamment tous ses Conseils nationaux à insisterpour obtenir que les pays auxquels ils res-sortissent adoptent une législation analogue ets'efforcent de leur mieux d'encourager l'ensei-gnement de l'hygiène à cette fin.

« 4. Le Conseil international des Femmespresse ses Conseils affiliés de travailler à l'exten-sion de facilités pour l'établissement de crècheset d'écoles maternelles, permanentes ou non,selon les besoins des mères et des enfants, dansleurs pays respectifs. »

Des délégations de vingt -cinq pays assistaient àla Conférence et elles se sont engagées à entamerune action dès leur retour, par l'intermédiaire deleurs Conseils nationaux, pour donner suite auxrésolutions susmentionnées.

Annexe 38. [WHO.IC /R /29.]6 janvier 1948.

DEMANDE DE L'AMERICAN JEWISH JOINT DISTRIBUTION COMMITTEE VISANTA L'ÉTABLISSEMENT D'UNE LIAISON AVEC LA COMMISSION INTÉRIMAIRE

La lettre reproduite ci -après émane de l'AmericanJewish Joint Distribution Committee, Incorporated,270 Madison Avenue, New -York 16, New -York.Cette organisation collabore activement avec desinstitutions analogues de l'Afrique du Sud, duCanada, de la Grande -Bretagne, de l'Argentine,de l'Australie, du Mexique et d'autres pays :

« Nous demandons par la présente qu'uneliaison soit établie entre l'Organisation Mondialede la Santé, d'une part, et l'American JewishJoint Distribution Committee, d'autre part. Afinde vous permettre d'étudier notre demande,nous vous communiquons, pour votre infori`na-tion et celle de la Commission Intérimaire, lesprécisions suivantes :

« Nous vous adressons un exemplaire du rapportafférent à 1946 et au premier semestre de 1947,qui vous permettra de vous rendre compte duprogramme général de notre Organisation.

« Des subventions destinées à des fins médicaleset sanitaires ont été accordées pendant toute laguerre et l'après- guerre immédiat, mais laDivision sanitaire n'a été organisée qu'en dé-cembre 1945. Actuellement, le personnel de laDivision sanitaire du siège de Paris comprendun Directeur (Conseiller médical, Conseil exécu-tif européen), deux assistants, un consultant enphtisiologie, un conseiller en chirurgie dentaire,un agent médico- social et des médecins préposésaux fournitures médicales. Un poste d'infirmièred'hygiène publique est actuellement vacant.

« Pendant l'année 1946, le montant des dépensestotales afférentes aux activités sanitaires etmédicales s'est élevé approximativement à$5.000.000, dont environ 20% ont été engagés autitre du programme de fournitures médicales et8o% tant pour les subventions allouées auxorganisations sanitaires et médicales juives detous les pays européens, que pour les dépensesproprement dites des services auxiliaires assuréssous les auspices de l'UNRRA et des arméesd'occupation en Allemagne, en Autriche et enItalie.

« Des subventions ont également été accordéesen vue de la reconstruction d'hôpitaux et autresétablissements médicaux détruits ou endom-magés, de la création de services médicaux etdentaires itinérants, de l'assistance sanitaire àl'enfance, de la lutte contre la tuberculose etautres services connexes dans tous les paysd'Europe.

« Pour mener à bonne fin ces activités auxiliairesqui nous sont propres, nous disposons actuelle-ment de trois médecins en service à l'étranger,d'un chirurgien- dentiste, de dix infirmièresd'hygiène publique et d'un agent médico- socialen Allemagne, ainsi que d'un personnel restreinten Autriche et en Italie. L'effectif des médecinset du personnel infirmier recrutés sur place estconsidérable.

« Bien que le domaine de l'enseignement supé-rieur ne soit pas censé nous incomber essentiel-

ANNEXES 38, 39 - 214 -

lement, nous avons pu procurer les fonds néces-saires à l'attribution, pour l'année courante, desix bourses d'études médicales et sanitaires àl'étranger, et nous avons constitué une missionpour l'enseignement de l'art dentaire qui, pendantdeux mois de l'été dernier, a fait des démons-trations et donné des conférences en Allemagne eten Italie.

« Nous croyons qu'une liaison avec l'Organisa-tion Mondiale de la Santé contribuerait à faciliterla coordination entre l'activité que nous exerçonsà titre d'institution bénévole, et l'activitéofficielle de l'Organisation Mondiale de la Santédes Nations Unies.

« Nous proposons que des liaisons soient établiesà New -York, à Paris et à Shanghai. Au cas oùnotre proposition rencontrerait votre approba-tion, puis -je suggérer le nom du Dr WilliamM. Schmidt, qui ferait fonction, pour notre

compte, d'agent de liaison à Paris et 6, Genève.M. Robert Pilpel, Secrétaire du Comité médical del'A J JDC, nous représenterait à New -York, etM. Charles Jordan, notre délégué en Extrême -Orient, à Shanghai.

« Je suis convaincu que _l'établissement d'uneliaison systématique présenterait des avantagespour l'exécution du programme que nous patron-nons et je souhaite vivement que la CommissionIntérimaire de l'Organisation Mondiale de laSanté considère cette liaison comme non moinsopportune.

(Signé) Moses A. LEAVITT,Vice -Président exécutif. a

Note : Il se peut que le Distribution Committeesoit amené à prier la Commission Intérimaired'assumer la gestion d'une certaine fraction desfonds qu'il réserve pour l'attribution de bourses.

Annexe 39. [WHO.IC /R /31.]9 janvier 1948.

DEMANDE REÇUE AU NOM DU COMITÉ DE L'HYGIÈNE DE L'HABITATION, DEL'ASSOCIATION AMÉRICAINE DE LA SANTÉ PUBLIQUE

Au sujet de l'intérêt que prend la CommissionIntérimaire aux questions du logement et del'urbanisme 1, le Secrétariat a été en contact étroitavec le Comité de l'Hygiène de l'Habitation, del'Association américaine de la Santé publique parl'intermédiaire de son Président, le Dr C. E. A.Winslow, de la Faculté de Médecine de l'UniversitéYale. Le Comité a été créé sur la demande de laCommission de l'Habitation de l'Organisationd'Hygiène de la Société des Nations pour remplirles fonctions de correspondant de la Commission del'Habitation aux Etats -Unis et il a énergiquementdéveloppé, depuis 1936, son programme d'actionaux Etats -Unis et dans l'Amérique latine. Cepen-dant, bien que ce Comité entretienne d'excellentesrelations de travail avec les organisations gouver-nementales et les groupes privés des Etats -Unis,il a été jugé nécessaire de lancer un nouvel appel defonds et, en outre, de chercher à établir des rela-tions, sous une forme ou une autre, avec l'Organisa-tion Mondiale de la Santé. Si la CommissionIntérimaire donne son approbation, l'OrganisationMondiale de la Santé désirera peut -être établir desrelations avec ce Comité, en vertu du mandat quilui est dévolu de collaborer avec les organisationsnon gouvernementales.

Un exposé, préparé par le Dr Winslow, est donnéci -après :

« Le Comité de l'Hygiène de l'Habitation aété créé, en 1936, à la demande de la Commissionde l'Habitation de l'Organisation d'Hygiène dela Société des Nations pour servir de correspon-dant de la Commission de l'Habitation aux Etats-Unis. Il a été jugé préférable de créer ce Comitésous la forme d'un Comité rattaché à l'Associa-tion américaine de la Santé publique.

« 'Au cours des onze dernières années, le Comité(avec l'appui du Milbank Memorial Fund etd'autres fondations et organisations, ainsi quedu Service de Santé publique des Etats -Unis) atravaillé activement dans les domaines suivants :

1 Actes o8. OMS, no 5, pages 107-1o8 et n.6, page x55.

« 1. Il a préparé un rapport sur les principesfondamentaux d'une habitation saine. Cerapport, largement diffusé, a recueilli denombreuses approbations, et il est actuelle-ment traduit en espagnol et dans d'autreslangues.

a 2. Il a établi un barème d'évaluations quifournit des critères quantitatifs objectifs surle degré d'insuffisance constaté en matièred'habitation. Cette méthode a été largementadoptée dans une vingtaine de villes desEtats -Unis et a été appliquée au Panama. Nonseulement, elle établit des normes objectives,mûrement étudiées, pour la condamnation oula transformation de maisons ne répondant pasaux critères prescrits, mais encore elle donneune image remarquablement précise du carac-tère des diverses, zones existant dans uneagglomération, comme base pour des plansd'urbanisme et de reconstruction. L'applica-tion de cette méthode d'appréciation cons-titue maintenant l'une des activités normalesdes services d'hygiène d'un grand nombre devilles américaines.

« 3. Le Comité travaille actuellement àl'établissement de normes d'une habitationsaine. Il a sous presse le volume x d'une sériede trois rapports, qui traite de la salubrité desenvirons immédiats de l'habitation. Les volu-mes 2 et 3 traiteront respectivement des plansd'une habitation en vue de son occupation ainsique de la construction et de l'installation deshabitations, toutes ces questions étant envi-sagées de façon à répondre aux nécessitéssanitaires essentielles.

a La plus grande partie du travail accomplijusqu'ici par le Comité a été adaptée primordia-lement aux conditions qui existent dans les villesdes Etats -Unis. Le Comité se préoccupe vive-ment d'adapter, dans l'avenir, sa méthoded'évaluation ainsi que ses normes d'une habita-

- 215 - ANNEXES 39, 40

tion saine aux conditions qui existent dans lescampagnes ainsi que dans d'autres régions dumonde en dehors des Etats -Unis. Il espèrefermement que l'Organisation Mondiale de laSanté sera bientôt en mesure de reprendre son

activité au point où l'avait laissée l'Organisationd'Hygiène de la Société des Nations, et le Comitéaméricain sera tout à fait disposé à participer,de la façon qui sera jugée désirable, à la poursuitede cette tâche.»

Annexe 40. [WHO.IC /R/34]14 janvier 1948.

RAPPORT SUR LA CONFÉRENCE INTERAMÉRICAINE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE(Soumis par le représentant du Brésil.)

Comme suite à votre câblogramme du 5 novem-bre et à votre lettre du 12 novembre (Réf. 450 -1)par lesquels vous me demandiez d'assister, enqualité d'observateur de la Commission Intérimaire,à la Conférence interaméricaine de la Sécurité socialequi s'est tenue à Rio -de- Janiero du 10 au 22novembre, je me suis re'ndu, en exécution dumandat que vous m'avez confié et muni des pou-voirs nécessaires, à Rio pour suivre les travaux dela Conférence. Les documents publiés contiennentun exposé détaillé de toutes les activités de cetteréunion. Je ne les joins pas à ce rapport, car jesuppose qu'ils ont été directement transmis auSecrétariat de la Commission Intérimaire par lessoins du Bureau International du Travail, ainsique j'en avais prié le Secrétariat de la Conférence.Le document établi pour servir de base à la dis-cussion était le « Rapport du Secrétaire général »,dont le chapitre I rend compte des tâches accom-plies par le Secrétariat ; le chapitre II expose leproblème de l'« alimentation de l'enfance » ainsique l'importance qu'il revêt pour les institutionsd'assurance sociale, et le chapitre III traite de laquestion de l'investissement des fonds des institu-tions de sécurité sociale ; enfin, le 'chapitre IVcontient un aperçu général sur l'assurance socialeen Amérique et donne un tableau d'ensemble deces assurances ainsi que des indications concernantles législations nationales dans ce domaine.

La documentation recueillie comprend les bul-letins quotidiens allant du 10 au 22 novembreainsi que le programme des excursions organiséesà Rio et dans la ville de Sao- Paulo, avec une visiteaux aciéries de Volta- Redonda, le dimanche 23novembre, et une visite au siège de la Fédérationindustrielle et aux institutions sociales de São-Paulo, qui eut lieu le lundi 24 novembre.

Les diverses commissions de la Conférence ontpublié un compte rendu quotidien de leurs travaux.Ces commissions avaient reçu les désignationssuivantes : « Commission de Statistique » ; « Com-mission du Chômage » ; « Commission des Risquesprofessionnels » ; et « Commission générale ». Cettedernière Commission remplissait les fonctions decomité directeur de la Conférence.

La première séance plénière a été principalementconsacrée aux déclarations des diverses délégationsconcernant la situation, en Amérique, au point devue des assurances sociales. Il convient de mention-ner, comme présentant un grand intérêt pourl'ceuvre de l'Organisation Mondiale de la Santé, lesproblèmes se rapportant à. l'alimentation et à lanutrition ainsi qu'aux statistiques médicales, quifurent discutés, aussi bien au sein de la Commis-sion générale que dans les séances plénières. Lanécessité de collaborer, dans ce domaine, avecl'Organisation Mondiale de la Santé a été soulignéepar tous les membres de la Conférence et il fut

convenu qu'on se conformerait, dans ces questions,aux décisions de l'Organisation Mondiale de laSanté.

Au cours de la sixième séance plénière, qui eutlieu le- 19 novembre, le Secrétaire général, répon-dant à la discussion sur son rapport, observa que« certains orateurs avaient exprimé leur satisfactionde constater que le problème de l'alimentation del'enfance avait été examiné pour la première foissous l'angle de la sécurité sociale, et que nombre deceux qui avaient pris la parole avaient affirmé leurconviction qu'il convenait d'envisager, dans lecadre des plans de sécurité sociale, non seulementl'alimentation de l'enfance, mais l'ensemble desproblèmes ayant trait à la protection de l'enfance ».Les assurances sociales constituent - comme ilest dit dans la Déclaration de Santiàgo -du -Chiliqui, après cinq ans, n'a rien perdu de son actua-lité - une partie intégrante de la sécurité sociale,laquelle doit également englober la protection del'enfance ; les considérations de sécurité sociale ontamené à reconnaître la nécessité de créer uneCommission médicale, dont l'existence se fondeégalement sur la recommandation concernant lessoins médicaux et leur coordination avec lesServices d'hygiène publique, adoptée par la vingt -sixième session de la Conférence Internationaledu Travail, ainsi que sur le point V de la Déclara-tion des principes sociaux de l'Amérique, formuléepar la Conférence interaméricaine pour les pro-blèmes de la guerre et de la paix.

Les conclusions de la Commission médicale et dela Commission technique des statistiques, qui sesont réunies en session commune à Washington enjanvier 1947, concernent :

a) le rassemblement d'informations généralesd'importance sociale, concernant les popula-tions bénéficiant d'un régime d'assurancesociale ;

b) la standardisation des statistiques de morbi-dité ;

c) la standardisation des statistiques relativesaux soins médicaux.

Le Secrétaire général a indiqué que « la Com-mission internationale chargée, par l'OrganisationMondiale de la Santé, de préparer la sixièmeRevision décennale des Nomenclatures internatio-nales, a établi un système de classification inter-nationale des maladies, traumatismes et causes dedécès ; cette classification internationale comportedix -sept chapitres avec une subdivision extrême-ment détaillée comprenant jusqu'à 804 catégoriesde maladies et de traumatismes mortels ou nonmortels. La souplesse de ce système de classifica-tion permet de l'adapter aisément aux besoins del'assurance sociale ainsi qu'à ceux du corps médicalet des services de santé publique.

ANNEXE 40 - 216 -

Se fondant sur les remarques qui précèdent, laCommission a jugé qu'il serait indiqué a d'adoptercette classification à titre provisoire, étant entenduque les statistiques de morbidité et de mortalité,pour les fins de la sécurité sociale, seraient établiesconformément à la classification qui serait finale-ment approuvée par l'Organisation Mondiale dela Santé ».

Cette déclaration fait ressortir l'importance quel'on attache à l'eeuvre et aux décisions de l'Orga-nisation Mondiale de la Santé. Cette importance aété soulignée également dans les résolutions de laCommission de statistique, qui a décidé : a d'ap-prouver en principe les conclusions soumises parla Commission médicale et la Commission de sta-tistique, à l'exception de celle qui concerne laliste minimum provisoire des diagnostics pour lacodification des causes de maladie, au lieu delaquelle il conviendrait d'adopter provisoirementle système de classification internationale desstatistiques des maladies, traumatismes et causesde décès, qui a été proposé par le Comité d'expertsde l'Organisation Mondiale de la Santé, chargé dela Préparation de la sixième Revision décennale desNomenclatures internationales des Maladies etcauses de Décès ; de convoquer une réunion de laCommission médicale et de la Commission techni-que de statistique afin qu'elles puissent, sur labase de la présente résolution et du matériel dedocumentation qu'elles auront recueilli, et enconsultation avec l'Organisation Mondiale de laSanté pour ce qui concerne la classification desmaladies et causes de décès pour les besoins de lastatistique, poursuivre leur tâche en vue de lapréparation d'un plan de base général pour lesstatistiques de sécurité sociale, qui devra êtresoumis à l'examen de la prochaine conférenceinteraméricaine de sécurité sociale ».

Au cours de divers entretiens que j'ai eus avecdifférents membres de la Commission, représentant

soit les gouvernements, soit les employeurs ou lestravailleurs, j'ai attiré leur attention sur la nécessitéde réserver exclusivement à l'Organisation Mon-diale de la Santé et à ses comités l'étude des pro-blèmes sanitaires qui se posent dans le domaine dela sécurité sociale et j'ai pu constater que l'accordétait général sur ce point.

J'estime devoir ajouter que, selon mon impres-sion générale, l'Organisation Mondiale de la Santédevrait s'occuper, le plus tôt possible, des problè-mes de la santé de l'enfance et, tout spécialementde l'alimentation et de la nutrition de l'enfance ;ces activités sanitaires sont actuellement l'objetd'un vif intérêt de la part d'autres organisationsqui souhaitent vivement participer à la solutionde problèmes de ce genre. Il serait d'une grandeimportance pour l'Organisation Mondiale de laSanté de ne pas laisser à d'autres institutions lesoin de prendre l'initiative et la direction de cesefforts. Le problème de la nutrition est de natureextrêmement complexe et la Commission mixte del'OMS et de la FAO est sur le point d'entreprendrel'étude de cette question. Dans ces domaines, lesorganisations telles que la Conférence interaméri-caine de la sécurité sociale devraient adopter lamême attitude que celle qu'elles ont prise à l'égarddes statistiques médicales, afin de mettre leursactivités en harmonie avec les décisions de l'OMS.L'étude de la protection de la santé de l'enfanceen est encore au stade initial et l'on sait que plu -plusieurs institutions s'occupent actuellement dece problème sous différents angles. Il semble quel'OMS devrait éclaircir la situation à cet égard,de façon qu'il soit généralement admis et reconnuque les aspects sanitaires de ce problème relèventlogiquement de la compétence et rentrent dansles attributions de l'OMS.

Telles sont les principales considérations que j'aijugé devoir vous soumettre.

- 217 - ANNEXE 41

COMITÉ DU SIEGE

LISTE DES MEMBRES

Etaient présents les membres suivants :

Lieutenant -Colonel C. MANI, Inde, Président.Dr A. CAVAILLON, France.M. C. H. K. EDMONDS, Conseiller, Royaume -Uni.Dr Karl EVANG, Norvège.Dr F. W. JACKSON, Canada.Dr G. H. DE PAULA SOUZA, Brésil.

Dr G. M. REDSHAW, Australie.Dr A. T. CHOUCHA Pacha, Egypte.Dr W. A. TIMMERMAN, Suppléant, Pays -Bas.

Etait absent :

Dr I. MORONES, Mexique.

Etait également présent :

Dr X. LECLAINCHE, France.

Etaient présents d titre d'observateurs :

M. R. W. MANNING (OIT)Dr I. M. ZHUKOVA (UNESCO).

Ont été spécialement invités

M. A. PICOT, Président du Conseil national suisse.M. L. CASAI, Président du Conseil d'Etat de Genève.M. A. TOMBET, Chancelier de l'Etat de Genève.

Annexe 41.

RAPPORT DU COMITÉ DU SIÈGE

I. Introduction.

La question du siège de l'Organisation Mondialede la Santé est complexe ; elle oblige en effet àconsidérer des données très nombreuses et souventcontradictoires.

A. Commission technique préparatoire.Cette question a tout d'abord été discutée par

la Commission des Experts qui s'est réunie à Parisdu 18 mars au 5 avril 1946, pour préparer le projetqui a, par la suite, servi de base de discussion à laConférence Internationale de la Santé.

Dès les premiers échanges de vues, les expertsont été divisés en deux groupes partisans de pro-positions opposées. Le premier soutenait la néces-sité de fixer le siège de l'OMS à l'endroit où se

1 Ce rapport a été adopté par la Commission Intérimaire au cours de saquinzième séance (voir page 56). Les modifications apportées lors de cetteséance sont reproduites dans le présent rapport, le texte original est donnéen note.

[WHO.IC /185 Rev.i.]13 février 1948.

trouverait le siège de l'Organisation des NationsUnies alors que le second préconisait le choix d'unlieu différent.

Ceux qui faisaient partie du premier groupeinvoquaient l'autorité que l'OMS trouverait dansla proximité de l'Organisation centrale ; ils sou-lignaient au surplus l'économie de dépenses quirésulterait pour l'OMS de l'utilisation de servicesadministratifs mis à la disposition de toutes lesorganisations rassemblées au même endroit, telsque ceux de voyage, d'impression, de bibliothè-que, etc.

Les partisans d'un siège indépendant insistaientsur l'importance qu'il y aurait à soustraire l'OMS,dont la tâche est particulièrement technique, àtoute influence politique que risquerait d'exercersur elle le voisinage des Nations Unies ; ils invo-quaient la nécessité de voir l'OMS installée àproximité d'autres institutions spécialisées, dontcertaines ont déjà fixé leur siège ailleurs qu'àNew -York, et ils se prévalaient aussi de l'avantage

ANNEXE 41 - 2I8 -

psychologique qu'il y aurait à établir des organis-mes internationaux dans différentes parties dumonde, cette dispersion étant de nature à favoriserl'éducation d'un plus grand nombre de personnessur des questions où la solidarité humaine jouesi manifestement son rôle. Quelques -uns envisa-geaient également de le situer en un lieu qui seraitau centre même de toute région où se poseraientle plus grand nombre de problèmes sanitairesimportants.

B. Conférence Internationale de la Santé.

A la Conférence internationale de la Santé, tenueà New -York en 1946, la question du siège a soulevédes discussions prolongées qui ont mis en lumièreles divers aspects du problème.

Les délégations participantes s'étaient toutd'abord divisées en deux camps sur une questionpréjudicielle de procédure. Le lieu du siège allait -ilêtre fixé par la Conférence et figurer dans le corpsmême de la Constitution de l'OMS, ou, au contraire,ce choix allait -il être ultérieurement exercé parl'Assemblée de la Santé de l'OMS, qui serait habi-litée à se prononcer sur la question essentielle, sansconsultation ou après consultation préalable desNations Unies ? C'est à cette dernière solution,accompagnée de la clause accessoire relative auxNations Unies, que s'est, en fin de compte, ralliéela Conférence.

L'article 43 de la Constitution adoptée, relatifau siège, dispose en effet comme suit :

« Le lieu du siège de l'Organisation sera fixépar l'Assemblée de la Santé, après consultationdes Nations Unies. »

La question de procédure une fois tranchée, lesdivergences sur le fond même du problème se sontmanifestées et de longues discussions se sontinstituées devant la deuxième Commission de laConférence.

Deux grands courants d'opinions se sont alorsopposés, l'un préconisant l'établissement du siègede l'OMS au lieu même où les Nations Uniesdevaient fixer le leur, l'autre soutenant l'utilité etla nécessité d'une décentralisation. Plusieurs nomsde capitales ou de villes ont été, à cette occasion,prononcés. Ce furent ceux de Copenhague, Genève,Londres, New -York, Paris et Washington.

Une fois de plus et sous des formes diverses lespartisans de l'établissement du siège, à l'endroitmême où se trouve celui des Nations Unies, ontinvoqué en faveur de leur thèse les avantages de lacentralisation et les facilités de coopération quien résulteraient avec toutes les organisationsimportantes.

Par contre, les partisans de sièges distincts ontà leur tour invoqué à l'appui de leur thèse lesinconvénients d'un rapprochement trop étroit entreune organisation technique et un organisme poli-tique - le désavantage de voir s'instituer unesorte de monopole de fait en faveur d'un Etatrassemblant sur son territoire un trop grand nombred'organisations internationales - et, au contraire,l'utilité que présenterait à des fins de propagandebien comprise, le fonctionnement d'organisationsinternationales dans le plus grand nombre de payspossible.

Une telle absence d'unité de vues devait néces-sairement conduire la Conférence à envisager lamise à l'étude de la question par la CommissionIntérimaire de l'OMS et c'est ainsi que l'article 2de l'Arrangement, signé à New -York le 22 juillet1946, a confié à ladite Commission la tâche de

soumettre aux signataires dudit Acte « des étudesportant sur le lieu d'établissement du siège del'Organisation ».

II. Action, de la Commission Intérimairede l'OMS.

A.

Ainsi investie du mandat donné, la CommissionIntérimaire, dès sa première session, a fait procéderà une enquête sur les mérites respectifs de Pariset de Genève. Au cours de sa deuxième session, laCommission Intérimaire a, en outre, procédé à ladésignation d'un comité ad hoc, le Comité du Siège,chargé de la conduite des recherches quant au lieupouvant le mieux convenir comme siège permanentde l'OMS. Ce Comité était composé de six membres :le représentant de l'Inde (président), et les repré-sentants du Canada, de l'Egypte, de la France, duMexique et de la Norvège.

Au cours de sa troisième session, la CommissionIntérimaire a ouvert la discussion sur les conditionsconvenant le mieux au futur siège de l'OMS ; denouvelles adjonctions ont été apportées auxcritères antérieurement dégagés.

Critères.

Ces critères se rapportent à des domaines divers ;on peut, en les accompagnant de brefs commen-taires, les énumérer et les classer comme suit :

a) Aspect politique. - En raison de l'objet essen-tiellement technique assigné à l'OMS et qui l'estplus encore peut -être que celui de la plupart desinstitutions spécialisées, la Commission Intéri-maire a estimé devoir exclure de ses préoccupationstoute considération politique.

Installée à distance des administrations natio-nales, l'Organisation courrait un moindre risque dese voir associée, dans l'opinion mondiale, à unetendance politique quelconque et pourrait, d'autrepart, exercer son activité sans la moindre entrave.

b) Aspect juridique. - La question des privilègeset immunités, notamment celui de l'exterritorialitédont doit bénéficier l'Organisation, est primordiale.L'Organisation nouvelle, comme aussi tous ceuxqui font partie à un titre quelconque, doivent pou-voir, d'une manière générale, accomplir les tâchesqui leur sont assignées sans subir la gêne -deslégislations nationales.

Actuellement, le Gouvernement suisse, par l'Ac-cord provisoire signé le 16 octobre 1946, a conféréà l'OMS les facilités les plus larges pour le cas oùle siège ou l'un des bureaux régionaux de l'Organisa-tion serait fixé en Suisse ; le Bureau de Genève dela Commission Intérimaire a bénéficié de cesfacilités depuis son installation. Ces facilitéscomprennent l'exonération pour tous les fonction-naires de l'OMS, quelle que soit leur nationalité,de tous impôts fédéraux, cantonaux et communauxsur les traitements, émoluments et indemnités quileur sont versés par l'Organisation. En outre,l'OMS, en tant que telle, est exonérée de tous impôtsdirects et indirects sur ses immeubles, de mêmeque sur ses biens mobiliers, à l'exception de taxesauxquelles correspond une prestation de l'autoritépublique.

Le Gouvernement français a accordé à l'UNESCOles mêmes avantages en ce qui concerne du moinsles impôts directs. Toute autre institution spé-cialisée bénéficiera, sans doute, des mêmes facilités.

Le Gouvernement britannique a adopté desrègles semblables aux organisations internationalesétablies sur son territoire et à leur personnel.

219 - ANNEXE 41

Le Gouvernement des Etats -Unis (voir Loi no 291de décembre 1945) accorde des avantages similairesaux organisations internationales fonctionnant surson territoire. Les privilèges et immunités accordésd'une manière générale à ces organisations ontété, en fait, étendus au siège de la CommissionIntérimaire à New -York. Mais les membres dupersonnel de nationalité américaine sont soumis àl'impôt sur le revenu en ce qui concerne .leurtraitement et la Commission Intérimaire doitpourvoir 'au remboursement de cet imp0t ; cepen-dant, un nouveau système appelé à améliorer lasituation se trouve actuellement à l'étude.

Le 21 novembre 1947, l'Assemblée des NationsUnies a adopté une convention générale sur lesprivilèges et immunités dont devront bénéficier lesorganisations spécialisées en général et chacune enparticulier. Cette convention deviendra opéranteaprès que l'Assemblée de la Santé l'aura adoptée,avec ou sans modifications, et tous les EtatsMembres de l'Organisation seront alors conviés ày adhérer. Des accords spéciaux avec le ou lesEtats dont l'Organisation sera l'hôte compléterontultérieurement l'accord général en question.

Ainsi l'aspect juridique du problème du siège,quel que soit le pays choisi, ne parait devoir soule-ver aucune difficulté sérieuse. Toutefois, les avan-tages accordés par le Gouvernement suisse ap-paraissent comme s'inspirant actuellement del'esprit le plus libéral. -

c) Aspect administratif. - Les liens administra-tifs entre les Nations Unies et les institutionsspécialisées doivent -ils être plus étroitement resser-rés du fait de l'installation du siège de l'OMS aumême endroit que celui des Nations Unies etd'autres institutions spécialisées ou celles -ci doi-vent -elles constituer des entités jouissant d'uneautonomie administrative plus ou moins large.?

L'adoption de la première hypothèse conduiraità envisager des services de secrétariat en commun,tels ceux des conférences, de la bibliothèque, desimpressions, et ceux de la préparation, du tirageet de la distribution des documents avec, commeconséquence, certaines économies.

Mais, indépendamment des désavantages decaractère moral que présenterait telle situation- par exemple, conflits de primauté, de pré-séance, de compétence - cette centralisation,si elle devait rassembler en un même lieu plusieursautres institutions spécialisées encore, risquerait deprovoquer des différends, qui naîtraient de l'utili-sation simultanée de locaux et de surmenage desservices. Il ne pourrait y être porté remède que parune multiplication d'organes de liaison et par uneinflation, au moins occasionnelle, de personnel, etceci réduirait assurément l'avantage des économiessignalées .ci-dessus. La centralisation faciliteraitcertes les liaisons entre l'Organisation des NationsUnies et ses institutions spécialisées. Mais on peutse demander, d'une manière générale, si une orga-nisation centrale la plus grande possible constitueen même temps l'organisation optima en ce quiconcerne l'efficacité et les dépenses.

L'adoption de la solution de la séparation auraitle grand avantage de laisser son entière libertéd'action à l'Organisation, tout en la contraignant, ilest vrai, à procéder à un recrutement de personnelqui, pour éviter les doubles emplois et les doublesdépenses, aurait pu lui être prêté.

Au point de vue moral, également, la dispersiondes organisations internationales à travers lemonde et leur répartition entre divers Etats doiventcontribuer à la formation de l'esprit internationalet, par conséquent, servirait la paix.

d) Aspect financier et économique. - Lorsqu'onaborde ce problème sous son double aspect, il seprésente immédiatement à l'esprit un certainnombre de questions inévitables ; elles sont ausurplus fort complexes. Certaines d'entre elles onttrait à la monnaie qui a cours dans tel pays ; onpeut énumérer ici quelques -unes de ces questions,celle, par exemple, des variations possibles descours, celle de la plus ou moins grande stabilitéd'une devise, celle de la législation en vigueurqui, parfois, fait obstacle à la libre circulation del'argent en deçà ou au delà des frontières, etc.

D'autres questions préoccupantes ont trait aucoût de la vie dans telle ville, avec ses répercussionsinévitables sur le montant des traitements etsalaires et sur les frais généraux.

Malgré l'actualité et l'importance de ces diversesquestions, il faudrait néanmoins se garder defixer son choix en considération d'avantagesfinanciers et économiques présentement offerts partel ou tel pays.

Le problème du siège en effet est de ceux qui,plus que tout autre, doit être résolu en fonctiond'une politique à longue échéance et, le choixfait, la décision prise demeurera sans doute valablepour de nombreuses années à venir. Or, il n'existepas de situation plus changeante et plus éphémèreque celle qui est créée par les problèmes écono-miques et financiers. Une situation donnée peut, àtout instant, évoluer d'une manière plus ou moinsradicale. En outre, certains désavantages actuels- susceptibles de disparaître demain - peuventêtre compensés, même présentement, par d'autresavantages plus ou moins apparents. Ces considé-rations de portée très générale devraient, semble -t-il, inciter à ne pas accorder une valeur excessive àune situation financière et économique provisoire enraison de la longue vie promise à notre Organisation.

e) Communications. - Les voyages à destinationdu siège de l'Organisation doivent être faciles etcommodes, aussi bien par terre, par mer que parair. Le coût moyen des frais de transport, comptetenu des pays d'origine des délégués ou experts,devrait être le plus bas possible.

Les transmissions postales et télégraphiques detoute nature doivent être abondantes, étendues,aisées.

f) Aspect scientifique et technique. - L'existenced'importants centres de culture et de recherchescientifique d'accès facile est indispensable pourrépondre aux besoins de l'Organisation.

g) Bâtiment et logement. - Les besoins précis enlocaux sont indiqués dans l'appendice ci -joint ;mais cet aspect du problème doit être égalementétudié en ayant présentes à l'esprit les considéra-tions d'ordre général 'déjà indiquées à propos del'aspect économique et financier.

Actuellement, il n'existe dans aucune ville deslocaux susceptibles d'être mis immédiatement à ladisposition d'une organisation telle que l'OMS, unefois son plein développement atteint. New -York etGenève paraissent cependant devoir, dans un ave-nir plus ou moins prochain, être en mesure d'offrirà l'OMS les bâtiments nécessaires à son fonctionne-ment normal.

En effet, les Nations Unies en établissant lesplans de leur siège futur ont prévu un bâtimentqui serait spécialement affecté aux secrétariats desinstitutions spécialisées qui auront choisi New -York pour siège. Les salles de conférence et cellesdes commissions seraient alors utilisées en com-mun par les Nations Unies et les autres organisa-tions internationales dont le siège se trouverait à

ANNEXE 41 - 220 -

proximité. Mais les plans en question ne serontpas réalisés avant 195o, en ce qui concerne dumoins le bâtiment de Manhattan destiné auxNations Unies et dans lequel - en attendantl'édification de l'immeuble qui leur serait affecté -les institutions spécialisées, sur leur demande,trouveraient provisoirement asile.

D'autre part, le Gouvernement suisse a faitofficiellement connaître qu'il était prêt à fournirdès maintenant à l'OMS les locaux nécessaires à sonfonctionnement, si le choix du siège devait endéfinitive se porter sur la Suisse. On croit savoirque ce Gouvernement offrirait de construire unimmeuble destiné à l'OMS, soit sur les terrainsproches du Palais des Nations, soit sur l'emplace-ment du futur centre universitaire de Genève,selon le désir de l'OMS. En attendant l'achèvementdes travaux, des locaux provisoires seraient offertsà l'Organisation.

Le nouveau bâtiment, de dimensions relative-ment restreintes et d'un coût relativement peuélevé, servirait uniquement à abriter les services duSecrétariat et des délégations ; les salles de confé-rences et de commissions seraient utilisées encommun avec les Nations Unies et les autresorganisations logées au Palais des Nations.

D'autres solutions de caractère définitif peuventêtre envisagées, telles que celle qui consisterait, parexemple, à édifier un bâtiment spécial pour l'OMSà l'est du Palais des Nations auquel il serait relié.

A son stade de développement actuel, l'Orga-nisation Mondiale de la Santé a suffisamment deplace dans les locaux mis à sa disposition au Palaisdes Nations. En attendant les réalisations envisa-gées, une solution de caractère provisoire existedéjà à Genève et elle est complétée par celle relativeaux services fonctionnant à New -York.

L'on ne possède pas encore d'indications précisesquant aux possibilités que pourraient offrir leRoyaume -Uni et Paris.

Quant au problème du logement des délégationset du personnel, il soulève des difficultés qui, enraison de la situation générale du monde, se présen-teront dans presque toutes les villes envisagées.Mais il est évident que cet état de fait ne présentequ'une importance temporaire. Les Autorités gene-voises ont déjà mis sur pied un programme deconstruction prévoyant l'érection d'hôtels et demaisons d'habitation et elles étudient la possibilitéd'appliquer au bénéfice des personnes appartenantà l'OMS un droit préférentiel et la « clause diplo-matique ».

h) Divers. - Dans cette catégorie, il y a lieu deranger : les conditions de climat ; les facilités derecrutement du personnel subalterne dont la languedevrait être l'une des langues de travail de l'Orga-nisation ; les facilités de ravitaillement local ; lesfacilités d'éducation des enfants.

Réponses des gouvernements.En s'inspirant des critères indiqués ci- dessus, le

Secrétariat a été chargé de procéder à une enquêteauprès de tous les gouvernements signataires de laConstitution pour obtenir d'eux des indicationsconcrètes.

Un certain nombre de réponses ont été fournies ;on peut les résumer comme suit :

Dix -sept Gouvernements ont indiqué leur préfé-rence pour Genève ; ce sont ceux de la France, duLuxembourg, du Portugal, de la RépubliqueDominicaine, de la Turquie, de l'Autriche, de laTchécoslovaquie, de la Finlande, de la Biélorussie,de l'Equateur, de la Yougoslavie, de la Syrie, du

Venezuela, des Pays -Bas, de l'Irlande, de la Hon-grie et du Mexique.

Cinq Gouvernements se sont prononcés en faveurde New -York. Ce sont ceux de l'Australie, de laNouvelle -Zélande, de la Grèce, de Salvador et dela Chine. La Chine a, en outre, suggéré d'ajournerpour une durée indéterminée, la question du choixdéfinitif du siège jusqu'à ce que se soit clarifiée lasituation qui doit résulter du développement de lafuture capitale mondiale à New -York et de laquestion du siège des autres institutions spécia-lisées.

La République de Panama a proposé Paris, laRépublique de Honduras a désigné Washington, etle Royaume -Uni a exprimé son désir d'accueillirl'Organisation sur son territoire, le Danemarkqu'il désirait voir le siège établi en Europe.

Ainsi les seuls renseignements précis qui ontpu être obtenus concernent certaines villes - com-prenant Genève, Paris et New -York - ainsi que leRoyaume -Uni. On trouvera en annexe des indica-tions spéciales sur chacune de ces éventualités.

Le Comité a également pris acte du fait que lesNations Unies et d'autres institutions spécialisées,telles que la FAO, avaient procéder à des étudesapprofondies, alors qu'elles cherchaient égalementl'emplacement de leur propre siège ; en fin decompte, toutes les études de cette nature ont limitéle choix du siège à quelques lieux déjà retenus,tels que par exemple, Paria, Genève, New -York, etle Royaume -Uni.

En conséquence, le Comité est arrivé à la con-clusion qu'il n'y avait aucun inconvénient àadopter une méthode analogue ; il a, dès lors,limité son étude à ces quelques éventualités.

III. Conclusions.

Des études entreprises par la Commission Intéri-maire en ce qui concerne les quatre éventualitéssuggérées, il est possible de dégager quelquesindications de nature à guider le choix de l'Assem-blée.

1. En ce qui concerne l'opportunité de se tenirloin des capitales des divers pays, Genève, New -York ou toute autre ville anglaise autre queLondres répondraient à cette exigence:

2. En ce qui concerne les privilèges juridiqueset financiers, Genève parait, pour le moment,présenter les avantages les plus étendus en raisondu statut libéral déjà accordé par le Gouvernementsuisse à l'OMS. En ce qui concerne Paris ou leRoyaume -Uni, ces privilèges n'iront peut -être pasaussi loin. Quant à New -York, on ignore si cesmêmes privilèges seront ou non aussi favorablesque ceux qui sont accordés dans d'autres pays,notamment pour ce qui est de l'assujettissementdes citoyens américains 1 à l'impôt.

3. Quant aux facilités de liaison entre les NationsUnies et les autres institutions spécialisées, l'OMSpourrait avoir des contacts directs, comme suit :

A Genève: Avec le Bureau européen desNations Unies, avec la Commission économiquedes Nations Unies pour l'Europe, avec l'OIT,avec l'OIR et, en même temps, être à proximitéde l'UNESCO et du Bureau européen del'UNICEF (installés à Paris) ;

A New -York : Avec le siège des Nations Unieset être à proximité de la FAO (Washington) ;

1 Texte original: a en raison de la soumission à l'impôt des citoyens amé-ricains'.

- 22I - ANNEXE 41

A Paris: Avec l'UNESCO et avec le Bureaueuropéen de l'UNICEF ;

Dans le Royaume -Uni: Il n'existe pas pour lemoment d'institution spécialisée susceptible d'a-voir des liens avec l'OMS.

4. En ce qui concerne les moyens de communica-tion, des avantages similaires sont offerts parGenève, New -York et Paris. Les informationsrelatives au Royaume -Uni sont attendues.

5. Pour ce qui est du coût de la vie et des autresfrais généraux prévisibles, les avantages et lesinconvénients, relatifs aux quatre éventualitéschoisies, pourront finir par s'équilibrer.

6. En ce qui concerne les locaux destinés àl'OMS et les logements disponibles, les mêmesdifficultés immédiates existeront vraisemblable-ment tant à Paris que dans le Royaume -Uni et àNew -York. Mais elles ne seront pas aussi grandes àGenève.

7. Pour ce qui est de la proximité d'un centreculturel et de recherches scientifiques important,Paris et New -York offrent des avantages supérieursà ceux de Genève. Les informations concernant leRoyaume -Uni sont attendues.

8. En ce qui concerne, enfin, le recrutement depersonnel possédant une des langues de travail del'OMS, ainsi que les conditions d'éducation etd'instruction des enfants du personnel, Genève,Paris, New -York, sont à égalité ; font encore défautles informations relatives au Royaume -Uni.

Les informations qui précèdent s'inspirent deconsidérations matérielles ; mais, étant donné quele but de l'Organisation est de servir l'humanité enun domaine particulièrement important, il estpossible que des considérations d'ordre morall'emportent sur celles d'ordre matériel.

En conclusion, et sans vouloir examiner si laCommission peut ou non présenter des recomman-dations pour accompagner ces études, il conviendraitpeut -être que la Commission Intérimaire signalât àl'Assemblée de la Santé que le Secrétariat de l'OMSpourrait demeurer dans les lieux présentementoccupés par le Secrétariat de la Commission Inté-rimaire, pendant un temps suffisamment longpour permettre de prendre toutes dispositionsen vue de le transférer dans d'autres locaux ausiège définitif de l'OMS ; ce siège serait tout d'abordtemporaire, en attendant que soit construit l'im-meuble permanent de l'Organisation, si celle -cidevait décider d'édifier un tel immeuble 1.

Appendice.

CONDITIONS AUXQUELLES DOIT RÉPONDRELE SIÈGE DE L'ORGANISATION MONDIALE

DE LA SANTÉ

Conditions matérielles.Les conditions requises sont les suivantes :a) Surface des bureaux. - En prenant pour base

un personnel de 400 personnes employées au siège

1 Le texte du dernier paragraphe de ce document, supprimé par la Com-mission Intérimaire à sa quinzième séance (voir page 56) était libellé ences termes :

a La Commission Intérimaire recommande donc à l'Assemblée d'adopterla résolution suivante :

de l'Organisation, il sera nécessaire de pouvoirdisposer de bureaux couvrant une surface de75.000 à roo.000 pieds carrés. Cette appréciationglobale se décompose comme suit :

Bureaux du Directeur général et duhaut personnel administratif . .

Bureaux des chefs de service . . .

Io20

Piedscarrés

2.5004.000

Autres bureaux particuliers . . - 7o 14.000Bureaux des services généraux . . 300 30.000Salle du Conseil Exécutif pouvant

contenir 25 personnes assises au-tour d'une table et Ioo autrespersonnes 3.500

Salles de conférences contenant 25sièges 2 5.000

Salles de comité comprenant 15sièges 3 3.000

Dépôts et magasins 2.000Bibliothèque (Dépôts) 3.000Salle de travail 3.000Salle des périodiques 3.000Cabinets de toilette (7% de l'espace

utile) 3.500Couloirs et cages d'escalier (15% de

l'espace utile) 7.500

Total 84.000

Il serait en outre nécessaire que l'Organisationpuisse, pour les sessions de l'Assemblée, disposerd'une salle située de préférence à proximité desbureaux du siège. Cette grande salle serait utiliséeau moins trente jours par an et devrait pouvoircontenir environ trois délégués pour chacune dessoixante -dix ou quatre -vingts délégations desEtats membres, des membres associés ainsi que desreprésentants des autres institutions internationalesparticipant aux réunions. De plus, il sera nécessairede disposer des facilités habituelles pour les réunionsdes commissions et des comités, pour la presse et lepublic. Une grande salle, permettant de tenir desconférences spéciales convoquées sous l'égide del'OMS à son siège, sera de temps à autre égalementnécessaire.

La superficie des locaux ci- dessus mentionnésest calculée d'après les probabilités existantes.Indépendament de l'endroit où sera installé lessiège de l'OMS, il conviendrait de prévoir, en vued'un développement ultérieur, des possibilitésdépassant les estimations qui précèdent.

b) Facilités de logement. - Des logements con-venables pour le personnel dans les environsimmédiats sont nécessaires.

e) Moyens de transport locaux et communications.- Des facilités de transport convenables sontabsolument nécessaires.

d) Facilités de voyages à longue distance. - Toutlieu proposé devrait comporter des moyens detransport aérien convenables ; l'existence de bonnescommunications maritimes constituerait un grandavantage.

ANNEXES 42, 43 - 222 -

Annexe 42.

PROGRAMME DE STANDARDISATION BIOLOGIQUE

(Note du Secrétariat 1.)

Un programme d'activité de l'OMS dans cedomaine, tel qu'il résulte des délibérations duComité d'experts, engloberait, indépendamment dela création déjà approuvée du sous -comité sur lesvitamines liposolubles et du sous -comité du groupesanguin Rh, l'établissement de sous -comités quis'occuperaient respectivement du problème duBCG (y compris la tuberculine), de la standardi-sation du vaccin anticholérique et, au cas oùl'avancement de la science l'exigerait, des antibio-tiques.

Par la suite il pourra apparaître également néces-saire d'établir des sous -comités qui s'occuperaientde nouvelles vitamines et hormones. Afin de traiter

[WHO.IC /163.]27 janvier 1948.

ces questions, il y aurait lieu d'augmenter le nombredes membres du Comité d'experts (qui en compteactuellement sept) en y adjoignant au moins troispharmacologues.

Les subventions accordées aux Instituts deHampstead et de Copenhague, au titre des servicesrelatifs à la préparation et à la distribution desétalons internationaux, devraient être maintenues.Quant au Centre des Salmonella de Copenhague, ilse peut que l'OMS décide de le placer sous sesauspices.

Les prévisions budgétaires, établies à titre provi-soire, en vue de couvrir ces activités en 1948 et1949, s'établissent comme suit :

1948 1949

Nombre deréunions

Prévisionsbudgétaires

$

Nombre deréunions

Prévisionsbudgétaires

Comité d'experts 2 6.000 2 10.000Sous -Comité du Rh 3.000Sous -Comité des Vitamines I 5.000 5.000Sous -Comité du BCG I 4.000 I 4.000Sous -Comité du Vaccin anticholérique I 4.000Sous -Comité des Antibiotiques I 4.000

Total 2 2.000 23.000

1948 1949

Institut de CopenhagueInsitut de HampsteadCentre des Salmonella

Total

s $

16.500 16.500

10.000 20.00026.500 36.500

1 Ce document a été examiné par la Commission au cours de sa septième séance (voir pages 29 -30).

Annexe 43.

PROGRAMME DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME(Proposition du représentant des Etats -Unis d'Amérique 1.)

La délégation des Etats -Unis est profondémentimpressionnée par la tâche difficile que suscite àl'Organisation Mondiale de la Santé la situationmondiale actuelle en ce qui concerne le paludisme.D'autre part, elle estime que l'OMS, en s'attaquantà cette maladie, peut y trouver l'occasion d'apporterune contribution importante à la santé, à la stabi-lité économique et à la paix du monde. Chaqueannée, des centaines de millions de personnessouffrent de cette maladie débilitante et ce fait, enlui -même, donne au paludisme la première placeparmi les problèmes sanitaires mondiaux.

Aujourd'hui, l'importance du paludisme setrouve considérablement accrue par la raison mêmeque ce sont les régions agricoles qui sont le plusdurement atteintes. Les souffrances directes queprovoque le paludisme sont encore multipliées parles famines et la malnutrition qui résulte d'unabaissement de la production alimentaire dans lesrégions impaludées. En effet, le paludisme repré-

1 Cette proposition a été examiné par la Commission Intérimaire A sasixième séance (voir pages 23-25).

[WHO.IC /152.]23 janvier 1948.

sente une cause directe et notable de la pénurieactuelle de denrées alimentaires dans le monde.Or, cette situation persiste, alors que de nouvellesdécouvertes d'importance majeure sont survenuesdans le domaine de la lutte antipaludique. La luttecontre le paludisme a même permis de supprimercomplètement la maladie dans de petites régionsdisséminées. La délégation des Etats -Unis estimeque l'OMS, pendant les premières années, devraitconsacrer une partie très considérable de son énergieet de ses ressources à l'application de mesures delutte antipaludique dans des régions plus étendueset, notamment, dans les grandes régions produc-trices de denrées alimentaires où sévit le paludisme.La Délégation des Etats -Unis serait heureuse derecevoir un exposé indiquant l'avis du Comitéd'experts sur le Paludisme en ce qui concernedivers aspects de la lutte à entreprendre. Ellerecommande que la Commission Intérimaireadresse, à son Comité d'experts, un questionnairespécifiquement consacré à ce sujet, en lui deman-dant d'examiner ces questions séparément et en

- 223 - ANNEXES 43, 44

consultation avec le quatrième Congrès inter-national du Paludisme et en priant le Comité depréparer, pour l'information de l'Assemblée Mon-diale de la Santé, un rapport sur cette question.

La délégation des Etats -Unis suggère que lesquestions ci -après soient expressément posées auComité d'experts :

r) Les insecticides d'application récente peu-vent -ils constituer une base sûre pour une vastecampagne antipaludique, en donnant lieu d'espé-rer une réduction significative de la morbiditédans les régions où ils sont employés de façonappropriée ;

2) Ces insecticides sont -ils disponibles en quan-tités suffisantes pour une campagne de grandeenvergure ;

sinon, quelles mesures pourrait -on prendre pourassurer un accroissement de leur production ?

3) Quels sont les insecticides préférés et com-ment peuvent -ils être le mieux employés de façonmassive ?

4) Dans quelles régions du monde une attaquemassive est -elle le plus nécessaire, du point devue de l'incidence du paludisme ?

La délégation des Etats -Unis suggère que laCommission Intérimaire demande en même tempsl'avis de la FAO en ce qui concerne l'importancerelative des régions agricoles dans les zones palu-déennes, notamment celles où la productivité setrouve réduite par le manque de main- d'oeuvre.

Annexe 44. [WHO.IC /159.]26 janvier 1948.

PROGRAMME DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME(Note soumise par le Secrétariat 1.)

Comme suite aux propositions de la délégationdes Etats -Unis sur un «Programme de lutte contrele paludisme n (Annexe 43), le Secrétariat soumetla note suivante, accompagnée d'un projet derésolution et de prévisions budgétaires à titreindicatif.

1. Le paludisme en tant que maladie des popu-lations rurales est probablement l'entité morbidequi compromet le plus gravement les ressourcesnaturelles et, à ce titre, est un agent d'appauvrisse-ment du monde.

Il ne suffit pas, invoquant la statistique, de direque quelque trois millions de décès sont provoqués,chaque année, par le paludisme dans le mondeentier ni que, chaque année, il se déclare environ300 millions de cas de paludisme ; il importe de nepas oublier que le paludisme est non seulementune maladie qui frappe un nombre déterminéd'individus, comme, par exemple, la tuberculose oules maladies vénériennes, mais encore une maladiecollective, ou même la maladie rurale par excellence ;qu'il sévit dans les régions tropicales et sub-tropicales où les cultures vivrières et les ressourcesagricoles sont virtuellement très abondantes, etque, en atteignant la masse des travailleurs agri-coles, il a pour effet de diminuer leur vitalité et,en réduisant leur capacité de travail, d'entraverl'exploitation des ressources naturelles du paysintéressé. A une époque où le monde est appauvri,il semble que la lutte contre le paludisme devraitêtre le premier objectif à réaliser afin d'accroîtrela production agricole.

L'homme constitue la principale « ressourcenaturelle » du monde ; or, depuis le début de l'his-toire, il a été victime du paludisme. Des terresd'une grande fertilité ont été abandonnées en raisondu paludisme, ou leur rendement est si faiblequ'elles permettent tout juste de vivre à des popu-lations qui, à supposer qu'elles fussent indemnes depaludisme, auraient une grande capacité produc-trice. Les pays méditerranéens, l'Inde, la Chine,l'Indonésie, de vastes territoires de l'Amérique duSud, sans parler de l'Afrique, ne peuvent contribuerpleinement à satisfaire, pour leur part, les besoinsdu monde, en raison du paludisme qui y sévit ; et

Ce document a été examiné par la Commission Intérimaire lors de sasixième séance (voir pages 23-25).

nul n'ignore les résultats qui ont été obtenus danscertaines régions- témoins de ces pays où l'on a pumaîtriser le paludisme.

2. De nos jours, il existe enfin une méthode per-mettant de lutter contre le paludisme des régionsrurales dans la plupart des pays.

Il y a quelques années, il était possible de maî-triser le paludisme urbain ou le paludisme quisévissait dans certaines entreprises industrielles,mais il n'était pas possible de l'enrayer dans lesvillages 1. De nos jours, dans les pays où la pulvé-risation des maisons au DDT est efficace contre lesespèces locales d'anophèles vecteurs de paludisme,il est possible d'étendre la lutte antipaludique à devastes régions agricoles, moyennant une somme quiest insignifiante par comparaison avec l'accroisse-ment escompté du rendement de la main -d'oeuvre,même sans tenir compte des pertes causées à l'in-dividu par le paludisme ni du soulagement de lasouffrance humaine. « Bien qu'il ne soit pas possibled'évaluer, avec quelque degré d'exactitude, l'im-mensité des pertes directes et indirectes (causéespar le paludisme), il n'est guère douteux qu'ellesdoivent atteindre (pour l'Inde) un chiffre incroyablede millions de livres sterling chaque année. »(Sinton, 1939.) D'autre part, en se fondant sur leschiffres de Vishwanathan 2 et même en admettantqu'il y aurait lieu d'étendre la lutte antipaludiqueà 400 millions d'habitants, ce qui n'est pas le cas,la dépense totale s'élèverait à quelque $óo.000.000,contre $800.000.000 que représentent les pertesindividuelles, abstraction faite de la perte de pro-duction.

3. La population des plus vastes zones impalu-dées du monde n'a pas encore bénéficié, d'unemanière appréciable, des méthodes modernes delutte antipaludique.

Abstraction faite de quelques pays (où la cam-pagne au DDT a été pratiquée à l'échelle nationale)

2 On pourrait noter que dans l'Inde - pour ne faire mention que d'un despays les plus gravement atteints par la paludisme - go% de la populationvivent dans 5oo.000 villages de moins de 5.000 habitants.

2 Dans l'Inde, Vishwanathan a montré que le coût de la pulvérisation desmaisons au DDT peut être ramené A r5 cents des Etats -Unis par habitant etpar année, tandis que d'après les calculs opérés il y a sept ans par Russellet Menon dans l'Inde méridionale, les frais entralnés par le paludisme (hono-raires des médecins ou des charlatans, sans tenir compte de la diminutionde la production) ont atteint $2,04 par habitant et par an, chiffre qui, multi-plié par 400.000.000, s'élèverait A $800.000.000 en nombre rond.

ANNEXE 44 - 224 -.

tels que les Etats -Unis, la Grèce, l'Italie, le Vene-zuela et l'Argentine, de deux zones où la suppressionradicale des 2,noph6les est en cours (Chypre etSardaigne) ainsi que d'une partie de l'Egypte, l'uti-lisation du DDT dans les plus grands pays impa-ludés n'en est encore qu'au stade expérimental ;la situation d'ensemble de ces pays, quant aupaludisme, est probablement la même qu'en 1939,et, dans certains d'entre eux, elle est certainementpire, à la suite de la guerre.

4. Rôle que l'OMS pourrait jouer.

Que l'on considère soit la nécessité de s'attaquerà l'un des principaux problèmes sanitaires dumonde, soit celle de relever des populations quipourraient contribuer puissamment à la recons-truction de l'économie mondiale, il semble quel'OMS devrait offrir de prêter assistance aux gou-vernements des pays impaludés. Il importe de nepas oublier que la lutte contre le paludisme enGrèce et en Italie - qui représente les deuxexemples marquants de pays frappés et débilités,tant physiquement que socialement, par le fléaudepuis l'époque d'Hippocrate et des guerrespuniques -a été menée à bonne fin, mais qu'ellen'a pu l'être que grâce à une aide extérieure.

L'assistance de l'OMS pourrait être, soit directe,soit indirecte.

L'assistance directe pourrait consister en a) desopérations sur le terrain : lutte à l'échellede la région. Cette méthode devrait avoir pourobjet d'obtenir la suppression complète du palu-disme dans une région déterminée afin de démon-trer : i) que le paludisme peut être maîtrisé ;ii) quel est le coût de cette opération ; iii) quelssont les avantages économiques résultant de lasuppression du paludisme. Il s'agirait, en d'autrestermes, de démontrer que la lutte antipaludiqueest rémunératrice, non seulement en fonction de lavie humaine et de la santé individuelle, mais encoredu point de vue économique. En conséquence,tout programme de cet ordre devrait être précédéd'une étude a paludo -économique u ; au cours del'exécution du programme et après qu'elle auraitété menée à bonne fin, les résultats devraient êtreégalement évalués en termes a paludo- économi-ques a. Il est évident que l'exécution d'un program-me de cette nature comporterait la collaborationde la FAO et éventuellement de l'OrganisationInternationale du. Travail ; enfin, et ce n'est paslà la considération la moins importante, desenquêtes générales d'ordre sanitaire devraientavoir pour objet de parfaire ce programme afin demontrer les avantages indirects que présenterait lapulvérisation des maisons au point de vue de lafréquence des maladies transmissibles et de lamortalité infantile. Des programmes de cettenature devaient être exécutés dans des régionsde forte endémicité paludique, qui présententégalement un grand intérêt du point de vue agri-cole - régions qui seraient choisies dans l'Inde,la Chine, l'Amérique du Sud et dans certainesrégions de la Péninsule des Balkans ou du Proche -Orient Si les résultats de tels programmes pou-vaient démontrer aux gouvernements intéressés etconvaincre l'opinion publique du pays en causeque le paludisme disparaît, que la productionagricole augmente, que la morbidité imputable auxmouches diminue et que, par exemple, les vacheselles -mêmes deviennent meilleures laitières (ainsiqu'il est apparu dans plusieurs pays à la suite de lalutte çontre les mouches), il est fort probable quel'action antipaludique ne tarderait pas à être

pratiquée sur la totalité du territoire dû pays encause ; b) services d'experts aux gouvernementsdésireux de mener à bonne fin la lutte antipaludiquepar des moyens modernes. Il conviendrait de nepas oublier que, indépendamment des insecticides,les nouveaux médicaments chimiothérapiques telsque la paludrine et la chloroquine, représentent desadjuvants précieux dans la lutte antipaludique ; etun concours de circonstances peut se produire, oùdes efforts conjugués à savoir, la pulvérisationd'insecticide et l'action chimiothérapique seraientde nature à accélérer les résultats. D'autre part,les experts chargés de la formation technique dupersonnel local ne se borneront pas à assurerl'application des meilleurs méthodes mais s'effor-ceront aussi de réaliser une plus grande économiede matériel et de main- d'ceuvre ; c) des offres debourses d'études à l'étranger aux technicienspréposés au service antipaludéen ou aux travauxsur le terrain.

L'assistance indirecte pourrait prendre la formea) d'un encouragement aux recherches sur lesproblèmes relatifs à l'utilisation de méthodesmodernes de lutte antipaludique. Il est probableque l'invention du DDT ne représente pas le derniermot de la technique, en ce qui concerne les insec-ticides à activité rémanente. Dans nombre de pays,qui ont eu recours à la pulvérisation au DDTpendant une année ou deux, des mouches domesti-ques résistantes au DDT se sont développées ense substituant aux souches vulnérables. Ces cons-tatations doivent nous avertir d'être sur le qui -vive, pour le cas où une résistance de cette naturese produirait chez les anophèles, de manière à noustenir prêts à substituer, s'il y avait lieu, d'autresinsecticides au DDT. b) d'un effort tendant àréduire le prix des insecticides. De nos jours, leDDT constitue une lourde charge budgétaire danstoute campagne de pulvérisation. Dans les paysoù la main- d'oeuvre est bon marché comme, parexemple, au Natal (Union Sud -Africaine), le coûtdu DDT et des solvants représente environ 9o%du total des dépenses de la campagne.

5. Projet de résolution.Sur la base des propositions de la délégation

des Etats -Unis (Annexe 43) et des déclarationsqui ont été faites ici, le Secrétariat soumet leprojet de résolution suivant :

a LA COMMISSION INTÉRIMAIRE,

a CONSIDÉRANT que, malgré les récents progrèsaccomplis dans la lutte contre la paludisme,seuls un petit nombre de pays disséminés ontété en mesure d'appliquer des méthodes nou-velles à l'échelle nationale et que, dans unetrès grande partie du monde, le paludismecontinue, par conséquent, à causer une mortalitéélevée ainsi qu'une morbidité énorme et àaffecter la vitalité des populations des principauxpays producteurs de denrées alimentaires,

a EST D'AVIS que la lutte antipaludique doitêtre une des premières mesures de relèvementà prendre dans de nombreux pays, en vue del'exploitation de leurs ressources naturelles, etrecommande qu'une partie importante de l'éner-gie et des ressources de l'OMS soit consacrée,au cours de ses premières années, à l'applicationde mesures antipaludiques dans des zones éten-

225 - ANNEXE 44

dues et, notamment, dans les principaux paysproducteurs de denrées alimentaires où sévit lamaladie ;

« CHARGE son Comité d'experts sur le Palu-disme d'élaborer un plan général de lutte anti-paludique, exposant le rôle que l'OMS pourraitjouer dans sa mise en oeuvre ; décide de faireappel à la collaboration de la FAO pour déter-miner les pays dans lesquels l'amélioration de lasanté des populations atteintes par le paludismepourrait entraîner un accroissement de la pro-duction alimentaire ; décide d'inscrire, dans lesbudgets de 1948 et de 1949, un crédit provisoirepour l'octroi d'une aide aux gouvernements dansla lutte contre le paludisme et pour couvrir lesfrais de l'envoi d'experts auprès de gouverne-ments, de la création de bourses d'études sur lepaludisme, et de la constitution d'équipes dedémonstrations et d'opérations sur place, quiauraient pour mission de procéder dans larégion à des enquêtes préliminaires de caractèrepaludo- économique, de lutter contre le paludismeet d'évaluer les résultats et les coûts, au pointde vue du paludisme, de la santé en général et dela situation économique. La collaboration de laFAO sera également nécessaire pour ces plans,et la Commission Intérimaire décide d'inviterun représentant de cette Organisation à partici-per à la prochaine session du Comité d'expertssur le Paludisme qui doit avoir lieu à Washington ;et

« CHARGE le Secrétariat d'inscrire à l'ordre dujour de la deuxième session du Comité d'expertssur le Paludisme les points suivants, sur lesquelsle Comité d'experts est également invité àconsulter le quatrième Congrès international dudu Paludisme :

«ORDRE DU JOUR:

« r. Plan de lutte antipaludique dans lemonde :

« a) Zones où une action massive est leplus nécessaire du point de vue de l'incidencede la maladie et du développement de laproductivité agricole et économique ;

« b) Méthodes par lesquelles l'OMS pour-rait encourager la lutte antipaludique oul'éradication du paludisme dans ces zones(avis d'experts, formation spéciale, bourses,programmes de démonstrations et d'opéra-tions) ;

« 2. Problèmes techniques :« a) Les insecticides d'application récente

peuvent -ils constituer une base sûre pourune vaste campagne antipaludique, en don-nant lieu d'espérer une réduction significa-tive de la morbidité dans les régions où ilssont employés de façon appropriée ?

«b) Ces insecticides sont -ils disponibles enquantités suffisantes pour une campagne degrande envergure ? Sinon, quelles mesurespourrait -on prendre pour assurer un ac-croissement de leur production ?

« c) Quels sont les insecticides préférés etcomment peuvent -ils être le mieux employésde façon massive ?

« d) Comment les prix des insecticidesaffectent -ils la campagne antipaludique ? »

On se rend compte, évidemment, que, si laCommission Intérimaire se rallie à la proposition dela délégation des Etats -Unis, à l'effet que « l'OMS,pendant les premières années, devrait consacrerune partie très considérable de son énergie et deses ressources à l'application de mesures de lutteantipaludique dans des régions plus étendues et, no-tamment, dans les grandes régions productrices dedenrées alimentaires où sévit le paludisme », despropositions précises et détaillées seront soumisespar le Comité d'experts sur le Paludisme en mai1948 ; toutefois, des prévisions budgétaires provi-soires, en vue d'un programme à mettre en ceuvrepar l'OMS, figurent dans l'appendice ci- après.

Appendice.

PRÉVISIONS BUDGÉTAIRES REVISÉES POUR 1948 ET 1949: PALUDISME

1948

Janvier- Juillet -juin décembre$ $

r) Réunions du Comité d'experts - une en 1948, deux en 1949

1949

Toutel'année

(9 membres, plus le Secrétaire, en 1949, contre 7 en 1948)2) Publications3) Bourses et échanges :

a) Formation antipaludique complète : durée moyenne, 6 mois ;moyenne des frais $2.500 :

5 en 194824 en 1949

- b) Technique des pulvérisations d'insecticides : durée moyenne,un mois, moyenne des frais $500

4) Experts prêtés aux gouvernements, sur la demande de ceux -ci ;durée moyenne un an ; moyenne des frais $11.000 :

2 pour six mois en 19483 pour une année en 1949

5) Equipes de spécialistes pour démonstrations et opérations en vuede la lutte antipaludique dans des régions d'environ 1oo.000 habi-tants. (Il est supposé que le personnel subordonné travaille environ4.000 journées d'ouvrier deux fois par an.) Les facilités de labo-ratoire et les moyens de transport seront offerts par le pays inté-ressé. Equipes composées d'un paludologue, d'un entomologisteet de deux ingénieurs sanitaires (coût moyen du traitement, duvoyage et de la subsistance, pour chaque membre, $7.800, pluséquipement $5.000). Total $36.200 (3 équipes)

7.000

1.000

12.500

2,000

11.000

16.0002.000

6o.000

6.000

33.000

1o8.000

ANNEXES 44, 45 - 226 -

6) Matériel et équipement pour les opérations :a) DDT concentré à 26 %, à un prix maximum de $2,50 par

gallon. 8.000 gallons pour une pulvérisation pour 1oo.000 habi-tants. Deux pulvérisations par an pour 3 programmes . .

b) Pulvérisateurs à main : 8o pour chaque projet, plus 15% deréserve, soit 276 à $ i

7) Personnel nécessaire au Secrétariat : un assistant technique, nonspécialiste, du fonctionnaire médical chargé de la question dupaludisme

8) Déplacements du Secrétaire pour maintenir la liaison entre lesprogrammes d'aide antipaludique

1948

Janvier- Juillet -juin décembre$ $

/949

Toutel'année

120.000

3.036

1.275 2.550

1.500 2.000Totaux 8.000

Annexe 45.

PROGRAMME RELATIF A LA TUBERCULOSE(Note du Secrétariat 1.)

Les objectifs, ainsi que la portée des rechercheset des études envisagées par le Comité d'expertssur la Tuberculose sont exposés dans le rapport duComité en date du 8 août 1947 $, qui comprend :

1. Bourses de voyage.2. Tournées de conférences.3. Fourniture d'avis d'experts aux pays qui

demandent des renseignements de ce genre.4. Encouragement aux organisations nationales

et internationales, en ce qui concerne l'infor-mation du public relativement à la tuberculose.

5. Préparation, de temps à autre, d'éléments dedocumentation sur les faits récents présentantune importance particulière et circulationd'ouvrages et brochures spécialisés.

6. Constitution d'équipes de démonstration.7. Subventions financières aux nations qui ne

sont pas en mesure de s'aider elles -mêmes.8. Elaboration et recommandation ' de procédés

uniformes en ce qui: concerne la tuberculine etles épreuves par la tuberculine ; la préparationet l'utilisation clinique du BCG ; la classifica-tion de la tuberculose, l'interprétation desrayons X et la radiologie_ en série ; le diag-nostic de laboratoire des bacilles de la tuber-culose ; l'évaluation des effets des nouveauxagents chimiothérapiques.

9. Parti à tirer des services des organisationsinternationales qui poursuivent la lutte contrela tuberculose et ont contribué de diversesmanières à cette lutte.

Les divers points notés ci- dessus sont décrits endétail dans le document susmentionné.

Jusqu'ici, l'autorisation n'a été accordée quepour les deux réunions du Comité d'experts en1948, pour l'envoi de petites équipes de démonstra-tion dans les pays où la maladie « a atteint lesproportions d'une épidémie » et pour la convocationd'un comité spécial de la streptomycine. Uneéquipe se rendra dans l'Inde au mois d'avril. Laréunion concernant la streptomycine se tiendra en

1 Ce document a été discuté par la Commission Intérimaire à sa sixièmeet à sa septième séance (voir pages 25 -26).

2 Actes oft. OMS, n° 8, VI.

39.275 353.186

[WHO.IC /161.]26 janvier 1948.

avril et la première réunion de 1948 du Comitéd'experts aura lieu le 17 février 1948, à Genève.

La portée (au point de vue financier et au pointde vue du personnel), des propositions indiquéesci- dessus est signalée dans le document WHO.IC /AF /3o, en date du Ti août. Il y a, toutefois,lieu de mentionner la recommandation du Comitédes Relations, qui siège actuellement, au sujet duprojet de coopération avec l'UNICEF en matièrede vaccination au BCG.

Appendice 1.

BUDGET POUR 1948

a) Au point de vue budgétaire, il est évidemmentpossible que certains des articles énumérés ci-dessous rentrent dans des rubriques plus générales.Ainsi l'article relatif aux bourses d'études sur latuberculose pourrait figurer sous la rubrique géné-rale des bourses. Il est demandé, toutefois, queles crédits prévus ci- dessous - s'ils sont approuvésmais inscrits sous une rubrique générale - soientspécialement affectés à l'objet auquel ils sont des-tinés, afin d'assurer qu'ils seront utilisés pour laréalisation des fins visées par le présent programme.

b) Prévisions budgétaires pour 1948 :

Articles 2Montant

$

i) Bourses :5o bourses, d'une durée moyenne de

6 mois, coût moyen : $2.500 125.000

2) Tournées de conférences:15 tournées, d'une durée moyenne d'un

mois, coût moyen : $1.18o . . . . 17.7oo

3) Publications spéciales sur la tubercu-lose :

a) Publications de l'OMS 2.000b) Publications d'autres maisons d'édi-

tion et organisations 2.000

1 Renseignements figurant auparavant dans une partie du documentWHO.IC /AF ¡3o, II août 1947.

2 Tels qu'ils figurent dans le premier rapport du Comité d'experts surla Tuberculose, Actes o$. OMS, n° 8, VI.

- 227 - ANNEXES 45, 46

Montant

4) Démonstrations sur place :

Note. - Il n'est pas encore possiblede déterminer quelles pourront être,dans ce domaine, les demandes éma-nant des divers pays. Le Comité d'ex-perts suggère de prévoir un créditsuffisant pour 5o professionnels ettechniciens, ainsi que pour le matérielnécessaire. Les prévisions indiquées icisont fondées sur l'éventualité d'unedemande correspondant à la totalitédu complément envisagé par le Comitéd'experts pendant l'année 1948 :

a) Equipes de démonstration : per-sonnel de 5o membres, pour 9 moisen moyenne (retard de recrute-ment : 3 mois en moyenne) . . . 214.600

b) Matériel (films, projecteurs mo-biles, BCG, matériel mobile deradiologie, etc.) 40.000

5) Conférence- sur la streptomycine :

Moyenne de 8 membres : $4.256, plus$500 de dépenses administratives

6) Sessions du Comité d'experts :

Deux sessions au moins en 1948, avecquatre membres à la première sessionet neuf membres, au moins, à ladeuxième : $6.916, plus $1.000 dedépenses administratives

4.756

7.916

Total 413.972

BUDGET POUR 1947

a) Le Comité d'experts a recommandé l'applica-tion, en 1947, de certaines mesures d'urgence pourlesquelles il n'est pas prévu de crédit dans le budgetde ladite année. Au cas où il serait impossible definancer ce programme en 1947, les prévisionsdevraient être ajoutées à celles de 1948.

b) Prévisions budgétaires pour 1947 :

ArticlesMontant

1) Sous- Comités de Recherches Tuberculineet réaction à la tuberculine ; BCG :Moyenne de 18 membres de comité :

$9.576, plus $1.000 de dépensesadministratives 10.576

2) Mesures d'urgence Equipe de troismembres pour trois mois

Total 14.926

4.350

Note. - On estime que le coût de la premièresession du Comité d'experts (qui ne comprenaitque trois membres et qui a bénéficié de facilitésgratuites à Paris) n'atteindra que $1.200 ; ilrestera donc $3.800 sur le crédit prévu au -budgetde 1947.

Explication des calculs budgétaires.

a) Bourses : Le coût moyen de $2.500 est lechiffre de base adopté pour toutes les bourses.

b) Tournées de conférences : Le coût moyen de$1.180, pour un mois, est calculé sur les bases sui-vantes : traitement $600 ; voyage $392 ; frais desubsistance $188. On présume que les pays accor-deront des contributions complémentaires pour lesfrais de voyage et de subsistance ainsi que pour lesdépenses imprévues non imputables sur le présentbudget.

c) Equipes de démonstration : Une équipe se com-pose normalement d'un médecin, d'un technicien -radiologue et d'une infirmière. Pour un membred'équipe, on calcule une dépense moyenne de$5.800 par an, sur les bases suivantes : traitement$4.300 ; voyage $600 ; subsistance $900. Comptetenu d'un retard de recrutement de vingt -cinq pourcent, le nombre de membres d'équipe, pour uneannée complète, a été évalué à 37 au lieu de 50.

d) Membres de Comité : Le coût moyen de $532par membre pour 7 jours, y compris la durée duvoyage, est calculé sur la base de $392 pour lesfrais de voyage et de $140 pour l'indemnité jour-nalière.

Annexe 46. - [WHO.IC /16o.]26 janvier 1948.

PROGRAMME DE LUTTE CONTRE LES MALADIES VÉNÉRIENNES(Note du Secrétariat 1.)

En exécution de son mandat, le Comité d'expertssur les Maladies vénériennes de la CommissionIntérimaire a saisi, pour examen, la CommissionIntérimaire d'un rapport, aux fins de recommen-dation à la première Assemblée de la Santé a.

1. Objectif. - Considérant le caractère inter-national du problème des maladies vénériennes etla recrudescence des infections vénériennes consé-cutive à la deuxième guerre mondiale, il est proposéde mettre à exécution des programmes de lutteinternationale contre les maladies vénériennes, aumoyen de mesures sanitaires, scientifiques et

1 Ce document a été examiné par la Commission Intérimaire au cours desa septième séance (voir pages 26 -s9).

a Actes off. OMS, no 8, VIII.

autres, en mettant surtout l'accent sur la syphiliset sur les cas dans lesquels entrent en ligne decompte soit des considérations spéciales, soit lapropagation des infections vénériennes d'un paysà l'autre.

2. Recherches et études. - En vue de jeter lesbases des programmes nécessaires à la périodeinitiale et au fur et à mesure de leur mise en ceuvre- le Secrétariat "de l'OMS devrait être en état :d'étudier la nature et l'étendue du problème desmaladies vénériennes ; de déterminer le volume dela production et les besoins de pénicilline ; dedresser le bilan des informations recueillies sur lesdivers aspects de la lutte antivénérienne ; d'étudierles questions techniques et autres qui sont indis-

ANNEXES 46, 47 - 228 -

pensables aux réunions du Comité d'experts ;d'étudier les activités éventuelles propres à fairel'éducation du public en matière de maladies véné-riennes dans le cadre d'un programme générald'éducation sanitaire patronné par l'OMS ; dedéterminer les services que pourraient rendre leslaboratoires de sérologie existants, en vue de ladésignation, par les soins de l'OMS, de laboratoirescentraux internationaux ; d'étudier les facilitésde formation technique de cliniciens vénéréologuesdans divers pays ; de poursuivre les études amorcéesen vue de substituer à l'Arrangement internationalde Bruxelles de 1924 une réglementation sanitaireinternationale des maladies vénériennes, et decoordonner ce travail avec les activités relatives àla lutte internationale contre les épidémies et à larevision des conventions sanitaires.

3. Programme d'action. - En attendant qu'ellepuisse faire état des plans concernant divers aspectssociaux du problème des maladies vénériennes,actuellement étudiés par d'autres organisationsinternationales, l'OMS devrait concentrer sonaction sur les aspects du problème qui relèvent dela santé I3ublique et de la science médicale, sonactivité devant en pratique consister essentielle-ment à évaluer les méthodes sérologiques en matièrede syphilis et la convocation d'une conférenceinternationale de sérologistes éminents ; établir unprogramme de bourses d'études et de conférences ;évaluer, par des moyens appropriés, les résultatsdes méthodes modernes de traitement ; déterminerl'appui financier à accorder aux programmes derecherches importants dans le domaine des maladiesvénériennes ; faciliter l'échange d'informationsrelatives aux maladies vénériennes et étudier lespossibilités de création d'un périodique inter-national spécialisé, rédigé sous forme analytique,ou coordonner les moyens d'information existants

sur le plan national ; aider, sur leur demande, lesgouvernements en leur fournissant les informationsvisées sous 2 ci- dessus ; mettre en oeuvre des plansen vue de la constitution d'un nombre limité degroupes de consultation et de démonstration surle terrain, qui se rendraient, à la demande desgouvernements, dans les régions où la connaissancedes méthodes modernes de lutte antivénériennelaisse à désirer ; mettre à la disposition des paysravagés par la guerre les publications médicales etles périodiques relatifs à la vénéréologie, etc.

4. Relations avec d'autres institutions spéciali-sées. - Afin de coordonner les activités couranteset ultérieures avec les programmes d'autres orga-nisations, tant gouvernementales que non gouver-nementales, qui participent à la lutte contre lesmaladies vénériennes, il y aurait lieu d'entretenirdes relations techniques avec lesdites organisations.Il est également nécessaire d'assurer une étroiteliaison entre les comités techniques de l'OMS,toutes les fois que se poseraient des problèmesd'intérêt commun.

5. Propositions d'ordre financier. - Pour menerà bonne fin les activités essentielles prévues par leprogramme exposé ci- dessus, il est nécessaire dedisposer de crédits suffisants, tant pour créer uncomité des infections vénériennes près l'OMS, unsous -comité de la sérologie et des aspects destechniques de laboratoire, une section des maladiesvénériennes au Secrétariat de l'OMS, que pours'acquitter des activités spéciales susmentionnées.

Bien qu'il soit impossible dès maintenant dechiffrer exactement les crédits budgétaires dont ilfaudrait doter ces activités, on estime que le coûtdes programmes de l'OMS dans le domaine desmaladies vénériennes s'élèvera approximativementà $200.000 en 1949.

Annexe 47. [WHO.IC /162.]27 janvier 1948.

PROGRAMME D'HYGIÈNE DE LA MATERNITÉ ET DE L'ENFANCE(Proposition du représentant des Etats -Unis d'Amérique 1.)

Introduction.

Reconnaissant que la Constitution de l'Organisa-tion Mondiale de la Santé prévoit, entre autresfonctions de l'Organisation, celle de a faire pro-gresser l'action en faveur de la santé et du bien -être de la mère et de l'enfant » et que la CommissionIntérimaire, au cours de sa troisième session, aclassé la « mortalité infantile » parmi les questionsauxquelles doit être accordée la priorité dansl'activité de la Commission, la délégation des Etats-Unis soumet à l'examen de la Commission Intéri-maire une proposition tendant à ce que l'hygiènede la maternité et de l'enfance soit inscrite parmi lesprincipaux domaines d'action dans le programme del'Organisation Mondiale de la Santé pour 1948 et1949 et figure à l'ordre du jour de la premièreAssemblée de la Santé.

Les nations reconnaissent unanimement que lesenfants constituent, parmi leurs ressources hu-maines, le bien le plus précieux et que, pour leurassurer une croissance normale et un dévelop-pement régulier pendant les premières années, une

Cette proposition a été examinée par la Commission Intérimaire au coursde sa huitième séance (voir pages 3o -32).

bonne santé physique et mentale et la sécuritélorsqu'ils atteignent l'âge de la maturité, il estindispensable qu'ils naissent dans les meilleuresconditions et qu'ils soient assurés d'une nourrituresuffisante ainsi que d'un abri, de vêtements, d'uneaide sanitaire et médicale en cas de besoin, defacilités d'instruction et d'une vie de famillenormale.

Le problème de la façon d'élever les enfants neconcerne donc pas uniquement les autorités sani-taires, même si elles doivent assumer une largepart des responsabilités dans ce domaine ; ilintéresse également les autorités qui se préoccupentde l'instruction et du bien -être social de l'enfance.De l'avis de la délégation des Etats -Unis, il "estindispensable que l'Organisation Mondiale de laSanté soit en mesure d'assumer sa part de respon-sabilités à l'égard des enfants, à savoir de protégerleur santé et de collaborer avec les Nations Unieset leurs autres institutions spécialisées, ainsi qu'avecles organisations bénévoles, à des entreprisescollectives faisant converger sur les problèmes del'enfance les idées et les efforts les plus énergiquesdes experts dans les divers domaines de la sciencesociale et biologique ainsi que de l'éducation.

- 229 - ANNEXE 47

Les besoins de l'enfance, au point de vue de lasanté, présentent une extrême urgence dans denombreux pays, tant dans les régions dévastées parla guerre que dans d'autres où de graves conditionséconomiques et sanitaires sont, depuis longtemps,la cause d'une mortalité infantile et maternelleélevée ainsi que d'un état de nutrition des plusdéfectueux parmi les enfants et où il n'a pas étépossible d'appliquer des mesures satisfaisantes pourla protection de l'enfance. L'urgence de la situationjustifie la prompte mise en ceuvre, par l'OMS, d'unvaste et énergique programme pour aider lesgouvernements, s'ils le désirent, à résoudre cesproblèmes.

Le Fonds International de Secours à l'Enfance,des Nations Unies, entreprend, dans les pays dévas-tés par la guerre, l'application de mesures de ravi-taillement qui sont indispensables pour préserverla santé et assurer le développement normal desenfants et il a l'intention, avec l'aide de certainsgouvernements et de la Commission Intérimairede l'OMS, de mener une attaque massive contre latuberculose chez les enfants au moyen du BCG.L'UNICEF fournit les services d'un médecinpédiatre pour donner des avis sur les soins auxenfants dans les pays recevant une aide en vertude ce programme, ainsi que les services d'un secondpédiatre pour donner des avis en matière d'hygiènede l'enfance. Des cours d'instruction de peu dedurée, destinés essentiellement aux agents del'UNICEF, permettront de faire face à certainsbesoins immédiats et limités dans le domaine dela formation du personnel nécessaire ; toutefois,l'UNICEF ne s'occupera pas de l'enseignement plusintensif qui est indispensable pour la formationdu personnel des services d'hygiène de la maternitéet de l'enfance.

Il est de nombreux aspects de l'hygiène de lamaternité et de l'enfance qui ne rentrent pas dansle cadre du programme de l'UNICEF, mais quisont de la compétence de l'OMS. Ils doivent, sanstarder, retenir l'attention de cette Organisation.En outre, l'OMS doit se préparer à reprendre lesactivités sanitaires de l'UNICEF lorsque celui -ciaura cessé de fonctionner et à collaborer immédiate-ment avec d'autres institutions spécialisées desNations Unies pour éviter les chevauchementsd'activité.

Le programme d'hygiène de la maternité et del'enfance qui est exposé ci -après est d'une envergurequi permettrait à l'OMS d'en assurer la réalisationen l'espace de trois ans environ. Son cadre esttrès large et pourrait être étendu dans toutedirection qui s'avérerait le plus désirable, à mesureque se poursuivrait l'activité de l'OMS. La déléga-gation des Etats -Unis estime que cette actiondevrait commencer dés maintenant et revêtirimmédiatement une certaine importance. Unedécision devrait être prise sans tarder quant àl'ampleur et à la nature du programme que laCommission Intérimaire désire recommander dansce domaine à la première Assemblée de la Santépour la première année de l'Organisation.

Ce programme pourrait prendre la forme duprojet ci- dessous, qui est soumis comme base dediscussion.

I. Objectifs d'un programme d'hygiène de lamaternité et de l'enfance pour l'Organisation

Mondiale de la Santé.

Encourager par une action internationale l'ac-quisition et la diffusion de connaissances ainsi quel'établissement et le maintien de services et de

facilités susceptibles d'assurer, à toutes les mères,les soins de maternité nécessaires, à leurs nourris-sons les meilleures chances de survie, et, à tous lesenfants, une croissance normale et un dévelop-pement régulier exempts de toutes les maladies quipeuvent être empêchées, avec la possibilité d'at-teindre l'adolescence et la maturité en étant sainsde corps et d'esprit et pleinement conscients desfacteurs qui sont à la base de la santé et de lasécurité au point de vue physique et affectif.

Organisation du programme.

Pour atteindre cet objectif, il est indispensableque le Secrétariat de l'Organisation Mondiale de laSanté comprenne une Division d'hygiène de lamaternité et de l'enfance, ayant à sa tête un méde-cin spécialisé dans la pédiatrie et ayant l'expériencede l'application d'un programme d'hygiène de lamaternité et de l'enfance. Cette Division auraitdeux fonctions principales :

r. Recherches, études et échanges de rensei-gnements sur toutes les questions relatives àl'hygiène de la maternité et de l'enfance ;

2. Assistance aux gouvernements, sur leurdemande, comprenant : a) des enquêtes surplace et des services d'experts ; b) des servicesspéciaux d'exécution ; c) le développement del'enseignement professionnel et technique dans ledomaine de la médecine, des soins aux malades,de l'alimentation, de l'art dentaire ainsi quedans les autres domaines professionnels serattachant au programme d'hygiène de lamaternité et de l'enfance, au moyen de sub-ventions pour l'octroi de bourses, de la four-niture de services d'experts et d'une collabora-tion avec d'autres institutions internationaleset avec les gouvernements, dans l'établissementet le maintien de facilités d'éducation et d'ins-truction appropriées.

La Division d'hygiène de la maternité et del'enfance devrait être autorisée et apte à collaboreravec d'autres divisions de l'Organisation Mondialede la Santé, ainsi qu'avec d'autres institutionsinternationales, à l'exécution de projets collectifsvisant à protéger la santé et à assurer le bien -êtregénéral de l'enfance.

Dans l'exercice de ses fonctions, la Divisiond'hygiène de la maternité et de l'enfance devraitbénéficier d'avis éclairés qui lui seraient fournis pardes experts nommés à titre individuel, par desComités d'experts et par un personnel d'expertsnommés à titre temporaire pour entreprendre desformes d'activité spécialement choisies.

II. Section de recherches et d'études.

La Section de recherches et d'études devrait êtreplacée sous la direction d'un chef ayant l'expé-rience des recherches dans un ou plusieurs desdomaines scientifiques compris dans le programme.

La Section pourrait être divisée en trois unités oudavantage:

A. Une unité qui jouerait le rôle de centre pourla réunion et la diffusion des renseignements suri) tous les aspects des recherches relatifs aux

soins de maternité, aux soins aux nouveau -nés,au développement physique et mental et à lacroissance des enfants et des adolescents, ainsiqu'aux maladies de l'enfance ;

ANNEXE 47 - 230 -

2) les pratiques, les règles et les méthodes enusage pour la protection de l'enfance.

B. Une unité qui serait chargée des études etdes recherches sur place, en vue de l'acquisitionde nouvelles connaissances et de l'établissementde principes de protection de l'enfance et de lamaternité. Cette activité pourrait comprendredes études sur la mortalité des nourrissons etdes mères, sur la mortalité des enfants, sur lestroubles de la nutrition, sur les maladies et lesétats chroniques de l'enfant, sur la santé mentaleet l'orientation de l'enfance, sur les aspectssociaux d'un programme d'hygiène de la mater-nité et de l'enfance, sur les moyens d'assurerla protection de l'enfance et sur les méthodes àsuivre pour améliorer la prophylaxie des maladieset la protection de la santé des enfants et desadolescents.

C. Une unité chargée de la préparation depublications techniques et d'ouvrages de vulgari-sation sur la protection de la maternité et del'enfance, y compris l'exposé de techniques, deméthodes et de pratiques- types, de bulletinsd'information pour les travailleurs professionnelset de bulletins d'information pour les parents.

III. Section d'aide aux gouvernements.

Cette Section devrait être placée sous la directiond'un médecin compétent en matière d'administra-tion de services d'hygiène de la maternité et del'enfance et pourrait comprendre deux ou plusieursunités :

A. Une unité pour les services d'experts surplace, qui serait chargée de fournir, à la demandedes gouvernements, les services d'experts etd'entreprendre pour leur compte des enquêtesà la suite desquelles des recommandations se-raient formulées en vue de l'extension et durenforcement des programmes de l'hygiène dela maternité et de l'enfance. Pour l'exercice decette forme d'activité, le chef de la Sectiondevrait être assuré du concours d'un personnelpermanent de travailleurs professionnels quipourraient se charger des divers aspects de latâche, à S'avoir :

r) Deux experts, ou davantage, en matièred'organisation administrative de l'hygiène dela maternité et de l'enfance, dont l'un serait,de préférence, plutôt expert sur les questionsrurales, et l'autre sur les questions urbainesrentrant dans les programmes ;

z) Trois médecins pédiatres compétents, oudavantage, pour donner des avis dans desdomaines cliniques choisis, tels que lessoins aux nouveau -nés, la protection desenfants d'âge préscolaire et scolaire, lessoins aux enfants physiquement et mentale-ment déficients, l'hygiène mentale préven-tive ;

3) Deux médecins obstétriciens, ou davantage,compétents pour donner des avis sur tous lesaspects des soins de maternité, y comprisl'organisation de cliniques prénatales etl'assistance hospitalière au moment del'accouchement ;

4) Trois infirmières d'hygiène publique, ouinfirmières visiteuses - ou davantage -dont une infirmière sage -femme et deuxspécialisées dans les soins aux enfants, dansla protection et l'hygiène de la premièreenfance et des enfants d'âge préscolaire etscolaire ;

5) Deux spécialistes de la nutrition, compé-tents pour donner des avis sur l'alimentationdes femmes enceintes et des mères qui allai-tent, des nourrissons et des enfants plus âgés,et pour assurer dans ces domaines la liaisonavec la FAO. Un de ces spécialistes devraitêtre, de préférence, un médecin pédiatre et .

l'autre un diététicien non médecin ;6) Un dentiste et un technicien assistant pour

donner des avis sur les aspects préventifset thérapeutiques des soins dentaires auxenfants ;

7) Un instructeur en matière d'hygiène pourdonner des avis sur les aspects techniquesde l'enseignement sanitaire aux enfants etsur l'organisation collective de cette branchede l'hygiène de la maternité et de l'enfance ;

8) Un assistant social, de préférence médecin,pour donner des avis sur les aspects sociauxdu programme et assurer la liaison avec laCommission des Questions sociales dans ledomaine de la protection de l'enfance ;

9) Un spécialiste de la psychiatrie et de lapsychologie de l'enfance, ayant égalementreçu la formation d'assistant social, pourdonner des avis sur l'organisation de cliniquespour enfants et sur les programmes d'hy-giène mentale préventive et pour collaboreravec d'autres organisations internationaless'intéressant à l'orientation de l'enfance.

B. Unité chargée de services spéciaux. - Cetteunité serait chargée d'assurer, à la demande desgouvernements, par l'intermédiaire de servicesspéciaux d'exécution, d'experts agissant à titreindividuel ou d'équipes d'experts, des activitésspéciales ou des démonstrations dans le domaineadministratif ou dans le domaine clinique. Cetteunité aurait besoin d'un personnel permanentrestreint, composé d'un chef et de deux ouplusieurs professionnels ayant l'expérience desactivités sanitaires sur place, qui seraient choisisd'après les genres d'activités spéciales ou dedémonstrations à assurer. L'unité aurait pourfonction a) d'élaborer les plans nécessaires poursatisfaire aux demandes de gouvernements rela-tives à ces activités spéciales ou démonstrations ;b) de recruter des experts, et c) de rendre acces-sible aux gouvernements et à tous autres intéres-sés les renseignements obtenus par l'entremisede ces services spéciaux.

C. Unité chargée des bourses et de la formationdu personnel. Cette unité serait placée sousla direction d'un chef spécialisé dans la pédiatrie,ayant enseigné dans une école de médecine oud'hygiène publique et possédant, de préférence,l'expérience de l'exécution d'un programmed'hygiène de la maternité et de l'enfance. L'unitéagirait en liaison étroite avec tout service cen-tralisé de bourses de l'OMS assumant la res-ponsabilité administrative de l'ensemble du

- 231 - ANNEXES 47, 48

programme des bourses de l'OMS, ou feraitpartie intégrante d'un tel service.

Le personnel professionnel de cette unitédevrait avoir la compétence nécessaire pourdonner aux gouvernements, universités ou éta-blissements d'enseignement spéciaux, des avissur les programmes des cours relatifs aux diversaspects de l'hygiène de la maternité et de l'en-fance et sur le choix des candidats désirantacquérir cette formation spéciale. L'unité devraitêtre autorisée à élaborer des plans en vue de lacollaboration, de l'OMS à l'organisation de telscours, au cas où une demande à cet effet seraitadressée par des gouvernements ou des organisa-tions internationales.

IV. Relations avec d'autres organisations.

Le programme d'hygiène de la maternité et del'enfance devrait être mis en oeuvre en collaborationétroite avec :

1) d'autres divisions de l'OMS, telles que cellesdes statistiques démographiques, de l'admi-nistration de la santé publique, des bourseset de la formation de personnel sanitaire, dela lutte contre la tuberculose et les maladiesvénériennes, etc. ;

2) d'autres institutions spécialisées ou organesdes Nations Unies, telles que la FAO, l'OIT,l'UNESCO, la Commission des Questionssociales du Conseil Economique et Social,l' UNICEF ;

3) des organisations bénévoles internationales.

Cette collaboration pourrait prendre diversesformes, telles que : fourniture de renseignementssur toutes les activités connexes ou centralisationselon des méthodes appropriées. Elle pourraitcomporter une participation active à l'exécution deprojets auxquels deux ou plusieurs institutionsinternationales auraient un intérêt commun.

V. Personnel nécessaire pour le programme d'hygiènede la maternité et de l'enfance envisagé.

Il est suggéré que l'estimation ci- dessous dupersonnel nécessaire pour l'exécution du program-me d'hygiène de la maternité et de l'enfance soitconsidérée comme un but approximatif à atteindrevers la troisième année d'existence de l'Organisa-tion :

Personnel central de la Division d'hygiène de lamaternité et de l'enfance :Bureau du Directeur:

Directeur 1

Directeur adjoint I

Section de recherches et d'études :Chef de Section 1

Directeurs d'unitéAssistants professionnels pour les re-

cherchesAssistants non professionnels pour les

recherches 10

3

Section des services sur place :Chef de SectionDirecteurs d'unité

I3

Personnel professionnel :Médecins 14

Dentistes 2

Infirmières 4

Diététiciens 2 2 7

Instructeurs d'hygiène 2

Assistants sociaux 2

Psychologue r

Personnel de secrétariat 20

Total du personnel 73

Le coût estimatif, pendant la troisième annéed'existence de l'Organisation, du personnel ci-dessus, des comités d'experts et des programmes dela Section de recherches, de la Section des servicessur place et des bourses serait le suivant :

Personnel 380.000Comités d'experts 15.000

Programmes :Section des recherches . 100.000Section des services sur place . 150.000Bourses 50.000

Total 695.000

Etant donné la décision prise à la troisième sessionde donner une priorité de premier rang à la morta-lité infantile, la Commission Intérimaire devradéterminer quelle proportion de ces montants etquels aspects du programme proposé, ou de toutautre programme, d'hygiène de la maternité et del'enfance, elle désirera inscrire à son budget auxfins d'examen par l'Assemblée de la Santé.

Annexe 48. [WHO.IC /174.]31 janvier 1948.

PROJET DE RESOLUTION RELATIVE AU PROGRAMME DE L'OMS CONCERNANTL'HYGIÈNE DE LA MATERNITÉ ET DE L'ENFANCE

Le sous -comité spécial nommé par le Président,à la huitième séance plénière de la Commission, etçomposé du Dr Mani (Président), du Dr Couture,du Dr Eliot et du Dr Vinogradov, propose l'adoptionde la résolution suivante :

« ATTENDU QUE, comme il est indiqué àl'article 2 (1) de sa Constitution, l'Organisation

' Cette résolution, proposée par le Comité de rédaction nommé par laCommission Intérimaire au cours de sa huitième séance (voir page 3o), aété examinée par le Comité pour la Documentation de la première Assembléede la Santé.

Mondiale de la Santé. a, notamment, pourfonction de « faire progresser l'action en faveurde la santé et du bien -être de la mère et del'exilant et de favoriser leur aptitude à vivre enharmonië avec un milieu en pleine transforma-tion », et

« CONSIDÉRANT qu'il est unanimement reconnuque les enfants constituent le bien le plus pré-cieux, parmi les ressources humaines, et que lesdispositions qui seront prises pour assurer àtous les enfants un développement physique et

ANNEXES 48, 49, 50, 51 - 232 -

mental normal et la sécurité nécessaire dans ledomaine affectif seront, dans une grande mesure,la condition du bonheur futur, des relationsharmonieuses et de la sécurité de tous les peuples,

« LA COMMISSION INTÉRIMAIRE RECOMMANDE àla première Assemblée de la Santé d'examiner detoute urgence la question de la création im-médiate d'un Comité d'experts sur l'Hygiènede la Maternité et de l'Enfance, qui aurait pourmandat :

« a) d'élaborer un programme d'hygiène de lamaternité et de l'enfance, pour l'Organisa-tion Mondiale de la Santé, après une étudede la proposition soumise par le représen-tant des Etats -Unis d'Amérique (Annexe

47) ainsi que de toutes autres propositionsqui pourraient être reçues par les gouverne-ments ;

« b) d'entreprendre les consultations néces-saires avec l'Organisation des Nations Unies,ses institutions spécialisées et les autresorganisations internationales dont l'activitéa des rapports avec cette question ;

s LA COMMISSION INTÉRIMAIRE charge, enoutre, le Secrétaire exécutif de nommer, auSecrétariat, un fonctionnaire ayant les compé-tences requises pour procéder aux enquêtespréliminaires et préparer la documentation àsoumettre à l'examen de la première Assembléede la Santé. a

Annexe 49. [WHO.IC /176.]2 février 1948.

RÉSOLUTION RELATIVE A LA DÉTERMINATION DES RÉGIONS GÉOGRAPHIQUES 1

« LA COMMISSION INTÉRIMAIRE, en exécution dumandat à elle confié par le paragraphe 2 (iii) del'Arrangement du 22 juillet 1946 ;

« Vu les réponses fournies par les gouvernementsà la lettre -circulaire C.L.6., en date du 6 mars1947, et à celle en date du 4 juin 1947 ;

tt CONSTATANT qu'il n'existe pas encore de don-nées suffisantes permettant la délimitation derégions géographiques rattachées aux bureaux

t Cette résolution a été adoptée par la Commission Intérimaire au coursde sa treizième séance (voir page 49)

régionaux visés à l'article 44 de la Constitution del'OMS ;

« CONSTATANT d'autre part que cette questionest à la fois importante et urgente ;

« DÉCIDE de déférer cette question à l'Assembléede la Santé, et de

RECOMMANDER à celle -ci d'en confier dès quepossible l'étude à un comité désigné par l'Assem-blée et chargé de faire les recommandations néces-saires, en tenant dûment compte des points de vueexprimés par les divers gouvernements. »

Annexe 50. [WHO.IC /179.]2 février 1948.

RESOLUTION RELATIVE AU STATUT DU PERSONNEL DE L'OMS 1

tt LA COMMISSION INTÉRIMAIRE, en exécution dumandat à elle confié par le paragraphe 2 (iv) del'Arrangement du 22 juillet 1946,

« CONSIDÉRANT l'intérêt qui s'attache à donneraux membres du personnel des Nations Unies et àceux des autres institutions spécialisées un statutsimilaire ;

« CONSIDÉRANT que le Statut provisoire du

I Cette résolution a été examinée par le Comité pour la Documentationde la première Assemblée de la Santé.

personnel, adopté le 3o janvier 1948 2, s'inspirede ce ,principe et suit d'aussi près que possible,tant dans la forme que dans le fond, celui déjàadopté par les Nations Unies, dont il ne diffèreque pour des raisons d'adaptation ou d'améliora-tion ;

« DÉCIDE de recommander à l'Assemblée de laSanté d'adopter, sans changement, le Statut pro-visoire du personnel de l'Organisation Mondiale dela Santé ci -après annexé.

« Le Statut du personnel figurera dans le rapport à la première Assembléede la Santé et sera publié dans un prochain numéro des Actes officiels.

Annexe 51. [WHO.IC /178.]2 février 1948.

RESOLUTION RELATIVE AU PROJET D'ACCORD ENTRE LE CONSEIL FÉDÉRALSUISSE ET L'OMS

« LA COMMISSION INTÉRIMAIRE,

« Vu le projet d'Accord entre le Conseil fédéralsuisse et l'Organisation Mondiale de la Santé pour

Cette résolution a été adoptée par la Commission Intérimaire au coursde sa treizième séance (voir page 49)

régler le statut juridique de cette Organisation enSuisse, ainsi que le projet d'Arrangement d'exécu-tion qui l'accompagne, tous deux datés du 19septembre 1946 2,

2 Actes off. OMS, n° 4, pages 8r -85.

- 233 - ANNEXES 51, 52, 53, 54

« Vu la lettre du Gouvernement fédéral suissedu Is décembre 1946 par laquelle celui -ci donneofficieusement l'assurance que les Accords diploma-tiques précités continueront à être appliqués mêmesi le siège de l'OMS devait être établi hors deSuisse,

« Vu la résolution votée en date du Io avril1947 par la Commission Intérimaire et approuvant,sous réserve des droits de l'Assemblée Mondiale dela Santé, les projets ci- dessus mentionnés 1,

I Actes o$. OMS, n° 5, page 23.

« CONSIDÉRANT qu'il est dans l'intérêt de l'Orga-nisation Mondiale de la Santé de pourvoir aumaintien des projets d'Accord et d'Arrangementd'exécution en question et dont les dispositionslibérales bénéficieront à ladite Organisation ou àceux de ses services qui pourraient être maintenusou installés sur le territoire de ce pays, ou encoreaux comités qui pourraient y être convoqués :

« DÉCIDE de recommander à l'Assemblée de laSanté d'adopter, sans modification, le projetd'Accord du 19 septembre 1946, ainsi que le projetd'Arrangement d'exécution qui l'accompagne.

Annexe 52. [WHO.IC /173 /Rev.i.]6 février 1948.

RÉSOLUTION CONCERNANT LA DISSOLUTION DE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE

« Vu l'article ri de l'Arrangement signé à New -York le 22 juillet 1946,

« L'ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ décide cequi suit :

« I. La Commission Intérimaire de l'OrganisationMondiale de la Santé cesse d'exister à la datedu . . . (le dernier jour du mois ou du deuxièmemois qui suivra la clôture de la première Assembléede la Santé).

« II. A partir de la date ci- dessus arrêtée :« A. Les biens, avoirs et archives, les charges,

engagements et obligations, ainsi que les droitset intérêts de toute nature, appartenant à laCommission Intérimaire, quel qu'en soit le

I Le texte original de cette résolution a été adopté par la CommissionIntérimaire à sa treizième séance et le texte revisé conformément aux déci-sions du Comité d'Administration et Finances, à sa seizième séance, voirpages 49 et 59.

détenteur actuel et où qu'ils se trouvent, sonttransférés à l'Organisation.

« B. La partie du personnel de la CommissionIntérimaire jugée nécessaire est transférée àl'Organisation. Les périodes de service accom-plies à la Commission Intérimaire entrent enligne de compte pour le calcul des périodesrequises au titre des dispositions relatives auxtraitements, congés et indemnités telles qu'ar-rêtées dans le statut du personnel de l'Organisa-tion ; sans effet rétroactif toutefois, en ce quiconcerne le paiement ou le remboursement detraitements ou d'indemnités, exception faitepour l'indemnité afférente au remboursement desfrais de transport des effets personnels et dumobilier. Il sera donné à tout membre du person-nel non transféré à l'Organisation un préavissuffisant et non inférieur à un mois ou uneindemnité équitable qui en tiendra lieu. »

Annexe 53. [WHO.IC /135.]3o décembre 1947.

PROPOSITION DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ DE BELGIQUE CONCERNANTL'ÉQUIPEMENT EUROPÉEN EN POUMONS D'ACIER

Le 3o septembre 1947, le Secrétaire général duMinistère de la Santé et de la Famille de Belgiquea soumis au Secrétaire exécutif la propositionconcernant l'équipement européen en poumonsd'acier en vue du traitement des formes respira-toires de la poliomyélite. Etant donné que cettemaladie n'apparaît, sous forme épidémique, qu'à

I Ce document a été examiné par la Commission Intérimaire au cours dela dix- septième séance (voir page 59).

intervalles de plusieurs années, il paraît superfluque chaque pays d'Europe s'équipe en appareilsrespirateurs, dont l'emploi ne serait qu'intermit-tent. Il serait en revanche tout indiqué de cons-tituer, sous l'autorité de l'Organisation Mondiale dela Santé, un stock d'appareils respirateurs quiseraient mis à la disposition des pays dans lesquelsla poliomyélite viendrait à apparaître sous formeépidémique.

Annexe 54. [WHO.IC /146.]20 janvier 1948.

DEMANDE D'APPROBATION PAR L'OMS DU MAINTIEN DE MESURES DE QUARANTAINECONTRE LE CHOLÉRA PRÉSENTÉE PAR LES AUTORITÉS ITALIENNES 1

Le Secrétaire exécutif de la Commission Intéri-maire de l'OMS a reçu de M. le Consul générald'Italie à Genève la lettre suivante datée du 9janvier 1948 : -

' Cette demande a été examinée par la Commission Intérimaire au coursde sa neuvième séance (voir page 34)

« Le Haut Commissariat italien pour l'Hygièneet la Santé publique a prié le Ministère desAffaires étrangères de vous faire connaître, parmon entremise, que, d'après les informationsofficielles fournies par le Secrétariat de l'OMS,ainsi que par des nouvelles parues dans les jour-

ANNEXE 54 - 234 -

naux il résulte que l'épidémie de choléra enEgypte est dans une phase de net déclin. L'onpeut donc prévoir que bientôt la situation sani-taire en Egypte permettra au Gouvernement dece pays d'annoncer la fin de l'épidémie, ce quiimpliquera l'obligation, de la part de notreGouvernement, d'abroger les mesures prophylac-tiques prises à l'égard des provenances d'Egyptepar les Ordonnances de Santé maritime etaérienne du 27 septembre et du 4 novembre 1947.

« Toutefois, il est nécessaire de se souvenirque - selon l'expérience acquise - après dis-parition des cas francs déclarés de la maladie, lepéril de diffusion à distance de la contagionpersiste, étant donné que dans un pays qui vientde subir une grave épidémie et dont la populationa été en grande partie vaccinée, il existe ungrand nombre de porteurs de germes tant parmiles convalescents que parmi les vaccinés, etégalement des cas ambulatoires de la maladie,lesquels constituent, pour une période plus oumoins longue, une source de propagation del'infection échappant à tout contrôle.

« De telles circonstances ne peuvent que fairenaître des préoccupations, étant donné qu'il estpermis de craindre qu'avec l'abrogation desmesures de précaution, notre pays - qui ad'intenses rapports de trafic avec l'Egypte -puisse se trouver exposé au péril de l'importa-tion de la contagion, au moment même où ilsemblerait que tout danger ait disparu.

« Et puisque les conventions sanitaires inter-nationales existantes ne prévoient aucune pos-sibilité de défense efficace à l'égard d'un telpéril, il semble opportun à ce Haut Commis-sariat italien pour l'Hygiène et la Santé publiquede demander aux bureaux compétents de l'Orga-nisation Mondiale de la Santé d'examiner la 'situation et de vouloir prendre en considérationle problème et, le cas échéant, de le soumettreà l'examen du Comité de Quarantaine afind'étudier la possibilité d'accorder aux Etatssignataires des Conventions sanitaires de Wash-ington (1944) l'autorisation d'adopter les mesu-res de précaution qu'ils considéreraient commesusceptibles de leur éviter une éventuelle con-tamination, sans cependant violer l'esprit desconventions.

« Ceci pourrait être réalisé pendant une périodedéterminée, après la notification de la cessationde l'épidémie - par, l'exécution systématiqued'un examen coprologique, pour identifier leséventuels porteurs de germes ; de telles investiga-tions devraient être faites à l'égard de tous lesvoyageurs en provenance de l'Egypte, soit avantleur départ, soit après leur arrivée, de manière àcauser le moins de perturbation possible autrafic maritime.

« En relation avec ce qui précède et dansl'attente que la question puisse être examinéeet soumise à la prochaine Assemblée Mondialede la Santé, en vue d'une modification à apporteraux conventions sanitaires internationales ac-tuelles, j'ai été chargé de vous prier, Monsieurle Secrétaire exécutif, de bien vouloir poser laquestion à la Commission Intérimaire de l'Orga-nisation Mondiale de la Santé pour lui permettrede prendre des décisions - même de caractèretransitoire.

(Signé) CONFALONIERI,Consul général.»

Les suggestions contenues dans la lettre peuventse résumer comme suit :

I. Les conventions sanitaires existantes necomportent pas de dispositions pour éviter le dangerd'introduction du choléra dans un pays indemne pardes porteurs de germes, une fois que le pays atteinta déclaré la cessation de danger d'infection et queles mesures restrictives prises contre ce pays ontété en conséquence levées.

Il est suggéré par conséquent que le droit soitdonné aux pays signataires des Conventions de1944 d'exiger l'examen des selles de tous les passa-gers en provenance du pays infecté (par exempleEgypte) se rendant dans les pays indemnes (parexemple Italie), au cours d'une période à détermi-ner, suivant la déclaration prévue à l'article 12,l'examen bactériologique en question étant effectuésoit avant le départ du passager (d'Egypte), soitaprès son arrivée (en Italie).

2. Dans ce but :

(i) Pour le présent, la question devrait êtretout d'abord examinée par le Secrétariat qui, s'ill'estime utile, portera la question devant le Comitéd'experts sur la Quarantaine pour que celui -ci,après étude, envisage la possibilité de permettreaux pays de s'écarter de la lettre des conventionsmais non de leur esprit sur le point particulier.

(ii) En attendant la première session de l'As-semblée Mondiale de 'la Santé, laquelle a pouvoirde modifier les conventions existantes, la questionserait examinée par la Commission Intérimairepour qu'elle puisse prendre les résolutions néces-saires pour une solution de caractère temporaire.

3. Il y a lieu de rappeler que le Comité d'expertssur la Quarantaine a déjà reconnu 1 que les mesurescontre le choléra figurant dans les conventionssanitaires sont adéquates.

Le rapport de ce Comité est actuellement soumisà l'examen de la Commission Intérimaire qui, si ellel'approuve, ne pourrait vraisemblablement que seranger à l'avis qui s'y trouve donné.

La question pourrait être étudiée ultérieurementpar le Comité d'experts pour la Lutte internationalecontre les Epidémies à sa première réunion. CeComité, en relation avec la revision des conventionssanitaires, pourra étudier la question des porteursde germes cholériques chez les vaccinés, chez lescontacts, les convalescents et les cas ambulatoires.

Note. - Aucun cas de choléra ne s'est déclaréen Egypte depuis le 31 décembre 1947, et cependant,ce pays n'a pas encore déclaré la fin du d angerd'infection (article I2).

D'après des indications officieuses reçues, l'Egyp-te n'aurait pas l'intention de notifier la fin du dangerd'infection tant que durerait, à ses yeux, le dangerdes porteurs de germes, c'est -à -dire six semaines.

Il est vraisemblable qu'une telle manière defaire répondrait aux préoccupations du Gouverne-ment italien, en tenant compte des connaissancesles plus modernes sur l'aptitude des contacts, desconvalescents et des cas ambulatoires à hébergerdes vibrions cholériques.

Voir le rapport du Comité d'experts sur la Quarantaine, Actes og. OMS,ne 8, IV.

- 235 - ANNEXES 55, 56

Annexe 55. [WHO.IC /r39.]7 janvier 1948.

DEMANDE DE L'INSTITUTE FOR MEDICAL RESEARCH DE KUALA -LUMPUR ENVUE D'ÊTRE AGRÉE COMME LABORATOIRE DE VÉRIFICATION DES VACCINS

CONTRE LA FIÈVRE JAUNE

La communicàtion suivante, en date du 18décembre 1947, a été reçue du Secrétaire d'Etat deSa Majesté Britannique pour les Colonies :

a Le Gouvernement de l'Union Malaise et leGouvernement de Singapour ont exprimé le désirde voir présenter une demande tendant à ceque 1'Institute for Medical Research de Kuala -Lumpur, Union Malaise, soit considéré comme uninstitut agréé pour procéder à la vérification desvaccins d'immunisation contre la fièvre jaune,aux termes de l'article 36 (ri) de la Conventionsanitaire internationale de 1933 pour la Naviga-tion aérienne, telle qu'elle a été amendée par laConvention sanitaire internationale de 1944 pourla Navigation aérienne. Il est transmis, ci- joint,copie d'un exposé du Dr Lewthwaite concernantles moyens dont dispose l'Institut.

« Il est demandé que la présente demande soitsoumisé à la Commission Intérimaire. »

Cette communication était accompagnée del'exposé suivant, à l'appui de la demande.

a Institute for Medical Researchand Yellow Fever Vaccination.

« 1. L'Institute for Medical Research de Kuala -Lumpur, Malaisie, a acquis récemment un stockde vaccin contre la fièvre jaune, qui a été préparépar la Wellcome Research Foundation de Londreset envoyé par elle dans les conditions optima parvoie aérienne. Ce vaccin est conservé en Malaisie,surtout à titre de mesure de précaution.

« 2. La demande actuellement présentée parl'Autorité médicale de Malaisie tend uniquement àobtenir que soient reconnues par l'autorité com-pétente les signatures de deux des fonctionnairessupérieurs de l'Institut, apposées sur les certificats

1 Cette demande a été examinée par la Commission Intérimaire au coursde sa neuvième séance (voir pages 33-34

de vaccination contre la fièvre jaune, dans les casoù cette vaccination est pratiquée à l'Institut pourla convenance du personnel officiel et non officielquittant la Malaisie et traversant, en cours deroute, des « zones d'endémicité amarile ».

« 3. Le seul travail de laboratoire que l'Institutentreprendra, en ce qui concerne la fièvre jaune,sera la vérification périodique de l'efficacité duvaccin par inoculation intracérébrale chez la souris.L'Institut ne peut pas pratiquer des « tests deséro- protection » et ne tient pas à le faire.

« 4. L'Institute for Medical Research est unimportant laboratoire, comprenant huit divisionsAnatomo -pathologie, Bactériologie, Sérologie, Palu-disme, Biochimie, etc. Il compte un personnel devingt spécialistes : médecins, biochimistes, ento-mologistes, etc. Depuis de nombreuses années, ileffectue des titrages de rickettsies sur la souris et,plus récemment, il a éprouvé également le vaccinantirabique phéniqué.

« 5. Il existe déjà, à Kuala- Lumpur et à Singa-pour, d'amples moyens de réfrigération à la tempé-rature de zéro degré ; des appareils pour la réfri-gération à une température au- dessous de zéro sontinstallés à Singapour et le seront également, dansl'avenir immédiat, à Kuala- Lumpur.

s 6. Le Dr R. Lewthwaite, Directeur de l'Institut,et le Dr S. R. Savoor, Anatomo -pathologistesuppléant, sont chargés du vaccin d'immunisationcontre la fièvre jaune. Le Dr S. R. Savoor s'estoccupé, de 1943 à 1946, au Haffkine Institute deBombay, de l'essai des vaccins contre la fièvrejaune, pour l'Inde tout entière. Le Comité de laFièvre jaune de l'Inde, dont il était membre, a eule privilège de recevoir la visite d'un expert dela Fondation Rockefeller, le Dr Sawyer.

(Signé) R. LEWTHWAITE. »

Annexe 56. [WHO.IC /182.]3 février 1948.

RAPPORT DU GROUPE DES EXPERTS JURIDIQUES CONCERNANT LA CONVENTIONPROPOSÉE SUR LES PRIVILÈGES ET IMMUNITÉS 1

Le Groupe des experts juridiques, nommé par lePrésident de la Commission Intérimaire pourexaminer la Convention proposée concernant lesprivilèges et immunités des institutions spéciali-sées 9 et faire un rapport à son sujet, s'est réuni le31 janvier 1948.

Etaient présents : Dr C. van den Berg, M. J.D. Tomlinson, M. G. J. Goudsmit, et, du Secréta-riat, M. W. R. Sharp et M. A. Zarb.

Le Groupe d'experts soumet à la CommissionIntérimaire les recommandations suivantes :

1 Ce rapport a été adopté par la Commission Intérimaire au cours de satreizième séance (voir page 46).

2 Voir page ro.

I. Conformément à l'article 68 de la Constitutionde l'OMS, le texte de la convention proposée (docu-ment WHO.IC /132 «, annexe A) ainsi que le rapportexplicatif qui l'accompagne et figurant dans ledocument WHO.IC /132 seront soumis par la Com-mission Intérimaire à l'Assemblée de la Santépour approbation comme cela est prévu à la section37 de la Convention.

II. La Commission Intérimaire recommandera enoutre à l'Assemblée de la Santé d'examiner l'op-portunité d'inclure, dans l'annexe afférente àl'Organisation Mondiale de la Santé, des dispositionsse rapportant aux experts de l'OMS et comportant :

a Cette convention figurera dans le rapport de la Commission Interimaireà la première Assemblée de la Santé.

ANNEXES 56, 57, 58 - 236 -

a) l'inviolabilité de leurs papiers et documents ;b) le droit de faire usage de codes et de recevoir

des documents ou de la correspondance parcourrier ou par valises scellées, lorsqu'ilscommuniqueront avec l'Organisation.

A l'appui de cette recommandation, la Commis-sion devrait attirer l'attention de l'Assemblée dela Santé sur les considérations suivantes qui lajustifient :

1) Il n'existe aucune raison valable pour quele statut des experts appartenant à des comitésou à des missions d'une institution spécialiséetelle que l'OMS diffère d'une manière essentielled'avec celui établi dans la Convention généralesur les privilèges et immunités des NationsUnies pour les experts attachés aux organesdesdites Nations Unies, et en particulier auConseil Economique et Social et ses commissions.

2) On peut prévoir des situations dans les-quelles des experts de l'OMS auront en leurpossession des informations hautement confi-dentielles ainsi que des documents devant êtretotalement mis à l'abri de toute investigation ousaisie.

3) Il pourra également se présenter des cir-constances dans lesquelles ces experts seront dansla nécessité de communiquer avec le siège oud'autres bureaux de l'Organisation par code oude recevoir des documents ou de la correspon-dance par courrier ou par valises scellées, pouréviter une divulgation d'informations susceptiblede porter préjudice à l'efficacité de mesuresprises pour la lutte contre les épidémies ou gênerd'autres phases de l'activité de l'Organisationou encore faire naître dans le public des craintesou une panique injustifiées.

Annexe 57. [WHO.IC /141.]Io janvier 1948.

DATE ET LIEU DE RÉUNION DE LA PREMIERE ASSEMBLÉE DE LA SANTÉ

Conformément à la résolution adoptée à ce sujetpar la Commission Intérimaire, lors de sa quatrièmesession 1, des négociations ont été menées par leSecrétariat avec le Sous -Secrétaire général chargédes Conférences et des Services généraux des Na-tions Unies. La lettre suivante, datée du 19 décem-bre 1947, émanant du Sous -Secrétaire général,donne le résultat de ces pourparlers :

« J'ai procédé aux enquêtes que j'avais pro-mises au cours de notre récente conversation,

1 Actes oil. OMS, no 6, page 213.

et je suis en mesure de vous informer qu'il noussera possible d'assurer ici des facilités pourl'Assemblée générale de l'Organisation Mondialede la Santé, entre le IeT mai 1948 et le 15 juillet1948 2,

« Je crois qu'il sera réciproquement avantageuxque nous élaborions les dispositions de détailpertinentes aussitôt que possible et je suggèreque, lorsque vous serez en mesure de le faire,vous vous mettiez en rapport avec M. Ch. M.Fonck, Directeur de la Division des Conférences. »

2 Il y a lieu de noter que, à partir du 15 juillet 1948, les services de per-sonnel des Nations Unies pour les conférences seront transférés en Europe.

Annexe 58.3o janvier 1948.

RECOMMANDATIONS SUR LES ACTIVITÉS TECHNIQUES POUR 19491

1. Paludisme.2. Tuberculose.3. Hygiène de la maternité et de l'enfance.4. Maladies vénériennes.5. Schistosomiase.6. Filariose.7. Ankylostomiase.8. Cancer.g. Lèpre.

xo. Missions d'aide sanitaire aux pays.11. Liaison et Conseillers techniques.I2. Bourses.13. Conférences de visiteurs et Tournées de

conférences.14. Services médicaux d'urgence et Croix -Rouge.15. Fournitures médicales et sanitaires - Ser-

vices d'information.16. Service de Renseignements épidémiologiques.17. Service de Statistiques épidémiologiques.18. Service de Notifications et Mesures quarante-

naires.

o Cette liste a été examinée par la Commission Intérimaire au cours de sadixième séance (voir pages 37-42 et Annexe 59)

19. Service d'Etudes épidémiologiques.2o. Choléra.21. Peste.22. Variole.23. Typhus.24. Fièvre jaune.25. Etalons biologiques.z6. Unification des pharmacopées.27. Nomenclature des maladies et causes de

décès.28. Nomenclature médicale et chirurgicale.29. Méthodes de laboratoire.3o. Procédés de diagnostic.31. Publicité et étiquetage.32. Enseignement médical.33. Enseignement dentaire.34. Enseignement en matière de soins infirmiers.35. Enseignement en matière de génie sanitaire.36. Enseignement en matière de santé publique.37. Administration de la Santé publique.38. Formation de sages- femmes.39. Hygiène des adultes.4o. Enseignement sanitaire concernant les ré-

gions tropicales.

- 237 - ANNEXES 58, 59

41. Développement de l'enfant.42. Hygiène mentale.43. Enseignement psychologique.44. Enseignement psychiatrique.45. Développement social.46. Hôpitaux et dispensaires pour

mentales.47. Logement,48. Urbanisme et questions sanitaires.49. Hygiène rurale.5o. Hygiène tropicale.51. Hygiène industrielle.52. Génie sanitaire.53. Hôpitaux et dispensaires.54. Nutrition.55. Soins médicaux.56. Ressources naturelles.57. Hygiène scolaire.58. Loisirs.

maladies

Addendum.

Trachome.Gériatrie.Enseignement de la pharmacie.Formation professionnelle des sages- femmes.Standardisation des diagnostics psychologiques.Grippe (en tant que distincte dés maladies à

virus) .Standardisation des produits pharmaceutiques.Maladies à virus.Affections rhumatismales.Kala -azar.Maladie du sommeil.Toxicomanie.Alcoolisme.Poliomyélite antérieure aiguë.Fièvre typhoïde.

Annexe 59. [WHO.IC /181 /Rev.2.]6 février 1948.

LETTRE D'ENVOI ET PROJET D'ORDRE DU JOUR PROVISOIRE AVEC UN PLANDES DOCUMENTS PERTINTENTS NÉCESSAIRES POUR L'ASSEMBLÉE DE LA SANTÉ

(Soumis par le Comité de la Documentation pour la première Assemblée de la Santé)

LETTRE D'ENVOI

Conformément à l'Arrangement conclu par lesgouvernements représentés à la Conférence Inter-nationale de la Santé, la Commission Intérimairede l'Organisation Mondiale de la. Santé a, notam-ment, pour fonction « de préparer et de soumettreaux signataires de cet Arrangement, six semainesau moins avant la première session de l'Assembléede la Santé, l'ordre du jour provisoire de cettesession, ainsi que les documents et les recom-mandations nécessaires s'y rapportant, notamment:

« (i) des propositions relatives au programme detravail et au budget de l'Organisation, pour lapremière année ;

« (ii) des études portant ,sur le lieu d'établisse-ment du siège de l'Organisation ;

« (iii) des études concernant la détermination desrégions géographiques en vue de la créationdes organisations régionales envisagées dans lechapitre XI de la Constitution et qui tiendrontdûment compte des points de vue des gouver-nements intéressés ;(iv) un projet de règlement financier et destatut du personnel pour approbation parl'Assemblée de la Santé 2. »

Il a été, d'autre part, décidé que la CommissionIntérimaire « soumettra un rapport sur son activitéà l'Assemblée de la Santé, lors de sa premièresession s a.

Après avoir examiné quelle serait la meilleureforme dans laquelle ces documents pourraientêtre présentés, la Commission Intérimaire a décidéde soumettre un rapport en deux parties - lapartie I devant consister en un « rapport sur sonactivité », prescrit à l'article ro de l'Arrangement,

a Ce document a été adopté par la Commission Intérimaire à sa dix -septièmeséance (voir page 6o). Le texte original des projets présentés par le Comitéde la Documentation (point 5) figure en note. Les addenda à ce documentfigureront dans le rapport de la Commission Intérimaire à la première As-semblée de la Santé et paraîtront dans un prochain numéro des Actes officiels.

2 a Arrangement établissant la Commission Intérimaire s, Actes oft. OMS,n" 2, partie VC, article 2 b), (i) -(iv).

s Actes oft. OMS, na 2, partie VC, article ro.

et la partie II comprenant l'« ordre du jour pro-visoire . . . ainsi que les documents et recom-mandations nécessaires s'y rapportant » comme ilest prescrit à l'article 2 b).

Dans sa partie I, le rapport donnera un exposésuccinct de l'origine et de l'activité de la Com-mission Intérimaire jusqu'à la date la plus prochepossible de l'Assemblée de la Santé et sera soumis àl'Assemblée.

Les documents qui l'accompagnent constituentla partie II du rapport de la Commission Intéri-maire. Les deux parties du rapport sont adresséeségalement aux Etats non signataires de l'Arrange-ment qui ont, depuis lors, accepté la Constitutionde l'OMS.

PrésidentCommission Intérimaire.

PARTIE II. - ORDRE DU JOUR PROVISOIREET LISTE DES DOCUMENTS

ET RECOMMANDATIONS NÉCESSAIRES

Ordre du jour provisoire.

A. Ouverture de la session par le Président de laCommission Intérimaire de l'OrganisationMondiale de la Santé :1 . Bienvenue aux délégations et aux obser-

vateurs.Nomination de la Commission de Vérifi-

cation des Pouvoirs.B. Rapport de la Commission de Vérification des

Pouvoirs.C. Adoption du Règlement intérieur provisoire.D. Election du Président de la première Assemblée

de la Santé.E. Discours du Président.F. Election des Vice -Présidents de la première

Assemblée de la Santé.G. Adoption de l'ordre du jour.H. Nomination du Bureau.I. Discours des Chefs de Délégation.

ANNEXE 59 - 238 -

J. Rapport de la Commission Intérimaire (par leDr Stampar) :Partie I. Rapport narratif sur les activités

de la Commission Intérimaire.Partie II. Ordre du jour provisoire - Docu-

ments et recommandations nécessaires s'yrapportant.

K. Nomination des principales commissions :r. Commission des Relations.2 . Commission du Siège et des Organisations

régionales.3. Commission du Programme de l'Organi -,

sation Mondiale de la Santé (y comprisles sous -commissions techniques).

4. Commission des Questions administra-tives et financières.

5. Commission des Questions juridiques.

L. Election des Membres habilités à désigner unepersonne pour faire partie du ConseilExécutif.

M. Rapport des commissions.N. Election du Directeur général.

O. Choix du pays ou de la région où se tiendra ladeuxième Assemblée de la Santé.

P. Autres questions.

Q. Ajournement.

Liste des documents et recommandations nécessaires.

r . Ordre du jour provisoire.2 . a) Projet de Règlement intérieur [WHO.IC /181.

Add.23].

b) Privilèges et immunités [WHO.IC /i81.Add.22].

3. Relations avec d'autres organisations :A. Nations Unies [WHO.IC /181.Add.12].B. Société des Nations (transfert de fonctions)

[WHO.IC /181.Add.19].

C. UNRRA [WHO.IC /18r .Add .39].

D. Office International d'Hygiène Publique[WHO.IC /r81.Add.35]

E. Conseil Economique et Social et ses Com-missions [WHO.IC /18x.Add.29].

F. Organisations intergouvernementales :a) Accords [WHO.IC /r8r.Add.25].b) Autres relations :

FAO [WHO.IC /18r.Add.31].ICAO [WHO.IC /18r.Add.z8].OIT [WHO.IC /r8r.Add.26].UNESCO [WHO.IC /r8r.Add.32].

G. UNICEF [WHO.IC /r8r.Add.3o].H. Organisations non gouvernementales

[WHO.IC /18x .Add .33].

Bureau Sanitaire Panaméricain [WHO.IC /18r.Add.zo].

Bureau régional d'Alexandrie [ WHO.IC/181.Add. i i ].

4. Siège et organisations régionalesA. Siège [WHO.IC /r8r.Add.4o].B. Détermination des régions géographiques

[WHO.IC /r76].

C. Organisations régionales préexistantes.

5. Programme des activités' :Questions recommandées pour une action à

entreprendre pendant la première annéed'activité de l'Organisation Mondiale de laSanté.1. Paludisme [WHO.IC /18i.Add.i].2. Hygiène de la maternité et de l'enfance

[WHO.IC /r8r.Add.ro].3. Tuberculose [WHO.IC /r8r.Add.2].4. Maladies vénériennes [WHO.IC /18I.Add.

3].5. Autres activités [WHO.IC /18r.Add.r6].

Organisation de la Santé publique, y compris :Administration de la santé publique ;Enseignement technique ;Génie sanitaire ;Hygiène industrielle ;Hygiène rurale ;Logement et urbanisme ;Ressources naturelles ;Soins infirmiers.

Médecine sociale, y compris :Activité médico- sociales ;Hôpitaux, cliniques et dispensaires ;Rééducation médicale ;Assistance médicale.

1 Le texte proposé par le Comité de la Documentation était le suivant:5. Programme des activités.

A. Questions recommandées comme devant faire par Priorité l'objet de l'ac-tivité de l'Organisation Mondiale de la Santé pendant la première année:

x. Paludisme [WHO.IC /x8x Add.r].2. Tuberculose [WHO.IC /r8r Add.2].3. Maladies vénériennes [WHO.IC /r8x Add.3].4. Hygiène de la maternité et de l'enfance.5. Assistance aux gouvernements en vue de renforcer les services de la

santé ;

a) Enseignement technique (médical et paramédical).b) Organisation de la santé publique :

Administration de la santé publique ;Hygiène de l'habitation ;Salubrité publique et urbanisme ;Soins médicaux ;Hôpitaux et cliniques ;Hygiène industrielle.

e) Services d'Aide sanitaire aux Pays (questions générales) :Bourses d'études ;Conférences ;Missions ;Publications médicales.

6.. Etalons internationaux :a) Agents thérapeutiques, prophylactiques et diagnostiques ;b) Etablissement d'une pharmacopée internationale.

7. Lutte internationale contre les épidémies :a) Echange de renseignements épidémiologiques et contrôle des ques-

tions quarantenaires ;b) Réglementation sanitaire internationale ;c) Services des maladies transmissibles :

Fièvre jaune;Choléra ;Typhus;Peste ;Variole ;Grippe ;Autres maladies é virus ;Fièvre typhoïde.

*8. Statistiques sanitaires :a) Services de statistique ;b) Comparabilité internationale des statistiques sanitaires.

9. Publications.xo. Bibliothèque.B. Questions recommandées pour étude et action limitée pendant la première

année de l'Organisation Mondiale de la Santé.x. Médicaments engendrant l'accoutumance.2. Hygiène des gens de mer.3. Soins infirmiers.4. Alimentation rationnelle.5. Hygiène rurale.6. Schistosomiase.

C. Questions recommandées en vue d'une étude et de plans pendant la pre-mière année de l'Organisation Mondiale de la Santé.

x. Alcoolisme [WHO.IC /x8x Add.4].2. Ankylostomiase.3. Cancer.4. Services d'urgence.5. Filariose.6. Insuline.7, Kala -azar.8. Lèpre.9. Hygiène mentale et sociale.

so. Education sanitaire du public.rx. Poliomyélite.12. Rage.x3. Rééducation des invalides.x4. Affections rhumatismales.25. Trachome.x6. Hygiène tropicale.17. Trypanosomiase.

Fonctions héritées d'organisations préexistantes.

--- 239 ANNEXES 59, 6o

6.

Hygiène mentale, y compris :Alcoolisme ;Toxicomanie.

Alimentation et Nutrition.

Hygiène tropicale, y compris :Ankylostomiase ;Filariose ;Kala -azar ;Lèpre ;Schistosomiase ;Trypanosomiase.

Maladies à virus, y compris :Grippe ;Poliomyélite ;Rage ;Trachome.

Autres maladies et projets exigeant une étude :Affections rhumatismales ;Cancer ;Insuline ;Hygiène des gens de mer.

Bourses, documentation médicale et servi-ces d'urgence [WHO.IC /181.Add.34].

7. Etalons internationaux :a) Agents thérapeutiques, prophylacti-

ques et diagnostiques [WHO.IC/r8r.Add.6.Rev.r].

b) Elaboration d'une pharmacopée inter-nationale [WHO.IC /181.Add.5].

8 Lutte internationale contre les épidémies[WHO.IC /18r.Add.21] :a) Echanges d'informations épidémiolo-

giques, surveillance en matière dequestions quarantenaires et règle-ments sanitaires internationaux ;

b) Services afférents aux maladies trans-missibles :Choléra ;Fièvre jaune ;Fièvre typhoïde ;

Peste ;Typhus ;Variole et autres.

9. Statistiques sanitaires [WHO.IC /r8x.Add.17] :

a) Services de statistique ;b) Comparabilité internationale des sta-

tistiques sanitaires.¡o. Publications et Services d'édition [WHO.

IC /18 r.Add.7.Rev.I ].I I . Services de référence et . Bibliothèque

[WHO.IC /181.Add.24].

6. Administration et Finances :a) Barème des contributions [WHO.IC /181.

Add.27] ;b) Cadres du personnel de l'OMS [WHO.

IC /18r.Add.41 ] :

A. Date effective de l'établissementde l'OMS et date de la cessationdes fonctions de la CommissionIntérimaire.

B. Reprise, par l'OMS de tout l'actifet le passif de la CommissionIntérimaire.

c) Recommandations d'ordre budgétaire etfinancier :

I. Relations budgétaires et finan-cières entre les Nations Unieset les institutions spécialisées[WHO.IC /181 .Add .38].

II. Nomination de commissaires auxcomptes [WHO.IC /181.Add.36].

III. Assurances[WHO.IC /I8r.Add.37].Projet de budget pour 1949, document

budgétaire [WHO.IC /I89.Rev.r].Budget et financement pour 1948 [WHO.IC /181.Add.42], [WHO.IC /r87.Rev.I].Statut du personnel proposé [WHO.IC/

149].Règlement financier proposé [ WHO.IC/

148].

Annexe 60.

d)

e)

t)

g)

[WHO.IC /191.]5 février 1948.

PRINCIPES ET PLAN GENERAL DE LA PARTIE I DU RAPPORT A LA PREMIEREASSEMBLÉE DE LA SANTÉ

(Présentés par le Comité pour la Documentation de la première Assemblée de la Santé.)

La Commission Intérimaire charge le Secrétaireexécutif de préparer la partie I du rapport de laCommission Intérimaire à la première Assemblée dela Santé, conformément à la procédure énoncée dansles Recommandations sur la forme que devraitrevêtir la documentation destinée à la premièreAssemblée de la Santé (voir Annexe 64, page 249),et selon les principes et le plan général indiquésci- dessous.

Un projet de la partie I du rapport sera présentéau Comité de la partie I du rapport à la premièreAssemblée de la Santé, le 24 mai 1948 au plus tard.

Directives visant les principes et le plangénéral de la partie I du Rapport.

La partie I du rapport comprendra trois sectionsprincipales la section A, représentant environ

s Ce document a été adopté par la Commission Intérimaire, au cours desa seizième séance, avec le rapport final (voir pages 57.59). .

dix pour cent, la section B, représentant quatre -vingt -cinq pour cent et la section C, représentantcinq pour cent du rapport. Ce rapport ne devra pasdépasser 15o pages dactylographiées (papier mi-nistre).

Section A. - Compte rendu chronologique desévénements qui se sont terminés par la création de laCommission Intérimaire, y compris un exposé desfonctions de la Commission, telles qu'elles sonténoncées dans l'Arrangement. Ce compte rendudonnera de brèves descriptions générales de lanature et de la portée des fonctions (par exemple,lutte internationale contre les épidémies, standar-disation biologique) des organisations sanitairesinternationales qui ont précédé la Commission.

[Note. - Cette section ne devra pas constituerune longue étude sur les organisations sanitairesinternationales et contiendra uniquement, en cequi concerne les travaux des organisations anté-

ANNEXES 60, 61 - 246

rieures, les références indispensables pour expliquerles nécessités manifestes qui ont provoqué lacréation de la Commission Intérimaire.]

Section B. - Tandis que la section A suivral'ordre chronologique, la section B décrira lestravaux et les méthodes de la Commission selonune division en chapitres qui correspondra, autantque possible, à une classification logique des sujetstraités et des activités entreprises. Il y aura deschapitres sur le paludisme, la tuberculose, lesmaladies vénériennes, la standardisation biologiqueet les autres questions étudiées par des comitésd'experts ; il sera fait mention de la composition etdes réunions de ces comités. Tous les sujets surlesquels des travaux auront été entrepris et pourlesquels il n'existe pas de comité d'experts serontinclus dans un seul chapitre. Il y aura égalementun chapitre sur les fonctions exercées en exécutiondu programme sanitaire de l'UNRRA, ainsi quedes chapitres sur toutes les autres activités rentrantdans les fonctions de la Commission (notamment lespublications).

Le chapitre sur l'UNRRA et les autres chapitresdu même ordre renfermeront un compte rendugénéral des fonctions exercées en ce qui concernetous les sujets étudiés.

Le cas échéant, un chapitre traitant un sujetparticulier donnera un compte rendu - qui suivrale texte principal et sera séparé de lui par un sous -titre - des activités entreprises, à cet -égard, enexécution du programme de l'UNRRA. Les réfé-

Nomination desmembres

Sélection desmembres

rences aux activités ne relevant pas du ressort del'UNRRA seront incorporées, le cas échéant, autexte principal des chapitres relatifs aux diversesquestions.

De cette manière, l'ensemble des activités pour-suivies au sujet d'une maladie ou d'une fonctionparticulières sera indiqué dans le chapitre pertinent.

Le premier chapitre renfermera un exposé sur lacomposition de la Commission Intérimaire, lesdates de ses sessions et les principales questionstraitées au cours desdites sessions.

Les derniers chapitres auront trait aux Relationset aux Questions administratives et financières.

La section B peut donc être considérée comme sesubdivisant, en gros, comme suit :

(i) Composition et sessions de la CommissionIntérimaire ;

(ii) Sujets (techniques) ;

(iii) Fonctions (y compris la continuation desactivités de l'UNRRA, en tant que fonctiondistincte) ;

(iv) Relations ;

(y) Questions administratives et financières.

Section C. - L'une des tâches principales de laCommission a été de présenter des recommanda-tions à la première Assemblée de la Santé et lasection finale de la partie I du rapport devraitcontenir un résumé de ces recommandations.

Annexe 61. [WHO.IC /r4o /Rev. r.]7 février 1948.

PROJET DE RÈGLEMENT APPLICABLE AUX COMITÉS D'EXPERTS ET A LEURSSOUS- COMITÉS 1

Le présent règlement est applicable auxcomités d'experts, créés par l'Assem-blée de la Santé 2 ou, en son nom a, par leConseil Exécutif a vis -à -vis desquels ilsexercent des fonctions consultatives dansleurs domaines techniques respectifs, ainsiqu'à leurs sous -comités.

Il n'est pas applicable aux comitésintérieurs de l'Assemblée et du Conseilcomposés de membres de ces organes.

RÈGLEMENT

r. Les membres du comité sont nomméspar le Directeur général en accord avec lePrésident du Conseil Exécutif et les gouver-nements intéressés.

2. Dans le choix des membres du comitéd'experts, il devra être tenu compteavant tout de leurs capacités et de leurexpérience techniques, après consultationappropriée des administrations sanitairesnationales. Il sera dûment tenu compte deconsidérations géographiques dans le choixà effectuer.

1 Ce projet de règlement, tel qu'il a été revisé par la CommissionIntérimaire à sa treizième séance, a été adopté par la Commission(voir pages 46-49).

2 Article i8 e) de la Constitution de l'OMS (voir Appendice II).e Article 29 (voir Appendice II).4 Article 38 (voir Appendice IT).

3. Le nombre des membres du comité Nombre desera fixé par le Conseil Exécutif, en membres

tenant compte des aspects techniques et dela portée des problèmes propres au domainede chaque comité.

Dans le cas de comités mixtes, cenombre sera fixé selon les termes des accordspassés avec les organisations intéressées.

4. Dans l'exercice de leur mandat, lesmembres du comité sont des expertsinternationaux, servant exclusivement l'Or-ganisation ; ils ne peuvent, comme tels,solliciter ou recevoir d'instructions d'aucungàuvernement ou d'aucune autorité étrangèreà l'Organisation. Ils jouissent des privilègeset immunités figurant dans la Constitutionet inscrits dans la Convention sur les privilègeset immunités des institutions spécialisées etdans l'annexe VII qui en fait partie 1.

5. Les membres ont droit, conformémentaux règlements administratifs de l'Organisa-tion, au remboursement des frais de voyagenécessités par leur participation aux sessionsdu comité ainsi qu'à une indemnitéjournalière pendant ces sessions. Ces indem-nités ne constituent pas une rémunération.

6. Tous les deux ans, à moins que le Durée du mandatdes membres

Statut internationaldes membres

Indemnisationdes membres

comité ne soit dissout dans l'intervalle 9,

Article 67 6) (voir Appendice II).2 Article 39 (voir Appendice II).

- 241 - ANNEXE 61

Election desPrésident etVice -Président

Lieu et datedes sessions

Ordre du jour

Cooptationd'experts et demembres

Membrescorrespondants

Sous -Comités

le mandat des membres viendra à terme.Ceux -ci sont rééligibles si le comité estrenouvelé.

7. Le comité élit son président et sonvice -président qui restent en fonction pen-dant deux ans, ou pendant la durée ducomité, si cette durée est inférieure àdeux ans.

8. Si le président démissionne, ou s'il nepeut, d'une manière effective, remplir lesfonctions de sa charge, le comité luidésigne un successeur.

g. En cas d'absence temporaire du prési-dent, le vice -président le remplace.

ro. Le secrétaire du comité, à savoirle Directeur général ou son délégué 1, aprèsconsultation du président du comité,fixe le lieu et la date de chaque sessiondu comité et convoque celui -ci en tempsvoulu. -

11. Le Directeur général, en accord avecle président du comité, prépare leprojet d'ordre du jour de chaque sessionqu'il communique aux membres en tempsopportun.

12. L'ordre du jour comprend toute ques-question de la compétence du comitéproposée par l'Assemblée de la Santé, leConseil Exécutif, par un Etat Membre del'Organisation Mondiale de la Santé (si elleest soumise au Secrétariat vingt et un joursau moins avant l'ouverture de la sessiondu Comité), par le Directeur général et lesmembres du comité lui -même.

13. Le comité peut suggérer au Direc-teur général de lui adjoindre, à titre tempo-raire, un ou plusieurs spécialistes. Il peutégalement proposer la nomination d'autresmembres dont la collaboration lui sembleparticulièrement utile pour l'exécution deson mandat.

14. Des spécialistes de différents paysdésignés comme « membres correspondants »peuvent apporter leur concours au comitéet à son Secrétariat. A cet effet, ilstransmettent des renseignements sur lesrecherches scientifiques et leurs applicationspratiques dans le domaine de leur spécialité.Ils ne sont pas convoqués aux réunions ducomité, mais s'ils désirent y participerà leurs frais comme observateurs, le présidentdu comité peut les y autoriser. Lesrègles concernant la nomination des membresdu comité, la durée et le renouvelle-ment de leur mandat (paragraphes 1, 2 et6) s'appliquent aux membres correspondants.

15. Le comité peut, pour l'étude deproblèmes particuliers, suggérer la création,à titre temporaire ou à titre durable, desous -comités spécialisés, et faire des pro-positions quant à leur composition.

i6. Le comité peut également sug-gérer la création de sous -comités con-joints, constitués à la fois de spécialistes

1 Article 32 (voir Appendice xx).

de son propre domaine technique et despécialistes d'un autre domaine, dont ilestime la collaboration nécesaire au succèsde ses travaux.

17. L'Assemblée (ou éventuellement en sonnom le Conseil Exécutif), décide de la créationde tels sous -comités soit sous forme desous -comités, soit sous forme de sous -comités conjoints dans le sein mêmede l'Organisation Mondiale de la Santé, soit,après accord avec d'autres organisations,sous forme de sous -comités mixtes.

18. Les règles relatives aux mandats descomités, à la nomination de leurs membres,à l'élection des présidents et vice- prési-dents, et à la procédure, sont applicablesmutatis mutandis aux sous -comités.

Ig. A l'issue de toute session, le comitéétablit un rapport et l'approuve. Cerapport est soumis à l'Assemblée de la Santépar l'intermédiaire du Directeur général ; cedernier peut, le cas échéant, transmettre lerapport en premier lieu au Conseil. Ce rapportdoit comporter un résumé des travaux et lesrecommandations adoptées.

20. Chaque sous- comité établit de mê-me un rapport après chaque session. Cerapport est soumis, par l'intermédiaire duDirecteur général, au comité dont il dépend.

Le rapport d'un sous -comité conjointou mixte est en principe transmis auxcomités dont il émane.

Toutefois, le rapport d'un sous -comitépeut être communiqué directement, parle Directeur général, à l'Assemblée, ou lecas échéant, au Conseil, pour informationou pour action urgente.

21. Si l'unanimité sur son rapport n'estpas acquise au sein du comité oud'un sous -comité, l'un quelconque deses membres peut, s'il le désire, faire figurerdans le rapport une opinion divergente.

22. Le comité peut demander au Direc-teur général que son président ou unrapporteur nommé ad hoc présente en person-ne son rapport à l'Assemblée (ou au Conseil).Le Directeur général pourra, s'il l'estimeutile, accéder à cette demande, dans la limitedes possibilités budgétaires. Un sous -comi-té peut également demander au Direc-teur général que son président ou un rappor-teur nommé ad hoc présente en personne sonrapport au (x) comité (s) dont il émane,

23. II appartient à l'Assemblée (ou le caséchéant, au Conseil) de décider de la publica-tion, partielle ou totale, de tout rapportdu comité ou d'un sous -comité, etil lui est loisible de le faire précéder d'unedéclaration faisant sien tout ou partie de cerapport ou précisant ses vues à son sujet.

Le texte d'un rapport de comité oude sous -comité ne peut être modifiéqu'avec l'assentiment du Comité ou du sous -comité qui en est l'auteur.

24. Dans le domaine technique du ressortdu comité, le Directeur général à la

Rapport de sessiondu comité

Rapports desous- comités

Publicationdes rapports

A141dËXE

faculté de publier tout document pertinentémanant des membres du comité oude toute autre source, s'il estime cettepublication opportune.

Règles de procédure 25. Le comité et ses sous- comitésappliquent, dans la conduite de leursdébats, les règles de procédure figurant àl'Appendice I.

Dispositionstransitoires

26. Pendant la durée de la CommissionIntérimaire, les fonctions qui, dans ce texte,relèvent de l'Assemblée ou du ConseilExécutif, sont exercées par la CommissionIntérimaire ; de même, celles relevant duDirecteur général sont exercées par le Secré-taire exécutif.

COMITÉS MIXTES

27. Des membres, délégués ou représen-tants de l'OMS dans les comités mixtes,formés par celle -ci conjointement avec d'au-tres organisations, sont régis en ce quiconcerne leur mode de nomination, l'attribu-tion des allocations couvrant leurs frais devoyage et de séjour, la durée de leur mandatet, généralement, leur statut, par les règlesinscrites aux paragraphes 1, 2, 3, 4, 5 et 6du présent règlement.

28. Les experts désignés par l'OMS dansles comités mixtes le sont en raison deleur spécialité et de leur compétence techniquepersonnelle ; ils conservent entièreliberté d'opinion et d'expression. Toutefois,ils ne peuvent engager l'Organisation man-dante, dans toute décision collective sus-ceptible d'entraîner la responsabilité admi-nistrative, financière ou morale de cettedernière, sans y être expressément autoriséspar le Directeur général.

29. Les questions que l'OMS désire inscrireà l'ordre du jour d'un comité mixteseront formulées par le Directeur général,sur sa propre initiative, sur instructions del'Assemblée - et éventuellement du Conseil- ou sur la suggestion qui lui serait faitepar l'un quelconque des experts membresd'un tel comité.

3o. Le ou les experts, délégués ou représen-tants de l'OMS dans tout comité mixte,feront rapport à l'Organisation mandante del'action qu'ils auront exercée au cours detoute session à laquelle ils auront participéet notamment en cas de divergence d'opi-nions. Ce rapport particulier complétera lerapport collectif établi par le comité mixtelui -même et les règles des paragraphes 23et 24 du présent règlement lui sont applica-bles, comme elles le seront également aususdit rapport collectif, mais sous réserve,en ce qui concerne ce dernier, des clausesfigurant dans les accords passés avec lesorganisations intéressées.

31. La répartition des charges financièrespouvant incomber à tout comité mixtedevra être arrêtée avant chaque session entrele Directeur général de l'OMS et les hautsfonctionnaires responsables des autres organisations participantes.

Appendice L

REGLES DE PROCEDURE CONCERNANT LEFONCTIONNEMENT DES COMITÉS D'EXPERTS

ET DE LEURS SOUS -COMITÉS

1. Les réunions des comités ou sous- caractère privécomités d'experts ont en principe uncaractère privé. Elles ne peuvent devenirpubliques que par décision expresse ducomité, prise en plein accord avec leDirecteur général.

2. Pour pouvoir valablement délibérer,tout comité ou sous -comité devra compren-dre les deux tiers au moins des mem-bres qui le composent.

3. Les questions de caractère strictementscientifique ne sont pas soumises à un vote.Si l'unanimité des membres du comitéou du sous -comité n'est pas acquise,chacun d'eux conserve et exprime son opi-nion personnelle ; cette expression d'opinionprendra la forme d'un rapport individuel oude groupe, dans lequel figurera l'exposé desraisons venant à l'appui de toute opiniondivergente.

Les questions n'ayant pas un caractèrepurement scientifique pourront être soumisesà un vote et les décisions du comitéou sous -comité seront alors prises à lamajorité des membres présents et votants.En cas de partage des voix, celle du présidentest prépondérante.

4. A la requête de tout membre, il peutêtre procédé à un vote soit au scrutin secret,soit par appel nominal.

5. Si un membre du comité le deman-de, des parties de résolution ou demotion pourront faire l'objet d'un voteséparé.

6. S'il est proposé deux amendements ouplus, le comité votera d'abord sur l'amen-dement dont le fond diffère le plusde la proposition originelle, puis sur celuile plus proche du premier et ainsi de suitejusqu'à ce qu'il ait été voté sur tous lesamendements.

Quant un amendement revise, complète ou b) Natureréduit une résolution ou une motion, lescrutin portera d'abord sur cet amendementet, si celui -ci est adopté, la résolution ou lamotion revisée sera alors mise aux voix.

des sessions

Quorum

Votea) Questions

scientifiques

b) Autresquestions(administrati-ves, etc.)

Mode de scrutin

Division de vote

Amendementsa) Pluralité

7. Au cours de la discussion de toute Motion d'ordrequestion, un membre peut soulever unemotion d'ordre sur laquelle le présidentdevra 'décider immédiatement.

8. Au cours de la discussion de toute ques- Ajournement dution, un membre peut demander l'ajourne-ment du débat. Une telle motion aurapriorité dans le débat. L'auteur de la motionpourra parler en faveur de celle -ci et unautre membre contre.

débat

g. Le comité peut limiter le temps de Limitation du tempsde paroleparole accordé à chaque orateur.

ro. Un membre peut à tout momentdemander la clôture du débat, qu'un autremembre ait ou non fait connaître son désir deparler. Une telle motion aura priorité dans ledébat. Si l'autorisation de parler contre la

Clôture de débat

- 243 - ANNEXES 61, 62

Secrétariat dessessions

(Procès -verbaux)

clôture a été demandée, celle -ci ne pourraêtre acordée qu'à un seul membre. Leprésident demandera l'avis du comitésur la motion de clôture. Si le comité esten faveur de la clôture, le président décla-rera le débat clos.

11. Le secrétariat administratif des ses-sions peut être assuré par des fonction-naires mis à la disposition du comité ousous- comité par le Directeur général ; cesfonctionnaires assistent le président et lesmembres du comité, ainsi que le Di-recteur général ou son représentant ; ilsétablissent éventuellement le procès -verbaldes séances, sous la responsabilité du Direc-teur général. Lesdits procès- verbaux sont

Appendice H.

TEXTES DE LA CONSTITUTION DE L'ORGANISATIONMONDIALE DE LA SANTÉ 1

SE RAPPORTANT AUX COMMISSIONS

Article r8 e).Les fonctions de l'Assemblée de la Santé con-

sistent à : . . . créer toute commission nécessaireaux activités de l'Organisation.

Article 29.Le Conseil exerce au nom de l'Assemblée de la

Santé tout entière les pouvoirs qui lui sont déléguéspar cet organisme.

Article 32..Le Directeur général est de droit Secrétaire . .

de toute commission et de tout comité de l'Orga-nisation . . . Il peut déléguer ces fonctions.

Actes ofi. OMS, n^ 2, partie VB.

approuvés par le comité ou sous -comitédans la mesure du possible.

12. Le rapport d'un comité ou sous -comitéest établi et approuvé par lui avant laclôture de la session.

Rapports

13. L'anglais et le français sont les langues Langues de travailde travail du comité. Eventuellement,il sera, si possible, pourvu à l'interprétationde toute autre langue utilisée par l'un desexperts en cours de session.

14. Les présentes règles peuvent être Modification du

modifiées ou complétées à toute réunion parune résolution prise, en accord avec leDirecteur général de l'Organisation ou sonreprésentant.

règlement

Article 38.

Le Conseil crée telles commissions que l'Assem-blée de la Santé peut prescrire et, sur sa propreinitiative ou sur la proposition du Directeur général,peut créer toutes autres commissions jugées sou-haitables pour des fins ressortissant à l'Organisation

Article 39.

Le Conseil examine de temps en temps, et entous cas une fois par an, la nécessité de maintenirchaque commission.

Article 40.

Le Conseil peut procéder à la création de com-missions conjointes ou mixtes avec d'autres orga-

ou y faire participer l'Organisation ; ilpeut assurer la représentation de l'Organisationdans des commissions instituées par d'autresorganismes.

Annexe 62. [WHO.IC /I55]24 janvier 1948.

AMENDEMENTS AU DEUXIÈME RAPPORT DU COMITÉ D'EXPERTSPOUR LA PRÉPARATION DE LA SIXIÈME REVISION DÉCENNALE DES NOMENCLATURES

INTERNATIONALES DES MALADIES ET CAUSES DE DÉCÈS(Soumis par le représentant du Royaume -Uni 1.)

1. Les amendements que je propose d'apporterau rapport du Comité d'experts 2 portent sur lapartie de ce rapport, qui commence à la page 25,et dans laquelle sont résumées les recommandations.

2. En ce qui concerne le premier groupe derecommandations, à savoir celles qui se rapportentà la Conférence internationale de Revision, jedésire proposer deux amendements :

Paragraphe 3. - Je me rallie à l'ordre du jourproposé par le Comité d'experts, sous réserve dudernier point, h). Maintenant que le soin de reviserles nomenclatures a été confié à l'OMS (voir l'article2 s) de la Constitution), je suggère que ce texte soitremplacé par une déclaration, qui serait faite àl'ouverture de la Conférence, et qui aurait pourobjet :

(i) de définir nettement le statut de l'OMS etl'autorité dont elle est investie en vertu desa Constitution ;

I Ces amendements ont été examinés par la Commlkaion Intérimaire aucours de sa neuvième séance (voir pages 35-36)

s Actes o$. OMS, no 8, III b).

(ii) de définir la fonction de la Conférencecomme étant de présenter des recomman-dations à l'OMS sur les points inscrits à sonordre du jour ; et

(iii) de préciser que l'OMS assumera à l'avenirl'entière responsabilité de la revision desnomenclatures.

Paragraphe 7. - Afin que les intentions duComité d'experts soient nettement comprises, jesuggère que ce paragraphe soit remplacé parle suivant :

« 7. Que le Secrétaire exécutif élabore, envertu des articles 21 et 22 de la Constitutionde l'OMS, un règlement visant à assurerl'établissement et la publication de statistiquesconformément aux nomenclatures revisées àadopter par la première Assemblée de laSanté et qu'il communique, pour examen, ceprojet de règlement aux gouvernements, envue de son adoption à la première Assembléede la Santé. n

ANNEXES 62, 63 - 244 -

3. En ce qui concerne le second groupe derecommandations, qui se rapportent à un comitépermanent d'experts, je suggère :

Paragraphe 8. - Afin d'éviter toute erreurquant à ses fonctions propres, que le titre proposésoit modifié de manière à être libellé comme suit :« Comité permanent d'experts pour les statisti-ques de morbidité et de mortalité ».

Paragraphe 9 a). - Qu'il n'appartienne peut -être pas à un Comité d'experts, en tant que tel,

de donner des avis techniques aux gouverne-ments.

Paragraphe 9 c). - Que les termes « statisti-ques sanitaires et démographiques », qui figurentà la troisième ligne, soient remplacés par « sta-tistiques de morbidité et de mortalité ».

Paragraphe _ro. - Que les termes «et conseil-lers » soient supprimés à la deuxième ligne, maisinsérés à la première ligne après le terme « mem-bres ».

Annexe 63. [WHO.IC /i44 et Add. r, 2 et 3.1Janvier 1948.

COMMUNICATIONS REÇUES DES GOUVERNEMENTS CONCERNANT LA REVISION DES CLAUSES DES CONVENTIONS SANITAIRES INTERNATIONALES RELATIVES AU

PÈLERINAGE

Ce document contient l'analyse et la synthèsedes communications reçues des gouvernements enréponse à la lettre -circulaire no 14 du Secrétaireexécutif en date du 21 juillet 5947, relative aurapport et au projet de règlement préparés par leSous -Comité d'experts pour la Revision des Clausesdu Pèlerinage 2.

I. ANALYSE

Par la lettre -circulaire susvisée, le Secrétaireexécutif demandait aux gouvernements intéressésde présenter des observations sur (i) le projet derèglement, (ii) les sanctions et les taxes sanitaires,et (iii) le genre d'instrument qu'il y aurait lieu depréparer en vue de la réglementation du Pèlerinagede La Mecque - les recommandations concernant(ii) et (iii) ayant été omises du projet de règlement.

L'analyse des trente -trois réponses reçues permetde les ranger en trois catégories :

A. Des réponses se bornant à accuser réceptionde la lettre -circulaire ont été reçues des payssuivants : Argentine, Danemark, République Domi-nicaine, Equateur, Irlande, Haïti, Honduras, Nor-vège, Suède et Tchécoslovaquie (ro).

Note. - Certains des pays susmentionnés n'ontprésenté aucune suggestion, en raison del'intérêt limité qu'ils portent au Pèlerinage.

B. Des réponses accusant réception de lacirculaire et indiquant qu'elle avait été trans-mise à l'autorité compétente ont été reçues despays suivants : Bolivie, Costa -Rica, Grèce, Gua-témala, Mexique, Salvador, Uruguay et Vene-zuela (8).

C. Les réponses contenant des observations sur(i) le projet de règlement, (ii) les sanctions et lestextes sanitaires, et (iii) le genre d'instrumentpréconisé (55).

(i) Projet de règlement.'Australie. - Tout en étant généralement d'accord

avec la revision suggérée, l'autorité compétentepréfère laisser le soin de présenter des observationssur les modalités du règlement aux pays plusdirectement intéressés au Pèlerinage.

Belgique. - Pas d'objection.Egypte. - Dans sa réponse figurent les opinions

de l'Irak, du Liban, de la Palestine et de l'Arabie

1 Les communications reçues des gouvernements ont été examinées parla Commission Intérimaire à sa quatorzième séance (voir page 5x) et il aété décidé de les renvoyer au sous- comité d'experts compétent.

2 Actes off. OMS, n28, V.

Saoudite - les représentants de ces pays s'étantréunis à Alexandrie du 5 au r1 janvier 1948 enqualité de membres du Comité régional de Santédu Bureau Régional Panarabe.

a) Préambule. - Résolution du Comitérégional de Santé.

« Le fait de conclure, pour les pèlerins musulmans,une convention spéciale, prescrivant certainesprécautions à prendre à leur départ pour le Hedjazet à leur retour de cette région, signifierait simple-ment que le pèlerinage implique un état de chosesqui rend ces précautions nécessaires. Or, il n'estpas douteux que cet état de choses, jugé si inquié-tant dans le passé, s'est sensiblement amélioré,par suite des réformes sanitaires qui ont été intro-duites dans les pays arabes, des mesures efficaces devaccination et de quarantaine qui sont appliquées,de l'amélioration des conditions sanitaires à borddes navires employés au transport des pèlerins, etc.

« Cela étant, et afin d'apaiser le sentiment demécontentement provoqué parmi les populationsmusulmanes par l'idée d'une convention spécialepour le pèlerinage, le Comité propose de déciderque la conclusion d'une telle convention n'est pasnécessaire. Il estime qu'il serait facile, pour attein-dre les objectifs visés par le projet de convention,d'incorporer les dispositions de ce projet dans lesConventions sanitaires internationales pour laNavigation maritime et aérienne. Il suffirait, pourcela, d'introduire dans les articles de ces deuxConventions, certaines adjonctions et divers amen-dements s'inspirant du projet de texte préparé parle Comité d'experts.

« Ce travail, le Comité régional l'a effectué. Lesdispositions du projet de texte ont été incorporées,avec de légères modifications, dans les articles desdeux Conventions susmentionnées. Ainsi, certainesdispositions n'ayant aucun rapport avec des con-ventions sanitaires ont dfi être entièrement écar-tées : il s'agit, notamment, de celles qui concernentles navires affectés au transport des pèlerins. LeComité régional est d'avis que de telles dispositionsrelèveraient plus justement de la législation internedes pays d'embarquement. Il se peut, toutefois,que les Etats Membres de l'Organisation régionales'entendent entre eux pour surveiller l'exécution deces dispositions et notifient le fait à l'OrganisationMondiale de la Santé.

« En ce qui concerne les navires de pèlerins ainsique la sécurité et la protection des pèlerins contre

- 245 - ANNEXE 63

l'infection, le Comité estime que, pendant leurvoyage, les pèlerins devraient bénéficier des mêmesfacilités et des mêmes mesures sanitaires que lespassagers ordinaires. Ces conditions prépareraientla voie à de nouveaux allégements dans les restric-tions imposées aux pèlerins et à leurs futursdéplacements.

« Le Comité a également examiné la question desnotifications relatives à l'état sanitaire et à lasituation épidémique dans le Hedjaz, pendant ladurée et à la fin de la saison du pèlerinage.

« Tout en reconnaissant que les notifications enquestion sont du ressort du Royaume de l'ArabieSaoudite, le Comité recommande que, avant defaire lesdites notifications à la fin de la saison dupèlerinage, le Gouvernement de l'Arabie Saouditetienne compte des vues et des données soumises parles membres des missions médicales accompagnantles pèlerins - données qui sont fondées sur leursconstatations personnelles quant à l'état sanitairedes pèlerins et sur les rapports et statistiques publiéspar le Gouvernement de l'Arabie Saoudite avant etpendant la/saison du pèlerinage. »

Le détail des décisions prises, en ce qui concernel'incorporation du projet de réglementation surle pèlerinage dans les Conventions sanitaires inter -nationales pour la Navigation maritime et aérienne,est indiqué ci -après :

b) Modifications suggérées au Projet deréglementation établi en avril 2947 par leSous -Comité d'experts sur le Pèlerinage,

et propositions soumises à ce sujet.

Section I. - Transport par voie maritime,

Article z : A supprimer.Article 2, paragraphes r et 2: A ajouter à l'article

13 de la Convention sanitaire maritime (para-graphes 7, 8 et 9) et article 23 de la Conventioninternationale pour la Navigation aérienne.

Article 2, paragraphe 4: A ajouter à l'article 13 aunouveau paragraphe.

Ajouter la clause suivante à la fin du paragra-phe 9, (premier alinéa) :

« Il est entendu que chaque gouvernementtiendra compte, dans l'exécution des dispositionsci- dessus, des circonstances et des possibilitéslocales. »

Article 2, paragraphe 4: A ajouter à l'article 13, dontil deviendra le paragraphe (Io), les mots « sixmois » étant remplacés par « treize semaines D.

Article 3: A supprimer, cette disposition figurantdéjà dans l'article 57 de la Convention sanitaireinternationale de 1944.

Article 4: A ajouter à l'article 17 de la Conventiondont il formera un nouveau paragraphe e).

Article 5 : A supprimer, les lois du Gouvernementde l'Arabie Saoudite prévoyant que les visas neseront accordés aux pèlerins que moyennantversement d'une certaine somme en dépôt.

Article 6 à 29: Ces articles précisent les exigencesauxquelles doivent satisfaire les navires trans-portant des pèlerins. Il est désirable que cesexigences fassent l'objet d'un arrangement spécialentre les Etats intéressés ; toutefois, elles nedevront pas être différentes de celles qui sontactuellement imposées pour les navires à pèlerins.Les facilités assurées par ces navires devraientse rapprocher autant que possible de celles desnavires ordinaires. Ces conditions devraient êtreincorporées dans la législation interne des Etats.

Articles 30 d 33: A supprimer, car ils traitent desrègles à suivre pour les soins aux malades, etc.,à bord des navires ordinaires.

Articles 34 à 36: Ces articles devraient être ajoutésau titre II, section II (Navires venant du sud etse dirigeant vers le Hedjaz), à la suite de l'article71, parmi les mesures à appliquer dans la traver-sée de la mer Rouge.

Article 37: A supprimer et à insérer parmi lesdispositions générales, en tant qu'article 51 bis.

Article 38: A supprimer.

Article 39 : Devrait remplacer l'article 68 supprimé,avec les modifications suivantes :

1. Remplacer le mot « choléra », dans l'article67, par les mots « fièvre jaune ».

2. Ajouter le mot « ordinaires » après le mot« navires s, dans la seconde ligne de l'article 69.

Articles 40 à 45 (Navires revenant du Hedjaz et sedirigeant vers le nord) : A supprimer, dans laréglementation sur le pèlerinage, et à ajouter àla section II, titre II, de la Convention sanitaireinternationale, intitulée «Mesures dans la merRouge D.

Article 40, premier alinéa : Adopté.Article 40, deuxième alinéa : Adopté.Article 40, troisième alinéa : Adopté.Article 40, quatrième alinéa : A modifier comme suit:

« Si, à la suite d'une inspection médicalel'absence de tout cas de maladie tombant sous lecoup des règlements de quarantaine est établie,le navire sera autorisé à traverser le canal deSuez, à condition qu'il ne communique avec lerivage dans aucun port, avant que cinq joursse soient écoulés depuis son départ de Djeddah. »

Article 4z : A conserver sans modification.Article 42 : A conserver sans modification.Article 43: A conserver sans modification.Article 44: A modifier comme suit :

« Les navires se rendant vers la côte africainepar la mer Rouge et ayant des pèlerins à borddevront se conformer aux instructions desautorités sanitaires des Etats intéressés concer-nant la désignation du port de destination et lesmesures applicables aux navires. »

Article 45: A conserver sans modification.Article 46 (Navires revenant du Hedjaz et se diri-

geant vers le sud) : A conserver.

Section II. - Transport par voie aérienne.

Articles 47 à 5o : A incorporer dans la Conventionsanitaire internationale pour la Navigationaérienne.

Article 48 : a) Inutile ; à supprimer.b) A ajouter à l'article 9 de la Convention

sanitaire internationale pour la Navigationaérienne.

c) A ajouter à l'article 24 et à modifier commesuit :

« Les aéronefs revenant du Hedjaz et ayantà bord" des pèlerins indigènes ou étrangers, oudes deux catégories, dont tous ou certainsse rendent à destination du pays intéressé,devront atterrir sur l'aérodrome désigné parles autorités sanitaires pour l'application, àl'aéronef et aux pèlerins, des mesures Bani-

' taires prévues par la législation de l'Etatintéressé. »

ANNEXE 63 - 246 -

Article 49: a) A ajouter à l'article 25 sous la formesuivante :

« Les autorités sanitaires du port de destinationont le droit de prendre toutes mesures qu'ellesjugent appropriées pour assurer que les pèlerinsarrivant par aéronef ont satisfait aux conditionsprévues à l'article 23 de la présente Convention. »b) A ajouter, en tant que nouveau paragraphe,

à l'article 52 de la Convention sanitaireinternationale pour la Navigation aérienne.

Article 50: A ajouter, en tant que nouveau para-graphe, à l'article 52 de la Convention sanitaireinternationale pour la Navigation aérienne.

Section. III. - Transport par voie terrestre.

Article 5r : A conserver sans modification et àajouter à la section IV relative aux mesuresprises à l'intérieur des frontières terrestres(Convention sanitaire internationale de 1944).

Article 52 : A modifier comme suit :« Si les pèlerins sont en possession de certi-

ficats de vaccination conformes aux dispositionsde l'article 13. »

Articles 53 à 57 : A conserver.

Chapitre III. - Informations sanitaires.

Article 58: a) A ajouter en tant que nouveau para-graphe à l'article 4 de la Convention sanitaireinternationale.

b) A ajouter en tant que paragraphe 2 à l'article5 de la Convention sanitaire internationale.

France. - L'article ro du projet prévoit l'af-fectation à chaque pèlerin d'une couchette indivi-duelle démontable. Cette prescription constitue uneamélioration extrêmement heureuse des conditionsde vie à bord pour les pèlerins et en même tempsune garantie supplémentaire des bonnes conditionshygiéniques de la traversée.

Toutefois, on peut se demander si l'applicationde cette mesure ne risque pas d'entraîner actuelle-ment de sérieuses difficultés pratiques.

L'article 40 prévoit dans son dernier alinéa que :« Si les trois premiers navires ramenant les pèlerinsà El Tor ont été reconnus indemnes, l'autoritésanitaire de Suez aura la latitude de permettre lepassage du canal aux navires indemnes, sansexiger que les cinq jours se soient écoulés depuis ledépart de Djeddah. »

Il apparaît que cette latitude comporte un risquenon négligeable de propagation des maladiesépidémiques et que, en l'état actuel des choses, ilserait préférable de supprimer purement et simple-ment cette disposition. Les événements épidémio-logiques récents du bassin oriental de la Méditer-ranée sont de nature, semble -t -il, à faire prévaloircette opinion.

Iran. - Approuve et accepte les clauses sani-taires du projet de règlement pour le contrôle duPèlerinage de La Mecque (document WHO.IC /84).

Pays -Bas. - La vaccination des pèlerins contrele choléra avant qu'ils ne quittent le port d'embar-quement est certainement nécessaire, mais le faitde ne pas procéder à l'examen des selles en vued'y déceler la présence du vibrion cholérique com-porte un risque, notamment lorsqu'il s'agit despèlerins provenant de régions infectées par lecholéra et de régions où l'entérite cholériformeexiste à l'état épidémique.

La vaccination, sans examen des selles, nesuffirait que si, au cours de leur voyage, les pèlerinsn'avaient pas de contact direct ou indirect avec

les personnes qui n'ont pas été vaccinées contrele choléra - condition préalable difficile à faireobserver.

L'omission de l'examen des selles ne seraitjustifié que s'il s'agissait de pèlerins venant derégions indemnes de choléra ou d'entérite choléri-forme.

Le Gouvernement néerlandais estime qu'il estindispensable que le service d'hygiène du port dedépart soit pourvu d'un laboratoire de bactério-logie.

En ce qui concerne les commodités à fournir auxpèlerins à bord des navires, le Gouvernementnéerlandais est d'avis qu'il n'y aurait pas lieud'inscrire de disposition à cet effet dans les accordsqui ont pour objet d'empêcher, du point de vueinternational, la propagation des maladies trans-missibles.

République des Philippines. - Le projet deréglementation est complet et satisfaisant.

Arabie Saoudite. - Ne voit aucune raison pourque des clauses spéciales, relatives au pèlerinage,soient insérées dans les conventions sanitairesinternationales, étant donné qu'il ne devrait pasexister de différence entre les arrangements prisen ce qui concerne les pèlerins se rendant au Hedjazet ceux qui visent les personnes se rendant dansd'autres parties du monde (par exemple, pourvisiter des expositions internationales ou pouraccomplir des pèlerinages en Palestine).

Transjordanie. - Approbation sans réserve duprojet de règlement. Toutefois, on estime quechaque navire transportant des pèlerins devrait,indépendamment d'un médecin qualifié, expert enhygiène maritime, avoir à bord un chirurgien etêtre pourvu d'une salle d'opérations.

Union Sud -Africaine. - a) L'aménagement decouchettes, visé au paragraphe 2 de l'article ro,devrait être obligatoire, et non pas facultatif.

b) Le libellé de l'article 31 devrait être modifiéde manière à se terminer comme suit : « doit êtreimmergé en haute mer avec la plus grande céléritépossible ».

c) Il est noté qu'aucune disposition spécialen'est inscrite dans la Convention sanitaire inter-nationale en vue de la désinfection de l'eau sainte.Si on l'estime nécessaire, une disposition spécialeen vue de cette désinfection devrait être inscritedans la convention.

Royaume -Uni. - Intitulé: Etant donné qu'il n'apas encore été statué sur le genre d'instrument,substituer « Amendement » à « Règlement ».

Article Io : S'il était donné suite à la propositionde pourvoir les pèlerins de couchettes individuelleset démontables, construites de préférence en métalet disposées éventuellement sur deux étages, lesdifficultés pratiques suivantes surgiraient :

a) La nature du transport maritime en vuedu pèlerinage changerait radicalement. La pra-tique actuelle des compagnies de navigation estde loger les pèlerins dans le centre et les entre-ponts des navires qui font normalement partieintégrante de leur flotte de cargos. Ces naviressont construits de telle sorte que les installationsspéciales actuellement nécessaires pour le trans-port. des pèlerins peuvent être très rapidementajustées et démontées, et la surface disponiblepeut être répartie avec le maximum de souplesseentre les pèlerins et la cargaison, au cours dela saison du pèlerinage. Or, si ces navires doiventêtre dorénavant pourvus de couchettes, c'enserait fait de cette souplesse et le tonnage dis-

247 - ANNEXE 63

ponible pour le transport des pèlerins en seraitinévitablement réduit. Indépendamment desdifficultés initiales que présente l'installation dunombre de couchettes nécessaires aux milliers depèlerins qui sont transportés chaque année(difficultés qui seraient actuellement quasi insur-montables et qu'on ne pourrait résoudre qu'auprix de dépenses énormes), les difficultés admi-nistratives que comporteraient le démontage etl'arrimage des couchettes en dehors de la saisondu pèlerinage seraient, elles aussi, considérables.En outre, bien que l'espace à allouer à chaquepèlerin n'ait pas été modifié dans le règlementrevisé, il n'en est pas moins vrai que, en pratique,l'aménagement de couchettes aurait inévitable-ment pour effet d'augmenter l'espace réservé àchacun d'eux. Tous ces facteurs contribueraient àmajorer considérablement les frais d'exploita-tion et, par voie de conséquence, les tarifs detransport des pèlerins.

Il résulterait des considérations qui précèdentque l'effectif des pèlerins qui pourraient êtretransportés dans un temps donné serait réduit.Le pèlerinage devrait donc être réparti sur uneplus longue période avec les nombreux inconvé-nients qui résulteraient de ce système.

b) L'argument selon lequel les pèlerins béné-ficieraient de l'aménagement de couchettes estfort contestable. Actuellement, les cadres et lescouvertures des pèlerins sont repliés pour dé-sencombrer le passage pendant la journée et lespèlerins se trouvent en état d'utiliser en quelquesorte la surface qui leur est attribuée pour s'ytenir de jour. L'installation de couchettes les enempêcherait ; leur liberté de mouvement pen-dant la journée s'en trouverait réduite. Afin degarantir quelque liberté de mouvement auxpèlerins, leurs couchettes devraient être disposéessur deux étages, de sorte que l'éclairage et l'aéra-tion en pâtiraient inévitablement. Il seraitégalement beaucoup plus difficile, dans ces condi-tions, de maintenir les ponts en état de propreté.Le Gouvernement de Sa Majesté n'a connais-sance d'aucune preuve que le transport despèlerins dépourvus de couchettes se traduise parune atteinte à leur bien -être physique ou soitde nature à nuire aux intérêts de la santé mon-diale. A ce jour, on ne peut faire état d'aucuneexpérience quant aux résultats que donneraitl'installation de couchettes et, pour les raisonsénoncées ci- dessus, il y a tout lieu de supposerque ce système n'opérerait pas au mieux desintérêts des pèlerins. Il n'est manifestement pasopportun que l'installation de couchettes soitrendue obligatoire, par voie de décision inter-nationale, pour tous les pays qui s'intéressentau pèlerinage, avant que l'un d'entre eux nesoit complètement renseigné quant aux effets quien résulteraient. D'autre part, comme il s'agitlà, incontestablement, d'une prescription quirendrait le pèlerinage plus coûteux pour lesintéressés, chaque pays devrait être libre dedécider s'il désire ou non adopter des dispositionsde nature à empêcher ses nationaux les moinsfortunés de participer au pèlerinage.

Ainsi donc, la question de décider s'il y auraitlieu d'installer des couchettes appartient essen-tiellement au gouvernement du pays dans lequelles pèlerins sont embarqués et il y a lieu de sup-primer de l'article 1 o la prescription selon laquelledes couchettes devraient nécessairement êtreaménagées.Article z4: L'incidence des maladies, infectieuses

ou autres, n'a jamais, au cours des trente der-

nières années, atteint même 2,5% du nombre totaldes pèlerins transportés à bord des navires enprovenance de l'Inde qui leur sont réservés. Ilsemble donc que l'installation de locaux d'infir-merie pour 4% des pèlerins embarqués représenteune proportion inutilement élevée.

Les règlements actuels de l'Inde relatifs auxnavires à pèlerins prescrivent que des locaux d'in-firmerie permanents doivent être installés pourune proportion de 2,5% des pèlerins embarquéset que des locaux d'infirmerie temporaires doiventêtre aménagés pour 1,5% d'entre eux. Ces locauxtemporaires consistent en une vaste tente en toileconstruite sur charpente de bois et reposant surun plancher. On croit savoir qu'un amendementaux règlements indiens sur les navires à pèlerinsentrera à bref délai en vigueur, et prescrira latransformation des locaux temporaires en locauxde caractère plus permanent. L'application de cetamendement nécessitera l'installation de locauxd'infirmerie semi- permanents, suffisants pour abri-ter cinq ou six cadres disposés sur un seul étage.Cette nouvelle disposition envisagée par les auto-rités de l'Inde est considérée comme opportune,parce qu'elle permettra de pourvoir dans de meil-leures conditions à l'isolement des malades.

Il est donc suggéré que les locaux d'infirmerieprescrits par la convention soient aménagés àl'intention de 2,5% des pèlerins embarqués, le soinde décider dans quelle mesure des locaux d'infir-merie doivent être installés pour plus de 2,5% despèlerins devant être laissé aux pays dans lesquelsles intéressés sont embarqués.

Article 49 b) : Les termes « modifiés en 1944reproduits à la fin du paragraphe d) devraientêtre omis, puisque l'article 52 de la Conventionsanitaire internationale pour la Navigation aériennede 1933, n'a pas été amendé en 1944.

(ii) Sanctions et taxes sanitaires.Colombie. - Ne préconise pas la prévision de

sanctions à titre de disposition générale ; chaquepays imputera à la compagnie de navigation lesdépenses occasionnées par l'application du règle-ment.

France. - Considère qu'il est difficile d'avancerdès maintenant des propositions concrètes relativesaux sanctions et aux taxes sanitaires, et qu'il seraitopportun d'instituer un sous -comité spécial quiétudie cette question avec le concours de spécia-listes qualifiés.

Union Sud-Africaine. - a) Sanctions : Il n'estpas suggéré de modifier les dispositions prévuesaux articles 152 à 562 des Conventions sanitairesinternationales de 1926.

b) Taxes sanitaires : Il n'est pas suggéré demodifier les dispositions prévues à l'article 55 dela Convention sanitaire internationale de 1926.

Royaume -Uni. - Aucune observation pour lemoment, étant donné la décision prise à sa qua-trième session, par la Commission Intérimaire,d'ajourner jusqu'à la première Assemblée de laSanté l'examen des questions des sanctions et destaxes sanitaires.

(iii) Forme de l'instrument.

Australie. - Règlement, ainsi qu'il est prévuaux termes des articles 19 -21 de la Constitution del'Organisation Mondiale de la Santé.

Belgique. - Règlement international sous formed'annexe aux Conventions sanitaires internatio-nales.

ANNEXE 63 - 248 -

Colombie. - Règlement spécial établi par l'Orga-nisation Mondiale de la Santé.

France. - Considère que l'instrument à établirdevrait être conçu non pas sous forme d'une con-vention nouvelle mais d'un règlement d'applica-tion des principes généraux qui seront adoptés parl'OMS pour la prophylaxie internationale des mala-dies pestilentielles.

Pays -Bas. - Exprimeront leur opinion à unedate ultérieure.

Nouvelle- Zélande. - Annexe aux conventionsexistantes.

Iles Philippines. - Règlement internationale -ment adopté, au sens des articles 19 -2I de la Cons-titution de l'OMS.

Suisse. - Règlement conforme à l'article 21 dela Constitution de l'OMS. Le texte dudit règlementdevrait, ainsi que le conseille le Sous -Comitéd'experts, être établi sous forme d'une annexe auxconventions.

Transjordanie. - Convention sanitaire « établieen dehors de toute influence politique ».

Turquie. - Règlement international établi parles représentants qualifiés des pays intéressés.

Union Sud -Africaine. - Convention analogueaux conventions sanitaires internationales exis-tantes.

Royaume -Uni. - Aucune observation pour lemoment, étant donné la décision prise à sa qua-trième session, par la Commission Intérimaire,d'ajourner jusqu'à la prochaine Assemblée Mon-diale de la Santé, l'examen du genre d'instrumentqui devrait être préparé pour réglementer le pèle-rinage de La Mecque.

II. SYNTHÈSE

(i) Projet de règlement.

8 Gouvernements ont présenté des observations ;parmi ceux -ci :

4 Gouvernements ont notifié leur accord, àsavoir : l'Australie, la Belgique, les Iles Phi -lippines, la Transjordanie - ce dernier paysrecommandant, toutefois, que les navires depèlerins aient à bord un chirurgien et une salled'opérations.

4 Gouvernements se réfèrent à l'article ro en cequi concerne l'installation de couchettes :

La France, tout en reconnaissant que les dis-positions du projet de texte amélioreraient lesconditions de vie et d'hygiène à bord, se demandesi l'application de ces dispositions ne risqueraitpas d'entraîner de sérieuses difficultés pratiques,

Les Pays -Bas n'estiment pas qu'une dispo-sition de cette nature devrait être inscrite dansune Convention internationale, pour les raisonsénoncées.

L' Union Sud -A f s icaine estime que la disposi-tion relative à ce point devrait être obligatoireet non pas facultative.

Le Royaume -Uni est d'avis que la question dedécider s'il y aurait lieu d'installer ou non descouchettes appartient essentiellement au gou-vernement du pays dans lequel les pèlerins sontembarqués et qu'il y a lieu de supprimer del'article Io la prescription selon laquelle descouchettes devraient être aménagées.

I Gouvernement (Egypte) - représentant sonpropre point de vue et ceux de l'Irak, du Liban,de la Palestine et de l'Arabie Saoudite -considère qu'il n'y a pas lieu d'établir deconvention ou de règlements particuliers pourle contrôle sanitaire du Pèlerinage de LaMecque ; on pourrait atteindre les objectifsvisés en incorporant les dispositions du projetde texte, avec certaines adjonctions et modi-fications, dans les articles des Conventionssanitaires internationales pour la Navigationmaritime et aérienne. La façon dont cetteinsertion peut être faite est indiquée en détail.

I Gouvernement (celui des Pays -Bas) souligne lanécessité de l'examen des selles, notamments'il s'agit de pèlerins venant de régions infec-tées par le choléra ou de régions où sévitl'entérite cholériforme sous forme épidémique.La vaccination contre le choléra, à laquelle ildevrait toujours être procédé avant que lespèlerins ne quittent le port d'embarquement,est insuffisant en pareils cas.

1 Gouvernement (Union Sud -Africaine) estimeque le libellé de l'article 31 devrait se conclurepar les termes : « doit être immergé en hautemer avec la plus grande célérité possible ».

I Gouvernement (Union Sud -Africaine) faitobserver qu'aucune disposition spéciale n'estprévue pour la désinfection de l'eau sainte etpréconise l'inscription d'une disposition de cetordre si on l'estime nécessaire.

I Gouvernement (Royaume -Uni) présente desobservations sur la proportion de 4% despèlerins embarqués à l'intention desquels seraitprévue l'installation de locaux d'infirmerie.Il suggère de fixer, dans la Convention, cetteproportion à 2,5% des pèlerins embarqués, lesoin de décider des locaux qui devront êtreaménagés à l'intention d'une proportion depèlerins supérieure à 2,5% devant être laisséaux gouvernements des pays où les intéresséssont embarqués.

1 Gouvernement (Royaume -Uni) préconise l'omis-sion, à la fin de l'article 49 b), des termes« modifiée en 1944 n, étant donné que l'article52 de la Convention sanitaire internationalepour la Navigation aérienne de 1933 n'a pasété amendé en 1944.

I Gouvernement (Royaume -Uni) préconise unemodification de l'intitulé du projet de règle-ment : étant donné qu'il n'a pas encore étéstatué sur le genre d'instrument, le terme« Amendements n devrait se substituer auterme « Règlement n.

(ii) Sanctions et taxes sanitaires.4 Gouvernements se réfèrent à ces questions, et

parmi ceux -ci :1 Gouvernement (Colombie) recommande :

a) de ne pas prévoir de sanctions à titre dedisposition générale ;

b) que chaque pays impute à la compagniede navigation les dépenses occasionnées parl'application du règlement.

I Gouvernement (France) conseille l'établisse-ment d'un sous -comité particulier pour étudier,avec l'assistance de spécialistes qualifiés, laquestion des sanctions et des taxes sanitaires.

I Gouvernement (Union Sud -Africaine) re-commande de ne pas modifier les dispositionsrelatives aux sanctions et aux taxes sanitaires

- 249 - ANNEXES 63, 64

déjà contenues dans la Convention de 1926(articles 152 à 162 et article 55 respectivement).

1 Gouvernement (Royaume -Uni) réserve sonopinion.

(iii) Forme de l'instrument.

12 Gouvernements traitent de cette question, etparmi ceux -ci :

2 (Pays -Bas et Royaume -Uni) réservent leuropinion.

2 (Transjordanie et Union Sud -Africaine) re-commadnent d'établir l'instrument sous formede « convention sanitaire ».

r (Nouvelle- Zélande) recommande d'adjoindrele texte sous forme d'« annexe aux conventionsexistantes s.

7 recommandent d'établir un « règlement », àsavoir :

2 (Belgique et Suisse) sous forme d'« annexe auxconventions ».

4 (Australie, Colombie, France et Philippines)sous forme de « Règlement international ».Voir articles 19 à 21 de la Constitution del'OMS.

I (Turquie) sous forme de « Règlement inter-national établi par des représentants qualifiésdes pays intéressés ».

Annexe 64. [WHO.IC /193.]5 février 1948.

RAPPORT DE LA CINQUIÈME SESSION DE LA COMMISSION INTÉRIMAIRE 1

I. REPRÉSENTANTS, SUPPLÉANTS, CONSEILLERSET OBSERVATEURS

La Commission Intérimaire de l'OrganisationMondiale de la Santé a tenu sa cinquième sessionau Palais des Nations, à Genève, du 22 janvierau 7 février 1948. Ont participé aux réunions (voirpages 7 -8) :

II. MEMBRES DES COMITÉS INTERNESET DES SOUS -COMITÉS

Les pays suivants sont membres des comitésinternes de la Commission Intérimaire :

Comité d'Administration et Finances.Président : Dr C. VAN DEN BERG (Pays -Bas).Vice -Présidents : Dr André CAVAILLON (France),

Dr Nicholas BARAN (R.S.S. d'U-kraine) .

Rapporteur : Dr Szeming SZE (Chine).Membres : Représentants des pays suivants :

I. Canada.2. Chine3. Etats -Unis

d'Amérique4. France

5. Mexique6. Pays -Bas7. Royaume -Uni8. R.S.S. d'Ukraine9. Yougoslavie.

Comité des Relations.

Président : Dr Aly Tewfik CHOUCHA Pacha (Egypte).Vice -Présidents : Dr Karl EVANG (Norvège).

Dr G. H. DE PAULA SOUZA (Brésil).Rapporteur : Dr Karl EVANG (Norvège).Membres : Représentants des pays suivants :

r. Australie 7. Pays -Bas2. Brésil 8. Norvège3. Chine 9. Royaume -Uni4. Egypte Io. Union des Républiques5. Etats -Unis Socialistes Soviétiques

d'Amérique ri. Venezuela.6. Mexique

' Ce rapport, adopté par la Commission Intérimaire au cours de sa seizièmeséance (voir pages 57-59), contient les modifications apportées à cette séance ;le texte original est donné en note.

Comité du Siège.

Président : Lieutenant -Colonel C. MANI (Inde).Membres : Représentants des pays suivants :

1. Canada2. Egypte3. France

4. Inde5. Mexique6. Norvège.

SOUS- COMITÉS

Les membres des sous -comités des comitésinternes sont les suivants :

Comité d'Administration et Finances.Sous -Comité du Budget des Services d'Aide sanitaire

aux Pays (Fonds de l' UNRRA) :Président : Dr C. VAN DEN BERG (Pays -Bas).Membres : Représentants des pays suivants :

1. Canada 4. Pays -Bas2. Chine 5. R.S.S. d'Ukraine3. Etats -Unis 6. Yougoslavie.

d'Amérique

Sous -Comité des Questions administratives spéciales :

Président : Dr Szeming SZE (Chine).Membres : Représentants des pays suivants :

I. Chine 2. Etats -Unis d'Amérique.

Comité des Relations.

Sous - Comité de, Négociations avec l'OrganisationSanitaire Panaméricaine :Président : Dr A. GABALDbN (Venezuela).Membres : Représentants des pays suivants :

1. Brésil 3. Mexique2. Etats -Unis 4. Venezuela.

d'Amérique

Sous- Comité de Négociations avec l'Office Interna-tional d'Hygiène Publique :Président : Dr C. VAN DEN BERG (Pays -Bas).Membres : Représentants des pays suivants :

r. Australie 2. Pays -Bas3. Royaume -Uni.

ANNEXE 64 - 250 -

Sous - Comité de Négociations avec l'UNESCO :Président : Dr H. VAN ZILE HYDE (Etats -Unis

d'Amérique).Membres : Représentants des pays suivants :

1. Brésil 3. France2. Etats -Unis 4. Royaume -Uni.

d'Amérique

Sous - Comité de Négociations avec la FAO:Président : Dr Karl EVANG (Norvège).Membres : Représentants des pays suivants :

1. Australie z. Norvège3. Venezuela.

Sous - Comité de Négociations avec les Nations Unies :

Président : Dr W. A. TIMMERMAN (Pays -Bas).Membres : Représentants des pays suivants :

1. Chine 3. Pays -Bas2. Etats -Unis

d'Amérique4. Union des Républiques

Socialistes Soviétiques.

Sous - Comité des Relations avec les organisationsnon gouvernementales :

Président : Dr Melville MACKENZIE (Royaume -Uni) .

Membres : Représentants des pays suivants :1. Chine 2. Royaume -Uni.

3. Venezuela.Secrétaire exécutif : Dr Brock CxlsxoLM.

Date et lieu de lapremière Assembléede la Santé

Forme du rapportà l'Assemblée

Partie I du rapporà l'Assemblée

III. RÉSOLUTIONS CONCERNANTLA PREMIÈRE ASSEMBLÉE DE LA SANTÉ

La Commission Intérimaire :A. A décidé que la première Assemblée de

la Santé se tiendrait à Genève, Suisse, etqu'elle commencerait en juin 19481 (voirpages 42-43).

B. A décidé que le Rapport de la CommissionIntérimaire a l'Assemblée de la Santé se com-poserait de deux parties, comme suit :

Partie I. - Un exposé concis de l'origineet des travaux de la Commission jusqu'à unedate aussi rapprochée 'que possible de l'ou-verture de la première Assemblée de la Santé,conformément aux prescriptions du para-graphe Io de l'Arrangement du 22 juillet1946.

Partie II. - « L'ordre du jour provisoirede la première session de l'Assemblée de laSanté ainsi que les documents et les recom-mandations nécessaires s'y rapportant » (qui,conformément au paragraphe z b) de l'Arran-gement du zz juillet 1946, doivent être sou-mis aux signataires de cet Arrangement sixsemaines, au moins, avant l'ouverture de lasession), comprenant un programme detravail (voir page 44).

C. A décidé, en ce qui concerne la partie Idu rapport, que :

1) le Secrétaire exécutif serait chargé depréparer le document, sous forme deprojet (dans les conditions indiquées parl'Annexe 6o) ;

z) le Président nommerait un comitérestreint, composé de membres de laCommission, qui se réunirait avec leSecrétaire exécutif au plus tard quatre

1 Les mots s pour se terminer le . ou aux environs du. . .

juillet 5948 n ont été supprimés par la Commission au cours de saseizième séance (voir page 57).

semaines avant l'ouverture de la sessionde l'Assemblée de la Santé, afin d'ap-prouver le projet ;

3) aussitôt que possible après cette date,le projet, tel qu'il aura été approuvé parce comité, serait ronéographié pour êtresoumis à l'approbation expresse desmembres de la Commission lors d'uneréunion finale de celle -ci, qui se tiendraitquelques jours avant l'ouverture de lasession de l'Assemblée de la Santé, étantentendu que, si l'on disposait d'un délaisuffisant, le projet approuvé par lecomité serait envoyé aux membres avantla réunion finale de la Commission afinqu'ils disposent du plus de temps pos-sible pour l'examiner.

D. A décidé, en ce qui concerne la partie IIdu rapport, que :

1) la documentation nécessaire serait im-primée ou reproduite par offset, selon lasolution qui s'avérerait la plus pratique,dans les deux langues de travail ;

z) les traductions dans les autres languesofficielles seraient envoyées, sous formeronéographiée, aux signataires de l'Ar-rangement qui en feraient la demande ;

3) l'obligation « de préparer et de sou-mettre aux signataires de l'Arrangement,six semaines, au moins, avant la pre-mière session de l'Assemblée de laSanté . . » serait interprétée commeconstituant une obligation d'envoyer ladocumentation, par la poste aérienne,six semaines avant l'ouverture de lasession, à tous les Etats qui, à ce moment,auront signé ou accepté la Constitutionde l'OMS ;

4) l'ordre du jour provisoire ainsi que lesdocuments et recommandations néces-saires, qui doivent être envoyés auxEtats conformément au paragraphe 3ci- dessus, seraient ceux qui sont indiquésdans le document WHO.IC /181 /Rev.z(voir Annexe 59).

E. A décidé que toute la documentation Rapportnon comprise dans le document WHO.IC /181 /Rev.2, telle que les rapports decomités d'experts, qui ne pourra être pré-parée assez à temps pour être approuvéepar le comité mentionné plus haut sous C. 2et qui, de l'avis du Secrétaire exécutif, relèvede la partie II du rapport, devrait êtreenvoyée aux Etats mentionnés plus haut sousD. 3 aussitôt que possible après la réunionde ce Comité et devrait être soumise, pourapprobation expresse, à la réunion finale dela Commission.

F. A décidé, étant donné les dispositionsdu paragraphe II de l'Arrangement du22 juillet 1946, de soumettre à l'examen del'Assemblée de la Santé un projet de résolu-tion sur la dissolution de la CommissionIntérimaire (Annexe 52) (voir pages 49-59).

Partie II du rappà l'Assemblée

IV. RÉSOLUTION CONCERNANTLA COMMISSION INTÉRIMAIRE

supplémentaire

Dissolution de laCommissionIntérimaire

A. Questions générales.

La Commission Intérimaire :I. A adopté l'ordre du jour de la cinquième Adoption de

session, présenté par le Secrétaire exécutif l'ordre du jour

(Annexe .r) (voir page Io).

- 251 - ANNEXE 64

xès- verbaux de laatrième session

Lpport sur laestion du siège

gions)graphiques

Lpport

Liions Unies

solutions de.ssembléeaérale

mité deordination ettitutionskialisées

llaboration avecCommission deslestions sociales

2. A approuvé, avec de légères modifica-tions, les procès- verbaux de la quatrièmesession de la Commission Intérimaire (voirpage 23).

B. Comité du Siège.

La Commission Intérimaire :

1. A adopté le rapport du Comité du Siègede l'Organisation Mondiale de la Santé(Annexe 4z) (voir page 56).

2. A approuvé un projet de résolution con-cernant la détermination des régions géogra-phiques en tenant compte de la possibilitéde créer des organisations régionales commeil est prévu au chapitre XI de la Constitution(Annexe 49) (voir page 14) 1.

C. Comité des Relations.

La Commission Intérimaire :1. A adopté le rapport du Comité des

Relations (Annexe 20) et a approuvé lesrecommandations qui y étaient contenues.Celles qui appelaient une décision de laCommission Intérimaire sont indiquées auxparagraphes z et 18 ci -après (voir page 46).

2. A décidé de soumettre le texte del'accord avec les Nations Unies, tel qu'il a étéapprouvé par l'Assemblée générale, à l'As-semblée de la Santé, pour approbation Y.

3. A décidé de transmettre, pour examen, àla première Assemblée de la Santé les recom-mandations aux institutions spécialisées com-prises dans les résolutions de la deuxièmesession ordinaire de l'Assemblée générale desNations Unies (Annexe 2, partie 21 G,Addendum et Annexe 23) a.

4. A adopté la résolution suivante :« La Commission Intérimaire, ayant pris

acte du rapport du Secrétaire exécutif,partie 21, Collaboration avec les NationsUnies, rapport sur des questions discutéesau cours de la deuxième et de la troisièmesession du Comité de Coordination etintéressant directement la CommissionIntérimaire - et se référant particuliè-rement au paragraphe z, partie 21 M,recommande que l'attention de l'Assem-blée de la Santé soit attirée sur l'oppor-tunité de tenir les futures sessions del'Assemblée de la Santé au début de l'année,de préférence en. février ou mars, cetteépoque étant considérée par le Comité deCoordination du Conseil Economique etSocial comme celle qui conviendrait lemieux. a

5. A autorisé le Secrétaire exécutif, en cequi concerne la collaboration avec la Com-mission des Questions sociales, à transmettreau Secrétaire général des Nations Unies :

a) « les remerciements de la CommissionIntérimaire pour les mesures concrètesqui ont été prises dans le sens de lacoordination, notamment en ce qui con-

s Ce paragraphe a été ajouté par la Commission Intérimaire aucours de sa seizième séance (voir page 58).

s Ce projet d'accord devant être présenté à la première Assembléede la Santé avec le rapport de la Commission Intérimaire et devantêtre reproduit dans un numéro subséquent des Actes officiels, ons'est dispensé de le reproduire ici.

8 Ce paragraphe a été ajouté par la Commission Intérimaire aucours de sa seizième séance (voir page 58).

cerne le Comité de Coordination duConseil Economique et Social ;

b) l'opinion de la Commission Intérimaire,selon laquelle il est essentiel que lesorganisations existantes soient pleine-ment utilisées et qu'elles soient renfor-cées, le cas échéant, en vue de l'élimi-nation des lacunes constatées entre lesdivers programmes ;

c) l'avis, exprimé par la CommissionIntérimaire, que chacune des institutionsspécialisées devrait être encouragée àagir, autant que possible, dans sonpropre domaine, indépendamment detoute influence politique. a

6. A approuvé la proposition formulée auparagraphe 7, partie 21 d u rapport duSecrétaire exécutif (Annexe 2), concernant laparticipation de la Commission Intérimaire àun conseil consultatif d'administration inter-nationale, étant entendu que les dépensesencourues à cet égard seraient minimes.

7. A pris acte de la partie 21 A -Q du rap-port du Secrétaire exécutif (Annexe 2), surla collaboration avec les divers organes desNations Unies et a recommandé de continuerla collaboration avec ces organes.

8. A recommandé la coopération la plusétroite avec les Nations Unies dans le domainedu logement et a décidé que la question del'hygiène de l'habitation sera inscrite à l'ordredu jour de la première Assemblée de laSanté (Annexe 2, partie 21 F).

9. A recommandé la participation du Secré-tariat aux travaux préparatoires en vue dela Conférence scientifique des Nations Uniespour la conservation et l'utilisation des res-sources naturelles, afin que les vues de l'OMSpuissent être exposées à la Conférence envi-sagée (Annexe 2, partie 23).

Io. A approuvé, pour le soumettre à l'As-semblée de la Santé, le texte du projetd'accord entre l'OMS et la FAO, tel qu'il aété approuvé par la troisième conférenceannuelle de la FAO et par la Commission, le12 septembre 1947 1, et a autorisé le Secré-taire exécutif à consulter le Directeur généralde la FAO sur les moyens pratiques d'ins-tituer une collaboration dans les diversesactivités projetées pour accroître la produc-tion mondiale de denrées alimentaires (An-nexe 24 B).

ri. A approuvé un projet d'accord avecl'ICAO pour transmission, par les soins duSecrétaire exécutif, au Président du Conseilde l'ICAO, étant entendu que des négocia-tions seraient entamées en vue d'élaborer untexte qui serait établi d'un commun accordpour être soumis à l'Assemblée de la Santé,ledit texte devant être approuvé par laCommission avant l'ouverture de la premièresession de l'Assemblée de la Santé 1.

12. A approuvé un projet d'accord avecl'OIT qui avait été approuvé par le Conseild'Administration du BIT à sa 103e session,et qui sera soumis à la première Assembléede la Santé 1.

I Ce projet d'accord devant être présenté à la première Assembléede la Santé avec le rapport de la Commission Intérimaire et devantêtre reproduit dans un numéro subséquent des Actes officiels, ons'est dispensé de le reproduire ici (voir aussi Actes off. OMS, n" 6,pages ¡57-558).

Conseil consultatifd'administrationinternationale

Collaboration avecles organes desNations Unies

Logement

Conservation etutilisation desressourcesnaturelles

FAO

ICAO

OIT

ANNEXE 64 - 252

UNESCO

OrganisationSanitairePanaméricaine

Organisations nongouvernementales

Conseil internationaldes Femmes

London Schoolof Hygiene

American PublicHealth Association

13. A approuvé un projet d'accord avecl'UNESCO 1 et a autorisé le Secrétaire exé-cutif à transmettre le texte approuvé auDirecteur général de l'UNESCO, en vued'établir, par voie de négociations et d'uncommun accord, un texte qui sera soumis àl'Assemblée de la Santé, et qui devra êtreapprouvé par la Commission avant l'ouver-ture de la première session de l'Assembléede la Santé, et a décidé également ce qui suit :

« a) L'attention de l'UNESCO sera attiréesur l'appendice au document WHO.IC /R/25 2 et l'UNESCO sera invitée àindiquer si cet arrangement continue ounon à constituer la base des relationsentre les deux organisations ;

« b) La collaboration demandée parl'UNESCO pour le projet relatif àl'Amazonie hyléenne sera accordée, enprincipe, sous réserve des dispositionsbudgétaires pertinentes (Annexe 26) ;

« c) La collaboration demandée pour l'ex-périence- témoin à Haïti sera accordée,en principe, sous réserve des dispositionsbudgétaires pertinentes (Annexe 26) ;et que

« d) La collaboration demandée concernantla coordination des congrès des sciencesmédicales, à titre d'activité mixte de laCommission Intérimaire de l'OMS et del'UNESCO, sera accordée, sous réservedes dispositions budgétaires pertinentes »(Partie 26 C de l'Annexe 2).

14. A pris acte 8 des documents sur lesrelations avec l'Organisation Sanitaire Pan-américaine ; a recommandé de supprimer leparagraphe 9 du projet d'accord en appendiceau document (Annexe 31 B) ; a donné desinstructions pour que les négociations avecle Bureau Sanitaire Panaméricain soientpoursuivies en vue d'obtenir la suppressionde ce paragraphe dans les résolutions decette organisation ; et a recommandé d'éta-blir, à l'échelon du Secrétariat, un modusvivendi avec l'Organisation Sanitaire Pan-américaine, selon les principes posés dans ledocument WHO.IC /157 et de continuer lesnégociations.

15. A adopté le rapport du Sous -Comitédes Relations avec les organisations nongouvernementales tel qu'il a été amendé(Annexe 32).

16. A chargé le Secrétaire exécutif d'in-former le Conseil international des Femmesque la Commission apprécie hautement l'in-térêt que le Conseil porte à l'OrganisationMondiale de la Santé (Annexe 37).

17. A décidé que la question de la repré-sentation de l'Organisation Mondiale de laSanté, à la Court of Governors de la LondonSchool of Hygiene devrait être inscrite àl'ordre du jour de la première Assemblée dela Santé (Annexe 34).

18. A décidé que la demande du Comitéd'Hygiène de l'Habitation de l'AmericanPublic Health Association sera inscrite àl'ordre du jour de la première Assemblée dela Santé (Annexe 39).

t Ce projet d'accord sera présenté à la première Assemblée de laSanté et figurera dans un prochain volume des Actes Officiels.

2 Actes Off. OMS, ns 6, pages r59 -161.s Ces mots remplacent l'expression c a accepté'.

19. A décidé, en ce qui concerne la demandeprésentée par la British Empire CancerCampaign (Londres), la Cancerfáreningen(Stockholm) et la Donner Foundation Inc.(Philadelphie) et relative à l'Exposé annuelsur les résultats de la radiothérapie du cancerdu col de l'utérus (Annexe 36), qu'il sera donnéune suite favorable à ladite demande, pourautant qu'il s'agira d'une participation duSecrétariat aux travaux statistiques néces-saires et aux dépenses afférentes à la publi-cation des résultats.

20. A approuvé le projet de résolutionconcernant les relations entre l'Office Inter-national d'Hygiène Publique et l'Organisa-tion Mondiale de la Santé (Annexe 3o) et arecommandé à l'Assemblée de la Santé deprendre acte de l'Arrangement du 27 janvier1948 (Annexe 28), de l'approuver dans lamesure qui pourrait être nécessaire, et decontinuer, sur les bases dudit Arrangement,à prendre toutes les dispositions requises pourle transfert de l'actif et du passif de l'Office,au moment où l'Arrangement de Rome de1907 viendra à expiration.

21. A adopté la résolution suivante, rela-tive à la collaboration avec le Fonds Inter-national de Secours à l'Enfance, des NationsUnies (Annexe 22).

« La Commission Intérimaire prend acteavec satisfaction du développement con-tinu d'une collaboration effective avecl'UNICEF ; reconnaît qu'un échange com-plet de renseignements sur les programmesde bourses respectifs de la CommissionIntérimaire et de l'UNICEF est désirable ;approuve la proposition à l'effet que desavis consultatifs soient fournis à l'UNICEF,en ce qui concerne la campagne d'immu-nisation par le BCG entreprise sous lesauspices de l'UNICEF, étant entendu quela Commission Intérimaire se bornera à for-muler des recommandations sur les aspectsmédicaux de la campagne sans assumer deresponsabilité à l'égard des opérations surplace, cette responsabilité incombant àl'UNICEF et aux gouvernements partici-pants, accepte l'offre du Président duConseil exécutif de l'U,NICEF, de recom-mander à ses collègues que l'UNICEFfournisse les fonds nécessaires pour lesanalyses statistiques, et décide que descrédits seront prévus, sur le budget desServices d'Aide sanitaire aux Pays, pourles dépenses complémentaires à engager. »

D. Activités techniques.

La Commission Intérimaire :1. A pris acte des sections relatives à l'épi-

démiologie et aux statistiques sanitaires durapport du Secrétaire exécutif (Annexe 2,partie 6) et du rapport du Comité d'expertssur la Quarantaine 1 et a pris les décisionsreproduites aux paragraphes 2 à 7 ci- dessous(voir pages 16 -18, 21 -22, 33-35).

2. A donné mandat au Secrétaire exécutif :« a) d'entreprendre, dès maintenant, les

études préparatoires à la mise en vigueurd'un système de radiodiffusion télégra-phique des informations épidémiolo-

' Actes off. OMS, n° 8, IV.

Collaboration à Lpublication desstatistiques ducancer

Office Internatioid'Hygiène Publiq

UNICEF

Service deNotificationsépidémiologiques

- 253 - ANNEXE 64

uarantaine

artificat internatio-al du Service demté des Etats-nis d'Amérique

aboratoires d'essaia vaccin antiamaril

aboratoires detparation duiccin antiamaril

éveloppement de,mmunité aprèsaccination contrefièvre jaune

gigues, constituant une extension à lazone Europe- Afrique du régime appliquéavec succès par la Station d'Informationsépidémiologiques de Singapour ;

« b) de mettre au point un système radio-phonique susceptible de diffuser tousrenseignements épidémiologiques n'ayantpas un caractère confidentiel et de recti-fier, le cas échéant, les informationserronées ;

« c) de mettre ces deux sujets à l'ordre dujour du Comité d'experts pour la Lutteinternationale contre les Epidémies ;

« d) d'instituer, dès l'apparition d'une épi-démie, un système de notifications télé-graphiques bihebdomadaires aux admi-nistrations sanitaires intéressées, jusqu'àl'adoption définitive du système deradiodiffusion susvisé ;

« e) de demander aux administrations sani-taires de fournir télégraphiquement lesdonnées nécessaires en cas d'épidémied'une maladie pestilentielle qui consti-tuerait un danger de caractère inter-national 1 (voir page 17).

3. A pris acte du rapport du Comité d'ex-perts sur la Quarantaine 2 et a approuvé lesrecommandations qui lui ont été soumises àl'exception de celle qui tendait à modifier laforme des certificats internationaux de vacci-nation contre la variole que, de même laforme d'autres certificats de vaccinationannexés à la Convention sanitaire inter-nationale de 1944, elle a décidé de soumettreau Comité d'experts pour la Lutte internatio-nale contre les Epidémies (voir pages 21 -22).

4. A décidé d'autoriser le Service de Santépublique des Etats -Unis à faire usage, surles certificats envisagés, de la mention :« approuvé par la Commission Intérimaire del'Organisation Mondiale de la Santé » (voirpages 21 -22).

5. A décidé d'agréer les laboratoires déjàapprouvés par l'UNRRA aux fins d'essai del'activité des vaccins d'immunisation anti-amarile et de renvoyer au Groupe d'expertssur la Fièvre jaune la requête de l'Institutefor Medical Research, Kuala- Lumpur, d'êtreagréé à titre de laboratoire d'essai du vaccin.

6. A décidé d'approuver les laboratoiresdéjà agréés par l'UNRRA pour la productionde vaccin antiamaril et de soumettre immé-diatement au Groupe d'experts sur la Fièvrejaune, en vue d'obtenir un plein agrément,les noms des laboratoires qui n'avaient été,à des fins quarantenaires internationales, quepartiellement reconnus et qui désirent êtrepleinement agréés (voir pages 33 -34, 57) 8.

7. A décidé de confier au Groupe d'expertssur la Fièvre jaune le soin de procéder auxétudes nécessaires afin de déterminer objec-tivement le laps de temps requis pour obtenirune immunité effective après vaccinationcontre la fièvre jaune (voir page 33).

r Ces résolutions figuraient 3 l'origine dans le document WHO.IC /r65.

s Actes off. OMS, se 8, pages 27 -31.a Rédaction originale de ce paragraphe :. A Sicidé de renvoyer

au Groupe d'experts sur la Fièvre jaune, en vue de leur accorderplein agrément, les noms des laboratoires dont les vaccins n'avaientété, à des fins quarantenaires internationales, que partiellementreconnus par l'UNRRA.

8. A pris acte des mesures s'écartant desprescriptions des conventions sanitaires inter-nationales, qui ont été adoptées récemmentpar un certain nombre de pays à l'égard ducholéra, et a chargé le Secrétaire exécutif dedresser une liste de ces mesures et de deman-der aux gouvernements intéressés des expli-cations quant aux raisons scientifiques surlesquelles s'étaient fondées leurs décisionsaux fins de communication au Comité d'expertspour la Lutte internationale contre les Epi-démies 1.

9. A décidé de ne pas agréer la requête duGouvernement italien (Annexe 54), parceque cette requête outrepasse les stipulationsdes Conventions sanitaires internationales ;et a donné mandat au Secrétaire exécutifd'informer dans ce sens le Gouvernementitalien (voir page 34).

Io. A pris acte du rapport du Secrétaireexécutif sur la standardisation biologique(Annexe 2, partie 12) ; a décidé d'adjoindretrois pharmacologues au Comité d'expertssur la Standardisation biologique ; et a décidéque la question de la standardisation duvaccin anticholérique sera inscrite à l'ordredu jour de la prochaine session de ce Comité(voir pages 17, 29 -3o).

ri. A pris acte du rapport du Secrétaire Unification des

exécutif sur l'unification des pharmacopées(Annexe 2, partie 13) ; a approuvé le rapportdu Comité d'experts pour l'Unification desPharmacopées 8 ; a décidé d'adjoindre unmembre supplémentaire au Comité d'expertspour l'Unification des Pharmacopées, membrequi représenterait la pharmacologie sud -américaine ; a autorisé la nomination immé-diate, au Secrétariat, d'un spécialiste qualifiédans ce domaine ; et a habilité le Secrétaireexécutif à entrer en négociations avec leGouvernement belge pour l'établissementd'un secrétariat international unifié despharmacopées, sous l'égide de l'OrganisationMondiale de la Santé (voir pages 3o, 58 -59).

Conventionssanitairesinternationales

Requête duGouvernementitalien

Standardisationbiologique

12. A pris acte du rapport du Secrétaireexécutif sur la grippe (Annexe 2, partie Ii)et de la réponse du Medical Research Coun-cil de Grande -Bretagne concernant la création,à Londres, d'un centre international de lagrippe sous les communs auspices de ceConseil et de la Commission Intérimaire ;et a autorisé le Secrétaire exécutif à prendreles arrangements nécessaires avec le MedicalResearch Council en vue de l'inaugurationet de l'administration de ce centre (voirpage 29).

13. A pris acte du rapport du Secrétaireexécutif sur la préparation de la sixièmerevision décennale des Nomenclatures inter-nationales des maladies et causes de décès eta adopté la résolution suivante 3 :

a La Commission Intérimaire :a a) Prend note avec satisfaction du travail

accompli par le Comité d'experts pour laPréparation de la sixième Revisiondécennale des Nomenclatures interna-tionales des Maladies et Causes de Décèset de son Sous -Comité de l'Index 4.

1 Les mots en italique ont été ajoutés par la Commission au coursde sa seizième séance (voir page 57).

Actes ce. OMS, n^ 8, pages 54.59)a Figurait à l'origine dans le document WHO.IC /r7r.

Rapport du Comité d'experts sur sa deuxième session, Actes off.OMS, n' 8, pages a1-26).

pharmacopées

Grippe

Revision desNomenclaturesinternationales etstatistiquessanitaires

ANNEXE 64 - 254

Radio -isotopes

Revision des clausesrelatives auPèlerinage

Paludisme

« b) Prend note de la convocation, par leGouvernement français, de la Conférencede revision, et de la collaboration établieentre le Secrétariat de la CommissionIntérimaire et les services français com-pétents.

« c) Approuve les recommandations duComité d'experts relatives aux derniersstades de la revision, y compris s) latenue d'une troisième session du Comitéd'experts pour incorporer et éditer leschangements dans les nomenclaturesproposées par la Conférence de revision,et 2) la préparation et la publication destextes définitifs de la classification inter-nationale, et

« d) Approuve la recommandation du Co-mité d'experts pour la Préparation dela sixième Revision décennale des No-menclatures internationales de Maladieset Causes de Décès, à l'Assemblée dela Santé, relative à l'établissementd'un comité d'experts pour les sta-tistiques sanitaires, en vue 1) d'effec-tuer toutes les études nécessaires àl'amélioration de la comparabilité inter-nationale des statistiques sanitaires, et2) de fournir des avis autorisés, concer-nant la méthodologie statistique, à toutcomité technique de l'OMS qui auraitbesoin d'une telle aide» (voir pages 16,35-36).

14. A pris acte du rapport du Secrétaireexécutif sur la distribution de radio -isotopes(Annexe 2, partie 15) ; et a chargé le Secré-taire exécutif, d'accord avec le Président dela Commission Intérimaire, de nommer unfonctionnaire du Bureau du Siège comme« représentant désigné » de certains paysn'ayant pas d'attaché scientifique aux Etats-Unis d'Amérique, sous réserve que la Com-mission de l'Energie atomique des Etats-Unis donne son agrément à cet arrangèment(voir page 35).

15. A renvoyé la note soumise par le repré-sentant de l'Egypte sur la revision des clausesdes Conventions sanitaires internationalesrelatives au Pèlerinage (figurant à présent àl'Annexe 63) au Comité d'experts pour laLutte internationale contre les Epidémies(voir page 51).

16. A adopté les résolutions suivantesconcernant le paludisme 1 (voir page 49)

a I.

« La Commission Intérimaire charge sonComité d'experts sur le Paludisme d'étudierun plan général de lutte antipaludiquemondiale, définissant le rôle que l'OMSpourrait jouer dans l'exécution de ce plan.Elle invite, en particulier, le Comité d'expertsà examiner le programme proposé, pour lepaludisme, par la Commission Intérimaire àl'Assemblée de la Santé et à donner à l'OMSdes avis concernant les principaux pointssuivants, au sujet desquels elle prie égalementle Comité d'experts de se consulter avec lequatrième Congrès international du Palu-disme :

« 1. Plan de lutte antipaludique dans lemonde, et, notamment :

' Ces résolutions ont été présentées dans le document WHO.IC/183 /Rev.r.

« a) Zones où une action massive est leplus nécessaire, du point de vue de l'inci-dence du paludisme et du point de vue dudéveloppement de la productivité agricoleet économique ;

« b) Moyens par lesquels l'OMS pourraitencourager la lutte contre le paludismeou l'extirpation du paludisme dans ceszones (avis d'experts, formation de per-sonnel, bourses, démonstrations et pro-gramme d'opérations sur le terrain).

« 2 Problèmes techniques :a a) Peut -on se fier aux insecticides

récemment découverts, pour servir debase à une action généralisée contre lepaludisme, et s'attendre à une réductionsensible de la morbidité dans les régions oùces insecticides sont employés comme ilconvient ?

« b) Peut -on se procurer ces insecticidesen quantités suffisantes pour une actiongénéralisée ? Dans la négative, quellesseraient les mesures à prendre pour enaccrottre la production ?

« c) Quels sont les insecticides préféréset quelle est la meilleure manière de lesemployer pour une action massive ?

« d) Comment le prix des insecticidesaffecte -t -il les campagnes antipaludiques ?

a e) Quel rôle peut -on attribuer à lachimiothérapie moderne dans une actionmassive contre le paludisme ?

« f) Quels seraient les problèmes àproposer pour des recherches sur le planinternational ?« Au cas où la Commission Intérimaire

aurait cessé d'exister au moment de ladeuxième session du Comité d'experts (mai1948), le Comité fera rapport au Conseilexécutif, par l'intermédiaire du Directeurgénéral.

« II.

« La Commission Intérimaire estime qu'uneaction massive contre le paludisme, dans desrégions des principaux pays producteurs dedenrées alimentaires, qui seraient choisiesà cet effet, devrait être entreprise dans leplus bref délai possible, à la demande desgouvernements, et avec une aide technique etmatérielle de la part de l'OMS.

a En conséquence, elle décide :« a) d'inscrire dans les budgets de 1948

et de 1949, des crédits pour l'aide auxgouvernements dans la lutte antipalu-dique et pour couvrir les frais de l'envoid'experts auprès des gouvernements, dela création de bourses d'études sur lepaludisme et de la formation d'équipesde démonstrations sur le terrain, quiauraient pour mission de procéder à desenquêtes préliminaires paludo- économi-ques, dans la région, d'appliquer desmesures antipaludiques, d'évaluer lesrésultats et les dépenses, au point de vuedu paludisme, de la santé en général etde la situation économique ;

« b) à cet effet, d'inviter la FAO à prêtersa collaboration pour déterminer dansquels pays l'amélioration de la santédes populations impaludées entra trie-rait un accroissement de la productionalimentaire, et de demander à la FAO dese faire représenter à la deuxième sessiondu Comité d'experts sur le Paludisme(Washington, mai 1948), par un expertqui serait chargé de donner des avissur les meilleurs moyens d'effectuer lesenquêtes paludo- économiques.

a III.

« La Commission Intérimaire accuse récep-tion de la communication par laquelle leDépartement d'Etat des Etats -Unis d'Amé-rique l'invite, au nom du Président desEtats -Unis d'Amérique, à se faire représenteraux quatrièmes Congrès internationaux dela Médecine tropicale et du Paludisme

Maladiesvénériennes

- 255 - ANNEXE 64

Washington, D.C., 10 -18 mai 1948), et adécidé de s'y faire représenter 1.

« VI.

« La Commission Intérimaire a pris actedes dons généreux de produits antipaludiquesque, en réponse à une demande du Secréta-riat de la Commission Intérimaire, la Liguedes sociétés de la Croix -Rouge a pu fournirpour venir en aide à la Roumanie dans salutte contre l'épidémie de paludisme quis'est déclarée dans le district de Tulcea, et ainvité son Président à transmettre ses remer-ciements au Président du Conseil d'adminis-tration de la Ligue pour l'esprit d'entraidemanifesté par cette Organisation à l'occasionde cette action humanitaire. »

57. A pris acte du rapport du Secrétaireexécutif sur les Maladies vénériennes (An-nexe 2, partie 9), et a adopté la résolutionsuivante 2 (voir page 49) :

« LA COMMISSION INTÉRIMAIRE :« 1) Prend acte du travail accompli par

le Comité d'experts sur les Maladiesvénériennes et approuve le rapport etles recommandations relatives à unprogramme international de lutte anti-vénérienne a, en reconnaissant que :

« a) les maladies vénériennes méritent unepriorité de premier rang parmi les activi-tés essentielles de l'Organisation Mon-diale de la Santé ;

«b) bien qu'il soit désirable de s'occuper,en premier lieu, des questions concernantla prophylaxie, le diagnostic, la théra-peutique, ainsi que des aspects adminis-tratifs et autres qui intéressent la santépublique, ces activités devraient êtreprogressivement élargies et coordonnéesavec les programmes sociaux des NationsUnies et des autres organisations inter-nationales ;

« c) si un organisme consultatif distinct,chargé des questions de sérologie et destechniques de laboratoire, en tant qu'ellesrentrent dans le programme proposé destandardisation sérologique visant lasyphilis, peut n'être pas nécessaire, ily aurait lieu, d'autre part, de faireappel, en cas de besoin, aux servicesd'experts -conseils spécialisés.

« 2) Convient que, étant donné qu'il existedes bases juridiques suffisantes pourl'établissement d'un règlement sanitaireinternational conformément aux articles19 à 22, de la Constitution de l'OMS, larevision et l'extension de l'Arrangementde Bruxelles de 1924, en vue de faire decelui -ci une réglementation internatio-nale plus large, des maladies vénériennes,est désirable.

« 3) Reconnaît que les quantités disponi-bles de pénicilline sont limitées et que ladistribution de ce produit s'effectuedans des conditions inéquitables, etdécide de recommander aux administra-tions sanitaires nationales d'avertir le

1 Le paragraphe suivant a été supprimé du texte original desrecommandations :

a) le Dr Arnoldo Gabaldbn, Président du Comité d'experts surle Paludisme, et le D' Emilio Pampana, Secrétaire de ce Comité,de la représenter au Congres du Paludisme et,

b)

de la représenter au Congrès de la Médecine tropicale.a Cette résolution a été présentée dans le document WHO.IC /184/

Rev.r. Le paragraphe suivant a été supprimé du texte originalde la recommandation :

Prend acte de l'invitation du Surgeon -General du Servicede Santé publique des Etats -Unis, mettant à la disposition del'Organisation Mondiale de la Santé les facilités qu'offre, pourla formation d'un personnel entraîné, son laboratoire de recherchessur les maladies vénériennes, à New -York, en vertu du programmede bourses de l'OMS pour la lutte antivénérienne, ainsi que del'offre d'exécuter certains travaux techniques préliminaires quisont nécessaires pour la Réunion internationale de sérologistes,dont la convocation, en r95o, est recommandée par le Comitéd'experts de la Commission Intérimaire, chargé des maladiesvénériennes.s Rapport du Comité d'experts sur les Maladies vénériennes,

Actes off. OMS, n^ 8, pages 60 -67.

corps médical que l'utilisation de plusen plus abusive de la pénicilline est denature à compromettre et à retarderl'approvisionnement en quantités suf-fisantes de cet antibiotique. »

18. A pris acte du rapport du Secrétaireexécutif sur les publications (Annexe 2,partie 18), et a approuvé la suggestiontendant à modifier le titre du Recueil deLégislation sanitaire qui deviendra le « Re-cueil international de Législation sanitaire »(voir page 36).

IV. E. COMITÉ D'ADMINISTRATIONET FINANCES

La Commission Intérimaire :

I. A adopté sept rapports du Comitéd'Administration et Finances (Annexes 3 -9)(voir pages 36-37, 50-55, 57, 59) et a approuvéles recommandations contenues dans ces rap-ports. Celles qui appelaient une décision dela Commission Intérimaire sont indiquées ci-après :

2. A pris acte de l'état consolidé de la fin au: ciè e

situation financière de la Commission Intéri-maire au 3o novembre 1947 (Annexe 2,partie 3o).

3. A pris acte de la nomination du Chefde la Division de Vérification des Comptesdes Nations Unies en qualité de vérificateurextérieur des comptes de la CommissionIntérimaire (Annexe 2, partie 29).

4. A approuvé les virements de crédits Virements de crédits

pour l'exercice 1947 (Annexe zr).5. A autorisé l'imputation, sur le Fonds

des Service's d'Aide sanitaire aux Pays, d'unmontant évalué à $23.500 pour les servicesau Fonds International de Secours à l'En-fance, des Nations Unies (Annexe 2, partie26), et a chargé le Secrétaire exécutif devirer, du Fonds pour dépenses imprévues desServices d'Aide sanitaire aux Pays, unmontant suffisant pour couvrir le coût deces services.

6. A approuvé les mesures prises par leArrangemea avec les

Secrétaire exécutif en vue a) d'obtenir des Nations UniesNations Unies des avances de fonds sur unebase de quatre- vingt -dix jours ; b) d'obtenirdes Nations Unies une avance correspondantau montant inscrit pour les dépenses impré-vues dans le budget de 1947, et c) de rembour-ser aux Nations Unies la totalité de la sommeempruntée par la Commission Intérimaire en1946, au moyen des fonds qui seront rem-boursés par les Gouvernements du Moyen -Orient qui ont bénéficié d'une aide pendantl'épidémie de choléra en Egypte, les fondsdont il s'agit étant recouvrables en 1948 ;a décidé qu'il était prématuré de discuteravec les Nations Unies la question de l'uti-lisation des fonds non engagés par la Com-mission Intérimaire ; et a pris acte du faitqu'une avance de $5.200.000 avait été obte-nue des Nations Unies pour les dix premiersmois de 1948, étant entendu que toutedemande concernant des fonds supplémen-taires qui pourraient être nécessaires aprèsle mois d'octobre 1948, serait soumise àl'Assemblée générale, en même temps que lespropositions de remboursement d'avancesantérieures consenties à la CommissionIntérimaire (Annexe zo).

Publications

Rapports

Vérificationextérieure descomptes

Services àl'UNICEF

ANNEXE 64 - 256 -

Besoinssupplémentaires depersonnel

Indemnités etallocations dupersonnel

Budget desServices d'Aidesanitaire aux Payspour 1948

Créditssupplémentairespour 1948

Programme etbudget de l'OMSpour 1948

7. A autorisé le Secrétaire exécutif, dansles limites du budget de 1948 et des soldesnon utilisés du budget de 1947, a) à créer, auSecrétariat, les postes additionnels (énumérésdans l'Annexe 5), et b) à créer, dans leslimites des crédits budgétaires prévus à ceteffet, tous nouveaux postes qui pourraientêtre nécessaires pour la préparation de lapremière Assemblée de la Santé.

8. A approuvé les augmentations desindemnités et allocations du personnel, quiont été adoptées par l'Assemblée générale desNations Unies, en novembre 1947, avec effetà partir du 1eT janvier 1948, à savoir : allo-cations familiales : de $144 à $200 par an ;allocations pour frais d'études : de $144 à$200 par an, conformément à la décisionprise par la Commission, à sa quatrièmesession, de tenir compte de toutes modifica-tions dans les indemnités et allocations dupersonnel, qui seraient ultérieurement misesen vigueur par les Nations Unies (Annexe 13).

9. A adopté, après examen du rapport duSous -Comité du Budget des Services d'Aidesanitaire aux Pays (Annexe 13), le budgetdes Services d'Aide sanitaire aux Pays, quiatteint, pour l'exercice 1948, un total de$8.500.000 (comme il est indiqué dansl'Annexe 6), et a autorisé le Secrétaire exécutifà opérer les virements de crédits et de soldes,qui sont spécifiés dans ledit document.

Io. A approvué les crédits supplémentairespour 1948 (indiqués dans l'Annexe z2).

1I. A adopté la résolution suivante 1 :« La Commission Intérimaire, ayant

antérieurement décidé que le budget et leprogramme relatifs à la première annéed'existence de l'OMS, qui doivent êtresoumis aux Etats signataires de la Cons-titution, six semaines avant la session dela première Assemblée de la Santé, seraientétablis pour la totalité de l'exercicefinancier 8949.

a Il est maintenant proposé, en outre,qu'un budget soit soumis à l'Assemblée dela Santé pour la période de l'année 1948qui restera à courir après l'établissementde l'OMS. Bien que le budget relatif à cettepériode intermédiaire ne doive pas, obli-gatoirement, être soumis aux Etats signa-taires de la Constitution six semainesavant la réunion de l'Assemblée de laSanté, le Secrétaire exécutif est chargé depréparer un projet de budget pour cettepériode, afin de le soumettre à l'examende la Commission Intérimaire, lors de lasession que celle -ci tiendra immédiatementavant l'ouverture de la première Assembléede la Santé.

a Le budget de cette période intermé-diaire devra prévoir notamment :

« a) la continuation de toutes les acti-vité qui sont actuellement poursuiviesspar la Commission Intérimaire ;

«b) un crédit pour le remboursement,aux Nations Unies, du montant totaldes avances consenties pour financerles activités de la Commission Intéri-maire et qui s'élèvent à environ$2.150.000 ;

1 Figurait à l'origine dans le document WHO.IC /187 /Rev_r.

« e) un crédit pour l'établissement d'unfonds de roulement.

(( En outre, la Commission Intérimairecharge le Secrétaire exécutif de pressentirles Nations Unies en vue de déterminer lesarrangements qui pourraient être pris pourfinancer l'OMS en attendant la réceptiondes contributions ou des avances desMembres de l'Organisation 1. »

V. AUTRES MESURES ADOPTÉESPAR LA COMMISSION

La Commission Intérimaire :A. A décidé de mettre fin aux comités

internes suivants:I) Comité des Questions techniques, et2) Comité des Priorités (voir page 12).B. A chargé son Comité des Présidents

du soin de préparer le programme desréunions de la Commission Intérimaireet de ses comités et sous -comités aucours de la cinquième session.

C. A nommé un Comité central de Rédac-tion, composé des membres suivants :

Dr C. Mani (Inde), Président,Dr André Cavaillon (France),Dr H. van Zile Hyde (Etats -Unis

d'Amérique),Dr G. H. de Paula Souza (Brésil),Dr Nicolai Vinogradov (Union des Ré-

publiques Socialistes Soviétiques),qui est chargé de préparer le texte d'unrapport définitif sur toutes les décisions,prises par la Commission Intérimaire aucours de sa cinquième session (voirpage ro), qui comportent une actionde la part de la Commission, abstractionfaite des questions à soumettre à lapremière Assemblée de la Santé, dont ladétermination a été confiée au Comitéspécial visé sous D. ci- après.

D. A nommé un Comité spécial de laDocumentation destinée à la premièreAssemblée de la Santé, composé desmembres suivants :

Dr H. van Zile Hyde (Etats -Unis d'A-mérique), Président,

Dr Nicholas Baran (Ukraine),Dr Karl Evang (Norvège),Dr Szeming Sze (Chine),Dr W.A. Timmerman (Pays -Bas),

qui est chargé de préparer des recom-mandations concernant la forme et lateneur du rapport de la CommissionIntérimaire à la première Assembléede la Santé (voir page 1I).

E. A nommé un groupe d'experts juridiquescomposé des membres suivants :

Dr C. van den Berg,M. C. J. Goudsmit,M. J. D. Tomlinson,M. W. R. Sharp } ecrétariat,SM.A. Zarb

qui est chargé de faire rapport, aprèsexamen, sur le projet de conventionrelatif aux privilèges et immunités desinstitutions spécialisées (Annexe 56)(voir page ro).

1 Rédaction originale de ce paragraphe : e En outre, la CommissionIntérimaire charge le Secrétaire exécutif de négocier avec les NationsUnies l'octroi de prêts à l'OMS afin que des arrangements puissentêtre pris pour financer le budget de l'OMS en attendant la réceptiondes contributions ou des avances des Membres de l'Organisation..Voir page 58.

Modificationsconcernant lescomités internes

Comité desprésidents

Comité centralde Rédaction

Comité de laDocumentation

Groupe d'expertsjuridiques

INDEX

PagesActes officiels de l'Organisation Mondiale de

la Santé 93Activités techniques 37-41, 236 -237Administration et Finances, Comité d' 13, x6, 25,

26, 3o, 39, 40, 44, 45, 46, 49, 55, 56, 57membres 14o, 249premier rapport 36, 140, 255deuxième rapport 36, 140, 255troisième rapport . 36, 37, 141-142, 255quatrième rapport. 50, 54, 142-144, 255cinquième rapportsixième rapportseptième rapportvice -président

50-51, 144, 25551 -53, 145, 146

57 -59, 255144

Administration et finances, proposition d'ungroupe d'experts en matière d' . . . 55-56, 59

Administratives, Questions - spéciales, voirsous Questions

Aéronefs, désinsectisation des, voir sousDésinsectisation

Affections rhumatismales 41, 237Aide sanitaire aux Pays, Services d' 12, 16, 38, 39,

53, 69, 155 -160Budget . . 15, 50, 143-144, 197, 198, 252 -255

Sous -Comité du 12 69, 195membres 249rapport . . . 5o, 143, 152 -155, 256

voir aussi BoursesMissions d'Aide sanitaire aux

PaysAlcoolisme 41, 54-55, 237Alexandrie, Bureau sanitaire d', voir Bureau

sanitaire d'AlexandrieAlimentaire, production 43-44, 200 -20I, 222, 223,

251, 254voir aussi FAO

Alimentation et nutrition 41, 43-44, 53, 88, 95, 183,194, 200, 215 -216, 237

Amazonie hyléenne, projet concernant l' 123, 202,252

American Public Health Association, Comitéde l'Hygiène de l'Habitation . 184, 214-215, 252

Anatoxinediphtériquetétanique 3o

Ankylostomiase 38, 39Annuaire démographique 193Annuaire sanitaire international 99Archives 132-133Arrangement de Bruxelles 27 -29, 86 -87, 228Assemblée de la Santé

arrangements 42 -43convocation 9, ro, 12 -14date de la future 182, 251date et lieu de la première 12 -14, 42 -43, 236,

30

discussion surdélégués, indemnités aux 13-14dépenses 13-14documentation pour l' ro-II, 44-46, 67, 237-

240, 25orecommandations à l' 10 -I1, 23, 24, 26, 35, 37-

41, 44-46, 57, 58, 59 -60, 237-239, 250voir aussi Budget, projet de -

pour 1949intérieur 59 -60, 146

réunion préparatoire à l' 6o, 25oAssociation médicale mondiale 58-59

25042-43

BCGstandardisationvaccination 14-15,

BibliothèqueBien -être

de l'enfantruralsocial

26, 32-33,

96

46,

99,

8885, 195-198,226 -227, 252

36, 94

182, 186 -18744

96, 185, 194

Bilharziose, voir SchistosomiaseBiologique(s)

EtalonsStandardisation

voir Standardisation biologiqueBourses 38, 39-40, 44-45, 122, 153, 157-160, 195,

Pages

197, 236, 252voir aussi Aide sanitaire aux pays

BudgetAffectations budgétaires pour 1948 146, 150-

151Etats -Unis, proposition des. . . 52, 163 -165projet de - pour 1948 50-51, 58, 144, 165-173projet de - pour 1949 38 -41, 44-46, 51-53, 54-

55, 127-130, 142-143,144, 145-146, 173 -180,

256

Bulletin de l'Organisation Mondiale de laSanté 18, 74, 92

Bureau sanitaire d'Alexandrie 69, 85, 195 -198, 226-227,252

Cancer 39, 184, 210, 236radiothérapie, voir Exposé annuel sur les

résultats de la radiothérapie du cancerdu col de l'utérus

statistiques 69, 184, 211 -212, 252Causes de décès, voir Nomenclatures inter-

nationales des maladies et causes de décèsCentre mondial de la Grippe 29, 87Certificats

voir Dératisation, certificats deVaccination, certificats internatio-

naux deVariole, certificats internationaux

de vaccination contre laChirurgicale, nomenclature, voir Nomencla-

ture médicale et chirurgicaleChlorhydrate de métopon 92, 118Choléra 38, 40, 73, 77, 204, 233-234, 236

endémicité 1g, 20, 21traitement 19, 20, 21vaccination 18 -19, 20, 21vaccins 18

livraison 76, 78-81standardisation. 17, 3o, 71, 77, 88, 253

Choléra, épidémie en Egypte 69 70, 255dépenses 82 -83mesures excessives 19, 20, 21, 253mesures prises durant l' 77 -81origine 20, 21rapport 17, 18 -2o

discussion du 20 -21

Chronique de l'Organisation Mondiale de laSanté 92 -93, 157

Coca, mastication de la feuille de 1x8

93Code télégraphique épidémiologique 7oCodepid, voir Code télégraphique épidémiolo-

giqueComité , voir sous la dénomination

du comitéCommission des Questions sociales, voir sous

Nations UniesCommission Intérimaire

dissolution 49, 50, 57, 59, 233, 250membres 7 -8organisation des comités 13orapport à l'Assemblée Io -II, 44-46, 52-53, 59,

6o, 67, 68, 237 -240, 25o, 256rapport supplémentaire . . 6o, 67, 250réunion préparatoire à l'Assemblée . 6o, 25osession

procès- verbaux de la 4e . . . Io, 23, 251rapport de la 5e 57-59, 249-256

Comptes rendus analytiques 122Conférence interaméricaine de la sécurité

sociale 184, 215 -216

Code épidémiologique AA

- 258 -Pages

Conférence internationale pour la sixièmerevision décennale des nomenclaturesinternationales des maladies et causes dede décès 16 35, 69, 254

Conférence scientifique pour la conserva-tion et l'utilisation des ressources natu-relles, voir sous Nations Unies

Conférences, tournées de 38, 236Congrès international de l'Hygiène mentale 124Congrès international de Médecine tropicale 84, 254Congrès international du Paludisme 84, 223, 225, 254Congrès mondial de Statistique 100Congrès des sciences médicales . 124-125, 203, 252Conseil consultatif d'administration inter-

nationale II, 115-1r6, 182Conseil Economique et Social, voir sous

Nations UniesConseil fédéral suisse, projet d'accord avec

le 49, 218, 232-233Conseil international des Femmes 184, 212-213, 252Constitution, ratification de la 9 -10, 12, 13, 6o, 68

par l'Australie 18par la Bolivie 81par le Brésil 33, 57par la Pologne 46

Contributions,barème 50, 143, 160 -163monnaie 126 -127

Conventions sanitaires internationales 16, 17, 19,21 -22, 33-35, 57, 69-77 253

infractions 19, 20, 21, 34, 253revision 34-35, 75-76, 234

Criminalité, prévention de la g6, 119 -I20, 182, x86,188, 193

Croix -Rouge 40, 236voir aussi Croix -Rouge danoise

Croix -Rouge danoise, Programme BCG 33, 46, 85,195 -198

DDT 55, 84, 223 -226Décès, causes de, voir Nomenclatures inter-

nationales des maladies et causes de décèsDécès, nomenclature des causes de . . 38, 69, 236

voir aussi FAO, collaboration avec laDentaire, enseignement, voir sous Enseigne-

mentDentistes, réétablissement desDépenses des représentants

à l'Assemblée de la Santé 13-14, 50, 144à la Commission Intérimaire 50

49

Dératisation, certificats deDésinsectisation des aéronefsDéveloppement socialDiagnostic (s),

procédés de 40, 236psychologiques 41,237

DiphtérieDocumentation pour la première Assemblée

de la Santé, Comité de lacréation 11,256rapport . . . . 44-46, 52-53, 59, 60, 237-241

Documentation médicale 53, 54, 152-153Documents 132 -133Don suisse 195

7374

38, 41, 237

77

Egypte, épidémie de choléra en, voir sousCholéra

Encéphalite postvaccinaleEndémiques, maladies - spéciales .

Enfantbien -être 96, 99, 182, 186 -187développement 38, 40, 237mortalité, voir Mortalitésanté 30-32, 38, 40, 41, 129, 194-198, 200, 213,

215 -216, 228, 232, 236

7454

voir aussi UNICEFEnseignement

de base, voir Expérience- témoin à Haïtidentaire 38, 40, 236en matière de génie sanitaire . . 38, 40, 236médical 38, 40, 236de la pharmacie 41, 237

Enseignement (suite) Page.

psychiatrique 38 41, 237psychologique 38, 41, 237concernant les régions tropicales 38, 40, 236des sages -femmes 38, 40, 236sanitaire 38, 40, 122-123, 236en matière de santé publique . . . 38, 40, 236en matière de soins infirmiers. . . 38, 40, 236

Epidémie de choléra en Egypte, voir sousCholéra

Epidémies, lutte contre les, voir sous LutteEpidémiologie . . . 16 -18, 21 -22, 33-35, 204-205

Epidémiologiquesrenseignements,

mentsServices

d'étudesde statistiques

voir sous

16-18,

Renseigne-

21-22, 33-35, 69-7738, 40, 23638, 40, 236

Etalons biologiques, voir Standardisationbiologique

Expérience -témoin à Haïti 202 -203, 252

Experts, Comités d'mandatmembres, choix desordre du jourrapportsrèglementrèglement intérieur

4846-48

4848-49

46-49, 139, 240-242. 49, 139, 242-243

Exposé annuel sur les résultats de la radio-thérapie du cancer du col de l'utérus 184, 211 -212,

252

FAOcollaboration avec la 23, 30, 43-44, 88, 98, 183,

200 -201, 202, 223, 225, 251, 254comité consultatif permanent de la

nutrition 43-44projet d'accord avec la . . 95, 183, 200, 251Sous -Comité de Négociations avec la 95, zoo

membres 250

Fascicule hebdomadaire 69, 77

Fièvre jaune 40, 236, 253groupe d'experts 16, 33-34, 57, 71Vaccination 33, 73

immunité de réaction . . . . 33, 71, 253vaccins 16, 33 -34, 57, 72, 235, 253

Fièvre typhoïde 41, 237Filariose 38, 39, 236Finances,

voir Aide sanitaire aux Pays, budgetBudgetContributionsFinancier

rapportrèglement

PrêtVérification des opérations financièresVirements budgétaires

Financierrapportrèglement

Fondation DarlingFonds International de Secours à l'Enfance,

voir UNICEFFonds Léon Bernard

'26,144,25536, 140

84, 95

95

Génie sanitaire 38, 40, 202, 237voir aussi Questions sanitaires

Gens de mer, Hygiène des, voir sous HygièneGériatrie 41, 237

Grippe 23, 29, 41, 54-55, 87, 237, 253voir aussi Centre mondial de la Grippe

Groupe d'experts sur . , voir sous lesujet d'études du groupe

Haïti, expérience- témoin à, voir sous Expé-rience

Harmonisation, Sous -Comité d'Hôpitaux

pour maladies mentales

52-53

38, 40. 23738 41, 237

- 259 -

Hygièneindustrielle 38, 40, 201, 237des gens de mer 41, 53, 201

voir aussi Arrangement de Bruxellesde la maternité 30 -32, 38, 40, 41, 129, 228 -232,

236mentale 38, 41, 237

voir aussi Congrès international del'Hygiène mentale

rurale 38, 41, 53, 202-203, 235scolaire 38, 40, 237tropicale 38, 41, 54, 237

Pages

ICAO, projet d'accord avec 1'. .

ICEF, voir UNICEFImmigrants, voir MigrationImmunités, voir Privilèges et immunitésIndemnités journalières, voir Dépenses des

représentantsIndustrielle, hygiène, voir sous HygièneInfirmières, réétablissement des

. 96, 183, 251

49Information 133-135Institute for Medical Research de Kuala-

Lumpur 16, 34, 72, 235, 253Institut sérologique d'Etat, de Copenhague,

voir Standardisation biologiqueInstitutions spécialisées 95, 102 -104, 109 -116, 188,

voir aussi FAO, ICAO, OIT, OIR,UNESCO

Insuline 88 -90Intérimaire, Commission, voir Commission

251

IntérimaireInternes

comitéscompositionliste desréorganisation

sous -comitéscompositionliste des

Jewish Joint Distribution Agency. 184,

249249

12, 256

249 -250249 -250

213-214Juridique, sous -comité, voir Juridiques,

groupe d'expertsJuridiques, groupe d'experts

membresrapport sur les privilèges et immunités

1o, 28, 58235, 25646,235-

236

Kala-azar

Laboratoire, techniques deLeishmaniose, voir Kala -a zarLèpreLiaison technique 38,

41,

40,

39,39,

237

236

236236

Logement 45, 96, 101 -102, 121, 183, 184, 187 -188,193, 201, 214 -215, 237, 251, 252

Loisirs 41, 237London School of Hygiene and Tropical

Medicine 184, 210, 252Lutte internationale contre les épidémies,

Comité d'experts pour la 17, 19, 20, 22, 57-58,71, 75 -76, 204, 234, 253, 254

Maladie (s)endémiques spéciales 54du sommeil, voir Trypanosomiasetropicales 54, 202

voir aussi sous le nom de la maladievénériennes 23, 26 -29, 38, 55, 58, 86-87, 128-

129, 194-195, 201, 227 -228, 236, 255résolutions concernant les . . 49

voir aussi Arrangement deBruxelles

à virus 41, 237Maladies, voir Nomenclatures internationales

des maladies et causes de décèsMaladies, nomenclature des 38, 69, 236Maladies vénériennes, Comité d'experts sur

les 49membres 86rapport 26 -29, 86 -87

Maternité, hygiène de la, voir sous HygièneMédecine, aspect sociologique de la . 123-124Médecins, réétablissement des 49Médical (e) (es) (aux)

éducation, voir sous Educationfournitures 79 -80nomenclature, voir Nomenclature médi-

cale et chirurgicaleservices 40, 44. 236

Medical Research Council 29 87,253Médicaments engendrant l'accoutumance 36, 53, 92

voir aussi StupéfiantsMigration 96, 97-98, 182, 193Missions d'aide sanitaire aux pays. . . 38, 236Mixtes, comités

rapports p 48-49règlement 48-49, 242

Morbidité, voir MaladiesMortalité

infantile 23, 30, 87voir aussi, Enfant, santé de l'

maternelle 3otaux de 77voir aussi Décès

Pages

Natalité, taux de 77National Institute for Medical Research de

Londres, voir Standardisation biologiqueNations Unies

accord avec les 95, 182, 251Assemblée générale 102 -105, 109 -rio, 127,

147, 160 -161, 183, 199, 251, 25EBureau de statistique 78Comité ad hoc pour la transmission des

renseignements 104 -105, 183Commission économique pour l'Améri-

que latine I00-ros, 183Commission économique pour l'Asie et

l'Extrême- 116 183Commission économique pour l'Europe loi-

102, 183Commission consultative des Questions

administratives et financières 55-56, 102-104, 113 -114, 127, 131 -132, 148 -149, 199

Commission des Droits de l'Homme 117, 183Commission de la Population 97 -loo, 182, 193Commission des Questions sociales 96-99, 182,

185 -194, 251Commission des Questions économiques

et de l'Emploi 105 -107, 183Commission de Statistique . . 99 -loo, 182Commission des Stupéfiants 41, 117 -119, 183Conférence scientifique pour la conserva-

tion et l'utilisation des ressources na-turelles 120 -121, 183, 251

voir aussi Ressources naturellesConseil du Cinéma ..... 133-134Conseil Economique et Social 96 -102, 105 -107,

109 -121, 182 -183, 185-193, 199, 200Comité de coordination du 49, 1og -116,

182, 199, 200, 251Conseil de Tutelle. . . roo, 107 -109, 183, 193Convention sur les privilèges et immu-

nités 46, 48Département de l'Information 133-134études relatives au siège 56Fonds International de Secours à l'En-

fance, voir UNICEFindemnités aux délégués 50Organisation pour l'Education, la Science

et la Culture, voir UNESCOrelations budégtaires et financières avec

les 502-504, 113 -114, 141, 142, 147-149,199, 25r, 255

voir aussi Prêt, remboursementSous -Comité des Négociations avec les

membres 250Niveaux de vie 96, 188, 193Nomenclatures internationales des maladies

et causes de décès, Comité d'experts pourla revision des 16, 28, 35-36, 69, 253

rapport du, amendement au . . 243-244voir aussi sous Conférence internationale

pour la sixième revision décennale desnomenclatures

Nomenclature médicale et chirurgicale 38, 40, 236

- 260 -

Non gouvernementales, organisationsconférences, participation aux . . 209 -210relations avec les 126, 184, 209subventions aux 55, 124-125voir aussi sous le nom de l'organisation

Non gouvernementales, organisations, Sous -Comité de Relations avec les 126, 184

membres 250rapport 209, 252

Notifications et mesures quarantenaires 17, 35, 38'40, 236

Pages

Office International d'Hygiène Publiqueaccord avec 1 203-204, 252bibliothèque 126fonds 15, 26, 125 -126, 204, 252groupe d'études 204 -205locaux 15pension, gonds 126Protocole relatif à. . 68, 86, 125, 184, 204-205relations avec 49, 125 -126, 184, 203 -205Sous -Comité de Négociations avec l' 40, 125,

203membres 249

OIR, Commission préparatoire de l'collaboration avec la 49, 96, 97

OITcollaboration avec l' 27 -28, 31, 41, 49, 61, 86,

97 -98, 201projet d'accord avec l' 95-96,183 -184,201,

251Ordre du jour 65 -67

adoption to, 25oOrganisation pour l'Alimentation et l'Agri-

culture, voir FAOOrganisation de l'Aviation Civile Interna-

tionale, voir ICAOOrganisation Internationale pour les Réfu-

giés, voir OIR, Commission préparatoirede l'

Organisation Internationale du Travail, voirOIT

Organisation Sanitaire Panaméricaine . . . 6g, 77propositions 184, 207, 209relations avec l'. . 57, 184, 205 -209, 252Sous -Comité de Négociations avec 1'. . 249

membres 205, 207

Paludisme 23-25, 38-39, 43, 53, 55, 84-85, 1z8, 201,222-226, 236, 254

4984-85, 255

ational du

résolution concernant leen Roumanievoir aussi Congrès intern

PaludismePaludisme, Comité d'experts sur le

compositionrésolution du

Pédiatrie, voir Enfant, santé de l'Pèlerinage, conditions sanitaires du .

5484

84-85

74-75Pèlerinage, revision des clauses relatives au 37, 51,

244-249, 25434 -35, 75

rapport 58, 75Pénicilline 27, 87, 88, 194 -195, 227, 255Personnel

années de service 50augmentation de l'effectif 36 -37, 130 -131, 141-

, 142, 256indemnités. . 50, 131-132, 143, 151-152, 256règlement 36, 140, 232

Peste 38, 40, 73, 236Pharmacie, Enseignement de la, voir sous

EnseignementPharmacopée, voir Unification des pharma-

copéesPneumoconiose 201Poliomyélite 77, 233, 237Ports acceptant les messages de quarantaine

par radio 73Poumons d'acier 59, 233Présidents, Comité des 256Prêt

Sous -Comité pour la

négociations 50, 58, 144, 147-149remboursement. . 51, 52, 54, 142, 255, 256

PagePriorités, Comité des, dissolution . . . . 12, 256Priorités, examen des 37-42, 44-45Privilèges et immunités des institutions spé-

cialiséesconvention sur les 10 48Groupe d'experts juridiques sur les

membres 235, 256rapport 46, 235-236règlement intérieur, voir - Règlement

intérieurProgramme, Comité du, création d'un . . . 12Programme de l'OMS 127 -130, 144, 145-146, 236-

237, 256division chargée

44-45Prostitution 96, 185Protocole relatif à l'Office International

d'Hygiène Publique 68 86PsittacosePsychiatrique, Enseignement, voir sous

EnseignementPsychologique, Enseignement, voir sous En-

seignementPublications 36, 39, 92-93, 255

voir aussi sous le titre de la publicationPublicité et étiquetage 40, 236

Programmes de travail,d'élaborer les, proposée

74

Quarantaine 204 -205, 233, 234messages 73mesures excessives 19, 20, 21, 34, 72-73, 76 -77,

253service 38, 40, 69 -77voir aussi Conventions sanitaires, infrac-

tionsQuarantaine, Comité d'experts sur la 30, 71, 76-

77, 78, 234rapport 16 17- 18,71 -74, 252-253

Questions administratives spéciales, Sous -Comité des

membres 249rapport 151-152

Questions sanitairesvoir aussi génie sanitaire

Questions techniques, Comité des, dissolu-tion 12 256

41, 237

Radio -isotopes 35, 90 -92, 254Radiothérapie du cancer, voir Exposé annuel

sur les résultats de la radiothérapie du cancerdu col de l'utérus

Rage 41, 237Rapport à l'Assemblée, projet de, Comité

restreint chargé d'approuver le . . . . 6o, 25oRapport épidémiologique et démographique 36, 77, 93Ratifications, voir sous ConstitutionRats, infestation

voir DératisationRecueil international de Législation sanitaire 36, 93,

74

255Rédaction, Comité central de

création lo, 256membres 256rapport 57

Rééducation 41Références, Service de 94Régional (aux) (es)

bureaux 58organisations 135 -139, 207 -209

Régions dévastées 121, 183Régions géographiques, détermination des 49, 58,

232, 251voir aussi Régional

Règlement intérieurde l'Assemblée de la Santé . . 59 -60, 146des comités d'experts 46 -49

Règlements sanitaires internationaux 27 -29Relations, Comité des

membres 181,249rapport 46, 182 -184, 251

Relevé épidémiologique hebdomadaire 36, 69, 70, 76,77, 93

- 261 -

PagesRenseignements épidémiologiques

radiodiffusion 17, 35, 69, 70, 252 -253Service de 38, 40, 236, 252 -253Voir aussi Station d'Informations épi-

démiologiquesRessources naturelles 41, 237, 251

voir aussi Nations Unies, Conférencescientifique pour la conservation etl'utilisation des ressources naturelles

RougeoleRural (e)

hygiène, voir sous Hygiènebien -être, voir sous Bien -être

41

Sages- femmes, formation voir sous Ensei-gnement

Sanitaire (s)convention, voir sous Conventionsenseignement, voir sous Enseignementstatistiques, voir sous Statistiques

Santé publique, administration de la 38, 40, 44-45,

enseignement en matière d', voir sousEnseignement

personnel 36, 92programme 52service 36 92soins infirmiers 38statistiques, voir Statistiques sanitaires

Scarlatine 41Schistosomiase 38, 39, 43, 44, 53, 201Scolaire, hygiène, voir sous HygièneSecrétaire exécutif, rapport du 67 -139

discussion . 10 -12, 16 -18, 21 -22, 23-30, 33-36Secrétariat, organisation du 130, 132

voir aussi PersonnelSecrétaire exécutif

Sécurité sociale 215 -216Sérologie, sous -comité de, proposé 27Siège 135-139Siège, Comité du

membres 217,249

236

rapport 56,Singapour, Station d'Informations

miologiques de, voir sous StationSocial (e)

bien -êtredéveloppementsécurité

58, 217 -221,épidé-

97, 185,38, 41,

215

251

194237

-216Société des Nations, Organisation d'Hygiène

de la . 26, 39, 45, 47, 88, 94, 184voir aussi Fondation Darling

Fonds Léon BernardCommission du Cancer 211 -212Commission de l'Habitation loi, 214 -215Publications 95

Soinsinfirmiers

enseignement en matière de, voirsous Enseignement

médicaux 38, 40, 201, 215 -216, 237Sous -Comité de . . . voir sous la dénomi-

nation du sous -comitéSpécialisées, Institutions, voir Institutions

spécialiséesStandardisation biologique . 29-3o, 38, 40, 87-88,

200, 222, 236Standardisation biologique, Comité d'ex-

perts sur la. . . 15, 17, 29-30, 71, 77, 87-88,253

Standardisation sérologique, voir Maladiesvénériennes

Station d'Informations épidémiologiques deSingapour 69, 76-77, 93, 95, 253

53

Pages

Statistiques 99 -1oosanitaires 16, 21, 33, 69, 77-78, 182, 215 -216,

253 -254comité d'experts sur les, proposé 35-36, 69

voir aussi Congrès mondial de Statisti-que

Statistiques sanitaires annuelles . . 77 -78, 99 -looStreptomycine 25, 85, 88, 227Stupéfiants 117 -119, 183

voir aussi Médicaments engendrant l'ac-coutumance

Subventions pour recherchesSyphilis, voir Maladies vénériennes

55

Territoires sous tutelle. . . 100, 104 -105, 107 -109Toxicomanie 41, 237

41.237TrachomeTropical (e) (s)

enseignement concernant les régionsvoir sous Enseignement

hygiène, voir sous Hygiènemaladies, voir sous Maladie (s)voir aussi Congrès international de

Médecine tropicaleTrypanosomiase 41, 237Tuberculose 23, 25-26, 38-39, 85-86, 128, 195-198,

213, 226 -227, 236bourses d'études 25tournées de conférences 25 -26

voir aussi BCG, vaccinationTuberculose, Comité d'experts sur la 15, 32, 85, 196Typhus 38, 40, 236

UNESCOcollaboration avec l' 15, 30, 32, 35, 90-92, 97,

121 -125, 184, 202 -203, 252projet d'accord avec l' 95, 184,252Sous- Comité de Négociations avec l' 95, 122,

184membres 250

UNICEF, Relations avec l' 14-15, 26, 32, 33, 36,43, 46, 57, 85, 86, 119, 141, 183,186 -187, 194 -198, 226, 252, 255

Unification des pharmacopées 30, 38, 40, 57-59, 88,236, 237

Unification des pharmacopées, Comité d'ex-perts pour l' 88, 253

Union internationale contre le Cancer 184, 210Union internationale contre le Péril véné-

rien 27, 55, 86UNRRA 57, 72, 85, 155, 187 -

Commission de la Quarantaine . . . . 33Urbanisme 41, 237

voir aussi Logement

Vaccinationvoir BCG

CholéraVarioleFièvre jaune

Vaccination, certificats internationaux deValbine

71. 9392

Variole 16, 38, 40, 204, 236certificats internationaux de vaccina-

tion contre la. . . 16 -17, 21 -22, 71, 73,253Vérification extérieure des comptes . 126, 141, 255Virements de crédits 36, 14r, 149 -150, 225Vitamines, standardisation des 88, 200Voyages d'études 38Vulgarisation scientifique, voir Médecine,

aspect sociologique de la