C.L18 I BRASSAC ET LACAUNE

L’aïeule de Mayliss est morte dans une tranchée en 14-18

8 I CASTRES

L’escroc le plus recherché de France avait des goûts de luxe

38 I CASTRES OLYMPIQUE

BATAILLE POUR LE PODIUM ENTRE CASTRES ET LE STADE FRANÇAIS

23 I REVEL

Deux mille signatures contre la future déviation

6 | LABRUGUIÈRE

L’élevage de Sébastien Bernis dévasté par les renards

25 I LAVAUR

Comment Delphine combat sa maladie

19 | MAZAMET

LA FUSION SUSPENDUE À L’ACCORD DU PRÉFET

43 I TEMPS LIBRE

48 I CINÉMA

49 I ANNONCES

51 I MÉTÉO-JEUX

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Bulletin à retourner rempli à : LE JOURNAL D’ICI, 14 rue Mahuziès - 81100 CASTRES

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« Le Journal d’Ici » souffle sa quinzième bougie, se refait une beauté et prend du volume.Journalistes, correspondants locaux, personnels commerciaux et administratifs�: toute l’équipe, qui a travaillé d’arrache-pied depuis plusieurs mois, est fière de vous présenter ce�e semaine la nouvelle formule de l’hebdomadaire du Tarn et du Lauragais.Quinze ans, c’est à peine l’âge de l’adolescence. Votre hebdo pousse toujours bien et - touchons du bois�! - ignore les affres de la chute, qui affecte de nombreux titres de presse. Bien au contraire.En 2017, « Le Journal d’Ici » était le seul journal d’Occitanie à afficher des ventes en hausse�: + 4,20 %. Et ce�e tendance se confirme depuis le début de 2018. En cinq ans, notre diffusion payée (ventes au numéro et abonnements) a progressé de 8 %.Notre audience numérique n’est pas en reste, puisque le nombre de

visiteurs uniques, enregistré par le site d’informations lejournaldici.com, a fait un nouveau bond de 28 % l’an dernier.Fort de la confiance de ses lecteurs et des annonceurs, qui lui confient en nombre croissant leur publicité

et leur communication de proximité, « Le Journal d’Ici » prend aussi désormais une dimension réellement départementale. Ce qui se traduit par une augmentation de sa pagination et la création de nouvelles rubriques locales, au nord du Dadou.Situé au cœur de la nouvelle et très vaste région Occitanie, le Tarn entend transformer sa centralité en atout et a compris qu’il ne peut plus se payer le

luxe des querelles de clochers et des divisions, qui ont longtemps handicapé son développement.Du coup, c’est assez nouveau, faisant fi du « rideau de fer » qui a longtemps séparé le nord et le sud, les Tarnais renouent avec le numéro 81 et jouent de plus en plus souvent groupés, lorsqu’il s’agit de défendre l’intérêt collectif de notre département.Témoin et acteur de ces évolutions, au plus près de nos terroirs du Tarn et du Lauragais, « Le Journal d’Ici » s’inscrit naturellement dans ce�e nouvelle dynamique départementale. Et comme il n’y a pas d’anniversaire sans cadeaux, le « Grand jeu des terroirs » vous perme�ra de gagner, entre autres, quatre croisières pour deux personnes en Méditerranée, pendant tout le mois d’octobre.En a�endant, nous vous souhaitons une bonne lecture, à la découverte d’informations et d’histoires que vous ne lirez pas ailleurs�!

Au cœur de nos terroirs

“ EN 2017, « LE JOURNAL D’ICI » ÉTAIT LE SEUL JOURNAL D’OCCITANIE À

AFFICHER DES VENTES EN HAUSSE�: + 4,20 %. ET CETTE TENDANCE SE CONFIRME DEPUIS LE DÉBUT DE 2018

PIERRE ARCHET, DIRECTEUR

L’ÉDITODU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 3

« Nous ne sommes pas éditeurs pour éditer, mais

pour servir », Marie-Christine Granier.

400 auteurs et 375 ouvrages édités en 30 ansNAGESLa petite maison d’édition du Centre de Recherches du patrimoine de Rieumontagné, nichée au bord du lac du Laou-zas, peut s’enorgueillir de 375 ouvrages édités, avec la contri-bution de 400 auteurs. Pour ses 30 ans, l’association vient de publier le 80ème numéro des Cahiers de Rieumonta-gné. « Nous publions des écrits qui concernent le territoire de la montagne vivant à plus de 600m d’altitude, autour de Lacaune, vers les portes

de Brassac d’un côté, le Car-roux de l’autre, vers Anglès, Cambon et Murasson côté Aveyronnais  », explique Marie-Christine Granier. « Les auteurs sont membres de l’association et nous font don de leurs droits ». Une bi-bliothèque baptisée Michel Maldinier, du nom de l’un des premiers bénévoles, auteur de plusieurs ouvrages, regroupe plus de 1200 ouvrages et contient des trésors, comme ces minutes écrites à la main par des géologues, ou des

fonds notariaux, la Revue du Tarn depuis son 1er numéro. Elle est devenue la référence en matière d’histoire locale. Certains ouvrages sont numé-risés, notamment la généa-logie. Les bénévoles sont les bienve-nus ! Prochaines publications : la généalogie des Vergnes, les pompiers de Murat, les cloches de la montagne…W

CHANTAL LAGLASSE

Ouvert tous les jours de 15h à 19h, recherches sur rendez-vous. Rensei-gnements au 05 63 37 12 29.

CASTRES. JEUNES CRÉATEURS. Cinq projets ont été récompensés le 26 septembre par la communauté d’agglomération Castres-Mazamet, dans le cadre du concours des « étudiants créateurs ». Arthur Laudereau, 21 ans, étudiants à l’école d’ingénieur Isis, a remporté le Grand prix avec son projet de couveuse connectée pour les bébés prématurés, baptisé Neacare. Hugo Crozet, étudiant à l’IUT, a remporté le prix spécial du jury et trois prix d’encouragement ont été décernés à des élèves du lycée la Borde basse. JDI (LF)

MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE mardi 9 octobre à 14�h�30 à Albi (place du Vigan) à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, Solidaires et FSU au son de « stoppons le Robin des bois des riches ».

Cinq gendarmes honorésPUYLAURENS À l’occasion de la prise de commandement du chef d’escadron Xavier Badetz, jeudi 27 septembre à Puylaurens, cinq gendarmes ont été honorés. Colonel (ER) Gérard Cervantes (ordre national du Mérite), gendarme Nicolas Molinié de Puylaurens (Défense nationale échelon or), gendarme de réserve Gilles Borg (médaille de la protection militaire du territoire). Le maréchal des logis chef Jean-Brice Loubet et le gendarme Sébastien Parecco, (Labruguière) ont reçu les félicitations du colonel Couve pour la résolution de l’enquête du cambriolage de l’école de Valdurenque.

Remise de médailles aux gendarmes à Puylaurens.

Un milliard investi dans l’économie localeTHÉMÉLIA Depuis sa création, Thémélia (ex-Sem 81) a investi près d’un milliard d’euros dans le Tarn, réalisé 500 bâtiments et contribué à la création de 2£200 emplois directs. C’est le bilan annoncé son directeur général Philippe Quillet à l’occasion de son départ en retraite, devant les partenaires de la société d’économie mixte réunis à la Maison de l’économie à Albi, en présence des trois présidents successifs (Jacques Limouzy, Thierry Carcenac et Christophe Ramond).

“J’ai la permis-

sion de rester assis. D’ailleurs à mon âge, le principal est de ne pas rester couché

Jacques Limouzy, 92 ans, lors du départ à la retraite du directeur de Thémélia

C’EST DIT

Un Tarnais champion de FranceCHIENS DE TROUPEAUX Le Tarnais Yves Laclote a obtenu son 2e titre de champion de France, au lycée agricole de Flamarens (Lavaur), où la finale de la coupe de France Border-Collie a a¨iré plusieurs milliers de spectateurs le 23 septembre. Yves Laclote est président de l’association tarnaise pour l’utilisation des chiens de troupeaux.  

“Je souhaite

la réussite de la révision constitu-tionnelle sans altérer la solidité de notre constitution.

Philippe Bonnecarrère, sénateur du Tarn (LREM)

Prévention incendieTARN ET LAURAGAIS La préfecture du Tarn rappelle, dans le cadre de la prévention des incendies, qu’il est interdit de brûler les déchets verts à l’air libre. Une amende de 3ème classe (d’un montant de 450 €) est encourue par tout contrevenant.

1818 nouveaux véhicules pour le réseau des bus tarnais. Le Conseil régional vient de renouveler le parc géré par la SPL « D’un point à l’autre » (24 lignes régulières, 84 autocars).

EN CHIFFRE

ADMR 81. Assemblée générale de la fédération tarnaise des ADMR (service à la personne), samedi 13 octobre à 10�h�30 à l’école des Mines (campus Jarlard - route de Teillet).

DON DU SANG. Où donner son sang? À Albi (établissement français du sang, les mardis, jeudis et vendredis), à Mazamet (palais des congrès, du 1er au 3), à Graulhet (salle de l’Odéon, du 15 au 17).

20Une vingtaine d’éleveurs a rencontré le référent national « loup » de la Confédération paysanne, le 1er octobre à Montredon-Labessonnié.

DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com4

MURAT-SUR-VÈBRELe loup rôde dans la mon-tagne. L’expert régional du réseau « loup » de l’ONCFS (O�ce national de la chasse et de la faune sauvage) avait conclu en juillet que l’animal était bien l’auteur de l’attaque du troupeau de brebis de Jean-

Pierre et Martine Bascoul, à Murat-sur-Vèbre. C’était le 30 juin, la date du carnage est gravée dans leur mémoire. Car depuis, leur vie a basculé : stress, travail supplémentaire, coût des mesures de protec-tion (chien, caméra)… Les Bascoul redoutent la pro-

chaine attaque. « La nuit, on est sur le qui-vive. » Inquiet, le couple se sent aussi seul et démuni. Car il estime que les aides et les indemnisations, qu’il n’a pas encore touchées, sont dérisoires comparées aux préjudices subis. Sans parler des dommages collatéraux : soumises au stress, les brebis risquent d’avorter tandis que la période d’agnelage com-mence.Quid du canidé pris en photo à Murat le 13 septembre ? Si l’ONCFS indique des « critères insuffisants pour pouvoir identifier l’espèce », sans ex-clure qu’il s’agisse d’un loup, il n’y a aucun doute pour les éle-veurs. Jean-Pierre et Martine savent comment fonctionne la nature. Ils ont réalisé des prélèvements, ont relevé des traces. Les chasseurs ont vu au moins un, peut-être même

plusieurs loups. Jean-Pierre en a repéré deux dernière-ment. Aucun autre éleveur n’a été attaqué dans le départe-ment, mais les autres ne sont pas rassurés pour autant. « On se sent très menacés », confie Marie-Aude Bascoul, installée avec son mari Jérôme, non loin de leurs cousins. Membre du bureau de la FDSEA, Éric Bascoul est éleveur à Murat. Il est le référent départemen-tal sur le dossier loup. « La question est de savoir quand ça va arriver. » « Depuis le début l’État est défaillant », affirme Jean-Luc Hervé, co porte-parole de la Confédé-ration Paysanne du Tarn qui demande le « zéro prédation sur les troupeaux ». W JULIE

BAR

Création d’une cellule de veille sur le loup, ce vendredi 5 octobre à la préfecture.

Après l’apparition supposée d’un loup le 13 septembre, les éleveurs de la montagne vivent sous la menace. À l’exemple des Bascoul, dont le troupeau a été décimé en juin dernier.

Martine et Jean-Pierre Bascoul aiment leurs bêtes, elles sont leur vie.

« Endormissement, un grand danger »« Cela procure un certain confort, mais surtout un grand danger à cause de l’endormissement. Nous regardons davantage le paysage et les conducteurs roulent encore plus doucement. La limitation devrait se répercuter aux véhicules sans permis et aux poids lourds. »

Avez-vous adapté votre conduite depuis le passage de la limitation de vitesse à 80 km/h�?

Jacques Etienne, 70 ans, président de l’Écurie

Montagne Noire, Mazamet.

VIELMUR. La savonnerie artisanale Louise émoi, installée à Vielmur-sur-Agout, était la seule entreprise tarnaise, parmi les 36 entreprises d’Occitanie qui viennent de participer au salon Natexpo, à Lyon.

Jean-François CastagnéLe Mazamétain Jean-François Castagné, président des MOF (meilleurs ouvriers de France) chocolatiers, fait partie de l’équipe qui chapeaute les épreuves finales du concours national MOF chocolaterie - confiserie du 4 au 7 octobre à l’URMA de Cunac. Objectif des dix compétiteurs�: réaliser des pièces en chocolat et en confiserie.

Jean-François Castagné, meilleur ouvrier de France

1�993.

COUPDE CHAPEAU

Couac sur la RD 612RÉALMONT C’est une bien mauvaise surprise qu’ont découvert de nombreux automobilistes circulant entre Castres et Albi à cause des travaux de nuit effectués sur la RD 612 entre Réalmont et Dénat. En effet, si les nombreux panneaux indiquaient que le route était fermée entre 21 heures et 6 heures, la réalité a été bien différente car la fermeture de l’axe s’est faite bien avant l’heure prévue, obligeant les usagers à faire demi-tour pour emprunter la déviation. Après plusieurs jours, les panneaux ont été rectifiés. 

« Je ne vois pas où est le problème »Je suis limitée à 80 km/h car je suis encore en permis probatoire. Mais franchement je ne vois pas où est le problème, surtout si ça peut sauver des vies, c’est tant mieux�! Je pense cependant que les effets d’une telle mesure seront difficiles à évaluer. 

Anne Larbre, 23 ans étudiante, à Albi

« Il faut partir plus tôt »« Conduire, c’est mon métier. J’utilise le véhicule pour amener les jeunes à leurs stages en entreprise. C’est une habitude à prendre et très rapidement, je n’ai plus eu besoin du régulateur. Il faut partir plus tôt pour ne rien rater et pour être dans les temps. Ce respect est important pour les jeunes ».

Véronique Guilhem, 48 ans, éducatrice spécialisée à

Lavaur

CHÈQUE ÉNERGIE. Créé par le gouvernement et a�ribué sous conditions de ressources, le chèque énergie permet de payer des factures pour tout type d’énergie. « 24�133 foyers tarnais sont concernés par ce�e mesure », indique Marie-Christine Verdier-Jouclas, député de la 2e circonscription du Tarn.

314 kilos de déchets récupérésLA SALVETAT-SUR-AGOUT Mobilisation générale à la Salvetat-sur-Agout. 35 personnes se sont rassemblées pour ne§oyer 3 lieux, dans le cadre de la mobilisation citoyenne pour ne§oyer la planète : les berges derrière le stade, celles des Ugue§es et une partie du lac de La Raviège. Au total: 314 kg de déchets récupérés en un peu plus d’une heure.

Quatre Tarnais à l’honneurCHOCOLATIERS Jusqu’au 7 octobre, quatre artisans chocolatiers confiseurs tarnais participent à la Journée mondiale du cacao et du chocolat�: Les Chocolats de Josépha (Castres) Yves Thuriès (Castres et Gaillac), le Musée des arts du sucre et du chocolat (Cordes) et Janie chocolaterie artisanale (Le Séquestre). Détails : www.lejournaldici.com

TARN ET LAURAGAISDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 5

TARN ET LAURAGAIS« C’est une saison di�cile… Nous attendons la pluie. » Le commandant Éric Héberlé, chef du groupement territorial Tarn Sud, résume la situation du côté des sapeurs-pompiers, particulièrement mobilisés ces derniers jours, notam-ment à Sauveterre et Labas-tide. D’abord à Sauveterre, l’incendie qui s’est déclenché vendredi 28 septembre serait d’origine accidentelle, suite à un départ de feu vers 6 h 30 sur une éolienne. Il a ravagé trois hectares de forêt. Lundi, le vent s’est levé et l’incendie a repris de plus belle avant d’être maîtrisé définitivement. La sécheresse et le vent combi-nés ne sont pas de bon augure pour les soldats du feu qui sont parfois, de surcroît, face à un relief accidenté. Comme à Labastide-Rouairoux lundi 1er octobre, à la limite de la commune des Verreries-de-Moussans, dans l’Hérault. D’importants moyens ont été déployés : trois groupes feu de forêt et largages de canadairs. Dix hectares ont flambé. La gendarmerie de la vallée du

Thoré explique que le risque de propagation était très élevé compte tenu de la végétation très sèche et du vent violent. La cause de l’incendie n’est pas déterminée.

Risque sur le centre-TarnPierre Loubet était aux pre-mières loges. Ce Bastidien tient avec son épouse Chantal la page Facebook Situation.Sud, une page météo pour des prévisions locales. « Ça s’est passé juste derrière chez nous, c’était impressionnant », confie-t-il. « On a depuis cet été un anticyclone des Açores qui est resté vissé sur ses posi-tions, ce qui a empêché toute intrusion de dépression et per-turbation, explique Pierre. La conjugaison d’un printemps très pluvieux et d’un été très sec donne une végétation qui a séché très rapidement. Il s’agit d’une sécheresse de surface. Les nappes phréatiques sont bien remplies, en profondeur ça allait bien, mais l’été très sec et venté a créé un stress hy-drique : les feuilles des arbres tombent plus rapidement. » Côté prévisions : Pierre parle

d’un risque sur le centre-Tarn avec un réveil du vent marin et du vent d’Autan pour ce

jeudi. Bonne nouvelle : les précipitations arrivent pour le week-end.W JULIE BAR

Incendie à Sauveterre, photo prise lundi 1er octobre.

Chaude arrière-saison pour les pompiersLes sapeurs-pompiers du département sont particulièrement mobilisés ces derniers jours, la faute à des conditions climatiques difficiles.

LABRUGUIÈRESébastien Bernis est un éle-veur consciencieux. Avec les normes imposées pour lutter contre la grippe aviaire, lui seul peut accéder au cœur de son élevage de canards, à Barteredonde, à la sortie de Labruguière, en direction de Viviers-les-Montagnes.Seule exception : les piégeurs agréés Serge Roques et Serge Vitari, qui débarquent tous les matins, bottes aux pieds et décharges signées. L’homme de 38 ans, installé depuis 2009, perd en moyenne 5 000 euros par an. La rai-

son : le goût des renards pour ses canards. Cette semaine encore, « j’ai subi quelques pertes », sou�e Sébastien, qui élève 36 000 canards par an. « Cet hiver, j’ai perdu 180 canards en deux nuits. » Le kilomètre et demi de clôture électrique n’empêche pas les renards de se faufiler, appâtés par le repas de l’autre côté du grillage.Depuis 2011, l’éleveur a décidé de faire appel aux piégeurs de la société de chasse. Sans leur travail, les pertes seraient plus nom-breuses. Les deux pièges à lacets installés aux abords de l’exploitation ont déjà fait leurs preuves. « Sur son site, nous avons déjà attrapé 21 renards », informe Serge Vitari, qui piège près de 50 renards par an autour de Labruguière. Une fois attrapés, les renards voient leur vie s’achever par les chasseurs. « C’est un peu cruel mais c’est la démarche

à suivre », glisse le piégeur. Pour l’ancien inséminateur bovin, passer par les piégeurs professionnels lui permet de se concentrer exclusivement à son élevage, sur les 8 hec-tares de terrain. « Au début, j’étais à l’a�ût la nuit, mais ça ne servait à rien. Le chien aboie de temps en temps, mais ça n’a pas empêché un

renard de tuer un canard à 20 mètres de lui », ajoute-t-il. L’avenir de Sébastien Bernis s’écrira prochainement à Escoussens, avec un démé-nagement à l’horizon. Que les renards (fouines, voire goélands) soient prévenus, le niveau de sécurité devrait être renforcé.W

JASON ESNAULT

Sébastien Bernis, victime de renards sur son élevage de canards, situé à Barteredonde.

Les renards a�aquent son élevageLes canards de Sébastien Bernis sont la proie de renards. L’éleveur a fait appel à des piégeurs pour freiner sa perte de 5.000 euros par an.

“AU DÉBUT, J’ÉTAIS À

L’AFFÛT LA NUIT, MAIS ÇA NE SERVAIT À RIEN. LE CHIEN ABOIE DE TEMPS EN TEMPS, MAIS ÇA N’A PAS EMPÊCHÉ UN RENARD DE TUER UN CANARD À 20 MÈTRES DE LUI.

Sauvée des flammesALBI Un incendie s’est déclaré au premier étage d’un immeuble d’habitation collectif lundi 1er octobre au 31, rue Séré de Rivières. Un matelas se serait embrasé dans une chambre donnant sur la cour intérieure. La résidente de cet appartement, âgée de 65 ans, a dû être réanimée par les secours suite à un malaise cardiovasculaire. Ce�e dernière a été évacuée au centre hospitalier d’Albi tout comme une famille et une septuagénaire intoxiquées par les fumées. 

Les pompiers d’Albi sont rapidement intervenus

L’essoreuse à salade leur servait pour volerALBI Un couple a été interpellé par la police au supermarché Leclerc de Lescure d’Albigeois, jeudi 27 septembre. Tous deux avaient vidé un carton d’essoreuse à salade pour me�re deux consoles Nintendo 3DS XL d’une valeur de 411,90 €. Lors de leur interpellation, ils étaient porteurs d’une boîte à essoreuse à salade contenant un téléphone portable volé le même jour au Geant Casino, pour valeur de 299 €. Le couple a reconnu les faits et comparaîtra devant le tribunal d’Albi le 3 décembre prochain.

FEUX DE FORÊT ET D’HERBES SÈCHESMardi 2 octobre�: important feu de broussailles sur la commune de Valdurenque, plusieurs dizaines d’hectares ont pris feu. Trois Canadairs et deux Trackers était mobilisés. Le même jour, un incendie se déclarait au Bez.Dimanche 30 septembre�: feu de broussailles sur la commune de Réalmont. 700 m2 ont été détruits par les flammes. Un autre incendie s’est déclaré ce jour-là à Saint-Paul-Cap-de-Joux. Deux balles rondes ont pris feu dans un local de 200 m2 situé dans un bâtiment de 600 m2.Vendredi 28 septembre à Alban�: feu d’herbe sèche sur une surface de 3,000 m2, feu de forêt sur une surface de 5,000 m2 à Saint-Grégoire, feu d’herbe sèche le long de la route sur 1,500 m2 au Garric (RD 988).

Une chèvre abandonnée puis adoptée par une CastraiseCASTRES Vendredi 28 septembre, surprise à la gare de Castres. On approche minuit et Marie Olleviers fonce récupérer une chèvre laissée à l’abandon. Après avoir été mise en sécurité par un agent SNCF, la chèvre, nommée « Blanque�e » depuis, a été adoptée par ce�e habitante du quartier de l’Albinque. Avant de partir du côté de Graulhet où elle jouira d’un espace plus grand.

De nouveau des clous sur les routesBRASSAC/LA SALVETAT Le début de la dernière semaine de septembre a été marquée par un phénomène qui avait déjà frappé les routes de la montagne : des clous y ont été retrouvés. Des plaintes ont été déposées à la gendarmerie de Brassac par des automobilistes aux pneus crevés.

Décès d’un pilote après une chute en courseALBI. Lors d’une course 600 Supersport disputée sur le circuit le 23 septembre lors du Grand Prix d’Albi, le jeune Guillaume Frechet a fait une chute dans le virage après la ligne droite. Héliporté vers un hôpital toulousain, le pilote de 24 ans a succombé à ses blessures dans la nuit de vendredi à samedi.

TARN ET LAURAGAIS DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com6

G rosse frayeur pour ce poli-cier castrais. Appelés mi-décembre pour des faits de violences commis à l’hô-pital, les agents de police

tentent d’interpeller un jeune homme, en vain. L’un des policiers a alors une idée : attendre sagement l’homme qu’ils cherchent à sa voiture. Stratégie qui s’avérera payante, puisque quelques heures plus tard, le fugitif réapparaîtra. Le fonctionnaire ne le voit pas arriver mais l’aperçoit au volant de la voiture sur le parking de l’hôpital. Le policier ordonne au jeune homme de couper le moteur et de descendre. Le conducteur n’obtempère pas et le fonctionnaire sort son arme. Le prévenu adresse un regard noir à l’agent qui lui fait face et démarre à toute allure, jusqu’à frôler le policier, qui, pris de panique et déséquilibré, tire un coup de feu, qui fort heureusement

n’atteindra personne. Un témoin, em-ployé de l’hôpital, confirmera la version du policier, celle d’un chau�ard roulant à toute allure à proximité de l’agent de police et d’ambulances.

Un coup de feu« Le prévenu a un comportement inquié-tant à l’audience et présente une vraie haine de l’uniforme », s’alarme maître Rénier, avocat de la victime. Il insiste notamment sur l’état d’abattement de son client, véritablement dévasté par la scène : « il est extrêmement choqué, il était tellement surpris qu’il a fait usage de son arme de service ! ». L’enquête interne concernant ce coup de feu sera vite d’ailleurs classée sans suite.« Il ne pouvait ignorer que son action allait faire peur », s’insurge le procu-reur Marta, qui assène, en direction du prévenu : « Ce sont des faits inaccep-

tables, les policiers ne sont pas là pour se faire tuer ! ». Avec un casier comportant douze condamnations, le jeune homme enchaîne les lourdes peines à de la pri-son ferme. En début d’année encore, il était condamné à 30 mois de prison pour violences répétées sur sa conjointe. Son séjour en détention sera désormais prolongé d’un an, quand bien même le procureur n’avait requis qu’une peine de six mois ferme.W

Il manque d’écraser un policier à l’hôpitalCASTRES. Plusieurs fois condamné pour violences, un jeune castrais a franchi un nouveau cap en tentant de percuter un policier en voiture.

“UNE HAINE DE L’UNIFORME”

Maître Rénier à propos du prévenu

SAINT-SULPICE-LA-POINTE« UN ESSAI AVEC SON PROPRE MODÈLE »Drôle de tentative de défense pour ce patron de salon de coiffure installé à Saint-Sulpice-la-Pointe.A l’occasion d’un contrôle organisé au sein de son salon, un coiffeur sans contrat de travail est trouvé en plein ouvrage sur un membre de la clientèle de l’établissement.Le patron tente : « le coiffeur réalisait un essai ce matin là pour la première fois. » Mieux encore, il prétend que  le travailleur sans contrat est venu avec son propre modèle pour faire une démonstration, et n’exerçait donc pas sur un vrai client. Le tribunal n’y croit pas et n’hésite pas à lui infliger une peine de 2 000 euros d’amende.

•�en bref 10�000C’est, en euros, l’amende dont devra s’acqui�er la société Arterris après un

accident du travail qui avait coûté une jambe à un

ouvrier de Lavaur.L’accident a eu lieu en

2016, alors que l’homme était au volant de son

chariot élévateur.Le chariot ayant basculé

pour des raisons inexpliquées, l’ouvrier vauréen s’est soudain

retrouvé coincé dessous.L’entreprise était

poursuivie pour blessures involontaires, par défaut

de formation.« On a été privé d’une

formation obligatoire alors qu’on conduisait un engin de mort », s’est insurgée la

partie civile.

EN DIRECT DU TRIBUNAL DE CASTRES

“ LES POLICIERS NE SONT PAS LÀ POUR SE FAIRE

TUER”Le procureur Marta

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JUSTICETARN ET LAURAGAISDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735

www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 7

«   Un garçon comme les autres, gentil et joyeux ». C’est l’image que  garde de Tony Peillon l’une de ses

camarades de classe. Âgée de 22 ans, comme lui, elle a partagé quelques années d’école primaire avec le jeune garçon  à l’école du Sacré-Cœur à Millau. Juste avant que les parents de Tony, dont le père adoptif était directeur de la poste, ne déménagent à Albi. Marine le retrouvera quelques années plus tard au lycée Toulouse-Lautrec. Tony est en section mode, sa camarade en coi�ure. Ils se côtoient peu mais restent amis. « J’’avais très peu de cours au lycée car j’étais en alternance », précise la jeune femme. « Mais un jour, il m’a demandé si je pouvais l’héber-ger car il ne pouvait plus vivre chez ses parents. Je venais de m’installer dans un petit studio et franchement, c’était

impossible. » Déjà au lycée, il aurait volé de l’argent à cer-tains de ses camarades qui le logeaient. En juin dernier, Tony vient prendre un café au restaurant où travaille sa camarade de classe, au centre

d’Albi. « Il m’a dit qu’il avait étudié quatre ans à Paris dans une école de stylisme. Et qu’il était manager chez Undiz à Albi en attendant d’ouvrir sa propre boutique. » En réalité, Tony Peillon raconte qu’il a

plusieurs métiers et est forte-ment soupçonné de continuer de voler et d’escroquer son entourage après avoir laissé quelques ardoises dans cer-tains établissements d’Albi et de Castres.W CATHERINE LÉHÉ

Le garçon qui aimait trop le luxeALBI. Nouvelles plaintes pour escroquerie et vols de carte bancaire déposées contre l’Albigeois Tony Peillon. 

Tony Peillon, 22 ans, est notamment recherché par la gendarmerie du Tarn.

Restaurants et hôtel, la « belle vie » payée en chèques sociétéCASTRESLors de son passage sur les bords de l’Agout fin 2017, Tony Peillon avait décidé de mener « la belle vie », aidé du chéquier société d’une SCI immobilière, volé du côté de Royan. Lundi 27 novembre, il retrouvera d’abord une vieille connaissance perdue de vue et l’emmènera à la pizzeria Le Napolitain, dans le quar-tier Soult. À Castres, personne, au premier abord, ne se méfie de ce jeune homme soigné et poli. Pourtant au fil des discus-sions, les failles de l’Albigeois se découvrent.« Il a beaucoup d’aisance dans ce rôle un peu pervers. Il a l’art de détourner l’attention et de rebondir sur un autre men-songe quand ça l’arrange », précise Nicolas Galaup, som-melier du restaurant Ô Vic-toria.

« Il croit dur comme fer à ses mensonges�!Ce soir du 1er décembre, il invite une femme et ses deux enfants et sort avec une note de 429 euros. « Il m’a expliqué qu’il vendait plusieurs cen-taines de bouteilles de grands crus et voulait revenir le len-demain. Heureusement, on était fermé ». Pour le chef Aïssa Guendouz, l’escroc présumé ressemble à un « reptile », avec « un sang froid impression-nant ». « Il maîtrise son sujet, j’ai même l’impression qu’il travaille ses personnages », ajoute le gérant, filmé samedi 22 septembre par les caméras de TF1 pour un reportage à venir.La « belle vie » s’arrêtera le mardi 5 décembre. Tony est arrêté par la police dans sa chambre de l’hôtel de l’Europe, après un passage remarqué.

« Il ne se démontait pas, était très calme, avait réponse à tout. Il m’avait même assuré qu’il avait racheté la société. Quand la police est venue, il n’était pas inquiet, tapotait sur son téléphone », confie une employée. Quelques minutes avant, il avait même lâché au téléphone devant la police que la banque allait valider le chèque, alors même qu’il était inconnu, sans conseiller bancaire. « Il croit dur comme fer à ses mensonges ! lâche le patron de l’hôtel, Philippe Masson. Il en trouvait toujours pour se mettre en valeur. J’avais surtout l’impression qu’il jonglait entre plusieurs personnages. C’était même à se demander s’il ne se droguait pas parfois. Mais il me faisait surtout penser à un gamin à la dérive qui cherchait à ce qu’on s’intéresse à lui. »Le 22 mai dernier, Tony Peillon a été condamné à 7 mois de prison pour vol, contrefaçon et usages de chèques. Il a décidé de faire appel et reste présumé innocent en at-tendant le jugement définitif.W

J.E

Romain Teulet joue le guideCASTRES C’est un guide un peu spécial qui a accueilli les visiteurs de de l’exposition L’histoire du CO, plus d’un siècle de rugby à Castres, jeudi 27 septembre, Centre national et musée Jean Jaurès. La visite était assurée par Romain Teulet (ancien joueur du CO, membre du club et consultant jeu au pied et skills) avec le soutien de Christian Calmet (ancien joueur et actuellement entraîneur intervenant au sein de l’académie de formation du Castres Olympique).

Romain Teulet guide d’un jour au musée Jean Jaurès. (DR)

MILLE VISAGES ET DE MULTIPLES VOLSSon amie d’enfance (lire plus haut) est tombée des nues quand elle a découvert sur les réseaux sociaux le vrai visage de son copain. Sur la toile, Tony Peillon s’invente plusieurs identités pour amadouer ses victimes. Pilote de moto, styliste, P.-D.G. Il usurpe les identités et trompe ceux qui le rencontrent, n’hésitant pas à leur voler de l’argent : 350 € à une petite amie albigeoise par exemple « pour nourrir son chien ». Sur ses différents profils, les témoignages s’enchaînent comme celui du patron de la marque Octobre noir basée à Rennes, qu’il a usurpé pour prétendre ouvrir un magasin à Albi. Il se ferait passer pour un gendarme après avoir volé un t-shirt à une amie réserviste. Au moins trois nouvelles plaintes ont été déposées contre lui.

Plus d’infos sur les accidents corporelsCPAM 81. Police et gendarmerie vont désormais communiquer à la CPAM 81 (Caisse primaire d’assurance maladie) des informations, lors d’un accident entraînant un préjudice corporel avec un tiers. Objectif�: instruire plus précisément les dossiers.

Un centre d’innovation au BrésilPIERRE FABRE Après le Japon, Pierre Fabre Dermo-Cosmétique va ouvrir un centre d’innovation à Rio de Janeiro (Brésil). D’ici 2021, une vingtaine de chercheurs et de techniciens y travailleront sur les tendances spécifiques du marché de ce pays où Pierre Fabre emploie 335 salariés et a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 62 M€, (+10 %) avec ses marques Eau thermale d’Avène, Darrow et Ducray.

110 € D’ARDOISE À L’ALCHIMYEn juillet dernier, Tony Peillon s’est offert un gueuleton au restaurant gastronomique l’Alchimy à Albi. Sa carte bancaire ne passant pas, il prétend chercher du liquide pour régler la note de 110€. Il ne reviendra pas mais il avait laissé carte d’identité, récupérée depuis par les gendarmes.

L’affaire Viguier en filmALBI « Une intime conviction », film inspiré de l’affaire Jacques Viguier, dont le procès en appel a été jugé à Albi, sera diffusé lors des Œillades. La 22e édition du festival du film francophone se déroulera du 20 au 25 novembre dans les cinémas albigeois. 

Nouvel affichage à la pompeSTATIONS-SERVICE. À partir du 12 octobre, une signalétique va apparaître dans les stations-service. Chaque type de carburant sera représenté par une figure géométrique (rond pour l’essence, carré pour le gazole et losange pour les carburants gazeux).

De la ferme à la villeALBI La seconde édition de Fermes en ville aura lieu le 14 octobre au campus de Fonlabour à Albi. Les producteurs du Tarn présenteront leurs produits. Une exploitation sur quatre dans le Tarn commercialise sa production en circuits courts.

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D eux pér iples dans l ’Hima-laya, en  2013 et 2016, n’ont pas assouvi la

soif d’aventures de Jean-Pierre Schickler, ancien para qui a servi 18 ans au 8e RPIMa et 6 ans au « 3 » et a terminé sa carrière au grade de capitaine. C’est un retour dans l’Himalaya qu’il projette donc pour le mois de janvier mais cette fois, l’expédition d’une durée de 42 jours, va se dérouler au cœur de l’hiver.

« Je voulais absolument voir comment les gens vivaient en hiver. »Ce goût pour la très haute montagne et les pays hima-

layens, Jean-Pierre Schickler le doit à son filleul, à l’ori-gine d’un projet humanitaire dans cette contrée. « Mon beau-frère a par la suite dé-veloppé des treks et je me suis accroché au 4e trek qu’il organisait. » Et là, c’est une révélation ! « J’ai été subjugué et pourtant, j’avais gratté le monde pendant 12 ans en tant que militaire, en Afrique, en Guyane. Ce qui m’a frappé, c’est cet environnement mi-néral en très haute altitude, l’authenticité des habitants et les monastères bouddhistes. J’avais voyagé  en mission comme para avec une arme en bandoulière, mais là, avec un appareil photo à la place, c’était puissance 10 ! »Une fois cette première réa-lisée, Jean-Pierre Schickler décide d’organiser lui-même son prochain trek, qui se fera trois ans plus tard, avec sa femme, Magda. Le charme fonctionne encore.

Jean-Pierre Schickler devient de plus en plus amoureux de ce coin du monde et se lie d’amitié avec son guide, à qui il promet de revenir dès qu’il le pourra. Ce qui sera chose faite avec ce nouveau départ prévu le 5 janvier pour une aventure qu’il se propose de partager (lire aussi ci-des-sous).W KARIM BENAOUDA

Le défi de l’ex-para dans les montagnes de l’HimalayaAVENTURE. Après deux premiers périples dans les montagnes du Ladakh-Zanskar, Jean-Pierre Shickler retourne dans l’Himalaya, pour une expédition en pleine période hivernale.

Jean-Pierre Schickler avec son guide lors de sa dernière expédition dans l’Himalaya.

“CE QUI M’A FRAPPÉ, C’EST

CET ENVIRONNEMENT MINÉRAL EN TRÈS HAUTE ALTITUDE

Frileux s’abstenir, avec des nuits qui peuvent descendre jusqu’à moins 25 voire moins 30! Si Jean-Pierre Shickler propose à ceux qui le sou-haiteraient de partager son périple, mieux vaut qu’ils soient prévenus de ce qui les attend.

100 km de trekNew-Delhi, en Inde, pas de souci. Direction Leh, chef-lieu du Ladakh, pour six jours d’acclimatation: les choses commencent à se corser avec

l’altitude et le froid, avec des températures atteigant les moins 25 degrés.Après, le trek débute vraiment, 100 km au programme, à parcourir en cinq jours sur une rivière gelée. « Nous aurons un guide, des porteurs et nous passerons les nuits dans des grottes, ou, au pire, sous bâche ! » confie Jean-Pierre Schickler.Le périple se poursuit dans la haute vallée du Zanskar. Au cours de ce trip, l’héberge-ment se fait dans les monas-tères et les villages.

« Nous déplacerons à pied pour continuer vers Yichar, 40 kilomètres en deux jours avant d’atteindre le fameux monastère de  ‘Phugtal Gompa’. »Nous allons y passer trois jours complets afin de découvrir la philosophie bouddhiste. Nous assisterons d’ailleurs aux différentes cérémonies religieuses et aux activités des moines. Pour le retour, il y aura encore un passage par la rivière gelée, dans les mêmes conditions qu’à l’aller.« W K.B.

« Cinq jours à remonter une rivière gelée »

Une vue sur les hauts sommets d’Himalaya.DR

FILATURE ALBOUY. La filature castraise, à qui l’on a a�ribué le label d’État « Entreprise du patrimoine vivant » pour l’excellence de ses savoir-faire ouvre ses portes au public le vendredi 12 octobre (9-12 heures et 14-17 heures) dans le cadre des Journées de l’excellence EPV. Visites accompagnées sur rendez-vous (05�63�59�15�75).

UNE ENVIE D’HIMALAYA�?« Nous proposons à des personnes intéressées de venir avec nous pour ce voyage. Mais a�ention, ce�e expédition est construite afin de sortir intégralement du côté matérialiste de notre société de consommation pendant un mois�! » confie Jean-Pierre Schickler. « Il faut aussi être capable d’endurer des situations précaires. Les éventuels candidats devront nous présenter un certificat d’aptitude physique. Et après notre arrivée à Leh, notre base arrière, les autorités indiennes imposent un second contrôle médical qui accordera le départ des treks ». Renseignements au 06�42�23�99�66

➜ FLAMME INTACTEEmmenés par leur président, le Castrais Jacky Boulbin, une trentaine d’adhérents tarnais de l’Union nationale des parachutistes (UNP) a défilé sur les Champs-Elysées au milieu de quelque 800 anciens paras, samedi dernier pour la traditionnelle Saint-Michel. Arrivés à l’Arc de triomphe, les bérets rouges - pour l’essentiel anciens du « 8 » - ont participé au dépôt de gerbe et au ravivage de la flamme. C’est bien la preuve que la leur ne s’est jamais éteinte!

➜ COURSE AUX TAXIS Entre Paris et Castres, les derniers kilomètres sont parfois les plus longs. Dimanche soir à l’aéroport, un voyageur a failli faire le trajet jusqu’à son hôtel à pieds. Sur deux taxis en faction, l’un était déjà réservé pour l’équipage et le second, complet, refusait de revenir chercher le client esseulé. Finalement, le premier chauffeur est remonté sur le causse après avoir déposé ses passagers.

➜ KASEÏKI, C’EST FINI�!Le restaurant de sushis, rue Borrel, a fermé ses portes. Anthony et Joëlle Garces sont en a�ente de nouvelles aventures. Un bistro à vins et viandes cuites sur de la pierre en lave pourrait prendre le relais.

DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 9

NAISSANCESTiago CORREIA DOS SANTOS PETIT, 6 rue du Galinier, appartement 2 MAZAMET.Pauline LIAGRE, Vialavert LE BEZ.Maxence MULLENS, 14 rue Marceau CASTRES.Loan GONNET, 2 chemin de l’Autan BURLATS.Lucas BEZIAT, 1 chemin Piersol VIVIERS-LÈS-MONTAGNES.Jules HOLMIÈRE, 11 Las Goutos Haut NAVÈS (Tarn).Giulia SENEGAS, 121 avenue de Castres PONT-DE-LARN.Razane KHARMAZ, 8 rue des Pervenches, appartement 112, RDC CASTRES.Lunah CASACA DA COSTA, 27 rue de la Bele� e MAZAMET.Romy VIALET, « Révaliès » MURAT-SUR-VÈBRE.Lyna ESCANDE, Lieu dit « Las Tapios » Rigautou PONT-DE-LARN.Imran BENHADADA, 7 rue Sainte Catherine MULHOUSE (Haut-Rhin).Alysson BIDON, 16 route de Saint Ferréol, villa Saint Roch REVEL (Haute-Garonne).

MARIAGEMOUSSAOUI Nadir, Hafi t GUELIMI Leila

DÉCÉSPaule� e VIALA veuve PORTES, 90 ans, 31 rue d’Aillot CASTRES.Marie BONNET veuve GLASSER, 92 ans, Place Carnot CASTRES.Étienne GELLY, 74 ans, 23 chemin de la Savonnerie CASTRES.Christian MARTY, 61 ans, 3 rue Jean Moulin LAGARRIGUE.George� e MAURY veuve CORBIÈRE, 91 ans, Place Carnot CASTRES.Michel GIRONIS, 84 ans, 13 rue Eugène Léris CASTRES.Paule� e ROSSIGNOL veuve VALVERDE, 89 ans, 15 rue d’Aillot CASTRES.André MAFFRE, 91 ans, Place Marie Elisabeth Cavailles SAINT-PIERRE-DE-TRIVISY.Jeanne ROUGET veuve JOULIE, 90 ans, 34 rue Camille Rabaud CASTRES.Jeanine RAIMUNDO épouse DE MONTEIROS MARQUES, 52 ans, 43 route de Vabre LACROUZETTE.Jeannine MAUGARD veuve CLAVEL, 94 ans, 14 chemin des Amoureux SAÏX.

•�état-civil

UN STAGE DATING POUR LES ÉTUDIANTS DE LA BORDE-BASSEVendredi 21 septembre s’est tenu le 6e « stage-dating » au lycée de la Borde-Basse. Des étudiants en entretiens avec des chefs d’entreprise pour dénicher des stages. Et pas moins de 20 stages ont été proposés, alors que d’autres entreprises ont manifesté leur accompagnement en recrutant directement plusieurs stagiaires de BTS MUC. Les pro-fesseurs organisatrices, Virginie Tabuteau et Mme. Nicolas, remercient l’ensemble des participants ainsi que Najat Delpeyrat, la proviseure, pour son soutien.

LES CASTRAIS REMPORTENT LE « CRUNCH » ET RESTENT INVAINCUSCe vendredi 28 septembre au stade du Travet, après une partie digne d’un France-An-gleterre avec des vétérans très de verve et bien encouragés par un public nombreux, Les Zaperos Clabado remportait 25 à 20, leur « crunch » contre la vaillante équipe de Beckenham, avec un dernier essai de plus de 50 mètres. Pour ce� e occasion, les Cas-trais étaient entraînés par le duo champion de France 1993, Alain Gaillard et Jacques Cauquil. A la suite du match, tous les joueurs se sont retrouvés pour une 3e mi-temps dynamique et conviviale, animée par une banda de Lacaune déchaînée.

SERHY REMPORTE L’ÉPREUVE MORPHIDÉESacrée ambiance au parc de Gourjade dimanche 30 septembre. Pour la 13e édition du trophée Orchi-dée, organisé  par le Ro-tary club de Castres c’est l’équipe des Watts, de l’en-treprise Serhy, qui a rem-porté la nouvelle épreuve Morphidée. Sur le podium, suivent les équipes de Dé-cathlon (Ben et Nuts) en 2e et 3e places.

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DBM OCT 2018 H 78 x L 85 Q_Mise en page 1 01/10/2018 14:27 Page1LA PETITE SEMAINECASTRES ET PAYS CASTRAIS DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735

www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com10

SIMON SCOTT RÉGALE À BANGKOKInvité à participer au fes-tival So amazing chef à Bangkok, en Thaïlande, Simon Scott, le chef anglais du Bistrot des saveurs, s’est illustré au milieu de toques venues du monde entier. Il a no-tamment remporté le prix du public.«  J’ai vécu  une semaine d’échanges gas-tronomiques avec des chefs doublement étoilés, un MOF, le président du jury du Bocuse d’Or… Avec mon équipe les Rouges, (Nicolas Isnard chef de l’auberge du charme près de Dijon 1 (une étoile), Rob van de Veeken à Eindho-ven (une étoile) Nico Bas-set premier sous chef Sofi-tel Bangkok), Nous avons gagné le prix public ».

RENTRÉE MARTIALE POUR FORUMLa rentrée de Forum s’est déroulée cette année le jeudi 27 septembre à Beaudecourt. « Une manière d’illustrer les liens forts entre notre association culturelle et le 8e RPIMa » confie sa présidente, Claire-Marie Peyrot des Gachons. Le lancement de la nouvelle saison a eu lieu en présence de Brigi�e Laquais, adjointe au maire et du général Claude Réglat. Antoine Fauré, jeune talent à la trompette a joué Aranjuez mon amour avant que Sylvie Gerin, vice-présidente, présente la programmation de la 29e édition des Dimanches Musicaux.

CASTRES ET PAYS CASTRAISDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 11

L a saison culturelle débute ce samedi 6 octobre avec le spectacle de cirque Les mangeurs de

lapins remettront le couvert, récompensé par le prix du fes-tival d’Avignon O�. Avec déjà près de 70 % de taux remplis-sage, la saison devrait être un nouveau succès. Voici trois raisons pour comprendre cette réussite.Une programmation riche, entre stars et bonnes sur-prises. Fabrice Luchini l’an dernier, Jean-Pierre Darrous-sin, Pascal Légitimus, Bar-bara Schulz, Arié Elmaleh ou Charlotte de Turckheim cette année, Castres sait attirer du beau monde. Mais comme le dit la première adjointe Bri-gitte Laquais, « on découvre aussi chaque année des comé-diens méconnus, habités par

le théâtre, de vraies révéla-tions. » Cette programmation dense et éclectique (théâtre, classique, cirque, danse…), on la doit à « la formidable équipe composée de Latifa, Murielle, Delphine et Sonia ». Merci qui ?Un théâtre magnifique. C’est un des trésors de Castres, pourtant méconnu. Un joyau à l’esthétique romaine de 550 places, qui a fêté son cente-naire en 2004, construit sur les plans de l’architecte Joseph Galinier.  Après la grande rénovation du théâtre en 2010, les loges viennent d’être refaites. L’équipe tech-nique, dirigée par Carlos, est toujours aux petits soins des artistes.Un public fidèle. Ils étaient 20 500 spectateurs l’an der-nier dont 804 abonnées, avec un taux de remplissage de

92 %. Des chi�res en hausse chaque année. «  C’est un rendez-vous très attendu par notre public fidèle, qui nous fait confiance », se fé-licite l’élue en charge de la

culture, qui évoque une anec-dote symbolique : « Fabrice Luchini m’avait dit qu’il avait trouvé le public castrais super et éduqué. Lors de son spec-tacle, une dame au premier

rang l’avait coupé pour l’aver-tir qu’il allait marcher sur sa paire de lunettes, sur scène. Il m’avait dit qu’à Paris, on l’aurait sûrement laissé l’écra-ser. »W JASON ESNAULT

Saison culturelle�: les raisons d’un succèsTHÉÂTRE MUNICIPAL. Alors que la saison culturelle démarre, le taux de remplissage approche les 70 %. Explications d’un succès qui dure.

Pascal Légitimus dans la pièce Non à l’argent�! (Fabienne Rappeneau)

Le « 8 » saute régulièrement depuis l’aéroport du Causse. (DR)

8È RPIMAUne plaque commémorative à la mémoire de Jean Mermoz, pilote et pionnier de l’aéropos-tale, fidèle amateur du bas-sin mazamétain, où il aimait retrouver sa belle Gilberte, sera inaugurée mardi 9 oc-tobre à l’aéroport Castres-Mazamet. Une plaque qui a vocation à rester accrochée de longues années, alors que l’avenir de l’aéroport inter-communal s’écrit en pointillé. Après l’État, c’est la CCI qui a décidé de se désengager finan-cièrement, au grand dam des acteurs locaux dont le maire

de Castres Pascal Bugis, qui a vivement attaqué l’État lors de son discours inaugural à la foire économique.Derrière l ’union  sacrée pour trouver de nouvelles sources de financement, les élus peuvent compter sur le soutien du 8e RPIMa, utilisa-teur régulier de la plateforme. « L’aéroport est primordial pour nous », explique le lieute-nant-colonel Thierry de Cour-tivron, nouveau chef des opé-rations du régiment. « Avoir une zone d’entraînement et de saut  à portée de main, centralisés sur le Causse est

ce qui peut se faire de mieux. Les paras peuvent sauter deux à trois fois en une journée, contre une si nous sommes obligés d’aller à Toulouse. »Même analyse pour Henri-Gilles Fournier, le président de l’aéro-club Castres-Ma-zamet (120 licenciés) : « Le départ de l’aéroport serait une catastrophe. Il faut le garder pour notre territoire et nous nous battons pour maintenir et développer des activités comme la formation de pilote, l’école d’ULM, d’avion léger et d’hélicoptère. »W JASON ESNAULT

Fervents défenseurs de l’aéroport

GOURJADEBertrand De Fonds Montmaur ne se faisait pas d’illusion : il savait que ce n’était pas une grande année à pommes, sur son vaste domaine de Boula-ran, situé sur l’ancienne route de Roquecourbe. « Ce n’était pas la récolte de l’année… » confirme-t-il. Mais il ne s’at-tendait pas pour autant à une telle découverte. Quelques jours avant l’ouverture de la saison des pommes, le samedi 15  septembre, le

maraîcher avait présenté son exploitation à des écoliers. Et déjà, quelque chose clo-chait. Quand les utilisateurs sont venus lui demander si « des gens étaient déjà venus ramasser des pommes », ses craintes ont été confirmées. « Je ne pouvais sortir que 4 à 5 pommes par arbre. J’estime que l’on m’a volé entre 2 à 2,5 tonnes », sou�e celui qui a repris l’exploitation familiale en 2015, lancée par son père Raymond il y a trente ans.

« Des vols, il y en a toujours eu », concède Bertrand, « sans pour autant atteindre un tel niveau. Les voisins m’ont dit qu’ils avaient vu des gens tra-verser le fossé. » Sur les 4 hec-tares d’exploitation, un est consacré aux pommiers. Pour Bertrand et les saisonniers, l’objectif est de tout replanter, car son concept fonctionne : les familles sont nombreuses à venir cueillir elles-mêmes leurs fruits et légumes à des tarifs attractifs. W J.E

Deux tonnes de pommes volées

Bertrand De Fonds Montmaur sur l’hectare de pommiers du domaine de Boularan. (JDI/JE)

RONDE GIVRÉELES INSCRIPTIONS SONT OUVERTESLa prochaine édition de la Ronde Givrée Auchan, dont Le Journal d’Ici est partenaire, aura lieu le dimanche 27 janvier au départ du parc des expositions. Ce�e course d’une distance totale de 60 km, divisée en 4 étapes, permet d’accueillir tous les âges et tous les niveaux de runners, du débutant au confirmé. Vous pouvez vous inscrire dès à présent en ligne sur le site www.larondegivree.com

•�en bref

DÉCÈSDERNIER ADIEU À MICHEL GIRONISMichel Gironis, grande figure de la foire économique et plus globalement de la vie économique castraise, est décédé à l’âge de 84 ans. Un premier commerce créé en 1963 dans la rue Villegoudou avant un déménagement dans la zone de Mélou, où son fils Jacques et son petit-fils Cyril gèrent Grand litier. Habitué du marché de la place Jean-Jaurès, Michel Gironis était passionné de vélo.

SUPPORTERS DU CONOUVEAU PRÉSIDENTPuissance Castres, l’association de supporters du Castres olympique basée en tribune nord du stade Pierre-Fabre, change de co-président. Sébastien Olivan rejoint Laurent Joligard alors que son frère Julien vogue vers d’autres projets mais reste président d’honneur de ce�e Belle association. Si vous voulez rejoindre l’association�: 06�62�11�72�20 (Laurent) et 06�41�37�20�79 (Sébastien)

FUTUR COLLÈGECHRISTOPHE RAMOND EN VISITELe président du Conseil départemental, Christophe Ramond, était mardi 2 octobre sur le terrain du futur collège, sur les hauteurs de Lameilhé, dont Le Journal d’Ici avait dévoilé les plans (JDI n°731). Il a ensuite visité le foyer d’accueil pour enfants Lostanges, le foyer de vie de La Planésié avant de rencontrer les élus de Navès.

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H abité par cette histoire, Ber-nard Landes pourrait pas-ser des heures

à la raconter. « On ne le sait pas, mais beaucoup d’agents britanniques, parachutés ou amenés clandestinement en France par voie maritime ont été emprisonnés au secret, à l’isolement total et dans des conditions très dures, dans la prison de Castres, spécia-lement réutilisée de 1941 à 1943 », explique l’ancien kiné de 70 ans.Féru d’histoire, le retraité s’est plongé dans les archives autour de la prison rue Émile-Zola, qui pouvait abriter entre 50 et 60 détenus. « Le gardien chef était épouvantable, les prisonniers n’avaient qu’un halo de lumière, avaient inter-diction de parler, sou�raient de dénutrition », liste-t-il. Dans ses recherches rigou-reuses, Bernard Landes par-

vient à sortir plusieurs noms d’o�ciers du SOE (Direction des opérations spéciales) : Brian Stonehouse, Denis Rake, Richard Heslop, Ernest Wilkinson, Blanche Charlet et Suzanne Warenghen. Il est

d’ailleurs entré en contact avec la sœur de 92 ans de cette dernière. « Stonehouse sera livré au siège de la Gestapo à Paris après son passage à Castres, où il avait subi de fréquents et brutaux interro-

gatoires. Et sera délivré d’un camp de concentration par les Américains. Rake, Heslop et Wilkinson sont restés tous les trois à Castres et Charlet et Warenghen se sont échappées au cours de l’évasion collec-

tive du 16 septembre 1943 », détaille-t-il.

L’opérateur-radio de Jean Moulin emprisonné« L’espérance de vie en pays ennemi des opérateurs radio, et il y en a eu au moins 4, plus Blanche Charlet qui a convoyé un poste depuis Gibraltar pour Brian Stonehouse, n’étant que de 6 semaines », apprend Ber-nard Landes. Au cours de ses recherches, il tombera aussi sur des prisonniers français, membres du BCRA (Bureau central de renseignements et d’action), dont Gérard Brault, opérateur radio de Jean Mou-lin et Philippe Valat.Alors qu’une plaque est ac-crochée pour se souvenir de l’évasion collective de sep-tembre 1943 (lire encadré), Bernard Landes souhaite qu’un hommage soit consacré à ces héros « qui ont joué un rôle majeur dans le combat clandestin. »W JASON ESNAULT

Son hommage aux agents secrets oubliésPRISON. Bernard Landes raconte l’histoire méconnue d’agents français et britanniques détenus dans la prison secrète utilisée de 1941 à 1943, dans des conditions extrêmes.

Bernard Landes devant l’ancienne prison de Castres rue Émile Zola. (JDI/JE)

UNE NOUVELLE PLAQUE ?Décidément, les demandes d’hommage ont la cote. Alors que l’élu du Rassemblement national, Patrick Saïs, a demandé lors du dernier conseil municipal que l’on me�e à l’honneur la figure castraise de la résistance, George�e Balayé, Bernard Landes voudrait « honorer la mémoire sur place, de ces hommes et femmes de l’ombre, au parcours souvent exceptionnel, soit par un nom de rue ou du square jouxtant la prison. » Pour compléter la plaque posée sur Loisirs centre, qui rappelle l’évasion collective de 36 détenus en a�ente de transfert en Allemagne, le 16 septembre 1943, avec l’aide de courageux castrais.

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LABRUGUIÈREÀ l’heure où les plus grands scientifiques prônent l’état d’urgence écologique, les éco-liers de Saint-Dominique ont déjà agi, telle la légende du Colibri. « C’est la 4e édition et la  deuxième en interni-veaux » explique Claire Denis, professeur de SVT.Le projet environnement débute sa  première phase par l’opération « Nettoyons la nature  ». Jeudi 27 sep-

tembre, «  nous avons col-lecté des déchets sur les berges du Thoré, le parc d’En Laure et autour de la gare de Labruguière  », résume Constance, élève de 6e Gaïa. Enzo, élève de CM1 ajoute : « Nous avons trouvé énor-mément d’ordures : canettes, couches, CD… et même un enjoliveur ! ». L’ensemble des élèves ont été choqués de la quantité de détritus ramassés. « 133 kg quand même ! » lâche

Claire.En tout : 7 sacs de dé-chets recyclables, 8 de non recyclables, 1 sac de verre et 1 sac d’objets qui seront réu-tilisés en arts plastiques ou transformés en décorations de Noël. Cette phase comprend un travail de classification et de valorisation des déchets ainsi que de transformation de la matière organique.« Les objets qui les ont le plus marqués restent les jouets en bon état, une barrière trou-

vée dans le Thoré, un billet du CO ou encore le billet de 10 euros », sourit Claire.Les sacs non utilisés ou ceux du recyclage sont réemployés pour le ménage du collège et les poubelles sont enlevées par la mairie. Une deuxième phase, intitulée « Tout change tout évolue », débutera avec la plantation de graines et le suivi de l’évolution des machines agricoles. Elle concerne les élèves de 6e et une 3e et portera sur la réalisation de voitures avec carrosserie en herbier séché plastifié.W

CINDY BERTRAND

113 kilos de déchets pour les écoliers

Les écoliers de l’école Saint-Dominique ont participé à l’opération « Ne�oyons la nature ».

L’hommage de Maryse Laborde à Hugue e Balarot

SOUALNul n’est prophète en son pays: à défaut d’une noto-riété locale, Huguette Balarot, peintre soualaise, a connu un succès international. « C’était une femme de caractère, pour oser suivre cette destinée, car à l’époque ce n’était pas dans les mœurs », glisse l’histo-rienne locale Maryse Laborde, son amie depuis 20 ans.

Artisan d’art, comme elle ai-mait se définir, elle touchait à tout : peinture à l’huile, aquarelle, encre de chine. Elle devient professeur de dessin et enseigne, entre autres, à la Présentation de Notre-Dame pendant 37 ans. « Elle dédie une partie de sa vie aux chartreux et devient la fondatrice du musée des chartreux de Saïx. Ella adorait

également les vieux métiers et aurait aimé créer un musée sur Soual », explique Maryse.À l’origine du Salon des arts en 2000, la figure du village décédée en 2008 est mise à l’honneur avec le 18e salon, organisé du 6 au 21 octobre, de 15 heures à 18 heures à la salle des fêtes. Un hommage mérité pour cette grande dame.W C.B

Hugue�e Balarot, peintre, aurait aimer créer un musée dans son village. DR

Le théâtre a été le ciment de leur amitié. D’abord à Saint-Affrique-les-Montagnes, pour leurs débuts il y a 7 ans, avec une professeure de théâtre, puis avec leur asso-ciation « Rires et délires » à Viviers-les-Montagnes en 2016. «  On a commencé par des répétitions à domi-cile », sourit Dolores Gal-zin, l’une des comédiennes, qui donne par ailleurs des séances de «  rigologie  » le deuxième vendredi du mois, au soir, dans la salle de danse. Maintenant, c’est au

deuxième étage de l’espace Alice-de-Séganville que la troupe se réunit tous les mardis soir pour préparer sa deuxième pièce, après avoir joué quelques fois Salut Jeannot�! basée sur Les Fables de La Fontaine. Et si la troupe appelée «  Les rosés délires  » est constituée uniquement de femmes, cela est juste dû au hasard. « Si des hommes sont intéressés, ils sont les bienvenus�! », lâche la pré-sidente Be�y Rozes. Que le message soit entendu.W J.E

Les comédiennes et amies dans la vie. (DR)

Viviers-les-MontagnesUNE TROUPE 100 % FÉMININE DE RIRES ET DÉLIRES

Il réveille l’école de voileSAÏX Nouveau challenge pour Yannick Escoute. La com-munauté des communes Sor et Agout est venue le chercher pour dynamiser l’école de voile, restée en sommeil depuis deux ans sur la base de loisirs des étangs de Saïx. « Cette école créée il y a 20 ans par l’association Dicosa Loisirs et reprise par la CCSA en 2007/2008 a un potentiel énorme ! Par le cadre dans lequel elle évolue et également par la multitude de supports nautiques proposés : planche à voile, catamaran, optimistes, paddles et canoës », avance Yannick, par ailleurs entraîneur de trial. Déjà utilisée par des groupes tel que le CO pour y associer à leur entraine-ment une discipline nautique, les élus de la CCCSA ont le désir d’en faire profiter les habitants du territoire et ainsi proposer cette activité en extra-scolaire, les mercredis de 14h à 16h toute l’année. « Pas d’inquiétude, en période de grand froid, les cours théoriques prendront le relais », rassure Yannick. W C.B

Renseignements : 07.77.60.26.63

Nouveau challenge pour Yannick Escoute qui relance l’école de voile. JDI (CB)

SOUALINONDATIONS: RÉUNIONLes services de l’État organisent une réunion publique d’information pour les habitants des communes concernées par la révision du plan de prévention du risque inondation du bassin versant du Sor, mercredi 10 octobre à 18h30, salle des associations de Soual.

SOUALCOUPURE D’ÉLECTRICITÉEnedis réalisera des travaux sur le réseau électrique de la commune qui entraîneront une ou plusieurs coupures d’électricité ce jeudi 4 octobre, entre 8�h�30 et 11 heures à l’Estap.

•�en bref

LES COLLÉGIENS AUSSILe collège de la Montagne noire ne reste pas inactif non plus en matière d’environnement. Interventions sur la thématique de l’eau dans le cadre du projet « Ton collège sur la Lune » et une demi-journée de sensibilisation à la protection de l’environnement.

SAÏXSOIRÉE SOLIDAIRELes Gazelles occitanes organisent un repas sénégalais le samedi 27 octobre à la MJC de Longuegineste. Une soirée solidaire animée par les « Acoustic’ops ». Infos et réservations : 06.05.11.94.16

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Offensive : retour sur les lieux du crimeVIELMUR-SUR-AGOÛT. Samedi 6 octobre, projection gratuite d’Offensive, le thriller tourné en partie dans le village.

I l y a deux ans, le réa-lisateur Jon Ford, tombé amoureux du département et de ses habitants, s’installait

dans le Tarn-sud. Son pre-mier projet intégralement tarnais était alors O�ensive, un thriller très sombre évo-quant l’arrivée progressive de la violence chez un couple récemment installé dans la campagne tarnaise.Lauréats de nombreux prix dans des festivals du monde entier, le film avait été projeté une première fois à Graulhet au printemps dernier. C’est à l’occasion de cette séance unique que Cathy Rabou, maire de Vielmur, s’est rap-prochée de l’équipe du film

pour demander si une telle projection serait également possible dans son village.Une demande justifiée parce que certaines vues du vil-lage apparaissaient dans des scènes du film, et qu’une importante partie des pro-tagonistes était originaire de Vielmur et des alen-tours. « Plusieurs membres du »gang« qui sévit dans le film sont du coin, et notre di-recteur de casting, Joël Conti-val, est un auteur-metteur en scène et prof de théâtre bien connu dans le bourg », explique Anne Davaud, la productrice du thriller de Jon Ford. Pour ces raisons et parce que « cela permet de remercier la municipalité et

les nombreuses personnes qui nous ont apporté leur aide », la projection a donc été pro-grammée*. Par ailleurs, ce type de projection est la seule opportunité de voir le film, qui n’a pas encore de distributeur. « Nous avons eu plusieurs pro-positions, mais nous n’avons pas trouvé d’accord à cette heure. » Pendant ce temps, Jon Ford multiplie les pro-jets dans et autour du Tarn, qui devraient voir le jour ces prochaines années.W SJ

* Projection gratuite et en plein air, ce samedi 6 octobre à 20h sur la place à côté de l’abbaye. Entrée gratuite sans réservation, déconseillé aux moins de 12 ans. Une partie de l’équipe sera présente et le public pourra échanger avec eux après la séance.

Jon Ford, le réalisateur, et son équipe de jeunes acteurs locaux.

Quatre générations dans les présBROUSSE/LAUTRECMathieu Fau accueille ce sa-medi 6 octobre la « journée de l’exploitation agricole », organisée par la Chambre d’agriculture, dans son éle-vage de bovins à Brousse. Il a repris l’exploitation fami-liale au départ à la retraite de son père il y a dix ans.C’est à 1912 qu’il faut re-monter pour trouver trace de l’installation de la famille à la Manaudié : l’arrière grand-mère de Mathieu fut la première exploitante de ces terres. Son fils, puis son petit-fils lui succéderont, avant l’arrivée du petit der-nier. À 34 ans, celui-ci gère une soixantaine de mères sur une centaine d’hectares.

Grosse clientèle italienneChaque année, il vend une quarantaine de veaux lourds (il est adhérent au label rouge Veau de l’Aveyron et du Ségala), et quelques

vaches. La majorité est ven-due sur le marché de Jarlard à Albi, essentiellement en direction de l’Italie, où la viande de ses veaux, engrais-sés dès leur plus jeune âge et allaités jusqu’à la fin, est très prisée des consommateurs. Mais en dehors du circuit traditionnel, depuis quelque temps il vend de la viande en « circuits de proximité », auprès du traiteur Viaule à Lautrec, mais aussi à Gaillac viande.C’est sans doute cette raison qui a poussé Marjorie Cami-nade, responsable de projet à la chambre d’agriculture, à proposer cette exploitation pour la troisième édition de la Journée. « Cette opéra-tion », explique la jeune agri-cultrice, « réservée aux élus du secteur, vise à les rappro-cher du monde agricole, à leur montrer ses di�érents métiers et à envisager des moyens de travailler pour le bien de tous. »W SJ

Mathieu Fau en compagnie de quelques-uns de ses veaux.

LAUTRECCinquième fête des vieux outils, ce samedi 6 et ce di-manche 7 octobre. Elle devrait encore attirer de nombreux visiteurs. «  Nous avons de plus en plus de demandes d’exposants venues de toute la France et même de l’étran-ger (Hollande, Belgique, Catalogne, Angleterre…) » explique Alain Bonnafous, président de l’association de sauvegarde des anciens métiers, organisatrice de l’événement.« Cette manifes-tation est exceptionnelle, il

n’en existe que quatre ou cinq en France. » Toutes les places seront occupées, avec outils anciens et arts populaires.Démonstrations et exposition sont au programme. « Cette année, c’est une animation exposition consacrée aux vers à soie qui sera présentée par Mme  Giraud.  » A Lautrec se pressent deux types de publics : le connaisseur et celui qui vient découvrir. Des experts seront présents pour renseigner les visiteurs.W NC

Contact sabotier : 05 63 70 62 36 ou 07 86 91 98 77.

Chaque année de nombreux visiteurs viennent découvrir la fête.

Des vieux outils venus de toute l’Europe Les anciens comba�ants fêtent la libertéDAMIATTE ET SAINT-PAUL-CAP-DE-JOUX Chaque année, les PG C-ATM (Prisonniers de guerre et combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc) du Tarn organisent un rassem-blement. C’est le comité directeur qui en choisit le lieu, et cette année Georges Roudet, président pour le secteur de Saint-Paul et membre du comité directeur, a tenu à ce que le rendez-vous ait lieu à Damiatte. Ce sont ainsi quelque deux cents anciens combattants qui se retrouveront dimanche 7 octobre dès 9h, pour des céré-monies religieuses et militaires. Après un premier dépôt de gerbe au monument aux morts de Saint-Martin, le retour vers celui de Damiatte sera l’occasion, pour la mairie, de dévoiler la plaque récemment installée pour baptiser « Place de la Liberté » l’ancienne place du monument. Avant, bien sûr, le repas.W SJ

L’exposition sur « Les Tarnais dans les batailles de la Somme et de Verdun » est ouverte au public dans la salle du Rec jusqu’au vendredi 12 octobre.

SERVIÈSPORTES OUVERTES À LA MAISON DE PAYSLa Maison de services au public du Lautrécois-Pays d’Agout organise des journées portes ouvertes du lundi 8 au vendredi 12 octobre à la Maison du pays située à Serviès. Emploi, social, santé mais aussi retraite, enfance, enfance-jeunesse ou encore impôts seront représentés avec la participation de nombreux partenaires.

•�en bref

LAUTRECADOS�: PILOTER UN VTTAnthony Escoffier et Velotrek proposent aux enfants et adolescents des séances de pilotage de VTT, encadrées par un moniteur VTT breveté d’État, le mercredi 17 octobre, puis les 7 et 21 novembre prochains.Les séances ont lieu de 14 heures à 15�h�30 pour les 7 à 11 ans, de 15�h�30 à 17�h�30 pour les 12-17 ans.Rens. au 06�31�90�78�05.

LAUTREC me�ra le sport et le patrimoine au menu le dimanche 14 octobre, avec la deuxième édition du trail de l’association locale Lautrec sports nature.

SERVIÈSDEVENIR ANIMATEURSession d’approfondissement du BAFA, du 22 au 27 octobre à la Communauté de communes, à 165 euros (résidents) ou 305 euros (hors communauté). Prévoir le déjeuner. Rens. et inscriptions au 05�63�70�52�67.

PLAINE DE L’AGOÛTDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 17

L’aïeule de Mayliss est morte dans les tranchéesBRASSAC ET LACAUNE. L’exposition Images et Ecrits 1914-1918 est présentée à la mairie jusqu’au 30 novembre. L’occasion de découvrir des histoires bien gardées.

Images et Ecrits 1914-1918 sont exposés à la mairie de Brassac jusqu’au 30 novembre. Dans le cadre de ses

cours d’histoire au collège de Lacaune, Mayliss, en classe de 3è, a retrouvé la trace de son arrière-arrière-arrière grand-tante.« Elle était infirmière et elle est partie au front soigner les soldats blessés, elle est morte de la tuberculose avec ses malades dans les tranchées. Elle n’avait jamais envoyé de lettres, il me reste juste une photo. Moi, j’aurais voulu lui écrire que je suis impression-née par son courage, compte

tenu des conditions de vie. C’est un acte de résistance fort et de dépassement de soi, surtout qu’elle a continué à soigner les soldats malgré sa maladie ».L’historien Charles Sénégas poursuit : «  Tous étaient conditionnés à cette époque. Mon grand-père, qui vivait à côté de Moulin-Mage, avait appris à tuer à l’école. Dès 1870, les enfants se retrou-vaient allongés par terre, d’abord avec des fusils en bois, puis avec des Godillots à balles réelles. Dans les salles de classe, l’Alsace et la Lor-raine de la carte de France

étaient recouvertes d’un brassard noir », raconte-t-il.« Les soldats qui sont partis se battre en août pensaient revenir pour Noël, écrivant pour demander des nouvelles des récoltes et des troupeaux. Ensuite, c’est la censure qui les a empêchés de raconter la réalité. Je possède toute la correspondance de mes grands-parents, elle n’est faite que de choses simples et de banalités ».W CL

Le 12 octobre à 20 h 30 : conférence de Charles Sénégas « Religion et laï-cité dans la Grande guerre », qui fait revivre l’histoire des ancêtres des habi-tants des Monts de Lacaune pendant cette période.

Mayliss a retrouvé la trace de son arrière-arrière-arrière grand-tante.

LACAUNENous sommes en l’an 1 890. Le comte de Calmels prête son château à un ami pour les fiançailles de sa fille. Pendant le séjour, le colonel d’Arcy est assassiné… pour de faux. Il s’agit d’un grand jeu organisé au château et dans ses jardins ce samedi 6 octobre à 13 h 30. Les enquêteurs sont en pos-session des comptes rendus des interrogatoires, d’indices à recouper, de portraits, afin de découvrir l’identité du meurtrier. « Meurtre au châ-teau » a été inventé de toutes

pièces par le Lacaunais Bruno Pidet. « J’ai créé des person-nages fictifs, un peu comme dans un Cluedo, mais avec un cadre historique. Chacun d’entre eux a son caractère, ses manies, une physionomie particulière. C’est un jeu à plusieurs niveaux pour que toute la famille s’y retrouve. » Pour Bruno, « l’idée s’est imposée d’elle-même et l’époque à cause du château. » W C.L.

Les recettes seront reversées à Octobre Rose, dans le cadre des 10 ans de la Maison des services au public.Bruno Pidet a inventé un jeu d’énigmes policières.

« Meurtre au château »�: l’énigme de Bruno

Los dal Ganoubre�: l’un a soif et l’autre boit�!NOAILHAC ET BURLATS. L’histoire de la troupe de Los dal Ganoubre a commencé il y a 18 ans. « Nous parti-cipions à la fête de l’école de Noailhac », raconte Roselyne Cazals. « Les enfants dansaient, nous faisions des sketches entre leurs prestations. Les enfants ont grandi, les sketches sont restés ». Il y a 9 ans, Francis Cazals et Bernard Escande créent les deux personnages qu’ils n’ont cessé d’incarner. « Je suis le Tueno et Bernard le Boumbut. Dans l’esprit de la Soupe aux choux, on a inventé deux ivrognes : l’un a soif et l’autre boit ». Sont ensuite venus se gre�er leur fille, l’Olivette (dont on ne sait pas bien qui des deux est le père), la Germaine, commère du village, et enfin, le maire, le gendarme et d’autres. Les sept compères écrivent leurs histoires en occitan, en s’inspirant aussi du quotidien des campagnes d’autrefois, le tournant en dérision avec beaucoup d’humour. Le spectacle proposé à Burlats est fait d’une série de ces sketches à l’origine de leur histoire, qui ont tant fait rire à leurs débuts. W JDI (CL)

Rendez-vous à la Papeterie des Salvages ce dimanche 7 octobre à 15 heures pour la représentation.

La troupe Los dal Ganoubre compte 7 comédiens amateurs.

L’Esprit de la Vallée est un documentaire réalisé par Yves Léonard. « Même si je suis Normand, je connais cette vallée depuis 1974. Je reviens tous les ans à l’occasion de mes vacances et suis accueilli chez mon ancienne institutrice la-cazoise », confie-t-il. « Au départ je suis venu filmer la cohabitation religieuse pendant trois mois pour faire un documentaire à l’occasion du 4e cente-naire de l’Édit de Nantes. Comme je suis un compul-sif de la caméra, j’en profite pour capter une kermesse, une fête, un concours de pétanque, les courses de baignoires sur le Gijou, la recette de la daube… ce

qui représente plusieurs dizaines d’heures d’archives de la vie de toute la vallée, entre Gijounet et Vabre, durant l’été 1997. » Le mon-tage vient d’être effectué et Yves avait envie de partager avec les habitants ces bons moments qu’il avait vécus dans la montagne.W C.L

Projection ce vendredi 5 octobre à la salle polyvalente de Vabre à 20 h 30.

VabreYVES LÉONARD FILME « L’ESPRIT DE LA VALLÉE »

•�en brefBRASSACDES PATATES AU FAR WESTLa Patafolie c’est ce dimanche 7 octobre, avec marché des producteurs de pomme de terre et produits du terroir sur le thème du Far West. Concert, danseurs de country du club de St Salvy, rodéo mécanique, baptêmes en Harley Davidson, balade à poney… Repas Aligot saucisse et menu cow-boy enfants (05�63�62�73�22).

LACAUNEÀ LA RENCONTRE DU RAM ET DES JEUNESLe Relais assistantes maternelles et la mission Enfance jeunesse Hautes Terres d’Oc participent aux journées portes ouvertes de la MSAP de Lacaune le 10 octobre de 9�h�15 à 12 heures Réunion d’information sur le métier d’assistant maternel à Castres le 15 novembre. Rens. au 05�63�49�02�24.

LACAUNEL’ANCIEN DIRECTEUR À L’HONNEURL’espace précédant l’entrée la maison de retraite St Vincent a été inauguré jeudi 27 septembre. Il portera le nom de son ancien directeur François Payré. Il a reçu la bénédiction du nouveau curé Badjosse Kouamé, qui a aussi béni l’espace.

BRASSAC se mobilise une nouvelle fois pour le Bénin. Tarn Bénin organise son repas Yéké Yéké le 14 octobre (salle de la Marquise). Les rece�es serviront à financer la scolarisation des enfants et l’accès aux soins des Béninois. Réservations�: mairie et maison de santé.

MONTS DE LACAUNE ET SIDOBRE DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com18

L a dernière carte est entre les mains du préfet du Tarn. Si l ’ar rêté, qui devrait entériner

la création de la commune nouvelle, était initialement annoncé pour les premiers jours d’octobre, Jean-Michel Mougard a décidé de se laisser un délai supplémentaire.La signature de l’arrêté est reportée car le dossier est en cours d’examen, « il est à

l’instruction sur le plan admi-nistratif », confirmait mardi la préfecture.L’information n’était pas en-core connue lors du dernier conseil municipal de Maza-met. Fraîchement installé dans son fauteuil de conseiller d’opposition - la séance du jeudi 27 septembre était sa première pour ce mandat - Jean Lapierre, successeur de

l’élue démissionnaire Gisèle Paulin, n’a pas manqué de marquer sa position sur la future « commune nouvelle » née de la fusion avec Bout-du-Pont de l’Arn. Car une délibé-ration consacrée à l’adoption de la charte de gouvernance était à l’ordre du jour de cette réunion de rentrée.« L’idée est de graver dans le marbre la création de la 5e commune nouvelle du département », soulignait le maire Olivier Fabre, « et que les principes fondamentaux soient formalisés. La philo-sophie est que nous avons souhaité préserver l’identité de chaque commune avec des compétences et une proximité conservées. » Il précisait que « pour réviser la charte, il faudra obtenir la majorité qualifiée des trois quarts, et donc un large consensus. »Le tout sous le regard du pre-mier magistrat bout-du-pont de l’arnais Bernard Prat, qui a assisté au conseil maza-métain, sa commune ayant adopté la charte à l’unanimité la veille.À Mazamet, deux voix

se sont abstenues : celles de Jean Lapierre et de Luc Pi-card. « C’est un dossier bien avancé que je prends en cours de route », s’expliquait Jean Lapierre. « Je pense qu’il y a eu un manque de concertation et de démocratie. Sur le fond, je pense qu’on ne peut pas être contre. Mais Luc Picard et moi nous abstiendrons sur la forme. » Lors du conseil muni-cipal du 12 juillet, qui avait entériné la création de la com-mune nouvelle, Luc Picard s’était déjà abstenu. W JULIE BAR

Projet de fusion�: le feu vert du préfet se fait a�endreMAZAMET/BOUT-DU-PONT DE L’ARN. En a�endant, les deux conseils municipaux ont adopté la charte de gouvernance. Non sans réticences.

Successeur de Gisèle Paulin au conseil municipal de Mazamet, Jean Lapierre s’est abstenu.“ IL Y A EU UN

MANQUE DE CONCERTATION ET DE DÉMOCRATIE.

Pétition�: plus de 200 signaturesBOUT-DU-PONT-DE-L’ARNC’est à « mesdames et mes-sieurs les habitants du Bout du Pont de l’Arn, des 8 com-munes de la communauté de communes Thoré-Montagne Noire et des communes en-vironnantes » que s’adresse le collectif Vent debout, qui réclame la « suspension du processus de fusion Bout du Pont de l’Arn – Mazamet ». C’est l’intitulé d’une pétition lancée en ligne le 14  sep-tembre. Signée par plus de

200 personnes (objectif : 500 signatures), essentiellement des habitants de Bout-du-Pont de l’Arn, elle dénonce le manque de consultation et le « mépris » ressenti par cer-tains habitants. « Je suis pour l’intercommunalité, mais pas selon la méthode utilisée », explique Jean-Luc Auriac, qui a signé la pétition. Il a pris la plume pour mani-fester son inquiétude sur ce projet de commune nouvelle et tient une page Facebook : Vivre à Bout du Pont de

l’Arn.  Parmi de nombreux arguments, Jean-Luc Auriac évoque le « secret » dans le-quel auraient été bâties les fondations de la commune nouvelle. Il rejoint également le collec-tif à propos du manque de consultation de la popula-tion. « Pourquoi vouloir passer en force en faisant l’écono-mie d’un référendum ? Je suis opposé à ce projet, mais pas au principe de mutualisation. Je suis quelqu’un qui vit avec son temps. »W

Jean-Luc Auriac, habitant de Bout-du-Pont de L’Arn, s’oppose sur la forme du projet de commune nouvelle.

Ferme des ânes d’Autan. Myriam Dereix a repris l’entreprise de cosmétiques biologiques et souhaite créer des chambres d’hôtes éthiques. Elle a mis en place une collecte sur Miimosa pour l’aider à financer le projet (5 000 € pour l’achat des panneaux solaires). Facebook : Les Ânes d’Autan

JEAN LAPIERRE, « PASSIONNÉ PAR LES AFFAIRES DE LA VILLE »Jean Lapierre a 66 ans. Il n’en est pas à son coup d’essai, ayant déjà été conseiller municipal d’opposition aux côtés de Luc Picard alors que Laurent Bonneville était maire de Mazamet. Ancien exploitant EDF/GDF, il a été vice-président du Sdet. Jean Lapierre succède à Gisèle Paulin, un challenge pour lui. « L’intérêt général et les affaires de la Ville me passionnent, je souhaite me�re mes compétences au service de la Ville. L’idée est de faire une opposition intelligente, d’enrichir le débat. »

➜ HOMMAGE À ANDRÉ PAYSSANUne minute de silence a été observée en préambule de la séance du conseil municipal du 27 septembre, en hommage à André Payssan. Décédé à 78 ans le 10 septembre, il fut l’adjoint de Laurent Bonneville chargé de la sécurité de 2008 à 2014.Il était vice-président du comité Mazamet-Aussillon et trésorier adjoint depuis 2015 de la Fédération nationale des anciens comba�ants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA).

➜ L’UNIFORME FAIT LE MARINAncien de la marine marchande, le commandant Jean Bertin n’a pas manqué l’occasion de revêtir son uniforme pour l’hommage rendu à Edouard Barbey par l’AVPM le 23 septembre.

➜ GISÈLE PAULIN SUPERSTARPas de « standing-ovation », mais Gisèle Paulin a été applaudie en son absence, le 27 septembre, à la lecture par le maire de sa le�re de démission du conseil municipal de Mazamet, où elle siégeait avec l’opposant socialiste Luc Picard. La date du conseil coïncidait avec celle de son anniversaire.

DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 19

150 KG DE CARPE PÊCHÉS POUR L’ENDURODu jeudi 27 au dimanche 30 septembre, autour du lac des Montagnès, 11 équipes de 2 membres tentaient d’a�raper un maximum de carpes, relâchées ensuite. Au total, ce sont 20 carpes entre 15 kg et 2,9 kg, pour un poids cumulé de 150,4 kg qui furent a�ra-pées. Après trois nuits automnales légèrement piquantes, cependant avec de bons moments de partage et de convivialité, sans oublier le brillant soleil de la journée, avec 49,5 kg les vainqueurs sont Hugo Baillarin et Nicolas Cilia la Corte, de Carcassonne.

LES BOULISTES, VAINQUEURS À LA MAISONL’équipe de Saint-Alby composée de Robert Garcia, Jean-Marc Bouisset et Patrick Hortala enlève la 7edition du Challenge « Raymond Hortala » en battant la doublette Mohamed Boumedienne et Jean-Marc Meric de Graul-het. Belle performance également de l’équipe locale Jean-Bernard De Almeida et David Chanh qui échoue en finale du complémentaire, ba�ue par l’équipe expéri-mentée Vitari-Salvetat de Castres. Sur la photo�: les vain-queurs, entourés de la famille et du président de l’Ami-cale bouliste Saint-Albigeoise.

HOMMAGE À EDOUARD BARBEY�: LA FOULE DES GRANDS JOURSSous le kiosque pavoisé, le Grand ensemble d’harmonies dirigé par J.L. Soulet, point d’orgue de la journée d’hom-mage à Edouard Barbey et du festival Musiques d’Été. Associé à une météo estivale, l’évènement organisé par l’AVPM a attiré au Jardin des Promenades la foule des grands jours.

CONCOURS « SOYEZ BIEN ICI » : LE PALMARÈSLa présidente du pôle Arts et cultures d’Aussillon, Fran-çoise Aline Blain, avec le soutien financier du Lions club Castres-Mazamet, reme�ait récemment les prix aux lau-réats du concours 2018. Catégorie collège, 1er prix: Julie Hernandez de Labastide Rouairoux, coté de CE1 à CM2, premier prix pour l’école St Jean de Castres. Le premier prix adulte est remporté par Sandrine Lemoine, d’Aussil-lon, pour ses œuvres en papiers pliés et collés.

DÉCÈSMaria MATEOS veuve MORCILLO, 91 ans, domiciliée à Mazamet (Tarn) 7 Rue Meyer.

MARIAGESantiago CAMPAYO, responsable contrôle technique et Isabelle FAUQUEUX, vendeuse, domiciliés à Mazamet (Tarn) 3 Rue des Tonneliers.

•�état- civil

MA COMMUNE MA SANTÉ�: PERMANENCES D’OCTOBRELe CCAS (centre communal d’action social d’Aussillon) organise une opération pour améliorer l’accès aux soins de leurs administrés, « Ma Commune Ma Santé ». Des permanences se tiendront en mairie de 14 heures à 17 heures les 9, 16, 23 et 30 octobre. www.associationactiom.org ou 05�64�10�00�48

RENTRÉE ANTI-ÉOLIENNELes associations opposées aux projets éoliens dans le Tarn font leur réunion de rentrée jeudi 4 octobre à 18 heures à la maison des associations de Mazamet. Objectif�: faire l’état des lieux des projets et des actions conduites et préparer la future rencontre TNE (Toutes nos Énergies) de l’ensemble des départements d’Occitanie.

FÊTE DE LA BIÈRE�: RÉSERVEZ VOTRE REPASFête de la bière à la halle organisée par le Café de la Paix et le Café du centre�: samedi 13 octobre spécialités allemandes et dimanche 14 octobre repas de midi choucroute (+ dessert = 15 €). Réservation dans les deux cafés avant le 8 octobre.

•�en bref

Eurl Thierry ROUSSEL5, place Notre Dame - 81200 MAZAMETTél. 05 81 43 48 36

ROUSSEL Thierry pub SEPT 2018 H161 x L129_Mise en page 1 05/09/2018 15:03 Page1

LA PETITE SEMAINEMAZAMET-AUSSILLON DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735

www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com20

2018, l’année Prévert de la compagnie Entr’ActeursPONT-DE-LARNIls sont dix et sont liés par le plaisir de partager une pas-sion. Agnès, Antoine, Brigitte, David, Ingrid, Marie, Marie-Hélène, Martine, Sylvie et Xavier forment la compagnie Entr’Acteurs, assistée assidu-ment par Aurelle. Les plus anciens faisaient déjà partie de l’association Accord de l’Apollo. Depuis trois ans, finis

Accord et ses ateliers théâtre « Coté jardin » (enfants) et «  Coté cour  » (adultes). Alors, trois des plus obstinés décident de continuer l’aven-ture théâtrale et de pérenni-ser leur troupe : l’association Entr’Acteurs est créée. Ils se trouvent un metteur en scène en la personne de Jean Sté-phane (compagnie Douce-Amère) et leurs répétitions

sont hébergées par le Rond Point de Labruguière. L’année 2018 fut pour eux l’année Prévert : ils ont monté leur spectacle « Jacques a dit » à partir du recueil « Paroles » de Jacques Prévert. Jacques Pré-vert a dit : « Il faudrait essayer d’être heureux…ne serait-ce que pour donner l’exemple ». La compagnie Entr’Acteurs y a réussi !W D.G

« Jacques a dit… », salle du Démal, à 20h30, ce vendredi 5 octobre, entrée libre.

LA CALMILHEBienvenue dans leurs fermes ! Ce dimanche 7 octobre, 18 fermes de la Montagne Noire font partager au public toute la richesse de leur terroir, de 9h à 19h. Si les panneaux indiquant les endroits où s’arrêter poussent comme des champignons, l’un d’eux indique la ferme de la famille Régis à la Calmilhe. Trésoriers de l’opération De ferme en ferme depuis une quinzaine d’années, Annie et Régis en sont à leur 19e participa-

tion. S’ils ont démarré à 7, le but n’est pas d’augmenter la jauge, mais de diversifier les produits estampillés Mon-tagne Noire. « L’objectif est de dynamiser le tissu et de maintenir l’activité agricole, de développer la vente directe et les circuits courts pour va-loriser les produits. Chacun ouvre ses portes, nous par-lons de notre métier, faisons connaître nos fermes et nos produits. » Chaque année, un ou deux nouveaux se gre�e à la manifestation.

Annie et Régis sont des « retraités actifs ». En e�et, leurs fils, Sébastien 36 ans et Vincent 37 ans, ont repris l’activité d’élevage de bovins viande de race Limousine. La vente directe représente l’essentiel de leur activité. Leur sœur ainée, Isabelle, ses enfants et son mari sont éga-lement mobilisés pour l’opéra-tion De ferme en ferme.

603 repas la première annéeTout le monde est sur le pont. Une vingtaine de bénévoles viennent mettre la main à la pâte. Les Régis font manger les visiteurs là où dorment les bêtes l’hiver. L’endroit prend des allures de restaurant convivial. La première année, 603 repas, précisément, ont été servis à La Calmilhe, Annie et Régis ne sont pas prêts de l’oublier…W JULIE BAR

Repas dimanche midi avec et sans réservation. Facebook : De Ferme en Ferme Aude, www.fermiers-audois.fr

Trois générations de Régis : Robert, Nicolas et Vincent.

De ferme en ferme : bienvenue chez les Régis !

La Storia, une histoire de familleAIGUEFONDE « On est tous concernés. » C’est pour cette bonne raison que Vincent Escande et toute l’équipe de la discothèque La Storia organisent, samedi 6 octobre, une soirée rose, en partenariat avec la ligue contre le cancer (antenne d’Albi). Le club reverse 2€ à la ligue par personne présente pour cette soirée. « L’an dernier, nous avons fait un don de 600 € (700 € en 2016) », précise Vincent. « Le but est de donner l’occasion aux gens de faire une bonne action tout en s’amusant et sans que ça leur coûte. » La Storia ouvre hebdomadairement le samedi soir. Vincent est associé depuis 7 ans avec son père, bien connu sous le surnom de « Néné », qui a repris en 1999 ce qui était Le Madison. Ce dernier est dans le monde de la nuit depuis de nombreuses années, Vincent est né dans ce milieu. La Storia, c’est donc une histoire de famille. « Le plus important reste le contact humain, assure le fils. C’est un lieu de vie. » La Storia fêtera ses 4 ans le 20 octobre et l’établissement ses 20 ans en 2019.W JULIE BAR

Dress-code pour le 6 octobre : porter un détail rose.

L’équipe de La Storia (« Néné » est à gauche et Vincent avec la cravate, à côté).

Margot Lagier concourt pour le titre de Miss Midi-Pyrénées.

3 Tarnaises en licePALAIS DES CONGRÈSElles sont 18 à concourir, mais il n’y a qu’une seule couronne de Miss Midi-Py-rénées. Trois tarnaises sont en lice : Noémie Sevegner (Terssac), Faustine Laurens (Couffouleux) et Margot Lagier (Lavaur) : « J’ai 21 ans et je viens de valider ma licence LLCER Anglais. Je suis étudiante en mas-ter de Recherche d’études anglophones. J’ai été élue Miss Rodez 2018 le 14 sep-tembre. Je me suis lancée

dans l’expérience du monde des Miss, cet univers me fas-cine. » Déjà en 2015, Mar-got Lagier terminait seconde dauphine de Sarah Djouad, pour Miss Tarn. «  Seule l’une d’entre nous aura la chance d’aller plus loin. Je préfère vivre cette aventure comme une expérience : de cette manière, je ne peux y prendre que du pur plaisir et honnêtement c’est bien le plus important ! »W J.L

Verdict ce vendredi 5 octobre au Palais des Congrès de Mazamet à partir de 20h.

MAZAMETTENNIS : INSCRIPTIONS POUR LES DAMESLe TCAPM organise un Tournoi MultiChances Féminin (TMC) dédié aux dames, de non-classées au classement 30/1, samedi 13 et dimanche 14 octobre à La Chevalière. Ce tournoi comptant pour le Circuit Elle’s tennis d’Occitanie 2019 est le premier rendez-vous féminin tarnais. Inscriptions jusqu’au mercredi 10 octobre au 06 46 03 62 17 ou sur tcapm.frEn marge du tournoi, des animations ont lieu pour les participantes.

MAZAMETVENEZ DÉCOUVRIR LA CHAMPIGNONERIELa Champignonerie est une installation réalisée par l’artiste Marie Sirgue avec les usagers des hôpitaux de jour de Castres et Mazamet. Une production Tourisme Imaginaire et une œuvre pensée et conçue pour un ancien entrepôt lainier. Pour le vernissage jeudi 11 octobre, rendez-vous à 18�h�30 à l’Entrepôt situé rue Pierre Eugène Guiraud.

•�en bref

POUR QUE LES DANSEURS VIREVOLTENTLes vacances sont terminées et en ces premiers jours d’automne, le Thé dansant mazamétain reprend sa saison. Rendez-vous jeudi 11 octobre au Palais des congrès dès 14h30 pour virevolter avec l’orchestre de Jean-Paul Hosselet. Puis les 22 novembre, 13 décembre, 17 janvier, 14 février, 14 mars et 18 avril.

AUSSILLONREPAS ET TOURNOI DU RCAM XIIIDimanche 7 octobre à midi à la salle polyvalente du Devès (Aussillon village), repas de rentrée pour les membres du RCAM XIII et leur famille.Samedi 13 octobre après-midi, sur les terrains d’Aussillon, tournoi des écoles de rugby, et le soir à 20h30 à la salle Costis grand loto de l’école de rugby.

MAZAMET-AUSSILLONDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 21

Pourquoi le Thoré est infesté d’écrevissesVALLÉE DU THORÉ. Reconnues comme nuisibles, les écrevisses américaines et turques font des ravages. Sans lâchers, le Thoré se viderait de ses poissons.

A 78 ans, Louis Andrieu n’avait jamais connu ça. Le président de la société de

pêche de Labastide-Rouai-roux et Lacabarède évoque une « invasion » d’écrevisses dans le Thoré : « Je ne pêche que la truite, mais il n’y en a plus dans le Thoré. Ce n’est pas à cause d’une pêche trop intensive, mais bien à cause de la présence des écrevisses qui mangent les œufs et les alevins des truites. Un autre signe distinctif : avant, on avait des hérons le long du Thoré. Ils ont disparu… C’est parce qu’il n’y a plus de truites à manger pour les nourrir ».

Président de l’association agréée pour la pêche et la pro-tection du milieu aquatique de Saint-Amans Soult, Mat-thieu Bauguil déplore pour sa part « un fléau national. Elles sont de races américaines et turques et depuis cette année, elles sont déclarées nuisibles, donc on peut les pêcher toute l’année avec un permis de pêche, mais elles sont non transportables vivantes ».

Jusqu’à 20 centimètresLe pêcheur précise que « ces écrevisses ont amené la peste aux écrevisses blanches qui étaient l’espèce locale. Elles prolifèrent très vite, elles sont très résistantes. Même sans

eau, elles peuvent marcher jusqu’à 500 mètres dans les terres, elles sont très voraces et peuvent atteindre 18 à 20 cm », indique-t-il. « Elles mangent toutes les frayères de toutes les espèces de poissons. Le Thoré, mais aussi tous les lacs : Albine, le Saint Peyres… elles sont partout ! On est obligé de faire des lâchers de poissons adultes pour les pêcheurs, car naturellement, on n’aurait aucun poisson ».Pour Matthieu Bauguil, « mal-heureusement, il n’existe aucun prédateur pour les écrevisses, excepté l’homme et même en autorisant la pêche, on n’arrivera pas à l’éradiquer ».W DAVID COUBÉS

Ma�hieu Bauguil, président de l’AAPPMA de Saint-Amans Soult.

LABASTIDE-ROUAIROUXLes légumes et les fruits n’ont plus de secret pour Gérard Contesti, qui les connait si bien. « J’ai toujours fait mon potager et me suis occupé de mon verger, c’est une passion. J’arrive à y passer des mati-nées entières, l’arrosage me prend deux heures, deux fois par semaine ». Habitué des semis, Gérard garde d’une année sur l’autre des graines, qu’il laisse germer sur pied pour les ensemencer l’année suivante. A 65 ans, Gérard est

retraité du secteur textile. Et sa participation au concours des jardiniers, ce samedi 6 octobre, constitue une pre-mière pour lui. « J’ai pris ma carte pour être dans l’asso-ciation et des amis ont trouvé mon jardin joli, donc ils m’ont inscrit au concours. Le jury est passé une première fois, puis il y a eu une contre-visite mais je n’en sais pas plus, ils ne disent rien ». Le suspens persiste… W

Programme de la journée du 6 oc-tobre spécial 20ème anniversaire en rubrique Temps libre. Gérard Contesti concourt pour la première fois.

Les secrets verts de Gérard ContestiPrésident par intérimALBINE. Jean-Baptiste Delanoy, 65 ans, vient d’être élu président de l’association culturelle albinole (ACA). « Je suis en intérim, juste pour ne pas que l’association tombe en sommeil. Je suis là, mais je veux intéresser des jeunes pour qu’ils prennent le relais. » Inscrit en cours d’année passée, lui à la marche et sa femme à la gym, Jean-Baptiste précise : « On a repris toutes les activités de l’an passé, à savoir : la gym douce, d’entretien et de fitness, les jeux de société, les cours d’occitan et d’italien ainsi que la marche ». Côté animation : la sortie annuelle se fera dans le centre historique de Béziers avec navigation sur le Canal du midi. Spécial oreillettes le 15 février et soirée théâtre programmée en avril 2019. « Malgré le succès de la pièce de théâtre en automne, cette année, elle est annulée pour cause de travaux dans la salle des fêtes », explique le président. D’origine Ch’ti, ce dernier découvre la force du lien asso-ciatif local: « Je suis étonné que dans un si petit village, il y ait autant de familles adhérentes (120), c’est vraiment dommage de laisser tomber ça. »W

Vice-présidente Sylvie Escudier, secrétaire Monique Gailhard, vice-secrétaire Michèle Bérard, trésorier Christian Gailhard, vice trésorier David Cortinovis.

Jean-Baptiste Delanoy, président de l’Aca.

Il est tout nouveau et a été projeté le dimanche 30 sep-tembre au Tortill’Art: c’est le dernier clip de Randy H, celui qui illustre le titre «  Quelque chose qu’on connaît ». « En entrant dans la cinquantaine », explique l’artiste Hugues Catalan, « je raisonne en termes de titres isolés qui sortent les uns après les autres, accompa-gnés d’un visuel, ou pas. Un titre, ça permet de coller à la nouvelle optique de com-munication en termes de consommation de musique sur internet. » Avec deux ou trois sorties par an, Hugues raconte l’histoire de son titre. « C’est l’itinérance d’un musicien qui joue en fonc-tion du lieu où il se trouve et

qui est sollicité pour jouer des morceaux populaires qu’il interprète sans se faire prier. Et au fil des morceaux joués, il rapporte un sou-venir. Et l’accumulation de ces souvenirs reflète un peu la vie de tous les jours, on s’enrichit des endroits que l’on découvre, où l’on passe, et même des gens que l’on rencontre ». La sortie du clip annonce la sortie d’un best of… Facebook : Randy H (Official)W

Saint-Amans SoultNOUVEAU CLIP ET FUTUR « BEST OF » POUR HUGUES CATALAN

•�en brefLABASTIDE-ROUAIROUXMARCHÉ DE NOËL DES CRÉATEURS : ON RETIENT SON STANDMarché de Noël des créateurs organisé par l’Office d’Animation Bastidien le dimanche 9 décembre à la salle des fêtes.Demandes de dossiers de candidatures pour stands par email à lafetedufil@gmail.comCandidatures closes sans préavis dés les 22 stands a­ribués.

LABASTIDE-ROUAIROUXLA FÊTE DU FIL ET LE MUSÉE DÉPARTEMENTAL DU TEXTILE, INVITÉS À TOULOUSEDu jeudi 4 au dimanche 7 octobre, la Fête du Fil et le Musée Départemental du Textile sont les invités du salon « Tendances créatives » à Toulouse. Une belle vitrine pour l’évènement et la structure bastidiens.

SAINT-AMANS SOULTPOUR SE METTRE À LA GYM D’ENTRETIENVendredi 5 octobre : gym d’entretien avec le Foyer laïque d’éducation populaire de 9h15 à 10h15 à la salle du Thoré. Rendez-vous tous les vendredis à cet horaire et également les mardis de 19h à 20h.Inscriptions et renseignements sur place.

SAINT-AMANS Carton plein our le premier spectacle de la saison au Tortill’art! Ouverture en fanfare avec un opéra: les Noces de Figaro présentées par la Compagnie les Maitres sonneurs vendredi 28 octobre. Le spectacle a été plébiscité.

VALLÉE DU THORÉ DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com22

A près une longue p é r i o d e d e s o m m e i l , l e vieux dossier du contourne-

ment de Revel, qui date de plus de 30 ans, est sorti des cartons. La déviation est de nouveau d’actualité depuis que le président du Conseil départemental, Georges Méric, a débloqué une enve-loppe de 20 millions d’euros pour mener le projet à bien. Dans la foulée, ce sont les opposants à la déviation qui se sont réveillés, bien décidés à faire entendre leurs voix, dénonçant ce qu’ils appellent une rocade abusive.«  Non au contournement » c’est le refrain du collectif contre le contournement.Anne-Marie Gil, fille d’agri-

culteurs, figure parmi les membres de ce collectif et aligne les arguments pour remettre en cause une dévia-tion qui, pour elle, est deve-nue obsolète, évoquant même « une pseudo-concertation publique ». « L’ancienneté de ce projet n’assure en aucun cas sa légitimité clame-t-elle avec vigueur et détermination. » Pour elle, et en se basant sur des chi�res fournis par une étude à l’initiative du Dépar-tement « le nombre de poids lourds est en forte baisse depuis 2005. C’est quand même incroyable de consta-ter qu’il n’y a aucune étude prospective sur l’évolution des trafics qui démontrerait ure diminution qui va aller en s’accélérant avec des aména-gements à venir, dont certains

sacrifient déjà beaucoup de foncier. »L’opposante met éga-lement en avant la menace qui pèse sur les commerces lo-caux. « Le commerce revélois sera impacté comme cela a été le cas dans d’autres villes, à, Puylaurens par exemple. La rocade n’est absolument pas une solution à nos pro-blèmes, il faut trouver des alternatives. » Ce ne sont pas les habitants du lotissement d’En Berni (30 habitations), à Garrevaques, qui prétendront le contraire, eux qui ne voient pas d’un bon œil la proximité avec cet équipement routier. Le maire de la commune, Alain Albouy, prend des accents normands à l’évoca-tion du dossier pour lequel il « n’est ni pour, ni contre » tout en précisant qu’il « faut que ça

passe le plus loin possible de Garrevagues ».Prudence et mesure égale-ment du côté de la mairie de Revel : « C’est un bon projet ! Est-ce qu’il se justifie encore aujourd’hui ? Il faut mener des études complémentaires pour le savoir confie Étienne Tibault » Pour le conseiller dé-partemental Gilbert Hébrard

« c’est un projet utile et on ne fait pas d’omelette sans cas-ser des œufs… ». Pour l’heure Trois variantes sont propo-sées qui toucheraient  les communes de Garrevagues, St-Félix-Lauragais et Revel. Enquête publique en 2020, travaux et mise en service entre 2023 et 2025.W

KARIM BENAOUDA

Près de 2000 signatures contre la déviation.CIRCULATION. Les opposants au projet de déviation montent au créneau, avec une pétition qui commence à recueillir des signatures.

La déviation avait été privée pour endiguer notamment le trafic de transit des camions en centre-ville.

REVELLES BONS DÉBUTS DES HANDBALLEURSLes handballeurs revélois ont ouvert leur saison avec une moisson de succès. Les U 18 l’ont emporté à Alaric, 40-12. Les moins de 15 ans ont connu des fortunes diverses, avec une victoire sur Castelnaudary pour une équipe (19-11) et une défaite pour le groupe le moins expérimenté face à Toulouse ( 36-7).

REVELCONSEIL DE RENTRÉELes élus de la ville de Revel se retrouvent en mairie vendredi 5 octobre à 18 h pour une séance du conseil municipal . Au programme une trentaine de délibérations, dont de nombreuses très techniques.

•�en bref

Ardiac.C’est le lundi 8 octobre à 18 h 30, salle Nougaro de Revel, que seront accueillis par l’Ardiac les nouveaux arrivants économiques. Au programme: présentation des nouveaux et « speed business » qui perme­ra à chaque participant de présenter son activité.

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PUYLAURENSSimone Vergnes a fait par-tie des premiers membres du groupe de parole réservé aux aidants, dont la jour-née nationale est fêtée cette semaine*. Et pour cause : en 2001, lorsqu’elle a pris sa retraite, elle a dû se mettre de plus en plus au service de sa maman, qui avait besoin d’être plus soutenue.« Pour la plupart des aidants, la personne aidée est un parent ou un conjoint », ra-

conte la retraitée. Lorsqu’en 2001  Simone prend sa re-traite, insidieusement les rôles s’inversent : cette mère méticuleuse, exigeante, qui a toujours été là pour l’aider et la guider, a 80 ans. Ses capacités diminuent et, peu à peu, elle devient deman-deuse. « Comment tenir son rôle de fille aînée ? »Les choses se mettent dou-cement en place : d’abord il faut être présente, « tenir compagnie, faire les courses,

entretenir la maison, rentrer le bois... » C’est faisable, car mère et fille n’habitent qu’à quelques kilomètres l’une de l’autre. « Mais alors ma vie personnelle m’échappe. Petit à petit je me laisse gagner par la lassitude. Je ne prends plus d’initiatives de randonnées, de sorties, de soirées. Tout passe à la trappe. »

« Ma vie personnelle m’échappe »Heureusement, à l’été 2011, la mutuelle sociale agricole (MSA) propose la création d’un groupe d’information et de soutien aux aidants. Un groupe de parole d’une quinzaine de personnes voit le jour, proposant des réunions animées par une psychologue. Simone Vergnes y adhère aus-

sitôt, et constate les bienfaits de l’opération, très axée sur la communication. « Avec des clefs pour échanger avec la personne aidée, cela permet-tait d’éviter l’exaspération et la colère, qui peuvent venir de la sou�rance de l’aidé comme de la fatigue de l’aidant. »De nouveaux besoins maté-riels apparaissant, la maman fait appel à l’ADMR en 2006, puis au Service de soins infir-miers à domicile, et des aides financières sont trouvées afin d’assurer le maintien à do-micile (transport, ménage, portage des repas, téléalarme sont ainsi assurés). Puis en 2013 c’est le départ vers la maison de retraite. « Cette expérience de quinze ans nous a beaucoup rapprochées, et le groupe m’a beaucoup aidée. » W

*Réunion publique gratuite jeudi 4 octobre à 20 heures à la mairie, en présence de professionnels. Rens. au 05 63 97 70 40.

Rôles inversés pendant quinze ansPendant une quinzaine d’années, les rôles se sont inversés pour Simone Vergnes et sa maman, quand ce�e dernière a eu de plus en plus besoin d’aide.

“CETTE EXPÉRIENCE

NOUS A BEAUCOUP RAPPROCHÉES.« 

DOURGNEDurant de nombreuses an-nées, le record de la montée à vélo du col de Dourgne, autrement dit de Montalric, fut détenu par un local, Pierre Lagarde, fidèle membre du vélo club de Revel.Et pour cause, cette montée, Pierre la connaissait par cœur, il l’empruntait tous les jours pour se rendre à son travail, aux ardoisières de Limatge. « Un des passages les plus di�ciles se trouve juste sous le Quil de Saint Stapin  », a�rmait-il. Il y en avait bien d’autres.La montée chronométrée de Montalric existait après la 2e guerre mondiale et a disparu au milieu des années 1960. Depuis, régulièrement, les clubs  viennent à Dourgne pour e�ectuer cette côte, afin de « tester » les performances et formes du moment de leurs coureurs. Les cyclistes tou-lousains viennent souvent grimper « le Col de Dourgne », qui est, à leurs yeux, toutes proportions gardées, le Tour-malet ou le Galibier de la Montagne Noire.Plus de 50 ans après, le SVC (Sorèze Vélo Club) renoue avec la tradition, en propo-

sant la montée du Col de Dourgne chronométrée aux cyclistes licenciés dans une fédération, mais aussi aux non licenciés, coureurs amateurs, ou encore aux simples cyclo-touristes. « C’est un retour aux classiques », explique Didier Gleizes, président du SVC, « nous mettons en place de nombreuses épreuves, celle-là nous tenait à cœur ».

Dans la roue d’un professionnelAprès avoir organisé en 2018, le championnat d’Occitanie contre la montre individuel à Sorèze (avec passage à Dourgne), le Tour du Tarn Sud (avec arrivée au sommet

du col de Dourgne), la course de Palleville, et la rando VTT de Sorèze (avec passage à Montalric, le sommet du col), le SVC propose, cette fois, la montée « brute » de 9 km, chronométrée, ce di-manche 7 octobre à partir de 14 heures. Inscriptions le jour même, à partir de 13 heures, à la MJC de Dourgne.L’actuel détenteur du meilleur temps de cette montée est le professionnel toulousain An-thony Pérez, qui s’est mis en évidence dans de nombreuses échappées, lors du dernier Tour de France. Son record sera-t-il battu ce dimanche 7 octobre ?W BL

C’est le coureur toulousain Anthony Perez qui détient le record actuel.

Record à ba�re à Montalric

Deux amazones soréziennesSORÈZECap sur le Sri Lanka pour deux copines soréziennes, Kateline Marocco, 27 ans, et Mélanie Boch, qui vont s’envoler pour le Sri Lanka et participer à la 19e édition du Raid Amazones, un raid multisport (trail canoë, tir à l’arc, cyclisme). Pour Kate-line, originaire de Dijon, et qui est salarié dans une mai-son de retraite sorézienne, c’est un sacré pari. «  Je déteste le sport lance-t-elle dans un grand éclat de rire. » Elle s’est pourtant résolue à s’entraîner et à pratiquer di�érentes disciplines pour se «  prouver qu’elle était capable de faire les choses comme les autres », elle qui avait sou�ert d’un excédent de poids. À force de séances, elle a perdu vingt kilos et elle est parfaitement consciente de ce qui l’attend.« Je me

suis beaucoup entraîné, pen-dant un an, au point d’avoir contracté une tendinite. » «  Je suis têtu  » assure la jeune femme, que son mari a encouragée, qui fera donc équipe avec une autre fille de caractère, Mélanie Boch, 27 ans elle aussi. Cette So-rézienne travaille dans la région toulousaine, comme kiné. très sportive (tennis, foot et quelques trails). Passionnée de voyage, proche de la nature et des animaux et l’humanitaire est très important pour elle ! Et ça tombe bien puisque les gains obtenus par les deux copines qui vont concourir sous la bannière de « Les Occi’Tarnaises » seront re-versés à l’association « Les sentiers du yack » « En plus, on va voir des éléphants » rigolent d’avance Kateline et Mélanie.W KARIM BENAOUDA

Kateline et Mélanie, parées pour l’aventure.

Élevage d’insectes�: le projet avanceVERDALLE Le projet d’élevage d’insectes porté par Amandine Julien a avancé depuis que nous en avions révélé l’existence il y a quelques semaines. EN e�et, depuis quelque temps une phase d’expérimentation a été lancée au sein du lycée agricole privé de Touscayrats à Verdalle, à l’intérieur d’un conteneur. L’équipe à l’origine de cette opération a également préparé une campagne de finance-ment participatif qui débute dès ce vendredi 5 octobre.W

Amandine Julien projet d’élevage d’insectes.

CONNAÎTRE LES SOINS PALLIATIFSUne réunion publique (gratuite) est organisée par Chrétiens en monde rural (CMR) sur « Soins palliatifs�: Pourquoi�? Pour qui�? », jeudi 11 octobre à 20�h�30 à a Halle aux grains. « Nous avons voulu présenter les soins palliatifs, car contrairement à ce que pensent les gens ils ne sont pas destinés qu’à la fin de vie », explique Ernestine Gro�o, présidente départementale de CMR. « Ils peuvent aussi beaucoup aider les familles dont un membre est a�eint d’une maladie »grave, évolutive ou terminale« , pour soulager les différentes douleurs qui y sont liées. »

DOURGNEÀ DOURGNE, PARTEZ À LA DÉCOUVERTE DES OISEAUXLe Parc naturel régional du Haut Languedoc et la LPO (Ligue de protection des oiseaux) s’unissent pour proposer une journée découverte en Montagne Noire. Le rendez-vous est fixé à la Capele�e, dimanche 7 octobre à 9 heures, pour admirer la migration des oiseaux.Rens. au 05�63�73�08�38 ou sur tarn@lpo.fr

•�en bref

SORÈZELES LIVRES DE RETOUR AU CLOÎTRECe dimanche 7 octobre, le marché aux livres mensuel reprend son rythme d’hiver et rejoint le cloître de l’Abbaye-école de Sorèze.Il est ouvert de 10 heures à 18 heures, et son entrée reste libre et gratuite. Livres neufs, anciens, BD, cartes postales et vieux papiers seront proposés aux visiteurs. On pourra aussi admirer une exposition d’aquarelles sur la flore et la faune de la Montagne Noire.

REVEL ET MONTAGNE NOIRE DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com24

Delphine travaille pour comba�re la maladieLAVAUR. A�einte de fibromyalgie, Delphine Domenech a choisi de créer sa propre boutique et de prendre à bras-le-corps le mal qui la ronge. 

Delphine Domenech vient d’ouvrir sa boutique tendance au centre-ville

Vous en reprendrez bien une pincée ? C’est de bonne humeur qu’il s’agit. Delphine Domenech fait partie de ces jeunes femmes dynamiques et entreprenantes, bien déci-dées à faire un pied de nez aux aléas de la vie. La Gardoise arrivée dans la cité du Jacquemart il y a une quinzaine d’années a trouvé ici l’homme de sa vie et a donc posé ses valises là. Elle a 38 ans aujourd’hui et s’efforce, depuis 4 ans, de

combattre la maladie sans lui laisser le temps d’avoir le dernier mot. Quand on a su mettre un nom sur son mal, celui-ci lui avait fait prendre un chemin inat-tendu, celui de la dépression : « Quand on cherche depuis longtemps ce que vous avez et que personne ne trouve, il y a de quoi sombrer et se poser mille et une questions, la peur au ventre », décrit Delphine Domenech.Enfin, on a pu poser un nom sur cette souffrance : la fibromyalgie, maladie auto-immune, neuro-ten-dino-musculaire et invali-dante, décelée il y a 2 ans seulement. Celle-ci entraîne

chez Delphine comme chez d’autres malades, des dou-leurs difficilement suppor-tables. 

Boutique tendanceÀ tel point que cette jeune maman de deux petites filles a dû progressivement aban-donner les postes qu’elle occupait, notamment chez un traiteur.« Ça m’a donné du temps pour m’occuper des démarches puisque la maladie était en-fin diagnostiquée. Il fallait ensuite se faire reconnaître travailleur handicapé.Un combat supplémentaire ». Mais Delphine a dû laisser tomber son nouvel emploi

d’hôtesse de caisse, car il n’était pas possible d’amé-nager ses horaires. « Il aurait fallu que je sois en arrêt de travail depuis longtemps, relate la jeune femme.Or, j’avais envie de travailler et mon but était de ne pas m’isoler  ». Delphine Do-menech a trouvé la parade

en créant son propre emploi et vient tout juste d’ouvrir une boutique tendance bap-tisée Madame Paprika dans la Grand-rue. Un concept store autour de deux thèmes : bohème et glamrock.Bijoux fantaisie pour adultes et fillettes, déco, parfums, paniers en tous genres,

quelques vêtements grande taille, le tout exposé dans de jolis meubles savamment chinés et remis au goût du jour. Des ateliers destinés aux femmes y verront prochaine-ment le jour, notamment en partenariat avec une asso-ciation elle aussi dédiée aux femmes. W CLAUDINE PEYRE

Tout feu, tout flammePOMPIERS« Va falloir se faire à la dis-cipline ! », s’inquiète Sarah, seulement âgée de 14 ans. Elle fait partie des nouveaux jeunes sapeurs-pompiers accueillis samedi dernier par les anciens. Une journée d’immersion voulue par l’as-sociation que préside Sylvain Gense et qui a pu se dérou-ler grâce à la bienveillance du chef de corps de Lavaur, le Lieutenant Gouineau. Au total, quatorze ados, filles et garçons, de Lavaur, de Saint-

Sulpice, Cahuzac-sur-Vère, Lisle-sur-Tarn et Graulhet ont chaussé les bottes. Tous ont donné satisfaction aux épreuves de sélection et s’engagent pour trois ans de formation avec disponibilité obligatoire le samedi matin. Découverte des matériels, mises en situation pratique, tout est calculé et organisé pour que les jeunes puissent être rapidement confrontés à des situations réelles ou approchantes. Ils devront attendre  leur majorité et

l’obtention du diplôme pour imiter leurs aînés. Pour Sa-rah, cette passion du métier a été transmise par un membre de la famille. « C’est vraiment ce que je veux faire », assure Killian, dont la vocation a été suscitée par des reportages. À l’issue de ces trois années de formation, ils seront a�ectés comme volontaires dans une caserne proche. Le sourire est assuré, le casque bien en main : ils savent que le chemin sera long mais qu’ils jouent une carte de leur avenir.W CP

14 jeunes sapeurs pompiers débutent leur formation au centre de secours de Lavaur

Dix bougies, un sac à livres et une équipeMÉDIATHÈQUE. La médiathèque Guiraude de Laurac a fêté son dixième anniversaire.Pour cette occasion festive, un sac à livres a été édité et une soirée a été organisée pour permettre aux élus locaux de présenter toute l’équipe au service de la population et des communes voisines, qui ont adhéré au principe de la médiathèque intercommunale dans l’intérêt culturel de leur population.Des animations comme la vente d’ouvrages déclassés et, ce fut une première, des ateliers et des spectacles ludiques destinés aux enfants ont été organisés, pour le plaisir des petits et des grands.Dans le couvent des Sœurs-du-Christ, l’endroit est resté feutré, mais s’est empli de quelque 30 000 ouvrages et compte plus de 2 000 lecteurs actifs.Les ateliers réunissent un millier de participants. Grands et petits trouvent ici leur bonheur en accord avec les associa-tions de seniors, du service municipal jeunesse et sports et avec le concours des Mécènes du Pays de Cocagne.Un esprit solidaire destiné au partage des connaissances, au plaisir d’apprécier le papier, les nouveautés et les ateliers.W

Toute l’équipe de la médiathèque a été présentée. 

LAVAURLE BOUCLIER À LA FOIRE ÉCONOMIQUE9e foire économique à la halle d’Occitanie, de ce vendredi 5 octobre après-midi jusqu’à dimanche. Invité vede�e de l’inauguration, ce vendredi à 19 heures�: le bouclier remporté par l’ASV, en présence des joueurs. Nocturne prévue jusqu’à 23 heures Samedi�: soirée DJ au Mylord. Réservations au 09�50�64�74�14. Dimanche, journée des enfants, dès 10 heures.

•�en bref

LAVAURNAVETTE POUR FONTENAUPrévue le 12 octobre, l’inauguration de la centrale hydroélectrique Fontenau est reportée au vendredi 26 octobre à 11 heures. Pour les personnes qui connaissent des difficultés à se déplacer, une nave�e gratuite sera disponible à partir de 10 heures devant le kiosque des allées Jean-Jaurès. Retour prévu entre 12 et 13 heures.

TÉLÉTHON. La municipalité organise une réunion consacrée au Téléthon ce lundi 8 octobre à 18 heures à l’Hôtel de Ville. Toutes les personnes qui souhaitent apporter leurs idées et s’investir dans la prochaine édition sont invitées à y participer.

“ J’AVAIS ENVIE DE TRAVAILLER

ET MON BUT ÉTAIT DE NE PAS M’ISOLER”

LAVAURDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 25

C’est un véritable train de réformes qui est lancé à toute vitesse par Emmanuel Macron et son gouverne-

ment. La nouvelle donne qui se profile oblige les chefs d’en-treprises à s’adapter sous peine de rester à quai ou de prendre le train en marche. Prélèvement à la source, fusion RSI et URSSAF, flat tax, le cadre réglementaire et légal est en pleine évolution.Dans un souci d’éclairage, @Com, groupe de cabinets d’exper-tise comptable, a donc décidé d’organiser une conférence au cours de laquelle ont été évoqués tous ces changements

et les impacts qui vont en découler. A la tête d’@Com Tarn, Thierry Durand explique la démarche et le pourquoi de cette grande soirée qui a eu lieu dans l’auditorium de la chambre de commerce et d’industrie de Castres, mardi 2 octobre : « Les repères changent pour tout le monde, chefs d’entreprise, avocats, assureurs, gestionnaires de patrimoine. Pour nous, @Com, il était important, au travers de cette table ronde, de donner des axes de conduite, des indications, bref d’éclairer nos partenaires sur ce nouvel environnement avec la plus grande rigueur et toute l’expertise nécessaire. Ces réglemen-

tations mises en place, comme les nouvelles technologies impliquent de créer des nouveaux modèles économiques, une adaptation. Avec @Com nous sommes évidemment là pour optimiser cette bascule vers le futur. »Des spécialistes ( voir page ci contre) sont intervenus au cours d’une conférence très suivie o�rant l’opportunité aux invités de mieux cerner et appréhender ces nouvelles règles qui doivent leur permettre, avec la complicité d’@Com, de prendre le bon wagon.

Spécialiste de l’expertise comptable, de l’audit et du conseil aux entreprises, @com a organisé mardi 2 octobre une table ronde avec plusieurs experts qui ont abordé les problématiques liées aux nouvelles réformes gouvernementales.

RENFORCE SA PRÉSENCE SUR LE TERRITOIRE TARNAIS

REPÈRES

Une équipe engagée pour le bien des entreprises

Un lien de proximité avec les territoires

Avec Aurélie Palous (Gaillac) et Mickaël Mar-cato (Castres), Thierry Durand est dans son élément au sein d’un groupe qui a résolument fait le choix de la proximité. Un groupe qui a la fibre rugby et en partage les valeurs, ce qui n’est pas pour déplaire à Thierry Durand représentant du club des partenaires du Castres olympique.Thierry Durand et @Com se revendiquent d’un territoire : « tous nos cabinets ‘de ter-ritoire’ sont proches de nos clients, c’est une force. C’est dans l’ADN du groupe. »

La culture de la relation clientCheval de bataille chez @Com, la relation client : « Je peux dire que chez nous, il y a une véritable culture de la relation client. La prise en charge, l’écoute, c’est primordial. La recherche des besoins, leur identification, c’est très important et nous avons l’ambition et la volonté d’être proactifs dans ce que l’on peut et doit ensuite apporter à nos clients.

Accompagnement : une mission et un engagement@Com a su faire évoluer son métier : « nous

sommes passés d’une culture d’établisse-ment des comptes annuels à une mission d’accompagnement des chefs d’entreprises. Ça implique forcément d’étendre l’o�re de services. On ne doit plus se contenter de livrer des données comptables à nos clients mais leur présenter une analyse qui doit déboucher sur des questionnements et des réponses: Qu’est ce j’ai mal fait ? Bien fait ? Que faut-il-envisager pour le futur ? »@Com intervient et participe à toutes ces réflexions qui doivent aider un entrepreneur, en respectant à chaque fois l’individualisation des solutions.

THIERRY DURAND, un des dirigeants d’@Com Tarn veut impulser une nouvelle dynamique

Il faut donner un nouvel élan

1000 collaborateurs répartis sur le grand Sud-Ouest. Plus d’une vingtaine de département au total.

90Le nombre d’agences @Com qui travaillent toutes en réseau.

80En millions d’euros le chiffre d’affaires d’@Com sur l’année écoulée.

60Le nombre de salariés sur le pôle qui réunit Toulouse et le Tarn (20 sur Gaillac et Castres) qui se sont associés.

MétiersExpertise comptable, conseil en gestion, gestion de la paie et des RH, assistance juridique et fiscale, audits et conseils financiers, audits d’acquisition et d’évaluation.

Valeurs@Com revendique des valeurs fortes : écoute, disponibilité et anticipation.

C’est un véritable train de réformes qui est lancé à toute vitesse par Emmanuel Macron et son gouverne-

ment. La nouvelle donne qui se profile oblige les chefs d’en-treprises à s’adapter sous peine de rester à quai ou de prendre le train en marche. Prélèvement à la source, fusion RSI et URSSAF, flat tax, le cadre réglementaire et légal est en pleine évolution.Dans un souci d’éclairage, @Com, groupe de cabinets d’exper-tise comptable, a donc décidé d’organiser une conférence au cours de laquelle ont été évoqués tous ces changements

et les impacts qui vont en découler. A la tête d’@Com Tarn, Thierry Durand explique la démarche et le pourquoi de cette grande soirée qui a eu lieu dans l’auditorium de la chambre de commerce et d’industrie de Castres, mardi 2 octobre : « Les repères changent pour tout le monde, chefs d’entreprise, avocats, assureurs, gestionnaires de patrimoine. Pour nous, @Com, il était important, au travers de cette table ronde, de donner des axes de conduite, des indications, bref d’éclairer nos partenaires sur ce nouvel environnement avec la plus grande rigueur et toute l’expertise nécessaire. Ces réglemen-

tations mises en place, comme les nouvelles technologies impliquent de créer des nouveaux modèles économiques, une adaptation. Avec @Com nous sommes évidemment là pour optimiser cette bascule vers le futur. »Des spécialistes ( voir page ci contre) sont intervenus au cours d’une conférence très suivie o�rant l’opportunité aux invités de mieux cerner et appréhender ces nouvelles règles qui doivent leur permettre, avec la complicité d’@Com, de prendre le bon wagon.

Spécialiste de l’expertise comptable, de l’audit et du conseil aux entreprises, @com a organisé mardi 2 octobre une table ronde avec plusieurs experts qui ont abordé les problématiques liées aux nouvelles réformes gouvernementales.

RENFORCE SA PRÉSENCE SUR LE TERRITOIRE TARNAIS

REPÈRES

Une équipe engagée pour le bien des entreprises

Un lien de proximité avec les territoires

Avec Aurélie Palous (Gaillac) et Mickaël Mar-cato (Castres), Thierry Durand est dans son élément au sein d’un groupe qui a résolument fait le choix de la proximité. Un groupe qui a la fibre rugby et en partage les valeurs, ce qui n’est pas pour déplaire à Thierry Durand représentant du club des partenaires du Castres olympique.Thierry Durand et @Com se revendiquent d’un territoire : « tous nos cabinets ‘de ter-ritoire’ sont proches de nos clients, c’est une force. C’est dans l’ADN du groupe. »

La culture de la relation clientCheval de bataille chez @Com, la relation client : « Je peux dire que chez nous, il y a une véritable culture de la relation client. La prise en charge, l’écoute, c’est primordial. La recherche des besoins, leur identification, c’est très important et nous avons l’ambition et la volonté d’être proactifs dans ce que l’on peut et doit ensuite apporter à nos clients.

Accompagnement : une mission et un engagement@Com a su faire évoluer son métier : « nous

sommes passés d’une culture d’établisse-ment des comptes annuels à une mission d’accompagnement des chefs d’entreprises. Ça implique forcément d’étendre l’o�re de services. On ne doit plus se contenter de livrer des données comptables à nos clients mais leur présenter une analyse qui doit déboucher sur des questionnements et des réponses: Qu’est ce j’ai mal fait ? Bien fait ? Que faut-il-envisager pour le futur ? »@Com intervient et participe à toutes ces réflexions qui doivent aider un entrepreneur, en respectant à chaque fois l’individualisation des solutions.

THIERRY DURAND, un des dirigeants d’@Com Tarn veut impulser une nouvelle dynamique

Il faut donner un nouvel élan

1000 collaborateurs répartis sur le grand Sud-Ouest. Plus d’une vingtaine de département au total.

90Le nombre d’agences @Com qui travaillent toutes en réseau.

80En millions d’euros le chiffre d’affaires d’@Com sur l’année écoulée.

60Le nombre de salariés sur le pôle qui réunit Toulouse et le Tarn (20 sur Gaillac et Castres) qui se sont associés.

MétiersExpertise comptable, conseil en gestion, gestion de la paie et des RH, assistance juridique et fiscale, audits et conseils financiers, audits d’acquisition et d’évaluation.

Valeurs@Com revendique des valeurs fortes : écoute, disponibilité et anticipation.

Conférence de rentrée à la CCI

1Aurélie Palous, Thierry Durand et Michaël Marcato, les trois associés du Tarn.

Le club des cinq, avec 3les 5 associés des pôles tarnais et toulousain : Célia Charrier, Thierry Durand, Nathalie Canellas, Michaël Marcato et Aurélie Palous.

1Thierry Durand et les experts de la table ronde, avec de gauche à droite, Philippe Arnaud, Daniel Flého, Sébastien At, Stéphane Malavelle.

1Pierre Bonneville, Thierry Durand, Aurélie Palous, Stéphane Blanc et Olivier Colombié.

1Michel Bossi, président de la CCI du Tarn a accueilli les participants.

1Philippe Arnaud, avocat fiscaliste chez Fidal.

1Daniel Flého, directeur du développement chez Prévifrance

1Stéphane Malavelle, conseiller en protection sociale.

1Sébastien At, conseiller spécialisé en patrimoine du groupe Allianz.

1Michel Bichard-Breau, Daniel Flého, Thierry Durand et Thierry Bardy.

1Thierry Durand s’entretient avec une partie des participants.

1La conférence s’est déroulée devant une assistance nombreuse et à l’écoute.

Des experts chacun dans leur domaine (Philippe Arnaud, avocat fiscaliste chez Fidal ; Daniel Flého, directeur du développement chez PréviFrance, Sébastien At, conseiller spécialisé en patrimoine au sein du groupe Allianz ; Stéphane Malavelle, conseil en protection sociale) et Thierry Durand pour faire le lien et animer : la conférence de rentrée d’@com a été l’occasion de réflexions, d’éclairages pour une meilleure compréhension des conséquences du prélèvement à la source ou encore de la fusion RSI-URSSAF sans oublier la flat tax (dividendes ou rémunération ?).

«  Une paire de basket, ce n’est pas juste un morceau de cuir, c’est un symbole et forcé-ment lié à un événe-

ment de sa vie » a�rme Max Limol. Le Saint-sulpicien de 46 ans est un spécialiste reconnu de la culture « sneakers » et de son marché. Il participe ce samedi à la première édition de Basket in the Tarn, un fes-tival mettant à l’honneur les cultures urbaines. Passionné par son sujet, Max  collec-tionne plus d’une centaine de paires de baskets ou « snea-kers ». Dans ses tiroirs, il pos-sède une paire dédicacée de Tariq Abdul-Wahad, premier joueur français à avoir évolué en NBA. Max en est devenu tellement mordu, qu’il est le

fondateur et rédacteur du premier site européen dédié à l’objet, sneakers.culture.com, où il y décrit toute la culture et les univers qui y sont liés comme le sport, la danse ainsi que la mode et le street art. Auteur du livre « Culture sneakers, les 100 baskets mythiques », actuel-lement en rupture de stock, il anime à travers le monde des conférences sur le sujet afin d’en promouvoir la culture. 

Une rencontre cléSa passion pour l’objet lui a été transmise par le pratique du sport éponyme et des séjours répétés aux États-Unis. « À 13 ans, en vacances à Boston, je me suis rendu sur un terrain de basket extérieur où j’ai

croisé un joueur qui portait la toute première paire d’Air Jordan », raconte Max Limol, alors fan du célèbre joueur américain Mickaël Jordan.« Il m’a proposé de faire un match et de me les donner si je gagnais. J’ai évidemment perdu et il m’a dit que je n’avais de toute façon, aucune chance de les avoir, car ses baskets faisaient partie de sa personnalité. Et que je devais trouver la paire qui m’incar-nerait. »Sa vocation était née. Et Max plonge les deux pieds dans la culture street art. Il devient consultant et rédacteur d’ar-ticles consacrés à la basket et reste un des dix Européens choisis par Nike France pour figurer dans les capsules vidéo

de célébration des 30 ans de la marque Jordan Brand… Pour Max Limol, ses baskets sont aussi le témoignage du temps qui passe : «  Elles  contri-buent à la construction de l’individu », insiste le spécia-liste. Ce festival gratuit auquel il collabore avec fierté a pour vocation de promouvoir cette culture de la rue. W CP

Vendredi 5 octobre : Après-midi : Ate-lier Street Art avec la participation des périscolaires et à 18 h 30 : Vernissage de l’exposition de Gom.

Samedi à 10 heures, inscriptions et début des ateliers Foot Freestyle/Gra�ty/DJ/Hip-Hop/Custom/Chal-lenge Basket.À 11 heures : 1re session d’initiation aux ateliers. 14 heures : Démonstrations de l’association Astuss, initiations b Skate Board. À 15 heures : 2e cession d’initiation.

Max Limol, pointure mondiale de la basketSAINT-SULPICE-LA-POINTE. La culture de la chaussure de basket n’a plus de secret pour lui. Max Limol en possède des centaines et en est l’un des spécialistes européens reconnu.

Max Limol est considéré comme l’un des spécialistes mondiaux de la culture sneakers

MASSAC-SÉRANMassac-Séran est la première commune rurale tarnaise à s’être totalement équipée en ampoules à led. Avec les dernières installations récem-ment réalisées, tout le réseau urbain est désormais couvert de la sorte et procure un éclai-rage doux, en tout cas non éblouissant.C’est parce que la commu-nauté des communes Tarn Agout, dont fait partie Mas-sac, a obtenu de l’État une

aide financière destinée à diminuer les dépenses d’éner-gie. La commune a été recon-nue « territoire à énergie posi-tive pour la croissance verte ».Les aides versées servent à financer des opérations en faveur de la mobilité propre, des circuits courts et de la pré-servation de la biodiversité.

300�000 euros de subventionLa subvention complémen-taire de 300 000 euros a donc

été destinée à la rénovation de l’éclairage des communes d’Ambres, Labastide Saint-Georges, Lavaur, Massac-Sé-ran et Saint-Sulpice, pour sa zone d’activités des Cadaux et l’aire de covoiturage de Gabor. Viviane Bonhomme, la maire, explique qu’elle a positionné sa commune dans ce cadre et qu’elle a bénéficié de la bien-veillance du président d’Ener-gie Services Lavaur (ESL).En e�et, ce dernier, Bernard Carayon, maire de la com-

mune voisine, Lavaur, a ac-cepté que soient mis à dispo-sition les services techniques d’ESL. Adrien Postel, le res-ponsable du service technique mixte d’ESL et ses agents ont mis la dernière main à la pâte sur la place du village du haut de leur nacelle.Ce mode d’éclairage devrait faire considérablement bais-ser la facture d’électricité de la commune. C’est là tout l’objec-tif et une autre façon d’entrer dans la modernité.W CP

L’éclairage public passe au mode doux

L’installation des dernières ampoules dans le réseau massacois

35 événements à l’affiche de la saison culturelleSAINT-SULPICELe tout premier numéro du Saint-Sulpice Agenda « nou-velle formule » est né ! Il est disponible en mairie et à la médiathèque. Une program-mation bienvenue puisqu’elle accueille quelque 35 événe-ments soigneusement mis en valeur. C’était l’engagement de la nouvelle municipalité qui avait dès le printemps dernier, invité l’ensemble des acteurs de la vie culturelle

de la ville afin d’expliquer sa volonté de valoriser le travail de chacun au travers d’une communication de qualité. Une question de visibilité. Il y a l’a�chage dans le mobi-lier urbain mais la concep-tion d’un agenda culturel est nouvelle. Bisannuel dans un premier temps l’objectif est d’éditer un numéro annuel allant de septembre  2019 à août  2020.  Ce nouvel agenda est diffusé à 5 000

exemplaires. C’était une réelle gageure : préparer une telle publication a nécessité une mobilisation des associations locales pour travailler très en amont leur programmation. Et voilà comment le défi a été relevé : ensemble ! Alors, n’hésitez pas, demandez le programme, il est riche, varié, à la portée de chacun et per-met de choisir ses sorties à bon escient.W

vide-greniers solidaireVIVIERS-LES-LAVAUR Ce dimanche 7  octobre, à Viviers-lès-Lavaur, entre coteaux et vallons champêtres de Cocagne, une agitation certaine régnera autour des stands, devantures et autres bric-à-brac de ses nombreux exposants attendus aux abords de la salle Louis Gucemas pour le désormais habituel vide-greniers automnal orga-nisé le premier dimanche d’octobre par le Lions club de Lavaur au profit de ses œuvres sociales. Dès le matin, dans une ambiance conviviale, les chineurs pourront profiter de cette foire pour réaliser tant de bonnes a�aires que moult trouvailles. Et, pourquoi pas se laisser pousser vers la buvette où ils pourront partager un verre et déguster quelques savoureux mets concoctés par ses organisateurs. Sur place en partenariat avec le SMICTOM de la région de Lavaur, distribution de compost et vente de composteurs. Renseignements et inscriptions au 06 09 78 20 61 ou au 05 63 58 73 83 – par mail mairie-de-viviers-les-lavaur@alsatis.net.W CP

SAINT-SULPICEPOUR FAIRE PEUR AUX ENFANTSChansons pour faire peur est un atelier musical. Animé par Christelle Carise�i ce samedi 6 octobre à la médiathèque, il a pour but la découverte des sons et la manipulation des instruments de musique suivant différents thèmes. Ouvert aux enfants de 6 mois à 4 ans, de 10 heures et 11 heures. Gratuit sur inscription. Plus d’infos au 05�63�40�20�81.

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HOMMAGEESPACE AUGUSTE MILHÈSLe bâtiment situé 416 rue du Capitaine-Beaumont a été réhabilité pour accueillir des activités associatives et des services municipaux. La municipalité a fait le choix de dénommer ce nouveau bâtiment communal « Espace Auguste-Milhès ». Ainsi, la commune honore la mémoire de celui qui a été maire de 1944 à 1965.

SAINT-SULPICE-LA-POINTELOTO DE L’AMICALE DES AÎNÉSL’amicale des aînés organise son loto annuel ce dimanche 7 octobre avec de nombreux lots à gagner, salle Braconnier à partir de 14 heures.

TRAVAUX. Une réunion d’informations se déroulera ce jeudi 4 octobre à 20h à la salle Georges Spénale à Saint-Sulpice. L’organisation des travaux de rénovation de l’avenue Charles de Gaulle sera présentée.

SAINT-SULPICE ET VAURAIS DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com28

Lo r s q u ’ i l é t a i t maire de Rabas-tens entre  1983 et   1989, Jean Marty a imaginé

la possibilité de la construc-tion d’un second pont sur le Tarn et d’une bretelle de contournement entre Saint-Géry et Saint-Amans.

Un visionnaire«  Je vous avoue que c’est un projet que je n’avais pas ébruité, on m’aurait pris pour un fou », nous confie le nonagénaire. « Je m’en étais cependant confié à mon ami Pierre Cayla, maire et conseil-ler général de Lisle-sur-Tarn qui m’avait gratifié à l’époque d’un sourire amusé ».Il est vrai qu’en ce temps-là, il y avait beaucoup moins de voitures et que l’autoroute

n’existait pas. « Sur certains points, Jean était un vision-naire », expliquent ses amis.Ce ne fut pas le cas de tous les décideurs, dénonce en subs-tance la conseillère départe-mentale Marilyne Lherm.Dans sa profession de foi élec-torale de 2015, cette dernière avait fait de ce deuxième pont un de ses chevaux de bataille. «  Intellectuellement, il est indéniable que c’est indis-pensable.En tant que maire de Lisle-sur-Tarn, je suis di-rectement concernée avec le passage des hors gabarit.

Des réserves foncièresLa priorité serait de faire des réserves foncières dans le cadre du Plan local d’urba-nisme intercommunal (PLUI) qui relève de la communauté d’agglomération ». L’élue pré-

cise : « Ce serait une projection à moyen et à long terme qui permettrait d’enclencher le processus. »Une procédure longue et fastidieuse qui désole Jean Marty, constatant que depuis

les années 2000 le projet de  deuxième pont revient cycliquement sur le tapis, mais uniquement à l’état de promesse préélectorale.W

J-M. P.

« Il faut désenclaver la ville »RABASTENS. La création d’un second pont est le credo de Jean Marty, ancien maire, depuis les années 1980.

Jean Marty, ancien maire de Rabastens dans son jardin rive droite du Tarn

Président national sorti du rangRABASTENS«  J’ai revêtu mon premier uniforme à 14 ans en tant qu’enfant de troupe et pen-dant 45 ans je me suis e�orcé de faire honneur à nos cou-leurs ». Dominique Lépine, mayennais d’origine est l’époux d’une Rabastinoise de souche. Cet o�cier d’état – major, « sorti du rang », assure depuis 2015 la présidence nationale de l’Union fédérale des associations françaises des anciens combattants et victimes de guerre. Il accédera au grade de colonel grâce à son investissement au sein de missions délicates sur di�érents théâtres d’opéra-tions dans le monde, alternés avec des passages obligés au sein de structures militaires pour des formations et des commandements au cœur de l’Hexagone et en outre-mer. L’une de ses actions les plus marquantes est sa mis-sion de renseignement, en tant qu’adjoint auprès de l’amiral commandant en chef de l’Atlantique (CECLAN), préfet maritime de Brest, et son séjour en opérations à Sarajevo en 1992 et 1993. « À cette époque, j’étais sous les ordres du général Morillon,

en tant que chef d’état-major adjoint du secteur de Sarajevo et notre mission était d’éviter que les belligérants ne s’entre-tuent, tout en esquivant les mauvais coups. C’était très difficile, tant la haine était grande entre les di�érentes ethnies ! »

Un prix du civismeEn 2015 alors qu’il savoure une retraite bien méritée tout en gardant, à l’échelon départemental, un pied dans la « chose militaire » au titre des anciens combattants, il est élu président national. « Notre

mission est de défendre les droits des anciens combat-tants et victimes de guerre, en particulier le droit à répa-rations » décrit Dominique Lépine.« Actuellement, nous travail-lons pour que les familles soient prises en compte, en particulier sur les syndromes post-traumatiques », Et Do-minique Lépine de conclure : « Tous les ans nous décernons un prix du civisme à un jeune qui s’est particulièrement fait remarquer pour son dévoue-ment  à la collectivité.  »W

JMP

Dominique Lépine lors d’une cérémonie de remise de légion d’honneur à Rabastens

A la mairie, on a le sens de l’accueilCOUFFOULEUX La petite histoire retiendra le 28 sep-tembre comme date de l’inauguration de la nouvelle mairie (en fait une profonde restructuration avec rajout d’annexes pour un montant d’environ 760.000 euros), en présence du conseiller départemental Gilles Turlan, de la conseillère régionale Claire Fita, du préfet Jean-Michel Mougard et du sénateur Philippe Bonnecarrère. Toutefois, les usagers, les employés et les édiles ont pris la pleine mesure des profondes modifications qui facilitent leurs démarches depuis belle lurette. « Nous nous sommes focalisés princi-palement sur la qualité de l’accueil » insiste le maire Olivier Damez. L’accueil, c’est justement le travail de Michelle, tout sourire, derrière son comptoir : « je ne sais pas si c’est le fait d’avoir plus d’espace et plus de luminosité, mais j’ai l’impression d’être plus aimable et de ce fait plus e�cace. » Denis Ténégal, 1er adjoint au maire en charge des finances précise : « Outre les mesures prises pour faire des économies d’énergie, tout le plain-pied est désormais accessible aux handicapés. » W JMP

Philippe Bonnecarère,Jean-Michel Mougard,Olivier Damez, Claire Fita et Gilles Turlan en mode « place à l’accueil »

L’engouement pour la créa-tion d’une classe de 6ème option rugby et volley, à la rentrée, a été tel que le collège Puységur a choisi d’ouvrir  simultanément une cinquième. Ce�e nou-veauté est une initiative de l’ancien joueur de l’USAP, Michel Hulot, directeur de l’établissement et de Gilles Bortoli professeur d’EPS, coordonateur du projet. Et les élèves peuvent ont aussi pratiquer la danse contem-poraine  avec madame Duquesne. L’équilibre entre sport et étude semble tout trouvé. « Je suis ravie d’avoir choisie cette option », se réjouit Olivia Puech, 12 ans, volleyeuse en UNSS et élève de 5ème. « Je ne suis pas

perturbée dans ma scolarité et j’ai fait d’énormes progrès en volley. » Cadenet Alyre est « tombé » dans le rugby tout petit. Fils de l’entraî-neur des moins de 14 ans de Saint-Sulpice, cet élève de 5ème explique : « Je suis un passionné mais ma par-ticipation à cette option était conditionnée par mes résultats scolaires et je suis content d’être là. » Le col-lège semble donc avoir fait le bon choix.W

RabastensESSAI ET SMASH GAGNANTS AU COLLÈGE PUYSÉGUR

RABASTENS « DYS » SUR « DYS » À LAS PEYRASUne soirée « Dys sur Dys » organisée par l’association éponyme en partenariat avec la mairie de Rabastens le 10 octobre à partir de 20�h�30 à l’école « Las Payras », dans le cadre de la journée nationale consacrée au dysfonctionnement. Pour la première fois, Jacqueline Felzines animera en public une session en compagnie des enfants du « Dys », qui témoigneront. 

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RABASTENSAU PROFIT DE SAINT-GÉRYL’association « Pour l’église de Saint-Géry » organise au sein de l’édifice son traditionnel concert ce vendredi 5 octobre, à 18 heures. L’ensemble lyrique « Des Dames de Chœur » interprétera des œuvres de Gounod, Schumann etc., accompagné par le pianiste Stéphane Berron. Participation libre au profit de l’association.

NOTRE DAME DU BOURG CONCERT « Chœur diocésain et orgue » ce samedi 6 octobre à Notre-Dame-du-Bourg sous la direction de Catherine Barthe avec la soliste Gaël Raucoules et Didier Adeux à l’orgue. Ouvres­: C. Franck, M. Frisina, C. Gounod. Entrée libre.

PAYS RABASTINOISDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 29

Nane et Jean-Luc Vézinet, amoureux des histoiresPORTRAIT. Nane et Jean-Luc Vézinet revisitent les contes traditionnels et écrivent des biographies.

Il était une fois la princesse Nane, une orthophoniste qui a pris goût à raconter des histoires à force

d’utiliser des contes tradi-tionnels pour les enfants qu’elle suivait. Après s’être formée pour être conteuse, elle a intégré une troupe, suivie par Jean-Luc, son prince charmant.Ils ont ensuite fait le choix de conter en couple. Et après une demande, ces passion-nés d’histoires ont ajouté un nouveau chapitre à leurs vies avec l’écriture de contes. « Nous inventons des histoires à partir de la trame de contes traditionnels du monde entier, avec une préférence

pour les contes anciens du 19e siècle », confie Nane Vézinet.En 2014, à l’occasion du cen-tenaire de la mort de Jean Jaurès, les deux auteurs ont changé de style en écrivant une biographie sur le député tarnais, destinée aux collé-giens. Les voilà tournés vers les bio-graphies. Suivront des livres sur la famille Curie, Darwin, Louise Michel ou Olympe de

Gouges. « C’est un travail dif-férent qui ne laisse pas du tout place à l’imagination mais passionnant par la volonté que l’on a d’adapter ces livres à tous les publics, dont les plus jeunes », souligne Jean-Luc Vézinet.Aujourd’hui, ils comptent une quinzaine d’ouvrages. Et leur histoire d’amour avec les mots est loin du point final.SRW SR

Nane et Jean-Luc Vézinet comptent une quinzaine d’ouvrages publiés. 

Du gasoil dans les cuves de super 95BRENSLeur passage par Brens n’au-rait dû durer que quelques minutes, sur le trajet entre Toulouse et l’Aveyron, il aura finalement pris des heures. Dans la salle d’attente du centre Leclerc Auto ins-tallé dans la zone de « Les Xansos », Richard et Made-leine Ledu patientent avant de pouvoir récupérer leur véhicule. Ces deux Aveyron-nais font partie des victimes de l’incident qui s’est produit ce vendredi 28 septembre à la station-service, située au bord de l’A 68.« J’ai fait le plein de Super 95 à 13 h 30  », raconte Richard Ledu. « Et au mo-ment de m’engager sur la bretelle d’accès à l’auto-route, j’ai senti qu’il y avait un problème. J’ai alors fait demi-tour pour rejoindre ce centre puis j’ai ouvert mon réservoir qui dégageait une forte odeur de gasoil. »

« Nous avons prévenu la di-rection qui nous a répondu qu’il s’agissait d’un problème de bobine », souligne Made-leine Ledu. « Puis ils ont reçu des coups de téléphone et ont dû se rendre à l’évi-dence. »Au final, il s’avère que du gasoil a été versé dans la cuve réservée au super 95 lors de la recharge e�ectuée vers 12 heures. Mais ce n’est qu’après 15 heures que la station-service a été fer-mée, piégeant de nombreux clients. Plusieurs automobi-listes se sont manifestés. Le centre auto a été contraint de prendre en charge les voitures pour effectuer la vidange du réservoir ou de prendre en charge les frais (dépannage et réparations) via son assurance.Si vous avez été victime de cet incident, vous pouvez contacter le centre auto Leclerc au 05 63 57 72 72.W

De nombreux clients ont pu se servir avant la fermeture de la station.

ROUTE DE GRAULHETMené par le Conseil dépar-temental, l’aménagement de la RD 964 reliant Gaillac à Graulhet s’est poursuivi cet été avec des travaux sur un tronçon de 900 mètres à hau-teur des communes de Técou et Cadalen. « Cette RD 964 fait partie des grands travaux en cours avec l’objectif de moder-niser le réseau pour le confort des usagers tout en intégrant des enjeux de développement durable », confie Christophe Ramond, président du Conseil départemental.

Après une longue période de fermeture totale ou de circu-lation alternée, la RD 964 est rouverte. Une très bonne nouvelle pour les usagers, toujours plus nombreux sur cet axe.Concernant la poursuite de l’aménagement de cette route, rien n’est encore décidé. « Nous verrons en fonction des arbitrages », a�rme Chris-tophe Ramond. « Notre volonté est de le faire le plus vite possible. Si ce n’est pas en 2019, ce sera en 2020. »W

Les usagers circulent désormais sur un tronçon refait.

La RD 964 rouverte à la circulation Des modifications à l’école de l’eauNATATION. L’école de l’eau est un dispositif permettant aux enfants de découvrir et se familiariser avec le milieu aquatique (niveaux grande section et CP) et de découvrir et apprendre les di�érentes nages (du CE1 au CM2).Désormais, des groupes de niveau sont constitués après une première séance d’évaluation. Quatre groupes de quinze enfants âgés de 5 à 10 ans sont accueillis à la piscine couverte de Pichery à raison de 45 minutes par semaine, sont ainsi formés pour participer ensuite à un cycle de 14 séances d’ici à juin prochain, contre dix précédemment.Dans le fonctionnement, quatre séances hebdomadaires sont proposées (le lundi de 16 h 45 à 17 h 30 et le mercredi de 14 h 30 à 15 h 15, de 15 h 15 à 16 heures et de 16 heures à 16 h 45).Les modifications apportées en cette rentrée 2018 concernent également les tarifs qui s’échelonnent de 50 à 95 euros en fonction du quotient familial.W

RÉCOMPENSESMAISONS ET JARDINS FLEURIS : TROIS GAGNANTSLe concours des Maisons et jardins fleuris a livré son verdict. Les gagnants (Raymonde Armeng pour « Maisons avec jardin », Laurence Dif pour « Balcon » et Thérèse Bouyssier pour le Prix Maurice Lalande) ont remporté des bons d’achats en jardinerie et un tablier de jardinier. Les participants ont reçu une agapanthe.

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LA CLAVELLEESCALADE ET CABANES À RAZISSELe service « enfance-jeunesse-éducation » organise un séjour à Razisse pour les enfants âgés de 6 à 11 ans du 22 au 24 octobre. Au programme, figurent notamment séance d’escalade et construction de cabanes. Une réunion d’information est prévue ce 5 octobre à 19�h�30 au groupe scolaire La Clavelle Vendôme.

DEUX LIVRES PRÉSENTÉS AU SALONNane et Jean-Luc Vézinet seront présents au Salon du livre, ces samedi 6 et dimanche 7 octobre, de 10 à 19 heures, sur la place d’Hautpoul à Gaillac. À ce£e occasion, ils échangeront avec le public et présenteront leurs deux derniers ouvrages, « La tournée du boulanger » et « Le bois des esprits – Le Jour où les chemins disparurent ».

LES CABANNESÀ L’ABORD’ÂGECe mercredi 10 octobre, à 19�h�30 au Théâtre du Colombier, le public est invité à participer à la soirée de présentation du dispositif « Abord’âge ». Ce projet est lancé en collaboration avec les acteurs locaux du social et de la santé.

GAILLAC BÉNÉVOLAT. L’association « Gaillac Bénévolat » cherche des bénévoles pour plusieurs postes (encadrement d’un groupe, aides à la bille�erie et à la boutique, accueil de visiteurs, animation). Contact�: 06�21�35�71�52.

GAILLAC DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com30

Christophe Gibelinsort de sa caseFESTIVAL DE BANDE DESSINÉE. Christophe Gibelin figure parmi les invités du festival de bande dessinée Bulles en cases, organisé pour la première fois ce week-end.   

Christophe Gibelin fera découvrir quelques tirages de « Typhoon » à l’occasion du festival.

Le scénariste, dessinateur, et coloriste de bande dessinée sera l’un des invités de Bulles en cases, premier festival de BD organisé dans la commune où Christophe Gibelin, 51 ans, s’est installé il y a huit ans. Un hasard ? Pas le moins. Le cadre bucolique du coin, non loin de la ville rose, a séduit cet Héraultais d’origine tout comme la proximité de l’aé-rodrome et ses vols à voile. C’est d’ailleurs les avions qu’il préfère dessiner ou scé-nariser. Et cela lui a plutôt porté chance. Il s’embarque dans cette aventure avec la série « Les ailes de plomb » quinze ans après ses débuts  avec Claire Wendling comme

scénariste des « Lumières de Lamalou  ». «  Je faisais les crayons pour l’auteur Nicolas Barral des » Ailes de plomb« et quand il s’est arrêté de tra-vailler, j’ai pris le relais », se souvient-il. Le voici scénariste et aussi dessinateur sur les trois derniers des sept tomes que compte la série au succès important. Il enchaîne avec les deux albums de « Typhoon » sortis en 2016, dont l’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale. Certaines planches seront exposées lors du festival. Mais d’où lui vient cette passion pour les avions ? « Peut-être parce que, petit, je regardais les avions, les pla-neurs qui décollaient du club

de vol à voile près du Pic Saint-Loup. » Il a depuis passé son brevet de pilote de planeur et participera d’ailleurs au mee-ting Réplic’air le week-end suivant Bulles en cases, mais toujours en tant qu’auteur et illustrateur. Il réalise égale-ment des illustrations de cou-verture pour des ouvrages de revues aéronautiques comme le « Fana de l’aviation ». 

Des personnages extraordinairesAu fil des années, Christophe Gibelin s’est donc spécialisé dans les avions. « Ce qui m’in-téresse en tant que scénariste, c’est l’enquête qu’il y a autour. De découvrir les expériences

de pilotes, de mécanos, etc., de raconter la petite histoire dans la grande », détaille-t-il avant d’observer : « Les per-sonnages de ce milieu qu’on y rencontre sont souvent ex-traordinaires. Il y a un côté dépassement de soi. » Le festi-val de BD organisé à domicile, entre autres, par Paco Sala-mander, autre auteur de BD

résidant à Graulhet est, pour Christophe Gibelin, l’occasion de rencontrer ses lecteurs et les auteurs de Pif magazine, thème du festival. « Après 26 ans de métier, je vais enfin les rencontrer ces auteurs, cette école et ces personnages ! Cela n’était jamais arrivé alors que j’ai commencé à lire de la BD par Pif magazine ! », se réjouit-

il d’avance. « L’entrée du festi-val est gratuite et la BD draine un public très varié. Ce qui intéresse un auteur c’est le curieux, le gamin ou l’adulte qui n’a jamais lu de BD. » Et ce sera peut-être l’occasion d’évoquer ces deux autres pro-jets d’albums avec au cœur des histoires romancées… d’avion. W CATHERINE LÉHÉ

CROIX-ROUGEComme plus de treize millions de Français, Janine Cayez, jeune retraitée de 67 ans et an-cienne gérante de station-ser-vice, est bénévole. Elle tient la permanence de la Vesti-bou-tique de la Croix-Rouge, deux fois par semaine, les mardis et jeudis après-midi. L’enga-gement de Janine à la Croix Rouge française remonte à deux ans, après une première expérience au Secours Popu-laire, dans une autre ville.

« Après le décès de mon mari, je suis venue donner un coup de main à une amie bénévole ici », explique-t-elle. « J’ai fait deux ou trois passages, et puis je suis restée. Ici j’aime tout particulièrement le contact avec les autres. Et puis l’am-biance est bonne. »Tout travail, même non ré-munéré, a ses contraintes. À la Vesti-boutique, le gros de l’activité consiste à trier les articles amenés par les dépo-sants. Des sacs et encore des

sacs de vêtements, par co�res de voiture entiers.« Bon nombre de vêtements sont tachés, troués, et ne peuvent donc pas être ven-dus, poursuit la sexagénaire. Nous les mettons de côté, pour recyclage. Le reste est mis sur cintre, ou rangé sur les éta-gères du magasin, en atten-dant de trouver preneur. » Tout l’après-midi durant, les clients défilent. Pour le plus grand bonheur de Janine.W

RÉMI LEBREREJanine Cayez accueille les clients à la vesti-boutique.

Janine Cayez, bénévole du cœur

Nouveau visage fin 2019 pour le quartierCRINS IIOrganisée par la municipa-lité le jeudi 27 septembre, la réunion publique a attiré plus d’élus que d’habitants concernés. Pourtant, elle était consacrée à la présentation du projet de rénovation de Crins II que le maire Claude Fita a jugé « très important pour continuer à ouvrir ce quartier sur la ville le dédensifiant et pour améliorer les logements avec Tarn Habitat ».

Construit dans les années soixante, ce quartier classé en zone prioritaire va subir un sérieux coup de jeune.En e�et, après la démolition d’une partie de la barre Nor-mandie, la réhabilitation entre dès début novembre dans une phase très active avec des travaux qui devraient se terminer fin 2019.La zone Touraine sera la pre-mière à être concernée pour la transformation des espaces

publics, tout comme le secteur de l’avenue de Provence pour l’enfouissement des réseaux.Petit à petit, les habitants vont découvrir le nouveau visage de leur quartier : contre-allée le long de l’ave-nue de l’Europe, suppression d’impasses, démolition de 17 appartements sur Normandie et disparition des feux trico-lores, avec mise en place d’un plateau surélevé.W SR

Des ordinateurs pour les lycéensCLÉMENT DE PÉMILLE. Les jeunes élèves du lycée professionnel Clément de Pémille ne cachaient pas leur joie au moment de recevoir leur ordinateur portable individuel des mains de la conseillère régionale Claire Fita.Pour l’établissement, labellisé « Lycée numérique », loRdi a été distribué gratuitement aux titulaires de la Carte Jeune.« C’est une belle opportunité pour nos élèves de recevoir ces équipements, ainsi que pour le lycée qui va pouvoir œuvrer, grâce à la Région, à réduire la fracture numérique et à stimuler l’accès pour tous à l’outil informatique », souligne le proviseur Brigitte Valenti. « Depuis 2015, nous e�ectuons un travail de grande qualité dans la dynami-sation de l’utilisation des outils numériques au sein de la communauté éducative ainsi qu’auprès des élèves et de leurs responsables. »W

MJCZOOM SUR LES MÉTIERSUne découverte des métiers de l’aide à la personne est proposée à la MJC ce lundi 8 octobre à 9�h�30 pour approfondir les connaissances sur le marché du travail dans ce secteur, les formations adaptées, les besoins et a�entes des entreprises avec des témoignages de professionnels. À ce�e occasion, le Chèque Emploi Service Universel sera présenté aux participants. Inscription auprès de la Maison Commune Emploi Formation de l’ouest du Tarn au 05�63�81�17�97.

MAISON DU CUIRLES HABITANTS ONT CHOISI LES ARTISTESL’association Volubilo organise actuellement « Éléments », une exposition artistique professionnelle à laquelle les habitants ont été associés, en sélectionnant les artistes.À voir jusqu’au 14 octobre à la Maison des métiers du Cuir, du vendredi au dimanche de 10 à 19 heures.

BULLES EN CASE. Coup d’envoi du festival ce samedi au Forum et dans toute la commune en sera imprégné. Retrouver l’ensemble des animations sur h�ps://fr-fr.facebook.com/BullesEnCases

GRAULHETDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 31

M arie et sa fille Justine sont v r a i m e n t ravies. « En sortant de

l’école, ça me fait une petite promenade avec ma maman », confie la jeune fille scolari-sée à l’école Jacques-Durand. Cette « promenade », les deux Réalmontaises la font désor-mais grâce au cheminement doux réalisé entre le groupe scolaire et le collège Louisa-Paulin. « Ce chemin permet d’aller chercher son enfant en toute sécurité, en se ga-rant à proximité », a�rme la maman.Ouverte depuis la rentrée après plusieurs mois de tra-vaux, cette voie longue de près

de 300 mètres est très utilisée chaque jour par les écoliers et leurs parents ainsi que par les collégiens et les utilisateurs du centre de loisirs. « Notre volonté était de sécuriser le trajet e�ectué par les enfants et par ceux qui viennent les chercher », indique le maire Henri Viaules.La difficulté majeure de ce cheminement doux a été le Blima, cours d’eau transformé en obstacle naturel pour l’occasion. Un obstacle évité grâce à une passerelle en fer, qui passe au-dessus du ruis-seau. « Mais la réglementation en vigueur nous a contraint à la poser sur un pivot pour pouvoir la tourner en cas d’inondation. » Profitant de ce

projet, la municipalité a même acheté un terrain situé en face au collège Louisa-Paulin pour y réaliser un nouveau parking, qui sert de point de départ du chemin. Au final, le montant

des travaux dédiés à cette réalisation s’est élevé à 130 000 euros, « avec plus de 60 % de subventions venues de l’Europe, de l’Etat du dépar-tement ».W SR

Entre école et collège, 300 mètres en toute sécuritéENFANTS. Depuis la rentrée, élèves et parents empruntent la voie qui relie désormais l’école Jacques-Durand et le collège Louisa-Paulin.

Désormais, les enfants peuvent relier le collège et l’école en toute sécurité.

En avant foot�!MONTREDON-LABESSONIÉ « Avec la victoire de l’équipe nationale, il y a un engouement certain », ob-serve Samuel Combelle, le président du club de football. L’école de foot vient de faire sa rentrée.Sous la coupelle de Jean Christophe Mollet aidé des édu-cateurs Jérémy, Ludovic, Manu et Camille, 27 filles et garçons futurs virtuoses du ballon rond ont pu s’initier à la discipline. Toutes les catégories des U7 aux U11 étaient représentées.Jeux, jongles et matches ont rythmé l’après-midi sous le regard des parents fiers de leurs petits. « Avant tout, n’oublions pas que le football est un sport. Les enfants sont là pour se faire plaisir, s’amuser », souligne encore Samuel Combelle. « Notre rôle est de leur inculquer les valeurs du foot, le respect des adversaires et de l’arbitre pour en faire plus tard des adultes responsables. Je tiens aussi à saluer tous les bénévoles qui donnent de leur temps pour que cette école de foot puisse exister. »Après l’e�ort, le goûter o�ert par le club a été grandement apprécié. Il est toujours possible de s’inscrire à l’école de foot pour toutes les catégories. Les entraînements ont lieu le mercredi après-midi au stade.W

DOMINIQUE RUFFIN

Les entraînements ont lieu tous les mercredis après-midi

Depuis une dizaine d’an-nées, la municipalité réal-montaise s’est lancée dans une campagne de restaura-tion des trésors de l’église. « Chaque année, nous met-tons un peu d’argent pour restaurer le patrimoine de la commune », souligne le maire Henri Viaules.Le patrimoine ecclésias-tique de Réalmont est valo-risé notamment par quatre tableaux accrochés dans le chœur de l’église Notre-Dame du Taur. Peintes par le Castrais Jacques Pauthe au 19e siècle, ces œuvres sont au cœur de ce programme de restauration.Le premier à avoir eu droit à un coup de jeune a été « La Visitation » qui évoque

la rencontre de Marie, en-ceinte de Jésus et de sa cousine Élisabeth.Désormais, c’est au tour de « L’Annonciation » d’être entre les mains de restau-rateurs gaillacois, à l’Atelier de Sophie Nicolas pour le cadre et au Centre de conservation du patrimoine artistique pour la toile.Ce tableau a donc quitté l’église de Réalmont pour plusieurs mois. Mais pour revenir encore plus beau.W

PatrimoineNOUVELLE ÉTAPE DANS LA RESTAURATION DES TRÉSORS DE L’ÉGLISE

URBANISMEUN NOUVEAU PLAN LOCAL INTERCOMMUNALLe zonage du Plan local d’urbanisme intercommunal définit la vocation des parcelles (habitation, agricole, économique, etc). Il convient d’identifier les parcelles sur lesquelles un projet économique ou touristique pourrait voir le jour et les bâtis existants qui pourraient changer de destination. Les projets sont à présenter à la mairie de Réalmont ou à Centre Tarn.

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THÉÂTRENE MANQUEZ PAS « LA DISPUTE »Mise en scène par Véronique Charmeux, « La dispute » de Marivaux sera jouée par la troupe de l’École municipale d’art dramatique le samedi 13 octobre à 20�h�30 à la Salle des fêtes (entrée libre). Ce�e comédie en un acte et en prose est une des dernières pièces de l’auteur, savoureuse et pleine de mots charmants.

MONUMENTAL. Les statues réalisées pendant le symposium de sculptures sont à vendre. Pour tout renseignement, envoyez votre demande par mail (artmonumental.org@gmail.com).

RÉALMONT DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com32

L es grands docks d’Aurock sont flam-bant neufs. L’entre-prise s’est installée il y a tout juste un

an dans ses nouveaux locaux situés sur le parc technopoli-tain Albi-Innoprod, non loin de l’Institut Mines Albi, là où elle est née. Son fondateur Fabien Nazaret n’a que 20 ans lorsqu’il débarque à l’école des mines en 1998, après deux années de maths sup à Bourg-en-Bresse. « Cette école d’in-génieurs a été mon choix numéro 1 car je voulais vivre dans une ville moyenne. Je me souviens avoir passé les oraux en pleine Coupe du monde en 1998 et avoir été séduit par Albi. » Trois ans d’études et un stage en Hollande plus tard, le jeune homme se

lance dans une thèse sur « le comportement des bétons réfractaires fibrés  ».  «  J’ai très vite senti que je voulais faire de la recherche et l’idée d’une création d’entreprise

est venue par opportunité pendant la thèse. » Celle-ci a été financée par plusieurs donneurs d’ordre du milieu aéronautique tel qu’Airbus, son premier client. Aurock se positionne alors sur un marché de niche. À  partir du béton réfractaire, elle fabrique des moules (ou for-mages superplastiques) pour des pièces de tôlerie en alliage de titane destinées à l’aéro-nautique, principalement des pièces des derniers nouveaux programmes d’Airbus (A380, A350). Pour se créer, Aurock a su tirer profit de son réseau. Née en 2007 au sein de l’incubateur de l’école après que celle-ci en a déposé le brevet, elle a mûri dans la pépinière Albisia. Oli-vier Barrau, cogérant de la so-ciété aux côtés de Fabien Na-zaret, est un autre doctorant en gestion des matériaux de l’école. Sur les 17 salariés que compte la société, quatre ingé-nieurs sont diplômés de l’IMT. Deux des anciens camarades de promo de Fabien Nazaret sont actionnaires historiques de l’entreprise. Et c’est donc naturellement à Albi que l’entreprise a choisi de rester. « On a toujours eu beaucoup de projets de développe-

ment avec l’école » . Depuis 2012, Aurock, qui vise 1,5 m € de chiffre d’affaires cette année, travaille sur un nou-veau procédé de formage superplastique par lampe infrarouge. « On a déposé un brevet avec l’école en 2015 et nous sommes en phase finale de maturité du procédé. » De quoi contribuer un peu plus à la renommée de l’école albigeoise.W

CATHERINE LÉHÉ

Fabien Nazaret a créé 17 emploisINSTITUT MINES ALBI. Plus connu des Albigeois sous son ancien nom d’« école des mines », l’Institut Mines Albi fête ses 25 ans le 11 octobre. Rencontre avec Fabien Nazaret, ancien élève et gérant de Aurock.

Fabien Nazaret, cogérant d’Aurock a fait partie de l’une des premières promos de l’IMT.

“ON A TOUJOURS EU BEAUCOUP

DE PROJETS DE DÉVELOPPEMENT AVEC L’ÉCOLE« 

18 élèves en 1993, 600 en 2012 et près de 1 000 au-jourd’hui, dont 170 étudiants internationaux.En 25 ans, l’IMT a diplômé 3 500 ingénieurs, formé 500 docteurs dans ses laboratoires et totalise 4 M€ de contrats de recherche, contribué à la création de 40 entreprises via son incubateur.Depuis quelques années, l’école a mis en place un par-cours d’étudiant entrepre-neurs.

« Depuis le 1er janvier 2017, nous sommes intégrés à l’Ins-titut Mines Télécoms, premier groupe des grandes écoles d’ingénieurs pour les mines et les télécommunications, soit 15 000 étudiants et le premier établissement de recherche français des écoles d’ingénieurs, » souligne égale-ment Frédéric Thivet, le direc-teur adjoint en charge de la recherche, de l’innovation, et des relations économiques. C’est la possibilité d’accéder

à une vraie lisibilité interna-tionale.« L’IMT est aussi avec ses 300 salariés l’un des employeurs publics du département. Lors des festivités organisées le jeudi 11  octobre, l’espace Innov’actions, regroupant, son »fablab« , son incubateur et un espace de travail colla-boratif, sera inauguré par le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Delphine Geny-Ste-phann. W CL

L’IMT Mines Albi�: une renommée internationale

L’IMT Albi accueille désormais 968 élèves

TOUR DE FRANCE. Albi pourrait être à l’honneur dans le monde entier durant trois jours grâce au Tour de France. En effet, la ville serait pressentie pour accueillir une arrivée, la journée de repos et un départ. Réponse le 25 octobre quand le tracé 2019 sera officiellement dévoilé.

129 EMPLOIS DANS LE TARNLes diplômés passés par l’IMT Mines Albi ne créent pas tous leur entreprise. Sur les 126 sociétés fondées par les alumnis, 9 ont bénéficié de l’incubateur et ou sont installées dans le Tarn. Aux côtés d’Aurock, on peut citer le groupe Amarenco France (ex-Groupe carré, numéro de la toiture solaire en France), dont le siège est toujours à Gaillac, mais aussi Néotim, Sapoval, Canhegat, Badenko ou encore Idelhio. 3D Aerospace et Marianka sont actuellement appuyées par l’incubateur. 129 anciens élèves ont trouvé un emploi dans le département et 400 des 1�500 partenaires de l’école sont tarnais. 

➜ PROSTITUTIONL’arrêté municipal contre les troubles liés à l’exercice de la prostitution avait été a�aqué. La Cour administrative d’appel de Bordeaux a donné raison à la mairie et jugé que « le maire a pris une mesure proportionnée aux nécessités du maintien de l’ordre public, en interdisant aux personnes se livrant à la prostitution de stationner ou de se livrer à des allées et venues sur la voie publique, de jour comme de nuit, dans un périmètre défini. » Plusieurs contraventions ont été dressées par la police municipale.

➜ CRS EN NOMBRE Vendredi dernier, certains Albigeois se sont étonnés de croiser de nombreux CRS. Les forces de l’ordre étaient mobilisées pour le séminaire des présidents des cours constitutionnelles latines, dont le Français Laurent Fabius. 

➜ DANS LES STARTING-BLOCKSAprès la manifestation des antibruit et des pro circuit d’Albi, place du Vigan le 24 septembre, plusieurs manifestants se sont regroupés devant l’hôtel de ville, mais seuls quelques pro circuit ont eu le droit d’assister au conseil municipal. Ils ont patienté jusqu’à 20 heures avant de s’en aller, sans a�endre la délibération en faveur du circuit ajoutée à l’ordre du jour juste avant le début du conseil. 

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M on premier Coca, je l’ai bu au Pon-tié alors que mon père,

Ernest venait toutes les se-maines au marché de volailles place de la cathédrale ! » A 68 ans, l’Aveyronnais Pierre Carayon a posé ses valises sur les lices Pompidou depuis que l’un des – grands — cha-pitres de sa vie s’est tourné, en mars 2018. « J’ai repris l’a�aire en 1975 à Saint Ser-nin sur Rance dans l’Aveyron, avec mon épouse Claudette, Canou. Une a�aire familiale de 75 chambres et d’un res-taurant, dont j’étais le 5e du nom », explique celui qui in-siste : « J’étais un aubergiste ». Un aubergiste, qui place Paul Bocuse, son mentor, «  au rang de Tour Ei�el », et qui prend désormais sa plume pour transmettre ces belles pages. Les souvenirs de cette

institution à travers « Mes 40 rencontres avec des stars ». Un ouvrage préfacé par ses amis Dick Rivers, André Daguin et Yves Thuriès.Car c’est bien là la force de ce personnage : la convivia-

lité, l’envie de faire plaisir, de recevoir ses clients comme l’on reçoit des amis à la mai-son. Une convivialité, une énergie que les visiteurs – cé-lèbres ou pas — appréciaient lorsqu’ils étaient reçus dans

le village de 500 habitants. Avec ce livre, Pierre Carayon entraîne le lecteur dans des apartés, des portraits… 40 stars choisies parmi tant d’autres. On y découvre que « Michel Serrault a couché

dans le lit de ma belle-mère… sans ma belle-mère ; que Lino et Odette Ventura ont posé leur valise à Saint-Sernin ; que Michel Galabru arrivait tou-jours vers 14 h afin de pouvoir manger avec nous et que je suis monté à Paris en voiture avec du Roquefort, des cèpes pour lui faire déguster les produits… ; Yves Mourousi, Louis de Funès et Michèle Morgan, Paul Bocuse, Bibi Cuq l’Albigeois aussi connu comme Pierre Mondy…  ». Toutes ces personnes ont fait l’histoire du lieu. Et Pierre Ca-rayon, qui prépare un roman et un recueil de poèmes, le reconnaît, « C’est fabuleux ce que j’ai vécu. Nous avons eu beaucoup de joies même si ce métier demande beau-coup, c’est une vocation… », et il le sait, « je pense que mes parents, qui m’ont inculqué le travail, doivent être fier de leur fils ».W BÉATRICE GRAU

Le Panthéon de l’aubergiste Pierre CarayonSOUVENIRS. Bernard Vergès, Jean-Claude Killy, Nicole Garcia, Enrico Macias et Just Fontaine sont quelques-unes des célébrités accueillies par Pierre Carayon, dans son établissement. Il raconte ses rencontres dans un livre.

« C’est fabuleux ce que j’ai vécu�! » s’exclame Pierre Carayon.

Les Albigeois visent le maintien en Nationale 3PÉTANQUE Le maintien. Au moment de débuter le championnat de pétanque Nationale 3, Fabien Trouillet n’a que ce premier objectif en tête pour son équipe du club Pétanque du Parc Albi. « Comme nous montons cette année du championnat de Ligue, nous visons dans un premier temps le maintien à ce niveau supérieur car nous sommes encore dans l’incertitude concernant le niveau de nos adversaires », confie-t-il, en bon capitaine.Cette incertitude, les Albigeois en seront débarrassés à l’occasion du premier week-end de compétition. Et ils auront la chance d’évoluer à domicile puisque l’épreuve aura lieu au Boulodrome de la Madeleine, ce samedi 6 de 14 à 22 heures et ce dimanche 7 octobre de 8h30 à 12 heures.Fabien Trouillet et ses sept équipiers (Christian Braley, Nicolas Lecalvez, Jimmy Faustin, Benoît Faure, Cédric Fontana, Jean-Marc Facen et Fabrice Borrego) espèrent commencer avec de bons résultats lors de cette saison dans cette poule où figurent notamment Lormont, Colomiers, Marmande ou Cuxac d’Aude. Histoire de pouvoir réaliser l’exploit de se qualifier pour le Top 8 et poursuivre ainsi leur ascension.W SR

Fabien Trouillet et ses équipiers débutent à domicile.

NAISSANCESDiego ALAUX FABRE, 5421 route de Terssac à Marssac-sur Tarn�; Giulia BUSOLIN, 31 chemin de Marlac à Técou�; Pablo COSTAGLIOLA BOUSQUET, 86 avenue de Montplaisir à Saint-Juéry�; Pierre CRUZEL, lieu-dit « Bois blanc » à Cadalen�; Quentin DAL CORSO, 14 rue Primus à Montans�; Robin FONTAINE, 9 chemin de la Mouyssetié à Saint-Juéry�; Héloïse GASC, 6 chemin du 19 mars 1962 à Fénols�; Nina HAROS, Le Bès à Mirandol-Bourgnounac�; Loïs LEROY, « Candou » à Courris�; Louis LOUBET ORSAL, « La Croix Blanche » à Fayssac�; Noélie MASSOL, 3 Rue de l’Egalité à Réquista (Aveyron)�; Timothy MAURIN, 19 Route de Cordes à Albi�; Jean MIELET, 151 bis Rue de Terssac à Albi�; Dimitry MONNOT, 7 rue Léon Grimal à Lescure d’Albigeois�; Eyden PARAYRE, 5 Ter Place du 19 Mars 1962 à Albi�; Marilou ROPÈLE, « Cornudac » à Saint-Jean-de-Marcel. Lisa ROUQUIÉ, 106 Route des Avalats Cunac. Anahit SARKISSIAN, 8 Square Bonaparte Albi. 

MARIAGESOULEY Mohamed et DA SILVA Esperança, domiciliés 7 ter Rue Saint Jean à Albi.

DÉCÈSSuze«e LAURIÉ, ép. RAFFANEL, 79 ans, 32 Rue Colonel Vasseur à Albi�; Ernest JOLY, 91 ans, 10 rue de Berne Lagarde à Albi�; Jean CARAUSSE, 86 ans, 22 boulevard Général Sibille à Albi�; Marcel MALFETTES, 79 ans, 29 Rue Costes et Bellonte à Albi�; François FERNANDEZ, 87 ans, 21 Rue de la Nougarède à Albi�; Emmanuel PEREZ, 95 ans, 1 rue Justin Alibert à Albi.

•�état- civil

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L a rentrée est agitée à Albi mais la maire Stéphanie Guiraud-Chaumeil confirme sa volonté de tra-

vailler jusqu’au dernier jour de son premier mandat.Le Journal d’Ici : Un urba-niste a préconisé la ferme-ture à la circulation du Pont Vieux. Comment pouvez-vous faire ?Avec ses bientôt mille ans, c’est le plus vieux pont circulé de France. Mais sans un autre pont, on ne peut se poser la question de sa piétonnisation complète. On va se dire les choses très clairement, si les équipes précédentes avaient réussi à faire le 4e pont, nous pourrions marcher plus fa-cilement sur le Pont Vieux. Or, certains ont considéré qu’il n’était pas raisonnable de faire un nouveau pont. C’est dommage, nous avons perdu au moins 15 ans. Si mon prédécesseur avait pu le faire quand il l’a prévu, nous aurions gagné du temps et de l’argent. Il n’a pas pu le faire, c’est bien dommage.Au lieu de faire le Grand Théâtre, pensez-vous qu’il aurait été préférable de faire ce 4e pont ?Très sincèrement, Philippe Bonnecarrère aurait été en capacité de faire les deux. Le pont aurait été au man-dat précédent et le théâtre est financé. Ces deux projets auraient pu être portés, mais l’opposition était trop impor-tante.Où en êtes-vous concernant ce 4e pont ?Aujourd’hui, il y a une volonté forte de la Ville et de l’Agglo-mération. Ce pont a une position importante dans le plan de déplacement urbain. Nous attendons la restitution d’études au printemps pro-chain. Ce ne sera pas un pont autoroutier, mais une struc-ture interurbaine pour des-servir des quartiers. Le Tarn ne peut pas être une césure.

Où sera-t-il construit ?Entre la rive droite et le quar-tier ouest avec une arrivée sur Canavières. Mais c’est un projet qui va encore prendre de longues années avec les études, les procédures et la construction.Espérez-vous mener ce projet qui déborde sur le prochain mandat ?Ce chantier déborde sur au moins plusieurs mandats. Cela fera partie des chantiers à mener à partir de 2020. On ne s’arrête pas à la tempora-lité électorale, on prend nos responsabilités et on avance. Parce que si chacun rebat les cartes à chaque fois qu’il ar-rive, c’est un peu compliqué. On continue et pour le coup, on s’inscrit dans la continuité des équipes précédentes.Le dernier conseil municipal a été houleux avec une op-

position forte de membres de votre majorité. Comment vivez-vous cette situation ?Qu’il y ait une opposition est sain démocratiquement, qu’elle s’exprime est encore mieux. Libre à chacun de donner son avis. Monsieur le sénateur fait toujours par-tie du groupe majoritaire. Il a fait le choix de ne pas se représenter en 2014 et il a choisi son mandat de sénateur plutôt que celui de président de l’agglomération. Le reste est un non-événement, cela ne nous empêchera pas de continuer à avancer.Philippe Bonnecarrère pourrait soutenir une can-didate issue de votre propre groupe…Il fera exactement ce qu’il a envie de faire. Il y aura beau-coup de listes et heureuse-ment. Nous verrons en 2020

qui soutient qui. Nous, nous travaillerons du premier au dernier jour.La question du circuit re-vient très régulièrement dans l’actualité. La Ville est-elle pro circuit ?Je pense que l’on n’a pas besoin de le confirmer. On attend du circuit qu’il res-pecte la règle. Aujourd’hui il le fait, néanmoins il ne faut pas demander plus que la loi. La municipalité, le déléga-taire et ceux qui défendent ce circuit ont bien conscience qu’on est dans une logique d’évolution dans l’utilisation de ce site. À terme, il faudra une réelle complémentarité entre les activités de sports mécaniques, les nouvelles technologies et l’événemen-tiel. Ne doutez pas que la Ville sera aux côtés du circuit et du délégataire dans les projets

qu’il a. Et je note que lors du dernier conseil municipal, tous les élus ont voté à l’una-nimité une décision qui donne un avenir pérenne au circuit.Comment comptez-vous vous servir du programme « Action cœur de ville » pré-senté lors de la venue du ministre Jacques Mézard ?Albi fait partie des 222 villes retenues pour ce dispositif remarquable par son adap-tabilité. Nous allons expé-rimenter du stationnement gratuit. J’ai en ce sens donné la consigne à l’Aggloméra-tion que l’on puisse en avoir sur certains samedis en fin d’après-midi. J’ai également demandé de travailler sur une certaine gratuité des trans-ports urbains dans le cadre de certains événements.W

PROPOS RECUEILLIS PAR CATHERINE

LÉHÉ ET STÉPHANE ROLAND

STÉPHANIE GUIRAUD-CHAUMEIL

« Le quatrième pont se fera à Canavières »

INTERVIEW/POLITIQUE. À moins de deux ans de l’élection municipale, de nombreux dossiers animent l’actualité albigeoise. Maire et présidente de la communauté d’agglomération, Stéphanie Guiraud-Chaumeil fait le point.

“NOUS ALLONS EXPÉRIMENTER

LE STATIONNEMENT GRATUIT EN CENTRE-VILLE.« 

“ LA VILLE SERA AUX CÔTÉS

DU CIRCUIT ET DU DÉLÉGATAIRE DANS LES PROJETS QU’IL A.

UN GIRATOIRE À RANTEILL’aménagement de l’entrée de la ville par la RD 612 va connaître une étape importante avec la construction d’un giratoire au niveau du quartier de Ranteil.« Il y a une vraie a�ente sur ce secteur car ces feux tricolores sont dangereux », déclare Stéphanie Guiraud-Chaumeil. « Il est temps de pacifier tout cet accès utilisé par un nombre d’usagers toujours plus important. Nous lancerons les travaux je pense à partir de la moitié du mois d’octobre. Au début, les travaux les plus impactant seront ceux liés à l’eau. La circulation se fera alors sous forme d’alternat. Pour la suite, nous sommes en train de regarder tout cela pour voir comment nous allons faire. »Le chantier devrait durer près d’un an.

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AVENTUREElles s’envolent de Paris le 14 octobre prochain. Direction la Bolivie pour participer au rallye Chili Bolivie aventura cup. Angeline Binel Genieys et Virginie Massoutier sont sur le départ pour cette expérience 100% féminine qui regroupe quinze équipages sur la ligne de départ. Un challenge

pour ces deux Albigeoises qui avaient déjà participé en avril 2017 au rallye Roses des Andes.«  Les enfants grandissent, nous évoluons chacune dans nos métiers, avec les aléas de tous les jours, dans notre conception de la vie et de notre place nous les femmes, dans le monde d’aujourd’hui, nous

avions décidé de nous lancer dans cette première aventure. Toujours à bord d’un véhicule 4x4, identique pour toutes un pick-up Toyota, l’objectif est de rallier l’étape du jour à l’aide d’un road book, d’une boussole, d’un GPS » o� road « (di� érent du GPS tradition-nel) et de cartes satellites. La seule contrainte est de rallier

l’arrivée située près du refuge ou de l’hôtel avant le coucher du soleil », explique Angeline Binel Genieys qui insiste, « la notion de vitesse n’est pas retenue, seul le kilométrage, le franchissement des dunes et la réussite à l’orientation sont les bases du classement ».

À la rencontre de l’autreUn classement qui ne devrait pas être le leitmotiv de ces deux amies. Ces dernières es-pèrent avant tout relever ce défi pour elles-mêmes mais aussi pour « rencontrer les autres participantes et les autochtones. Cette nouvelle épreuve sera aussi l’occasion d’apporter notre soutien au peuple boli-vien, aux habitants du petit village de Quetena Chico per-ché à 4.200 mètres. Nous acheminerons des four-nitures scolaires, vêtements, jeux et jouets collectés », sou-ligne le tandem qui a déjà la tête dans la cordillère des Andes…Vous pouvez suivre leur pé-riple sur leur page Facebook Les Andes dis-moi oui.W BG

Deux Albigeoises dans les Andes

Angeline Binel Genieys et Virginie Massoutier ont déjà participé au rallye Roses des Andes 

La convivialité du sport mène à la propretéLE SÉQUESTRE. L’image avait fait le tour de la planète lors de la dernière Coupe du monde de football en Russie. Le monde entier avait alors vu l’équipe du Japon laisser son vestiaire entièrement nettoyé par les joueurs.Cette action connaît désormais une déclinaison au Sé-questre. En effet, la municipalité a travaillé pour voir comment les équipes de sports collectifs de la commune pouvaient adopter un comportement semblable.Au-delà de la propreté, cet engagement concerne la cor-dialité et la convivialité du sport. Désormais, après chaque match, les équipes nettoieront les vestiaires et laisseront une carte de visite sur laquelle elles remercieront les hôtes de leur accueil.Lors de la réunion des associations, la mairie a présenté cette démarche. L’approbation a été générale et plusieurs responsables ont fait part de leur volonté d’être associés à cette action.W

Le président du club de football et le maire avec le carton remis pour remercier les hôtes de leur accueil.

Avec Mariojouls, une nouvelle èrepour l’ancienne carrosserie Viguier

L’ancienne carrosserieViguier, située 10 ruePaul Bermond à Albi,

a été reprise en avril 2017 parMariojouls. Le personnel aété conservé, en continuitéavec le savoir-faire du nou-veau propriétaire. L’équipeest composée de sept per-sonnes : un chef d’atelier, unesecrétaire, deux tôliers, deuxpeintres et un apprenti.

La carrosserie Mariojouls,bien connue sur l’aggloméra-tion castraise, y est implantéedepuis 1957 : elle en est à satroisième génération. «Notre entreprise à la parti-cularité d’avoir une forme demanagement participatif oùles salariés et leurs savoir-faire sont constamment misen avant.», explique Sébas-tien Mariojouls.

«Cette particularité nous avalu en 2012 le premier prix

national Stars et métiers, eten 2018 le prix national dumaître d’apprentissage.

Avec trente-cinq salariés surses trois sites à Albi, Labru-guière et Castres, la carrosse-rie Mariojouls fait figure deréférence dans l’activité deCarrosserie automobile, elle

est maintenant la plus im-portante du Tarn en matièrede structure et du nombred’intervention traitées.

L’entreprise est agréée partoutes compagnies et mu-tuelles d’assurances.

La carrosserie MariojoulsAlbi vous accueille dulundi au vendredi de 7h30à 12h15 et de 13h30 à18h30.

Tél : 05.63.60.54.84

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Un laboratoire du futur au salon Éco-ÉnergieSALLE FRANÇOIS-MITTERRAND. La troisième édition du salon Éco-Énergie fait la part belle aux innovations scientifiques les 6 et 7 octobre.

À la découverte des innovations scientifiques.

Pour la première fois de son histoire, la Fête de la science s’invite dans un sa-lon. Et pour cet événement, l’association « Sciences en Tarn » a choisi le salon éco-énergie de Carmaux autour du thème « La ferme intel-ligente » pour établir son « Village des sciences ».Parmi les stands proposés dans cet espace, l’association Linux Tarn présente les di�é-rents moyens de communica-tion avec les objets connectés et leur application dans la ges-tion d’une ferme intelligente, avec pour exemple l’arrosage. « L’idée est de montrer aux enfants comment un objet est capable de créer lui-même son

propre réseau », décrit Louis Blavier, trésorier de l’associa-tion. « Un enfant, même de 10 ans, pourra communiquer avec un objet à distance. »Sur les 1 000 m2 dédiés aux énergies et à la transition énergétique dans ce salon qui se tiendra ces samedi 6 et dimanche 7 octobre à la salle François-Mitterrand, le public pourra découvrir des nouveautés par rapport aux éditions précédentes, avec toujours l’ambition d’informer et de conseiller ses visiteurs, de sensibiliser le citoyen de demain pour un comporte-ment responsable et durable face aux impacts et enjeux environnementaux. Parmi

les animations proposées, les visiteurs pourront tester leurs connaissances grâce au jeu de l’oie géant proposé par France Nature Environnement sur le thème de la réduction de la consommation d’éner-gie pour la préservation du climat. Il permettra d’ap-prendre les bonnes pratiques et d’apprendre de nombreuses astuces.

Petit laboratoire futuristeLors de sa visite, le public aura également l’occasion de découvrir l’incroyable exposi-tion interactive « Inventez la ville dont vous êtes les héros » sur le thème de la ville de de-

main avec un petit laboratoire futuriste pour répondre aux interrogations sur la manière dont la ville évolue et sur les innovations de demain.Autre nouveauté de cette troi-sième édition, la présentation de la coopérative « Énergies citoyennes du Carmausin-Sé-gala » composée de citoyens, de collectivité et d’entreprises.

Elle a pour but de produire localement et sans polluer l’énergie que l’on consomme.Et parmi les tables rondes organisées sur ce salon, ne manquez celle animée par l’Adil (Agence départemen-tale pour l’information sur le logement) du Tarn ce sa-medi 6 octobre à 11 heures. Elle portera sur les finance-

ments pour des travaux de rénovation. Un bon moyen de connaître les nombreuses aides mises en place, depuis de nombreuses années, pour accompagner les propriétaires à réaliser des travaux pour l’amélioration de l’habitat, notamment en termes de per-formance énergétique.W

Les activités familles sont de retourCENTRE SOCIALCouture, cuisine, arts créatifs. Il y en a vraiment pour tous les goûts avec les ateliers gratuits du centre social proposés aux enfants et à leurs parents, tous les mercredis (hors vacances scolaires) de 14 heures à 17 heures à la Maison de la ci-toyenneté.Lieu d’apprentissage et de vivre ensemble, le centre

social de la Ville de Car-maux permet aux familles de participer à des ateliers ludiques et conviviaux. Gra-tuits et ouverts à tous, ils permettent de renforcer les liens parents-enfants et de favoriser l’échange entre les familles, par l’intermédiaire de multiples activités.Au programme, figurent trois ateliers pour cette fin d’année

2018 (créatif les 10 octobre, 14 novembre et 5 décembre ; cuisine les 17 octobre, 21 novembre et 12 décembre ; couture les 7 et 28 novembre).Pour participer à ces ate-liers gratuits, une adhésion annuelle au centre social de 6 euros par famille est obli-gatoire.Informations et réservation au 05 63 36 39 39.W

Les ateliers sont ouverts aux enfants et aux parents.

PORTES OUVERTESÀ LA DÉCOUVERTE DE LA BISCUITERIE DEYMIERLes samedi 6 et dimanche 7 octobre, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, la Biscuiterie Deymier ouvre ses portes. Petits et grands sont invités à entrer dans les coulisses, pour partager un moment de plaisir autour des biscuits et gâteaux en famille ou entre amis. Inscriptions sur internet sur le site www.lesfabriques-merveilleuses.com

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ECOLE DE RUGBYLES INSCRIPTIONS SONT OUVERTESL’école de rugby à XV invite les enfants à tenter l’expérience du ballon ovale dans le cadre de séances d’entraînements ludiques et conviviales, chaque mercredi après-midi au stade Jean-Vareilles. Quel que soit l’âge des enfants, ou leur morphologie, le rugby est un sport accessible à tous. Rens. au 06 26 32 32 26 ou ou 06 03 30 55 18.

Enquête publiqueSCOT. Jusqu’au 5 novembre, une enquête publique est ouverte pour le projet de SCoT du Carmausin, du Ségala, du Causse et du Cordais. Deux permanences sont prévues, ces vendredi 19 octobre et lundi 5 novembre de 9 heures à 12 heures.W

GUIDE. Le « Guide des associations 20218-2019 » est disponible. Il répertorie les coordonnées d’une centaine d’associations de Carmaux ainsi qu’un zoom sur certains services de la Ville.

CARMAUX ET SÉGALADU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 37

La rage de Kocko�, l’impuissance de Toulouse et le banc castrais, à l’image du neuf olympien qui a fait la différence en fin de partie. Laurent Frezouls.

Podium en vue pour les CastraisCASTRES CO/STADE FRANÇAIS. Après un nouvel exploit à Toulouse (victoire 26-22), les Olympiens affrontent un Stade français revigoré et ambitieux.

F or me formidable… les Castrais qui ont une nouvelle fois pr is la mesure d’une équipe tou-

lousaine, qui se voyait peut-être déjà en haut de l’a�che, mais qui avait craché son ve-nin une heure durant, avant de s’e�ondrer complètement dans le « money time ».Hier encore, ce derby que les Toulousains snobaient, ou presque, allait le plus souvent dans le même sens, qui plus est à Ernest-Wallon, avec à la fin de la partie, une victoire des « rouge et noir » même quand ils avaient été quelque peu bousculés pendant le match. Il y avait toujours une relance, une pénalité pour conforter le Stade toulousain dans sa supériorité et sa suprématie régionale. À ce stade de la saison, l’équipe dirigée par Ugo Mola ne fait même plus la

loi sur ces terres d’Occitanie, dominée consécutivement par Montpellier puis Castres qui a enfoncé le clou dans un final où l’on a vu des Toulousains dispersés et éparpillés quand le CO avançait en bloc, soudé et solidaire.

Maillot rose et bleu de chauffeImpasse, pair et manque pour Toulouse qui a finale-ment perdu son pari de mettre le déplacement à Montpellier de côté et de tout miser sur la réception du CO. Et tant pis pour Ugo Mola, plutôt dédai-gneux quand il a évoqué sur les ondes de Canal + le cade-nas castrais. Il n’a pas trouvé la solution pour faire sauter le verrou des « bleu et blanc » et s’il ne le savait pas encore, il a pu constater, non sans amer-tume, deux choses : d’une part, comme le suggérait un

certain Jean de la Fontaine, que rien ne servait de courir mais qu’il fallait partir à point ; d’autre part qu’en rugby, c’est souvent la défense qui a le dernier mot.Celle des Castrais va se heur-ter à un adversaire d’un autre calibre dimanche, face au Stade français. Si les Pari-siens ont bien conservé le rose de leur tenue d’apparat, c’est le bleu de chau�e qu’ils ont enfilé depuis l’arrivée de leur nouvel entraîneur, Hey-neke Meyer. La fantaisie et le dilettantisme ne sont plus de mise sous la baguette du technicien sud-africain qui bénéficie, ce n’est pas négli-geable, de la manne apportée par un milliardaire allemand pour dessiner les contours d’un e�ectif XXL.Dans un match dont le vain-queur a toutes les chances de grimper sur le podium, c’est

encore et toujours le combat qui fera o�ce de baromètre avec des Parisiens qui ne s’em-barrassent guère de fioritures dans leur jeu et leur straté-gie dès lors qu’ils évoluent à l’extérieur. Ne pas imaginer un instant le Stade français prendre des risques inconsidérés, sauf à envisager qu’il soit largement mené, plutôt envisager un XV parisien jouant à la botte de son ouvreur Morne Steyn, pré-féré à Jules Plisson depuis le début du championnat, au re-gistre des plus classiques. Bref à chaque fois qu’il le pourra, le « 10 » visiteur visera le camp castrais, avec l’obsession de dégager au plus vite son camp

puis, sur l’autre partie du ter-rain d’alimenter son milieu de terrain, le duo Fickou-Danty, qui fait des étincelles et des ravages dans les défenses adverses.Pour le Castres olympique, à la maison, il s’agira avant tout de ne pas confondre vitesse et précipitation. De la vitesse pour déborder les stadistes, oui, bien sûr, mais gare aux ballons échappés et aux contres dont Paris s’est fait une spécialité.Voilà en tous les cas un match charnière pour les Olym-piens qui ont l’opportunité de prendre leurs aises sur les hauteurs du Top 14 et d’abor-der par là même aux mieux et avec sérénité les rendez-vous qui se profilent en coupe d’Eu-rope, une compétition que les Castrais lorgnent avec envie et ambition cette saison.W KARIM BENAOUDA

“A L’EXTÉRIEUR LES PARISIENS

NE S’EMBARRASSENT GUÈRE DE FIORITURES”

Conseil myco-logiqueLe prochain hôte de « Pierre-Fabre » a de quoi inquiéter tous les cueilleurs de champignons de la Montagne noire, du Sidobre et des Monts-de-Lacaune réunis.Avec son nouveau propriétaire, Hans-Peter Wild (en français, Jean-Pierre Sauvage), magnat des « boissons ultra-sucrées qui font grossir les enfants », un nouveau président, Hubert Patricot, l’homme de Coca-Cola en France, et un nouvel entraîneur, l’Africain (du sud) Heyneke Meyer, le Stade dit français arrive avec la ferme intention de transformer « the » champion en fricassée de girolles avec si possible ail et persil comme les Parisiens pensent qu’elles doivent être accommodées, ce qui est une grave faute de goût.Maître Urios, au moins aussi malin que Napoléon, ne manquera donc pas d’alerter ses grognards en leur prodiguant ce conseil de l’Empereur, « N’interrompez jamais un ennemi qui est en train de faire une erreur ».Laissons donc le champignon de Paris croire qu’il peut empoisonner les cueilleurs castrais qui sont tout sauf des truffes…

L E R E G A R D

Michel Demelin

38

TOP 14 TOUTE L’ACTU DE L’OVALIE TARNAISE

Le Journal d’Ici : Comment analysez-vous avec le recul cette victoire au Stade tou-lousain ?Christophe Urios : D’abord, nous nous étions bien prépa-rés. Nous savions que l’entame serait délicate, di�cile. On avait bien entendu les mes-sages qui venaient de Tou-louse, que ce derby en empê-chait de dormir certains… Mais, en première période, si

on était tous bien « câblés » sur l’agressivité, l’engagement, nous avons vraiment manqué de précision. Nous ne sommes

pas rentrés dans cette pre-mière période au niveau des lancements, sur l’attitude. Et puis il y a eu ce carton jaune de Mathieu (Babillot) et deux essais encaissés dans la fou-lée. Cet essai de 100 mètres, il ne doit jamais arriver ! On dort, on marche sur cette action,on était prévenus des capacités des Toulousains dans le registre des relances.

Est-ce que vous avez été in-quiets à un moment donné et quand avez-vous senti que le vent pouvait tourner ?Nous avons été menés 22 à 3, mais sans que Toulouse nous bouscule véritablement. Le score était finalement assez flatteur pour les Toulousains. La dynamique s’est complète-

ment inversée dès que nous avons inscrit notre premier essai. On a remis la main sur le ballon et les Toulousains ont été déstabilisés.

Le coaching a compté !On avait construit un banc pour tenir toute la distance du match. Mais pour le coaching, je n’ai pas procédé comme habituellement. Compte tenu du score, il fallait vite envoyer des mecs et j’ai fait entrer les remplaçants les uns après les autres, plus vite que prévu, quand je préfère le faire par groupe de deux ou trois joueurs.

Qu’est-ce qui vous a par-ticulièrement plu dans ce succès ?

Le fait d’être revenus dans le match d’une part, sans sortir du collectif. On est resté en mode groupe. C’est ce qu’il faut faire, il n’y a rien à in-venter que nous n’avons pas travaillé à l’entraînement. On a appris de notre défaite au Racing, là-bas, nous avions réagi de manière individuelle. Deux succès importants à l’extérieur ? Oui, bien sûr,

mais on peut considérer qu’il nous manque 6 points compte tenu du scénario de certains matchs...

Le Stade français ?C’est vraiment costaud le Stade français. C’est une équipe qui a beaucoup changé et qui n’a plus rien à voir avec celle de l’année dernière. On n’est plus dans la même confi-

guration. Le Stade français ne donne pas grand-chose à son adversaire. Les Parisiens prennent zéro risque, surtout à l’extérieur et jouent très bien en contre. C’est un match qui va beaucoup se jouer sur la stratégie, le jeu au pied et je serai étonné que Morné Steyn, leur ouvreur, ne soit pas titu-laire ce dimanche.W PROPOS RECUEILLIS PAR KB

Christophe Urios : « A�ention aux contres parisiens »Pour l’entraîneur du Castres olympique, son groupe a su tirer les leçons de son échec au Racing pour rebondir à Toulouse, avec un succès éclatant à la clé.

Une victoire à Toulouse et un grand sourire pour Christophe Urios. (LF)

“ON A APPRIS DE NOTRE DÉFAITE

AU RACING !

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TOP 14

Le CO et le Stade français côte à côte

L es deux adversaires de dimanche ne manquent pas d’ar-guments pour le choc de dimanche.

Conquête�: la faille parisienne en toucheDix ballons gâchés par l’ali-gnement parisien face au

Racing : cinq pertes sèches et cinq bafouillés. Le bilan de la touche du Stade Français, orphelin de Parisse et Burban, est catastrophique, au vu du résultat sec (16-17). C’est même trop gros pour être vrai tant l’alignement coaché par l’Irlandais Paul O’Connel a les hommes pour faire mieux,

avec Maestri, Gabrillagues, Flanquart, Pyle, Macalou… En face, le CO parvient à limi-ter la casse pour assurer un approvisionnement correct sans être extraordinaire, avec, là aussi, pas mal de déchets.Au contraire de la mêlée, qui brille particulièrement côté olympien, sans écraser ses adversaires.Au CO, la première ligne type Tichit-Jenneker-Kotze o�re désormais toutes les garan-ties de solidité et les Stroe, Rallier, Firmin, Fa’anunu ne sont plus des faire-valoir. À Paris, la tête de proue – Van der Merwe-Bonfils-Alo Émile – est respectable et respectée.

L’utilisation�: deux lignes offensivesSolide en conquête, le CO l’est aussi dans l’utilisation. Ses mauls dévastateurs, à l’ori-gine, notamment, du pre-mier essai de Tulou à Ernest-Wallon, sont une marque de

fabrique. L’exploitation des « turnover » (ballons récu-pérés) a énormément pro-gressé, comme sur le second essai de… Tulou à Toulouse. L’attaque fonctionne, avec un Dumora peut-être moins éblouissant (et peut-être plus surveillé), mais une ligne of-fensive très homogène, que les changements derrière ne semblent pas altérer.À Paris, c’est la bonne sur-prise de la rentrée. Dopés par une cure de minceur, les attaquants du SF ont des jambes de feu, avec trois joueurs étincelants : Gaël Fickou, Kylan Hamdaoui (5 essais chacun) derrière et

Sekou Macalou, pour nous le meilleur troisième ligne du moment. L’absence du capi-taine et meneur de jeu, Ser-gio Parisse est néanmoins un réel handicap dans le secteur o�ensif parisien.

Défense�: La solidarité du COC’est clair dans les esprits de tous, le CO c’est solide en dé-fense, même en infériorité nu-mérique. Solide et solidaire, avec des découpeurs devant comme derrière, Castres – 6e défense du Top 14, avec 14 essais encaissés (combien en-avant ?) – ne se laisse pas facilement déborder, y com-pris devant sa ligne d’en-but.Paris n’est pas trop mal dans ce domaine (5e défense, 12 essais encaissés).Très dense, le rideau défensif du SF peut compter sur un milieu de terrain Danty-Wai-sea très gaillard.W

BRUNO MASAROTTO

“ LE CO NE CONNAÎT

PAS LA PANIQUE,EN CONFIANCE.PARIS EST  EN CONSTRUCTION. LAURENT TRAVERS, RACING

La mêlée, un secteur clé pour dimanche. Archives LF

Morné Steyn, régulateuret buteurC’est lui, profitant de la blessure de son concurrent, Jules Plisson, qui avait mené le Stade Français vers son dernier titre (2015). Avec l’arrivée de Meyer comme coach, celui qui entame sa sixième saison sous le maillot du Stade français, a retrouvé du crédit et une place de titulaire. Un jeu au pied efficace pour le maestro parisien.

Un ouvreur de facture classique

49 points

Fickou le perforateurDélesté de ses kilos superflus, Gaël Fickou joue enfin au niveau a�endu quand il n’était que l’ombre de lui-même à Toulouse où il a évolué durant six saisons. Avec Danty à ses côtés, il effectue un début de saison remarqué, à la fois perforateur et détonateur du jeu de sa nouvelle équipe. Un des hommes de bases du renouveau du Stade français.

Le Gaël Fickou nouveau est arrivé. Laurent Frezouls

5 matchs, 5 essais

Kylan Hamdaoui,la révélationLe nouvel arrière du Stade français découvre le Top 14 après quatre saisons de Pro D2 à Biarritz.Il avait inscrit douze essais l’an dernier avec le BO et il n’a pas tardé à trouver ses marques au sein d’un effectif pourtant très fourni. Kylan Hamdaoui est en passe, à l’étage supérieur ce�e fois, de confirmer son talent et son opportunisme.

Kylan Hamdaoui, une entrée tonitruante en Top 14.DR

6 matchs, 5 essais

Sekou Macalou,l’électron libreÀ 22 ans, il s’affirme comme l’un des bons 3e ligne français. Le joueur a de l’aba�age et ses courses tranchantes peuvent ressembler à celles d’un ailier comme lors de cet essai inscrit en bout de ligne à Perpignan. Il a les défauts de ses qualités, s’éparpillant à vouloir être partout aux quatre coins du terrain. 2 essais au compteur.

Sekou Macalou. Laurent Frezouls

Six titularisations

QUATRE PARISIENS À SURVEILLER DE PRÈS

C’est d’eux que vient principalement le danger du côté du Stade français. Hamdaoui, Steyn, Fickou, Macalou font partie des hommes de base du système parisien

CALENDRIERTop 14�:7e journée, 6 au 7 octobreCastres/Stade français dimanche à 12�h�30Grenoble/Bordeaux-BèglesMontpellier/ToulonPau/PerpignanRacing 92/LyonLa Rochelle/ClermontToulouse/Agen8e journée, 27 octobreClermont/CastresAgen/GrenobleBordeaux-Bègles/LyonStade français/MontpellierPerpignan/ToulouseRacing 92/PauToulon/La RochelleCoupe d’Europe�: 1ère journée, 13-14 octobreGloucester/Castres, dim 14 octobre à 14 h.

LA PHRASE

“On est une

bande de pénibles qui ne lâche rien“

Mathieu Babillot, 3e ligne du CO

LES ABSENTSThibault Lasalle poursuit une rééducation en avance sur le programme. Retour qui se rapproche pour Geoffrey Palis, l’arrière du CO. Julien Caminati doit encore patienter un peu avant de reprendre (scaphoïde).

LES STATS

85Le nombre de plaquages réussis par Sekou Macalou, le 3e ligne du Stade français, le meilleur total du Top 14.

81%Le taux de réussite en touche du Stade français comme de Castres

MAFI: 2021Positionné au poste de 2e ligne ce�e saison, capable d’évoluer3e ligne, Steve Mafi a prolongé son contrat jusqu’en 2021 avec le CO.

CLASSEMENT➧ 1 CLERMONT ★ 24J6 - G5 - N0 - P1 - Bonus 4 - Diff +109➧ 2 PARIS ★ 19

J6 - G4 - N0 - P2 - Bonus 3 - Diff +59➧ 3 RACING 92 ★ 18

J6 - G4 - N0 - P2 - Bonus 2 - Diff +49

➧ 4 CASTRES ★ 18J6 - G4 - N0 - P2 - Bonus 2 - Diff +11

➧ 5 LYON ★ 17J6 - G3 - N1 - P2 - Bonus 3 - Diff +56

➧ 6 MONTPELLIER ★ 16J6 - G3 - N1 - P2 - Bonus 2 - Diff +297 BORDEAUX-BÈGLES 16

J 6 - G 3 - N 1 - P 2 - Bonus 2 - Diff +218 TOULOUSE 15J6 - G3 - N1 - P 2 - Bonus 1 - Diff -32

9 LA ROCHELLE 13J6 - G3 - N0 - P3- Bonus 1 - Diff +1010 PAU 13J6 - G3 - N0 - P3 - Bonus 1 - Diff -22

11 TOULON 9J6 - G2 - N0 - P4 - Bonus 1 - Diff -4212 AGEN 9

J6 - G2 - N0 - P4 - Bonus 1 - Diff -122➧ 13 GRENOBLE 6

J6 - G1 - N0 - P5 - Bonus 2 - Diff -48➧ 14 PERPIGNAN 2

J6 - G0 - N0 - P6 - Bonus 2 - Diff -78➧ Qualifiés direct ➧ Barrages ➧ Barrage de descente ➧ Relégué ★ Qualifiés

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TOP 14

Graulhet face au monstreLe Sporting accueille Roval, invaincu et ancien de la poule élite. A la recherche d’un premier succès, le SCG devra se surpasser face aux Drômois à l’effectif pro.

Le pack graulhétois sera soumis à rude épreuve. (Adeline Faral.)

FÉDÉRALE 1« Pour moi, c’est la meilleure équipe de la poule ». Le ton est donné pour Jean-Marc Aué qui n’a pas l’habitude de faire de complexe. L’ancien trois-quarts international du CO ne se fait pourtant pas d’illusion à la veille de recevoir Roval-Drôme XV : «  C’est très costaud et to-nique devant et homogène dans toutes les lignes. Outre les Fidjiens, ils viennent de récupérer un joueur majeur, Nigel Hunt (ex-Grenoble). C’est la plaque-tournante, qui bonifie les mauvais ballons et met au fond les autres. Il

fait peur. » Derrière le centre néo-zélandais, la phalange drômoise, venue de la poule élite et dotée d’un effectif pro, est invaincue en trois rencontres, dont deux à l’exté-rieur (Saint-Sulpice et Fleu-rance), tandis que le Sporting cherche encore un premier succès. « On a besoin d’une victoire, confirme le manager graulhétois.

Un budget cinq fois supérieurÇa peut être une très belle si l’on bat Romans, une qui comptera double. Si ça vient à sourire…  » Avant cela,

Graulhet doit faire beaucoup mieux que ses sorties à Nîmes (défaite 17-35) ou, surtout, son échec face à Castanet à Noël-Pélissou (16-43). « Cas-tanet nous a plombés menta-lement. Défensivement, on a été absents. Si l’on n’y est pas en défense contre Roval, on va charger. Nous avons des choses à nous prouver face à un gros morceau. On sait que neuf fois sur dix ils vont nous battre. Mais l’on ne sait jamais… »

Les Graulhétois privés de capitaineAprès une coupure bénéfique pour les organismes fatigués par un premier bloc épais, les Tarnais démarrent par un choc contre un club au budget cinq fois supérieur : « C’est une belle formation, au collec-tif bien huilé. Ça devrait nous

interpeller. » A priori, la venue de l’équipe de Thibault Han-noyer, l’ex-deuxième ligne du CO, de Lionel Badiu, ancien pilier de Mazamet et du talon-neur formé à Castres, Romain Colliat, n’est pas le meilleur moment pour un Sporting qui sera privé de son capitaine et

meneur de jeu, Olivier Ré-gnier.Touché au coude, le 3e ou 2e ligne sera absent deux mois. Il rejoint à l’infirmerie un autre avant, Bilal Abed, omoplate cassée. Par contre, Graulhet vient d’enrôler un troisième ligne aile internatio-nal fidjien, Mala Ravulo. A 35

ans, l’ancien Creusotin devrait apporter son expérience (35 ans) et sa puissance (1,89 m, 110 kg). « Il a une bonne capacité de perforation. Il s’entraîne avec nous depuis deux semaines. On compte sur lui pour Roval. »W BRUNO MASAROTTO

FÉDÉRALE 2Un de chute pour Mazamet, tombé avant la mini-trêve à Gaillac (28-30), après deux succès de rang à Decazeville (33-27) et face à Millau (32-20). Cinquième, à quatre lon-gueurs des leaders Cahors et Pamiers, le Sporting est tou-jours dans la course à la quali-fication (les quatre premiers). Même si la défaite chez les vignerons a stoppé l’élan de la troupe au duo Aliès-Etien, Ma-zamet a montré par le passé qu’il avait des ressources et une capacité à rebondir. Ce sera peut-être le cas ce dimanche dans la banlieue de Brive, à Malemort, lanterne rouge de la poule, avec trois échecs, dont deux à domi-cile, face à Pamiers (10-34) et Gaillac (23-32), et un à Castelsarrasin (13-33). De fait, le Sporting serait bien avisé de s’imposer chez les Coujous pour conserver ses

chances et ne pas décrocher au classement. Ce sera hélas sans son arrière et buteur, Thi-baut Urios, touché à l’épaule et absent plusieurs semaines, un handicap supplémentaire.Gaillac sera également en vadrouille ce week-end pour une courte sortie à Castel-naudary. Toujours invaincu

en trois rencontres, l’UAG devra se coltiner un adver-saire rugueux, virtuellement relégué en fédérale 3 (11e de sa poule), sauvé in extremis par le règlement fédéral au bénéfice de nombre de points au classement total national. Lourdement sanctionné l’an dernier pour une tendance à la violence, sur et en dehors du terrain, le ROC, entraîné par Philippe Guicherd, l’an-cien deuxième ligne d’Albi, qui reste sur un bon résultat à Millau (18-19) entend se refaire une réputation cette saison. A voir.W B; MASAROTTO

Mazamet et Gaillac de sortie

Mazamet aura fort à Fairer en Corrèze.BM

C’était l’affiche attendue et redoutée à la fois de cette poule 2 d’Honneur, entre deux adversaires qui se croisent régulièrement, Sor-Agout-Laroque-Bé-lesta. Et la rencontre a tenu ses promesses,  et un jaune et un rouge à Laroque, dont le rouge pour l’entraîneur Frédéric Vidal. Chaud le choc entre Tarnais et Arié-geois, qui ont bien mérité leur réputation. Au final Sor-Agout (2e, 10 points) l’emporte avec le bonus 25-

16, avant le déplacement à Sigean, le 14 octobre, sans son ouvreur et un troisième ligne. Alban, ba�u chez lui par l’Avenir bleu et blanc (15-23) continue sa des-cente (8e, 2 points) et aura un déplacement difficile dans quinze jours à La-roque d’Olmes.  Saint-Juéry (6e, 4 points) Saint-Orens le 14 pour essayer de doubler leur capital de victoire (23-16 sur Laroque en ouver-ture du championnat).W BM

Bonus pour Sor-Agout. S.Barthelemy

HonneurSOR-AGOUT TIENT LE CHOC CONTRE LAROQUE-BÉLESTA

SOR-AGOUTILS ONT VU ROUGEDeux joueurs de Sor-Agout, (Escolano et  Delpy) ont reçu un carton rouge lors du match qui opposait leur équipe à Laroque-Bélesta. Les rivaux des Sor-Agoutois n’ont récolté pour leur part qu’un seul et unique carton...jaune.C’est pourtant l’entente entre Saïx et Soual qui a remporté la décision. Comme quoi, les coups de sifflet de l’arbitre ne font pas tout.

•�échos

CLASSEMENTClassement : 1. Blagnac 19 points, 2. Roval 16pts, 3. Nîmes 14 pts, 4. Narbonne 12 pts, 5. St-Sulpice 12 pts, 6. Castanet 12 pts, 7. Rodez 9 pts, 8. Aubenas 8 pts, 9. Céret 7 pts, 10. Graulhet 4 pts, 11. Fleurance 3 pt.

CLASSEMENTFédérale 2. Cahors 15 points, 2. Pamiers 15pts, 3. Gaillac 14 pts, 4. Villefranche de L. 12 pts, 5. Mazamet 11 pts, 6. Levézou 10 pts, 7. Castelnaudary 7 pts, 8. Millau 7 pts, 9. Castelsarrasin 6 pts, 10. Decazeville 4 pts, 11. Nègrepelisse 4 pt, 12. Malemort 2 pts

OL XVGARDEN PARTYL’association des joueurs de l’Olympique Labruguière XV organise sa première Garden Party, samedi 6 octobre, sur le terrain du stade Maurice Cabanac. Plusieurs animations autour du rugby dans une ambiance de kermesse de 14h à 19h avec des lots à gagner. Entrée gratuite.

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LAVAUR/A TEMPO.Du vendredi 5 au dimanche 7 octobre à la Halle aux grains�: vendredi 5 octobre à 20�h�30 « Musique quantique », samedi 6 octobre à 20�h�30 concert piano et violon avec jongleur, et dimanche 7 octobre à 16�h�30 « Un dimanche à Buenos Aires ».

A Tempo propose des concerts peu ordinaires sur 3 jours mais qui autorise aussi des rencontres-ateliers avec les artistes auprès des scolaires, des publics empêchés, les élèves du Conservatoire de Musique et de Danse du Tarn. Musique et + ... c’est aussi l’accueil sur Lavaur des classes du primaire de l’école Las Pey-ras de Rabastens et des écoles primaire de la ville. Comme tous les ans un mini-concert est également prévu pour les résidents du Centre Jacques Besse. Il y aura aussi une master-class avec le flûtiste

Gionata Sgambaro, tournée vers les élèves de l’antenne de Lavaur et de Saint Sulpice du Conservatoire de Musique et de Danse du Tarn.Le Festival aura le privilège d’accueillir le philosophe des sciences Etienne Klein. Aux questionnements sur le temps, l’origine du monde et le silence, soulevés par la philosophie des sciences, la musique répondra par sa propre perception subjective du temps, ou plutôt des temps. Cette musique résonnera à travers le son magique du flû-tiste vénitien Gionata Sgam-baro, que l’on a pu entendre sur les plus grandes scènes internationales.

Flamboyants musiciensIl y aura aussi le duo Guil-laume Chilemme et Natha-naël Gouin. Ces jeunes interprètes possèdent déjà une très grande expérience de la scène, en solo comme en duo. C’est tout d’abord au

conservatoire de Toulouse, puis de Paris, que ces deux flamboyants musiciens ont débuté leur collaboration. Depuis, leur talent faisant le reste, ils sont devenus les « chouchous » de toute une génération.Pour la première fois, un quintette de tango « Deca-rissimo  »sera sur la scène vauréenne. Formé par des

musiciens classiques mais aussi solistes tels que Max Bonnay (bandonéon) et compositeurs pour certains, unis par leur passion pour le tango, ils feront résonner les sons si suaves et passion-nés du tango argentin. Feu, nostalgie, amour, ces mots si emblématiques du tango, seront au programme. W CLAUDINE PEYRE

A Tempo et le tango

GAILLAC/THEATREVendredi 5 octobre à 20h30 à la salle de spectacles. Réservations au 05 63 38 55 56.

Qu’est-ce qui nous « travaille » dans le temps de l’enfance ? La rêverie n’est-elle pas la première source de l’inventi-vité ? Comment se dessine une vocation ? Dans ce spectacle « L’enfance à l’œuvre », ce sont ces questions que Robin Re-nucci souhaite faire entendre en traversant les premières projections de quatre grands auteurs.Henri Michaux trace le voyage de l’âme quand, du corps arrêté, elle se détache pour s’en aller nager. Enfant, Marcel Proust désespère de recevoir un baiser maternel pour s’endormir et s’aperçoit ensuite que le délice résidait dans l’attente. Très jeune, Arthur Rimbaud écrit en vers comment les premiers poèmes

naissent en même temps que les premiers émois. Romain Gary qui n’est que promesse et destin pour sa mère se sent surchargé mais aussi gonflé d’amour et d’ambition.Par la dynamique du rap-prochement des œuvres et le dialogue avec le piano de Nicolas Stavy, Robin Renucci

donne à voir ces sensations minutieusement observées et exprimées qui invitent le spec-tateur à explorer l’enfance.Comédien très connu pour ses nombreux rôles au cinéma, au théâtre et à la télévision, Ro-bin Renucci livre ici un beau voyage littéraire et musical.W

SR

Voyage li�éraire et musical avec Robin Renucci

MazametMISS MIDI-PYRÉNÉES/18 CANDIDATES SUR SCÈNELe comité Miss Midi-Pyrénées pose ses valises au Palais des Congrès de Mazamet ce vendredi 5 octobre. Nadine Durand et Carine Aguillon, coprésidentes de l’association des commerçants de Mazamet, s’occupent de l’intendance des Miss, la mairie et le comité Miss Midi-Pyrénées organisent la manifestation. Maëva Couke, Miss France 2018, accom-pagnée de ses dauphines, et Camille Cerf, Miss France 2015, animeront la soirée. A partir de 20h, 18 candidates, plus belles les unes que les autres, postuleront pour le titre de Miss Midi-Pyrénées, ouvrant les portes à Miss France 2019, le 15 décembre à Lille. Un spectacle riche en émotions et parsemé de surprises tout le long de la soirée a�end le public, avec entre autre un chanteur. Bille�erie : www.miss-midipyrenees.com

Les immanquablesLABASTIDE-ROUAIROUX/FESTIVALEn avant-première du 11ème festival du film documentaire, Échos d’ici, Échos d’ailleurs, sur les pas de Christophe de Ponfilly (12, 13 et 14 octobre) : ce samedi 6 octobre à 20h30 au cinéma, avant-première avec Julien Baroghel (en photo), pour une sélection de docs sonores et « L’esprit des lieux » de Stéphane Manchematin et Serge Steyer.Ouverture avec Slave (atelier artistique cinéma du collège), vernissage avec notamment Laura Lafon et soirée avec deux films, dont un portrait de Magyd Cherfi.Les matinales reviennent : hommage à Pierre Debauche, artiste-artisan du théâtre, samedi et Chapeau bas, Iskra a 50 ans dimanche (également samedi avec deux films).Performance du Live cinéma samedi et DJ vidéo Set par Denis Cartet pour danser. Soirée de clôture avec Un vrai faussaire de Sylvie Faguer, Jean-Luc Léon.W J.B

LABRUGUIERE/BALADES. Les MJC vous baladent : Un programme de randonnées pédestres et culturelles est proposé par les maisons des jeunes et de la culture de la communauté d’agglomération Castres-Mazamet. Quatre randonnées sur 4 saisons, en 4 lieux. Lancement le dimanche 7 octobre sur le sentier des Gaux, la randonnée « Baladeta artistic ».

DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 43

JEUDI 4 OCTOBREAlbi. Le Retour du Jeudi. L’action culturelle de l’INU Champollion propose à 18h30 au Foyer, bâtiment Pascal(e) Ambic : Seb el Zin, bazar tribal futuriste. Ce membre fondateur du groupe culte Anarchist Republic of Bzzz, propose en solo un son venu du futur, bien qu’évoquant un Orient o�oman, somptueux et sensuel comme la Byzance qui gît dans nos mémoires. Gratuit, rens. : www.univ-jfc.fr/vie-etudiante/culture

Aussillon. Concert. A 18h30 : retrouvez « Liane & Co » pour un concert à la médiathèque

Claude Nougaro. Rens. au 05 63 98 86 15.

Castres. Octobre rose. La lu�e contre le cancer du sein continue. Au programme au parc de Gourjade à 18h, animations sportives, danses, stand d’information.., rens. sur facebook : adeca81

Puygouzon. Contes en balade. Dans le cadre de ce�e opération, Mathieu Desfemmes et Philippe Gautier diront L’expérience ou l’homme aux loups à 20h30. Rens. au 05 63 60 37 04.

DU JEUDI 4 AU DIMANCHE 7 OCTOBREAlbi. Festival Riverrun. Dans ce cadre, un disquaire éphémère s’installe au 55 bis rue Croix-verte pour faire découvrir les artistes invités à travers CD, DVD… Entrée libre, jeudi et vendredi de 12h à 17h, samedi et dimanche de 11h à 14h.

VENDREDI 5 OCTOBREAlbi. Chantons sous les toits. Lise Martin se produira à 20h chez Babeth et Michel, en co-accueil avec Christine et Franck. Tarifs de 5 à 12 euros, rens. au 06 09 98 70 79.

Aussillon. Conférence. de la Société d’Histoire du Protestantisme Tarnais à 17h30 dans l’auditorium de la médiathèque Claude Nougaro, avenue du Grand Pont, sur le thème : « Juifs et Justes, accueil et maquis dans la montagne de Vabre » par Michel Cals, président de la Société des Amis du Pays vabrais. Libre participation aux frais. Rens. au 09 65 04 64 11.

Labastide-Rouairoux. Contes en balade. Dans le cadre de ce�e opération, Jean-Michel Hernandez dira Les contes du chemin à 20h30 au Cinéma Jacques Brel. A la croisée des chemins, le spectacle puise dans le conte-randonnée sud-américain, dans la légende juive de l’Europe de l’est, dans la facétie méditerranéenne, dans le mystère oriental, dans le merveilleux occitan... Spectacle tout public à partir

de 10 ans. Gratuit. Durée 1h20. Rens. au 05 63 60 37 04.

Lavaur. Repas tibétain. Il sera suivi de la projection du film « Petit moine » de 19h30 à 22h à la salle de l’atelier 81. Ce sera en présence des moines tibétains du khangtsène de Ngari. Réservation : contact@amis-du-khangtsene-de-ngari.fr

Mazamet. Concert. Seb el Zin est en concert à 21h à la MJC-centre social. Le nouvel album « Grand Bazar » est un cri dansant de révolte contre la peur et la division, une onde de choc fédératrice et libératrice du plaisir de vivre, tout simplement. Pensez à réserver. TU : 5 €. Informations au 05 63 98 68 02.

Soual. Concert. L’école Guitare a�itude propose à 21h30 au Vin septMoustaches, jazz manouche et swing parisien.

DU VENDREDI 5 AU DIMANCHE 7 OCTOBRELavaur. Foire économique. Cet événement local en est à sa 9e édition. Elle ouvrira ses portes à la halle d’Occitanie le vendredi après-midi pour les refermer le dimanche. Le cercle économique a prévu, au moment de l’inauguration le vendredi à 19 h de vous présenter le bouclier remporté par l’ASV et les joueurs seront là. Nocturne prévue jusqu’à 23 h. Le samedi, les associations vauréennes complèteront l’offre proposée et le soir, une soirée DJ est prévue au Mylord. Réservations au 09 50 64 74 14. Dimanche, on ouvre à 10 h et

ce sera la journée des enfants avec un clown gonfleur de ballons, une maquilleuse, des jeux en bois plus un spectacle de magie à 15 h 30. A�ention, « les pirates de l’Atlantique » vont débarquer !

SAMEDI 6 OCTOBREAiguefonde. Soirée rose. Depuis 2016, la discothèque La Storia une soirée Rose en partenariat avec la Ligue contre le Cancer. Pour chaque personne présente, la Storia reversera 2 € à la Ligue. Dress code : détail rose. Cadeaux et déco roses...

Albi. Sport et nature. Le groupe loisir de l’ECLA Albi athlétisme organise avec la Fédération française d’athlétisme la « Journée nationale de la Marche Nordique », de 9h30 à 12h à la base de loisir de Pratgraussals. Au programme : stands d’information ;

échauffements, renforcement musculaire étirements collectifs ; initiations Marche Nordique (virées de 3 à 6 km) ; La nouveauté : Nordic’ Fit, et Nordic’ Music.

Cagnac-les-Mines. Science en fête. Dans le cadre de ce�e opération, une journée gratuite et ouverte à tous est dédiée à la métrologie. Au programme, des ateliers pour apprendre à mesurer (pour animateurs, enseignants et professionnels de services éducatifs) en matinée, et l’après-midi la pratique de mesure pour enfants et adultes. Puis à 15h aura lieu le vernissage de l’exposition La juste mesure, avant une conférence sur le sujet à 16h.

Cahuzac-sur-Vère. Contes en balade. Dans le cadre de ce�e opération, Jean-Michel Hernandez dira Histoire d’une

Jeux de cartes, lotos, pétanques et pêche

➜ BRIATEXTE. Le club des aînés l’Âge d’or organise un loto, le samedi 13 octobre à 14h30 à la salle des fêtes. 14 parties en quine- double quine - carton plein. Nombreux lots.

➜ CASTRES. Un concours de belote est organisé tous les mardis et jeudis à 14h au comité de quartier Aillot-Bisséous. Ouvert à tous. Rens. au 06 68 55 23 47 ou au 05 63 35 16 08.

➜ CASTRES. Une soirée jeux de société est organisée par l’association JOC’R le premier vendredi du mois à la maison de quartier de l’Albinque et le troisième vendredi du mois au bar le W. De 21h à 1h. Tarif: 2 euros.

➜ CASTRES. Le club de tarot de Castres reprend ses activités au bar Michel Fricard tous les mardis. A 20h45, clôture des inscriptions.

➜ CASTRES. Le loto lançant la 32e campagne du Téléthon dans le Tarn Sud se jouera le samedi 6 octobre à 21h dans la salle Gérard-Philippe, à l’initiative des communes de Navès et Sorèze. 26 parties sont prévues (6 cartons pleins et 20 quines suivies), perme�ant de remporter plus de 2500 euros de lots. 8 euros les 4 cartons, 16 euros les 10 et 20 euros les 14 cartons. L’intégralité des bénéfices sera reversée au Téléthon.

➜ CUQ-LES-VIELMUR. La saison des concours de belote a redémarré, les mercredi tous les 15 jours en alternance avec Vielmur. Le premier concours a eu lieu le mercredi 3 octobre, le cuvant se tiendra le mercredi 17 octobre. Rendez-vous à partir de 20 h salle de la Mouline, pour les inscriptions. Le concours commencera à 21 h. Bien sûr, les lots seront toujours aussi nombreux et de qualité.

➜ CUQ-TOULZA. Un concours de belote a lieu tous les jeudis à 21h au Bar à Cuq.

➜ DREUILHE. Un concours de belote se joue chaque vendredi à 21h au foyer.

➜ DURFORT. Un concours de pétanque se joue chaque jeudi à 19h au Cyrano.

➜ GRAULHET. Un loto se joue chaque mercredi, samedi et dimanche à 21h dans la salle de la Molière, route de Réalmont. Rens. au 05 63 42 78 34.

➜ LAUTREC. Des parties d’échec sont organisées chaque jeudi de 18h à 22h au café Plùm. Rens. au 05 63 75 31 40.

➜ LAVAUR. Les concours de belote du Club du Jacquemart reprendront le mardi 2 octobre à 21h au Chai des Clauzades.

➜ LEMPAUT. Un concours de pétanque en 4 parties se joue chaque mercredi à 20h précises. Buve�e et sandwiches sur place.

➜ LESCOUT. Un concours de belote se joue tous les mardis à 20h30, en alternance avec Guitalens-l’Albarède. Rens. au 05 63 75 56 70.

➜ MAZAMET. Le Cercle de l’amitié (Club du 3e âge), propose chaque jeudi à 14h30 divers jeux (belote, scrabble...), à son siège, Centre culturel, 19 rue de Lagoutine.

➜ MONTÉGUT-LAURAGAIS. Un concours de belote est proposé au foyer rural chaque mardi à 21h. Un lot sera remis à chaque participant.

➜ MOURVILLES-HAUTES. Concours de belote à la salle des fêtes chaque samedi à 21h.

➜ SORÈZE. Un concours de pétanque en double�es et en nocturne se joue chaque vendredi à 20h30 au boulodrome du Centre sportif.

➜ SOUAL. La Joyeuse pétanque soualaise organise des concours de pétanque en double�es chaque vendredi. Le jet du but est fixé à 21h. Vente de boissons sur place.

RÉALMONT/PEINTURES EN PHOTO CHEZ MICHELLE AUFRANC

Le 16 septembre une exposition originale de peinture était inaugurée dans l’atelier de Michelle Aufranc « La galerie de la Sandraque » (sous les arcades derrière l’église de Réalmont). Le photographe toulousain Ma�hieu Borrego, devenu artiste peintre, a décrit avec un sourire débordant d’enthousiasme ses portraits colorés¬: « Je suis photographe mais j’adore la peinture et les portraits très colorés, dont certains sont ins-pirés des licornes et des chevaux féeriques » précise l’artiste. Les tableaux restent exposés jusqu’au 16 octobre à la galerie de la Sandraque, 20 place Louisa-Paulin, le dimanche et tous les jours de la semaine de 10 heures à 19¬h¬30 sauf le jeudi.

TEMPS LIBRE DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com44

barque à 20h30. Rens. au 05 63 60 37 04.

Castres. Octobre rose. La lu�e contre le cancer du sein continue. Au programme : marche et course à pied à 10h au départ du parvis du théâtre. Inscriptions dès 9h30 sur place, rens. sur facebook : adeca81

Castres. Conférence. Une visite guidée de l’exposition Pablo Gargallo, le vide est plénitude au musée Goya, sera animée par Jean-Louis Augé, conservateur en chef des musées de la ville de Castres à 15h30. Entrée libre. Rens. au 05 63 71 59 87.

Dourgne. Théâtre. La troupe de théâtre les Zygomatiques présente sa nouvelle comédie « L’express 81200 », comédie de moeurs de Jérôme Vui�enez, à la MJC à 21h.

Tarif 6 euros, gratuit pour les moins de 12 ans. Rens. : h�p://leszygomatiques81.unblog.fr/

Gaillac. Chantons sous les toits. Hélène Piris se produira à 19h chez Nathalie et Stéphane. Tarifs de 5 à 12 euros, rens. au 06 25 33 04 72.

Labastide-Rouairoux. Fête des jardiniers. Pour le vingtième anniversaire de la fête des jardiniers, au programme : dès 9h marché des producteurs, à partir de 11h30 remise des différents prix catégorie potager, potager/agrément et agrément suivi d’un repas, de 14h à 18h bourse d’échange et en suivant assemblée générale.

Lacaune. Octobre rose. La lu�e contre le cancer du sein continue. Au programme au château de Calmels à 13h30, énigme policière, animations

pour enfants et tombola, à 16h30, flashmob, inscriptions sur place (5 euros). Rens. sur facebook : adeca81

Lasfaillades. Fête des sagnes. Ce�e année, la Fête des sagnes est placée sous le signe des arbres, des forêts, de l’eau dans la terre, et des histoires du pays. Au programme : visite commentée de la forêt du Groupement forestier Gau/Lasfaillades, visite des sagnes entretenues par MMme Mouret, balade agrémentée de lecture sous les arbres… le tout comme toujours dans une ambiance joyeuse et conviviale. Une grande nouveauté ce�e année : présentation officielle de deux ouvrages édités par la coopérative Rhizobiòme. « La langue des sagnes » et « L’eau de ma terre ». Une journée de partage qui se clôturera par le traditionnel repas partagé dans la grange de MMme Mouret à Bouisset. Rendez-vous à 14h sur la place du village de Lasfaillades, au hameau de Bouisset. Rens. et inscriptions au repas au 06 88 91 64 48 ou contact@rhizobiome.coop

Lavaur. Atelier d’écriture créative. Il est animé par Catherine Moreau à la médiathèque et est proposé  de 14h30 à 18h30. Contact auprès de la médiathèque.

Lisle-sur-Tarn. Café mémoire. L’association France-Alzheimer Tarn organise un Café Mémoire de 15h à 17h à la Maison des ainés (derrière La Poste) en

présence de Bernard Pradines, gériatre, autour de « Être un homme aidé ». Ce Café Mémoire s’adresse aux aidants, qui vivent ce�e maladie au quotidien avec leur proche et qui ont besoin d’en parler. Une boisson sera offerte. Tout le monde est bienvenu, sans aucun engagement.

Mazamet. Atelier réparation. De 10h30 à 13h30 : atelier réparation à La Belle Récup. Rens. au 05 63 59 58 25.

Saint-Paul-cap-de-Joux. Réunion publique. « Les migrants, et si on en parlait... » à 15h à la salle des fêtes, à l’initiative du groupe solidarité de l’association Inici, en partenariat avec la Cimade, Médecins du monde et Emmaüs. « Temps d’exil », spectacle vivant sur les poèmes de Madhi La Llaoui avec Antoine Johannin et Gaïtan Pascal sera également présenté. Des échanges avec le public précéderont le verre de l’amitié.

SAMEDI 6 ET DIMANCHE 7 OCTOBRECarmaux. 3e Salon Eco énergies. de 10h à 19h dans la salle François Mi�errand, avec également un village des sciences proposé par Sciences en Tarn dans le cadre de la fête de la science. Entrée libre, rens.  www.salonecoenergies.carmaux.fr

Carmaux. Fête de la science. Dans ce cadre, l’entrée du musée du verre sera gratuite ces deux jours sur présentation

danse ➜ REVEL. Le bal de la chorale l’Autan

choeurs de Revel est organisé le samedi 13 octobre à partir de 21 heures à la salle Claude-Nougaro, avec l’orchestre Gérard Gouny. Entrée 9 euros.

vide-greniers ➜ ROQUECOURBE. Le vide-greniers du

village aura lieu le dimanche 14 octobre. Dans ce cadre, un stand sera tenu par les paroissiens de l’Eglise protestante unie, tandis que le temple restera ouvert à la visite toute la journée.

➜ SAINT-LIEUX-LES-LAVAUR. La Léoncienne propose son vide-greniers le dimanche 7 octobre. Inscriptions auprès de Mme Pech au 05 63 41 65 33 ou sur le site de la commune.

➜ VIVIERS-LES-LAVAUR. Le Lion’s club organise, dans le cadre de l’année du

centenaire de sa création, une foire à tout et un vide-greniers, toute la journée dès 8h30 le dimanche 7 octobre, mais aussi une tombola. Restauration sur place. Rens. au 06 09 78 20 61 ou à la mairie au 05 63 58 73 83.

marchés ➜ ALBI. Le marché couvert propose

chaque jour un grand choix de produits : viande, fruits et légumes, produits traiteurs, vins, fromages, miel... Restauration possible sur place.

➜ CARMAUX. Le marché se déroule chaque vendredi matin places Gambe�a, Jean-Jaurès et de la Libération.

➜ CASTRES. Le marché couvert de l’Albinque a lieu toute l’année, du mardi au dimanche de 7h à 13h, le vendredi après-midi jusqu’à 19h.

➜ CASTRES. Le marché Noctambio, a lieu les jeudis de 16h à 19h30, place Pierre

Fabre.

➜ CORDES-SUR-CIEL. Le marché a lieu chaque samedi matin place de la Bouteillerie.

➜ DAMIATTE. Un marché de plein vent s’installe chaque jeudi de 7h30 à 12h30 en bordure du parking face à la mairie, proposant ainsi du poisson, mais aussi des fruits et légumes frais.

➜ GAILLAC. Le marché hebdomadaire se déroule le vendredi de 8h à 12h30 places d’Hautpoul, Contrescarpe, Henri IV, du Griffoul et sous le marché couvert. Rens. au 05 63 81 20 20.

➜ GAILLAC.Le marché Noctambio a lieu chaque mardi de 16h à 19h30 place du Griffoul.

➜ GUITALENS-L’ALBARÈDE. Un marché des producteursse tient chaque 3e dimanche du mois sur la place du village, à l’Albarède, de 8h à 12h.

➜ LES CABANNES. Le marché hebdomadaire a lieu le mercredi matin sur la promenade de l’Autan.

➜ MILHARS. Le marché des producteurs locaux a lieu chaque jeudi de 16h à 18h30.

➜ MONTREDON-LABESSONNIÉ. Le marché des producteurs fermiers a lieu sur la place du Foirail, les mercredis et chaque second lundi du mois.

➜ RÉALMONT. Un grand marché avec près de 100 producteurs de tient chaque mercredi matin sur les places et dans les ruelles de la ville. Le marché à l’ail et à la volaille vivante se déroule aux abords de la salle polyvalente.

➜ SALVAGNAC. Le marché des producteurs du Pays salvagnacois se tient chaque vendredi de 16h à 20h sur les allées Jean-Jaurès.

➜ SOUAL. Un marché nocturne est proposé chaque vendredi de 16h à 22h, sur la place du Mail.

La fête de la Science a com-mencé mardi 2 octobre avec le début de la tournée du Vil-lage scientifique à Carmaux jusqu’au 7 octobre et à Albi jusqu’au 24 octobre. Il che-minera ensuite jusqu’à Saïx, où il s’installera du 17 au 20 octobre.En tout, plus d’une ving-taine de stands proposent diverses activités de culture scientifique : des ateliers-dé-couvertes, des expositions, des expériences, des obser-vations, etc… mais il y aura aussi des conférences pour le grand-public.D’autres activités sont pro-posées en dehors du Village : des portes-ouvertes, des conférences, etc. dans tout le département (plus d’une vingtaine d’activités hors-village au total).Des établissements d’en-seignement, des musées (Archéosite de Montans, Archéopôle de Castres, de

Cordes, Maison des Métiers du Cuir de Graulhet…), des planétarium/observatoires (observatoire de Saint-Ca-prais) des associations (Al-biréo, Métrodiff, etc…) etc., ouvriront leurs portes aux scolaires et au grand-public et organisent des activités spéciales pour la Fête de la Science.Comme à Valdériès, où sont programmées du mercredi 10 au samedi 13 octobre, les ren-contres astronomiques avec animation pour les petits le mercredi et grande soirée «  rencontres et observa-tions », le samedi dès 18h. Celle ci débutera par  des conférences tout public.

Le programme détaillé est à découvrir sur le site : h�p://www.fetedelascience.fr/ scienceentarn.eklablog.com ou par mail et téléphone  : science.en.tarn@gmail.com ou 06 35 90 78 64.

LA SCIENCE À LA FÊTE 

TEMPS LIBREDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 45

du programme de la Fête de la science. A ce�e occasion, des démonstrations seront également proposées les après-midi de 14h à 18h.

Gaillac. Salon du livre. adulte, ados, jeunesse et BD, de 10h à 19h place d’Hautpoul. Entrée libre. Au programme : la présence de 80 auteurs et maisons d’édition, exposition, spectacles, concerts, lectures théâtralisées, animations li�éraires et dédicaces, rencontres, siestes li�éraires, tables rondes, conférences, animations artistiques (booktube, drôle de bidons, pixel, costume ton conte...). Rens. : salonlivregaillac.fr

Graulhet. Festival BD Bulles en cases. Au programme au Forum : présence de 30 auteurs de bandes dessinées, 70e anniversaire de Pif le chien et exposition rétrospective en hommage à son créateur José Cabrero Arnal, puis à Roger Mas, et un grand concours Pif Occitanie pour les 6 à 15 ans « Dessine-moi 70 Pif » (pour participer, règlement à télécharger sur : bullesencases.fr/concours-pif/, présence de Pierre-Alain de Garigues, comédien voix-off en jeux vidéo, cinéma et pub, mais aussi vente de livres, expositions, dédicaces d’auteurs, ateliers d’inititiation Cosplay et

conférences, présentation de travaux d’élèves d’une école d’animation, table ronde dédiée à l’impact de la bande dessinée sur nos sociétés, jeux et animations pour les enfants, atelier maquillage, bouquiniste et brocante, vente aux enchères de planches originales encadrées... Entrée libre.

Mazamet. Tournoi médiéval. Grand tournoi médiéval d’archerie samedi à Hautpoul et dimanche dans le parc de la Molière, organisé par la Rocque d’Hautpoul. Marché artisanal, initiation au tir à l’arc. Entrée gratuite, rens. au 06 24 38 98 76 ou 06 35 53 58 92, larocquedhautpoul@gmail.com

DIMANCHE 7 OCTOBRECadix. Concert. Dernier de la série des concerts du Mas Brunet pour 2018, Claire-Lise et Peter de Groot accueillent à 17h le Duo Ipsum, avec Benjamin Garnier au violoncelle et Michael Nguyen au piano. Au programme, 7 pièces d’Henri Duparc, Camille Saint-Saëns, Gabriel Fauré, Claude Debussy, Nadia Boulanger, Francis Poulenc et Graziane Finzi. Ce concert à participation libre dera suivi du verrre de l’amitié. Sur réservation au 05 63 55 85 25, nombre de places limité.

Lavaur. Portes ouvertes. Le magasin de producteurs d’en Aspe ouvre ses portes dès 9 h 30. On pourra visiter l’exploitation à 10 h et les producteurs seront présentés à 11 h 30. Vous pourrez faire vos

achats et faire connaissance avec ceux qui vous proposent leurs bons produits tout au long de l’année. A midi, on partagera le verre de l’amitié et à 13 h, on pourra déjeuner ensemble (c’est sur réservation car les places sont limitées – 05 63 53 26 28). Il y aura de belles et bonnes choses à découvrir tout au long de la journée.

Mazamet. Fête locale. Grande fête autour de la Maison du Bois et du Jouet de 10h à 18h, organisée par l’association Jouet-Haut-Bois, avec spectacles, animations, ateliers, artisans et tous les partenaires de la Maison du Bois et du Jouet. Buve�e et restauration sur place, tombola. Apéro-concert à 12h et digesto-concert à 13h30 par le groupe New Project.

Ronel. Magie et mime. Le Foyer de jeunes et d’éducation populaire propose à 16h30 « Etrangement vôtre » un spectacle où se mêlent magie et mime, avec Michel Fages et Kaki, un surprenant duo. Réservations au 06 12 13 09 38 ou auprès de l’office de tourisme de Réalmont.

Saint-Gauzens. Rando Santé Mutualité. La Mutualité Française Occitanie, avec la collaboration du Comité Régional de Randonnée Pédestre et le soutien de la ville de Saint-Gauzens, donne rendez-vous dès 8h (et jusqu’à 16h) à la salle Denis Hébrard à la Mairie de Saint-Gauzens. Au programme, trois circuits de 2,9 à 9,3 km. Gratuit et ouvert à tous, cet événement

est l’occasion d’apprécier les bienfaits de l’activité physique sur la santé. Rens. au 05 63 47 73 06 ou info@rando-tarn.com ou h�ps://www.randonnee-tarn.com/

Salvagnac. Chantons sous les toits. Rémo Gary se produira à 15h30 chez Régine. Tarifs de 5 à 12 euros, rens. au 06 32 82 89 60.

Sorèze. Marché aux livres. Le marché mensuel mensuel reprend son rythme d’hiver et rejoint le cloître de l’Abbaye Ecole de Sorèze. Il est ouvert de 10h à 18h entrée libre et gratuite. Livres neufs, anciens, BD, cartes-postales et vieux papiers seront proposés aux visiteurs. On pourra aussi admirer une exposition d’aquarelles sur la flore et la faune de la Montagne Noire.

Vielmur-sur-Agout. Contes en balade. Dans le cadre de ce�e opération, Frédéric Naud et Jeanne Videau diront L’idiot sublime à 17h. Rens. au 05 63 60 37 04.

DU LUNDI 8 AU DIMANCHE 14 OCTOBREAlbi. Semaine bleue. De nombreuses animations sont organisées par le Centre communal d’action sociale et plusieurs partenaires, dans le cadre de la Semaine nationale de retraités et des personnes âgées. Rens. au 05 63 49 10 44.

MARDI 9 OCTOBRECarmaux. Contes en balade. Dans le cadre de ce�e opération, Frédéric Naud dira

Le road movie du taureau bleu à 20h30. Rens. au 05 63 60 37 04.

Mazamet. Animation. au cercle de l’amitié (club du 3e âge), à 14h30 au centre culturel 19 rue de Lagoutine (siège de l’association), avec ce�e semaine la projection d’un DVD.

MERCREDI 10 OCTOBREAlban. Contes en balade. Dans le cadre de ce�e opération, Catherine Caillaud et Fred Vilain diront Les aventures de Tom Sawyer à 20h30. Rens. au 05 63 60 37 04.

JEUDI 11 OCTOBRECastres. Octobre rose. La lu�e contre le cancer du sein continue. Au programme au parc de Gourjade à 18h, animations sportives, danses, stand d’information.., rens. sur facebook : adeca81

Castres. Repas au foyer protestant. à 12h30 au 9 rue du Pasteur Hubac. Sans inscription. Rens. au 09 65 04 64 11.

Lavaur. Conférence. Une conférence « Aromathérapie » est proposée à la halle aux grains à 20 heures. Marie-Joseph Damour, pharmacienne diplômée parlera des pathologies hivernales et usages domestiques

VENDREDI 12 OCTOBREBout-du-Pont-de-L’Arn. Théâtre. A 21h, le monde de Pagnol envahira une nouvelle

➜ VAOUR. Le marché a lieu chaque jeudi de 9h à 12h30.

➜ VIELMUR-SUR-AGOUT. Le marché des producteurs est organisé le 1er dimanche du mois toute la matinée sur la place de l’Esplanade. Rens. au 06 79 12 22 71.

expos ➜ MAZAMET. L’exposition du l’Armée

du Salut : « Du passé au présent » est visible de 14h à 19h du 6 au 13 octobre au 2 avenue Foch. L’inauguration aura lieu le samedi 6 octobre à 14h, avec la participation de la fanfare régionale de l’Armée du Salut.

➜ ANDILLAC. Dans le cadre de la saison « Patrimoine au-delà des façades » proposée par les musées départementaux du Tarn, un ensemble de trois expositions gratuites et ouvertes à tous « ça peint » est organisé au printemps à Andillac, Cagnac-les-mines et Labastide-Rouairoux. Au

Château-musée du Cayla, l’exposition « ça peint: ça muse » présente des oeuvres de plusieurs artistes : Alain Garrigue, Henri Darasse, et Alain Fabréal, qui a croisé le journal d’Eugénie de Guérin avec son univers artistique, jusqu’au 21 octobre. Rens. 05 63 33 01 68. Rens. au 05 63 33 01 68.

➜ ALBI. Les Archives départementales du Tarn présentent l’exposition : « Rives droite : le faubourg de la Madeleine, un quartier d’Albi dans l’histoire », jusqu’au 21 décembre. L’exposition retrace l’histoire de ce quartier, des origines au XXe siècle à l’aide de panneaux, objets et documents.

➜ ALBI. La façade ornée Casapellium de Laurent Pernel se déplace de bâtiment en bâtiment jusqu’au 15 octobre au 42 rue Croix-Verte.

➜ ALBI. La galerie Nadine Granier, rue Puech Bérenguier, accueille jusqu’au 14 octobre les peintures de Michel Fourcade, réunies sous le titre « Utopie-Dystopie ». Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h,

les matins et le dimanche, visite libre sur rendez-vous. Rens. 05 63 38 98 76.

➜ BURLATS. L’exposition Vis-à-vis, réunissant les photographies de Michel Roche¢e et laques de Michell Pontie, sera visible jusqu’au 28 octobre au pavillon d’Adélaïde. Ouvert les samedis et dimanches. Rens. 05 63 35 07 83.

➜ CAGNAC-LES-MINES. L’exposition La juste mesure, consacrée à la métrologie, et notamment son application à la mine, est présentée au Musée-mine départemental du 6 octobre au 9 décembre. Le vernissage est prévu le samedi 16 octobre à 15h.

➜ CASTRES. L’exposition « L’envers du décor-Les lieux culturels à Castres au fil du temps » est visible jusqu’au 13 octobre à la médiathèque.

➜ CASTRES. Jusqu’au au 28 octobre, l’exposition Pablo Gargallo, le vide est plénitude est présentée au musée Goya. Rens. 05 63 71 59 30.

➜ CORDES-SUR-CIEL. L’exposition photo « Déraisons argentiques » de Jean Cazelles sera visible jusqu’au 7 novembre au Musée d’art moderne et contemporain. Fermé le mardi, accès libre. Rens. au 05 63 56 14 79.

➜ GAILLAC. Les trésors du musée d’art de Pékin sont visibles pour la première fois en France, jusqu’au 31 octobre au Musée des Beaux-Arts, château Foucaud, avenue Dom Vaysse¢e. Près de 140 oeuvres sortant pour la plupart pour la première fois de Chine : calligraphies, peintures, objets d’art, bronze... sont regroupées sous l’intitulé : « L’art des le¢rés de la Dynastie Qing à la République ». Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h de juillet à septembre. Tarifs de 7 à 9 euros.

➜ FERRIÈRES. L’exposition « Artistes réfugiés dans le Tarn » sera visible jusqu’au 15 décembre au musée de Ferrières. rens. 05 63 74 05 49.

GRAULHET/LES MONDES DE JEAN THOMAS À LA HALLE DES ARTS

Déjà tout gosse Jean Thomas avait été remarqué en diverses occasions pour ses dons artistiques. À 6 ans il avait réalisé en terre glaise une copie du Normandie qui avait fini par trôner fièrement sur le bureau de la directrice de sa colo… « Malgré la longue interruption professionnelle, j’ai retrouvé toute la passion et le plaisir que je ressentais enfant. J’ai renoué avec la peinture en réalisant des natures mortes et des paysages, puis en effectuant la copie d’œuvres qui me touchent. » Jusqu’au 20 octobre à la FAR, Halle des Arts à Graulhet. (rue du Général-Sudre - tous les jours de 10 heures à 12 heures et de 14¯h¯30 à 18 heures).

TEMPS LIBRE DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com46

fois la salle polyvalente. La compagnie Baudracco reviendra avec la pièce intitulée « Naïs ». Un autre chef d’œuvre de l’écrivain provençal. Les places (18€) sont d’ores et déjà en vente à la mairie (05.63.97.55.60) ou au tabac Batut de Pont de Larn (05.63.98.66.62).

Garrigues. Théâtre enfants. Les clowns Francis et Carpa�e se proposent de nous résumer le Macbeth de Shakespeare, en prenant certains détours, en ne retenant de l’intrigue que ses grandes lignes (voire ses détails insignifiants ) dans un spectacle drôle et plein de finesse accessible à partir de 7 ans. Tarifs de 6 à 12 euros, réservations au 05 63 58 26 00 ou à www.eclats-lavaur.com

Labruguière. Chantons sous les toits. Corentin Grellier se produira à 21h chez Gisèle et Daniel. Tarifs de 5 à 12 euros, rens. au 06 15 85 90 16.

SAMEDI 13 OCTOBRESaint-Juéry. Chantons sous les toits. Jérémie Bossone se produira à 18h chez Marie-Blanche, en co-accueil avec Blandine et Alexandre. Tarifs

de 5 à 12 euros, rens. au 06 75 90 34 34.

SAMEDI 13 ET DIMANCHE 14 OCTOBREPuylaurens. Fête des oiseaux. L’association ornithologique du Tarn-sud donne rendez-vous, de 9h30 à 12h et de 14h à 18h les deux jours, pour sa traditionnelle exposition-bourse, réunissant plus de mille oiseaux avec des éleveurs de cinq départements sur 1.400 m2 d’exposition. Les enfants pourront profiter d’un grand jeu gratuit dans l’exposition, doté de nombreux lots. Et, nouveauté ce�e année, on pourra assister à la naissance de poussins en direct et découvrir une exposition sur les timbres et les oiseaux. Un peintre animalier et une expo-vente de cobayes sont aussi au programme.

Verfeil. Fête du figuier. Créée en 2012, ce�e fête historique nous replonge en plein Moyen-Age le temps d’un week-end pour renouer avec les racines de la cité cathare. Destiné à un public familial, le programme accueille banquet médiéval avec spectacle d’escrime médiévale, et nombreuses animations telles que pôle

enfants, marché médiéval, et campement. Démonstrations et ateliers seront également de la partie, tout comme un concours de catapultes, un cluedo géant… (inscriptions auprès de la mairie). Animations gratuites, buve�e et restauration sur place. Rens. au 05 37 27 75 23 ou au 06 76 62 21 78 ou à culture.verfeil31@gmail.com

DIMANCHE 14 OCTOBRECadalen. Chantons sous les toits. Jérémie Bossone se produira à 14h30 et Pascal Mary à 17h au domaine articole. Tarifs de 5 à 12 euros, rens. au 05 63 81 78 33.

Lavaur. Spectacle jeune public. La Cie Les mille bras et l’association Au spectacle vivant proposent à 16h30 à la Halle aux grains Gale�a, l’éléphantine de la jungle. Entrée 6 euros, 3 euros pour les moins de 18 mois. Rens. au 06 77 42 35 41.

DU LUNDI 15 AU SAMEDI 20 OCTOBREAlbi. Atelier créatif. Le Fablab d’Albi propose de découvrir son univers, en créant de ses mains une partie du décor de Ici même ! dans le cadre d’une fresque collaborative. Entrée libre, tous les jours de 13h30 à 18h30 sauf le vendredi 19.

VENDREDI 19 OCTOBREBout-du-Pont-de-L’Arn. Concert choral. A 21h, concert du chœur d’hommes Indara. Chants basques et sacrés

seront au menu de ce�e belle soirée. Infos et réservations au 05.63.97.55.60. Tarif unique : 10€.

SAMEDI 20 OCTOBREAlbi. Fête du vingt. Les partenaires d’Ici même ! Imagine… proposent un après-midi et une soirée sous le signe de la créativité et du partage, avec au menu expositions, atelier, bal brésilien…. A partir de 15 heures au 55 bis rue Croix verte. Gratuit, buve�e et restauration sur place.

Saint-Paul-Cap-de-Joux. Fête de la courge. Baptisée « Où mes potes iront? », ce�e opération conviviale s’installe de 14h à 17h à la salle des fêtes. Au programme, jeux gratuits en famille (château gonflable, ateliers poésie, pâte à sel, rece�es, jeux) et exposition de courges alimentaires et décoratives. Réception des courges à 14h, et bien entendu à 17h30 pot de l’amitié, avec dégustation de la soupe de courge.

LES VENDREDISLombers. Soirée années 80. au Club 80 de 21h30 à 2h30 avec entrée gratuite pour tous, à l’ancien bâtiment du dancing la Détente.

LES DIMANCHESSaint-Lieux-les-Lavaur. Bal muse�e. Au Stile�o, aux Caussanels, un bal muse�e est proposé tous les dimanches. Restauration  pendant la pause de 19h à 21h, sur réservations. Rens. au 05 63 33 72 27 ou contact@cabaret-stile�o.fr

➜ LABRUGUIÈRE. L’exposition « les maisons en pan-de-bois : une histoire de Labruguière et de son patrimoine », dévoilant l’histoire de la ville ronde et les techniques de ce mode de construction ancestral et local, est visible jusqu’au 30 novembre à la médiathèque.

➜ LABASTIDE-ROUAIROUX. Dans le cadre de la saison « Patrimoine au-delà des façades » proposée par les musées départementaux du Tarn, un ensemble de trois expositions gratuites et ouvertes à tous « ça peint » est organisé au printemps à Andillac, Cagnac-les-mines et Labastide-Rouairoux. Au musée-mine départemental, l’exposition « ça peint: ça tisse » est présentée jusqu’au 21 octobre. Rens. 05 63 98 08 60.

➜ LACAZE. Jusqu’ au 7 octobre, Liliane Marty expose au château.

➜ LAVAUR. Les artistes Jean-Pierre Baïlé, Florence Richard, Soline Garry et Marielle Marty sont invités par les Arts et belles le�res du vaurais et l’Atelier K. à « montrer

leur âme » au cours d’une exposition visible dans la chapelle du musée.

➜ MONESTIÉS. Jusqu’au 28 octobre, le musée Bajen-Véga et la chapelle Saint-Jacques accueillent l’exposition « Patrimoine, au delà des façades ». Tandis que le parcours photographique éphémère « La cuisine familiale » sera visible dans le village.

➜ RABASTENS. Jusqu’au 27 octobre, la galerie le Cinq, 5 quai des Escoussières, accueille les oeuvres de Mélie Cauhape et André Irlinger. Ouvert du mardi au vendredi de 15h à 18h30, le samedi de 10h à 12h. Rens. 05 63 41 84 24.

➜ REVEL (31). Le Musée et jardins du canal du midi accueille jusqu’au 30 octobre l’exposition « Histoire à deux voies, le Canal miroir des sciences » et jusqu’au 3 décembre « Pop up le Canal! ». Rens. : contact@museecanaldumidi.fr

➜ GAILLAC. Les trésors du musée d’art de Pékin sont visibles pour la première fois

en France, jusqu’au 31 octobre au Musée des Beaux-Arts, château Foucaud, avenue Dom Vaysse�e. Près de 140 oeuvres sortant pour la plupart pour la première fois de Chine : calligraphies, peintures, objets d’art, bronze... sont regroupées sous l’intitulé : « L’art des le�rés de la Dynastie Qing à la République ». Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 22h de juillet à septembre. Tarifs de 7 à 9 euros.

➜ MAZAMET. Jusqu’au 4 novembre, « La Face Cachée du Jouet » et « La face cachée de la maison du bois et du jouet » s’exposent à la Maison du bois et du jouet. Rens. 05 63 61 42 70.

➜ CASTRES. Jusqu’au 10 novembre, le Centre National et Musée Jean Jaurès accueille une exposition intitulée « L’histoire du Castres Olympique, plus d’un siècle de rugby à Castres ». Vous y retrouvez tous les grands noms et les grandes dates qui ont fait l’histoire du club bleu et blanc, mais aussi des photographies et objets inédits ayant

appartenus à des joueurs emblématiques. Maillots, crampons, médailles et plein d’autres surprises vous a�endent.

➜ SAINT-JUÉRY. « Fabric’a bulles » est la nouvelle exposition présentée au musée du Saut-du-Tarn, 2 impasse des aciéries, jusqu’au 15 novembre. Dédiée à la bande dessinée sous toutes ses formes (documentaire, biographique, esthétique...), elle aura pour thème le travail et l’industrie. Rens. 05 63 45 91 01 ou : www.musee-saut-du-tarn.com

➜ GAILLAC. Le muséum d’histoire naturelle, place Philadelphe-Thomas, présente jusqu’au 30 novembre l’exposition « China song » réunissant les photographies de Dominique Laugé. Rens. 05 63 57 36 31.

➜ DOURGNE. Une exposition permanente présente « L’école au temps de l’encre viole�e » à la mairie, avec l’association Dourgne patrimoine.

À NOTERJEUDI 11 OCTOBREAlbi. Patrick Fiori. Après la sortie de son dernier album « Promesse » écrit avec ses complices de longue date (Jean-Jacques Goldman, Ariane Quatrefages ou encore Serge Lama) ou avec Slimane et Soprano, Patrick Fiori repart sur les routes. Il sera au Scénith d’Albi ce jeudi 11 octobre à 20�h�30. Places en ventes dans le réseau habituel.

JUSQU’AU SAMEDI 20 OCTOBREPenne. Soirées insolites à l’écoute du brame du cerf. de 17h à 23h à l’hermitage. Tarif 40 euros, 37 euros de 9 à 12 ans. Rens. au 05 63 77 32 30.

MARDI 23 OCTOBREAlbi. Initiation à la sérigraphie. Dès 8 ans, proposée par le centre d’art Le lait de 14h à 17h au 42 rue Croix Verte. Tarif 30 euros, matériel compris. Places limitées, réservations obligatoires au 06 32 79 60 14 ou : princessegarage@yahoo.fr

JUSQU’AU 28 OCTOBRETarn. Ateliers de pressage de pommes. Les Saisons de la Vallée débute sa saison dans différents lieux : Les Montagnès le dimanche 7 octobre, Calmon les samedi 13 et dimanche 14, Labruguière le samedi 20, Rouairoux les samedi 27 et dimanche 28. Des démonstrations de pressage avec jus frais seront faites à : Labastide Rouairoux le samedi 6  pour la fête des jardiniers, La Maison du bois et du jouet à Hautpoul le dimanche 7. Rens. au 06 04 14 18 01 ou : h£p:lessaisonsdelavallee.wordpress.com

À N O T E R

TEMPS LIBREDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 47

Nouveau film/ALAD’2. Après avoir libéré Bagdad de l’emprise de son terrible Vizir, Aladin s’ennuie et ne s’est pas décidé à demander en mariage la princesse. Mais un terrible dictateur, Shah Zaman, s’invite au Palais et annonce qu’il est venu prendre la ville et épouser la Princesse. Aladin n’a pas d’autre choix que de s’enfuir du Palais… Il va tenter de récupérer son ancien Génie et revenir  récupérer sa promise.

PROGRAMME DU JEUDI 4 AU MERCREDI 10 OCTOBRE

SAUVER OU PÉRIR. DRAME (1H50) de Frédéric Tellier, avec Pierre Niney et Anaïs Demoustier.ALBI CORDELIERS : avant-pre-mière sam à 19h45  CASTRES LIDO : avant-première sam à 19h45

HALLOWEEN. ÉPOUVANTE (1H49) de David Gordon Green, avec Jamie Lee Curtis et Judy Greer.ALBI CORDELIERS : avant-pre-mière ven à 20h CASTRES LIDO : avant-première ven à 20h

THE PREDATOR. ACTION (1H47) Int. 12 ans, de Shane Back, avec Boyd Holbrook et Trevante Rhodes.ALBI CORDELIERS : avant-pre-mière et en 3D, jeu à 20h CASTRES LIDO : avant-première et en 3D, jeu à 20h

YÉTI & COMPAGNIE. ANIMATION (1H37) de Karey Kirkpatrick.ALBI CORDELIERS  : avant-première dim à 11h MAZAMET APOLLO : avant-première dim à 14h CASTRES LIDO : avant-pre-mière dim à 11h

VENOM. SCIENCE-FICTION (1H52) de Ruben Fleisher, avec Tom Hardy et Michelle WilliamsALBI CORDELIERS  : avant-première et en 3D, lun à 19h45 CASTRES LIDO : avant-première et en 3D, lun à 19h45

A STAR IS BORN. DRAME/MUSICAL (2H16) de et avec Bradley Cooper, avec Lady Gaga et Sam Ellio�.ALBI CORDELIERS : jeu, ven, sam, lun et mar à 11h, 13h45, 16h15, 19h30 et 22h, dim à 11h, 13h45, 16h30 et 21h CASTRES LIDO : jeu à 17h10 et 20h45, ven à 14h, 17h15, 19h30 et 22h, sam à 13h15, 16h, 18h50 et 21h40, dim à 13h25 et 18h15, lun à 14h, 16h50 et 20h45, mar à 13h30 et 20h45, en VO, jeu à 14h, dim à 20h45, mar à 18h15

LA SAVEUR DES RAMEN. DRAME (1H30) de Eric Khoo, avec Takumi Saitoh et Jeane�e Aw Ee-Ping.ALBI LAPÉROUSE : en VO, ven à 16h et 20h15, sam et mar à 18h

et 20h, dim à 15h30, lun à 15h30 et 17h50

LE 7E SCEAU. DRAME (1H36) de Ingmar Bergman, avec Max Von Sydow et Gunar Björnstrand.ALBI LAPÉROUSE : en VO, ven à 18h15, lun à 18h

LE QUATUO À CORNES. ANIMATION (0H43) de Benjamin Botella, Emmanuelle Gorgiard, Pascale Hecquet et Arnaud Demuynck.ALBI LAPÉROUSE : sam et dim à 15h30 sofia. drame (1h25) de Meryem Benm’Barek, avec Maha Alemi et Lubna Azabal. MAZA-MET APOLLO : en VO, jeu à 19h, lun à 16h, mar à 18h

VOYEZ COMME ON DANSE. COMÉDIE DRAMATIQUE (1H28) de Michel Blanc, avec Karin Viard et Carole Bouquet.CASTRES LIDO : avant-première mar à 21h

CAPITAINE MORTEN ET LA REINE DES ARAIGNÉES. ANIMATION (1H16) de Kaspar Jancis et Riho Unt.LAVAUR ESPACE NOUVEAUTÉS : sam et dim à 17h

LE GRAND BAL. DOCUMENTAIRE (1H39) de Laetitia Carton.CINÉCRAN 81 : dim à 18h à Mu-rat-sur-Vèbre (salle des fêtes) en avant-première

OFFENSIVE. THRILLER (1H37) de Jon Ford, avec Russell Floyd et Lisa Eichhorn.CINÉCRAN 81  : sam à 20h30 à Vielmur (séance gratuite en plein air)

ALAD’2. THRILLER (1H38) de Lionel Steketee, avec Kev Adams et Jamel Debbouze.REVEL CINÉ-GET : ven à 17h et 21h, sam à 14h30 et 21h, dim à 16h et 18h, lun et mar à 21h ALBI COR-DELIERS : jeu, ven et mar à 11h, 13h45, 15h45, 17h45, 19h45, 22h, sam et lun à 11h, 13h30, 15h35, 17h40, 19h45 et 22h15, dim à 11h, 14h, 16h15, 18h30 et 21h MAZA-MET APOLLO : ven et mar à 21h,

sam, à 14h, 16h et 21h, dim à 14h et 18h, lun à 18h et 21h CASTRES LIDO : jeu à 14h, 18h45 et 21h, ven à 15h45, 17h50, 19h55 et 22h15, sam à 13h25, 15h30, 17h40, 20h20 et 22h20, dim à 13h50, 16h, 18h30 et 21h, lun et mar à 16h30, 18h45 et 21h

A L’OMBRE D’EMILY. THRILLER (1H58) de Paul Feig, avec Anna Kendrick et Blake Lively.ALBI CORDELIERS  : jeu, ven, sam et mar à 16h15, 19h30 et 22h, dim à 16h10, 18h40 et 21h, lun à 16h15 et 22h CASTRES LIDO : jeu à 16h15, ven à 22h, sam à 17h45, dim à 13h30 et 16h, lun à 13h30, mar à 13h45 et 18h30

LA PROPHETIE DE L’HORLOGE. FANTASTIQUE (1H46) de Eli Roth, avecOwen Vaccaro et Jack Black.ALBI CORDELIERS  : jeu, ven, sam, lun et mar à 13h30, 15h45, 20h et 22h15, dim à 14h, 16h15 et 21h CASTRES LIDO : jeu à 13h50, ven à 13h30 et 17h15, sam à 13h15, 15h30 et 18h, dim à 10h45, 13h30 et 15h50, lun à 13h40 et 18h30, mar à 16h15 et 21h

LA NONNE. ÉPOUVANTE (1H37) Int. - 12 ans, de Corin Hardy, avec Taissa Farmiga et Demian Bichir.ALBI CORDELIERS  : jeu, ven, sam, lun et mar à 13h45, 15h50, 20h et 22h15, dim à 14h, 16h15 et 21h MAZAMET APOLLO : jeu et ven à 21h, sam à 16h, 20h et 22h, dim à 16h et 20h, lun à 16h et 21h, mar à 16h CASTRES LIDO : jeu à 18h30, ven à 17h50, 20h et 22h15, sam à 16h, 20h10 et 22h25, dim à

14h, 16h15 et 18h30, lun à 15h55 et 21h, mar à 18h30 et 21h

LES FRÈRES SISTERS. WESTERN (1H57) de Jacques Audiard, avec Joaquin Phoenix et John C. Reilly.ALBI CORDELIERS : jeu et ven à 11h, 13h45, 16h15, sam à 11h, 13h45, 16h15 et 22h, dim à 11h, 13h45, 16h15 et 18h30, lun et mar à 11h, 13h45, 16h15 et 19h30 ALBI LAPÉROUSE : dim à 18h CASTRES LIDO : jeu à 13h30, ven à 14h, sam à 13h30 et 22h15, dim à 18h15 et 21h, lun à 16h, en VO, jeu à 16h15, lun à 14h, mar à 16h

LES DÉGUNS. COMÉDIE (1H32) de Cyrille Droux et Claude Zidi Jr, avec Karim Jebli et Nordine Salhi. Avertissement.ALBI CORDELIERS : jeu, ven, sam, lun et mar à 14h, 19h45 et 22h, dim à 14h, 18h30 et 21h MAZAMET APOLLO : jeu à 17h, ven à 19h, sam à 14h, dim à 16h CASTRES LIDO : jeu à 18h45, ven à 22h10, sam à 20h et 22h, dim et mar à 16h15, lun à 18h

PREMIÈRE ANNÉE. COMÉDIE DRAMATIQUE (1H32) de Thomas Lilti, avec Vincent Lacoste et William Lebghil.REVEL CINÉ-GET : ven à 14h30, sam à 17h, dim à 21h, lun et mar à 17h30 ALBI CORDELIERS : jeu, ven, lun et mar à 11h, 14h, 16h15 et 18h, sam à 11h et 18h, dim à 11h et 18h30 MAZAMET APOLLO : ven à 17h, sam et lun à 18h, dim à 20h CASTRES LIDO : ven à 18h, sam à 13h50, dim et lun à 18h45, mar à 14h

MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES. DRAME (1H49) de Emmanuel Mouret, avec Cécile de France et Edouard Baer.ALBI LAPÉROUSE : dim et mar à 15h30 MAZAMET APOLLO : ven à 17h, sam, dim et mar à 18h

PHOTO DE FAMILLE. COMÉDIE DRAMATIQUE (1H38) de Cécilia Rouaud, avec Vanessa Paradis et Camille Co�in.LAVAUR ESPACE NOUVEAU-TÉS : ven à 18h, sam à 21h, lun à 14h cinécran 81 : jeu à 20h30 à Lacaune (maison des associa-tions) ALBI CORDELIERS : jeu, ven, sam, lun et mar à 11h et 18h, dim à 11h et 18h30

KIN : LE COMMENCEMENT. ACTION (1H43) de Josh et Jonathan Baker, avec Myles Trui� et Jack Reynor.LAVAUR ESPACE NOUVEAUTÉS : ven et mar à 21h, dim à 14h30

LES VIEUX FOURNEAUX. COMÉDIE (1H29) de Christophe Duthuron, avec Pierre Richard, Roland Giraud et Eddy Mitchell.REVEL CINÉ-GET : dim à 14h albi cordeliers : jeu, ven, sam, lun et mar à 11h et 18h, dim à 11h et 18h30

BLAKKKLANSMAN-J’AI INFILTRÉ LE KU KLUX KLAN. BIOPIC (2H16) de Spike Lee, avec John David Washington et Adam Driver.

LAVAUR ESPACE NOUVEAUTÉS : dim à 21h, en VO, lun à 21h, mar à 18h CINÉCRAN 81 : ven à 20h30 à Réalmont (cinéma Les nouveau-tés), lun à 20h30 à Lestrade-et-Thouels (salle des fêtes), mar à 20h30 à Vabre (salle des fêtes)

MANHATTAN SHORT FILM. FESTIVAL (9 FILMS AU PROGRAMME DE CETTE SOIRÉE UNIQUE EN FRANCE).REVEL CINÉ-GET : jeu à 20h30 (séance unique en France)

ET AUSSICASTRES LIDO : Anina, sam à 16h dim à 11h. Whitney, en VO, jeu à 16h, ven à 13h25, dim à 20h45, lun à 16h15, mar à 13h30. Le pape François, un homme de parole, jeu à 16h40, ven à 15h55, dim à 11h, mar à 14h et 16h10. Le cer-veau des enfants, ciné-débat, lun à 20h. ALBI CORDELIERS : Frères ennemis, jeu, ven, sam, lun et mar à 11h, 13h30, 15h45, 20h et 22h20, dim à 11h, 13h45, 16h15 et 21h. En eaux troubles, jeu, ven, lun et mar à 22h, dim à 21h. Hôtel Transylvanie 3 : des vacances monstrueuses, sam à 16h30, dim à 13h45. Les indes-tructibles 2, sam à 14h, dim à 16h. ALBI LAPÉROUSE : Leave no trace, en VO, sam et mar à 15h30, lun à 20h. Climax, ven à 20h, sam et mar à 18h, lun à 20h15. Aïda, opéra au cinéma, en VO, lun à 20h castres lido : en VO, jeu à 19h. Un peuple et son roi, ven à 15h30 et 18h, sam à 17h et 19h30, dim à 18h, lun à 15h30, mar à 15h30 et 19h45. Donbass, en VO, ven à 16h. Amin, ven à 18h15 et 20h, sam à 15h30 et 20h, dim à 18h15, lun à 15h30 et 18h, mar à 18h et 20h.

E PROGRAMME POUR ENFANTS Le film latino s’affiche à CastresFESTIVAL DU FILM HISPANO-AMÉRICAIN/LIDOJusqu’au 16 octobre avec Les cinglés du cinéma et la Casa de España.

Cinq films sont au programme de cette semaine :Notre enfant (drame, 1h35, de Diego Lerman), en VO, ven à 20h et dim à 21h.Los Nadie (drame, 1h24, de Juan Sebastian Mesa), en VO, sam à 18h.Une femme fantastique (drame, 1h44, de Sebastian Lelio), en VO, jeu à 21h et lun à 14h. (Ici en photographie l’actrice principale, Daniele Vega)Vivre vite (drame, 1h39, int. - 16 ans, de Carlos Saura), en VO, ven à 14h et dim à 11h.L’homme aux mille visages (policier, 2h03, d’Alberto Rodriguez III), en VO, jeu à 14h et mar à 18h30.W

DU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com48

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Aux termes d'une décision en date de l’as-semblée générale du 19 septembre 2018, lesassociés ont décidé de transférer le siègesocial de la SCI E.C.A du 19 route de Tou-louse 81370 Saint Sulpice au : 7 B Faubourgde Plaisance 81370 Saint Sulpice à compterdu 29 septembre 2018 et de modifier enconséquence l'article 4 des statuts.

Les gérants

Maître Jérôme RANCOULE, Notaireà CASTRES (81100),

2 bis, av. Charles de GaulleLE TREFLE DE SINOPLE

Société Civileau capital de 762,24 €uros

1, boulevard Carnot 81000 ALBIRCS ALBI 342 981 040

Par Assemblée Générale Extraordinaire du01/09/2018, il a été décidé :1) d’étendre l’objet social en ajoutant la loca-tion et la vente (exceptionnelle) de tous bienset droits immobiliers ;2) de proroger la durée de la société, consti-tuée initialement pour 50 ans, soit jusqu'au26/11/2077.3) de transférer le siège social du 1, boule-vard Carnot 81000 ALBI au 152, rue duGazel - 81100 CASTRES. La société seradésormais immatriculée au RCS de CAS-TRES.Les articles 2, 4 et 5 des statuts ont été modi-fiés.

Pour avis, le Notaire.

EXTRAIT DES MINUTESGreffe du TGI de CASTRES

Le Tribunal de Grande Instance de Castres,par jugement du 27 Septembre 2018, a pro-noncé la liquidation judiciaire de la SCIKOLT, demeurant 11 Boulevard Carnot,81100 CASTRES.La date de cessation des paiements est provi-soirement fixée au 27 Septembre 2018.Madame Marion SEVILLA, vice-présidente,a été nommée en qualité de juge-commis-saire. Désigne Maître Virginie VITANI, dontle siège social est sis ZAC Le Causse,Espace Entreprises, 81100 CASTRES, enqualité de liquidateur.

Certifié conforme – le 27 Septembre 2018 –Le greffier

EXTRAIT DES MINUTESGreffe du TGI de CASTRES

Le Tribunal de Grande Instance de Castres,par jugement du 27 Septembre 2018, a pro-noncé la liquidation judiciaire de la SCI LAMOLIERE HAUTE, demeurant Parc de laMolière, Avenue de la Chevalière, 81200MAZAMET.La date de cessation des paiements est provi-soirement fixée au 27 Septembre 2018.Madame Marion SEVILLA, vice-présidente,a été nommée en qualité de juge-commis-saire. Désigne Maître Virginie VITANI, dontle siège social est sis ZAC Le Causse,Espace Entreprises, 81100 CASTRES, enqualité de liquidateur.

Certifié conforme – le 27 Septembre 2018 –Le greffier

Clôture de liquidationEURL I PLATANI SARL

en liquidationau capital de 7 600 €

Siège social :40 PROMENADE DES LICES

81800 RABASTENS480 344 977 RCS

L'associé unique par décision du02/04/2018, a approuvé les comptes de liqui-dation, donné quitus au liquidateur FrédéricSIMIAN BUISSONNET et décharge de sonmandat, et constaté la clôture des opérationsde liquidation. Les comptes de liquidationseront déposés au RCS d'Albi .

Pour avis, le liquidateur

Clôture de liquidationOCIO LOISIRS SARL

en liquidationau capital de 6 000 euros

Siège social:3325 route de la plaineEn Barde

81500 SAINT LIEUX LES LAVAUR507 600 625 RCS CASTRES

L' AGO en date du 31/12/2017 a approuvéles comptes de liquidation, donné quitus auliquidateur Jean-Sébastien MARTY etdécharge de son mandat et constaté la clôturedes opérations de liquidation. Les comptesde liquidation seront déposés au RCS deCASTRES.

Pour avis,le liquidateur

Préfecture du TarnSecrétariat CDACi – Avis n° 81-18-08

Réunie le 19 septembre 2018, la commission départementaled'aménagement cinématographique du Tarn a rendu un avis favo-rable à la création d'un complexe cinématographique de 10 salles

et 1517 places, sous l’enseigne MEGA CGR, situé 9055 chemin des Porches à CASTRES(81100).L'avis sera inséré au recueil des actes administratifs de la préfecture.

AVIS D'OUVERTURE D' ENQUÊTES PUBLIQUESLa préfecture du Tarn communique :

2éme Parution

Par arrêté préfectoral du 10 septembre 2018, a été prescrite, à la demande de la communautéde communes du Lautrécois-Pays d’Agout, maître d’ouvrage, pour une durée de dix neuf joursconsécutifs, du lundi 1er octobre 2018 à 9 h 00 jusqu'au vendredi 19 octobre 2018 à 17 h30, l’ouverture de deux enquêtes publiques sur le territoire de la commune de Vielmur-sur-Agout préalables :- à la déclaration d’utilité publique du projet d’extension de la zone d’activité économique deBorio Novo sur la commune de Vielmur-sur-Agout,- à la détermination des parcelles à déclarer cessibles et à la recherche des propriétaires, destitulaires de droits réels et des autres personnes intéressées pour permettre la réalisation del'opération.Le siège des enquêtes se situe en mairie de Vielmur-sur-Agout , place de l’Esplanade - 81570Vielmur-sur-Agout.

Les pièces des dossiers d'enquête dont le plan parcellaire, la liste des propriétaires ainsi queles registres sont déposés pendant toute la durée des enquêtes, à la mairie de Vielmur-sur-Agout afin que chacun puisse en prendre connaissance aux jours et heures habituels d'ouver-ture au public de la mairie.Les dossiers d’enquête sont également consultables sur le site internet www.tarn.gouv.fr.

Pendant la durée des enquêtes, toute personne intéressée peut formuler des observations surl’utilité publique de l’opération ainsi que sur les limites des biens à exproprier soit : - sur les registres d’enquête mis à disposition du public à la mairie de Vielmur-sur-Agout,- par courrier adressé à l’attention du commissaire enquêteur, à la mairie de Vielmur-sur -Agout,- par voie électronique à l'adresse suivante : pref-borionovo-vielmursuragout@tarn.gouv.frPar décision du 5 juillet 2018, le président du tribunal administratif de Toulouse a désigné M.Marc ADREY, bibiliothécaire territorial retraité, en qualité de commissaire enquêteur. Il reçoiten cette qualité à la mairie de Vielmur-sur-Agout.

Ce dernier effectue des permanences à la mairie de Vielmur-sur-Agout les :- lundi 1er octobre 2018 de 9 h 00 à 12 h 00,- samedi 13 octobre 2018 de 9 h 00 à 12 h 00,- vendredi 19 octobre 2018 de 14 h 30 à 17 h 30.

Une notification individuelle du dépôt en mairie du dossier d’enquête parcellaire est faiteaux propriétaires intéressés, par les soins du président de la communauté de communes duLautrécois-Pays d’Agout, quinze jours au moins avant la date d’ouverture des enquêtes, souspli recommandé avec demande d’avis de réception.Les propriétaires sont tenus de fournir les indications relatives à leur identité ou à défaut dedonner tous renseignements en leur possession sur l’identité du ou des propriétaires actuelsainsi que sur les occupants.

Copie du rapport et des conclusions motivées du commissaire enquêteur est tenue à la dispo-sition du public, pendant un an à compter de la clôture des enquêtes, dans la mairie de la com-mune de Vielmur sur Agout ainsi qu'à la préfecture du Tarn et à la sous-préfecture de Castres.La préfecture du Tarn publie le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur sur le siteinternet www.tarn.gouv.fr.Par ailleurs, les personnes intéressées peuvent obtenir communication du rapport et desconclusions en s'adressant à la préfecture du Tarn – service de coordination des politiques etde l’appui territorial – bureau de l'environnement et des affaires foncières 81013 Albi cedex09.

A l’issue de la procédure, le préfet du Tarn se prononcera sur les décisions suivantes :- la déclaration d’utilité publique du projet d’extension de la zone d’activité économique deBorio Novo sur la commune de Vielmur-sur-Agout,- la cessibilité des terrains dont l’expropriation pour le compte de la communauté de com-munes du Lautrécois-Pays d’Agout est nécessaire à la réalisation de cette opération.

14, rue Mahuziès 81100 Castres Tel : 05 63 51 49 49 (standard)Fax : 05 63 71 02 65

Directeur délégué, directeur de la rédaction : Pierre ArchetRédaction : redaction@lejournaldici.com

Publicité locale et régionale : pub@lejournaldici.com Publicité nationale : Espace PHR, 72 rue d'Auteville, 75010 Paris.Annonces classées, annonces judiciaires et légales : alegales@lejournaldici.com.Ventes et promotion: ventes@lejournaldici.comPrix: 1,30€Société éditrice : SARL Tarn médias(Associé unique: Pierre Fabre Finances SAS)CPPAP : 0619 C 85025, n° ISSN 1762-472X ; Dépôt légal : n° 417 du 6 octobre 2003Gérant et directeur de publication : Guillaume Bianne

Impression : Cre-A Impresiones de Catalunya (Calle 5 S/N sector C, Pol. ind. zona franca, 08040 Barcelona, España) Origine du papier : France. Taux de fibres recyclées : 92%Certification : ISO 14001. Eutrophisation : P= 0,011 kg par tonne.

Routage : Expedium, BP90350, 81027 Albi Cedex 9.

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CONTACTTél. 05 63 51 49 49 - Fax 05 63 71 02 65

ANNONCES LÉGALESDU 4 AU 10 OCTOBRE 2018 - N° 735www.lejournaldici.com / redaction@lejournaldici.com 49

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