La Grande Ville 24 heures Chrono/The 24-hour-non-stop-metropolis

« LA GRANDE VILLE 24 HEURES CHRONO »• MINISTÈREDELACULTURE

ETDELACOMMUNICATION(DGPAT-BRAUP)• CITÉDEL’ARCHITECTUREETDUPATRIMOINE

PROGRAMMEEXPÉRIMENTALDERECHERCHE-ACTION

2012-2013

0CTOBRE 2012PROJET DE PARTENARIATS

LA COURNEUVE

ROISSSYAÉROPORT CHARLES -DE-GAULLE

CITÉ DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE

PONT DE RUNGIS

ÉVRY

PLATEAU DE SACLAY

CONFLUENCE SEINE-OISE

SAINT-DENIS

LA DÉFENSE

RECHERCHE-ACTION

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« LA GRANDE VILLE 24 HEURES CHRONO »

• MINISTÈREDELACULTUREETDELACOMMUNICATION(DGPAT-BRAUP)• CITÉDEL’ARCHITECTUREETDUPATRIMOINE

PROGRAMMEEXPÉRIMENTALDERECHERCHE-ACTION

2012-2013

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Comité de pilotage

MCC / DGPAT Bertrand Pierre GALEY> Directeur, adjoint au direc-teur général des patrimoines, chargé de l’architecture

MCC / DRAC Muriel GENTHON > Directrice, DRAC Île-de-France

MCC / CAPA : non nommé> Président de la Cité de l’architecture et du patrimoine

RÉGION IDF / STIF Pierre SERNE > Vice-président du Conseil régional d’Île-de-France, chargé des transports et des mobilités

SGP Catherine BARBÉ > Directrice de l’aména-gement et de l’urbanisme, Société du Grand Paris

AiGP Bertrand LEMOINE > Directeur général de l’Atelier international du Grand Paris

Partenaires institution-nels du programme

Ministère de la Culture et de la CommunicationDirection générale des patri-moinesBureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère182 rue Saint-Honoré75033 Paris Cedex 01 - France

Cité de l’architecture et du patrimoineProgramme Ifa / Cité de l’architecture1 place du Trocadéro et du 11 Novembre75116 Paris - France

Conseil scientifique

Pascal AMPHOUX > Architecte, professeur à l’ENSA de Nantes

Mireille APPEL-MULLER > Déléguée générale de l’Ins-titut pour la ville en mouve-ment / PSA Peugeot Citroën

Patrick BOUCHAIN> Architecte

Karen BOWIE > Historienne, professeur à l’ENSA Paris-La Villette, chercheur à l’IPRAUS / UMR AUSSER

Jean-Marie DUTHILLEUL > Président directeur général d’AREP GROUPE

Jose-Manuel GONÇALVÈS > Directeur du Centquatre, Paris

Patrice MARTINET > Fondateur et directeur du festival « Paris quartier d’été »

Frédéric POUSIN > Directeur de recherche CNRS, directeur du LAREP à l’ENSP de Versailles

Conception et coordina-tion du programme

Panos Mantziaras> Chef du Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère

COORDINATION ÉDITORIALE ET DIFFUSIONMinistère de la Culture et de la CommunicationDirection générale des patri-moinesBureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagèreTél. : 01 40 15 32 84Fax : 01 40 15 32 24Mail : [email protected] : www.culture.gouv.fr

Organisation

MCC / DGPATMaryline Laplace> Sous-directrice de l’ensei-gnement supérieur et de la recherche en architecturePanos Mantziaras> Chef du Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagèreRoselyne Maurice> Attachée d’administrationCorinne Tiry-Ono> Architecte-chercheur

MCC / DGPATManuel Candré> Chargé de la communication

CAPADavid Madec> Directeur de la communi-cationDiane de Ravel> Responsable de pro-grammes, IFA

AP5Stéphane Lemoine> Coordination emploi du temps/mobilité

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SOMMAIRE

- Avant-propos- Résumé de l’opération et des équipes- La recherche-action.- Pourquoi ?- Comment ?- Démarche, partenariats, - - - calendrier- Projets et itinéraire- Tableau récapitulatif

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A la lumière qu’a jetée la récente exposition « Circuler » de la Cité de l’architecture et du patrimoine sur la pro-blématique des mobilités humaines, et dans la pers-pective ouverte par l’action concertée de l’Etat et des collectivités sur l’améliora-tion des conditions de trans-port quotidiennes de millions de Franciliens, la Direction générale des patrimoines initie avec la Cité de l’archi-tecture et du patrimoine le programme expérimental de recherche-action intitulé « La grande ville 24 heures chrono ».

Ce programme fait appel à de jeunes architectes, urbanistes et paysagistes, associés aux chercheurs des Ecoles nationales supérieures

d’architecture et des Univer-sités. Il vise à renouveler les pratiques de la transforma-tion de l’espace en ouvrant à des problématiques qui se situent au carrefour de l’art et de la science, de l’ingénierie et du projet. Comment explorer les liens vitaux entre la mobilité et la vie quotidienne ? Comment les identités des territoires urbains composent-elles leur unité ? Comment expliquer au grand public la vitalité familière de la Grande Ville ?

Les neuf équipes de pra-ticiens et de chercheurs épousent ainsi la dyna-mique qui s’est installée sur le territoire francilien depuis des années, en poussant plus loin notre connaissance et notre compréhension de

sa complexité, en offrant aux citoyens une expérience inédite durant vingt-quatre heures à l’occasion d’un « pèlerinage culturel » qui aura lieu dans la métropole parisienne en mai 2013.

Une occasion importante d’y associer le plus grand nombre de partenaires publics et privés, autour d’un projet culturel citoyen, à l’heure où une crise éco-nomique sans précédent rappelle l’importance de la solidarité des territoires.

Bertrand-Pierre GaleyDirecteur adjoint au directeur général des patrimoines,chargé de l’architecture

Avant-propos

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Le contexteDans le cadre de l’exposi-tion « Circuler, quand nos mouvements façonnent les villes », son commissaire, Jean-Marie Duthilleul, a sou-haité intégrer les dernières avancées de la recherche architecturale et urbaine en étroite collaboration avec la Direction générale des patrimoines du Ministère de la culture et de la commu-nication. Le projet initié par le MCC et la CAPA va se concrétiser sous un format de rencontres tout à fait innovant où la recherche « entre en action ».

L’évènementDes équipes de chercheurs des écoles d’architecture et de jeunes équipes d’archi-tectes s’associent pour un évènement public de 24h relatif à la mobilité piétonne, mécanisée, collective, individuelle en relation avec différents sites.

……Une unité de lieu : le Grand ParisUne unité de temps : 24h……

Le public, sera invité à par-courir les sites et à assister à

une chaîne ininterrompue d’évènements pendant 24h. Autant d’équipes et de lieux qui seront une invitation au mouvement, à la circula-tion, à la mise en perspec-tive et à la connaissance des sites avec la Cité de l’architecture et du patri-moine pour point de départ et d’arrivée.Les sites retenus : les opéra-tions d’intérêt national de Seine Aval, Saclay, et Seine Amont ; Évry, Roissy/Le Bourget, Confluence Seine/Oise, Seine Saint-Denis.

Méthode de travailLes « tandems » de cher-cheurs-praticiens auront à proposer et réaliser un évènement d’une courte durée (maximum 1h30). Chaque séquence aura une autonomie de format : mini énoncés/conférences, constructions in situ, actions artistiques, etc. Cette inter-vention est la partie action de la recherche avec la possibilité de faire des tests in situ.Un mini guide présentera la manifestation pendant 24 h dans le Grand Paris et proposera des parcours afin de profiter au mieux de la manifestation selon les tra-jectoires individuelles.

Au-delà de l’événementLes bénéfices de ce projet sont multiples :

•Mobiliser de jeunes archi-tectes et des équipes de recherche et contribuer ainsi au dialogue entre la science et la société, com-muniquer sur de nouvelles manières d’aborder les problématiques du Grand Paris.

• Inviter le grand public à regarder le Grand Paris dans sa véritable échelle métropolitaine de manière à décloisonner cette approche de la mise en œuvre du futur métro automatique.

•Pour les sites : laisser des traces opérationnelles, à valeur de test, qui seront reprises par les acteurs des territoires.

•Mutualiser des dyna-miques et des capacités d’action sur les territoires identifiés.

Résumé de l’opération

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Leséquipes

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« Entre deux eaux » ÉVRY ENSA Paris-Malaquais Laboratoire ACS (UMR AUS-SER LABEX FUTURS URBAINS) Avec Lateral Agency, Paris

« Prendre place » SACLAY ENSA Paris-Malaquais Laboratoire ACS (UMR AUSSER / LABEX FUTURS URBAINS) Avec Agence Saison-menu, Roubaix

« Turbulences » ROISSY ENSA Toulouse Laboratoire LRA Avec Agence Taktyk, Bruxelles

« Strativarius, un sit-com sous La Défense » LA DÉFENSE ENSA Paris-Malaquais Laboratoire LIAT Avec Atelier AWP, Paris

« Fragments d’ailleurs : une gare condensateur de son territoire » PONT DE RUNGIS ENSA Paris-Belleville Laboratoire IPRAUS (UMR AUSSER / LABEX FUTURS URBAINS) Avec Le Grand Collectif, Paris-Lyon-Marseille

« Engins » CONFLUENCE SEINE-OISE IFSTTAR SPLOTT (LABEX FUTURS URBAINS) Avec Grau Architectes Urba-nistes, Paris

« 4000 bornes : promenade manifeste » LA COURNEUVE ENSAP Lille Laboratoire LACTH Avec Groupe Ici-Même, Paris

« La gare-seuil et l’imagi-naire de l’homme métropo-litain » SAINT-DENIS ENSA Strasbourg Laboratoire AMUP Avec Agence Aupa-Urba, Paris

« Retour vers le futur / Tra-versées urbaines » CAPA ENSA Grenoble Laboratoire Cresson (UMR AAU) Avec Collectif Bazar Urbain, Grenoble

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Contexte et problématiqueLa dynamique du mou-vement semble avoir conquis sans appel le monde contemporain. La circulation des personnes, le transport des biens par tous les moyens, les vitesses et les échelles façonnent le dessein du monde urbain. La mobilité, vision program-matique des avant-gardes du XXe siècle, demeure sa condition la plus stable et permanente.

Si ce constat revient dans l’histoire de l’architecture et de la ville modernes avec une certaine régularité, il semble actuellement domi-ner le discours des acteurs et les actes qui en découlent : documents d’urbanisme, études, manifestes, positions politiques,… La question même de la mobilité a beaucoup évolué depuis dix ans : d’abord indexée à l’enjeu socio-politique de l’accessibilité, puis identifiée

à l’émergence des mobilités douces, elle est redevenue une condition de puissance métropolitaine.

C’est justement là qu’un champ d’investigation aux horizons multiples s’ouvre à la recherche architecturale, urbaine et paysagère autour de la viabilité écologique, l’efficience économique, la valeur sociale, la congruité sensorielle – et même esthé-tique – de la mobilité.

Paradoxalement, entre la circulation et ses fina-lités (travailler, s’amuser, se nourrir, se rencontrer, commercer,…), une inver-sion de valeurs serait en train de s’opérer. En effet, à en croire de nombreux sondages effectués auprès du grand public, les en-jeux du transport (fluidité, connectique, ruptures de charge, coût,… ) attirent davantage l’intérêt et les énergies collectives que les

finalités du déplacement proprement dit. La circula-tion – ses temporalités, ses équipements, ses échelles – résiste à toute volonté de la réduire au déplacement. Parmi les quatre zones de la Charte d’Athènes, n’est-ce pas elle qui empiète allègre-ment sur le travail, les loisirs, l’habiter ? Au moins depuis l’esquisse anthropologique de Marc Augé, la valeur qu’on attribue aux lieux de mobilité concurrence ou intègre la symbolique qu’on reconnaissait auparavant aux lieux de la perma-nence, notamment l’habitat ou le monumental.

D’inspiration moderniste également, l’utopie d’un espace-temps réduit de la mobilité – pensons à la carte rétrécie de la France selon la SNCF – afin que celui-ci ne nuise pas à une représen-tation bienheureuse de nos vingt-quatre heures, butte sur la complexité de plus en

plus croissante des scénarios de la vie urbaine. Autre-ment dit, nos trajets quoti-diens seraient de plus en plus des unités spatio-tem-porelles à part entière, notre circulation aurait tendance à dessiner un nouveau cadre de vie.

Ouvrir une fenêtre de vue sur le paradoxe de cette nouvelle unité spatio-tem-porelle que représente la mobilité au sein d’une exposition consacrée à l’acte et aux lieux de la circula-tion, représente un défi peu aisé. Comment représenter une aporie contemporaine à l’égard d’une condition humaine, qui contredit le sens même d’apparte-nance et d’esprit du lieu ? Comment exposer au-delà de sa propre communauté scientifique, l’interrogation du chercheur sur le passé confus, le présent distordu et le futur incertain de la circulation ?

La recherche-action. Pourquoi ? Comment ?

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Format et finalitésTelles se dessinent les grandes lignes de la pro-blématique sur la mobilité auxquelles le Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère, a souhaité s’inscrire dans la lignée de l’exposition « Circu-ler, quand nos mouvements façonnent les villes » de la Cité de l’architecture et du patrimoine par les apports de la recherche scientifique issue des écoles d’archi-tecture. Sans prétention d’y répondre, mais plutôt d’investiguer leur pré-gnance, il s’est avéré néces-saire de revoir le format classique d’un séminaire de recherche : ceci devrait révéler le double paradoxe, celui de l’unité spatio-tempo-relle de la mobilité, et celui de la recherche en train de s’exposer.

Concrètement, la DGPAT et la CAPA invitent un petit nombre d’équipes compo-sées de chercheurs et de maîtres d’œuvre (archi-tectes, urbanistes, paysa-gistes) à investir quelques uns des sites du Grand Paris actuellement au cœur des enjeux de la circulation par leur position, leur fonction, leur état de projet, leur vocation. Les équipes sont invitées à organiser une action sur la base d’une recherche prospective, qui donne sens à la synergie de la recherche architecturale, urbaine et paysagère avec la maîtrise d’œuvre à toutes les échelles.

Des regards incisifs tra-duits en dispositifs / évé-nements temporaires sont attendus, dont l’expérience est proposée au public le

temps d’une journée / nuit. Objectif premier : faire sortir la recherche de sa confiden-tialité académique, mais également rappeler que la recherche en architecture et urbanisme inclut tout natu-rellement l’investigation des moyens du passage à l’acte, et de l’implication amont des usagers / acteurs.

Le choix de la production-exposition de la recherche in situ aurait pu se limiter là, laissant en latence l’une des visions les plus partagées par la population du Grand Paris. Notamment celle qui reconnaît dans les vecteurs et les énergies de l’agglomé-ration parisienne les traits d’un destin commun, et celle qui, dans les qualifica-tions intra muros, banlieue, cité, lisière, centre, nœud, n’entrevoit que les intensités diverses de ses hauts-lieux.

Pour autant, rendre compte de la congruité de ces différentes tonalités au sein du Grand Paris nécessite-rait une action radicale, le détournement des pratiques médiatiques classiques, tant de la recherche que du projet. C’est justement là où la recherche en action maintient son droit à l’expérimentation. Il y aura donc une unité de lieu et de temps pour cette série d’actions consacrées aux énergies mobiles du Grand Paris, garantie par l’insertion de chacune un même jour du mois de mai 2013 dans le gigantesque réseau de trans-port et de circulation qui innerve le territoire « grand parisien ». Unité de lieu (le Grand Paris), unité de temps (vingt-quatre heures), de fa-çon à ce qu’un public averti

puisse parcourir les sites et assister à la chaîne des événements en continu ou à la carte. Autant d’équipes et de lieux qui seront une invi-tation au mouvement, à la circulation, à l’investigation, à la mise en perspective et à la connaissance des sites.

Ces rencontres « recherche-pratique » à échelle 1:1 tra-duisent aussi une ambition donnée : laisser des traces opérationnelles susceptibles d’intéresser les acteurs légitimes du territoire du test. Au-delà de l’événemen-tiel hors chambre et extra ordinaire, il s’agit de créer des occasions de mutua-lisations transversales de dynamiques et de capacités d’action sur des territoires donnés.

En somme, conçue elle-même comme une circu-lation de la recherche en train de se faire, la face publique de la recherche sur la mobilité acquiert un autre degré de pertinence sur la représentation des réseaux, de leurs qualités aréolaires et réticulaires, des nœuds et des connexions. L’inves-tigation des lieux de transit, de passage, de voyage, de pause, d’attente, de rassem-blement, de triage in situ et l’engagement des acteurs concernés, donnera corps à un territoire par la mise en valeur tant de sa multiplicité que de son imagibilité.

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Loin d’être une action isolée dans l’océan d’évenements qui strient quotidiennement la grande métropole, « La grande ville 24 heures chrono » est conçue et menée comme un projet avec une vocation évolutive : partir du constat (empirique et scien-tifique) de l’incongruité du territoire urbain pour tenter de composer (par l’action architecturale, artistique, associative) un archipel de signes symboliques de l’unité sociale de la Grande ville. La recherche-action entend alors transformer le territoire urbain, marqué par ses fron-tières, en métropole balisée par sa constellation de lieux significatifs et signifiants, de la ligne de séparation aux espaces de rassemblement.

Le processus de recherche croise une réflexion globale avec une intervention sur le terrain, objet de la recherche et matière d’inter-rogation.

La timeline ci-contre désigne la procédure susceptible de rendre compte de cette lente transformation du grand territoire, en l’occurence francilien : grâce à la pro-blématique générale, ici la mobilité, des équipes d’archi-

tectes, artistes, urbanistes, sociologues, etc. s’emparent de sites qu’elles questionnent doublement : par l’interro-gation scientifique, sensée faire évoluer la connais-sance sur le terrain, et par l’action destinée à un public plus ou moins averti, invité à interagir avec cet espace mouvant et évolutif qu’est en périphérie urbaine. Des actions qui donneront par la suite l’occasion au comité de pilotage et au conseil scientifique de comparer des situations urbaines, de les commenter et de les mettre en perspective, avec le public rassemblé pour parta-ger cette expérience forcé-ment décalée par rapport à l’expérience quotidienne.Les « tandems » de la recherche-pratique auront à dessiner un événement d’une courte durée (maxi-mum une heure et demie). Chaque séquence aura une autonomie de format : mini énoncés/conférences, constructions in situ, actions artistiques, etc.

Définir des « hauts-lieux » relève d’une action col-lective, autant que de la fabrique de ce système cohé-rent, lisible parce que faisant sens. La critique constructive aux projets qui seront propo-sés dans une prochaine réu-nion des équipes, aura lieu sous le regard d’un conseil scientifique, invité à accom-pagner la recherche-action.

L’ensemble des acteurs impliqués devraient ainsi veiller à :

•Rendrevisiblelacohésionculturelle de la métropole par l’exposition de lieux.

•Rendrecettecohésiondynamique par son expo-sition en continu au sein d’une cohérence temporelle (24 heures).

•Élaborer,aveclacontri-bution des acteurs en prise avec les sites, les contours d’un futur programme de recherche impliquée à l’échelle du Grand Paris dont la mobilité sera l’un des axes majeurs – parmi d’autres.

Le collectif, sous l’impulsion du conseil scientifique, per-mettra de situer l’action dans l’espace des vingt-quatre heures, afin que l’ensemble des propositions puisse trou-ver leur place et leur temps.La chaîne des projets, situés et minutés, donnera forme au séminaire « La grande ville 24 heures chrono » et permettront de lancer l’invi-tation au public, qui sera prise en charge du point de vue logistique par la CAPA.Cette vitrine sur la recherche concerne aussi le support de cette recherche : le territoire du Grand Paris. La visite des sites constitue une mise en situation du visiteur dans le Grand Paris. Un accom-pagnement est proposé à

juillet 2012 octobre 2012 juin 2013 été 2013 novembre 2013

9 CAPA8 GARE DE SAINT-DENIS7 LA COURNEUVE6 CONFLUENCE SEINE-OISE5 GARE PONT DE RUNGIS

4 DALLE DE LA DÉFENSE

3 AÉROPORT DE ROISSY

2 PLATEAU DE SACLAY

1 AQUEDUC À ÉVRY1 Transversales aux axes radio-concentriques2 Marche comme moyen de transport3 Paradoxe lieu de connexion et frontières4 Fiction sur les territoires de mobilités invisibles5 Gare condensateur du territoire6 Objets de la mobilité7 Parcours alternatifs8 Gare comme seuil9 Pluralité des espaces de mobilité

Mobilité / Grand Paris

GRAND PARIS

problématique générale

Mobilité / Territoire

BRAUP BRAUP + chercheurs + praticiens

BRAUP + chercheurs + partenariats

+ étudiants + praticiens

BRAUP+ chercheurs + partenariats

+ praticiens

BRAUP + chercheurs + partenariats + institutions+ praticiens


+ praticiens

9 projets de recherche sur la mobilité et le territoire

9 sites sur un territoirePartenariats

problématiques / équipes sites / problématiques

retour expérience terrain

résultatstests in situ "after"

Interventions sur sitesParcours, visites, pré-

figuration, réception du public

impacts, recherche,

problématique sur les sites

bilan à chaud

colloque, partenariat, territoires, mobilités

RECHERCHE-ACTION BRAUP TERRITOIRES

24H CHRONO

ORGANISATION ÉVÈNEMENTSPECTACLE VIVANT

BRAUP + chercheurs + praticiens + partenariats

+ étudiants + artistes + public

mai 2013

SAINT-DENIS / LA GARE SEUIL

CAPA / RETOUR VERS LE FUTUR

ÉVRY / ENTRE DEUX EAUX

LA DÉFENSE / STRATIVARIUS

PONT DE RUNGIS / FRAGMENTS D'AILLEURS

CONFLUENCE SEINE-OISE / ENGINS

LA COURNEUVE / 4000 BORNES

SACLAY / PRENDRE PLACE

ROISSY / TURBULENCES

la fois comme une assis-tance, mais également comme l’occasion d’un test à grandeur réelle. La mise en situation des équipes sera aussi celle des visiteurs. L’organisation de ce dispo-sitif sur 24h utilisera donc les possibilités, la diversité et l’association des mobilités sur le territoire du Grand Paris avec ses habitants et ses visiteurs. Le choix libre des parcours des visiteurs à travers la manifestation fait également partie des enjeux du projet.

Démarche, partenariats, calendrier

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juillet 2012 octobre 2012 juin 2013 été 2013 novembre 2013

9 CAPA8 GARE DE SAINT-DENIS7 LA COURNEUVE6 CONFLUENCE SEINE-OISE5 GARE PONT DE RUNGIS

4 DALLE DE LA DÉFENSE

3 AÉROPORT DE ROISSY

2 PLATEAU DE SACLAY

1 AQUEDUC À ÉVRY1 Transversales aux axes radio-concentriques2 Marche comme moyen de transport3 Paradoxe lieu de connexion et frontières4 Fiction sur les territoires de mobilités invisibles5 Gare condensateur du territoire6 Objets de la mobilité7 Parcours alternatifs8 Gare comme seuil9 Pluralité des espaces de mobilité

Mobilité / Grand Paris

GRAND PARIS

problématique générale

Mobilité / Territoire

BRAUP BRAUP + chercheurs + praticiens


+ étudiants + praticiens

BRAUP+ chercheurs + partenariats

+ praticiens

BRAUP + chercheurs + partenariats + institutions+ praticiens


+ praticiens

9 projets de recherche sur la mobilité et le territoire

9 sites sur un territoirePartenariats

problématiques / équipes sites / problématiques

retour expérience terrain

résultatstests in situ "after"

Interventions sur sitesParcours, visites, pré-

figuration, réception du public

impacts, recherche,

problématique sur les sites

bilan à chaud

colloque, partenariat, territoires, mobilités

RECHERCHE-ACTION BRAUP TERRITOIRES

24H CHRONO

ORGANISATION ÉVÈNEMENTSPECTACLE VIVANT

BRAUP + chercheurs + praticiens + partenariats

+ étudiants + artistes + public

mai 2013

SAINT-DENIS / LA GARE SEUIL

CAPA / RETOUR VERS LE FUTUR

ÉVRY / ENTRE DEUX EAUX

LA DÉFENSE / STRATIVARIUS

PONT DE RUNGIS / FRAGMENTS D'AILLEURS

CONFLUENCE SEINE-OISE / ENGINS

LA COURNEUVE / 4000 BORNES

SACLAY / PRENDRE PLACE

ROISSY / TURBULENCES

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Projets et itinéraire

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DÉPART ET RETOUR CITÉ

24h 1h2h

3h

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ÉVRYCITÉ

SAINT DENIS

LA DÉFENSE

Aéroport de RoissyLRA / ENSA Toulouse / Taktyk

ÉvryACS / ENSA Malaquais / Latéral Agency

Plateau de SaclayACS / ENSA Malaquais / Saison-Menu

Confluence Seine-OiseIFSTTAR / GRAU

Saint-Denis - GareAMUP / ENSA Strasbourg / AUPA-URBA

La Courneuve - A1LACTH / ENSAP Lille / Ici même

Cité de l’ArchitectureCRESSON / ENSA Grenoble / Bazar Urbain

La DéfenseLIAT / ENSA Malaquais / AWP

Pont de RungisIPRAUS / ENSA Belleville / OBRAS

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LIEU : ÉVRY d’une vision au fil de la vallée, nous tentons une exploration en coupe (cross section), remontant depuis le fleuve à travers les zones densé-ment urbanisées, puis en direction du plateau agricole à l’ouest et au sud. L’obligation de rechercher les franchissements successifs des grandes voies de circulation révèle la contrainte d’une orientation presque exclusive des grands tracés, séparant les quartiers et créant des zones enclavées.Le projet du grand stade de rugby à l’emplacement de l’ancien hip-podrome de Ris-Orangis change la donne en obligeant à adapter les accès, et à faciliter les cheminements d’est en ouest, reliant le centre d’Evry à sa propre périphérie. Le site choisi crée les conditions de nouvelles zones urbanisées, à l’ouest et au sud des axes principaux.

Grandes infrastructures et biodiversitéLa recherche que nous proposons, à laquelle le cahier des charges de-mande d’associer le public, consiste à reconnaître une géographie, et à faire un inventaire concret de ses qualités et de ses capacités. Parce que les zones concernées se situent en péri-phérie urbaine, limitrophes de zones agricoles, leur caractère d’environne-ment naturel à protéger nous paraît essentiel. La proposition d’un relevé botanique nous est apparue comme ouvrant la voie à une connaissance concrète des sols, des cheminements, de la topographie – tout à l’opposé d’une vision purement planificatrice où la grande échelle territoriale et les grands projets d’infrastructures sont prétexte à des opérations qui violentent le territoire au moment

même où ils se donnent pour but de l’aménager.Les grandes infrastructures tech-niques ne sont pas les ennemies de la nature. On a pu montrer que les couloirs de lignes à haute tension, véritables autoroutes électriques mais traversant ici la Communauté d’agglomération selon d’autres directions et trajets, abritaient un véritable conservatoire naturel : cortège floristique, foisonnement d’espèces, trésor de biodiversité. Il ne s’agit donc pas d’opposer les grands artefacts urbains et les

patrimoines naturels : l’intérêt pour les territoires ruraux, cultivés, fores-tiers, ou en friche, marque la volonté d’une prospective urbaine qui ne se penserait pas comme antagoniste à la nature, mais comme intégrée à elle. Une expérience directe du terrain est nécessaire. C’est à elle que nous convierons le public.

Les conditions du projetTrois conditions nous semblent pouvoir être réunies pour une telle expérience :• La présence d’un jardinier pay-sagiste pour effectuer les relevés botaniques ;• Le filmage et l’archivage vidéo, prémices d’un travail de montage pour construire visuellement une carte transverse du territoire ;• La participation éventuelle d’artistes danseurs, capables d’entraîner les corps, et de chorégra-phier le rapport des marcheurs aux tracés qu’ils décrivent.Tout en s’insérant dans la program-mation de la journée 24h chrono, nos réflexions nous conduisent à privilégier la construction d’une séquence : relevés botaniques,

performance publique, filmage, archivage, restitution finale.

En plus de l’équipe, nous souhaitons solliciter la col-laboration des personnalités suivantes :

• Pierre Lieutaghi : écrivain et eth-nobotaniste, vit en Haute-Provence depuis 1965. Attaché au Muséum national d’histoire naturelle (Paris) et à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative (Aix-en-Provence), Lauréat de l’Aca-démie des Sciences, il a publié une douzaine de livres et de nombreux articles où sont abordés les aspects majeurs des relations plantes/socié-tés dans nos pays. Concepteur et responsable scientifique des jardins ethnobotaniques de Salagon, à Mane (Conseil Général 04), il codi-rige dans le même lieu un séminaire d’ethnobotanique du domaine européen. Dans les marges de la recherche, il conduit aussi un travail d’écriture proprement dit, avec un intérêt particulier pour l’image. ⁃ • Nathalie Alonso-Casale : réali-satrice néerlandaise d’origine fran-çaise et espagnole. Elle est aussi actrice, cameraman, scénariste et monteuse. Sa spécialisation est de trouver une solution aux problèmes de montage. ⁃ • Les gens d’Uterpan : les chorégraphes Annie Vigier et Franck Apertet s’interrogent sur les normes qui régissent la danse et le spectacle vivant. Leur travail passe entre autres par une prospection des limites du corps et de la représen-tation. Leur projet « Topologie » est proche dans ses principes des intentions de 24h/Chrono tel que nous l’interprétons (www.lesgens-duterpan.com).

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Entre deux eauxÉQUIPEENSA Paris-MalaquaisLaboratoire ACS (UMR AUSSER / LABEX FUTURS URBAINS)Jean Attali Avec Lateral Agency, ParisPierre David, Quentin L’Hôte

Le principe de cette « recherche ac-tion », telle que nous la comprenons, consiste à établir les conditions d’une description non convention-nelle d’un territoire limitrophe du Grand Paris : celui de la Commu-nauté d’agglomération d’Evry Centre Essonne. La carte du territoire et l’occupation du sol témoignent de la grande dépendance de ces six communes agglomérées vis-à-vis des grands équipements routiers et ferroviaires rayonnant depuis Paris.Ces communes, à la fois urbaines et rurales, marquent le seuil sud de l’agglomération parisienne : une porte de Paris. Leur territoire est marqué par les divisions principales de son sol, toutes orientées selon un axe nord/sud (ou plus exactement nord/nord-ouest/sud/sud-est), selon les tracés des grandes infrastructures parallèles à la Seine et polarisées par la capitale : la vallée fluviale, les voies de chemin de fer (grandes lignes et RER), la nationale 7, l’autoroute A6, l’aqueduc de la Vanne : grandx découpage typique de la structuration du territoire depuis Paris.

Une lecture transversale du territoireNous faisons l’hypothèse d’une « lecture » transversale d’Evry et de sa Communauté d’agglomération, alternative aux grands tracés et perpendiculaire à eux : au lieu

« Une expérience directe du terrain est nécessaire. C’est à elle que nous convierons le public. »

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LIEU : SACLAY déploiement de l’accessibilité mul-timodale dans une ville connectée. Les seules rationalités techniques ne suffisent plus à alimenter la vie réelle. L’innovation réside dans la capacité à mettre en place des solu-tions pratiques, technologiques et innovantes répondant au problème d’optimisation des ressources comme le passage de la voiture propriétaire à la voiture partagée. Inconsciente, subie ou choisie, la mobilité piétonne est sous-estimée et mal mesurée. La marche se pra-tique peu en exclusivité, sauf chez les plus démunis : cellule souche de la mobilité (Amar), elle en est le premier et dernier mode, elle est l’entre-deux et le lien de toutes les (inter)modalités, de toutes les mobi-lités comme des lieux (Chardonnet). Appartenant au monde émergent des signaux faibles, elle se fonde sur des formats multiples et des solutions ouvertes et réversibles.Il n’est plus question d’imagi-ner deux territoires, celui des flux d’informations d’un côté et celui des personnes de l’autre, qui coexisteraient de façon totalement indépendante. Le Web social tend à éclipser l’internet « instrumental » au profit d’un internet « expressif », de la mise en valeur du capital social en réseau et du partage de contenus auto-produits (Casilli).

L’échelle de la personne en mouvementDes grandes boucles d’infrastruc-tures de la planification métro-politaine au maillage hyperlocal, comment réinterroge-t-on le rapport au terrain, au moment où les Plans de déplacements inter-entreprises (PDIE) montrent le nouvel intérêt lo-cal des entreprises, où les nouvelles générations rêvent de la nature en ville, et où l’on constate la difficulté des logiques hétérogènes ?Confronter ou associer le ‘top-down’ et le ‘bottom-up’ : à Saclay, il est intéressant de renverser l’angle d’observation. Si, au lieu de partir de l’échelle de l’infrastructure, de

l’action publique et de la métropo-lisation du territoire, on observe l’accessibilité depuis l’échelle de la personne en mouvement avec ses moyens et capacités d’autonomie corporelle, mentale, culturelle, économique, comment penser le développement urbain par l’échelle locale ?Sur ce plateau agri-urbain non dense, quatre populations aux rythmes et temporalités différents sont confrontées à de gros enjeux de mobilité : les étudiants et cher-cheurs, les navetteurs travaillant sur le territoire, les habitants, les engagés ou personnes localement investies. Comment les faire conver-ger et coopérer au lieu de leur offrir des solutions hétérogènes?

L’acteur générateur de l’espace publicContrairement aux autres modes mobiles, la marche est directement conditionnée par les ressources du territoire traversé et l’adhérence au contexte, plus encore que par l’amé-nagement des parcours praticables. Dès lors, la notion des « entre-deux » devient la pulsation de la mobilité, plus signifiante que la simple rela-tion des origines et destinations.L’émergence d’un public informa-teur oscille entre le client des lieux publics (pour lequel on organise la ville et ici la marche) et l’acteur générateur de l’espace public (qui organise sa mobilité et la vie en commun qui va avec et produit un renouvellement de l’espace public). L’homme mobile, face à la lisibilité des espaces et systèmes d’orga-nisation, montre des compétences à la maîtrise des lieux même non familiers, à la modélisation de l’espace et à l’appropriation des mondes inconnus, à la compréhen-

sion de l’organisation de la ville, des réseaux (TC, TIC). Soit aussi une adaptation à un nouveau mode de vie, résultant de la crise énergétique et des transformations de la ville.La représentation du territoire de la mobilité ne peut en rester aux cartes des voies, bâtiments et infrastructures. La recherche

pose l’hypothèse d’un territoire stratifié, non fusionnable en une carte en deux dimensions, composé de : la strate du sol du territoire et de la géographie physique, ce qui tient les choses ensemble ; la strate des réseaux d’infrastructure et d’équi-pement (eau, énergie, transport, information), ce qui alimente et régule la ville ; la strate des réseaux sociaux, ce qui vit et renouvelle la vie urbaine ; la strate des réseaux immatériels, ce qui véhicule l’infor-mation et alimente l’échange.

Le principe de la mobilité activeLa marche est un angle mort de la mobilité vue au prisme des grandes infrastructures du Grand Paris. Comment associer la grandiose infrastructure de la mobilité et la gestion fine interscalaire ? La multiplication des manières de se déplacer dans le temps et dans l’espace fait évoluer la question de la co-présence des personnes dans les espaces-temps et le sens de leur action. La mobilité est sociale et spatiale, physique, virtuelle ou potentielle. Elle concerne les per-sonnes, les informations, les biens, les énergies, les déchets, l’écologie (un système que l’on nommera PIBEDE).Nous proposons de mieux com-2.

Prendre placeÉQUIPEENSA Paris-MalaquaisLaboratoire ACS (UMR AUSSER / LABEX FUTURS URBAINS)Sabine Chardonnet Avec Agence Saison-Menu, RoubaixIsabelle Menu, Luc Saison

Si le potentiel de mobilité est un angle majeur des projets urbains mé-tropolitains, la mobilité de l’homme en ses multiples déplacements est en soi un projet (individuel ou familial) qui lui demande d’explorer le champ des possibles et de développer une maîtrise de l’espace et des sytèmes socio-techniques. Cette double conception et cette double échelle de la mobilité retient notre attention. Sur le territoire contrasté du plateau de Saclay – un plateau agricole, de recherche et de formation, d’emploi et de vie –, le déploiement d’infras-tructures de mobilité est au cœur des débats d’un projet urbain. C’est à la mobilité quotidienne, interne à un bassin de vie que nous nous inté-resserons, et plus particulièrement à la place et au rôle de la marche dans la mobilité spatiale, physique et dans la fabrique de la vie et de l’espace public urbain.

La marche comme mode innovantDe multiples signaux, dans les métropoles, indiquent que l’atmos-phère n’est plus à l’accueil enthou-siaste de toutes les mobilités, ni à une fabrique du mouvement dont le référentiel unique serait l’efficacité des systèmes (Orfeuil). Décrire, composer et réguler la mobilité requiert aujourd’hui des approches transversales (Kaufmann, Levy, Beaucire, Bauman).Les développements de la mobilité sont riches en controverses. Le débat s’est déplacé du transport à la gestion de la mobilité et au

« une adaptation à un nouveau mode de vie, résultant de la crise énergé-tique et des trans-formations de la ville. »

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prendre et prévoir l’atmosphère du territoire de Saclay dans une interaction entre recherche et projet, en nous appuyant sur l’une des bases de la recherche, à savoir : le développement d’une communauté d’intérêt et de réseaux sociaux pour la mobilité active (dont la marche). Il s’agit d’une part de projeter la bonne mesure des espaces à toutes les

échelles, et d’autre part de l’accueil de bonnes pratiques ; de l’attention à l’exigence de qualité du réseau de marche, et donc de l’espace public, et du passage d’une information à la fois égo-centrée et hétérogène à une gestion de données collabora-tives sur le territoire de Saclay. En résumé, il s’agit de l’ouverture et de la complémentarité des solutions

de mobilité pour une accessibilité enrichie et une qualité de service et de vie locale.

L’action 24H Chrono, dans l’esprit de la « Carte Ouverte du Plateau de Saclay » qui est en cours de finalisation (recherche ACS-Pre-dit) et du projet urbain engagé (agence Saison-Menu), propose

de faire expérimenter par le public de nouvelles représentations de la mobilité et en particulier de la marche pollinisatrice des territoires. Visant à préfigurer les capacités à vivre d’un espace public, il s’agira d’utiliser le décalage pour chercher à faire émerger un langage partagé entre les acteurs multiples sur un terrain riche en controverses.

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Télescopage des échelles « Des vitesses inhumaines se sont introduites dans les rapports humains ». Le philosophe Peter Sloterdijk explique que celles-ci produisent des « voisinages généralisés » en « anéantissant les distances. Ce qui est séparé a été réuni ». Cette nouvelle forme de glo-balisation signifie que des nouvelles proximités se mettent en place.L’aéroport est un lieu névralgique dans ce monde synchronisé qui prône la mobilité et la vitesse. En passant rapidement de l’intime à la mondialisation et vice-versa, l’aéro-port participe activement au télesco-page des échelles et reconfigure la perception et surtout une partie de l’usage du monde.

Des présences stronbosco-piquesEntre non-lieu, paysage techno-logique, architecture augmentée, hétérotopie, dystopie et territoire habité, l’aéroport est un endroit

où le contrôle social prend une forme particulièrement visible, mais en même temps il offre une grande mobilité, des contacts entre humains, des échanges accrus. A la fois infrastructure purement fonctionnelle et expression d’une urbanité paradoxale, l’aéroport converge vers une multitude de définitions. C’est dans l’articulation de ces antagonismes que cette recherche se positionne.

Entre ancrage et arrachementL’aéroport renvoie à une urbanité extrême qui se situe aux limites des métropoles et aux limites de la question urbaine. C’est un espace en rupture physique avec son envi-ronnement proche, mais qui offre en même temps une des plus grandes connectivités ! En procédant à des changements permanents et des articulations à l’intérieur d’un même espace, l’aéroport, par sa situation géographique et son fonctionne-ment marginal et excessif, est capable de préfigurer certaines évo-lutions urbaines. Il pose la question : comment se produit une « immersion existentielle » (Sloterdijk) dans une situation entre mobilité intense et localisation dans un site spécifique ?

La place des corpsDans ce lieu qui cristallise les sentiments les plus contradictoires, où et comment se placent les corps, l’humain, l’intime, l’arbitraire ? Com-ment cerner, à côté de sa rationalité, la part des émotions et des affects, la part énigmatique et insaisissable qui façonnent aussi les aéroports et l’activité du vol ? Lier des pratiques artistiques à des interrogations urbaines vise à appli-quer des démarches moins formelles, plus arbitraires et plus subjectives qui pourraient rendre visibles certains mécanismes qui s’y produisent. Cette expérience sensible du lieu pense l’aéroport différemment, elle inter-roge l’observation, l’implication, le détournement, mais aussi l’adhésion et la résistance.

Produire une cartographie épaisse Cette recherche se construit à partir de notions comme l’exploration, l’expérimentation et la transgres-sion. Elle se comprend comme un art de l’assemblage, émerge de l’action et instaure une approche flottante qui s’adapte aux lieux et aux situations à partir d’investigations artistiques.Se juxtaposant, in situ, sur l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, un camp de base et quatre propositions artistiques se connectent à l’espace. Le parcours et le son sont au cœur de ces démarches qui visent à hybrider action et représentation, présence et performance. Quatre propositions de cinq artistes : Dominique Blais, Philippe Lamy, Jean-François Pirson, Gwen-ola Wagon et Stéphan Degoutin (Nogovoyage) s’y insèrent de différentes manières. Sans produire une démonstration didactique, elles mettent en exergue des liens, des co-présences, se situant en perma-nence entre fiction et réalité. Elles interrogent l’aéroport comme un espace de ruptures qui demandent de nouvelles formes d’investigation.3.

TurbulencesÉQUIPE ENSA ToulouseLaboratoire LRAAndrea UrlbergerAvec Agence Taktyk, BruxellesThierry Kandjee, Sébastien Penfornis

« Cette expérience sensible du lieu pense l’aéroport différemment, elle interroge l’observa-tion, l’implication, le détournement, mais aussi l’adhé-sion et la résis-tance. »

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LIEU : LA DÉFENSE Insularité vs mobilité ?Le quartier de La Défense est un témoin vivant de l’histoire de la modernité et de la pensée de la mobilité dans la seconde moitié du 20ème siècle. Son histoire, aussi courte qu’intense, pose la question de la mobilité dans un contexte urbain singulier, marqué par une forte insularité. A une époque où domine le paradigme de la vitesse et de l’interconnexion, comment considérer la condition insulaire de La Défense ? S’oppose-t-elle néces-sairement à l’idée de mobilité ? Peut-on aussi la considérer comme une source d’identité, d’attractivité et d’intérêt, ou comme un facteur de mobilité au sein du quartier ?La sociologie de la modernité montre bien que la notion de mobi-lité ne se rapporte pas uniquement au transport (voir des auteurs comme John Urry, Nigel Thrift et Mike Featherstone en Angleterre, ou François Ascher en France et Vincent Kaufmann en Suisse). Elle renvoie aussi à des questions d’accès, d’activité, d’identité et de changement.

Un laboratoire urbainLa Défense a été, et reste, du fait de sa relative insularité, un labora-toire urbain. Le quartier s’apprête aujourd’hui à connaître une nouvelle ère de développement, marquée par une nouvelle gouvernance, avec la création de deux établissements publics, et une série de nouveaux projets ambitieux. Cette actualité continue de nourrir les phantasmes d’une métropole parisienne qui semble, à nouveau, rêver de grande hauteur et d’espaces publics ouverts, libérés de la pression automobile. Quatre décennies se sont pourtant écoulées depuis le lancement de La Défense à la fin des années 1950, durant lesquelles le quartier a connu son lot de crises générationnelles, de renaissances et de revirements idéologiques. L’actualité de la Défense appelle avec insistance à l’élaboration d’un

programme, fictionnel et théorique, capable de guider le futur du quartier. L’objectif de la recherche est donc double. Il s’agit d’une part de montrer comment les préceptes qui furent tour à tour expérimen-tés, acclamés et récusés durant quarante ans de développement resurgissent, évoluent et continuent d’influencer l’urbanisme parisien aujourd’hui. Il s’agit d’autre part d’inventer un nouveau futur, afin que le quartier continue d’être un laboratoire actif et influent.

Fictions participativesLa méthode proposée répond à l’enjeu de réengager le quartier avec son futur. Elle repose sur une démarche fictionnelle et partici-pative qui propose d’impliquer les habitants, les acteurs et les usagers du quartiers, dans la construction de scénarii. L’issue de ces scénarii n’est pas prédéterminée, mais leur élaboration sera encadrée et accompagnée à l’occasion d’ateliers d’écriture.L’action proposée, dans le prolon-gement des ateliers d’écriture, consiste en la création d’un sit-com participatif. Une série d’épisodes élaborés durant les ateliers, sera tournée dans les sous-sols de La Défense, transformés pour l’occa-sion en studios de répétition et de tournage. Le jour J, les visiteurs seront guidés à travers l’espace labyrinthique de la dalle, pour découvrir au hasard des parcours, les différents épisodes du sit-com.4.

Strativarius, un sit-com sous la DéfenseÉQUIPEENSA Paris-MalaquaisLaboratoire LIATGilles DelalexAvec Atelier AWP, ParisMarc Armengaud, Matthias Armengaud, Alessan-dra Cianchetta

«… impliquer les habitants, les acteurs et les usa-gers du quartier, dans la construc-tion de scénarii. »

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LIEU : PONT DE RUNGIS totale, chacun enfermé dans ses propres limites qui sont généralement accentuées par les infrastructures routières et ferroviaires. Dans un contexte qui ne laisse aucune chance de survie aux marcheurs, comment comprendre l’implantation d’une gare du Grand Paris ? Comment imaginer le rôle qu’elle peut endosser face à l’ampleur du territoire à convertir aux transports en commun ? Cette gare peut-elle devenir un germe de réinvention du site dans un processus de transition territoriale ? Notre démarche s’attache à porter une attention empathique à l’urbani-sation de la seconde moitié du 20ème siècle. Nous réfutons l’effacement, le masque et tout ce qui se rapproche-rait d’une nouvelle table rase. L’ob-jectif consiste à multiplier les regards qui permettent de comprendre et de tisser des liens entre des secteurs qui s’ignorent, des mobilités qui s’opposent, des époques d’urbani-

sation qui se contredisent. Car c’est bien dans cette épaisseur historique qu’un système itératif peut naître entre la gare et son territoire.

Au croisement de plusieurs courantsCette recherche se positionne dans la continuité des regards bienveillants sur la ville du 20ème siècle, son héritage, sa transformation : ceux de Thomas Sieverts, Lars Lerup, James Corner, Alan Berger (les représen-tants du mouvement « landscape urbanism »), Bernardo Secchi et Paola Vigano,… Elle s’inscrit également dans une démarche artistique qui puise son imaginaire dans la ville contemporaine : le mouvement Fluxus, la mission photographique de

la Datar (« France vue du sol » 1983-1989), et dans une posture architec-turale qui intègre le recyclage des matériaux, des denrées et des images (Victor Papanek). Enfin, elle s’inscrit dans le courant de la « deep ecology » qui consigne les finalités humaines dans l’ensemble de la biosphère, avec ses composants physiques et vivants, et consiste à prendre en compte les besoins autant de la faune et de la flore que ceux de la lignée humaine pour envisager une coévolution, avec la notion d’anthropo-écosystème (Naess, Forman).

La mobilité comme point de lecture critiqueLa gare Pont de Rungis, en limite de l’aéroport d’Orly, installée à l’articu-lation entre un secteur commercial métropolitain, un pôle d’emploi des plus importants d’Île-de-France, une petite cité jardin et un grand en-semble collectif de plusieurs milliers de logements, constitue un emblème de cette situation métropolitaine de limite d’agglomération.La recherche développe des regards croisés, des interactions sociales et spatiales entre la gare et son territoire. A partir de ces matériaux, la gare révèle son caractère vitaliste sous la forme d’une œuvre ouverte qui transcrit les richesses impercep-tibles du site. Ici les contrastes sont violents entre l’ensemble des forces naturelles et anthropiques, machines et humains, avions, RER, TGV, camions, voitures, Orlybus, touristes, piétons, karting… mais également faune et flore qui se fabriquent encore leur chemin envers et malgré l’extrême minéralisation du sol.Prendre la mobilité comme point de lecture critique de la ville contempo-raine permet de croiser les vitesses, les temps, les sons, les espèces, les ressources humaines…Cette recherche tente ainsi, de mul-tiplier des observations créatives sur tout ce qui fabrique du mouvement dans le site et, en retour, s’efforce d’exprimer des accommodations aux conditions de vie du 21ème siècle.

La gare, germe d’urbanité ?Les regards multiples, artistiques, architecturaux, écologiques… portés sur la ville contemporaine, et retranscrits dans le site de la gare, permettent de construire des itérations entre le territoire et sa porte d’entrée ferroviaire. Cette expérimen-tation ouvre à de nouvelles pistes de recherche dans lesquelles les équa-tions sociales et créatives peuvent être à l’origine d’une transformation en profondeur des lieux. Une deuxième hypothèse consiste à considérer que les forces naturelles sont un appui conséquent pour trouver du lien entre ces fragments ségrégués. Faune et flore sont les seuls éléments qui transgressent les limites et s’immiscent dans les enclos.

L’installation comme expérimen-tationLa démarche s’inscrit dans un temps long qui prend son origine en amont de l’évènement et se prolonge par une restitution critique. L’installation constitue en elle-même une scène expérimentale.À partir d’une feuille de route, l’équipe de plasticiens, vidéastes, photographes, architectes, part en dérive à la recherche des lieux cachés, suivant les traces que la nature leur a préparées. Pendant 24 heures, des collages vivants à quai animent la plateforme. Le site mute en fonction des heures du jour et de la nuit, de l’envie de chacun, du cadencement des trains, du rythme de la gare. Un mouvement s’installe, le site organise son propre tempo. En important les images et les sons locaux, une lecture de l’inac-cessible et de l’inconnu est offerte : l’aéroport, le marché de Rungis, les zones d’activités, la cité jardin… et la gare devient un condensateur du territoire, un spectacle dédié à la révélation de nouveaux systèmes métropolitains.

5.Quelles interactions entre gare et territoire ?La question que pose cette recherche, à travers la conception d’une gare ferroviaire, est celle du regard que l’on porte aujourd’hui sur la ville de l’après-guerre, sa dépendance aux transports motorisés et son devenir face à l’épuisement annoncé des ressources en énergie fossile. À l’heure où le projet du Métro Grand Paris Express se prépare à transfor-mer la métropole parisienne et que des programmes gigantesques sont étudiés à proximité des futures gares, nous posons la question de l’articula-tion entre la gare et son territoire dans un contexte spécifique de limite de l’aire urbaine francilienne. Ici, le 20ème siècle a œuvré à une urbanisation fondée sur un zoning programmatique et une accessibilité à la gloire du pétrole. Zones d’activités et centres commerciaux côtoient des grands ensembles de logements collectifs, des quartiers pavillonnaires et des centres anciens dans une ignorance

Fragment d’ailleurs : une gare condensa-teur de territoireÉQUIPE ENSA Paris-BellevilleLaboratoire IPRAUS (UMR AUSSER / LABEX FUTURS URBAINS)Béatrice MariolleAvec Le Grand CollectifParis-Lyon-Marseille

«… une démarche artistique qui puise son imagi-naire dans la ville contemporaine. »

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LIEU : CONFLUENCE SEINE-OISE

Quels sont les espaces du Grand Paris que dessine la mobilité des hommes et des choses ?

Des outils de mobilité différenciésLes urbanistes et les architectes conçoivent et dessinent commu-nément la ville à partir d’éléments statiques et matériels : le sol (la topographie), la propriété du foncier, le bâti et plus récemment l’infras-tructure. L’objet-même qui est mobilisé dans l’acte du déplacement qui accompagne et supporte le mou-vement (la voiture, le wagon, le vélo ou le tramway) n’est pas reconnu comme urbain, même s’il est le plus souvent assimilé au facteur détermi-nant de son évolution.

Or de plus en plus, la ville réelle, telle qu’elle se vit individuellement et collectivement, l’espace urbain tel qu’il s’organise, se construisent à partir et autour de la pratique portée par les engins de transport. Ce phénomène s’accentue d’ailleurs à mesure qu’on s’éloigne du centre. A ce titre, même s’ils ne sont pas du ressort des architectes et des urba-nistes, il faut reconnaître que les engins de transport sont des parties prenantes de l’espace urbain, qu’ils font ville et peut-être-même qu’ils en constituent désormais la brique élémentaire. L’engin de transport, essentiel-lement conçu comme un outil de

mobilité différencié est l’instrument d’une intention qui se décline en deux volets : se déplacer et déplacer des biens, nécessité trop souvent oubliée. Il reste alors à voir quelles sont les spécificités de la Très Grande Ville.

Les engins de transport comme médiateurs et révélateurs de l’espace métropoliséLe territoire de la confluence est particulièrement représentatif de cette logique de façonnement urbain par les engins mobiles et leur cohabitation. La ville telle qu’elle se dessine se construit en grande partie à travers les résolutions des conflits de mobilité des choses et des hommes. Les engins de mobilité dessinent des espaces d’usage et d’inten-tion. Ils définissent des espaces d’accessibilité, de sociabilité qui se complètent mais peuvent aussi

s’opposer. La nouvelle question métropolitaine revient à régler la coexistence de ces engins qui télescopent les échelles, et des espaces qu’ils ouvrent. Ils apparaissent comme des éléments centraux pour comprendre et caractériser l’échelle de la Très grande ville telle qu’elle se met en place.

Exposition et « sociographie » urbaine L’enjeu fort du territoire de la confluence Seine-Oise est le déve-loppement imminent du Port Seine-Métropole directement auquel est étroitement lié le bouclage de la RN104 (la Francilienne). Cette fonc-tion d’interface et de redistribution place le territoire considéré au cœur de la thématique de la constitution de la Très Grande Ville par les flux. L’action s’articule sur une exposition en un lieu de divers engins de mobi-lité juxtaposés, de toutes tailles et de toutes fonctions. C’est l’occasion de mettre ensemble ce qui est souvent dissocié dans les fonctions et les espaces.Sous la forme d’une collection d’engins, l’événement sera l’occa-sion de mettre en œuvre une « socio-graphie » urbaine des engins de la mobilité (notamment la réalisation d’un travail de cartographie origi-nale). L’interaction entre territoires et engins s’effectue à deux niveaux : la mobilisation des porteurs (usa-gers, concepteurs, fabricants) des objets avec leur propre spatialité. Au second niveau, il s’agit de mettre en scène et d’organiser la rencontre et la confrontation des objets en un lieu : la confluence. Pour ce faire, d’autres acteurs sont à mobiliser (habitants, élus, institutions).

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EnginsÉQUIPELaboratoire IFSTTAR SPLOTT (LABEX FUTURS URBAINS)Antoine BeyerAvec Agence Grau Architectes Urbanistes, ParisIdo Avissar, Erwan Bonduelle, Susanne Eliasson, Anthony Jammes

« L’action s’articule sur une exposi-tion en un lieu de divers engins de mobilité juxta-posés, de toutes tailles et de toutes fonctions. »

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Les infrastructures comme sup-ports de déplacements douxAujourd’hui coupure, l’autoroute peut-elle se révéler comme un support de liens entre les territoires qu’elle traverse ? Notamment pour les quartiers de logements situés en frange de ces infrastructures et qui en subissent les nuisances ?

Forme et statut des espaces ouverts : rétrospective, évolu-tion et prospectiveAu delà des histoires sectorielles (parcs / infrastructures / grands en-sembles / …) et des monographies locales (Saint-Denis / La Courneuve / …), la dimension du paysage est ici fédératrice. La démarche paysagiste se caractérise par une approche globale en termes d’échelles de temps, d’espace et d’usages ; elle propose une vision peu explorée, fondée sur les quali-tés de l’espace ouvert.Le territoire support est marqué par les avatars et les atermoiements des politiques publiques succes-sives, simplement juxtaposés (agri-culture, fort militaire, parc urbain,

autoroute A1, grands ensembles, réhabilitations, murs anti-bruit, renouvellement urbain,…) dont les stigmates se vivent au quotidien dans les quartiers limitrophes. Afin que les nouvelles politiques de renouvellement urbain ne viennent pas ajouter une confu-sion supplémentaire, il convient de reconsidérer les différents héritages dont les espaces ouverts sont ici le fruit. Ces territoires de banlieue, considérés jusqu’ici sans ménagement comme de simples espaces servants des métropoles, sont devenus la matière même de l’agglomération d’aujourd’hui et la promesse de son développement futur (Grand Paris). Comment faire le lien entre l’abs-traction des politiques territoriales et les projets locaux « d’archi-tecture » ? Les principaux projets de référence d’un urbanisme paysagiste fondé sur la dimension des espaces ouverts cherchent pré-cisément à mettre ces différentes échelles en cohérence. Ces lettres de noblesse de la pensée de la ville moderne par ses espaces ouverts semblent ici perdues, alors que leur connaissance peut informer cette situation concrète et actuelle. Revisiter ce site à l’aune de ces héritages serait un préalable à la clarification de logiques brouillées par les thématiques sectorielles à l’œuvre. En réécrivant cette histoire à la fois localement et plus globalement, ne rendrait-on pas justice aux étapes successives de la constitution d’une pensée de la ville par les espaces ouverts tout en révélant des potentiels simples d’action ?

Rétablir la fluidité urbaineLa compréhension des formes et des statuts des espaces ouverts dans leurs logiques spatiales et historiques offre des bases simples pour nourrir le projet urbain. Entre autoroute et grands ensembles s’est constituée une marge de recul exclue à la fois du projet

routier et du projet urbain. Cet espace d’entre-deux constitue le plus souvent un large foncier assez facilement mobilisable par la puissance publique, le long duquel il serait en principe possible d’amé-nager des « contre-allées » urbaines mettant en scène transversalement la relation ville / infrastructure et rétablissant longitudinalement l’efficacité du projet républicain de fluidité urbaine.

Donner à voir le potentiel du lieuL’observation in situ et l’enquête historique et prospective mettent en jeu les différentes échelles de projet et d’intervention : celle du territoire et du réseau d’espaces ouverts, celle du quartier et des lieux de convivialité et, enfin, celle des usages et des dispositifs de transition qui les accompagnent. L’action éphémère envisagée est destinée à donner à voir ce poten-tiel. Notamment en intégrant les conditions locales (PRU 4000 Nord et proximité du Parc de La Cour-neuve) et à travers l’exemple voisin de l’aménagement des franges de la Cité des Cosmonautes à Saint-Denis (Jacques Coulon et Nicolas Frize).

7.

4000 bornes : promenade mani-festeÉQUIPEENSAP LilleLaboratoire LACTHDenis DelbaereAvec Groupe Ici-Même, ParisNataska Roublov

« Reconsidérer les différents héritages dont les espaces ouverts sont ici le fruit. »

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LIEU : SAINT-DENIS Quels potentiels d’urbanité ?La ville se dilate, ses espaces se multiplient et s’emboîtent les uns dans les autres. Dans les multiples configurations spatiales qu’elle génère, la mobilité des individus est souvent réduite à un rapport espace/temps évalué en termes quanti-tatifs. La question posée est pour nous celle des perceptions et des projections à la fois individuelles et sociales des espaces dédiés à la mobilité et des rythmes temporels auxquels ils sont associés, y compris le rythme lent. En posant le regard sur une gare du réseau régional parisien, nous visons à comprendre le potentiel d’urbanité de cet espace à la croisée des territoires de vie et des modes de déplacement. Cette recherche-action s’inscrit dans les travaux de recherche du laboratoire centrés sur le thème « Métropolisation, urbanités et cultures de l’habiter ». Dans ces travaux, l’équipe vise à analyser le rôle des infrastructures liées à la mobilité dans l’évolution des grands territoires métropolitains et leur capacité à créer de l’urbanité à l’échelle locale.

Faire lienLa mobilité peut-elle aujourd’hui « faire lien » ? Peut-elle inviter à ralentir, à conjuguer vitesse, lenteur et moments de pause dans des espaces riches en urbanité ? Quel est l’imaginaire des usagers des gares régionales et métropolitaines parisiennes au sujet de leurs espaces liés à la mobilité ? Lieux-seuils entre différents mondes, les gares des réseaux métropolitain et régional sont un entre-deux à réinvestir. Nous faisons l’hypothèse d’un « déplacement de regard » sur ces espaces, nécessaire à faire émerger l’imaginaire indivi-duel et collectif sur leurs nouveaux modes d’investissement.

Un boudoir urbain, lieu de participationLa place de la gare RER D de

Saint-Denis se transforme pour un jour en un « boudoir urbain » : une scénographie des lieux propice à l’arrêt pour organiser des débats et ouvrir le regard sur les différentes formes de mobilités métropolitaines en projet et en rêve. La démarche, de type inductif, prévoit l’organi-sation d’ateliers participatifs et de conférences sur le thème de l’imaginaire « en gare » de l’homme métropolitain. Les ateliers voient la participation de citoyens, artistes, scientifiques et acteurs politiques invités à s’interroger sur les projets, rêves et perceptions des mobilités futures, à partir de leurs propres expériences.

8.

La gare-seuil et l’imaginaire de l’homme métro-politainÉQUIPEENSA StrasbourgLaboratoire AMUPCristiana MazzoniAvec Agence AUPA-URBA, ParisAnne Jauréguiberry

« Lieux-seuils entre différents mondes, les gares des réseaux métropo-litain et régional sont un entre-deux à réinvestir. »

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LIEU : CAPA dans lequel il s’inscrit, s’est nourri et construit à la croisée de plusieurs appartenances disciplinaires de son époque (cinématographie, histoire, géographie humaine, des formes de pensée philosophique empirique, etc.). Regarder aussi l’environne-ment intellectuel, artistique et social autour du film permettrait de donner quelques références indispensables pour le débat d’aujourd’hui autour des questions de recherches et d’actions pluridisciplinaires sur l’avenir des agglomérations métro-politaines.Le film est organisé selon cinq études : Paris-Port, Nord-Sud, les îles de Paris, la petite ceinture, et de la tour Saint-Jacques à la montagne Sainte-Geneviève.Deux versions : 1h10 et 1h27, 35 mm, N&B, muet, sortie le 14 mars 1929 au Vieux Colombier à Paris, tournage juillet-août 1928 (restau-ration photochimique AFF/CNC). Sortie DVD en octobre 2012 chez Carlotta Films.

Saisie et partage des représen-tationsOutre l’intérêt documentaire et historique qu’offre ce film, deux aspects nous intéressent dans le travail d’André Sauvage :• Ce qu’il choisit de filmer : ses vues sont de véritables « miniatures urbaines » comme les définit Sieg-fried Kracauer dès 1926, car elles ne séparent pas la dimension sensible, voire poétique, de la dimension sociale d’un phénomène, cherchant à constituer un portrait de ville, à saisir une condition urbaine et non pas un reportage visant une quel-conque actualité ou démonstration didactique. Ses vues se focalisent sur un phénomène, un détail, un élément de ce que Kracauer nomme le « flux de la vie » : un croisement, une file, une situation originale, un rituel de la vie quotidienne, un mouvement de véhicule, un effet lumineux, un usage récurrent, etc. Véritable ethnographie urbaine par l’image, cette observation de

l’ordinaire urbain, permet d’aborder avec ce film la question de la saisie puis du partage des représentations pour la ville et les mobilités.• La mise en place de sa méthode pour réaliser ce portrait de Paris et de ses mobilités : il se donne principa-lement deux outils : la traversée et le prélèvement. Il réalise en particulier deux traversées remarquables : la première, selon un tracé quasi géographique, au fil de la Seine et de ses canaux, déroulant en élévation autant le paysage que les usages. La seconde, véritable transect qu’il nomme « Nord-Sud », où il traverse et rend compte des situations les plus variées qui se retrouvent le long de ce géométrique, et quelque peu théorique, tracé.

Le mouvement en tant que matière à construction socio-spatialeA l’heure où se construit le Grand Paris, où se discutent ce que seront les mobilités et les espaces de demain, il s’agit de mettre en pers-pective ce film par une projection et un débat tant sur ce que les images d’« Études sur Paris » montrent des mobilités et de leurs espaces, que

sur la méthode de saisie d’un terri-toire que Sauvage met en place.L’occasion de la projection permet-tra à une assistance – un public et des participants en provenance d’une diversité de champs d’action (professionnels, techniciens et scientifiques,… mais aussi habitants / usagers) – d’aborder le film en développant et en croisant une grande hétérogénéité de perspectives. Abordé depuis une telle multiplicité d’angles de vue, traité comme source d’un partage de représentations, l’échange autour

du film contribuera à apporter des renseignements et des idées diffé-rentes à la réflexion et au travail de chacun des participants.Cependant, du point de vue du présent travail de recherche, cette diversité devra permettre de d’approfondir sa propre problé-matique. En effet, la recherche pourra ainsi aborder la diversité en question depuis une question de départ qui est lui est propre : la pensée de l’avenir du Grand Paris d’aujourd’hui, au regard des dimen-sions pratiques et expérientielles engendrées par la variété de formes, de mouvements et de temporalités

à travers lesquelles son espace se configure et se reconfigure en per-manence. Le regard empirique et, dans un premier temps, historique, sur ce champ de mobilités que le film nous invite à comprendre : le mouvement en tant que matière à construction socio-spatiale faite à travers des temps historiques plus ou moins longs ; comme inscrite dans, et productrice de, l’épaisseur culturelle des espaces en question. Retour vers le futur ? Serait-ce une façon de se référer aux ressources que les espaces de la mobilité nous offrent lorsqu’on les regarde aussi en tant que constructions historiques et comme question de mémoire ? De penser en acte la définition des possibles en tant que production collective, prenant forme concrète autour de représentations partagées qui se situent à la lisière entre l’image et le discours ?

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Retour vers le futurÉQUIPEENSA GrenobleLaboratoire CRESSON (UMR AAU)Steven MelemisAvec Collectif Bazar Urbain, GrenobleXavier Dousson, Nicolas Tixier

Et si l’espace des mobilités du Paris des années 1920 avait déjà des attributs et des qualités que nous recherchons et projetons aujourd’hui pour les espaces métropolitains de demain ? A savoir : un foisonnement des mobilités et des usages au fil de la Seine et des canaux ; une voirie partagée où se croisent piétons, vélos et véhicules sans délimita-tion stricte au sol ; des moyens de locomotion variés et inventifs tant dans leur forme, leur fonction que leur mode de propulsion ; la marche urbaine omniprésente et peu canali-sée, et même la présence d’animaux à chaque coin de rue.

« Etudes sur Paris », un film d’André Sauvage (1928)Cette situation peut nous être donnée à voir aujourd’hui grâce aux rares et magnifiques plans cinéma-tographiques réalisés par André Sauvage en 1928 dans « Études sur Paris ». Ce film, souvent comparé à « Berlin, symphonie d’une grande ville » de Walter Ruttmann (1927), documente le quotidien urbain des années 1920 à Paris. Généralement classé parmi les avant-gardes, André Sauvage nous laisse avec ce film un ensemble de vues sur les rues, avenues, boulevards, places, canaux et quais qui permet de saisir l’organisation de ces espaces entre usages et mobilités.Au delà de ce que le regard direct du film peut inspirer, le travail de Sauvage et le projet d’« archives »

«… se référer aux ressources que les espaces de la mobilité nous offrent lorsqu’on les regarde aussi en tant que construc-tions historiques et comme question de mémoire. »

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Vue d’ensemble sur le grand paris et interventions

1. « Entre deux eaux » ÉVRY ENSA Paris-Malaquais Laboratoire ACS (UMR AUSSER LABEX FUTURS URBAINS) Avec Lateral Agency, Paris

2. « Prendre place » SACLAY ENSA Paris-Malaquais Laboratoire ACS (UMR AUSSER / LABEX FUTURS URBAINS) Avec Agence Saison-menu, Roubaix

3.« Turbulences » ROISSY ENSA Toulouse Laboratoire LRA Avec Agence Taktyk, Bruxelles

4. « Strativarius, un sit-com sous la Défense » LA DÉFENSE ENSA Paris-Malaquais Laboratoire LIAT Avec Atelier AWP, Paris

5. « Fragment d’ailleurs : une gare condensateur de terri-toire » PONT DE RUNGIS ENSA PARIS-BELLEVILLE Laboratoire IPRAUS (UMR AUS-SER / LABEX FUTURS URBAINS) Avec Le Grand Collectif, Paris-Lyon-Marseille

6. « Engins » CONFLUENCE SEINE-OISE IFSTTAR SPLOTT (LABEX FUTURS URBAINS) Avec Grau Architectes Urba-nistes, Paris

7. « 4000 bornes : promenade manifeste » LA COURNEUVE ENSAP Lille Laboratoire LACTH Avec Groupe Ici-Même, Paris

8. « La gare-seuil et l’imagi-naire de l’homme métropoli-tain » SAINT-DENIS ENSA Strasbourg Laboratoire AMUP Avec Agence Aupa-Urba, Paris

9. « Retour vers le futur / Tra-versées urbaines » CAPA ENSA Grenoble Laboratoire Cresson (UMR AAU) Avec Collectif Bazar Urbain, Grenoble

PLATEAU DE SACLAYInstallation/Préfiguration, Parcours, Recueil de don-nées, Dégustation

LA DÉFENSEAtelier de création Sit-com, visites sous la dalle, Café

CONFLUENCE SEINE-OISEMusée des « engins » de la mobilité, Parcours en bateau

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CAPAProjection de film, Débat

PONT DE RUNGISInstallations artistiques, Mise en scène de la gare, Projection des explora-tions, Marché éphémère

ÉVRYParcours avec guide, Visite

ROISSYVisites sonores, Camp de base avec débat, Restitution d’artistes, Café

LA COURNEUVEMarche et jalonnement, Carnet de visite, Pique nique

SAINT-DENISRencontres, Expositions, Débats

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Comment démultiplier les par-cours dans la ville ?A travers les différents paradigmes qui ont construit le territoire français, dont le Grand Paris, le dogme de la vitesse, puis de la fluidité ont transformé le territoire. Les infrastructures de déplacement ont relié des polarités, hiérarchisé le territoire, mais finalement le constat est clair : le trafic est saturé et les logiques de réseaux ne répondent pas à des parcours toujours plus multipolaires. Il s’agit donc aujourd’hui de réfléchir à de nouveaux paradigmes de la mobilité pour continuer à faire la ville. Si le sujet n’est plus de hiérarchiser les circulations mais de donner le choix, comment organiser et gérer les déplacements ? La liberté dans la ville aujourd’hui c’est le mouvement selon son emploi du temps et ses envies, et non plus la vitesse comme absolu. En s’interrogeant sur la qualité et la diversité des parcours, comment diffuser les flux et démulti-plier les parcours dans la ville ?

Dépasser la simple question de l'accessibilitéLa géographie du temps a introduit le rapport structurant entre les

caractéristiques du territoire et les activités de l’individu. Les sciences sociales se sont emparées de la mobilité et ont commencé à donner de la chair aux pratiques dans les déplacements avec la notion de comportement, à l'instar des architectes pour les espaces de transports, depuis l’architecture des infrastructures jusqu'aux « non-lieux » à construire. Cette épaisseur donnée à la mobilité permet de dépasser la simple question de l’ac-cessibilité grâce à un vecteur donné. La ville qui supporte et rassemble les mouvements doit démontrer sa capacité à intégrer la liberté des mouvements les plus divers et les plus improbables entre les multiples attracteurs de la grande ville.

La mobilité du point de vue des qualités et des diversités des parcoursSur un territoire métropolitain, l’hypothèse est de pouvoir se déplacer entre plusieurs sites à partir des possibilités multiples de déplacements. En s’appuyant sur les infrastructures de transports, mais également sur tous les supports de mobilités (voie, chemin, réseaux sociaux…), les différentes « pro-thèses » de déplacement (roulettes, électricité…), ou encore selon les comportements des franciliens, la recherche vise à proposer la multitude des déplacements, non pas pour le plus grand nombre mais pour la plus grande diversité. Il ne s’agit pas non plus de bouger le plus rapidement possible, mais de trou-ver les parcours les mieux adaptés aux besoins multiples du francilien. A côté de la visite en continu des neuf sites en 24 heures et en dehors de l’inertie et de la saturation des infrastructures de transports

existantes, quelles solutions peuvent être proposées ? Le confort et le plaisir du parcours peuvent-ils modifier la mobilité ?

La liberté de mouvement, gage d'urbanitéEn s’appuyant sur les nouvelles données informationnelles dispo-nibles sur le net, sur le déploiement des transports mutualisés (location et co-transport) ou individuels (portatifs ou non), les lieux croisés et la diversité des parcours et des emplois du temps des habitants du territoire, il est possible de rendre accessible à une grande variété de publics (locaux et francilien) des sites aujourd’hui invisibles et non ou peu connus. C’est le niveau de métropolisation qui est en jeu ici, avec comme hypothèse que la liberté de mouvement est à déployer pour renforcer l’urbanité du Grand Paris.

L'outil chrono-cartographique : de la théorie à la pratiqueA partir d’un bilan sur la nature de l’intervention, le lieu et le moment de l’intervention des neuf équipes de chercheurs-praticiens, il s’agit de coordonner les manifestations entre

elles pour qu'elles puissent être visitées dans une durée de temps de 24 heures, à l’intérieur du périmètre du Grand Paris. Les amplitudes temporelles des manifestations et les jauges sont à caler de manière

à maîtriser leur accessibilité, tant du point de vue de leur déroulement local (temps long) que de leur visite ponctuelle pour des visiteurs extérieurs (temps court). Le point de rencontre défini par les équipes est le lieu à atteindre. En s’appuyant sur les lieux traversés par les parcours, les temporalités des manifestations (moment dans la journée et la se-maine), les modes de déplacement employés, une composition des mouvements possibles est proposée comme illustration d’une mobilité multiple. A partir des cheminements déterminés, sont produits une chro-no-cartographie et des schémas sur les déroulements possibles. Celle-ci confirmera ou non le potentiel de mobilité du Grand Paris, en dehors du déplacement domicile-travail, ou des modèles à bout de souffle tel que le tout transport collectif ou l’autoroute sur toute l’étendue du territoire.Suivant les moyens, une confron-tation sera possible avec la trace enregistrée des parcours effectués par les visiteurs et les simulations. La possibilité des parcours et leur réalisation permettent de tester l’écart entre la théorie et la pratique.

Tactiques pour une mobilité multiple

ITINERAIREGrand Paris, itinérance entre les neuf sites des équipes de chercheurs-praticiens

EQUIPEStéphane Lemoine, architecte-urbaniste, agence AP5Angel Talamona, Intelligence de la mobilité urbaine, société Capgemini

«… une composi-tion des mouve-ments possibles est proposée comme illustration d’une mobilité multiple. »

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AP5 // 24H CHRONO // 12/09/2012


scooter

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VITESSE MAX 5km/h

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mise à disposition vélo


TRANSPORT EN COMMUN TRANSPORT AUTONOME PROFILS

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le transporté

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SACLAY ROISSY RUNGIS CONFLUENCE LA COURNEUVE SAINT DENIS

RECHERCHE-ACTION

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ÉVRY

ÉVRY

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SACLAYROISSY



SAINT DENISCAPA

SAINT DENIS

ÉVRY SACLAY ROISSY LA DÉFENSE RUNGIS CONFLUENCE LA COURNEUVE CAPA

CAPA

SAINT DENISÉVRY SACLAY ROISSY LA DÉFENSE LA COURNEUVE CAPASAINT DENIS

AP5 // 24H CHRONO // 12/09/2012


scooter

vélo

piéton


VITESSE MAX 5km/h

VITESSE MAX 15km/h

VITESSE MAX 50km/h


vélib

mise à disposition vélo


TRANSPORT EN COMMUN TRANSPORT AUTONOME PROFILS

BOUCHON


l'autonome motorisé

l'autonome sportif

le transporté

l'autonome motorisél'autonome sportif

le transporté

SACLAY ROISSY RUNGIS CONFLUENCE LA COURNEUVE SAINT DENIS

Ce document représente les différents types de parcours possibles durant 24 heures chrono entre les 9 sites choisis. Les différents modes de déplace-ments sont répertoriés et peuvent être combinés pour accéder aux différentes manifestations. A la carte ou selon différents profils de mobilité, plusieurs promenades seront proposées, en coordination avec l’ensemble des équipes.

RECHERCHE-ACTION

40

24HC

HR

ON

O

SITE

CRÉNEAU HORAIRE

TITRE DU PROJET

___________________________________

16 : 50 - 18 : 19

« Entre deux eaux »

___________________________________

19 : 00 - 20 : 57

« Prendre place »

___________________________________

22 : 00 - 23 : 20

« Turbulences »

___________________________________

00 : 00 - 03 : 20

« Strativarius, un sit-com sous la Défense »

Territoire entre la Seine et l’aqueduc de la Vanne, du Loing et du Lunain

Déplacement, observation, enregistrement

___________________________________

Le plateau et la future place du quartier de l’École Centrale

Déplacements (carto-partie) et préfiguration de la future place

NB : collation prévue au départ.

___________________________________

Aéroport Charles-de-Gaulle, gare RER B du terminal 1

Actions artistiques et restitution / exposition

___________________________________

Les sous-sols de la dalle

Ateliers d’écriture participatifs, parcours guidés avec projections sitcom

ENSA Paris-Malaquais / laboratoire ACS (UMR AUSSER / LABEX FUTURS URBAINS)Jean Attali

> Programme de recherche (à venir) « Pen-ser l’architecture, la ville et les paysages au prisme de l’énergie » : « Transition et régulation énergétique »

___________________________________

ENSA Paris-Malaquais / laboratoire ACS (UMR AUSSER / LABEX FUTURS URBAINS)Sabine Chardonnet

> Recherche en cours pour le PREDIT : « Co et opérer la marche métropolitaine » (avec CHRONOS / Bruno Marzloff)

___________________________________

ENSA Toulouse / laboratoire LRAAndrea Urlberger

> Programme de recherche du MCC « L’architecture de la grande échelle » (AGE) : « Aéroports_Airspaces » (recherche terminée)

___________________________________

ENSA Paris-Malaquais / laboratoire LIATGilles Delalex

LIEU

et

DISPOSITIF

___________________________________

ÉCOLE D’ARCHITECTURE et

LABORATOIRE DE RECHERCHE

> Références

___________________________________

1.2.3.4.

ÉVRY

SACLAY

ROISSY

LA DÉFENSE

RECHERCHE-ACTION

41

24H

CH

RO

NO

LATERAL AGENCYPierre David & Quentin L’Hôte

> Projet de territoire en cours de la commu-nauté d’agglomération Evry Centre Essonne> Enseignant ENSA Paris-Malaquais

+ Pierre Lieutaghi, ethnobotaniste+ Jean-Luc Brisson, paysagiste+ Nathalie Alonso Casale, réalisatrice

___________________________________

AGENCE SAISON-MENULuc Saison & Isabelle Menuwww.saisonmenu-architectes.com

> Concours gagné en 2011 « Cluster Paris-Saclay » pour l’EPA PARIS-SACLAY> Lauréat Palmarès des jeunes urbanistes 2005

+ Groupe Chronos+ La Cie Retouramont

___________________________________

AGENCE TAKTYKSébastien Penfornis & Thierry Kandjeewww.taktyk.net

> Étude Triangle de Gonesse> Topos Landscape Award 2012> Lauréat Palmarès des jeunes urbanistes 2010> Lauréat des nouveaux albums des paysa-gistes 2005-2006> Enseignants ENSP Versailles

+ 4 artistes : Dominique Blais, Philippe Lamy, Jean-François Pirson, groupe Nogovoyage

___________________________________

ATELIER AWPMarc Armengaud, Matthias Armangaud, Alessandra Cianchettawww.awp.fr

> Projet en cours Les Jardins de l’Arche (espaces publics) pour l’EPADESA et DE FACTO> Lauréat Palmarès des jeunes urbanistes 2010> Enseignant ENSA Paris-Malaquais

+ Etudiants ENSAPM

+ COMMUNAUTÉ D’AGGLO. EVERY CENTRE ESSONNE+ AGENCE DES EAUX DE PARIS

+ VILLE DE BONDOUFLE+ VILLE DE COURCOURONNES+ VILLE D’ÉVRY+ VILLE DE LISSES+ VILLE DE BONDOUFLE+ VILLE DE RIS-ORANGIS+ VILLE DE VILLABE

___________________________________

+ EPPS+ CAPS

+ DECATHLON+ VILLE DE GIF-SUR-YVETTE+ VILLE DE SACLAY+ VILLE D’ORSAY+ VILLE DE BURES-SUR-YVETTES+ VILLE DE ST-AUBAIN

___________________________________

+ ADP+ SNCF

___________________________________

+ DEFACTO

AGENCE D’ARCHITECTURE-URBANISME-

PAYSAGE

> Références

> Membres de l’équipe ___________________________________

PARTENAIRES LOCAUX

En cours de finalisation

___________________________________

RECHERCHE-ACTION

42

24HC

HR

ON

O

04 : 00 - 06 : 07

« Fragment d’ailleurs : une gare condensa-teur de territoire »

___________________________________

07 : 00 - 09 : 17

« Engins »

___________________________________

10 : 00 - 12 : 52

« 4000 bornes : promenade manifeste »

___________________________________

13 : 00 - 14 : 41

« La gare-seuil et l’imaginaire de l’homme métropolitain »

La gare RER Pont de Rungis

Exposition, projections et installations

NB : repas prévu in situ.

___________________________________

Chantier naval d’Achères

Installation / exposition

NB : petit déjeuner prévu in situ.

___________________________________

Autoroute A1 (délaissé sud)

Parcours guidé avec balisage de La Cour-neuve à la Porte de Paris

NB : pique-nique prévu Porte de Paris (esplanade).

___________________________________

Place de la gare RER Saint-Denis

Aménagement (tapis urbain, tableaux supports d’expression) et atelier participatif avec les habitants

NB : café prévu in situ.

ENSA Paris-Belleville / laboratoire IPRAUS (UMR AUSSER / LABEX FUTURS URBAINS)Béatrice Mariolle

> Recherche terminée pour l’EPA ORSA sur l’accessibilité des gares

___________________________________

IFSTTAR SPLOTT (LABEX FUTURS URBAINS)Antoine Beyer

> Recherche ANR « Fluide » en cours sur les métropoles fluviales

___________________________________

ENSAP Lille / laboratoire LACTHDenis Delbaere

> Recherche terminée sur les grands ensembles (6 sites en IDF) pour le MCC

___________________________________

ENSA Strasbourg / laboratoire AMUPCristiana Mazzoni

> Recherche terminée du programme MCC / AGE : « Le devenir de la Plaine Saint-Denis dans le Grand Paris d’aujourd’hui »

+ 2 doctorantes

SITE

CRÉNEAU HORAIRE

TITRE DU PROJET

___________________________________

LIEU

et

DISPOSITIF

___________________________________



> Références

___________________________________

5.6.7.8.

PONT DE RUNGIS

CONFLUENCE SEINE-OISE

LA COURNEUVE

SAINT-DENIS

RECHERCHE-ACTION

43

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LE GRAND COLLECTIFPARIS, LYON, MARSEILLE

+ Collectif Readymake+ Collectif Interscalaire+ Association Slow Food Bastille+ 2 plasticiens, 3 photographes+ 1 écologue (Marien Linglart)

___________________________________

AGENCE GRAU ARCHITECTES URBANISTESIdo Avissar, Erwan Bonduelle, Susanne Eliasson, Anthony Jammeswww.grau-net.com

> Enseignant ENSA Versailles

___________________________________

GROUPE ICI-MÊMENataska Roublovwww.icimeme.info/

+ Bernadette Blanchon (enseignant-cher-cheur LAREP, ENSP Versailles)+ Benoît Pouvreau (historien)

___________________________________

AGENCE AUPA-URBAAnne Jauréguiberrywww.aupa-urba.com

> Enseignante ENSA Strasbourg

+ 1 philosophe (Paul Blanquart)+ 1 sociologue (Valérie Lebois)+ 1 cinéaste (Pierre Reb)+ étudiants du Master d’urbanisme ASPU de l’ENSAS / INSA de Strasbourg

+ SNCF, RFF+ MIN RUNGIS+ ADOR+ VILLE D’ORLY+ VILLE DE THIAIS+ VILLE DE RUNGIS+ CG VAL-DE-MARNE+ ÉCOLE G. MÉLIÈS+ MACVAL

___________________________________

+ VILLE D’ACHÈRES+ VILLE DE CONFLANS STE-HONORINE+ VILLE DE POISSY+ VILLE D’ANDRÉSY+ PORTS DE PARIS+ CAUE 78 + CAUE 95

+ FONDATION PSA PEUGEOT CITROËN

___________________________________

+ CG SEINE-SAINT-DENIS+ PLAINE COMMUNE HABITAT

+ VILLE DE LA COURNEUVE+ VILLE DE SAINT-DENIS+ OFFICE HLM DÉPARTEMENTAL 93+ PLAINE COMMUNE HABITAT+ CA PLAINE COMMUNE+ ASSOCIATION « DÉMOCRATIES PARTICI-PATIVES »

___________________________________

+ PARIS MÉTROPOLE+ ASSOCIATION « VÉLO » DE SAINT-DENIS+ ASSOCIATION « STADE DE FRANCE »

+ VILLE DE PARIS+ VILLE DE SAINT-DENIS+ CG SEINE-SAINT-DENIS+ CA PLAINE COMMUNE+ EPA PLAINE DE FRANCE+ EMMAÜS PARIS


PAYSAGE

> Références


PARTENAIRES LOCAUX


___________________________________

RECHERCHE-ACTION

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ENSA Grenoble / laboratoire CRESSON (UMR AAU)Steven Melemis> Recherche terminée du programme MCC / AGE : « Processus de constitution des figures urbaines dans les espaces de la mobilité quotidienne »

15 : 00 - 16 : 50

« Retour vers le futur / Traversées urbaines »

___________________________________

DES 24H

___________________________________

« Restitution générale »

SITE

CRÉNEAU HORAIRE

TITRE DU PROJET

___________________________________

LIEU

et

DISPOSITIF

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> Références

___________________________________

CAPA ou Palais de Tokyo

Projection / débat

___________________________________

Chrono-cartographies de la manifestation

___________________________________

Cité de l’Architecture et du patrimoine

Table ronde

___________________________________

AGENCE AP5 Stéphane Lemoinewww.ap5.fr

> Lauréat Palmarès des jeunes urbanistes 2005

___________________________________

GRANDS TÉMOINS PRESSENTIS :- Europe : Jeremy RIFKIN- États-Unis : Lars LERUP- Asie : Atelier BOW-WOW (Yoshiharu TSUKAMOTO & Momoyo KAIJIMA)

- Paris-Métropole : Pierre MANSAT

9.ITINÉRAIRE

CAPA

PARIS

RECHERCHE-ACTION

45

24H

CH

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+ AIGP+ CNC+ ARCHIVES FRANÇAISES DU FILM+ CINÉMATHÈQUE DE GRENOBLE

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COLLECTIF BAZAR URBAINNicolas TixierXavier Doussonwww.bazarurbain.com> Lauréat Palmarès des jeunes urbanistes 2007> Enseignant ENSA Grenoble> Enseignant ENSA Paris-Malaquais

___________________________________


PAYSAGE

> Références


PARTENAIRES LOCAUX


___________________________________

MINISTÈREDELACULTUREETDELACOMMUNICATIONDIRECTIONGÉNÉRALEDESPATRIMOINES

BUREAUDELARECHERCHEARCHITECTURALE,URBAINEETPAYSAGÈRE

182RUESAINT-HONORÉ75033PARISCEDEX01-FRANCE

TÉL.:0140153284–FAX:0140153224

CONCEPTIONGRAPHIQUE:LBDESIGNGRAPHIQUE

IMPRESSION:OCTOBRE2012

Qu’est-cequifabriqueaujourd’huil’identitéd’unegrandemétropole?Commentpouvons-nous,habitantsd’unterritoireurbain,ytrouvernotreappartenanceetyinventernotredestin?Quelssontlesprojetscollectifsporteursdenotreexpériencecommuned’unterritoiredonné,àsavoiryvivre,travailler,s’ydivertir,ycirculer?

Leprogrammeexpérimentalderecherche-action«Lagrandeville24heureschrono»,initiéparleMinistèredelacultureetdelacommunicationaveclacoopérationdelaCitédel’architectureetdupatrimoine,lanceundébatdynamiquesurcesquestions.Ici,c’estàtraverslacoordinationd’uneséried’évènementsconçuspardesarchitectes,deschercheursetdesartistesdansdeslieux-clefsdufuturmétropolitain,qu’ellesdonnentsensànotreMétropoleétendue.

Neufterritoiresdelaville-paysageduGrandPariss’ouvrentaupublicpouruneduréedevingt-quatreheuressansinterruption,dansunevisionkaléidoscopiqueetconstructivedutempsdelamétropole.«Lagrandeville24heureschrono»etsespartenairesinvitentlescitoyensàunpèlerinageculturel,àunvoyagechronométrépourconnaître,partageretinventerleslieuxfortsdenotrefutururbain.

La Grande Ville 24 heures Chrono/The 24-hour-non-stop-metropolis

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