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667 195 De rières chandelles : notes sur le luminaire employé lors des processions contre la peste à Nevers au XVe siècle Christophe GIRAUDET Société bourbonnaise des Etudes Locales ans les cités de la fin du Moyen Age, les processions ont consti- tué le rituel religieux vedette. A l'instigation du clergé ou du corps de ville, elles avaient pour objet d'implorer la clémence du Christ ou de quelques saints protecteurs pour conserver au roi la santé, ramener la paix dans le royaume ou, plus prosaïquement, intercédaient pour de bonnes récoltes, la fin des intempéries ou pour repousser une épidémie. Les citadins transpor- tant reliques saintes et cierges allumés participaient largement à ces longs cor- tèges ayant pour stations quelques-unes des églises ou chapelles de la cité et de sa périphérie. A Nevers, comme ailleurs, les comptes municipaux nous ont conservé plu- sieurs mentions de telles processions l'on exposait les reliques de saint Cyr et saint Jehan notamment1. Quatre défilés ordonnés lors d'épidémies de peste 1) Procession organisée le 24 octobre 1456 "où fut pourté le chiefet braz irions, saint Cire, ung ignocent et une croix", Arch. mun. Nevers, CC 52, fol. 32 r°. Dans une autre procession ordonnée en juillet suivant pour la santé et prospérité du roi, de la reine, du dauphin, du duc de Bourgogne et comte de Nevers on

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De rières chandelles :

notes sur le luminaire

employé lors des processions

contre la peste à Nevers

au XVe siècle

Christophe GIRAUDETSociété bourbonnaise des Etudes Locales

ans les cités de la fin du Moyen Age, les processions ont consti-tué le rituel religieux vedette. A l'instigation du clergé ou du corps de ville,elles avaient pour objet d'implorer la clémence du Christ ou de quelquessaints protecteurs pour conserver au roi la santé, ramener la paix dans leroyaume ou, plus prosaïquement, intercédaient pour de bonnes récoltes, lafin des intempéries ou pour repousser une épidémie. Les citadins transpor-tant reliques saintes et cierges allumés participaient largement à ces longs cor-tèges ayant pour stations quelques-unes des églises ou chapelles de la cité etde sa périphérie.

A Nevers, comme ailleurs, les comptes municipaux nous ont conservé plu-sieurs mentions de telles processions où l'on exposait les reliques de saint Cyret saint Jehan notamment1. Quatre défilés ordonnés lors d'épidémies de peste

1) Procession organisée le 24 octobre 1456 "où fut pourté le chiefet braz irions, saint Cire, ung ignocent etune croix", Arch. mun. Nevers, CC 52, fol. 32 r°. Dans une autre procession ordonnée en juillet suivantpour la santé et prospérité du roi, de la reine, du dauphin, du duc de Bourgogne et comte de Nevers on

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au XVe siècle ont particulièrement retenu notre attention pour l'insolite lumi-naire qui y fut déployé : on confectionna en effet pour chacune de ces occa-sions une chandelle de la longueur... des remparts de la ville2.

La première mention de cette curieuse pratique à Nevers nous transporteen 1413, vraisemblablement au début de l'automne. La ville et ses environsétaient alors la proie d'une épidémie de peste et le corps commun ordonnaune procession pour demander au Tout-Puissant "la bone pais estre mise surterre et luy requérir et supplier qu'il lui pleust faire cesser la mortalité et impedimis".Les édiles ordonnèrent de façonner huit torches et surtout "une chandelle conte-nant en longueur tout le pourpris circuite de la grosseur et environnement de la dicteville", c'est-à-dire de la longueur du périmètre de la cité.

Près de deux cents livres de cire et une mèche (lemignon) d'un poids de 46livres furent confiées au chandelier Lyonnet et aux frères Aubert, "ouvriers decire" qui perçurent 66 sols et 8 deniers de gages. Les artisans façonnèrent huittorches et l'imposante chandelle à la dimension de l'enceinte qui servirentquelques jours plus tard au cours de deux processions. La première ambula-tion avait pour terme la cathédrale Saint-Cyr : arrivé à l'église, le cortège yabandonna quatre des huit torches. Le second cortège, qui eut peut-être lieule même jour, conduisit la foule à l'écart de la ville, à Saint-Antoine-lez-Nevers, où était établi un hôpital. On y employa les quatre dernières torcheset la chandelle géante fut offerte à la chapelle de l'établissement sanitaire aprèsque le prieur du couvent des Jacobins eut prononcé un prêche. Les deux pro-cessions se déroulèrent au son des cloches de Saint-Cyr que les marguillierscarillonnèrent moyennant 20 sols3.

Le second relevé d'une telle chandelle figure dans le registre de comptesdu receveur Jehan de Lucenay pour l'année 14394. La famine régnait alorsdans la cité et les édiles firent même arraisonner au Bec d'Allier des bateauxtransportant du blé mais bien vite une épidémie se déclara. Echevins et habi-tants ordonnèrent alors une procession "pour mectre en prière le monde et requé-

transporte "le chiefde saint Cire, le chief saint Jehan", ibid, fol. 36. Toutes les références à des documents d'ar-chives proviennent des Archives communales de Nevers.

2) SAINTEMARIE (L. de), Recherches historiques sur Nevers, Nevers, 1810 puis CROSNIER (Mgr), Hagiologienivernaise et autres pieux personnages qui ont édifié le diocèse de Nevers, Nevers, 1858 avaient déjà relevé cescurieuses processions. Plus récemment, les auteurs de l'Histoire de Nevers, Roanne, Ed. Horvath, 1984, p.106 les évoquent en quelques lignes.

3) CC 18, fol. 13 v°-14. Achat de 197 livres 1/2 de cire : 104 livres à 4 s. 2 d.t. la livre et 93 livres 1/2 à5 s.t. la livre, soit 45 1.10 d.t.

4) CC 42, fol. 40.

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rir à Dieu la bonne paix estre mise sur terre et aussi lui requérir et supplier qui luiplaise fère cesser la mortalité et impedimye qui estait en ladicte ville".

On acheta 192 livres de cire et 44 livres de mèche pour faire réaliser par lesfrères Jehan et Lambert Lyonnet une chandelle à la longueur des rempartsmesurant environ 1060 toises soit 2066 mètres5. Outre leurs gages, les deuxartisans touchèrent cinq sols supplémentaires "pour estre alez toyser le gros deladicte ville pour fere ladicte chandelle".

La procession se déroula le 19 juin, derrière le reliquaire de saint Cyr et lachâsse de saint Jérôme. Deux des douze torches furent offertes au grand hôtelde la cathédrale Saint-Cyr et deux autres à l'autel dédié à saint Sébastien ence même lieu. Deux autres cierges furent déposés à l'autel consacré à saintAdrien au couvent des Cordeliers et le même nombre à la chapelle de l'hôpi-tal Saint-Antoine. C'est là, après une messe, que l'imposante chandelle, enrou-lée sur un tour de bois, fut confiée au maître et aux religieux de l'hôpital quireçurent 30 sols pour veiller à ce qu'elle se consume parfaitement. Les quatrecierges restant furent réservés pour la procession pour Jésus-Christ prévue ledimanche suivant (21 juin).

Au milieu du siècle, un cortège semblable, sur lequel les comptes munici-paux sont assez loquaces, se déroula de nouveau. Le 24 octobre 1456, une pro-cession avait déjà été commandée par le frère cordelier Baltharsar, derrièreles reliques de saint Cyr, "pour la paix, union de ce royaulme de France, les bienset disposicion du temps, santé et parforce du roy notre sire" mais l'intercessionn'évoque aucune contagion. Environ un mois plus tard une nouvelle proces-sion fut décidée par le comte de Nevers et un conseil d'habitants, pour le 4décembre, afin de supplier Dieu "qui lui plaise fere cesser la mortalité et impédi-mie qui estait en ladite ville et pays d'environ"6. Près de deux cents livres de cirefurent achetées auprès de trois marchands et confiées à Jehan Lyonet qui entira douze torches et "une chandelle contenant en longueur tout le poupris circui-te de la grosseur et environnement de la dicte ville où il y a IIM IIe toyses [2200] ouenvoiron".

5) La toise mesurait 1,949 m en Nivernais, SOULAGES (A.), SUARD (A.), Manuel métrique... des anciennesmesures usitées dans le département de la Nièvre, Nevers, 1834, p. 31. En 1484, les remparts de Tours mesu-raient 2562 toises, CHEVALIER (B.), Tours, ville royale (1356-1520), Paris-Louvain, 1975, p. 62 n. 86.

6) II semblerait qu'une autre procession pour faire cesser l'épidémie se soit déroulée le 26 juillet. Leshabitants de Nevers se seraient rendus à Decize pour offrir à saint Are et à sainte Claire des torches et desbougies enroulées sur des roues, TRESVAUX de BERTEUX (E), Annales de la ville de Decize, Moulins, Enaut Ed.,s.d. (vers 1860), p. 41. Nous n'avons relevé aucune mention de cette procession dans les archives de Nevers.

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Cette chandelle de plus de 4200 mètres nécessita, ainsi que pour les douzecierges, 36 livres de mèche dignement) et les échevins firent arpenter la villeau moyen de cordes pour en connaître l'exact pourtour7.

Le jour de la procession, le cortège se rendit de nouveau à l'hôpital Saint-Antoine hors des murs avec les cierges blasonnés aux armes municipales. Desstations eurent lieu en plusieurs églises : des torches furent offertes aux autelsde saint Cyr et saint Sébastien dans la cathédrale et à celui de saint Adrienchez les Cordeliers. Parvenus à Saint-Antoine, les participants firent don dedeux cierges et de la grande chandelle décorée de quatre petits écussons armo-riés à sa chapelle et l'échevinage accorda 30 sols "au maistre, frères et seurs dud.hospital pour la povreté d'icellui et affin que le maistre entende à faire ardoir [brûler]ladite chandelle incessamment et pour la conserver et garder"8.

Enfin, nous avons relevé un dernier exemple de cette curieuse pratiquedans le registre des comptes de l'année 14999. Dès les premiers jours de mai,on signale quelques cas de peste dans la ville et le receveur de la ville consignequ'il peine à trouver des adjudicataires pour les fermes de la ville qui sontproposées chaque année au plus offrant, "pour ce que on commençait de morirde peste en ladite ville de Nevers et on ne trouvait personne qui ne voulsist mectreaudites fermes pour le dangier de ladite peste" w.

Quelques jours ou semaines plus tard, alors que la contagion gagnait, lecorps de ville prit la décision de faire modeler une nouvelle fois une chan-delle de la longueur des fortifications. Mais contrairement à la pratique habi-tuelle, celle-ci devait être répartie sur quatre roues destinées à être portéesdans différents sanctuaires des environs : "à monseigneur saint Sébastien deMonbeugny, à la vraye croix de Bourbon-l'Archambault, à monseigneur saint-Verin-des-Boys et monseigneur saint Anthoine-lez-Nevers affin qu'ilz feussent interces-seurs envers nostre seigneur Jésus Crist défaire cesser la peste et impedymye qui desjacommançoit ».

Jehan de la Chambre, le concierge de l'hôtel de ville, fut missionné pourfaire mesurer l'enceinte pendant que l'enlumineur Jehan Cuyen décorait lesroues de bois aux armes de la ville11.

7) Achat d'une corde pour mesurer la ville puis paiement "à Jehan Borsier et d'autres pour être allé toy-ser la ville pour faire la chandelle... 5 s.t.", CC 52, fol. 33.

8) CC 52, fol. 32-33v°.9) CC 78, fol. 14.10) ibid, fol. 3 v°.11) à "Jehan de la Chambre, concierge de l'ostel de lad. ville pour despence par luy faicte et fournye aud. hostel

pour ceulx qui ont prins et toisé l'enceinte et circuite de lad. ville pour faire lad. chandelle pour lesd. veulx, 13 s. t.;à Jehan Cuyen, enlumineur, pour avoir faict et painct les botz desd. quatre roues aux armes de lad. ville, 10 s.t.", CC78, fol. 14 v°.

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Colas Lyonnet, "marchant et ouvrier de cire", reçut 47 l.t. en paiement des141 livres de cire employées dans la réalisation de la chandelle destinée à êtrecoupée puis enroulée sur chacune des quatre roues. Il fut également chargéde se rendre avec sa charrette et son valet aux quatre lieux retenus pour "pour-ter lesditz veulx", sans doute accompagné des échevins Guillaume de Chasteauet Jehan de Corbigny qui reçurent 19 l.t. pour leur déplacement et pour fairedire des messes aux sites visités.

Le miracle ne s'opéra pas puisque l'épidémie dura jusqu'aux derniers joursde novembre.

Dans les quatre cas analysés, la "chandelle" nécessite entre 140 et 200 livresde cire et une quarantaine de livres de mèche pour une longueur de deux àquatre mille mètres. Bien entendu, il ne faut pas s'imaginer un cierge recti-ligne et rigide mais plutôt une sorte de rat-de-cave ou une fine mèche endui-te de cire qui pouvait être enroulée sur un chevalet de bois ou une roue commeil est rapporté dans la seconde et dans la dernière procession.

Dans le cas le plus ancien, aucune dépense n'ayant été inscrite pour fairemesurer le périmètre de la ville, on peut imaginer que la mesure en avait déjàété faite, et conservée, lors d'une cérémonie précédente. Les fluctuations impor-tantes du périmètre urbain peuvent traduire des travaux aux fortifications ou,plus sûrement, la prise en compte ou non des faubourgs.

A chaque fois que de telles chandelles sont réalisées, il s'agit d'intercéderpour la protection de la ville confrontée à une épidémie de peste alors quepour demander la paix sur le royaume ou la fin de dérèglements climatiquesdes processions illuminées de cierges plus conventionnels semblaient suffi-re. Ce ne sont pas cependant toutes les cérémonies pour l'arrêt de la peste quidonnent lieu à la confection de si fières chandelles : les comptes de PhilibertPoimbeuf pour l'année 1457 rapportent bien une procession pour la mortali-té mais le luminaire déployé fut classique12.

Outre les stations obligées à la cathédrale devant l'autel consacré à saintCyr, patron du diocèse qui ne paraît pas être particulièrement efficace pourles pestes13, ces processions révèlent les saints qui recueillent généralementles faveurs des neversois confrontés aux pandémies : saint Antoine en quatreoccasions, saint Sébastien et saint Adrien à deux reprises et saint Vérain uneseule fois.

12) CC 54, fol. 52 v°.13) Crosnier (Mgr), op. cit., p. 195-230.

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Le recours à Antoine et Sébastien, deux patrons populaires très invoquésen cas de maladie, n'est pas pour surprendre. La réputation de saint Antoineétait importante au Moyen Age mais plutôt pour soigner le mal des ardents(ergot du seigle). Saint Sébastien, spécialiste de la peste, possédait une cha-pelle dans la cathédrale, et plusieurs processions y furent ordonnées au XVesiècle lors des contagions et, au cours du XVIe siècle, une chapelle initialementdédiée à la Vierge lui fut également consacrée en complément de son autel ini-tial. Les deux autels portant son nom furent l'objet de processions lors d'épi-démies jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.

Bien qu'il ne soit invoqué qu'une seule fois par les neversois au cours deces quatre défilés, saint Verain - évêque de Cavaillon au Vie siècle dont lesreliques furent transportées à une époque indéterminée en Nivernais et sontà l'origine du prieuré éponyme - était très prisé des neversois durant lespériodes de calamité du XVIe au XVIIIe siècle14. Quant à saint Adrien, il paraîtavoir été un intercesseur habituel en cas de peste.

Relevons enfin une dédicace à la Vraie Croix de la Sainte-Chapelle15 deBourbon l'Archambault.

Un tel usage en matière de luminaire, pour rare qu'il soit, n'est pas excep-tionnel. Il doit être rapproché d'une coutume pratiquée de longue date consis-tant à offrir une chandelle de la longueur du malade pour obtenir une guéri-son.

A.M. Bautier a relevé un exemple remontant au Vie siècle dans la Vie desainte Radegonde où une jeune fille malade offre une chandelle à la grandeurde son corps pour obtenir la guérison. A partir du Xle siècle, les exemples dece rituel quasi-magique foisonnent dans les chroniques et récits hagiogra-phiques : oblation de chandelles à la mesure d'un corps ou d'un membremalade (bras, avant-bras,) ou même de la dimension d'un animal dont onespérait la guérison (bœuf, âne, cheval, paon). Au Xlle siècle, un fidèle desaint Modoald, évêque de Trêves, pour sauver sa maison d'un incendie, enprit l'exacte mesure avec une mèche et promit au saint un cierge d'égale lon-

14) Ma., p. 16-17 (Sébastien); 44-45 (Antoine); 468-473 (Verain).15) Elle a été construite en 1315 pour remplacer l'ancienne chapelle du château des ducs de Bourbon

jugée indigne de conserver les reliques ramenées de Terre Sainte par saint Louis et données à son fils Robertde France, sire de Bourbon par son alliance avec Béatrix de Bourgogne. BRUAND (Y.), "Le château de Bourbonl'Archambault", Congrès archéologique de France (1988, Bourbonnais), Paris, 1991, p. 97.

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gueur si les flammes épargnaient sa demeure. De la même manière, mais plustardivement semble-t-il, quelques villes assiégées ou accablées par une épi-démie offrirent au saint protecteur de leur cité des mèches enduites de cire16 :en 1183, les habitants de Limoges auraient confectionné un tel cierge à l'oc-casion d'un siège et quelques études rapportent des cas semblables à Béthune(1480), Bourges17 (1499) ou à Compiègne18 (1453 et 1499) lors d'épidémies.

Cette insolite tradition s'est perpétuée assez tardivement puisqu'on yrecourut encore à Nevers en 156419 et de nouveau en 173220.

16) BAUTIER (A.M.), "Typologie des ex-voto mentionnés dans les textes antérieurs à 1200", dans La piétépopulaire au Moyen Age (Actes du 99e congrès des Sociétés Savantes, Besançon, 1974), Paris, 1977,1, p. 239-250.

17) HËLIN (M.), "Une fière chandelle", dans Hommage à Marie Delcourt, Bruxelles, 1970, (Coll. Latomus,114), p. 416 n. 3.

18) CAROLUS-BARRE (L.), "Trois études sur le thème de la piété populaire au Moyen Age", dans La piétépopulaire au Moyen Age, op. cit., p. 229-233 .

19) La peste ayant ravagé la ville pendant deux ans et demi, les habitants firent le vœu à saint Sébastiend'une chandelle de la longueur des remparts de la ville soit 1720 toises. L'accomplissement de ce vœu eutlieu le 21 janvier 1564. SAINTEMARIE (L. DE), op. cit., p. 417-418.

20) Le procès-verbal qui relate cette procession dite "de la bougie" le 22 juin 1732 indique que le vœuavait été fait par les neversois (en 1564 ?) de renouveler cette manifestation tout les 50 ans en principe. En1732, c'était la troisième fois que la procession avait lieu depuis la formulation du vœu. CROSNIER (Mgr),op. cit., p. 236-237.

Bulletinhistorique et scientifique

del'Auvergne

TOME XCVin - NUMERO 735 - OCTOBRE-DÉCEMBRE 1997

SOMMAIRE

Actes du 56ème congrès

de la fédération des sociétés savantes

du centre de la France.

publication trimestrielle de l'Académie des Sciences,Belles- Lettres et Arts de Clermont-Ferrand