Curieux et antiquaires (16e s.), Médecins et jésuites (17e-18e s.) : les tribulations du...

François de Callataÿ - Curieux et antiquaires (16e s.), Médecins et jésuites (17e-18e s.) : les tribulations du connoisseurship numismatique

Johannes Baptista Crophius, Antiquitates Macedonicae, sive de regio Macedonum principatu, moribus atque militia dissertatio, Ienae, Literis Johannis Jacobi Bauhoferi, 1682.


Fantaisie renaissante à l’effigie d’Olympias

Fantaisie renaissante à l’effigie d’Aristote


Johann Georg Volckamer, Rariora Magnae Graeciae numismata, Nuremberg, 1683.


Wolfgang Lazius


Jean-Foy VaillantWolfgang Lazius Adolpho Occo

Charles Patin Johannes Sambucus Jacques Spon


Hubert Goltz (dit Goltzius, 1526-1583)

Second voyage de Goltzius, financé par Marcus Laurinus :

du 19 novembre 1558 au 14 novembre 1560.


Hubert Goltz, C. Julius Caesar Historiae Imperatorum Caesarumque Romanorum Ex Antiquis Numismatibus Restitutae, Bruges, 1563, appendice (folios notés aa-dd : Illustrissimis clarissimisque per Italiam, Gallias, et Germanias venerandae antiquitatis patronis, aliisque ibi eiusdem studii cultoribus).


Andrea Fulvio, Illustrium imagines, 1517


Guillaume Roville, Promptuaire des medalles, Lyon, 1553.


« En vérité, ceci ne doit pas être dissimulé à notre ingénuité : il y a ici quelques monnaies nouvelles qui, à l’exemple des anciens, ont été réalisées par les meilleurs artistes de l’Italie ; elles fournissent mieux le change que celles que nous n’avons pas »

Abraham van Goorle, Thesaurus numismatum Romanorum aureorum argenteorum aereorum ad familias ejus urbis spectantium usque ad obitum Augusti, s. l. (Anvers), 1605, praefatio ad lectorem: “Illud vero pro nostra ingenuitate non est dissimulandum: esse in his paucos aliquot numos novitios, quos cum quia ad exemplum priscorum a praestantiissimis Italiae artificibus expressi sunt, tum quia ad historiam magnopere aciunt, vicemque supplent meliorum quos non habemus »

« les phantasies avons imaginé avec le conseil et advis des plus docte de noz amis »

Roville, Promptuaire, p. 1.


1450 1500 1550 1600 1650

Vogue desIllustriumImagines

Les monnaies comme miroir

des vices et des vertus

Fulvio 1517 Vico 1555

Les monnaies commetémoins les plus

fidèles de l’histoire vraie

Contre-Réforme

(fondation de l’Ordre des Jésuites

en 1534)


« Comme nous ne pouvons pas bien entendre les médailles sans les histoires, aussy sans point de faute n'est-il possible de pouvoir entendre plusieurs histoires sans l'ayde des médailles, comme un vray antiquaire trouve journellement par expérience, que plusieurs commentateurs et interprétateurs des auteurs grecz et latins eussent conquis plus d'honneur et fait plus grande édification, s'ilz eussent esté exercez et bien rusez en telles antiquitez. Car les médailles n'ont pas esté inventées des anciens sans grande occasion, comme une substance comprenant en soy mesmes beaucoup plus grande seureté et vérité que la plume. Les médailles sont tacites figures d'histoires donnantes à connoitre la vérité, mais les parolles ne sont que imaginations de certains espritz, qui escrivent selon leur fantaisie. Or à cause que les médailles ont esté faites en ce temps là par l'ordonnance et consentement tant du commun peuple, comme des sénateurs, à perpétuel honneur et mémoire des princes, et que les histoires ont esté escrites et composées à plaisir, si faut il bien confesser que les médailles sont tesmoignages des histoires véritables et corrections des fauces histoires »

Hubert Goltz, Vivae omnium fere imperatorum imagines (Anvers, 1557)

Anthonis Mor van Darhorst, Portrait d’Hubert Goltzius, huile sur toile (66 x 50 cm), 1574, Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles


Johannes Sambucus, Emblemata (Anvers, 1564)


Antiquarius Curiosus

Vir peritissimus Vir eruditissimus

Savoir pratique (perizia)

Savoir livresque

Compétents par l’expérience

Doctes par l’étude


Hubert Goltz (1526-1583) par Antonio Moro

Jacopo Strada (c. 1505/1515-1588) par Titien


Antonio Agustin

(1516-1586)


« Pour lequel eviter, est de besoin avec de grand jugement à l’election & choix de vrayes & legitimes, en evitant les faulses & contrefaites : car en ce temps on trouve tant d’excellens & subtilz tailleurs d’images, qu’à bon droit ilz meritent d’estre non moins estimez que les anciens, mais leurs science ingenieuse est tant renomme, & cognue, qu’il n’est besaoin m’amuser à plus amplement les extoller ».

Jacopo Strada, Epitome du thresor des antiquitez, Lyon, 1553, aa4, verso.


Enea Vico, Discorsi sopra le medaglie de gli antichi, Venise, 1555.

Huitième discours: Delle imagini false di antichi huomini stampate in piu libri di medaglie, provate con l’autoritate delle monete, de gl’intagli, de camei e simili cose antiche

Antoine Le Pois, Discours sur les médalles et graveures antiques, principalement romaines, Paris, 1579


Abbé Geinoz (1696-1752) : « Avec les livres sans les médailles, on saura beaucoup et on saura bien tandis qu’avec les médailles sans les livres, on saura peu et on saura mal »Arnaldo Momigliano (1908-1987)

Jean Hardouin(1646-1729)


Ezechiel Spanheim(1629-1710)

Gottfried Wilhelm Leibniz

(1646-1716)


« On n’y trouve point non plus de ces desseins qui, à force d’avoir été copiés et retracés par plusieurs mains, s’éloignent toujours de plus en plus de leur premier et véritable original. Nous pouvons assurer au contraire, que les médailles qui composent ce cabinet, sont dessinées avec toute l’exactitude et dans toute la perfection que les antiquaires peuvent désirer ; de sorte que quand ces desseins auraient été travaillés de la main d’Apelle même, je ne crois pas qu’on eût pu rien attendre de plus fini en ce genre »

Siwart Havercamp, Médailles de grand et moyen bronze du cabinet de la reine Christine, frappées, tant par ordre du Sénat, que par les colonies romaines, et par les villes grecques, gravées aussi délicatement , qu’exactement d’après les originaux, par le célèbre Pietro Santes Bartolo, La Haye, chez Pierre de Hondt, 1642.


Hubert Goltz, Vivae omnium fere imperatorum imagines, Bruges, 1557


Enea Vico, Le imagine con tutti i riversi, Venise, 1548Antonio Agustin, Dialogos, Tarragone, 1587


Jacob de Wilde, Selecta numismata antiqua ex museao Jacobi de Wilde, Amsterdam, 1692, p. 212

Lorenz Beger, Thesaurus brandenburgicus, I, Berlin, 1696

Echelles de diamètres


Nicolo Haym (1678-1729), Del Tesoro britannico, Londres, 1719, p. 14 (« … conforme la regola di cui s’ è servito il traduttore dell’Agostini in italiano, e molt’ altri »

Erasmus Frölich, Annales compendiarii regum, & rerum Syriae …, Vienna, 1744

Echelles de diamètres


Wolfgang Laz, Commentariorum vetustorum numismatum … specimen exile, Vienne, Michael Zimmerman, 1558

Reproduction réaliste


Johannes Baptista Crophius, Antiquitates Macedonicae, sive de regio Macedonum principatu, moribus atque militia dissertatio, Ienae, Literis Johannis Jacobi Bauhoferi, 1682.

Erasmus Frölich, Annales compendiarii regum, & rerum Syriae …, Vienna, 1744

Nicolo Haym, Tesoro britannico, Londres, 1719

Reproduction réaliste


Oeuvres d’Erasmus Frölich dans les années 1750

Louis Jobert, La science des médailles, Paris, 1692

Planches dépliantes


Monnaies séleucides

Jean Foy-Vaillant (1681): 116 monnaies en 239 pages

Nicolo Haym (1719): 118 monnaies en 97 pages

Rapport texte/image


Orientation des axes


J. Pellerin, Recueil, 1762, p. 76: « Ces deux médailles ressemblent entièrement aux trois premières, qui ne contiennent que le titre d’Epiphane, sans celui de Nicéphore. Les unes & les autres ont non seulement le même type; mais les têtes qu’elles représentent sont d’une ressemblance si parfaite, qu’on dirait qu’elles seraient sorties du même coin. Il est donc constant que ces deux médailles contenant le titre de Nicéphore, appartiennent à Antiochos IV », et non pas à Antiochos XII comme l’ont soutenu Vaillant et Frölich

Etude des coins


« Elles ont à peu près le même alliage, un coup d’œil semblable, une dureté égale, et des moules pareils ; elles ont enfin tout ce que nous présentent les médailles de Marseille, peut-être même celle des Phocéens. Des ressemblances aussi marquées me paraissent indiquer la source de ce travail à l’égard des Gaulois ; mais en supposant avec assez de vraisemblance, que Marseille les ait instruit (sic !), comment, aussi ineptes qu’ils le paraissent, et qu’ils l’étaient en effet sur les arts, comment, dis-je, ont-ils pu faire usage des leçons qu’ils ont reçues, et travailler l’alliage avec une finesse égale à celle que l’on va voir et qui dépend de plusieurs détails de chimie ? … A l’égard de celles dont il s’agit, je ne puis mieux faire que de copier l’examen de M. Quevanne, d’autant plus qu’il m’a permis d’en faire usage. « Les pièces qui m’ont été remises par M. le Comte de Caylus, ont été fabriquées avec un potin, composé de six parties de cuivre, deux parties de plomb, et une partie d’étain ; ces métaux joints au cuivre, en détruisent la ductilité, ce qui fait qu’elles n’ont pu être fabriquées que par le moule. Il paraît que la difficulté de fondre le cuivre, en faisant beaucoup de déchet, ou l’économie de l’augmenter par des matières moins précieuses, ont déterminé cette composition pour fabriquer ces pièces. D’ailleurs ayant acquis par le recuit un aes ustum, qui fait une espèce de vernis, elles sont moins susceptibles de cette quantité de vert-de-gris qu’elles auraient si elles étaient fabriquées de cuivre pur, de cloché, c’est-à-dire passé aux bouillitoires qu’on nomme blanchiment pour l’argent. C’est ce que j’ai découvert par les expériences que j’ai faites sur lesdites pièces ». Paris, 14 octobre 1762. Signé, QUEVANNE, Essayeur général des monnaies de France ».

Comte de Caylus

Analyses métallographiques


Prix

Pier Leone Ghezzi, Congresso di megliori Antiquari di Roma, 1728 (Biblioteca vaticana)


Levinus Hulsius, Impp. Romanorum numismatum…, 2nd ed., Frankfurt, 1605, p. 44 (“Pescenni nummi perdifficulter reperiuntur, ita ut pro argenteo authentic, 4.8 etima 10 Hungari solvantur”).

Prix


Guillaume Beauvais, Histoire abrégée des empereurs romains et grecs, des impératrices, des Césars, des tyrans, et des personnes des familles impériales pour lesquelles on a frappé des médailles … avec les légendes que l’on trouve autour des têtes des princes & princesses, la liste des médailles connues de chaque règne, en or, en argent & en bronze, le degré de leur rareté, et la valeur des têtes rares, Paris, 1767.

Prix


César Baudelot de Dairval(1648-1732)

Louis Savot(1579-1640)

Louis Jobert(1637-1719)

Jean Foy-Vaillant(1632-1706)

Degré de rareté


Louis Savot(1579-1640)

Johann Spiesshaymer (1473-1529)

Cuspinianus, par Cranach le Vieux

De Caesaribus atque imperatoribus romanis (Strasbourg, 1540)

Degré de rareté


César Baudelot de Dairval(1648-1732)

« A l’égard de celles qui n’ont ni tête ni inscription singulière : c’est une folie d’en croire une plus estimable et plus chère que l’autre, et c’est être la plus dupe du monde que de se laisser persuader par les discours de ceux qui les vendent, et de mettre sa bourse à leur discrétion pour une petite pièce qui ne satisfait la plupart du temps ni l’imagination, et ne contribue rien à la science. C’est l’avidité et la malice de certains marchands de toutes robes qui a établi le plus ou le moins du prix de ces médailles, aussi bien que des autres, qui détruisent par leur cacothecnie le mérite de l’antiquité, et qui éloignent de sa recherche ceux qui bien souvent seraient les plus capables d’en profiter, et de procurer aux lettres des avantages considérables »

Ch.-C. Baudelot de Dairval, De l’utilité des voyages et de l’avantage que la recherche des antiquitez procure aux Sçavans II, Paris, 1686, p. 640.

Degré de rareté


Jean-Foy Vaillant, Numismata imperatorum romanorum praestantiora, Paris, 1674

Degré de rareté


Louis Jobert (1629-1710), La science des médailles, Paris, 1715 (n. éd.)


Ezechiel Spanheim(1629-1710)

Lorenz Beger(1653-1705)

Erasmus Frölich(1700-1758)

Joseph Hilarius Eckhel (1732-

1798)


« La connaissance des médailles et monnaies antiques, écrit-il, consiste en trois choses principales : la première en celle de leur matière et de leur poids, ou pour le dire en un seul mot en terme plus propre de leur pied ; la seconde en l’explication de leurs figure ou légendes et inscriptions ; et la troisième, en la déclaration des conditions qui les font plus ou moins estimer, plus ou moins rare, et de plus grand ou moindre prix … Davantage, la seconde partie se peut acquérir avec moins d’étude et moins d’argent. La troisième, au contraire, requiert plus de temps et de dépense. Car, pour se rendre bien avancé en la seconde partie, il ne faut que lire les livres composés sur ce sujet, que l’on peut avoir avec une somme de deniers médiocres, et lire en moins d’un an ; au lieu que la troisième partie désire, ou la recherche et achat de médailles de toutes sortes et en toutes sortes de métaux, ce qui ne peut recouvrer que par une grande période de temps, et une dépense immense, ou par la visite et vue souvent réitérée d’une grande quantité de cabinets, de médailles, et la communication et fréquentation de beaucoup d’antiquaires, continuée par une longue suite d’années »

L. Savot, Discours sur les medalles divisé en quatre parties, Paris, 1627, p. 304-305


« Quelque capricieux pourra trouver mauvais qu’un médecin écrive des choses aussi éloignées de sa profession. Mais il doit faire réflexion que personne n’est capable de travailler avec une assiduité continuelle à ce que demande notre profession, et que les médecins doivent avoir aussi quelque relâchement et quelque jeu d’esprit aussi bien que les autres hommes. Il se trouve même que la plupart de ceux qui ont écrit des médailles, ont été médecins : Cuspinian, Occo, Nonnius, Ambucus, De Pois et Savot m’ont montré le chemin »

Charles Patin, Histoire des médailles ou introduction à la connaissance de cette science, Paris, 1695, préface (non paginée : p. 6-8).


Annexe 2. Liste des 40 docteurs en médecine cités par Hubert Goltz (1563) Anvers : Segerus Cobligerius, Medicinae DoctorBruxelles : Ioannes Goropius Becanus, Medicus DoctorLouvain : Cornelius Gemma, Doctor MedicusCambrai : Livinus Pietus, Medicinae DoctorYpres : Balduinus Verbuemels, MedicusHaarlem : Hadrianus Iunius, Hornanus, Medicinae DoctorAmsterdam : Hanno Hermanius, Phrisius, Doctor MedicusDusseldorf : Fredericus Barmel, Medicus DoctorBruges : Guilielmus Pantinus, Doctor MedicusGand : Petrus Ofterlingius, MedicusBonn : Rudolphus Spalther, Doctor MedicinaeFrancfort : Zacharias Salomonis filius, MedicusVienne : Wolfgang Lazius, Medicinae Doctor, et Adolphus Occho, Medicinae DoctorKempten (Campoduni) : Folkhardus Pflintzer, MedicusBâle : David Lodinger, Medicinae DoctorSpier : Simon Heuring, Doctor MedicusHeidelberg : Petrus Lotichius, Professor Medicus Tübingen : Dagobertus Freistetter, Doctor MedicusIngolstadt : Israel Lawinger, Medicinae Doctor

Bologne : Scipio Fabius, Doctor MedicusNaples : Ioannes Angelus, Romanus, MedicusPlaisance : Efras Walkerchius, Batavus, Doctor MedicusMontpellier : Guilielmus Rondeletius, Professor Medicus, Arnestus Zwipurger, Doctor Medicus, Sebaldus Melinger, Doctor Medicus, Balduinus Golletius, Doctor Medicus et Philippus Praefollerius, Doctor MedicusValence (France) : Hugo Mandinius, Doctor MedicusCévennes (Gebennae) : Nicasius Ronfolletus, Medicus et Matthias Laffrayus, Doctor MedicinaeBourges : Simon Abaullerius, Medicinae DoctorToulouse : Franciscus Londetius, MedicusBayonne : Gulielmus Banterius, Doctor MedicusAmboise : Albertus Millerius, Medicinae DoctorGenève (Aureliae) : Anastasius Retierus, Medicinae DoctorVosges (Apud Senones) : Iacobus Uterius, Doctor MedicinaeParis : Augustinus Poignerius, Medicus Doctor et MathematicusAmiens (Ambiani) : Gilbertus Carolomontius, MedicusArras (Atrebati) : Carolus Clusius, Doctor Medicus


« relever des choses basses et petites, faire une vaine monstre de sa science, entasser du grec et du latin sans jugement, s’échauffer sur l’ordre des mois attiques, sur les habits des Macédoniens et sur de semblables disputes de nul visage … c’est proprement ce qu’on peut appeler pédanterie »

A. Arnauld et P. Nicole, La Logique ou l'Art de penser, contenant outre les règles communes, plusieurs observations nouvelles propres à former le jugement, Paris, 1662, p. 22.

Jean-Siméon Chardin (1699-1779)

Le singe antiquaire


Jean Mabillon(1632-1707)

Bernard de Montfaucon

(1655-1741)

Bernard de Montfaucon,

L’antiquité expliquée, 15 vol., 1719-1724


Paolo Maria Paciaudi (1710-1785)

Francesco Maria Zaccaria

(1714-1795)Alexandre-Xavier Panel

(1699-1777)


Erasmus Frölich(1700-1758)

Joseph Hilarius Eckhel (1732-1798)


Eckhel à Cousinéry (lettre du 21 févr. 1797)« Vous aurez observé généralement dans mes ouvrages que je me range toujours et avec bon plaisir du côté de la vérité, fût-elle me (sic !) parvenue de quelque auteur le plus détestable. Mais il y a des questions dont la décision ne tient pas de l’avantage d’avoir été sur les lieux »…« Je me suis toujours restreint à étudier les médailles qui ont été publiées par d’autres. Rarement un grand collecteur (sic !) est un grand savant ».

Joseph Eckhel, Doctrina nummorum veterum, Vienne, 1792-1798, 8 vol.


La Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, communément appelée le

« Pauly-Wissowa ».

Theodor Mommsen (1817-1903)

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