Commentaire des textes du sarcophage no 22954 du musee vatican

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Sapienza - Universita di Roma is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Rivista degli studi orientali. http://www.jstor.org Sapienza - Universita di Roma Commentaire des textes du sarcophage n° 22954 du musée vatican Author(s): F. Haikal and G. Haikal Source: Rivista degli studi orientali, Vol. 63, Fasc. 1/3 (1989), pp. 13-24 Published by: Sapienza - Universita di Roma Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41880561 Accessed: 29-04-2015 10:55 UTC Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. This content downloaded from 213.181.226.205 on Wed, 29 Apr 2015 10:55:27 UTC All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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Commentaire des textes du sarcophage n° 22954 du musée vatican Author(s): F. Haikal and G. Haikal Source: Rivista degli studi orientali, Vol. 63, Fasc. 1/3 (1989), pp. 13-24Published by: Sapienza - Universita di RomaStable URL: http://www.jstor.org/stable/41880561Accessed: 29-04-2015 10:55 UTC

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Commentaire des textes du sarcophage n° 22954 DU MUSÉE VATICAN*

1) Sur le sarcophage in est écrit avant dd mdw' cette transposition est imposée par la décoration du sarcophage.

2) Ce nom archaisant est interessant. Commun à l'Ancien Empire on le retrouve encore au Moyen Empire sur une statue du musée du Caire (Borch- ardt, Statuen n. 544) puis il disparait à nôtre connaissance jusqua ce sarcophage. Pourquoi ce rappel? Sur ce sarcophage htp hr.s est écrit soit comme ici, graphie ordinaire que nous avons aussi à l'Ancien Empire, soit avec un t supplémentaire après le hr ou le s. Dans les deux cas la graphie est facilement explicabile par l'influence de l'hiératique du Nouvel Empire sur les textes hiéroglyphiques. Le s y est souvent st et la préposition hr à la forme pronominale est souvent affublée de supplément voir M.A. Korostovcev, Grammaire du Néo Egyptien , (Moscow 1975), p. 128 § 13. Une autre erreur fréquente sur ce sarcophage est la transposition du p et du t de htp probablement due aussi à une copie hative ou globale du mot en hiératique.

3) Nous assumons ici lexistence de ink qu'on trouve sur les variantes. Sur le sarcophage les traces sont illisibles.

4) La façon très abréviée dont est écrit le texte est à noter: omission de dé- terminatifs (w% pr(w)) et de compléments phonétiques (ih, try). Pour 'celui des narines de Re' c'est-à-dire 'celui que Re respire', cf. Pyr. 2 66. Pour la seconde

partie de la phrase les variantes donnent généralement iry(.i) h'y wh'(.i) sw n Hr consideré habituellement comme une nouvelle phrase (voir P. barguet, Le Livre des Morts des Anciens Egyptiens, (Paris 1967) p. 119, et T.G. Allen, The Book of the Dead, ...Documents in the Oriental Institute Museum (Chicago I960), p. 156, puis, de nouveau, Allen dans une édition plus récente The Book of the Dead

* Article paru en partie dans RSO , LII (1978); pp. 165-182. Nous regrettons le retard de la pubblication de la seconde partie de l'article, retard dont l'auteur n'est en rien responsable.

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or Going Forth by Day , 1974, p. 70). Mais, pour ne pas changer le texte nous

préférons considérer ìrt ici comme un nom parallel à ssn w'b et try ìrty n r' Ho- rus cherche le lotus au fond de l'eau en tant que symbol du soleil levant, de Lu- mière, d'Oeil qui chasse les ténèbres et les ennemis du soleil. Pour une confir- mation de cette hypothèse voir H. Bonnet, Reallexikon der Aegyptischen Reli- gionsgeschichte (Berlin, 1952), pp. 509-10 et les références qu'il y donne. Pour la

graphie sw au lieu de sy qui se réfère à ìrt voir Korostovcev, op. cit., p. 87 § 73, et C.E. Sander-hansen, Die religiöser Texte auf dem Sarg des Anchnesneferibre. (Kopenhagen, 1937), passim.

5) Avec le chapitre 76 nous avons un changement de suffixe: ss.n.t au lieu de ss.n.i comme dans la plupart des variantes.

6) Certaines variantes donnent pr-nsw 'la maison du roi' (Allen, op. cit., (1974), p. 66 et Barguet, op. cit., p. 113; voir aussi les parallels donnés par Allen op. cit. (I960), p. 150). Ici ni pr nsw ni pr im'yt ne sont certains vue la graphie donnée: ̂ . Le » en haut est légèrement plus haut que le reste de la ligne, comme surajouté, d'une part et le déterminatif d'un homme (qui danse?), d'autre part, seraient étranges pour nsw m'yt non plus n'est pas certain mais plus probable puisqu'il existait déjà dans le CT 301 dont dérive ce chapitre. La m'yt en question serait-elle alors ici Isis, comme chanteuse lors de l'embaumement du mort? Ce titre lui est attesté par le Wb. IV, 480, 4 comme étant d'époque grecque. Sur l'importance du rôle d'Isis pendant l'embaume- ment voir M. Münster, Untersuchungen zur Göttin Isis (Berlin 1968), pp. 24-59 et W. Westendorf, dans ZÄS , 92, 129.

7) La lecture et l'interprétation de ce mot ne sont pas certaines. Barguet lit ìbìyt (op. cit., p. 113) et un texte de basse époque donne hin comme variante (Allen, op. cit.). Un ìbìyt ou ììby parait encore au chapitre 104 du Livre des Morts ou, comme ici, il semble qu'il serve au transport du défunt et à son introduction dans le monde des grands dieux et de l'immortalité. Dans le rituel pour la confirmation du pouvoir royal, un ììby fait partie des 'messagers ailés' qui donne la vie au roi et le protège mais la formule le concernant directement a malheureusement disparue (Goyon, Confirmation du pouvoir Royal au Nouvel An , (Le Caire 1972) XX, 24, p. 81). De ce qui précède, il resuite que ïiiby est en rapport direct avec la résurrection, la confirmation de la vie et du pouvoir en quelque sorte et pour cela, nous pensons que le déterminatif, parfois un insecte et d'autres fois un oiseau, pourrait n'être qu'une fausse interpretation de la pan- thère volante pu griffon' des époques archaiques. Nous préférons ici la lecture iby , plus proche de iby , panthère' (Wb., I, 7, 11) à celle de ììby ou ìbìyt lecture qui nous est suggérée par la teneur générale du chapitre d'une part, et par son emplacement sur une bandelette d'autre part, puisque, comme l'a démontré W. Westendorf, Altägyptische Darstellungen des Sonnenlaufes auf abschussigen Him-

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[3] Le Sarcophage n. 22. 954 du Musée Vatican 1 5

melbahn (Berlin 1966), pp. 4-5, les bandelettes de momie n'étaient qu'une substitution à la peau de panthère dans laquelle étaient ensevelis les morts des

époques pré et protodynastiques. De cette peau de panthère lby ou aussi bl (Wb., I, 415, 4) sortait le mort métamorphosé en âme volant vers le ciel. Pour une étude détaillée du rôle de la panthère dans la religion funéraire voir aussi Westendorf, Die Pant her gottheit' Bonnet, op. cit., pp. 581-2.

8) in(w) m devrait etre tn(w) tw puisque nous avons ss.n.t au début du

chapitre. Pour des parallels à cette graphie de wi assez commune voir Sander- Hansen, op. cit., 1. 39, p. 19.

9) Lire pl(w) (r) hlyt: plw est un participe du verbe pi Wb ., 494, 7; r est omis; hlyt est écrit th avec transposition des signes t et h. Le Wb. II, 476, 12 atteste une graphie analogue pour l'époque ptolémaïque, mais sans transposi- tion de signes.

10) Le début du texte est abimé; les traces assez claires permettent de lire shd bl hdy wnn im. Les variantes n'ont pas bl après shd; hdy est écrit hdt qui devrait être soit la couronne blanche, soit une déesse la represéntant, mais le determinatif ici est un dieu barbu, aussi avons nous préféré la lecture hdy qui d'après le Wb. III, 221, 8 est une épithète d'Osiris. Cette interprétation nous semble convenir avec l'ensemble du contexte qui parle de la métamorphose de la défunte et de son union au dieu. Pour une variante intéressante qui se rap- proche de ce texte voir Allen, op. cit. (1975), p. 65.

11) Le début du mot est illisible; seule le determinatif confirme la lecture. 12) Le texte donne ìnìwhd r.f. D'après Allen, op. cit. (I960), p. 168, hd

devrait être nwd et proviendrait d'une simple erreur d'interpretation de wd en hd- Dans ce cas ìnìwhd devrait être tnwd le / prothétique désignant le participe de nwd , Wb. II, 225,4 's'ecarter de quelqu'un'.

13) Lire hnnw' cette graphie n'est pas attestée ailleurs à notre connais- sance, mais le sens doit être celui de Wb. III, 383,15-16. L'emploi du signe nw au pluriel pour rendre le phonème hnw pourrait avoir été inspiré par la graphie cryptique gghnw ( Wb ., III, 369, 19). Pour cette rebellion voir P. Derchain, Papyrus Sait 825 , pp. [B.M. 10051], Rituel pour la conservation de la vie en Égypte, (Bruxelles 1965), pp. 31-34, et les références qu'il donne.

14) Lire ht mni m hh: hh ici est probablement etre recherché' WB. III, 151,9- Une graphie analogue à celle-ci y est attestée pour l'époque ptolé- maïque. Notre texte s'écarte nettement ici des autres variantes et le sens semble avoir changé puisque llby le génie que l'on trouve à cette endroit dans les CT et dans certaines variantes du Livre des Morts (Allen, op. cit. (I960), p. 168 et Barguet op. cit., p. 129) n'existe absolument pas ici. Le sens reste néanmoins obscur, à moins que 'la chose recherchée' ne soit justement 'ce phallus de Re

qui s'écarta de lui'.

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16 F. Haikai [4}

15) À noter la graphie étrange du w de il.tw(.t). Un signe crochu a été rajouté sur le dos du poussin. Des traces semblables se trouvent aussi dans la

ligne précédente sur le w de iwhd. On devrait avoir ici ir ìt.tw.t et ir dl.tw.t. Dans les deux cas le sujet est omis.

16) Pour la lecture tri sbyt voir Wb ., IV, 88, 11. La graphie de sbyt est étrange mais elle est attestée par Wb. IV, 87, 14 pour l'époque ptolémaïque. Sur l'orient comme lieu des mauvais traitements infligés aux morts voir Derchain, op. cit., pp. 157, f.

17) La graphie de ssm est très abrégée. Le déterminatif conviendrait mieux à s'd et le bras est probablement mis ici dans l'intention d'indiquer l'action d'orienter. Le bras est mal tracé, orienté vers la droite contrairement au reste du texte.

18) Le scribe s'est arrêté à la fin de la ligne sans se soucier du reste du texte, nous laissant ainsi sur la protase de la proposition conditionnelle.

19) pdwt est probablement une erreur pour pdw Wb. I, 571, 7, une sorte de nourriture que l'on trouve dans les listes d'offrandes. Le t que nous avons ici doit être une fausse interprétation du pain ovale qui détermine souvent les mots pour offrande. Pour une autre interprétation possible de ce passage voir Allen, op. cit., (1974), p. 50.

20) Pour ce sens de dsr voir Wb. V, 614, 12. 21) Upuaut ici a un déterminatif feminin alors que toutes les variantes

ont le masculin; peut être une erreur du scribe pensant à une divinité féminine après le verbe rnn. Pour le rôle d'Upuaut dans la religion funéraire voir Bonnet, op. cit., p. 844.

22) Toute la ligne est abimée; les variantes à cette endroit varient légère- ment (voir essentiellement Allen, op. cit., (I960) et Barguet, op. cit. chap. 44 et références données). Ici on ne voit que hît(.i) hr st.f... le /de st.fe st tracé avant le determinatif, là ou l'on s'attendrait à un / comme complement pho- nétique à st.

23) La dernière ligne commence par rh.n.t qui devrait être rh.n.t puisque l'ensemble du texte est à la première personne.

24) À lire ynh rk ìt(.ì). Le k est mal fait, comme un rh déformé, probable- ment corrigé.

25) ink sit.k est au feminin comme il convient à un sarcophage de femme. Ici il y a même un t supplémentaire au dessous du k.

26) Bien que la dernière bande soit beaucoup plus large que les autres et bien que les signes y soient très serrés, le scribe n'a quand même pas réussi à finir son chapitre, faute de place sur le sarcophage.

27) La réprésentation des fils d'Horus sur le premier registre à l'exterieur du couvercle se retrouve assez fréquemment sur les sarcophages anthropoïdes de

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{5} Le Sarcophage n. 22.954 du Musée Vatican 17

basses époques, cf. par exemple P.A.A. Boeser, Mumiensärge des Neuenreiches , (Haag, 1920) IV, pl. XIII et XV. Ceci s'explique par le rôle protecteur bien connu des fils d'Horiis soit comme protecteurs de canopes soit comme protec- teurs du mort en général (Livre des Morts chap. 17; 137a; textes des sarcopha- ges rectangulaires de la même époque comme par exemple CCG n. 41006 etc.; voir aussi Bonnet, op. cit., p. 316). C'est probablement parcequ'ils sont

protecteurs de canopes que les vignettes qui les représentent sont souvent pla- cées au niveau des entrailles. À l'interieur du couvercle, à ce même niveau nous avons une vignette qui représente la défunte couchée sur un lit sous lequel sont

rangés les vases canopes. Bien que les textes qui accompagnent ici les fils d'Horus parlent aussi de

protection, aucun parallel exact aux paroles que prononcent Duamutef et Ime- sti ne nous est connu.

28) Dans dît on attendrait un déterminatif sous le t vu la disposition des

signes, un X par exemple. Une graphie sans déterminatif est néanmoins attestée

parW¿.,V, 518, 9. 29) Afin de respecter l'équilibre général de la composition de ce registre

la proportion des signes hiéroglyphiques du panneau de droite dont les textes sont plus courts, est plus grande que celle des signes du panneau de gauche; d'autre part l'ensemble du tracé est plus soigné.

30) Pour la composition de ce registre et son symbolisme religieux voir L. Bongrani-Fanfoni, RSO , LU (1978); pp. 156-7.

31) Lire ink hry ib irt.fn(.i) n.t (r) rdít mVt n r( shtp swty m nhh ... Le texte est inachevé faute de place; les variantes donnent nhh n ikr et généralement ii.n. i et shtp.i , ce qui semble plus correct (Allen, op. cit. (I960) et Barguet, op. cit. chap. 96). Ces paroles sont prononcées par Toth dont le rapport avec l'oeil est bien connu (passim dans la littérature religieuse et plus particuliè- rement Bonnet, op. cit., s.v. Thoth et P. Boylan, Thoth the Hermes of Egypt (London 1922). L'épithète hry ib ìrt.f cependant est rare. Pour le rôle du dieu Thoth comme rôle de médiateur et guerriseur qui apaise les deux compagnons voir plus particulièrement les chap. 123 et 182 du Livre des Morts et Bonnet, op. cit., s.v. Thoth. Par contre, c'est en sa qualité de 'ministre de Re' (Boylan, op. cit., pp. 180 et sec.) et de dieu de la sagesse qu'il élève l'ordre cosmique Maat pour le présenter à Re.

32) Lire ink ss w'b is ii ihy' la lecture ss est plus probable que sm vue que les variantes donnent ici soit ss (Allen, op. cit., (1970), p. 179) soit sw' (W. Budge, Book of the Dead , (London 1910), p. 125) tous deux avec le sens 'être

passé' ou 'être parti'. Nous aurions simplement ici une chute du s initial. Cette lecture est soutenue par le signe X qui précède le determinatif et qu'on ne trou- ve pas normalement dans sm.

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18 F. Haikai [6]

Dans ce même texte les variantes donnent habituellement un déterminatif humain à ìs, là où nous avons ici le verbe //, ce qui a mené généralement à con- sidérer is comme un nom, plus exactement le titre d'un prêtre de Hathor (voir Wb. I, 131, i et Barguet, op. cit., p. 140, note 1; Allen, op. cit. (I960) p. 179). Ce titre ne semble pas très connu et il se peut que notre scribe lui est substitué pour cela à la particule is dont l'emploi est commun en Nèo-Égyptien pour renforcer la phrase qu'elle introduit (Korostovcev, op. cit., p. 154, § 169).

La proposition n ihy a une graphie très abrégéé. // n'a. ni complément pho- nétique ni déterminatif mais cette graphie est attestée par Wb ., I, 37, 31. Pour

thy l'inflexion finale est omise mais le déterminatif confirme la lecture. Ce cha-

pitre aussi est inachevé faute de place, mais l'on comprend que la défunte ait voulu s'identifier à Ihy, le fils de Hathor, la déesse du ciel. Pour le rôle d'Ihy dans la religion funéraire voir Bonnet, op. cit., p. 322 et les références mentionnées. Pour l'identification d'Ihy à Horus fils d'Isis, voir Goyon, op. cit., p. 86 et note 27. Pour l'importance d'Ihy aux basses époques et son identification avec Re et l'enfant-roi voi F. Daumas, Les mammisis des temples égyptiens (Paris 1958), passim.

33) L'âme vivante de Re désigne habituellement le bélier de Mendes, l'Osiris resuscité en âme de Re. Pour le sens de bi comme pouvoir créateur d'un dieu, voi CT 94 et sq. et Barguet, op. cit., p. 58 note 10. À remarquer aussi ici le signe qui suit bì qui ressemble à la plume de Maat plutôt qu'au simple trait habituel. Plus particulière encore est la graphie du disque solaire où le

point central est transformé en une espèce de tortillon qui rappelle le foetus source de toute vie; voir à ce sujet le chap. 17 du Livre des Morts ('Re qui est dans son oeuf') comme symbol de vie première (Barguet, op. cit., p. 61) et cf. aussi les représentations du cycle solaire dans les tombes royales du Nouvel

Empire où l'on voit souvent l'enfant ou l'oiseau bì à l'interieur du disque solaire en voie de renaissance: A. Piankoff, The Shrines of Tut-Ankh-Amon (New York 1955), pls. 47, 48, 51; and The Tomb of Ramses VI (New York 1954), pls. 25, 26,27,34, 150, 187.

34) Voir L. Bongrani-fanfoni, op. cit.; p. 157. 35) Le rôle d'Anubis comme guide des défunts dans la nécropole est bien

connu, le dw est d'ailleurs la montagne où sont creusés les caveaux. Sur les

représentations de ce type dans les tombeaux du Nouvel Empire il est souvent

accompagné par Horus, en tant que fils du défunt (Bonnet, op. cit., s.v. et W. Helck-W. Otto, Lexikon der Aegyptologie (Wiesbaden 1975, F.) s.v. Anúbis). Le dieu hiéracocéphale qui suit Hetepheres est donc probablement cet Horus.

Pour le rôle d'Anubis lors de la naissance ou renaissance dans l'autre monde voir ibidem et references mentionnées.

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[7} Le Sarcophage n. 22.934 du Musée Vatican 19

36) Pour bsi 'entrer' ou 'conduire' voir Wb , I, 473, 16. 37) Le déterminatif du desert est mis avant imntt à cause de l'arrangement

du texte sur le panneau. 38) Le même texte se trouve complet sur la paroi intérieure, mais alors

qu'ici nous avons dd(w) shlw n ìhw à l'interieur nous lisons dd{w) wh' m r Vow. Les variantes font souvent confusion entre shiw 'mémoire' et whl 'incompéten- ce', tant et si bien qu'ici nous trouvons shlw affublé du déterminatif de whl. Pour les variantes voir essentiellement Allen, op. cit. (I960) et Barguet op. cit. chap. 90; pour une étude détaillée de ce chapitre voir Zandee: Bi. Or. XIII n. 5/6 (1956) pp. 18-19.

39) Le disque solaire du nom de Re est mal fait. Nous avons un h à sa place. 40) Nwn it ntrw est rétrograde (h ntrw nwn). Pour la présence de Nun et

Maat dans cette scène voir L. Bongrani-Fanfoni, op. cit.; p. 157. Pour une autre interpretation de la présence de la déesse Maat ici, voir son rôle en tant que maitresse de l'Occident et de la nécropole thébaine (Bonnet, op. cit., p. 433). Elle accompagne Nun, dieu primordial donc forme d'Amon-Re père de Maat (Bonnet, op. cit., s.v. Nun).

41) Ce rôle de purificateur de l'odeur des morts est généralement attribué à Anubis plutôt qu'à Upuaut mais il semble qu'à cette époque les deux divinités étaient complètement identifiées l'une à l'autre. D'autre part, Upuaut, dieu de la nécropole était aussi identifié, à Abydos avec Horus le fils d'Osiris et c'est peut être en tant que tel qu'il joue le rôle d'Horus dans l'embaumement.

Pour 'Upuaut du sud' et la dualité de ce dieu voir BONNET, op. cit., p. 843: Schäfer, «Altägyptische Bilder der auf - und untergehenden Sonne» ZÄS , 71 (1935) p. 22 et Westendorf, Darstellung des Sonnenlaufes , pp. 75-77 qui lui attribuent un rôle spécial pendant la renaissance du soleil en tant que représentant des deux hémisphères de la terre. Mais l'inscription qui accompagne ici la vignette ne référé qu'à son rôle dans la religion funéraire.

À remarquer aussi dans cette phrase la graphie du pronom suffixe J dans ìì.n.ì, voir parallel plus loin note 61.

42) À noter dans cette phrase la graphie de hnty avec deux t pour l'inflé- xion du duel et celle de krs avec un / et ce déterminatif, graphie particulière- ment commune aux époques pré-ptolémaïques et ptolémaïques. Pour le s h ntr d'Anubis et son rôle dans le rituel funéraire voir Altenmüller, dans Jaarbericht Ex Oriente Lux, 22 (1971-72), p. 307-17.

43) Voir L. Bongrani-Fanfoni, op. cit.; pp. 158-160. 44) Les deux inscriptions qui accompagnent les déesses sont inscrites sur

deux courtes lignes verticales dont les signes sont orientés vers le centre de la scène. 45) Lire ntrt (hr) ìrt si n htp-hr.s mV hrw. Le t de ntrt est omis et hrw est

mal orienté.

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20 F. Haikai [8]

46) prt est écrit avec deux t, mais le second sert seulement à renforcer le

premier; pour une graphie analogue voir Wb. I, 525, 7 pour les basses époques. Le scribe a déjà identifié la défunte au solei puisqu'il parle de la procession de

htp-hr.s. Certaines variantes ont ici imyw htt au lieu de imyw prt (voir vignette du chap. 16 du Livre des Morts de Hunefer, d'après Champdor, Livre des Morts, p. 131; J. Assmann, Liturgische Lieder an dem Sonnengott (Berlin 1969) p. 209). ìmyw htt référé plus directement aux babouins de la procession qui sont 'dans l'allegresse' ( Wb ., II, 504, 12).

47) Voir L. Bongrani-Fanfoni, op. cit.; pp. I6O-I6I. 48) Voir L. Bongrani-Fanfoni, op. cit.; pp. 161. 49) Les lignes 1 à 4 tracées devant la défunte sont rétrogrades. Derrière

elle les lignes 5 à 9 se succèdent normalement, puis la ligne 10 tracée horizontalement est rétrograde. Au dessous, au niveau du troisième registre nous avons les lignes verticales 1 1 à 1 5 qui se succèdent normalement de droite à gauche puis le texte finit par deux lignes horizontales (16 et 17) rétrogrades en partie.

50) La plupart des variantes ont gly considéré par Wb ., V, 170, 17 comme une localité de l'au dela. kìyt par contre serait 'l'ile primordiale' ou la 'terre haute' (Wb., V, 6, 5). Cette interprétation convient bien au contexte de resurrection ou nous sommes, et l'est de l'île primordiale serait exactement l'endroit d'où émerge le soleil levant. Cette île primordiale est aussi mise en

rapport avec Osiris dans divers autres textes de la littérature religieuse égyptienne (Bonnet, op. cit., p. 848).

51) Ce passage est légèrement corrompu et mhdt que nous avons ici est

probablement une erreur pour le bateau mhnt (Wb., 11, 133, 15). Lire donc ce

passage: hd mhnt hit r hd im. t. A noter ici la graphie très abrégée de très

abrégee h$. 52) Il semble qu'il y a eu ici une transposition de toute une partie de la

phrase, car tel que le texte se présente, Geb n'est le sujet d'aucun verbe. D'après certaines variantes ' l.wy n tl devrait être immédiatement après' '.wy n pt (Allen, op. cit. (I960), p. Ill, R et pl. XVIII) et Geb serait le sujet de sT 'ouvrir'. Pour un parallel à 't.t, dr.ty.t voir ibd, pl. Ill; p. Ill pap. OIM 18039 A. Les textes plus anciens ont habituellement 'rty.fy à cet endroit (Budge, op. cit., p. 89).

53) Ici le texte semble corrompu et d'après Allen p. 111 nous devrions lire dwn tw shmt ntrt wnnt m pt. Nous préférons voir ici dwn.t (mi) shmt ntrt dwn.ti m pt, considérant dwn comme un verbe intransitif (Wb. V , 432, 3). Pour la toute puissance de Sekhmet cf. le mythe de 'la vache du ciel' et l'identification de Sekhmet à toutes les forces guerrièfes protectrices du soleil (Bonnet, op. cit., s.v. Sachmet).

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[9] Le Sarcophage n. 22. 954 du Musée Vatican 2 1

54) La toute puissance de la défunte se fait particulièrement manifeste à

Memphis, le centre cultuel le plus important de la déèsse Sekhmet à laquelle elle veut s'identifier.

55) Dans tout ce passage le verbe shm est employé comme jeu de mot avec le nom de la déèsse.

56) Le texte donne irt.t mrr kit au lieu de ir.t mrrt kl. t. 57) À lire nn hnr.tw bit. 58) .tw wsir du début de la ligne 18 est rétrograde. D'autre part le scribe a

omis la seconde partie du nom de la défunte et a seulement écrit htp après wsir. 59) Bien que tous les signes soient orientés vers la droite la lecture du

texte commence à gauche avec la vignette et se poursuit vers la droite. 60) Le pronom suffixe, .s est écrit st , voir plus haut note 2. 61) Ce texte diffère beaucoup des autres versions du même chapitre. Pour

les comparaisons voir Allen, op. cit., (I960) chap. 12 ou 120. Lire ici t'nw n.k r'mk hry stlw dwlt wis hr nhbt twy nt r' fl(w). fim. s r' nb. Le / initial de Vnw est omis mais cette graphie est attéstée par le Wb.y I, 41, 11-12 pour l'époque ptolémaïque; l'inflexion finale de la nisbe est omise après hry' le signe diacri-

tique qui suit wis pourrait être le suffixe de la première personne du singulier, ce qui donnerait la traduction suivante; «Je suis heureux sur ce cou de Re par lequel il est soulevé chaque jour», interpretation qui confirmerait l'identité de la défunte avec le soleil. Mais comme la vignette qui accompagne ce texte re-

présente généralement l'adoration de la défunte au soleil plutôt que son iden- tification à lui, nous avons considéré wis comme un participe parallel à hry et omis ce signe diacritique. Pour le cou de Re qui soulève le soleil chaque matin voir Piankoff,

' Shrines of T utankhamon , pl. 47. 62) Lire: mk tw blk.n.i ti dd.k n.ì. Le déterminatif de blk a été confondu

avec le couteau qui lui ressemble en hieratique. 63) Lire: nhh.i sm.i m htp r imntt nfrt: le pronom suffixe t ne s'expliquerait

ici que si il y avait un dialogue entre le soleil et la défunte. Tout le passage est obscur.

64) Le s de htp-hr.s est inversé. 65) Les signes h et s de ihsk son transposés. 66) Le texte donne mi au lieu de hr. 67) Ici le texte diffère un peu des autres versions qui ont habituellement

nn mlik wi m... C'est à dire un futur et un complement à mlik que nous n'avons pas ici. Ce texte ressemble à une menace que fait le défunt, sur de lui, à celui qui tranche les têtes, plutôt qu'à une exhortation comme dans certaines variantes.

68) Ici comme généralement dans ce texte le signe du pluriel est omis. 69) Cette ligne est rétrograde; lire ( r ) dgi n iltjw sw iw(w) m-slk. Dans la

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plupart des versions de ce chapitre nous avons sììty { Wb . IV, 32, 6) au lieu de ''t ( Wb I, 34, 22) dont le sens est prêsque le même. Pour le rôle bien connu de Chou comme protecteur du mort dans la religion funéraire voir Bonnet, op. cit., s.v. Schu; Derchain, op. cit .y passim.

70) Le texte donne m wp *wl nb. Alors que pour wp la plupart des traductions donnent la requête' ou un mot de même sens, pour

' wl les avis sont pratiquement contradictoires. Allen (op. cit. (I960), p. 165) traduit 4 plunderer { Wb . I, 171, 6-8) et Barguet (op. cit., p. 12) traduit 'celui qui protège' {Wb. I, 172, 1), sens moins connu mais plus logique pour ce contexte, surtout si l'on pense que 'celui qui protège son maître' pourrait être Chou lui même. Nous pensons que dans ce texte, le sens de wp non plus n'est pas certain

puisqu'aucun déterminatif ne le spécifié. D'après Wb. I, 302, 4 tup pourrait aussi être le 'couteau', sens qui parait logique dans ce contexte, et que nous

adoptons dans notre traduction. 71) À partir d'ici tous les pronom suffixes .t sont des erreurs pour J puis-

que c'est la défunte qui parle. 72) Le mot que nous avons ici n'est ni tuhly ni shltuy mais un mot écrit

avec un homme assis comme s. Cette graphie est certainement erronée et le de- terminatif indique clairement que le scribe voulait transmettre l'idée de quel- que chose de mal...

Ici encore le chapitre n'a pas été terminé faute de place sur le sarcophage. 73) La disposition des lignes de ce chapitre suit lordre suivant: les lignes

1 et 2 sont horizontales, 3, 4, 5 verticales, 6 horizontale, 7 verticale sur la paroi droite, puis sous le pieds de la nomie nous avons le droite à gauche verticale- mente 8-9-10-11, puis finalement 12 et 13 sur la paroi gauche, verticalement.

74) Pour Nut, déèsse du sycomore et déèsse du ciel voir plus haut (chap. I, p. 8). D'après l'enneade héliopolitaine elle est la mère d'Osiris, ce qui fait d'elle

ipso facto uñe protectrice du défunt osirifié. 75) Voir plus haut. 76) Comme partout sur ce sarcophage les signes de la nisbe, du duel ou

du pluriel sont omis. 77) Le determinatif de shn est faux, nous devrions avoir ici {Wb. III,

469, 10). Le signe est probablement emprunté a fgn {Wb. I, 580) dont la con- sonnance est semblable.

78) Cette graphie de mV hrw se trouve seulement ici sur ce sarcophage. 79) Le i, du vocatif est détruit mais a certainement existé à l'origine. 80) Le texte donne rdi.k J pour n.i. 81) smstu et tur ne se trouvent pas dans toutes les versions. Pour un parallel

voir Allen, op. cit., (I960), p. 134, R. pl. 23, chap. 56 col. 39, 1. 7. 82) Le tu qui suit le déterminatif est superflu.

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[11] Le Sarcophage n. 22. 954 du Musée Vatican 2 3

83) L'Osiris Hetepheres finale est superflu ou bien peut être considéré comme une phrase à part, une espece de signature.

84) Voir plus haut. 85) Les signes k et r sont transposés et le nom est écrit comme skr

'frapper' ( Wb . IV, 306, 10). Sur le rôle de Selket dans la religion funéraire voir Bonnet op. cit., p. 696.

86) Le signe hrw est mal orienté. 87) Dans dd mdw in nt le n est écrit une seule fois. Sur de rôle de Neit voir

Bonnet, op. cit., pp. 516-7; et l'article de R.A. El Sayed dans: Orientalia , 43 (1974), p. 275 et s gg.; Piankoff, The Shrines ofTut-Ankh-Amon , s. v. Neith.

88) Le texte donne in et la reconstruction est faite d'après le parallèles. 89) Dans phrr les signes p et h sont inversés et le determinatif est inexact.

Pour une interprétation possible de inw et de phrr voir Barguet, op. cit., p. 126, note 1.

90) m bw nb ntfim est détruit sur le sarcophage. 91) Lire

' hy .ti et non pas 'h* .t. 92) Le groupe qui suit le signe wit est superflu, ce dernier étant lui

même le déterminatif. L'erreur provient sans doute de l'habitude du scribe d'écrire le mot wit globalement avec le sens de 'route'.

93) Le sens du passage qui commence immédiatement après mi nf' est obscur et les parallèles varient beaucoup à cet endroit. Nous suggérons pour ce

passage une lecture un peu differente de la lecture habituelle et qui se base sur les sons plutôt que sur la graphie des mots en assumant que ce texte, ou l'ori-

ginal qu'il a copié a été dicté au scribe qui a écrit des sons sans en comprendre le sens et nous lisons ainsi: rsw n sdrw (m) iwnw tì mhin dmi im.f ' et nous considérons le premier n comme un génitif. La lecture mh'. n dnu comme sdm. n.f relatif est suggérée par la présence du n avant dmi. Pour le sens 'confrère' ou

'concitoyen' voir Wb. V, 456, 11. Du point de vue traditionnel Heliopolis est effectivement la ville où sont jugés les dieux Horus et Seth (F.L.G. Griffith, The Conflict of Horus and Seth (Liverpool I960), p. 8 sqq. et p. 54 sqq.) ce qui convient avec notre interprétation. Nous voulons aussi considérer rsw comme un singulier, un participe du verb rs en parallel à inw et phrr. Ce veilleur pourrait encore être Anubis comme l'a fait remarquer Barguet pour inw et phrr et comme le confirme le rôle d'Anubis, veilleur des morts (Bonnet, op. cit., pp. 44 ff).

Une autre traduction possible de ce passage serait 'o veilleur d'Heliopolis, terre équivalente à mille villes, ne dort pas', sdr serait à la forme n sdm.f negative normale. Le sens de cette phrase serait une sorte de menace du mort à Anubis lui certifiant que les dieux d'Héliopolis le protègent et que par conséquent il est sûr de la reconquête de son âme.

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94) Pour le sens de it n procurer pour', 'saisir pour' voir Faulkner, A con - cise Dictionary of Middle Egyptian (Oxford 1962), p. 34.

95) Nous avons ici trois t a nty.f ce qui permet de lire nty it im , les deux premiers étant pour l'inflexion du duel, mais cette lecture est improbable.

96) iryw pt est traduit par Barguet (op. cit., p. 126) 'les gardiens du ciel'; mais qui sont-ils? Seraient-ce les mêmes que ces dieux qui tirent la barque solaire à la ligne 7 ?

97) Pour le sens de nwi 'retourner', voir Faulkner, op. cit., p. 127 et Wb ., II. 98) ntknn est une erreur pour stkn 'faire approcher' ( Wb.y IV, 345, 9-346, 1). 99) Le texte donne gry

' k] et gry mtiyt au lieu de kry k' et hry mtìyt. Le dé- terminatif du cordage manque aussi à ' kl .

100) tftyw est une erreur pour hftyw. 101) ti wi est écrit d'une façon très abrégée. 102) À noter ici la graphie de pn typiquement Néo-égyptienne et qu'on

ne trouve pas ailleur sur le sarcophage. 103) Le h de tipd est écrit comme un disque solaire. 104) Le texte donne m''.f hyt n htp-hr.s (s)' ti. s. alors que les variantes don-

nent milf hlt.f htp.f hr sti.f Ici il semble donc que le scribe ait voulu faire un jeu de mot avec le nom de la défunte et au lieu de dire 'puisse lame voir son corps et se reposer sur la momie' il a écrit 'puisse lame voir le corps de Hetep- Heres, i.e. sa momie.

F. Haikal

Nota Redazionale

Purtroppo la terza parte del presente articolo, dovuta a Möns. Gianfranco Nolli e riguardante le operazioni di analisi e restauro del sarcofago di Hetep- heres, non può vedere la luce a causa della scomparsa dell'Autore. Il compianto Möns. Nolli si proponeva, infatti, di farne una revisione che le circostanze non gli hanno permesso di eseguire. La redazione della RSO ha reputato pertanto doveroso di rinunziare alla pubblicazione.

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