COMMENT FIDELISER DANS UN MARCHE DE NICHE EN BAISSE D'ACTIVITE, OU EST LA PLACE DE LA VALEUR AJOUTEE

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COMMENT FIDELISER DANS UN MARCHE DE NICHE EN BAISSE D’ACTIVITE, OU EST LA PLACE DE LA VALEUR AJOUTEE? Mémoire Master1 AIDBS ROMER Yannick 04/06/2013

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COMMENT FIDELISER DANS UN MARCHE DE

NICHE EN BAISSE D’ACTIVITE, OU EST LA

PLACE DE LA VALEUR AJOUTEE?

Mémoire Master1 AIDBS

ROMER Yannick

04/06/2013

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1

Remerciements

J'aimerais adresser mes remerciements aux personnes qui m'ont aidé dans la réalisation de ce

mémoire.

En premier lieu, je remercie M. Roux, intervenant à l'université d’Evry val d’Essonne. En tant

que Directeur de mémoire, il m'a guidé dans mon travail et m'a aidé à trouver des solutions

pour avancer.

Je remercie aussi M. Guez, directeur commercial de l'entreprise Equipements Scientifiques

qui m’a accueilli dans son service durant cette année.

Je remercie mon tuteur d’apprentissage Mr Deligny Technico-commercial au sein

d’Equipements Scientifiques, pour m’avoir intégré et conseillé dans la société.

Je remercie également, mon service ainsi que ma famille pour m’avoir aidé dans ce travail de

longue haleine tout au long de cette année.

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2

Préambule

Etudiant en Master 1 Achats Internationaux et Distributions de Biens et Services, j’ai effectué

un contrat d’apprentissage de 12 mois au sein de l’entreprise Equipements Scientifiques,

distributeur de matériel électronique.

Au sein du service commercial de cette société, j’avais pour mission de participer au

développement d’un secteur géographique, ce qui correspond à suivre l’évolution des stocks,

prospecter des fournisseurs potentiels, développer des fiches promotionnelles, etc… . C’est

durant cette période, que je me suis intéressé à la négociation entre les fournisseurs et la

société.

A travers mon cursus je dois développer un mémoire de recherche, celui-ci a pour but de

partir d’une observation ou d’un phénomène, observé pendant la période d’apprentissage. Ce

phénomène m’a conduit à développer la problématique suivante : Comment fidéliser dans un

marché de niche en baisse d’activité, où est la place de la valeur ajoutée ?

Les réponses apportées au travers de ce travail sont inspirées des théories développées sur le

sujet, mais sont également liées à des observations personnelles, elles sont donc critiquables.

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L’Université d’Evry n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les

mémoires.

Ces opinions devront être considérées comme propres à leur auteur.

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Table des matières

Remerciements ........................................................................................................................... 1

Préambule ................................................................................................................................... 2

Introduction générale .................................................................................................................. 6

Partie I - Pourquoi la fidélisation dans un marché de niche est un enjeu stratégique

aujourd'hui? ................................................................................................................................ 9

La nécessité de garder ces clients ................................................................................ 9 A.

1 Les enjeux de la fidélisation ........................................................................................ 9

2 La particularité du marketing B to B ......................................................................... 12

3 Le positionnement ..................................................................................................... 15

Force & inconvénient liées au type de marché .......................................................... 17 B.

1 Les caractéristiques du marché industriel .................................................................. 17

2 Les caractéristiques du marché de niche ................................................................... 22

3 Stratégie et menace de prix ........................................................................................ 25

Partie II -Quels sont les outils pour fidéliser les clients dans ce type de marché ?.............. 28

Les outils relationnels ................................................................................................ 28 A.

1 L’avantage concurrentiel selon Porter ....................................................................... 28

2 La relation distributeur/ intégrateur ........................................................................... 30

3 La satisfaction client : un enjeu stratégique ............................................................... 34

Analyse détaillée des outils de fidélisation dans le context actuel ............................ 37 B.

1 Les moyens de la fidélisation .................................................................................... 37

2 Les promotions .......................................................................................................... 39

3 Les outils afin d’analyser les actions de fidélisation ................................................. 41

Partie III - Réalisation d’une analyse ....................................................................................... 45

1 Récapitulatif de la situation actuelle .......................................................................... 45

2 Les différentes actions marketing : ............................................................................ 48

3 Enjeux de l’enquête ................................................................................................... 49

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5

4 Préconisations ............................................................................................................ 51

Conclusion Générale ................................................................................................................ 53

Bibliographie ............................................................................................................................ 55

Annexes .................................................................................................................................... 58

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6

Introduction générale

Concurrence extrême, mondialisation, banalisation des produits, volatilité des clients poussent

aujourd’hui le commerce à placer les clients au cœur des stratégies marketing et

commerciales. Mais, les coûts d’acquisition d’un prospect sont de plus en plus élevés. D’où

l’importance d’une stratégie de fidélisation, principalement pour ne pas avoir à payer le coût

d’acquisition d’un nouveau client, mais aussi, afin de rentabiliser l’investissement de la

prospection initiale des clients détenus en portefeuille.

Par ailleurs, le recours aux techniques promotionnelles est très répandu, et l’utilisateur est vite

devenu un zappeur de marques à la recherche du produit le plus promotionné en oubliant

parfois même la valeur ajoutée.

Cette situation est un phénomène qui se banalise aujourd’hui, suite à la crise économique qui

touche tous les secteurs d’activité. Il se répercute également sur les marchés les plus petits

comme les marchés de niches.

Pour illustrer cette situation, je vais m’appuyer sur mon expérience professionnelle

acquise au sein de l’équipe commerciale de la société Equipements Scientifiques.

Elle a été fondée en 1963 par Robert et Gérard Guez. Les locaux, situés à l'origine à Paris, ont

été déménagés dans la banlieue Parisienne, à Garches (Haut de Seine) et regroupent

l'ensemble des activités.

Depuis sa création, Équipements Scientifiques a vécu toutes les grandes époques du marché

des composants et des équipements électroniques, ces évolutions ayant été induites par les

progrès spectaculaires des technologies. De l'âge d'or de l'électronique, où la demande

dépassait l'offre, à la prédominance du marché militaire et, aujourd'hui, l'explosion des

besoins du marché civil, notamment liée aux progrès des télécommunications. Depuis plus de

40 ans, la société s'est fortement diversifiée, afin de mieux appréhender les spécificités de

chaque segment du marché initial d'instrumentation scientifique, allant jusqu'à couvrir à

présent toutes les fonctions de base nécessaires pour l'industrie électronique. Équipements

Scientifiques couvre ainsi les marchés liés aux applications industrielles, grand public, civiles,

spatiales ou encore aux télécommunications.

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C’est une société anonyme qui emploie plus de 70 personnes, dont plus de la moitié sont des

commerciaux. Elle peut maintenant compter sur une solide assise financière qui lui permet

d'aborder avec sérénité les années à venir. Le capital et les réserves importantes, s'élevant 5

Me, sont en effet les meilleurs garants de sa pérennité.

C.A 2011 + de 42 Millions €

Capital +

réserve

5 Millions €

Effectif 75

EBE 1,7 Millions €

Résultat Net 985 900 €

Afin de mieux appréhender les spécificités de chaque segment de marché, Équipements

Scientifiques s'est doté d'une organisation toute entière dédiée à ses clients et à leurs marchés.

La société est constituée de 7 départements commerciaux qui agissent en centres de profit

autonomes.

Au cours de cette année j’ai pu observer différents phénomène liés à l’environnement de la

société, ce qui m’a amené à poser la question suivante : Comment fidéliser dans un marché de

niche en baisse d’activité, où est la place de la baisse d’activité ?

Biotests & industries

Modules Radio & Hyperfréquences

Composants et Modules

Modules & Systèmes

Informatiques Réseaux sans fil

Test Energie et Mesures

Optiques & Télécoms

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Dans ce mémoire, nous définirons, tout d’abord, de façon détaillée le terme de fidélisation et

expliquerons en quoi elle est devenue un enjeu capital dans le monde du marché industriel.

Puis, dans la seconde partie de ce mémoire, nous étudierons quels sont les moyens de

fidélisation et quel sont les moyens mise à disposition afin de les analyser. Puis, nous la

démarche théorique à alliés avec le cas pratique pour déterminer les outils de fidélisation

appropriés. Enfin, nous analyserons la politique de fidélisation d’Equipements Scientifiques

ainsi que son positionnement.

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Partie I - Pourquoi la fidélisation dans un marché de niche est un enjeu

stratégique aujourd'hui?

La nécessité de garder ces clients A.

1 Les enjeux de la fidélisation

Définition de la fidélisation 1.1

Fidéliser, c’est conserver des clients satisfaits. La fidélisation est une stratégie marketing mise

en place pour permettre à l’utilisateur de devenir fidèle au produit, au service, à la marque et

au fournisseur et d’y rester. Pour Barlow1 (1992), « la fidélisation est une stratégie qui

identifie, maintient et accroît le rendement des meilleurs clients à travers une relation à valeur

ajoutée, interactive et axée sur le long terme».

Le marketing est vers l’obtention de clients et la réalisation de transactions. Cependant, le

marketing B to B cherche depuis longtemps à construire des relations satisfaisantes et

durables entre entreprises et clients. Cette orientation s’est étendue à l’ensemble des secteurs

sous l’effet d’un double mouvement : la pression concurrentielle qui oblige les entreprises à

retenir leurs clients par des programmes de fidélisation et le développement d’outils qui met à

la disposition des entreprises des outils de collecte, d’analyse des données, de

personnalisation et d’interaction.

Aujourd’hui, pour les entreprises, la fidélisation repose sur une véritable gestion de la relation

client, on évolue donc vers le CRM (Customer Relationship Management) qui est une façon

d'aider les entreprises qui cherchent à modifier leur approche du marché, leur façon de vendre

des produits ou de proposer des services. Toute la notion de CRM est basée sur la création de

relations sur le long terme et non plus sur une transaction ponctuelle.

La loi de Paréto2 1.2

La matrice ABC ou la méthode des 20/80 définie par l’économiste italien Pareto (1848-1923)

qui a observé que dans un concours de circonstances données, un petit nombre de causes

engendre souvent de grandes conséquences.

1 Bill Barlow (né en 1931), homme politique canadien

2 Vilfredo Pareto Federico Damas était un Italien ingénieur , sociologue , économiste , politologue et philosophe

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Cette observation a donné lieu à une règle, celle des 20/80, qui veut par exemple que 80 % du

chiffre d’affaires soit réalisé par 20 % des clients.

Cette loi est un outil fondamental en termes de qualité et permet d’analyser les clients les plus

importants afin de définir une stratégie de fidélisation mieux adaptée afin d’amélioration son

efficacité.

Cette matrice montre, l’importance de différencier son catalogue de clients. Si 20% des plus

gros clients réalisent 80% du CA, il faut espérer que dans les 20%, plusieurs clients différents

pour moins perdre de CA en cas de perte d’un gros client

La valeur du client 1.3

Un marketing défensif (garder ces clients) coûte moins cher qu’un marketing offensif

(chercher de nouveaux clients), qui oblige souvent à une confrontation directe avec la

concurrence.

Le coût de maintien d’un client est jusqu’à cinq fois inférieur au coût de conversion d’un

prospect, et il peut coûter jusqu’à seize fois plus d’atteindre, avec le nouveau client, le niveau

de rentabilité d’un client acquis.

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C’est pour cela qu’il est plus rentable à l’entreprise qu’elle se focalise sur le taux de rétention

de la clientèle et non sur le taux d’attraction, qui est essentiel.

L’entreprise doit surveiller de près la défection de ses clients en la réduisant le plus possible.

Il y a quatre étapes :

Définir le taux de maintien de la clientèle.

Mesurer le taux de rétention.

Par exemple, pour un logiciel, cela peut être le taux de renouvellement de ses licences

(réabonnement).

Connaître les différentes raisons d’abandon

Identifier celles qu’on peut éviter.

L’entreprise doit analyser des causes d’abandon de la clientèle. Pour les identifier, il est

nécessaire de prendre en compte différents paramètres, à partir des fichiers internes ou

externes :

L’évolution des taux d’abandon selon les périodes, les régions, les marques, les

représentants, les secteurs d’activité

La relation entre les taux d’abandon et l’évolution des prix

Les différentes solutions de repli ou substitution des déserteurs (sociétés

concurrentes, marques, produits…)

Les taux d’abandon moyens dans le secteur d’activité de la société

Les apports de la fidélisation 1.4

Selon Reichheld1, « une entreprise peut améliorer sa rentabilité de 25% à 85% en réduisant

son taux de défection de 5%. »

Dans les activités de service et le B to B, les clients d’une entreprise ont tendance à augmenter

leur achat auprès de cette entreprise au fur et à mesure temps. Car la notion de confiance et

d’expérience au niveau de l’achat dans ce type de marché est un facteur plus important.

1 Frederick F. Reichheld (né en 1952, Cleveland ) est un auteur et homme d'affaires des Etats-Unis

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Le chiffre d’affaires que les clients fidèles génèrent est moins fluctuant que celui provenant

des clients occasionnels. Ceci est dû à leur attachement à l’entreprise ou à la marque. Les

clients fidèles sont moins sensibles aux sollicitations et offres promotionnelles des

concurrents. De plus, ils sont aussi moins amenés à abandonner leur fournisseur en cas de

crise que les clients récents ou occasionnels.

2 La particularité du marketing B to B

Le marketing B to B correspond au marketing appliqué aux entreprises vendant des biens et

services à d'autres entreprises. La caractéristique majeure du B to B, notamment au regard du

marketing grand public, est donc qu'il repose sur un nombre limité de clients et de prospects

bien identifiés.

Le B to B se caractérise par une hétérogénéité croissante des clients et de leurs besoins. D'où

la nécessité toujours plus forte en B to B de développer une logique de flexibilité et

d'individualisation à tous les niveaux, que nous pouvons définir sous le terme de " one to

one". Cette individualisation de l'activité a pour conséquence la maîtrise d'une complexité très

élevée, c’est pour cela que l’on peut apercevoir aujourd’hui des pratiques qui consistent à

développer un produit dédié à un client unique.

Les entreprises intervenant dans le domaine du B to B évoluent donc dans un environnement

fortement contraint : souvent dépendantes de quelques gros clients, fortement spécialisées.

Les entreprises ont une marge de manœuvre extrêmement faible et sont donc contraints

d’accompagner la croissance de leurs clients.

Pour ce faire, elles se donnent les moyens de jouer un rôle actif dans cette croissance, en

mettant le client au cœur même de leur organisation.

En termes de fidélisation 2.1

Les entreprises reposant sur un marketing B to B ont donc été les premières à comprendre

l'importance qu'il y a à fidéliser ses clients, ne serait-ce que pour assurer leur simple survie.

Cela est surtout vrai lorsqu’une entreprise dépend d’un seul client principal.

Un exemple qui illustre cette théorie, celui du secteur d’activité de la location d’équipement

de mesure, une activité dans laquelle j’ai travaillé. Un client représentait plus de 55% du

chiffre d’affaire de l’entreprise. Pour ce type de société, la fidélisation est fondamentale vis-à-

vis de ce client.

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Deux éléments contribuent à accentuer la situation de dépendance des entreprises du B to B

envers leurs clients :

La spécialisation :

Elle est le fruit d'une concurrence de plus en plus internationale dans la plupart des secteurs,

ce qui oblige les acteurs du B to B à affirmer leur positionnement, et à mettre en place des

stratégies de spécialisation de l'offre qui en contrepartie limitent le nombre de clients

potentiels.

La recherche de partenariats stratégiques :

Les stratégies d'achat des entreprises ne se limitent plus à la recherche du fournisseur offrant

les meilleures conditions mais elles visent aujourd'hui à développer des partenariats

stratégiques avec des fournisseurs pouvant valoriser à long terme l'entreprise. D'où le choix

fréquent d'une liste réduite de deux à cinq fournisseurs privilégiés par activité majeure.

Par exemple, dans le cas du réseau sans fil, on peut voir que dans ce marché de niche, les

différents distributeurs, ne possèdent qu’un ou deux fournisseurs. Ce choix est important pour

le distributeur car cela permet de créer un réel partenariat avec le ou les fournisseurs restants.

L’évolution du marketing 2.2

La nouvelle nécessité du commerce étant de personnaliser une offre industrialisée qui

s’appuie, pour des raisons de rentabilité, sur un marketing de masse, comment faire coïncider

une offre de plus en plus massive à une demande de plus en plus individualisée ? En fidélisant

et en créant une relation positive entre l’enseigne et son client. C’est ce que nous allons voir

dans le prochain paragraphe.

En B to B le client est particulièrement engagé dans la définition de ces projets, des

équipements ou des services innovants. La base de beaucoup de produit industriels se trouve

dans la collaboration entre clients et fournisseurs. Le client industriel a un rôle actif lors d’une

passation de commande qui est le plus souvent négocié. Quelques clients importants peuvent

avoir un rôle dans le circuit de distribution d’un fournisseur en précisant les services qu’ils

attendent, tout en indiquant leurs distributeurs partenaires ou spécifique avec lesquels ils

veulent travailler. Tout cela à une influence directe sur les relations entre les fournisseurs et

leurs clients.

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Aujourd’hui dans les marchés de niche, le marketing one to one a laissé place au marketing

collaboratif l’entreprise et son client travaillent main dans la main pour aboutir à un objectif

commun.

La notion de filière 2.3

En marketing B to B la plupart des produits et des services achetés par les entreprises sont

destinés à être transformés ou à être intégrés à la production.

L’entreprise développe une expertise sur les utilisateurs finaux 2.3.1

Parce que la demande finale influence les ventes des acteurs en amont de la filière

(distributeur), les entreprise B to B adopte parfois un type de marketing original en ce sens

qu’il ne se focalise pas uniquement sur leurs clients directs.

L’entreprise se dit qu’elle servira au mieux ses clients en comprenant de façon beaucoup plus

précise les besoins et les comportements des clients finaux. Il s’agira pour elle de développer

un marketing d’étude non pas seulement sur ses propres clients, qui sont des entreprises, mais

bien sûr les clients finaux

La connaissance affinée des clients situés en aval dans la filière leur permet soit de mieux

conseiller leurs clients et de leur apporter ainsi une aide et un service supplémentaire, soit

d’adapter leur offre et de convaincre leurs clients que cette adaptation leur permettra d’être

plus performants. Dans les deux cas, l’entreprise utilise la connaissance des acteurs situés en

aval pour influencer les relations avec ses clients directs.

Equipements Scientifiques

Client direct (intégrateur)

Client de l’intégrateur

(client final) ex : Mairie

etc..

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L’entreprise s’adresse directement aux clients du client 2.3.2

Dans ce cas, l’entreprise adopte une politique de communication qui s’adresse directement au

client final. Il s’agit d’une stratégie pull au travers de laquelle l’entreprise cherche à créer une

demande de la part du client final ou client de son client. La spécialité de cette stratégie est ici

que le client de l’entreprise est un producteur intermédiaire, qui transforme son produit, et non

pas simplement un distributeur qui le met à la disposition des clients.

Dans le monde de l’infrastructure réseau ce phénomène est souvent présent lorsque les

fournisseurs eux même militent auprès des utilisateurs final pour stimuler les ventes des

clients qui leurs achète leurs matériels.

3 Le positionnement

Définition 3.1

Selon Mercator, le positionnement est une politique voulue par l’entreprise qui consiste à

choisir où l’on se situe sur un marché, face à quels concurrents et avec quelle proposition de

valeur claire pour les clients.

Le positionnement d’un produit comporte généralement deux axes qu’on peut appeler

l’identification et la différenciation.

L’identification est le rattachement de l’offre à une catégorie de produits dans l’esprit du

public, en termes, à un univers de référence. Par ce phénomène on peut visualiser qui sont les

concurrents directs.

Fournisseur

Client direct

Distributeurs

Intégrateur

Client final

Positionnement

Identification Différenciation

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La différenciation permet de distinguer son offre de celle des concurrents dans un même

univers de référence.

Le rôle du positionnement dans les décisions d’achat des clients 3.2

Le choix volontaire d’un positionnement par le responsable commercial est fondamental car

le il joue un rôle important dans les décisions d’achat des clients. Ceux-ci, confrontés à une

offre multiple et diversifiée, procèdent généralement à leurs choix, non pas suite à une

comparaison de toutes les marques sous tous leurs aspects, mais en catégorisant les offres

susceptibles de les intéresser, et en écartant d’autres.

La réduction des alternatives dans le processus de décision se fait généralement sur la base du

positionnement des marques qu’ils connaissent.

L’évolution du positionnement 3.3

Le positionnement est un levier d’action important dans une politique marketing car il clarifie

l’offre que l’entreprise veut développer et véhiculer aux clients. Il s’inscrit dans la durée, alors

que les stratégies marketing peuvent être refaites tous les ans. De même il garantit la

crédibilité d’une politique marketing dans le temps. Un positionnement réussi perdure, mais

peut devenir une faiblesse quand l’environnement et la stratégie de l’entreprise sont amenés à

changer.

Malgré tout, un positionnement peut évoluer progressivement sans que les éléments de bases

soient modifiés. Le repositionnement d’une marque est une opération plus drastique qui vise à

changer les éléments constituant le positionnement de la marque.

Le risque d’un repositionnement est de créer une confusion dans l’esprit du client, qui peut

brouiller l’image au détriment de la faire évoluer. Elle peut aussi faire office de barrière vis-à-

vis du client, qui n’accepte pas ou ne croit pas au nouveau positionnement. Le client gardera

dans son esprit l’ancien positionnement qui sera en décalage avec le nouveau.

C’est pour cela que le positionnement doit s’inscrire dans la durée, et qu’en cas de

repositionnement, il doit correspondre à des attentes profondes, durables et à la réalité de

l’offre.

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Force & inconvénient liées au type de marché B.

1 Les caractéristiques du marché industriel

« Le marketing industriel est le marketing des produits ou services achetés par les entreprises,

les collectivités ou les administrations publiques dans le but de les utiliser directement ou

indirectement à la production d’autres produits ou services. »

1.1 Complexité du produit industriel

En général, le produits industriel est complexe et s’accompagne fréquemment d’assistance

(installation, entretien, réparation…), ou de produits ou services complémentaires.

Diversité des produits et services 1.1.1

Les produits industriels sont diversifiés:

Respect des délais d’approvisionnement, il faut jouer la sécurité et avoir une relation

durable avec les fournisseurs. On peut jouer sur un marketing de fidélisation pour

garder une relation durable avec le client.

Biens d’équipements lourds : Prix élevé, financement externe, SAV, technicité. Il faut

des négociations pour obtenir un contrat d’entretien, de maintenance. Le fournisseur

doit être crédible, il faut un service client et avoir des pièces de rechanges,

réapprovisionnement.

Biens d’équipement légers : Durée de vie plus courte, image de marque, prix plus

petit. On retrouve les mêmes points que dans les biens d’équipement lourds, mais avec

des plus petites machines comme des points accès wifi etc…

Composants / sous-ensembles : C’est ce qu’on intègre dans le produit fini, mais ce

n’est pas spécialement des matières premières. Ex : Mise à jour etc…

Services auxiliaires : Consulting, audit, études… . Ce sont les services comme de

l’assistance, assurance, service de conseil.

Services de fonctionnement. Il s’agit des transports, des entretiens… C’est donc un

marketing de service

Les aspects Technologiques 1.1.2

Comme on a pu le voir précédemment le marché industriel demande des connaissances

technologiques. C’est pour cela qu’il est nécessaire d’avoir des commerciaux, des ingénieurs

et des techniciens qualifié afin de répondre avec précision aux demandes clients.

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Pour permettre à leurs clients d’avoir une meilleure connaissance du matériel, les fournisseurs

présentent chaque année des formations sur les nouveaux produits.

Lors de la phase de recrutement les entreprises axent leurs recherches sur des profils

techniques pour faciliter l’adaptation du candidat à l’embauche.

Innovation technologique 1.1.3

C’est une zone de risque, car les coûts sont élevés et il y a un risque de marginalisation sur le

marché. Certains produits sont constamment en évolution, cela demande un énorme

investissement. Il faut avoir confiance dans les fournisseurs, car se sont de grands

investissements.

Etant sur un marché de niche, Equipements Scientifique axe le choix de ses fournisseurs sur

des jeunes entreprises innovatrices souvent étrangères afin de les représenter sur le marché

français. Ils agissent ainsi pour se diversifier des autres distributeurs et proposer de nouveaux

produits sur le marché.

Le canal indirect : les atouts et les inconvénients des distributeurs 1.2

Un distributeur achète des produits pour son propre compte et les vend à différents types de

clients, voire parfois à d’autres intermédiaires. Hormis le transfert de propriété du

constructeur vers le distributeur, ses missions sont en général similaires à celles d’une filiale

de vente en direct. Il doit participer pleinement à la création de valeur, notamment en assurant

une fonction logistique (stock) et d’animation commerciale (promotion, démonstrations…),

ainsi qu’une prise de risque (reprise d’occasions, recouvrement de créances).

Le fournisseur suit ses distributeurs à des structures qui assure le support technico-

commercial (formation, assistance ponctuelle, expertise, partage des risques techniques…), le

contrôle des performances commerciales et techniques ainsi que le risque distributeur.

Le distributeur à une logique client, plutôt qu’une logique fournisseur 1.2.1

Son problème n’est pas seulement de vendre une gamme de produit donnée, mais il propose la

meilleure solution à ses clients, quitte à compléter l’offre des fournisseurs, en diversifient les

gammes de produit avec d’autre marque afin de répondre au besoin du client.

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Le distributeur un entrepreneur 1.2.2

On ne le forcera pas à vendre un produit peu fiable. S’il accepte, par solidarité avec le

fournisseur, de soutenir un produit difficile pendant un moment, il peut perde patience et

abandonner tout projet qui ne satisfait pas les besoins de ses clients ni ses exigences de

rentabilité.

Les priorités d’un distributeur :

Sa rentabilité et sa pérennité

Ses clients qui représentent son capital

Ses fournisseurs partenaires. La plupart des distributeurs ont une relation ambiguë.

Beaucoup de distributeurs sont partagés entre la nécessité de coopérer pleinement et le

besoin de conserver une liberté de manœuvre au cas où leurs fournisseurs adopteront

une autre stratégie.

Les interdépendances : l’amélioration des actions commerciales 1.3

L’interdépendance client/fournisseurs 1.3.1

Le client est souvent dépendant de son fournisseur pour :

La régularité des livraisons

La constance de la qualité

L’entretien, la réparation, l’assistance

L’adaptation et l’innovation

De plus, certains clients représentent une part importante des résultats du fournisseur. On

parle donc d’une inélasticité à court terme des relations sur certains de ces marchés.

Le client a besoin du fournisseur et le fournisseur a besoin du client. C’est un processus long

et quand on l’a, il faut le garder. C’est une relation durable, il y a un climat de confiance et

donc cette relation s’entretien. Processus de fidélisation.

L’interdépendance fonctionnelle 1.3.2

Le personnel à tous les niveaux constitue l’essence d’une organisation et leur implication

permet de mettre leurs compétences au service de l’organisation.

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Il s’agit de faire comprendre à tout le personnel de l’organisation son rôle et son importance

dans celle-ci et de fixer avec lui des objectifs motivants tout en le responsabilisant. Il est

notamment important de faire régulièrement un bilan de compétence et de proposer un plan de

formation à faire évoluer chacun dans son métier.

L’amélioration continue 1.3.3

L’amélioration continue devait être un objectif permanent de l’organisation. Il s’agit donc de

mettre sous contrôle les différents processus, puis d’analyser leurs performances, de faire des

propositions d’amélioration et de les mettre en œuvre. Cela peut notamment se faire par le

biais d’une revue régulière avec les responsables et avec des audits interne ou externes. Il est

particulièrement important de savoir repérer les améliorations et de les faire connaître à tous.

Complexité des transactions commerciales 1.4

En B to B, rares sont les achats spontanés comme c’est souvent le cas pour le consommateur

dans le domaine du B to C. L’achat est dans le cas présent calculé et influencé par de très

nombreuses caractéristiques (finances, production, conseil, achat, même souvent direction

générale).

Complexité de l’achat industriel 1.4.1

Il existe différents types d’achats :

L’achat nouveau : c’est un nouveau fournisseur, il faut donc détecter ses besoins, avoir

un maximum d’informations et créer un climat de confiance.

L’achat identique : Le client est connu, les informations sont aussi connues. Le

marketing s’attache à se repositionner tout le temps comme partenaire. Il faut donc

utiliser un marketing d’entretien pour que le client se rappelle.

L’achat modifié : Le client a déjà acheté, mais il renouvelle son achat qui est un peu

différent. Ce qui va compter, c’est l’offre du fournisseur.

On définit six phases dans la prise de décision aux cours de ces différents achats

Les phases de décision sont les suivantes :

La détection d’un besoin

La détermination des caractéristiques produites avec le prescripteur

La recherche et l’évaluation des fournisseurs

L’examen des offres et négociations

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Le choix du fournisseur

L’évaluation des résultats

Complexité de la vente industrielle 1.4.2

Il existe différents types de clients :

Les intégrateurs : il s’agit d’incorporer des matières premières dans le processus de

production. A nouveau, il faut établir une relation durable entre fournisseurs et

clients.

Les utilisateurs : Il s’agit de la personne ou l’entité qui utilise le produit fini ou

service. Il faut établir une relation durable vis-à-vis d’eux. Ils se trouvent dans la

dernière étape d’une filière.

Les distributeurs : c’est un marketing à part : le trade marketing.

On définira plusieurs catégories d’individus liés à ces clients :

Les conseillers : Ce sont tous ceux, appartenant ou non à l’entreprise, qui peuvent

influencer le choix final par leur avis. Ils sont souvent difficiles à détecter.

Les prescripteurs : Ils imposent leur choix comme le fait, un ingénieur technique pour

le type d’équipement à mettre en place lorsqu’il a effectué un audit.

Les filtres : Ceux qui cherchent, par leur statut à s’interposer entre les fournisseurs,

prescripteurs ou les utilisateurs. Cela peut être le cas d’un service financier ou autre.

Les décideurs : Ce sont ceux qui interviennent dans la décision d’achat et choix du

fournisseur

Les acheteurs : Selon, la maturité du service achat il aura différente tâche. Il y a des

services achat ou l’acheteur n’est pas toujours décideur. Il exécute des décisions prises

ailleurs le plus souvent par le prescripteur. Les acheteurs veillent au respect des

procédures de sélection des fournisseurs. Mais ce ne sont pas dans toutes les

entreprises de simple « administratif d’achat ». Dans certaines entreprises, ils

endossent plusieurs types d’individu dans le processus achat et ce fait accompagné

d’un prescripteur dans les achats les plus techniques.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

22

2 Les caractéristiques du marché de niche

La stratégie de niche fait partie de la stratégie de focalisation. Le fait de vouloir se concentrer

sur un segment de produits déterminé nous oriente vers une stratégie de niche. Souvent le

marché nous dicte ce qu`il veut, il suffit donc d`être plus attentif et de trouver ce dont notre

entreprise est de capable de produire au mieux. La stratégie est de demander les besoins réels

des consommateurs et ensuite d`adapter notre savoir – faire pour satisfaire cette demande.

Tout d`abord il ne s`agit pas de créer un nouveau produit mais de parfaire un produit déjà sur

le marché qui est dit mal « exploité ».

Et ce n’est alors aussi possible de combler un manque auquel ses concurrents ne répondaient

déjà pas. Il est très intéressant de toujours essayer de proposer autre chose que ce que la

concurrence offre déjà.

2.1 Définition

La stratégie de niche (ou de concentration) consiste à développer un avantage concurrentiel

sur un segment limité, voire unique, de manière à se créer une "niche" sur le marché. Ainsi,

elle consiste à proposer une offre très spécifique qui ne peut attirer qu’une faible partie de la

clientèle.

La niche peut être un type de produit, un type de client ou une zone géographique.

Les entreprises adoptant cette stratégie évoluent sur des marchés de niche. Autrement dit,

«des marchés très étroits sur lesquels une entreprise dispose d'une position très forte et

relativement protégée», selon le Mercator1.

2.2 Ou l’a retrouve-t-on ?

La stratégie de niche est une stratégie de focalisation un peu plus poussé : dans ce cas,

l'entreprise exploite un couple produit/marché très pointu qui répond à un besoin très précis.

L'entreprise est le spécialiste sur un domaine d'activité qui n'intéresse pas les grandes

entreprises car il est trop limité et ne permet pas une production de masse. En général, cette

1 Mercator 2013 –Edition Dunod – Lendrevie Levy

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

23

stratégie est donc menée par des PME et elle peut être mise en place à tout moment par une

entreprise, un investisseur, un créateur, un fonds d’investissement.

Le but est d'occuper une importante part de marché dans ce domaine plus étroit, voire une

certaine exclusivité.

En marketing, une stratégie de niche consiste pour une entreprise à déployer ses efforts, tant

En outre, une niche de marché idéale, possède les caractéristiques suivantes :

être d’une taille suffisante et avoir un pouvoir d’achat suffisant pour être rentable ;

avoir un potentiel de croissance ;

être d’un intérêt négligeable pour les principaux concurrents ;

correspondre aux compétences et aux ressources que possède l’entreprise pour

desservir efficacement le marché cible ;

être défendable en cas d’attaque de concurrents importants grâce à la fidélité de la

clientèle

A qui est-elle destinée ?

Les entreprises peuvent adopter ce type de stratégie quand elle :

Maîtrise un savoir-faire

Ne souhaite pas dépasser une certaine taille (ex. PME)

Ne dispose pas de moyens suffisants pour couvrir tout le marché (ex. PME)

Elles peuvent réussir à créer un avantage concurrentiel nécessaire dans cette stratégie si :

Sa présence sur un segment permet de mieux répondre à la demande au niveau des

coûts ou de la différenciation.

L’avantage procuré par la présence sur un seul segment est supérieur à celui qu’aurait

procuré une présence sur plusieurs segments

Les coûts sont inférieurs à ceux nécessaires pour une non-focalisation

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

24

2.3 Les avantages et limites

Les avantages :

Elle permet d’avoir une bonne connaissance du marché, qui permet de réagir et de

s'adapter très rapidement, en gardant une certaine indépendance.

Ensuite, il n’y a pas de confrontation directe avec la concurrence.

Enfin, l’entreprise a le contrôle d'un segment entier avec un minimum de dépenses.

Les marchés de niche sont intéressants pour différents paramètres. Tout d’abord, les

investissements y sont plus limités. L'approche d'un marché de niche, par définition étroit,

permet d'identifier assez facilement le potentiel réel de l'activité. Et donc d'adapter au plus

juste ses investissements.

La clientèle, elle aussi restreinte, est également plus facile à connaître et donc à satisfaire de

manière efficace. Les budgets consacrés à la recherche et au développement, au marketing

ainsi qu'à la commercialisation peuvent être optimisés et mieux ciblé.

La concurrence étant moins pressante, le chef d'entreprise dispose de plus de temps pour

valider son idée et planifier éventuellement des tests. Sans compter que la rareté de la

concurrence a une autre conséquence qui n'échappera à personne: ces marchés offrent, en

général, des marges généreuses.

Des problèmes peuvent survenir avec l'approche de ‘niche' :

Une niche se focalisant sur les coûts ne peut pas se maintenir si son industrie dépend des

économies d'échelle. C’est pourquoi une stratégie de niches multiples est préférable à une

stratégie de niche unique. En devenant forte dans deux ou plusieurs niches, une entreprise

accroît ses chances de survie.

Entre autres les risques et limites peuvent être aussi :

Une cible trop petite pour être rentable

Des sociétés dominantes qui peuvent attaquer la cible stratégique

Des coûts de service qui peuvent devenir exagéré

Des attentes de la cible qui se banalisent

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25

3 Stratégie et menace de prix

Les stratégies de prix pour les nouveaux produits 3.1

Les stratégies de prix varient suivant les phases successives du cycle de vie du produit. La

fixation du prix d’un nouveau produit s’avère délicat car il conditionne le positionnement du

produit tout au long de son existence.

Le prix d’écrémage 3.1.1

Lors du lancement d’un nouveau produit, une stratégie courante est de pratiquer un prix initial

élevé afin de ne toucher que les segments de clientèle à fort pouvoir d’achat. Par la suite on

baisse le prix du produit pour le rendre plus accessible à d’autres segments de clientèle. On

épuise ainsi le maximum de sacrifice financier qui peut être fait par des clients aux pouvoirs

d’achat très différents.

Une politique de ce type est envisageable lorsque l’innovation est significative en termes de

différenciation par rapport à la concurrence. Un prix élevé correspond à la valeur des

avantages nouveaux offerts par l’innovation, sans cela il est mal perçu par la clientèle.

Prix de pénétration 3.1.2

C’est l’inverse de la précédente. L’entreprise souhaite de suite toucher un maximum de clients

et les fidéliser afin de prévenir toute forme de concurrence. On vise la part de marché la plus

importante possible. Pour que cette stratégie soit efficace il faut que la clientèle soit très

sensible au prix, que l’activité présente d’importantes économies d’échelles.

Les prix au service de la stratégie concurrentielle 3.2

Revendiquer un prix supérieur 3.2.1

Lorsque le marché permet des stratégies de différenciation, c’est-à-dire que les concurrents

peuvent valoriser des paramètres qui tiennent à l’image, à la qualité, au design, à l’innovation,

etc., les entreprises peuvent opter pour une politique de prix supérieur. L’écart de prix doit se

justifier par une différence de valeur de perception au risque de conduire à une perte de parts

de marché.

Se battre sur les prix 3.2.2

Dans ce cas, la stratégie de l’entreprise consiste à rechercher des prix bas que les concurrents

pour maintenir ou accroitre des parts de marché. Cela peut être le choix du positionnement de

Mémoire AIDBS

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26

l’entreprise, de prix bas et discount. Mais également un choix tactique, pour stimuler les

ventes, bloquer un lancement de produits concurrents, ou de gagner un projet vis-à-vis d’un

concurrent, défendre des parts de marchés menacées.

De nombreuses raisons font que généralement, les fournisseurs soit réticents à se battre sur les

prix :

Les avantages gagnés par une politique de baisse de prix peuvent être rapidement annulés par

un alignement de la concurrence. Et peut vite tourner en guerre de prix ce qui n’est pas

favorable au marché.

C’est la raison pour laquelle les sociétés sont réticentes à cette politique, mais cela ne signifie

pas qu’elle ne l’ait jamais utilisée. Les entreprises positionnées sur les prix bas, utilisent

souvent cette pratique. Les autres entreprises préfèrent plus souvent la pratique de conditions

exceptionnelles (remise, ristournes, rabais…) et des prix exclusifs, qui sont des réductions à

court terme.

Les modifications de prix 3.3

L’entreprise peut rencontrer de nombreuses occasions qui l’obligent à revoir ses tarifs.

Modification à l’initiative de l’entreprise 3.3.1

Plusieurs facteurs peuvent inciter une société à baisser ses prix : des stocks trop importants,

une baisse de la part de marché.

Une hausse des prix peut être justifiée par une modification de la structure de coûts ou par le

succès du produit.

Les clients n’interprètent pas toujours les modifications de prix de façon claire. Une baisse de

prix peut être perçue comme un mauvais signal et inversement pour une hausse du prix.

Réagir à une modification de prix 3.3.2

Une modification des prix de la concurrence peut entraîner une entreprise à envisager une

nouvelle politique tarifaire.

Si l’entreprise estime que des mesures effectives peuvent et doivent être mises en œuvre

quatre actions sont envisageables :

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Romer Yannick

27

Réduire son propre prix afin de s’aligner.

Maintenir son prix et accroître la valeur de son offre.

Augmenter le prix et la qualité de l’offre.

Lancer une offre tactique à prix bas.

Les prix industriels varient fortement d’un pays, d’un segment ou d’un client à l’autre.

L’acheteur industriel utilise autant que possible les variations de prix observées aux quatre

coins du globe pour aligner les prix vers le bas. C’est ce que font avec beaucoup d’efficacité,

les services achat des grands groupes. Ce qui pose de réels problèmes aux entreprises situées

dans un marché de niche. Car dans cette situation les acheteurs prennent rarement en compte

la valeur ajoutée du produit mais travaille directement sur le prix.

Après avoir étudié les différentes théories sur les points fondamentaux de notre problématique

que sont : la fidélisation, les types et contraintes liées à ce marché ainsi que la problématique

de prix. Nous allons identifier les outils permettant de mieux fidéliser les clients et mettre en

valeur l’avantage concurrentiel, analyser la fidélisation clients sur ce type de marché.

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28

Partie II -Quels sont les outils pour fidéliser les clients dans ce type de

marché ?

Sur des marchés dont la croissance est relativement faible, comme c’est le cas dans certains

marchés de niche et dans les économies développées, la part de marché des entreprises passe

de plus en plus par la fidélisation des clients, en préservant, voire en augmentant la part des

dépenses que chaque client consacre à son fournisseur. Alors que peut être réalisée par les

moyens du marketing traditionnel, le développement de la part de clients et l’accroissement

de leur fidélité dans le temps nécessitent une politique relationnelle.

Les outils relationnels A.

1 L’avantage concurrentiel selon Porter1

Selon Michael Porter, l’élaboration de la stratégie d’une entreprise doit reposer sur un

avantage concurrentiel déjà obtenu ou potentiel, qui seul permet d’avoir une longueur

d’avance sur ses concurrents. On peut classer les avantages concurrentiels en deux grandes

catégories : avantage par les coûts et avantage par la différenciation. Une stratégie doit viser

uniquement un des deux types d’avantage pour un segment de marché considéré, sous peine

de "s’enliser dans la voie médiane" c’est-à-dire suivre une stratégie en dehors des trois

principaux stratégies génériques de Porter (la différenciation, la domination par les coûts et la

focalisation).

Les types d’avantages 1.1

Par les couts 1.1.1

Avantage par les coûts, c’est à dire tout ce qui permet à une entreprise d’obtenir des coûts de

réalisation des activités de la "chaîne de valeur" inférieurs à ceux des concurrents ou tout ce

qui permet d’obtenir une chaîne de valeur optimisée par rapport à celles des concurrents sur le

secteur ou segment visé. La stratégie adoptée vise alors à offrir des prix nettement inférieurs à

la concurrence.

1 Michael Porter, né le 23 mai 1947 à Ann Arbor dans le Michigan, est un professeur de stratégie d'entreprise de l'Université Harvard

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Romer Yannick

29

Par la différentiation 1.1.2

Avantage par la différenciation, c’est tout ce qui permet à l’entreprise d’offrir au segment de

marché convoité une offre différenciée de celle de la concurrence, avec un surcoût limité et

adapté à la création de valeur de l’offre pour le client. La stratégie adoptée alors vise à offrir

une solution parfaite en termes de performance pour le client. Cela peut se traduire en

performances pures nettement supérieures ou en coût de mise en œuvre moindre pour le

client. Selon Porter : « un avantage concurrentiel doit coller aux facteurs de succès du secteur.

Un avantage concurrentiel ne peut donc être formulé qu’en faisant référence à un secteur ou

segment et n’est à priori pas transposable à d’autres. »

Le but de l’avantage concurrentiel 1.2

L’avantage concurrentiel doit permettre de diminuer les prix de revient et d’augmenter la

marge à prix de vente égale ou de baisser les prix pour augmenter les volumes vendus (par les

coûts). Ou aussi faire progresser la marge unitaire en faisant accepter des prix supérieurs dû

au fait de la qualité du produit ou du service associés à ce produit (différentiation).

L’exclusivité de l’avantage concurrentiel 1.3

Un avantage concurrentiel est un avantage tout à fait exceptionnel, comme le gain d’un

marché important, il a un impact direct sur les profits de l’entreprise. Un avantage compétitif

doit être difficile à copier par les concurrents et ne doit pas changer aisément en fonction de

l’évolution de l’environnement.

Tout avantage concurrentiel pertinent est souvent rapidement adopté par la concurrence.

L’entreprise voudra donc que son avantage concurrentiel soit durable et fera tout son possible

pour le maintenir sur les concurrents.

On dit souvent qu’un avantage concurrentiel doit être spécifique à l’entreprise. Avoir un

avantage concurrentiel exclusif est indispensable, mais c’est rare que cela arrive. Il y a des

marchés spécifiques où l’on rencontre cette situation, cela peut se présenter aussi par le biais

de technologies brevetées. Dans la majorité des cas, nombreux sont les concurrents qui dans

le même marché fondent leur stratégie sur un avantage concurrentiel similaire.

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30

2 La relation distributeur/ intégrateur

2.1 Le marketing direct

En effet, l’approche marketing direct donne la possibilité d’agir progressivement sur le

comportement d’achat de ses clients. En commençant par les suspect (cible potentielle), les

prospects, les clients occasionnels, les clients régulier, et enfin au fidèle de la société. Le

marketing direct a pour principe de travailler sur ce schéma en l’affinant sans cesse. Le

raisonnement implique de connaître l’historique de chaque utilisateur. Créer et entretenir une

relation qui perdure entre le produit et le client, entre fournisseur et utilisateur suppose de

pouvoir, via des techniques de marketing direct, identifier l’interlocuteur pour lui tenir le

discours adéquat, et maintenir ensuite le lien avec lui pour le valoriser en suivant ses

comportements. Mais pour identifier les clients, il faut d’abord les trouver, via des techniques

promotionnelles qui permettent, sur le terrain, d’établir le contact avec la cible, qui amènent le

consommateur à devenir le suspect. Il faut provoquer la rencontre avec les utilisateurs pour

ouvrir la possibilité, à partir d’un fichier ou d’une base de données, de « travailler » les clients

fidèles ou moyennement fidèles.

Les actions promotionnelles rapprochent les utilisateurs du produit à court terme, et les

techniques de marketing direct, qui visent à fidéliser le client et d’installer ou renforcer une

marque, prend la main, pour agir plus précisément sur un plus long terme. Le marketing est un

média qui s’intègre dans une stratégie promotionnelle. Il permet de définir précisément des

interlocuteurs et ainsi d’entretenir un dialogue perpétuel avec eux, une façon de relancer

l’action promotionnelle à tout moment en visant la bonne personne.

Les étapes de la fidélisation1

1 Source :Jill Griffin Customer Loyalty : How to Earn it, How to keep it

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31

Le marketing direct utilise plusieurs médias de communication, certains d’entre eux servent

uniquement à la constitution du fichier, d’autres servent à la fois à la prospection et à

l’expédition des messages.

Internet 2.1.1

Un site internet est un outil indispensable pour fidéliser la clientèle. En effet, en mettant à la

disposition des clients, 24 heures sur 24 et 365 jours sur 365, des fiches techniques qui

permettent d’optimiser les performances et l’utilisation des produits, un catalogue interactif,

un système afin d’émettre des demandes de devis, un système de téléchargement de

documents, une messagerie électronique etc. Les entreprises leur facilitent la tâche, et ainsi,

les fidélisent.

A l’ère du marketing relationnel, un site web est aussi très utile pour mieux connaître les

goûts, besoins, attentes des clients et prospects. En effet, il est possible de mettre à la

disposition des internautes un forum de discussion, un formulaire de sondage sur la qualité

des services de l’entreprise, et les inciter ainsi à faire des remarques.

Les clients utilisent de plus en plus les médias sociaux (réseaux sociaux, blogs, forums) pour

parler entre eux des problèmes qu’ils rencontrent avec un produit ou une entreprise. Ces

échanges constituent une manne à la disposition des entreprises pour mieux cerner les attentes

de leurs clients. Pour faire face à ce phénomène, les entreprises peuvent s’organiser de

différentes façons :

« Écouter » les médias sociaux pour identifier les signaux faibles et s’organiser pour

en corriger les causes avant que ces signaux ne deviennent dommageables.

Mettre en place, sur le site de l’entreprise ou sur un sous-site dédié, une plateforme

d’échanges ouvertes tous les consommateurs et modérée par la marque ou l’entreprise.

Faire des médias sociaux un véritable prolongement du service clients, avec des

collaborateurs capables de participer aux discussions et de répondre directement aux

demandes des clients sur ces médias.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

32

Le mailing 2.1.2

C’est l’un des principaux medias du marketing direct. Il est utilisé à la fois pour constituer un

fichier et pour adresser ensuite des messages à ses membres. Plusieurs centaines de millions

de lettres de marketing direct sont expédié chaque année en France, et il existe des sociétés

spécialisées dans la rédaction et la mise en page de ces lettres. Elles utilisent des techniques

assez élaborées. Aujourd’hui on effectue aussi ce type de publipostage via internet et on le

nomme e-mailing.

Le service Client 2.2

Le service client est un service spécial d'une entreprise, assurant la mise en marche, l'entretien

et la réparation d'un bien que cette entreprise a vendu ou pas.

Dans le domaine de l'industrie, le service après-vente accompagne la vie d'un équipement de

production, assurant la prise en charge de l'installation, de la mise en route, de l'entretien

préventif, des dépannages et autres réparations, de l'assistance technique et de la gestion des

pièces de rechange. Ainsi le service après-vente reste une forte valeur ajoutée que le service

commerciale doit bien l'exploiter lors des négociations commerciales. Dans les activités de

service pur, on emploie généralement l'expression service client, qui est plus générale, dans la

mesure où elle inclut l'ensemble de la relation client.

Chez Equipements Scientifiques, le terme de service après-vente n’existe pas mais c’est plutôt

une notion de support après-vente et avant-vente.

Le support avant-vente est une petite partie du support technique. Cette activité consiste à

conseiller les clients et à les orienter vers le matériel le mieux adapté à leurs attentes.

Pour cela, il faut au préalable comprendre ce que le client souhaite réaliser, puis lui proposer

ce qui correspond le mieux à ses besoins. Cela se fait soit directement par téléphone avec le

client, soit en aidant d’un ingénieur réseau à rédiger les points techniques pour les réponses

d'appel d'offre. Cette activité peut couvrir l'ensemble des produits vendus dans le

département, c'est à dire tout le matériel pour les réseaux sans fil, en allant des alimentations

jusqu'aux antennes, points d’accès etc... .

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Romer Yannick

33

Formation client 2.2.1

Le marketing industriel comme on l’a vu dans les précédents chapitres est un marché très

complexe techniquement. C’est pour cela que les fournisseurs ou distributeurs proposent à

leurs clients intégrateurs ou utilisateurs des formations sur leurs produits afin qu’ils puissent

les utiliser.

Cela représente aussi une forme de marketing, lors du lancement d’un nouveau produit, les

entreprises offrent souvent une formation dans le but de promouvoir le produit.

Équipement Scientifiques organise des formations certifiantes autour des produits vendus. Ces

formations permettent de faire connaître les produits et d'aider les clients dans leurs projets.

Les intégrateurs sont friands de ce genre de formation car elle leur permet de mieux connaitre

les produits et de pouvoir les installer et de les vendre auprès de l’utilisateur final. La

formation client rentre dans le support avant-vente.

Transfert de compétence 2.2.2

Le transfert de compétence n’est pas une formation, il peut s’effectuer en direct ou au

téléphone. Ils visent à apporter à un client des informations complémentaires sur un nouveau

produit. Expliquer au client le fonctionnement technique d’un produit mais contrairement aux

formations, il ne bénéficie pas d’appareil de démonstration afin de se former sur le produit.

Car le plus souvent il se fait par téléphone, ou directement sur le chantier.

CRM (Gestion relation client) 2.3

Les technologies de l’information permettent de fournir à l’entreprise des outils pour mieux

connaître et fidéliser sa clientèle. Lorsqu’une société se dote d’une solution de CRM c’est

toujours dans l’objectif de mieux cerner les besoins de leurs clients et de mieux y répondre.

Les sources d’informations sur ces clients sont bien souvent éparpillées entres différentes

personnes et gérées dans des logiciels distincts. C’est la raison pour laquelle de nombreuses

entreprises se dotent d’un outil de CRM afin de collecter et de structurer les informations. Le

but est d’améliorer la productivité des équipes marketing, commerciales et de tous les autres

services impliqués dans le processus de vente.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

34

Définition 2.3.1

La CRM (Customer Relationship Management) désigne l’ensemble de la relation avec des

clients ou des prospects. La mise en place d’une CRM est une démarche stratégique qui va

mettre vos clients au centre de votre entreprise.

La Gestion de la Relation Client (GRC ou CRM) est un processus qui permet de traiter tout ce

qui concerne l’identification des clients et des prospects. La gestion de la relation client est

bien plus qu’une simple application logicielle, c’est une philosophie de travail qui trouve sa

source dans l’évolution du client et de son comportement d’achat.

La CRM est utilisée afin d’optimiser la qualité de la relation clients, de les fidéliser et de

maximiser le chiffre d’affaires ou la marge pour chacun des clients. Une CRM regroupe à la

fois des techniques d’analyse des données clients, des opérations marketing et des opérations

de support.

Des buts et objectifs 2.3.2

Pour éviter des actions hétérogènes à court terme, l’entreprise doit se fixer des buts clairs et

des objectifs mesurables pour mettre en place une politique relationnelle. Les buts, qui

définissent l’ambition du programme, peuvent être de nature très variée : réduire le taux

d’attrition

Les objectifs sont chiffrés, ils font l’objet d’une évaluation des coûts du projet et du retour sur

investissement. Il s’agit de définir précisément, ou au moins d’estimer, les objectifs en termes

de dépenses, de part de client, de fréquence d’achat, de durée de la relation dans le temps, de

taux d’attrition, de rentabilité, de retour sur investissement du programme…

3 La satisfaction client : un enjeu stratégique

La satisfaction des clients est un principe de nature différente et plus générale que celui de la

qualité, même subjective, car il intègre d’autres caractéristiques que le seul produit. On se

restreindra aux éléments qui ont des conséquences pratiques et une pertinence managériale.

L’implication des hommes en particulier 3.1

Il me semble logique, qu’une politique de fidélisation, entraîne de nouvelles façons de

travailler dans l’entreprise et d’une véritable coordination entre les services.

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35

Des vendeurs totalement à l’écoute de leurs clients : 3.1.1

Des commerciaux motivés, véritables professionnels de la négociation commerciale, qui

vendent leurs produits et font du chiffre, ne suffisent plus. Le commercial doit se préoccuper

réellement de ses clients et être à leurs petits soins. Ainsi, le professionnel de la vente doit être

à la fois :

des commerciaux qualifiés

un commercial capable d’entretenir une relation sur le long terme avec ses

clients,

un homme de marketing connaissant parfaitement ses interlocuteurs

un gestionnaire sachant classifier ses différents comptes.

Ce doit être un commercial « consultant », capable d’analyser chacun de ses clients dans le

but de déceler et d’anticiper leurs moindres désirs.

Cela passe, avant tout, par une capacité d’écoute importante, et implique de comprendre le

problème de son client et d’être capable de le reformuler. Le commercial doit agir, non pas en

fonction de ses prévisions de vente, mais selon les besoins du client.

Des équipes unies : 3.1.2

L’ensemble des collaborateurs a un impact sur la fidélisation. Pour que toute l’entreprise soit

orientée client, la pédagogie est de mise.

Tous les collaborateurs doivent, aujourd’hui, parler le même langage clients. Même s’ils n’ont

pas la même implication sur la réalisation du chiffre d’affaires que les commerciaux, les

assistantes, le personnel du SAV et même la direction financière ont un impact sur la relation

client et sur l’image de l’entreprise.

De son côté, le client a nettement augmenté son degré d’exigence. Il souhaite être écouté,

conseillé, respecté.

Dans ce contexte, une réelle capacité de fidélisation est demandée aux salariés, qu’ils soient

en contact direct ou non avec le client.

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Romer Yannick

36

Qualité 3.2

La fidélité des clients dépendant pour partie de la satisfaction procurée par les expériences

passés, il faut savoir qu’un niveau acceptable de qualité devient une condition nécessaire du

succès à long terme d’un produit ou service. Il est indispensable pour une entreprise de

s’assurer en permanence que les biens ou les services qu’elles proposent à leur clients

atteignent le niveau de qualité attendu.

La qualité c’est l’adaptation des produits et service à la demande des clients. A ne pas

confondre avec la durabilité des biens.

Les étapes de la qualité 3.2.1

1ere étape : la qualité c’est d’être à l’écoute de ses clients. Les acteurs qui pratiquent cette

écoute sont ::

Les commerciaux : en établissant l’offre et lors de chaque rencontre de fidélisation

Le SAV : tout au long de la prise en charge des clients.

Le marketing : lors de l’étude de marché et lors des opérations de fidélisation.

Le scoring (action de fidélisation) :

enquête de satisfaction nombre satisfaits/nombre de clients

notoriété nombre de prospect qui connaissent/total

opinion nombre de personnes positives/ nb de gens qui connaissent

enquête qualitative par jeu de rôle.

On peut faire aussi une enquête permanente avec par exemple un formulaire à chaque

commande, via site internet ou encore un forum.

2eme étape : Les informations sur la qualité viennent de plusieurs endroits différents. Il me

semble opportun donc de bénéficier d’un système informatique dédié à la qualité. Afin de

recueillir tous les disfonctionnements relevés par les clients.

3eme étape : la rédaction des processus ou chaque employé note chacune des taches qu’il

effectue.

Exemple : la secrétaire qui répond au téléphone. 1 laisse sonner 3 secondes, 2 elle décroche et

se présente, 3 identifie l’appelant et détermine à qui il veut parler…

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

37

Ce sont des processus, cela permet premièrement d’avoir un retour sur la façon de travailler,

deuxièmement cela permet à un nouveau d’être au courant tout de suite de nos pratiques et

dans le détail la personne s’adapte donc plus vite car il lui suffit de suivre la procédure déjà

écrite. Et enfin cela va permettre de faire un bilan global des processus ce doc et appeler la

cartographie des processus, ce document fait partie du bilan comptable dans la partie fonds de

commerce.

Les inconvénients : ce procédé demande un temps énorme. De plus il y a des freins

psychologique certaines personnes ne veulent pas rédiger des processus.

Pour résoudre les conflits on met en place un médiateur, il sera le responsable qualité.

Analyse détaillée des outils de fidélisation dans le context actuel B.

1 Les moyens de la fidélisation

Les principaux moyens de réduire la perte de clientèle sont : d’une part, accroître la

satisfaction, en mettant en place un marketing relationnel et d’autre part, augmenter les

barrières à la sortie par le biais de promotion.

Le marketing relationnel 1.1

Le marketing relationnel est une politique et un ensemble d’outils destinés à établir des

relations individualisées et interactive avec les clients, en vue de créer et d’entretenir chez eux

des attitudes positives et durables à l’égard de l’entreprise ou de la marque.

Il faut distinguer différents niveaux de relation :

Le niveau de base : le vendeur vend le produit mais ne recontacte jamais

l’acheteur. Situation souvent appelé « one shot »

Le niveau réactif : le vendeur encourage l’acheteur à le contacter pour tout

problème éventuel

Le niveau responsable : le vendeur téléphone au client quelque temps après

l’achat pour vérifier que le produit le satisfait. Toute suggestion d’amélioration

ou mécontentement est recensé

Le niveau proactif : le vendeur appelle le client de temps en temps pour

s’imprégner de ses réactions et de ses suggestions quant à l’utilisation du

produit

Le partenariat : l’entreprise est en contact permanent avec l’acheteur pour

l’aider à améliorer sa productivité.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

38

Entre ces deux extrêmes, toutes les autres formes de marketing relationnel se rencontrent. Le

meilleur marketing relationnel est aujourd’hui guidé par la technologie de l’information

(bases de données, messagerie électronique, sites web…).

Les systèmes de récompense 1.2

Les programmes de fidélisation ne reposent que sur les récompenses mais ils ont place

importance voici différent modèle de récompense :

La récompense continue : Le client est récompensé à chaque fois qu’il effectue une action. Le

principe est simple et le bénéfice est immédiat. Le risque de ce modèle est qu’il n’est pas

perçu comme un avantage supplémentaire mais plutôt comme un du.

La récompense après un certain montant d’achat : On ne récompense pas le nombre d’achat

mais le montant. Le client bénéficie d’un cadeau lorsqu’il dépasse un certain montant. Ce

modèle agit sur la moyenne chiffre d’affaire et non sur le nombre de commande passé. (Voir

annexe 8)

La récompense à intervalle de temps : La récompense est donnée de temps en temps, suivant

le montant d’achat et sans qu’elle soit prévu par le client. A la fin de ce mois ou ce trimestre,

le client reçoit un avantage ou un cadeau. La récompense n’est pas lié à ces actions elle est

donc perçu comme un don et non un du.

Les stimulants sociaux 1.3

L’idée consiste à se rapprocher des clients en individualisant les relations avec eux. Ainsi,

l’entreprise personnalise tous les contacts avec la clientèle. On peut établir la distinction

suivante entre clients et bons clients :

Les clients peuvent être anonymes, pas les bons clients.

Les bons clients sont isolés de la masse

Ils sont traités individuellement. Un simple client peut être servi par

n’importe qui, alors qu’un bon client a souvent son commercial attitré.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

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2 Les promotions

« Une opération de promotion consiste à associer à un produit un avantage temporaire destiné

à faciliter ou à stimuler son utilisation, son achat et/ou sa distribution. »1

Philippe INGOLD2 élargit davantage cette définition de la promotion en précisant que c’est

une démarche qui vise à «susciter, auprès des cibles visées, la création ou le changement d’un

comportement d’achat ou de consommation, à court terme ou à long terme. »

La promotion a plusieurs cibles potentielles :

Les utilisateurs finaux

La force de vente,

Les distributeurs.

L’action promotionnelle peut permettre de stimuler les commerciaux vis-à-vis d’un produit de

l’entreprise et notamment les nouveaux produits. Elle peut aussi faciliter les référencements

ou accroître les quantités référencées auprès des distributeurs.

Mais l’objectif reste l’utilisateur. Ainsi, la promotion a l’ambition d’agir sur le comportement

des consommateurs, c’est-à-dire «l’ensemble de leurs réactions objectivement mesurables"

(Source : L’essentiel du marketing). La promotion aspire à l’efficacité à court terme. Elle se

présente comme une incitation directe à l’achat. D’ailleurs, Recherche Marketing présente la

promotion comme un «mode de vente des produits par événements (tels que primes et

réductions de prix) créés régulièrement et présentant l’offre comme particulièrement

alléchante du point de vue rapport qualité/prix ».

Les techniques de promotions 2.1

Ils existent différent types de promotions

Les primes et cadeaux directs : les primes sont des articles différents du produit vendu,

remis «à titre gratuit » au moment de l’achat. Les cadeaux sont offerts sans aucun lien

avec un achat (prime objet, prime collection, etc).

1 Source : Mercator de J. Lendrevie et D. Lindon

2 Marketeur et fondateur de la société PromoResearch, Philippe Ingold

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

40

Les primes et cadeaux différés : articles délivrés aux acheteurs sur leur demande, de

façon différée par rapport aux chiffre d’affaire effectué au cours d’un exercice.

Les primes « produits » : offre d’une quantité de produit supplémentaire à la quantité

habituelle, sans réduction de prix. (Voir annexe 7)

Les réductions de prix : baisse effective et immédiate du prix proposé au

consommateur (prix spécial, prix barré, gratuit inclus, prix d’essai).

Les lots groupés : offres conjointes de plusieurs produits à un prix exceptionnel (vente

groupée homogène, vente groupée avec gratuit, lot virtuel, etc.). (Voir annexe 7)

Les techniques d’essai gratuit : techniques permettant de faire essayer un produit sans

débours financier pour le consommateur (cadeau échantillon, dose d’essai,

dégustation, etc.).

Les jeux et concours : compétitions à caractère ludique, afin de générer de

l’engouement autour du produits. (concours, etc.). (Voir annexe 5)

Les outils afin de calculer les actions de fidélisation 2.2

Pour être efficace la mesure de satisfaction doit être menée auprès des clients eux-mêmes, par

le biais d’indicateurs et d’enquêtes de satisfaction.

Les indicateurs de satisfaction :

On peut relever plusieurs indicateurs.

Les réclamations : Le traitement des réclamations, s’il est bien suivi, peut être un

indicateur de satisfaction des clients : un niveau élevé de réclamations, une

augmentation de leur nombre, la concentration de plaintes sur un produit ou des lieux

de service sont des signes d’une mauvaise qualité qui appelle une correction. Mesurer

la satisfaction par le suivi des réclamations est cependant très imparfait puisque

beaucoup de clients mécontents ne se manifestent pas et parce que le suivi des plaintes

ne permet pas de se faire une idée de la satisfaction de l’ensemble des clients

Le taux de défection des clients : La mesure de la défection des clients est également

un indicateur utile d’insatisfaction : un taux d’attrition élevé ou une montée de

l’attrition sont les signes d’un problème de satisfaction des clients. Cet indicateur est

particulièrement suivi dans le cadre de politiques de fidélisation. Cependant, le taux

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

41

d’attrition est un symptôme et il n’indique pas la raison des difficultés. Il est donc

nécessaire d’enquêter auprès des clients pour mesurer et évaluer leur satisfaction.

3 Les outils afin d’analyser les actions de fidélisation

Le principe des enquêtes : 3.1

Le principe de l'Etude de Satisfaction Clientèle est de mesurer le degré de satisfaction,

élément majeur et déterminant pour la fidélisation des clients.

En outre, cette étude permet de définir les attentes et les souhaits des clients, en termes de

nouveaux services ou produits.

Ainsi que de vérifier le ressenti sur le bien-fondé de l'offre actuelle et des services offerts ou

proposés (accueil, livraison, qualité des relations, etc.). Cependant, la plupart des chefs

d’entreprise ne disposent ni du temps, ni de l'expertise nécessaire pour mener à bien de telles

études. De plus, le cadre budgétaire très serré limite significativement les ressources qu'une

entreprise peut allouer aux études de sa clientèle.

Les gestionnaires devraient donc pouvoir se fier aux spécialistes en matière de sondages et de

mesure du rendement pour concevoir et réaliser des études sur la satisfaction des clients qui

sont à la fois efficaces et efficientes.

Par le passé, les études sur la satisfaction des clients ont souvent débouché sur la collecte de

renseignements qui n'étaient peut-être pas aussi valables ou utiles pour les gestionnaires

comme qu'ils auraient pu ou dû l'être. Des conclusions du genre: « de manière générale, les

clients sont satisfaits du service » ne risquent pas d'aider les gestionnaires à préciser les

sources de satisfaction, de mécontentement des clients ou à trouver de nouvelles façons

d'améliorer la prestation des services. De bonnes études sur la satisfaction des clients ne sont

pas des fins en soi; ce sont des instruments qui servent à améliorer le service aux clients. La

connaissance des attentes de la clientèle et de la capacité de l'entreprise à les combler est en

effet une information précieuse pour les gestionnaires. De façon générale, les études sur la

satisfaction servent à :

Optimiser le service rendu par le réseau de vente.

Sélectionner le meilleur produit par segment de client.

Se positionner par rapport à la concurrence.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

42

Dans la plupart des cas, il faut plus qu'un simple sondage ou que l'examen du niveau des

plaintes pour évaluer efficacement la satisfaction des clients à l'égard d'un service ou d'un

produit particulier et pour obtenir le type de renseignements requis pour améliorer le service

aux clients. Il ne faudrait toutefois pas considérer la conception et la mise en œuvre d'un

programme de mesure de la satisfaction de la clientèle comme une entreprise des plus

complexes offrant de bien minces chances de réussite. On peut définir un programme de

mesure de la satisfaction comme une stratégie élaborée et structurée visant à mesurer et

surveiller l'évolution du degré de satisfaction des clients, et favorisant l'utilisation cette

donnée pour améliorer le service au client. Un programme de satisfaction de la clientèle conçu

et mis en place avec soin peut comporter d'excellents avantages pour une entreprise et peut

contribuer significativement au changement de culture de l’entreprise que requiert une gestion

par la qualité totale.

Les enquêtes de satisfaction : 3.2

La satisfaction clients est l’affaire de tous. Le traitement de certaines réclamations ou

demandes d’information peut mobiliser de nombreux services dans l’entreprise : production,

contrôle qualité, juridique, relations humaines… Il est donc nécessaire d’informer et de

motiver l’ensemble des collaborateurs pour que la satisfaction clients devienne partie

intégrante de la culture de l’entreprise.

Réaliser une étude de satisfaction clients est souvent assimilé à la mise en œuvre d'une

enquête par courrier ou par téléphone durant laquelle seront abordés différents thèmes sur

lequel le client sera appelé à se prononcer, avec en résultante la production d'indicateurs

montrant que l'entreprise est "excellente", "bonne" … ou "mauvaise".

Cette vision est en fait très réductrice, parce qu'elle cache l'essentiel. Au-delà de l’analyse de

la satisfaction sur chacun des aspects qui caractérisent le mix de l'entreprise, l’enjeu essentiel

de l'étude de satisfaction réside en fait à identifier "l’importance" de chaque critère et sa

"contribution" à la satisfaction globale. Autrement dit, il faut impérativement repérer les

critères qui influencent réellement la satisfaction globale des clients de ceux qui n’ont au final

aucun impact ou un impact secondaire pour adapter les investissements

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

43

Nous pouvons ici nous demander justement que mesurer et comment ? En général, l'étude de

satisfaction-clients passe en revue les grandes composantes du marketing-mix de l'entreprise.

La mesure s’organise autour de différents thèmes :

L'offre produit et commerciale : étendue de la gamme, adéquation de la gamme aux

besoins des clients, qualité des produits, packaging et conditionnements,

positionnement prix, pratiques commerciales.

L’information client : information sur la société, information sur les nouveaux

produits, qualité de la documentation, qualité de la publicité, qualité du site internet,

qualité des programmes de formation.

La relation commerciale et technique avec l'entreprise : accueil téléphonique, qualité

de la relation commerciale avec la force de vente, disponibilité des vendeurs sur le

terrain, pertinence des prescriptions-produits, qualité de l’assistance technique, gestion

du SAV, rapidité du traitement des réclamations.

L'administration des ventes : adéquation des plages horaires aux besoins du client pour

la prise de commande, rapidité de la prise de commande, disponibilité des produits,

exactitude de la commande à la livraison.

La livraison : emballages, ponctualité des livraisons, qualité de l'information en cas de

retard.

Bien entendu, chaque entreprise doit s'interroger sur la pertinence des critères à prendre en

compte, ce qui peut d'ailleurs conduire, lors de la première réalisation d'une étude satisfaction,

à réaliser en amont une investigation qualitative pour mettre en évidence les critères de

jugement que prennent réellement en compte les clients (sans préjuger évidemment de

l'importance qu'ils y accordent).

La mesure est ensuite effectuée auprès d'un échantillon représentatif de clients, celui-ci étant

dimensionné et stratifié en fonction du niveau de détail des résultats souhaités : résultats

d'ensemble, analyses par région commerciale, résultats par catégorie de clients, selon le lieu

d'approvisionnement.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

44

La mesure, sur le plan concret, s'effectue au travers principalement d'échelles sémantiques

("très satisfait", "satisfait", "insatisfaisant", "très insatisfaisant", …) ou d'échelles de notation

(de 1 à 5 ou de 1 à 10), en prenant soin de concevoir le questionnaire de telle sorte qu'il puisse

être à nouveau utilisé dans le futur afin de permettre de mesurer les évolutions. Bien souvent

ce questionnaire sera complété par des questions plus qualitatives appelant des commentaires

de l'interviewé (ses besoins, ses attentes, …).

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

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Partie III - Réalisation d’une analyse

Afin de mettre en valeur les théories étudiées dans la partie 1 et les outils de fidélisation et

d’analyse de la fidélisation dans la partie 2. Nous allons dans cette partie analyser par le biais

d’un cas pratique toutes ces théories et avant cela présenter la société Equipements

Scientifiques.

L’entreprise que nous allons analyser dans cette partie est Equipements Scientifiques, plus

particulièrement le service Réseau sans fil (voir Annexe 1). Le service dans lequel j’ai

effectué mon apprentissage en tant que technico-commercial sédentaire durant cette année.

1 Récapitulatif de la situation actuelle

Le marché du réseau sans fil est un marché oligopolistique très concurrentiel dominé par deux

grands fournisseurs Cisco et Aruba qu’Equipements Scientifiques a décidé de ne pas

distribuer pour se différencier des distributeurs concurrents.

Pour ce faire, ils font confiance à des fournisseurs jeunes et innovants. Une stratégie qui

oblige Equipements Scientifiques à mettre en avant sa valeur ajoutée (Formation agréée,

prestation en marque blanche, audit, transfert de compétence etc.). En temps de crise les

acheteurs prennent moins de risque et ont tendance à sécuriser leurs achats. Ils sont réticents à

se diriger vers les produits innovants. Pour se démarquer des autres distributeurs, la valeur

ajoutée devient alors un aspect fondamental. C’est pour cela que la fidélisation est primordiale

pour l’entreprise dans cette période économique. Ainsi que les actions marketing afin de

développer et donner confiance au client vis-à-vis des fournisseurs avec lesquelles nous

travaillons.

Comme nous l’avons vu Equipements Scientifiques est sur un marché de niche qui est celui

du réseau sans fil dont l’importance de fidélisation est primordiale, tant les acteurs sont peu

nombreux sur ce marché.

Le marché du réseau sans fil est un marché industriel, dont les processus d’achat sont longs

car il s’agit d’un achat technique et sont souvent soumis à appel d’offre. C’est un marché dans

lequel les projets ne sont jamais identiques car il est basé sur des demandes d’interconnexion

radio, wifi et lazer. Des architectures réseau sans fil sont à réaliser avec des experts pour le

choix et l’emplacement de l’infrastructure.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

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Comme tous marchés industriels la notion de filière est importante. La filière à respecter sur

ce marché est la suivante :

Pour respecter la filière sur le marché le distributeur est obligé de vendre aux intégrateurs qui

eux sont en relation avec les utilisateurs finaux (des hôpitaux, des écoles, des banques etc..).

Equipements Scientifiques a un mode de vente 100% indirect.

Le marché du réseau sans fil est aussi un marché dont la demande dérivé est présente. Car

pour établir une infrastructure réseau l’intégrateur a besoin d’effectuer un audit afin de

déterminer la faisabilité du projet, les caractéristiques (puissance etc.) des produits à mettre en

place ainsi que le nombre de produit. Pour réaliser cet audit l’entreprise doit se former ou faire

appel à un prestataire extérieur.

Avant d’effectuer une installation l’intégrateur doit se former au produit afin de connaitre les

différents modes d’utilisation. Car d’un fournisseur à un autre le matériel est différent.

Pour répondre à tous ces aspects associés au cœur de métier de l’entreprise, Equipements

Scientifiques est certifié centre de formation par la CWNP (organisme de certification wifi),

et possède une ingénieure technique pour effectuer les audits de qualité si besoin lors des

projets clients. Cette valeur ajoutée permet à l’entreprise de pouvoir répondre à une offre

globale vis-à-vis de leurs clients.

Pour pallier au ténor du marché, l’entreprise se différencie au niveau des choix de ces

distributeurs. Il préfère miser sur des jeunes fournisseurs innovants pour se différencier des

autres distributeurs, et mettre en avant la valeur ajoutée ainsi que l’expérience acquise depuis

plus de 10 ans sur le marché.

En adoptant cette stratégie de distribution, Equipements Scientifiques se positionne comme

fournisseur à valeur ajoutée.

Distributeur

Distributeurs

Intégrateur

Client final

Fournisseurs

Distributeurs

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

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La relation marketing qu’entretien l’entreprise vis-à-vis de ces fournisseurs et une relation

d’étroite collaboration. Car en choisissant des fournisseurs jeunes en période de «lancement»

dans le cycle de vie d’un produit, Equipements Scientifiques mise sur l’aspect innovant et de

performance du produit sur le marché. Le fournisseur lui, mise sur la promotion de son

produit par le biais d’un distributeur expérimenté. Celui-ci est en position de force du fait de

son exclusivité, et de la dépendance dont il bénéficie vis à vis fournisseur.

Pour ces fournisseurs c’est une aubaine d’être distribuée par une entreprise reconnue sur le

marché. Pour cela, ils mettent tous les moyens en place et s’investissent au côté

d’Equipements Scientifiques dans la recherche de projet et les différentes actions marketing.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

48

2 Les différentes actions marketing :

Présence du fournisseur lors de certains rendez-vous commerciaux

Webinaire

Organisation de séminaire

Action de promotion

Protection d’affaire commerciale

Présence sur les réseaux sociaux (voir annexe 8)

Sur le plan marketing, Equipements Scientifiques bénéficient d’un service marketing

associées aux huit services de la société. A côté des actions que l’entreprise effectue sur le

terrain lors des salons, des actions de prospection, des Webinaire etc… . Le service marketing

effectue des actions d’E-mailing, négocie au niveau des actions marketing avec les

fournisseurs et met à jour notre site internet en mettant en ligne les différentes actions

commerciales. Ils nous remontent aussi toutes les demandes de devis faites par les clients

ainsi que les appels d’offres en cours et à venir.

Après avoir vu les relations entretenues entre le fournisseur et la société nous allons analyser

quelles sont les relations entretenues avec les intégrateurs.

Entre l’entreprise et ces clients, Equipements scientifiques possède des relations dites

collaboratives. Elles sont dues à cette notion de filière, distributeur et intégrateur sont dans

l’obligation de travailler main dans la main afin de gagner les appels d’offres et projets face

aux concurrents. Pour aider les intégrateurs et affirmer notre partenariat lorsque nous

détectons des projets ou appels d’offre nous les redistribuons à nos intégrateurs les plus

fidèles dans la zone géographique du projet.

Pour aider les intégrateurs, Equipements Scientifiques met en place différentes offres

promotionnelles que nous allons voir dans la prochaine partie.

Les promotions utilisées

Afin de fidéliser ses clients dans un marché ou la concurrence est forte et gagner les appels

d’offre face aux concurrents. Equipements Scientifiques met en place différentes promotions :

Les réductions de prix : baisse effective et immédiate du prix proposée au

consommateur (prix spécial, prix barré, gratuit inclus, prix d’essai).

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Les lots groupés : offres conjointes de plusieurs produits à un prix exceptionnel (vente

groupée homogène, vente groupée avec gratuit, lot virtuel, etc.).

Les offres de remboursement (ODR) ou cash-refund: réductions de prix différées

accordées sur demande, avec preuves d'achat et en s’adressant généralement à un

centre de gestion (ODR intégrale, ODR à valoir, etc.).

Remise lors des gros projets : lorsque l’entreprise est confrontée à une forte

concurrence sur des marchés dits stratégique (projet référence)

Les techniques d’essai gratuit : techniques permettant de faire essayer un produit sans

débours financier pour le consommateur.

Les jeux et concours : compétitions à caractère ludique, avec l’espérance de gains

importants : concours afin de motiver les commerciaux. (Voir Annexe).

Escompte: en fin de mois certains clients peuvent bénéficier d’escompte en cas de

paiement avant le mois à venir.

Certains fournisseurs effectuent leurs promotions par rapport au potentiel du volume d’achat

client en les catégorisant en leur attribuant des statuts (client gold, silver...)

3 Enjeux de l’enquête

Dans le cadre de la visite annuelle de l’audit de qualité, afin définir la satisfaction client, ainsi

que le bon déroulement des processus de qualité au sein l’entreprise. Le service marketing a

établi une enquête de satisfaction sur tous les clients et tous les services de l’entreprise.

Suite à l’envoi de notre enquête de satisfaction, nous avons obtenu 261 réponses aux 2821

questionnaires envoyés par mail.

Sur ce nombre de clients, neuf client du service réseau sans fil ont répondu ce qui est faible

c’est pour cela que nous analyserons les résultats globaux de l’entreprise.

Afin de satisfaire et dans le but de nous améliorer. Les réclamations clients figurent désormais

sur un serveur de la société accessible à tous.

Suite à cela nous avons pu dégager, par rubrique, les indicateurs de satisfaction.

Sur les 261 réponses, 16 clients ont indiqué des « Très insatisfaisant » sur certaines rubriques

du questionnaire soit 2.15%. Ces clients ont été identifiés et transmis aux directeurs de

département pour faire l’objet d’un contact avec l’ITC correspondant.

Mémoire AIDBS

Romer Yannick

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Nous avons également utilisé cette enquête pour demander si le client souhaitait une visite

d’un ITC et nous avons obtenu 24 demandes.

L’enquête fut donc un succès par le retour conséquent des réponses.

Analyse des résultats de l’enquête (Voir annexe 1)

Notre enquête est basée sur quatre niveaux de satisfaction qui sont : très satisfaisant,

satisfaisant, insatisfaisant, très insatisfaisant et une case vide qui peut biaiser l’enquête. Dans

une enquête il est toujours conseillé d’utiliser un nombre pair au niveau des choix, car si un

client est indécis il portera toujours son choix pour la case du milieu en l’occurrence, la vide

ce qui n’aura aucune incidence pour l’entreprise car on ne saura jamais s’il est satisfait ou pas.

Les rubriques ont été déterminées afin de répondre aux attentes de l’auditeur de qualité et

d’analyser la satisfaction des clients. Nous avons déterminé des rubriques bien précises afin

de pouvoir corriger avec précisions les points d’insatisfactions. Les rubriques sont les

suivantes : prestations, forces de ventes, produits et service après-vente.

Au niveau de la prestation (délai de livraison, suivi commercial, respect des instructions,

qualité emballage et transport) nous pouvons analyser qu’au niveau des délais de livraison

plus de 15% de la clientèle était au moins insatisfaite. Le suivi commercial et la plateforme

logistique sont mis en avant car on peut voir que plus de 90% de la clientèle sont satisfaits.

En ce qu’il s’agit de la force de vente (documentation commercial, accueil téléphonique,

renseignement fournis, site web) nous pouvons voir que les clients sont dans l’ensemble

satisfait voir très satisfaisant de tous les paramètres de cette caractéristique. Seul bémol le site

web où nous pouvons voir près de 5% insatisfait et un pourcentage important de non votant.

La performance et la fiabilité d’utilisation de produits sont satisfaisantes. En ce qu’il s’agit de

la documentation près de 10% de la clientèle sont insatisfait.

Le service après-vente est un service important d’Equipements Scientifiques car dans les

niches de marché il correspond souvent à un avantage concurrentiel. En analysant on voit que

les clients sont satisfaits mais il y a un niveau d’insatisfaction en ce qui concerne l’écoute et la

réactivité.

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Dans la globalité, nous pouvons voir que les clients sont satisfaits des services proposés par

Equipements Scientifique mais qu’il reste quelques critères d’insatisfaction car plus de 10%

des clients sont au moins insatisfaits.

Dans le chapitre suivant nous allons émettre des préconisations à apporter afin de diminuer le

taux d’insatisfaction client. Ensuite, nous allons voir quelles sont les axes d’améliorations sur

lesquels Equipements Scientifiques doit travailler.

4 Préconisations

Suite à cette enquête, et malgré les résultats globalement favorables, il serait nécessaire

d’apporter une analyse critique quant à ces résultats.

Du fait de la situation du marché, la fidélisation devient indispensable même prioritaire.

Aujourd’hui Equipements Scientifiques en a pris conscience, mais lors de cette enquête nous

avons pu remarquer que certains secteurs possédaient plus de 10% d’insatisfaction. Et c’est

sur cela que nous allons axer nos préconisations.

Dans cette analyse les zones d’ombre se trouvent au niveau de différents points : (Voir annexe

2)

Des délais de livraison : Ils peuvent être liés au fournisseur (délai de fabrication du

produit) et à la logistique interne. Le premier élément est externe à l’entreprise

donc notre marge de manœuvre est mince, mais la réactivité fournisseur peut être

négociée en amont en établissant un contrat et en fixant des pénalités en cas de

retard de livraison.

Du service après-vente : Les reproches faits au service après-vente comme on le

voit dans l’annexe 2 concernent « l’écoute » et la « réactivité ». En termes de

réactivité il est difficile pour les différents SAV d’Equipements Scientifiques car

ils sont souvent en sous-effectif et souvent multitâches.

Des documentations techniques : Les documentations techniques ne sont pas

toujours comprises à cause de leurs langues ou la complexité du produit. Quelques

fois elles ne sont pas présentes. Pour pallier à cela il faudrait pouvoir traduire ces

documentations et en faire un résumé dans le cas où la notice est trop longue. Les

limites de cette préconisation sont la multitude des produits du stock et de

documentation à réaliser.

Mémoire AIDBS

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Après avoir établi ces préconisations suite à l’enquête de satisfaction sur la société. Nous

allons émettre des préconisations en lien avec les théories que nous avons abordées.

A première vue, l’un des points les plus critiquables, dans toutes ces théories et stratégies sur

la fidélisation, est le manque de règle officielle, de norme pour mesurer la fidélisation client.

En outre, la stratégie de gestion relation client(CRM) de fidélisation se base sur une

segmentation de la clientèle et une différenciation des pratiques de marketing à l’intention des

divers clients. La théorie conseille de cibler ces actions sur les clients les plus rentables ou les

clients dits à « fort potentiel » comme on a pu le voir avec la matrice Paréto. Ces deux

aspects sont bien exécutés au sein de la société, on les conseillera de poursuivre ainsi.

Par ailleurs, la segmentation et la personnalisation marketing en fonction des clients est une

base fondamentale à toute politique de fidélisation. Ainsi, les conseils spécifiques,

l’historique achats et mailing personnalisés ces méthodes perdureront.

Pour ce qui concerne le marché de niche évoqué dans la première partie, le distributeur doit y

maintenir les aspects de différenciation pour affirmer son positionnement vis-à-vis de ses

clients. Il doit également, pouvoir anticiper lorsqu’un fournisseur ne lui est plus rentable ou

propose des produits qui ne sont pas en corrélation avec les attentes des clients.

Afin de gagner des marchés, l’entreprise a tendance à diminuer la valeur de ses services. La

solution serait que l’entreprise garde son positionnement de société à valeur ajoutée, en

mettant en évidence ces services, sans toutefois les brader pour ne pas les décrédibiliser.

Sinon, au fil du temps l’avantage concurrentiel lié à ses services risque d’être négligé par les

clients.

De plus, si les outils de fidélisation classiques (animations, promotions, etc.) doivent rester au

cœur des actions, ils devraient s’accompagner de plus en plus souvent d’opérations ou d’outils

innovants comme des salons, webinaire, ou show-room. L’entreprise gagnera à créer ses

propres éléments de fidélisation comme la personnalisation de ses produits pour le client.

Aujourd’hui les clients sont soumis à une multitude d’actions publicitaires. De ce fait,

l’entreprise doit se diversifier et se démarquer lors de ces campagnes de fidélisation.

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Conclusion Générale

La crise économique à fait beaucoup de dégât au cours de ces dernières années, c’est pourquoi

aujourd’hui, les entreprises ont décidé d’inclure la fidélisation, principal cheval de bataille.

Tout au long de ce mémoire, nous avons pu voir combien il est important pour les entreprises

de fidéliser leurs clients. En effet, la concurrence intense régnant sur le marché du réseau sans

fil, et le comportement de plus en plus zappeur et exigeant des utilisateurs ont poussé les

utilisateurs à trouver un moyen de stabiliser leur position. La fidélisation semble alors toute

indiquée. En effet, en minimisant le taux d’attrition, un fournisseur peut conserver ses parts de

marché tout en continuant de conquérir de nouveaux clients.

Mais « Comment fidéliser dans un marché de niche en baisse d’activité, où est la place de la

valeur ajoutée ? ». Fidéliser est aujourd’hui une stratégie visant à établir une relation à long

terme entre le client et son fournisseur. Cette politique doit associer le marketing

transactionnel, dont le principe est lié à la rationalité économique mais dont les concurrents

n’auront aucune difficulté à imiter qui par les concurrents, avec le marketing relationnel, qui a

pour objectif de créer un échange individualisé et sur le long terme entre le fournisseur et son

client.

Ce mémoire, est en particulier l’étude pratique qu’il contient, ont permis de déterminer les

outils de fidélisation qu’utilise la société Equipements Scientifiques. Les promotions ainsi que

les remises clients restent l’outil principal surtout lorsqu’il s’agit d’un projet qui peut mettre

en valeur l’entreprise et apporter des commandes par la suite. Sont également fréquents les

mailings, e-mailings, newsletters et sites Internet montrant ainsi que les nouvelles

technologies ainsi que les réseaux sociaux sont parfaitement adapté à cet objectif. En effet, les

nouvelles technologies permettent une personnalisation des contacts pour un grand nombre

d’envois, et ce, à un prix relativement faible l’mailing.

Nous avons pu constater que le positionnement d’un fournisseur avait un effet sur la politique

de fidélisation, au vu de l’image dont renvoi la société vis-à-vis de sa clientèle. La distinction

entre les fournisseurs aux positionnements différents se situe généralement au niveau de la

performance produit et du design. Mais comme on a pu le voir, il n’existe pas de règle

absolue. Une politique de fidélisation, basée sur la recherche de la satisfaction du client et la

pérennité de sa relation avec la marque, s’adapte à chacun pour mieux le séduire. »

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Ce n’est pas facile de faire des recommandations sur la fidélisation dans un marché de niche

car il s’agit d’un thème relativement récent et évoluant très rapidement, dont les entreprises

basées sur le B to B sont les précurseur. J’ai donc peu de recul par rapport aux constats que

j’ai pu faire. Ceux-ci sont, par ailleurs, difficiles à interpréter car il n’existe pas de méthode

d’évaluation de la fidélisation. Si ce mémoire ne peut, peut-être, pas donner une vision

globale, il fournit, néanmoins, une représentation assez large. Ce sujet demande encore

beaucoup de réflexions et de réalisations pour parvenir à mener une bonne stratégie avec des

outils adaptés et efficaces.

Parmi les recommandations. Je pense qu’il serait judicieux qu’Equipement Scientifique

continue à segmenter leur clientèle afin de pouvoir aboutir à une différenciation des actions à

destination des différentes activités des clients. Cette individualisation de la relation

fournisseur utilisateur final est le garant d’une politique de fidélisation qui marche.

Dernière recommandation serait de proposer des outils de fidélisation innovants, surprenants

et propres à la marque. Ceci pourrait constituer un bon moyen de capter l’attention du

consommateur devenu insensible aux trop nombreux messages publicitaires. La fidélisation

représente, à présent, un tel enjeu pour les fournisseurs qu’ils sont amenés à placer la stratégie

de fidélisation au cœur de l’entreprise. En effet, pour fidéliser les utilisateurs finaux, une

fidélisation impliquant tous les services l’entreprise est nécessaire.

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Bibliographie

MERCATOR 2012 Landrévie Lévy – DUNOD – 10eme Edition 2012

ALLERES D., Luxe… stratégies-marketing, Economica, 4ème édition, 2005

Les 7 conditions pour satisfaire et fideliser ses clients - Georges Chétochine – EDITIONS

D’ORGANISATIONS – février 2010

BOISDEVESY J-C., Le Marketing Relationnel, Editions d’Organisation, 2ème édition, 2001

FIDELISER ET GAGNER VOS CLIENTS PAR L’ECOUTE – Gilles Barouch – AFNOR

janvier 2010

BROWN S., CRM : Customer Relationship Management, Village Mondial, 2001

MEYER-WAARDEN L., La fidélisation client : Stratégies, pratiques et efficacité des outils

du marketing relationnel, Vuibert, 2004

LEHU J-M., La fidélisation client, Editions d’Organisation, 2000

La satisfaction client – Medef – Décembre 2010

Guide de la satisfaction client – Christophe ROUX 2012

Comprendre la valeur du client – Christophe ROUX 2012

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Article :

CHER CLIENT – Ecouter – Comprendre - Servir (EBG Livre blanc) :

http://www.ebg.net/librairie/

RELATION CLIENT MAG, Le site des stratégies, canaux et technologies de la relation

client : http://www.relationclientmag.fr/

EN-CONTACT, le journal professionnel des centres de contacts de la relation client :

http://www.en-contact.com/

La Presse (2006). « FIDÉLISATION DE LA CLIENTÈLE : Le consommateur, une cible

gâtée » article écrit par McKcnna, Alain, p.3, LA PRESSE AFFAIRES 15, en ligne:

http://www.hihlio.eureka.cc/Bihlio/l1

'rames/1''rameMain.asp.

HELFER, Jean Pierre, Albertini Thérèse et Orsoni Jacques (2003). « Dictionnaire du

Marketing », édition, Paris : Vuibert

BOISDEVESY J-C., Le Marketing Relationnel, Editions d’Organisation, 2ème édition, 2001,

L’avantage Concurrentiel Comment devancer ses concurrents et maintenir son avance

Michael Porter

Site visité

www.lesechos.fr/.../articles/article_8_7.htm

www.membres.labellucie.com/.../Reperes/la-satisfaction-client.html

www.dirigeants-durables-midipyrenees.com/.../Reperes/la-satisfaction-client.html

www.lefficacitecommerciale.fr/.../les-niches-un-potentiel-sous-estime/

www.marketing-etudiant.fr/.../i/marketing-industriel.php

www.fil.univ-lille1.fr/.../comeit/Dossier_4-Com.pdf

www.strategicalblog.com

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www.emarketing.fr : Le site des professionnels du marketing

www.marketing-etudiant.fr/.../i/marketing-industriel.php

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Annexes

Annexe 1 Enquête de satisfaction

Annexe 2 Dépouillement de l’enquête de satisfaction client

Annexe 3 Promotion après achat

Annexe 4 Formation

Annexe 5 Promotion Cadeaux

Annexe 6 Formation 2

Annexe 8 Facebook

Annexe 7 Promotion Groupé

Annexe 9 Présentation département Réseau Sans fil

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Annexe 9 Présentation département Réseau Sans fil

Le département Réseaux sans fil est le département le plus jeune d'Équipements Scientifiques.

Il a été créé au moment de l'émergence des technologies des télécommunications en France,

en 2001. Alors qu'il couvrait à ses débuts l'ensemble des technologies WPAN et WLAN, qui

comprend entre autre Wifi, Wimax, Bluetooth, Hyperlan2, il s'est aujourd'hui spécialisé dans

le domaine du Wi-Fi (IEEE 802.11) et Wimax (IEEE 802.16) pour devenir un des leaders

français de ce marché.

Le département Réseaux & Télécom propose une gamme d'équipements de réseaux, en

particulier de réseaux sans fil aux normes 802.11 :

Produits d'infrastructure de réseau local sans _l

Antennes

Solutions de test pour réseaux radio

Produits QoS pour le WLAN

Cartes d'interface radio

Internet Appliances (Firewall, Cache, Webserver)

Outils de diagnostic et d'administration

L'organisation

Tous les départements de la société sont organisés sur le même schéma. Cependant, en

fonction de la taille du département, les effectifs peuvent être répartis différemment.

Le département Réseaux sans fil est composé de :

-un responsable de département : Son rôle est de s'assurer du bon fonctionnement du

département, aussi bien au niveau de la cohésion de l'équipe que des relations avec les

fournisseurs et les clients.

-une assistante de direction : Elle assure à la fois des fonctions commerciales, comme la

diffusion d'informations, la rédaction d'offres de prix, les contacts téléphoniques avec les

clients, et des fonctions administratives, comme le suivi des commandes et des prêts, et sert

d'interface entre le magasin et le service technique.

-un ingénieur technique : Seuls les départements disposant d'un support technique ont un

ingénieur technique. Son rôle est d'accompagner les ingénieurs technico-commerciaux dans

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leurs démarches, de conseiller les clients dans le choix de matériel, et d'assurer le service

après-vente. De plus, dans le département Réseaux sans fil, il est amené à se rendre chez les

clients, aussi bien pour des dépannages que pour des audits en Radiofréquences (audit de

couverture radio, expertise, . . .).

-trois ingénieurs technico-commerciaux : Leur rôle est d'établir les relations avec les clients

et les futurs clients, de les accompagner dans leurs projets ainsi que d'établir et de chiffrer les

devis. La répartition des ingénieurs technico-commerciaux peut être effectuée en fonction

d'une zone géographique ou bien d'une spécialisation.

(Organigramme)

Les services

Le département Réseaux sans fil est un distributeur à valeur ajoutée, c'est à dire qu'il achète

des produits fournis en grande quantité, puis les revend tout en accompagnant le client dans

ses démarches, que ce soit au niveau de l'élaboration du projet que de la prise en main des

produits ou du service après-vente. La plupart des fournisseurs étant étrangers, cela permet

aussi de créer une interface entre les clients et les fournisseurs. Équipements Scientifiques

traduit ainsi la plupart des documentations techniques relatives aux produits vendus, et permet

aux clients d'avoir un support et un suivi en français. De plus, plusieurs services sont

proposés, allant de l'étude de faisabilité pour les liens longues distances jusqu'aux études

radios sur place :

Validation de la Faisabilité : Bilan de liaison pour pont, vérification et modélisation de la

couverture.

Prévision d'un déploiement : Audit de couverture radio (réalisable en casquette blanche, c'est

à dire pour le compte d'un client) pour le positionnement de bornes ou pour la validation de

couvertures post-déploiement.

Expertise : en cas de dysfonctionnement sur un déploiement (problèmes de débit, de

couverture, d'interférences ...), l'ingénieur technique peut réaliser une expertise à l'aide d'outils

de diagnostic pour analyser la source de la défaillance : analyseur de spectre, analyseur

protocolaire, outil de simulation de couverture ... .

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Certification : Équipement Scientifiques organise des formations certifiantes autour des

produits vendus. Ces formations permettent de faire connaître les produits et d'aider les clients

dans leurs projets.

Les clients

La plupart des clients de ce département ne sont pas des clients finaux, mais des intégrateurs 1

ou des opérateurs 2, qui déploient des installations Wi-Fi pour le compte de sociétés, aussi

bien dans l'industrie, le transport, l'hôtellerie, la santé ou pour des collectivités locales.

Ces installations sont alors dédiées à différentes applications, comme le HotSpot (ouGuest

Access), payant ou gratuit, l'accès aux ressources locales d'une entreprise, la VoIP(téléphones

Wi-Fi), l'éducation ou la vidéosurveillance urbaine.

Les fournisseurs

Au fil des années, le département s'est spécialisé dans quelques fournisseurs, ayant chacun

une spécialité. Les principaux fournisseurs sont :

Airmagnet : Fournit une suite de logiciels, de sondes et de cartes permettant l'audit

d'installations Wifi, allant de l'analyse de spectre à la simulation de couverture Wi-Fi, en

passant par l'analyse active des réseaux (détection de failles de sécurité et des accès non

autorisés . . .) et de la VoIP.

Alvarion : Fournisseur majeur de solutions pour les liens radios longue distance, que ce soit

en Point-to-Point ou Point to Multipoint.

Pacific Wireless : Fournisseur majeur pour tout ce qui concerne les antennes.

Aerohive : Solution complète pour le déploiement Wi-Fi, composée de points d'accès lourds,

qui à pour particulier de ne pas être équipé de avoir contrôleurs de service, de ponts sans fil

ainsi que d'un logiciel de gestion des utilisateurs.

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Annexe 1 Enquête de satisfaction

Soucieux de vous apporter un service toujours plus performant, nous souhaiterions avoir votre avis sur la qualité

de nos prestations.

Avec quel département avez-vous déjà travaillé ?

Comment avez-vous connu ES ?

Salon Visite ITC Site Web Publication Recommandions Autre

Quel type de produit vous intéresse chez ES ?

Avez-vous reçu la visite d’un de nos commerciaux ces 12 derniers mois ? Oui Non

Si non, souhaiteriez- vous rencontrer un de nos commerciaux ? Oui Non

Vos coordonnées :

Nom :

Société :

Adresse mail :

Téléphone :

Très

satisfait

Plutôt

satisfait

Insatisfait Très

insatisfait

Acceuil téléphonique

Renseignements fournis (Réponse à vos questions)

Documentation commerciale

Site internet

NOTRE PRESENTATION

Délai de livraison

Respect de vos instructions

Suivi commercial

Qualité de l’emballage et du transport

NOS PRODUITS

Performance, fiabilité, utilisation

Documentation technique

NOTRE SERVICE APRES VENTE

L’écoute et la réactivité

Qualité de la prestation

Satisfaction globale pour votre achat

Tests Energie Mesure

Bio-tests& industries

Rf& Hyperfréquences

Optique

Informatique et Vidéo

Modules & Système info.

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Merci de répondre par fax au numéro : 01 47 01 16 22 ou par mail qualité@es-france.com ou sur notre site via le

lien…. Ou par courrier : E.S. 127 rue de Buzenval BP-26- 127 rue de Buzenval 92380 Garches.

Annexe 2 Dépouillement de l’enquête de satisfaction client

Présentations :

Délai

de livraison

Suivi

commercial

Respect des

instructions

Qualité emballage et

transport

Très satisfaisant 35.66% 40.70% 43.02% 46.51%

Satisfaisant 48.06% 50.00% 45.35% 48.45%

Insatisfaisant 10.85% 4.26% 5.43% 1.94%

Très insatisfaisant 4.26% 3.88% 3.49% 1.94%

(Vide) 1.16% 1.16% 2.71% 1.16%

Total général 100.00% 100.00% 100.00% 100.00%

Force de vente :

Documentation

commerciale

Accueil

téléphonique

Renseignement

fournis

Site web

Très satisfaisant 25.19% 47.29% 51.16% 16.67%

Satisfaisant 69.38% 48.45% 43.80% 75.19%

Insatisfaisant 2.33% 1.16% 2.33% 4.26%

Très insatisfaisant 1.55% 1.16% 1.55% 0.39%

(Vide) 1.55% 1.94% 1.16% 3.49%

Total général 100.00% 100.00% 100.00% 100.00%

Produits :

Performance,fiabilité utilisation Documentation technique

Très satisfaisant 49.61% 27.91%

Satisfaisant 41.47% 59.30%

Insatisfaisant 4.65% 6.20%

Très insatisfaisant 2.71% 1.94%

(Vide) 1.55% 4.65%

Total général 100% 100%

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Service après-vente :

Satisfaction Global : A la question : Comment avez-vous connu ES ?

Ecoute et réactivité Qualité de la prestation

Très satisfaisant 32.95% 31.78%

Satisfaisant 55.81% 58.53%

Insatisfaisant 4.26% 3.49%

Très

insatisfaisant

2.33% 2.33%

(Vide) 4.65% 3.88%

Total général 100% 100%

Satisfaction globale

Satisfaisant 56.59%

Très satisfaisant 30.62%

Insatisfaisant 7.36%

Très insatisfaisant 4.26%

(Vide) 1.16%

Total général 100%

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Annexe 3 Promotion après achat

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Annexe 3 (suite)

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Annexe 4 Formation

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Annexe 5 Promotion Cadeaux

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Annexe 7 Promotion Groupé

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Annexe 8 Facebook