434aaa9.pdf - Notes du mont Royal

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Notes du mont Royal Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres www.notesdumontroyal.com

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Notes du mont Royal

Cette œuvre est hébergée sur « No­tes du mont Royal » dans le cadre d’un

exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

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ilI AVEC LA TRADUCTIONET LES REMARQUES,

À:Ê;î4:f Ï; le? il (if? l Il il]gr’wLA-n." ,0IOME TROISIÈME,

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ux DÉPENS DE GASPAR FINIS-CH.g M DCC XVlI.

A PIC PRIVILEGB.

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Mrs. E. D. Brandegee

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. 15031.11TERENTIIPHORMIQ

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PHORMIONDE

TERENCE.

îqme In.

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TITULUS, feu DlDASCALIA.

mon LUDIS ROMANIS, L. pos-THUMIO ALBINO, L. CORNE-L10 MERULA ÆDIL. CURUL.samur- n. JMBIVIUJ’. TVRPIO;

z. A Ira; 1 US PRÆNESTINUS.MODOS mon ILACCUS CLAU-D11 ’TIB 11s IMPARIBUS. Tom

GRÆCA JPOLLonoztU EP1-DICAZOMENOS ’FACTA IV.

C. hn E M A n. qu E s.

1. AcrA Lu": au": s.) Cam Pimfiæjoui: a: fête: Mm. Don-t dit que ce fut Lui:Mgalmfrbm, a: fêta de 964:. Mais je croi que Dua» [a trompe . ou que ce paffage n’eit pas de lui:car cette Piece fiat ioue’e après l’Eunuqut , la mêmeannée; elle ne fautoit donc avoir été ioué: aux fê-tes de 95:10. puifqne ces fêtes étoient dans le maisd’AvriI . a: les fêtes Romaines dans le mais de Sep-(embu.

2. T!" I s "un: un s.] Où ilemplanlnfly-tu t’ai-3.1!". Ou Syrien-nu , c’eft à dire la flmc droitea: la flute gauche.

3. FA c r A Kunxrm] Elle fia! iule 7114!" fait.ce que Dam: explique, «lira quarto Im;e’eft à dix:qu’elle fut jouée la quatrième des Picces de Tenue.Mais ilofcraî dire que cette explication m’efi fui-pec-re. quand même il feroit vrai citron n’auta’t ra:

ion

LE TITRE.CETTE erCE sur JovE’E aux FE-TES nonsmzs. sous LES EDILEScumulas L. ros-ruumus ALBINUS,ET 1. communs MEuULA. un LATROUPE DE L. AMBIVIUS avarias-rDE. L. ATTILYUS DE PRENESTE, FLAC-cus AFFRANCHI DE CLAUDIUS rifLA MUSIQUE. ou IL EMPLOYA LESFUITES INEGALEs. ELLE Es-r TOUTEmuse au GREC D’APOLLODORE, ouELLE A roue. TITRE. EPIDICAZO-MENOS. ELLE PUT REPRESENTE’EQUATRE E015 sous LE CIONSULAT

DE

joué d’autres Pieces de Termu’avant l’Jmiriem, ilferoit roûiours abIblument faux que le Phormio- fûtle quatrième de les Pîeces. Le Titre dit manifcfle-men: qu’elle fut jouée aux Fêtes Romaines: elle findonc la cinquieme. puifque llEunuqu: fut jouée lamême annec pendant les Fêtes de C15!!! qui (ontavant les Fêtes Romlines. Je (ai bien qu’on peutoppofcr à cela le quarto, qui. felon Varan , dl dif.firent du quarrant, en ce que quarto marque le lieu.8c quartzeux marque le temps-,de forte que quand ondit qu’un tel fut fait Confulquarto. celafignifie qu’ilfut fait Conful après qu’on eut fait lroisnurres Con-fuls avant lui; 8e quand on dit qu’il fut fait Conlulquarrant. cela veut dire qu’il fut fait Goulu! pour laquatrie’me fois, après l’avoir été deia trois fois Maisje fai bien anflî que cette reglc de Vamn n’était pasfi généralement reçue qu’elle pafsât pour une défi--

A a fion.

--...,-- ..v- .IP-vn

a TITULUS;ac. FANNIO, M. VALERIo,coss

REMARQUES.fion. Quand rompt: voulut confaerer leTemple de laViaduc , ô: qu’il fut quillon de mettre les titres.ilfut fait embarrafië pont lavoir comment il devoitmarquer (on troifie’me Confulat . 8: s’il devoit mettreCMfflI "m’a , ou uni-m. Les plus favans furent con.-fuhcz fur cela; 5c après plulieurs difputes inutiles.05cm» fiat le feu] qui pour contenter l’un a: l’autreparti. trauva un milieu. qui fin de mettre Confulun. fans achever d’écrire le mot. Si la regle de Var-m eût été certaine. les amis de Pompée n’auraientpas eu tant de peine a lever fcs doutes , 6c Genoun’auroit pas en recours a. un expedient qui ne decidenullement la difliculte’. Ainiije fuis perfuade’efqàe

a a

FER

W’

. RxlUlnan

LE TITRE. A:DE c. Humus, ET DE M VALE-RIUS.

par qui". lignifie ici que cette Comedie fut repre’-rentée quatre fois la premiere annee -, 8c c’ei’t pourmarquer le merite de la Piece; ce qui devoit êtrenaturellement le but de ceux qui faifoienr ces titres:car ie ne fautois m’imaginer qu’ils ayent eu au-au; deflein de marquer dans ces rit-res la faire desPieces; a: peut-être qu’il ne feroit pas bien diflicile

de le prouver. ,’ç. C. FANNro, M. VAlllîo Cou.) SunIo Confiant de C. Forum à dt M. Valm’au. C’en fousle Confulat de C. Famine 8m!» a: de M. Valais:Mafi’nlafla même anne’e que Pli-nuque. l’an de Rance

591.. r sa. au avant la naiflîmce de Notre Seigneur.

A 3 PHI:

PERSONÆ DRAMATISf

PROLOGUS.P HO R M I O , Pamfims.

p E M 1 P H O , pater Antiphnnir.

A N Tl P H O , filin: Demiphanis.G E TA , ferma I Demiphanis.

’DORIO, Lena.

C H R E M E , frater Demâthmi: , a Phadriapater.

PHÆDRIA, filin:DAVUS, ferma.

Chrametùu

SOPHRONA, Nutrix.H156 10.CR A TINUS. à driverai.CRITO.

PERSONJE MUTÆ.-

D O R C IUM, vacilla.

PHANIUM, paella.

Sima a]! Atbtnls.

PRO-

fan-3.21,. f.

ERSONÆ,SIVE LARVÆ AC T 0RUM.4 IN PHORMIONE TERENTII.

ro

a

PROLOGUS.Poflquam Paëta une: Poëtam nm pouf!

Retrahere à flamine? trafic" hominem inatium;

Malediflis deterrere , ne [tribut , para: .-5744 ira (flairât; qua: mucha: fait fabulas,Tenui ejfe praline , à firiptum levi, iQ2141): nufquam infamie: feripjît adolefientulum

Germain vider: fugue , cr [céleri canes ,

Ë! mm pleure, ordre ut [ubveniat fibi,fluodfi intelligent , olim mm fieri: nova,Àflotiis tapera mugi: fletijfe, quàmfim:

Minu’

R. E. M A R (LU E S.r. Var u s l’a ET L] Le aux Pain. C’cfl lori-

iours le même Poète Lufiim Lavinim. . . .i 5. Tutu r assa OlAÏlONl n scare-ru-a A Lev L] Sont trop fimpley, (a d’un finie trop peu51:14: Gratin pour les canâmes. 86 firiprura pour lefille, qu’il appelle levis ,lrgn,c’cfl a dire.bas,ram-pant. comme Home a dit des Vers d’un»: , gravi-un minora. qu’il: n’étaient par de punir, Dansunc Co-medie d’ulnflophme on prie les Vers d’chhyle 8: d’Eu-ripide, pour en bien juger. Tereme fait voir ici bienclairement la fouit: de fou ennemi , qui lui repre-che une choie qui cil une vertu dans la Comedie.dent le (file dplt être limple, 6c ne doit rien avoirde relevé. ’

6. Quu susurre INSANUI renter-rAnor. I8 CINTULUMJ Parte qu’il n’a pu nais nm-Çn lui la»: fil Plut; un jeune hem: furieux. Taniane pouvoit fe mieux excufer qu’en faifant voir que(on ennemi u’accufoit (es Pieeesd’êrre fimplcsêtd’unau: trop bas, que parce qu’il u’avoit pas voulu fai-

te

” 9LE PROLOGUE.’E vieux Poète que vous connoilTez , Mei-fieurs, voyant qu’il ne peut obliger Terence

à renoncer à l’étude de la Poëlie , ë; àfcictterdans l’oifiveté, tâche d’en venir à bout paries"inédifances’; car il ne ceffe de dire par tout quetoutes les Comedies qu’il a faites jufqucs ici fonttrop fimples , 8e d’un (file trop peu élevé ; 8c celaparce u’il n’a pas mis , comme lui , dans aucunede fcs leces un jeune homme furieux , qui dansles accès de fa folie , croit voir fuir une Bichepourfuivie par des Chiens; 8c que cette Biche auxabois , verfe des larmes , 8c le prie de la fecourir.Si cet homme fc fouvcnoit que quand cette nou-velle Picce de fa Façon réüflit fi bien,elle dûtce fuccès à l’adrelfe des Acteurs plus qu’à fou

- fi pro-te comme lui des monflres dans fer Comedies. Cet-te mauiere de ’s’excnfcr cil adroite. 6c ne manqueiamais de produire ion effet. Ce Mini-u avoit faitune Comedie, où il avoit mis un canotera d’unhomme que l’amour avoit rendu fou. 6c qui dansles accès de la folie croyoit voit la Maitrefle chan-gée enBiche, qui étoit pourfuivie par des chantais,86 qui le prioit de la recourir. Rien n’efi plus extra-vagant dans une Piece Comique.

to. Acre: n orna mon sur! se:tu: au a u A.) Elle dût en heureux forcé: à l’un-05de: dam". Tamia pour ne pas choquer les Romain,en fanfan: voir l’extravagancc d’une Piece qu’ils avoientapprouvée. dit que cette Piece ne reliait que par l’a-dmire des mus , qui par leur action avoient imvpofé au peuple. Nous devons bien connaître aujour-d’hui la force 8c la vcrite’ de cette raifort . car nousvoyonsItous les jours des Poëtes qui doivent leursfumes bien plus a l’habileté des Mieux: qu’au meri-

te de leur: pines. * ’i . A s n. M r-

I5’

2.0

"Io P R 0 L O G U S.Minu’ malta audaciter, quàm ledit, haleter;Nuit; fi qui: efl , qui hoc ditat, au; fit cogiter,Vetu’ fi Paëtn mon latefliflet prier ,

Nullum invenire Prolagum pontifiât mon:au"); dirent , nifi halent , mi maiediceret .-1: jibi refinanfitm Inc baberet,in media omnibus

.Palmam ejfe pojitam , qui arum tractant mu-fitam.

111e ad [amerri hune a6 fiudio [induit refiler: :Hic refinandere volait , mm lareflîre;

’Benedifli: fr certaflet , audijfit bene :

Qtad ab illo allant»; e]! , fibi id (Je relatantpater.

De illn jam finet» finie»; dicundi mihi,Peteandi quant ipfe de je finet» mm finit.Nui): quid c’elim, animant attendite. apporta

mon»: ,

25 Epi-R E M A R (LU E S. *

H. Mrnu’ votre auna: r aux i un;En) t r, r. mon a un] Il ne neltdflqflmü permeun: de rewrite: Dans toutes let éditions de Tenue:ce Vers et]: fuivi de celui-ci.

Et maxi: plantent que: fieifiêt fabuler.,, Et les Pieces qu’il fait, feroient plus agréables 8e,, meilleures." Mais je m’étonne qu’on ait (enfer:ce Vers fi long temps dans ce Prologue a car outrequ’il cil fait in: le troifieme Vers du Prologue de l’Jn-Ariane, il fait ici un feus ridicule. Quand ce vieuxPoète n’aurait jamais attaqué Terrain, il n’en auroit

pas été pour cela plus habile. ’16. IN llblo 0)!!!le reniant au:9° s l 1 au. ] je ne amortirai de lui dive qu’il Page:

ici de gagner le prix l’humeur qui afl "fifi. Terme nerépond pas dircelement au reproche qu’il fe fait fai-re. mais (a reponfe ne laine pas d’être fort précife,8c de lutiner la bouche a l’es ennemis, car c’efl com-

me

LEPROLOGUI. ilpropre merite,il ne nous attaqueroit pas avectant de temerité. Préfentement , Melfieurs , s’ily a parmi vous quelqu’un qui dife ou qui penleque li le vieux Poète n’avoir attaqué le nouveau,ce dernier n’ayant à médire de performe , n’au-

roit pû faire de Prologue , je me contenterai delui répondre qu’il s’agit ici de gagner le prixd’honneur qui cit propofé à tous ceux qui s’ap-

pliquent à travailler pourle Thème. Pour lui ,en empêchant Terence de travailler , il a voulului ôter tout moyen de fubfifier ; 8c Terence n’aeu d’autre but que de lui répondre. S’il en avoitufé honnêtement , nous aurions eu pour lui au-tant d’honnêteté qu’il en auroit eu pour nous; on

ne fait que lui rendre ce qu’il a prêté. Mais voilaui cit fini, je ne parlerai plus delui , quoique

3e gayeté de cœur il continue fcs impertinences:écoutez feulement,je vous prie,ce que J’ai à vousdire. Nous allons Jouer devant vous une Piece

nou-me s’il diroit, fi l’on ne m’avoir pas attaqué. Mer-

fleurs. je ferois des Prologues pour vous apprendreles fuiers de mes Pieces; mais puifque l’on lâChC entoutes manicles de me meure mal dans votre efpric.8c que c’efi ici un combat où il s’agir d’honneur 8ede réputation , il n’en pas iufie que je tralrifie mapropre carafe; ie fuis forcé malgre moi de répondreaux calomnies de mes envieux.

21. Quo) A) 11.1.0 ALLAruu us: , ID8 tu 23:1 xxztruu rua-11.] On n’a fait quelui rendu ce qu’tl ami: pâti. Mot à me! , qu’il paf.que a qu’il un: avoit apponc’ lai a ite’ rapporté. ce-

toit un proverbe fort ordinaire dans la bouche dupeuple.

23. Puccnun «Luna: "un in sa "un:ne u au c r 1.] and âne de guai do cœur il continuoà faire du joliet. Cette façon de parler efi remarouzr-ble , la je pour ulm.comme nous difons datai-Mmpour 45,155 ben yl, de par"! de (leur. E

25. 9 x-

’25

3G

Il? P R 0 L O G U S.Epidimzamenon quart votant Comædiam

Chai, Larini Phormium; nomment;aux): prima: partais qui agar , i: cri: Phormio

Parafitus, fer quem res geretur maxume.Volunm; wflra fi ad Poëtam amfl’erit,

Date 012mm; , 411211: que anima per filentium;

Ne [marli utamur fartmm , atque ufi flaflas,filma» par tumultum nofi’er grex motus loco efl:

au,» afloris virus nabi: rcflituit locum,Boniquue vejz’m adjutan: ,atque tquanimimr.

REMARQUES.3;. En DICAZOMINON une VOCAN!

Co un: n r au G I. ne r. ] Que le: 6m: appellentEpidicaumcnu. Douar, ou plûtôt celui qui l’a abrege’,accufe Terme de s’être trompé . ô: il affure qu’.lde-

Voir écrire Epidimumenen, arec, dit-il, que la fillepour laquelle on plaide e appelle’e Eyldisammene.Mais outre qu’il el’t ridicule d’accufer Terme: ,Sciyim

6c LeIiur de n’avoir pas (il le titre de la Piece Grec-que qu’ils traduifoient, ce bon Doâeur s’eit trompéluivmeme fort gromerement. quand il a crû que les6m: nppellolcntEpidicazomtnon la fille pour laquelleon plaidoit; car il n’y a rien de moins vrai. Ceuxqui ont quelque ufage de la Langue Greque, (aventflirt bien que imûiun’frôcq à: imJlUÇàWQ’, ne

font jamais dits que du juge qui prononce. ou dela partie qui plai e, a: qui demande. ô: que la fill-

. e. m3329gis;

LE PROLOGUE. 13nouvelle que les Grecs appellent Epidicazome-nos, 8c que nous appelions Phormion , parcequ’un l’aralite ainfi nommé y joue le principalrôle, 8c que e’eIiIur lui que roule toute l’intri-gue. Si vous honorez notre Poète de votre bien-veillance , dormez-nous , je vous prie , une fa-vorable attention, afin qu’il ne nous arrive pasle même accident qui nous arriva lorique lebruit que l’on fit , nous empêcha d’achever laPiece que nous avions commencée, 8c nouscontraignit de quitter le Tlre’arre. l1 cit vrai quece malheur fut bien-tôt reparte par le merite denotre Troupe, qui fe vit heureufement l’ecou-rue par votre patience 8c par votre bonté.

le pour laquelle on plaidoit , 8c qui e’roir le fuie: duprocès , n’eloit nullement appende Epidimumene’,mais spirlin: 6c (parlera: 8c eprclerrtir. Epidxuummar citdonc la verirable leçon, 6c c’efi comme nous dirionsle demandeur en influe. Et c’en Phamion qui fait af.figner Jumbo» pour le faire condamner à époufer:l’uranium comme fon plus proche parent.

3:. Quint P1! TUMULI’UM narra: ont):motus Loto 1s 1.] Lm que le bruit que Pauli:nous empêcha d’aimer la Pica que "un aviens commen-cit. Tout le monde a crû que Terme veut parler icide l’un)". mais c’en a quoi je ne vois point ici dutout d’apparence, car il y avoit défia quatre ans quece malheur étoit arrivé à l’l-hem, 8c depuis ce temps-là ces Comediens avoient joue beaucoup d’autres re-ces, 6c fans doute l’Han n’avoir pas été la culemalheurenfe dans res premieres reprefentations.

LE

TERENTIIPHORMIQ’

fi’Æsv-fifi***fi**fi*fi****tfi**ffi***i.

ACTUS PRIMUS.S(IEIJA L

D A V U S. .Mime 15477217114: meus apopularrs Ge-

tu,Hem ad me omit : ardt ei de ratâm-

ML:34m pridem aprtd me reliquum pauxillulumNummorum: id ut conficerem. enfui.- adfira:Nain huile»; un»: ejus duxzfle audio

Uxo-

nnmnnqvesr. Aurcus suunus uxus 51 no runa-

n r s G11 A ] Man merllerrr un!" à mon comparût:au. Popularir fignifie proprement ce que les Grec: al).relioient Damien. qui cit du même Bourg.ce qui nefignifie pas toûiours qu’on y fût ne. mais feulementqu’on étoit écrit fur le livre 8c fur le rôle des habi-

tans.

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a r ET” si? a"!7’ i r *ël" à? v L?aguerrieaea’æw

WLE

PHORMIONDE

TERENCEàfifififififiütfifitafififiatttflHHN-iskti**tfi

ACTE PREMIER.SCÈNE I.

D A v u s.On meilleur ami 8c mon compa-triote Geta vint hier me trouver,je lui devois encore quelque petitebagatelle d’un refie de Compte; il

me pria de lui ramafler ce peu d’argent, jel’ai fait , 8c je le lui apporte : car j’ai ouï dire queion jeune Maître s’el’t marié , 8c je ne dolqte

nu e-

tans. Mais comme nous n’avons rien en notre Lan-ge qui paille exprimer cela par un (en! mot, j’aimis compatriote pour Wh, quoi qu’il ne foi: pasvrai que Dm 6c 6m fufl’ent de même pais. com-me leur nom même le prouve. ’ l;

7. (Un:

Il)

r15

16 PHORMIO.Urarrm : ci trad: manu: hac canraditur.L7 min: iniquè remparera"; efl, ii qui minus la:

ben: ,Ut fèmper aliquid addrtnt divitioriâus !(3111011 ille amiral»: aux de denrenfa [140,

51mm defrudan: genium , camparjit mifir,1d illa uni-urrfitm abripiet, baud exijlumansQuanta 1460N par-mm. [barra amen; GentFerierur alita marrera , ahi hem [reperdit .-Porro aliv autan , ah tarit puera natalir die: ,Ubi initialmnt : 0mm [au mater aufiret:

l Ë Pli"a E M A R Q U E s.7. Quart un que COMPAIATUM usa, Il

qu r Munis urxnur.&c.] Quelle injuflite, in»:Dieux! que le: pareur". Les Grec: avoient fur cela tu:pmverbe qui étoit fort commun: je bah la peut!" quifait du puffin au riche.

9. Quo) ILLI UNCIATII’ er on ne-HBNÎC SUC suuu DEIRUDAN’ alluma,courras t r Il 511.] Tout ce que a; mifemble afait flinguer [au à fun. Terme: réunît admirablement àfaire des images. il n’y a pas ici un feul mot qui neLille un trait merveilleux ô: fort naturel, il ne (àcontente pas de dire mrr’arxm, [au à fiu,& vide, avecbeaucoup de peina, il aioûte de demenfi fin, de [in or.dindire; 8c parce u’rl le pourroit faire. qu’un hom-me qui épargnerait de ion ordinaire, épargneroit de(on luperflu, il revient a la charge . à: qioûtefnmdefmdam 3min») mifir, qui ôtent tout furet de clou-ter. Et cette image de pauvreté ô: de miferc cit en-core rehaufle’e par l’image contraire qui la fait. 6cqui marque parfaitement l’infariabilite’ de cette fem-me. Id illa arrivent»: abrifiet, halai millivolt gluauLiber: parrain. ,. Elle le raflera tout d’un coup fan:,. pente; leulcment à toutes les peines.(76. Ce motalmpin. raflera. en oppofé à amollir». thnfm,tout d’un coup . l’eit à umlaut», via: (a de dtMcnfo

fi»

LE PHORMION. :7nullement que cet argent ne (oit pour faireunpréfent à la nouvelle mariée. Quelle injuilice,bons Dieux! ue les pauvres donnent toûjoursaux riches. out ce que ce miferableva pûépargner de fou petit ordinaire , 8e en fe re-fufant jufqu’â la moindre choie , elle le rafleratout d’un coup, fans penfer feulement a tou-tes les peines qu’il a euesale gagner. Patiencepour cela , mais ce fera encore à recommencerquand fa. Maîtrefle aura accouché, quand lejour de la nailîance de l’enfant viendra, quandil [en initié auxgrands Myileres; enfin à tou-tes les bonnes fêtes , on donneraàl’enfant, 8c

- cefin; 6c ces mors baud «mima»: qui". Mm . au. fontoppolez à [numidefrudam gnian: . 8c à emparfi: mifn.Ce font ces images contraires qui (ont une grandebeauté dans les ouvrages.& il efi bon de les remar-quer. Doua: avoir bien connu la beauté de ce paflage.

9. D a buns sa 3110.-] Defm petit ordinaire.Demnfivm étoit la menue de blé que l’on donnoitmuscles mois aux Efclavcs. elle tenoit quatre boif-remix. Demenfum du verbe demain, mefuxer. &nonPas de damne. ôter. .

15. Un r l u x r r AIUNTJ Quand on l’initiemau:pour volier". Il y a fimplement dans le texte, quanden l’initiera. Ex on [voulu expliquer cela de la ce.Iemonie que l’on mon quand on levroit les enfans.a: quand cules faifoit mange: pourla premiere fois,bar on appelloit cela le: inilier aux Défi" Mura onruina. Mais comme cette Piece en Croque, a: nonpas Latine,ou ne doit pas recevoir cette explication.Allure’ment 1mm parlerie l’initiation aux grandsmyfleres de Caèr. Ou initioit les enfans fort jeunes,on peut voir mes Remarques fur la a. Scene de l’Ae.le 4. du Plut-r d’Jrflnphm.

Ibid. Enfin  tout" lu hmm Hun] Pal aiofne’ CH:pour faire entrer chus mon: de mm; car lotsqu’il dit ubi initiwbum, il ne le dit ça: comme s’il

Tomtllf. l B ’ ’ r Yen-

18 P H O R. M l O. ,Peur mafia cri! mittundi, [ad videon’ Galant i

R E M A R Q U E S.vouloit s’arrêter-là; mais il le prononce en traînantle mot , pour faire entendre qu’il y- avoiteneore biend’autres cavalions de faire des préfet): à la nouvellemariée, maisqu’ilholtlas de: les compta, &e’efi

ce

ŒŒMŒŒWWŒŒACTUS PRIMUS..

S C E N A Il.iGETA. DÂVUS.

GETA.SI qui: me que": rufits...

D1 VUS.palle efl, definz.

CE T41.oh,

A: 0go obviant and" :135, Daw.D A V U Sa

" rampe, hem.-Lu’fum :12 ,conwniet numerus,quamum debui.

. G E T .1. ,Ann a, on»: raglan]: haha gmtim.

’ ’ ’ ’YD A-

.LEMARQUES.1.1Mo DIVIAM cornu: rrn.] jefifm’:

pour dl" cher. toi. Canari. tâcher, en cet endroit (i.3035: agitai-t, pentu. Les Latin: s’en [bat très fou-

vent

LE PHORMION. :9ce fera la mere qui en irrofitera. Mais n’efbcepas là Geta que Je voi?

ce que Dont! avoit bien fenti 5 en il dit a; inhu-lwu. hoc fic infinitum cl: ne» que]; bu filin. fit. [Ilgui? 441:0.ng fi amande mufleries denim sn-un)».

mœmæanzææmææïâææmæ

ACTE PREMIER.s C E N E Il.Gara. DAYUS.

G E ’r A.

l un certain rouleau vient me demanda;D A v u s.

Le voici, épargne-toi la peine d’en dire da.

vantage. -G u r A.h , Davus , je ferrois pour aller chez

toiD A v u s.

Voila ton argent, il cit de poids , 8c tu ytrouveras le compte.

G a r A.Tu me fais plaifir , 8c je te remercie de tout

mon cœur de t’en être fouvenu. DA.

vent fervis en ce fins-la, sur..." a dit même, «unpoloqui , pour cognats. dire fes penfe’es.

B a.

15

no PHORtMlO.D A V U S.

meertim ut nunc [un mon: ; arien res redit .-si qui: quid reddit,magnu hubmdu efl gratin.Sed quid tu et rififis! ’

G E T A.egme? nefcis quo in matu, a.

94mn" in pairle finira.

» D A V U S.quid ijlhuc :13?

G E T A.frics,

Mada ut un" ptylir.D A V U S.

- ahi fis, infliem:Cufur tu fidem in pecunia perfptxerir,Venu ai verba qui": 5’ ubi quid mil7i [uni eflTe julien:

G E T A.ergo aufiulta.

D A V U S.banc apennin ribi dito.

G E T A.501i: noflri, Dirac, franc"; majorent Chrome»

Nvfliuif .D A V U S.I quidni?

G E T A.quid 3 eju: Gnatum Phadriam r

D A V U S. .îlmquum 1e.

LE PHORMION. nD A v o s.

Tu as raifon, dela maniere dont on vit au-jourd’hui on doit être bien obligé aux gensqui payent leurs dettes. Mais d’où vient quetu es trille P

G E r A.Qui moi? helas tu ne lais pas la crainte 8c

le danger où je fuis" .D A v u s.

Qu’y a-t-il donc?

- , G a T A. ’Tu le [auras pourvû que tu fois homme à

te taire.D A. v u s.

Va, tu es bien fou; doit-on craindre deconfier Ton fecret à un homme à qui l’on aconfié fon argent fans s’en être mal trouvé.Que gagnerois-je préfentement à te tromper?

-G u r a.. Ecoute donc.

D A v u s.Je te donne tout le temps que tu voudras ,

parle. I-G 1’ r A. 4Davus, connais-tu Chremès, le frere aîné

de notre bon-homme?D A -v u s.

Pourquoi ne le connoîtrois-je pas?

G n 1 A. ’’Et l’on fils Phedria, le connais-tu auflîï

D A v u s.Comme je te connois.

" i l i i B 3 "G I-s’.;.

n P H O R M l O.G E T A.nierait, fendus embolus fimul

Inr,illi in Lemnum ut eflèt , noflro in Cilitiam

Ail hojpifem antiquam. i: faner» par epUlola;

Pellexit , mode non mame: anti pallium.

D A V U S.Cui rama crut m, (9’ fupereran

G E T A.

v de nm: rsi: a]? ingenium.D A V U S.

oh, ragent me en? oportuit!

G E T A.Alicante: 4m60 hic sur?! fines me filii:Relinquunt guafi magzflrum.

D A V U S.â Gala , provinriam

Cepifli durant.

t - G E T A. -mihi 14qu venir, hacfiia,Memini relinqui ne Du irato nua.

Cœpi

a E M A n. qu n s.

au. On mon: un un: 0!DITVIT.Ï Hoaffiler: Ray? dommage que je ne fifi 871ml Stigmr.C’efi

à dire que c’en irand dommage qu’il ne fait ri-che, m il fautoit ion mieux inuit de Ton bien queDmipm . a: il n’irai: parcomMelni aubont du mou-

de pour devenir plus riche. i - " " ;:4. nant" lllquyl un Duo "A!

. r n a 0.]

LEPHO’RMION. 2.3G a T A.

Il faut donc que tu ladies que ces deuxvieillards (ont anis en même temps , Chre-mès pour allera Lcmnos , 8c notre bonhom-me pour aller en Cilicie, chez un ancien hôtequi l’a attiré par les Lettres, où il lui promet-toit prefque des montagnes d’or.

D A v u s.Quoi ce bon homme s’eit laillé aller ainfià

ces belles paroles , un homme fi riche?G n r A.

Celle de t’étonner, c’elt fon naturel.

D A v u s.Ho parbleu c’elt dommage que je ne fois

grand Seigneur.

G n r A. -Ces deux vieillards donc en partant m’ontlailié ici auprès de leurs enfans comme leurgouverneur.

. . D A v u s.Mon pauvre Geta , tu as pris là un méchantemploi.

G e r A.Je fai ce qu’en vaut l’aune , 8c je me fou-

viens fort bien que ce jour-là le Dieu qui meproroge étoit en colere contre moi 8c m’agoit

a an-

1110.] fenerfuw’oufiu un garaient-ü le Dia-qui au magnum abandon-t. Les Payens émientpaf-radée que chaque homme avoitl un bon amie,un Dieu qui le pompoit , qui le condnifoit a: quenaud distordroient dans quelque manianoozqnih

lm ’ fine.- «larguoit doucereuse-cebacchanales: hannetonne-na: n ce

a B 4 :0. A)-

3-5

30

35

24 A P H O R M l 0. ICæpi adwrfari primo : quid urbi: 01»!le

Smi fidelis du"; fum, [lapidai perdidi.

D A V U S.7mm in mentent iflim ruilai : mm; que infli-

tia efl ,Advnrfum flimulum caltes?

l G E T A. ,’ eæpi hi: cumin

Faure, obfequi que «raflent. ’D A V U S.

jcifli mi flirt).

G E T A.Nafler mali nil quidquam primo. Hi; Pilaf");Continue quandam matin: efl pullulantCitharijlriam .- banc 42mm surfit perdue.

Eu [croulai lemmi impuriflîmo:

Neqlle , quad damur quidquum : id curant»:paner.

Reflabat aliud nilzil, nifi ourla: pafare,Seflari, in ludum duce", a "durera :

v ’ a I I Na:r. E M A11 qu E s.’al. Anvolsuu erruuzuu caneanJand]. folie du regimber mm l’aiglilllnl C’en un pro-verbe fort ancien. chagrin-n filmulum talai. On fous-entend indien ou Meudon. Efihylc l’a exprimé toutdu long dans (on honnira. d’un 05’: un. nî-Mr infinie. Si tu "Il": ("il tu a: regimbera par tout"l’aiguillon. Notre Seigneur lui même s’efi lervi de ce

proverbe, M. il! «muflinulnm cultivar. v M s.- 29.5: r SI r 1:11 nus.) ’l 1’. a fuivi un"on dit le une: dumnr’bkc’efinncmetaphoxeprîfeda

.zr l . Max.

LE PHORMION. ’25abandonné. D’abord je commençai à refilleraux’volonte-L de ces jeunes gens; maisà quoibon tant de diicours? pendant que j’aiété fidele

,à mon Maine, je m’en fuir toûjours fort maltrouvé.

l ’ D A v u s.» Je m’en doutois bien. Quelle folie de re-gimber contre l’aiguillon?

G z ’r A.

fluai pris-je bien-tôt le parti de faire tout cequ’ils vouloient, ô: de ne leur contredire en rien.

’ ’ D’ A v u s.Tu as fuivi, comme on dit,le cours du marché.

G n r A.Notre jeune Maître (Antiphan) ne fit rien de

mal les premiers jours. Pour Phedria , ion perene fut pas plûtôt rti qu’il trouva une certainechanteufe dont ’ devint lou. Cette fille étoitchez un Marchand dïbfclaves, le plus intamecoquin du monde ; nous n’avions rien à don-net , nos vieillards y avoient mis bon ordre.Notre jeune amoureux n’avait donc d’autreconfolation que de repaître fes yeux, de luivre (a.Maîtrelïe, 8c de l’accompagner quand elle al-loit chez fes Maîtres de Mufique , 8: de la ra-

menerMarchands qui raccommodent au temps,& qui met-tent’le prix aux marchandifes filon-le monde laïci-te ou du Marché. Saumur s’en efi fervi . un!" 10--». 0’ 1M je" flrn’aqufmtnrm- qui...

16; lu iunuu nucxnuJ De I’Wflgln!elle allai: Jeudi: Malin: de Muffin.) Car- en

Grue il y avoit du lientoùla filles alloient apprenodre’à ehanterôrlàbuer des inflmmens; il y en a-voit me: pour luger ne. Qn pourvoir mesRemat-que: furie hologIId ’ hideur de Planta. f

-,,, g B 5 a1. No r

4o

45

50

26 PHORMIO.No: otia t ripera»; Marina Phædriæ.In quo [un difubat ludo, ex adverfi ci lotoTanjlrina en: gardant.- hic filebamu: je"Plemmque mm oppriri, dum inde iret daman!"Imam: du»; fedemu: illic , intervenirAdalefim: quidam lamina": : un: mimrier .-Rogamus, quidjtt. Numqum que, m’ait,

ac modaPauperta: mihi "tu: wifum ejl a mifirum , (7

grave. Einde quandam oidi virgimm hm: aidaitMiferam, jùam matrem lamentnri morula»).En lita ardt ex advorjo .- maque illi humoient,Neque nom: , maque cognams , extra Imam ani-

mlam ,g’gifiluam adent, qui adjurant fuma. mifiri-

mm efl.Virgo ipfi: fade egregia. (laid wrbis npu’fl ?Commérat 0mm: Mr. lbi continuo Antipha,

Vol-

n a M A n Q0 r: s.

37- No! et toc I OPIIAM DAIAuus Pul-3111.] Et nom. qui u’au’nu ria d: mieux à faire.Cet m’ofi me pas une épirhete . mais une raifon.C’efl ce qu’dpcllndvre avoit dit, "qui J? WIN’AJÀII-

man. Nom (rien: de grand Ioifïr, comme mon 17cm acorrigé ce palÏagc , qui cfi enricrcment corrompu dansBout.

99. Tamil; au IRA! culant: u r c se.gluaux. un !LIIUIQJJI Inn ont r.x 1.] Il; avoit au à barbier. C’étaieJà qui:son taudion: l0 plu: [cm t’y": [mît pour 1’01 n-«un». Ces boutiques de bar fier: étoient le rendez.vous ordinaire de tous les frimant: de la ville quid’y aflèmbloient pommaient. cette: qui naît domné lieu au proverbe "au; and. raquer chio-tigradu larbin. Tbupbnflc appendu hl dîneurs

LE PHORMION. 27mener chez elle. -Et nous, qui n’avions riende meilleur à faire , nous fuivions ordinaire-ment Fhedria. Vis-à-vis du lieu où cette fillealloit prendre les leçons , ily avoit une bouti-que de Barbier. C’étaitlà que nous attendionsqu’elle fortît pour sen retourner. Un jour

ue nous y étions, nous voyons arriver tout’un coup un jeune homme uipleurdit; cela

nous furprend , nous deman ons ce que c’efl.Jamais , dit-i1, la pauvreténe m’a paru un far-deau fi infirpportable que préfentcment : jeviens de voir per hazard dans ce voifinage unejeune fille qui pleure fa mere qui vient demourir, elle cit près du corps , 8C elle n’a niparent ni ami , perlonne enfin qu’une pauvrevieille qui lui aide à faire les funerailles , celam’a fait une grande compaffion; cette fillecil d’une beauté charmante. Que te dirai-je da-vantage, Davus , nous tûmes tous touchez dece difcourr g 8,: Antiphon prenant d’abord la pa-

r rolc:boutiques dans. wpümaJer fifi»: du: ne bai: ni nemugi , parce qu’on. n’y faifoit que eauâr. Voiledonc ce qui fonde ce que 6:14 du ici qu’ils airen-doient dans cette boutique de barbier que cette fille

forât. . .4l. Inrnlvlrlr Aucuns Cils QUIDAM,du] Nom voyou: un d’un coup un jaune hmm. Dansalunai": ce; licorne «du le Barbier, le Marinadela Boutitïre où ils étoieni,quî venoit de eauper leschenu- la hune flic du: il va parler. Car en(avec les pneus Gales amis du mon yen: témoignerleur deuil f: Mata: aux: les cheveux 8: lesmer-noient fin Minuteur. hmm a manchette rai-fon ont: Man: guigné étoit inutile, k qui nepouvoir pas être fait agréable manganine. ,

H15

55

60

18 P H O R M I O. .Voltifiæ camus wifi"! alita, Cenjèa, r

Eamus, du: nosfidn: imm, wrnimus,

Videmmr virgo palma : a, que mugi" diteres,

Nibil adam: adjumnti adpulcrimdimm.

Capillu: Influx, malus pes,’ipfiz horrida :

Lacrurin’, vrflim: turpis; ut lui mais boni

In iffa inefletforma, hzcfirmam extinguerem.

111: qui illnm m1464: fidiçinam ,tantummado ,

Sari: ftÏM, inquit: nojier verne

D A V U S.jam foin,

Amar: mpit. ’l G E T A. Vfiin’ quant! quo ruade! , vide .-

Paflridie 4d antan rafla prrgit : abjêcrat ,

Ut fifi ajax fluât copiant. i114 min; f: negat .-

Nequ: mm que») air fluera: illam cive») (fié

Atrium IBoum , boni: prngnamm : si axera": mir),Lege id liter: fluera: fin aliter, mgat. I " I

Nofler, quid agent, nefiire, a illam durer:Cufilht, a maman: abfemm paner».

. D A-* l E M A R QU E 8.5:. Hue "nunc nxr [nounnlurq Tu:

de du!" n’avait: pu fiançai de filait". Tu vouluconferve: ce mot asti-grue, (teindre, qui et! le tu.»me propre pour la beauté. qui n’efl qu’une efpecelqle

LE PHORMION. 29role : Voulez-vous , dit-il , que nous allions voir?un autre dit, je le veux, allOns, menez-nousje vous prie :nous allons , nous arrivons , nousvoyons. Qu’elle étoitbelle! Cependant ,imagi-rie-toi , Davus, qu’elle n’avoir pas la moindrechofe qui pût relever la beauté. Ses cheveuxétoient en defordre , fes pieds nuds; la douleurétoit peinte fur fonvifage , un torrent de larmescouloit de (es yeux , elle n’avoir que de mé-chnns habits; Enfin elle étoit faite de maniere,que fi elle n’avoit eu un fonds de beauté à touteforte d’épreuves , tant de choies n’auroient pasmanqué de l’éteindre &de l’éfacer. * Celuiqui

aimoit la Chanteufe dit feulement : elle ell allezjolie, vraiment, mais îlon frere...

D A v u s. rJe vois cela d’ici , il en devint amoureux dèsle moment.

G n r A.Sais-tu avec uelle fureur ? voi jufqu’où al-

la fa folie; dès e lendemain il va trouver lavieille dont je t’ai parlé , il la prie de lui fai-re voir cette fille; elle le refufe, 8c lui repré-fente qu’il a des defleins fort injufles , que cet-te fille cit Citoyenne d’Athenes, qu’elle citbien élevée; qu’elle ei’t de bonne famille; ques’il veut l’époufer les loix lui en faciliterontlesmoyens , 8c que s’il a d’autres intentions, elle nepeut plus nil’entcndre nile voir. Notre hommene fût d’abord à quoi le refondre, il mouroitd’envie de l’époufer, mais il craignoit ion pâte.

. A-r Pbadn’a. 1’pr -lumiere à: de feu. Mais la beauté du mot :9 bienplus fenfible en Latin, où le me: [ne ne lignifieKgâlîmcnt que chalut, du mot forum, and».

75.1.1:

70

75

80

p PHORMIQD A V U S.

Non, fi redizfet, si pater maniant dam?

G E T A.11km? indommm virgimm arque ignobilemDate; illi! numquam fumet.

DAVU& qutdfit deniqua!

G E T J.gui-d fiat? efl parafim: quidam Phormia,Homo confidem, qui, illum Dû 0mm: perduint.

D A V U S.(7,15554! i: fait .?

G E T 41.hoc confilinm , quad dimm, édit;

La: efl, ut orbe qui 1m: genere proxumi,li: unbdnt: a" i110: durera cadet» bu le): 13455:.

Ego te cagnera»: dimm , a tibi [tribun dùnm4

Paternum amicum me adfimulnba virginis:

A1 Indice: diminuas. qui fuerit palu,

au; "un", qui cognant filai fit, mania bu

l 0»REMARQUE&7;. L1: un u: on Æ un s un auna;Il çloxuul. I l s Nutnxïq Il 14 weLcipu’

par" que le: orpheline; fa marin: a" Mm plu: palu: p1-rem. La [acidulas ces mêmes fermes : 01h. W FMgaur: puma", ri: "un". On peut voix la remarquefur la v. Scenc du IV me des «Malfbu. La Loi kif-Foi: la libetre’ aux orphelines de fe matie: ou de 1;;

- C

LE PHORMION. 31D A v u s.

Quoi, après que fou pere auroit été de retour,n’aurait-i1 pas confenti à ce mariage?

G E r A.Lui, il auroit donné à fon fils une femme

fans bien , &une inconnue? jamais il ne lau-roit fait.

D A v u s.Qu’arrive-t-il donc enfin?

v G E r A.Qu’anive-t-il? Il y a un certain Parafite

nommé Phormion,homme entreprenant, le:quel. Que les Dieux puiiTent l’abymer.’

D A v u s?Qu’a-bi] fait?

G a r A.Il a donné le confeil que je vais te dire. Il

y a une Loi qui ordonne aux orphelines de femarier à leurs plus proches parens , 8c cettemême Loi ordonne aufli aux proches parensde les époufer. Je dirai donc, lui dit-i1, quevous êtes le plus proche parent de cette fille,je ferai femblant d’être l’ami de (on pere , 8:je vous ferai affigner. Nous irons devant lesJuges; là j’étalerai toute la généalogie , je dirai

gui étoit le pere , qui étoit la mere , à que!egré vous etes fonparent, le tout de mon in-

ven-

fe’pas marier. Mais fi elles vouloient fe marier. ilfalloit que ce firràrlcu madre parent. nulieu qu’el-le impofoit à ce plus proche parent la neccŒte’ d’é-pouicr (a parente orpheline s’il en étoit requis. C’eftce que Dm! a voulu dire quand il a émir, nm du:"que: hac au les; fil peut" plmixtir aubert . «sa»tu "si: dru-m. v V

tr. Quo:

90

a; PHORMIO;Confingam. quad cri! mihi (imam algue tam-

moaum ,igram: tu horum nibil refelles , 1.7’an fiilitet.Pater aderit : mihi parure lites .- quid men .?11h; quidem nojîra erit.

D A V U S.jacularem audatiam .’

G E T A.Perfunfit homini : fiztlum efl: 1;:an ch. win-

armer.-Dinde.

D A V U S.quid narra: !

G E T A. l[me quad midis.

D A V U 5. .ô Cela,

93h! te fatum») e!!!G E T A.

, nefcin barde. unum hac fiio:91m1 flan feret , femmes agui) anima.

D A, V U S. ,places:Hem iflhue viri efl officiant. , v

G E T A.in me munir [pas mihi efl.

.D A V U S.Landau

" i G E-. Il E M A n Q U E s. ïIl. Quo) un un! tout!!! A104]:(0)0"),ou Ernqu’iljgdçbmùde commode

du: un: afin On ne peut pas douter que Ce ne faitlà le leus du Vers Laün. Dom s’y en trompe en pre-I

. ’ nant

LE.PHORMION. 33vention , 8e ce qu’il y a de bon 8: de commodedans cette affaire , c’efl que comme vous nevous oppoferez pas beaucoup à ce que le dirai ,je gagnerai mon recès fans difficulté. Votrepere reviendra, i me pourfuivra, que m’im-porte? la fille fera toûjours à nous.

D A v a a.Voila une plaifante entreprife! e

G n r A.Il perfuade notre homme , on fuit ce bel ex-

pedient, nous allons devant les Juges , nousfomrnes condamnez , il épeure.

D A v u a.Que me dis-tu là 3

G a 1 A.Ce que tu entends.

D A v u a.ah, mon pauvre Geta, que vastu deve-

nir .G n r A.

Je ne l’ai. Ce que je l’ai fort bien ,c’ef’c que

je fupporterai courageufement tout ce que lafortune m’envoyera.

” l D A v u s.Voila qui me plaît , c’efi avoir du cou:rage.

G n r A.Je n’ai d’efpetance qu’en moi feu].

D A v u a.C’ell bien fait.

G n-

une ces paroles pour la formule :9104 flafla» foliat-que fic. Comme fi "mien avoit cherché a s’encop-nage! par ce bon augure. Il n’y a rien de plus froid

ni de plus mal imaginé. .rom 1 1 r. c se. 0.1: n

95

34 P H O R M l O.G E T A.

ad preeatorem adeam , credo, qui mil)?

Sic ont : Nunc* omitte , quejb ,hMfl6: cetera»;

P011124: fi quidquam , nihil prennrantmnmodo

Non «au , Ubi ego bine «bien , vel oesidito.

D A V U S.Wh! pedagogu: ille , qui eithariflriam?

aux rei gerit?G E T A.

fie, "nuiter.D A V U S.

mm mullum haine,mod du, formjfe.

q a T A.1mn nibil , nifr finir; meram

D A V U S. ,Pater ajut rediit, au un» ?G E T A.

nandum.D A V U S.* quid ? fenem94404:! exfpettari: mflrum .P

G E T A. . ,v mon fatum flic .-Sel epiflolm 45 ce allaient elfe audrvi made ,0-

’ . Al”* Vulg. Amine.

a a M A a qu E s.se. QUI) Pnruaoous rLL1?]Ercerameu-

me: "ouf me un Pedagogue,&c. En Grec- on 3p.pelloit Pedagogues les valets qui alloient mener lesenfuis à l’école, 6c qui les ramenoient. C’en ainfique 84mn étoit appelle le Pedagogue d’flnbide,

parce

l

LE PHO’RMION. 3;G E r A.

Vraiment oui , j’aurois recours à un inter-celleur qui viendroit dire faiblement, ha,biliez-le , je vous prie; s’ilfaitjamaislamoin-dre faute , je ne vous prierai plus pour lui.Ce feroit même beaucoup s’il n’ajoûtoit pas,quand je ferai forti , afibmmez-le fi vous voulez.

D A v u s.Et cet amoureux tranli qui va comme un

Pcdagogue conduire &reconduire cette chan-teufe , comment fait-il fcs affaires?

G a r A.Ma foi pauvrement.

I) A v u s.ll n’a peut-être pas beaucoup adonner.

G E T A.Rien du tout que des paroles.

D A v v s.Son pere cit-il reVenu?

G 1l; T A.Pas encore.

t D A v u s.Et votre bon-homme , quand l’attenda-vous?

G n T A.Cela n’elt pas encore bien certain; mais on

vient de me dire qu’il y a une Lettre delluiC lC’L

parce qu’il le fuivoît par tout. Phedria cil appelle iciPedagogue, fur ce que 6m a dit de lui dans le

Vers 36. ’Seller-i .in ludion dame, 6’ thflterl.

C a. roc. A D

36 PHORMIO.x00 Ad partirons Je deIatam. lune peut»).

. D A V U S.Numquid, Geta, aliml me mis?G E T A.

ut bene fit filai.Prier, hem. nemn’ [me profit 3 «je, du lm

Darda.

a E M A R (LU E S.me. An pour mon" ne" 331.41 un]

Qu’il j a une La": de lui cher. le: Maîtres de: Paru.Les Maîtres des Ports émient ceux qui avoient pris le

paru

æxææsænwwararnMarat-antenne

ACTUS PRIMUS.SCENA III.

ANTIPHO. PHÆDRIJ.A N T I P H O.

ADeon’ rem rediilfè, ut. qui mihi confnltumejje optime welir,

Pludria, paner» exrimefmm , subi in menin»ejm azimuta: venir!

Q4401! ni fuiflem imagitam , in en") exfizetîe-rem, en par fuit.

P H Æ-’ Vulg. demi.

REMARQUES.LAaon’ un nuer Leu-"vu? un lu-

x! conavnruu ses: car-rune Vlan-.1Fat-il donc, Pbrdria que je me [ou mi! en lingère. Cequ’vlntifbm dit ici marque bien narurellemenr le:

mal-

i LE PHORMION. 37chez les Maîtres des ports, je vais la prendre’

D A, v u s.N’as-tu plus rien à me dire, Geta? .

G E T A.Je te fouhaite toute forte de bonheur. Ho-

la , garçon, n’y a-t-il là performe? prenez ce:argent; donnez-le à Dorcron.

parti des droits quedevoir payer tout ce qui entroitau: le pais, ou qui en forroit a a: cette comme

étoit en Grue comme en Italie.

àPHF’PPMJHM-WHHPPH-àflf-JÆ-âeâék un

ACTE PREMIER.SCÈNE III.

ANTIPHON. Pnznnre.A N T r P H o N.

Aut-il donc, Phedria , que je me fois misen état de ne pouvoir penfer qu’avec des

frayeurs mortelles au retour de mon pere, del’homme du monde qui m’aime avec le plusde tcndrelTe, 8: qui me veut le plus de bien!Ahfi je n’avais pas été toutà fait inconfideré,je l’attendrois préfentement avec tous les fen-timcns que je devrois avoir.

P a z-malheureufes finîtes du vice 6c de la debauche quifartent à redouta la preleuee de ceux mêmes donton eü le plus nullement aimé.

C ’ 7e Non

i0

sa PHORMIO.P H Æ D R l A.

étau iflhuc cfl .3

A N T I P H O.rugiras , qui mm amincis facinori; mihi

tanfiiu:Sis? quid utinam ne Phormioni id fumier: in

mente"; imidijjet ,Nm me cupidmn ce impuliflct , quod milai prin-

cipium efl mali; . .Non potina eflem : fuijfit mm mihz 1110: cgrealiquot dm :

A: mm quotidiana cura hac angeret animum...

P H Æ D R I A.audio.

A N T I P H 0.Dam exfpefïo quant max veniat, qui adimat

banc mxhi confizemdimm.

P H Æ D R I A.AM1, quia dcfit quad amant, 4g" cf]: tibi,

quia firperefl, (Mer.Amare abuna’tzr, 4472122120.

Nm»

R E M A a QU E s.

7. Nomme-urus zssxu : rursszr nmmur rr.r.o: sont ALIQUoT bina] y;n’aurai! par tu la parfin»: que faim: : Eh bienj’auni: malp40? quz.’quu jeun. Autre lcçon bien importante: Encombattu: (a ruffian , en lui rcfifiant on en dt quitcpour quelques jours de pcinc, maisenlalîuisfilifimr,on cour-r rifquc de f: rendre malheureux pour roûiours.

9. Duu IXSPECTo (Luna 140x ViNIAtun au": A1 nunc Hun CONSUETUDI-u z m] Panda»: qu’à tout: 1mm 0 à tu: moment j’a-und: I’drriw’: d’un par: qui tu un "in" de tout: I44mm" à un vit. Ces derniers mors qui w mpan

. - t.

LE PHORMION. 39P H E D n 1 A.

Quleit-ce donc que ceci?A N T I p H o N.

le le demandez-vous , vous qui avez étéle témoin 8c le confident de l’aâion hardieque je viens de faire? Plat à Dieu que l’hor-miOn ne fe futjamnis me: de me donner unfi pernicieux conleil! 8e qu’en fervant mapailion il ne m’eüt pas engagé dans une alin-re qui va être la fource de tous mes maux.Je n’anrois pas en la performe que j’aime: Ehbien , j’aurois mal palle quelques jours , mais cechagrin continuel ne me rongeroit pas le cœur...

P H 1-: n x r A.Je vous entends.

A N T 1 P H o n.Pendant qu’à toute heure &àtout moment

j’attends l’arrivée d’un pere qui va me priver

de toute la douceur de me vie.P H E D x 1 A.

Les autres fe plaignent de ce qu’ils ne peu-vent avoir ce quils aiment , 25: vous voustourmentez de ce que vous le polîedez. Anti-phon, l’amour vousa trop bien traité. Pour

mmin. font mis avec beauconp d’anôcils (on: fort ne-ceflfiires; fans cela on croiroil que tontes les bonnesreflexions, qu’AmiphIm vient de faire ô: fan repen-[il ne viennent que de ion dégoût, ce qui les ren-droit vaines, mais elles viennent de la violence defan amour; ce qui cil honorable à fa maîtrefle quireflua la femme, 8c cit d’un grand nids pour leSpeânteur. Douar a fort bien remarque: Qui»; au-torie laquatur amiral" , errant qui parant un» purin"dtfidm’i, nm fi lm (fi: meurtrira: firmm widebimr fo-u. 8:4 hac dici: .- facilimfuiflè 4mm: virginc intaillaqui»: n «un que jam enfumait.

C 4. fi. U1

I5

w PHORMIQNam tua quidam harde un: vitæ lm expien-

da aptandaque e11.

In: me Dii bene amenant mihi liant un» dia.quad rama, frui,

En»; dqbatifci morte rupin. tu conjitilo cetera, ’

944M ego ex lm inopia nunc capitan; , a quidtu ex même capta :

Ut ne addam quad [me fumtu , ingenuam , liebander» mafia: a: .-

ngd huées , in: tu voluîfli , uxorem fine malt:fuma .- palan;

Battu: , ni unum lm [If-fit, arrima: qui made];ù iflhu ferra.

930d [r tibi m fit mm tu lemme , quorum mi-l): efl, tu»: femiar.

1M

REMARQUES.1;.U-r NI "aux (un) en" surira;au.) 7e ne pari! par mimi du banban ,ôtc. Tomes ces

reflexions de Phedria four naturellcmcnnirc’es de (oncm: , qui en efiet cit très oppofe’ à celui dunnphan;ce dernier a la mamelle fans aucune dépenfe. au lieuque Marina et! oblige d’enfaire une canfiderable pourretirer la Germe des mains du Marchand. dm!!!»a une maurelle de condition libre , &lui. il en auneeffluve; celle d’Amiphan cubien élevée . la fienneefl:une ehanteufc; Jntipbrm polfedc , à: lui il cour: après;celle d’Amipbm fera fa femme, 8: la Germe ne peutêtre que fa maurelle; la paulien d’JnripMn cl! unepanier: honnêre à: d’un mari , à: la fienne cil mal-tonnéte 8c d’un debauehe. il

17. Quo. un" , un un vozurrrr.v x o-

LE PHORMION. nemoi je ne vois rien qui loir plus digne d’en-vie que l’état ou vous êtes. Je ferois bienobligé aux Dieux , s’ils vouloient me donnerautant de beaux jours que vous en avez eu;8c je me foûmcttrois de tout mon cœuràleurabandonner a rès cela ma vie fans aucun re-gret. Jugez 1 les obflacles qui s’o pofent àmon amour , ne doivent pas m’accablaer de cha-grin , Æ: fi les faveurs que l’amour vous fait,ne doivent svons remplir de joye! je ne parlepas même u bonheur que vous avez eu de trou-ver, fans être obligé de faire aucune dépenfc,une performe bien née 8c de condition , 8c d’a-voir, comme vous l’aviez toujours fouhaité, unefemme fur qui lamédifance ne fiuroit rien trou-veràredire ; il ne faut qu’ouvrir les yeux pourvoir que vous êtes heureux en tout. La feulechoie qui vous manque,c’eit un cf prit capable defupporter tout ce grand bonheur. Si vous aviezà palier par les mains de ce maudit Marchandd’lifclaves à qui Tai afi’aire, vous le fentiriez.

Voila

uxonnr s nu ruer van.) Et l’a-mir, «meun Pain. tlûjnn [cubain , une fuma: fur qui la mi-Jif’om influoit rien influer à "lin. On a mal pris cepanage en ioignanr [in "un fun, avec baba, au lieuqu’il doit être imparable du mot Imam». Pludm nedit pas à dauphin, vous avez en unefemme fans rienfaire contre votre réputation . car cela étoit faux.puis qu’il ne l’avoir épeurée qu’en donnant les mains

a une fanficré; mais il lui dit , vous avez une fem-me qui n’a marmauvaife réputation, a: quih ftfaire reproche. Ce que Nubie vent dire par là en al-lez fenfible, tu les perforants qui étoient à des Mar-chands d’Efclaves , comme la fille qu’il aimoit . sesoient ordinairement fait fulpeücs.

C5

4: PHORMIO.20 Inc planque ingmiofumu: 0mm: , noflri infixe:

pœnitet.

A N T I P H O.A: tu mihi contra mina videra formatant: ,

Phldria ,Gui de inregro efl poteflar etiam confidmdi, quid

1261i: :

Rainer: ,amare , aminerc : ego infélix incirr’i inmm 10mm ,

Ut flaquemilai ejus fit dmiitcndi , nec retinendicopia.

2.5, 5er! hac quid cfl? wideon’ ego advenir: hue sur-rentcm Gemm ?

I: ipfiu ell. Hei, rima: mifer, qua»: nunc mi-lai hic rem mutin.

ACTUS PRIMUS.s c E N A 1v.

GETA. ANTIPHO. PHÆDRIA.

l G E T A.NUllm a: , Gara , ni]: jam aliquod filai con-filium celer: rappris ,

Ira fubito nunc imparatum lama t: impcndem7min .-

9144 maque uti denim», frira, nequz quomodome inde astrakan .-

Nam mm potefl celari nofira mon: jam lm-

dacia. ’ A N-

LE PHORMlON. 43Voila comme nous femmes tous faits , nousne fommes jamais contens de l’état où nousnous trouvons.

A N 1 r n H o N.Mais c’efivous-même, Phedria, quime pa-

roifTez heureux, car vous êtes encore fur vospieds, vous avez le temps de penfer à ce quevous voulez , 8e vous pouvez ou ferrer ourompre vos chaînes , au lieu que j’en fuis ré-duit à ne pouvoir , ni conferver l’objet demon amour , nime refondre à le perdre. Maisqu’ell-cc que je vois? n’efl-ce pas Geta quivient à nous avec tant de hâte. C’eft lui-m6-me. Ha queje crains les nouvelles qu’il vient

m’apporter. i

ACTE PREMIER.S C E N E IV.

(leur. ANTIPHON. PHEDRXA.

G B 1 A.C’En efl fait , tu ès perdu fans refiburcc ,

mon pauvre iGeta , fi tu ne trouves bicnvire quelque bon expedient , voila tout d’uncoup mille maux ui vont fondre fur ta têtefans que tu y fois preparé. Je ne lai comment fai-re, ni pour les prévenir, ni pour m’en tirer ,car ce feroit une folie de croire que norrebcl-le équipée puille être plus long-temps logera

. n-

5

i5

44 PHORMIO.A N T I P H O.

5&5de ille tommette: omit rG E T A.

Tune, tempori: panama mihi ad hune rem efi :hem: adefl.

A N T I P H O.quid Mime efi mali r

G E T A.94ml cùm audieri: , quad ejus remedium irrue-

niam iracundie 3Laquarm ï incendam. and»; æ infliger». pur-

ger» me .2 latere)» hmm.

Rime me miferum ! mm mihi pâque, mm An-tiplzo me exerueiae mimi .-

Eju: me miferet : ei nunc rima : i: 7mm: meratiner. mm abfque en

Eflèt, renfle ego alibi vidifl’em, a fini: 593mlehm iraeundiam :

Aliquid mnwfirjjem, arque bine me renflure»;publia in peler.

A N T I P H O.5344m hie fugam au: qualifiant»; para: 3

G E T A.Sed 146i Ami houer» reperiam r dut qua quere-

re in z am via rP H Æ D R I A.

Te nominat. A N-m. E M A n ou E s.8. Lumen: LAvncJ Un)! peineferlnù’. Il y

a dans le Lutin t’a)! lame un: brique; 8c c’est! ce querama appelle mais,» adamantine Dicton m3363

qui

LE PHORMION. 4jA N r 1 P H o N.

Qu’a-t-il donc a venir fi épouvanté?

G n r A.Et ce qu’il y a de plus fâcheux, c’eii que je

n’ai qu’un moment pour prendre mes mefures,car voila mon Maître qui va venir tout pré-fentement.

A N r I p H o N.Quel malheur eil-ce là?

G E r A.Quand il aura tout appris , que pourrai-je

trouver our appaifer fa colere ? parlerai-je?cela ne era que l’enflamer davantage; me tai-rai-je? c’eil le moyen de le faire cabrer. Quoidonc, me jufiifier? c’elt peine perdue. Queje fuis malheureux! mais cen’eit pas pour moifeul que je fuis en peine ; le malheur d’Anti-phon me touche bien plus fenfiblement ; j’aipitié de lui , c’eil pour lui que je crains. Jepuis bien dire que c’eit lui feu] qui me retientici; car fans lui j’aurois déja pourvûàmesaf-faires , 8c je me ferois vange de la mauvaifehumeur de notre bon-homme ; j’aurois pliélatoilette , 8c j’aurais gagné au pied.

A N r 1 p H o N.Que dit-il de plier la toilette, a: de gagner

au pied? ’G E r A.Mais où trouverai-je Antiphon , 8: où l’i-

rai-je chercher?P n E D n r A.

Il parle de vous. J’at-n’pâv une brique m3, car quand on lave une briqueenté, non feulement on perd fa peine,mais aufii labuque, qui f: Mont entierement dam l’eau.

m ’ PHORMIQA N T I P H O;

[mulrmnnefcia quI magnum hoc nuntio exfpeflo

P H Æ D R 1 A.Ah, flamine en?

G E T A.Domum ire pergam .- ihi plurimum efl.

P H Æ D R I A.rewremu: hominem.

A N T l P H O.fla illico.

G E I A.hem!

Sari: pro imperio, quifqm’: 2:.

A N T I P H O.Getu.

G E TA.ipfè efi, quem 7101m. obviant.

A N Ï I P H O.Cella, quidporMs, oIrfeero! arque id, fi par",

’verêo expedi.

G E T A.2° Faciam.

A N T I P H o.eloquere.

G E T A.morio apud partant" ..’

A N T I I’ H O.meumne?

G E T A.inteIIexti.

A N T I P H O. oecidi.’

pane-g

LE PHORMION. ’47A N T I p H o N.

J’attends quelque grand malheur de ce qu’ilva me dire.

P H P. n a r A.Ha, êtes-vous fange?

G E r A.Je m’en vais au logis , il y cit la plus gran-

de partie du temps.P H E D Il 1 A.

Rappellons-le.A N r 1 p H o N.

Arrête tout à l’heure.

G a r A.Ho, ho , vous parlez bien en maître , qui

que vous foyez. - "A N T I p H o N.Geta.

G s r A.Voila juflement l’homme que je cherchois.

A N T r P H o N.Quelles nouvelles m’apportes-tu? di vîte en .

un mot, fi cela fe peut.G n r A.

Je.le ferai.A N r r r H o N.

Parle.

G z r A.le viens de voir au port. . ..

A N T r P H o N.Quoi, mon...?

G n r A.Vous y voila.

A N T 1 p H o N.Je fuis mort!

PH!-

35

a PHORMIQP H Æ D R I A.

hem!A N T I P H O.

6.144171 agar» .2

P H Æ D R il A.quid air?

G E T A.huju’patrem vidijfe me , palmera tuum.

N A N T 1 P H O.Nam quod ego hui; mon fubito exitio reme-

dium inveniam mifer zflood]; eo me; fortune redeunt , Phanium , ai:

te ut défraiera,Nulla cf! miloi vira expelenda.

G- E T A.ergo ifllm eùm ira fini, Antipbo;

Tante "rag? le advigiiare aquum efl. Formfir- lmua adjuvat.

A N T l P H O.Non [un apud me.

G E T A.arqui opus a]! nunc, tu»! maxumë, ut

fis, Antipho.Nam fifmfirit te timidum pater efle , arbitra-

bitterCommeruifle eulpam.

P H Æ D R I A.lm peut": efl.

A N T I P H O.non puffin» immutarier.

G E T A. .fluidfimree fi aliquid gravite: tibi nunc faden-dum foret .9

AN-

LE PHOR’MION. 49,PnnnxxA.Quoi?

v ANTIPHON.Queferai-je?». , P H E n n 1 A.

Que dis-tu? IG n T A.

Que je viens de voir l’on pere au port , voutre oncle.

A N r 1 P H o N.Quel remede trouverà un malheur fi fubit?

ah , fi je fuis réduit à me féparer de vous,l’hanion , je ne puis plus fouhaiter de vivre.

, G E r A.’ Puif ne cela cit donc ainfi, vous devez tra-vailler ’autant plus. à vous tenir fur vos gar-des, la fortune aide les gens de cœur.

A N a a p H o N.Je ne fuis pas Maître de moi.

G n r A.Il cil pourtant plus neceflaire que jamais que

vous le foyez préfentement : car fi votre peres’aperçoit que vous ayez peur ’, il ne douterapas que vous ne foyer. coupable.

- P H a D il r A.Cela cil vrai. n

A N T r p u o N.’ Je ne puis pas me changer. p

G a r A. IOù en feriez-vous donc , s’il Vous falloit fairedes choies bien plus difficiles? ’

Tome [11. D Mit AN;

go PHORMIG.»A N T I P H O.

3o Cura hoc non poflum , illud minu’ pafs»).

G E T A.hoc nihil :13, Pbedria: ilion:

944M conterimus operam frujira .P qui» du.

P PIE D R I al.0’ quidem ego.

A N T I P H O.objèero,

émiai fi * aoYmulabo: finin’ efl 5’

G E T .garris.A N T I P H O.

1101m1)! eontemplamiai , hem,"

Satinefieefltl

’ G Z TA.W.A N T I P H 0. nquidfific!

CE TA.profundis)».

ANTIPH0.. ..purifiai)

G E T À.

l A fat efl.Hem (filme ferva, ce verlan") worbo par pariut refixendeas, 1 A -. ’

Ne* Vulg. dfimuleii ’ 1 ’

g REMARQUES.go. Roc Nina a. Ier. PHI)! IL] Cashm-me va une 53m. (in. par]: d’dm’phun comme d’unanimal qui n’en bon à rien, Ho: pour a; dauphin.

V * - v Nil"!

LE PHORMION. 5!A N r x p H o N.

Puifque je ne puis faire l’un, je ferois enconte moins l’aune.

G a 1 A.Cet homme va tout gâter, Phedria , voila

qui elt fait I, à quoi bon perdre ici davantagenotre temps? je m’en vais.

P n a n n x A.Et moi aulIi.

A N 1 I P H o N.Eh je vous prie, fi je contrefaifois ainfil’af-

furé, remit-ce allez? vG 1 "r A.Vous vous moquez.

A N r I p H o N.Voyez cette contenance; qu’en dites vous?

y fuis-je?

Non. Gara.A N r x r a o N.

Et préfentement?

G n a A.A peu près.

A N a" 1 l? H o N.Et comme me voila?

G a r A.Vous y êtes. Ne changez pas, &fouvenez:

vous de répondre parole our parole , 8e de luibien tenir tête , afin que dans fon emportemenâ

«un, dunhonmedunsonnepeuxienanen-der.

D 3 35v NI

3S

4o

57. I P R O L Ô G U S.Ne te irams fuis favidiflis jumeler,

ANTIPHO.- foie.G E T A.

ri coaflum te Je invitum , [age , iudieio : ta-nt: î

Sed qui: hie e]! [aux , quem vider: in ultimaplana ?

A N T’I’P H O.v ipfus (Il.

Non pojjum ad: e. ’G E T A.

ah , quid agis? quo obis, Antiplao’? marie,Marie, inquam.

v A N Tel P H O.egomet me m’ai, a petratum meum :Voirie commendo Phanium, (a virant meam.

P H Æ D R I À.Geta , quid nunc fier r

GETA. tu jam lire: malles.-F50 pleflar penderie, nifi quid me fifillerit.

5rd quad modo hie no: Antiphonem monuimur,Id nofmetijJfis facere oportet, Pbtdria. ’

’ PHÆ;REMARQUES

il. NI Tl "un" sur s snvrnrcrrsP R ° Ï 1 P 1 7-] wifi" qu’il me". par vous «nuerfir d’a-b°rd P" m" a qu’il un: dira de fâcheux. l’anime en;un terme emprunté du labourage, il fignifie propre-ment continuer un fillon tout d’une faire .8: comme"la ne (c Peut fans renverfer ce qui fe rencontre fille

" à ; .’ à c

LE PHORMIO-N. ,3il n’aille pas vous renverfer d’abord parles cho-lès dures 8c fâcheufes qu’il vous dira.

A N r r p H o N.J’entends. . j -.’ i

G En A.Dites-lui que vous avez été forcé malgré

vous par la Loi, 8c par la Sentence qui a étérendue. Entendez vous? Mais qui cil ce vieil-lard que je voi au fond de la place?

A N r r p H o N.C’ell lui, je ne [aurois l’attendre.

G E r A.Ah, qu’allez-vous faire ? ou allez-vous?

Arrêtez, arrêtez, vous dis-je.A N r r pH o N.

Je me cannois , je (ai la faute que j’ai faire.Je vous recommande Phanion, 8c je remetsma vie entre vos mains. *

P H 1-: n a 1 A.Que ferons-nous donc, Geta?

G Bv-r A.Pour vous, vous allez entendre une bonne

Mercuriale , 8c moi je vais avoir les étrivie-res, ou je fuis fort trompé; mais, Monfieur,je ferois d’avis que nous fuivillions le mêmeconfeil que nous donnions tout à l’heure a

Antiphon. a - v »

.. P H n-]: parage de la channë. pendue aéré pusdelâ pourdire renverfer. 851?.» dans fou alliaire, Roman in:pour [in primions, puisait pnfiquunlur. ,. Ils renver-n fait les Romains du premier choc, 8c après lesu avoir renverrez ils les pourfui’venr.

D3 Ail-lm-

45

50.

f4 v P H O R M I O. *P H Æ D R I A.

Aufer midi, Oportee .- quin tu, quid faciam,’

rrnpera. tz G Ë T A. V kMeminiflm’ olim ut [unit «reflua oratioIn re inripiunda ad defendendam noxiam ?Suflam illam eaufam , fiaeilem , vineibilem , op-

tamarin.

P H Æ D R I A:Memini.

G E T A.

a hmm.hem, nunc ipfit m a]? opus, dut, fi quidMeliore, et eallidlere. ” ’ "

p H Æ» D R 1 A. l

None prier adira tu : ego in fiibfidiis fait ero’

s’umnturiarus, j: quid dejrtier. . .i...P H E D R I A. , .

’ age.R E M A K QU E S.4s. Ivsrau ILLAH causa" , vAcrznu,

vr ch Il un. on IMAM] in: la «une dianefille (me la meilleure du mmde,la mieux lrablia. la plusinfvn’tflnue. la Plu: jaffe. Ce aflage avoit été foremal entendu de fort mal traduit. que ceteamanim quemon avion: munie de nous jufiifier. luit fierieufè, plus-fiole, roifinmlzle à indubitable. Ce n’en point cela.du lori: (in: me: en gros devant les yeux à Plu;lui-«une panic des unirons dans il: avoient refolu

de

à? r” ACTUS

LE PHORMION. v5;P n E n n I A.

Va te promener avecronje ferois d’avis ; or-donne hardiment ce que tu veux que je falTe.

G e T A. » .l Vous (cuveriez-vous de ce que vous aviez re-folu de dire tous deux quand vous commençatescette belle alfairc ; que la mufe de cette filleétoit la meilleure du monde, la mieux établie,la plus incontefiable 8c la plus jufie.

e P H 1: D n I A.Je m’en fouviens.

.G a r A.Voila ce que vous devez dire à préfent, on

même trouver de meilleures niions a: de plusfabules, 511 cit pollîble.

P n a D n I A.Je n’oublierai n’en pour cela.

.G n r A.Attaquez-le donc le premier , je ferai ici t

comme un corps de referve, pour vous foute-nir en ces de befoin. ’

P a a D n 1 A.

Fais. lde Ce fervîr pour exeufet vinifia». a: ces raifons é.(bien! que cette fille avoit un droit incomeflable.au: l’a caufe étoit la meilleure 6: la plus favorable

u monde. l a In. EGO n: eurent x x: nie une su c-exn’rultllrusJy’cferii ici m: un «1p: dl n-

fmlt. MENA [ont (les corps de tefetvelpouffiûtenîtaux (lui plient ou qui font battus. Sqécàggn-iui (ou:es si: dans exuôlez pour remplir leeCoqrpàgnièà

- x

-D4 75cmI

gis. uPHO’RMIO. l

mWæœmæACTUS PRIMUS.

SCENIA V. iDEMIPHO. Gent. PHÆ 19211.41.

D E M 1 p H o. I .Tan: tandem uxorem (lapât Antigbo injufl’n

I une: . . , . , »Nm Imam imperium , age , mina imperium,non jimulttmm meut» . p

Rewrtri faire»: 3 yuan plaine! 5 facinm dudax,

ô Gala I ’ V V -Monitar ! . ;- I il czr4ruix tandem. I

D E M I P H 0.. kl l [rzfâerîmt l?quid mêlai dirent? au: qui» taillai»

Demiror. G E T A. rqtqtçi raflai jam .- alita! mm. .l

. . , . D E-’ R E M A R qu E S. Ax. h- ua rucha une!!! niaisa n.r I 910.] 1511.11 dm enfin pnflîblcl qfl’dnlifbni fi flic

paria Je ne, comprends pas comment on a p1! fairede surqSeene le commencement du]. Atte, il fautn’avoir en aucune attention à ce que Goa dit à Plu;dria à la fin de la Scene precedente, maqua. le du: lapremier, je fini ici comme un torr: de "jam par un:fiannir. Il n’en falloit pas davantage pour prouver

- que la Scenc ne demeure pas vulde, puilqne "mir;

PHDRMIO ACTUS. I. SCEJVÎALV. Îm.3.?ï.5t.

m fils ’il rjfl-ÂJ-(Î ,J«. flz 1.x fis AM,Âfz-fl A .gyrw-îï-œ ê e ’K’D’ÏLÇ-Ï: 4

à; w ’.6 -.:rA Ru

un J .J Jez PWN l riz-Pxx l ’ m 3.,w .’- "æm .

v’ .--.r’*--v«

-. m tu.

, . .JF

2...! 1...:

aï?!) : in... . I. .l:3’»l.î in!

ç.

LE PHORMION. 57Wæææææææmæzm

ACTE PREMIER.SCÈNE V.

D EMIPHON. Gers. Pannnxs.D a u r P H o N.

ESt-il donc enfin poiîible qu’Antiphon fefoi: marié à mon infû ê qu’il ait eu il peu

de refpefl pour l’autorité de pere? palle enco-re pour cette autorité , mais n’avoir pas craintles reproches qu’il lavoit que je lui ferois , 8cn’avorr eu ni pudeur ni honte! quelle audace!ah, Geta, maudit donneur de confeils!

G B r A.A grand’ peine enfinlme voila de la partie.

D 1; u x P a o N.Que pourront-ils me dire? uclle excufe

trouveront-ils? je ne faurois me ’imaginer.G n r A.

Ma foi l’excufe cil toute trouvée, penfez à

autre choie fi vous voulez. - J Dl-

ac. 6m y attendent Dont . Cette Scene en mani-fefiement la cinquin’me I. Aâe. Cette faute capourtant encore dam beaucoup d’Edirions. ô: ce qui

musque qu’elle et! (ou ancienne en! qu’elle came-me dans le Mannfcxi: de la Bibliothegue du Roi;mais la Ballon doit avoir plus d’autorite 6: de forceque tous les M55. Heinfim efi. ie exoi , le premierqui a corrigé une faute dans fa petite Edition.

A

a l I D 5 ’ t. un:

Io

a IPHORMIQD E M I P H O. pau hac dia: milan

bruita: fui.- lex eoëgit. audio, faner.

.. ,» ZG E T A.

placet.

D E M 1 P H O.Verum fiiemem , tacitum, caufam tradere d’un.

” finis,Etiamne id Iex allégit?

G E T A.illud durant.

P Il Æ D» R I A., ego expediam : fine.

D E M I P H O.I Intertum efl quid aga»), quia pre!" [fait , 4t-

que imredibile hoc mibi nbtigit.Ira [nm iratux, Minium ut naqueam ad engi-.. Minium influera. u -gaminèrent arme: , mm fêtarde res film ima-

nous. ,mm matrone .Medimri fatum ppm: , que piffa adveifiim e-rumnam firent .- V

pPericia, lm, exilia, [pagre relie)» [emper

cognat, . t j , .du:R E M A Â (LU E S.

8. In r. u n ou n u u. ]. Voila radoube. J’ai fixivîici le fenriment du (avant homme a (radiait ce:-te Cornedie avant moi, l! a (on ion vn que sesdeux mors "(and daman; ne doivent pas être dira parPhrdrin , mais a: 6m, et ce qui luit ego capitan,fine. doit Bue it par Madrid, a: mon par-6m. Caren. effet. nomme il l’a fort bien remarqué» Üèfl P50-

dfm (ou! qui répond adminlblement a «mohic-uon du bon-homme dans le 7d: :I- w

ai. Quusonnk curant, cul 81cm"!

e e. .. . : . us

LE PHÔRMI’ON. 59D E M l P a o n. v tQuoi? me diront-ils (iuiil a fait ce mariage

malgré lui; que la Loi ’y a forcez j’entendscela, 8e je l’avoue. ’

G a r A.Cela me plaît.

D n u r r H o N. lMais de donner caufe gagnéeafapartie con-

tre fa confcience , h 8ç’fans former la moindreoppofition, la Loi les y a-t-elle forcez?

G 1 r A.Voila l’enclouûre.

P H E D a I A.. .Je la guerirai de relie , laide-moi. faire.

D n ra r p n o N; .Je ne fai à quoi me déterminer ; car ciel!

une alliaire que je n’aurois jamais pû prévoir;8: je fuis dans une fi furieufe colère que je nepuis arrêter mon efprit à penfer aux voyes queJ’ai à rendre. C’elt peurquoî toastant quenous mmes , lorfquela for-amenons eltle plusfavorable , nous devrions travailler avec le plus td’application à nous mettre en état de fupporterfes iÇgraces; 8c quand on revient de quelquevoyage, on devroit toûiours fe préparer auxdangers, auxperte’s, a l’exil,&, penfer qu’on

- e I ’ trou-: ne aux: u AXIIIIIJ t’a! pompai mu un: que"on: fouiner, (si: que La fortune un: :11 le plu: favora-He; timon en: en fixVers dans le rroifieme livre defes Tafculam. pour prouver que le feu! moyen d’a-doucir les maux qui nous arrivent-(M Je lessivoitprevùs. C’éroir une des maximes des Siam. a; lesBpiem’m avoient grand son de vlarcondamner. carce n’en pas; comme ils, diroient, chercher à êtreroûioms trille; mais au contraire. c’eroit prendre despermutions pour ne l’être jamais.

15’

20

15

60 I .PHORMIIO."4m fili fermium, un maris 171"!er , au: mar-

bra» filie :;.

Communie cf]? lue, fieri Mai.- ur (requidlani-

"refit novant: V Jl l914idquid par" [pem- comme; ovine id depu-

tare efle in litera. z r

G E T A. . .O Madrid, inerediâile cf! givrante hem!» 4mm

filpientia. , . 1 iMeditam mihi fient carmin me ihmrnnda :lie-

rus fi redierit, I . -Molendum ruilai efi ufque in pijirim: miaulan-

dum: habende compedes : i vOpter ruri faciundum. harum nil quidquam ac-

eider anima mon; : Iguidquidpreter [fait ramier, pinne id disputa-

ba e03 in lucre. , . .Sed quid hominem refila gadin , a 1214;thprincipia alloqui ï

DEMIPHQ »Planifiez-in mi [ranis vider) filium ire ruilai 06-

mm. v l .PHÆDRILMi parme, film. p v vi D Ë M I P H 0. ’ ijuive. Sed uèi cf! Ann)!» î .

PHÆDR14 aSaloon) advenue.

-fiEMIPHQ.l fcredo: [ne refionde milii. . .

VAPHÆ!

LEPHORMION. 6ftrouvera fou fils dans le déreglement , ou fafille malade , ou fa femme morte,que tous cesaccidens arrivent tous les jours , qu’ils peu-vent nous être arrivez commeà d’autres;ainfirien ne pourroit nous furprendrep,ni nous pa-roître nouveau; 8c tout ce qui arriveroit con-tre ce que nous aurions attendu . nous le pren-drions pour un gain fort confiderable.

G E T A à Phedria.Ho ,’ Monfieur , on ne lauroit croire de

combien je palle notre Maître en fagefie. Tousles maux qui peuvent m’arriver font prévus;il y a long-temps que j’ai fait ces réflexions:quand mon Maître fera de retour j’irai pour letelle de mes jours moudre au Moulin ; j’aurailes étrivieres; je ferai mis aux fers; on m’en-voyera travailler aux champs; aucun de tousces accidens ne poum ni me iurprendre, nime paraître nouveau; 8c tout ce qui m’arri-vera contre ce que j’ai attendu , Je le prendraipour un gain fort confiderable. Mais que n’al-lez-vous l’aborder , 8c l’amadoüer par vos belles

paroles?D n M I P H o N.

Je voiPhedria, le fils de mon frere,ilvientau devant de moi.’

P a a D n x A.Bon jour, mon oncle.

D r: M r p H o N.Bon jour. Mais où en Antiphon?

P H r. D n r A.Je me réjouis de vous voir arrivé en bonne

fauté.

D n N r p a o N.Je le croi , répondez-moi feulement.

PH!-

30

3S

62. P H 0 R M l 0.P H Æ D R I A.

’rzlet .- hic 21?, fer! farin’ omnia exjêntemia r i

D E M I P H O.Vellem guident.

P H Æ D R I A.quid ijihuc .?

D E M l P H O.- agitas, Phadria?30714: me abfenre hie unfeeiflir nuptiar.

P H Æ D R I A.Eho, un id jutcenfer nunc illi!

G E T A.a artifice"! probant !

D E M I P H O.Egone illi non juntenfiam i ipfitm geflio

Dari mi in tonfpeflummune [un ne!» ut feint

une»; patrem illum fatum me Je aurrimum.

P H Æ D R I A.Arqui nil fiait, parme, quodfuerenfias.

D E M I P H O.Erre aliter» ;fimilia ormaie : omises coupaient r,

Union cagnori: ,’ 0mm: noria

, ri H Æ’D R I .4.

’ v baud in efl.D E M I P H O.

me in noxa off, iIle ad defamlendam eau-fin»

midi. , v ’arum iIle dl, hic pralin air,- tradimt operar mu-

ÏHKII. i G 2-,

LEPHORMION. 63P H n D n x A.il le porte bien, il cil ici. Vos afiâiresvont-

elles comme vous le fouhaitiez.D n M 1 p H o N.

Plût à Dieu!P H n n n r A.

Que veut dire cela, mon oncle?D n N I p H o N.

Vous me le’demandez,Phedria? vous avezfait ici un beau mariage en mon abfence.

P H n D n x A.Ho, ho, eft-ce pour cela que vous êtes en

colere contre lui?G a r A.

Le bon Aéteur!D n M x p H o a.

Et comment n’y ferois-je pas? je voudroisbien qu’il fe préfentât devant moi, afin qu’il

apprit que par la faute le meilleur de tous lesperes. dt devenu le par: le plus terribleê: le plusinexorable.

P H 2 n n I A.Cependant, mon oncle , il n’a rien fait qui

doive vous mettre en colere.D n M x p H o N.

Voila-bi! pas? ils font tous bâtis les unecommeles autres, ils s’entendent comme Lar-rons en foire; qu’on en connoiife un, on lestonnoit tous.

P .H 5 n n x A.Point du tout, mon oncle.

D 1 M x P H o n. A .Quand l’autre a fait une forure, celui-ci ne

man ne pas de paroître pour le défendre; 8:quan c’ei’c celui-ci ,l’autre fe trouve u à peine

nommé pour le foiuenir, ils fe rendait la tu:

nille. G E-

4o

.45

sa

64 .PHORMIO."G514Probe emmi film; imprudem depinxit finex.

D E M I P H O.Na»; ni la; in: effent , mm illa baud flans;

Madrid.P H Æ D R I A.

si efl, panne, culpam ut Antipho in fa admi-fuit,

Ex qua re minus rai foret au: fuma temperam;Non mufam dico, qui» , quad meritus fit , fe-

rat .’

8:11, fi quisforte malitia [relus fun ,

Jnfidia: nofira fiait adolefcentic ,Ac niché nojlmn’ alfa en efl, an judicum ,’

fiai ftp: profiter inwidiam adimunt diviti,du: proyer mifiricordiarn addunt pauperi f

.GETANi noflem taufnm, embrun mm hune lagmi.

D E M I P H O.An 9141711144»: 3nde): zfl , qui poflit tufier:Tua jaffa , ubi nm «auburn non refpandeax,’1m ut il]: fiait .8

i h P H 15-,nnmnnqvns46. QUI Il?! PIOIÏII lNV l)! AH ADI-

aux: un", A!!! rial!!! mun-con n x un unau Nt gunnn.) nitrât-flave»:par envie 51m a riche u qui a)? à lui, P4! unipr-fion donnent a paon, au. Ces deux Vers font confi-derabies, car ils renferment deux fentimens qui feioignent fument dans l’efpiit des Juges, ô: ni lesponce: à favorite: Manquent le pauvre au CF?

Il

LEPHORMION. t;G n r A.

Ma foi ,le bon-hommeles amieux dépeintsqu’il ne pente.

i D e M r p H o N.Car fi cela n’étoit pas, Phedria, vous ne

prendriez pas f1 bien fou parti.P a n D n r A. ’

Mon oncle , fi Antiphon n’a pas eu tout lefoin qu’il devoit avoir de fes affaires 8c de faréputation , 8c qu’il fait coupabie comme vousle croyez, je n’ai pas un feul mot à dire pourl’empêcher de recevoir le châtiment qu’il me-rite. Mais aufii fi quelque fourbe s’appuyantfur fes rufes 8c fur fa chicane , dreffe des em-bûches à notre jeuneiie, 8e cit venuà bout defes deiTeins, cit-ce notre faute? n’eit-ce pasplutôt celle des Juges, qui très-fouvent, parenvie, ôtent au riche ce qui cit à lui, 8: parcompailion , donnent au pauvre ce qui ne lui

appartient pas. . 4w . . a G x r A.Si je n’étois bien infiruit du fait, je croi-f

rois qu’il dit la verité. . . -. D n M r p H o n.

Mais y a-t-il au monde un Juge qui puifi’econnaître votre bon droit, fi vous ne report-gdez pas un mot, non plus qu’il a fait

H 5.4

du riche avec lequel il efl en procès i une fecrete 8ciniufle envie contre l’un , 8e une compaflion malentendue pour l’amre.C’efi pourquoi Dieu,qui con-noit le cœur de l’homme, apaniculieremenr recom-mande aux juges de n’avoir pas compafiion du pau-vre en iugemcnrzhupm: pacque mm mifmbærii in jug-dicio. ramenait. :5. un; confident parfum palpait.Lait. XIX. [sa . ,

Tom l l l. È

55

60

’56 PHORMIO;P H Æ D R I A.

fnnflu: adolefl’mmli a],Oflitium liberalir. poflquam ad gadin:Ventnm :fl, nan punit cogitam prnloqui:1m mm mm timidum ibi obflupelecit pudor.

G E T A.Lande hune .- [cd rafla adire quamprimum [a

mm fHaro juive: jàlwm te advenijjè gaudes.

D E M I P H O.’ a]: ,Banc enfla: film, calamar: mimi familie,

-Cni commendavi filin»: hinc abiens mon").

G E T A.3a»: :11;an tu 0mm: un: arrnfim: audio,Jmmerito , a me horunc’ mnimn immeritiflè

ma.Nain quid me in hac re fluera voluifli fini:Serwm hominem caujam ordre Legs: non

nant. -Neque teflimonii diflio efl.-:D E M 1 p H o. .

mina omnia, m1110Iflhuc : imprudent rimait ddalefienr : fine.-Tu fer-vus; www , [i rognant a]! maxume,Non fait nereffe bu! "1’! , fez! . id quad la: juin,Doum d’amis : quatre: alla»: arum.

554M

n n M A n qu E s.(6. Sen r n (vous Lex Jour nous: in-

a p r i L] Il falloir feulmnnr J’en tenir aux "me: de leLai, lei payer [a du. Car hi Loi diton : Orlu, qui fin:sans" punirai , m aubin)" , au in "tu «(ou)» dama.

. » Que

LE exception. 87in v PHnnxrn.»

En cela il lui cit arrivé ce qui arrive à tousles jeunes gens bien nez. Quand il a été de-vant les Juges, il n’a pu dire ce qu’il avoitpréparé ; la honte a augmenté (a timidité na-turelle, 8c l’a rendu muet.

L G E T A.Je fuis bien content de notre Avncat. Maispourquoi dificrer d’aborder le bon - homme?Moniieur, je vous donne le bon jour, je meréjouis de vous voir de retour en bonne lamé.

D a M 1 P H o N.Ho, bon jour , notre bon gouverneur, l’ap-

pui de toute la famille , à qui en partant j’a-vois fi bien recommandé mon fils! -

G E T A. -Il y a long-temps, Monfieur , que j’entens quevous nous acculez tous , quoique nous n’ayonsas le moindre tort, 8c moi lur tout,qui en aieaucoup moins encore que tous les autres. Car

que vouliez-vous que je fille en cette affaire ? lesLoi: ne permettent pasà un Efclave de plaiderune caufe, 8c fan témoignage n’ell point reçu.

. D E M 1 P a o N. . àJe palle fur toutes les heLlcs raifous qu’on m’adéja dites; je veux encore qu’un jeune boni mefans experience ait été timide,& pourtoi tu étoisEfclave; maisquelque parente qu’elle fût , il n’e-toit pas pour cela necelTaire de l’époufl.r ; il fa-loiticulement s’en tenir aux termes de la Loi ,luipayer. la. dot, 3x qu’elle cherchât un autre mari.

i La,, (ne les Orphelines (e Mazienrà leurs plusproches,, pareurs. ou que ces plus proches decntslcu: pipeur., leur dot. . ’ ’ ’ ’4

E z 75.. Ni-

70

7S

68 PHORlMI’OI’land urine inopm potin: darda: 10mm t.

G E I A.Non ratio , varions argentan; dans.

D E M I P H O. .fumentAlicundo.

G E T A.amande? nihil a]! (lido fuiIiuo.

D E M 1 P H O.Poflremo, fi nulle dia patio, fœnorc. q

, G E T A. .Hui! dixti paiera, fi quidem :1141].un "de"!le vivo.

D E M I P H O.non, non fic [natrum efi, non potefi. ’

Egone illanl mm iilo ut parier nuptam anima

Jim; f f iNil [une merimm e19. hominem rommonflrariorMini

R E M A R Q0 E S. ’7s. N un. surv: un! Hun 151.]7e1ult

font": par pour un Rajeunir. Le favant homme dontj’ai parle dans la remarque fur le v. s. de cette Sce-ne. dit iur cet endroit: Un parole: [un fi nbfiuru,(raque Douar à lu une: difmr] apparu fi pendulerait-n queje m fait emmi de fatum à peu pria le jam. Oequ’ildit de l’obfcurue’ de ce pailage ce vrai. mais cette obf.

eurire ne vient pas de Toma. elle vient deceux quin’ont pas (il profiter de la remarque de ou.» , ouqui ont mieux aimé forcer le [en par leursoonieâu-les. Car la plus grande partie deslnterpreres ontcrû.qu’au lieu de nanan a]! , il falloit lire monta a].Antiphon n’a par main 1lljl lui [a]: te plait a il Il"mufti «mm il main. Ou (clou d’autres, .4»!!!va

tu

LE PHORMION. a,La raifon lui a-t-elle fi fort manqué , qu’il aitmieux aimé prendre une femme fans bien?

G I r A.Ce n’ei’t pas la raifort qui nous a manqué,

c’ei’t l’argent.

D n Il r ra H o n.Que n’en prenoit-il quelque part?

G a a A.Quelque part! rien n’ei’t plus airé à dire.

D e u r p H o N.Enfin s’il n’en pouvoit trouver autrement,

il falloit en prendre a ufure.G a r A.

Oui ! c’ei’t fort bien dit à vous , voire quiauroit tronvé des prêteurs vous vivant.

D E M r p H o n.Non, non il n’en ira pas ainfi , cela ne feut. Moi je fouffiirois que cette femme de-

meurât avec lui un feu! jour B je ne le feroispas pour un Royaume. Je veux que l’on m’a-

mene

ne Miro par i: lai on faire un pl. Et ceux quin’ont rien ehan texte . ont crû que mon [mequimp- a)! . devoit fig ’fier gram un :1! ml» i114fioient, ,. on ne m’a p: on obligeai cela. tr Maistricennales antres lofant tous également éloigne:du (en. M.Bayl:.qui a fait les Nuvslksùlo mais.que du Lama ,6: qui a montré dans cet Ouvrage tantd’api: ,tant de politefl’eôt tant de ravoir. a rapportédans lourois de Fevrier de l’année 16:7. l’extrait d’uneme qui lui avoit été écritede Lendynle ra Janvierde la même année. par un Critique qui examine cepaflase de Terme, 6c qui le trompe comme les au.tre: après l’avoir bien examiné; car il Æ bien vrai.comme il dit, que mi lignifie icaque, nanisé

, a n c

8o

7o PHORXMIO.-M5121" iflum vola, dut, «bi habit", demanflrè-

ricr. lG E T A. -Kiwi): Phormium»).

D E M I P H O. Iifinm patronal» mulkrîs’.

G E T A.34m; faxo ,1 hic mûrit.

D E A! I P H O.Antiflza ubi 7mm: a]?!

P H Æ D R I A.

w. flril.A p E M 1 p H o.L461) thdfia, mm require,atque ultime hm.

P H Æ D R I A.ce

Katia via quidam illuc.

G E T A. mmpc ad Pamphilam.

’.D E-

a E M A R Q U E S.n’efl pas vrai. que nibllfuw: Min!!! (fi fignific il: n’ontdu. gagnn’ de [un à [une du nôm. La remarque deDoum devoit les remettre dans le bon chemin : Lavnici; Nibrl fanon "1271""?! :fl; nihllmihimvcedilfmadl, un «a 5114m tu»! il]. "pima hmm. ,.H n’yupoînt,, dc rcœmpcnfc afl’z grande pour m’obligcrà fouF.. frit qvfelîc toit fa femme." Men" 8c "mm-i fi-gniticm gaga"; Plante, "que boive a: n perlu- un."on! Dlûm Mina mu. ,. Quand ic (crois affiné de ga-’.. grau toma les sichcfles des Dieux je ne pourrois me

w « * n tc-

«

LE PHOKRMION. 7èmene cethomme ,. ou que l’on m’enfeigne oùil demeure.

G a r A.Phormion , fans doute.

D z i4 x p H o N.Llhomme qui foûtient cette femme.

G E 1- A.Je vais vous l’amener tout à l’heure.

D E M x p H o N.Et Antîphon où cit-il?

P H 1 D n x A.Il cf: forti.

D z M x p H o N.Phcdria, allez le chercher, 8: me l’amena ici.

P H E n n x A.C’eft là que je vais de ce pas.

Gn-rA.Oui chez fa Maîtrcfie.

D 1-

., refondre à m’éloigne: devons. " Pour tourner cettephrafe à la manier: de Toma on diroit , [hmm(wifi! au mriufunt a: npmiam, 6c c’en ce qu’il»-uec diroit , Dema- diuitù , purin»: , fardent. Ainfidonc ce nibil [iman marina»: q! , c’en ce que Handi-mit, nihll [une MINA») If, du. Nulln fun: m nu-un [un Ce mniuun n’efl pas un fubfiantif, car ilfaudroit dire nihil [au merlu g]! , mais un adicftif.on plûtô: c’efl le pracrit duvexbe qui peut être afiifk pflîf.

E 4

n .PHORMJQDEMIPHO.

v figeDm: Pendu: hlm falunant»; damantDivan". inde th ad forum , quitte aligna:

mibi l ’ .4min: advocaba , ad banc rem qui adfimt,Ut ne imparatu: fin, * dom advmiat Phormio.

’F V1415. fi.

margé

ACTUS

LEPHORMION. 73vDIMIPHON.

Et moi je m’en vais entrer un moment cheznous , pour y falucr les Dieux Pena!es.. Delà j’irai à la Place , 8: je prierai quelques-unsde mes amis*dc venir mlaider dans cette affai-re , afin que fi Phormion vient je ne fois paspris au depourvû.

Ëâëë’èëï’ââ

E5 ACTE

!

74 PHORMIOJÈÊËËËËÊÈËËËE

iëümfiwnænænrACTUS SECUNDUS.

S C ENA I.PHORMIO. GETA.

P H O R M I O.Inn: parvis dis confinait»: weritum bine ab-

11]]: .2

G E T A.admodum.

P H O R M I O.Firmin»; "litham filant .?

G E T J.fur.

PHORMIOÂ0’ imam; fuma!

G E-n E M A a qu r. s.r. h- ; in a.) Quoi? On avoit fait de cette Scene la

fecomle Scene de l’Aflei’econd. C’elt une errer: gior-fiere , comme je l’ai dei-.1 demonrre’ au commence-ment de laScene précedcmc. C’efl ici néccflaircmcntle commencement du z. Aîte , car on voir qu’à lafin de la Sccne précedeme le Themre demeure vuide,6:14 fort comme pour aller quen’r Phormmn , rhums’en va chez la Mn’urelle. à; Dzmzpbon va une: lesDieux Domefliqucs- Cela cit clair.

[Inn tu: x: us CuNSPlcTUN.] 9340?,na ne du qu’Aufifbm. ou du que Tanne: fait-an:

un

LEPHORMION. 7;à;

züàèflemæa

ACTE SECOND.SCÈNE I.

PHonMrou. GETA.P H o n M r o N.

Uoi , tu dis qu’Antiphon ayantapprelien-de la vûe de (on pere , a pris le parti de;

s’enfuir?

G E r A.Allurément.

P H o R M r o N.Qulil a abandonné Phanion?

G z r A.Oui.

P H o n M r o N.Et que ce bon-homme cit en colere?G

un iour réperer cette Pîece devant lui en préfence deles meilleurs amis . .Ambim’m qui jouoit le rôle dePhormim enrra yvre . ce qui mir Tlflilu dans uneco-1ere firrieufe conne lui: mais après qu’merwm auprononcé quel ries Vers en begayanrôc en le gratuitla tête , non eulement 7mm: fur adouci . mais ilr: leva. en jurant que quand il compofoit ces Vers.

. il avoit dans larêrelecarziaere d’un Parafue tel qu’é-roir alors mei’vim. Cette tradition cit remarqua-ble. en ce qu’elle nous apprend de quelle manier:ces Aàeurs-là jouoient.

- 4. Tan

w V PHORMIQG E T A.

amide.

P Il O R M I O.ad Iefimrmajolum, Phormio, renon redit:

Tu]: hoc intrijii, tibi 0mm a]? txedendum .- 4:-Gingere.

G E T J.Objecra la. . .

P H O R M I O.fi rogitabit. . .

G E T .4.in te [par efl.

P H O R M l O.

au, mm,muid ire t!" f G z r A.tu impulijü.

P H O R M I O.fi: opiner.

G E T A.fidweni.

P H O R M I O.Cela fanent.- jam inflrufla fun: mihi in arde

confina omnia.

G E T A.01421 age: t

fi ’ P H O R-R E M A Il Q U E S.

431’111: Hoc Ifltlltïl.] Tu «fait la faute,(n. lnmmm que les Latin: appelloiem muez-am , a:les Grec: (racornir, étoit une elpece de farce compo-fe’e av:c du lait. du fromage. de l’huile . des œufsa: d’aurres ingrediens. Ce Vers de Tcnnu ’

Tu" bac intrifi: . (ilii «une a]! endeuilla»

Il! me de ce Vers de Callima’w. ,

* Té:

LE PHORMION. 77,:G in 1* A.

n Furieufemenr.

P H o n u r o u,Mon pauvre Phormion , c’el’t fur toi feul

que toute cette affaire va rouler; c’elt toi quias fait la faute, il fautque tu la boives ,. pre:pare-ton

G sa 1 A.’ Je te prie. ...

P H o x u x o u.S’il me demande. . ..

G I T A.Nous n’avons d’efpoir qu’en toi.

P H o R M t o H.M’y voila. Mais s’il me répond...

G z 1- A. ATu nous as poulier. à cela...

P H o x u r o N.C’elt là l’afaire. . .

G s r A.)l , Ne nous abandonne pas.

P H o n M r o u.Tu n’as qu’à me donner le vieillard 310th

mes mefures font prifes dans ma tête.G a r A.

Que vas-tu faire?

. [P H o [àTris xgîr l’ouïe" h 3734,41"! [marri-trinIl fait: qu’il: mais": la [une qu il: ont faire. 4

Mais cela ne peut être touffu: en notre Langue, il afilu mettre un équivalent. .

s. Si l o a r 1A: r un] S’xlmedemnide... Phormiumn’écoute point ce que lui dit 6m, il penfeice qu’ila à rependre au vieillard.

I Il. F 1:1

30

15

m

w raoumraP H O R M ’I O.qui! vin nifi mi me: Pbdnùtm;

arque ex "imine Incunifiant!» eripiam , arqua in me 0mm»; in»;

deriwm fini: f

- G E T A.O «air finis, arque 4min: ! verlan hac fige,Phormio ,

Vertu, m ijlhu fortitudo in nervant trumpatdenique.

P H O R Il! I O.ah,

Non in: efl: faflum (Il peritulum, jam pedum

wifi: efl via. I9440! me (enfer bombas jam deverberaflè affluead imam

Hafizite: 9 tu") du: .1 que magi’ nævi , tantejæPiur.

Culodum, en tanguant injuriarum avili i mi

jcriptam ditam P vl . G E T 1.6.344111 Iflhuc 3

P H O R-, v REMARQUE&’12. Furruu zsr un tueurs . 11m un

a un v in a s1 vr 1.] Ce n’a)! par d’uiourl’bmquejuin: mon ApprrnlljfÎith: [à fm bien où je maltraite pif,Ce pillage cil diriicile , ô: il me lamble qu’on nel’a pas bien explique Marina fut rom s’y cil for!trompe. quand il :1 Crû que c’était ici une merapho-ri: litée des chiens de cliziflb. Cm vient de dire àlemion qu’il upprclieude que (on LiudLice n’abourif-le a lui faire meure les fusain): pieds. Phormwn pourle rnflurer répond . on’il ne fairpas ce merier llid’uufiiourd’lzui . à: qu’il fait fait bien ou il mettra le pif:pour dire qu’il [un Mm le tirer d’uflïixes. à: qu’il

ne leur nullcmuit mis aux lcrs. "13, QL 01’ tu crane: nourri: un 121-"

’ v a l-

4-4

LE PHORMION. 79P H o a M r o tr.

Que demandes-tu linon que Phanion de-meure, ne je tire d’intrigue Antiphon , à:

ue je tourne toute la colere du vieillardur moi?

G a T A.O le brave homme, 8c le bon ami! Mais,

Phormion , je crains bien , que comme celaarrive louvent , ce grand courage n’aboutilfeà te faire mettre les fers aux pieds.

P H o il M 1 o N.Ah ne crains point , ce n’eft pas d’aujour-

d’hui que je fais mon apprentifiage; je raitort bien ou je mettrai le pied. Combien crois-tu que j’ai battu de gens en ma vie,tantBour-geois qu’Errangers, 8c battu à les laifier pres-que morts? Plus on fait ce métier, plus on lefait finement. Dis-moi un peu, as-tu jamaisouï dire qu’on m’ait appelle en Jufiice pourme demander réparation?

G a r A.Pourquoi ne l’a-t-on pas fait?

P H o ir-

vnlnuauu osque A) IICIMJ tonlieunoir-ru qu j’ai battu de sur: m ma via (au. Il eh bolde remarquer ici le mot daubant" pris meraphorique-ment comme notremot hem, pour maltrairter. fai-re des piecesôtc. car Hormis» ne parle pas ici decoupsdonnes.

14.. Quo un" I Novr, TANTO snrxus.]Plus: un a [un ce Initier, plu on le fait fâchent. Celapeut vouloir dire, plu: je fin mon mâtin, è plu: fou.un: je l’un". Mais j’aime mieux croire qu’il s’efibrouille, 8: qu’il annvetfe’ les termes . au lieu dedire M ppm , mm "mgr: un. Ce leus la efl beau-coup meilleur, 8e s’accorde mieux avec ce qui pie-cade.

2o. D r-

20

15

La ; PHORMIŒP H O R M I O.

[milanquia non un accipitri tenditur , aequo

fifi male juin»: nabù. illis, qui nil fadant,

tendimr: . . Vgain enim in illisfruflu: ejl, in illi: open: lu-ditur.

Alii: aliund: efl pendant , and: aliquid Abradi[une]! .-

Milai fiiunt nihil ejfe. Dim, Dam): damna-tion domum : *

Alan notant hominem charma filpiunt,muquidam finnmia ,

Pro mulefitia bentficium fummum volant red-de".

. G E T A.Nm [une fini pro marin 451110 tibi refirri gra-

tu.l p H o R M 1 o.1mn enim hmm flux" pro marin gratiam "si

mon.Yen: ajymlwlum venir: , unfium , aigus lau-

mm à Minas,orio-

R E M A a Q U Y. s. ’an. Drcxs. DUCENT bunuruu boulin]

Tu me 11mn que i: leur jan «mugi, à qu’il: "l’aune-unau! dm. eux. Cru par le Droit les dcbitcuxs quin’uoiem pas (chables, cloicnt adiugczalcuxscxean-

dus. v24.1Mo au": xzuo un: no lllljïo(FIAT! Au [la l IlFilï.] 6’111 flûtât "que laSugnnm [an pour mm in Il faut f: fouvcnirquc c’en:un par fit: qui parle, à: les paumes avoient accou-Iumc d’dppcllcr Ron . 1mm Sunna", aux aux dcpcncdc!Î1u.-ls ils VIVOicnt On prclcnd que du temps .114-10110410". CODICmpouËn d: 31:04:;er le Roi Stlmnf

aveu

LE PHORMION. 8x.«A P H o n M x o N.Parce quion ne tend pas des filets au milan

nia l’épervier , qui font des oifeaux qui nousfont du mal; mais on en tend à ceux qui nenous en tout point. Car avec ceux-ci il y aquelque choie à gagner, 8c avec les auna onperd f: peine. Le danger en toûjours pourceux avec qui il y a quelque choie à prendre.On fait que je n’ai rien. Tu me diras que jeleur ferai adjugé , 8: qu’ils m’emmeneront chez

eux , bagatelles , ils n’ont garde de vouloirnourrir un fi grand mangeur , 8c ma foi ilsne font pas niais de ne me pas rendre un fibon office pour les méchants tours que jeleurai jouez.

G n r A.Antiphon ne (auroit jamais airez reconnaî-

tre un fi grand fervice.P H o n M I o N.

cm plutôt ce que les grands Seigneurs fontpour nous que nous ne fautionsjamaisaflez re-connoitre. N’elt-ce pas une chofe bien agréa-ble de ne parler jamais d’écot? d’être. tous les

. , joursavoir un paume appellé Pharmion. 1l ell: toujours cer-tain que ce nom convient fort a un parafite, au Plur-uu’m. comme Ccfimlml l’a remarqué dans res bellesnous fur les aman" de Tbcopbmjrc, cit me dumoeGrec pitonna qui lignifie un panier , fifimm , on unun: avec lequel les panâtes alloient: au marchémarc’exoir ordinairement les parafâtes qui étoient chargésd’aller faire la provifion. c’en pourquoi nousvoyonsdans 1’15.»qu que curium étoit ficonnu au marché.

:5. Tua A: ÏIIOLUM Vlnlllfi] N’ejLnpu au,cbafi bien guilde de u p41" jurai: 4,5501? Do:en nous apprend que zone ce: endroir n’en pas me

., Tom HI. ’ F * J’ai.

30

3:; PHORMIO.Otiofirm à anima; qui» in: a "une! jam;

tu abfiunitur ,Dam tiôi fit, quad placent r in: ringitur ; ra

rida: , iPrior bibus , prier decumbar r «tu lubie app-nimr .P

G E T A.946d ijllmc vertu a]? r

P H O R M I O.ubi tu dubim, quillant; otiJ’mm.

H45 ,quum rationna incas, qui?» [frit flafla,l a quàm «reflux;154 qui pub" , non tu hune habeas plan: fic:

fente»; Dam» æ vG E T A.

Senne ale]! , vide quid agir. prima initia :1!«arrima :

si mm [uflinueris , poflilla jam , ut tuber, 1:4-

du lien. A C T U SR E M A R Q U E 8.

nunatak". mais qu’il efl imité de la fixie’me Sa-me d’Ennr’u, où un Pamfire dit

Qui": fin un 14m. [auna qui!» advenir.Infini nadir, media lambin ,du", Cclfiu. lapina exjiztfi’am impro.M0: un! durite: nuis"!!! hm, quidraja Donna. en) mimi r p! D106»! falun"la wifi: du» du: [171113, tu ridons 1mm.

,, Cal en arrivant vous n’avez aucun fond dans la,, tête, vous êtes lavé a: parfirmé . prêt à irrue: des.. machoires: le bras mon!!! iufqu’an coude. gai.,, la tête levée , attendant laproye comme un loup. Un.. maman après quand vous êtes arable , que croyez-,, vous que penfe le Maître! bons Dieux! il regnrden les mets en enrageant,"&vous les avalez en riant.

al. COINA nvn A A rrokrru 1.10» un:[in Un Min. Mo: a mot; on m: fort un "Parlon-

. - - - tu».

LE PHORMION. 33jours baignéëcparfumé-E de n’avoir jamais au-cunembarras dansl’efprit ? pendant que le Maî-tre cit accablé de foins 8: de dépenfe , de n’avoirqu’à le réjouir? de rire (on fou pendant qu’il eu-

rage? on boit le premier : on le met à tableavant tous les autres : on vous fert un ambigu.

G n ’r A.

Quel mot cit-ce neP il o n M r o N.

Un repas ou il y a tant de difl’crents metsque l’on cit en doute 8c que l’on ne fait quechoifir. Quand tu auras bien confideré de quel

ri: (ont toutes ces choies , 8: l’agrément que].es ont , pourras-tu t’empêcher de prendre pour

ton Dieu fur terre celui qui les fournit?

pG n r A. ,Voici le bon-homme, tiens-toi fur tes gar-des. Le premier choc el’t ce qu’il y a de plusrude; fi tu le foûtiens , tout le relie ne fera

que jeu. A C T Etous. Mais cela n’eü pas fupporrable en notre Lan-e. Heureufemenr. nous avons en Françoisle mot

d’ambigr, qui dt pref e la même chofeqne le cm«si. des Ltim. e il: bien qu’à la rigueur un au-hg», comme Me leur: del’Academie Françoilel’ont

parfaitement bien défini . cil un repas tellemententre-mêlé de viandes; de rageurs, de fruits, 8e deconfitures ’on ne (auroit dire . fi au un fouperon une en arion. Mais «au dahir étoit aufli la mêmeehofe , les viandes étoient mêlées avec les fruits.Terme dt peut-être le" premier qui a dit en; dubia ,mais il raidira Phonation-de Püfliflqui dan-TaTragedîe appelle’e Pnibæa, adiz un jour douteux, pourdire un jour fi rem ivd’e’venemens heureux, qu’on

ne fait. lequel doit aire le plus de joye. . p0 MM varie dallaient à infirma: a)": dilua.

Purpura- en [Il genitif pluriel pour pnfpmrum 8’:«me pourupiofum , plenum. É ,

r a

a PHORMIŒnæwæmæmowemæwomæACTUSSECUNDUâI

SCEIinHD E M 1P HO. GETA. PHORMIO.

HEGIO. CRATINUS. CRITO;

DEMIPHQ ’N am un: wigwam contumeliofmr I

1 Auli i: [4624m injurier» , quem. bu cf!

mûri! . . l’Adefle qufi. L iG E T A.

iront: e11.I P H O R M I OÙ

. qui» tu hoc âge. fi;34m ego hum: regimba Pro Daim immortalium

fidem , ’ I iNage: Phonium Je honrjrbi cognatom Dam-[lm fEn»; Demipho mgr: ejfe rognure»; r 1 .

G E T A. »i I nager.D E M I P H O.’Ipfum (Æ opinor , de quo ogebom. jèqttimini.

PHORMIQ ’Negue du: patron: je foire , qui funin

G E-nEMAnquea Ir. En ungunu c v r guru.) dumwuiiamnü

«1’5de Demiphm parle a ces trois Avocatsqn’il ame-

ne avec lui . 8c qu’on avoir en tort de ne pas mar-quer entre les perfopaages de cette Scene. *

’- a 4. Il I

--r..’v - .

PEÛR.AC.IL 30.11. Tom-3.

-bw.r- «c’est. . .-valu.,, ,.

.iîflfitîk .v 4 f .v .1

LEPHORMION. se

WQWWÆŒÆACTE SECOND.

SCÈNE Il.Dnurpnon. Gin-A. Pnonnron.

anrou.CnArrnus. Cnlrou.» D I M 1 p a o N.

AVez-vous jamais ouï dire qu’on ait fait àqui que ce foit une injure comme celle

que je viens de recevoir? Venez m’aider , je

vous prie. .G a r A.Il cit en colere, ma foi.

P H o n M 1 o N.Tais-toi, il, il, je m’en vais le mener ba-

isant. ODieuximmortelsl Demiphon ofe foû-tenir que Phanion n’en: pas (a parente? De-miphon oie foûtenir que Phanion n’el’t pas fa

parente? - ’ ’ IG I "r A.Oui afl’urément il le foûtieno

D nMIPuoruyVoila fans doute l’homme dont je vous pas

lois, fuivez-moi. p . -. . .. . P B o n il r o N.Qu’il ne fait pas même qui étoit ion pere ?

fi . v 0 . . l .. l.4.]nr zoo nunc natrum] fait» pairlemer Mm. agita: et! un terme de guerre .’ Il fi-’purifie MM un àffidn, Mm, mon" 0mm. -

l.l a ardil-

10

15

10

86! .”ŒH.O’RV’MIIO."-”

G E T 4.magna

P H 0 R LI I O.Nt: srilphamm iffum fare, quifuerit!

- G E T A.. negat.P H O R 1H I O.flair! 33m: relié!!! a]? mifim, igmmtur pareils,Ncglegitur îpfa. vide aurifia quidfitcit!

G E T J.si [74mm infimuialzis ava-rial, male 41111:".

D E A! I P H O.O abriant! miam me alla «calfata»: adu-

nit iP H O R M I O.

Nm» jam adolefimti nihil a]! quidjùmnfeam,si illum minus nant, 3161W huma jam gran-

dior ,P414120, mi in 012m «du en", ruri [en5; comindœt: ilu’ agnat: de uofira par:

Colendum habebat. ftp! interna mibi [auxNarrabat, je hum: 119312ng tognamm fluor).A: que": www! qui. :ga mûrir: in un ap-

tumum. -

’ , ’ G E T A.rident te, atque lllum. ut narras!

k P H O R-I I M rA 11 Q U I 3. .;I. V!)nAs n A1041: 11.1. un , UT un-Il L] 9m lui à tu" A)". in mu ce qu: tu and": .gal-W: impuni (tu mon en, m’en: bien autor. On .adonné la; çaflùe En: 414.qu gplications, qui meparoiŒeujouzcs for: daignécsAu rait-able fans. Pha-nzm vient de dire quîl n’avoit jamais connu un a

I - . hom-NI h j

LE PHORMIQN: fi, G n T A.. ’Afl’urémem’.

P a o a M 1 o n.Et qu’il n’a jamais connu Stîlphon?

G a r A.Aflmémcnt.

P a o n n I o N.Parce qu’elle cit demeurée pauvre 8: mirera-

ble , on ne veut pas connoître fon perc , 8c on laméprife; voyezje vous prie ce que fait l’avarice !

G l T A.Si tu vas accufer mon Maître d’avarice, je

ne le foufli’irai pas. Enfin: là je u prie.D a M 1 P a o u.

Quelle hardiefie l vient-il encore m’accufer8c fe plaindre tout le premier?

P H o n M x o N.Car pour Antiphon , je ne finnois être fâ-

ché contre lui s’il ne l’a pas fort connu , parce

que ce bon homme déja vieux, auvre 8: vi-vant de fan travail, fe tenoit or inairementàla campagne , où ilavoit affermé de mon pet:une petite maifon u’il faifoît valoir; 8: je mefouviens fort bien elui avoirfouvent ouïdireBue ce parent ici le lméprifoit. Mais , bons

ieux, quel homme c’étoit! je n’ai jamais v0

un fi homme de bien.G a 1 A.

Que lui a: toi ayez été tout ce que tu voudras;que nous importe? tu vas bien nous en ganter.

a o x-homme de bien) que www: En!!! «le GIN xvida: u d’un alla, ce qui en un fume de à;gu’il si: le! un ce "me vendra, (r ni nflîg; à: ce.punks, a! mu, tu un"!!! vina Monter. «unm! avœnnpoimadmizauf.

. e r.

33 "-.PHORMIO;pHoleq lahi in main»; "mon .-

Nam ni in; mm exiflumaffem , manquant mmgrave:

O]: han: inimicirias taperont in emflram fami-liam, v

glu)» i: ajpernatur nunc Mm inliberaliter.

G E T A. , ’1,5 Pergin’ haro abfinti male laqui, impuriflîme!

P H O R M 1 O. *pigea?» 4140m [par illa efl. l

G E T A.ai?! tandem, carter?

D E M I P H O.Gala,q

G E T A.Boazorum cxtortar , legum amarrer.

DEMIPHQGçtq.

P H O R M I O. L3400513.

G E T A.l qui: homo dl? chaux.

DEMIPHQ’ me.azr4 Av a. nabfmii tibi

Te indigna: [que digna: [entremettes l30 Nvmqunm æflavit dime bodie.

, .

yfIDzMIpHa’ »-1,4 . "V? l. L h , A ohç, defme.ddokfiemœrîmum a!» «je: botta manie expa-

to, l l - .si tibi plume poti:;efl , miln’ tu "flafla: :944m:

fi-..

LEtPHORMION. 89P H o n M r o n.

Va te promener. fllvce que fi le ncl’avoisconnu pour un homme de bien , j’aurois arti-ré fur ma famille un fi puzllant ennemi pourl’amour de (a fille, que ton Maître meprilelimal honnêtement?

n G n T A.Maraud, tu continuës de dire des injures à

mon Maître en ion abfence?P H o a M 1 o N.

Je ne lui dis que ce qu’il merite.

l G E r A.Tu continues, pendard?D 1 M 1 p H o N.

Geta.

- G 1 r A.Voleur public, Faulïaire.

D a M 1 p H o M.Geta. n ’

PaonMron.bdr.Répons.

G n r. A.Qui cit-ce! ha, ha!

D a M 1 p H o N.

Taxi-toi. lG z r A.Monfleur , d’aujourd’hui cet homme-ci n’a

celle de vous dire en votre ablence desinjuresgue vous ne mentez point, &qulil meritelui-même.

D E M x p H o N. e’ Oh, c’ei’calïez. Mon ami, avec votre per-

million , la premiere choie queje vous deman-de, c’el’c que vous me répondiez , fi cela ne11011; incommode point. Qui étoit cet ami dont

’. F 5 vous

90 rHORMIo;51mm mitan; muni aisfuhfe Mur»; explant

mibi ,Et qui cognatum me fifi ejfc dirent:

. P H O R M 1 0.3; Prnmde expijcan, quafi mm flaflas.

D E M l P H O.influa!

P H O R M I O.in.

D E M I P H O.Ego me nage .- tu, qui ais , "lige in mame:

"am.P H O R M I O.

Un, tu jobrmum tuum mm nous?D E M 1 P H O.

mitas:Bic mmm.

P H O R M I O.nome»! maxime.

D E M I P H 0.quid "me un: r

P H O R M I O.PME horde, rumen perdidi.

D E M I P H O.l hm, quid ais?P H O R M I O.

Gaza;4° si id quad olim liman lfl , fabjiu:

îNau dico .- guafi non norifltmmmm edwnis.

132i

LE PHORMION. 91vous parlez P Expliquez-moi cela , je vous enplie , 8c en quelle mauiere il fe difoit mon pa-

rent? ’ vP H o n M r o N.Vous me le demandez comme fivous ne le

connoiflîez pas.

D E M l r H o N.Je le connoillbis? moi?

P H o n M 1 o H.Sans doute.

D n M I p H o M.Je le nie. Vousquilefoûtenez, prouvez-le

8C faites-m’en fouvenir.

P H o n M I o N.Ho ,ho, vous ne connoifliez pas votre pa-

l’eut!

D z M x p H o N.Vous me faites mourir. Dites fort nom.

P H o n M 1 o N. -Son nom? volontiers. Il clamhetemm qu?

a oublié. sD 1; M 1 p H o N.Dîtes donc, pourquoi ce filcnce?

PHoRM10u.ba:.Je fuis au defefpoir , ce nom m’en échapél

D E M I P H o N.Quoi? comment? ,P H o n M I o 1v.Geta, fi tu te fouviens du nom que nous a-

vons dit tantôt, fais-m’en fouvenir. *I-lé,hé,qu’ai-je affaire de vous le dire, commefi vousne le laviez pas? Vous venezici pour Inclur-prendre.

D n-; ’ Il twjfi a; ne.) teuf! fin hm. pour donner [inI (En: de [si dénuai», [Un fanent-pho- finitude.

45

50

92. . P H O R To.D E M 1 P H .

Egm’ autan; tenta 3

G E T A.Stilpha.

P H O R M I O.algue ad", quid me?

Srilpha. -D E M I P H O.que»; dixti? "

P H O R M I O.Stilplyomm, inquam. novera.

D E M I P H O.Neque ego illum noram, neque "filai ugnatm

fait , -ânfquam Mo nombre.

P H O R M I O. . , .item? mm te hmm; fadet fAt fi talentûm rem reliquiflet dam.

D E M I P H O.Dii lilvi mais fadant. ,

P H O R M I O.- v primas (En memoriter

Pragmiem wjlram ufque ab ave atqne que»profanas.

DEMIPHQ qne ut dicis. ego fi , mm advenrflem , qui nnhiCoguam sa rafler, liure»: .- itidem tu flue. ,Cade , qui cfl pognant

G E T A. I[Jeux rufian rafle: hem, tu cave.P H O R-

nEMALQUEa .Q-49. Ire v1 a r c r 3.] juponnas. Les Latin! di-foient in a: dia), dans le même feus que nous dr-hsaiuflml; 85 . mon" (in: , pour nie! il]:qu’on vient d’entendre; en «a une «pour: iront-

que

LEPHORMION. 93’D n M 1 en o u.

Moi pour vous furptendrc?G a T A.

Stilphon. ’P H o n M I o N.Au fonds (En m’importe? Stilphon,

. n M I P H o

Qui Î vP H o n M x o u.Stilphon, vous dis-je. Vous ne connoifiîez

autre.D n M 1 p H o N. ’

Je ne le connoilfois point, 8e qui plus cit, jegai de ma vie eu aucun parent de ce nom.

P H o n M I o N..Efl-il poifible! n’avez-vous point de boute?-

s’il avoit hilïé’rde grands biens...

D l M x p n o N.Que les Dieux te confondent.

P H o n M I o N.Vous feriez le premierà dire par nom &par

fumom toute votre généalogie depuis l’ayeul 8e

le trifayeul. ,a D a M I p H o N.Jufiemcut. Si je fuife arrivé à tern quandl’afi’aire fut jugée , j’aurois expliqu nos de-grez de parenté. Faitesnde même, vous,dites,comment cit-elle ma parente?

G a 1 A. I.Ma foi, mon Maître, vous le prenezbien.’

Les. Mon ami (onge à toi. P Hon-t dix talent. ïque qui fignifie le commue de ce qulelle dît. on

n’a pasiconuu la grace de cette expreflîon quand ona induit , la! Uni]: 1mn prend: au mon v .

l 1 n 5.. QIAIQQ- l

55

fi

m f’PHORMIQP H O R M I O.

DilnciJe expedivi, quibus me apurait;Sudicibux. mm, idfifalfum 1mm, filins

Car non rdellit 3 q ’D E M I Pi H O.’ filin»; narra: mihi?

Cuju: il; [lubine liai, a; dignum a]! , non pa-t: .

P H D R M I O.A! tu, qui fapien: es, magiflmms mali.judicium de and"): mafia iterum a: reddant N...

H .-

glnandaqnidem fila: ragua: , a fifi lite:Hic de adam cula bi: judicinrn adipifcier.

D E M I P H O.EÆfafla mini injuria (fi, wrumtamenPotins quàm lite: fifi", du: and»: in audiam,Jtidem ut rag-natta]: fit , il quad [ex film.Doum dan, aidai: hune , minas quinqua ac-

ripe.

P H O R M I O.En, bu, hl, homo fanais!

D E M I P H O. e », v quid efl’? mm: inique»: affala rAn ne hoc qnidm ego adipifmr, que j»: pu:

Mitan: pff ! l’- ïP H O R M I O.[une tandem guzla; du!» item ne munirai:

ubi abufu’ 11:, ’

Mer:

REMARQUES.

p st. Quennoqvi une son" trouas.)Cd je lui bien que vous En: le Rai M. Cc maître hi-pon ne pouvoit tien dire de plus (on. Car dans

Yl C

LE PHORMION. 9gP H o n M x o N.

J’ai expli ne cela fort nettement devant lesJuges quan il a fallu. Pourquoi votre fils nel’a t-il pas refuté?

D n M 1 p H o N.Me parlez-vende mon fils , dont la roture

cil au elTus de tout ce qu’on en peut dite?

P H o n M r o N.Mais vous qui êtes plus fage , allez trouver

Meilleurs les Magifirats, afin qu’ils remettentl’affaire fur le bureau; car je vois bien quevous êtes le Roi ici, &que vous avez le droitde faire juger une même allaite deux fois.

D n M I r H o N.Quoi que l’on m’ait fait injuflice , cepen-

dant plûtôt que d’avoir des procès , 8: que devous entendre, je veux bien faire tout commefi elle étoit ma parente , 8c payer fa dot pourfatisfaire à la Loi. Tenez, allez la prendre,voila quinze pifioles.

P H o n M r o N.Ha, ha , ha l le plaifant homme!

D n M r a u o N.Qu’y a-t-il donc? Ce que je demande n’en-

il pas juflei se ne pourrai-je pas obtenir ce quele droit accorde a tout le monde?

P H o n M 1 o N.N’y a-t-il que cela ,je vous prie? Quoi après

que vous aurez abufé une honnête fille , ilvfous

en

ville libre commedrbmr, rien ne pouvoit paroirreplus unique que de faire remettre (in le bureauune a alite défia jugée.

4°. Q1: o a

w ’PHORMIŒMartedem dan la: jubet et , aigu: amine":

un ,Ut ne quid turpe tivi: in [a admirantPropter egeflatzm, pomma jufla cf! dari,Ut un» une 42mm daguet 3 quad tu vous.

- D E M I P H O.’IM, proxumo quidam .- a: ne: and: I du! gamméab nm f

P H O R M I O.

. - 1 abc.Atrium, niant, ne agas.D E M I P H O.

non aga»; l «imo baud definam ,Donc: perfiœra lm.

P H O R M I O.ineptix.

D E M I P H O.v fin: mode,

P H O R M I O..Poflremo mm» nihil ni nabis , Demi)!» (fi.Tu»: efl damnatu: gnatus, non tu , nant mehammam: jam 4d duundum 4ms.

D E M I P H O.amuît; ba

J114»; patata, qu; ego 7mm: dico , dicm:

du:R E M A R Q U E S.

70. Qu o D T u v n r A s ] Voila ce que la loi "101kin. E! r’rfl "d’une"! a que 1mm guinda. , quelles cou-leurs ce fripon donne à Yes raifons cnfaifantvoir que

Dtmi-

LEPHORMION. 97-fera permis de la renvoyer en lui donnant,comme à une Courtifane , la recom penfe de fouinfamie, 8: les Loix le fouffriront? Les Loixn’ont-elles pas plutôt ordonné que les filles desCitoyens pauvres feront mariées a leurs plus pro-ches parens , afin qu’elles palTent leur vie avec unfeu] mari , 8e quela pauvreté ne les force pasâfaire des chofes indignes d’elles? Voila ce quelaLoi ordonne &c’elt ce que vous défendez.

D a M I a H o N.Oui, elles feront mariées à leur plus proche

parent: mais nous, d’où femmes-nous parens?ou pourquoi?

a P H o n M I o N.C’ell allez ; ne parlez plus d’une chofc faî-

te.D a M r v H o N.

Que je n’en parle plus? j’en parleraijufqu’à

ce que J’en fois venu à bout. -P H o n M 1 o N.

Vous radotez.D a M 1 p H o N.

Laiffez-moi faire. vP H o n M x o N.

En un mot comme en mille, Demiphon;nous n’avons pas afiàire à vous. C’en votrefils qui a été condamné, 8: non pas vous, carvous n’étiez pas en âge de vous marier.

D a M x p H o N.Il flot que vous vousimaginiez que tout ce

que je vous dis, c’efi mon fils qui le dit, au-tre-

Dmiphm veut le contraire de ce que vent la Loi!and "a un: cf! fort grave, je l’ai un peu ércndudans ma Traduflion pour le faire mieux (catir.

Tenu Il]. G 79. Tu-

80

o

w PHORMIŒdu: guide»: mm 1mm hac ipfum probibeba da-j

ma.

. G E T A.1mm: efl.

p H O R M I O.tut: idem malin: fiæris.

D E M I P H O.Iran: a [arums fare" me advarfiam mil,Infllix 3

P H O R M I O.mentit bic un, tametfi [adula

Dijfimulat.

’ GETA[me halent ti6i primipîa.

P H O R M I O.tain, quad a]!

Fernndam , feras : mi: dignum llaflisfmris,Ut amici inter ne: finaux.

D E M 1 P H O.V egan’ aux»; expetamAmicitiam 3 au! le wifum, au: audimm m-

hm?P H O R M I O.

si cancardaôi: mm illa , hababis, que man;Summum) ablecîet .- rzfpiu crama: tuant.

, ,D E.azuanqvas79. Tu" un nexus "en r 1.] Vanne me; pas fi méchant qui vau; 41m.. Cet endroit a

embarrafle tous les lmerpreres, ô: ce qu’ils .0l’ll ditpour l’expliquer cil plus chleu; que le une même.je croi en avoir trouvé le Vexin-able fens: lln’y au:

’ e

LEPHORMION. 99trement je le chaffcrai de ma trianon avec cet-

te femme. - lG E r A.ll cit en colere. .P H o n M r 0 N.Vous ne ferez pas fi méchant que vous

dites.’ D l. in à p H o N.

Malheureux , veux-tu donc faire toûjoursdu pirque tu pourras contre moi?

P H o rt M r o N.Notre homme nous craint , quelque beau

femblant qu’il faire. 4- G a r A.Voila un heureux commencement.

P H o n M 1 o N.Vous feriez mieux de ioulïrir de bonne gra-

ee ce que vous ne (auriez empêcher; 8c oeilune aé’tion digne de vous , que nous demeu-

rions amis. .D x M 1 p H o N.Moi que je recherchafl’e ton amitié , ou que

je vouluiie t’avoir jamais vu ni connu?

P H o a N r o N.Si vous vivez bien avec elle, vous aurez une

bru qui fera la confolation 8: la joye de vouevieillech s Confiderez l’âge où vannâtes!)

141

de plus fimple. A la menace que Demiphan vîent defaire qu’il dallera l’on fils avec fa femme. Phorminnrépond Turc de»! malin: jeun). n Ah . Moulin", "Ml!au me: lieux que vous ne dira.

G:

toc PHORMIO.’D E M I P H O. , tTe autan.- tibi halas. . ;P H O R M I O.

mima ocra hum.1) a M 1 p H o. . .

I * lm un .Sali: jam carbonata efi a N25 tu palma: mIFliner»

Abduœre, ego illam ejiciam. dixi, Phamia.P H O R M l O.

si tu illam anigm’: ficus , qui»; digamma a]! Il:

hmm ,Dira)» impingam tibi grandem. dixi, Demàûba.si quid opus finit, bau: , dama me. r

G E T .4.intellego.

emmenassent-assenasse apex-:544:

ACTUS SECUNDUS.S C E N A lII.

leEMIPHO. GETA. HEGIO.CRAI’INUS. azura.

DEMIPHO.Uanm me mm , a [alicitudim affûtGnatus, qui me a f: hijœ impetûvit mat-Ç

un .’ j pNeque mi in confinait!» profit , ut [41mn faim,fit"?

a

LE PHORMION. la)3 ’DnuIPHON.

Va-t-cn au diable avecta joye acta confola- Ition, pren-la pour toi. - -

l’ H o n in 1 o N.Ne vous emportez pas.

D n M I p H o N.Songe à ce que je te dis; c’ei’t allez parlé;

Si tu ne te hâtes d’emmener cette femme, jela mettrai dehors. Voila ce que j’ai àte dire,

Phormion. -I -P H o a M 1 o N.

Si vous la traitez’autrement qu’on ne doittraiter une femme de condition , je vous feraiun bon procès; voila ce que j’ai à vous dire,Demiphon. bar. Si l’on a befoin de moi, je

ferai au logis. -G n ’r A. bas.

J’entends. u

auwwwafiùàwskuvw .ACTE s E c 0NÇD.»

as c E N E 111.

D EMIPHON. Gaïa. fluoient!Cuit TIN’U s. ac 111.11an

DILMX.PHON»: -DAns quels foins 8c dans quelles inquietu-

des ne m’a pas plongé mon fils, en s’em-barraifant 8: en nous embaumant tous dans cebeau mariage.- "Encore fi après cela il venoit

. v l G 3 a mai,

Io

15

En: PiHORMlO.’ .Îfluid de hac ra dime, quidwfit fentemie.AH a». fifi, radierinu jam. a» magma,

muni. . , , - , K . îG E I A. 1 z ’la. D æ M r p; H o.

wideris qua in Iata res [me fier.MM aga! die, Hegia. .

,- . H E G r o.ego? Cratinum enfla,

si tiéi videtur. rs D E M I P H 0,.

, die, GratinC Il A T 1 N U S.

mena ou? v

D E M I P H O.

Te. 1 r 7CRATINU& [MMego, que in rem tu": fun, en veiim fait".

si; bac videur, quad te aliforme lait filin:ligie, reflitui in integrum equam ejIe, a Iva-

num: . . . -E: id impatrdèis. dèxi. ID E M I P H O.r die une: , Hegia.

H E G I O;Ego fedaii bible: dimflê credo. flexion 114913,.

94m benzines» m [munie :- [une attique mas.Mie’zi "au videtur, quad fit faillir» legibus,

Refcindi piffe sa! trope iucepra e12:

E M IPHH o. .. ,.i H ,; , dii,.Cma. k

I CRI- l

LE PHORMION. 103à moi , afin qu’au moins je puiii’e (avoir ce qu’il

dit, 8: quelle en fa refolution. Geta, va voirs’il cit revenu.

G n -r A.J’y vais.

D a u x p H o N.Vous voyez , Meilleurs, en quel état cit cette

affaire ; que iaut-ilqueje faille? Hegion, parlez.H a G r o N.

Moi? C’efl à Cratinus à parler, fi vous letrouvez bon.

D a M i P H o N.Parlez donc, Cratinus.

C n A T i N u s.Qui moi?

D a M x p H o N.Oui vous.

. C l A T I N v s.Moi , je voudrois que vous fifliez ce qui vousfera le plus avantageux. Je fuis perfuadé qu’ilcit jufie 8: raifonmble que votre fils foit relevéde tout ce qu’il a fait en votre abfence : 8cvous l’obtiendrez; c’eit mon avis.

D a M 1 P H o N. I,A vous , Heg’ion.

H a G 1 o N. .AMoi , je croi fermement que’Cratinusa dit cequ’il a cru de meilleur ; mais le proverbe cil vrai,autant de têtes , autant d’avis; chacun a les l’enti-

mens 8c fes manieres. llne me femble pas quece qui a été une fois jugé felon les Loix , punieêtre changé; 8c je foûtiens même qu’il cil hon-

teux d’entreprendre un procès de cette nature.D E M r p H o N.

Et vous, CritoniG 4 l Cru-

10

104 PHORMIO.C R I T O.

Ego ampliur delibemndum oenfea.Re: magna cf).

H E G I O.nomquid (la: vis .?

D E M l P H O.feeifli: probe ;

Incertior fun; malta , quùm dodue». v

G E T A. . .neganeRediiflè.

D E M I P H O.frater efl exfpeflandu: mihi: i: ’

940d mihi dederit de hac re confiimm , id exfe-mer.

Peroonqmmm ibo ad portum , quand fi: recipint.

G E T A.A: ego Antiphanem quorum , ut , que 434 hic

fine , falot.

REMARQUES19- INC 1.110. Il!!! MULTO (VAN DU-

DUM.] Me voila beaucoup plus incertain que je MIMI.Il dit vrai, car de trois Avocats . les deux premiersont été d’un avis contraire . a: le rroifie’me n’a rien

(lucide.:3; A! zoo ANrrpNoNnu tu: EIAMJ Moi

i: vair chercher Juripboa. Après ce Vers on avoinois

celui-ci: . Sel

ACTUS

LEPHORMION mg. , C n r T o N.

Moi, je fuis d’avis de prendre plus detempspour deliberer ;’ c’eit une affaire de grande con-fréquence.

’ H n G r o N.N’avez-vous plus beloin de nous?

D E M r p H o N.Je vous fuis fort obligé, me voila beaucoup

plus incertain que je n’étais.

G a T A.On dit qu’il n’eit pas encore revenu.

D z M r p H o N.Il faut que j’attende mon frere , je fuivrai

I le confeil qu’il me donnera. Je m’en vais endemander des nouvelles fur le Port, de favoirquand il reviendra.

G a ’r A.

Mais moi je m’en vais chercher Antiphon ,afin qu’il (ache tout ce qui s’cfi palle.

sur la!!!" ipfiim vida in tempera bue fi "pipe".’., Mais je le voi arriver, fore à propos. " je l’ai m-tranche, parce qu’il cil ridicule, en ce qu’il lie ce:Aâe avec le rroilie’me. 8c qu’il efl impoliîble de trou-ver l’intetmede qui doit feparer ces deux ACtes, fi l’onreçoit ce Vers. Cela me paroit ineonteflable; cetteComédie n’auroit que quatre Aérer; je m’étonne queperforme ne s’en fait aperçu.

iîiî)CV à.9.

A a; ACTE

nÊiÏÎsQÏJi iâamnÈgouge, a sxëîgiâîâikiègâi s’îët."..’ ’ ’ s fUlÎÎiÏ. a; mg) et la) v

ACTUS TERTIUS.-SCENA I.

ANTIPHO. GETA.

ANTIPHO.ENimwra, Arm’ploa, multimoo’i: mm iflbae

anima vituperandus es.1mn: te bine airiijfe , a miam mandat» dedif-

[e qui: nom rAlias mon: rem aredidifii, quam te te,animada

enfant margis r *Nom , ut a: erant alia , illi une oonjiderer,

tu mon: ribi dami 213,Neqmd [lamper tram fidem denpta pater-erra:

ma t :Cujus nunc mifin fies 01».qu [une in te tmo

0mm: fin.G E T A.

Equidem, here , na: jam dodu»: hic te abfm-tem iaeafamm , qui abierir.

A N T I P H O.Te ipfam querebam.

G E T A.fed ea confit nihilo magie defeeimusi

AN-

LE PHORMION. :07

ACTE TROISIÈME.S C EN E I.

AN-r’rpH10N. Giron.

AN’rrpHoN.VEritablement aufii , Antiphon , tu es blâ-

mable en toutes manieres avec ta timidi-té. Falloit-il quiter ai 1 la partie , 8c confiertout ton repos au foin es autres? croyois»tuqu’ils feroient mieux tes affaires que toi-mê-me? à la bonne heure pour tout le relie , maisencore talloit-il pourvoir à la fureté de la per-forme que tuas chez; toi, 8c empêcher que laconfiance qu’elle a euë en tes promelïes,nelarendît malheureufe , elle qui n’a de reficurcenid’efperance qu’en toi.

’ - G E T A.En verité, Monfieur’, il yaiong-temps quenous vous blâmons de vous en être. allé dela

forte. . t r. ANT’IIPHON.’Je te cherchois.

’ G z r A..Mais avec tout cela nous n’avons pas perdu

courage. » . .il v, r A N-

x08 ,’ l’I-IOlI NIl O.ÎA N T I P H O.

Lagune , oblecra , quanta in loco fin: res 0

faunin mu .? .Io Nflmquid puni [14501:1 rG E T A.

nil niant. i xA N T I P H O.

«quid fpei par" e]! P

G E I A.mfiio.

A N T I P H O.r ’ ab!G E T A.

Nu thdria baud ceflà’ui; pro te miti.

n "’ANTIpHo. A"nibil fait nervi.

G E ’1’ A. .Tum Pharmio itidem in [me ra, ut in 4117:,

flrmuum hominem prælmit.

A N T I P H O.civil: z: fiait .2 r ’G E T34. ,zonfumvit urbi: admodum Imam; panera.

4 , . 4 A N-REMARQUES. - - V:-10.vaqu1! n pua r surirent?) Mon peu

fil]? 14:11:64 xl de un? Il demmdali ton pcrc ne roup-goum: pain: qu’il ait été de cancer: avec Phcrnmn,pour faire ordonner qu’ii époufcmk cextcvfillc; V

13. chru-nv [I vxxn x rnrlzu] P4r[a mlfim il a "min"! votre pan; Confutan efl propre-ment un terme de mifinc qnifignific [un aquam fer.1mm?) camptfint. Jette: de l’eau froide farde l’eau

. * . bOllil-

LE PHORMION. m9A N T 1 p H o a.

Dîqnoi , je te prie , en quel état font mestif-aires? quelle fera madcfline’e? mon pcre nefc doute-t-il de rien?

G a 1- A.De quoi que ce foit jufqu’ici.

A N T 1 p H o N.Quelle efperance enfin dois-je donc avoirâ

G 1-: T A.Je ne fini.

Ah!ANTIPHON.

G a T A.Mais je l’ail bien que Phcdria n’a cefié de par:

1er pour vous. 4A N r 1 p H o N.

C’efl fa coûtume.

G z T A.D’un autre côté Phormion a fait voir en

cette rencontre , comme en toutes les autres,qu’il ne s’étonne pas pour le bruit.

A N r x v H o N.Qu’a-t-il fait?

G z r A.Par (es raifons il a bien rembarré votre par:

qui étoit furieufement irrité. AN-

bouilhnte. avec un petit pot qu’on appelloît Il"!!!à; "un. Tùinm’m dans une Pica; appellée Saline:

toqua: abenum panada fend: Paul. confina! nua.-,, Quand le pot bout Hop (on, leCnifiniex l’appari-,, (e avec un pelât pot d’eau froide. " Et de là cemot a été heureulement dit de ceux qui calment, quiappaifcnt les emportemcns de la COICKG, quifontle:bouillons du fang 8c de l’efprit.

" I n. QI: All-

IS

10

no PHORMIO.A N T I P H O.

En Phormiv.G E T A.

ego, quad pend pana.A N T 1 P H O.

mi Gzta, 0mm: w: ami.

G E T A.Sic fifi baba»: primipitz , ut dico. allant tran-

quilla res efl .-Mdnjurufquz P1117410): pater :12, du"; lm; ad:

12mm.A N T I P H O.

quid au»: 4’

G E T A.nicha!

De du: confiIio velle fifi fat": , quad ad bancrem 1mm".

A N T I P H O.àmntu: matu: efl mihi venin hue filwm nunc

palmant, Gaza!NM), ut audio, par unnm ejus au: vivant

au: moriar fantemiam.G E T A.

l’habit; au adcfl.

A N T I P H O.ubinam 1’

G E-REMAIQQUES. ,,

18. QyANtu: Mura: 1:! un" Vin!!!une s A Lvou nunc r Arluou au: l’attentedu "un de mm and: me jonc dam d: furùufu alarma,and! Cette exptdfion efl: admirable; duriplwn ne(Il: pas . "une ne maint panax: 5 je (min: qu: mon on-4* "en". i sa: lans lui il ne pouvoir garder là lem.me. Il ne dit pas non plus . mu» au mu; paumâ-

e

LE PHORMION. tuA N T x p H o N.

Oh que tues unbtave homme, Phormion!G n T A.

Et moi aulîî j’ai fait tout ce que j’ai pû.

A N 1 I p H o N.Mon cher Geta , que je vous ai d’obligation

à tous.

G n 1 A.Les oommencemens font comme je vous

dis; jufqu’ici tout cit tranquille, 8c votre peredit qu’il veut attendre que votre oncle foi: deretour.

A N 1 r p H o N.Pourquoi l’attendre?

G x r A.Pour fe gouverner dans cette alfaire par le

confeil qu’il lui donnera.

A N T r p H o N.Que l’attente du retour de mon oncle me

jette dans de furieufes allarmes! car ma vie ouma mort dépendent du confeil qu’il donneraimon pere.

G n ’r A.

Voila Phedria.A N T L p H o H.

Où?

G:-7: «du que mon and: ne vina: pu ; car il ne (avoitpas li ce! oncle ne donneroit point un avis qui rui-neroit tomes les efperances. Mais il s’exprime d’unemaniere qui marque que (on efprit cl! envbnlance en-tre l’efperance 6c la crainte ,8: qu’il ne lait s’il doitcraindre ou defirer ce retour.

au. E c-

le;in. . - P il VOHR M I O;. G E T VA.

q muni , ab [34415414le exit formé

warranterons,2°,. Eccuu, A sur rnnnsrru sur ro- ’

x A 3,] Le voila quifin dl chmfis mùrrfi. Je n’ai’olë hnlÏarder dans ma rradufiion, le voila qui [on de[a paleflrl, qui cil heurcufement dit en Latin, maisen none Langue il ne prcfeme pas d’abord le Verha-

.blevl’ens, Gens appelle fort plaifammenr la mailbndu Marchand d’Elclaves, la palefln. le [in d’amis:de Pbrdrit Pamphila. dont ce jeune homme étoit a-moureux . l’y filifoir aller (ouvenr,car il mouroit depeur que le Marchand ne la vendît à quelqu’autre.de c’cll très iuflcment que cette maîron cf! regardéecomme un lieu d’exercice pour Phedria car il y cl!

I î bienQIÏÔEGQGQGËËESÜÎËŒEŒËQËG

ACTUS TE-RTIUS.’ .SCENA Il.

PHBZDRIJI. DORIO. ANTIPHO.G E TA. ï

in H Æ: 15 R I A. r.

.DOrio, mali, nbfetro.D O R I O.

mm audio.

P H Æ D R I A.parumper.

D O R I O.quin amine me.

’pHJE-

PE0R. At.m. JC.H. .71»; ,

(1m?nïf’en

.. , unÎ; [11311M111 Mû

ÜÜÜÜÜÜ ÜÜÜ

fil" E1 u

unifier”? n - --.-

LE, P-HORMroN. 113n p G n r A.

Le voila qui fort de chez fa Maîtreffe.

bien exercé par toutes les nifes à: les difficultés quece Marchand lui fait . a: la il lune contre fa man-nife fortune. C’efl ninfi que Plus" dans les Bacchi-des a dit de lahmaifon d’uneCounifane. A&.1. Saï.

--- quid est natrum "gin: f buna dolcfumaluPnrmm bujnfmcdi in palnflnm , alu damai: diffl-

. » ùfiùw,125i pro lifta daman capital. pro «afin: daim: f

a, Vous me demandez ce queie crains? Quoiunieu-., ne homme entrer du: cette paleitre où l’on s’exer-,, Ce. où l’on (ne à fe ruinenoù la perte tient lieu., de palet, a: la honte tient lieu de couriez

mæmœæææææœmœæmmœœ

A on: TROISIÈME.

r S C EN E Il.PHanzA. DORION. Ann-nuoit

GBTA.

P1551331»

D Ôrion , écoutez-moi , je vous en prie.D o N r Io N.

- Je n’écoute point." w r a .. .1.

I P H n n n I A. iv Un moment. - ’ j’ D o n r o N.Ah, lainez-moi.

q TomcIII. H ’ Pfllfi

tu PHORMIO.P HÆDÂIÂ.

Audi,quoddicam.DO R Io.

a: mir» udet audineadan millier;

P Il Æ D R I A.A: mm: dicarn, quad labentcr audia.

D O R I O. - -laquera, audio.P H Æ D R I A.

Nequeo le uranite, ut "rama: triduum butquo nunc ahi: I

D O R I O. . .Minbar, fi tu mihi quidqnam ajferrer nævi.

A N T I P H O.mi, "121140 lenonem, ne quidfuo [mat tapiti.

G E T A.idem ego muta.

P H Æ D R I A.Nm mihi cadi: f

D O R I O.hAriolan.

P H Æ D R I J.fin filma do.

REMALQUES.6. Martre enrouant un tu!" au. tu"c A r I r L] Ï’nppnbcndt bien qu ce Marchand ne s’ar-

tire quelque malmenai". Dont: a expliqué apanager]:cette manierc : Toppnhendt En: que ce Marchand ne"MIMI" quelque chap. Et enflure, au lieu de dirc,mr.Ire Phedrù . il délournc l’exprcflîon contre le Mar-chaud menue , en infant une imprecazion . que cela

la!

DO-

LE PH0RMION.!15q P H r: D n 1 A..’ Écoutez ce que j’ai à vous dire.

D o n r o N.Mais je fuis las d’entendre dire mille fois

les mêmes choies.P a a D n r A.

Mais préfentement je vous dirai des chofesque vous ferez bien aile d’entendre.

D o n I o N. ,Parlez, j’écoute.

P H 1; n a r A.. Ne puis-je obtenir de vous que vous attenA

rirez ces trois jours? où allez-vous?’ D o n r o N.

Je m’étonnois bien que vous eulfiez quel-que chofe de nouveau a me dire.

A N r r p H o N.J’apprehende bien que ce Marchand ne s’at-

tire quelque malencontre.

’ G n r A.Je l’apprehende bien aulfi.

P H n n n r A.Vous ne voulez pas me croire?

ID o n r o N.Vous l’avez deviné.

P H n n n 1 A.Mais fi je vous donne ma parole.

lui rami: [in le faire. Mais ce Yens-l3 me paroir for-ce; pourquoi chercher tant de finefle dans un pailla.go qu’on peut expliqua: fi naturellement. Jnllphonappréhende que Cc Marchand, par fa brutalire’, neporte Phadriaàlui faire quelque violence 5 ce qui 2m-mit été très fâcheux pour eux. 8: auroit rompu tou-

la: leur: melnres.H a

ID

15

nô PHORMIO.’DORIO.

fabule;P H Æ D R I A.

narration ijihuc bemficium filai piler? dîtes.

D O R I O.logî.

P H Æ D K I A.Cm1: mibi, gardait": fat?! a natrum [un]: hoc

efl. .’D O R I O.* fimnium.

P H Æ D R I Â. IExferire , non 2]! langui».

D O R l O.«animant tandem unir.

P H Æ D R I A.Tu mihi vaginaux, tu parut: , tu anxieux.

D 0 R I O.gay-ri mode.

P H a; D R I .4. vAltaï ingmio (Je te dura arque inexorabili,Ut flaque mifiricordia, mqu precibm malliri

quasi l1’710» panna hmm: amurer» dijlz ahi poterin’

fait! .D O R- I O.Adenn’ te eflè imaginante»: arque impatientent,

Phedria ,Ut phalarrrti: difli: dans me, (9’ "mm Mu

gram: rA N T I P H 0.

Mijêrîtum 2]). P HÆ-* Vulg. filmai.

7 Mule, non conveniunt: rransferendus infra gel! v4 a.

r-âl IQ- .

LE. PHORMION. in.. D o a x o Il.

Fables.P u n D x r A.

’ Vous direz vous-même que vous n’aurez pmal placé le plaifir que vous m’aurez fait.

D o n 1 o x.». Contes.

P H a D x I A.Croyez-moi , vox ferez ravi de m’avoir

obligé, fur ma parole.D o a x o n.

Songes.P H l! n n 1 A.

Elïayez, cela n’elt pas long.

D o n I o N.Vous chantez toujours la même noie.

P u 1-: n u I A. VVous me tenez lieu de pere , de parent, d’a-

mi, de...D o a I o N.

Jafcz tant qu’il vous plaira.

P n n D n x A.El’t-il omble, Dorion, que vous foyez d’un

naturel à, dur a: fi inflexible , ne ni la pitié,ni lesà prieres n’ayent point c pouvoir futVous.

D o a 1 o N.Efl-il polîîble , Phedria , que vous foyez fi

déraifonnable ô: fi fimple , que vous penficzm’amufer par de belles paroles , 8C avoir cettefille pour rien?

A N r x p H o N.Il me fait pitié. .H 3 P H!-

2.0

ne! PHORMIO.P H Æ D R I A.bai veri: mimer.

G E T A.quàm fimilis marque cfl fifi !

P H Æ D R I A.Neqm, alfa Antipho 621m octupla": eflêt filici-

radine,Tum a, e [ne mi objeflum malum ?

A N T I P H O.ab, quid 1711m; amen; efl, Mandrin!

P H Æ D R I .4.O firtunatiflïme Antipho...

A N T l P H O.egom!

P H Æ D R I A.. mi quad amas, demi :fl ;

Ne: sur» hujullmodt umquam tibi uju «zani: ut

confllflaru male ! yAN-

REMARQUES.17. QUAM sium." Uïnkqua 1:1 sur!)

à?!" le! wila bien un! Jeux demimrmmfleee.’ Gala ditcria fur ce que Fhedrie vient de dire, mu m’nm ,iln’n que in; de affin , je fait mima par la imité Caron cela Phedria conferve l’on caraâere (l’honnête hom-me, de le rendre à la Ballon: a; le Marchandd’El’lelavcs conlcwe auflî (on carliflere en continuant dansfi dureté. On avoit fort mal traduit. qu’il: [un mudeux [emblabln l’un à l’aune!

Il. Ntmux ALIA ANTIPHO cula occu-PArus 1:51? soncirunnn, ru»; une1581 M tu l onjncruu nuait] Faut-il mn-n que a malheur me fuit arrivé dam un "sz de .4anplain, in. Au lieu de "que on a voulu lin: que ou

411140

LEPHORMION. n,P n n n n r A.

Helas, il n’a que trop de raifonlG n r A.

f Que les voila bien tous deux dans leur

nacre! vP H 1-: n a 1 A.Faut-il encore que ce malheur me (oit arri-

ve’ dans un temps où Antiphon a bien d’autreschoies dans la tête?

A N 1 x p H o N.Ha, qu’y a-t-il donc, Phedria?

. P H 1 n n r A.O trop heureux Antiphon.. .A N ’r x p H o N.

Moi?

l P H E n x 1 A.Qui avez chez vous ce que vous aimez , 8cqui ne vous êtes jamais trouvé dans la necelfitéd’avoir affaire à un méchant homme commecelui-ci !

A N-

niqua; mais il ne faut rien changer. Ce l’adage en(on beau , a: ce Il! sa fon e’leganr. flandrin un: dire

e fi (on malheur’lui étoit arrivé dans le temps eon confia n’avoir pas l’efprit occupé des inquietu en

que fan mariage lui caulbir, il auroit pu en attendrequelque femurs: au lieu que dans l’état ou il en. ilne Peu; fonder fur lui aucune efpérance. Et voici me:à mot ce que dît Phedria : Faut-il un." que a mal-heur ne au frit pu Arrivé du»: le un)!" gu’Antiphon n’e-voit dans la du que du cbofil gui ne lui tarsien: p4; fifan a cœur. M. mon fait ici a coutume, qui efi derenaudiez ce qui lui fait de la peine. ou Ce qui M.déplaît.

34’ un:

15

30

hé PHORMIO;, 1 N T I p H o.Milain’ dom? fin? ima, id quad alune, aurîbuj

tenon lupum : -’Nam neque quomoda amurant à me , inwm’a ,

raque uIi retimam fric. q

D 0 R D.prum ijlbuc mihi’ il: bat efl.

* A. N I I P H O.du ne parum lem fies.Nam quid hie confiait .1

P H Æ D R I A.burine? quad homo inhumaniflîmur .-

Pamphilam meum t’endidit.

G E T A.quid .P Vendidit .P

A N T l P H O.ain’ vendidit 3

P H Æ D R I A.Vendidit.

D O R I 0.[Mm fila !

quant indignum fatinus , maillant 4re em-P H Æ D R I A.

Nequea exarqre , ut me manta: , a mm illa.ut muter fidem , e

Triduum hoc , du»: id , quad efi promiflum abamieir, argentum aufero.

si mm tum dedera , unam [retenu bora)» ne

oppzrtus jus. iD O-

REMARQUES.:4. hune Isruc u l HI IN H06 est] Voi-

la juflemenr au j’en fui: avec lui. Dom" dit qu’il rientmm le Loup par les oreilles, ayant affaire avec Pin-dm: car il ne fait ni comment s’en défairemi oom-

" ’ ment

LE PHORMION. niA N T I P H o N.

j’ai chez moi ce que j’aime? ah , l’hcdria,

je tiens, comme on dit ,le Loup parles oreil-les , car je ne lai ni comment le lâcher , ni

comment le retenir. ,D o a r o N.Voila jufiement ou j’en fuis avec lui.

ANTIpHONà noria».Courage , ne faites pas votre métier à de-

’ mi. à Pbea’ria. Que vous a-t-il donc fait?

- , P H E D a I A.Lui? ce qu’auroit’pû faire l’homme dumonde le plus cruel; il a vendu ma l’amphila.

. G I r A.Quoi? il a vendu?A N 1’ I p H o N.

i Dites-vous vrai? il l’a venduë?v? H E D u r A.

Oui il l’a vendue.

- D o x I o N.Voyez, je vous prie, l’horrible action! il a

vendu une hlclave qu’il a achetée de ion argent lP H 5 D u 1 A.

” Je ne fautois obtenir de lui qu’il attende,8: qu’il dégage fa parole feulement pour troisjours, pendant lefquels je tirerai de mes amisl’argent qu’ils ont promis de me prêter. Si jene vous le donne au bout de ces trois jours,je ne vous demande pas une heure au deIISi.

o-

ruent le retenir ; car il a peur (le perdre l’on argent,ou fon Elelave; Bail trouve un egal danger à lui relu-(et 8c à lui accorder ce qu’il lui demande.

t H 5 34. N:-

3S

ne. ’ PHORMl0.rD O R I 0.,

cama". ’ ’ v. ANTIpHa [finbaud languira a!!! id quad ont , Dorio : mon)Idem lm "a: , quad bene promeritus fuerls, con-

dupliraverit.D O R I O.

Verbe MICA: fiant.

A N T Ï P H O.Pamplzilamne [me urbe priveri [men

Tutu Pratarea horuns’ amorem diffralu’ poterin’

fait?

D O R I O.Neque ego, neque tu.

G E T A.[ duint.

Dû tibi omner id, quad efl te dignum,

D O R I O.Ego ra complures adverfum ingenium meum men-

fe: tuliPollicimmem, fienter», (a! nilfemmm. nunc,

tantra omnia bac,Repperi, qui de: , maque lamerai. du louant mai

lioribur.

A N T I P H O.Certe lande, ego [axis ranimemini, tibi qui;

de»: ejl olim dies,40 9444m dans huit, praflituta.

P H Æ D R I A.faflum.

D 0-.

neunnqvns15. NIQUE zoo, fluo-yl un] Ca n’a! aimera

faute.

LE PHORMION. 123D o u x o N.

Vous me rompez la tête.A N T I p H o N.

Le terme qu’il vous demande n’clt paslong,accordez-le lui ; je vous promets qu’il recon-noîtra cette grace au double.

D o u I 0 N.Ce ne font que des paroles.

A N T r p H o N.Quoi , vous fotrflrirez que Pamphiln forte

de cette Ville? vous aurez la cruauté de fepa-rer deux Amans qui s’aiment avec tantdc ten-drefle?

D o a r o N.Ce n’efi ni votre faute ni la mienne.

G u T A.Que les Dieux t’envoyent tout ce que tu

mentes.D o a I o N.

Voyez-vous, pendant plufieursmois, con-tre mon naturel , je vous ai foul’fert promet-tant , pleurant 8c n’apportant rien z aujour-d’hui j’ai trouvé qui me donne tout ce que jedemande, 8c qui ne pleure point. Faites placeaux gens qui tout plus effectifs. v

A N r r p H o N.Pourtant il me femble, li je m’en fouviens

bien , que vous aviez pris un certain jour au-quel vous deviez remettre cette fille entre lesmains de Phedria.

l’ H 5 D a r A.Cela eli certain.

D o-

film, ni la mienne. Il faut fous.rntendrc, in carafe«leur. On un trompé à ce panage.

43. Ut

45

314 P H O R M I O.D 0 R I O.

num ego Mime page

, .4 N T 1 p H o.34mm et: preteriit I

D O R I O.non, verlan: ci [au anteteflit.

A N T I P H O.non fadet

Vanitrttis?

D O R I 0.minime, dum a6 rem.

G E T A.flerquiliniune.

P H Æ D R I A.Doris;

Item tandem fluer: eportet r

D 0 R I O. ,fie fum. Il plana, un".

A N T I P H 0.Sicrine buna deeipù!

D O R I 0.in» minutera , Antiplao , bic me detepit e

Nm hic me hujufmadi fallut aïe .- ego buna e]:aliter credidi.

la me fafellit .- ego illi nihilo [nm aliter «fui:Sed ut ut hac junt, rumen lm faeiarn. en:

. matte argenture) miniMile: dure [e dixit .- Il mini prier tu attulerir,

Pbœlrin , .Mu

LE PHORMION. n;’ D o n x o x.

Bit-ce que je le nie?

A u r x p a ou.Cc jour-là efi-il pafië?

u D o n x o u.Non , mais celui-ci cfi venu AEvant.

A un x p a o N. .N’avez-vous point de honte de cette mau-

vaifc foi? ,D o n x o N. .Point du tout, pourvu qu’elletoumeàmon

profit.G z r A.

Ame de boue!’

P a E D n x A.Dofion, cit-ce ainfi qu’il en faut ufcr?

D o n 1 o N.Voila comme je fuis bâti, fivous me trou-

vez bien, fervez-Ivous de mm.

A N T 1 p a o N.Le trompez-vous donc ainfi!

iD .o x I o u.« C’eft bien plûtôt lui qui me trompe, Anti-

phon, car pour lui il favoit ce que fêtois;mais pour moi je le croyois tout autre; 6cc’efi lui qui m’avunmpé; je n’aijnmais été que

ce que je fuis. Quoi qu’il en toit , je feraipourtant encore ceci. Le Capitaine doit medonner demain de l’argent ; fi vous m’en ap-portez aujourd’hui , l’hedzia ,je fuiv rai la loi que

. Je

:16 P H O R M I 0.11:4 [age umr, tu potier [tu qui prîlr ad du;

du": cfl. Vals. » ’ * ’R E M A R Q9, E 3.

49. Ur "un! tu qui à: le: An mm-, u M a s 1.] De 1mm lugions le mima: «lui qui m’en:h premier le: 1min: pléban. MÔn pue foupçonnoît

- n. qu’ilflgflfifififiüflfifififixfim

ACTUS TERTIUSSCENAIH

PHEDRIA. ANTIPHO.GETJL

PHÆDRIA.QUidfariam f mule ego nunc mm fubito huit

argentan; inveniam mifir, ’Gui minu’ nihilo efl? qùodji bic pontifiât 7mm

exaramr ’Tria’uum hac, promu-flan; futur.

A N T I p H o. e in»: hum pntiemur, Cm ,

Fini miferum , qui me dudum, ut ding; ad-

jûrit tomiter, i " u’94"); , mm opus efl , btneficiam rurfum ci ex-periamur reddcre?

I G E T A.min quidam [me :37: hlm-m. - ’

LE PHORMION. inje me fuis impofée , de traiter toujours lemieux celui qui Vient le premier les mainspleines. Adieu.

qu’il y avoit une legere faute au texte. Il mon nepriorfil qui Pfivr Id 44min! ’1’ "le premier chez moiu CI! celui qui vient le premier les mains pleines." Celadt plus elegant. Le mot parier cit la glofe de prier.

ACTE TROISIÈME:

S C E N E III.PHEDRIA. ANTIPHON.

GITA.

iPHEDRIA.Uc ferai-je, malheureux que je fuis? ou

i lui trouverai-je donc de l’argent en fi peude temps , moi qui puis dire qulil s’en fautbeaucoup que je n’aye un fou P Si j’avais pûobtenir de lui ces trois jours, on m’en avoitpromis.

A N r r p H o N.Quoi, Geta, fouffrirons-uous que ce mal-

heur arrive à celui qui, comme tu mais dit,vient de prendre mon parti avec tant d’honnê-teté? tâchons plutôt par toutes fortes de voyes,de lui rendre dans ion grand befoin le plaîfirqu’il m’a fait.

G n r A.je tombe d’accord que cela feroit jur’îe.

A x-

in

na .PHORMIO;l ANTIPHQ Awage erg: g filas ferma hum peut:

G E T A.fluidfniam! ” ’

A N T I P H O.invertira argentin».

G li T A.rupin.- jed, id mule, adore

A N T I P H 0.Parez-A4142 hic. -

G E T A.[du fed quid mm ?

A N T I P H O.al), dicîum japiemi fat efl.

G E T A.Item!

A N T I P H O.ira.

G E T A.[une [un]: pulcre fluide: : «in?! tu

[une abir? ’ lNm rriumpha, ex nuptiis mir fi nil nancifur

mati, . INi nia»: nunc me hujus qui?" naja in male1141m1: armer» f

A N T I P H 0. lVernon hic (liait. ’ V* P H Æ-iusMAnquza

Io.NoN1llquHo 11x nurrrrs une;8l man. NANCISCOI uALL] N: don-101min: [rap «menti Ce paillage cit fait femblable à 61e:

Il]

Ive r

LE PHORIMION.129A N T r p H o N.

i Fais donc ; tu es le feu! qui puifics le tirerde ce mauvais pas.

à G a T A.- Que pourrois-je faire?A N 1- r p H o N.

Lui trouver de l’argent.G a ’r A.

Je le voudrois de tout mon cœur. Mais où?parlez.

A N r r p H o N.Mon pere. cit ici.

G n r A.Je le fais. Mais que s’enfuit-il de la!

A N -r r p H o N.Ah mon Dieu, à bon entendeur un mot

fuflît.

Oui da?A N r r p a o N.

Oui. -G x T A.Ma foi, voilà un fort bon confeil ; allez, al-

lez, Monfieur, ne dois-je pas être trop con-tent s’il ne m’arrive aucun mal pour votrebeau mariage , fans que vous m’engagiez en-core a mîaller faire pendre pour lui?

GITA.

ANTrpHON.Ilaraifon.’

PHI-

luî de I’HumnrimraMmJ.’ Acte rv. Scene r. mais ila été mal traduit.

d’un HI. v I 12.260

I5

33° PHORMIO.P Il Æ D R I A.

quid ego .2 «volais, Gara, dieu: fiantG E T A.

baud pute .-Sed parumne efl omnibu’ quad nunc nabi: fuc-

cenfet faux,Ni infligemus etiam , ut nullur locu’ niinqua-

tuf par? ’P H Æ D R I A.

dliur ab oculi: mais illam in ignatum laina a5-duret leur»! hem

Dum igltur Un! , dumque adfum, laquiminimesura , Antipbo:

Contemplamini me.

A N T I P H O.quamobrzm r au! quidnam a: faflurur 3 «de.

P H Æ D R I A.guoquo bina: ajpartdlzimr terrarum , arum) cf!

perfequi ,Au: paire.

G E T A. qDii hm warrant quad agas.- pedetmnm

rumen. ’. A N-u E M A a (LU r: s.

n. Bec vous, GnA . annula Sun?)M2 regarda. 1mn de»: "un" un arranger? Cela cil fou-de fur ce que 6m a dit , huila «un. pour mimant-là, pour lai. E: cela ne lubfifie plus. fi l’on traduit.pour mm surfin g car cela ne donne plus l’idée d’unEtmngcr,d’un homme qui n’cfl point de la malien;à: c’cfi à quoi il faut bien prendre garde quand ontraduit.

u D l l un: YOIIAN’I mon usas.)au: la Dieux pour foin: [mandrin du: mute: 1m en-rrzprifu. La beauté de ce pallage comme en «(que

v . un

LE PHORMION. r3rP H E D n r A.

Quoi, Geta, me regardez-vous donc com-me un Étranger?

. G E T A.Non fans doute. Mais enfin comptez-vouspour rien la colere oùell notre vieillard contretous tant que nous femmes, Qu’il faille enco-re l’aller irriter davantage pour nous fermernous-mêmes la porte à toute forte de pardon P

P H z D n r A.Un rival emmener-a donc à mes yeux Pam-

phila dans un îpais éloigné 8c inconnu ? Ah,puifque cela e , pendant que vous le pouvez,Antiphon , pendant que je fuis avec vous , par-lez-moi, voyez-moi pour la derniere fois.

A N T r P H o N.Pourquoi? Qu’allez-vous faire? parlez.

P H E D a r A.En quelque lieu du monde qu’on la men: ;

je fuis relolu de la fuivre ou de pcrir.G E r A.

Que les Dieux vous foicnt favorables danstoutes vos entrepriies l N’alleL pas li vite néan-moins.

A N-604 rép0nd de manier: qu’il [amble qu’il conlenreà la refolutiou violente que szdrin prend de lirivrefa Maîtrelfe, ou de perir. Car c’efl comme s’il luidiroit , villa. , Mnnficur , que la: Dieux vaux condui-fm. Et il prenonce cela fort lentement ; &puis toutd’un coup, pour tirer ce jeune homme de l’oral ouCette reponfc le met, 8: pour lui redonner courage,il aioûte , patinant»; rumen . n’allez. pali vire un».mm, ce qui lui fait aflcz comprendre ue les cho-ies ne (ont pas encore defefperees. Cela ulfiràmonavis, pour faire voir que ceux qui ont donne’cc po:-lbnnage à d’alpha». le leur trompez.

1 z

7-5

:31. PHORMIO.A N T I P H O.

Vil: , fi quid api: pote: adferu huit.

G E T . fi quid , quid gA N T I P H O.

clam, &je’cro,

Ne quidphu minujw fait, quad ne: p01? p11.geai, Gant.

G E T A.azura. falun: :fl, ut opiner. mrùm min) m:-

tno m4114"). A N T l P H O.

N013 mature : unà mur» 1mm, Indique, to-brahman

G E T A.gamma agami opus efl tibi a? laquera.

P H Æ D R I A.fila trigima mina.

G E T A.Trîgima! hui, pendra :fl, Madrid.

l P H Æ D R I A.ijlhæç «un wifi: :fl.

G E T A.âge, age, inventa: reddam.

P B Æ D R I J.ô lepidum tapin l

G E T A.aufcr te bina.

P Il Æ D R I A.jam api: 01?.

G E T A.je»; fins, fid qui z]! miln Phormium»; adju-

nrem ad nm banc dan",

PHAS-

LE PHORMION. r33A N 1- 1 p H o N.

Vol fi tu peux lui donner quelque fecours.G a r A.

Lui donner quelque? Comment?A N T x p H o N.

Je t’en prie, Geta , cherche, afin qu’il n’ail-

le pas faire des choies dont nous ferions fâ-chez.

’ ’ G E 1 A.Je cherche. Cela vaut fait, ou je fuis fort

trompé , le voila hors d’afi’aires; maisjecrains

pour ma peau.A N T r p a o N.

Ah, ne crains rien , nous partagerons en-femble 1e bien 8c le mal.

G I 1 A.Combien d’argent vous faut-il? dites.

P H a D Il I A.Il ne faut que trois cens écus.

G a T A.Trois cens écus? oh elle cit fort chere,

Monfieur.P H n n a I A.

.Chere? au contraire elle cit à donner.G a 1- A.

Allez, allez; je les trouverai.P H n D n 1 A.

Ho, l’honnête homme.G a T A.

Allez vous-en d’ici.

P H a n n x A.Mais j’en ai befoin tout à l’heure.

G a -r ç.Vous les aurez toutà l’heure aufîi. Mais il

faut que j’aye Phormion pour fecond.

I3 PH:-

a

134 PHORMIOÊ”P H Æ D R I A.

AH, dia pralin ut fit dami.V .4 N I I P H o.

Prafla afl. audacxffime mais quidvi: impone,a [en-t :

30 Salin tfl homo amicaamicm’.

G E T A.camus ergo ad mm aaim.

l A N T 1 P H O.Numquid efi, quad mm apem mais qui fit 3

G E T A.nil : werùm ahi damant, (1j

1114m mafiram , quam aga nunc hum flic ejjèexammamm matu,

Canfalarc. tafias?

A N T I P H O.nihil cf! , «par quad faciam habens.

P H Æ D R l A.94m via Minus fait: f

G E T74. ldivan; in fumure: maria tu hm: aman.

défia A,7(5 ’33

WLâèç)

ca»u5 l"!

ê

ACTUS

-fi à;

LEPHORMION u;P H a D a r A.

Va , dis lui qu’il m’attende au logis.

A N r r a H o N.Il y cil. Vous n’avez qu’à le bien charger

fans rien craindre , quelque pelant que loit lefardeau il le portera. L’elt un bon amis’il en tu:jamais.

G a -r A.Allons donc le trouver au plus vite.

A N r r p H o H.N’y a-t-il rien en quoi mon fervice vous

fait neccilaire rG a a A.

Rien, allez vous-en feulement au logis 8:confolez cette pauvre malheureufe , qui furma parole cil demi-morte de peut. Vous êtesencore la?

A u r r P H o n.Il n’y a rien que le faffe fi volontiers.

P H a n a 1 A.Comment viendras-tu donc à bout de notre

affaire?G a -r A.

Je vous le dirai en chemin. Marchez feu-lement.

7loléè

«a

773-5e, 4

çà,

I4 ACTE

336 PHORMIO.-szà; ne: (ne; 30°” e me:

îStew’rgv: f far-9:47 Jas-J6 * usa-r».

1k - v 7 a 7 w .m’v ’5’Je... moly , ou, Æ la:ka à, M);

ACTUS QUARTUS.SCENA I.

DEMIPHO. CHREAIES.DEMÏPHO.

QUid! qua praleflus mufti bina u hammam,Chremer.

Abduxtin’ arum filiam.’

Ç H R E M E S.mm.

D E M 1 P H O.quid ira, N on .5

C H R E M E S.Paflquam vide: me du: mater bic ejjè diutim,Sima! autem mm mandat ara: virgini:Meam neglegemiam; ipfàm mm 0mm fîmziiia«la me off: prafeflam aieôam.

D E M l P H O.I l quid illic Mm dia ,élémi, tgitur eammarabare , ubi id triclinium?

C H R E M E S.Pal me dirima! moraux.

D E M il P H O.and" au: qui?

C H R E-

LE PHORMION.137

EN.êta; . ’ w ,12":J l’amabimmè ne; aë a Mono): rsïâ’ùïfla-

ACTE QUATRIÈME.

S C E N E I.

s*x-At4g

Deuerow. CHnemas.DIMIPHON.

H bien, avez-vous fait ce que vous alliezfaire à Lemnos è avez-vous amenevotre

fille?

. C H a a M a s.Non.

D l M i a H o N.a Pourquoi non?

C H x a M a a.Sa nzere voyant que j’étois troPlong-temps

ici, a: que (a fille étoit dans un age à ne pass’accommoder de ma negligence, partit ily aquelque temps, à ce qu’on m’a dit,avec tou-te la famille pour me venir trouver.

D a M r p H o N.D’où vient donc que vous avez fait un fi

long iéjour après que vous avez [il qu’ellesétoient parties?

C H a E M a»: s.q C’en une maladie qui m’a retenu.

D a M x a H o N.Quelle maladie?

. I ç Cana:

xS

ne ’PHORMIO.CHREMES. rages 9 ï

Sanszu: ipfa efl marbras. [cd 11011]]: en:Sain; audwi ex nauta, qui alla: vexerai.

D E M I P H O.916d gnan obtigerit me abjème , audijiin’,

Chaîne?

C H R E M E S.and quidam me faflum canfilii intenta» fait .-

Nam han; canditiamm Il au) talera extrafin,91m pailla, au: unde milai fit , dicendam ardi-

m efl.

Te mihi fidelem Je que atqm agame! [am mi-lai ,

Saiàam. ille [i me alignas aflimm valet,

Tacebia, dam intercalez familiarita: :si» [pavait me; plus quam opus efl [cita ,fciat :

Veraarzjue, ne taxer aligna hac refiifmt mm.

Quand fi fit, ut me examina , algue egrediar,dama,

Id rafla: , Mm aga mearum faim jam meus.

D E M I P H 0.Sain ira effe, (9’ ifllm: milai res foliaimdini off:

thue defètifiar umquam aga experirier ,

Dam: tibi id, and allicitu: jam, afin".

q P A C T U SIl E M A a Q U E s.au. U1 au axcuri au, "(un tout»! A!

nono] 7e n’ai qu’à gagner au pied, (riquivlçvla mu-fan au pin vin. Examen f: lignifie proprement fi fi-

un";

LE PHORMION. :39C H a B M E s.

Me le demandez-vous? 8c n’efl-ce pas unemaladie que la vieillefle feule? Le Patron quiles a conduites ici, m’a dit qu’elles étoientar-rivées heureufement.

D E M r p H o N.Avez-vous fû ce qui ell arrivé à mon fils

pendant mon voyage?C H n a M E s.

Oeil-ce qui rompt toutes mes mefures, 8cqui me reduit à ne (avoir à quoime détermi-ner, car fi je donne ma fille a un homme quine me ferarien, je feraioblige’ de déclarertoutdu long comment elle el’t à moi, 8c de qui jel’ai eue. Au lieu qu’avec vous je ne couroispoint ce rifque , 8c j’étais bien fût que vousme feriez auifi fidele que je me le fuis à moi-même. Un htranger qui voudra entrer dansma famille , gardera le fecret pendant que nousferons bien enlemble ; mais s’il vient à ne fefoucier plus de moi , il en (aura plus qu’il nefaudra , 8c je crains que cela ne vienne auxoreilles de ma femme. hicela cil, je n’ai qu’àgagner au pie, à: à quitter la maifon au plusvite. Car il n’y a pas un de tous les miens qui faitpour moi, 8c qui veuille prendre mon parti.

D E M r p H o N.Je le fai,& c’efi ce qui augmente mon chagrin;

mais je ne me lalTerai jamais de tenter toutesfortescle voyesjulques à ce que j’aye trouvé lesmoyens d’accomplir ce queje vous ai promis.

A C T E

mm; 8c comme c’était la coutume des Gym 8c desOrientaux de («nuer leurs habits a la porte des mai-fons d’où ils foxtoient , trama]. a été pris pour fouir.

10

15

rua PHORMIOL

ACTUS QUARTUS.S C E N A Il.

GETA.EGo hominem callidiorem vidi nominer»,

(31mm Pharmionem. venio ad hominem, mdzoerem

Argentan: opus ego , a? id quo parfin fient ;Vue dam dtmidium discouru , intellexemt :Gaudelmt: me [amidon : qulrelmt forum:Dii: gratias agcbat, tampon jibi dari,Ubi Pludriz fa oflendern nibilominu:Amioum a]: , gnan: Antiphoni. hominem ad foi

mm3M? opporiri: sa me eflè adduflurum [humSu! etmm ipfum : qui: a]! ultorior! un: Pho-

drilPour venin fil quid [intimai autom hum: ?A); quia, quo: fallu»; , pro uno duo [tout milai

dati .?Commodiu: ofl opinor duplioi [[32 mienhmm bino,.unde à primo inflitui. i: fi du;

fat off.si a6 [au nil fia, un» [ont adoriar bafouoit. 4

(en. ora

ACTUS

LE PHORMION. 14x

WSÊMWWWACTE QUATRIÈME.

SCÈNE Il.Gara.

E n’ai jamais vû performe fi me que ce Phor-J mion; j’ai été trouver mon homme, pourluidire que nous avions befoin d’argentëz pourluirendre compte des moyens que j’avais imagi-nez pour en trouver. A peine avois-je ou-vert la bouche qu’il en favoit autant que moi.lime (e fientoit pas de joye ; il me louoit ; ildemandoit qu’on lui livrât le Vieillard; il ren-doit graces aux Dieux de ce qu’ils lui don-noient cette oceafion de faire voir à Phedrizqu’il n’étoit pas moins de fes amis que d’Anti-phon. Je lui ai donné ordre d’aller m’attendreà la place où je dois mener notre vieux Maître.Mais le voila lui-même. Qui cil: celuiqui mar-che après lui ? Ha, ha! c’eit le pere de l’he-dria. Mais quelle frayeurte faifir, grofie bête?Bit-ce parce qu’au lieu d’une dupe en voiladeux? Croi-moi , il cil toûiours plus fût d’a-voir deux cordes à fou arc. Je m’en vais arra-quer celui que j’ai deja entamé; s’il me donnede l’argent, cela fuflit, 8: fi je n’en tire rien,je m’adreiïerai à ce nouveau venu.

W59ACTE

:4: P H o R M10;mmmaeaeæamammmm!.ACTUS QUARTUS.

s c E N A III.ANTIPHO. GETA. CHREMES.

D E MIP H O.

A N T I P H O.EXfpeflo, quarra "me ruipiat lofe Geta .-

5211 patruum vida ou»: par" affament. baimihi,

9443m timeo exhuma: hujus quo impellat pa-tram!

G E T A.Athée loofa, â nofler Chroma!

C H R E M E S.faive, Cam.

G E T A.5 Venir: falun") * calquas efl.

C H R E M E S.credo.

G E T A.quid agitur 2

. C H R E M E S.Malta advenianti, ut fit, novæ hic compluria. , zG If»

’* Vulg. vampe.

REMARQUE&s. Canna] je le croi. je pcnfe avoir oublié de i

:matquer ailleurs que ces "lots, 5min 8c marrer, ,en:

LEPHORMIOR M3

ŒQÊŒŒWWACTE QUATRIÈME

SCÈNE III.Aurxrnou. Gara. Canular;

Daurrnon.A N 1 r P a o N.

’Attendsle retour de Gera , qui ne doit pasJrarder à revenir. Mais voila mon oncleavec mon pere. Que je crains les relolutionsque (on retour lui va faire prendre!

G e -r A.Je vais les aborder. Ha notre bon Chre-

mer...C n n a u I a.

Bon jour, Geta.G s 1- A.

Je fuis ravi de vous voir de retour enbormefamé.

C a n e u n s.Je le croi.

G 1; r A.Comment tout var-il?

C H a 1-: m a a.J’ai trouvé, a l’ordinaire, bien des nouvel-i

les en arrivant. ’ G E-

Font des ternes de civilité, dont on le ferroit pourremercie: au qui faifoieut quelques honnêtcra.

to

I5

144 . P H 0 R M I O.’G E T A.

me. le Antiphone audzjiin’ au: flafla?

C H R E M E S.omnia.

G E T A.Turf (fixeras huée .P facinu: indignum, Chrh

me ,

si; circumiri. »f c H R E M E s.id un» hoc ogham eommoa’um.

G E T A.Nom harde ego quoquo id agitons merlon: jè-

V dulo,Muni, opinor, remodium huit: roi.

D E M l P H O.quid, Geta!

9Lqu "rhodium .?

G E T A.ou ahi au: to, fit fort: obvia»;

Milai Phormio.

C H R E M E S.qui! Phormio?

G E T A. . .il, qui ijihzme. ; ;CHREMES. A

. flio.GETA.-Vifum a]! mihi, ut cjuo tamarin; fententiom.Prendo hominem folum : Cur ou», inquam ,

Phormio ,Vides, inter vos fic la: potiu: mm boomUt compnnantur gratid, quàm mm mata!Heru’ hinraiis ofl , a [agitons luium:

Nm* MS.i1°C tribui t D aux! non r.

LE PHORM’ION. en;G E a- A. , .Cela ne peut pas être autrement. Vous avez

appris ce qui cil arrivéà Antiphon?

" C H n n n n a.D’un bout à l’autre.

G 1-: T A. à Demiphon.Ei’r-ce vous qui lui avez dit P Quelle indi-

gnité, Chremès , d’avoir été trompez de cette

maniere! aC H n n M a s.

C’eit de quoi je m’entretenois avec lui pré-fentement.

I G E r A.Ma foi je m’en entretenois aufii moi tout

feul, &même à force d’y panier je crois avoirtrouvé un remede.

D E M I p H o N.Quoi, Geta! quel remede?

’ G E r A.Quand je vous ai eu quitté, j’ai trouvé parhazard l’hormion fur mon chemin.

C H a r: M e s.Qui, Phormion?

G a r. A. ’Cet homme qui nous a empêtrez de cette. J

C H a a M 1-: s. .Je au.G a r A.

Tout d’un coup il m’eit venu dans l’ef prit de

le fonder un peu. Je le tire à part. Pourquoi,lui ai-je dit, Phormion ç. ne cherchez-vouspas les moyens d’accommoder entre vous cetteaffaire à l’amiable ? Mon Maître en honnêtehomme 8e ennemi des procès. Car pour i235

Tomo111.- . K ,l v. ,,. amis,

10

:5

30

[46 - PHORMIO.’N47)! mari quidem hertie amiti mine: mobUno are audion: filtre , ut pronpmm [mon ddA

fût.

A N T I P H 0.Q4121 hic taquai? au: quo «ruade: indic?

G E I A.un legibur

Daturum pœna: dise: , fi illam ejeoerit r

Sana id exploration; efl, ou: , fudobi: fatir,

si mon illo inupa: immine .- en eloquentia (Il.

Vernon pane eflê viflum un: : a! tandem ramon

Non capiti: ejus res agitur, fed permit.Poflquam hominem hi: aurois fentio mollirier,

Soli [unaus nunc hic , inquam .- ciao dit, quidvis dari

Tibi in manum , ut hem: hi: defiflat litibus.

Ha bine flafla! , tu moleflus ne fies f

A N T I P H O.Satin illi Dii funt propitii?

G E T A.nom fiat foin,

si tu aliquam partent qui ionique dixerir.Ut ille efl bonus vit, "in non oommutubiti:Verba hadie inIer am.

H D E-unmanqunasa. Tara Non emmurant" vaux.x o n r a r N 1- : x v o s.) Volt: n’aurez. Pl; «jumèle

mi: par-lu. Commune verlan efl toujours pris en mau-uife par: a: lignifie «nous avoir du punit: affin-

. l,

LE PHORMION. 14.7mis, fis lui contemoient tous de chafler cettecréatine.

A N r r r il o Il.Que va-t-il faire? 8: à quoi cela aboutira:

t-il?G n r A.

Me direzcvous que par les Loi: il feroit pu-ni de l’avoir fait? Croyez-moi,cela a été bienexaminé par de bonnes têtes, 8c fur ma parolevous aurez a fuer, fivous vous attaquez à cethomme-là , c’eil l’éloquence en performe. Mais,

je le veux , vous gagnerez votre procès ; en-fin ce n’eit pas une affaire où il aille de la vie,il ne s’agit que d’argent. Quand j’ai vu monhomme ébranlé par ces paroles, nous fommesfeuls, lui ai-je dit, parlez franchement, ditesce que vous voulez que l’on vous donne de la

ain à la main , pour faire que mon Maîtren’entende plus parler de cette affaire , que cettefemme le retire , 6c que vous ne veniez plusnous chagriner.

A n r 1 P a o N.Les Dieux lui auroient-ils tourné l’efprit?

G n r A.Car, &je le fai fort bien , pour peu que

vous vous mettiez àla talion, mon Maîtreefifi traitable que vous n’aurez pas enfemble troisparoles.

D n-

Ht , fè quereller. commun" wok cl? qui d.zanni diabolo, dit Dons. C’efl: qu’on difoît confient«du comme mon pere l’avoit remarque dans Air:-nius. Hi Cm aube, four fifi «Un.

K a.

’40

45

ne .’ PHORMIO; .lDEMIPHO. v g .,.

qui: te iflhu juflÏt loqui. ,.

C H R E M E S.vao non potuit melius pervenirier

Io, que nos volumur. . IA N T I P H o. v T- , * oocidi.’(a)CHREMES. e

[Jorge eloqui.

’ . G E T A.A: primo homo injonihat.

(b) c H R a M E s. -ado, quid poflulati’

G E T A.946d? nimium .- quantum iihuit.

(c)CHREMES.du. xffi qui: duretGEIA.

Talentum magnum. .((1)0an MES.

imo malum horde: ut nil putiet !G E T A.

and dixi adeo si: Qmfi, quid fi filiamSuam unium louerez ? parvi rettulitNon fujupifle, inventa efl, que doum parut.Ad poum ut rederlm , ne mittam illiur ineptias;H44 denique ejus fuit pojiremu oratio .-Ego, inquit, jam à principio amiri filiam,Itu ut æquom filera: , volai meurent duoere:Nom mihi veniehat in menlem eju’ incommo-

dum ,

. 5 ’ ln(a) MS. bannie. (5)1MS.DIU. (r) MS.Dan. (d) MS. plu.

LE PHORMION. r49’ D a M r p H o N.

. Qui t’a chargé de dire cela?

i I C H R E M B s.Ha , ilne pouvoit pas mieux prendre la cho-fe pour le mener ou nous voulons.’ A N r x p H o N.

Je fuis mort!C H a E M n s.

Continue.D n M r P H o N.

D’abord mon homme fe falloit tenira qua-tre.

. C H a E M n s.Que demandoit-il?G E r A.

Ce qu’il demandoit? beaucoup trop; touce qui lui venoit dans la tête. ,î. C H u n M n s.a Mais encore?

G n r a.Si on lui donnoit, difoit-il, fix cens écus.

C H n a M 15 s.Six cens diables à fou cou. N’a-t-il point

de honte? ,G 1; -r A.Je lui ai dit aufli : Eh que pourroit-il donc

faire davantage, je vous prie , s’il marioit fapropre fille? Il n’a pas gagné beaucoup den’en point avoir , puis qu’en voila une tou-te trouvée qu’il faut qu’il dote. Pour le fai-re court 8: ne pas vous redire toutes (es im-pertinences, voici fa conclufion. Au com.mencement , m’a-t-il dit , j’avois fait deITcind’époufer moi-même la fille de mon ami , carje prevoyois bien le malheur qui lui arrive-

l 3 l toit .

50

55

60

1150 Ï PHORMIO.In firvitutem pouponna ad dirent dori .-

Sed mihi opus en: , ut taperez du mon jubiler,

Aliquuntulum que afin", qui diflolwreno

au; debeo: a mon nunc, fi mitDure , quantum ab hue notifia, qu; fponfd off

mihi, .Nullaz mihi malin; , quàm iflhanc, uxmmri.

A N T I P H O.Utrum flultitia foutre ego hune un muiiliaDioum , [mentent , un imprudente": , incertu’

fum.D E M 1 P H O.

914M, fi unimum daim r

G E T A.agar oppofitu’ J! pignori ab

13mm mina: , inquit.D E M I P H O.

age , age. jam ducat : dabo.

G E T A.Ædiculo item fun: oh deum alias.

D E M 1 P H O.’ hoi, hui,

Nimium efi.

i c H R E M E s.ne dama; potin loufe: à me doum.

G E T A.vomi "and; annihila efi : mon amen: plaf-

«du

«Supelkflile qui: en, op: efl finira ad tripangs,t:

LE PHORMION.151roit, 8c je n’ignorois pas qu’une fille pauvrequi trouve un homme riche , devient plutôtl’Elclave que la femme de (on mari. Mais pourvous dire franchement la choie comme elleell, j’avais befoin d’une femme qui m’appor-

tât quelque argent pour payer mes dettes;8c encore aujourd’hui fi Demiphon veut medonner autant que celle que j’ai fiancée doitm’apporter, il n’y a peint de femme que j’ai-me mieux que celle dont vous voulez vousdéfaire.

A N r x P H o N.Bit-ce par fottife, ou par malice qu’il fait

cela à cit-ce de dellein prémedité ou fans ypeiner? je ne fai qu’en croire.

D a M r P H o N.Eh quoi, s’il doit jufqu’à fou aine?

G n z A.J’ai engagé, m’a-t-il dit, une piece de terre

pour trente pifloles.D a M I P H o N.

Voila qui cit fait , qu’il l’épaule, je vais lesdonner.

G a r A.Une petite malien pour autant.

D l M l P H o N.Ho, ho! c’eit trop.

C H a n u a s.Ne criez point , je les donnerai, ces trente

pillolcs. "G z T A. .Il faut acheter une petite Efclave pour mafemme: il faut quelques meubles pour le mé-nage : les noces feront de quelque dépenic:

K 4 pour

70

:5: *PHORMIO.Hi: rebm pane fane, inquit, deum mima.

D E M I P H O.Sextenm: proin potin: [cribzto jam mihi dira: .-Nil da. impuratu: ne il]: m mat» me initient;

l C H R E M E S.Quatre, egv (labo, quiefle. tu modo filin:Fac ut i114»; dm", nos quant «Johann.

A N T 1 P H O.bai mihi

Gfld , octidifli m: mi: fallaciis.’ C H R E M E S.

Mm caufa cjitimr. m: lm cf! que»: amittere.

G E T A.gantant pote]! , me (enivrent , inqui! , fan,si illam du: , banc ut minant, ne incarna

fier» :

Nam illi mihi dater» jam tonfiituerunt du".

CHRE-REMARQUES.

6:. H1: xxnus vont snnn, xNæulr,tu c Il u I ru s.) Pour un "la, 14’141, mutez, tu.que «un: "en" MM", Parure en un terme proprepour les comptes, comme none mot "un".

6;. SIXCIN’I’AS rio l N p01" lu: set!"-ïo un un! I n: c 15.] 0h parbleu qu’il m. rafléfiIûlÊt fix un: pruèl. J’ai luivi .ici la fignificaltion ordi-

naire du mouflai, qui fignific un recès. Cependantje voi bien qu’on pourroit peur-eue çhic.;nn CelteçxPlication; en Cc n’ezoir pas à l’humus un": dg:

. , u protes

LE PHORMION. 1;,-pour tout cela , dit-il, mettez encore autrestrente piltoles. C’elt bien le moins:

D n M r p H o u.Oh , parbleu qu’il me faille plutôt fix cens pro-

ces. Il nlaura pas un fou de moi. Je ferviroisainfi de rife’e à ce coquin?

C H n E M a r.V Eh, mon Dieu je les donnerai, foyer. en

repos , 8c faites feulement que votre fils épontela fille que vous favcz.

A N T I P H o N.Que îe fuis malheureux! ah,Getz ,tu m’as

perdu par tes fourberies! »- HC H n E M I s.

C’efl pour llamour de moi qu’on chaille cet-te treature, il elt bien jufie que ce lioit à mesdépens.

I G a T A.Mais fur tout , m’a-t-il dit , avertifiëz-moiau plutôt s’ils veulent me donner cette fille,afin que je me demie de l’autre, &qu’on neme tienne pasle bec en l’eau , car les gens dontje vous parle , doivent me compter aujourd’huide l’argent.

CHnb

procès à Demiphon, il étoit trop heureux qu’il ne luidemandât rien. Cela m’avoir d’abord donné quel-que fcrupule, 6c j’avais voulu traduire. 0h parfila!,u’il fifi du"; fia: mu annela; car filai vû que dieu dl(cuvent pris pour ce que nous appelions . en malien:de comptes. un article; mais enfin je me fuis dem-mine’e pour l’autre flans. qui paroit plus vif. Demi-phon ayant deflein de chafler la femme que (on filsavoie épaulée. pouvoir fort bien fe preparu i avoir

des procès avec Plier-lion. . . , b

N - K s a. SA-

154 . P H O R M l O.1 C H R E M E S.

3mn flapie: .- i111: rapudium remania.1mm ducat.

D E M I P H O.r qui! quidam illi ru verrat male. I

C H R E M E S.Opfortune mica nunc matu»: argmtum attuli

7S Frufîum, que"; Lemni uxori: reddunt pralin :Id [241mm : uxori, fié) opus 50?, dixero.

nx-wwwwwwewwwww 1ACTUS QUARTUS.

l SCENA 1V.ANTIPHO. GETA.

G lira.Le»).

A N T I P H O.quid egifli?

G E T Aemmurer argenta jam.

A N T I P H O.Sntin’ :fl id .P

ANTIPHO.

GETA.

GÈ-

nnmnnouzaa..SAïrl’ 181 ra?) .Efi-n [ont afin! «Inti.

thon veut dire , lift-ce donc nife: pour roi d’ami:

. ama-

LE PHORMION. mC H n a u n a. VIl l’aura tout à l’heure; qu’il retire (a parole

8: qu’il prenne cette fille.

D n M r ra H o n.Puilïe-t-elle lui porter malheur!

C H n E M n s.J’ai fort à propos apporté avec moi de l’ar-

gent,du revenu des terres que ma femme a àLemnos , je m’en fervirai, 8c le lui dirai quevous en avez affaire; Il: entrent pardi" que-nr ce: argent.

uæuuæwrwwæwwnwmw

ACTE QUATRIÈME.S C E N E l V.

Anrrpuon. Gara.

G En.Hé!

ANTIPHON.

GETA.

A N -r x P a o n.Quais-tu fait?

G 1l. r A.J’ai attrapé de l’argent aux vieillards.

A N a r p H o N.Efiàce donc afin?

G æ-:rrrape’ de l’argent? ne devois-ru pas mut"! quee’étoit me perdre! ne 6m répond comme s’il lui

Ms’üyauminflezd’amcu.t. Hun:

IO

156 PHOrReMlO. îG E T A.

mflia harde :. tannent jujfie’ fion,

A N T 1 P H o. i’En, verbe", alrud’mibi refpondes au rage?

G E T A.944M ergo narras!

A N T I P H O.quid ego narrer» f open: tu A]

Reflim nié; quidem res redzit planlflume.Ut le quidem 0mm: Dii , Brique , fuperi, in-

jert, .Mali: exemplir perdant.- hm, fi quid «relis,Huit mander, quad quidem rafle turatum we-

4 lis. . .9442:1 minus utile fuit, quêm ha: film! tangere,A!!! nominan uxorem 3’ infefla a]! fpe: puni,Polje illam extrudi. «de, "un; perm PharminDotem [i accipiet , uxvr ducenda efl dominez.Q1411 fier?

G E T A.non enim duret.

A N T I P H O.. murai.- rumen:

ému"; nrgentum repeint, Inflra mufle fallut!In nerva»; prix: il").

G E T A.nil e11, Antiplao;

glui» male minauda pafiït lapa-varier.Tu

R E M A R QU E S.I. Hun: murons que» gurruu nuer:

eux ATUM vu: r 5.] On n’a qu’à l’rmplqzn,ji m

un: que quelque chef: fer: bien fait. je ne ais PIS lquoi penluient ceux qui avoient lû.

Hun; "me" qui n 44 frelatait à tranquille infntb

H u nz

LE PHORMI’ON. 157

. v G E T A. .Je ne lai, vous ne m’en avez pas demandédavantage.

« A N r r p H o N.Quoi , Maraud , tu ne répondras pas à ce

que je te demande?G a T A.

Que voulez-vous donc dire?A N T r a n o N.

Ce que je veux dire! que le beau coup quetu viens de faire me reduit à m’allcr pendrefans balancer. Que les Dieux 8c les Déelles,le Ciel 8: l’Enfer , fadent de toi un terribleexemple. Voila le pendard, on n’a qu’à l’em-

ployer fi on veut que quelque choie foit bienfait. Qu’y avoit-il de moins à propos qued’aller ainl’i toucher cette corde , 8c de parlerde ma femme 9 Par u tu as redonné à monpere l’efperance de pouvoir s’en défaire. Di- moi

I enfin ,je te prie,fiPhormion reçoit cet argent,il faut qu’il l’épaule. Que deviendrai-je 3

a T A.Mais il ne l’époufera pas.

A N T r p H o N.Ho , j’entends. Mais quand on lui redeman-

dcra cet argent, fans doute que pour l’amourde nous il f: laifTera mener en prifon.

G la T A.Moniieur , il n’y a rien que l’on ne puilTe

faire paroitre mauvais, quand on ne Yeutdpas1re

,, On n’a qu’a le dentier à ce sequin , qui pendantn, que la mer fera le plus tranquille, vous ira brifera. comte les rochers. ’i Je luis perluade’e que Terrinen’a jamais écrit cela; car il y auroit deux mouvemenscontraires, 8: par couiequeut point de raifort.

1.4- 1’ ° ï-

15

’30

":58 P H O R M I O.’Tu id, quad boni efi , excerpir: dirir, que me;

li e11.

Addi nunc centra jam.- fi argentin» vampait;

Duanda e]! axer, ut air. canada tibi :Spatium quidem tandem apparandi nuptiar,Votandi, jarrifimudi dabitur paululum .-

Jnterea amiri , quad palliât) fient , argenrumdabunt:

Il in: iflir raider. ,

A N T I P H 0.que»; 06 rem r aut quid dire: 3

.G E T A.- rogar!’5Mo: res e paflilla (mugira avarement mihi .-

Introiit in «le: axer alienu: rani: :

Anguis per impluvium dezidit de tegulir:

Gallina retinit: interdixit bdfialllf:Earufpex venait ante brumant aliquid moiNegatî incipm, que mufti cf! jufliÏW.

Hecfient.

A N-neuanquus:4. Posrrzza’ nonstlA nvnununr

Il r u l. 3 D’aillmn un": parage: , au. Poflrlla figui-fie ici tu»: polira. D’ailleun, comme s’ildifoir . (d’unchmhn même: faire: enfler, il dira bec. e’cû la for.

ce de ce moL i:7. (huma CICHIH’J L4 Pull "5"": c’eût!!!fempule que les Paifims ont encore en quelques Pro-Vnœs; quand il arrive qu’une Poule chante. ilsfonc

tout

LE PHORMION. :59dire les choies comme elles font; vous biffezle bien, à: ne dites que le mal. Toumons lamédaille, je vous prie. Si Phormion reçoitune fois cet argent , on le preiTera d’époulerPbanion , comme vous dites , cela cit vrai;Mais enfin fi faudra-t-il toûjours du temps

our les préparatifs des noces. On a les amisE prier, il y a un facrifice à faire; cependantvos amis vous donneront l’argent qu’ils vousont promis , &Phormion le rendrait nos bon-nes gens.

A N T 1 p H o N.Pourquoi? 8e quelles niions pourra-t-il leur

dire?G l! T A.

Belle demande? combien d’excufes ne trou-vera-t-il point? D’ailleurs mille prefages, leurdira-t-il , me font arrivez , qui me detournent decette affaire; un chien noir de quelque inconnucil entré dans ma maiÏon ; un ferpent cil tombé

ar le toit dans ma cour; la Poule a chanté;e Devin m’a défendu de palier outre; celui

qui confulte les entrailles des viéïimes , m’ait que je ne devois rien entreprendre avant

l’hyver. Et*c’eit là la meilleure defaite. Voilacomme iront les chofes.

A N-

tout macs, a: la pauvre Poule en ruée d’abord fansmifericorde ; car cela préfage la mon du mari, outout au moins que fa femme fera la Maitreile. LesRomain: croyoient mm que lors qu’un Chien incon-nu entroit dans leur maifon , cela lignifioit qu’ilviendroit uelqu’un pour corrompre leurs femmes;6c que le Âme-m qui tomboit du loi: dans la cour,prélageoit que la femme f2 déferoit de [on mari.

go. E 1 x H r

i m

(160 h: :PH O R’M’IOVP F

ANTIPHO. fia: mode fiant. lG E T A.

n fient: me vide.Pater exit. ah, dit, eflè argentant, Pbadrit.

REMARQUES. -3o. Frurr. un v r un.) Cela fin, regardez-mi

Mm. Me vida cil une façon de parler don: on (e fer-voit quand on f: faiioit fort de quelque choie. qui

- paterf-

ŒBËŒËQÊQŒQQQQËQŒMÛQŒQÊŒŒ

AC T U s QUÈARTUS.s CUE N A V.

DEMIPHO. GETA. CHREMES.

D E M I P H 0,.Uietu: eflo , inquam : ego carabe , uquid

verborum duit.En 1mm numquam amitmm ego à me gain

mihi reflex adhibeam ,’Cui dam : on, 51mm ab rem dam, commentio-

rabe.

G E T A.Il: muta: «bi nil qui!!!

C H R E M E S. ’Œtqui in: opus efl flafla .- a: mamm, du»: l

171d.» eadem bau: manet t *5’ N47» Il airera illn magi: influât? , flrfimn na:

rejiriat.G E-

,A-z... »

1

LE PHORMION. 161A N T r P H o u.

Pourvû que cela foit ainfi.G E T A.

Cela fera , regardez-moi bien. Mais votrepers fort , retirez-vous, 8c dites à Phedria quenous avons de l’argent.

paroîflbît difficile 8c incroyable . 8: qu’on en répon-doit. Regardennoi bien, ou rqardlzvmoi là , en pot-tant le doigt au front. comme pour dire. «tu du1"!!er tu nous, du.

ŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒWŒŒŒ

A c T E QUATRIE’M E.

S C E N E V.Dnmrpnou. GETA. Curseurs.

D n M r p H o N.S Oyez en repos ,vous dis-je , je prendrai bien

garde qu’il ne me faiTe quelque friponne»-rie. D’aujourd’hui cet argent ne fortira demes mains que je n’aye pris de bons témoinsqul verront à qui Je le donnerai, 8c pourquoije le donnerai.

G a r A.Qu’il eit fin quand il n’eft plus temps!

C H il a M E s.C’eil ce qu’il faut faire. Mais dépêchez;

vous pendant que cette tantaifie le tient : carfi cette autre Accordée venoit à le preflèravant que notre marché fût conclu , il pour-roit bien nous planter la.

.. Tomelll. L G!-

10

15" Rogabo.

167." PHORMIO;G E T A.

Rem ipfam putafli.

D E M I P H O.duc me ad mm ergo.

G E T A.non moror.

C H R E M E S.1465 hoc egeris;

Tranfito ad uxorem meam , tu corrumiat bancprias, quàm laine abeat:

Dieu: mm dure no: Phormioni nuptum, ne fico-

cenjêat; ,Et mugir efle illum Monet"); , qui ipfi fit fami-liarior ;

No: noflro ofioio nihil ogreflb: efl’ev; quantum i:poliront ,

Dam"; efje (lotir.

D E M I P H O.quid, "miam, tua id refirt 5’

C H R E A! E 5.magni, Demipho.

D E M I P H O.Nonfiu, 11mm te ofioium profil , j: non idfa-

ma approbat!C H R E M E S.

Vole ipjm: quoque vallonna: hoc fieri , ne fiejeflnm prodim.

D E M I P H 0.Idrm ego ijihuo [aure paflîom ,

l

CHREMES.malin malieri magi’ noyait.

D E M I P H O.

CHRÉ-

tv

LE PHORMION. 163G z T A.

Cela cil fort bien penfe’.

D E M r v H o N.Mene-moi donc.

G E r A.Je fuis tout prêt.

C H ne M r-: s.Quand vous aurez fait , paiTez chez ma

femme , afin qu’elle aille trouver cette filleavant qu’elle forte de chez vous , 8e qu’ellelui dife qu’on la marie avec Phormion; qu’el-le ne doit pas en être fâchée, qu’il lui con-vient mieux qu’aucun autre ; à caufe de la con-noiflance, a: qu’elle cil accoutumée avec lui;que pour nous, nous avons fait exactementnotre devoir, 8e que nous lui avons donnéune dot telle qu’il l’a demandée.

D la M r p H o N.Que diantre cela vous importe-t-il?

C H a a M a s.Beaucoup, Demiphon.

D a M r p H o N.N’êtes-vous pas content d’avoir fait ce que

vous deviez, fi le public ne l’approuve?

C H n a M a z. I, .Je veux qu’elle donne les m ains a cette fepara-

tion, afin qu’elle n’aille pas dire qu’on l’a chaulée.

D a M r P H o N.Je puis faire cela moi-même fans que votre

femme s’en mêle.

C H 1l Il; M n s.Une femme convient mieux à une femme.

D n M x p H o N.J’irai l’en prier. r

L 1. CHES-

[64 P H O R M I O.C H R E M E S.

ubi i114: ego mon: repaire poflïm, cogito.

ŒÇDÔQÔQŒËŒŒŒŒŒŒÔQŒŒŒŒ

ACTUS QUARTUS.

S C E N A VI.

SOPHRONA. CHREMES.

SOPHRONA.QUid agar» ! quem amieum invertie»; mibi

mifera ! au: oui renfiliezEn relira») ! au; rende nunc mibi auxilium

pour,» ! 714m muer ,Hem ne ab "mon juafum indigne injuria effi-

auner;Ira pattern adolefeentir flafla bu telerare au-

dio violenter.

cernerais.5 Nm que hac e]! anus exnnimam, à fratre

que egrefla efl meo f

s O-

nannnquns.I. QUI! nous? une Hercule nun-

NI au leur stxlal] in ferai-je? qujefuir mnlhennufe.’ que! ami fourni-je "mon f on avoirmal fa r de cette Scene le commencement du V. Acte.Il ce evidem que c’efl ici la derniere Sterne del’Ac-

le

c”

LE PHORMION. 165CHnnMre.

Je penfe ou je pourrois trouver préfente-ment ces femmes de Lemnos.

ŒŒŒŒŒEÊŒŒŒŒŒQÊŒQŒŒŒQÇQ

ACTE QUATRIÈME

S C E N E VI.

Soanonn. CHnnMns.Sornnoua.

Ue ferai-je ? que je fuis malheureufe !quelami pourrai-je trouver? à qui confierai-je

un fecret de cette importance .9 d’où tirerai-jequelque recours ? car j’apprehende furieulementque les confeils que j’ai donnez a ma Maîtreiie ,ne lui fanent recevoir quelque traitement indi-gne d’elle , tant on m’a dit que le pere du jeunehomme cit en colere de ce quis’eit pané.

CHnsMne.Qui cit cette vieille femme fi épouvantée,

qui tort de chez mon (me? so-

te 1V. car le Thearre ne demeure pas vuide a la fin vde la Sccne précedenle. Comme Chrome! le dilpoloirà fouir pour aller chercher ces femme: de Imam.Sophrou paroit au fond du Theatre eu foirant de

chez Demiphon. ’ . ï

x L 3

ID

166 PHORMlO.S O P H R’ O N A.

930d a: fourme , me egeflar impala ; carreloi-

rem infirma: ,Hdfie ej]e nuptius ; ut id confulerem, interneune

Ut in taro foret.C H R E M E S.

terre edepol, nifi me anima: fullit,Jar paru»: profp’ciunt oculi , mon natrium

gaule wideo.

S O P H R O N A.Neque ille invejligurur.

C H R E M E S.quid agami?

S O P H R O N A.qui efl eju: pater.

CHREMI&adeon’,’

An mon», dam en , que loqairar, mugir rocgaufrant!

S O P H R O N A.quad [i nom nunc

Kelvin polira , uihil efl quod un".. ’ C H R E M E S.

W 1 . en ipjîa off. eonloqaar.

SOPHRONAfiât bio lequitar.’ ,

C H R E M E S.i Sophrona.

S O P H R O N d.a meam nomen ruminai e

* CHREME&’ " ad me refpite.S O P H R O N A. .Dû, eifim ou, eflm hic Stilpln!

C Il R IE-

t8

LE PHORMION. r67S o o H n o N A.

La pauvreté feule m’a forcée à faire ce quej’ai fait; quoique je fulïe fort bien que cesfortes de mariages ne font jamais fûts, je n’aipas laillé de confeiller celui-ci pour avoir ce-pendant le moyen de fubfii’rer.

C H n n M n s.En verité, fi je ne me trompe,&fi j’ai les

yeux bien ouverts, c’ei’r la Nourrice de mafille.

S o p H n o N A.Nous n’avons encore pû.

C H n e M ra s.Que dois-je faire?

S o p H a o N a.Trouver fou pere.

C H n a M a s.L’aborderai-je? ou attendrai-je ici pour être

mieux infiruit de ce qu’elle conte?

. S o o H n o N a.Si je pouvois le trouver, je n’aurois rien à

craindre.C H n a M la s. -

C’ei’t elle-même, je vais lui parler. l

S o p H a o N A.Qui parle ici? -

’ C H r. n M l s.Sophrona.

S o o H n o N a;Qui m’appelle par mon nom?

C H n n M a s.Regarde-moi.

S o r H n o N A. p0 bons Dieux, cil-ce la Stilphon? .,

’ ’ N i L 4 Gang

2.0

168. PHORMIO.C H R E M E S.

non.

S Q P H R 0 N A.agar!

CHRILMEs lConcede bine paulalam à foribar iflorfam, fo-des, Sophronu. v

Ne me iflhoc palliant nomine appellujfi’L

- S O P H R O N A.quid? non ir, obfetro, ex,

être»; femper to ejfe diflirnjli 3

C H R E Al E S.fi.

S O P H R O N A.quid 3 lm: menois forer 3

p caneronsConclufam hie [méso uxorem fuma. 7.23710)! if?-lroe me nomine

E?» perperum olim dixi, ne vos forte impruden-te: fori:

Efutiretis , arque il porro aliqaà axor mon re-

feifiœret. ’S O P H R O N A.Iflho’o pol ne: te hie invenire mijère numquum

potaimar. . . .C H R E M E S.E170, die alibi, quid rei tiIri efi cane familiu

bue, unde exie 2 leur ahi f ’

111e faut ? vS O P 11th O N A.miferum me! ’ 3

n ,. canan E M A n Q u E s.

r7. C’ONCLVIAK Ire nanan uxo’lnLJserveur] j’ai Il au», une nichon le un. J’ai râa:

" ’ a ’ ’ un

LE PHORMION.169C H n la u B s.

Non.S o p H n o N A.

r Vous le niez?C H n a M a s.

Sopfirona , approche d’ici , éloigne-toi ducette porte. Garde-toi bien de m’appellcr ja-mais de ce nom-là.

S o p H a o n A.Quoi n’êtes-vous pas celui que vous nous

avez toujours dit?CHnEMEs.

St.S o p H Il o N A.

Quoi donc? craignez-vous cette porte?C H n E M 1-: s.

C’cfi que j’ai une méchante bête lin-de-dans ; 8c j’avois pris ce faux nom , de pcur3m: vous nc m’allalficz nommer fans y pen-

Cr, &que par quelque moyen ma femme nedécouvrît tout le myl’tere.

SOPHRONA.Ha, voila donc pourquoi nous n’avons pu

vous trouver ici.CHnEMpn.

MaDisxdi moi , qu’as-tu à faire dans la mai-fon d ou tu fors? Où (ont tes Maîtrcfics è

S o p H n o N A.s Hclas, malheureufc que je fuis?

CHIE-

duit ainfi , parce qu’il par]: de fa femme commeI-hçii’nnc bête ferocc.

L5

Io

:70 PHORMIO.C H R E M E S.

hem , quid a]? ? vivunmei’.

S O P H R O N A.142115: gnan.

fanera ipfam ex agritudine mifèram mon con-

jecum efl. g ’C H R E M E S.

15 Mal: flaflum !S O P H R O No A.

. fignola;aga autant, qua affin: anus deferm ,egem,Ut portai nuptum virgimm [amm- huit adule]:

mm,Hum»; qui cf! domina: «liant.

C H R E M E S.Antiplaonim?

S O P H R O N A.hem, Mi

C H R E M E S.

. quid:Duamc i: axons baht rS O P H R O N A.

au , au elzficro , Imam ille quidam bancfilm.

C H R E M E S.534121 i114 airera, qua ditimr cognant!

S O P H R O N Â.Inc ergo efl.

C H R E M E S.

. mu ai: r7 S O P H R O N A.Compofito a]! faflum, que mode banc aman![mène pojlèt -

si»: dan.

30

ÇHRŒ

LE PHORMION. x7!C H a r, u la s.

Qu’y a-t-il? font-elles en vie?S o p H a o N A.

Votre fille cil en vie; mais fa more, aprèsbien des miferes, cit morte de chagrin.

C H n E M a s.Quel malheur!

S o p H n o N A.Et moi , me voyant vieille, fans appui,

pauvre ô: inconnue, j’ai marié comme j’ai puvotre fille à un jeune homme qui cit le Maî-tre de cette maifon.

C H n En a s.A Antiphon?t S o p H a o N A.Oui à lui-même.

C H n" E M a s.Quoi, a-t-il donc deux femmes?

S o p H n o H A.Ho, je vous prie, deux femmes? iln’a que

celle-là feule. I ’’ C H a I M a a. iQu’au donc devenuë l’autre qu’on diroitfa parente E

S o p H n o N A.C’efi la même.

C H n s u 1:. s.Que me dis-tu la?

p S o p H n o N A.Cela s’eit fait de concert, afin que ce jeunehomme ?ul étoit amoureux de votre fille, lapût épo et fans dot.

v Cane-L

3S

172. PHORMIO.C H R E M E S.

Dii mflmm file!» , quàm ftp: forte un":Barman: , que non dtldtlli apura l ofmdi ad-

wemms ,9341m» voldmm , arque u: 1201454»! , union-

mm filiam.Q4011 na: 4m50 apr: maxumo clubman: opram

ut fiera: ,sine 720;?er cura, maxum: [un am: hac fila

fiat.S O P H R O N A.

Nuit: quid flafla a]! opus, vide. pater adolefien-tu un" ,

Eumque anima iniquo hac oppido ferre ailmt.C H K E M E S.

nihil porîcli tfi.

Scd par Un: nique hombres, imam eflc hum,cave refiijcat quifquam,

S O P H R O N A.Nm» ex me fiibit.

l C H R E M E S.. jaguar: me, intus niera audia.

REMARQUES.39. CITIIA x un" Alibi! 5.] Tuappnndru

le n11: dan: mu mafflu. Chanté: n’entre Point chez

v lui ,ACTUS

LE PHORMION. r73C H H B M E s.

Bons Dieux , que le hazard fait fouventar-river des chofes que vous n’oferiez mêmefouhaiter l En arrivant je trouve ma fille ma-riée a l’homme à qui je defirois tant de ladonner: 8K Cette bonne femme , fans que nousy ayons rien contribué de notre part, a feulefait par fes foins ce que nous tâchions de fairereüfiir par toutes fortes de voyes.

S o r H a o N A.Voyez ce qu’il cit à propos de faire; le

pere du jeune homme cil revenu , 8c l’on ditqu’il elt extrêmement en colere de ce mariage.

C H n B M E s.Il n’y a rien à craindre ; mais au nom des

Dieux, je t’en conjure , que perlonne ne fa-che qu’elle cit ma fille.

S o P H a o H A.Perfonne ne le faura par moi.

C H a E M a s.Sui-moi , tu apprendras le refle dans cette h

maifon.

lui. il n’a garde, il craint trop fa femme , il entrechez fou âcre Demiphon.

ACTE

174 P H O R M I O.

GËÏŒSŒiÜLbaÊJŒÂ: yroentasÆJÆÆmQaeaaeavrvweee a www w

ACTUS QUINTUS.SCENA 1.

DEMIPHO. GETA.DEMIPHÔ.

NO: noflmpie cultiva facimus , ut mali: exp-diat effè ,

Dum nimium Kiki ne: 12072:1: fludemm a bani-322M.

1m fugiar, ne frater infini, aiimt. nonne idfat cm! ,

Je»

REMARQUES.Y. No: NosrlAv-rl un." rac luut.]

C’zfl par nom fauve que la maham, Bec. Cette Scene,don: on avoit fait mal à propos la feconde du cin-quicme Mie . n’en efi que la premiere,c.u’ a. la finde la Scene picccdeme nous voyons que (bramé: enatre chez Demxplm: 5c qu’il emmene avec lui Sophrona,8c qu’ainfi la Scene demeure vuide,. Le MS. de la Bi-bliorheque du Roi a confirmé le changement quej’avais fait .car il commence ici le cinquieme Afic-

3. Ira rueras un !IITIR canna.) Ilvaudrait bien nmuxfi fiuwmr du prnunbe qui il" qu"!ne faut par "un? fi vire que l’an perde de mie la port:de [à maffia», Dunlles il); Comedics de Tanne il n’ya pas de paillage qui ait donne tant de peine mien.-

’ un a

LE PHORMION. :7;

a??? 1,49233) La, agami: MJ:mâèemæmmmænemeeMammessmwaeesse-waACTE CINQUIÈME.

S C E N E I.DEMXPHON. Gara.

D n M r p H o N.C Eil par notre faute que les méchans trou-

vent leur com te à être médians; carcela ne vient que e ce que nous affectonstrop de palier pour bonnes gens, 8c pour genscommodes. Il vaudroit bien mieux fe fouvenirdu proverbe qui dit qu’il ne faut pas courir filoin qu’on perde de vûe la porte de fa maifon.

N’é-

luî.ci. On a eflayé de le corriger cnbeaucoup de ma-nieres; mon pere même en a fait un long Chapitredans le feeond volume de fes Lettres , oui! croit queMondain avoit écrit: a

. . . --. a me WA». a au; arum mon

Et que To10!" n’ayant pas entendu "19’ d’un. qui

fignifie pum- nudum, a mal traduit. in fugias nepour «fifi». ne vous enfuyez. par [au fuie: ; au lieude traduire , ne un enfuyez. par tu]: tain , in fugiarau ainsi: frayai. Cette conieaure efi fort belle 5c (oningenieufe; mais ic ne fai fi Ce paillage a beibin d’ê-tre corrige , 6c fi le (en: n’en cit pas trèsvnarurel.Dauphin: dit: C’efl la trop grande 60m! de: homme: quifait que la méchant trouvent leur compte à in: méchant;

me!»

ne; PHORMIO.Arcipere al: ille injuriant î "in; argenture; efl

ultra objeflum ,Ut fit qui vivat, dum aliquid alitai flngitii

canficiat.

G E T Â.Plumflume.

D a M r p H o. ,hi: nunc pramium efl , qui relia pra-

wa fadant.G E T A.

Verijj’îme.

D E M I P H 0.tu flulziflîme quidam illi rem geflêrimur.

G E T A.Mode ut bac confllia pajfiet défiera, mi iflnm

ducat.

DE-REMARQUES.

nai même, par exemple, qui: avoir refus et» affront del’hormion. au lieu de chercher à me murger, je [un lepremier à lui aller oflrir de l’argent: il verniroit bi"! Mieuxleur": cette maxime, Ira figiez ne proyer rufians: c’efl àdire ne s’oublier pas foi même dans les complaiian-ces 8c dans les fortes boutez que l’on a pour les fri-pans. je croi qu’il n’y a performe qui ne trouve cefins-là très fuite. Cc proverbe , ira fugua: ne pester c4-fam. a été fait pour avertir ceux qui ont été trom-pez par des coquins. de ne pas s’écarter fifort deleurmailon qu’ils la perdent de vûe. 5c qu’ils ne pirif-fcnt la garantir du pillage : 8c c’eû ce que Demiphonne faifoir pas; car après avoir été trompé par Plur-mwn . il avoit encore la iotrife de traiter avec lunéede s’abandonner a a. difcrcrion : et ce qu’il y a derem-Irquublc, à: qui fonde tres-iblidemenl cette con-ieCture , c’eil que ce que Termee a dit, iîlfugù! inpiner enfin, un le proverbe des Gren, la? auget

me,

LE PHORMION.177N’étoit-ce pas allez de l’injure que j’ai reçuë

de ce coquin , fans lui aller encore offrir del’argent , pour lui donner par là le moyen defubiifier , 8: de faire de nouvelles friponneries i

. G a r A.C’eft bien dit.

D a M t p H o N.Dans ce fiecle corrompu on ne recompenfe

que ceux qui font voir que le blanc cit noir.G a r A.

’ Rien n’en plus vrai.

D e M r P H o N.’ Nous avons fait n une grande fottife.

G a r a.A la bonne heure, pourvû que nous l’avons

laifl’é dans une ferme refolution de prendre

Cette femme. D E-

Mpar n’aQHÇtâq . Ne ou: lamez. Pu entraîner bende votre par", l Lucien nous apprend même dans leNiger-m, que e- proverbe eroir fort ordinaire dansles Tragedies 6e du: les Comedies; K11 «i516 (19.16agui: egzpæhzle n a) imprimai; M7509P°h unW ne; sur," u’cCtatféwlpor , Et ce qu’en du fau-W!" 44m Ier Tragedeu (r dans le: Carmin: , entraînezrifla Inn de leur parre,(rc. Il fait une hennir: appli-cation de ce proverbe a ceux qui s’abandonncnt enpmye aux plarfirs. iufqu’à perdre la Raifon. Ce paf-.age me paroit airez clair de cette maniere; on enjugera.

7. UT sur"! refus r u. r tau aussia r u u 3,1 Nom ne»: fait la une par, finifi.’ Illi dtun adverbe’polr flirt. M Guy". pour ne s’être pasaperçu de cala, a condamné ce Vers avec les dru:qui le précedent; 8c il a adoré qu’ils ne (ont pasde7mm; ie ne lai d’où lui venoit ce chagrin. p

Tune Il]. i M 15. V011

10

.15

Vfiwmw178. PHORMIO.’

D E M I P H O.Etiamne il duüum a]? z

G E T d.[animum

baudfiia barde, ut homo efl,an 1mm:

D E M I P H O. l "Hem, "une: autant! - G E T A. * : ’ mfiio: urina, fifim, dico.

D E M I P H O.1M fliciam , ut frater ænfuit .- mure»; ajax lm;

addmam,(214m ifla ut laquatur. Tu, Gara, aôi : pn-

maria banc wnturam.

4 G z r A. .Argentan; inventant t1) Mandrin : d: jurgia fi-Iemr:

Prwifum efl , ne in prnjèntia ba bina 116:4! .-quid nunc perm!

midfiet r in miam luta Infini: : warfura fal-«w: ,

,Gua : prafen: quad fuerat malum, in Jim;4517: ; play crejcunt ,

Nifi PrijÏCÏS. nunc hinc daman; 1’60 , ac Pim-

nium adouba , ’’thuid varan" Phormivnm , au: eju’ oratiog

nm.

AGTUSR E M A R Q U E S. .

:5. VqlsunA sozvss.] Tu f4? un mu,mr en bomber un une. anmî filma c’d! propo-ment paya une dette en ne faim: que changude créanoic: , emprunte: de ’l’un peut 1’116 l’all-

ne : fini il faut lite , tmfuri falun. 8c non pas

urfimm. .n. NI «un» vnnrun ruonuxouu,AU]:

4 8--..

LE PHORMION. x7,D E M r y H o N.

Cela leroit-il encore douteux?G E T A.

Ma foi, comme il cit bâti, je ne (ai s’il neferoit pas homme à fe dédire?

D z M r p H o N.Comment donc , a fe dédire?

G x a a.Je ne l’ai, le dis au huard.

a M r p a o n.Je ferai ce que mon fiere trouve à propos

que je faire : j’irai prier fa femme d’aller aulogis pour arler à cette créature ; toi va de-vant pour es avertir qu’elle va venir.

G a r A.Voila donc de l’argent trouvé pour Phedria;

nos Vieillards ne difent encore mot; tout dttranquille ; on a pris des mefures pour faire

ue a femme d’Antiphon ne forte pas encoreu logis. Qu’ a-t-il davantage, saque devien-

dra tout ceci. Mon pauvre Geta, tu es toa-jours dans le même bourbier , tu fais un troupour en boucher un autre; le mal ditfere n’efias perdu, 8: fi tu n’y pourvois, tu as bien

a mine de payer les ancrages. Je m’en vaischez nous pour inflruire Phanion; afin qu’el-le ne craigne rien du côté de Phormion, 8:qu’elle ne s’épouvante pasdc la harangue qu’on

lui va faire. A C T Eun Un: on ruinure] Jfin qu’elle ne ("aurien du c356 de Phnminn, En" ne doit point être en-tendu de Phormùn, car c: n’était pas lui qui devoitaller d’abord trouver Mania»! : mais il doit être en-tendu de la femme de annal: . qui devoir lui parlerla premiere : ou de Dmiphm même; 8e peur-êtrequ’au lieu d’ajlu. Terme avoir écrit Mjmr

M a a. Ac

186 PHORMIO;ËMMflfigfiflfinnemmmn

ACTUS QUINTUS.SCENAILAl

DEMIpHa NAUsnzm414CHREMsa ’M’

’ D E M I P H O.’ ’ lAGedum, au jale; , Naufiflrata, fac fille en

fluent" MM: ,Ut [ne «Maman id , quel efifaciundum, fia:

me.

NAUSISTRJTA.faim.D E M I P H O.

Pari!" me»; open: me adjuras, 45 daller» re

apitulan es. -NAUSISTRATA.un»; vola, a: pal minu’ que wiri excipa;"à"; me digue» efl.

D E M I P Il O.944i! un»: r

NAUSISTRATA.quia pal mei pari: bene puma indiligemerTanner : une ex bi: pradiis ralluma argenti

bien!

v Sta-neuanqvna9. Ac Dunul au orrruxara 13.] Connu

«au m’avez. «je afifie’ de votre ont. Il veut parle:de ces trois cens «ne que Chrome! lniaprêre’sdcl’ar.

n gent

LE PHORMION,!81

ACTE CINQUIÈME.SCÈNE Il.

DEMIPHON. NAUSISTIATA.CHnnMBs.

D a u r p H o N.Llez , je vous prie, Naufiflrata , faitesavec votre adrelïe ordinaire qu’elle ne

nous veuille point de mal, difpofez-la à fairede bon gré ce que nous fouhaitons d’elle.

N A u s r s r n A r A.Je le ferai. .D a M r r H o N.Afiifiez-moi de vos foins en cette occafion,

comme vous m’avez déja afiillé de votre argent.

NAUSISTRATA.,J’aurois voulu mieux faire ; mais c’el’c la

faute de mon mari , fi je ne fais pasles choiesaulfi honnêtement que je voudrois.

D a n 1 a H o N.Comment cela?

Nausrrna-rn.- .Parce qu’il n’a nul foin du bien que mon pe-re m’a lainé, &qu’il avoit ac uis par fes épar-

gnes. Pendant qu’il a vecui n’y avoit pointd’année qu’il ne tirât mille écus de fes terres.

a Voyezgent qu’il rapportoit des terres de fa femme à quiil a dit que Demiphon en avoit befoin à la fin de lam. Seene du W. Aâe.

. Il 5 7. Sta-

10

18:. PHORMIO.Statim tapielzat. hem , «air vira quid Praflar 1

D E M l P H O.bing, quafi g

NAUSISTRATA.Ac "(aux wiliariba’ malta, rumen talma: bina.

D E M I P H O.bai!

NAUSISTRJTA.914M ha videntarrD E M I P H O.

jeilitet.

NAUSISTRATA.virant me natam velle»; :Ego aflenderem. . . .

D E M I P H O.une flic.

NAUSISTRATA.’ que patin...

D E A! I P H O.une fides ,

Ut papi: mm illa ; ne te adolefcem malier defa-nget.

NAUSISTRATA.Faciam, at jabes: fed meam ’virum ab: te exi-re vida.

C H R E M E S.hem, Demipha,

34m illi damna efi argentan; rD E-REMARQUE&

7. St n r u c n r x n a 1.] "amurai: par»: d’un.ale 10W tu tirait. Ce mot, finira, fignifie ici tuileau.-mm la min . ne c’était une choie reglc’e, &qu’iln’y avoir jamais à: diminution.

9. Sel x. r 611.] En (fer. Cornet cit comme le

, "fie;.0

,.---.--LE PHORMION. x83

Voyez quelle difference d’homme à homme!D E M x p H o N.

Mille écus?

N A U s r 1 a A 1 A.Oui tout autant, a: dans un temps même

ou tout étoit à meilleur marché.D n M r p H o N.

Ho!

Nevers-ruera.Que dites-vous de cela?D n ne r p H o N.

En effet.

NAUSISTRATA.Je v0udrois bien être homme , je lui mon-

trerois. . .D a M 1 a H o N.

Je le fai fort bien.N A v s 1 s r n a T a.

De quelle maniere il faut. .D 1-. M x P H o N.

Menagez-vous, je vous prie, afin que vouspuilfiez parler quand vous ferez-là, 8c tenirtête à une jeune femme.

N A u s r a 1 a A r A.Je fuivrai votre confeil. Mais voila mon

mari qui fort de chez vous.-C H a a u n s.

Mon frere , a-t-On déja donné de l’argentà l’homme?

D 1-"au on s’en fermât quand on ne vouloit pas ré-pondre direâement.

la. Quo ra cro.] De quelle mûre ilfm. Ellevouloit dire . de glui]! and": il fana gouverner [onbien : que p.150 m familiarie fit adminifinnda. MailDm?!» ne lui donne pas le lfait» d’achever.

. 4

15

:84 P H O R M I 0. lD E M g p H o.- ’ caravi illico.C H R E M E S.

. nnIIem datura.Hei, vider: uxarem : pane plus, quam jar

erat... .D E M I PH o. .car miles, Chreme?C H R E M E 8.

jam refile.

- D E M I P H O.quid tu! etquid loueras eum ifla es, aumai-rem banc daeimasi

C H R E M E S.Tranfigi.

D E M I P H O.quid air tandem e i

C H R E M E S.adduti non potefl.

D E M I P H O.914i, Non je"!!!

C Il R B M E S.flair: utergue aurique efl tarai.

D E M I P H O.quid iflbue nigflra I

C H R E M E S.magni. [rater hac,

Cognatam campai efle nabis.

D E M 1 P H O.quid! (Miras!

C H R E M E S.

q j. fic erit:Non tenure dico :’ redi mecurn in memoriam.

DE-il

LE PHORMION. 185D a M r p H o N.

Tout fur l’heure.

g I (Ï H a E M z s.Je voudrois bien qu’il ne fût pas donné.

Hé, voila. ma femme , j’ai pellfé parler plusqu’il ne faut.

’ D a M r p H o N.Pourquoi le voudriez-vous?

C H r. E M a s.Pour rien.

D 1-: M r p H o N.Mais vous, avez-vous parlé à cette femme

du deflein pour lequel nous lui amenons Nau-filtrata:

C H u 1-: M n s.Je lui en ai parlé.

D 2 M r P H o N.Que dit-elle enfin?

C H n l M a s.Elle ne peut le refoudre.

D r M r p H o N.Comment, elle ne peut?

I C H a n M a s.Parce qu’ils s’aiment tous deux,

D E M t p H o N.Que nous importe?

C H tu! M n s.Beaucoup, D’ailleurs j’ai trouvé qu’elle elt

notre parente. ".D n M r p H o N.Quoi? êteswous fou?

u C H n a u n s. .Vous en tomberez d’accord. Je ne dis pascela à la volée. Souvenez-vous de ce que jevous ai dit tantôt.

’ " ’ M 5 D ra-

186 PHORMIO.D E M I P H O.

fat? ne fana: enNAUSISTRATA.20 Au, abfnro, cave, ne in rognatam pertes.

D E M I P.H O.non

C H R E M E S.ne nega :

Parri’ nomen olim! diflum efl : hoc tu errajli.

D E M I P H O.non nom: parera 3

C H R E M E S.Norar.

D E M I P H O.par aliad dixit?

C H R E M I S.numquam bodie canceller mini, neqae

Intelleges?

D E M I P H O.fi tu nil nanan...

C H R E M E S.pergis.

NÀUSISTRATA. ’"’ mirer quid hon efi.

D E M 1 P H O.liquident hercle nefiio.

.C H R E M E 8.vin" fiire ? a! in: me fermer yufiter,’

25 Ut PÏOPÏOÏ illi, qua); ego fum, ac tu pauma efl

homo. . .D E M I P H O.Dû wjlraan fiaient I

. . Eamus

LE PHORMION. 187D E M r p H o N.

Êtes-vous en votre bon leus?

Nausrs’raara.Ah Dieux , je vous en prie , prenez bien garde

de ne pas faire un affront a une parente.D n M 1 p H o N.

Elle ne l’eli pas.

C H r. z M a s.Ne dites pas cela. Son pere avoit un autre

nom, 8c c’elt ce qui vous trompe.D E M r p H o N.

Ne connoilToitàelle pas fou pere ?C H n a M E s.

Sans doute , elle le connoilloit.D 1-: M r p H o N.

Pourquoi ne le nommoit-elle pas par l’onnom?

C H a a M n s.Ah ne me croirez-vous point ? ne m’en-

tendrez-vous d’aujourd’hui?

D n ra r p H o N.Si vous ne me dites rien...

C H a E M B s.Encore?

NANSISTRATA.A le ne [aurois m’imaginer ce que ce peuterre.

D s M r n H o N.Je n’en lai rien non plus.

C H n Je M E s.Voulez-vous le lavoir ? Ainfi les Dieux me

foient favorables comme cette fille n’a pas deplus proche parent que vous 8c moi.

D a M r p H o N.Grands Dieux, cela yen-il pofiiblc? allons de

ce

188 PHORMIO.tanins ad ipfam ana uranes nos .- au: faire , au:

nejeire ho: vola.

C H R E M E S.ah.

D E M I P H O.944M efl 3

C H R E M E S.itane parant mini [idem et]? apud a:

D E M I P H O.sur”? me «redent

Vin’ fatir qaefitam mihi Mime eflë! age. fiat.quid illa filin

me; noflri, quid fatarum efl?C H R E M E S.

refile.

D E M I P H O.hune igitur minimes:

C H R E M E S.30 égalai!

D E M I P H O.illa marna: f

C H R E M E S.fic.

D E M I P H O.ire igitur filai liter, Naufiflrata.

NAU-REMARQUES.

:8. (Luna un nua, au r r NosI’II-lMm quai, cette fille de ne!" ami. Mg Il "in Padetde la tille de Chremër même, mai nil dit de une0m". pour ne pas deconvrir la choie a mitigera.

enn-

LEQPVHORMION.*189ce pas, allons la voir tous enfemble, je veuxêtre éclairci d’un côté ou d’autre.

C H a B M la s.Ah!

D a M 1 p H o N.Qu’y Mil?

C H N a» M z s. *Ell-i] pollible que vous ayez fi peu de

croyance en moi? ID n M r P H o N.

Voulez-vous que je vous en croye P voulezëvous que je ne faire pas une plus ample re-cherche? fait. Mais quoi? cette fille de notreami que deviendra-belle?

C H r. r. M a s.Rien.

D n M r v H o N.Nous l’abandonnons donc?

C H a n M n a.Pourquoi non 3

D a M r p H o N.Celle-ci demeurera?

C H a n M n s.Sans doute.

D n M r P H o N.Naufiltrata , » vous pouvez vous en retom-

ncr.N A u-j

Dam)!!!» ca encore dans l’erreur. il ne fait pas quela fille de Chremù elt cette même Pharaon que Ionfils a épaulée. ,

35

190 PHORMIO.NAUSISTRAIA.Sic pal commodiu: 2j]? in 0mm: arbitrer, quàm

ut miam: , Marier; banc : 2mm psrliberali: wifi: ejl, qui"):

widi, mibi. r AD E .M I P H O.

914M MM: negatii a]? !- C H R E M E S.

jamne opernir oflium îD E M’I P H o.

jam.C H R E M E S.

* ô 314:1?" !Dii m: "flûtiau: .- gnatam bruni napalm mm

me filin. I lD E M I P H O.

" " hm,9h40 patio id pond: I l V hCHREMza

7m: fatis tutu: a]! ad narrandum hic locus.

DEMIPHO.A: tu inm au. ’

Ç H R E M E s;[cant vola.

lieur, ne filii quidam mflri boa refiif-

ACTUS

LE PHORMION.19INAUSISTRATL

Je croi que pour les unsôcpour les autres, ilcit beaucoup mieux de garder cette femme uede la renvoyer, comme vous en aviez le ef-fein, elle m’a toujours paru fort honnête.

DEMXpHomQu’efl-ce donc que ceci?

C H n x M a s.A-t-elle fermé la porte après elle?

D E u x p H o N.Oui?

CnnnunaO Jupiter I Les Dieux nous (ont favora-

bles. Je trouve me fille mariée avec votrefils.

D a u x p H o neHé! comment cela fe peut-il?

CHnans.Nous ne fommes pas en lieu àvous faire ce

l’CCIC. eD n u x p H o x.Entrez donc chez nous.

C H n a M n s.Au moins quenos enfans même n’en fa-

chent rien , je vous prie.

6&5)

ACTE

:9iv PHORMIO;eæææeæeæwæwæeæmæwmæ

ACTUS QIU INTUS.s c E N A 111. i I

A N T I p H o. IÆtn’ film, ut ut major fifi bahut ,fra-

tri obtigifle quad volt.91min; [chum cl! , ajufmadi parure in anima cu-

piditates,Quantum n: advarfi fient panic maigri pnjfis.Bit: 1mm! argentan; "ppm: , cura jefe expcdi-

un:Ego nulle paflhm remedio me walvere ex [lis

turbix, v r’ - ’gain, fi hoc retenu, in matu ; fin patefit, in

Prnbro fim. I INeque me daman: mais raffermi, ni m1191 ef-

fet [pas cflenja v O .Enjufle haâmdt. [cd abîmait Gitan: muent"

poflhm, ut l V. .Regain , quad rempus toivmimd; par": me :4-

fere juâmt .P i -REMAaquna

x. FIATII oleGESI muon "121.121!"mon touffu si: ce qu’il nuira". Le Latin dit , que malfun. Les Coufins germains s’appelloient fun-n panu-la à: ablblumem 1mm, fient.

6. (Lu I Il ,

à?

ACTUS

l LE PHORMION. .193eæææeææ-æeæææwææeæewmê

ACTE . CINQUIÈME.S C E N E III.

A N ’r r p a o N.Q Uoi que mes affaires foient en fort me;

chant état, je ne laifTe pas d’être ravi quemon Coufin ait ce qu’il fouhaite. Que c’en:une bonne chofe de ne laiffer naître dans foucœur que des delirs que l’on puilTe contenter,même dans fa mauvaife fortune. Phedria n’apas eu plutôt de l’argent , que tous fes cha-grins ont «ne. Et moi je ne puis rien trouvergui puifle me tirer de peine. Carfimon affaire

emeure cachée , je ferai toûjours dans lacrainte: Si elle cit découverte , je n’oferaile-ver les yeux. Je n’irois pas même chez moi, Afi on ne me faifoir. efperer que je pourraigarder Phanion. Mais où pourrai-je trouverGeta , pour l’avoir de lui quel moment il vou-dra que je prenne pour me préfenter devant:mon pere?

6. QUIN: n une CItITUl, na IITUJCr fi me: Afain demeura cubé: . j: fini radium dmln "du". Il veut parler du complot fait avec Ph"-Im’m de f: faire condamner à épeurer Mania».

Tome 1H. N4 . VÂCTE

194 1’ H O R M I O."

mæmæmææmmœæ.ACT us QUINTUS.

S C EN A 1V.PHORMIO. 4NTIPHO.

P H O R M I 0.i ARgemum attepi; tradidi banni: dduximué

harem:Curavi, prapria au Phadria ut potiretur: mon

mijfa cf! manu.Nm» I014 re: rafla: mihi. , que niant confi-

ciunda, miamA [embus ad porandum ut bahut». mm ali-

qun bos fumant dies.

A N T I P H .0.Set! Phormio efl. quid ais!

P H 0 R M Ï 0.quid 3

A N T 1 P H O.quidnam l nunc fatum: Phædria r

930 patio firman»: 4mm; ait je velle 4be-me"!

P Il O R M I 0.’Visifin paru: tu: 4’13"05 efi.

i . A N T I P H .0.and."P H O R M I O.

ut fugim 1mm»; :Te [un raguoit rurfum ut agent, caufam ut

pro je alitent;

. . Nam

LEsP’HORMI ON. r93

mæœæææææææmææmœœm

hem CINQUIÈME..IlSCÉflÈIV

faire; nient N-r r p H o N., à P n ovni-Hi r je N.’ Ai reçu l’argent; je l’ai donné au Marchand

d’Efclaves ; j’ai «halené la file; je l’ai mile

entrelu: mains de thedria , qui en peut fairen femme; car elle cit préfentement libre. Jen’ai plus qu’une choie en tête dont il faut queje vienne à bout. Il faut que les vieillards medonnent letemps deme rejou’ir, je veux pren-dre ces jours-ci pour moi.

’ A N T r F H o N-.Mais voila Phormion. Que dis-tu?

P H o n M r: o u.Quoi? I

A N r r n 8.0 N.Que va devenir prélentement. Pliedri’a ; 8:

que veut-il faire pour donner à l’Amour letemps de lui préparer de nouveaux plaifirs?

I P H o il N r o N.A fon tour il va jouer votre rôdes

" 4’ xAn-xprtHoN;Quel rôle? 4

P Ho x M r o N.De fuir (on pere. Mais il vous prie en mâ-

me temps de jouer le fientât de prendre ion

N 2, par-

r96 .» PHORMIO;Nm entarta ejl aplati me .- ega me ire feni-

us Sunium Ixo Dicam ad mermtum, anallulam emmm, du-dum quàm dixit Gara.- *

Ne eùm hie non videur me, renflure veda»:

argentine: jaune. . r i,Sed ojtium canerepuit de te: *

A N T I P H O.vide; qui: egrelinlr." I"

PHORMIQ’ . . Gem (Il.

neunnqunsla. Auclllulll II’I’UI, 3U)!!! QUAI.

aux" Gain] Pouraehcmnmpniu Efilm dmv Goa

æerrexrxrærrrærrrrrrrxxrrr

ACTUS QUINTUS.SCEIŒA VL

GETA.4NTIPHO.PHORMIQ

G E T A.O 1’":ou firrfbmam; quanti: commo-

diuribm,au». jabiru me ben Antipboni 01e enfin:

hum "muftis diem !

A N T I P H O.Quidam» bic filai volt?

G E I A.valgus amine cju’ exonnaflis mm

Se

- à. .-n--.

LE PHORMION. r97Parti ; il vient faire la débauche chez moi, 8:Je vais faire accroire aux vieillards que je vaisau Marché à Sunium pour acheter cette peti-te Efclave dont .Geta leur a lé,afin que neme voyant point ici, ils n’ai ont pas s’imagi-ner que je fricalfe leur argent. Mais voila vo-tre porte qui s’ouvre.

.A N 1 x p H o N.Voî qui fort.

. P H on M r o N.C’en Geta.

au. leur n parle: C’efi dans laScene m. du mutée.11x05 manda grill-:14 a]. "fait. une)" m’uiteE]:dm pour tu finale.

àPH’Ht-’M6’6*’l--k’f*’9flfl-’l-’HW540m9!-

A’VCT-E C IN QU IE’ ME.

S C E N E V.GETA. ANTIPHQN. PHonnroN.

GITA.O Fortune, 6 grande Déclic Fortune. De. combien de faveurs n’avez-vous pas com:

momon Maître dans ce même jour!

j 4 A N -r r n H o N.Que veut-il dire?

v a x r A. iEt de combien de craintes n’avez-vous cpas

A i N 3 * éli-

:198 ’P H O R’M IV.0.Ï ilSel nibi aux: ego enfle, qui mon Menin: tu»;

nuera pailla: l v n .[que hominem propre Ï-II’WHÏN, ne [ne ,i que

mitigeant, faire. ’ q I V .

A N T Il? H 0..Num tu intellegir, hic quid une! l, s 1 u i

P H 0’ RI M l O.au»: tu? l ’- ’1

.4 N T r 9,11 o,nil.

P H O R M l O.tantundem ego.

e Il 615T].A! lettone»; bine in page") r 5H nunc fil)". -

A N T I P H O.I n i bene; Geta.?

G E T A. Ll .v 4 - les Li» beùsyüi:

Nm» mirant , and navum eji, rewmri , eur-film tian inflitueris f

A N-

" a E M1104!) a s. J1 A4. San u un Nuit: l la cassa] Mairja

dam in: à un; dan. 67cl! ainfi qu’il. faut. me mele non pas un. a: c’en la leçon du MS.delaBiHio’mon loi. en. «me 4go un mihi, un ,2 m2.un]? m’ à on. lem; parce qu’il regarde communeperte pour lui tous les momens qu’il perd lans allerapprendre cette bonne nouvelle iiJIIith. En d’ail-leurs il veut peut être dire qui min; pour l’es épau-les s’il tarde plus long-templ.’JïOnï-pomroie peut-être iuflifier la leçonjëd (y un and HI: a: dite même0’911: cil en grue à sur: de larepclilion du un ,4 «a ne» min wfi qui uniôcc. Le,[ens efl toujours

’ le

LEPHORMION. :99délivré les bons amis! Mais je m’amufe ici à

mon dam. Que ne mets-je donc promptementce manteau fur l’épaule pour aller plus Vite cher-cher mon homme, 8: lui apprendre ce qui luicit arrivé.

A N r x v H o N.Comprens-tu ce qu’il dit? .

P H o a M r o N.Et vous?

A N r r p H o N.Point du tout.

P H o n Il I o N.Ni moi non plus.

G n r A.Je m’en vais chez le Marchand d’El’claves,

ils font tous n fans doute.A N r r p H o N.

Hola, Geta.G a ’r A.

Hola , toi-même. Voila une choie biennouvelle à: bien furprenante. que d’être ap-pellé quand on le met à courir. A d’autres.

A N-

le même.car [il cg. ne» nibi «je , veut dire , and: jen’mafi ici mm une propre: burin.

7. Heu: un: Nuu unau au: Nonnen cri] Hé, m’ aime, mile au chap bien amant.On avoie fort mal entendu ce pall’age; Devenu entarépeu’tion de hua Gare , H!,Geea. GLHI, "L’aime.Et ce qu’il ajoure cit fondé tu: ce que l’on prenoitordinairement plailir a a peller les Elclaves qui con-l’aient. afin de les «dagua m3. 6c que leur:Maîtres fe fâchafl’uu tout: en. ilA un: dire parlà qu’il n’ait pas aflez novice pour denim du: cesPanneaux. Pour le faire mieux (catir, j’ai M4. Ï

l’aura. ’N 4 ac. Cu-

10

15

me v PHORMIO.A N T I P H O.

I Geta.G E T A. ’Pergit barde. numquam t: odio me me vîmes.

A N T I P H 0.mm imam: i

G E T A. -Vapulubis. curiali: canula rfl, qui me «mut.

A N T I P H O. ’Id tiài quidam jam fier, m’fi rzflflix, verbe".

G E T A.Familiariorem oponet Je hum: , minimtur m4-

lum :Sud in: efi , quem qunro, au "on! ipfu’ dl.

P H O R M l O. q .tongredere aflutum.. A N T 1 p.11 o. ’

v ’ n ’ quid efl 1’.1 h G E T A.O omnium, quantum e]! , qui vivant, homo. baminum m bonamuflime! v, . . -

Num fin: controverfiu à Dii: film diligere,

Il L q dfiIllfhû. ; - u . 1, .ANTIPHOp uIfd-valim. fin! qui 1]?qu mdam in efle , ruilai

’dici velim. ” . .I G E-u * Yulg; ùnuiflimo. . qq . a r: M A a Q u n s.

71°.CunInJr4 vxulxvza ut et" MInacra] -C’cfl quelqu mi: galopin m’appelle.C’efl camme une cfpece de Valet de Confnirie, desValcu qui alloient dans les maifom avenir les Bour-

. Q. L! geais

g

7-4

LEPHORMION. 10!A N r 1 p N o N.

Geta.G n T A.

Encore? Je ferai plus opiniâtre que tu n’esimportun.

4 A N T r P H o N.Tu n’arrêtera pas?

G E T A. .Tu pourras bien être froté. C’efi qucîquc

galopin qui mmappclle.A N .1- x P H o N.

Cela t’arrivcra bien plûtôt,coquin,fi tu net’arrêtes. 1 ’ u I A

G 1 T A.5H faut que ce (oit quelqu’un de connoifTan-

cc,’qu’il.nous menacé. Maisucfi-ce l’h0m-Iue que je cherche r ou ne l’clt-ce pas? C’en;

luinmêmc. a a u r »P H o a M I o u

Parlez-lui vite. v , ;.A N r 1 P H o N. r a

Qumy a-tvil.’ q

q. , , G a T A.’ Q le plus heureux de tous les hommes quifout fur la terré? car fans contredit , Monficur,les Dieux n’aiment que vous. ’

t

k. u A N r x p H o N.Je le voudroîs bien, mais comment puis-je

le agite, (li-moi? q I" ’ ’ u " f G a.cois d’une mêmeTribu de (à rendre au lieu del’Af-cmblée à tçllç banc; à; comme fis n’avoicnt pas

beaucoup d’occupation. ils étoient ordinaixcment«mêla rués à fait: enrage: les aunes. . m ’

N 5

2.0

nazi .’PHORM!O.IÎ.1G E T A.

Satin’ efl fi te delibutum gaudie reddo f . " J

A N T l P H O.micas.

P H O R M I O.agir; tu bina pollicitation: aufer , ou. quad

fers, «de.

G E T A. Àde, wTu quoque hic aderne. Pharmio!

P H O R M I O.aderam: [cd reflue rG E T A.

stipe, 10m;U! made argentin» dedimm fifi qui hmm.)

retfa damant :-Sumu’ profefli : interna mini: hem: me Il!

uxorem tuant. r4 N T I P H O.

guipèrent! u " l N

. q Emrdmifbo.amine prolequi: Mm hîbi ad banc rem.U6i in gynneum ire mania , puer ad me Meute;

rit Mida : ° dPane apprehendit pallia , (efupinat : refpicio : rapæamnbrem retineat me! ait efle wetitum. me"

ad beram accedere:’ t f A.Sapin-ana mode frettent bue , inq’uitd, fini: à?"

troduxtt Cbremem , .Eumque nunc ejle intu: tu»: illis. Ha: ah egoaudi’vi,.adfores " - . ’ "Î

Sufpenfgfnàdn placide me .5 une t : afltu . I u ’ ’ ’ ’

GETA.

.1 u A A «L

LE PHORMION. 203G n -r A.

Serez-vous content li je vous plonge dans lajoye?

A N T r p H o N.Tu me fais mourir.

. P H0 u M r o N.Ah, treve de promelïes , 8c di prompte-

ment.G n r A.

Ho, ho! 8c te voila*aufii, Phormion?

P ri o in M r o N.Oui, me voila , te dépêcheras-tu?

G- n T A.Ecoutez donc, * hem . hem; Après que

nous t’avons eu donné l’argentà la place , nous

femmes allez tout droit au logis; des quenous y avons été , le bon-homme m’a envoyé

chez votre femme. ». A N T 1 p n o N.

:Que faire?5G e 1 A.

Je ne vous le dirai pas , car cela ne fert derien pour ceci. Comme j’approchois de fouappartement , fonpetit lifclzve Mida vientpar deniere me prendre parle manteau,8tmefait renverfer la tête; je regarde 8c je luidemande pourquoi il me retient; il me ditqu’on lui a défendu de Pailler entrer performe

’chez fa Maîtrefie ; que Chremès venoit d’y

entrer avec Sophrona ,. .8: qu’il étoit encœte avec elles. Quand j’ai entendu cela, je mefuis coulé tout doucement vers la pOrte en mar-chant fur la pointe du pied, j’en ai approche,

je’z t” Hum.

30

35’

:04 PHORM’IO;Animent comprefli : aurem admwi .- ira ani-

mum eœpi attendue, xH06 moda jermonem tapants.

A.NTlP-H’O.euge, Geta.

G E T A.hie ptdcerrimum

Faeinu: audivi : :itaque pane hercle exelamavi

gaudie. - .P H 0 R M I O.

Quad!v G E T A.

qaodnam arlu’tmre r

A N T I P H O.nefvio.

G E T A. -«qui .miriflcifl’mum .-

Patruu: tuas a]? parer immun Pbania uxori

me. pA. N r 1 P a o.

i hem,gnard ais J .G Ë T X. ,[elanculunni tu»; eju’ olim confuevit matre in Lemn

s P H O R M I O. i ISomnium: utin’ Inc ignorant juum patrem?

G E T À.l aliquid tudieu;Phormio, eflieaufe. jèd me tenfenlpotutjfe amnia

Intelligere extra oflium; intu: que inter fifiipfi egerint I

p H o R M 1 o. . lAtque lande ego quoque illam andle fabulai»,

G E-

LE P.HORMION. la;je m’y fuis collé, j’ai retenu mon haleine , j’aiprêté l’oreille, 8: j’ai écouté de toute ma for1

ce pour attraper ce qu’ils difoient.

A N r r P n o N.Fort bien, Geta.

G a r A. 4 rLa j’ai entendu la plus belle avanture dumonde; j’ai penfé éclater de joye.

P a o n M r o Il.Qu’as-tu entendu?

G n T A.Que croiriez-vous?

A N r r p a o N.Je ne fai.

G a r A.C’el’t la plus merveilleufe chofc que vous

ayez jamais ouïe. Votre oncle le trouve le pe-.

re de votre Phanion. ’ aA N 1- r p a o N.

Ho! que dis-tu?

G n 1 A.Il a eu autrefois à Lemnos un commerce fe-;

cret avec la mere.P H o a M I o N.

Paples. Elt-ce qu’elle ne connoîtroît pas foupere.

G r; r A.Croi ,Phormion , qu’il y a là-delTous quelque

chofe que nous ne l’avons pas. Car penfes-tuqu’à travers une porte j’aye p0. entendre toutce qu’on diroit dans la chambre?

P H o n M 1 o N.J’ai entendu dire quelque chofe d’approchanr.

Ge-

4o

45

:06 PHORMIO.G E T A. - ’

. fait). crie,» dab;6.3440 mag? endar. fumeur émana inde bue e-

greditur fora: : l uHaud malta po]! mm Pair: idem ratifie fi item

denuo : - i,Ait marque filai poteflatem e131: bebeadefedarerDenique egp jam mijjus, te ut requirerem, al-

que adducerem.’21 N T I P H O.

Hem, quia, ergo, raye me: «du!

G E T A.fêtera.

A N T I P H O.* ô mi Phormia;

Tale.

P H O R M I O.pale Antipho. bene , in: me Dii aiment,

fallu"; , v gaude»Zl’amamfartunam de impravilo efle hi; (Imam.Summa eludendi necafio efl mihi nunc fines,Et Phldfld curam adzmere argentariam ,.Ne cuiquam luerum aqualium jappiez fut. I .Nam idem lm argentan; in un data:- dl v»

graille , i Hi:u a M A a. qu r. s.

43. (lune mon ne: un, c158As?]E2gene ne men-tu dom: promptement fier m (palu. Mi.plan a tant de joye. qu’il le met fur les épaules de[on Valet. a: le fait porter ainfi. Voila comment ilfaut entendre ce paillage. Cela Paîfoirunjeu deThe’a-ne qui pluifoit au peuple.

49. Nue "un soc Alanruuu "A UTPATUN IIT INGRATIII ’ HI. DÂÏUN I-l x 1.] Car l’argent qu’en en! donnâmdgfl "ü a

un

LE PHORMION. 207

. G l r A.Je m’en vais vous dire encore une chofe quivous perfuadera bien davantage. Pendant quej’étois-là votre Oncle cit 10m , &un momentaprès je l’ai vû revenir 8e rentrer avec votrepere. Là ils ont dit tous deux qu’ils vousdonnoient la perniflion de garder votre fem-me , de enfin ils m’ont donné ordre de voltchercher 8c de vous amener.

A N r r p H o N.Que ne me mets-tu donc promptement fur

tes épaules pour me porter, Geta?G E r A.

a. Cela fera bien-tôt fait , vous n’avez qu’à1re.

A N r r p n o N.Adieu, mon cher Phormion.

P H o u M r o N.Adieu, Monfieur. En venté je fuis bien ai-

fe qu’un fi grand bonheur fait arrivé à cesgens-là , lors qu’ils s’y attendoient le moins.Mais voici une belle occafion de duper lesvieillards . 8e d’épargner à Phedria la peine dechercher de l’argent 8e d’importuner fes amis.Car l’argent qu’ils ont donné malgré eux , el’tfi

bien donné qu’ils ne le reverront de leur Vjie.’aî

bien du»! ’il: ne le reverront de leur vie. Ce paillagea donné tamoul) de peine aux Critiques, ils ontlâché de l’expliquer en plufieurs manieres. mais il:n’ont pli y trouver aucun fens qui me pareille rai-ionnable. Ils ont même ellayé de le corriger,car aulieu de hi: dam un, ils ont lû, u’ dama au : enl’argent qu’tl: ou! donné maigri eux, feu donne’à l’he-

driA. Mais il me lemble que cela ne s’accorde pasavec la luire. J’avois crû d’abord qu’il falloit 2:14;

50208 PHORMIO;Hi: data»: erit : lm qui aga»; , n ipfi: rapperî;

wN101: gaffas mibi vultufque a]! capiendus mon.Sed [zinc canada» in angipnnum [un promos

- mm:Inde 1217:: aflcndam me, ubi mon egrefiî foras.Qui me afimulamm in, ad mercatum ne» et.

a E M A n qu n s.ainfi la conflruâion; un! idem hoc qui", a: à»gram: dam»: ejl, in fuyait) du": un; ,,car ce: u-., gent qu’ils ont donné malgré eux. ., fera encore,, donne malgré eux. " Mais cela ne me fatisfaitpas encore. Enfin je croi avoir trouvé le VexixÊble

v en:fi-ëêéêéêfièèê-ëâêêéôéàéêèêâêëêéêèêgè là

ACTUS QUINTUS.S C E N A VI.

DEMIPHO. PHORMIO.CHREMES. ’

D E M I P H O.DE; magna: marin gratias habla, arque aga;

31mm avertira [ne nobis,franr ,profpera.944mm»; pote]! , nunc tonwnimdu: Phormiq

t )Priufquam dilapida: nofims triginta minas, l

Ut anferamm. lP H O R M I O.’ Demiphon)», fi demi cf! ;

Vifizm : ut quad. . .. lD Ë M I P H 0.a: m: ad te ibamm, Pharmio ,

Pack;

-e,w

LE PHORMION. 209J’ai trouvé tout d’un coup le moyen d’en ve-

nir à bout. Il faut changer de vifagc 8c depollure; mais je vais me cacher dans cettepetite ruë , 8: de là je me prefenterai à euxlors qu’ils paroîtront , car voila qui dt fin,je ne fais plus (emblant d’aller à Sunium.

feus en prenant fimplement ces mots, une.» "il,fin Je"! pour eux; c’efl à dire , fin fi bien dm!qu’il: ne le 0mm de leur vie. Hi! efl dît des vieil-lards; datant tri: efl une façon de parlerproverbiale,fins donné. pour dire. fin perdu pour eux.

grêêêêèêëêéêêêèêêêéêëêèêéâèêgèëflêââ

ACTE CINQUIÈME.S C E N E VI.

DEMIPHON. Paonmrou.CHxnmns.

D z u r p H o N.On fiere , je rends de très-grandes graccsaux Dieux, 8: avec raifoln , de ce qu’ils

ont fait réüflîr les chofes fi heureufement. unn’el’t plus quel’tion que de trouver promptement

Phormion , afin u’on retire de lui les trois censécus avant qu’ils oient mangez. *

P n o n M r o N.Je m’en vais voir fi je trouverai Demiphon

chez lui pour lui dire que... ’ "D n u r p H o N.

Et nous, nous allions vous chercher, Phor-

miOIl. V w auTome 111. O Paon.

I0

I5’

20

2.16 PHORMIo,P H O R M I O.

De mien; [me fartafle eaula.D E M I P Il O.

ira harde.

P H O R M I O.r endidi.

Qu’a! ad me ilaati: z ridieulum .- a» ’verebamini ,

Ne non id factum , quad ramifie»! femel Ilieus, quanta quanta la: mm pauprtaqfl,

lame»Allan; curavi Imam hoc quidam , femper ut mi

eflet fides.

C Il R E M E 6’.[fine ca ira, ut dixi, liberalisi

D E M I P H O.oppida.

P H 0 R M I O.Jtaque ad vos mania nuntiatum , Demipha ,Paratum me efle: ubi wifis, uxorem date.Nam 0mm: paflhabui mihi res , in: uti par

fait,Pafiquam , tautopere id un: velle, animant ad-

verteram. .D E M I P H O.A; hic dehortatu: a]! me, ne illam tibi darem :rNam qué rumar en: populi , inquit , fi alfé-

cens! aolim quum bondit paruit, un» ne» efl data :2Nunc widuam extrudi, turpe efl: firme eadem

«www(in tute dadam tarant me incufa’uerat.

ÏP H o 1è M 1,0.Sari: [aperbe inladiti: me.

rDE-

LE PHORMION. auP H o R M r o in.

Sans doute pour le même fujct.D sa M r p H o N.

Oui vraiment.P H o n M r 0 N.

Je l’ai bien crû. Mais pourquoi vous don-ner cette peine? cela cit ridicule. Apprehen-diezwous que je ne fille pas ce que j’ai unefois promis? voyez-vous , quelque pauvre queje fois, jufqu’ici j’ai toûjoursrâché d’être hom-

me de parole.

C H 1 e Il E a.N’avez-vous pas trouvé cette perfonne-lâ

bien née , comme je vous avois dit?D E u r 1’ H o N.

Allurément.

P H o n M r o N.C’ell pourquoi aulfi je viens vous déclarer

que je fuis tout prêt à la prendre, 8c que vousn’avez. qu’à me la donner quand vous voudrez.J’ai mis en aniere, comme de raifon , toutesmes autres affaires , quand j’ai vû que vousaviez celle-ci li fort à cœur.

D a M r r H o N.Mais mon fiere que voila m’a fait changer

de demain; car, m’a-HI dit, vous ferez parlertout le monde. Quand vous avez pû la rendrehonnêrcrnent, vous ne l’avez pas tait,aujour-d’hui il en honteuxde la challer après un ma-riage dans les formes. Enfin il m’a prefque dittoutes les mêmes raifons dont vous vous l’envicz tantôt contre moi.

P H o a M 1 o N.Vous me traitez fort cavalierernenr.

02’**”’ ox-

7-5

30

an PHORMIO.D E M I P H O.

qui f

P H O R M I O.rogasl

élida ne alteram quillera illam parera durera.Nam que redilm 0re ad eam, quant tontemfe-

nm! ’C H R E M E S.Tarn aunmdntipbanem vide: a6 fifi arbitrer:Invitum Mm, inque.

D E M I P H O.tum aulem vider) filin";

bruitant fane malierem ab fa minera.Sed Iran]: [odes ad forum , at ne illud mihiArgentan; julæ rurfum refiri i, Pharmia.

.P H O R M I O.fluorine ego perfiripfi ponta illis, quibu’ debui?

4 D E M I P H O. rglu?! igitur fier! -. ’ . P H 0 8 M I O.

fi vis mihi uxorem dan, ;W dlfpondifli, durant: [m efl, ut veli:Manne apud te filant, bic du: marteau «mais,

Demiphn

- . r Nama E u u ou z s.:9. Atout-rune juan luzerne lite!!-"i r.) vif" que m: dernier. "du l’an me rende ce; n.

1m. Santon. «ruilera a: parfin e, (ont flammesde Banquier 8c de Negotianr. Scribe", c’eûegnprun.ter de l’argent, refirrbm, c’efl p3 er ce inane ar-gent a ceux qui vous l’ont prête; Pfififll’m’s C’en

employer votre argent . au l’argent que vous avezemprunté , à d’autres muges qu’à payer les ere’ancrers

qui l’ont prête. Car tout cela fe faifoit ordinairementP3! des billets. comme nos Lettres de change. On

peut

«r v-

LE PHORMION. 2:3D n M r p H o N.

Comment?P H o a M r o N.

Me le demandez-vous .9 Parce que je nepourrai plus avoir l’autre : car de uel frontirois-je me préfenter devant une pet onne que

j’ai refufe’e? - ’CHnnMnsbaeÀDemiphon.

D’ailleurs je voi qu’Antiphon ne peut fe re-foudre à le priver d’elle. Ditesclui donc cela.

D a M r v H o N.D’ailleurs je voi que mon fils ne l’aurait ga-

çner fur lui de le palier d’elle. Mais allons àa Place , afin que vous donniezordre que l’onme rende cet argent;

P H o a M r o N.Quoi, l’argent que j’ai déja. donné à mes

creanciers? ’i D a u r p H o N.-Que deviendra donc tout ceci? . .

P H on M r o N.Si vous voulez me donner la femme que vous

m’avez promil’e, me voila prêt à l’époufer. Si

vous voulez. la retenir, vous agrérez aufii queje retienne l’argent -: car il n’en pas julte que

. . a v. pourpeut voir les Remarques fur la troifiéme Satire duI Livre d’Hmu. Au rafle ces trois dernierea Scenesfont peut-être les plu belles de tout le Plomb»;cependant. M. Guy: leur a deelaré uneficrnelle guer-re,qu’il les retranche tout d’un coup l’ansfalre quar-tier a un feu! Vers. On ne peut s’empêcher de direque c’el! l’a un dégout d’un homme malade, plutôtque d’un Critique judicieux a: délicar.- Rien n’efiplus agréable ni plus achevé que ces trois Scouts a fi"tout la l’eptie’me 6c la huîtie’me.

- O a

3S

4o

45

au: PHORMIO.Nam non efl aquom me propter vos deripi ;Clam. ego surfin. honoris mafia reperdirent allureRemiferim, que doris tantuudrm 41464:.

D E M I P H O.I bine in merlan) rem eum iflhae magnificentia,Fugitive. diane nunc cadi: te ignorarier,Au: ma fafla m1803 . - ’

P H 0 R M I O.irritar.

D E M 1 P H O.’ rune banc datera,

si tilai data Je: IP H O R M I O.

far perirlum.

D E M l P H O. .ut film:Cam illa habiter apud te, lm mfirum conflua»

fait.P H 0* R M I 0.

9.1440 quid narra: a.D E M I P H O.

quin tu mibi argentum "de.P H O R. M I O.

Ima un) uxorem tu «de.

MIPHO.n » - - q si» in: ambula.

. "V.PHORMIQ Ila jus calmaient, fi par" (Je odiojî pergüis. .2

-4 finDEMIPJIO.94m1: furies: ilPHORfi

LE PHORMION. 215pour avoir voulu vous faire plaifir, j’y foispour mon compte; puilque c’cfl à votre con-fidemtion que j’ai refulé cette autre tu devoitm’apporter autant que vous m’avez onne’.

D r»: M r p H o N.Va-t-en au diable avec tes rodomontades,

coquin. Crois-tu donc encore ne l’on ne teconnoifie pas,& que l’on ne la e pas de que]bois tu te chauffes?

l’ H o a M I o N.Vous m’échaufi’ez les oreilles.

D l M r p H o N.Tu épaulerois cette femme,fi on teladon-

rioit?P H ou M 1 o N.

Efiayez pour voir.D a M 1 P H o N.

Ce feroit donc afin que mon fils demeurâtavec elle dans ta mailonNoila votre delïein.

P n o a M r o N.Que m’allez-vous conter?

D e M r v H o N.Donne-moi feulement cet argent bien vîte.

P H o st M r o N.Mais vous plutôt donnez-moi bien vite ma

&mme. D n M r a H o N.Marche devant les Juges.

. P a o a M r o N.Devant les Juges? Si vous me lanternez da-vantage...

D s M I r H o N.Que ferastu?

O 4 Paon:

50

2.16 PHORMIO.-PHORMIQagami 1m me indotatis maria

Patracimri jartaflè arbitramini ;miam dotali: [01m

C H R E M E S.quid id nnflra?

P H O R M I O.nihil.

Hic quandam noram , min: vit uxarem...C H R E M E S.

hem,D E M I P H 0.

quid dl?P H O R M I O.

Ltmni habuit ahana.C H R E M E S.

nullus jam.P H O R A! I 0.

a: qua filiamSufiepit , a un! clam aduran-

- C H R E M E S.fipultu’ film.

P H O R M 1 U. ’H4: «du ego illijam (marrube.

- - C Il R E M E S. 061mo,

Ne [habla I ’P H O R M I O.

a!) , nui i: "au

. D E-REMARQUE&47. En": DOTAT x s 30:10.] 11413]":qu

fnai bien mir qui je [in pondre aujfi celui du [miam quiun: (If Mm dotait. Il faiç cmendxe à Cbrmè: qu’il va

. - . u« d’ - ---

ew- 5A1 «v.--

LE PHORMION. 117P a o x M 1 o N.

Moi? vous penfez peut-être que je ne (ai pren-dre le parti que des filles fans dot; mais jevous ferai bien voir que je lai prendre aufli ge-lui des femmes qui ont été bien dotées. J

C H a E M E s. eQue cela nous fait-il?

P H o x u x o N.Rien. Je courrois ici une certaine femme,

dont le mari avoit. .. .C H R s M n s.

Ho!D n M I v a o u.

Qu’efl-ce que c’efi?

P H o a u x o N.Une autre femme à Lemnos.

C a a n M n s.Je fuis perdu.

P H o n M I o N.Et dont il a une fille qu’il a élevée feeretei

ment.C H n a M a s.

Je fuis enterré.

P H o x M 1 o N.Je lui conterai tout d’un bout à l’autre.

C H a. e M E s.N’en fais rien , je t’en prie.

P a o x M 1 o u.Ho, ho! cit-ce donc vous?

.Dl-

prendre conne lui le parti de Muffin". qui étoitfor: riche, comme nous l’avons déja vû.

Os

2.18, PHORMIO.D E M I P H O.

ut Indes fait!C H R E M E S.

méfia"; te fan-mm.

P H O R M I O.fabula.

C H R E A! E 6’.v quid ’UÎ: fifi?

Argentum quad baba , tondanamus te.

P H O R M I O.audio.-

and vos, malin» , ergo me fi: ludifimmini,55- Inepti, wflra puerili [entama r

Nota, vola: vola, nain rurjum : min, cape:944011 ditlum , indiflum cf! : quad moly crut

ratant , irrita": (fi.C H R E M E S.

fluo par), au: and: lm bic refii’uit r

D E M I P H 0.mfcio,

N175, me dixifle nemini, id terra fric.

K C H R E M E S.6o Monflri, in me D5 amant, fimile.

p H o R M I o. ,injeci firupulum.

D E M I P H O.

I . hlm,"flica’m ut à rubis hot tanna» arguai auflmt,Tam apertë irrite)»: mari harde 1min: efi.Anima wirili prajmtique ut fi: para.Vides tuum peccant"; eflz alatum foras,

65 Negu: jam id alan [a]: le mon»; tuant .-

’ Hum

LE PHORMION. 1:9D e M r p H o N.

Comme il fe divertit à nos dépens!

C H n E M n s.Nous ne te demandons plus rien.

P H o n M 1 o N.Fables.

C H n E M E s.Que veux-tu donc P nous te donnons tout

largeur que tu as.P H o u M 1 o N.

J’entends bien, Mais pourquoi diable auflime jouez-vous avec ces. fottifes diamant P jeveux, Je ne veux pas; Je ne veux pas,]c veux;rends, tien; ce qui cil dit, ne l’eil pas ; cequi cil fait, cil défait.

C H n n M a s.Comment, 8c d’où a-t-il pu tout ravoir?

. D E M 1 r H o N.Je ne fai , mais je lai bien que je ne l’ai dit

à performe.

C H a a M E s.Je veux mourir s’il n’y a là quelque enchan-

tement.P H o a M r o N.

Je leur ai donné martel en tête.D x M 1 p H o N.

Ouais, ce coquin-là emportera notre argentaprès s’être ainfi moqué de nous à notre bar-

be? J’aimerois mieux mourir. Mon frere,c’eft maintenant qulil faut avoir du courage,3c payer de préfence d’efprit. Vous voyez quevotre affaire cit découverte; 8c que vous nefautiez empêcher que votre femme ne ladin-

. v e.

7o

75

ne P H O R M I’ O.Nune quad ipfa ex aliis auditura fit, Gamme;1d nafmnipfis indican placabilius eji.Tum hum impuratum paterimu: nojlra mariaUleifii.

p H o R M 1 o. Iau, ni]: mihi prafpizia, barca :

Hi gladiataria anima ad me afiflant niam.

C H R E M E S.A: nanar ut placari [tofu .

D E M l P H O.banc anima u;

E go redigam vos in gratiam : hac futur , Chreme;Cùm ë media exeaflît, mule hac fufapta efl n’ai.

P H O R M I O.Iran: mecum aguis? finir aflute aggredimini .-Nm harde ex r: iflÏu’ me infligajli , Demipha.

afin tu tandem , ubi page, tibi quad lubitumjuil, fêterir,

Neque huju: fi: veritur, famine primaria,glaira nova mada ci flueras eantumcliar;

Varia: nunc mihi precibur lautum panama»mur»?

Hifi: ego illam me ira tibi innnfam dabs ,Ut ne reflinguar , lacrumis fi exflillawrir.

D E M I P H O.Malum , quad ifli Dü, Dague amner daim.Tamaris affiflum haminem quemquam efle au-

dacia f . ’ INonne lm publicitm fichu bina àpartamr

la fila: terra: t . a I ’ C H R E-

LE PHORMION. tuche. Croyez-moi, nous amanderons confide-rablement notre marché , de lui dire nous-mêmes tous les premiers ce qu’elle apprendratoujours par d’autres; 8c après cela je vous pro-mets que nous nous vengerons de ce maraud-làcomme nous voudrons.

P H o n M r o N.Ah,ma foi,fi je n’y donne ordre,me voi.

la pris, ils viennent fur moi comme des gensrefolus à ne pas donner de quartier.

C H a a M n s.Mais je crains bien qu’on ne puifle l’appaifer.

D n M r r a o N.Prenez courage, vous dis-je, je ferai votre

paix, fur tout puifque cette femme de Lemnoscit morte.

P H o n M r o N.Bit-ce par 1a ue vous le prenez? je ne vous

trouve pas mal ris. Ma foi ,Demiphon,vousn’avancerez pas fes affaires de me piquer ainfiau jeu. Et vous, Monfieur, après que vousavez fait dans vos voyages tout ce qu’il vous aphi , 8c u’aucune confideration n’a pû vous em-pêcher e faire le plus fenfible de tous les affrontsà une des premieres femmes de la Ville, vousviendrez ici faire le marmiteux , 8: vous croirezlaver votre faute dans vos pleurs: que je vousentende feulement mutiler, je mettrai fi bienle feu aux étoupes , que vous ne pourriez l’e-teindre quand vous tondriez tout en eau.

D z M r p H o N.Que les Dieux 8c les Déeiïes abîment ce pen-

dard-là. Bit-il pofiible qu’il y ait au monde unhomme de cette audace , 8c qu’on n’aille pasaux dépens du public expofer un fcelerat com-me celui-là danslquelque Ifle dcferte?

C H n n-

8s

90

1.7.2 - PHORMIO.’C H R E M Ë S.

in id redat’tur fur» loti;

Ut nefiiam flafla: quid agam mm me.D E M I P H O.

ego fric.In jus camus.

P H O R M 1 O.in jus 3 bue , faux]! lubat.

D E M l P H O.’Afiquere , ac ratine , dum’ hue aga firva: mon.

C H R E M E S.Bain; folu’ nequea: accurre hua.

P H O R M 1 O.una injuria ç]?

fatum.C H R E M E S.

legs agita ergo.

P H O R M I O.airera a]! nanan , Clareme.

D E M I P H O.Raja: hune.

P H O R M I O.Iran: aguis? enimvera «me dl opus.

Naufifirata , exi.

CHREMES.osapprime.

DE-REMARQUES.

88. UNL INJUR u a sir n ou M.) faunin":affaira avec 1mn, l’humain» dit Cela à Dtmrphflny q"!mon venu aider Chrmir à le retenir 8: à l’empêcncr

d’en-

LE PHORMION. 223C H n E M a s.

Il m’a mis en un état que je ne fai commentfaire avec lui.

D n M 1 p H o N.Je le fui bien moi. Allons en Jufiice.

P H o n M x o N.En Juflicc 9 dans cette mailon-là , fi mm

voulez.D z M I p H o N.

Courez après, 8c le retenez , pendant queje vais appeuer mes valets.

C H il E M E s.Mais je ne fautois tout feu]; venez m’aider.

P n o n M I o N.J’aurai une affaire avec vous.

C H a E M n s.Et bien fait , pourfuis-le enjuflice.

P n o n M I o N.Et avec vous une autre , Chrcmès.

D 15 M 1 a H o N.Enlevez-moi ce coquin.

W P H o n M x o N.Bit-ce ainfi que vous en niez ? ha , je voi

bien qu’il cit temps de crier. Nauiii’trata,Naufiflrata, fortez.

C a n E M n s.Fermez-lui la bouche.

’ D 1:.-d’entrer chez Nawfijlum. E! ce qui fait. Lrgc «inagi. E! bien fait , pmfuù moi donc tu iuflttt. doit êtredit à mon avis n0n par Chanté: , mais par Dzmphmqui fe moque de (a menace.

1.14 "PHORMI’OI’.D E M l P H O.

impurum vide; IQuantum valet.

1’ H O R M I O.Naufifirata, inqum.C H R E M E S.

. e nm Mm:’ P H O R M I O. -Imam r

D E M I P H O.ni figuimr, pagne: in ventre": ingen.

P H O R M I 0.Vel «alun; and): :. a]! ubi vos ulcifmr lotus."

MŒMMMŒŒŒŒŒŒŒŒ

ACTUS QUINTUS.Is,c EN A V11, ,

NAUSISTRATA. CHREMES.PHORMIO. DEMIPHO.

NAUSISTRATA.Uî: nominal! me?

C HVR E M E J.hm.

NJUSISITRATA.iquid Mime turh 41, obfitro ,Mi «air f

;’ k 1’ H O R Mi] O.hem, quid mon obtituijli! v

i NÂU-I’

PEOR, ACJCSCJ’II. 7min? au,

.m . i .. t . a. i .. e .I

......v ancra-«r

.,.. .. , . . uA n v i l 1 y V n

. .a , w z. in q m ., ...

r *a u .. . .3» W l «c1 I . x il .r .. 1Ve a w.. , .z

. a,v ..

:L. ê. .v

l . .1. . 2 g: ï il! 3v.. . .Lætivie 1.31.343. 24.3.!

. v 1..

w.

LE PH0RMION.17Ï;D B M r p H o N.

Voyez ce maraud , quelle force il a!

P H o n M I o N.Naufiflrata, fartez, vous dis-je.

C H x a M l s.Te miras-tu?I P il o 1 M I o N.Me taire î

D z M r p H o N.S’il ne fuit de bon gré , rotiez-le.

P H o n M r o N.Attachez-moi les yeux , fi vous voulez, je

(ai le moyen de me vang’er de vous.

ŒŒŒŒŒQŒQŒÔQŒÈÜBŒŒŒŒŒ

A c T E CINQUIÈME.

S C E N E VILNAUIISTRATA. Cungns.

PBORMION.DIMIPHON.

NAusxsrnA’rA.QUi miappelle? .

C H n n M n s.Ah!

NANSISTRATA.Quel bruit ciÏ-ce là, je vous prie , mon

mari? lP H o n M r o N.Eh pourquoi êtes-vous donc muet préim-

tcment.

Tom 11L P N un.

»; PHORMIO;NAUSISTRJTJ.- fui: hic borna a!!!Na» mihi refpander!

P H O R M I O.lubine ut Mi njjaandaat,

914i harda, 1455 fit, nefiit!C H R E M E S.

un 2’in quilquam creduar.

P H O R M I O.S Age: muge: j: mon mm friget, me mica.

C H R E M E S.Nibil afl.

NAUSISTRATA.quid ergo efl quad iflhia narra: I

PHORMIQ lam (les:

Hufiulta. j fl C H R E M E S.pergin’ "de"?

NAUJ’ISTRJTA.quid aga, abfiara,

Huit "adam, qui nil dixit!P Il O R M I O.

,delirat mîfer

Timon.

NAUHsTRAIAnon [ahanera afi, quad tu un; limes.

CHREME&l0 Ego rima f

P H O R M I O.n62: fane. Amanda nihil rimas,

Et bat nihil efl quad dira aga , tu narra.

DE-

LEPPHORMION. azyl4 NAUSISTRATA.

- Qui cf: (et homme-là, vous ne me repou-

dez rien ? iI P H o a M r o M.Comment vous répondroit-il? il ne fait pas

même où il cit. »- C H x a Il a a.

Gardez-vous bien d’ajouter foi à ce qu’il dit.

P H o n M I o N.Approchez delui , Madame , touchez-le , s’il

n’elt pas plus froid que marbre, je veux être

pendu. CHngns.Ce n’ait rien.

Nnvslxcïnn’rli-Qu’y a-t-il donc? 8c que dit cet homme-li?

P H o u M x o N.Vous allez l’apprendre, écoutez.

C H n E M n s.Vous amurez-vous à le croire? V

N A u s I s r a A r A.Comment le croirois-je, il ne m’a encore

rien dit? - ï .P a a n M x o N.Il ne fait ce qu’il fait, tant il a peut!

Nqujxsfrinèïn.Ce n’elt pas pour rien que vous étui; çà

frayé. c . . , .. ,.. usnmxu,Moi effrayé. ,, 4 ’P H ou M r o N.

Fort bien ; puifque vous ne l’êtes’pas , a: quece que je dis n’elt rien , dites-le vous«même.

P7... Dl-

11.8 PHORMIO;D E M 1P H O.

faim;Tibîaurm:

P HO R M 10.and: juflumefldrufdula

Prafrutre. ANAUSISTRATÂ.Mi «air, un ruilai narra:

CHREMES.ut...

NAUSISTRJTA.quid,AHCHREMES.Na); opus ajidifla.

PHORMIO.:555 guident: a: [cita buis apu’ fi.

15 100mm.C H R E M E S.

Mquidair!D E M I P H40.

mon tans!P H O R M I O. .- » dam n.

C H R E M E S.Inimibi.’

P H O RI M I O;Varan»; luxit.

NJUSISTRATA.mi huma, Dia" malin: daim.P H o .R.,M 1p o. v

Sicfaflum efl.

NAUSISÏRATÂ.rumen.

1* i f PH011-

LE PHORMION. 1.2,D n n 1 p Il o N.

Le kelerat! Qu’il le dife lui-même pour tefaire plaifir?

’ P a o x M I o N..,Ho, Monfieur, vous faites fort bien depu-ler pour votre frac. uk N A u a x a 1 n A 1 A.Mon mari, vous ne voulez pas me dire ce

que c’eft?

Mais. . Cnnnnns.NLUSISTRATA.

Quoi, mais?C H n n u n s.

Il n’ef’c pas neceITaire de vous le dire.

, v- P son Inox.Il n’efi pas necefiàire pour vous ’, mais il

fait pour Madame. A Lemnos...C H n a u n s.

Ah, que vas-tu dire?D n u 1 p a o n.

Veux-tutetaire?P H o x u x o n.

Avotxe infu...- ’ Cam nuls.

Malheureux que je fuis!P n o x u x o N.

Il aiépoufé une femme...

NAUSISTRATL,.Ho, mon ami, à Dieu ne plaife.

P a o x u x o N.Cela cit comme je vous le dis.

N A u s x T n A r A.Je fuis perdue. ’

1 B 3 Plon-

15

135 pneumo.pHORMIa »- A (à inde filin»).Suffit"! jam Imam, dum tu dormis.

C H R E M E S.quid agira!» t

NAUSISTRATA.Pro Dii immondes, facinu: indignant, aima-j

la") l .P H O R A! I O.Ho; aflum efl.

NÀUSISTRATJ.a» quidqudm batik a]? fdflum indégnîu: i944i mi, 146i ad macre: 11mm»: efi, tumfiuntfènes.Demipho , te appelle : un» in: mm bu ipfi; dif-

Mâ’et layai.

Hdttinl cran: frime! araba; à manfionu diu-

mu . uLemni I laminé fiât , ra qu; noflrarfiùflWùË

maint, wiîita: l . .D E M I P H O. *Ego, Naufiflmn, cf]: in. bac r; culpam mari-L

tu»; mm mgr),Sel a qui); fit ignoju’mla.

P H O R M I O. A Averba fiant marra»;DÉMIFHQ

Nam 7!qu" mgh’genfiq Ma, flaque clic MI:-

m tua. I uVinalmtu: fin! abhina une: guindai?» milité!-

culam ’. " ’ . v En»;REMARQüfiæ

:4. ancnu un Un mufles rive-tu: u un: n Aï y 1 x. x 1A si] C’étaientdonclà tumauvaifix d’une) qu? [intimant au Meurt. C’cfl ainfique nous parlerions aujourd’hui. Le texte dit mot à

- e K - met.

LE PHORMION. 23:P I o n M x o N.

Et il en a eu déja une fille pendant quevou:dormiez bien tranquillement.

C Il n E M n a.Qu’allons-nous devenir?

N A u a x s r n A "r A.Dieux immortels, quelle aâionl

A P H o a M 1 o N.Jelvous dis la pure venté.

Nnusxs’rnATA.A-t-on jamais vû rien de plus indigne! voila

de ces maris qui ne [ont de mauvaife humeurqulavec leurs femmes. Demiphon , c’efl à vousque je parle , carrai honte de parlera cet hom-me-là. C’étoit donc-là le fuiet de ces frequensvoyages a: de ces longs féjoursâ Lemnos ? c’é-

toit donc n les mauvailes années qui dimi-nuoient nos revenus?

D l u I P H o N.Naufifirata , je ne nie pas que ce ne foi: une

faute; mais vous ne nierez pas auffi qu’elle nefoi: pardonnable.

P H o a u r o u.ll parle à un mort.

D e M x P H o N.Car ce n’en ni par haine pour vous, ni par

mépris. Il y a environ quinze ans , u’aprèsavoir bû , il trouva cette femme lut [on e emin ,

il

mot. (Pluie lm [à la vil pista 1min qui limai-litau "14mm. Vilitas et! si!!!" 0mn, lors que luddi-rées font a fi vil prix qu’elles fe donnent.

1’ 4 34.11!

30

3S

23s PHORMlO.En» tomprejfit and: ha: un: cf? , nargue po]!

i114 un; un; attigit.En marte»; agir": .- à media aldin qui fuit in n

hac [crupulun . yman: ab rem te ora, ut alfa flafla tu fum,’

que anima hoc feras.

NAUSISTRATA.glui-d ego, Æquo anima r tupi!) "riflera in hue

n [am Munster. .Sed quid [ferma 4’ «au par" minu’ percuturumpurent P

314m mm crut fluez , maths fi vernunda: fait.An mais forma arqua "a: nunc mugi: expien-

du cf? , Demtpho f5h03 mihi nunc udfirs, quant ab rem exjinflem,

au: [perem par" non fare lP H O R M l O.

Exfiquius Cbremeti , quibus commodum 1’",th

lampa: :fl. Vsi; dab : age , age , au»: Planrmiomm, quivolet, Mafia: .-

Eux»

R E M A R QU E S.s4. Inc tu»: un snux. suncrus st

v n a a c u n n o s r A c r 1.] Si la piaille]: alangui: lagent, n’irai: il pas 0j: vieux en se îÊMPl li? On a re-marqué ne les vieillards que Terme inrroduit fontàpeu près e 64. W65. ans. Naufiflnu appelle dam: déiavieux un homme de cinquante ans pour ces (orles dedebauches. Et elle a railhn. fi un homme n’ai! rageà cinquante am, quand le fera-bila

:6. Qu r n un" nunc anrznsè] à"! m!liter-valu donc? Mot a mot que flippante-w»: du"?apporter pour dire, aligne".

s7. Exanu ras CrnnnurxJ 3:12!an unaller à [hammam du Chauvin. Ce panage cit d’au-tant plus plailant que ce maître fri on employe le:propres termes de la publication a enterremcns.

ne PHORMION. 233t! en eut cette fille , 8c depuis ce temps-la il ne l’avûe de fa vie. Cette femme cil morte , elle n’eltplus , 8c c’étoitla ce qui pouvoit le plus vous blef-fer. C’efl pourquoi je vous prie qu’en cette ren-contre,cornme vous avez toujours fait en toutesles autres , vous preniez les choies avec douceur.

NAUSISTRATA.Comment,avec douceur? Je veux rompre

avec lui pour toujours : car que puis-je elpe-rer? croirai-je que l’âge le rendra plus Page?fi la vieilleile changeoit les gens, n’étoit-il pasdèja vieux en ce temps-là? ou plûtôt,Demi-phon , puis-je me flater qu’a l’âge où je luis ilme trouvera plus belle que je n’étois alors?Que me direz-vous donc pour me perfuaderque cela n’arrivera plus?

NAUSISTRATA..Quiconque veut aller à l’enterrement de

Chremès, qu’il le dcpêche ,le convoi va par-tir. Ce font la de mes tours. Que l’on s’atta-que deformaisâ Phormion , je mettrai les gens

dansL. Titr’o ufèquiu in qui commadum :fi, jan mayas4l, ou." 44":". Ainfi ce: endroit a bien plus degrace que celui de Plan dont il cil imité,

agui: unit pullman"! "refluen Mon-m fifi Demanerm. Afin. VC a.

si. St c nuez] Cajun li de me: "un. ou! ûle (en: du mot Latin. Mais il faut l’expliquer pluspredièmenr. Sic labo lignifie mil. "une il mettrai,«mm: i: traiterai lu par, à: le ver: fuivant n’en:que l’explication de ce mot fic labo. cm ainli quedans Plante un Marchand d’Efclaves dit à les valetsen leur donnant quelques coups d’érrivieres, hm [indune? fi qui: hem»! firme: fierait. ,, Voila comme on,, traite les valets qui trompentleur maître. Preudol.t. z. à! ailleurs. Sir dedtn , voila comme je "un ce:[merde gent. P1211111. V. V. i i

. l w P

45

59

au PHORMIOÇ17on mli au»; maillant"; , arque hic 4! , inf".

tunio. ’Raina jurai: in grutiam: jumfupplitiifiuis efl ruilai.Ruée: lue, ei quad, dum vivat ufque, axiau-

rem obgunniut.

NAUSISTRATA.A: men meriro trero : quid ego nunc commento-rem ,I Demipho ,

Singillarim, quuh: ego in iflum fuerim?

D E M I P H O.notai que omniu

12mm.

NAUSISTRATA.marin hoc nua videtur faflum 3D E M 1 P H O.

minime gentium .-Verum, quando jam accufindo fieri infiltra»

non pore]! , 1Ignojte .- oral , confiterur, purgar. quid vis un».

pliur? ’P H O R M I O.

Enimuero prias quàm lue du: natrium, mihiprofliiciam a Phedria.

Hem, Naufiflrata, priu: quàr» huit: "[130qu"me", audi.

NAÜSISTRATA. quid e13!

P H O R M I O.Ego mina: triginta ab ifio fer fillaoium ab];

tuli:En: dedi tua gnan. i: pro [un 4min lamai

dedir.

C H R E .M E S.Hem quid ai: r

1.2 PHORMION. 13;dans le même état où j’ai mis cet homme-là:

u’il rafle fa paix tant qu’il voudra, je l’ai af-

ez puni; fa femme a dequoi lui corner auxoreilles tant qu’il vivra.

Nausrs-rnn’ra.Mais fans cloute je me fuis attiré cela moi-

même. Ah, Demiphon, peut-on comptcrendétail tout ce que j’ai fait pour lui!

’ D n M r ra H o N.Je le l’ai comme vous.

NAUSISTIATA.Ai-je donc merité ce traitement?

D n M r p H o a." Point du tout ; mais puifque vos plaintes ne(auroient faire que cela ne foit as arrivé ; par-donnez-lui, il vous en prie; i avoue fon cri-me; il vous en demandepardon; quevoulez-vous davantage?

I’ H o n M r o N.Ho ,avant qu’elle lui pardonne, il faut que

je prenne mes furetez 8: celles de Phedria.Madame , avant que de répondre trop lcgere-ment à Derniphon , écoutez.

Nnusxsrnn’ra.Qu’y a-t-il?

. P a o n M r o N.Par mes rufcs je lui ai efcroqué trois censécus; je les ai donnez à votre fils, 8: votrefils les a donnez lur l’heure a un Marchandd’EIclaves , pour une fille qu’il aime.

î. CHnnuns.«Ho , que dis-tu? .

Li N A v-

55

60

2.36 PHORMIO;NAUSISTRATÀ.’-adeon’ indignant filai vidmtr, filim

.Hamo adolejum j: baba and)» anuitai», tuaxons dm: ï ,

Nil pudere .P que en illum oijurgabis 3 reflet»).

d: mihi. v D E M I P H O.*Facict a: volas.

NAUSISTRATALin: ut jam mm»: faim [alumina ,

Neqm ego ignofio, flaque promit» quidquam,neque "pondu;

Prix: quâm gantant vida. du: judicia permit:la tænia: il

511.4011 jubebit, ficîam.

P H O R M I O.malin fipims es, Naufiflrata.

NAUSISTRATA.Satin’ id a]! tiIvi t

P H O R M I O.ima 11m7 palu? lifcedo, a prou,

Et prit" fin".NAUSISTRATÂ.tu hmm nome» dia quad

P Il 0 R M I O.min’? Phormia;

rafla familù hercha nmims, a tua fumasP554011. I *

NAUSISTRATA.Phormia, at ego staffer paflhac au , quvdjoitaro, a qu; voles,

Faciamque , a dicam.’

, . PHOE-R E M A K Q U E S.53. Quo on: ILLUII ODJUIOAIISËJ Da

que! f"!!! afin!» 110m le 50714th C’efi une glande le!

. pu

LE PHORMION. 2.37NAUIISTR,ATL.

EIÏ-ce donc , à votre avis , un fi grand crime,que votre fils , qui cf: un jeune homme, aitune Maîtrefie , lorfque vous avez deux femmes?N’avez-vous point de honte! de quel frontoferez-vous le gronder? répondez-moi.

D a u I p H o a.Il fera tout ce que vous voudrez.

N A u s x s 1- n A r A.Et moi . afin que vous le lâchiez, je ne

veux ni lui pardonner, ni lui rien remettre,que je n’aye vû mon fils ; je le is le maî-tre de mon reflcntiment, je ferai tout ce qu’ilme dira.

P n o n M I o N.Que vous êtes une brave femme!

N A U s x s T n A r. A.Êtes-vous content?

P H o n u x o N.Ho ma foi je m’en vais plus gai &plus

content que je n’efperois.N A u s 1 s T n A ’r A.

Comment vous append-vous?

P H o n M I o n. .Moi, je m’appelle Phormion à votre fervi-cc ; je fuis le bon ami de votre maifon, &furtout de Phedria.

NAUSISTRATA.Phormion, croyez que je vous fervirai toû-

jours en tout ce qui dépendra de moi.

PH011-çon poules perce. il: (e mettent hou d’état de pou-voir reprendre leur: enfant quand il: morifemleuudebalcbes par leur exemple.

6 5. S I a

55

na PHORMIO.P H O R Il I O.

[venignë disir.

NAUSISTRJTJ.pal marbra» a]! hmm.

P H O R M I O.Vin’ prima»: bali: face", quad ego goualent ,

Naujtflrata,Et quad tua vin oculi dolant s

I NAUSISTRATÂ.supin.

P H 0 R M I O.me ad cœur; mm;

NAUSISTRATA.Pol mû avec.

D E M I P H O.camus barn bine.

NJUSISTRATA.fiat, fed ubi efl Mandrin,judas nofler!

P H O R M I O.jam hic, fan, aderit. Va: value, a)

plaudite.

R «E M A R Q0 E 5.

5;. Su: un xsr l’un): 1A jurat nenni]Mai: du c]! Phcdn’a nous «hm I Elle parle ainfi furce qu’elle a dit plus haut :jm jolizùfermim ulula:. Je le fais le maître de mon nomment, je ferai

QQÉIQ

LE PHORMION. 2.39P H o a M 1 0 N.

Vous me faites trop de grace.N A u s r s 1 a A r A.

Je ne fais que vous rendre ce que je vousdois.

P H o n u r o a.Madame , voulez-vous aujourd’hui même

me faire un fort grand plaifir , 8c dont votremari enragera?

N A I s r s r n A 1 A.De tout mon cœur.

P H o a u r o H.Vous n’avez qu’a me prier a fouper.

N A U s r s T a A r A.Vraiment je le veux.

D n u r p H o N.Allons au logis.

NAUJISTRATA.Soit. Mais où cit Plredria notre arbitre?

P H o n u I o N.Ne vous mettez pas en peine , je vousl’ame-

nerai bien-tôt. Adieu, Meilleurs, battez desmains.

’,. tout ce qu’il me dira. Nufifiuu ne pouvoit pumieux faire voir qu’elle étoit appairée qu’en prenantPour arbitre conne un mari débauché un fils qui ne’étoit pas moins , (a femence ne doit pas être bien

rigoureufe.

ŒŒEZ’Z)

c1?

"p u ABËL 1 1 .IER E N T 1 I,IH E C Y R A. -.

wrwmwweæeewwuewuL’ H E C Y RE.

D E *TERENCE:

rTamellL m Q .

7.42.

TITULUS , feu DlDASCALIA.

ACTA un) 1s * MEGJLENSIBUS , s.yULzo CÆSAIËE,.CM CORNELIO

DOLABELLA mon. comme NONË-SILI-P’ERAIACTÀ nord. Momie

ÎÉCwIT’FLACCiUÈCLAUDIÎ "fr-

BAIS: PAÈIBÜÂ, fion. OCTËVIO

T. MANLIO. coss. ’RELÀTAAEISI’

irËRÙM avaro ÆMILIO Pari.LO-LUDIS FUIgEBRJBUs. Ruhr.TÂ- EST TERTYO , a. ForbanMARCIO 15131413 US CURULIBUS.

rom GRÆCA ÀPQLLODORU.

; ’ P51Ë mg. Romarin 4 ..a E M A n qu 1-: s.

r. Tu: r s en: r 3113.] du: In flan: (gain.C’eft à dire avec les deux flures droites. ou ava lesdeux gauches. pour faire entendre u’elle fut jouéetantôt avec les flores droites. à: tantet avec les gau-ches, felon les occafions.

a. CN. 0CV" I0, T. Munie Cou] Samle Cvnfilllt de tu. 0514111141. x0 de T. Malin: Tuque-un. C’était l’an de Rem: ses. un an après I’Jndrmu;

ainfi Pilet)" en la retende Piece de Tomme, 6c nonpas la cinquième: par conlequcnr il faut corriger lepanage de Dual, juan». (:- edimiquinu tubs il faut

fuyarde la". a. R n-

149

rLE TITRE.CETTE PlECE FUT joun’E Liens,MIERE POIS AUX EE-rEs ROMAINES.sous LES EDrLEsCURULEs SEx. ]U.Lrus creux, ET coaNELrus 1:0anBELLA. ET ELLE NE sur us ACHE-VE’E DE JOUER. FLACCUS unau-cru DE CLAUDIUS FIT LA MUSIQUEAVEC LES FLUTE-S EGALEs. sous LECONSULAT DE on. ocrners. ETDE 1; MANLI’US, ELLE FUT REDON.NE’E UNE SECONDE sors LA :MEMEANNÉE POUR DES jEux FUNEBRES,CETTE SECONDE REPRÉSENTATIONNE FUT us nus HEUREUSE QUE LAPREMIÈRE. ENFIN ELLE FUT REM!-SE son LE THE’ATEE roua LA TROI-51EME sors sous LES EanEs ont U.LES QFULVIUS. E1- L. unacrus, ETELLE anussrr Foru- MEN. ELLE ESTTOUTE PRISE DU GREC D’APOLLO-

DORE. , i .a. RnLArA 13’! "un"! LUDIiI livra-

x l t n u s.] Elle fut raidi?! pour du jus faucher. lil-le fut rejouée la même année. On trouve dans lesRemarques de Doua: in: le ProlOgue, qu’elle (ne n-jnüh pour Ier 7eme faucher de L. «Æmilius Pacha.Mais cela ne peut pas être de Douar; car L. vilains:Pulsa ne mourut que cinq ans après cette feeonderepre’lentation de Pille)". 0a bien il faudroit croi-re, que cette feconde repre’Iemation ne fe fit qu’a.près qu’on en: joué les dhlphu; à: c’efi alnfi queM. Voflîm l’a entendu.

. , Q2,

i544

PERSONÆ DRAMATIS.

PROLOGUS. I; g i ’PHILO-T15, anix. ’ , -. I vont, dans. w i i s ’ IlP4 KM E N 0, Ser’vrçrlSqfiratl.

LACHES, Vir Soflratt.5 Q S TRA TA , Uxor Lacbm’s. l I171111) IPPUS, Senne, mir Myrrhiny laux R HINA; Umr Phidiffi.7’11 M P H I L US ,1 Adolefims , filins Lachatisà

marims Philumena. vS O S 1A , Servis: Pamphili.

BACCHIS, Meretrixsi

ï .PERSONÆ MUTÆ.-.’..L.;UL’.’Ë un; i e JPHIL UME NA , filia Phidippi.

8 C 1R TUS, Servulus.

NUERIX. A: , E34min; du Baubidir. i a

. Sana efl Atlmsis.

L "PRO-

24s ’

PERSONNAGES DE LA PIÈCE.

L E P no L o a U E.

P H 1L o "r1 s, Courtifane.su A; Vieille. ’

rP A n u E N o N , Valet de Soflrata. ’La c H E s , Vieillard , mari de Sofirata. ’" ’

’Sos’rn A TA, femme de Lachès. ’ï

P H r n r r: p U s , Vieillard , mari de Myrrhina.

M r En H1 N A, femme de Phidippus.

PAMpHrLus , fils de Lachès, 8c mari de 1

ï Philumene. - -. cS o sur , Valet de Pamphile.

i B le c H r s , Courtifane.

PERSONNÀGES MUETS. ,

P HrLUMENE, fille de Phidippe , deyfcmme

de l’amphile. jScrnrus, petit Efclave.’ A) girl?Une Nourrice. i 1.. . L 4:: i. Ï r-Deux Servantes de Bacchis. , V

La sans cit à Athalie; .

Q 3 il, .PVRO-

2.46

PRO L-OG US:SECUNDÆ ,

EDlT’ÏONI’I’Sf

HE CTRA (Il buirmmenfabak. bu gnan;data efl

Nova, mourra intervenir mon»; é- calamine,

Ut raque jpeft’ari , flaque eagnafii potuerit :

Ira populu: [ladin [lapidas in funambule

Minimum accapara. nunc be: plan? flip" nova;Et i5, qui firipfit banc , 06 en»! rem avalais

liera"; refera , a: imam poflit verniers.Alun

a E M A a qu E s.r. chtnn est in; c nonne nanar. 11.]

Mcmtrm. une Candie f: nomme l’Hecyre. Ha)" citun mot Grec, 3m93, qui fignific la belle-more derit Gemme; la more du mari: je ,eene d’ion efi aînfinommée . parce que Safirara. mere de Pmphile, yjoue un des principaux rôles. i

Hue cure au: L137 novæ] lanice Mrun". fur Joule au publie. Nous n’avons pas le Tro-ogue de la premier: repréfcnrarion, e’efi ici le Pro-

logue de la feconde. v ” .4- IÏA ’OPULUS STUDIO STUPIDUS IN

,UNAMI une ANIMUM occurnnrr.) LOF!"-ple ne»: mûrement applique! à "garder de: Dnnfirm dearde. Tomme veut confirmer fa re utarîon fans cho-quer le peuple; c’eü pourquoi il ir que la Piece ne

t être iouee. parce que le peuple étoit arraché ail-cura. Elle ne fut donc pas rebutée comme mauvai-

fe. Le morflopidm ne fignifie pas ce que nousfdi-

n i on:

147

L E P R O L O G U EDE LA SECONDE

-REPRESENTAÎION.

MEfiieurs, cette Comedie le nomme l’l-le-, . cyre: la premiere fois qu’elle fut donnéeau Public, il arriva un accident 8mn malheurqui n’étoient jamais arriver. à notre Poète:c’en qu’elle ne put être jouée, 8c qu’on n’en

pût connoître les beautez; le peuple étant en-tierement appliqué a regarder des Danfeurs decorde. Préfentement donc elle peut palier pournouvelle; car le Poète qui en cil l’Auteur,nevoulut pas qu’on la recommençât, afin de pou-voir la vendre une feconde fois pour quelqu’au-

tre

fous auna. , mais in"! , ravi, immobile, attentif,flupenr; ce qui vient de l’admiration 8: de la lurpri-le. Twrpilrlr” avoit dit de même. Hem: [lapidai «flat,in rjru allierait: "par en torporwii bernai mame.

7. Un; mm; rose tr vnnpnnnd on?»de punir la vendre une [bonde fait. Tarente ne pouvoitmieux louer fa Pîece; ni témoigner plus de confian-ce. qu’en difant qu’après qu’on l’eut rejette’e , il ne

voulut pas qu’on la recommençât .1 pour pouvoit lavendre une recouds fait dans une autre corallien.

p C’efi être bien alluré du merite de (a Pîece; 8: enmême temps il faut avouer que c’en corriger bienadroitement le malheur qui lui étoit arrive: car parla il fait Voir qu’elle n’était nullement tombée, 8eque le gerlple auroit été tout difpol’e’ à la «voir dès

que les anleurs de corde eurent celle. fi lui-mêmen’avoir mieux me profiter de cette avantnre. Ilaime mieux parler peut avare que pour malheu-

A realL)

.

a 24

qqg ’ Plto L()G US.ailier rognoflir èjm .- ’q’urfi: mm: han: mon ’7’

’ ’o ’ a a. R E M. A B. Q0 E S. .roux. Calame fait fouyenit d’une jolie Epîgrammcde Callimaque, qui dit que quand on demande à un

r POËKC des nouvelles de quelque Pieeende fa façon;fi elle a ICllm , il dit en un fcul mot ,miçi , j’ai «5,-au, l’ai plû : mais elle dt tombée , il ufe d’unlong circuit,&dit: il e]! uni-01’ du ehafit ("mandra-en du meilleur. Au lieu de cela: Tmnre dît : 5’43 a;avare. on a eu tort de croire que ce Prologue ca(uppofe’. .

aserrerrrrerrarrxraaeerreap.1) R o L o G US’f . TERTIÆ *EDITI’QNIS.

Rater ad vos renia ornant Prolngi , 5 sSinite exorator miam ut jure mi fe-

mm ’ iLiman, que jure film a tu adolefiemwr,

’ V ’ Nord:REMARQUE& ,x. Otnron au vos vnNro] jafisir un rAm-

Cylindre".- Omor cil proprement un homme qu’on cu-voye vers quelque peuple, pour des triaires impot-

tantes. Ennui: 4 r -. .0mm [in pace redit , Reggae "fer: nm.Et parce qu’un «Imbafladfltr eft un homme (acre. a:qu’on ne peut lui faire aucun amour , ni la moin-

re injure. Tenues donne a l’ACteur de (on Prologuece nom d’entrer , que j’ai traduit, annjfadeur .- a;par ce moyen il s’attire en quelque maniere le ref-peCt des (palliaient.

O l-

a». LEHPÙROLço (ou; 249trc Fête. Vous en avez W1 d’autres de fa fa n ,Mcfiieuré, jc,vous pric. d’cxaininçr v

. .8. ALIAS COGNo:T!S 1]us.]Vamwrz.vüd’une: Pieux de fifapn, Mtjfimrl. Ca): Tmnu enavoir fait pluficurs avant l’Jndn’mnc. qui cfi la feu-le qui nous rcfic de toutes celles qui furent jouéesavant l’un)". Ou fi on fait le fcuümcnt de M. VoIZfin: , cette (exonde repréfcntation n’ayant été fait:qu’après que Tanne: en: donné les Jdclplm, les R0-main: avoient vû les cinq aunes; ca: les Jdelphu (ontla dernier: de (es Ficus.

flux-www);x-acns-wwwwæ www-

LE PIRAOLOGUEDE LA TROISIÈME

REPRESENTATXON.Efficursi, fous cet habit de Prologue jefuis un Ambnffadeur qui viens vers vous,

accordez-moi , je vous prie , ce que j’ai à.vous demander , 8c faites qu’à préfcnt que jcfuis vieux, je puiI-Te avoir le même avantageigue j’avois quand j’étois ieune : car fouvçnç

. . . i 10 l Inn] Pio L06 1.] Sou: ce: habit de Prologue.:Cicfl ici le Prologue de la troific’me xcprc’fcmaxion.jCcue Piecc ayant été mimée les deux premiersfois. Tarente ne le rebute pas pourtant . il la redon-ne "ne "Oifiémc a 8c voici de quelle manier: l’Ac-(tu: qui fait lcfl’xologuc; cxcufc une icmerirc’ quipouvoit palier pour impudencc.Cc.Pio]oguc efi très-

’îngcnîcux, ô: ,paxfaitcment bien conduit; aufli fit-ilTour rem: que Tmm en pouvoit attendre : car il’dif’pofa tous les fpeâatcnrs à l’entendre favorable-

ment. 9*; à lui donne: tout: leur aucmion.

’ i Q 5 q. No-

Io

250 1’ -PROLOGUS.Nova: qui mafias fiai ut inveterafœrem , ,

Ne mm P0514 firipmra evznefimh i’ *

,iIn hi: qua: primum Cacilii novai,

Partim [am 24mm maffia, partir); w”: fieri,

(31164161134771 dubiam fortunflni riflé [tanisant ,Ï t

Spa interna, serran; mihi labre": fafiuli.

Enfile»: agar: cœpi, ut 43 cadi)» alias défleuri

. i : j v . . 4 Nœud:a 1-: M A a Q u ra s.

4. NoVAË un ruseras "cr Ut ruvs.r 1 n A s c un x N 1.] En jument j’ai fait rejouer avecfamé: du Pieux, in. Cela cit fion adroit. Pendant querai été icunc. ic vous ai fait enfin goûter des Pica:que vous aviez rebutées: pourquoi n’elluycmis- je doncpas de faire aujourd’hui la même chef: pou cettePiccc de Termite! e luis vieux préfenrcment . Mef-ficurs . 8c par con équarri je dois avoir plus d’ex c-ricnce. a: connoîrre beaucoup mieux que ic ne aî-fois alors. les chofcs qui peuvcnt vous plaireêcvousdivertir. Si cela m’a mm en cc temps-là, il ne meréunira pas moins en celuici; a: vous ne l’auriezm’accufcr d’impudcncc a: de remeriré,puilquc je nefais rien aujourd’hui , que je n’nyc fait pluficurs fois

une un grand fuccès. U .6. IN HXS «un: ruraux Cncrxrr DL-D l c l N o v A s.] De mais; la, Pitre; matrulle: gaffa.jouât de Cetiliql. Cuilim n’avoir point fait de Pîeçcqui n’eût été me: d’abord , ou reçuënvccbcaucoup

du peine; cependant à force de les reioucr, elles a-voient enfin tu le bonheur de plaire. Que ne devoir-on pas arrendreide Tomate. dont toutesplcs Picccs a-voient toujours rc’ùfli. exccpre’ll’Heryn feulement,qu’on ne s’était pas donné le Iloifir dïentcndrc? Cg-

la c0 fort ingcnicuz ; ;74? A 11

LE ’PROLOGUE. 2.5!j’ai fait rejouer avec fuccès des Pieces qui a-voient été rejetre’es pluficurs rois; 8e par cetteopiniâtreté je les ai empêché d’être cnievelics

damna éternel oubli avec leur Auteur. De rou-tes lesi’icces nouvelles que j’ai jouées de Ceci-lius , les unes ont été d’abord mal reçues , 8e les

autres ont eu bien de la peine à fe foùtenir. Maiscomme je [avois que le Thème cit une mer quia fcs calmes a: fes tempêtes , 8c qu’une choie quin’y réifiât pas aujourd’hui , peut y réüflir de-

main, je pris une peinclûre &certainc fur desefperances fort incertaines a fort douteules. lerejouai ces mêmes Picces , 8c je les rejouai avec

toute

7. l’un": son IAIUM rxrcrvsJ La:un" ont frimai "fait. Ct puffin cflJJn amfarif.&fait ici une phrale Greque. rut-ni m’en.’ t. (Lux A scrxAM DUIIAN Ils! FOITU-sur s en: r c "1.1Mo: mjejiudrqmlcïhn.ne 4! au m7154 fardant: b- fi: tempêta. Le textedit fimplemem ,uma [a [mais que la [regardantes-m a]! hanap. Mais j’ai crû que je pouvois étendreen endroit. 6c faire une image qui explique-parfai-tement le feus, 6L qui me paroir foc: convenable.L’Aâcnr de ce Prologue ne veut pas fauve: Tramaux dépens de Cumin; c’afl pourquoi il infirme adroi-tement, que le mauvais fasces oie-ces Pistes rueroitpas venu de leur’peurde mark: , mais du caprice àde l’inonnfimce du Thème. - i

ro. En DIM nous con r, or A: son":J t. r A s n r s en: 1...] 1j: rajauaiurxnhmr pian.ès. L’Aâe’ur qui faifoit le Prologue émit fans dau-

te leChef delaTroupeFVoilauun (ensiment bien no-Un! il feroit à fouhuirer que nos Cornaline aujour-dlhui vouloflem en profiter a: faire tout ce qui dé-pend d’un . pour encourager les Poires. .Difimm ehle propre renne, en le Poêle étoit appellé mon»:on (filoit de lui du"! fabrln. E! les Aâeurs étoientappelles appui, 8c on difoir d’euxndificn 1’40”14;

i I l u. o.

15

20

25?. IIPROLOGUS.Navas, flmliojè, ne illnm 45 fludio aôdmer’whï

Parmi mfpeflarmmr. 146i film tagniu , VI’Idtill [14m. in Poëtam reflitui in hmm,

Prape jam remomm injuria adverfariûmA6 fiurlia atque a]: Liban atque ab une Mufim.ondfi firiptzmzm fprwiffcm in frajèntîa, aIn deterreizda woluiflem alunant fumera;Ut in aria afin, patin: quam in negotio ;Dettrruifi’cm facile ne aliax firiberet.

Nana quidpetam , mm caufiz, æquo anima at-unifia.

Hay-

REMARQUESIl. Nov. As , sunna 31.] 1’5th lu rejouai me:

"un l’application (9- mm 1’47: dontjefui: capable: Cc pair:-

gc d! allez difficile il faut fepater ces deux mors. kmettre une virgule après mm: ,cal: 11min]? le rappor-Je à tardera agave mp5 fludiofe. ce Prologue dit: il n-

i jauni tu pieu: (f je le: rejouai avec un! le foin à mml’AppIitaIùn du: je fui: capable. Et cela efi heureulèsment dit: :gi fludiafi , ne illum ab fludio abdnnrem. Lafoin 8c l’application de l’Aâcur confiflcn! à bienjouer, comme le foin 6c l’applicalion du Poêle abien compoler. 8c le découragement du Poète peutfait bien venir de la negligence 8c de la malhabile-

té de l’Aâeur. 4,12. Pu ne! ut srzcrnxnvrux. Un!sur: cooxltn. PLAŒITII. sunna] jrpar-vin: enfin i lu faire mir d’un brut M’aime. ù- quml onla "à: mm . (Un "un: le bonheur deplain. Il y a icînnebicnleancc dom je luischarmee. Cet Aôtcur dit qu’en.fin il vint à bout par fou admire de faire que l’oneût la patience de voir ces picces qui avoient été fif-flzcs d’abord, se de les voir d’un bout à l’autre.Mais afin qu’on ne croye pas qu’il amibue ce fucclcs

p us

;.fl-e en- e

LE PROLOGUE. 253routel’applicaiionëctoutl’art , dont je fuis ca-pable, pour en avoir d’autres de fa façon, 8epour ne pas le dégoûter (le fon travail. Je parvinsenfin à les faire voir d’un bout à l’autre, 8: quand

on les eut vues , elles curent le bonheur deplaire. Ainfi, Meflieurs, au moi proprementqui vous redonnai un Poète que la malicehde lesennemis avoit prefque déjà rebuté. Car fi J’euchvoulu méprifer alors fes Pieces , &l’cmpêcherd’en faire de nouvelles , cela dépendoit de moi;il m’aurait été rrèsJacile de le porter à quitter la

peine 8: le travail pour vivre en repos 8c fans af-faires. Préfentemeut donc, Meilleurs , pourl’amour de moi, 8c pour reconnoitre ce fer-vice , écoutez, je vous prie , avec un efpritdesinterellë ce que j’ai à vous demander.

Jeplus heureux à (on habileté , il aîoute «bi [lm cogni-n plain [une ., quand on les en: vues elles plurent;8L par là il fait honneur au merite des pieees. Nousavons vû ici des avantures toutes pareilles à cellesdont cet Aâcut parle, nous avons vu des piccrs denos meilleurs Poêles très nrulltcurculcs drins leur!fixemieres reprelentations, 8c avoir enfuite de grandsluccès quand elles eurent été mieux connues.

n. 11A POITAM Insrrrur IN natrum]Jinfi, Mrjfimn, fief! mai picpnmenl qui un" "damnaisa Pain. j’ai un peu étendu ce: endroit, pour faireentrer dans le fens de celui qui parle. qui ne dit pas,’je rétabli: (enliai, mais, je rhabli: un Pneu; afin defaire voir qu’il avoit rendu ce fèrvicc au Peuple Ro-main, 6C non pas 5 Carlin].

u. Ut ne or to 13511 roi-tus 041A11 mNI 607 ro.] Il m’auront affaite de la porter à quitterla [mm (:- 1: travail. Cela cil (ou adroit pour porterle Peuple à avoir de la reconnoiliance pour Cumin,a: à familier en même temps ceux qui. commeTmnn, travailloient à lui Procurer de nouveaux

plaiürs. v :5. P u-

35

30

3S

2.54 p R o L o G U s.Hecyram ad vos "fin, in»; mihi par [116)!thNuniguam agar: licitant (Il, in: un; oppreflït

calaminas.

En» calaminant vojira intelligonfiaSedabit, fi «rit adjutrix afin induflria.Quota» primant en» ragera cæpi, pugilm gloria

Funambuli codem ouadi: exfpaflatio : l

Comimm unwntm,fludium ,clamor malien»)

17mn, ut ante rompu: exirom foras.Verne) in nova, cæpi mi confuetudim,In experiundo ut effem. refera dom .-Primo un plana: quum imam: mon»: omit,Dam»; iri Gladiatons. populu: convola.-Tumulmamur, damant ,V pognant de loco.

17mm: ego "mon non pond tutari 10mm..Num turbo mollo ofi .- otium’, a fi’lentium efl;

Agendi rompu: mihi doum: a]! .- «Moi: la)!"

r Po-A

nemnuquns.2;. Pucrzuu onoerJ 0- vit arriver lofer:

thlem. Ce mot efi beau, gloria pognant; on fomen-tend laflir, (e prefenta. Et gloria pignon efl pour si».tic]? pogna. Je ne croi pas qu’il y eût miourd’hui depiece qui pût r: fontenir a qui ne fût abandonnée,fi pendnur qu’on la joueroit. on venoit annoncerquelque limande de cette nature, car le peuple et!toujours bien badaud.l 30.11: ÎIIG DE N00.] 7: un 14 append doncme refonde flair. C’efl: la feconde reprefentation pourlaquelle fut fait le Prologue qui cil avant celui»ci.

35. Nvlc nunc NULlA son] aujourd’hui,, M’F

LE PROLOGUE. 2.55Je vous redonne encore aujourd’huil’l-lecyreaque je n’ai jamais pû reprélenter en repos , tantle malheur lui en a voulu. Votre prudence feraceller ce malheur, fi elle veut feconder notre

, adrefie. La premiere fois , comme je commenaois à la joüer , on vit arriver de fiers Athleres ,

à: des Douleurs de corde. La foule, le bruit,les cris des femmes in’obligerenr à (ortir avantque ma Picce pût être finie. Dans cette nouvel-le occalion j’eus recours à mon ancienne couru-me, je voulus ellayer encore fi elle pourroitavoir votre approbation; je vous la nponai doncune feconde fois. Le premier Aâe avoit dejaplû lors qu’il le répandit un bruit qu’on alloitdonner des Gladiateurs. Tout d’un coup on voitentrer une foule horrible , on fait un defordrefurieux , on crie, chacun fe bat pour avoir oupour conferver fa place ; 8c moi dans cette con-fulion je tus obligé de ceder la mienne. Aujour.d’hui, Meilleurs , il n’y aaucun embarras; on ,n’cll: point détourné par aucun autre fpeâacle ;on fait filence, 8c les hdiles ont bien voulu m’ac-éorder le temps de jouer encore cette Piece de-

van:

Meflimr:.il n’y a aucun embuas. Aujourd’hui, Bell-â-dirc à cette rroifie’me reprefentation.

:6. Vous nuun perler-As courouco-Il)!!! Lunes SCINI cos.] Souventbvom,Mtjfimn. que vos: au: dan: W: me"; le mon» de (on.fimr A tu Fin: tu: leur: "munir. (Cc .n’efl plus l’in-terêL de thflu’l qui le fait parler , ce mu plus mê-me l’interêt du Peuple; c’ell l’intcrët de ces Fêtes

recrées qu’on va priver de leurs plus glands orne-mens, fi par une trop grande remue on va decou- .rager les Poëtts qui humilient les Pieces de Thentrequ’on joue pendant ces Fêtes. Cela cl! (on cloquent.mais on ne l’avoir pas bien éclairci.

39. En-

40

45

,55 PROLOGUS.’flaflas .èonn’ecorandi hala: fienicofl ,

Nolit: fiacre fer vos arum mufimmRetidere ad pantes. fait: ut wflra audion?!"Mu aufloritati fautrix adjutrixqu: fit.si manqua»; avar: flatui patito» arti me»;

Et mm ejj’è quaflum in animant induxi mucu- mum ,

9142m: maman? firvire wflri: commodix;

Sinite impetrare me qui in tutelam imam

Smdium fuma , a [a in waflram commifit fi-

dem , VNe en!» cirmmwntum iniqm iniqui irrideant.

Mm mufa taufizm banc accipite, a fllmtiumDue, ut labeur [tribart ahi: , mihique ut dif-

unNova; expediat paflhac , patio emin: men.

.REBIARQUES.39. FAC 1T! UT vzsnu iAucTnRITA3

un: AucroxITAT! rnnrnx Ana-r!!!-(un s x 1.] Fuites que van: aunrin’ aide (r final;un: que mm âge me duit aman. 11 veut dire quc guif-qu’à fan âge , & avec l’experience qu’il a acquilc,fljuge une l’xccc digne d’amuler les Romain, cetteautorité feule devront les porter à la voir jouenMais«pendant il n: laifiè pas de leur demander leurs uf-frugcs,& le knouts de leur autorité. 11 m: faut doncrien changer à ce paflîxgc; le mot affairai, qu’unCritique :1 voulu mettre au lieu de auflarimi,mepa-

roi: xidiculc. Isa. Pl ET la tu: AS 3110.] acharnant! «un-fin au prix que i2 (sur aurai taxé. Lc Latin ne figui-fi: pas daim!!! de mm argent; car les Comcdicns n’a;ennoient pas les Picccs. Cela paroit mânifcûcmcnt

[au

LE PROLOGUE. 257vaut vous. Souvenez-vous, Meilleurs, que vousavez dans vos mains le moyen de conferveràces Fêtes tous leurs ornemens: ne (enfliez pasquil n’y ait plus que peu de gens qui oienttravailler pour le Thème; 8c faites que votreautorité aide 8c feconde celle que mon âgeme doit donner. Si je n’ai jamais confulre’ Ya4varice pour établir un prixà mon art, &fi j’aitoujours ellimé que le plus grand gain que jepulle faire, démit l’honneur de fervir à vosdivertiffemens ; permettez que j’obtienne qu’on.

ne fafle aucune injufiice au Poète qui m’achoifi pour le défenfcur de (on ouvrage , 8c quis’elt mis fous votre proteétion; 8c faites que fesennemis n’ayent pas iujet de rire de fa difgrace.A ma confideration prenez fa défenfe , 8: nousécoutez avec attention, afin que cela donneenvie aux autres Poëtes de travarller , 8c que jepuifie dans la luire vous jouer de nouvelles Pie-ces qui auront été achetées au prix que je leuraurai taxé , 8: à mes petils 8c fortunes.

par la fin du premier Prologue, où il dit que quandcette Piece ne réiiflît pas la premiere fois, Terme nevoulut pas qu’on la recommençât. ô: qu’il voulut]:

garder pour la vendre dans une autre occafion. Si.les. Comediens l’avaient achetée, le Poète n’en au-tort plus été le Maître, 8c il n’auroit pi: la vendreune («onde fois. Mais voici fans doute ce que c’efi.(al-ami) les Ediles vouloient faire iouer quelque Co-medic, ils 0in enient le Maître de la Troupe del’examiner. 2k ’cn faire le prix. Si âpres cela la

- Piece ne réunifioit pas, celui qui l’avoir taxée pou- lvoit être contraint de tendre Par ent aux Ediles,ôcpar cette railon les Comediens croient obligez parleur propre interêt, de faire valoir les Picces,car laperte retomboit fur eux quand elles étoient rimées.Fritz": mm me» lignifie donc achat!" rupin que je leur

Tain: l l I. R i ni

2.53 REMARQUES.a marge! 3 a: non feulement cela. mais. «ladin;comme nous difons, à mu pm’b (r faîteau. Et il nefaut pas s’étonner qu’on fit le Maître d’une Troupe

de Cornediens juge du prix des pieces de Théatre,car ces Chefs de Troupe étoient ordinairement desgens trèecapables. des gens de beaucoup d’elptit ô:de ravoir. témoin ce qu Home dit dans la t Epifl.du Lin".

M * M àMWUn que» æ mëveîëlfiç’îî’ïâ”

(un.a Il.) l5,4

REMARQUES 19’ ..-- la tu!!! reprebenden une:.534 gravir eÆfopur, ,14. dation Rafale: «in

,. Tous les Sennteurs ne manqueront pas de s’écrie:,. que j’ai perdu route putiet" d’oie! reprendre des,. pictes que le grave Elope le lavant Rofcius., ont jouées avec un! de rinces.

MUHEmR2

TERENTIIHECYRA

t;*fi*********fififi*fifififififiiûififififi

ACTUS PRIMUS.LSCENA I.

pHILOIIsÇ sanza.P H I L O T I S.

p Er pal quam fautas reparût: me-retritibu:

en ridait: avenir: amatoret, Syra.Val hit: Pamphilm jurabat quarter

Bacthidi,Q4217» finflë, ut quitus fini!) paf

fit traître,5 Numquam fila «d’un duflurum axera»; demain?

En duxit. S T-R E M A R Q V E S.r. Px: un. un; cancan] Il faut ioîndte

ptr avec quand. Pol arquant palu: , 0:. Car commenous: l’a remarque pu pal n’efl pas Latin.

’1’ a n T o x, 0&1 En wifi. 0c. Dm: rapporteen

J4 j A;J’en-r T r 9* a”

UHECYREDE

TE RE NC’E.*** tîâii-fifiifiïtâüüinirüüfiatfifififiit

ACTE PREMIER.SCÈNE I.

Panorrs. SYRA.P H r L o r r s.N verité, Syra, les femmes de

il notre métier trouvent aujourd’hui, très-peu d’Aman: fidcles. Voyez

ce Pamphile, quels fermens n’a-t-illpoint fait mille fois à Bacchis ,qu" ne [e marieroit jamais tant

qu’elle vivroit P gui cit-ce qui n’aurait pas ajou-te’ (claies prome es? cependantle voila rugie.

Y-

en cet endroit le paillage Grec d’Jpollodon; mais ilefl corrompu qu’on n’y trouve pas un feulmot qui.gaille faire un ban feus. Mon pue l’a corrigé fort

enroulement: Hi me’ hais-rît mît in! un mac»26C 110e: Nunavut: and" mrnricibtn tu courir.

R a l. U: r N

162. HECYRA.S Y R A.

ergo profiterez te [edulaEt mucha barrer, ne cuiufigum mijereat le.gin-0011i", mutiles, laures, «planquent nac-

ra u. .P H I L O T I S.Utin’ eximium ruminent babouin f

S Ï R A.ruminent .-

Nam 7mm illarxm quifquam, fiito, ad te ve-rut,

Io (241’334 par" fifi, ab: Je a: blanditii: fuiy’v fluamminimo fretin [1mm voluptatem expleaf.

Hifiine tu, mabo, nm tantra infi’diaben: 4P H I L O T I S.

Tamcn pal tandem efi omnibus, injuria»; efl.

. S Ï R A. "Injurium cf! (miam ulcifii adverfarias?15’ Alu qua via te tapa: illi, miam ipfa: tapi:

Elle» me miferam, cur mm au: iflhee mihiÆta: (71h11:: efl , au: tibi hac [attentât 9

O

a a M A n tu: E s.9. Urne lxlxtux alu "un ruxxun]Quoi! que je n’en flafla, que i: n’en prefin un»? C’cft

la force du mot un’mim qui en un mot très. graveil et! emprunté des bêtcsque l’on choififlbît fur toutle troupeau pour les drainer nu (artifice, 6: qui é-(oient appellc’cs "tintin puera.

(LI-Jan», au uxunna. en: son un[un 1c

ACTUS

LHECYRE m3S Y n A.

C’efl pourquoi 3qu je te confeille 8: je t’ex-horte tout de bon de ne faire quartierà pas un ,8c de n’en biffer pas échaper un feul , de les dé-

pouiller , manger , ronger, devorer, julquesaux os.

P H r L o ’1’ x a.

Quoi? (âne je n’en excepte, que je n’en pre-

fere aucun .S Y n A.

Aucun. Car mets-toi bien (lins l’efprit quede tous ceux ui vont chez toi, il n’ enapasun ui n’y aile dans la refolution e te lur-pren re par l’es douceurs, &det’excroquer tesbonnes graces. lift-ce donc , je te prie , quetu ne leur tendras pas des pieges à ton tour?

P H x L o T 1 s.Avec tout cela il cit injulle de les traiter tous

également.

S r n A.Quoi donc, il cit injufie de fe vanger de (es

ennemis! &de les faire donner dans les mêmespanneaux qu’ils nons tendent P Ah! malhewreufe que je fuis! que n’ai-je ton âge8: tabeau-té , ou que n’as-tu mes fentlmens?

"une un: x 11A: u "un un, unr ut 111c ennui-un] «lb, mlbwnufi quin fait, que n’ai-je tu il: (à tu beauf, ou que n’u tuun funin": l Ccsdeux Vers me panifient fonbcanx,a: manquent parfaitement bien le caraàete de cetteVieille. Hum a bien (à en profiter dans l’Ode X.du Livre xv.

Q?

R4 ACTE

.164 H E C Y R A. r

jeeeeeemeweeæwwæw

ACTUS PRIMES.jSCEÏN A un

’PARMENO. P,HlLOTIS.P 11R M E N O.

Enex Il que"! me, mollo ifle dicito. S Adportum, pereontatum adventflm Pamphili.Audin’, quid ditam , Seine .? fi que": me miTum diras: fi mm quant, nullus dixeris;

5 Alias ne mi poflîm mafia hac integm.Sari virkon’ ego Philotium! and: hac advenit 3

Philotis, faim maltai». l rP H 1 L’ o T 1 s. ,

ô faim, .Parmmo;

. s r R A. ”Selve meeaflor, Parmeno. v ’ v

P A R M E N O.a tu etlepal, Syra.

’Dic mihi, Philati, obi le Gbleflafli mm dm zP H I-

l E M A Il (LU E S.l .1. Snux s l 0411!! r: u 5.] Si me" bonhommeme demande. Cc bonhomme c’efl une: mari de Sof.mua 8c parc de Pamfhile. Ce l’ampli!!! étoit alléàlm.6re pour recueillir une fucccflîon, a: on attendoit àtout moment Ton retour. .

8. SALvi MICASTOI, PARMINOJ l’ame-non, m foi j’ai bien de [a fa]: de te mir. Donatremar-que fait bien que les Anciens accompagnoientflelur

- l; A l au:x

menu 40111.91. 31:1sz a. 6.4.711403.

f". ’fï a u l

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L’HECYRE. 2.6;

&eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeoe

ACTE PREMIER.SCENEIL

Pnumnuon. PHILO’rIS.P A n M n n o N.

S l notre bon-homme me demande , di-luîque je ne fais que d’aller au Port pour

m’informer du retour de Pamphile. hntends-tu, Scîrtus? C’el’t,s’ilme demande, au moins,car s’il ne me demande pas , ne lui dis rien , afinque je puilïe une autre fois me fervir de cetteexcufe. Mais cit-ce Philotis que je vol? d’où ar-rive-belle? Philotis, je te donne le bon-jour.

P H 1 L o T I s.Ha, bon-jour , Parmenon.

S r a A.Parmenon, ma foi j’ai bien de lajoye de te

voir.P A n M 1-: N o N.

Parbleu je fuis aufli ravi de te revoir , Syra.Mais dis-moi je te prie , Philotis , où t’es-tu

divertie fi long-temps .3 P H r-falut d’un ferment afin de rendre ylus eroyablele (ou.hait qu’ils faifoient en laurant. Merbflov fignifie parCd?" comme «l’ego! qui fait, lignifie par le temple de

Poilu. .v 9. Un! n ozzxcrAs-rr un nui] DE: t’atu dinm’: fi long-rempli Voila un plaifant compliment64 bien convenable à celle à qui on le fait.

R s ’30 E-

266 HECYRA.P H l L 0 T I S.

10 Minime equidem me oblefiaw’, que ou»: milite

Carintlmm bine fier» profit-la inhumantflimo;

Biennium ibi prrpetuum mijèra illum tuli.

P A R M E N O.Edelbol te defiderium Athanarum arbitror ,Phdatium, «piffe [que , un tuum.

l5 Confilium contempfifle.

P H I L O T I S.mon dici potefl,

Qui»; eupida tram but "lundi, aèeundi àmilite ,

Vofque hie videndi, autiqua ut confieetudineAgitarem inter w: libere conviwium.Nam illie baud limba: nifi prafinilo loqui

zo glu illi placerent.

P A R M E N 0.baud opinor commode

fine»: fiatuifle orationi militent.

P H I L O T I S.a, 1...; sa! quid negoiî hoc? morio que narravit mihi

’ Hic intu: Rachis; quad ego numquam credidiPore

nemnnqueeu. Euro; Il nu r "un: Annue-: un] je au, ne pour»: Philolir, que tu qui: gnan-

de «me de me"? dilua". On peurînferer de ces par.figes combien le feiour d’arme: émir plus agréable

que celui de Corinthe. .2°. Hui) orme: couru): "un: STA-

TU]!!! cureront xrzrrsz je fini nife:il!

u

L’HECYRE. 1.67P H1 L o 1- 1 s.

En «me je ne me fuis dis divertie en aucunemaniere ; je m’en allai d’ici à Corinthe avecun Capitaine le plus brutal qui fut jamais; j’aipalle là deux ans entiers à fournir tous les ca-prices.

P A a M a N o N.Je coi , ma pauvre Philotis , que tu avois

grande envie de revoir Athenes, 8c quetut’esbien louvent repentie d’avoir fait cette équi-

. P H 1 1. o r I s.L’on ne fauroit dire l’impatience que j’avois

de revenir ici , 8c de quitter’ce Capitaine ;je mourois d’envie de vous revoir. &de faireencore avec vous les agréables repas que nousmitions autrefois ; car tout le temps que j’aiété à Corinthe , il ne m’a été permis deparler que par mefure ; il me donnoit ma ta-blature, 8: je ne pouvois dire que ce qui luiplanoit.

P A n M n N o N.Je croi en effet que ce Capitaine te tailloir

tes difcours bien court , 8c quem n’en étoispas trop contente.

P H I r. o r x s.Mais , Parmenon , que veut dire ce que Bac-

chis vient de me conter chez elle l Je n’au-rots

que ce Capitaine n tailloit m difioun bien «un. (a ne atu n’a. mi: par trop contente. Dans ce peu de mots e-"au 1)an admirablement deux amarres; celui d’u-ne femme , qui aime ordinairement à parler 58: ce-lui d’un Capitaine , qui ordinairementn’aime pas trop

qle les autres parlent. IM- AH

268 .HECYRAQPore , m me bac viw 1291m animum indues"

25 vaarem 17460:.P A R M E N O.

balzan 41mm .?

P H I L O T I S.a!» tu, an mm baht:

P A R M E N O.H46", fui firnu b4 «mur ut fini nuptù;

P H I L 0 T I S.Ira Dii nuque faxint , fi in rem efl Baccfiidis.Scd qui ifllmt traduit in a]: r dit ruilai, Par-

meno. IP A R-M E N O.Non cf? 01514: palan : hoc pernontarier

3° Defijk.

PHILOTIS.rampe en caufa, ut ne idfiat pala)».

In me Dii ben: amant, baud prapterea te rage,Ut lm profemm,fed ut Main: mena» gaudem.

p A R M E N o. .quuam tu»: dia: commodë , tu targum

mm»;

Imam in fidcm commînam.

P H I L O T I S.ah noli , Parmmo:

fluafi tu un malta mali: narrare hoc mihi,3S 93:37» ego, au financier, frire.

PAR-ll E M A n (1U E S. -34- A): flOLI. Puuuno, (un! 141,61.)

Ha. ne un l: dz" dom: pu; commtfitl n’amù pu bus-au, plus tonifiez. Ces paxoles. 4h mis". Panna.

ont

L’HECYRE. 269i’ois jamais crû que tant qu’elle vivroit, Paru:phiIe eût pû fe refoudre à fe marier.

P A x M a N o N.A fe marier?

P Il x l. o 1- 1 s.Eh quoi, ne l’en-il donc pas marié?

P A a M n N o N.Il l’efi . mais je crains bien que ce mariage

ne dure guere.4 P n 1 L o a" x s.Plût aux Dieux! pourvû que ce fait l’avan-

tage de Bacchis. Mais comment puis-je croirece que tu me dis là, l’annexion? parle.

P A n M a N o N.Il n’eii pas necefTaire de te le dire; ne m’in1

terrage pas davantage.- P H x L o T 1 a.

Tu me parles de cette maniere , parce que tuas peut que cela ne foit divulgué, n’efl-il pasvrai? Mais en venté fi je te le demande , cen’ait pas que i’aye deITein de le dire, c’eit feu-

lement pour avoir le plaifir de le favoir,&dejouît toute feule de cette bonne nouvelle.

P A n M n u o a.Tu as beau faire, avec tous tes beaux dili-

cours, tu ne me perfuaderas jamais de mettremon dos à ta difcretion.

P H 1 L o T x s. .. Ha, ne me le dis donc pas; comme fi tun’avais pas plus d’envie de me le dire ,que jen’en ai de le (avoir.

i ’ P A n-on: été bien expliquées par DM, qui a fox: bienremarqué qu’ici Philon: fait l’emblant de ne vouloitpas [avoit ce qu’elle lui avoit demandés afin de lm

. pet-z

273 HECYRA."P A R M E N O.

. un: lm radical?!Et mi 11114:1 witixm maxwmumefl. l ruilai fidemD4: te tacitumm , dicam.

P H I L O T I S.- I ad ingenium redis.Falun du, laque".

1’ A R M E N O.aufmltn.

P H I L O T I S.- iflbic fur».

P A R M E N O.han: Baabidem

4° Jmalmt , ut tu)» maxime , Mm Pamphilm,au»: pater uxorem ut ducat, ordre occipit ;

Et lm: , communia omnium que finit panant ,52,6 [emmejjè diacre, illum autan unimm : l

Prejldim» une fi fenefluti fut.45 HI: primo f: mgr: : fit! Pflïqîldfil arias

Pater inflat , fait mimi tu incarna: flint;Padorîn’ anne amori obfequeretur magis.

Tundendo aga: odia denique gîtait faner.

Deflwndit gnatam ci huiu: viciai proxumi. Vquue

n E M A a. Q v a: s. .perfuader par la que fpuifqu’elle en fi peu ennuie.elle doit être par con équeit fort lemme: parce quela curiofire’ e11 prefque toûiours la muqued’un randparleur qui ne peut tien raire. C’e’fi pourquoi mea fort bien dit,

Percnnmmn faite, un gaula: idem dl,. Fuï le curieux, il cit toûiours grand parlent. Dansles Lapitbn de Lucien , Liman dit de même à Ph!-M, qui refiloit de lui conter quelque ehofe, th’il

. mou-

--,....---vn:;-.;--d

L’HECYRE. auPARMENON. bas.

Elle dit vrai, c’en; la mon grand defaut.* Si tu me donnes ta parole de n’en pas parler,je te le dirai.

P H r r. o -r r s.Ha , te voila dans ton naturel. Je te garderai

le fecret, parle.P A x M a N o N.

Écoute donc.

P n r L o r r s.Je fuis tonte prête.

P A si a: n N o N.Pamphile étoit dans le fort de fa paillon

pour Bacchis, lors que (on pere le mit à leprier de fe marier, 8c à lui dire ce quetous lesperes dirent en ces fortes d’occafions; qu’ilétoit vieux , u’il n’avoir que lui d’enfant , 8c

qu’il defiroit e lui voir des heritiers qui fufientle foûtien de fa vieillelle. Pamphile refiltad’abord , mais (on pere le prelTant avec plusd’ardeur, le reduifit enfin à ne (avoir à quoile reloudre ; le refpeet qu’il avoir pour foupore balançoit dans fou cœur l’amour qu’ilavoit pour Bacchis. Enfin ce bon-homme,à force de lui rompre la tête 8c de l’impor-tuner , vint a bout de ce u’il fouhaitoit. Il lefiança avec la fille d’un e nos plus proches

voi-Ir M.

mouroit pourtant d’envie de dire, aman fi je ne a"unifiai: par. comme fi je ne [lavoir pas que tu a: beau.au; plus d’envie Je me Il dira, que in n’a ai de la jà.par; (arque fi ne un trouvai: performe qui voulût t’en"..-du, tu Fini: piétât lin à quelque «1mm. sa à "a-que flan? .&c. Ne le Ai de»; parut.

49. Dnsrounrr cruraux a! "Un" vr-c r N r ne xuu 1.] Il la fiança avec lafillz d’un deun plu: profil»! vufim. Avec Philumma fiile’de Phidiffl.

v. 4-5-

50

60

65

2.77. HECYRA;Ufgae illud vifum ejl Pamplailo neutiqaam

11e ,

Dom jam in ipjzs nuptiis. poflquam vider,

Panna: , me moram ullam , quin ducat,darij Iloi daman; ira ogre tolite a: ipfam Batchidem

si adcflct, credo , ibi du: commifèrefeeret.

volcanique datant emt J’ivatiam filitudini: ,l

Ut conloqui mecum and pojfet : Parmeno,

Perii,qaid ego egi! in quad me conjeei maltons!

Non porno lm ferre, Parmeno. perii mijèr.

P H I L O T I S. .Il te Dii Braque perduint mm iflo odio, Laâ

oins. M ’p P A R M E N O.Ad ponta a: redeam ,uxorem dedaeie daman; :

Nofle i114 prima virginal; non attigit .-

Qge conforma efl nox, com nihilo magir.

P H I L O T 1 S.ébahi ais! mm margine and adolefienr oubliait,

Plus polar, je illao alvflirure a: [munit fNon verifimile dicis, me 110er arbitrer.

P A R M E N O.Credo ira videri tibi. nam nemo ad te unitNi]: capital oui : ille invitas illam daxerat.

1’ H I L O T I S.944121 daim fi: r

P A R-

l DÜH’ECVY R E; :73.Voilins dont voila la maifon. Cela ne parutpas fort- rude à Pamphile jufqu’à ce u’il fûtfur le point d’épouler ; mais quan il pi:qu’on preparoit les nôces, 8c qu’il ne pouvoitplus reculer , alors enfin il fupporta cela avectant de peine, que je luis fûr qu’il auroit faitcompafiion a Bacchisrnême, fi elle l’eût viten cet état. Toutes les fois qu’il pouvoit trou:ver un moment pour être feul avec moi,je fuis mort, Parmenon , me difoit-il,qu’ai-jefait? dans quel précipice me luis-je jetté P jene pourraifiipporter cela A, mon cher Parmenon ;miferable que je fuis, me voila perdu!

P H x 121.0 r r s.. Alu-que les Dieux .8: les Decelles te puillentconfondre, maudit vieillard, avec tonimpor-

trinité E . V*" Panier-rirait l’ Pour; le faire court; il-mene la femme chezlui; le premier jour il ne lui dit pas un leu]mob, "le leeond encore moins , la: toûjours de

même. . .P .H I r. o T r s.Que me dis-tu la P seroit-il pofiihle qu’un

jeune homme eût traité ainfi une jeune perdfonne , . 8c qu’il eût été fi indiffèrent, fur tout

un jour comme celui-la? cela ne me paroitpas vrai-remblaie, je ne l’aurais le croire; ’

4 -P ARMENON. TUJe ne doute as que tu ne le trouves im-’poliible. car per orme ne va chez tqi qui n’aitenviede te voir; mais lui ," il l’avort cpoufe’e

par force. ,. . ,..i Parrains-J Wh. Hé bien, qu’arrive-pu eniuitc.’ t’a:

Tome HI. S i’ A un;

10

’75

80

ü

pu a H E C Y R Alj ’î’vPARMENo. .- ’ diebu: [une fautait.» e

Po)? Pamyhilzzs me fila»! fiducie foras, ’Narratque , ut virgo ab je integra etiam tumfiotiSeqae ante quàm mm nxorem duxiflet demain,Sperajfe ca: tolerare pojfe nuptiar r .Sed, quant decferim me nm pqfle diurnes ’ tHabere, en)» ludzbrio baberi, Formula-51: ïgnan integram iridem reddam , ut aeoepi riflois,"Neque honeflum milri , troque mile virginiefl.

PHILOTIS. 7*l’item ne puditum ingmium narra: Pamjibili. ’

PARMENQ jHo: ego profirre, incommodant ejfe mihi hibi-

tror. I f ’ L L "l 3Reddi parri autem,..eui (a nihil dira: 12132:”

Saperbam efl : fed illam: jpero , aloi benzopou

ver", ü ’ . " ”. ; l "7 Z -Non foflufe martini. efi ç nèitaramjdgnigue.) ..

.: un";

. p H 1E à fis. jand interna? ilmtne adBarrlaidem f ’7’ Il)a h ,7 p A au. r: tN lof "Ml 31’-* ’ ’I ” q .j ’ ”Ïquofidi::Sel , a: fît, poflquam hune aliennm nô j: vi-

.dfl., . z . sa: z ’Maligna malta arrimois froua): fafiot illico efl.

W PHILO”IIS. "ïNon Adepol minon. ’ a ” "’ ï" "’PÀR-REM-AIR. gurus. * n85. NoN natron infini.) Cela n’efipn Iron-

un). en verne. En du Pilons, qui étoitdn mêmelavoit fort bien que les Connifanes font plus diflifî-

* I es

L’H E C Y R E. Z731,PAn’MaNON.’

’ Peu de jours après Pamphile me mene de-hors tout feul , il me conte de quelle maniereil avoit traité cette fille , 8! me dit qu’avantque de l’avoir époulée il croyoit pouvoir s’ac-coûtumer à ce mariage; mais , Parmenon, ajou.ta-t-il , puifque j’ai refolu de ne la pas garder pluslong-temps, il ne feroit, ni honnête pour moi,ni avantageux pour elle que je ne la rendifle pasà fon pere dans l’état qu’il me l’a donnée.

. P n r 1. o :r r s. .C’el’r la une grande marque de la fagelle de

Pamphile 8: de ion bon naturel. i. P A n M la. N o N. -Cependant , continuoit-il , je trouve. qu’il

ell fâcheux pour moi de faire cet éclat. Etd’ailleurs, comment la rendre à fon pare fanslui dire pourquoi, 8: fans avoir aucun prétex-te? c’el’r traiter les gens avec trop de hauteur.Mais j’elpere que lors qu’elle aura connu qu’il

’ cit impoiiible qu’elle vive avec moi, elle s’e

ira enfin d’elle-même. - ’-’ P H r L o -r I s.

Que falloithil cependantPalloit-il chez Bacchis?P A n M a No N.

Tous les jours. Mais, comme cela arrived’ordinaire, quand Bacchis vit u’il avoit prisun parti qui l’éloignoit d’elle, eledevintbeau-g

coup plusdifiicile de plus intereflée. t, P H r r. o T r s.

Cela n’ell pas étonnant en verité.

V ’ . . ’ Pa 34les 8e plus intercalées pour les hommes marié: quepour le! antres, de il n’efl’ pas diŒcile d’en trouver

laraifonw ’ . i i ’ . àS a. :6. rost-

HG H E C Y R A: V [ P A R M 2 N o;

- v apte sa m malta mutai).Dixjunxit illum ab i114, [oflquam a fi, .Et illam , (9’ 1mm , qua domi crut , cannait V

fini: ,

.Ad cxemplum auburn!» me": un»! Minuit.Hu,’ in mi liberdi efilingenio leur;

9° «Daims, mollefla, imammoda atque injurias

Viriomms ferre , a rager: contumelia: ,rafla anima: partir» mari: gniferizordia I

Devitîm, partir» «dans hujus injùria,

Paulatim clapfu’fl Bacchidi, 1!!qu [me tranflulit

95 Amour», poflquam par ingenium flafla: (Il.

Imam: in Imbra moritur cognant: [auxEmma , en ad lm rtdibat hg: hereditas.lampante»: invitant Pamphilum extrudit par".

Reliquit tu»: marre hic uxorcm: 7mm fines:1C0 Miabdidir je, [and rare in urbain comment"

, P H I-. Il E M A a QU E s.S6. P0811115): n 1:8: :1, r: IIZAM,

If IANC , gr a pour n RAT, cocnov x 7.]tu lm u’il fut un [un "pas à lui (r ’t’îl un connuRami: l4 Il": qu’a un: (parfit. Je luis toûjouncharmée de ce! endxou. j] y a une fagefle 8mm ve-iné qui f: font funin Et je fuis perfuadée que tousles maris qui ayant d a fcmmcs verrucufcs nelaîfïcntvas d’avoir quelque en ngcment, reviendroicnrëcuxcomme anphtlz.l’ils e donnoient le temps de con-nnoîuc’lcur ma’de: a leur femme à: d’m fairecomme lui la comparaifon. Tout cet endroit cit à.«Il: avec une gram ô: in: flegme: dans rien n’ap-

k . k *. . ; a proche.

L’HECYRE. 277P A n M n N o N.

Et c’en ce qui a le plus contribué a le de-tacher , car lors qu’il fut un peu revenu àlui , 8c qu’il eut connu Bacchis 8c la femmeâu’il avoit époufe’e , en comparant les mœurs

e l’une 8e de l’autre , voyant que fa femmeétoit Page 8C modefle , comme doit être uneperforme bien née , qu’elle fupportoit tousles mauvais traitemens , 8: toutes les injuflicesde fou mari , 8e qu’elle cachoit fes mépris;alors, vaincu en partie parla compaflion qu’ileut de fa femme , en partie rebuté par lamauvaife humeur de Bacchis , peu à peu ilretira (on cœur, 8e le donna tout entier a fafemme , en qui il trouvoit un efprit qui con-venoit tout à fait au fieu. Sur ces entrefaitesun parent de notre bon-homme meurt dansl’lfle d’lmbros , 8c comme tout fon biendevoit legitimement leur revenir, il obligeafou fils d’allermalgré lui recueillir cette fuc-cefiion, 8: de quitter la femme dont il étoitfort amoureux; il la lama donc avec fa mere,car notre bon-homme s’efi retiré aux champs,8c vient très-rarement à la ville?

P a r-proche. le me "ou" bien hardie d’au: mettre me:parole: à côre’ de celles-la.

88. An "ruineux: AIIAIUI molle 1A-1 un l r -r r u A N 3.] En ampth lu mon: de l’une(f dl 1’41"", 0c. Cet endroit melparoît fort beau 8cfort judicieux. Terme, a res avoir fait le portrait dePhilumnc, s’en bien gal e de faire celui de mon,cela auroit e’te’ ennuyeuuar bu n’a qu’à prendre le

contraire de ce qu’il? a dit de Philunmhôc voila leportrait de Burbù.

roc. Nu: un: tu: natron sa n une1119 ru un": connut] Ca "mi"! b"!-

. s 3 Il

fi,I

,fPh

273 .HECYRA.P H I L O T I S.

Qu’il adlmc halent infirmitati: impie?

P A R Al E N O.Nunc andin; primum dies complujêulnsBen: convenier’mt [une inter au : interimMM; mais odijjè cæpit Soflmmm ,

Io; Nequc lite: tilla inter un, poflulatioNnmquam.

p H I L o T I s.quid igilur f

P A R M E N O.fi quanda ad mm accefferai

Confirbulatum, fugue à confluât; illico,

Vider: Mlle. darique, «bi non qui: pari,

simule: fi à marre accu-fi ad rem (5125114273;46h.

La à; p ne Uèi ilri cf! die: complu": , armjijub-et.

Dixerz rufian) tune nefiia quant .- item»: 1245:1:

Nana remifrt. paflquam urterfimt ftpius,Ægram

REMARQUES.au 1’43 mir; nia: champ, à vint: trèr- rnrrment à la Ville.Voila une circonflunce qui ne devoit pas être oubliée.6c dont il étoit necefluire que les fpeûarcurs Fufientinformez:car,comme Donat l’a fort bien remarque,f4: pnfennm fuma, aux!!!" en" in fabula a]? , ,pFai-,, tes que le Vieillard le trouv dans la Ville, toute,, l’intrigue de la Place ne (ab ne plus. Le verbe ab-didir marque une retraire entiere, à: qu’on peur blâ-mer; on cramant marque qu’il n’allait que arcs-Ja-

uh l, . rament

L’H E c Y R E. 179P H r r. o r r s.

Qu’y a-t-il jufqu’ici qui te faire croire que cemariage no fera pas fiable?

P A a M E N o N.Je vais tele dire. Au commencement, pen-

dant quelques iours Soflrata 8: (a belle-filles’accordoient alla bien , mais tout d’un couplajeune femme commença à haïr furieufementfa belle-mere , il n’y a pourtanrjamais eu aucundémêlé , ni aucune plainte de part ni d’autre.

4 PHXLOTIS.Qu’y avoit-i1 donc?

P A n M la N o N.Si la belle-mere alloit quelquefois dans fa

chambre pour caufer avec elle , tout arum-tôtelle difparoilloit 8e ne v0uloitpas la Voir. Enfinlors qu’elle ne pût plus la fouflrir, elle feignitque la mere la demandoit pour un Sacrificequ’elle vouloit faire. En effet elle s’y en alla.Quand elle y eût été plufieurs iours , notrebonne femme l’envoya chercher ; ils trouve-rent je ne [ai quelle excufe pour la retenir:Elle y renvoye une fcconde fois, on ne voulutpas la rendre. hnfin après qu’on y eût ren-voyé très-fouvenr, ils feignirent qu’elle étrl)it

ma a-

remenr à la ville. 6: que pour y faire très’peu derejour.

104. INÏIIIX Il!!! H031: ODISSIce: P I 1.] Tous d’un coup la jeune [trame a commmu’à haïr (krieufimmr , in Panna)": ne dl! cela que parconieâure , qu’il rire de ce que la belle fille fuyoitla belle mere; il ne (avoir pas ce qui obligeoit Phi-lumen: à ne pas il: lainer voir; à: c’efl une particula-rité qu’il falloir garder pourlafuire, afin que le (pec-tareur (à: toûjours en fafpcns.

i S 4 ’ in. N o s-

:90 4 H E C Y R A.Ægram efle fimalanr malierem. noflra illicoJ: wifi" ad mm : admifitlmmo. lm urbi [aux

"5 Refii’vit, hui ca tarifa rare hac advenir.Patrem continua convenir Phrlumnu.aux?! qui»: inter je, mandant etiampfiio:

a» Ali; A in: El fane cura efl, quorfum emmurant lm fiat.M

M ’ I » K Hale: omnem rem.- pergam que rœpr [ne inr.’ n. hl. 5-07-4.

P H 1 L O T I S.no Et quidam ego. 7mm conflitui mm qaodam hofpin

Me rafle illum conventuram. .,P A R M E N O.

i Dii warrant hm94m1 agas.

P H I Il O T I S.vals.P A R M E N 0.

a tu lune vals, Philofium;

l R E M A R QU E S.113.NOS’IIA rance IT un" n nAuJ

M4 Mnitnflê par: en même tmp: fuir Pal!" mir. LesLatin: mettoient une grande diiference entee vifinôc

’ videra. Vifs" marque une vifire de civilité, bernant,une vifite d’interêt. Vifin riflai ejl; vidure, quarrait",

"5. floc un une: llsClvlrJ Nombm.homme qui a,prir a qui je pafloir. On ne (auroit bienconnoître le genie de la Langue Latine , fi l’on nefait la force des mots, 8c la dilïerence que les An-ciens menoient entre des mon qu’on prendroir pourlynoriymes : par exemple, fil" à: "jan parement

Œë’ÏD

(à?

L’HECYRE. 2.81malade. Ma Maîtrefie part en même tempspour l’aller voir. On ne la fait point entrer.Notre bon-homme ayant appris ce qui (e paf-foit , revint hier de fa malfon de campagne,8c dès qu’il fut arrivé, il alla rrouverle pere dePhilumene. Je ne (ai pas encore ce qu’ils ontarrêté entr’eux ; mais je fuis fort en peine dece qui arrivera de tout ceci. Voila routel’hif-toire, je vais continuer mon chemin.

P H l r. o T r s.Et moi aufiî , car j’ai un rendez-vous avec

un certain étranger que je dois aller trouver.

PannnnomQue les Dieux faillent réüfiir tous tes clef-

nm:I PHILOTI&Dieu te conduire, Parmenon.

PnnnnnomEt toi aufii, ma chere petite Philotis.

avoir la même lignification; cependant les Anciensne les ont oint confondus: car ils f: (ont fervis define pour ’re apprendre des chofes ordinaires, ouque l’on nous dit lans que nous en (oyons en peine:mais "foin, c’efl apprendre des choies qu’on nousavoit cachées , ou des chofes furprennntes. 8c que l’onn’attendait pas. Dotut: Sabra qu ad tu: daignait", nrififi!!!" relata. En Juin-Gallu- fiai [4814m alignait ce-sulfita un impétration infiuratlmqm cognafiit, i: dia;a" fig-priè "fit". Terme l’employe toujours dans ce

ne

6&9?)

. S; ’ACTE

ACTUS SÈCUNDUS.

SCIEblA LLACHES. SOSTRATÀ.

L A C H E S.PRO Daim arque hominum fidmr, quad 120e

geints efl, que [ne cf! coniuratio,Ut 0mm: malien: cade»: nous fixaient malint-

au: amarra! ,Neattc dezlinatam quidquam 46 aliamm ingmîo

ullam "parias r ,Itaytœ mica ana anima 0mm: fiera: adam»:varus; mm

1:]: adwrfa: que [bullant cf! :fimilir ejl perti-nana.

ln codera 0mm: mibi videntur [ado dock ad

malin)»: : a ’Ei lutin, fi alla: efl, magijlram han; eflë fatis

terra jtio. A

l sonmamaaques4. Traque Auto une nunc cirrus se-

CRUS canaux: NUIUS.] Car aurantqu’ilj en a,zllu lmijlênr route: leur; ballet filin. Voila fur quoi (ontfondées les grandes exclamations que fait biché: enparoiflànr fur le thune, n’ait lur la maximequc rou-1C5 les belles-mcreshaiflent leurs bellesfilles. Ce fen-

tintent

L’H E C Y R E. 2.83

’k ° WWÊÏWW

sëeefieæemeeï

ACTE SECOND.SCÈNE I;

LACHES. SOSTRATA.L A c H E s.

Ramis Dieux! quelle engeance cil-ce là Pquelle confpiration ? Que les femmes

foient toutes bâties les unes comme les autres,qu’elles ayent toutes les mêmes humeurs 6cles mêmes inclinations , 8C qu’on n’en trouvepas une feule qui s’éloigne tant (oit peu desmaximes générales ? Car autant qu’il y en a,elles baillent leurs belles-filles , elles ont tou-tes la même application à s’oppolcr à ce queveulent leurs maris , elles font toutes égale-ment opiniâtres. Je croi pour moi qu’ellesont toutes été à même école. Et s’il y ena une où l’on aprenne à mal faire , je fuisbien alluré que c’ell ma femme qui en cit laMaîtrelle.

Sos-

rîment ca fort ancien 8c il a pris de fi fortes racinesqu’il dure encore, mais Tmnu veut détruire ce fauxpreiuge’ en faifant voir une belle mcre qui ne huitnullement fa belle-fille 5: qui aucontmirel’aimcforttendrement. L’erreur du vieillard donne lieu à unla: de macre uèsvdivertiflint. -

5 r. S u o s

10

15

284 HECYRA.S O S T R A T A.

Me miferam , que nunc, quamobnm, cuujêr,nejm.

I. A C H E S.Tu anefiir r

8 O S T R A T A.mm, itd me Dii bene amen! ,mi Latins,

[taque unà inter ne: agar: auner» lima.

L A C H E S.Dii malt: prohibant.

S O S T R A T A.Meque ab: te immtrin eflè acmfatam , polir)»:

dm rejcijcn.L A C H E S.

* ’ fiia.Te immerita ! an quidquam pre Mir film: di-gnum te dici potefl ,

934 me , a te, a familiam dedecomr, filin

luflum paras r ITarn autem , ex amiri: inimici ut fin: nabi: af-finer, finir;

gui illum detrerunt dignum , fun: mi liber"committermt ,

Tu fila mon" , que perturbes lm tu impu.zinnia.

S O S-a E M A a qu E s.

If. Sue: eu r 1.! 11103 counrrrrunr.)De 10”an digne d’époufir leur fille. C’efl une choiequi me paroit allez remarquable,que Tenue: difeieiMm" du infant. en parlant d’une fille unique. Do-m: remarque qu’en cet endroit Labè: die libcm pourparler plus emphatiquement ,8:qu donner plus defore: à fan ucufatîon. Mali-un [inentendu-il, (r a.«filerie finpùu , me mafiulium sans" . me fmininanpaf-kit , un mm. [Ed 156m1. am a dit de mêla:

e

L’H E C Y R E. 3:8;S o a T n A 1’ A. I

Que je fuis mal-heureufe ! l’on m’accufefans que je fache’pour que] fuiet.

. ’ L A c H n s.Sans que vous lachiez pour quel fujet îS o s 1 n A T A.

Oui allurément, mon mati , 8c veuille leCiel que nous pallions nos jours enfemblecomme je l’ignore.

i v 1L A c H 5 a.Dieu me garde de les finir avec vous.S o s r a A T A.

Vous connoîtrez avec le temps que c’efi in-jullement que vous m’accufez.

L A c H n s.J’entends ; je vous accule injufiement ! y

a-t-il des termes allez forts pour vous traitercomme vous le mentez , vous qui non con-tente de vous deshonorer, deshonorez encorevotre mari 8: toute votre famille , 8: qui pré-parez à votre fils le pluslfenfible déplailir qu’il

puille recevoir î Vous encore qui nous faitsdes ennemis de nos amis 8c de nos alliez, quiont fait l’honneur à Pamphile de le juger di-gne d’époufer leur fille. C’el’t vous feule qui

venez tout. d’un çoup troubler notre repos par

yotre méchanceté. 4

’ S o side Car"; en parlant de fa fille unique. Si ad juan-anima labeur, fi ad clurüfimum generis») payement." S’il

.. revenoit avecvempreflement pour être auprès de le:à affins 8c de fou gendre; " e’ell a dire ,,pour êtreaprès de fa fille. hmm lui.même adeia parlé ainfidans l’ulndrinm A61. v. ScenJlL iI Libre" bien" invite put". I ., 16.-Tu [CIA axonzl1.] Un]? vous fiole qui

m Exuiri efl: un terme plein deforee. aure dit

. A pro.-

gîïô .iHECYRA."S O S Ï K A T A.

’Egomf ’ ’ ’i ’-L A C H 5’3-

m, inquam, malienne me omnina 14-:. pidem, baud hominem, paras.

An ,7uia ruriefle crelrro filtra, mfiire arbitramini,j . I 5340 quq’ue parfin hic virant filtrerai». yataganpar :0 Malta malins , bic que fluate «11mm 21-1, uôi

jam affidue, fric: * ’43 »Ida) quia, uti vos mihi darbi wifis, profil]: z

ego en fana finis. i Iflamande»: quidam aurifiaiI up]: odium mi

Philumem; ï 1 l.Minimeque adeo mirant : d, ni id facij]àt,ma-. Igi: miam firet. " » i I

En! m» tredidi adeo ,ut eliam tarant banc ndifl

[et daman» : i ’7.5 (311101! Il” fiiflem, illa hit mancie: potins, tu

bine [flas- forar. l IAt vider; qua") immerita agrimdo hac arimri mi du te, Snflram.En: habitua»: ahi, (munirai: 7205113, 0 ni fer-

vienr, « Sum-in E M A R qu n s. -

proprement de ceux; qui lors qu’on s’y attend lemoins font quelque grand mal. C’cfl en ce feus queBidon, dans le quatrième livre de l’Enzïde . dit enparlant d’Hunmbal,

u ..’- . 1 "Emmy: aliquir infinies affin «lm; l ,

31.1310 azura un vos une! pour in;"Il r, plomb: zoo un "un vous.) E: "la,parce que ma vlpuurim dipend de la menine du! MMEmenti. Il me femble qu’ona malexplique’ cepalïagd;par Lamé: ne veut pas dire qu’il fera bien ou mal ala campagne, felon que fa femme a; (à belle] fille legouverneront à la ville. Il ne vent pas dite nonpiuSa

que

f:-

ï’HECYRE. 137W," ’SosrnA-TA.

Moi, mon mari?

,. L. a c H a s. -l Oui, ma femme ’; vous-même? vous qui metenez pour une pierre , 8c non pas pour unomme. Quoi ,2 parce que je luis louvent à

la campagne, croyez-vous que je ne laehe pascomment vous vous gouvernez ? Je lai beau-coup micux ce qui le fait ici, que je ne faiccqui le palle ou je fuis d’ordinaire , 8c celaparce que ma réputation dépend de la manie-re dont vous vivrez ici. Il va long-tempsvraiment que je [ai que Philumene vous aprife en haine , 8: cela n’efl pas étonnant; ceferoit une choie bien plus étonnante, liclle nevous haïflbit pas. Mais enfin je ne croyois pasqu’elle hairoit aufii toute la maillon; &fijel’a-vois fû , elle feroit demeurée ici, 8c vous au-riez plié bagage. Enfin, Sollrata, voyez, jevous prie, le tort que vous avez de me carrierce chagrin; j’ai eu la complaifanee pour vousde vous ceder la place, 8c de me retirer aux

camps

que quand elles vivronrbien il aura de bonnes nou-velles, a: que quand elles vivront mal . il en auradefadai-ores. Mais il veut dire, à mon avis, que (clan

u’elles le gouverneront, il fera ou méprile’, ou ef-time’ dans le monde. Ce fens la cil très bien fonde,Car il cil Certain que.la bonne ou larmama’ife œn-ddite d’une femme ca ordinairementimpute’e auna»ri cor’nme au chefyqui doit reglerila maifinr, ôtent:Pêcher qu’il n’y arrive du defordre. ’Bt c’en fi bien

le veritable leur que le Manufcrir detla’Bibliotheque(in Roi fayple’e ici un mot qui le confirme, car il ya palude rgo ne fumuïjàriy. E: coma: ôtoit dans lesanciennesédilioni.6h’ ’a- «mon de le retrancher. ;

’ n n. Non

n

30

35

1.88 H E C Y R A;Sumtur enfin): otiumque et) Infini res flafla!

pari, . . ’ 4 ’Mec labri baud perceur, fretter que»: arqueemmi; men». V I ’ j

Nm te pro hi: mufle relus’emquid qu (Je;alibi? ’ ’

S O S T R il T A.Non "1:4, open; tuque pal nele avenir.

L A C H E -S.

4 ’ ima maxime.Sala la; fulez : m te 10mm: huer eulpa fila,Sofirlta.

9km hic "cagnarda: 3 que"); ego w: filai ne-. m (mm. ’Cam paella amer» fiefiejëiflè inimieitias non pu:

du! v vfilins dire: mlpa fafium.

SOSTRATA.baud equidem dia, mi Laehes.

L .411K E M A. R QU E S. h .

gr. Non rua OPIIA relu: un. erreraI7]!!! 1.] En une! ce n’a]! ni par mon me» ni p1,"fait! que me: «la efi mita!" Elle n’acmfe perron.-ne, site le contente de le inflifier,fi elle mon [abelle- fille . elle confirmeroit, le . [soupçon V de Lubèg,Ces deux mon open ôceelpe pacifient la même cho-fe. ils (ont pourtanttrès-diferents, comme Doml’aremarqué; qui. fe dit des chofeaquilonr arrivées sa:

. nous

L’HECYRE. 2.89champs pour épargner ,afin que vous ayez iciplus largement tout ce. qui vouselt nevellaire,ë: que notre bien puille fuffire a vos dépenfes8c à votre oifiveté. Je ne me donneaucun re-lâche , 8c je travaille beaucoup plus queje nedevrois, 8c que mon. âge ne le peut permet-tre. Ne deviez-vous pas en revanche prendregarde qu’il n’arrivât rien ici qui pût-me fâ-

cher? I ’ -S os r n A a" A.En venté ce n’ait ni par mon moyen , ni

par ma tante que tout cela el’t arrive. .

Lacune.Et moi je vous dis que vous avez abfolu-

ment tout le tort; il n’y avoit ici que vous,c’el’t vous feule quiètes coupable; vous deviezavoir ici l’œil à toutes choies pour les bienregler, puifque je vous ai foulage’e de tout letelle. N’avez-vous point de honte P une femmede votre âge s’être brouillée avec une enfant?Vous m’allez dire que c’elt par fa faute.

SOSTRATA..Non en venté , mon mari , je ne vous le di-

rai peint.L a-

none moyen . ou nous avoue en part, par notre in-trigue. fi feinter llferirnlu. dit ce Critique; le vulpinfe dit de. celles qui tout arrivées par notre faute maisfans notre particrparion . fi Mfiienrer Marianne. «la.ru)» fielerir olim flulriria efl. L’un efl l’elfeule no-ne mechanceré 8c Pure de notre negligence ou de

notre foule. ’ -Tome Il]. fr i ,6; au-

4o

.90’ HECYRA;. L A C H E S. .and», in me Dii 42mm, guai Müfl : tu.

de te guidentSati: fiia, penaude detrimmti nil fieri paroli.

. S,OST.R:.AIÎA. Aau; fiis, in la mafia , mi wir, mevajfzmgltwrit , i )Ut un» main unà plus afin?

L A C H E S.quid ais? nonfigni hoc fin efl,

94401 hm’ 72mm volait vifmtem n ad un; in- tro- admimre 3

S O S T R A T A. ,Enim Infant oppido mm niellant : tu ad un;mm admzflà fini). ’

L A C H E S.Tua: illi ejfe mon: morlmm mugis, quàm «Un»;

aliam rem , arbitror :Et main; arien ; 7mm vojlmrum 11141111 efl qui):

gnan»: ’vdit * -

. . Dure-R E M A R Q U E S. r36. Glnnuzo, rrA un Du un)" , crin;C A u 5 A.) En 11:11)sz m’y: rainai: à tarifé tir m0: fih.Il dit qu’il s’en réiouït à caufe de fan fi!s. parccqucc’cfi pour ce fils un très-grand bonheur d’avoir unefemme que fa belle-more même. c’eû-à-dirc, (cloule puiugé de ce bon hume, (a Plus grande me;

mie. n’ofe accufcr. . lNu: n: r: QUIQIISATII une" rac-CANIN! DITIININ’TI un": "Il? ’0-1- : l 71] je fiai: pfut! qua defimuù vau- »: furia.demm’r pin qu un: il". barbé: un à fa femme qu’llf: rejouït pour l’amour de fou fils, qu’elle ne raie!-tc pas la faux: [tu fa belle-fille; car, ajoûtc-rvil, îc

L i n:

L’H E C Y R E. 19;L A c H E s.

En Verité je m’en réjouis, à caufe de mon

fils: car pour ce qui cit de vous, je fuis perfua-de que deformais vous ne fautiez. devenir pireque vous êtes, quelque mal que vous. faillez.

S o s r a A T A.Mais, mon mari, que favez-vous fi elle ne

fait point femblant de me haïr, pourêtre pluslong-temps avec fa mere?

. L A c H z s.Que me dites-vous là P n’cfi-ce pas une preu-

ve allez évidente de la haine qu’elle a pourvous, que hier quand vous allâtes pour la voir,on ne voulut pas vous lanier entrer?

S o a T Il A T A..Ils me dirent qu’elle étoit fort foible 8c

fort abnttuë : c’elt ce qui fit qu’on ne me labilla pas voir.

L A c H n s.Je fuis perfuadé que la plus grande maladie

qu’elle ait , c’eü votre mauvaile humeur : 8ccela n’ait pas bien furprenant; car il n’y a pasune de vous autres qui ne veuille que fou fifls

e

ne Fauroîs m’en réiouïr pour l’amour de vous . puis

que vous êtes en un tel état , que vous ne (auriezjamais être, ni pire ni meilleure ne vous êtes , 8:quoi que vous faillez. cela cil toujours égal, vousn’avez plus rien à perdre de ce côté là.Cene expref-lion puante le n timimn’ 111’be fieri panfl , cil prifcdes laines qu’on lave,quand elles ont été lavées luf-qu’à un certain Point , on a beau les relaver, il n’a plus aucun déchet. Ceuxqui ont-expliqué ce pas:fige, comme fi Luth diloit . il ne peut nous arriover aucun mal de rouies vos fautes. lui donneur un(entridicule à (aux.

Ta LE":

45

’29; * ÈlCYR’AÏBlum axorem; 64, 414451205113 platina «mairie

" efi, daim. s ’ v sUîi duxere impulfu ’vnflro , voflro impulfu 84j;dm; exigum.

mææææææææœæ朌Œmæ

ACTU s ’SECUNDjus.

s C E N A 11.

PHIDIPPUS. LACHES.SOSTRATA.

P H I D I P P U S.ETfi fait: , Philumemt, men»; fui aflè ut to

cogam. . v V s 4au ego imperem, fume .- agitante» patrie a-nime «lifta: faciam A

Ut tibi tontedam, tuque tu libidini advotfiz-bar.

L A C H E S.121114: «tu»; Phidlppum optime vider). ex [me

jam [tilla quid fit.Phidippe, eth ego mais me omnibus; [de appri-i me objequmtem : ’

5:11

LEMARQUES.

x. En: son , Pulnuunu, unau 1v.IISI UT Ï. COGAM. mu! ISO IIPIIIMr AC! I 1,61.] Pblllme, qui que jtfathc fin Kimque je Fourni: ufer de mu autorité pour ont: contraindrea "sur, Midi": (ou de fa malien» 8c en lorrain il

- - A TlCVC

un: ALE. 80.11.

Hi ’* ’l - fg; - 7 KVN.l i) a î r ÀxflxJ J BJ *nY FK’HÇë. .A

(rÎz-x

,s

----- r) l;e N la È Il[l x 7) l I Sczar ’ llV fr; hg" r wla... 7..., î A w- la.) I mm

1.: d,ânn.

"rue

L’HECYRE. 293fe marie; lors qu’ona trouvé un partiqui vouslait, vous le preiiez de le prendre; 8: ils ne.e (ont pas plutôt mariez par vos iollicitntions,

que par vos follicitations ils font contraints dechafler leurs femmes.

ŒŒŒMŒQÊŒŒŒMŒËQŒŒË

ACTE SECOND.s c E N E. un.

PHXDIPPE. LACHns.SOSTRATA.P H r 1) r P p s.

Hilumene. quoique je facho bien que jepourrois ufer de mon autorité pour vous

contraindre à m’obeïr: nennmoins vaincu parla tendrefle paternelle , je veux bien faire ceque vous voulez, 8c ne pas m’oppofer à voslantaifies.

- L A c H a s.Mais voila Phidippe fort à propos ; je vai

favoir de lui tout préfentemcnt ce que c’ell quececi. J’avoue , Phidippe, quej’ai une fort gran-de complaifance pour maremme 8c pour mes

CH-

acheve la eonverfation qu’il venoit d’avoir avec (afille . pour l’exhoner à retourner dans la malien de(on mari. Mais vOyant la grande repugnance qu’elley avoir, 6c dans il ne favoir pas la caufe, il n’a pas

la force de la contraindre. vI T a * la E ! A

Io

15

:94 HECYRA.Sa! non 411:0, ut mm facilita: torrumpat illo-

mm animas:911w! tu idem [i l’auras, mugis in nm 0* on]:

tram , a naflram id affin.Num: ou!» in illarum pouffa: if]: tu.

PHIDIPPUS. du une!L A C H E S.

Adii t: fieri Je filin. ut rami, itidem incarnantamififli.

Huud in; dam, j: perpetuum buna vis dû (figmiam»,

Cela" te irar. fi quid eji peccatum à nobi:,pro-

finAu: au refillmdo, au: purgando volais, corrigea

mus,Te judice ipjiz. fin au e]! raufu retinendi apud

vos,émia 43m a]! , te mi injuriam fume arbitrer;

Phidippe:si mrtui: , futis ut mu domi turelur diligen-

ter. IAt, ita me Dii amant , baud tibi boa canada,et 1 illi par" e: ,

I

Ut’* Vulg. mfinun (r infirma.

REMAnQuusl l. En valu!) Volant par? Ne voiluquerlcux

mors qui panifient tresvfacilcs, cependanrilme fem-ble que perlonne ne les a bien expliquez. Midi":voyant les plaintes que Lahêr lui venoit faire de cequ’il (ouïrait que fa fille fût fi long-temps horsdelamalfon de (on mari. dît, ria in" , un!" il prunequi doit le rapporter à ce qu’il venoit de dire à l’a

lle, en: au comme s’il diroit, ne l’avais-lehmsun

L’HECYRE. 195enfans; cette complaiiance ne va pourtantpasallez loin pour faire que je les gâte : fi vousfaillez la même choie , nous en lerions mieux,8c vous wifi. Mais je voi que vous vous laillczenticrement gouverner par votre femme 8cpar votre fille.

P H r D x p p 1-1.Voila-t-il pas?

L A c H E s. .J’allai hier vous trouver pour vous parlerde votre fille ; vous me renvoyâtes aufii in-certain que j’étais lorique j’entrai chez vous.Cela n’eit pas bien de celer ainfi le fujet de vo-tre colore , fi vous avez dcfiein que l’allianceque nous avons faire enfemble, dure toujours.Avons-nous manqué en quelque choie? ayezla bonté de nous le dire, nous vous fatisferonsou en vous détrompant, ou en nous excufant;nous ne voulons point d’autre Juge que vous-même. Mais , Phidippc , fivous n’avez. d’autre

fujet de la retenir chez vous, que fa maladie,il me (omble que vous me faites tort d’appré-hender quelle ne foit pas bien traitée dans mamaifon. En verite je ne vous cederai pointen cela ; 8e quoique vous foyer. fan pere , vous

ne

bien dit. que verre beau-pue fe viendroit plaindrede votre abfencei11:. Au:- 1A RIFILLINIOr Avr "Il 0""

a a.) 0- un un limaçon , un a! nom «enfant. DO-M: écrit en ce: endroit. "mm qui "czar, "and! quifatum on fie deflndit. Refcllm, au nier le faibli!"-pu. c’efl l’excufer en l’avenant.

T 4 r7. h

20

296 HECYRA.Ut tu illam falvam magi: mils, quàm’ ego. il

alto gnati malt, l l l934w; ego intellexi illam baud minus, quàm [èipfum , * magnifaure.

Ncqua adea clam me ejl , quàm elfe sur» gravi-

ter laturum credam , .Ho: fi refrierit. e), damant fluden lm: prias,quant file bus, redut.

P H I D I P P U S.Laches, a diligentiam woflram , a benignita-

remNavi, a, que dicù, omnia eflè m dizis, ani-

mum induco:Et te hac ruilai cupio crederc : illam ad vos ne

dire fluden,Sifarere poflim ulla maria.

,. L A.* Vulg. magnifia".

R E M A R QU E S.17.10 Alun «mur: cul". 05.] Un j’ai-

me mon fils. Il y a dans ces mots une politeflè 8c unebienfeance de ces gensJà. Ce que Larhè: vientdcdi-le à Phidippe, qu’il ne faulx-aire pas la famé de fafil-le plus ardemment que lui, pouvoit être filfpeCt. «Sedonner des foupçons qu’il avoitpourfiïbellc-fille desfentimens peu honnêtes, c’efl pourquoi il aioûle quecette tendreflc ,qu’il a pour elle ,vicnt de celle qu’ila pour [on fils. Donat, kanji: "me "un" "limanjubilât pian. Nam mm continuo rifla»! cfl "inti: «marii [mm nanan, wifi propurfilium diligamr. 8m: 8730suri mafia, inmdibila cf! "un: paner» un pan-n puma[alizari

1:, Q1111: zoo "manteau 11mn: un.»uxNus «Lulu s: Irsuu uAcnrrAcnknJj: [a qu’lllc ne lui t]? pu main: alun que humble.Lïul’age du mot magnifia" en fort remarquable, lesAnciens diroient nmguqfacm . 8c magmficartpour ee que:nous difons, confident , aimer. chair. Puma dans

- lefié-a..-

L’HECYRA. 291ne l’ouhaitez pas fa famé plus ardemment quemoi: car j’aime mon fils, je fai qu’elle ne luicil pas moins chere que lui-même ; 8: jen’ignore pas combien il aura de déplaifir quandil apprendra tout ceci. C’eft pourquoi jeprelTe fi fort qu’elle revienne chez nous avantqu’il foit de retour.

PHIDIPPE.Lachès , ie connois l’affeâion que vous avez

pour ma fille , 8c les foins que vous prendriezd’elle ; je fuis perluadé que tout ce que vousvenez de (lire cil comme vous l’avez dit : jevous prie aulli de croire que ie voudrois (letout mon cœur qu’elle retournât chez vous,fi je pouvois l’y obliger par quelque voye.

L. A-

le Stichus, pudizifia m, pater. la! magnificat que aufuit" fampfimn! filai. nNotre fagelfe, mon pere. con-,, fille à aimer ceux qui ont bien voulu nous pren-,. dre pour leurs femmes. Et Luciliur.

Centra defenfinnn hammam mrumque boum;Magnifizan lm, hi: bene mile. bi: virure arnica)».

n Et d’être mûiours le protecteur des bons. de lesa, aimer. de leur faire du bien, d’être toujours leur

n ami. i -21. Lueurs , n brrr anar-rua vos-rn au. ET un GNITATIM Nov r.) LMhÈIJlcommis raflai" que mm que: pour me fille , (r Infantque un: prendriez. d’tllt. (au. C’en Il un très-beauVers, diligentia eh pour les foins . fur ce que huchâta dit fini: m me. dum’ nanar diligenter. .. Vous me,. faites tort d’apprchender qu’elle ne foi: pas bien,, foigne’e dans mzi maifonf’ Et baugent: dt pourla tendrefle , fur ce qu’il a dit , 1mn in [aubaine p4:[A fait! plu: minutant: que mai.

T 5 as. En.

15

30

293 HECYRA.L A C H E S. -que res te [hure idprohîL-ae:

E100, numïuidnam actujat virure)!

P H l D I P P U S.minime : mon poflquam attend) l

Magie, a vi cæpi cogneur rediret , flua? ad-

jura: .Nm pojfe qui! vos Pamphzlv je abfmte perdu-vrare.

Aliudfirtaflè aliis witii efl: leni ego anime fum7mm: .-

Nou 15111721271 adverfizri meir.

L A C H E S.hem , Sefirau !

S 0 S T R A T A.heu me miferumll

L A C H E S.Certumne e11 iflhuc I

P H I D I P P U S.mm; quidam , ut raid-errer. fid numquid rai: I

Nain efl quad me trunjtre adflrum jam apor-

tet. a L A-l E M A Il. Q U E S.2;. En. uuumuxnrun acensa vrlunîl

bien dans, efl-u qu’elle je plain: de fin mari? Lutherdit cela en rendant l’oreille. a: en s’approchant deMidi»: comme pour entendre quelque lecrer qui nepourroit pas être dit tout haut. C’eit la force de inEn, comme Donc: l’a fou bien remarque. Il!» inter-jugio poum!!! «un: moflera» à fumier. entremit.une illn quem que 101m: de mzqrili: pull: muribm quai.

26. Saucrx AblelA’r ne" vous APUIvos remparer: sa [lunure pinnuxexsdElle n’a je"! lrÈr-fizimemen: qu’elle 11’] Forum: vivretandis que l’ampli": finit aldin. Voila les paroles deFhilumeu, aulqucllcs ion 9ere répondoit en for-un: de chez lui. 54m" que je fiche bien, 0e. Cela efitres- bien conduit. ce que dit l’hélium en vrai au

pied

L’HECYRE. 299L A c H z s.

Eh qu’el’t-ce qui peut vous en empêcher!Dites-moi, cil-ce qu’elle fe plaint de (on mari?

P H r D r p r n.Point du tout. Quand j’ai voulu approfon-

dir cette affaire, 8c la contraindre de retournerchez vous, elle m’a juré très-faintementqu’el-le n’y pouvoit vivre tandis que l’amphile feroitabfent. Les autres ont peut-être d’autres de-fauts , pour moi j’avouë que je fuis doux,que j’aimela paix, & que je ne faurois m’op1pofer à ce que veut ma famille.

L. A c H a a.Entendez-vous, Sollrata?

S o s T n A r A.p Que je fuis malheureufe!

L A c H a s.Ell-ce là votre dernier: refolution?

. P H r n r P p a.Oui pour l’heure. Mais ne me voulez-vous

plus rien? car j’ai une affaire qui m’oblige

d’aller à la Place. LA-icd de la lettre . mais cela ne laifl’e pas de tromperes Spectateurs . 8c Lamé: qui fe confirme parla dans

la mauvaife opinion qu’il a de fa femme.:9. H z u, So s 1 u A r A l] Entendez-voeu, Safran?

LNbË! s’adreiTe ici Ma femme pour luifaire voir quece que vient de dire Philippe cit abfolumenr contreelle. En efet une belle fille qui dit qu’elle ne peutretourner dans la maiion de fon beau-pue que finimari ne fait de retour, ne fait elle pas entendre u’iln’y a que le retour de fou mari qui puilTe lui iretrouver cette maifon (rapportable à: faire coll-e: leschagrins qu’on lui donne continuellement i (un eû-ee que cela regarde fil ne regarde pas la belle-mo-re? il faire avouer que tous: lesappareneeslonrcon-ne Selma.

a. Pun-

30:) .HECYRA.LACHES.entecumunà.

gueuuuuemmuumuumACTUSSECUNDU&

SÆIEDJA 1U".S O S T R A T A.

EDepal ne ne: fumier mulieree inique eau)0mm: invife wifis,

Profiter P414585; que , emmafaeiunt , digne ut’UÏIICdmIü’ male.

Nain, ita me eurent Dî,quad me aurifia: me»:

vir, fum extra noxiam. y .Sed mm facile efl expurgatu .- ira animum indu;

xerrmt, films0mm: ejfe inique. baud pal me guident .- na»;

numquam fieu: ’

Habui illam, a: j: ex me effet nata : nec, quihoc mi evenial, fiio.

p01 filium multimodis jam exfpefla ut ire-dent damant.

z

ACTUSnnnanquns

z. Px ce r un p AUC A s.] .A au]? de quelque: m1;chanta ferma", Jpallvdon avoit pris ce fentimentfdansHome", qui fait dire par Jganumnnn qu’une femmequi commet de méchantes actions deshonore ar làtout le lexe , a: fair rejaillir fa honte fur ce les-làmême qui font les plus retenu’e’s ô: les plus luges.

7. MULTIHODIS JAI’IXI!ICÏ° UT ll-DIA?

L’HECYRE. 301L A c H a a.

J’y vais avec vous.

acrusncoNuS C E N E IlI.

’ S a s r n A r A.EN venté c’eü bien injuiiement que nous

fommes toutes également haïes de nos ma-ris, à caufc de quelques méchantes femmes,qui font par leur mauvaife humeur , qu’il n’ya point de mauvais traitemens dont on ne nouscroye dignes. Car pourla choie dontmon marim’accufe préfentement , que je meure fi j’enfuis coupable : mais il cit difficile que je l’ail":Voir mon innocence , tant ils font perfuadezque toutes les belles-mores font injulles. Pourmoi je puis jurer que je ne fuis pas de ce nom-bre-là , 8: que mu bru ne m’a jamais étémoins cher: que li elle étoit ma propre fille;je ne fai pas pourquoi mon mari m’accufe ainfi.Par toutes fortes de raifons j’attends avec biende l’impatience le retour de mon fils.

A C T E

D l A r D o u u 14.] Pour routa fine: de raifort! i’nuendeavec bien de l’impatience le moue de man filr. Muliir ma-die, en beaucoup de manierai, n’ell autre chofe’ici quece que nous difons par beaucoup de raifimt. Elle anen-doi: (on fils, 8c comme une mere. 6c comme unefemme qui anend un homme qui doit la jufiificr à:faire voir fou innocence.

V

A .f -:Yt"!4.

302; HECYRAJQââæâ &ÆMÆÆ&Qæ&&&Q&&&QÆ(ËŒGÉWÎÏÜËŒÈËŒÉÆfiUÔ(&ËNWÜ&ŒMÂÙËŒÆËÜ&ÆËà&üëfiüâfiü üëë&ëëëüëËüÈü&

ACTUS TERTIUS.SICENA I.

PAMPHILUS. PlRMENO.MÏRRHINA.

PAMPHILUS.NEmini falun: ego dauba credo (fié ne aman

homini umquam 0614M,Wh): mî. hm me infeIinm , haptcim ego vi-

rant parfi perdure?ëqgççin; ego au]? 9mm ramper: tupidus rac

dmndi damant 5’

Gui quanta fiant: prcflabilius, ubiwi: gamin»autan; age",

Quint hua redin; taque bat in: (Je miferumme rçfcijun l

Na":

LEMAnqvnar. Nul!!!" rzuxA une ACIIIA un":

un: u lutent, (3v.) 7- vu mi Pu ça: l’amourau iman nafé un: la m. (n. Dura a (on bienvû que les fix ou fept premiers Vers de cette Sccncferoient trop fuinmes , 6c que les plaintes que fait94»:th feroient plus digne: 4:1: Tragédie que dl:

l

-- Ukvlm

L’ H E Cal! R E. 303

ŒèflWWæWQËWWWQQM

ACTE -TROIS IE’ME.

S C E N E I.

PAM?HILE. PAanNoN.Minnnxun.PAupnxnl.

JE ne croi pas que l’amour ait jamais caufétant de maux à performe qulà moi. Que je

fuis miferable l à quoi bon ai- je confervecette vie? N’avoisje tant d’empreflement derevenir chez moi ! que pour y trouver tantde fujets de chagrin P Ah de combien m’au-rait-il été plus avantageux de pafïcr mes joursen quelque lieu du monde que ce pût être,que de revenir ici pour aprendre enfin à ne!point je fuis malheureux 3 Car ce doit me

Il l unela Comédie (ans ce mot ne] 4mm, de l’amour, quicorrige tout cela. Car l’amour infpirc à peu près lesmêmes (mimeras à tout le monde , Nimimthurnm é-tugici in hac 8mn doler" cflênt, un mufti, 111]) addi-dmï a 4mm. Cela me paroit remarquable.

LNnt

10

15

304 H E.’C YeR ALNain na: 0mm: , quibu: alicunde 411311411; objet-Ë

tu: tfl labos ,0mn: quad efl imam; rampa: pria: quàmid "Il ’

ctmm efl , haro efl.P A R M E N O.

A: fic, ritiu: qui te expedlas hi: «mimis, re-perles.

si non radin-fin b4 in [45; (fient malta 4m-

plions: :v 1Set! nunc advenu")! tunm nimbas, Pampbile,[de rewrimx. I ’

Rem cognofies: iram expedies .- rurfum in gra-

tlam reflues. I v. - - 1Levia finit, que tu pergravia (Je in animuminduxti-tuum. l ’-

P A M P H I L U S.fixât! cunjblare me l en quifquflm «chum gaz.

Hum (fi que mljer!Prix: quàm [une uxorem duxi, Imbebam 411M

animum amari dezlitum .-5477; in hac ra, ut tatczzm, cuivi: facile fiim

efl quàmfmrim mifir: .Tamm numquam aufu: [14m remjare mm ,

1mm mi obtrudit pater. eVia: me illinc abflraxi, arque impedimm in en

expedivi animant menin ,’Vix.

R E M A R Q U E S.6. Nus ne: mous. agnus Aucun" A1103]:

nunc-rus tu nnos, o un: 1311!"): un»,xsr 1 :41:an , lUClo 131.161 du: 5m aumaxima pour tout, on. La maniez: dont Toma s’ex-yrimc paroit allez bizarre a: afait de la peine à Do-un. On ne voit pas à quoi fe rapporte ce nomina-tif un 07mm , qui dt là fans aucun Xcgime. Tout

ce

L’HECYRE. 3c;une maxime pour tous les hommes , que quandon doit recevoir de quelque part une méchantenouvelle; le plus tard qu’elle peut venir, c’eitautant de gagné.

P A n M E N o N.Au contraire , Monfieur, vous ne pouviez

mieux faire que de revenir , 8c c’efi le feulmoyen de vous tirer bien vite de toutes vospeines. Si vous ne fumez pasvenu, cesbrouil-leries n’auraient fait qu’augmenter: au lieuque je fuis fur que l’une &l’autre auront quel-que confideration pour vous. Vous prendrezconnoiifance de l’affaire , vous ferez celle: lamefintclligence , 8c enfin vous les remettrezbien enfemble. Ce que vous croyczfi terrible,n’eli qu’une bagatelle au fond.

Y A M P H r r. E.Pourquoi veux-tu me conloler ? y a-t-il

performe au monde aufii infortuné que moi?Avant que d’être marié avec Philumene , j’é-

tois engagé ailleurs ; déja , fans que je le di-fe , il efi facile de juger quelle fut me dou-leur; cependant quand mon pere vint me pro-

oier ce mariage, je n’ofai le refufer: j’avaisa peine affranchi mon cœur de l’empire deBacchis, 8c l’avais enfin donné à Pliilumene,

que

ce qu’en peut dire c’efi quec’eflnne ellipfc, a: qu’ilfait: lbusentendre fic exiflimm Menus. Dans ce l’ail

fige de Virgile que Dura: importe. I(raffina lux, me fi un brin ne. peut"?bigames Rural: (pæan «dis mon.

Il faut fous-entendre ces deux mon ni: en. 670[in lu: cri: . un», in.

Tom 1H. v a7. Non

10

15

306 HECYRA.Vixque hue contulemm; 1mn , mon m ont: efi,

perm ab hac que me abflrabat.Tu?» matrem ex en r: me tu! azurer» in and):

inventurum arèitror :(in mm ne efle inwnero, quid refila, nifi

perm m flan; mifiriNam 1mm": ferre injurie: me, Paris»,

tu: jubet:Tu»; uxori abnaxiu: film : in: olim [un me in-

genio pertulit ,To; mais injuria: que numquam in divergea

rit loto.Sari magnum nefiio quid flafla efl "MIME, Par-

mena,Unie ira inter en; innmflît , que Mm perman-

fit dia.P A R M E N O.

* Haut! quidam lient: parvum , j; «de une w-mm mmmem exeqm:

Nm maxumfzsa que maxumc fimt interdumtu, "nanar

Brian! .- 7mm fipe efl , quibus in rebusalim minflux quidam efl.’

Cam de adam mufa e]! basanât: [461w inimi-

- infirmas. l’ami’F Vulg. Hue. k

i R E M A R Q V E 5.:7. Non IAXUMLS, sur: unxuux sur:

INïllDuu lll. Injuxr A: IAC lllNT.]La nia: grand" «la!!! ne viennent par "hmm du pingraal: Mm. l’anneau! s’explique 15 d’une étrange ma-

nier: : Voici premierement la conflurâion des mon.in: qucfimr maxima, 1mn firman l’uranium Immense: in-jmar, me: à mot z Le: "le": qui [ont le: plu: grau-du; ne font par mina: la Un: grande: injures, Mailramena» dit là tout le contraire de ce qu’il dâyoit

n ’ . .’ . . 4 . ne .

L’HECYRE. 307que voila un nouveau malheur qui vient aufïim’arracher à elle ; d’ailleurs , je croi quedans cette affaire je trouverai que ma mereou ma femme ont torr; 8: fi cela cit, puis-jeêtre jamais que malheureux P car , mon cherParmenon , fi la picté veut que je fouflie lamauvaife humeur de ma mere . d’un autrecôté j’ai mille obligations à ma femme ; ellem’a toûiours fupporté avec tant de douceur84mm de patience: elle a toujours li bien cachéà tout le monde les mauvais traitemcns qu’ellea re us de moi. Ah , l’armenon , il faut ne-ce airement qu’il toit arrivé quelque choie debien fâcheux , puilqu’elles font ainli brouil-lées, 8: que leur colcre dure li long-temps.

P A n M E N o N.Par ma foi, Monfieur, fi vous examinez

l’affaire de près, vous trouverez que ce n’cll:pas grand’ choie ; les plus grandes coleres neviennent pas toujours des plus grands fujets:car il arrive très-louvent que d’une choie dontl’un ne fera offenfé en aucune maniere, l’autrequi fera d’un naturel violent 8: emporté , endeviendra votre mortel ennemi. Pour quelles

petites

dire . en: ce le fiant pas les coleres qui font minciesinflues. ce [ont les injures qui font naître les coleres.On Il crû que flânent , [ont , fignific ici Dflmdrmt , mon-"tu . Animent. On pourroit noue aufiî que l’annexionfait ici ce que les Valets font encore aujourd’hui lutnotre Thème quand ils veulent faire lesl’hilofophes.ils fi: brouillent 6c (rani-peler): les termes. 8c on ne

une pas de les madre. VV3. ’31. (En

30

35

303 HECYRA.Pueri inter fifi quant pro levibu: mxiîs ira: ge-

runt fæaprapterl quia min: qui en: gubernat ani-

mas, infirmant garum.Itidem mutina: [uns ferme, ut puni, Inn-fin-

[(71174 î

Forufli unum Indiquez! verlan» han: in!" en:in!» concaverit.

P A M P H I L U 8.Ali, Parmenn, intro , a; me «mufle nantit.

P A R M E N O.hem , quid bot ?

P A M P H I L U S.face.

P A R M E N O.Trepidari fintia, curfari rurjum prorfum .- agr-

dum, «Il fare:Annie propiu:.»hem , fenfiflin’ x?

P A M P H 1 L U S.

I q . nolifabularier.Prô fliquer! clamarem audio.

v P A R-u E M A a Q U E s.31. QurA tu". qui sa: aunera-r n-

uruus INFXRMUM azurait] De a qu; I’efpricqui le: gouverne efl encan faible. Mot à me! 5d: ce qu’il:forum un lfprit faible qui le: gommas. Les Latin: di-foient Pamr pour «mir, Plante dans l’ylmphitrjm m-lucre»: un»: grjh’lv. je parte une mis du: . pour direj’ai. El dans l’vffinain en parlant des Valets.

Qui ad hm fiaudatiomm mlhdum ingenilm senne.,, Qui panent un efprit rule’ pour tromper leurs Mai.,. ms. li c’en à dire qui ont. J’ai remarque qu’encertains endroits nous employons quelquefois nouemot pernr dans le même leus.

sa. Av , Panuuo . nana. AC un vnvIl t s u un" u.] ppm. hmm», u (un dire

’ and

L’HECYRE. 309-petites bagatelles les enfans ne le mettent- ilspas tous les jours dans des coleres horribles lesuns contre les autres ? D’où vient cela , fi cen’ei’c de ce que l’efprit qui les gouverne cil enco-

re foible? Il en cil de même des femmes , ellesont prefque l’efprit foible comme des enfanls ;8: vous verrez que ce n’eit que quelque petiteparole qui aura caufé tout ce grand courroux.

P A M P H r r. a.Entre, Parmenon , va leur dire que je-fuis

de retour.P A a M a N o N.

Oh , qu’ell-ce que j’entends!

P A M p u r r. n.

Tai-toi. ’P A a M E N o N.J’entends qu’on le trernouile fort, qu’on va

deçà 8c delà; venez, approchez plus près delaporte. Et bien, entendez-vous:

P A M p H r r. a.Ne di rien. Grand Jupiter l j’ai entendu

crier.P A n-

que je fia: de mon. (grand un mari revenoit de lacampagne, il ne manquoit jamais d’avertir (a fem-me de (on retour, afin qu’elle ne pût pas croirequ’il étoit revenu pour la (urprendre. J’ai parle denette coutume dans mes Remarques fur Plume.

37. Pneu Junrnn CIAHOIIM nunc!)Grand jupiicrlj’ai entendu "in. Il y a un Critiquequi prétend que c’eût Philunum qui dit ces deux monGram! ÏuPÏflrl 6e que fur cela Pamphile dit f4: Mien-du crier. Mais je eroi qu’il le trompe, la faire mê-me le prouve fortement; car dans le Vers fuivantMemphis dit qu’il lui lemble qu’il vient d’entendrela voix de la mere de Minium", marri: un: wifi (fiPhilumena. S’il avoit entendu la voix de Pblllmuncmême il l’auroit bien plutôt dit.

V s 39. Nu-

40

me HECYRA.PARMENQ

une loqflfiis,fl8 vous: P

MjRRHrNATare, oàfècra, mais peut.

P A M P H I L U S.marris vox wifi: efl Philummc.

Nullus film.P A R M E N O.

qui dum?P A M P H I L U S.

quia parti.

P A R A! E N O.quamolzrem f

PAJHI’HILUS.nejcio quad magnum radium

Profcflo, Parmena, me celant. -P A R M E N O.

axera»; PhilumenamP411524" nefiio quid dÀxerum. id farte efl,

mfcio. h mP A M P H I L U S.1:11:75.- sur ruilai id ne» dîxti!

P A R-REMARQUES

’39. anc Io muon insinue uAtUnJ «tu,Parme», il J a quelque grand 7nd que Pu me orbe.Si l’on eonfidere bien la filtration de P-Ipbr’heile ehla plus cruelle que l’on prame imaginer. hicnecmipas que dans aucune piece on ait jamais vu de mmment plus vif:

4:. an ITAII Musc ro (un. D-IXIIUNTJIl: D’en: bien dit que mm faine mis 7.11410 peut:iman». Les Anciens chioient patina pou: lui-un,être in; , comme l’on dl dans l’aproche de la Sé-Vre. Le Critique dom je viens de parles dans la ne.

mur-

il

L’HECYRE. gîtP A a M E N o N.

Vous me défendez de parler, 8c vous parlezvous-même?

M vnunrundansj’umaifim.Tail’ez-vous , je vous prie , ma fille , ne

criez point.P A M P H r r. n.

11 im’a femblé entendre la voix de la merede Philumene, je fuis perdu!

P A a M a N o NComment cela? -P A M p n 1 I. a.Je fuis mort!

P A a tu n N o N.Pourquoi donc?

P A u r H r L l.Ha, Parmenon, il y a quelque grand mal

que l’on me cache.

P A n M a n o N.Monfieur , ils m’ont bien dit que votre

femme avoir quelque petite émotion; mais dedire fi cela cit. je n’en fai rien.

P A ru r H r r. a.Je fuis au defefpoir. Pourquoi ne mel’as-tu

pas dit?P A n-

marque pre’eedente, prétend que c’en Pmpbile, qui

dit une» Hameau» [mitan niant. 6: qu’il dit p4-wimt. fur ce qu’on difoit dans la maifon Philummparia, "pilum": accouche. se qu’il avoit mal entenduPhilumnn punit. Philumne "mue. Mais Cette con-jecture me par0ît très mal fondée. car on n’avaitgarde de parler d’accouchement dans cette maifon ,on avoit trop d’envie de tenir cela («renc’efl pour-quoi on n’entend point invoquer 7mm. Et ce quela mere dit , ne convient as plus à un accouche-ment qu’a tante antre mal: ie.

V 4 16. fi ne

-13:; HECYRA.P A R M E N O.

quia non patent»; mû amuît

P A M P H ’I L U S.«laid muid cf! 2 « ’v

P .4 R M E N 0.nefiio.

P A M P H I L U S.quid: mmom medicum 11114261.! a?

P A R M E N 0.mfiio.

P A A! P H I L U S.Cejfo bina in intro, tu hot: quamprimum,

quidquid eji , atrium fait"; .14ç élagua»; maria, philumzna mm,nunc te afin-

l v dam affèéiam iNm» fi pemulum ullum in t: ejl , [MM]? me

un): baud dubium efl. .P A R M E N O.Non ufus faflo efl mibi nunc hum: intn figui:Nam inwfo: 0mm: un: elfe illixfintio:En: mmo «aplatit Soflratam intro mimine",

50 si fort: morbm ampliar [dans fier,Q1011 [me nallm, maman: kari mufa mai;Serwm illico introiij]; (litent Saflratz;Aliguid mime comminifumur mali ,

» ( Ca-A

REMARQUES.

46. Nu: s! nznxcuutu unzuu IN nn 51.] Jh s’il y a du danger pour votre «de, jemauruiinfiilliblmm. Il dt bon de remarquer l’an du Poêle

ni fait paraître Pampblle épcxduemcm amomeux dea femme fur le moment qu’il va être tcmoin Ë lfz

0 e

Mgr...-

L’H E C Y R E. 3x;P A x M sa N o u.

Parce que je ne pouvois pas vous dire tantde choies à la fois.

P A M v H I L l3.Quelle maladie cil-ce?

P A a M E N o N.Je ne faî.

P A M p H x r. sa.Eh quoi , cil-ce que performe n’y a fait al-

lcr le Medecin?P A n M E N o u.

Je ne fai pas mon plus.P A M p H I r. sa.

Mais pourquoi n’entrer pas moi-même pourm’éclaircir promptement de ce que c’cll? Enquel état vais-icvoustrouver, ma chere Phila-mene? ah, slil y a du danger pour votre vie,je mourrai infailliblement.

P A n M Il N o N.ll n’en pas neceflaire que je le fuive là-de-

dans , car je voi bien que l’on y hait tousceux de notre maifon. Hier on refufa la porteà Sollrata; fi par hazard le mal alloitaugmen-ter , ce que je fouhaite en verité qui n’arrivepas , principalement pour l’amour de monMaître; ils ne manqueroient jamais de direque le Valet de Sollrata y feroit entré; ilsm’accufcroient d’avoir fait empirer (on mal,

85

shofe du monde la plus efmyable pour un mari. Etcela afin que le contrarie (oit plus leufible s’il y a dudanger pour un" où. Il ne dit [molli un: mouva,mais s’il y 4 du danger. si le danger en! le met dansce: état que ne feroit pas la mon même?

V s 54- CA-

55

3r4 HECYRA.(Capiti, atqm ami illorum ,)morbus qui une;tu’ flet .-

Hera in trime?) venin, ego «me in magnummain»).

REMARQUES.54. CAPITI Aigu sin-AH renouent]

En: a malins-r puifle plâtrât tomber fur leur me, 0c.En ce: endroit un: lignifie la vit. Plus: dans lePfiudosm ,

In te nunc fun! 0mm: fin: and mu.Et dans le Rudms Gripnu dit à même,

7mm «radius upas a": gante» tu)»,Mais ie moi qu’on ne s’en fervoit que quand on pat-loit de gens avancez en âge, comme les 6m: dî-

(bien:

iléal-3132. a. æ fieffer J’ai. awmmËËËkmËknmmmmË

IACTUS TERT US.SCEIQA H.

SOSTRATA. PARMENO.PAMPHILUS.SOSTRATA.

NEfcio quid iamdudum bic audio tumultua-ri, mtjem :

Mal: mame ne Philumcm magi’ murâtes aggra-

wtfiat : QuoiR E M A R Q1) E S.1. Aulne ure ruuunruAnIJ IIJAIng.

nmps que j’entends faire bien du buis la" une naïf...7mm: a grand foin de marquer le voifinage des

. mal-

L’HECYRE. 3:;86 de lui avoir porté malheur : (que ce mal-heur puifle plutôt tomber fur leur tête.) l’onen feroit un crime à ma Maîtrefle , 8c pourmoi l’on me feroit quelque choie de pis.

(bien: en pareille ocealion 755:; à, fipdt 4.21131,leur vieillelÏe.

3g. Eoo 1 N IAGHUII IALUMJ E0 pour aussi,on me finit quelque chef: de pis. 1l veut dire qu’on lemettroit à la quefiion pour lui faire avouer s’il n’an-mit pas porte quelque drogue. ou fait quelque en.clmmementpour augmenter le mal de Philo-nunc. Ca:les Grecs étoient fort fuperftitieux, 8c il: croyoientfort aux fonilcges.

n . un! o Wh 1-93". .45«ACTE TROISIÈME.S C E N E Il.

n se

SOSTRATA. PAIMENON.PAMPHILE.S o a r n A, r A.

Il. y a déja long-temps que i’entends bien duburina-dedans , je ne fait ce qu’il y a , je crains

furieufement que Philumene ne foi: plus mal;c’elt

ruilons de Messie Philippe, car «la en impor-(Il! pour bien.

a. Quo:

[O

3x6 .HECYRA;fluait le, Æfmlapi, a t: , Salas, "équin! fît!

bayas, on.Nana ad mm vifizm.

P A R M E N O.hem, Sollrata.

S O S T R A T A.chem.

P A R M E N O.item»! ifllsim exclude’re.

S O S T R A T A.Eh"); l’amena, mm bic mu! parti, quidfæ-

siam milan: fNon 121’1sz uxorem Pamphili , mm in pour)»

hic fit lgra?P A R M E N O.

Non adjas , me minas quidam wifmdi muflequemquam.

Nm qui 4mm mi adio ipfiss ejl,bis fait" flut-rè dans :

Labour» indium ipfiss tapit, (9’ illi molejliamadftrt.

Tarn du!!!" filins mus imroiit vide", ut 1’;-nit, quid agar.

S O S-1 sa M A a qu a s. 7

a. Quoi: u, ÆICULAP r, n n, SAINS.0a] L’sjl pourquoi je vous Prie. grand Efmlnpe (r nousDieflè de la Santf. Elle invoque la DeelTe de la Santéavec Efinlape . parce qu’en Gym leurs Statues étoienttoujours mifes enfemble, 6e qu’ainfi de prier l’unfans l’antre, ç’auroit ete’ faire un afirontàceluiqu’on

auroit oublie. Lucien parle de ces Staluës dans (onHippiu: Kari eisw’m à 4:)qu ne. Mur" aficigxalqigue-ide, a; shahs, fifi A’cnnmï. Il] a lido.-dani dans: Stands de marbre blanc d’un surfing: antique,d’un: :jl de la Dlsflè de la Smu’, (rhum J’Efculapc.

4. l I I-

L’HECYRE. 3r7c’efl pourquoi je vous prie , grand Elculape, 8cvous , Déclic de la Santé , faites que mes craintesfuient mal fondées; je vais préfentement la voir.

P A R u n N o N.Hé, Madame!

S o s 1- l. A r A.Quoi?

P A 1 M 1 N o N.L’on vous fermera encore la porte.

S o s r IL A T A.Ha, Parmenon , étois-tu la? miferable que

je fuis, que dois-je faire ? cil-ce que je n’iraipas voir la femme de mon fils lors qu’elle citmalade fi près de chez moi?

P A n u n N o N.Ni vous n’irez la voir , ni vous n’y envoye-

re7. perfonne de votre part, li vous m’en cro-yez. ; car je trouve que d’aimer les gens quinous baillent, c’el’c taire une double faute ; onprend une peineinutile, 8c l’on ne fait que lesincommoder. D’ailleurs fi tôt que votre fils aété arrivé, ilefi allé voir en quel état elle cit.

Sos-

4. Irons»: rerrNc :xccunranL’m vos:fermera musela pmt. Il faut que Ssjlmia forte pour al-ler voir fa belle-fille, à: il faut que quelqu’un l’empê-che de faire fa vifire. El c’elt ce qui le fait, Saflmavient pour s’acquiier de (on devoir 8c Puîmmon letrouve la heureulement pour l’empêcher d’entrer. Ill’en dciourne par des mans très fondes 8c très-for-ses, en la faillant fouvenir premieremeut de l’injurequ’elle a reçue quand on a refulé de la voir. 5L enlui menant devant les yeux le chagrin qu’elle fera àIl belle-fille.

2°. R I G-

3:3 HECYRA.S O S T R A T A.

éludai ais! un omit Pwnpbilusi

- P A R M E N 0.mit. -S O S T R A T 1.

dû; gratin»; haha.Hem, îflhoc un!» anima: mihi rediit, e3- mm

ex corde exæfir.

P A R M E N O.34m ca te naja magnum: hm: nunc intraire

noie:Nam fi ruminant quippiam Philummam dalorex,

15 Grimm rem 02417460, fait), continua [du fifi,gus inter vos imarwnit, and: ortum tfl ini-

tium in.111qu aman vida: cgredi. quàm tri i’fl .’

S O 5 Ï R A T A.ô mi gnan.

P A M P H I L US.Men muer, fizlve.

S O S T R A T A.gaucho 11129:5: jalwm. [aluni

Philumena cf! ?

h P A M P H I L U S.moliufiula efi.

S O S T R A T A.urinant iflhuc in; Dii fdxînt.

1° gazidtu igitur lacrumas? au: quidestam trifiis?P A M P H I L U S.

rafle, Mater.S 0 S-

REMAnqua3°. R2 c r x , MAT :1.) Rim, ma mm. Nousn’a-

vous l’icn en notre Langue qui puîfïc exprimer laTous de cc me: "dé , car comme î: l’m dcyzuemar-qué autans , on (c (avoit de ce: adverbe quand on

ne

L’HECYRE. 3x9S o s 1 n A r A. ’

Que dis-tu? Bit-ce que Pamphile cit arrivé?P A x M a N o N.

Oui, Madame.S o s T n A T A.

J’en rends graces aux Dieux. Ha , cette nou-velle me redonne la vie, a: challe tout lechz-grin de mon cœur.

P A n M i N o N.C’efi là principalement ce qui Fait que je

ne vous confeille pas d’y aller ; car fi le malde Philumene lui donne tant fait peu de relâche,je fuis fur qu’étant feule avec (on mari, elle lui

* contera tout ce que vous avez eu enfemble,8:ce qui a cauféle commencement de votre froi-deur. Mais le voila qui fort. Qu’il cit trille!

S o s T a A T A.Oh, mon fils.

P A u r H I L a.Bonjour, ma mere.

S o s T n A 1- A. -Je fuis bien aile de vous voir arrivé en bon-

ne famé. Philumene cit-elle mieux?P A M p a i I. l.

Tant foit peu.S o s T l A T A.

Dieu le veuille. Mais pourquoi donc pleu-rez-vous? qulavci-vous à être fi trille?

P A M p H x L E.Rien, ma mere.

S o s-

ne vouloit pas offenfer celui qui faîfoît la demande.Ho: ditimlt, dit fait bien Daim, tu»! fine injuria ln-tcrngaui: alignai maman.

2:. QI: o-

V

3m HECYRAS O S T R A T J.

æidfiu’t tumulti 3’ die mihi : A): dalor repente

inwajitvr .P A M P H Il: U S.la faéîum ejl. . i

. S O S T R A T A.quid "urbi efl î

P A M P H I L U S.fibris. - I

S 0 S T R A T A.quotidiana?

P Â M P H I L U S.M4WL

I flics inm, confiqtmr jam te, mm mater.

S O S T R A T A.’ fiat.

P A M P H 1 L U S.Tu puni; carre, Parme)» , obvia"), tuque hi:

0mm adjuta. A. P A R M E N O.(31:41? .? non fiium miam , damant qua re-

dan; i .p A M p. H I L U s.reflux a?

a n M A R qu E s.:2. Q1101 I a l un.) fifi-cc [affure comme. Il y

a dans le Latin cf! ce la fiéwequlidùnt, &ien’ai paslaiffe’ de traduite 14 [faire cminuè’. quoi ne ie fachcbien que la fièvre quotidien: cit du nom ic des fié-

vies

W

ACTUS

11H E C Y R E. au. S o s r IL A T A. "t Quel bruit faifoit-on P dites-le moi ’; cit-ce

que quelque mal l’a prife tout d’un coup?

. c P A M p H 1 L a.Oui.

S o s r n A r A.Quel mal?

P A Il P H 1 t. B.La fiévre.

S o s 1- Il A T A.Quoi, la fièvre continue?

P A M P H I r. x. VIls me l’ont du ainfi. Je vous prie, ma me

te, de vouloir bien rentrer , je vous fui pré-

fentemcnt. .S o s r a A 1- A.Je le veux.

’P A M p H I L a. .Toi , l’armenon , cours au devant de mes

gens , a: leur aide à apporter mes hardes.P A a M a N o N. -

Quoi P el’t-ce qu’ils ne [avent pas le chemin;8: qu’ils ne pourront trouver la maüon fans moi e

P A M p H I r. z.Veux-tu courir?

vies intermittentes. Mais il me femble qu’il en plusnaturel que Soliman, qui a peut que Faane foirfonsial, demande fi e’eit la lieue continue, que la que-

’ene.

(X?

Tome 111. X ACTE

10

I5

31: HEGY’RA":

AC T US TERTIUSÎ

S C E N A 111.

PAMPHILUS.NEqueo mearum roram initiant ullum inve-

nire Maman: , *Unde exoraïiar nanan, que me- opinanti acridien,Partim que porfpexi hi: Midis, partira que ae-

cepi auribu: : l(32141: me PÏÛPÎÊÏ exanimamm chia: edaxi forait.

Nom modo me intro ut corripui timidus , allo

[afpicam A 4Maroc me wifltrum afic’tam, afin]: ofe, uxo-rem : bai mihi.

Poflquam me afpexere amide aderniflè , illito

mon: filma! vLeu exclamant , Venit, id quad me repente af-

pommant. V (nium ,Sed continuo volta»: èaram fienfl immarari am-Qaia tam incommode i111; jar: obmlcrat adven-

tam meum. (mmrian:Una illaram forte interea proyer: prarzuarrit,Me voniflèago eiu’ mahdi oupidus "fia ronflaient.Poflquam introii, extemplo du: marbra» cogna-

w mifer.Nam maque , ut «tari poflet, rampa: flafla";

allant dabat :Neque une alia , a; res wombat , (fifi: poterie:

sampan.Poflquam ajpexi, â faciaux indignant, inqaam :

0’ campai illico . Me

L’I-I E, c: Y R E. 32;

f sassassesæseassassessssas

IACT E TROISIÈME.

S C E N E III.PAMPHILE.

E ne l’ai abfolument par où commencer àJ dire tout ce qui m’eü arrivé. de furpre-nant , fait ce que j’ai vû de mes propresyeux , ou ce que j’ai entendu de mes oreil-les , a: qui m’a obligé à lortir bien vîte dans

un trouble que je ne puis exprimer. Cartantôt quand je fuis entré précipitamment dansla mailon faifi de crainte, 8: m’imaginant queje trouverois ma femme malade d’un tout au-tre mal , quelle a été ma douleur ! Sitôt queles fervantes m’ont apperçû, elles fe font tou-.tes miles âcrier de joye , voila Pamphile; par-ce qu’elles m’avoient apperçû tout d’un coup

fans faire aucune réflexion. Mais un momentaprès j’ai vû que le virage leur a changé àtoutes 8c qu’elles fe font troublées de ce quele huard m’avoir fait venir fi mal à propos.Cependant l’une d’elles a couru vite annon-cer mon retour ; 8c moi dans l’impatiencede voir Philumene , je l’ai fuivie. Quand j’aiété entré, malheureux que je fuis! tout anili-tôt j’ai connu ce que c’étoit que fa maladie;

car le temps ne lui permettoit plus de la ca-cher, 8e elle ne pouvoit le plaindre que commeune lemme qui cf: en cet état-là. Quand jel’ai eu apperçûe , quelle honte! me fuis-je

,X a. écrié

7.0

7-5

je] H E C Y R ’ ÏMe inde latramans, imredibilirn Maki afrite?

percutas.

Mater tonfiqaitur, jam ut lime» exirem, adganta attidit: .

Latrumam mifira: miferitum 01?. Prafiflo lm:fic efl, ut pute,

Omniba’ nabi: ut res dam fifi, in; magm’ 4t-que humilet jurant. H

Kant halera oratiottem muant à principia in-flitit :

O mi Pamphile, «à: le quamobrem bas abierit,

caufam vide: a .Nam vitium ejl oblature: virgini olim ab nefiio

quo improbo. vNana hac confitgit, te, arque alios partant tucelant litant.

(Sed quant orata qui reminifiar, neqaeo qui» la-trumem mijer.) ’

9341m for: formata efl , inqait, mois que tehodie obtulit,

Per eam. te olifiztramu: amôe, [t jus, f1 fa: ejl,un

4mm: ajut [1er le héla tatitaque apud ovines.

fient: SiREMARQUES.:0. Ira lueur Aï «Lux HUuILIS sunna]

Nom [imam tu" on humbles. «fion. Mot à mot,"ou: femme: grand: (r bambin. Les Latin diroientgrand, pour fier. fupnbe. C’efl: ainfi qu’I-Inau a ap-pelle une langue fupcrbe, une grande hall": W!vinifient lingue. Doua: nous a confervéle palTage d’4.-pollodore que To17"! avoit traduit. Le voici, dans:Étang? ne ni orgi’yygm arma: il: au) montrât,«lm-fi chum [du fil affina rififi" Ùbflmble.

a [2H A le c

R Pvlâ Ù

il

L’HECYRE. 325écrié, a: je fuis forti en même temps en pleu-

’rant , 8: percé julqu’au fond du cœur d’un

.coup fi peu attendu, fi cruel 8: fi incroyable.Sa mere m’a fuivi , 8: comme j’étais fur le

. oint. de fortir , la pauvre femme s’clt jettéemes genoux toute baignée de larmes , elle

,m’a fait pitié. En verite’ je fuis perfuadé que

felon que la fortune nous cit, ou favorable oucontraire , nous fommes ou humbles ou fiers.D’abord elle acommencéàme parler de cette.maniere. Mon cher Pamphile , vous voyezce qui a obligé cette pauvre creature à fortirde chez vous , elle fut violée il y a quelquetemps par je ne lai quel malhonnête homme,8: elle étoit venuë fe refugier ici pour pou-voir accoucher fecretement ,fans que cela fûtfû.ni. de vous ni de performe. Quand je penfeaux prieres qu’elle m’a faites , helas je nepuis retenir mes pleurs. Quelle que loir la

ortune qui vousa ramené aujourd’hui, m’a-

t-elle dit, nous vous conjurons toutes deuxau nom de Cette Déclic , li nous ofons pren-dre cette liberté, de ne pas divulguerfon mal-heur, 8: de letenir caché à tout le monde. Si

jamais

ai. Blanc un": olATIOIIM MICUI.Aon r ne i p to t Net tr r 1.] D’abord elle a unimen-ee a m par!" la un: maniera. Cette Latinité et! l’e-marquablc à principe infinis, d’abord elle a emmener.amura: Tite-Live, qui ont tous deux forme leurflile fur Tomme. ont pris de lui cet inflim. Le pre-mier du: Flasher: Serrant: infiitit Commun. Et TIM-’Liw a Pre fi pacifié , pullit falun a; forment on."

infliIü. l Lx; "’ 3;.NAH

3S

4o

37.6 HECYRA.si umquam erga te anima effe amica finfli un»;

mi Pamphile, v wsine 1417m han: gratiam , te, uti fifi des, [ne111:? nunc rogat. r r h ’

emmy; de redufeada id fadas, quad in rem

[n tua»: ; IParturira une , aeque gravidam efle ex te, [inlu: confiius,

Nam du»! "au"; po]! dauba: canardai-[c en»menfibux:

1mm , pofiquam ad te venir, menji: agitur bitjam fiptimux:

950d te faire ifla indien: res. mon ji prix efi,

Pampbile , »Maxume vola, dague aperam, ut clam jar-euseveniat faire»; ,

Argue adeo mines, [edfi fieri id non piaf;quia femiant,

Dinar» abartum eflè. fiie nemini aliter fieÆev-jtu»: fin ,

Qui», quad verilimile e11 , ex te "il? un»nanan patent.

Continue exponetur. bit tibi nib)! efl quidquaminnommodi: (7 l

Illi mifera indigne flafla»: injuriant contaxeris.Pollicitu: fum, a femme in en cerner» efl,

quad dixi, fidem.(Nm de reduunda,id vert) neutiquam bondira»

eflê arbitnr : i

i NuREMARQUES.sa. Nain A]uNf.] En en m’a a: «ne: am:

pour elle. Cc": mare affligée n’a garde de dite :11!n’a dit, «la ne (qui: Pas honnête. mais en: die.

on

L’HECYRE. 327jamais Philumene vous a donné des marquesdelâtendrefle, elle vous prie, mon cherPam-phile, qu’en reconnoifT-ance vous n’ayez pointde peine à lui accorder cette grace. Au reliepour ce qui cil de la reprendre , vous en nierezfelon ce qui vous fera le plus avantageux ; vousêtes le feul qui fachiez qu’elle accouche , 8c quel’enfant n’elt pas à vous. Car on m’a dit quevos froideurs pour elle ont duré deux mois,8: il n’y en a que fept qu’elle vous a été don-

née. Le trouble ou je vous vois marque allezquels font vos fentimens là-delïus. Préfente-ment je fais tout ce que je puis pour empê-cher que ni ion pere , ni qui que ce foi: nefiche rien de tout ceci; mais s’il ne fe peutfaire qu’on ne s’en, apperçoive , je dirai qu’el-

le efl accouchée avant terme , je fuis fûre queperforme ne foupçonnera que la choie foiran-trement. Tout le monde croira fans peineque vous êtes le pere , 8e l’enfant nel fera pasplûtôt venu au monde qu’on ira l’expofer.En tout cela il n’y a rien qui vous puille fai-re le moindre tort ,&par ce moyen vous cou-vrirez l’alfront qu’on a- faità cette pauvre mal-vheureufe. J’ài promis tout ce qu’elle moulu;8e je tiendrai aflurément ma paroleç’ en pourla reprendre , je croi que je ne le puis abfolu-ment, 8c qu’il ne feroit pas honnête ; je rie

e

on m’a dît , ce qui en plus dans la bienfeunceôcdansla modefiie.

5 5- X4 a; Las

45

50

328 . - H E C Y R A.Ne: faciam : etji amer me graviter , confiante:

doque eju: mm. - »Laerumo , que pafllaaefutura e]! vin, qui"); in

pmentem venu ,

Solitudoque. O flrtuna, ut numquam fuyante

e: lima! ’Sed jam prier amer me ad banc rem exereitai

mm reddtditi

91mn ego mm eanfilia miflum fiais item me)»huit operam dab». ’

Adefl Parmeno "impuni: , hune minime e]! opus,

In hac re adejfe: nam olim joli eredidi ,. Ea me abfiinutflè in principio , quum data dt.

Verenr , t clamera» du: hie mère maudite;

Ne parturire intellegat. aligna mibi e]!

Hi»: ablegaudus, du»: parit Philumeaa.

REMARQUES.4s. LAeluuo un tonus "mon ne!vr 14.] je ne [au retenir au: 14mm 9m je paf:

(un: vie in lm blâmai: la mienne. Femme vies;

u A a si?W

ACTUS

EHECYRE 3mle ferai pas aulïi , quoi que j’aye toujourspour elle beaucoup d’amour , 8c que je con-ferve fort cherement le fouvenirde fa ten-dreITe. Je ne puis retenir mes larmes, quandje penfe quelle vie va être deformuis la mien-ne , 8c dans quelle folitude je val me trou-ver. Ah, Fortune, que vos faveurs font peudurables ! mais l’amour que j’ai en pour Bac-chis a dû m’aCcoûtumer à tous vos caprices. LaRnifon m’a tait bannir ce premier amour , il fautqu’aujourd’hui je fafie de plus grands efihrtspour me défaire de même de celui-ci. VoilaParmenon avec mes gens z il n’eit nullementnecelïaire qu’il (oit ici pendant que Philu-mene cil en cet état : car il cit le feul à quij’ai fait confidence de la maniere dont j’ai vé-

cu avec elle au commencement de notre ma-riage , je craindrois que s’il l’entendoit crier fifouvent, il ne connût enfin ce que c’elt. Il fautque je l’envoye quelque part jufqu’à ce qu’el-le foit accouchée.

de deconvrir la choie du monde la plus capable d’6-teindre l’amour d’un mari , cependant il aime enco-re la femme, Peut-on voit une plus violente paf-

fion? " t l kmonin

n’ t x5 ACTE

333 HECYRA.enuseîezuzuieaszanaeu’zçuæoesum

ACTUS T-ERTIUS.SICENA IV.

PARMENO. SOSIA.PAMPHILUS.

p A a M z. N o.Abd m tibi lm incommodum eveniffe à"!

AS O S I A.

Non herele verbis, Parmena, diei puff14mm? , quam re ipfa navigue incommodum

:1-

P A Il M E N O.Italie efl f

S O S I A.0 firtunate, nefris, quid mali

5 Pratericris, qui numquam e: ingrejfu: mare.Nam alias ut nmittam miferiae, imam banc

vide :Die: Irigima, au! plus eo, in nævi fui,Curie bilerai famper morte»: exfpeflabam mifir:[tu afin: uzlverfa tempeflate ufi fumus.

. P A R M E N O.le Odiofum.

’ s O-REMARQUES.auquel: QUIDMALI Plllellllt,qui NUMtLUAM tuonxssue 1s MAIL] T.

rfaù pu lamai que "un évité de s’unir jam I135

. le

L’HECYRE. 33:

’mæmmaeæmmmsmæA c T E TROISIÈME.

soENEImPanunuou. 80311.

Paupnrtn.P A n M E N o N.

D ls-tu vrai? ais-tu trouvé tant d’incomlnoJdité dans ce voyage ?

S o s x a.En venté, Parmenon , il n’elt pas pofiîble

d’exprimer la peine qu’on a fur mer, il fauty avoir été pour (aven ce que c’elt.

P A x u a n o .n.Oui?

- S o s r a.Oh que tu es heureux ! tu ne fais pas lemal que tu as évité de n’avoir jamais été fur

mer. Car pour ne point parler des autresruileres , fais réflexion à celle-ci feulement;j’ai été trente jours , ou davantage dans leVailleau, 8: pendant tout ce temps-là j’atten-dois la mort a tout moment, tant nous avonstoujours eu le vent contraire.

P A R M u N o N.. Cela elt incommode.

’ S o-fur mer. C’cfl ne mot de Pofidippe , 3 ne mansarde84h inhume unir. Celui qui n’a [au 0m, ne" n’a

a! «en! and. A uIl. f

u

10

ne ,HECYRmS 0 S I A.

baud clam me efl .- denique hurle aufugerivxPatiu: , quàm redeam , eo mi redeundum

feiam.P A R M E N O.

Olim quidem te eaufe impelleàant lever,grand nunc minitare lacera, ut fluer", Sofia.Sed Pampbilum vides flare ante oflium.Ire intro. ego hune adibo , fi quid me audit.11m, etiam tlxhîe fias!

P A M P H I L U 5’.equidem te exfpefla.

P A R M É N ’O.quid efl: *

l p A M p H 1 I. U s.In arum tranfeurfi; opus efl. I

P A R M E N O.eui heminilI

P A M P H I L U S. -, eibi.au R M E N o.

.In arum f quid en rP A M p H 1 L U s.

Caliidemidem bafizitemMyconiqm, qui mecum un); adveflu’ j! , une

vent.

P A R M E N O.Perii. morflé hune dicam , fi falour- damumRediiflet umquam, ut me ambulando rampent;

i PAM-n a M A R qu a. s.r7. IN A a c 1.: u] .A la Citadelle. Il parle delaFOt.

ruelle qui e’toit au Port de Pire’e; selle étoit éloignée

d’amener de cent quatre (indes. t:0. VŒ

L’HECYRE.’ 333S on si! l.

Je (ai bien u’en dire ; enfin par ma foi jem’enfuirois plutôt que d’y retourner de ma

rie, fi on Vouloir m y obliger. iP A n u n n o N.

Mon pauvre Sofie , il ne te falloit pas autre;fois de fi grands fujets pour te faire prendrela fuite. .Mais je voi Pamphile devant la por-te. Entrez , vous autres , je vais à lui pourvoir s’il ne me veut rien. Monfieur , quoi:vous êtes encore ici?

P A u p a 1 L n.Je t’attendois.

P A n M n N o N.Que voulez-vous de 190i ?

P A M p H r L E.l1 faut courir bien vite à la Citadelle.

P A a M E N o N.Qui?

Toi.PAMPHILE.P A n M n N o N.

A la Citadelle? eh que faire là?

i P A M p H r r. a.Va trouver mon hôte Callidemides , de l’lilede Mycone , qui cit venu avec moi dans lemême Vaifi’eau.

P A R u E u o N.Je fuis perdu l je penfe ma foi qu’il a fait

vœu que fi jamais il étoit de retour en bonnefamé, il me feroit mourir àforce deme don-mer de l’exercice.

P A u-

n. Vovrasl nunc axent l! SALVUIIOHUM un! r sur ungunhôca] je penfc,ou fifi. qu’il a finit m in: finaud: il luit de mm

en

pas

334 H E C YIR A."P A M 1’ H I L 08.

æiduflasz ’. , P A R M E N O.quid tu vis dictant! du 6071va media f

PAMFHILU&’Imo , que! confina" me Indre canonnant»: mm:Nm paflè, au me fruflm au: exjpeflet .- racla.

’ 1’ A R M E N O.A: non moi hominisfaciem.

1’ A M 1’ Il I I. U S.a: furia": ut nenni: .-

Magnus, rubicundur, crypta, cm 145,04 un,Cadawroja finie.

rAmREMARQUE&

a. bonne frutti. Ceci cit fondé fur ce que Sali: vientde lui dire, qu’ils ont eu le vent contraire pendanttout le voyage, tu dans ces fortes d’occafions on aaccoutume de faire des vœux.

26. Cl r s r u 5.] La cheveuxcrîfen. on amure T:-une: d’avoir en tort, de dire que ce Myconirn avoitles cheveux crêpez , 8: de n’avoir pas fuividpollodon

ui avoit dit qu’il étoit chauve. Ce reproche efl fon-2e fur un Proverbe Grec que void, Mam’wg- çn.14:56;. thoniu calta", à fur ce e Lucilùu avoitdit Myclmi talon "un? jumart, à Jtonc tænia jeu.mflà :11 chauve, 8: que Strabon a écrit dans le durie-me livre, E56 quanti: J! nm Muwvls; union.

l a; "une «En &xœgiafm tri." "in... a» apptllcla: chauma Myconiens, parc: qu: et défaut e]! ordinaireà aux de une 111:. Mais je fuis perfuade’e que Tanner(avoit tout cela anfli bien que ceux qui i’accafent del’avoir ignore. &qu’il fanitdeplusqu’on peut avoir

les

L’HECYRE. 33;P A Il r H r r. n.

D’où vient donc que tu demeures là?P A n u n N o N.

Que voulez-vous que je lui dife ? faut-il fîm-plement que je l’aille trouver?

P A M P H r r. n.Tu lui diras que je ne puis l’aller voir au-

jourd’hui , comme je. lui avois promis , afinqu’il n’attende pas inutilement; cours, vole.

P A n. M a N o N.Mais je ne fai pas moi comme cet homme-

là cit fait.

P A M r H r r. a.Mais moi je vais te le dépeindrefi bien que

tu ne pourras le méconnoître. Il en grand 8:gros ; il a le vifage rouge , les cheveux crê-pez , les yeux bleus , la mine funefie.

P A 1-

les cheveux crêpez 8c être chauve. D’ailleurs quandon a dit que ions les Mymn’em émient chauves . ona voulu dire fimplement qu’il y en avoit beaucoupdans cetre me, a que la plus grande partie l’émir;mais on n’a pas prétendu qu’il n’y en eût pasunquifût exempt de ce défaut. Mjunz’ou Mycomu, cit unedes mes gamin, dans la mer 53h.

27. Cnnnvzxosn Inc 11.114 minefimcjh. cewinmrnfn a e’re’ expliqué diverfement, les uns lui ontfait fignifier, qui a le m’a: lividl, les autres, qui 4 lewifige rhanul, mais cela ne fautoit plaire. Cadmmfi.jam efl aflure’mem une mine funefie, qui fairpeur,8c que l’on evire comme la rencontre d’un mon;&7mm n’aioûre ce ralluma-fa fritte , que commel’cfletde tout ce qu*il vient de dire, qu’il zjl grand (73m,qu’il u le vinage urge , les chemine crêpez. , le: je»:Hun, car toul’cela fait un aflemblage terrible. 6;une mine funefie.

3S

"336 HECYRA:P A R M E N O. .

. Dii illum perduintl944m7, fi ne» venin .? maman)»: ufque ad wfi

[tram fP A M P H I L U S.

Mariste : carre.P A R M E N O.

non quai.- ita defeflu’ film.

P A M P H I L U S.111e abiit, quid agam infélix.’ parfin mfcîo

Quo piffa hoc celant, quad me ornoit Myrrbind;

Suc gnan partant : mm me miferet malieris.and parera fini"; , rame» ut pietatem talant .-Nam me parmli potins, quàm amori elzfiqui

Opamt. atat, un"?! Phidippum, o- parmi;-Video : horfirm pergunt. quid dicam bifie, in.

certu’ fum.

annexarexrrrrræxxrrvxxvrav.

ACTUS TERTIUSSCEIJA V

.LACHE&PHIDIPPU&PAMPHILU&

L A C H E 8.Dix ï dada": , Jim]: i114!» f: exfinflare fia

lita» r

PHI-

UHECYRE -gn-Pann*nnon.Que les Dieux le confondent. Mais s’il n’y

cit pas, l’attendrai-je jufqu’au loir?

P A M p H x r. n.Oui, va vite.

P a n M a N o N.Il m’efi impolfible d’aller vite, ie fuis trop las.

P A M p H r r. E.Le voila parti. Malheureux , que dois-je

faire ? je ne lai abfolument comment je pour-rai tenir fecret l’accouchement de Philumene,comme fa mere m’en a prié. J’y ferai monpollible, car cette femme me fait compaflion.Je Peux pourtant me conduire de forte que jene aile rien contre.ce que je doisàma mere:car il efi plus jui’te d’avoir de la complaifancepour elle , que de fuivre aveuglément ma paf-fion. Ho, ho! voila Phidippe 8c mon pere,ils viennent de ce côté; je ne (ai ce que je

vai leur dire. wærrrrrrrnrxrnærrraraæ*axrra c T E TROISIÈME;

SC’E-NE V.

Lacnzs.ïPnrnrrpn.PAMpHan.L A c n n s. i

N E m’avez-vous pas dit tantôt que Philu-mene n’attendoit que le retour de mon

fils pour revenir chez nous?

Trame I 1 I. Y P tu:

333 HECYRA:PHIDIPPUS.Fatima.

L A C H E S. lunifie aiunt: redut. ’

P A M P H I L U S.qui» mafia»; diram pari,

guinchent nm reducam, nefiio.

L A C H E S.quem ego fait audivi laguis

- P A M P H I L U S.Certum abfirmare efl, via": me, quant decre-

rai, perfequi. ’* L A C H Æ S.

1;)qu efl , de que hac agebam arum.

à

P A M P H I L U S. ajal’ve , mi pater.

. t L A C H E S.Gnate mi, falve.

" P H I D I P P U S.I bene faflum r: advenijfe, Pamphile,l; adeo, quad maximum «fi, falwrm arque

validant. ’P A M P H I L U S.creditur.

L J C H E S.driverai: mode?

P A M P H I L U S.admndum.

L A C H E S."du quid reliquit Pham’a

Confilarinus tufier a?

’ P A M-x1

L’HECYREf 339P H I n r P p n.

’ Oui , je vous l’ai dit.

L A c H E s.lls difent qu’il cit arrivé , qu’elle revienne

donc.

P A M p H r I. a. . AJe ne rai ce que. je vai répondre amen pere,ni quel fujet je puis lui dire que j’ai pour nela pas reprendre. e

L A c H n a.gui cit-ce que je viens d’entendre parler

ic1. iP A M p H r r. n., Mais je fuis très-refolu de pourfuivrc mondelfein.

’ L A c H 1-: s.Voila l’homme dont je vous parlois tout à

l’heure.

P A M a H r r. E.Ha, bonjour, mon pere.

L A c H n s.Bonjour, mon fils.

P H r D r P P n. 4 -Je fuis ravi de vous voir de retour, 8c fur

tout de vous voir de retour heureufement 8cen bonne famé.

P A M a H r r. a.J’en fuis perfuadé.

L A c H n s.Ne faites-vous que d’arriver , mon fils?

P A M p H r L li.Tout à l’heure.

L A c H E s.. FSh bien que nous a lailfé notre coufin Pha-

nia.

Y 2. P A u-

[O

15

346 H E C Y R A:1’ A M P H ’I L U S.fane bmle homo adaptai afifequeni

Fuir, dam vixit : é! quifie faut, baud mul-

tum heredem adjuvant. .Sibi ocra banc laudem relinquunt: Vixit, du")

j vizir, bene.

L A C H E S.Tum tu igirur nihil adtulijli bac plus ana fen-

narine:P A M P H I L U S.

ræidquid e]! id quad reliquit, piofuit.’

L A C H E S. lme obfair :Kan: illum vivant a faluna muer»; .

P H I D I P P U S.impune apure iflhue liter.

111c revivifie: jam numquam .- 0 une» , utrumA mali: , fais.

L A C H E S.Heu Philumenam ad arceÆ hie juflit,dic

fifi te.P H I D I P P U S.

Nalifadere,

j . L a.r. a M A a tu a s.r3. lue un 11.].Aucntrain, mmfilr, du»:

fera beaucoup de and. C’efl bien n le carafiere d’unvieillard avare , qui ne commenceàre’moigner fa don-leur que lors qu’il fait qu’il bridoit revenir du bien

par la mort de fou parent. Ila. un: nnv ivreenr jan NVIuAI.;I

L’HECYRE. 34xP A M p H r L a.

En venté ç’a toujours été un homme qui

a tout donné à fes plailirs ; 8c ceux qui fontaïoli faits , ne font pas leurs. heritiers fort ri-ches : mais s’ils ne [aident rien aux autres,ils briffent au moins après eux cette louange ,que pendant qu’ils ont vécu, ils ont fu vivreagréablement.

L A c H E s.Donc, mon fils, pour toutheritagevousne

nous apportez ici qu’une fentence.p P A M p H r’r. n.

Le peu que nous en heritons ne lamera pas

de nous faire du bien. lv L A c H a s. j ’

Auieontraire, mon fils . il nous fera beau-coup de mal : 8c je voudrois de tout" moncœur que ce pauvre homme fût en vie 8c enbonne fauté.

I P H r n r p P u.Vous pouvez faire ce fouhait fans aucun

rifque, il ne reHufdtera pas; cependant je faibien lequel vous aimez le mieux. ’

L A’ c H a s. ’qHier Phidippe nous envoya prier que Phi-

lumene allât chez lui. *Dires que vous l’avez fait.

P H x n a p r n. ba: à Lamas;Oui, mais ne m’enfoncez pas les côtes.

haut. Il cit vrai,j’envoyai hier la demander.

I L A-’F En: à Pbidippe. .Il ne «farcirai: par. Dom remarque ici quedefll’en-vie qui porte Philippe à parler ainfi à barbu. MinPeïta Einnbi: Phidippuu quarte Musicien indien. Ondoit faire cas de ces obfervarions , qui marquent les

murmurasses,n . ï; 37.8:

2.0

15

3.. HECYRA.L A c H a s. fi

fed un! jam remimt.P H I D I P P U S.

o fi flilicet., P A M P H I L U S.Omncm rem ftio, ut fit gaffa. advenaient audivi

omnia modn.

L A C H E S.dt

Jfla: inpido: Dii perdant , qui Inc liôenter nun-nant.

P A M P H I L U S.Ego mefcio Morfle , ne alla marin contumeliuFini à volait paflèt. idque fi nunc memorare fait

’velim, Aflûta vfideli anima a émigrait in illam à cle-

tuenti fui, g pVue poflim ; ni te ex hac magi’ velum ref-;

ciftere: INamque ce 4&0 maxume apud te men erit in;

genio des, vCam alla, que nunc in me iniqua efl,’ tiqua de i

me dixerit. 4Neque mais culpa hac dlfiidium enmiffe, id le];

car Dur. .Sed quando. fefe efle indignant deputat matu

mec, .Cui cantedat , cujus mare: talent [ua modejiia ;

, . a - . . NequeR E M A R Q U E S. L27; 31 sa en: in»! unau DIPUTATJ

Mai: prix 15’111: mie qu’elle fi finit un. Cette façonde parler ce remarquable [a f: eflê ildignanl dtnlll.proprement elle fi croit trop grade Dame pour 1’450]:[et au. Weüici n’y-[E . . -, .

:7. Mara r rumeur convenus.) D’avoir

y .v . que -

L’IHECYRE. 343L A c H n s.

Mais il nous la renvoyera incefiamment.P H r o r ra P n.

Ah, fans doute.P A M p H r 1. a.

Je fai toute l’afi’aire , 6c comme elle s’cltpafiëe ; en arrivant j’ai tout appris.

L A c H E s.Que les Dieux confondent ces envieux qui

content fi volontiers les choies!

P A M a H r r. 1;.Je fuis fût au moins que j’ai fait tout mon

poffible pour ne pas vous donner le moindrefujet de vous plaindre de moi avec juttice.Je pourrois préfcntement vous dire quelamour’, quelle douceur 8c quelle complaifan-ce j’ai eu pour votre fille , fi je n’aimois mieuxque vous l’apprifiiez d’elle-même : car de cet-te maniere vous ferez bien mieux perfuadé dema bonne conduite , fi Philumene , qui mehait préfentement, vous rend pourtant de moice bon témoignage. Je prends aufli les Dieuxà temoin que ce defordre n’elt point venu parma faute; mais puifqu’elle croit qu’elle (e fe-roit tort d’avoir quelque complaifance pourma mere , 8c de fupporter fon humeur avecun efprit doux; 8c qu’à moins de cela ileit

t 1m-

quelque complaifirm pomma nm. Il feroit airez difficilede bien faire la conflruâion de ces datifs mutri me. rai, cela a d’abord l’air d’une phrafelGrerrque , 8c je croi qu’on pourroit la fauver par la;cependant puifque dans les manient: de 5min. onnom; mi une que muant. il vaut mieux mine

Y 4 cette

30

35

4o

344 .IHECYRA;Neque alîo paflo pote]! comparai inter en: gratia,chreganda au: mater à me cfl , Pbidippc, au;

Philumma. .Nu»: me pina: muni: potiu: commodat» jua-

det jeqtu. a ’ . . v. L A c H E s. A

Pamphile , baud invita lad un: ferma wifi ao-refit tum,- . 4 l

Cam ïïpoflpumfi 0mm: m pu pauma intel-a.

Varia» vide, ne impulfu: ira pra’uë infiflas,

Pamphile. l l -P A M P, H I L U S.

931’614: iris fallu: nunc in illam iniqum 11m,9h44 manquant quidquam aga me tommerita

efl, pater, t9.1401910112").- cv fifi: , quad «Mlle»: , invitantflic?

Jmoquu, a! laudo , (9’ whammter dejzdaro.Na": fuijjè aga me miro bigamie , expertu’ jam:llliquel exapta, ut reliquam «d’un; exigu -Cam en vira, me qui [il fortunatior,Quandoquidem illam à me dijimhit maffias.

.PHI«REMARQUES.

cette leçon qui en plus naturelle 5c plus ailée. Cm.«dm aimai, avoir delacomplaifancc peut quelqu’un,nous l’avons déia va.

li. Nuuc u: pin-A: un" s,ùc.]7ewvudaine, Phidippc, qu’un une mmnm, in 1l faune-:naxquet en palTant les égards que l’amphi: a mû-iours pour Philumm , à; avec quelle douceur , à; quel-: hqnnêxeté il dédale à fou heaume qu’llveutlui

sentit: fa fille. l ,32: Hum xnvxro Ali nua; "un M r-31, Acçgs s u un: s. 1.Tou3 "au: mur 1mm. le

0 lin.. . )

L’HECYRE. 345impoffible qu’elles vivent jamais en bonne in-telligence, il faut que je me lepare de ma me-re, ou de Philumene ; &je vous declare, Phidip-

, qu’en cetterencontre mon devoir veut queJe prenne (ans balancer les intcrêrs de ma lucre.

L. A c H rais.Mon fils, tout ce que vous venez de dire ne

m’a pas déplû , puilque par la je voi que vouspréferez les interêts de votre mere à tout ceque vous avez de plus cher. Mais prenez biengarde que ce ne loit la colere qui vous falleprendre l’étrange relolution où 1e vous voi.

P A n a H r r. a.Que pourrois-je avoir, mon pcre , contre

une performe qui ne m’a jamais donné aucunfluet de chagrin , 8c qui bien loin de cela, atoujours fait tout ce qu’elle a pû pour me plaire EJe l’aime ,je l’elhme , être defirerols pafilonné-

ment de pouvoir la garder : car pendant que.nous avons vécu enlemblc , je lui ai toujourstrouvé à mon égard une douceur merveilleufe;8: je fouharte de tout mon cœur qu’elle palle favie avec un homme plus heureux que mot,puifque la necefiité me force à me leparCËd’clle.

H x-

rlin ne m’a pu dzplû. Il y a une bien-(dame mer-veilleufe dans cette reponfe de Lachèy. ll ne veutpas louer cmietemenr çeque (on fils vient de diremitemoigncr qu’il lui a fait un très-grand plaifit , depeur d’approuver ar la le deflein qu’il a fiait de quiz-le: fa femme; if f: contente donc de lui dire quecela ne lui a pasvde’plû. si l’on traduit ce parlagede cette manier: . ce quo vous une. de dire m’a jar:un fin grand plaifir, on lui fait perdre tout: fa beau-té 6c tout: fa graçe.

b Y;

45

50

5)"

346 HECYRA.P H l D I l’ P US.

Tibi in manu e11, ne fiat.

L A C H E 8.fi filma fini: fie:

sur: illam redire; ’P A M P H I L U S.

ne» a]! toujilium , pater .-

Matri: fervibo commodis. p

L A C H E S.que 4613! mm:

Mana, inquam, que ahi: rP H I D I 1’ P U S.

que [un patinait; a!!!L A C H E S.

Dixin’ , Phidippc , , banc nm aga 14mm»; eflimm?

v &eamabrem t: "du"; , ut filin»: reniflera.

. PHIDIPvPUi’S.Non "Midi 1:14:01 tu!" inhumannm fin.-Im mais i: fifi me fafplimturumpumt?si e12, ut relit reducere uxorem, lien:si» alia a]! anima, renumeret doum hua, un.

’ L A C H 3 J.Erre autem , en quoquepnterw immndu: es.

PHIDIPl’US. .f.Percamumax rcdifii hua nabis, Pamphilc..

L A C H E S.Daudet jam ira Inc: etfi marin franc: efl.

PHI-

L’HECYRE. 347P H t D t p p E.

Il dépend de vous de ne vous en feparcrpas.

L A c H a s.Faites-la revenir chez nous , fi vous êtes

fage. jP A M P H r I. E.Ce n’elt pas la mon delTein , mon pere,

8c je veux pourvoir à la fatisfaclion de mamerc.

L A c H a s.Où allez-vous donc? demeurez , demeurez,

vous dis-je? où cil-ce que vous allez?». P H x D r p p E.

Quelle opiniâtreté cit-ce la?L A c H 1s s.

Eh bien , Phidippe , ne vous ai-ie pas biendit qu’il feroit très-fâché de tout ce defordre.’

Voila pourquoi je vous priois de nous ren-voyer votre fille.

s P H x n x p p a.Je ne croyois pas qu’il feroit fi dur. lift-ce

donc qu’il s’imagine que je vais lui faire degrandes fupplications? s’il veut reprendre (afemme, il le peut ; s’il n’efl pas dans ce fen-timcnt, qu’il me rende la dot , 8c qu’il s’aille

promener.L A c H a s.

Voila-t-il pas? vous vous mettez aufii encolere , 8c parlez du haut ton. i

’ P H I n r r p E.Ho, ho, Pamphile, vous êtes bien fier 8:

bien méprifant depuis votre voyage.

L A c H E s. aCette colere palfera, quoi qu’elle foit jufle.

Bur-

348 H E C Y R A.P H I D I P P U S.

Q1411: puzzlulum volai: uceflù Pan-unit, lSublati Mimi junt.

L A C H E S. l, etiam matu»; Iitigas tp H I D 1 tu, U s.

Delihret renuntistque hodie mibi,

Felitm, un mon; ut alii, fi huit un; fit,jin.I

1 L A c Il a s.f a Hi- ,2 u 60 Phidippe: Ida, uudi paucis. abiît. quid 751g! a?full :- f. in?» Pajiremq inter fi tranfigam ipfi ut lubet,J Ïn à. Ï glanda me guru; , flaque hic mihi quidquam

champart»: .-

6244 dito, parai pendunt. porto hoc jurgium 4dUxorem : cujus fiunt tonfilio omnia hac, ’

65 Arque in en») hac on)»: , quad mihi tgre dl,cumul».

mææmæææææææœmæœmæ

ACTUS TERTIUS.’ SCENA V1.

MÏRRHINA. I;HIDII’I’US.M ï R R H I N A.

Erii ! quid agar» , quo me variant) quilmao

rejpmdeba vira .M:-. a E M A 1L Q v 1-: s.

On avoit fait de cette Scele la premier: de l’Afie1V. mais la (nice prouve mmzfefieme-t-que la Sce-ne ne demeure pas un moment vuidc s tu dès

. L l.

un AC. m. 80. W. fannyfqayçl.

f3.Ç à ,KVANJ’f-ËA’ÏVÇE ( f» "IN . a uJA ,«.4-

æÏ 5: (vîmfi-æ l] 1.0L.. .nü unÎÎ a"

- K fixa:-

y

m

. .».n-.-.

a a.»

L’H E C Y R E. 349P H x n I p r a.

Sous ombre qu’il vous el’c venu quelquebien , vous êtes devenus bien orgueilleux.

L A c H a s.Quoi, vous me querellez aufii?

P H 1 n 1 P p n.Qu’il prenne (on Parti, 8c qu’il me fille fa-

voir aujourd’hui meme s’il veut fa femme,ou non , afin quelle (oit à un autre, fiellc nepeut être à lui.

L A c H n s.Arrêtez, l’hidippc , je vous prie, écoutez

un mot. ll s’en va ; dans le fond qu’elt-ce quecela me fait? qu’ils demêlent entr’eux leurdiHerend comme ils voudront, puifqucni monfils , ni lui ne veulent fuivre mes avis en au-cune maniere , 8c qu’ils méprifent tout ce queje leur dis. Je m’en vais porter ce beaufuietdequerelle à ma femme , par le confeil de qui toutceci le fait; 8: repandre fur elle tout mon chagrin.

œwæüæææœæææææææmm

ACTE TROISIÈME.S CENE VI.

Mrnnurunwl’urnrppe.M r n n H r N E.

E fuis perdue ! que ferai-je ? que deviendrai-je? miferable que je fuis, que puis-jedireà

. X monPhilippe entre chai lui . fa femme en ion pour l’é-viter, a: elle Vient fur le Thème quand Luhè: cef-fcde parlez a: qu’il en (on.

7. UxM

35° HECYRA;Mifêra! nam audifle 11mm puai wifi! a]! va?

glanas:11a corripuit derepente tacitus fifi ad filiam .-gym fi refiiwrit paperijfe , id qua muja clam

habuijfè mei5 Dicam , mm edepal flic.

Su! oflium contrefait .- credo ipfiim ad me exire,nulla fum.

P H I D I P P U S.Uxor, ubi me ad filiam in jenfit, je duxit fo-

ras.page actant videz). quid ai: , Myrrhina .? heu: ;

tibi dico. lM Ï R R H I N A.milzim ,

Mi ’vir .?

P H I D I P P U S.Vir ego mu: r tu virum me , au! hominem

aden ejjè deputa: 3’

Io Nain fi utrumvirhorum, mulier, umquam il:bi ’vifu: forma , I

Non fic ludibria mi: p.522; habitus effara.

MTRRHINA.. quibus 3’P H I D I P P U S.

I I A at ragé: rPeperit film? hem races. (x que?

A! Ï R-REMARQÜE&

7.!!on un un Ah "rune un sunna]Car dès que ma femme m’a tu? nitrer dans]: chambrait:fifillt. C’eü ce Vers qui prouve ce que je vie? de

ne:l

-.....--J.

L’HECYRE. 3stmon mari? il a fans doute entendu crier l’en-fant, car il eft entré dansla chambre de fa filletout interdit , 8: avec une précipitation ex-traordinaire. En verité s’il découvre qu’ellecit accouchée , je’ne fai pas quel fujet je luidirai ne j’ai eu de lui faire un fecret de fagrollelle. Mais j’entends ouvrir la porte, jecroi qu’il vient à moi. Je n’en puis plus.

P 1-1 1 n I P p a.Si-tôt que ma femme m’a vû entrer dansla.

chambre de ma fille , elle s’en cil fuye de lamaifon. . Mais la voila. Que faites-vous là ,Myrrhine P hola , c’ell à vous que je parle.

M Y n x H I N E.A moi, mon mari?

P H r D I p p B.Moi, votre mari? cit-ce que vous me con-

fiderez comme tel? ou enfin, me prenez-vousfeulement pour un homme P car fi jamais jevous avois paru l’un ou l’autre, vous ne m’au-riez pas joué par vos menées , comme vousavez fait.

M Y a n H r u E.Par quelles menées?

. P a x D r p p n.Vous me le demandez P ma fille n’a-t-ellepas accouché? vous ne dites mot? de qui citl’enfant?

Mrn-

dire . que c’efi la vr. Scene de l’ACte 111. 8c nonpas la 1. de l’Aàe 1V.

16. Px :-

15

20

357. HECYRA.M Ï R R H I N A. *illimite rogare equom efi patrem ri

Perii .- ex quo cenfer, ni I ex illo, oui data eflnapalm A, objecro i

P H l D I P P U S.Credo : aequo adeo arbitrari patrie efl aliter. [Ed

demiror,Quidfit, quant oh rem tutoyer: bien: 0mm:

ne: celare mineri:Partum; prefirtim tu»; a rafle, a [in pep:-’ rem tampon.Adeone perviLaci efle anima, ut puera»; ploya-

res perm ,Ex quo firmiorem inter nos fore amieitiam fafi-

hac frire: ,Potiu: quàm advorfu: animi lui lubidinem efï

[et mm illo niqua fEgo et’iam illorum ejfe liane culpam eredidi , que

te efl perles.

M Ï R R H I N A.Mifizra film.

1’ H I D I P P U S.minant [dam eflè ijlbue. [Ed aune mi-

bi in memem omit ,De hac re quad tamia e: olim, sur» illum ge-

mmer: eeptmus: tNmREMARQUES.

16. Penseur x u eux n l ICÏIJ Sur mefui: qu’elle z]! mouché , au. Ce me: rafle ne fignifie pas

heureufement, il ne regarde point du tout la mue.Les Anciens difoient qu’une femme étoit bien accou-chée quand ell: avoit accouché d’un enfant. 8c qu’elle

n’avoir point fait un menthe.Br s uo PIPIRIII’I :1)".an Puiiqu’ l;

L’-H.E C-Y RE. 353

j q M r n x H r N n ’t Bit-ce u la demande d’un pere? GrandsDieux l de qui je vous prie penfez-vous qu’il(ou, linon de celui à qui on l’a mariée?

P u r n r p a n.Je le croi; 8c il ne feroit pas d’un pere d’a-

voir fur cela une autre pontée ; mais j’admirepourquoi vous avez pris tant de foin de nouscacher à tous cet accouchement; fur tout puisqu’elle cit accouchéeà terme , 8c comme nousle pouvions fouhaiter. Bit-il .donc pofiibleque vous foyez d’un naturel fi pervers a: fiendurci, que vous aimalîiez mieux faire perirce pauvre enfant , que, vous ravier. fort bienqui alloit devenir le lien de notre amitié,que vous aimafliez mieux, dis-je, le faire pe-rir, que de permettre que votre fille demeu-rât mariée à Pamphile contre votre gré? J’a-vois toujours crû qu’ils avoient tout le tort.8c c’eft vous qui l’avez tout entier.

M r n n u r u n.Je fuis bien malheureufe!

P n r D r P p n.m: à Dieu que je ufle en être bien per-

fuade. Mais je viens e me louvenir deoceque vous me dites fur ce fujet lors que nousprîmes ce gendre ; vous m’affurâtes que

vous

le en moulai: à mon . car l’accouchement à (cpt maiscil aullî bon qu’a neuf.

al. U1 "un scr au ne est: rerue!] P148à Dieu que je Puffi en lm bien parfilai! l Philippe ditcela, parce que fi la femme cil malheureufe . elleme donc pas coupable , car il n’y a que lesinno.cens que l’on appelle mal-heureux.

Tint l I I. z

’35 H E C Y R A: lNm empan: filiam negabas polo te pari tuaiCam eo, qui meretrimn amant, qui perm

ne firis. eMÏRRHINA.15 9.1447111213 Cdnfàm hune fieffieari, qui!» ijtfem

varan: , mariale.

PHIDIPPUS.Malta prix: foi-ai, quant tu, illum amizam ha-

bere , Myrrhina:Verùm id vitium ego numquam durerai ejfi ada-

lefientie :Na»: id omnibus innatum efi. at pal jam aderie

l" tempus, je quoque etiam mm oderit.Sed, ut olim te oflendifli eandem Mie, nibil ce];

[ofli ufque adhua, ’30 Ut filiam ab en abdueeres, mu, quad ego est];

jem , effet miam.Id nunc indieium res [me fait que 124610 faîtier»

valueris.

MIRRHINA.Idem. me ejfè perlviratem tenfi: ; mi mater fier»,Ut eo eflêm anima , je ex uju effet naflro hac

matrimamum 3

PHIDIPPUS.Tun’ prafiitere ,l au: judieare , noflrlm in rem

quad fit, pour f I3 - Audifli ex aliquo fartajje , qui widijle mon liure:Examen» au; intraeumem ad amieam. quid tu»!

ffifleüa . ,d Tempe: M à Vulg. si

ce....-....L

L’HECYRE. m-vous ne pouviez fouffrir que notre fille fûtmariée avec un homme qui avoit des Maî-trefTes, 8c qui paiïoit les nuits hors de chezlui.

Mvnnnrnn.J’aime mieux qu’il foupçonne tout ce qulil

voudra, que la verité.

Puznrppn.Je favois long-temps avant vous , ma pauvre

femme, qu’il avoit une Maîtrelïe, maisje n’aijamais crû que ce fûtlà un grand crime à un jeu-ne homme,car c’eit une choie qui naît aveclnous.Voici bien-tôt venir le temps que non feulementil n’aiment plus les femmes, mais qu’il fe haïralui-même. Je voi bien que vous êtes encore lamême que vous étiez alors. Vous n’avez eu nirepos ni celle que vous ne l’ayez tirée de chez foumari , 8: que vous n’ayez rompu un mariage nej’avois fait. Ce que vous venez de faire pré en.-tement, marque allez avec quel efprit vous a:vez confenti que je le fille.

MvnnHINz.Croyez-vousrdonc que je fois afin. mechan-

te 8: allez dure pour vouloir faire ce tort àma fille , fi ce mariage nous étoit avanta-geux?

Parnrrnx.Eii-ce que vous êtes capable de voir ou de jua-

ger ce qui nous cit avantageux ou defavantaâ-geux? Vous aurez ar hazard ouï dire à quel.qu’un qu’il aura vû amphile entrer chez fa Maî-

trefie, ou en fortir. Eh bien que cela fait-11?

l . Z z . pour.

sus.4o

356 HECYRA;si modem a rarà lm fiât: nous en «11:05:»th r

l n ne:Magi: humour"); a]! , quàm dan apennin idfiin,

1154 in: aderit!Nana [r i: poflet ab sa (lampante aveline,634mm m tonfueffn arma: , non un: lumi-

mm d’une»: ,

N86 virum jan’firmum gnan.

M Ï R R H l N A.I mine adolejmmm, objet" ,Et que me perm]: air. ah , falun: fait" con-i vent .-Raga , vehme un non uxarem. fi a]! a: diras

vellefe ,Raide : [in cf! un"; ut mlit , nm soufflai

mu. ’ P1114

REMARQUES.s7. Nour; un nxssruuza u son zu-

GIS HUMANUN EST, QUAI ’All OPIIAIun se": , «un ne: coran.) N4 vaudroit-il pu min: dlflimulcr que de faire un: de me: afinqu’il nous humé. Mo; à me: , m finir il pas plus ha-main de drjfimuln en chnfn . que de fi donner la par"le la flaveur pour au: filin haïr! Mais Cela ne peut fcfoufiir en noue Langue, car on ne peut diliimulerque ce que l’on fait . ainfi quand Terme: a dir danopen»: id jam, il avoulu dire lâcher d’approfondir leschoies .en faire du bruit, lesfaire éclater; 6: drfimnlnet! ici faire femblant de ne pas voir, fermer lesyeux.Et ce que Philippe dit. efl une maxime (ure, quandles hommes veulent fe cacher , ils ne manquent ia-mais de haïr ceux qui les découvrent , &û cela et!vrai des hommes en général, il l’en encoreplus deshommes qui ont des commerces qu’ils veulent reniefeerezs.

19. Nus u u pour: A! u "en un-a: un". AVILLIII .. uîcuu tu": cou-s u n s .

L’HECYRE. 3,7pourvû que ce ne foit que rarement 8: avec mo-deration. Ne vaudroit-il pas mieux diliimu-1er cela ue de faire tant de bruit afin qu’ilnous haï e ? D’ailleurs s’il étoit capable defe détacher tout d’un coup d’uneperfonneavec qui, il a eu un filong commerce, je ne lecroirois pas un homme , 6: je craindrois que l’hi-lumene n’eût pas la un mari pour long- temps.

M r u x H r N a. ’Mon Dieu laiiTez-là Pamphile , 8: les pre-tenduës fautes que vous dites que j’ai faires,allez le trouver, parlez-lui en particulier; de-mandez-lui s’il veut fa femme on non; s’ilar-rive qu’il la veuille , rendez-la .lui ; mais s’iln’en veut point , foyez perfuadé que j’ai bien

fait de pourvoir au repos de ma fille. P

’ ’ H I.s u a s s a r a un» s.] D’ail!!!" s’il trait rap-HI de [aderechef tout d’un aup d’une parfum avec qui ile en unfi long amura. Tanne: étorr perfuade’ qu’il n’y a rien

de fi fort , ni qui doive avoir sans de pouvoir furl’efprir des hommes , qu’un long commerce 6e quele lien d’une longue fociere’.

41. Nue vrauu sans trauma ana-tradEt je craindrois que Philnma fait pas [à un mari pourla»; sampi. Ce que dit Philippe cil: vrai pour l’ami-tié. on ne doit jamais compter fur un homme quiaété capable de fe détacher tout d’un coup d’une per-lonne qu’il a long temps aimée , dirjungenl. non dif-rumpmda fion miam, comme a fort bien dit timondans les ofim. Il fait: difianir le: miriez, (rami pasla dlehirfl. Mais a l’égard des commerces dont ilcit ici queflion, il faut dire au contraire. difiumpcn-la un disiungmdafunr domicilia , 1l nefaut pas le don-ner le temps de defunir ces fortes d’attachemens , ilau: les rompre , les déchirer. K

z! l v (4.141:

l .j’y’l

la .1 - .l,

f!uf 1 l.

lAK

A

J

,4 Il aÀïl’( l1» 14.7..."Â1; a, v

’ a - l - t]!«A.PHIDIPPUS.

1’”

333

45j siqaidem au w, non val! , a tu fenfli eflè in

ego

55

et; , Myrrhlna,Peeoatum , aderam , cujus oonlzlio u par filera!

profpioi.mana ob rem immoler ira , te eflè aufam hac

fanera injuffie mso. Jhasardiez; , ne extrait]: extra des puerions le]:

qham velis.Sel! ego flulzior, nuis diflis par": banc qui p07

1114km.-

lbo intro, arque adirant fervis , ne quequarn ef-forri finant.

M Y R R H I N A.Nullam pal credo malien»: me miferiorem vive".Nain ut hie latteras hoc fit, ipfizm rem , a:

flet, refiiverit,Non crispai clam me efl ; quum hoc, quad leviu

efl , Mm anima irarundo tulle.- .Nu: qua via [entonna ejus pnjfit matari, fila.Ho: mi unum ex plurimis mijeriis reliquom fue-

rat malien; ,si, pueram ut rouans, ongle, cujus nos qui fie

nefiimus parer. lNam qui"); tomprejja e11 gnan , forma in teno-

bris nofci non quita efl:Negro:

R E M A R Q U E S.sa. Nue un VIA sans" la que ros-

a r a uuraa s a c (0.13i4 actois fns-le inventifhfain changer. C’efi à dire, de lui faire changer ladéfaire qu’il vient de leur faire, à elle de faire por-ses l’enfant horsde la maiion, à: a les gens de fouf-fiir que perloue l’emporte.

57. Pourra au "un: ra nase r montu I ra a a 1.] 21km parfin vairl’bammdans l’elf-

« art-

am-

L’H E C Y R E. 3 59P Il t n r n n a.

S’il cil vrai qu’il n’en veuille point, 8: quevous ayez connu l’es feptimens , j’étois ici,ma femme , il me femble qu’il étoit juile depourvoir à cela par mon confeil. C’eil pour-quoi je fuis dans une colere horrible , quevous ayez oie entreprendre cela fans ma per-miilion. Je vous détends de faire porter l’en-fant hors de la Maifon. Mais je fuis plus fol:qu’elle de demander qu’elle m’obeïlTe , je m’en

vais au logis , pour dire à mes gens qu’ils nefouffrcnt pas que performe l’emporte.

M r n a H r N a.En verité je ne croi pas qu’il’y ait une

femme au inonde plus miferable que moi : carje ne puis pas ignorer de quelle maniere ilprendra l’affaire s’il vient à la favoir tellequ’elle cil, puis qu’il cit fi fort en colere pourune chofe qui n’eil qu’une bagatelle au prix,6: je ne voi pas le moyen de le faire changer.Voila le comble de mes malheurs , s’il meforce à élever un enfant dont nous ne connoif-fous pas le pere. Car lors que cet accident ar-riva a ma fille, il étoit nuit, elle ne pût bienvoir l’homme dans l’obfcurite’ , ni lui rien

pren-

emirl. Anciennement le verbe nique avoit un pallif.nequzor En voici un bel exemple dans Salujle in jugurth.Quidquid fine [agraine Civisme «leini nequitur, jure fac-tum;où l’on voir non feulement niquirurpaflif. maisencore «kiwi paflif de même. Paflum avoit encore l’onparfis, car on dilbit fort bien parmmrôe Pltlfi". Pellanen marque des exemples de Scipion l’ulfriquain a: decrachin. Mais fans recourir à ces Anciens, Laura: SeVirgile ont dit renfler. Z

4

360 H E C Y R A.Neque detraflum ci tu)» nid Mm e a;

. po]! po si nojcier quifieg: q fi , qijè tripler: vi, in digito quem herbai; , virgini

abiens annulant:6° Sima! vereor Pamphilamme orant nqfira moquent

diurnesCelare, aux»: [eietalienumpmrmn tellipra fisc.

ACTUS

L’HECYRE. 361rendre qui pût le faire reconnaitre dans

l; fuite , mais lui en s’en allant il lui ar-racha feulement une bague qu’elle avoit audoigt. Sur tout cela j’apprehendc que lors

ue Pamphile l’aura qu’on éleve l’enfant’un autre , comme étant de lui, il ne

puill’e plus garder le fecrct que je lui ai dé-mmü."*

Z 5 ACTE.

w, .HECYRA IvaeauevnnACTUS QUVARTUS.

S C E N A l.SOSTRATA. PAMPHILUS.

S O S T R A T A.N On clam me efl , mignale , ribime eflefuf-

peflam , uxorem tuamPraplrr mon: mon: bine abiiffe , et]: ea définite-

lar jedulà .-

Verilm ira me Dii amont , inique obtingant exle, que emplit mihi, ut

Nnmquam fiiens rommemi , merito ut tapentodlum Illam mer? ’

Taque ante quàm me aman rebar , ei ni fir-majli fidem .-

NamR E M A R Q U E S.

Cette Scene qui a toujours par»: pour la feeondede l’AfÏte lV. n’en cil que la premierc . 8c je ne laipas pourquoi on n’a pas voulu commenCer ici cethac . puifque la Scene cil: vuide , 6c qu’il n’y aplus de continuité d’aaion.

a. lança: OITINGANT a: au, Un: 1-:0 n a o sa x n r.) un]? puflinje recevoir de vous la in]:(a. la renfilai", 0c. il n’y a rien de plus tendre quece ferment, mais il me icmble qu’on a mal pris cepilage 5 car ces paroles mon alanguir: a: requexeplomini, ne lignifient pas . (a ainfipuifieq’e alunir devona que je fourbai", ni miyi’puMfi-r-il m’arriver, (l’ujl

9.3:

«15’;

sur:

L’HECYRE. 363

-&ËËËËËËËË

ACTE QUATRIÈME.S C E N E I.

Sosrnara. Pamnnrrn.S o s r a a r a.

Uelque beau-femblant que vous faillez,mon fils , je vois fort bien que vous me

loupçonnez d’être caufc que votre femme s’encit allée de chez nous, &que vous êtes perfua-dé que c’ell pour ma mauvaife humeur. Maisainfi les Dieux me (oient favorables , 8C ainfipuifle-je recevoir de vousla joye &la confola-rion que j’en ariens, comme il cit vrai que jen’ai rien fait, que je fache , qui air du luidonner de l’averiion pour moi. J’ai tou-jours crû que vous m’aimiez , 8c vous ve-nez de me confirmer dans cette penfée; car

vo-

mies flairant. Elles lignifient, ainfi letchlfil qaejefiu-haite purifia: m’arrimr par vous , de votre pan. Oeil:-îrodire, ainfi puiffe-je recevoir de vous routelaioyeôctoute la confolarion qu’une mere defire d’un fils.

5.154151: aura (une au "sans a: sax,11 un r nanan-r )!DIM.] j’airoüieursrrûquvous m’aimieL, (r vous peut. de me confirmer dans cettepenfe’e. Ce vers cit un peu embarraile’ . en voici laconflruâion , qui» "La ante ra aman me , nous rim" firmajh fidem. Quant en pour quarrent. Vous ne-nez de me prouver ne vous m’aime. autans que il PHI-fiù que vous m’aimirz. ’

se. Un

364 HECYRA.En"; mihi 5711143!ou parer narruvit moda , que

pufin me bubuerisPrtpojitam amori tua. nunc tibi me arum; efl

contra gram»; Rrfirre, ut apud me pnmium a]: pofitum pie-

ta-xi faim. .Mi l’amphi]: , in; a volais, a mu commodumfaim urbitrar :

.10 E gy ru: abiturum bine mm tua me cf: une dt-mw pane,

Ne nm: prazjmtiu 05j?" , mu œuf: ulla rafle: r:-liquu,

glui» tua Philumena ad tu redent.I’ 4 M P H I L U S.

quzfa , quid iflhuc confili :fl PJIIiu’ fluhitizî «lifta, ex urbe tu ru: habitation

migres IBaud facies : nequefinnm , ut qui nabi: , ne!" , 4

malediflum velit ,x; Mu patinait a]: dieu: faflum, baud tu mo-

defliu.Tum, tua: arnica: tu, a copula: defmre, a

filin dies ,Men cuuja, nele. .

S O S T R A T A.

[finaux[jà nihil pal jam ifikqg ru mihi voluptuti:Dum tutti: tempus tulit, perfimfla jati: fun):

flafla: jam une:Studiorum iflorum : in; ruilai nunc cura a]!

muxuma , ut ne cui me;Langinquim: mais obfiet , martemw exfpzflet

meam. Hi:a a M A a tu; 1-: s.T9. UT un eux un: LaNGlnoyers z-

ÏAÏIO OISÏIÏ, IOIÎIMVI IXS’ICÏIÎlilli-

----..L

L’HECYRE. 355votre pere vient de me conter chez nouscomme vous avez toujours préferé mes inte-rêts à votre amour. Préfentement, mon fils,je veux vous rendre la pareille , afin de vousfaire voir que je fai reconnoître votre piété.Mon cher Pamphile , je croi qu’il dl neccf-faire pour votre repos 8c pour ma reputa-tion , que je me retire à la campagne avecvotre pere , comme je l’ai abfolument refo-lu, afin que ma préfence ne vous taure au-cun trouble , 8: qu’il n’y ait plus rien qui em-pêche votre chere Philumene de revenir avecvous.

P A M P H I r. E.Eh , ma mere , quelle refolution efi-celà , je

tons prie? quoi par fa faute vous ferez obligéede vous en aller demeurer aux champs P Cela nefera pas, s’il vous plaît, 8: je ne foufi’rirai pas

que nos ennemis puiffcnt me reprocher que vo-tre retraite efi- un effet de mon opiniâtreté, a;non pas de votre bonté 8: de votre com plaifimce.D’ailleurs, ma mere , je ne veux pas que pourl’amour de moi vous abandonniez vos parentes,vos amies, les fêtes 8c les divertiflemens.

S 9 s r n A T A.Tout cela ne me divertit plus , mon fils;

pendant que Page l’a pû permettre , ”ai allezjouï de tous ces plaifirs , j’en fuis la e préfen-tement , 8: déformais mon plus grand foin,c’ef’r que mon âge ne faire de la peine à per-forme , 8c qu’on m’attende pas ma mort avec

1m-

u 1 un] Un]! que a... âge ne [403 du la peint à pu.[un , (r "un 8’4th [a ma mon au: imprima. sor-

l h 5, LAI; up Varcarw [une "’IWn

366 HECYRA;Hi: vida me eflè invifam immeriro : temples a]!

comme".Sic optume , ut ego opinar , 0mm: mafia: pra-

cidam omnibus,Et me hac jufpitiom exfilvum , c7 illi: marna

geflèro.

si»: me, abjècrn, ha: «fugue valgus quad mafiaaudit mahatma.

P A M P H I L U S.a; 944m firtunatu: mais fun: robu:,Tabfi1ueun4

hac foret,Han: marrer» habens tala» , illam autan; uxo-

rem.

S 0 S T R A T A.obfecrn, mi Pamphile,

fier": au» 1:. Non tut: incammadam rem , m «page: :1? , inanimum indura: pari.

. Saa E M A a qu a s.841m4 fait tout ce qu’elle peur pour perfuader à’fonfils que la colere n’a aucune part au refolurion qu’el-le a faire de fe retirer; a: elle s’explique avec tout:ladouceur imaginable. En effet elle ne dit pas un motqui puiflèchoquer ni fon mari. ni fonfils. ni rabel-le fille; mais dansroure cette moderation elle ne laif-fe pas de faire fentir que la douleur cit mêlée d’in-dignation 3 8c 7mm a ménagé cela avec beaucoup d’a-dreife . pour exprimer les mœursôcconferver lesta-xaâeres , ad mm rxprimendn . perfinafque "attendu.

1;. QVAM roarunA-rusJ «il: [au mafflueehofê, que je finir heureux! (n. M. Gays rejette leVers (uhlan: , flanc une)» balmu talma , (n. à: il ex-plique ces mais, abfipuoum becforct. [am humagneJ’ai. Mais cela cil manifeùement contraire aux en-timens de Pmpbüa, qui touché de la complaifanceque fa mere a pour lui , à: plein d’amour pour l’hi-lumnn . dit ue fans le malheur qui lui et! arrive,il feroit le p us heureux homme du monde avec lamue qu’il la a 6c avec une femme commua fieênp.

c a

L’HECYRE. 367impatience. Je voi qu’on me. hait ici fans au-cun fujet ; il cil temps que Je qurte la pla-ce. De cette manierc , comme je croi , jecouperai chemin à la médifance ,I je gueulailes foupçons qu’on a de mot, ô: je contente-rai les gens. LailTez-moi, Je vous prie, éviterles reproches qu’on fait d’ordinaire aux fem-mes.

P A M P H r 1. a.Ah, fans une feule choie que je ferois hem

reux avec une mere comme celle que j’ai, 8cavec une femme comme la mienne!

S o s r a A T A.Eh mon Dieu, mon fils, ne vousimaginez

pas ne ce que vous avez la a fournir fuit ligrau ’ choie, de la maniere dont les femmes

Vl-

Cela et! rendre à; poli . à: le relie dur a; greffier.2.7. Non un: rucouuovau au , UT

0.111041: EST . Il ANlMUH INDUCAS ru-ar r. ] El: man bien, mm fih, a: un: imaginez. par quea que vous aux. Il à fiajfrir faitfan grand’dnfe , d; [4manier: que la femme: vivent aujourd’hui. Ce paflagem’a toujours paru très-difficile. à: je n’ai vû perron-ue qui l’ait bien expliqué a mon gré. Pampbile vientde dire qu’il feroit heureux fans une choie; fa mere,qui n’entend pas fit pcnfée, croit qu’il le plaint [eu-lement de la mauvaife humeur de Philurmne, en cequ’elle ne peut compatir avec elle : au pourquoielle lui repond qu’il ne doit pas Te mettre en tête quece qu’il a à leurîrir de fafemme loir fi fâcheuxquecela doive troubler le bonheur qu’il a d’ailleurs; deque de ne pouvoir vivre avec une bellemere , c’eitle moindre clef-au: qu’une jeune femme puiÜc avoir.Et voici la conflruaion de ce panage; ’Ut glauque u-n" e]? , non nm indura in minium r: pari nm me: in-ummodam: ,, de la manier: que les femmes fondai-

" les

368 HECYRA..m, J. . in si afin fun: in, ut tu «vis, itague au :1]: cg;

z .- ,5- -I j rllam exiflimo,1’ 3 ”’ ’ Mi gnan, du «reniant han: mihi , redue filant.

l” à .

"w" PAAlPHILU&au parfin mihi !S O S T R A T A.

’30 Et mihi quidam. au»: hac m mm prima memale baba, quant te , gnan m1.

nnmnnquus,, tes aujourd’hui , ne vous imaginez pas que vouse, loulfriez la une chef: bien difficile à fupporter. Si,, d’ailleurs tout le relie va bien comme vous le di-,, tes, 8c comme ie le croi. vous ne devez pas fai-., re difliculte’ de reprendre votre femme. " Encoreune fois supra. répond a ce que Parapluie viemdde

inŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒŒ

ACTUS QUARTUS.SCIEN.A H.

LACHEAG. SOSTRATA.PAMPHILUS.

I. A C H E S.Q Un» tu»; ijihoc fermons)» haburir, pneu)

bine flan: ampi , axer.

, . J]?-REMARQVI& *I. Pnoeur. unie sans: necnrr.] MA

fan-nu, j’ai elllmll d’ici prit. Il faut joindre ces mon

de cette mauiere. bile ami peut flan r fuid’ici «au tram tous ph, Car ici peut! lignifier";

. 1 ce .

.L’H E c Y R E. 359vivent aujourdlhui. Si tout le reflc el’t commevous le fouhaitez 8e comme je le croi , moncher Pamphile , faitesmoi ce plarlir, au nomdes Dieux reprenez votre femme.

P A M p H 1 L E.Que je fuis mifcrable!

S o s T a A T A.Et moi aqui. Car cette affaire ne m’affiigc

pas moins que vous.

dire , fan: une fait chofiquje [mû heureux! ces mots,un quiqui: efl . (e rapportent au mot une»: du Ver:précedcnr , à: non ms à m. Sahara croyoit que (onfils ne trouvoit à redirelà (a femme que fa mauvaife

humeur; ainfi elle ne peut pas lui dire , que": quefii: ladure du»: 1mn vous pingre, cela paroîtroît ridicule,au lien que le rcfle fait un beau feus.

A on: QUATRIÈME.S C E N E Il. V

LACHES. SOSTRATA.PAMPHXLE. "

LACBES.MA femme , j’ai entendu d’ici Près tout

ce que vous avez dit à Pamphlle. C’cftlà

comme (cuvent durs "un à dans Wh. vlera dit de même . bimanfculmd pas! , j ai (un; d’iri-prù. si on ioîgnoit pneu avec bine . «la fignifieoroi: . lui d’ici.

Tarn tu. A3 a. Fou

kiwi! Mi!me) wharf! Jeux".U

37° H E C Y R A;Iflbru: a]! fipm ,Îqgj, dinarique opus fit, nid

mm paf: fleflere,and fit faiundum pafl firtajfe, idem hac un

fi facerir.

S O S T R .4 T A.For: pal fun.

L A C H E S.[rufian

nabi ru: ergo bine: ibi ego n, à tuS 0 S T R À T al.

Spa» nul-fier.

L A C Il E S. -i ergo intro, a pompant, que au!» fin»:Fzrantur: dixt.

S O S TR A TA.in, 16134543, fadai».

P A M pin 1 L US.juter.

L A C H E S.Quid 125:, Pamphile!

I’ A M-

. a a M A a au 1-: s.a. Fol e ne r. îlien] 2b: le: Dieux me pnfir-

mm de me mir] . redoit! à soufi fâthmfi armai!!!Ces trois mon font 5h: difficiles qu’ils ne panifient.huché: vient de dire à fa femme que c’efl être [agede faire de bonne heure à: debon gré «qu’on (croiepurine obligé de faire par force; accumule il yallquelque chef: de dur 8e de fâcheux, quoi qu’il faitadouci par le mot put-5m. Soflntn, pour détournerl’efer de ce compliment, qui a tout l’air d’unemena-ce, fait Cette priere. For: fiat p01. que le formeur [influfmdlc d; par Pollugcomme fielle dirois. 94mla bien: n’empêcha: de tomba jutai: dans la fichai?mufliIM’twrr à finir," fora dl au naïf». Ces pe-

.l . me:

L’HECYRE. 37;la ce qui s’appelle être (age , de faire de bonneheure 8: de bon gré ce qu’on feroit peut-êtreenfin obligé de faire par force,car parlà on s’ac-coûtume à être toujours maître de fan efprit.

S o s r a A ’r A.Que les Dieux me prélervent de me voir re-

duite à une fi fâcheufe extrémité.

L A c H a s. 4Allez-vous-en donc. aux champs ; la je fuporterai votre humeur 8: vous la mienne.

S o a ï n A r A.Je l’efpere en venté.

L A c Il n s.Allez-vouS-en vite au logis , préparer tout

ce que vous voulez porter avec vous. Allez,c’efi niiez dit.

S o s r a A T A.J’y val, mon mari.

P A u r n r r. I.Mon pere!

L A c n Il s.Que voulez-vous, mon fils?

P A r4-

L

rîtes mores. qui ne perdirent rien, font une diffici-les dans Toma, qui a ouejufiefl’e merverlleufe.

4.1" zoo n u TU au renne.) Là filip-"and mm banco! . 6 un ln me. 0d uneeipeee de reproche que Lainé: fait à fa belle-fille ààfon fils; &c’efi comme s’il ,difoit, Pflf’fl’cn mon.

fa "au fufiü id, ’nlhn.nm.uàln tamile, vît nul!noufiufrino: [on bien l’an l’autre. El il faut bienn-marqner que Ml ne dit pas Il nua au: "jaune,nous payeurs le www, sur. Mais nm (infirmeront unhum car e’efl le partage des’vieilles gent qui vi-vat Gale-1H: de le foncier Pin l’aune.

A: z L’ÉQUI-

l

37: HECYRA:P A M P H I L U S.

dire bine marrent r minime.

L A C H E S.. quid in: ijlhuc vis r

. ’P A M P H 1 L U S.91a): de uxore incertus [un etiam, quid flân-

rus fient.

" L A C H E S.

. quid a]! r(laid vis fume nifi redue" rP A M P H I L U S.

equidem rupin, a via: continear : fed10 Non mima»; meurt) conflits»), ex ufie quad e11,

I. id perfequar. ICredo , li non redntam ,ea gratin camardes ma-gi’ fin. -

i LACHE&1’;qu "du: ’ 5 Nageurs ; verrier» id tua refert nihil, une!» i114

Plus pi. Mm. fiterint,. v . . - 934»-REMARQUEs

9. limonant CU!X°, n- vxx ce tu r ruoxJEu vent! j’en ni grande envie, (y- j’ai bien de la pei-ne à m’a empêcher. Il faut le fouvenir du caraâerede Pamphile. qui e’toiré erduëment amoureux defafemme, à: qui malgré ’aœident qui lui étoit arri-vé, mouroit d’envie de la reprendre. Il f: fait doncdans (on cœur un combat entre l’amour &la honte,8e e’dt ce combat qui rend ce paillage trëspafiîonne’.La beauté de ce fentimentn’a pas empêchéMGuJerde chercher une explication fort éloignée: il prétendque Pampbile dit r En territ! j’ai grade mu le d!-CiflWir À mon peu l’accouchement de Maillon!!! o à: laenfin que j’ai de ne le par reprendre. &th je une.dru" la par]: quej’ni donnât, (713 ferai ce que je doit.Je ne (ai pas fi quelqu’un pourra goûter ce feus-là,

- .’ I . a pour

L’HECYRE. 373P A M P H r L E. q

Quoi, ma mere quitter (a malien? que cela ne (oit pas, je vous prie.

L A c H E s.Pourquoi non ? °

P A M p H r L n.Parce que je fuis encore incertain de ce que

je pourrai faire à l’égard de ma femme.

L A c H E s.Eh que voudriezovous faire, que la repren-

dre 2

PAMPHILB. bar.En venté j’en ai grande envie , 8c j’ai bien de

la peine à m’en empêcher. Cependant je nechangerai rien dans ma refolution; 8c je fuivraijufqu’au bout ce que je croi le plus utile. haut.Je fuis perfuadé que le feul moyen de les rendrebonnes amie: , c’elt que je ne la reprenne pas.

L A c H B s.Encore n’en lavez-vous rien ; mais il vous

importe peu qu’elles foient amies ou ennemiesquand

pour moi je le trouve entieremenz oppofe’ au carac-tere de Pomphile.

ro. Non IINUAII mon cons r Hum] f7:ne changent n’en ripa "Marion. Terme: s’en: déja fer-vi du verbe miment dans le même leus, Andr. 11.3.ne: tu en mufle mimai: bu qufuù, vous ne diminue-nt. rien , pour vous ne changent. rit".

r2. N l s c r A a.) Encan n’en firme-vu" rien. La.thé: encherit encore fur ce que fan fils vieil! de direque fa mere 6c (à femme feront bonnes amies lors jqu’elles ne (e feront plus rien , ô; qu’elles ne denim-reront plus enfemble. Ce bon- homme fait une fa-rire de ces femmes, 6: il répond avec aigreur , on;un ne [nm-nul: fi ramon viendrez. à bout pt Il. Il.me nullement nœÆüre de corriger ce paillage- ’

A a 3 14. en a.

374 HECYRÀ.amenda hac ahierir: adiaja [ne naïf! adolefien-

radis:E media que»: extedera e]. paflnma ne: jam

fabula i.r5 strmu’, Pamphile, ferrer, arque anus:

Set! videz; Phidippum par temple: egredl. auda-

mur. ia n M A a qu r. s.14.1’01’IIII0 Nos Jus YAIULA courre.

à; ] En un me! . Pomphile , "un ne [impur plus En"a faire la fait: d’un tout: : Ce paflage m’a mû-iours plû extrêmement : il et? beau fans être diflî-cile : cependant des gens fort imans s’y font nom-p21. Mon pue étoit pour le feus que j’ai M.

Goya

ËthàËÊÊÊÊËÊBËÊË

ACTUS QUARTUS.S C E N A HI.

PHIDJPPUS. LACHES.PAMPHILUS.P H I D I P P U S.

T165 grecque edepvl fun; intrus , Philumena,Graviter quidam. nant 12ml: ab: te faflam

efl turpiter :Etfi tiÏhuufir e11 de hac re, mater que te im-

a:Huit: ne" un; efl. -

. LACHE&- 1 opportun) te mibi,5 l’hidippe, in ipfi tampon aflmdù. I

. . . ’ . , PH -

UHECYRE y;quand celle-ci s’en fera allée. Les gens de notreâge ne plaifent point du tout à la jeuneiTe, 8: ilcfl iuftc que nous nous en allions; en un mot ,Pamphîie , nous ne femmes plus bons qu’à fairele fujet d’un conte , Il y avoit autnfbi: un bon»homme a une banne-fermai. Mais je voi Phidippequi (on de chez. lui fort à propos , approchons.

Gap: avoit en la même gent-ée avant lui ; mais Do-u: les avoit prévenus l’un a: l’aune, car 11cm: pre-mier qui a donné cette explication àcepaflage. Voi.ci fes termes : Sema niqua un: tu: du ami" , tu,ofiu jouit, capa: indican, à humique»: huma f4-inhuma; roumis, final a": MW, M initia» fi-

au. .ËŒÊÆËË u AAC T E QUATRIÈME

SCENEI.uPHxnlrpn. LACHIS.

PAMPHILE. .

à

P a 1 n 1 r r n.N vcdté, Philumcne , je fuie aufiî en co-lere contre vous , 8c bien fort, car vous

avez fait là une choie très-malhonnête; il chvrai que c’efi votre mer: qui en ch caufc, 8cqui vous y a portée; mais pour elle, elle n’apointd’exc. ure.

L A c H 1; s.Phidippc , je vous igname fort à pro-

os. « .p A34 YHE

ID

376 H E C Y R A.1’ H I D I P 1’ U S.

quid a]? I

P A M P H I L U S.944M refpondeba hi: z au: que 1mm ln; 4p-

rial»!

L A C H E S.Dia flic , ru: comeflumm bina Soflratam .--Ne revereatur, minus jam quo redent daman.

P H I D I P P U S.

- i ah,Nullam de bi: "bu: chipa»; commgruit tua .-A Myrrhina bac jam mm axer: mana 01711134.

P A M P H l L U S.Mutatia fit.

P H I D I P P U S.au no: perturba: , Latin.P A M P H I L U S.

Dam ne mimant , turban: par" , quàm 12e-Jim.

’ P H I-R E M A R Q0 E S.6. Avr «un !ACTo une APIIÏAHÏ] E:

nmmntyounapicgarder la furet! Ce Vers cf! corrom-pu , car Pampbilc dit le contraire de ce qu’ildoit di-re , s’il dit , Et comme»: fourmi je [tu daim" «la?ce n’efi nullement fa pcnfe’e; au lieu dupai-m. quilignifie je drrlargrai , il faut lire opniam, j: camard.comme dans les anciennes éditions. ,

7. 0.x c r l x. x 1.] Afin que mm fille (n. J’ai fui-vî ici la remarque de Doua: qui nous avertit que L4.thé: a; politefle 6c par tendreflè dit filin. Blond: unqui i! un quji dia: commuifilù, 0 bene nm Sacrum[cd Snjlmnn.

x I. M u 1- Aï ï o r r 1.] Voici du daignant. M.Ça)" croyoit que ces mors, mai. fit . avoient étécuits à la marge pu quelque Savant qui faifoit w-

v le

L’HECYRE. 377P H r n r P p 5.

Qu’y a t-il?

P A M p H r r. a.Que leur vai- je répondre? 8C comment

pourrai je garder le lecret?L A c H n s.

Afin que notre fille n’ait plus de peine à re-venir chez nous, dites-lui que Sofirata s’en vademeurer à la campagne.

P H r D r p p r.Ah, votre femme n’a point eu de tort en

toute cette afiàire, tout leu-ml cil venu de lamienne.

P A u p H r r. a.Voici du changement.

4 P H r D r p p E.C’elt elle qui nous brouille tous, Lachès.

PAMpHrLE. lm.Pourvû que je ne fois point obligé de la re-

prendre , qu’ils fe brou1llcnt tous tant qu’illeur plaira.

P H I-

re remarque En ce Vers : .A Myrrbina bu fun: me.un": nana 0min. Tout le mal t]! 110m de me femme 5pour dire que ce n’e’roir plus Sojlrara qu’on acculoit ,

mais Mmlmu : a: lur ce prerextc, ce Criiique pré-tend que ce Vers. Mura" fi: , «a au perturba: . La-et», doit être reierre’tour entier. Mais je luis perlim-déc qu’il (e trompe; car non feulement Don: re-connoir ce Vers , non feulement il cil d ms les ma-nufcrirs . mais ce qui elt encore plus confiderublez,c’efl que le Vers fuivanr preîuppole neceflairemenrce-luilà; car turban par" qui» 11mm . qu’il: le brouillenttu: un: qu’il leur plaira, a été fait m.«niieiremenr fur ce"perturba: un , Lacbe. r’tfl elle qui mm brouille tous , L4-dm, a: y a un lenfible rapporr. Ce n’eIOiIdoncpat[à la critique qu’il falloit faire; il falloir feulement

q A a 5 avet-

u

20

15

3o HECYRAP H I D I P P U S.

Ego, Pamphile , zflè inter ne: , fififl’i pittfl ,Afinitarem hum: jam purpura») vola .-Si): :11, ut aliter ma fiat fintenria,nitrifia: plenum.

P A M P H I L U S.finjir pepriflê. octidi.

L A C H E S.Parrain? quem fuerum!

1’ il I D I P P U S.nana efi nabi: mp0: .-

Nam abduéîa à nabis przgnanr fana! filin ,Neque fuijjè pregnamem flinguât?) ont: hum

jam riiem.L A C H E S.

Ben: , ira me Dii amant , nantie: .- a gim-du

Nàtum film)! , a tibi i114»; filma, [cd quid

malieri: xlïrorem hala: r au: quibus "tamtam mariâtes fNome hoc relata: tamdiu? flaquera jatis, K594421771 un mihi widetur faille)» prao), prolo-

un

q P H I D I P P U S.Non riôi illudfat’ium minus plant, qui»; mi-hi, Latins.

P A MaREMARQUES.

avertir que c’en Pmphil: , a: non pas Midi": , quidit , matie fit , miel du Magma: , comme le l aimarqué dans cette édition.

16. Accu": ,1":ou Veut n’eut. yl?)prendra votre enfant. ou! à Pampbilt qu’il parle . 8:non pas à bicha. Par le. Droit , les enfans milesne: dans le mariage, (emmiellions le pue.

’ :5. Hou

L’HECYRE. 379P H r D I P P a.

Je iouhaite allurémenr que l’alliance qui citentrerions, loir fermeëcdurable. Mais li vousêtes dans d’autres fentimens, vous n’avez. qu’a

prendre votre entant.PAMPH111.64:.

je fuis perdu l il a découvert qu’elle a ac-couché.

L A c H s s.Son enfant? 8c quel enfant?

P H r D r p p a.Il nous eft ne un petit-fils; quand ma fille

forcir de chez vous , elle étoit grolle, 8: jen’en ai jamais rien m qu’aujourd’hui.

L A c H 1-: s.En verité vous me donnez là une bonne

nouvelle; je fuis ravi qu’il nous foit ne unpetit-fils, 8c que Philumene foir heureuiementaccomhée. Mais quelle efpece de femme avez-vous donc P 8c quelle hu neur et! la tienne?falloir-il nous tenir cela caché il long-temps?je ne iaurors dire combien je trouve ce proce-dé-là mauvais.

P H r n r p p a. .Je n’en fuis pas plus content que vous,chès.

PAM-

as. Non un r Inn) vireton MINI]:tzacn-r (une un r , LacunL] je in: fait

chu :0!!!"qu un , Lachèr. Voila une façon de par-1er ion finguliere . am Aaron ne unanplnirpn: main: qu’àmi; pour dire, elle un: déplait moimqn’n mai. Il fautioindrc le un avec plut! , a: un: plant dl pour dxjpticn -,comme dans l’Anlrüm nm: in dflimih [un tumulte ,

pour

30

35

33° HECYRA.P A M P H I L U S.

Etiamfi dudum fuemt ambiguum bac mihi,’Hum: mm :fl , mm mm confequitur alitant:

par.

L A C H E 8.Nullu tiôi, Pamphile, hic jam enfiellait: :13.

P A M P H I L U S.Prrii.

L A C H E S.buna vider: [apr optabamu: lien: ,

Cùm ex te :fln aliquis, qui» appellerez Forum.limait, haha grutier» Diir.

P A M P H 1 L U S.nullu’ fun).

L A C H E S.Redus uxorem, un mali Moorjuri ruilai.

PAMPH-ILlUS.Pater, fi ex me i114 filma: valiez fibi,Au: f: cf]: mecum implant, finis terra fric,Non me du»; halent , quad celaflè intellego.

Hum

nenanqoespour infant tu» dépitant argumenta. Il efl vrai que cepafiage de l’HeGjn en beaucoup. lus hardi , 6: je neconfeillerois jamais a perfonue e l’imiter.

:7. Noue NON est , cru une cous e-au: r ru l A r.r "un PUII.] Mai: pnflnrmm iln’y a plus lieu de Mm. Gel! une ironie de Pa-pbile , qui dit.que puifquePhiluaune a un fils dont il n’eflpas le pere, il ne doit pas balancer à la reprendre,qu’il ne faut pas manquer un fi beau coup, &qu’ily a trop de gain a faire , puifque tout a la fois onaura la mere a; l’enfant. Et c’efl . comme Don-tl’a remarque , une mctaphore empruntée des bêles.

qui

L’HECYRE. 38rP A M p H r L e 54:.

fêtois tantôt incertain de ce que je devoisfaire ; mais préfentement il n’y a plus lieu debalancer, puifqu’elle elliuivie d’un cnfantdontje ne fuis pas le pere.

L A c H n s.A préfent, Pamphile , vous ne devez plus

hefiter.- P A M n H r 1. B.

Je fuis au defefpoir!L A c H a s.

Nous avons (cuvent fouhaité de vous voirpere; ce bonheur nous cil: arrivé , 8c j’enrends graces aux Dieux.

PAMpHanbar.Je fuis mort!

L A c H n s.Reprenez votre femme , 8c ne vous oppo-

fez point a ce que je fouhaite;P A M P H r r. E.

Mon pere , fi elle étoit bien aife d’être mafemme , je fuis fût qu’elle ne m’auroit pascaché fa grofiefie, commeellea fait. Mainte-

nant

qui fc vendent plus cher quand elles (ont finivies deleurs petits. C’efi pour oi auffi Terme a mis lemot unfequitur , qui cil e propre terme dont on lefer: en parlant des bêtes. Mnopbeu à puantes, quea mon moflant», marron [quantum

19. Hume v r on u s le: o!TAlAIIUSa r n 14.] Nm mon: [burinai [mhuitfde ou" mir pur.lly a dans le Latin. Nm dcfirionr feuillu: de voir lain" a. il admit de pour quelqu’un qui Will uppdütfiopan. Mais cela ne fait pas un agréable effet en noone Langue, a: ne peut y être fondera

43. 0.0 I Il

4o

4S

33; HECYRA;Nm; , à»! situ 41:":an cf]: à me animant

[enliant ,flaque convexturum inter no: poflluc arbitrer ,and)» ab rem rndutamr

L A C H E S.mater quodjuajît fila,

Adolrfimr malin fait. mirandumn id efl tCmfm’ te pofle repaire allant mulierem ,au carra: culpa? a» quia nm delinquunt wi-

n fP H I D I P P U S.

7419m: vider: , Laclx , a tu , Pampbik:Remiflbfkopu’ fit nabis, an reduflâ donna» :

anr quid fada: , in manu non efl mu.Neutm in r: nabi: difiîmlms à me en).Sel guidfaciemu: puera!

L A C H E S.. ridictdë rogax.

â’ÜÏIIqlfill figurant çfl, huit Midas , 11mm fii-æt ,

Ut alarma infirma.P A M P H I L U S.

quem ipfe neglexit pater,

Ego 414m f - L .4-.R E M A R Q U E S.

48. Quart 1 un 10:61.1!!! rrrnx.) Qui.je nourrirai un raja»; que le pas "du: a Muni!Dom. ou plûlÔI le (aux Doua: . nuque en Cd en-drnil une diffèrent: leçon qui change endeuillent"):le (un. La voici .- que!!! UNI: 1031m!) . "tu. [fifi aulieu de Mi, a: par. dt un vocatif; au, un po-n, il "nm-nui a tuf-t qui la sur: mima l 161ml".ni? Quelques Critiques fe (hm declam pour cette et;plieaxion . mais elle tu: panoit infoûtenablc en tou-

-, tu

L’HECYRE. 383mut donc puifqu’elle ne m’aime plus, 8(unje ne croi pas que deformais nous pullîons vi-vre bien enfemblc , pourquoi voudriez-vous

- que je la reprifie?L A c H a s.

C’clt une jeune perfonuc qui a fait ce quefa mcrc lui a confelllé ; cela efl-ll étonnant?croyez-vous pouvoir trouver une femme quine talle point de fautes? cil-ce que les hommesn’en font point?

P H r D r p p E.Oça , Lachès, 8c vous , Pamphilc, avifez

enfemble fi vous devez la repudier, oufivousvoulez la reprendre: je ne uis pas empêcherles lottlfes de ma femme; e mon côté vousne trouverez aucune difiiculté , quelque partique vous preniez. Mais que ferons nous del’enfant ?

L A c n r. s.Quelle demande! quelque chofe qui arrive,

il faut enfin que vous lui rendiez fon fils , 8cquenous nourriflions un enfant qui nous ap-partlent.

’PANPRILIËM.Quoi , je nourrirai un enfant que le pere

même a abandonné?L A-

res manierez: Et quoî?(yarce qu’une mere aura aban-donné (on enfant, ce en un luiet legitime au par:de refinfer de le nourrir! ce]: dl effroyable. a: en-tierement oppole’ à la nature : d’ailleurs Loch): n’a-voir qu’à dire à (on fils , on" femme n’a daimen alfa: qu’il taf: du muni: traitement: qu’elle "faitde on". Le fcns que i’aî fizîvi en affinement le feu!verimble. il dl plein depuflîon, 6: failparfaxemeutremit le malheureux en: ou l’amphi]: fe "OUVOÎC

talait. 49. Qu r a

50

55

65

384 H E C Y R A.I. A C H E 6’.

quid dixti ? e170 ,an non aluna: , Pampbile rProdemus, qtufa, potin: 2 que Inc ameutiez

e11!

Enimvera parfin jam taure mm quemNam cogi: en , que nele , ne prefeme hac la-

quar.Ignarum cenfè: marum Iatramarum eflî me .9

dut, quid Il: id, quad jolicitm ad hune mo-dum ï

Prima»; han: 146i dixti eaufizm , te proyertua»;

Matrem non pofje habere Ivan uxorem demi;Pollieila efl ea , je camejfuram ex 1476m.Nana , poflquam ademtam harle quogue tibi

eaajam vides , IPaer quia clam te efl "aux, mafia: alteram es:Erras, mi animi me efle igname); putax.Aliquando tandem [me animum ut adjura:

11mm , .flâna longum [patium amandi arnica»; tibi de-

di l . .51mm", que: fècifii in eam ,quàm anime quetuli !

Egi arque arawi tecum, axorem a! datera .-Tempm dixi ejfe: impulfu duxifli mu.flua mm , oblecums mihi, ficifli Il! deeuerat:Nuna anima»: rarfiem ad "matricera indnxri

une!» ; vl Guin E M A n qu a s.

49. Q1: r n n r xr r l] Q5: Jim-venu I L455: n’apas bien entendu ce que Pam’bilevlent de dire, 1m

A. . ni

LfH E C Y a E. 3g,L A c H 1-: s.

Que ditesvvous? Quoi donc, cil-ce que nousne l’éleverons pas , mon fils? l’expoferonænou;

plutôt, je vous prie? quelle extravagance ell-ce la P ho enfin je ne puis plus me taire ,8c vous me forcez à dire devant Plndippe descliofes que je voudrois cacher. Croyez-vousque j’ignore le fujet de vos larmes , 8: doùvient le trouble ou je vous voi? Premiere-ment, dès que vous avez Voulu nous donnercette belle excufe , qu’à (2?.qu de votre merevous ne pouviez avoir Cette femme chez vous;votre mere vous a auliî-tôt promis de vousquitter la maifon. 1A cette heure que vousvoyez que cette excufe vous dl ôtée, vous entrouvez une autre ;A c’efl qu’il vous cil ne unfils fans qu’on vous air rien du de cette grol-felTe. Vous vous trompez, fi vous croyez queje ne facho pas ce qui le palle dans votre cœur.Combien de temps ai. je lbulfertque vous cuf-fiez une Maîtrefle, afin que cette complaifan-ce vous obligeât enfin à penfer au mari-age?Avec quelle bonté ai-je fupporté les dépenfesque vous avez faires pour elle? je me fuis tour-rmente , j’ai employé les prieres auprès de vous,

afin de vous porter à vous marier ; je vous airemontré qu’il étoit temps de vous ret2rer deces débauches : enfin vous avez pris une lemme,&en m’oberllant vous avez fait votre devoir.Aujourdlhui vous. vous rengagez avec cette

” cre-iffc engluât par". C’efil pourquoi il demande ce qu’ildu , car il peut avoir été trompe par la pronuncia-

lion. s "Tenu tu. Il ABb ’I ses. Cu:

386 H E C Y R A2Gui tu obfècums, fais hui: ad» injuriant;Nam in «videra virant le revolutum denuo

7° Vider: efle.

P A M P H I I. U S.-mene 3

I. A C H E S.1e ipfum .- a finis iujurlam,

631mm fiugi: fulfa: najas ad difcordiam’,Ut mm dia mon , reflet» En; du» a6: narrio-

7.187 I! : .seufitque aden axer. mon ei naja alia que

fuit, r94147220501": ab: te alun) a?

P H I D I I’ P U S.plane hi: drainer, mon id efl.

P A M P H l L U S.75 D460 jusjurandum nibil eflè ifiorum tiâi.

L A c il E S.

I a5,Redus uxarem : au: Wmobrem mm apusfit , (de.P A M P H I L U à. I

Non efl nunc temples.L A C H Ë S.

puerum accipia: , mm: i: quidamIn palpa mm efl .- pofi de marre videra.

a e M A a QI; à s.68. Cu! ru ensacurusJ Et e’efl par filinf:

pinyin: que &e. Ce hon homme croit que cleR Bac-du: qui porte Pamphile à chaire: fi femme pour être,

feule maurelle de Ton cœur. . ..72.T1815u nunc cuu au: u Audra-

x r s.] afin que ne Page plu: pour requin de Je!mm.

L’HECYRE. 387créature, & ciell par fes infpiratiohs que vousfaires le plus grand de tous les alîronrsà votrefemme. Ne vous défendez point, car je con-nois très-bien que vous voila replongé dans v0:tre premier tram de vie.

P A M P H I r. a.Moi; mon pere?

L A c H n s.Oui vous-même; 8c ciel! une grande injuf-

tice que vous faites, d’aller inventer des pré-textes pour vous feparer de votre femme,afin que ne l’ayant plus pour témoin de vosmêlions , Vous puifliez vivre avec cette coquine.Et enfin vorre femme l’a fort bien vû ; carque] autre fujet auroit-elle eu de quitter votremalfon,’ A

. A ,.PHxn1pPE.Il a deviné; au cela même.

P A M p H x 1. E. .I Je fuis prêt de vous jurer qu’il n’elt rien de

tout cela. aL a c H h 3.. k IReprenez donc votre femme , ou dites cequi vous en empêche. A

P A M r r z a.Il n’efi pas teins préfente’ment.

p L A c H E s.I Prenez donc votre fils, car pour lui il n’enpeut mais ; après cela nousvfongerons à la linere.

. . A.M-fions. Dura! remarque que Lachê: dit. pour 15min. nevoulant pas dire objlacle. 8e voulant louer la douceurbé la triodefiie de Cttlc femme, qui auroit vû le dé-reglemene de [on mari. lans rien faire pourl’empë-cher. un"; cf! [ne aux" madefia, dit-ü, quantifia»:reflux noir iritpclüricem appelle: fuir.

ab a. Cs- 5!-

85

90

H

388 H E C Y .R A;P A M P H I L U S.

Omnibus marli: mifir jam .- ne: , quid aga»)

ne: 4To1 nant me rebuâ miferum toncludit pater.A5150 hlm *, [mafflu (panda promawo pamm.Nam pnerum mjuflu , inde, non tallent mec,ijrrzim m ca ra à)» n mibi adjutrix jo-

uas. U , .L A C H E S. Arugis]: 1mn, me quidquam uni "finaude: mi-

l. ’ , 9 4Nm» tibi videur efl: apudfifi! fim: vParton, l’hidzppe, mihi «de, 1go clam.

.I’HIDII’I’US.’ ’ I mnxumë.’m mirant fait uxor, hac: 4g" tulit:

Amant militera: fun: , non facile [un ferlait.Propterea [au ira efl .- mm ipja narra-vit mi.

bi: Id ego prnflme hoc Iibi nvleèam divers: r ïNeque ci credelmm primo. nunc verlan nib"Nana omnino abhorrera" animum hui: vida à

4:14pm. » -- - " - L A C H E S.

94413 ergo agar): , l’hidipj-e 3 quid da: renfilî?

. ; PHI-REMAnqvns.-;" 8;. Sill] Laifizrlefaîn. Cemoteflîciunemc-mec. (affin. le (un, je le [nanti 1mn punira On a crû.AnmÏi que Lamé: djfoir. Inifipnm’, comme fiPhidipPale Manoir pour l’empêcher de fe icucrlïut, Pamphilt.Le premier fans me pamît plus naxuxcln ,’.7 89. NAM IPAA NA! RAVI!" u4rlÏ.] ("auf mm nu Pal dit. ’ En du fa femme lui avoit dit,

.. , ’ "W nqu’ellc’

-z.., 1

n x a»?

L’H E C Y R E. 3?9P A M r» H I L z.

’ Je fuis malheureux en toutes façons , 8c Jene fai ce que je dois faire; mon pore me pref-fc par tant de bonnes raifons, que je n’ai rienà lui répondra. Je m’en vai, puifquc j’avan-ce fi peu en me tenant ici. Je croi qu’ils n’é-leveront pas cet enfant fans que je l’ordonne ,fur tout puifquc ma belle-mue cit pour moi.

L A c H n s. ,Vous vous enfuyez? ho , ho, 8c vous ne

répondez rien de politif. Ne vous fernble-t-ilpas qu’il ait perdu le fens? LaiiÏez-le faire.Phidippe , donnez-moi l’enfant, j’en aurai foin.

P a r n x p r» a.Fort bien. Il n’ell pas étonnant que fa fem-

me ait été choquée de ce déreglement. Lesfemmes font difficiles fur ce chapitre , 8: nepardonnent pas volontiers ces fortes d’aflionts.Voila d’où vient fa colere; car ma femme mel’a dit; 8: je n’ai pas voulu vous le dire devantPamphile; d’abord j’avois dela peineà le croi-re , mais préfentement cela cit clair , car je voiqu’il a l’efprit tout-à-fait éloigné du manage.

L A c H E s.Que ferai-je donc , Phidippe P quel confeil

me donnez-vous?P H 1-

qu’elle ne pouvoir foufl’rir que (a fille fût mariée han

homme qui avoit des mairrelleskqui miroit les nuitshors de chez lui. J5. lIl. En». V1. 2;. à: lebonhomme cil perfuade’ que (a femme ne parloitainfi qu’après (a fille qui s’en étoit plainte. Voilapourquoi il affure ici que (a femme le lui adir. Ce:-le remarque cit de Douar.

i Bb a 1°). S: a

lii’ .

9S

39° HECYRA.’P H I D I P P U S.

and agas? meretricem han: primùm «deum»;

renfla .- lOremur .- accufimu: grooms ; dmiqueMinium!" , fi mm illo babuerit rem pales.

L A C H E S.Furia": , ut mon". puer , du ou": ad Bambi-

dem han; tVicinam mflram : but won 1105i: mais.Et te on pana, in bac ra adjurer fi: ruilai.

PHIDIPPUS.

l ab,100 Sam dudit»; dixi , idemque 711015 dico, Latin,Maure afinitatem hum: inter ne: vola ,si alla mode cfl Il! pofit ; quad [fera fin.sa! oin’ adejje me mm , du": (fion; tournai: t

L A C Il E S.Inn un obi. cliquant puera natrium pour.

nomaaqunstu. Su: in: un An a si l un nua aux I s-

14): cornu; 1 3.] Mai: ramifia. un: Wjefuflèprofil): quand 1mn lui parlerez? C’efi pour dire , manmm ne uaçdriœynr,.b’c. à: il y a la unebienfeance mer-veilleufe; car en efl’et la bienleance ne fouiroit pas quePliiiippz parlât à une créature qu’il foupçonnoit de ic-nir la place de la fille auprès de Pamphrle. Et c’cfl ceque Daim! avoit fort bien vû; car il dit. Km: firlnl.tu fun: perfimiz congruentil, mon fuma» manne banner"tamtam demi: , v mm au». fixa" a: en»! pliiez filin [tumura fnmacimmtnr. ,, Le Poëre a fort bien confer-.,, vé la bienieance des canaques . car l’honnêteté

’ ,, vouloitACTUS

L’HECYRE. 39rP H 1 n I P n a.

Cc que vous ferez? je fuis d’avis que nous al-lions trouver cette créature qui débauche votrefils ; que nous la prenions de douceur; que nousnous plaignions d’elle , 8c qu’enfin nous la mena-

cions , fi elle a jamais aucun commerce avec lui.

- L A c H a s.Je ferai ce que vous me confeillez. Hola ,allez vîtc chez cette Bacchis, qui demeure iciprès de nous; 8c la priez de ma part de venirjufques ici. Je vous prie aufli, Phidippe, dem’aider en cette affaire.

P H r D r n r. a.Ha,Lachès , je vousl’ai déja dit , 8c je vous

le redis encore, je fouhaite que notre alliancedure toujours , s’il cit poffible , comme jel’efpere. Mais voudriez-vous que je fufle pré.font quand vous lui parlerez?

L A c H E s.Vous avez raifon , allez-vousven , sa cher.

chez une Nourrice pour notre enfant.

,, vouloir que le pere de la fille donnât l’avis de,, parler à cette Courtifane . mais elle ne vouloit.. pas qu’il lui parlât luimêrne , 6c qu’il entrât en,, couvai-arion avec la Maîtrefl’e de Ton gendre.C’en pourquoi, ajoute le même Dura: , ce Ver;Vrfiu? modifient!!! P CR prononcé par Phüi po avecun virage refrogne’ , 5: d’un homme qui re fe 5 cequi oblige LachË! de lui dire de s’en aller faire au.ne choie. Melun pronummvm’: fi "niant: (r impu-tant: hac valut dime accalmir Philippin» . qunji un a.Ponant "neuf: [murmura muta: fer-toutim Ldtbfl,è"1:34; (Il!) in [mentionna aigrira ni.

Bb 4 ACTE

BAÇCHIS. LACHES. DUÆ dN-CILLÆ BACCHIDIS.

B A C C H I S. .N On hac de nihilo çfl , quad Ladies me nunc:

conventam ejfi tapait:Nez pal me maltant fallu , quin , quadfujpi-

car, fit quad valu.L A C H E S.

Vidrndum le]! , ne minur prapter iram banc im-putant, quàm pajfiem ; ’

Au: ne quid faciam plus , quad pafl me mimafeu]: [arias fit :

Aggrediar. Bannis, jalonB A C C H I S.

Salve, Luther.I. .4-

REMARQUES;On avoit fart de cette Scene le commencement

du cinquième Aâc; mais on s’était trompé : Lahr’ndemeure fin le The’atre pour attendre Bath: ; celacit fi fcnfible. qu’il n’efi pas befoin de preuves. onverra le Theatre vuide à la fin de la cinquième Sce-ne. qui en la fin de cet Acte.

3. VIDZNDUM ISÏ NI MINUS 21091111 a au un": r un: un, (7:4 Ilfautquejtpnn-a: bien garde que la caler: où je faim m’mpiclu. Il faut

- ’ bien

4-4

L’HECYREN 393finis 43.2.? à’èh’fî-ffwyz fifi-433i?! 94’; il? gifl’lfi 2&1.

. . v. , ..»... .... ç i...«dupamxammmmmhmmmmmm

ACTE QUATRIÈME.S C E N E 1V.

BACCHIS. LACHES. Deux Sen-VANTES DE BACCHxs.

BACCHIS.E n’ell pas pour rien que Lachès fou-

. haire de me parler , 8c je fuis bien trom-pce li je ne devine à peu près ce qu’il me

veut. - L A c H a s.Il faut que je prenne bien garde que la co-

lcre ou je fuis ne m’empêche d’obtenir ce que

je veux de cette Bacclns , ou que 1e ne faillerien de trop , &dontje puilTe me repentir dansla fuite. je vais l’aborder. Bonjour, Bacchis.

B A c c H x s.Bonjour, Monlieur.

L A.

bien remarquer ici l’adrelTe de Tmnce. Comme ilvoyoit bien qu’il n’était pas vraifi-mblable, qu’un pet:

pût traiter avec douceur une Cfc’JlurC qu’il croyoitqui debauchoix lbn fils , il a foin d’avenir des rai-ions qui l’obligent d’en de: ninfi . afin qu’on ne puilTe

pas l’aCCuler d’avoir fait une faute contre le canâte-re. Don-3: : quia non en: vergfimil: l’imam uflè pain».memrici innrrurbanri , midi! rationna Sam: , un axa:minât , m vident!" pnfinn mutila non cfli finaux.

Bb s 9. N lm

10

394 HECYRA.L A C H E S.

credo , «kapo! te nonnihil mirari , hurlais,and fit , quajlropter n but fora: panama wo-

mre fifi.B A C C H I S.

Ego pal quaqm cria»; timida film, qui"): unitmihi in mente»; , que jim ,

Ne nome» mihi quafli obflet apud u. Mm mo-les facile fluor.

L A C H B S.si mm (liai: , nihil tilii efl à me peridi , mu-

lier : mm514m mate en [nm ut mm fiat percuta mihi ig-

nofii 45mm :97440

REMAnqvna9. NAM nous rAcan rua-01.10" à «la

prèi je n’aurai Pa: de peint à mm: faire mir que je fui:à couva: de toutnprocbe. En notre Langue. une Cout-rilàne qui diroit. mm: fm’l: inter , nous paraîtroitridicule; nous femmes accoûmmezà prendre une fem-me debauche’e pour une crearurc qui a loures louesde dcfauls. Dans ce caraâere de Bm-chù, Terme: n’apourtant rien fait contre la vraifcmblancc; touxeslesCourtifanes ne (ont pas également méchantes , 6: ily en peut avoir qui malgré leur dercglcmcnt , nelaineur pas de le tenir dans les regles de la Morale.

n.]1iu ITATI 1A s nm] fiefs") deiadnm unâge. Il v cm dire qu’il (e rendraàla Milan . 5C qu’il n’au-

ra comzc elle auCun de tous lesemponemens quelcs pues ont d’ordinaire dans ces lorres d’occnfions.où ils ne veulent rien examiner . 8c ou ils filmentaVLHQIEmeiit tout ce que la palfion leur luggcre.

Ut son srer PECCAIo "un icuorcr1.7 ou u M ] duquel Il n’efl par Pardonnable d; flaire duflua". Beaucoup de Savans le (on: trompez fur Cc.me: p.14", qu’ils enrichit avec muai, comme liât:-

(on

-4-

.L’HE CY RE. 39;L Il c H a s.

Je croi en verité que vous êtes un peu enpeine de ce qui peut m’avoir oblige à vousenvoyer prier de venir ici.

B A c c H x s.Non feulement j’en fuis en peine , mais quand

je fais reflexion fur ce que je fuis , je tremble quela vie que je mene ne me nuife dans votre efprit;car àcelnprès ie pourrai facilement vous fairevoir que Je fuis à couvert de tout reproche.

L A c H a s.Si cela efl,vous n’avez. rienà craindre; carie

fuis deja dans un âge auquel il n’eli pas pardonna-lc de faire des taures: e’efi pourquoi aufii je

prends

toit un dmif, 6: comme (î puma alibi tenoit Houdel’Aoriflc Grec immun-m’aura. Ils ont fonde celen-riment lur deux palu es. l’un de Chenu, 8c l’autrede ÉLIMÜIÏHL Celui à: Clam; elÏ de l’Oraifon con-tre Rillllfl. 9a. "un Minibus a]? difirrli: (:- magna r4-rio, tu»: une "au par" amer. au "un nulle mais,n52 fallu exigu [au Voici celui de Qgtxnrtliu, dansle fixie’me Livre .- Sari pua julien» fait" (7 in que»:Il!!!" babilan! animipoflel perdurere , que diffa fltndum(r irafinrdum cjfit, urina fait. Mais ces deux palla-gos ont été fort mal expliquez. car qui pourroit ia-mais s’imaginer que l’on eut pû dire en Latin "a:[dans fia! pour nife fui . "un: fa. pour mlvi,4:54! [in Pour «(me Cela feroit pourtant, fi cequeces Savrns ont dit , devoit être reçu. Ils n’ont faitcette faute que pour n’avoir pas pris garde que laconfiruâion de ce Vers de Terme doit être fait: decette manicre. Na! a]! quem 1»th iszëi percale. ,,ll., n’ait pas iufle que l’on me pardonne , la firme,, (un: faire.u puma en un nbLllif ablnlu pourfipeccant» i me fumât. il en CR de même dans Cm1;

1C)

ir’l

39.5 -HECYRA.57m magir , 0mm: res mutins ne temerë 1.461.471)

4mm: :Nam , [t id mm: fini: , [affamez a: , 1mm:

quad par ejl face";maigri? oflêrre injuriant tibi me , immermti, ,

znlquom efl.

B A C C H I S.1:7! magna «aller gratin de hac n quam 2172i ha-

6mm. mm quiPaf! fnflam injuriam expurge: , mihi paru»:

profit.8d quid Ifihuc efl P

L A C H E 6’.meurt; renfla: filin»: ad te Pamphilum.

B A C C H I S.ah !

L A C H E S.si»: ditam. uxorem banc prix" que": duxit,

vqflrum amarem pertuli.Man: : nondum etiam dixi , id quad mini.

7114715 bic uxorem baba; .-

chre clin»: firmiarem tibi , dam canfulmdilampa: efl.

Nana maque in: hoc anima tri: 4mm» , flaquepal adam afin Mate tu.

B A C-R E M A L (LU E s.

84 dans Quintilien , mi nulle 71min errata, e’elÏ-îl dire ,[Ë erratum furie. "a: fiant» finit. fluo dira: , c’efl’Pour qui n au; Cette remarque ne fait rien pourla traduaion, mais elle d! importante pour Village

de la Langue Latine. -ISLMANI: NONDUH ITIIN DIX! ID QUDDv o r. u 1.] animiez, je n’aipu (mon dit ce, in. L4-

chè: dit cela fur ce qu’il voir que 8441M: veut l’ar-

rêter pour parler. Don» dit. vip!!!" [mm tardélange

L’HECYRE. 391prends gardcàmoi de plus près, afin que je netalle rien à la legere.Si,comme vous le dites,vousavez toûj0urs agi comme les perfonnes qui ontde l’honnêteté doivent faire; ou que vous ayezdefiein d’en ufer ainfi préfentement, il feroit mal-honnête à moi de vous chagriner; 6c je ferois in-’jolie de vous faire de la peine fans aucun fujct. ,

- B A c c H r s. jEn verite’ je vous fuis très-obligée de ces

bons fentimens; car les fatisfaétions qu’onnous fait après nous avoir rendu quelque dé-plaifir, ne nous guerilïent de rien. Mais quevoulez-vous de moi?- h

"’LAcHss.[Vous recevez mon fils chez vous...a B’ÀCCHIs.

. Ah! .. i .i L "A c H 1-: s. A ,[aillez-moi achever 3 avant qu’il eût une

femme, j’ai fouffert votre amour. * Atten-dez , je n’ai pas encore dit ce que je veux vous vdire. Préfentement il cit marié; pendant qu’ilcit encore temps, longez à chercher un autreAmant qui vous foit plus alluré: car Pamphilene vous aimera pas toujours , 8c vous ne ferezpas toûjours à l’âge où vous êtes.

l , v B A c;’ * Il vair qu’elle’vmr patin.

langé taquine»: interpellai valu; refluanfuu menuisât.

10. Qunxx ALruu 11:1 FXIMIOISK.]Songez à chenhrr un autre ululant. guru: cil le Pro-pre terme dont on le fervoit d’ordinaire dans cesoccafioris. Virgile, shunt fifiifadera fumai: u QI:,, Tumus cherche d’autres alliancesfl’t Mais il (au:bien remarquer ici l’adrelle de ce Vieillard, qui par-le à Hachis de manicre qu’il femble qu’ilregarde auxtant à les interêts qu’à ceux de ion fils.

’ e , "’ ’ ’ 2:. En:

15

v 3-4! U C H 1 S.gluis il ait .P- -«L A C H’E 5.

K fichu? V,BACCHI&Mener ’- "LACHÈS. ’ n ipflmi. (5’ film» abduxit fuam,

Pueramque 06 mm rem chioit 1:01:41), mm: qui

efi, txfiingnert. I- B À C C H I S.

Aliud fi faire"; , qui firman mm 111ml! 1M:

poflcm film: ,, ’ VSanélim qfldm jnsjutdndum, .idpallice’nr filai,

Lathes; ’ " Me figregalum Imbuijfe , fixage)» ut duit , à

me Pampbilum. LAGHÉ&

chidn es. [Ed flirt , quid vola potins fidesfiz-

du: ï B A C C É Î S.’

qui vis, raid?’ Il A C H 1E V En: a! mnlïm: lm: inrro , tuque iflhn’cjttf-

l’uranium idem - ’ tPolliceare illis. expie animum ü: , teqm [me vri-

mine expedi.

B A C1

.nnMAantasi!" A!) Hi!!- ulins flué tin-lob] au

un: alliez. Mn! un; maiGù imam» au fanaux. Il (êgarde bien dc hl! dire «me: miam Id femme

4 c 1

L’ H E C Y R E. 399B A c c H 1 s.

Qui vous a dit que je le reçois chez moi?L A c a a s.

Sa belle-mens.B A crc H x s.

Moi?L A c H E s.

Vous-même: Et c’elt par cette raifonqu’el-le a retiré fa fille de chez nous, 8c que fans enrien dire à performe , elle a voulu envoyer expo-fer rentant dont Philumene vient d’accoucher.

B A c c H 1 s.Lachès, fi je favois quelque choie de plus

fort que le ferment, pour vous obhgerà croi-re ce que je vais vous dire , je vous l’offrirois;car rien n’cfi plus fur que depuis que l’amphi-le cit marié, je n’ai plus voulu le voir ablblu-ment.

L A c H ra s.Que vous êtes aimable! Mais (avez-vous ce

que je veux, s’il vous plaît, que vous faillez?

I A c c H x a.Quoi, je vous prie?L A c H 1-: s.

Que vous alliez dans cette maifon trouverces femmes, 8: que vous leur emin aulfi dejurer, qu’il n’efl rien de tout ce dont on 71014: ac-

cuje. Faites , Je vous prie , qu’elles ninycntfur cela aucun foupçon dans l’efprit , 8: vousrirez de tout reproche.

BAC-

belle mere de (on fils . Luhê: favoît que ce font desnorns odieux à une Courtilane a c’cll pourquoi iladoucit la prier: qu’il lui fait , en difant fimplcmcut,au femmes.

3o. Y A-

35

4o

400 HECYRA;B A C C H I S.

Facîam. quad pal , [i eflèt alia ex hoc gui-[211,[7111111 fumet , flirt,

Ut de mil cauja nupte mulit’ri fi diaule-ret :

Szd nolo [alfa fuma eflê gnatum fufpeflnmhmm ,

Nu leviorem 1:01:13, 9145524: efl mini»)? 47mm; ,

viderier - .Imrnerito. mm marina de me efl, quad quem»illi a: commadzm.A L A c H’ E s. v

Farilem benewlumquc lingna tua jam tiôi mereddidit :

Na»; non fun: fila arbizrata lm : ego quoqueetiam bon crnlidi.

N101: , tu»: ego le efle palot noflmm opinions»:camper: ,

En adam ut fi: porro.nqflra me" nmicitia, utmoles.

Aliter fifacias. . . reprimam me , ne dg)? quid-qzmm ex me andins: f k

Veràm le lm: 77107180 1mm» , gaulis [in arnicas,au: quid poflîcm ,

rutila: quàm inimicur, periclum fada].

B A C C H 1 S. *fatidm fedkla.

R E M A R Q0 E S.30 FACIAM. muon par" SI sur; ALIA

Il: Hoc tu: Il! sru, HAUD FACIln’r, s c Io.)7: le ferai , je fin pourtant. . .. Tueurs [mufle fi loinl’honnêteté, de cerre Courrifimc, que pour excufer lanouveaux: de ce caraficrc, il voit bien qu’il efiobli-é

î 8ACTUS

xL’HECYRE. 4o:B A c c H r s.

Je le ferai ; quoi que je fois fûre que detoutes celles qui vivent comme moi, il n’y ena pas une qui le fît , 8e qui pour une ehofecomme celle- là , voulût fe préfenter devantunefemme mariée ; mais je ne veux pas que l’am-phile fait foupçonné injuftement: 8c que fans fu-jet il vous paroifle pluslegcrqu’iln’ei’t , àvous,dis-je , à qui aifurément il le doit le moins paroî-tre. il en a ufe’ avec moi d’une maniere qui m’o-

blige à lui rendre tous les fervices que je pourrai.

, L A e H l: s. 5 . ICe que vous venez de me dire me diffame;8c m’appaife entierement; car ces femmes nefont pas les feules qui vous ont accufée de re-cavai: mon fils , je l’ai cru aufîi bien qu’elles.Préfcntement que je voi que vous êtes touteautre que nous ne penfrons , je vous prie d’ê-tre toujours la même , 8c de vous fervir denous en tout ce qu’il vous plaira. Si vouschangez de fentiment. . . Mais je veux metaire, de peur de vous ’dire quelque chofe quipût vous fâcher. Je vous avertis feulementd’une chofe, c’ci’c de m’avoir plutôt pourami

que pour ennemi. ’ ïB A c c H 1 s.

Je ferai tous mes elforts pour cela.

gc’ de prendre des devants, 8c de prévenîrle fpcân-le!" , qui croiroit facilement qu’il peche contre lavraifemblance; parce qu’il’n’cfl pas ordinaire qu’une

Conrrifane lafie ce que celleei fait. Tueuse en tuf:toujours de même dans toutesles chofes qui (on: ex.truordinaircs, à: que l’on ne voi: que rarement.

pralin; J Cc V ACTE

m .HECYRA.’

’ACTUS QUARTUS.

v ISCENA V.,pHiDuuvs LACHEs

BACCH1&

ANCILLÆ DUE BACCHlDIS.

V . P H I D I P P U S.Nlhil apud me tin defieri patiar , qui): , quad

opus fit, . .Benign? fardeau", j - - jSa! qua»: tu finira, arqua chia cris , puer ut

, fin" fit, facho. I . .. L A C11 E 8.Najkr [ôter , vida, venir : pas" natrium ad-

duci’t. r rPhilippe, maniai: datent perfimfle...

P H I D I I’ P U S.1 à . butine en: dl?

- 1.4 C H E 8.lm efl.

«’ A H ’ r P Il I-f 3janMnnquxsi Cette Scene cit la dernier: du quatrîe’mc ACEc,comme cela paroit manifeflemenr 5 on en avoit pour:tant fait la faconde du cinquîe’me me: ’ ’ .

4. Nil n. en» un ne: ll!!lli r4-r [au] .Nnm’u . tu tu manant ria du: mi.

a... . s a - J . . . . ’

[FA

T? A

.ËÎv-v

« - *-V--- î .. e sKEŒ 4C.IV’. 30.1’. 1m. .

w,-,-- Nm

q. ..7«v-.4. .

. 1! 1.:Ï.

alifî. l..:.i.;.. ,.r..w:....aïvqï c.

ï . 1.. 337.3.5.1.) full si. Î

Î. .. . ..tlon..tn..-n1::I-..u

Ann-u- -

un E c v R En 403

. y: hA c T E QUAT’RIE’M E.

” s c E N E V.Panneau. Lacune.

BAC’CHIS.

DEUX SERVANTES DE BACCHIS;

PHrnrnrn.NOurrice , tu ne manqueras de rien chez

moi; tu auras tout en abondance; maisquand tu auras bien bû 8c bien mangé, je teprie que notre enfant trouve fa bouteille plei-ne, 8c qu’il tette on f0u. ’

L A c H Il s.Je voi notre beau-pcre qui vient; il amen:

une nourrice pour notre petit-fils. Phidippè;Bacchis jure par tous les Dieux...

P H r D I p p a.’* lift-ce donc la elle?

" L a c H e a.Elle-même. ’ v’ P il I-

. - . , , .l l"au": revient avec une Nourrice; 6c cérame lesNourricesfont toûîours difficiles a contenter . 6: qu’el-les demandent mille chofes, il faut préfuppofer qui!ce bonhomme dit cela fur les demande! qu’elle lui

faifoit. « v s’" ’ c c a fi N le

l0

404e HECYRA;P H I D I P P U S. vNu pal iflc maman; Dm : mque lm "fiable

Dm: opiner.

L B A C- C H I S.Ancilla: deda .- quoliht cruciam, par me ax-quire ,- * lien.

En m hit agitur ; me fume Pamphilo ut axerNdeat

01mm.- quad fi parfitio, mm pænim me fi:-nu ,

Sala»; (nèfle id , quad dlù "murin: fluer: fu-girant.

. .À.LACHES. e.Phidippe, noflra: maline: filjjæflas fuijfe [giflaN051": in n ipfa inweùimu: ; par" banc nunc

experiamurmam f1 Com-” Abel! à Vulg.

a E M A n qu 1-: s.

6. NIILUI un: listlczlz D10: or r-N01.] E: je croi que lu Dieux ne prennent par" gar-do i clin. Cette phare cl! équivoque, 8l prélcnredeux feus; car eue peut figmfier, 7; manip" qu’el-le: regarda" Il: Dinar; ou j: ne cm pu: que le: Dieu:le: raclent. Le demie: (en; dl le meilleur, il y aplus de mepris pour ces cré-aunes. 1l faut bien re-m2! ne! la differcnce qu’il y a entre le ’caruâerc deLama, 8e celui de Pbydippe. Le pere de la femmedoiLëue plus emporte contre une Counîfane , quele pue du Mari. Tmnu connoifloit parfaitement lanature.

9. Non rancira: un rua: . tell! n-en." in (un "A: .unnrrncns 1A-c a la ru si! r A "1.1 -î’nnrm,acqul1 au 450m sa»-de npumun d’aunrrrmfmlc,&c. De peut que le1pac.mateur ne s’etbnnât de Voir Bali-111139 Magne un:d’honnêteté . a; s’éloigne: fi for: de En mufle? ,

w kl: fi ; ;.. ; a.

L’HECYRE. 4o;P H r D r p p E.

Ma foi ces créatures ne craignent guerc lesDieux; 8e je croi que les Dieux ne prennentguerc garde à elles. 1B A c c H I s.

Je fuis prête à donner mes efclaves; vouspouvez en tirer la veriré par tous les tour-mens qu’il vous plaira. Il s’agir préfenrement

de ceci; il faut que je fafle en forte que.lafemme de Pamphile retourne avec lui ; fi jepuis en venir à bout, j’aurai acquis une allezgrande réputation , 8e je ferai bien contented’avoir fait ce que routes .les autres femmescomme moi évitent de faire.

. L A c H a. s. »JEU examinant la choie à fond ,nous avonstrouvé que nous avons eu de nos femmes desfoupçons rrès- mal fondez. Maintenant fervons-nous de Bacchis; car fi votre femme connaît

i qu’elleTerme a foin de faire voir qu’elle n’a d’autre bu:que de s’acquerir la repurarion de ne pas rcflcmbleraux performes qui vivent comme elle : a: par la Ta-"me fauve route la vraifemblance de ce cardâte-re. Dam a fait lu: tour cet endroit une remarquequi merire d’être rapportée : Malta Terenrius fi-limer «(tu 4j! am fiera: , un: (r [venu baux. (rmenine" cupidu, par" quam punaisera»; «fi,fuit. Sel un" Mglllnlia enfant»: (r rationnan- un-"au [flirtage , a: ci fui marin vrdemrur amura lite-70. N4»: lm un!" illudit peut! alibi au commune efi"in omnrlnu (emmi: beau marronufune. mamie» w-n m4141.

- n. Futur!!! nos-ruas initiaux: suæpuera: rural! 1A1") Ion s.î 3!"mela Lbofè à [cadmium nuerai que mur mon: un de au fan.me: du [aunant "lima! fondez. Le mot [ruffian efi é.quivoque car il et! 36H a palIif a: on peut expli-

Cc a que:

U

2.0

406 «HECYRA.Cam ererit filljb crimini tua [a axer credidifle ,Mi am imam faner .- jm mon; a]! ab un; nm

tram: gnan" , a94ml paperir axer dam , il lev: efl. du ab ce

[ne ira flbfiflifl.Prqfeflo in hac re alibi! mali efl, quodfit défii-

dio dignum. aP H I D I P P U S.

Vdim guide»; harde. ’r - i L A C H E S. lexquire: de]? : quid [mis fit ,fizciet ipfii.

H . P H I D I P P U S.944M iflhu mihi flambeau quia non nm au-v difli dada»; ,

De bac, le anima: meus au fil, Lutins? illirexpie mode animai».

- I. A C H E S. V944m edepol , Bandai: , quad mibi a: pollicita,

nm ut ferme. l iB A C C H I S.05 un: rem vin’ ergo intro mm r

L A C H E S. .i, arque expie animant iir ut "adam,

. B A C-’ n E M A a Q u E s.que: Ce [mirage de deux manieres ,-ou un femme:en: en de: [oripeaux me! fendez. , ou "un 4mm feula.formé ne: femme: fait: flndmenz. il femble d’abordque l’un 8c l’autre (en; peuvent r: fourenir. Caril efl vrai que les deux vieillards ont cru elfe-Clive-ment que leurs femmes ioupçonnoienr 844ch" de rete-nir Pamphile à: de l’empêcher de retourner avec lafemme , c’en ce que bachi: dît à la fin de la Stcnepreeedenre . un nmfumfila arbitrai: in a nCar ecsfem.,, mes ne font pas les leules qui vous ont acculée de., recevoir mon il» (fait pourquoiiic m’étoils de.

" .. . . ,r e arec

f-hn-k -4

-.-.--e I 3-.4 -.

L’H E C Y R E. 507qu’elle a ajouté foi à une faulTe accufation selle cefiera d’être en colere. Et d’un autrecôté fi mon fils cil fâché que la femme loitaccouchée fans qu’elle lui ait rien dit de [agrofieiTe,ce n’cll pas grand’ choie, ce chagrinpaflera bien-tôt. En bonne foi, il n’y a rienlà qui doive les porter à le icparer.

, P H r n r p P E. a ’ -Je fouhaite que cela foit comme vousle dites.L. a c n a s.

. ’ Mais interrogez-la vous-même, r la voilà,elle vous donnera fatisfaâion.

» . P u r n r p v a.A quoi bon tout ce difcours,ne l’avez-vouspas là-deflus mes fentimens? faites feulementque nos femmes (oient contentes.

L A c u n s.Je vous prie , Baochis , de me tenir ce que

vous m’avez promisa.

B A c .c u 1 s. .r Voulez-vous donc que j’entre pour cela? .

L A c H n s. nAllez; tirez-les du’foupçon où elles [ont 8:faites en forte qu’elles vous croyent.

e . à :i t . . AC-,clare’e pour ce feras-la , mais aniourd’hui après avoirexaminé ce palfage de plus pries, i’ai recon l que ledernier feus cille feulveritable. qu’il s’ai e mieuxavec l’intrigue de laPieee, a: que c’dt une faire plus

naturelle de ce que nous avons vu. Car les deuxvieillards ont acenfe’ leur: femmes. 8011m4 a; MJI’.vhr’ne, d’être la leule gaule de «(prendroient ne reztournoit pas avec (on mari. Le me: nubir’devermincmême entieremenr ce dernier leus, tu ilfexoit dif-ficile de une" avec lè’éremier.

, . Ce 4 n. le

408 HECYRA;B A C C H I S. -En .- etfi flic pal bisfirc mm») confpetîum in-

vijum bada: INa"; niqua merctrici boflis (Il , à vire 115i fi-

gregam L A C. H E S. ’ i3,5 Àt In amict en"): , filai , quaùobnræad’vfzu-

" th, refiifcent. - ., p a 1 D I p p U s. l1: puffin: arnica: fan tiln’ promit», rom «fi

” cognarint: ’ ’Na»; i114; errer: é- t; fimuljùfizisianflwflm. 4

- B A C C H I S.205i, purin Plaihmmu : me fiquimhzi in";hm: 4m54.

. L A C Il E S.Q4131 mi eji, quad malt)»; quant quid huit in-nllega menin, ut f »

3o Gratiaminqat 11m [tu difiændio , ensilai pro-

fit î -Nul j: 01?, ut lm puna ijhilumÆu: abf:fagregarit: . ’ . e Scit filai nobtlitatgm ex en, a nm un»: , cr

A A gloria» (Je; ; fi .a fi, a Refàmqu grattant a , «91:11;: alangui»; filai

amict): jauger. V I .ifVlflg cxfilyen - V *- v 3. REMARQUE-s, ..:9, Bryan: 1:05:12] Bfimdnj à tilt-al-

a" «mm «Wh-5k. l’ai Suivi le feus de m°npar: .

- æ

Av : ACTUS

.---.--4

L’ H E C Y R E. 409B A c c H I s.

J’y vais; quoi que je fachetrès-bien que mayûe neleur fera pas tort agréable ; car une fem-me mariée elt ennemie des perfonnes de maprofefiîon, fur tout lors qu’elle elt mal avec[on mari.

L A c H E s. .Mai: je vous affûte qu’elles feront de vos

amies,quand elles fauront pourquoi vous êtes-là.P H I n x r p. E.

Mais je vous promets que lors quelles fau-ronr ce qui vous mene chez elles , elles feront devos amies; car par là vous les tirererde l’er-reur où elles (ont , 8c vous vous jufiifierez.

I B A c c H 1 s.Ah! je meurs de honte de me préfenter de-vant Philumene ; à [a Efilaws : Suivez-moi

toutes deux. nL A c .H li s.Qu’y a-t-il que je voulufle plutôt fouhaiter

que ce qui arrive aujouidlhui à cette femme ?Elle va nous faire un très-grand plaifir fansqui! lui en coute rien,& fe rendre à elle-mê-me un fervice tort confiderable. Cars’il cit vraiquelle ait rompu tout de bon avec l’amphile,elle cit fuie que par ce moyen elle aquerra de lla réputation, du bien 8c de l’honneur; elletémOJgnera à mon fils (a reconnoilfancc,&enmême temps elle le fera des amis.

[me , qui corrigeoit . (r fifi profit; car autrementLa): diroit deux fois la même choie.

(X?

Cc; ACTE

4m jHECYRA.(3,619.79 Il. A" A n a n 0*?) aæ "A! in ’ au w s ,4”” a l me ” ’ .taïga a) ËYip u a; p

ACT US QUINTÙS.

SCENAŒ. 4P4RMENO.BACCHI&

ANCILLÆ DUÆ BACCHIDIS.

p 4 R M 1; N o.EDepol ne ejfc meam hem: 01::er niqua:

parvipretî, , ,v9.14; ab rem nullam ïynifi: , fruflra "bi hmm:

. defedi diem , ÎlMyzanium hnfpitem du»; exfpeffo in arec Calli-dcmidcm. ’

flaque inputs hodie du»; illic juin, ait qnijlque muent , 4

Accedelzam : Adolefcm: , die du!» , quefo, ni

a: Myconius z . , . lNm fum. a: Callirlemidu! nm. hafpitcm u-

quem Pamphilwn e .Hic baba? 0mm: negabant: risque mm qmm-il quant cf: arbitror, . k

, v " DG-a 1-: M A a Q u E s.CctteScene, dom and fait latroifieme du einqu’é.

me Aâe. n’en dl que la premiere; 65 c’en en celaqu’il tau: bien remarque: l’admire de Tamia , qui

. . . . n’a

L’HECYRE. 4H

53":"? a q É?) f! r) 5,9": A tu A? û

Àauwsâpuva vagi:ACTE CINQUIÈME.

SCENEJQPAnmenou. BAÇCHIS.

DEUXSERVANTES DE BACCHIS.: P A u u n N o N.

Arbleu , mon Maître Compte bien ma peinepour peu de chofe , de m’avoir envoyé ain-

fi pour rien dans un lieu où il m’a fallu demeurertout le jour inutilement à attendre cet hôte deMycone , ce Callidemides. J’étoislà nflîs com-

me un for , 8c quand 7e voyois venir quelqu’un,j’allais au devant de lui ; Dites moi , je vous

rie , lui difois-je ; êtes-vous de Mycone PNon.gluis ne vous appellez-vous point Callirlemides?

.Non. Nlavez-vous point ici quelque Hôte quife nomme l’amphile? Non , me difoicnr-ils ,

.8: je croi aum par ma foi qu’il n’ya point deCallidemides dans le monde. Enfin je commen-

çors

nia fait ce dernier ACE: que de trois petites Sema.pour ne faire pas languir le fpeânreur. qui n’aprcf-que plus [lm à attendre pour 1mn (ou: le dénoue-

ment. 6. S x I

ID

417. H ECY R A.Dmiquz harde jam pudeàat : abii. [cd quidBac-

ibidem ’

AI: naflra adl’îne exclament vida i quid huit eflhic m ï

B A C C H I S.l’amena , opportune le afin , propre tu": a!

Pamphilum. - zP A R M E N Ô.

Quid en î ." B A C C H I S.dia me ardre , ut variai.

PXRAÆENÔ.4d tu 1

B A C C H I S., v in» tu! Philumenam.P A R M E N O.

9441217 ni efi J

V B A C C H I S.tu quad nihil "je", peraamuri definas.

pluREMARQUE&

p.8!» (Il!) 81cc Hun: n vos". A)-Il un IIIUNTII v r DIOP] Mai; fait vient que

je mi Bach!) finir de chez mm hampe"? A la findela Scene précedeme on a vû que 8min: efi entréechez Pbidipp pour aller parler à Myrrbine a; à (a fil-le, a: que Miré: a: midi": s’en fontîallcz d’un ail-Ire côté a ce qui le palle dans la maifim de Philippefait l’intervalle de l’A&e 1V. A la fin Parmmn arri-ve de la Citadelle où Pamphil: l’avoir envoyé; &enarrivant il ouvre la premiere Scene de FAQ: V. Unmoment après il voit fouir Bambin qui a dû être311611011: tentes au: ces femmes . puis que c’en n

l

que

74------...L

L’H E C Y R E. 4.x;çois déia à avoir honte; je m’en fuis venu.Mars d’où vient que je voi Bacchis qui fort dechez notre beau»pere,quelle affaire a-tselle lidedans 2

’ B A c c H r s.Ha, Parmenon, ru arrives fort à propo:,’

cours vîte chercher Pamphile.

P A n M e N o u.Pourquoi faire?

B A c c H 1 s.Di.lui que je le prie de venir.

P A n M a n o u.Vous trouver?

B A c c H r s.Non , trouver Philumene.

P A a M a N o N.Quly a-t-il?

B A c c H x s.Ne t’informe pas de ce qui ne te regarde

point. I P A x-

que s’efi fait la reconnoîffance. li étoit doncridim-le de penler que tout cela s’était palle pendant letemps que Par-mena prononce huit Vers. Cela efl fichie qu’il n’en pas neceflitire d’en donner de plus

grandes preuves.

in. Penne: cule: Ah PlurlllLUIJCour: vît: (illrfbîf Pampbrle. Le caraâere de Parme-mn. eleü d’être fort curieux &forrparefleux, &Tg-"ne: conduit l’intrigue de cette Pieee de martien,qu’on trouve toûiours de nouvulles meulions del’en-voyer promener , 8e de lui cache: toûjours ce qu’ilmeurt d’envie de favoir. -,

15

4H. H E C U4 R A.- P A R M E" -N O.Nilxil alitai dite»; r r . e

B A C C H I J."in": .- tagnaj]: annulum illum Myrrhîmm

6mm [un flafla, quem olim ruilai ipfus dederat.P A R M E N 9.

V I fric.Taptumm efl I ,B A C C H I S.

[audierihtantum. aderit cambrez), [me ubi une

En! reflux 3

P A R M E N O.[baud data efl,

minime equizlam : mm hadie’ mihi patefla:1m curfana’a , tuque umbulanda tatum hum

[anuitai diem. - »

seACTUS .QUINTUS.[se C E N A Il,

B A C C H I S.OUamam obtuli advenue nua Initie»! Punk

philo mais! ’ .91m: cammada: res anuli ! qua: un)» adam:

extras!Gnatum ai reflitun, qui par: lmrum ipfiufàlld

apera parfit : , ,Uxarem, qua": manquer» efl rams paflhaa f!

habiturum, m1110.- n

li

,7

L’HECYRE. 4rgP A n M n N o N.

Ne lui dirai-je rien davantage?B A c c H I s.

Di-lui que Myrrhine a reconnu quela baguequ’il me donna autrefois, étoit à la fille.

P A l M e N o N.J’entends. [Lil- ce la tout?

B A c c H r e. .- Oui. Il fera d’abord ici quand tu lui aurasappris ce que je te dislà. Mais cit-ce que tut’endors!

P A a M e N o N.Non en bonne foi, d’aujourd’hui on ne

m’en a donné le temps, j’ai palle route lajournée à courir comme un miferable, j’aitoujours marche.

ACTE CINQUIÈMES C E N E Il.

. B A c c H x s.QUelle joye la vifite que je viens de faire

vn-t-elle caufer jà l’amphile i quel hon-heur viens-je de lui procurer! combienluiai-je épargne de ehagrinsl je lui rends un fils,que fa beile-mere , la femme de lui-mêmeont pente faire perir ; je lui redonne unefemme qu’il ne croyoit pas pouvoir jamaisreprendre ; je le tire de l’embarras qui eÊu-

f. , Olt

Io

15

416 .H E C Y R A.91m r: "(peaux fla pati ,1? Philippe fiait;

exjalw.Hi: arien hi: "bu: annulurfuit initium invertir").

. dis.Nom memini , abhim mmfe: du"): [en ad me

flafla primaGonflage" anhelantem daman), fine samit: , vi-

ni plenum , .Cum lm annula. extimui illico; mil’umphile ,inquam, and», i

élut?! txanimatu: u, abfetra I dut tende Imme-

lum iflum Influx! ,Dia mihi. Ille,ulias res Agen [a fimulure. Paf!-quam id «mica ,

Neftia quidjufpimrier mugi: aœpi,inflare,ut dieu.Rama jefatetur rai in via nefçia quam Lampreflîfle :Dititquefèfe 111i annulum, du»: luflat, detruxiflè:En»: [me cagna-vit Myrrhina in drgito moda me

habanera .-Ragat unde fit. narra ormaie [me : inde efl co-

gnilia flafla,Philamenam rompreflam eflè ab sa , et filin»;

inde hune natum. IEn rat profiter me gandin illi cantigijfe tatar:[fifi hac meretriter alie nalunt .- flaque un)» a]!

in rem naflrum,Ut

REMARQUES.8.Couruozln ANHIIANTII nouant, e l’-

lll COI’ITI’ VIN! ’LBNUIK, en! 8°C A"-x ut. 0.] Q" Pampbilc 1mn fifejltgin unfnir du: nui un

fini , kan d’hslmu , plein de on: , (r «un cette bagua. Avecquel art Terme raflemble ici dans un (cul vers tousles (ignes qui ne huilent aucun doute que l’amphi;ne fait l’auteur de cette mechante amen , il [a refa-si)! comme un homme qui craignoit, qui Venoit de

Com-

L’H’E’C Y R’E. ’4I7

fait les foupçons que (on pore 8c Phidippeavoient de lui; 8: c’ell cette bague quia don-né lieu à tout cela. Car je me fouviens qu’ily a à peu près dit mois que Pamphile entraun foir chez moi tout feul, hors d’haleinc,plein de vin ,8: tenant cette bague. J’eus peutd’abord: Mon cher-,Pamphile, lui dis je, jevous prie, d’où vient que vous êtes.fi.trou-blé? à: où avez-vous trouvé cette bague? di-tes-le moi. il fait femblant de fouger à autreAchofe. Voyant cela, je commence àfoupçon-net quelque thyfiere, 8c à le prelfer davanta-ge. Enfin il m’avoue qu’il avoit rencontré

ans la me je ne fal quelle fille , qu’il avoitviolee, a: à qui il avoit arraché cette bague,comme elle falloit tous fes efforts pour fe dé-fendre. Myrrhine vientst la reconnoître àmon doigt ; elle m’a demande d’où je l’a-vais, Je lui ai conté toute l’hiltoire; 8e voi-la ce qui a fait découvrir que cette fille , quePamphile avoit rencontrée dans la rué, étoitPhilumene , 8: que l’enfant cit à lui. Je fuisravie d’être caufe qu’il lm àrrive tant de fu-jets de Joyç , quoique ce ne fait pas là ceque demandent toutes les perlonncs commemoi; ce n’en pas aulli notre interêt que

. s n08commettre un crime. a: qui vouloit le cacher. Il t.ni: fin! , ces fortes d’action: ne demandent point detemoin f Il nm hoir futaine ; il avoit fallu emplo.yer la force comte une performe qui f: dcficndoit. Ilau: plu). de m . cet erat donne l’audace d’entrepren-dre. Enfin il 1mm mu 413m 3 comme les de-pouilles qui marquent le rapt. Je n’aiîaitzqn’explkque! Dm: dans cette remarque. ’ i

ÎOÙ l l I. D d

* 4:8 H EICLY R A;20

15

w quifqm mm nuptiis lamai.tufier t ’ 1 ’quxmiuùmma qufii gratis: de! min: 4L

datant pana. v v I iEgo , du»: me licita» cf g njü [un baigna alapida,cyconi. V il - W ’

humai: ruilai "préf: mais: fallu») film eA: fol raffut]? arbitrer, ne id min bibi

muret. I Iminez tu furia: 00min, ajut inconnu-I’ du ’e que» fluer v I 7 ’

mmæmmææçmmACTUS QUINT’oS.’

sonNArnsIÂMPHILUS. PARMENO.

’ V’B’4’cqxzs.

f ’pAMPHILUs. ’AV112, mi l’antennnim fadez, a; m5 tu;

and a 61er dardais: lN: me in ("tu coufiehs rompus , gaudie hoc

faljolmi.w”.l.:Ï "i’;’.2ro:”.-mr’rv:

’Iq p4gM5Nd.,,.n" l..’:h E l11’ 4. M ËÏI 1 L me. à. V .

.h : v ." V I Ur .4. .

4’, H

U Jhw ,4..;.’lr J

Lui Ill-

v1l

à

nets.

11’ -

’Il

:Y R A; nanan»: saur. 1 3.? . a.-nuptii! hmm Wh «Phnmzfie

ujh’ pala d M! Il

94 r fifi" même ,

swifmjwcru, Il 51mm

MIMI!!! 4’" in". q

l.

LÙINTUÏ

iA 1H.

s. PARME" nC313.

H I L U 5.

au»: [01105. "MW i

andain .i4: MW: 3M!" h

eraHILQS’

"1’ i

2... .

;.;-..

L’H E C Y R- E; 119Lnos Amans le trouvent bien du mariage;mais le gain ne me portera jamais à fairerien de mal-honnête. Pendant que je l’aipû, j’ai profité de la liberalitéSCde’ fon com-

merce; j’avoue même que Ion mariage nem’a pas été indiffèrent; mais au moins j’ai la

confolation de n’avoir rien fait qui ait dûm’attircr’le déplaifir que cela me caufe. Ilcit julle de lbufTrir les chagrins qui nous vien-nent des perfonnes çle qui nous avons. reçumille bienfaits. - ’

mmæææmæmæmmææmwmæ

ACTE C IN QUIEM E.

S GE-Pauenrnn. Panuzuox.

Encours:PAMPI-ÎÎLE.

E Ncore une fois, mon cher l’amener: fjo-te prie , voi bien de ne pas me donner une

nouvelle qui ne l’oie bien «ne 8e bien claire;ne vienspas me jetter ici dans une fauflejoyequi feroit de peu de Ldurée. .7 -

r .. . l 5R.MZ.I. . * ï Li” h.Cela Æ tout vu. j ’ .’ FÆH’P’HÎ’lIË l:Encs-tubicnaffuré? ’ A

” L’ Ddz Phr-

ne. H ne y R A:pznuznao,mune. 1 APAMRHILU&VI

Dam film, j: hoc in dl.

PARMFNQLvenin; reparût.

pAMpHILUs"Mandat», pas. rima ne alitai efle pedum,

arque aliud nanties. s l ’

P A R M Ë N O.Manse.

’PAM’PHILUS..fic te 415mm à 571051.)";an Myrrhîm;

Saur» 471014114") h en Bacchidem. ’i

P A R M E N O.A a V ’ Î fafiuih.

P Â. M P 2H 1 I. U S.. sur» plumage olim ci dedL-

.quue hoc n nitrière mihi jujfît; tram fin:

on")! dl;- si” pARflENQ’... sa (11’ unifiant».pAMbHILUfl

944i: me a]! firiuitetlofï, ’behujflafif’queyfldço

.iJ.

1’ ..Jill.’

fierai"?Egon’ a!" [que kMugaqnidem I quid!

f L * ’ j” ’ÏÀÆ

n

a A r Ï il:K A. . .. l) r

L’H.E C Y R E. 41:P A n M 1 N o u.

Très-alluré.

P A M p n r L n.Si cela cit , je fuis heureux comme un Dieu,

P A n u n n d tu.Vous trouverez que cela en.

P A u p 111.!. a.Attends , arrête un peu; j’ai peur de croî-

re une chofe 8: que tune m’en difes une au-

tre. -Fantasme".J’entends.

’ anonrtn.llme femble ue tu m’as dit que Myrrhinea trouvé que la ague de Bacchis cit la fienne.

.Pnnmnnon.Celaef’tvrai. "

PAM’pann.Que c’elt la même bague à: je lui donnai

autrefois ; 8c que c’efi: Bac ’ qui t’a dit devenir me le dire. Celaef’t-il ainfrr’

P A a u n N o N. iOui , vous dis-je.

P A M p 11.11211.

Qui en plus heureux que moi! 8: y a-t-ilperforme que l’amour ’favorife davantage?Mars que te donnerai-’e pour cette nouvelle àquor? que puis-je te uriner? je ne l’ai. ,. A

- r Dd 3 i P a 1-5

Io

15

41.7. H E C Y R A.P 4 ,8 M En N Q.

A: ego fait».

P4MffiILU&raid? ’ Ï »

P. M N Q-. nihiz’enim. ,’Nam mquç m nantie truque in me ipfa tiôi

boni quidfit,:f”g ;7 r ’

l; PAMpHrLUsEgom ,qui a6 0m nomma me miam): in lu-

rent flapis,Sinam fine murai"; à me alaire 2 4h nimium me

ingratum paras. sSet! Ban-biler» ou»; [lare en" ofiium :4Me enflant ,j credo. adibq.

" 34CÇHIa, -w A fileta, Pampbile.

P A M P H I L ,U S.o Maki: , ô ma Hachis, fiwatrix ma!

34oagzsBure failqu Ç surfing gfl. l

1 A M-

. azulaqvng., tu gr. au aman: qui un; x-Ï1M Kim en wifi. mir «fifi 15 antiavwwwus"ouvririez; 51:13:. humiliez Ç’eQ bien la Le çalqflercd’un valet’qnî’ carottions curieux. nomme» en fi

-:. A il 5 ,, Tl fiché

L’HECYRE. 413Pannnnon.

’Mais moi je le l’ai bien.

rameuter.Quoi?

Pnnmnuow.Rien en venté, car je ne rai ni quel avan-

tage vous trouvez dans cette nouvelle, ni leplaifir que je vous fais en vous rapportant.

" P A u p H 1 r. z. ’Je te bifferois aller fans te rien donner , moi

qui étois mort, 8: que tu as retiré du tomabeau? ha tu me crois trop ingrat. Mais je voiBacehis, je vais l’aborder. . -

a

B A c c n r a.Bonjour ,. Pamphile.

P A u p n 1 L x.Oh, Bacchis , ma chere Bacchis, a qui je

dois la vie! iB A e c n a a.

J’ai une grande joye de ce qui cil arrivé;8c cela me fait un veritable plairir. P

. A u-fâche’ de ne l’avoir [mais fouet, qu’il aluneroit mieuxen être infirmé ne d’être recompenlé de fa bonnenouvelle. Magir n’y au!) . "in m guigna , ditfort bien Dom; -.

4 ne 4 n. v:

10

43 . H E C Y’R A;P A M B H I L’ U S.

faim, ut 6nde)», finis;jmiquamqtæ arien miam venuflatem clarines ,U: mluprari ohms , fermes, advenue: mm,

quecumqu: rad-nenni: , -Sam)" fut.

’vI-iBACICHIS. v. . g , .. - [gnian obtint,i a: ne enfler memnamiquum arque iris

Ut un": omnium home n «du; manquant quijlque»; (alandier. ,

’P A M P H I L U S.Ha , ha, b2 , tuai mibi ifileuc?

B A C C H I S."en amnfli, Parnphile, axeront tuant:

NamAumqum 42m bien: die»; mais oculi: en»,quad enflent , triduum .-

I’erh’berali: mafia eji. . a ,

P A M P H I L U S.die 00mm. ’. 1 B A Cca 1: M A a qu a s.

le. Û: VOLU!TA’II orin", "une, in,vantas roux, (secouiez-v! ADVl’NllIS ,s un a a s t a r. J. En l’annuaire dt in!" et)" i9-fliu que du: tu: ln lieux nie un "ratifia, marpergez.même: la in: (r la plmfin. Danslce adage j’ai fii-vi le (en: , fans m’attacher fempuleu ment aux pa-mlesqui ne peuvent être bien traduites en notre Lan-gue, elle n’efl pas airez riche pour pouvoir exprimertout ce que dit le Latin. je me contenterai d’expli-quer engluai comme la beauté delee mirage. il:«lem-1! ç me: , firme , douerai tu: , «me: ad-mniljemperfirt. Cette heurté dépend de l adern-blage Que-Parmi"?! fait ici ,2 émie-la dîflerente figui-âçggrog de OHM: a: d’entamer; obit»: . c’eûune renom

.’ - ’ - 1’ - i- ne

L’HECYRE. la;P A M r H r r. n.

Par toutes vos aétions vous me faites voirque cela elt comme vous le dites. Vous aveztoujours vos manieres charmantes; de l’onpeut dire de vous avec juflice que dans tous leslieux où vous paroiflez, vous porter. la joye8: les plaifirs.

B A, c ,c ,H r s.Et vous , en verité, vous ave-L toujours la

même politefle 8e le même elprit ; il n’yaja-mais eu d’homme plus flateur ni plus obligeant

que vous. j’ P A M v H r r. n.Ha, ha, ha, me dites-vous ces douceurs?

i B A c c n r s.Vous avez eu ration , Pamphile , d’aimervotre femme; je ne l’avois jamais vuë qu’a-u-jourd’hui , que je tache , mais elle m’a parutrès-aimable.

P A u p u r r. n.Dites la venté.

Bac-tre par hazard quand on ne fait que palier , a; arrima: .c’elt quand on va en quelque lieu dedeflein préme-dite’. l’amphi]: dit . Velu porta. la jejrtr letplrxrfin danstu: le: lieux eie vous pareiflegfirr que vous M influx, qupnf.frfl,qu’en "fifi greneur entendre, Il: que me" y arriviezkami" nmdili. Cela cit galant en Latin . mais nousaimons es chofes plus vives à; plus courtes.

a4. D r c v u a u u.] Dire: 141mm. Pmpbile prendplaifir a entendre lotier par Embùla beautékle bonair de Pbtltmmn . parce que les perfonnes commeBarbu (ont fur ce fuiet plus délicates que les autres.fait qu’elles s’y connniflent mieux, ou que la jalou-fie les rende plus difficiles. Il n’y a rien de plus a-gréablc à un Amant que d’entendre louer fa Maîtref-ie par fa rivale même.

H Ddr ’ anone

15

30

416 HECYRA,B A C C H I S.

in; me Dii mut, Pamplrile.’

P A M P H I I. U S.Die ruilai, baron» renom numquid dirai je»;

pour? ’B 4 C C Il I S.nil.

P 4 M P H I L U S."que opus ofi :

Zellige mutito: plus: lm on» fieri bidon, rotincemœdiis,

Omnia ubi murer refiifium. bio, que: par fue-

rot refoifooro, lSoiunt .- que: non «in» fiiro que»; e13, m-querofcijt’mou, mon: fiient.

B 4 C C H I S. *’Imo niam , hoc quizmulnri polo facilites en-

dos, daimMyrrhiua ira Philippe dixit, jurijurando [à

"260 .riderez kabuiflr, a propane te fibi purgeoient.

P A MREMARQUES.

2s. Dre un". nonne anaux IIIIQJIIIau xr r JAu on" 1?] Maximum. je nourrie,n’avez vous rio» dit de tout mi à mon par: i Ni Lainé:ni Pbidippo n’ont été prefens nanti Myrrhe: a re-connu la bague. ainli ils ne aven: rien de l’avan-ture. C’elt pourquoi Pampbilo demande a Bonhirlfielle n’a rien dit a [on pas de cette bague ni de cequi l’avoir fait venir enrre fes mains, car il u’cfipæneeeflatire que les vieillards en avent mmwm na deflein de reprendre fa femme (ans qu’on facile ceà"! avoit-donné. lien au chosât qu’il avoit encontre

e.

i :6. P 1. LÀ

1

L’H E C Y R E. 41,2B A c c H r s.

Que je meure fi cela n’eli vrai.

P A M p H I t. n.Mais dites-moi , je vous prie , n’avez-vous

rien dit de tout ceci à mon pere?

, B Il c c n x c. .Rien.P A M p H r 1. n.

Il n’elt pas befoin aufii de lui en dire lemoindre petit mot. Je ferai bien aile quel’onne talle pas ici comme dans les Comedies, oùtout le monde a connoifiance de toutzici ceuxqui doivent en être informez , le [ont ; maispour ceux à ui il n’elt pas necellaire de l’ap-prendre, ils rien fa’uront rien.

. B. A c c H r s.Bien loin de vouloir le dire , je vais vousfaire voir que vous le cacherez très«facilement.C’eli que Myrrhine a dit à Phidippe qu’ellem’avort cruë à mon ferment, 8: ne cela funi-foit pour vous juliifier dans fou e prit. P

’ A M-

26. l’ancre ne): N0)! nantir n- r ont.v r tu (Soutenons , OMNIA QMN35 un:laser acuxr (au je ferai bimotfa que tu» nefifi par ici canent. dm la amodier, rio tout le monde acontraigne: de tout. Tenue releva ici avec milan unechoie qui cil particulier; a fa pieoe. Dans louresles Comedies. ou voit ordinairement que tout lemonde, les Spcâaitetusôc les Aébeurs, (en: enfin ega-lement inflruits se éclaircis de toute l’intrigue 8e du.denotiemqnt. ce feroit même un defitut li le Poêlelainoit fur cela la moindrcobfauité. Mais Tenu-raiele mettre méfiât? des Kvglcs . a nous: de râloit:-

V. v v es

3S

’428 H E C Y R A.P A M P H I L U S.

a]! 012mm: :5;"qu (un banc (fi emmura»: nabis çx je»;

tanna.P A R M E N 0.

Heaume: [du ex t: batik? quidfit gratifiai

uni .? .du: quid Mime cf! , quad w: agitis:P A M P H I I. U S.

un lien.P A R M E N O.

fafflcbr une».Ego»: ab 0m hum maman»! que patio f

P A M P H I L U S. ntfcis, Panama).gantant hardie profiugî: mîhi, 0’ ex quanta

crumna extraxerts.

P A R M E N 0.Imo veto [de , flaque hoc impudeur fini,

PAMPHILUS.ego illbua flan” flic.. 1’415

REMARQUES.vents hantez en s’en éloignant. Les mirons ’îla ici de cacher à une panic des Aâcurs le principalnœud, a; le principal incident de (on intrigue, fontfi plaufibles a: finarnrelles, qu’on peut dire qu’il au-toit peché contre les mœurs , 4c la poindre, s’il a-voit iùivi le chemin battu. Cc rour extraordinairea: hardi fait un des plus grands agrémcns de cettePiccc.

4C. Ego)" A: onco nunc un 11min?quo rncroë] Mu": j: l’ai mir! du tanins . (a.0:»:qu Pli-j! p4 faire f Panama dît oasien parant

en

L’H E C Y R E; in,P A il p a r r. n.

Voila qui cit très-bien , 8: j’efpcre que cela

Ieüflira felon nos defirs, .

P A a m E N o N.Mon Maître. m’ei’t-il permis de [avoir quel

bien j’ai fait aujourd’hui è ou qu’efi-ce que

vous voulez dire là? i .1P. A" u P H 1 L a.

Non. v A iP A n M n N o N.Je m’en doute pourtant. Moi je l’ai tiré du

tombeau? comment l’ai-je pû faire?

P A M p a 1 L a.Tu ne fais pas, Parmenon , combien tu

m’as fait de plaifir aujourd’hui : ô: de quelschagrins tu m’as tiré. ’ 4 .

P A n M a N o N.Pardonnez-moi , en veriré ieie fat fort bien;

8c je ne l’ai pas fait fans y bien penfer.

n P A M P H I 1. E.Ho, j’en fui54pcrfuadé.

o A Pur-1ir

en luivmëme , pour lâcher de deviner ce qu’il vou-droit lavoir , 6: il reprend ce que Pamphilta dirdansle douzième Vers.

23m, qui 46 me miam abandon. in lama fi.«tu.

37. l u o v n l o s c I 0.] bramez-mi n varia»:je le faifm bien. Panama fait femblant de invaincu: ,afin que (on Maître ne fe cache pas de lui , à: qu’illui en ait lus d’obligation. Mais il n’en fait tienpourtant, il en ca au dçfcfpoix.

130 . H E C Y R 5A;pARMENa

’ . i . ’0312mm quidquam Permanent priment, quadflafla ufu’ fit?

P A M P H I L U 8.flaquer: me inm, Panneau.

P;-4 R MF N 0- . Ifaquar. quidam plus bali: 54ml4o Rai imprudzm, uàm [dans ont: hum Jim)

unique»); P mâte. ’ A. -

L’HECYRE 43jPanuunou.Ei’c- ce que Parmenon lameroit échaper aucui

ne occafion de faire ce qu’il faut?

P A u p H I I. n.Sui-moi.

P A n M u N o N.Je vous fui, Monficur; en bonne foi j’ai

fait aujourd’hui plus de bien fans y penfer,que je n’en ai fait de ma vie le voulant faire.Adieu, Meflieurs, battez des mains.

Fin du Troifie’me Valume.

Wëâijë’vwï’iîvfâ

il a,