Vademecum - École doctorale d'histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

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ÉCOLE DOCTORALE D’HISTOIRE (ED 113) Vademecum année universitaire 2014-2015

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ÉCOLE DOCTORALE D’HISTOIRE

(ED 113)

Vademecum

année universitaire 2014-2015

Brochure de l’École doctorale d’Histoire | 2014-2015

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Avant-propos

Vous préparez un doctorat ou vous avez l’intention de vous inscrire en doctorat, ce vademecum est conçu pour vous aider à réaliser votre projet en vous évitant de perdre du temps à chercher des informations souvent dispersées et parfois contradictoires. Il en récapitule les grandes étapes (inscription(s), parcours doctoral, financements, valorisation). Une lecture attentive est vivement conseillée : elle vous évitera bon nombre de déconvenues et vous permettra de disposer des bonnes informations au bon moment. Pour suivre le fil des actualités, n’oubliez pas d’activer votre adresse mail Paris 1. J’espère que vous trouverez à l’École doctorale d’histoire un cadre propice et un soutien dans la poursuite et la valorisation de votre doctorat et je vous souhaite de réussir dans votre projet.

Christine Lebeau

Directrice de l’École doctorale

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Table des matières

Avant-propos p. 3

Table des matières p. 4

Présentation p. 6

Le doctorat : parcours, diplôme et expérience professionnelle p. 7

Le cadre général p. 7

Le parcours doctoral de l’Université Paris 1 p. 8

La codirection p. 12

La cotutelle p. 12

Les ressources p. 13

Du dépôt à la soutenance de thèse p. 14

L’École doctorale d’histoire de Paris 1 : valorisation des travaux des jeunes chercheurs p. 17

L’environnement p. 17

Les activités scientifiques de l’École doctorale p. 19

La revue Hypothèses p. 22

Les formations complémentaires p. 24

Opportunités : encourager la mobilité et les parcours internationaux p. 26

Le contrat doctoral p. 26

Les CIFRE p. 28

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Les postes d’ATER p. 28

La quatrième année de thèse p. 29

Le financement des missions et des projets p. 30

Les aides à la mobilité p. 31

Les aides à projet p. 36

Préparation un financement post-doctoral : exemples d’opportunités p. 37

Anciens doctorants de l’École doctorale d’Histoire p. 41

Contacts et adresses p. 42

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Présentation

L’École doctorale accueille chaque année environ cinquante nouveaux doctorants, en partenariat avec onze laboratoires de recherche qui couvrent toutes les périodes historiques et aires géographiques. À la fois communauté d’historiens et lieu de formation, elle a pour mission de favoriser la mise en commun des problématiques, des savoirs et des méthodologies et de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes docteurs.

Le doctorat est une préparation à la recherche par la recherche qui peut être menée dans le cadre d’une activité professionnelle. Au-delà des carrières de l’enseignement et de la recherche, les docteurs en histoire de Paris 1 investissent de plus en plus les secteurs d’activités privés liés à l’université, comme l’édition, ou indépendant de l’université comme la gestion du patrimoine, la création, la communication et l’entreprenariat.

En 2014, sur quarante-deux maîtres de conférences recrutés en France dans les sections 21 et 22 du Conseil national des universités (CNU), neuf étaient issus de l’École doctorale de Paris 1. De plus, chaque année, les doctorants et jeunes docteurs de notre école intègrent les centres d’excellence européens comme la Fondation Thiers, l’École française de Rome, la Casa de Velásquez, l’Institut Leibniz d’histoire européenne de Mayence et l’Institut universitaire européen à Florence.

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Le doctorat

Parcours, diplôme et expérience professionnelle

Cadre général

Le doctorat constitue la dernière étape du parcours LMD, sur lequel se fonde l’harmonisation des cursus universitaires européens. Il s’organise en six semestres afin de favoriser la mobilité des chercheurs entre les pays et les disciplines. Chaque semestre doit théoriquement être validé par l’obtention de 30 ECTS (système de transfert de crédits européens) correspondant aux enseignements et formations suivies par le doctorant et à la préparation de la thèse. Le doctorat repose donc à la fois sur un parcours personnalisé dessinant des profils de chercheurs différents selon les crédits attribués aux formations suivies et sur la rédaction d’une thèse. Aussi recouvre-t-il également des réalités différentes selon les pays, selon les universités et au sein d’une même université.

Le doctorat est préparé en formation initiale ou en formation continue. L’université de Paris 1 a ainsi signé avec l’Institut National du Patrimoine et l’École du Louvre une convention à laquelle est associée l’École doctorale d’histoire. Cette convention permet aux professionnels de préparer un doctorat tout en faisant reconnaître les recherches effectuées dans le cadre professionnel. Depuis 2010, l’université de Paris 1 abrite également le doctorat HERITECHS qui s’adresse aux futurs managers et entrepreneurs en biens culturels et leur propose une formation unique à la confluence de l’histoire appliquée, de

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l’économie de la connaissance et de la soutenabilité culturelle.

En France, conformément à l’arrêté du 7 août 2006 qui fixe les modalités de son déroulement, le doctorat est préparé dans une école doctorale, au sein d’une unité ou équipe de recherche et sous la responsabilité d’un directeur de thèse rattaché à cette école. Pour s’inscrire en doctorat, le candidat doit être titulaire d’un master ou d’un diplôme équivalent. La préparation du doctorat s’effectue en trois ans, mais des prolongations sont accordées sur demande motivée du candidat.

L’obtention du doctorat donne le droit au titre de docteur qui l’autorise à présenter, auprès du CNU, sa candidature à la qualification requise pour l’exercice des fonctions de maître de conférences. Depuis 2013, tout titulaire d’un doctorat français peut se présenter aux concours et prétendre aux emplois de catégorie A de la fonction publique ou encore s’inscrire au troisième concours de l’École nationale d’administration. Au sein de la fonction publique, tout comme dans le secteur privé, le doctorat assure une reconnaissance de l’exercice d’une activité professionnelle de trois ans à plein temps.

Le doctorat en histoire confère aux jeunes chercheurs des compétences expertes d’analyse, de synthèse, de communication et de gestion de projet qu’ils doivent pouvoir faire reconnaître et imposer dans tous les domaines de la vie professionnelle.

Le parcours doctoral de l’Université Paris 1

Le doctorat commence avant l’inscription administrative du candidat. La définition d’un sujet de recherche

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conjointement entre le futur doctorant et son futur directeur de thèse précède l’inscription en doctorat à Paris 1. Pour s’inscrire dans l’École doctorale, il faut avoir obtenu au moins la mention B à son master ou disposer d’acquis professionnels significatifs en relation avec le projet de recherche. L’accord écrit du directeur permet l’inscription composée de deux étapes. En septembre, une première inscription en ligne sur le site de l’université précède le dépôt d’un dossier imprimé réunissant les pièces demandées auprès du secrétariat de l’École doctorale au cours de la première semaine d’octobre. L’inscription doit enfin être validée par le Conseil scientifique de l’École doctorale. Il s’assure que le candidat présente les conditions administratives et matérielles nécessaires pour mener à bien sa recherche. La réinscription administrative est obligatoire chaque année. Sans réinscription durant deux années consécutives, l'étudiant sera radié des listes. Une fois inscrit, le doctorant dispose d’une adresse email qu’il doit impérativement activer afin de recevoir les informations liées à l’École doctorale.

Après la troisième année, une autorisation est nécessaire pour se réinscrire. Le doctorant doit alors soumettre à la directrice de l’École doctorale un rapport de trois pages maximum, présentant l’état d’avancement de sa thèse et donnant des informations précises, notamment sur la constitution du corpus de sources, la rédaction et la date prévue de soutenance. Un avis circonstancié et personnalisé de son directeur de recherche est également demandé. Le dossier est examiné par la directrice de l’École doctorale pour les demandes de 4e et de 5e année et ensuite par le Conseil scientifique de l’École doctorale.

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Le parcours doctoral est personnalisé. Chaque doctorant doit cumuler 60 ECTS dans le cadre du parcours doctoral. À l’issue de sa formation, le doctorant présente le formulaire du parcours doctoral attestant de l’obtention des crédits et le remet, après signature par son directeur de thèse, au secrétariat de l’École doctorale. Le tableau suivant présente les différentes options offertes aux doctorants. Les activités et formations en gras sont obligatoires.

En cas de cotutelle, le parcours doctoral est à valider au prorata du temps passé par le doctorant dans l’École doctorale.

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Parcours doctoral de l’École doctorale d’Histoire (60 ECTS)

ACTIVITES CREDITS

ECTS

Formation théorique et

pratique

Participation à la journée de rentrée de l’ED

(1re année) (obligatoire)

5

Participation aux ateliers et journées d’études

de l’ED (obligatoire) 5 (max par an)

Suivi de formations dispensées par l’ED 5 (max par an)

Autres formations (langues…) 5

Participation à un séminaire de recherche 5 (max par an)

Suivi de colloque, journée d’études 5

Bourse et mobilités à l’étranger (y compris dans le

cadre des collèges doctoraux proposés par l’ED)

10

Activités scientifiques au

sein de l’ED et des UMR

Exposé d’étape dans un séminaire ou atelier

doctoral (obligatoire)

15

Organisation d’un atelier de l’ED (avec publication

dans Hypothèses)

20

Organisation d’un séminaire de doctorants (validé

seulement si présentation des travaux dans un atelier

de l’ED ou rédaction d’une note de synthèse pour

Hypothèses)

10

Activités scientifiques de

valorisation externe

Communication dans un colloque, journée d’études 15

Organisation d’un colloque ou d’une journée d’études 20

Publication d’un article dans une revue à comité de

lecture

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Autre publication 10

Activité (s)

Professionnelle(s)

Mission d’enseignement 20

Professeurs des écoles, professeurs certifiés,

professeurs agrégés et métiers de la culture

(conservateurs, archivistes, bibliothécaires, etc.)

15 ECTS par

année

travaillée

Autres salariés à plein temps 15 ECTS par

année

travaillée

Heures complémentaires 5 pour 26 h

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La codirection

Une thèse peut être préparée en codirection avec deux directeurs de thèse d’universités françaises, en particulier si le sujet de thèse est au croisement de deux spécialités ou si le directeur de thèse pressenti doit soutenir son HDR dans les six mois suivant la première inscription en thèse du doctorant. La codirection est mise en place par une convention au plus tard à l'inscription en deuxième année de doctorat.

La cotutelle

Un doctorat peut s’effectuer en cotutelle. Ce dispositif défini par l’arrêté du 6 janvier 2005 vise à faciliter la mobilité des doctorants et, avec elle, la circulation des savoirs et des méthodes ainsi qu’à favoriser l’insertion du jeune chercheur au sein du monde académique européen.

Le déroulement de la cotutelle est fixé par une convention passée entre deux universités dont l’une est Paris 1. Cette convention-type peut être adaptée. La recherche doctorale est alors placée sous la direction de deux directeurs de thèse, un dans chaque pays. Le doctorant s’engage à séjourner au minimum un semestre au sein de l’université étrangère contractante. Il ne paie cependant ses frais d’inscription qu’à Paris 1. La soutenance de thèse est unique et peut avoir lieu dans l’un ou l’autre établissement. Le jury est composé sur la base d’une proportion équilibrée de membres de chaque établissement. Au vu du procès-verbal de soutenance et après communication du rapport de soutenance, le candidat reçoit deux doctorats lui conférant la plénitude des droits liés au diplôme des pays concernés.

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La cotutelle a pour vocation de soutenir la construction européenne par la circulation des doctorants en Europe et des dispositifs particuliers sont mis en place entre la France et l’Allemagne (Université franco-allemande) et l’Italie (Université franco-italienne), mais aussi hors d’Europe entre la France et le Québec (programmes d’échanges d’étudiants du BCI CREPUQ) et la Malaisie. En Europe, ces cotutelles peuvent se mettre en place avec des universités hors de l’espace communautaire. Si ces initiatives sont encouragées par la Commission européenne, elles peuvent néanmoins parfois se heurter à des réalités diplomatiques et politiques liées à la circulation des individus (obtention de visa, titre de séjour etc.).

Les ressources

Contrairement aux idées préconçues, le doctorat à Paris 1 s’effectue dans un environnement de travail constitué de ressources riches. La Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, nouvellement rénovée, offre un cadre de travail privilégié pour les historiens, organisé selon les besoins des différentes périodes de recherche. Plusieurs laboratoires de Paris 1 comptent également des bibliothèques spécialisés et des espaces de travail accessibles aux doctorants. Les bibliothèques de l’École normale supérieure et de Sciences po sont également ouvertes aux étudiants de Paris 1. La proximité de la Bibliothèque de l’École nationale des chartes, de la Bibliothèque nationales de France et des Archives nationales participe à cette offre de travail et du contexte d’émulation qui lui est lié.

Paris 1 ainsi que l’ensemble des bibliothèques citées mettent à disposition un accès numérique large : corpus de

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texte et de ressources, éditions électroniques d’œuvres, bases bibliographiques, encyclopédies, dictionnaires…

Du dépôt à la soutenance de thèse

La thèse de doctorat doit être rédigée en français. Ce principe a été réaffirmé par la réforme du doctorat de 2013. Il valorise autant la diversité intellectuelle européenne qu’il ne constitue une contrainte à la circulation des jeunes chercheurs en Europe. Une aide à la rédaction est accordée aux doctorants non-francophones via les formations de Français langue étrangère. Des exceptions peuvent être justifiées, lorsque les enseignants sont des professeurs associés ou invités étrangers ou par le développement de cursus ou de champs de recherche multilingues.

Le dépôt de la thèse auprès du service des thèses s’effectue par voie électronique huit semaines au moins avant la date de soutenance envisagée. Le candidat à la soutenance reçoit alors une fiche de renseignement (le formulaire SIREDO) et un bordereau d’enregistrement à remplir et renvoyer dans les mêmes délais au service des thèses en sciences humaines par courrier électronique.

La thèse, version papier, doit également être envoyée par le candidat à l’ensemble des membres du jury de soutenance composé par le directeur de thèse. Deux rapporteurs, désignés également par le directeur de thèse, sont chacun chargés de rédiger un pré-rapport motivé autorisant le candidat à soutenir ou, le cas échéant, soumettant sa soutenance à la condition que des modifications soient apportées dans un délai de trois mois. Les pré-rapports sont envoyés au service des thèses. Le président de l’université délivre une autorisation finale de soutenance où sont indiqués le jour, la date et le lieu de la

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soutenance. L’organisation de la soutenance relève des prérogatives du directeur de thèse. L’autorisation de soutenance doit être donnée avant le 31 octobre de l’année pour pouvoir soutenir sans réinscription. La thèse doit donc être déposée au service des thèses, au plus tard dans la première quinzaine de septembre, si le candidat ne veut pas acquitter les droits de l’année suivante.

Si le doctorant souhaite obtenir la qualification par le CNU qui ouvre la possibilité de se porter candidat aux postes de l’enseignement supérieur, il doit se renseigner dès le début du mois de septembre sur le calendrier. Une inscription préalable est en général requise au mois de septembre, même si le dossier ne doit être envoyé qu’à la mi-décembre aux rapporteurs désignés par le CNU qui examine les demandes de qualification dans le courant du mois de janvier.

La soutenance de thèse est un rite de passage autant qu’un événement scientifique majeur de la vie d’un chercheur. Cet adoubement récompense un travail exigeant et confirme l’appartenance du doctorant à une communauté professionnelle et scientifique. C’est aussi une cérémonie par laquelle l’université met en scène son fonctionnement et ses valeurs et s’ouvre au public. Le doctorant présente sa démarche, ses résultats et l’idée qu’il se fait de sa recherche et de sa discipline. Il débat et échange avec ses pairs, lesquels finalement délibèrent sur la qualité de la recherche présentée et l’octroi du grade de docteur.

Le président du jury est chargé de la rédaction d’un rapport soulignant les apports et les limites de la thèse et rendant compte des débats survenus lors de la soutenance.

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Le rapport motive également la mention attribuée. Il est signé par l’ensemble des membres du jury. C’est un document indispensable à obtention de la qualification à l’exercice des fonctions de maître de conférences et il peut être demandé à l’occasion de différentes candidatures entreprises par le docteur. Autant que le diplôme lui-même, c’est un élément majeur de la vie du jeune chercheur.

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L’École doctorale d’histoire de Paris 1

Valorisation des travaux des jeunes chercheurs

L’environnement

L’École doctorale a pour mission d’assurer au doctorant les conditions académiques de réussite de sa recherche.

L’assemblée générale des doctorants rassemble une fois par an en séance plénière l’ensemble des doctorants autour de l’équipe de direction. Les doctorants sont invités à proposer, élaborer et choisir le programme scientifique de l’année universitaire à venir.

Le conseil scientifique de l’École doctorale se réunit au minimum trois fois par an et rassemble la directrice, le directeur adjoint, les représentants des laboratoires de Paris 1, les représentants des doctorants et des membres extérieurs. Il discute et vote les grandes orientations scientifiques et budgétaires. En relation avec l’assemblée générale des doctorants, il fixe le programme et le calendrier scientifique de l’École doctorale.

L’École doctorale d’histoire de l’Université Paris 1 regroupe onze centres de recherche (équipes d’accueil et unités mixtes du CNRS), auxquels les doctorants sont affiliés en concertation avec leur directeur de thèse, les directeurs de laboratoire et la directrice de l’École doctorale. Les laboratoires et leurs séminaires sont les lieux d’exercice, d’initiative et de formation par la pratique de la recherche. L’École doctorale encourage la circulation des doctorants entre les laboratoires et facilite l’accès à l’information et la diffusion des programmes des séminaires

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doctoraux de chaque laboratoire : Anthropologie et histoire des mondes antiques (AnHiMA), Archéologie et sciences de l’Antiquité (ArScAn), Centre d’études des mondes africains (IMAf), Centre d’histoire du XIX

e siècle (CRHXIX), Centre d’histoire sociale du 20ème siècle (CHS), Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (LaMOP), Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC), Institution et dynamiques historiques de l’économie et de la société (IDHES), Identité, relations internationales et civilisation de l’Europe (IRICE), Mondes américains, sociétés, circulations et pouvoirs (MASCIPO) et Orient et Méditerranée (Islam médiéval).

L’École doctorale d’histoire est l’une des treize écoles doctorales de l’université Paris 1. Sa directrice siège au Collège des écoles doctorales où sont discutés et fixés les objectifs principaux du programme doctoral de l’Université. Le Collège des écoles doctorales veille à l’harmonisation des pratiques et encourage la collaboration entre les composantes, notamment en ouvrant des formations communes. Il soutient l’harmonisation des parcours pour les doctorants et dispose d’un budget et d’une capacité de financement qui lui est propre.

Par ailleurs, être doctorant recouvre une grande diversité de statuts professionnels. Quelle que soit leur situation cependant, les doctorants se dotent de représentants élus tous les deux ans. Ceux-ci peuvent être sollicités pour relayer et soutenir tout projet, toute initiative ou toute préoccupation auprès de la direction de l’École doctorale. Ils travaillent dans ce but en collaboration avec les représentants des doctorants à l’échelle des différents laboratoires. En cela, les représentants constituent des interlocuteurs privilégiés auxquels il ne faut pas hésiter à

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s’adresser, dans un contexte institutionnel et professionnel en perpétuel changement. Le parcours doctoral, les dérogations pour les réinscriptions en thèse, les diverses possibilités de financement ou les missions d’enseignement suscitent souvent des questions qui peuvent leur être adressées. Ils siègent comme membres élus au conseil scientifique de l’École doctorale, ils participent à ses délibérations et contribuent à la bonne diffusion de toute information susceptible d’intéresser les doctorants. Ils permettent d’améliorer la communication entre les doctorants et la direction de l’École doctorale. Par ailleurs, l’École doctorale organise également, entre décembre et janvier, deux journées d’information pour les doctorants en début et en fin de thèse (voir Anciens doctorants de l’École doctorale d’Histoire, p. 41).

Les activités scientifiques de l’École doctorale

Les doctorants organisent chaque année quatre séminaires d’une demi-journée réunissant autour d’un thème commun des recherches portant sur les différentes périodes et espaces historiques représentés à l’École doctorale comme par exemple « Lien de crédit, lien de confiance » (2012), « La compilation » (2008), « Le pouvoir face à la foule » (2009), « Territoires et lieux de culte » (2013) ou « Métissages gastronomiques » (2011). Ces journées ont pour vocation de favoriser l’intégration des doctorants issus des différents laboratoires et de croiser et confronter les méthodologies et problématiques propres aux différents terrains et périodes historiques. Les journées d’étude des doctorants participent à la formation interdisciplinaire visant à perfectionner la construction, la déconstruction et l’appropriation des objets d’étude. Elles permettent

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également la rencontre, les échanges des doctorants entre eux, quels que soient leurs différents statuts et conditions matérielles, et réduit ainsi une discrimination naissant du financement de la recherche doctorale au regard de l’accès aux ressources et à l’information.

Le programme pour l’année universitaire 2014-2015

Samedi 16 décembre 2014|en Sorbonne, salle Marc Bloch.

9h30-12h30 : « Cartes et usages de la carte : pour une analyse historienne de sources géographiques », séminaire coordonné par Marie de Rugy et Jennifer Vanz.

14h00-17h00 : « Enjeux politiques de l’action publique », séminaire coordonné par Alejandra Motis, Erwan Pointeau-Lagadec, Cléo Rager, Élisabeth Schmit et Matthieu Vallet.

Samedi 28 mars 2015 | en Sorbonne, salle Marc Bloch.

9h30-12h30 : « Analyser des réseaux : Pourquoi ? Comment ? », séminaire coordonné par Ségolène Maudet, Pierre Verschueren et Leslie Villiaume.

14h00-17h00 : « Usage des langues et plurilinguisme », séminaire coordonné par Sigrid Azeroual, Mathilde Boudier, Olga Popova.

Avant le 15 mai, les doctorants qui souhaitent proposer un séminaire pour l’année universitaire suivante sont invités à envoyer à la directrice de l’École doctorale un titre, un argumentaire, une liste des participants et, si possible, un résumé des interventions proposées. Les propositions de séminaire sont examinées et sélectionnées par l’assemblée générale des doctorants qui se réunit à la fin du mois de mai. Les appels à communication spontanés, proposés lors de l’assemblée, sont également pris en compte.

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Un projet de séminaire doit nécessairement couvrir l’ensemble des périodes historiques. À tout moment de l’année, il est toujours possible de lancer un appel à communication par le biais de la liste de diffusion de l’École doctorale afin de d’affiner la problématique du séminaire et de rassembler le plus rapidement possible les futurs participants. Cette option présente pour ses organisateurs et pour l’École doctorale, l’avantage de créer une dynamique autour d’un projet particulièrement bénéfique à sa réalisation. L’appel à communication doit être envoyé à Christine Ducourtieux. Il est aussi d’usage d’inviter un chercheur confirmé et extérieur à l’université pour discuter et conclure chaque séminaire. Des doctorants d’autres universités peuvent également intervenir dans les différentes sessions.

Chaque année, les professeurs organisent également dans le cadre de l’École doctorale une journée d’étude à destination des doctorants, portant sur des problématiques transversales aux différents laboratoires comme : « La dynastie » (2014), « Les historiens croient-ils aux mythes ? » (2013), « Colonies et/ou empires ? » (2012), « Nouvelles voies pour l’histoire de la guerre » (2011) ou « L’histoire peut-elle se passer de l’histoire économique ? » (2010). Ces journées d’étude ont pour vocation de renforcer la coopération entre les laboratoires et les liens entre les doctorants et les enseignants.

Journée des enseignants 2014-2015

Le vendredi 22 mai 2015, la journée d’étude des professeurs coordonnée par Sébastien Le Pajolec et Myriam Tsikounas porte sur « Villes mortes, mort dans les villes ».

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Enfin, avec le soutien de l’Université franco-allemande, le Collège franco-allemand qui réunit l’école doctorale d’histoire de Paris 1 et les écoles doctorales d’histoire et de philosophie de l’université de Francfort-sur-le-Main, organise des ateliers réunissant des doctorants des deux universités autour d’une thématique commune comme : « La communication politique » (2013), « Discours sur la violence » (2012) ou « Normes et autorité » (2011).

La revue Hypothèses

Depuis 1997, chaque année, les travaux de l’École doctorale sont rassemblés et publiés sous forme de cahiers dans la collection Hypothèses placée sous la responsabilité scientifique de l’École doctorale et éditée par les Publications de la Sorbonne. Hypothèses constitue souvent pour les doctorants de l’École doctorale la première opportunité d’une publication dans une collection placée sous la responsabilité scientifique de l’École doctorale. Les jeunes chercheurs sont accompagnés dans cette démarche par l’équipe scientifique de l’École doctorale. Ils travaillent conjointement à la transformation de la communication orale en article et à l’amélioration de la démonstration scientifique tant sur le fond que sur la forme. La publication dans Hypothèses constitue l’aboutissement d’une formation à la recherche par sa promotion.

Hypothèses donne une grande visibilité aux travaux des doctorants via une publication papier aux Publications de la Sorbonne et une édition numérique sur CAIRN.

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Les formations complémentaires

L’École doctorale offre aux doctorants des formations complémentaires notamment en langues vivantes et français académique, en langues anciennes et en informatique appliquée aux sciences historiques. Le lien entre histoire et informatique repose sur une longue tradition scientifique et spécifique à Paris 1. Dispensée par les chercheurs de l’université, c’est une formation experte accompagnant les doctorants dans la conception, l’élaboration et la gestion de leurs bases de données.

En ce sens, le Pôle informatique de recherche et d’enseignement en histoire et le LaMOP proposent cette année deux semaines de formation à destination des doctorants. La première, du 1er au 5 juin 2015, porte sur la spatialisation des données historiques et la seconde, du 8 au 12 juin, sur la textométrie.

L’École doctorale d’histoire de Paris 1, en collaboration avec l'Unité régionale de formation à l'information scientifique et technique de Paris (URFIST), la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et les bibliothèques de Paris 1, organise chaque année un cycle de présentations des ressources documentaires en histoire, notamment numériques : il s’agit des « Boudoirs de l'historien(ne) ». Chaque « Boudoir » se tient un lundi de 17h à 19h dans les locaux de l’URFIST et se divise en deux parties : une présentation générale du contexte et des ressources thématiques concernées, assurée par un spécialiste de la documentation (conservateur par exemple), et un zoom sur un ou deux outils particuliers assuré par un spécialiste de la recherche (enseignant-chercheur par exemple). Au programme de cette année : le 9 février, sur la

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question des fragments pour les sources antiques ; le 16 mars, sur les ressources pour l’étude de Paris médiéval ; le 23 mars, sur archives et patrimoine visuels ; et, le 18 mai, sur les bibliothèques numériques du XIX

e siècle.

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Opportunités

Encourager la mobilité et les parcours internationaux

L’École doctorale diffuse tout au long de l’année des informations sur les divers financements au moyen de la liste de diffusion de l’École doctorale (établie à partir de l’adresse Paris 1 communiquée aux doctorants par le Service des thèses).

Le contrat doctoral

Chaque année, selon une répartition établie par le Service de la recherche et validée par la Commission recherche de l’Université, l’École doctorale d’histoire de Paris 1 propose plusieurs contrats doctoraux, actuellement11.

Les étudiants titulaires d’un master peuvent postuler à l’attribution d’un contrat doctoral. Ils doivent être inscrits depuis moins de six mois en doctorat (dans la pratique, n’avoir pris aucune inscription en doctorat). La sélection des candidatures est effectuée en mai, sur proposition des directeurs de thèse, par les responsables des masters. Les candidats ainsi sélectionnés sont auditionnés à partir de la fin du mois de mai par une commission composée de la directrice de l’École doctorale et des représentants des laboratoires. La commission établit la liste des candidats retenus ainsi qu’une liste complémentaire. La directrice de l’École doctorale propose cette liste à la nomination par le président de Paris 1.

La Commission recherche de Paris 1 met également plusieurs contrats doctoraux au concours entre juin et juillet : les candidats doivent être présentés par l’École

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doctorale, inscrits depuis une année en doctorat et sont admis sous réserve d’une dérogation accordée par la Commission recherche.

D’autres institutions publiques à caractère administratif d’enseignement ou de recherche (héSam, labex HASTEC, Région Île-de-France, Ministère de la Défense, École française de Rome, École française d’Athènes, Université franco-allemande…) ou privées proposent également des contrats doctoraux, selon les modalités de recrutement qu’elles fixent. Les étudiants candidatent avec le soutien d’un laboratoire et de l’École doctorale auxquels ils seront rattachés après l’obtention du contrat blancs ou fléchés.

Les contrats doctoraux sont d’une durée de trois ans et conclus avec l’Université Paris 1. Ils peuvent exceptionnellement être prolongés d’un an si des circonstances exceptionnelles concernant les travaux de recherche du doctorant contractuel le justifient1. Ils s’élèvent à 1684,93€ bruts mensuel pour une activité de recherche seule et à 2024,70€ bruts en cas d’activités complémentaires. Lors de la création des contrats doctoraux, l’Université Paris 1 s’est engagée à restreindre ces activités à des charges d’enseignement qui fournissent au doctorant contractuel une première expérience professionnelle soutenant son insertion académique. Tous les doctorants contractuels peuvent postuler à une mission d’enseignement, sous réserve des besoins de l’université.

L’Université Paris 1 assure au doctorant contractuel chargé d’une mission d’enseignement une formation

1. Congé de maternité, de paternité, congé d’adoption, congé de maladie d’une durée supérieure à quatre mois consécutifs ou congé d’une durée de deux mois faisant suite à un accident de travail, Art. 7, décret n° 2009-464 du 23 avril 2009.

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dispensée par le Centre d’initiation à l’enseignement supérieur – Sorbonne (CIES). La formation s’étend sur trois ans et est principalement axée sur la connaissance de l’institution universitaire et la formation pédagogique au métier d’enseignant-chercheur. Après deux années, la formation dispensée par le CIES et l’exercice d’une charge d’enseignement permettent aux doctorants reçus aux concours de l’enseignement d’obtenir leur titularisation, s’ils n’ont pas effectué de stage en situation avant de commencer leur thèse.

Les CIFRE

Les Conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE) subventionnent les entreprises de droit français qui embauchent un doctorant pour le placer au cœur d’une collaboration de recherche avec un laboratoire public. Les CIFRE peuvent être proposées par les entreprises, les laboratoires ou directement par les étudiants eux-mêmes. Elles permettent l’insertion rapide des doctorants dans la vie professionnelle du secteur privé et témoignent des grandes compétences acquises par un étudiant tout au long de son cursus en sciences humaines (raisonnement, rédaction, adaptabilité, esprit de synthèse et d’initiative, gestion de projet…).

Les postes d’ATER

Tout doctorant peut théoriquement postuler aux postes d’Assistant aux travaux d’enseignement et de recherche (ATER), publiés sur le site Galaxie du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Néanmoins, ces postes s’adressent généralement à des doctorants en fin de thèse offrant un financement pour leur quatrième et

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cinquième année. Les doctorants fonctionnaires, qu’ils soient en activité, en disponibilité ou en détachement, peuvent candidater à un contrat de trois ans renouvelable un an. Les non-fonctionnaires peuvent, quant à eux, postuler à un poste d’un an renouvelable un an.

Dans un contexte de contrainte budgétaire, les demi-postes d’ATER (en fait 100 % de l’activité de recherche, 50 % de l’activité d’enseignement) et les postes pleins sur six mois se sont multipliés ces dernières années et de même le recours aux vacations.

En ce qui concerne Paris 1, le président sur proposition du vice-président chargé des moyens fixe le nombre de postes (en général demi-postes) d’ATER mis au concours. Après examen des candidatures soumises sur le site Galaxie et en fonction des besoins pédagogiques, les deux Comités Consultatifs Scientifiques correspondants aux 21e et 22e sections du CNU proposent au président de l’université la liste des candidats sélectionnés.

La quatrième année de thèse

La durée du doctorat est de trois ans. Outre les postes d’ATER, quelques opportunités, peu nombreuses, permettent cependant de financer une quatrième année de thèse.

La Fondation Thiers offre chaque année dix bourses doctorales d’un an de 1800€ par mois (candidature en septembre pour l’année universitaire suivante). Elles permettent généralement le financement d’une quatrième année de thèse.

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Les Labex (HASTEC, TEPSIS, RESMED…) et le programme « Paris Nouveaux Mondes » de la COMUE Hésam peuvent ouvrir un appel à candidatures pour le financement d’une quatrième année de thèse. Il est conseillé de consulter régulièrement leurs sites.

L’Institut-Leibniz d’Histoire de l’Europe de Mayence met à la disposition des doctorants des bourses de recherche de 1200€ par mois pour un projet de recherche de six mois minimum à réaliser en son sein.

Le financement des missions et des projets

L’École doctorale possède un budget en partie décentralisé, réparti entre les différents laboratoires qui la composent au prorata du nombre de doctorants et réévalué chaque année après vérification des dépenses effectuées par la direction de l’École doctorale. Ce budget géré par les directeurs de laboratoire vise tout au long de l’année universitaire à financer les missions de recherche (participation à des colloques, travaux en archives, organisation d’événements scientifiques…) de l’ensemble des doctorants quel que soit leur statut (contractuel ou non). Pour bénéficier de ces financements, le doctorant doit soumettre sa demande directement au directeur de son laboratoire.

L’École doctorale consacre également une partie de son budget à son fonctionnement administratif et scientifique. Elle peut donc aider au financement de projets portés par des doctorants appartenant à différents laboratoires, de certaines missions qui ne peuvent être prises en charge par les laboratoires ou des projets soumis au Collège des écoles doctorales de Paris 1. (voir Les aides à projet).

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Les aides à la mobilité

La liste de diffusion de l’École doctorale informe régulièrement les doctorants des différents appels à projets ou candidatures à l’obtention de bourses de recherche spécifiques visant une aire géographique ou une thématique de recherche en particulier. Il est également conseillé de consulter régulièrement le site du service des Relations internationales de Paris 1. Pour aider au montage des dossiers, l’École doctorale peut, sur demande, mettre les candidats en contact avec d’anciens lauréats de ces bourses et allocations (pour ce faire, écrire à la directrice : [email protected]).

Dans le cadre de Paris 1, diverses possibilités de financement sont réservées aux doctorants :

Les aides à la mobilité du Collège des Écoles doctorales sont destinées à favoriser la mobilité des doctorants de l’Université dans le cadre de leurs travaux de recherche, dans des espaces scientifiques et culturels différents en contribuant au financement de séjours de recherche de courte durée (de 3 à 12 semaines), à l’exclusion des colloques et séminaires à l’étranger (appel d’offre en janvier).

L’Alliance program ouvre chaque mois de septembre un appel à projet dont le financement s’élève jusqu’à 4 000$ pour les étudiants souhaitant poursuivre leurs recherches aux États-Unis à l’Université de Columbia à New-York.

Le Collège doctoral franco-allemand offre aux étudiants de l’École doctorale d’histoire des bourses d’un à six mois à hauteur de 600€ par mois pour effectuer un séjour auprès du département d’histoire et de philosophie de l’Université

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de Francfort-sur-le-Main (dossier à soumettre au moins un mois avant le départ).

Le programme Erasmus permet (jusqu’au doctorat) de partir entre 3 et 12 mois dans une université partenaire et de percevoir pendant cette durée une bourse mensuelle de 200€. Les doctorants intéressés doivent contacter le responsable du programme pour l’UFR d’histoire (Francois-Xavier Nerard) ou pour le Service des Relations internationales (l’adresse du contact).

Sur présentation par l’École doctorale, les doctorants peuvent candidater aux bourses suivantes :

Le programme « Paris Nouveaux Mondes » de héSam université offre des bourses de mobilité internationale Claude Lévi-Strauss. Ces bourses sont destinées à procurer une aide à la mobilité pour des séjours de un à deux semestres dans une université étrangère pour les étudiants en doctorat en co-tutelle internationale ou en co-direction internationale. Cette bourse est destinée à couvrir le surcoût lié à la mobilité, c’est-à-dire principalement les frais de transport et de logement. Le montant attribué est fonction du projet, avec un maximum de 5 000€ (appel d’offre en février –mars).

Depuis 1976, les bourses Walter-Zellidja sont décernées à des élèves francophones des grandes écoles, à des étudiants des universités, des instituts, conservatoires ou autres établissements d’enseignement supérieur qui, en complément de leur formation en France, désirent entreprendre des recherches personnelles exclusivement à l’étranger grâce à un séjour d’environ une année (appel d’offre en janvier).

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La Région Île-de-France a mis en place le dispositif d’aide à la mobilité internationale des doctorants afin d’encourager et faciliter la mobilité des jeunes chercheurs inscrits en thèse dans l’une des écoles doctorales franciliennes, dans le domaine des sciences humaines et sociales. Le dossier de candidature doit être porté par l’École doctorale. L’aide d’un montant de 4 000€ maximum peut être utilisée par le doctorant bénéficiaire sur toute la durée restante de la thèse, sans pouvoir toutefois excéder 3 ans à compter de la date de son attribution (appel d’offre en février-mars).

D’autres institutions proposent également des aides à la mobilité :

La Casa de Velásquez à Madrid offre des bourses de recherche d’un mois aux doctorants travaillant sur la péninsule ibérique et ses empires. Les candidatures sont à envoyer fin octobre chaque année.

L’École française d’Athènes propose chaque année une soixantaine de bourses doctorales d’un mois de 710€ pour un doctorant contractuel (et 310€ pour un second mois) et de 960€ pour un doctorant non rémunéré (et 560€ pour un second mois). Les candidatures sont à soumettre chaque année avant fin octobre pour l’année suivante.

L’École française d’Extrême-Orient propose des allocations forfaitaires pour dédommagement des frais de séjour en Asie dont le montant mensuel des bourses varie de 700 euros à 1360 euros selon le niveau du candidat (Master 2, doctorant) et le pays de séjour. Les dossiers doivent être déposés avant fin mars pour un séjour prévu entre juillet et décembre de l’année en cours.

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L’École française de Rome propose chaque année deux sessions de candidature (septembre et mars) pour l’obtention de bourses mensuelles de 900€ destinées à soutenir les recherches doctorales sur l’Italie et la Méditerranée.

Le Centre de Recherche du Château de Versailles offre des bourses aux doctorants travaillant sur l’histoire de la Cour de sa dimension politique et sociale à sa dimension culturelle et artistique. Les dossiers sont à envoyer début septembre pour une attribution de la bourse (7500€) début janvier.

La Maison Française d’Oxford offre des bourses d’étude d’un mois et le logement aux doctorants travaillant sur l’histoire du Royaume-Uni et/ou devant exploiter les ressources scientifiques de l’Université de Oxford et de sa bibliothèque. Deux sessions de candidature sont ouvertes, l’une au 1er novembre et l’autre au 1er juin. La Chancellerie des universités de Paris propose également un prix d'un montant unitaire de 15 000€ à un étudiant, inscrit en 3e cycle de doctorat dans l’une des dix-sept universités de la région Île-de-France, souhaitant poursuivre ses travaux de recherche à la Maison française d’Oxford.

La Commission Fulbright propose chaque année une quinzaine de bourses aux étudiants français (1500$ par mois pour les doctorants salariés et 2000$ par mois pour les non-salariés) désirant se rendre en séjour d’étude aux États-Unis.

L’Institut français d’histoire en Allemagne offre des bourses de mobilité de courte durée de deux mois maximum aux doctorants travaillant sur l’espace germanique (Autriche et Suisse incluses). Les demandes

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peuvent être envoyées toute l’année. Une bourse de moyenne durée « Robert Mandrou » pour les doctorants est également attribuée chaque année. Elle est destinée à un séjour de recherche l’été suivant son attribution dans un pays germanophone. Les candidatures sont à envoyer en avril.

Le Centre d’Information et de Recherche sur l’Allemagne propose aux doctorants des aides à la mobilité vers les pays germaniques. Deux sessions sont proposées, l’une en octobre et l’autre en mai.

Le Centre Marc Bloch offre plusieurs bourses de courte et de longue durée de trois mois minimum et de 1200€ par mois afin de soutenir la rédaction de thèse ou d’un projet de recherche en sciences humaines et sociales. Ces bourses soutiendront des projets des chercheurs non-résidents à Berlin, contribuant aux différents champs de recherche présents au centre et qui travailleront en coopération étroite avec les groupes de travail correspondants. Elles peuvent financer des séjours de recherche en archives ou de recherche sur le terrain mais aussi des séjours de rédaction, d’organisation d’une manifestation ou de mise en œuvre de projets de projet de recherche au sein d´un groupe de travail du CMB.

Le DAAD offre des bourses de recherche de 1000€ par mois (durée maximum d’un an) aux doctorants souhaitant effectuer un séjour de recherche de longue durée en Allemagne dans un établissement d’enseignement supérieur ou un institut de recherche extra-universitaire public ou reconnu par l’État allemand. Ces bourses permettent de réaliser : un projet de recherche de longue durée en Allemagne en vue de soutenir la thèse de doctorat dans le

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pays d’origine ou en Allemagne et/ou un projet de recherche ou un complément de formation de longue durée en Allemagne.

L’Oesterreichischer Austauschdienst (OeAD) propose de multiples bourses de mobilité pour venir étudier dans les universités et centres de recherche autrichiens pour des séjours de quatre à neufs mois. Les bourses « Ernst Mach » et « Richard Georg Plaschka » s’adressent particulièrement aux historiens.

Les aides à projet

Les doctorants issus d’une ou de plusieurs unités de recherche de l’École doctorale d’histoire ou en partenariat avec des doctorants inscrits dans d’autres écoles doctorales peuvent s’associer en vue de monter un projet scientifique (atelier ou colloque).

Le Collège des écoles doctorales de Paris 1 et le Campus Condorcet lancent au début de chaque année un appel d’offre pour financer ce type d’opération. Le Collège privilégie les projets associant des doctorants inscrits dans plusieurs écoles doctorales de Paris 1. Le projet doit être porté par au moins un directeur de recherche accrédité dans l’une des écoles doctorales partenaires. Les doctorants inscrits dans l’un des établissements fondateurs du Campus Condorcet peuvent proposer l’organisation d’une journée d’études en lien avec les axes de recherche scientifique du Campus, mais aussi sur des thématiques émergentes. Ces journées sont ouvertes aux doctorants étrangers et aux doctorants français à l’étranger. Les projets doivent être portés par des doctorants inscrits dans au moins deux établissements fondateurs du Campus.

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Préparation d’un financement postdoctoral : exemples d’opportunités

En France, le post-doc ne bénéficie encore d’aucun statut prédéfini. Les offres de post-doc publiées chaque année sont à la fois peu nombreuses et recouvrent des réalités financières et professionnelles très diverses. Elles peuvent s’inscrire dans le cadre d’un programme de recherche national ou européen spécifique ou être ouvertes par une université ou un Labex en fonction de leurs besoins. Théoriquement consacré à la recherche, un post-doc peut recouvrir des charges d’enseignement importantes, faisant du post-doc un super-ATER, ou encore un simple opérateur de base de données, voire un secrétaire d’administration...

Néanmoins, le post-doc est souvent l’opportunité de renforcer une pratique internationale de la recherche en Europe ou en Amérique du Nord. Aussi, un doctorant en fin de thèse peut-il candidater à plusieurs contrats post-docs ou fellowships dits « de sortie de thèse ». Internationaux, il faut pour la plupart d’entre eux un délai de dix mois à un an entre la préparation de la candidature et la prise de fonction. L’École doctorale d’histoire encourage ces candidatures et son réseau d’anciens étudiants participe à leur succès. Ces contrats généralement d’un ou de deux ans ont pour vocation de valoriser la recherche doctorale et de favoriser les publications qui en sont issues.

Pour entamer une réflexion sur la valorisation de la thèse, une journée des métiers est organisée par l’École doctorale. Cette rencontre s’adresse spécifiquement aux doctorants en fin de thèse.

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L’École française de Rome ouvre chaque année plusieurs postes de membre d’une durée de trois ans, renouvelable un an afin de soutenir une recherche sur l’histoire de l’Italie et/ou de la Méditerranée.

La Fondation Humboldt offre des bourses postdoctorales de recherche au jeune docteur désirant développer un projet dans une université ou un centre de recherche allemands. Les dossiers de candidature peuvent être déposés toute l’année. Un délai de trois mois est généralement nécessaire pour l’examen des candidatures.

La Fondation Thiers offre chaque année cinq postes de pensionnaires de la Fondation Thiers et du CNRS d’une durée an renouvelable deux fois (candidature en septembre pour l’année universitaire suivante).

L’Institut Français d’Histoire en Allemagne ouvre tous les deux ans à la fin du printemps une bourse postdoctorale de longue durée (un an renouvelable) rattachée à l’Université Goethe de Francfort-sur-le-Main. La prise de poste s’effectue au 1er octobre de la même année après audition début septembre des candidats présélectionnés. Une bourse de moyenne durée « Gabriel Monod » pour les post-doctorants est également attribuée chaque année. Elle est destinée à un séjour de recherche l’été suivant son attribution dans l’espace germanique. Les candidatures sont à envoyer en avril.

Le Core junior fellowship de l’Institute for advanced studies de l’Université d’Europe Centrale à Budapest offre chaque année une quinzaine de post-docs en sciences sociales répartis en deux catégories « junior » et « senior ». Les candidatures sont à envoyer avant la fin de la deuxième semaine d’octobre pour une prise de poste au 1er octobre

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de l’année suivante. CEU propose également un fellowship Humanities Initiatives permettant au post-doctorant d’acquérir une expérience d’enseignement à l’international. La prise de fonction s’effectue au 1er septembre.

Subventionnées par la Commission Européenne, les Marie Skłodowska-Curie Actions offrent sous diverses modalités la possibilité de financer une recherche postdoctorale dans un pays ou le candidat n’a pas résidé plus d’un an lors des trois dernières années précédant le dépôt du dossier. Celui-ci s’effectue mi-septembre de chaque année avec une prise de poste au printemps de l’année suivante. Les « Marie Curie » sont des bourses très avantageuses mais extrêmement sélectives, dont les candidatures demandent plusieurs mois de travail et d’échanges entre le chercheur et son université d’accueil potentielle.

Le Max Weber Programme de l’Institut Universitaire Européen à Florence offre chaque année 55 fellowships d’un à trois ans répartis en quatre disciplines : économie, droit, histoire et sciences politiques. Ce programme propose une formation à l’enseignement et la recherche. Les candidatures sont à envoyer avant la fin de la troisième semaine d’octobre pour une prise de poste au 1er septembre de l’année suivante.

Chaque année la Fondation Andrew Mellon of Scholars in Humanities offre des bourses postdoctorales d’une durée d’un an ou deux directement attribuées aux universités principalement nord-américaines. Les candidatures sont synchronisées et doivent être envoyées aux universités avant la mi-novembre pour une prise de poste en août de l’année suivante.

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Le Newton International fellowship de la British Academy est attribué chaque année à environ quarante jeunes docteurs de toutes disciplines, désirant acquérir une expérience dans une université du Royaume-Uni. Le dépôt des candidatures s’effectue fin février/début mars pour une prise de poste à partir du 1er janvier de l’année civile suivante.

D’autres financements peuvent être proposés directement par les universités étrangères. Pour en prendre connaissance, nous recommandons la consultation régulière des sites suivants : Jobs.ac.uk pour le Royaume-Uni, H-Net pour l’Amérique du Nord et les antennes des universités américaines à travers le monde et HSozKult pour l’Allemagne. Euraxess centralise de façon plus générale une grande partie des bourses et des postes à pourvoir à travers l’Europe.

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Anciens doctorants de l’École doctorale d’Histoire

Afin d’entamer une réflexion sur la valorisation de la thèse, une journée des métiers est organisée en décembre-janvier par l’École doctorale qui s’adresse spécifiquement aux doctorants en fin de thèse.

Tout docteur de Paris 1 s’est engagé par la signature de la Charte des thèses à informer son école doctorale de son activité professionnelle pendant une période de quatre ans après l’obtention du doctorat. Il peut être sollicité à participer à la journée « Métiers » et à faire partager son expérience.

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Contacts et adresses

Directrice de l’École doctorale

Christine Lebeau

Directeur-adjoint de l’École doctorale

François Chausson

Documentation/Édition

Christine Ducourtieux

Responsable administrative

Régine Prugnaud

Représentants des doctorants

Djouhra Kemache, Héloïse Kiriakou, Alexis Meszaros Élisabeth Schmit, Leslie Villiaume

École doctorale d’histoire de l’université Paris 1 | 17, rue de la Sorbonne (Bureau G309-esc. C- 3e étage) | 75232 Paris cedex 05 | + 33 (0)1 40 46 33 42 | [email protected] Site de l’École Doctorale d’histoire (ED 113)