Par-er - JAPAN QUALITY REVIEW

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IKI JAPAN QUALITY REVIEW JQR MODE Publication Media Globale en Ligne 2011 October Vol.3 Par-er

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IKI

JAPAN QUALITY REVIEW

JQR MODEPublication Media Globale en Ligne

2011 October Vol.3

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La structure du «iki» donne à voir les trois momentums suivants: la «coquetterie», le «courage» et la «résignation». (Shuzo Kuki, La Structure de l’iki) L’expression japonaise «Komata no kireagatta onna» (littéralement: une femme à la silhouette effilée) est dite exprimer l’idée d’une femme chic, mais à quelle partie du corps se réfère le mot «komata», cela n’est pas clair. L’espace entre le pouce et l’index du pied, la cheville, ou encore la nuque, il semblerait y avoir plusieurs théories à propos de la région du corps que désigne «komata».Mais, quoiqu’il en soit, il n’y a pas d’erreur quant au fait que l’on voyait l’essence du «iki», même parmi les parties du corps de la femme, dans celles qui se font pas au quotidien l’objet d’une fixation du regard. Ni au fait que cette expression suggère que dans cet oeil, qui regarde ces détails tendant à devenir l’objet d’un fétichisme, existe une nuance sexuelle.En employant le terme «sexuel», nous ne montrons aucun retenue, mais en réalité, il s’agit d’une affaire d’ « érotisme ». Si on considère que les endroits que désigne «komata» sont ceux que l’on voit furtivement dans les mouvements quotidiens, il faut qu’ils fassent preuve non d’un sex appeal qui s’expose, mais d’un érotisme d’ordinaire caché qui se dévoile de manière allusive l’espace d’un instant. Un érotisme caché. Si on va dans ce sens, on peut percevoir le « iki » dans les vêtements de Yohji Yamamoto par exemple. Le noir, couleur asexuel, utilisé en abondance, et cet charme caché dans des vêtements aux formes qui ne font preuve d’aucune ostentation quant aux lignes du corps, sont à l’extrême opposé de ce que l’on qualifie de sexy dans le monde occidental.Yohji Yamamoto raconte souvent qu’il y a de moins en moins de femmes à qui vont les vêtements qu’il crée, mais cela est peut-être quelque chose de naturel. Car dans notre époque actuelle, où l’on préfère ce qui est simple et facile à comprendre, ce qui a du chic est au contraire moins adéquat.

Par exemple, la faiblesse des prix, la texture agréable des matériaux – qu’ils soient naturels ou synthétiques – ou encore ces vêtements sur lesquels sont imprimés le logo de la marque et qui remplissent une fonction de code social, on peut dire que notre époque réclame que l’on puisse tout comprendre à première vue (au premier toucher). De plus, en ce qui concerne l’érotisme, nombreux sont ceux qui plaident pour une méthode directe qui consiste à exposer la peau, et encore une fois, nous sommes loin du chic. Ce n’est pas que je rejette les choses faciles à comprendre, mais je pense qu’il y a problème si elles sont les seules à exister. La controverse avec le «iki» n’a bien sûr pas trait qu’à l’érotisme. L’expression «une chic attention» nous le fait comprendre, le chic c’est aussi une courtoisie qui prend en compte la volonté d’autrui, et qui, plutôt que de s’exprimer de manière directe, reste invisible et cachée. Surtout dans le domaine du design, ce genre de courtoisie semble être un élément facile à intégrer. Le design, qui tout en ne révélant pas ses intentions prend en considération les utilisateurs, ne peut être compris à première vue. Et peut-être que, même en utilisant (en portant) l’objet, il faudra du temps pour se rendre compte. Mais il semble nécessaire, même envers les objets, de prendre le temps de les comprendre petit à petit. En bref, le «iki» est une chose qui recèle une intention difficile à comprendre à première vue, et que l’on peut définir, si vous me permettez cette expression, comme étant une trahison de l’apparence. Son essence diffère parfois de l’aspect extérieur, il combine parfois des éléments qui se contredisent. Il ne faut cependant pas pour autant en arriver à la conclusion élémentaire que « l’important, c’est le contenu ». Car l’apparence est tout aussi importante, et la question est celle de la différence ou du clivage entre l’apparence et le contenu. Hiroshi Ashida : né en 1978. Université de Kyoto, recherches dirigées en cursus doctoral, interruption approuvée. Assistant conservateur à l’Institut du Costume de Kyoto.

Robe ◉ Y’s Robe au design tombant tout droit jusqu’aux hanches, et d’un noir d’ébène descendant jusqu’aux mollets. Elle révèle la beauté intérieure en cachant la féminité de l’aspect extérieur.

¥ 54 600 Y’s (Y’s bureau d’information)

Sac ◉ monacca Sac qui utilise les fines découpes de bois, ordinairement jetées, du village de Umaji dans la préfecture de Kochi. La richesse de ces matériaux jetés pour un accessoire de mode raffiné.

¥ 29 400 monacca(Rin)

9 800 Atelier SEN-KOTSU (THE COVER NIPPON)

Eventail ◉ Eventail Motoshibu Co-création entre la tradition longue de 300 ans de la ville de Takashima, dans la préfecture de Shiga, réputée en tant que région de production de montures d’éventails, et un designer de Kyoto. La profondeur de ces coloris particuliers est rendue possible grâce à l’utilisation du tanin de kaki datant du Japon ancien. Innovation en harmonie avec la tradition.

Costume ◉ anglasad Ces motifs qui rappellent les arabesques s’inspirent des “vêtements sacrés” portés par l’ethnie des Ainus lors de leurs prières aux Dieux. Le costume lui-même en devient sacré.

¥ 63 000 / veste ¥ 28 350 / pantalon anglasad(anglasad)

T-shirt à message ◉ Taro Okamoto, Shinro Otake, AZ T-shirt standard qui diffuse un message audacieux. Pour se draper d’un message en toute simplicité.

Taro Okamoto T ¥ 3 000 / Fondation Commémorative Taro Okamoto pour la Promotion de l’Art Contemporain (Mémorial Taro Okamoto) / Shinro Otake T ¥ 3 150 / AZ ¥ 7 140 (mikirihasshin)

Veste ◉ AKIRA NAKA Veste aux motifs élaborés mettant en scène la féminité, et qui alterne audacieusement des materiaux différents. Une élégance hors norme.

¥ 81 900 AKIRA NAKA(ESTEEM PRESS)

Zori ◉ Atelier Mihashi Des zori à nulle autre pareilles faites avec les patrons utilisés pour les teintures des motifs Edo Komon. Un luxe exclusif.

¥ 29 400 Atelier Mihashi (THE COVER NIPPON)

Jupe ◉ MIYAO Motifs simples et alternance osée de coton et de dentelle. Jupe pleine d’audace et d’esprit ludique.

¥ 14 700 MIYAO (MIYAO)

Bijoux ◉ S.nakaba Bijoux fabriqués à la main avec des matériaux jetés. Leur design, novateur et chaleureux, s’inspire de la nature.

(gauche) ¥ 6 000 / (centre) ¥ 18 000 / (droite) ¥ 5 000 S.nakaba (mikirihasshin)

Accessoires en bambou ◉ Takayuki Shimizu  Takayuki Shimizu utilise du bambou de Beppu, dans la région de Oita, qu’il coupe en fines lamelles. Afin de conserver la texture initiale, il les empile sans les râcler et leur donne forme en les tressant. Pour accompagner un mode de vie résolu.

Parure de coiffure ¥ 2 100 / Boucles d’oreillles ¥ 3 150(Rin)

Cardigan ◉ near.nippon Cardigan fait de matériaux agréables et qui ressemble, à première vue, à une veste. A porter sans faire de manières, justement parce que le design en est chic.

¥ 26 250 near.nippon(near.co.ltd)

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Setta ◉ anglasad Paire de setta trouvant leur inspiration chez Tora-san, connu pour être le héros de la série de films “Otoka ha tsurai yo” (C’est dur d’être un homme). A porter avec insouciance comme pour des sandales.

¥ 14 800 anglasad(anglasad)

Chapeau ◉ Education From Young Machines Chapeau en laine sur la surface duquel sont dessinées des roses menues. Classique et attachant.

¥ 15 750 Education From Young Machines (GUILD PRIME Shibuya)

Broche ◉ ARTS&SCIENCE Soie délicate teinte avec audace, et ornée de motifs de fleurs de prunier. Un pétale de couleur pour votre parure.

(gauche) ¥ 14 700 / (centre) ¥ 4 200 / (droite) ¥ 3 990 ARTS&SCIENCE (ARTS&SCIENCE Marunouchi, OVER THE COUNTER BY ARTS&SCIENCE)

Sac Furoshiki ◉ Wagu Ce furoshiki teint grâce à la technique traditionnelle dite « teinture par réserve » peut être utilisé en tant que sac éco contemporain. De la tradition dans votre quotidien.

¥ 2 625 WISE・WISE tools (WISE・WISE tools)

Chaussettes ◉ DIGAWEL Des tons qui alternent les couleurs primaires et que l’on enferme dans ses chaussures. Accoutrement coquet avec lequel on s’exprime uniquement lorsque l’on retire ses chaussures.

Noir / Rouge ¥ 2 625 chacune DIGAWEL (DIGAWEL)

 Par-ticulier 04 -05 

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Satoru N

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Kyoko O

zawa

Dans ce monde de la mode où, depuis la tendance vers l’importabilité où nous mènent les concepts, jusqu’aux vêtements de style extra-terrestre des films de science-fiction de seconde classe, ou auxquels sont attachés des ours en peluche, quel que soit le « vocabulaire du design » qui nous attend au tournant, nous ne nous étonnons plus de rien, mais les vêtements que nous révèle keisuke kanda ainsi que sa manière de les présenter continuent à nous surprendre. Par exemple, la ligne homme de la collection automne/hiver 2011. Des tricots et des jeans auxquels ont été rajoutés des coutures à la main sans ambition (ce n’est ni dans la lignée de la « chaleur des choses faites à la main », ni dans celle du « méticuleux travail manuel », mais on dirait plutôt le devoir à faire à la maison du cours sur les tâches domestiques d’un écolier de primaire). Un blouson jersey qui rappelle le jersey-sac à patates du temps de l’école. Un éléphant qui ressemble à un logo de marque comme on en voit souvent du côté des vêtements de golf, mais dont la trompe, si on regarde de près, est un pénis. Rien que le son du mot « zob» est la personnification telle quelle de l’esprit de drôlerie des garçons, du temps où l’on passait la pose entière à se tordre de rire. Cependant, est-ce que ce design se positionne dans le territoire du dit « art extrême » ? Pas vraiment. Par exemple, l’ « uniforme d’écolier », créé en collaboration

avec le select shop « mikirihasshin ». Au style « stéréotype de l’écolier » qui remonte à l’ère Showa, avec ces boutons bon marché en plastique à l’effigie du sceau de l’école, ou la couleur inchangée de l’uniforme, ont été ajoutées les coutures à la main que l’on connaît bien, mais le tissu blanc d’ivoire finement lamé d’or, et la coupe de petite taille qui rappelle les vêtements de femmes, ajoutent une touche de raffinement. La haute technicité et l’attention au travail bien fait, ne sont pas spécifiques à la collection de cette saison, mais constituent le fil d’Ariane du design de keisuke kanda. C’est un ami rencontré alors qu’il était étudiant à l’université de Waseda qui a incité le designer keisuke kanda à se plonger dans la mode. Érudit, détenteur d’une large connaissance tant en littérature qu’en sous-culture, ce que portait cet ami qui était plus mature que les gens du même âge de son entourage, c’étaient des marques telles que Seditionaries, Comme des Garçons ou Undercover. Cet ami, nous dit-il, a fait prendre conscience à Kanda, qui éprouvait de la résistance quant au fait d’attacher de l’importance aux vêtements, que « en réalité, la mode est du même côté que la littérature ». Kanda baptise les vêtements qu’il crée lui-même de « anti-mode ». Il dit qu’il « souhaite créer des vêtements qui donnent l’impression d’être montré du doigt par derrière » (depuis son compte Twitter), et il semble également remettre en question en permanence la signification même du fait de

présenter ses vêtements (« l’image de ses vêtements » pour être plus précis), et de les distribuer.Il lui est arrivé de lancer un défilé de mode de type accidentel dans le train du matin où montaient et descendaient les passagers ordinaires, ou de mettre en oeuvre une collection avec pour décor la tour de Tokyo et pour mannequin une actrice porno. Sa première boutique exclusive qui doit s’ouvrir cet automne, n’est pas un simple magasin ordinaire, mais, ô surprise ! est un bar. A partir d’août est lancé le projet en collaboration avec le photographe Masashi Asada intitulé « le devoir à la maison de la photo de classe ». Asada a repensé et détourné le principe de la « photo de famille un jour de fête », avec des « photos en cosplay » de sa propre famille. Grâce à la mise en scène d’une atmosphère décontractée et à l’utilisation de motifs clichés, il fait paradoxalement ressurgir la structure de la « photographie » ou de la « mode ». Les oeuvres de Asada et de Kanda ont cela en commun qu’elles font vaciller les limites. Tout en y mettant une ardeur sincère et en y intégrant une philosophie de pensée, keisuke kanda continue à mettre en oeuvre des concepts que les gens ne peuvent quitter des yeux. Comment nous étonnera-t-il la prochaine fois ? Comment nous fera-t-il rire ? Je suis dans l’attente et impatiente de le savoir.

Kyoko Ozawa. Née en 1976 à Gunma. Quitte l’Université de Tokyo après l’obtention d’un doctorat. Attachée temporaire de recherche pour le « Global COE Program » - University of Tokyo Center for Philosophy (UTCP).

Alors qu’il imite le vintage de Levi’s, des détails amusants ont été ajoutés à ce pantalon en jean tels que des gros pois peints à la main de manière aléatoire, des coutures grossières piquées à la main également, et des rapiéçages cousus à l’arrière. Jean cousu main (à pois) ¥ 33 600 keisuke kanda(candyrock)

Cardigan arborant le logo de « l’éléphant », l’icône de la marque. L’oeil est attiré par ses coutures blanches faites à la main, ainsi que par son alternance de tissus sur les différentes parties du corps. Le créateur s’attache au fait que la ligne du cou soit légèrement asymétrique. Cardigan cousu à la main (divers tons de noir) ¥ 35 700 keisuke kanda(candyrock)

T-shirt sur la poitrine duquel brille le disque solaire rouge du Japon, et orné d’un travail d’aiguille au fil rouge. C’est justement parce que ce symbole a tendance à se charger d’une signification excessive, que l’on veut le porter avec confiance et style.T-shirt cousu à la main (disque solaire japonais) ¥ 17 850 keisuke kanda(candyrock)

Geta (coutures rouges) : ces geta, qui semblent appartenir à un écolier effronté des temps jadis, ou encore à Tora-san déambulant dans la ville, sont formées de manière authentique avec leur planche en paulownia et leurs deux dents. A porter dans un esprit de contradiction humoristique : « des getas comme pour le faire exprès ».Getas (coutures rouges) ¥ 18 900 keisuke kanda(candyrock)

Veste en matériau spécialement contracté par le select shop mikirihasshin. Design qui met en décalage l’image stéréotypée de « l’uniforme d’écolier », en utilisant des boutons couleur de lait, des coutures faites à la main et un tissu ivoire lamé.Uniforme d’écolier ¥ 47 250 keisuke kanda × mikirihasshin (mikirihasshin)

keisuke kanda réinterprète le blouson à sa sauce et décore le jersey de l’école, qui était le plus réputé des vêtements « moches et qui font honte », avec des coutures blanches faites à la main et une alternance de tissus aux différences subtiles de tons.Haut de jersey unique, article de référencekeisuke kanda(candyrock)

Troisième épisode: keisuke kanda

 Endiguer une avant-garde débordante avec du classique. Que les esthétiques des parures se confrontent.

Le « iki » n

’est pas le stylé. Le « iki » ne peut se contenir dans un modèle qui a été parachevé. Perm

ettons-nous donc de trahir l

’impression, cette im

pression d’une dentelle élégante et fém

inine.

Kaori Shinohara (esthéticienne / Kaminarim

on) Chemisier ¥ 28 140 AN

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E / the Virgin Mary, Robe ¥ 16 590 AN

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/ the Virgin Mary, Jupe ¥ 21 000 O

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Manteau ¥ 126 000 SO

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PRESS Chemise ¥ 31 500 SO

MARTA / ESTEEM

PRESS Boucles d’oreilles ¥ 35 000 S.nakaba / S.nakaba Coiffe article de référence S.nakaba/S.nakaba

 Par-entés 06 -07 

Photo ◉ Takem

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11、13)M

aquillage, coiffure ◉Tsukushi IchikawaM

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kasaka (P.8、12), Shohei Yam

ashita (P.10, 14)Texte◉H

iroshi Ashida

Après que le japonism

e a connu du succès dans le monde occidental, l

’est et l

’ouest ont fusionné d

’une étrange manière.

La touche japonaise intégrée aux vêtements occidentaux rom

pt l

’harmonie pré-établie et donne naissance à un équilibre

différent.

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_1> araisara / ESTEEM PRESS Corset ¥ 47 250 araisara / ESTEEM

PRESS Ceinture article de référence araisara / ESTEEM PRESS

 Par-entés 08 -09

 Par-entés 10 -11

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akamise) Escarpins rem

ake de baskets ¥ 31 500 POTTO

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asque-écouteurs en baskets article de référence

Robe ¥ 52 500 SOM

ARTA / ESTEEM PRESS Collants ¥ 16 800 SO

MARTA / ESTEEM

PRESS Ceinture ¥ 11 760 motonari ono / ESTEEM

PRESS Chaussures ¥ 46 200 motonari ono / ESTEEM

PRESS Gants ¥ 29 400 motonari ono

/ ESTEEM PRESS Sac ¥ 45 150 m

otonari ono / ESTEEM PRESS Coiffe ¥ 115 500 Stephen Jones / test,

Une chaussure perchée sur la tête, com

me Elsa Schiaparelli, adepte du surréalism

e. Des baskets inform

elles changées en escarpins chics.U

n esprit ludique qui ne s

’en tient pas à la forme et qui détourne les intentions.

 Par-entés 12 -13

On se sait pas à quoi pense ce clow

n loufoque. En dépit de son apparence, c

’est justement parce qu

’il porte une attention sincère à autrui, qu

’il sait comm

ent émouvoir.

Iccho (Blogueur de mode / H

anayashiki)  Chapeau \ 23 100 CH

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