Strategic marketing planning for a supplier of liquid food packaging products in Cyprus
Packaging élément de différenciation marketing
-
Upload
independent -
Category
Documents
-
view
3 -
download
0
Transcript of Packaging élément de différenciation marketing
Département des sciences et techniques de
gestion
Filière : Techniques de commercialisation
et communication
Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
Ecole supérieure de
Projet de find’études :
Le packaging, un
Réalisé par :
BenLzerguSihame Et
Charkani El
Encadré par :
Mr. AhmedBouklataIdrissi
2
Dédicaces
Réalisé par :
BenLzerguSihame Et
Charkani El
Année universitaire :2013/2014A nos chers parents,
Aucune dédicace ne saurait exprimer notre respect, notre amour éternel et notre considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour notre instruction et notre bien-être.
On vous remercie pour tout l’amour et tout le soutient que vous nous portez depuis notre enfance et on espère que votre bénédiction nous accompagneras pour toujours.
Que ce modeste travail soit l’exaucement de vos vœux tant
3
Remerciements
C’est une habitude saine de
remercier au début d’un tel
travail tous ceux qui ont
contribué à le rendre
possible.
Nous voudrons remercier avant
tout Monsieur Ahmed Bouklata
Idrissi pour son enthousiasme et
ses encouragements. Sans sa
précieuse présence, ce projet
n’aurait jamais eu lieu dans
de bonnes conditions, il a
4
SommairePartie 1 : Histoire & définition du
PACKAGING
Chapitre 1 - Histoire du packaging, des
origines à nos jours
Chapitre 2 – Définition du packaging
Chapitre 3 : Fonctions et rôle du
packaging
Partie 2 : Le packaging : un élément de
différenciation marketing
Chapitre 1 - Le packaging, un enjeu
stratégique
5
Chapitre 2 - Le packaging, un média à lui
tout seul
Chapitre 3 - Le design packaging
Chapitre 4 - Développer un packaging
Partie 3 : Etude de cas : Orangina !
Chapitre 1 : Histoire d’Orangina
Chapitre 2 : La stratégie Packaging
d’Orangina
IntroductionDans un univers concurrentiel impitoyable, les
produits de grande consommation doivent émerger du
linéaire pour séduire l’acheteur.
6
Après la dernière guerre mondiale, bon nombre de
produits de consommation courante, notamment des
produits alimentaires, étaient vendus en vrac. Ces
produits, ne portaient pas de mention de marques et
tout au plus le commerçant en signalait l'origine...
C'est l'apparition du libre-service et de la grande
distribution qui a changé la donne. Effectivement,
avec une très forte concentration concurrentielle, le
packaging représente dans les linéaires un enjeu
considérable. Avec la marque, l'emballage est devenu
le principal vecteur permanent de la communication
d'entreprise. Un support d'autant plus déterminant que
les consommateurs deviennent de plus en plus infidèles
et exigeants.
De plus, sous la pression de la distribution moderne,
le packaging doit dorénavant être conçu dans une
logique d'économie de matériaux, de performance
intrinsèque, de séduction des consommateurs et de
réduction de la nocivité des déchets.
A ces différents paramètres il faut ajouter
l'évolution des mœurs et des habitudes de
consommation. Effectivement les entreprises ont
compris que le packaging avait non seulement pour
vocation d'être un vecteur de communication, de
7
différenciation dans un contexte concurrentiel
intense, mais qu'il se doit aussi d'être adapté aux
modes de consommation qui se sont installés dans le
temps.
La notion de packaging associe deux notions, celles
d'emballage et de design de l'emballage (ne pas
confondre avec le design de produit). L'académie des
sciences commerciales définit l'emballage comme
"l'ensemble des enveloppes successives qui sont
ajoutées au conditionnement, ce dernier étant le
premier contenant du produit. Il a des fonctions qui
peuvent être scindées en deux catégories : techniques
et commerciales.
Le design emballage, quant à lui, s'attache à associer
une forme, une couleur et un graphisme pour permettre
d'identifier le produit de manière cohérente à l'image
de l'entreprise. Il doit s'intégrer aux autres outils
du mix-marketing et chercher à utiliser des codes
similaires pour des produits différents mais de marque
commune.
INTERET POUR LE CHOIX DU SUJET
En tant qu'étudiantes en Technique de communication et
de commercialisation, le choix du thème du packaging
est tout à fait lié avec notre formation.
8
Effectivement le packaging, aujourd'hui totalement
intégré dans la stratégie marketing des entreprises,
est aussi un vecteur de communication primordial.
Il est donc intéressant de savoir comment les marques
influencent les consommateurs, mais aussi s'y
adaptent. Le packaging est, entre autres, une
stratégie de ces marques pour susciter l'acte d'achat.
Effectivement, le consommateur ayant de moins en moins
de temps à consacrer au choix d'un produit dans le
linéaire, et étant soumis à un nombre de références de
plus en plus élevé (un consommateur perçoit en moyenne
5000 références en 20 minutes lorsqu'il fait ses
achats), l'achat d'impulsion est de plus en plus
recherché par les producteurs. Or, le packaging est le
premier élément de déclenchement de l'acte d'achat.
C'est donc pour savoir en quoi réellement le packaging
d'un produit influençait le comportement d'achat que
nous nous sommes penchés sur ce thème.
PROBLEMATIQUE :
La perception du produit est déterminante dans l'acte
d'achat. Porteur de reconnaissance sociale, d'image,
de qualité, le produit et son packaging se doivent de
se différencier dans les linéaires, et de plus en plus
à notre époque où la concurrence s'est accrue.
9
De ce fait plusieurs questions nous viennent en tête :
Comment le packaging influence-t-il nos achats ?
Comment agit-il sur notre comportement sans que
nous nous en rendions compte ?
Quelles sont les règles à respecter par les
designers et les marketeurs afin qu’il devienne
un outil de communication efficace ?
Pour répondre à ces questions, nous allons nous
intéresser aux différentes facettes du packaging,
d’abord en le définissant de façon précise ainsi que
ses fonctions et rôles, puis en analysant ses enjeux
stratégiques et sa place dans le marketing. Nous nous
intéresserons ensuite aux différents éléments qui le
composent et qui font de lui un véritable vecteur de
communication. Pour finir et pour bien cerner le vif
de notre sujet on a choisi d’étudier le cas de la
marque Orangina dont le packaging constitue l’élément
le plus important de sa réussite.
12
Un emballage est un objet destiné à
contenir et à protéger des marchandises, à
permettre leur manutention et leur
acheminement du producteur au consommateur
ou à l’utilisateur, et à assurer leur
présentation.
Aujourd’hui on entend aussi parler de
packaging, un terme assez nouveau utilisé
par les marketeurs, les entreprises mais
aussi les consommateurs.
14
Section 1: Les prémices du packaging ;
contenir, transporter et conserver
Les packagings, ou plus précisément les contenants,
existent depuis la nuit des temps, depuis que l’homme
transporte des aliments solides ou liquides. Les
contenants remplissent alors une mission purement
fonctionnelle.
L’homme des premiers temps, qui apprend peu à peu à
utiliser au mieux le milieu naturel, vit de la
cueillette, puis, plus tard, de la chasse et de la
pêche. Essentiellement nomade, il emprunte tout
d’abord tout ce qu’il peut à la nature pour contenir.
Il protège ses denrées alimentaires dans des feuilles,
dans des outres de peau qu’il confectionne lui-même,
ou des paniers. Taillés dans le bois, puis dans la
pierre, les contenants ont ensuite été fabriqués en
terre cuite.
15
L’histoire des emballages et des contenants s’avère
étroitement liée à l’histoire des échanges commerciaux
entre les hommes. Les amphores, apparues dès le IIIe
siècle avant Jésus-Christ, en Italie du Sud, sont déjà
utilisées comme emballages pour le transport du vin,
de l’huile d’olive ou du garum (jus de la macération
de poisson). Ces échanges entre les populations du
Bassin méditerranéen, dès le Néolithique, induisent
une interpénétration progressive des techniques
d’emballage1.
L’évolution des emballages suit également celle des
matériaux. Outre la céramique et l’évolution des
techniques qui l’accompagnent, l’homme découvre et
exploite d’autres matériaux pour les contenants.
Ainsi, vers le premier millénaire, c’est l’apogée du
bronze et l’invention de la métallurgie qui permettent
la fabrication de nouveaux contenants, notamment de
flacons. D’autres techniques permettent un pas en
avant comme la faïence, la porcelaine (pour les pots
pharmaceutiques notamment) et le verre.
Le bois prend son importance sous l’Empire romain. Il
est alors utilisé pour la fabrication des fûts de vin
et l’exportation de ce breuvage vers la capitale de
l’Empire. Mais les fûts sont également employés, au
16
Moyen Âge et à l’ère préindustrielle, pour le
vinaigre. Les caisses et caissettes en bois sont en
outre utilisées au XVIIe siècle. Ces dernières servent
notamment au transport et à la conservation de
certaines épices. Quant au fer-blanc, matériau de
prédilection pour la fabrication des emballages
métalliques, son invention date du XIIIe siècle.
Mais contenir, fonction primitive du packaging, ne
suffit plus : il faut aussi assurer la préservation
des aliments ou des parfums, ou même des médicaments.
Jusqu’au XIXe siècle, le seul moyen véritablement
efficace pour conserver des aliments au-delà de
quelques jours est la salaison. Un homme va
révolutionner les techniques de conservation : Nicolas
Appert (1749-1841). En 1801, ce confiseur parisien
invente un procédé de stérilisation des aliments par
la chaleur dans des récipients hermétiquement clos :
c’est le principe de l’appertisation. Mais c’est en
Grande-Bretagne que ce conditionnement va d’abord
prendre son essor. La technique d’Appert est, par la
suite, perfectionnée jusqu’à la stérilisation à ultra-
haute température (UHT), dite de « longue conservation
». L’industrie de la conserve prend alors son essor.
Les premières industries alimentaires, qui
17
apparaissent également au XIXe siècle, vont exploiter
à grande échelle les techniques modernes de
conservation. Aujourd’hui encore, la boîte de conserve
en métal occupe le haut des linéaires, avec près de 65
% du marché des conserves, devant les bocaux en verre,
les barquettes plastiques et les briques en carton.
Outre l’évolution des techniques de conservation,
l’histoire du packaging, et plus particulièrement de
l’emballage du XIXe siècle à aujourd’hui, est
intimement liée à l’histoire et au développement des
matériaux d’emballage, de la boîte en fer-blanc à la
bouteille en PET (Polyéthylène)
Section 2 : Evolution du packaging
Ces dernières années, les innovations s’accélèrent.
Néanmoins, si les produits se multiplient, les
industriels tentent aujourd’hui de réduire le poids
d’emballage et d’orienter leurs recherches vers des
packagings écologiques, empruntant à la nature : le
retour aux matériaux primitifs est une piste de
développement envisagée dans les projets d’innovation.
18
1
Ce tableau ne présente pas un caractère exhaustif. La
famille des matériaux utilisés pour la fabrication des
emballages est vaste et ne cesse de s’agrandir. Nous
aurions pu ainsi, à titre d’exemple, nous attarder sur
les emballages écologiques ou encore sur les
1 Tableau de matières, source : Packaging, toutes les étapes du concept au consommateur ; De Jean-Jacques Urvoy, Sophie Sanchez-Poussineau et Erwan LeNan. Edition 2012.
19
emballages composites et multicouches qui permettent
de combiner les avantages de différents matériaux.
Section 3 : L’apparition des marques et des
marquages ; informer, identifier et
authentifier
Outre le fait de contenir, transporter et conserver
les produits, le packaging revêt d’autres fonctions :
celles d’informer sur le contenu, d’identifier le
producteur et d’authentifier l’origine du produit.2 Schéma : Evolution des emballages, Source : Packaging, toutes les étapes du concept au consommateur ; De Jean-Jacques Urvoy, Sophie Sanchez-Poussineau et Erwan Le Nan. Edition 2012.
20
Les fouilles archéologiques mettent en évidence que
certains artisans, dans l’Antiquité, avaient déjà pour
habitude de signer leur production en y apposant une
marque distinctive. Les inscriptions portées sur les
amphores, sous forme de timbres ou d’estampilles
imprimés dans l’argile crue avant cuisson, font état
de son contenu (huile, vin ou garum) et nous
renseignent sur la provenance du produit.
Autre exemple : celui des olives du Sud. Ce fruit,
contenu dans de grandes jattes en terre cuite, avait
plusieurs qualités selon les récoltants. C’est
pourquoi ces derniers apposaient alors un signe
d’identification sur leur contenant, le « marquaient
». Ces premières pratiques d’étiquetage peuvent être
considérées comme la naissance de la marque,
intimement liée depuis les origines aux produits. Ces
signes distinctifs se présentent d’abord sous des
formes rudimentaires. Il pouvait s’agir d’un nom,
d’initiales, du sigle du récoltant, ou d’un dessin
très simplifié, ancêtre des logotypes actuels.
22
Section 1 : Définition du packaging
Définir le packaging n’est pas chose aisée. Le mot
<packaging>, qui reste un terme assez récent, revêt de
nombreuses subtilités de sens et change selon que l’on
s’adresse à un chef de rayon, un responsable de
fabrication, un responsable marketing, un étudiant en
marketing, un designer, un consommateur … etc. Il est
donc nécessaire de fixer les différentes définitions
que peut engendrer le mot packaging.
Le fait que ce terme anglo-saxon soit utilisé tel quel
en français est révélateur de la difficulté de lui
trouver une traduction satisfaisante. Le terme de
packaging regroupe en une seule appellation certains
aspects de l’emballage et du conditionnement. Son
élaboration nécessite la prise en compte des
impératifs d’esthétisme, de formes, de jeux de
couleurs, d’information, d’ergonomie et de facilité
23
d’utilisation. On peut alors donner au packaging la
définition suivante : il s’agit de « l’ensemble des
éléments matériels qui, sans faire partie du produit
lui-même, sont vendus avec lui en vue de permettre ou
de faciliter sa protection, son transport, son
stockage, sa présentation en linéaire, son
identification et son utilisation par les
consommateurs. »
Section 2 : Un seul mot, plusieurs facettes
A- L’emballage :
L’emballage est l’ensemble des éléments matériels qui,
sans être inséparables du produit lui-même, sont
vendus avec lui en vue de permettre ou de faciliter sa
protection, son transport, son stockage, sa
présentation en linéaire, son identification et son
utilisation par les consommateurs.
On distingue trois types d’emballages :
L’emballage primaire : est en contact direct avec
le produit (par exemple : flacon)
L’emballage secondaire : ou « suremballage »,
peut avoir deux fonctions :
24
Rassembler plusieurs unités de consommation
en une seule unité de vente (un pack de
regroupement pour des cannettes de Coca-Cola)
Mettre en valeur l’emballage primaire : un
parfum est conditionné dans un flacon mais
surconditionné dans un emballage secondaire :
une boîte.
L’emballage tertiaire : appelé également
emballage logistique ou de manutention permet de
transporter plusieurs produits à la fois et de
les regrouper pour le transport ou la
palettisation.
Si un produit dispose de plusieurs emballages chacun
d’entre eux communique différemment .Ainsi les
canetteEmballa
ge primair
e
pack de 6 canettes
Emballage
secondaire
Caisse de regroupe-mentPalette
Emballa-ge tertiaire
25
étiquettes de bouteille limonade ou d’eau n’ont pas la
même mission de communication que le pack de
regroupement lui-même : elles sont statutaires
restent, emblématiques du produit alors que les
suremballages communiquent le désir d’acheter.
Communicant, le suremballage peut également être
fonctionnel et apporter un réel service au
consommateur .le frigo pack de coca cola par exemple
qui permet au consommateur de transporter facilement
ses canettes jusqu'à son domicile et de loger le
suremballage dans le réfrigérateur montre qu’un
emballage secondaire ne sert pas simplement à
rassembler plusieurs unités de consommation mais peut
également rendre service.
B- Le conditionnement :
Le conditionnement signifie étymologiquement
« soumettre à des conditions », « traiter » ou
« préparer ». Le terme est alors lié à la mise en
industrialisation du produit, à la chaîne de
conditionnement, à la façon dont le produit peut être
emballé et avec quelles machines.
Le conditionnement est un emballage primaire (première
enveloppe ou premier contenant). C'est-à-dire celui
26
qui est au contact direct avec le produit. Moins
orienté vers la protection contre d’éventuels agents
extérieurs, le rôle du conditionnement est de :
Protéger le contenu afin qu’il conserve toute sa
qualité ;
Faciliter l’étalage et la reconnaissance du
produit dans les points de vente ;
Captiver le choix du client parmi plusieurs
produits concurrentiels ;
Faciliter l’utilisation du produit à près achat
(grâce à sa forme, ses options, son marquage…) ;
Protéger le consommateur contre d’éventuels
risques chimiques ;
Le conditionnement porte, outre la marque, une
multitude de renseignements sur les conditions
d’utilisation et de conservation du produit, ainsi que
différentes mentions légales obligatoires.
28
Sections 1 : Rôle du packaging
A l’origine, emballer c’était “mettre en balle” et par
extension l’emballage était un instrument qui servait
à conserver, protéger, transporter. L’objet emballage
a donc depuis de très nombreuses années trois
objectifs essentiels : protéger la qualité du contenu,
garantir la quantité ou le volume, faciliter la
logistique.
Puis, d’autres fonctions lui ont été demandées :
diminuer les pertes, détériorations et déchets chez le
distributeur et le client, accélérer les manipulations
et les opérations commerciales, faciliter le stockage
et le rangement, améliorer la rentabilité des surfaces
de vente, véhiculer des informations, supprimer
l’obligation d’un prescripteur vendeur, assurer la
promotion du produit et sécuriser acheteur et
consommateur.
Ainsi, le conditionnement et l’emballage ont-ils suivi
une évolution qui les a conduits de l’instrumentalité
à l’expressivité. Trois facteurs en sont la cause :
dans la mesure où un emballage doit motiver un
acte d’achat, il doit être porteur de cette
rhétorique de vente qui fait partie du métier de
vendeur,
29
il apparaît comme un moyen de communication, un
véritable média, le véhicule d’une image
engendrée par d’autres éléments,
il devient, lui-même, un authentique message et
de ce fait il prend place, en tant que
signifiant, dans les techniques d’expression.
Les fonctions de l’emballage et du conditionnement se
sont donc accrues et aujourd’hui, aux notions d’objet
(valeur d’utilité), de signal (valeur de perception),
d’information (valeur d’instruction) se sont rajoutées
celles de sens et de signe (valeur d’expression). Et
demain ? A l'ensemble des fonctions ci-dessus se
rajouteront celles qui concernent plus directement
l’usager que le consommateur, celles qui proviendront
du fait que l’emballage ne doit pas uniquement être
fabriqué pour satisfaire l’industriel qui le remplit,
le transporte, le vend mais également et surtout
celles qui correspondent aux besoins et aux souhaits
de l’utilisateur final : l’Homme.
Sections 2 : Fonctions techniques du packaging
A- Protection et conservation :
On observe tout d’abord la fonction de conservation du
produit qui est liée aux emballages primaires
30
directement en contact avec les produits, sert à
protéger contre la lumière, la température. Le
packaging doit répondre à la bonne conservation et à
la protection du produit. Cette bonne conservation et
protection du produit passe par un choix adapté des
matériaux du packaging. Il s’agit de s’intéresser à la
comptabilité du contenant et du contenu. Cette
fonction est notamment essentielle dans le secteur
alimentaire, surtout à l’heure où la préoccupation de
la santé publique est primordiale
B- Distribution :
Le packaging remplit aussi une fonction de
distribution du produit aussi bien dans le but d’une
meilleure présentation dans le linéaire mais aussi
pour les opérations de transport, de manutention et de
stockage. Le packaging dans sa fonction de
distribution est important à différent niveaux :
Unité de vente : C’est celle qu’on retrouvera
dans le rayon, il faut donc que le packaging
soit stable, empilable, compacte, facile à
identifier.
31
Unité de manutention : Le packaging regroupe
ici les produits pour la manutention et le
stockage.
Unité de mécanisation : la palette en bois
est souvent utilisée à cet effet.
C-Maniabilité & facilité d’utilisation :
L’objet doit être préhensible et facile à déplacer,
il doit s’ouvrir facilement, déverser un contenu
proprement, etc.
32
Partie 2 : Le
packaging ; un
élément de
différenciation
marketing.
Face à la banalisation des produits, lepackaging permet aux marques d’émerger. Sile packaging doit être vendeur du produit,il a également pour mission de véhiculerl’image d’une marque, de porter un messagelié aux promesses du produit dont ilassure la reconnaissance.
Dans cette partie, nous allons nousconcentrer sur les différents aspects dupackaging, notamment son rôle dans lemarketing et son importance dans l’acted’achat.
Pour mieux cerner notre thème nous allonsnous y prendre dans cette partie commesuit :
Un premier chapitre sera consacré aupackaging comme enjeu stratégique, ledeuxième chapitre sera un peu plus
34
Section 1 : le packaging, vecteur de
différenciation
Le packaging est devenu, en quelques années, le
principal support stratégique d’une marque. Le
contenant est souvent aussi important que le contenu.
Face à la banalisation des produits, le packaging
prend toute son importance.
Le packaging permet aux marques de sortir du lot, de
se distinguer, sur des marchés – notamment pour les
produits de grandes consommations – où les différences
Chapitre 1 : Le
packaging, un enjeu
stratégique
35
intrinsèques entre les produits sont de moins en moins
perceptibles par les consommateurs et où, souvent,
seul le prix demeure le principal critère d’achat.
En effet, depuis une dizaine d’années, les nouveaux
produits sont, la plupart du temps, ni plus ni moins
que de nouveaux packagings. Le contenu reste le même,
et c’est le contenant qui change. Une simple évolution
peut paraître parfois plus efficace qu’une
amélioration du contenu et permettre ainsi de gagner
en parts de marché.
Outre la différenciation, le packaging véhicule
également l’image de la marque. Sans packaging, le
produit apparaîtrait neutre, inopérant.
Le packaging a pour mission de véhiculer l’image d’une
marque et d’un produit, et doit, dans la jungle des
linéaires, attirer l’attention pour parvenir à se
vendre tout seul.
Il est difficile d’imaginer un parfum de Jean-Paul
Gaultier conditionné dans un flacon de verre standard.
En effet, dans le monde de parfumerie, le packaging
est essentiel pour porter les valeurs et l’image d’une
marque.
36
Ainsi, on peut comprendre que, dépassant de loin la
fonction de conditionnement, le packaging se doit,
pour favoriser l’acte d’achat, d’être attirant et
communicant, de porter un message en adéquation avec
les promesses ou les bénéfices du produit.
Pour être un vecteur efficace de l’image des produits
alimentaires et inciter à l’achat, l’emballage doit
épouser les modes de consommation : enfants, adultes
et seniors sont en quête de vérité du produit et
d’innovations fonctionnelles tangibles.
Plus précisément, les attentes des consommateurs en
matière d’emballage, s’articulent autour de 7 axes
totalement dépendants :
- L’impact visuel doit être efficace sans être « tape
à l’œil ».
- La puissance d’évocation : l’emballage doit aller à
l’essentiel en traduisant clairement le positionnement
du produit.
- L’adéquation packaging / produit alimentaire est
impérative : malheureusement la qualité réelle de
certains produits ne correspond pas à la qualité
perçue à travers l’emballage. Ce phénomène, souvent
cité par les consommateurs, tend à minimiser les actes
de ré-achat.
37
- La poly-sensorialité avec une demande de matériau
plus agréable au toucher et peu bruyant lors des
manipulations (exemple du sachet de brioche au petit-
déjeuner).
- La simplification ou l’amélioration de l’usage :
c’est une forte revendication en terme de praticité
d’ouverture, de refermeture, de stockage et de
transport : un emballage plus pratique permet de
débanaliser le produit sur des marchés de masse. Mais
attention, le consommateur doit retrouver rapidement
les gestes habituels liés à l’utilisation du produit :
l’emballage doit être compréhensible.
- La lisibilité des informations essentielles : on
observe une demande accrue, surtout de la part des
seniors, en ce qui concerne la taille des caractères.
D’une façon générale l’accès aux informations doit
être facile et rapide, ce qui implique une sélection
et des typographies adaptées.
- L’environnement : même s’ils souhaitent des
emballages recyclables, les consommateurs ne sont pas
prêts pour autant à sacrifier une protection
irréprochable du produit qu’ils vont ingérer.
Au vu de ce rapide diagnostic, le packaging, vecteur
de différenciation, doit être « intelligent » d’où
38
l’impérieuse nécessité de l’étudier systématiquement
et scientifiquement via des études marketing
qualitatives (études de concept-produit-packaging-prix).
Section 2 : Le packaging, nouvelle priorité
marketing
Un emballage innovant reste la meilleure façon de se
distinguer de ses concurrents. Aujourd'hui, les
clients sont prêts à payer plus cher pour un packaging
qui leur simplifie la vie. Communiquer sur la valeur
ajoutée du contenant dispense même d'innover sur le
contenu.
« Si le packaging n'est pas une priorité, vous êtes
mort. » dit Albert Scholaert, directeur général d'Armélia
Packaging. 3L'emballage, c'est la vitrine du produit.
Investir pour suivre la tendance du marché, c'est le
minimum pour ne pas risquer de se faire distancer par
ses concurrents. La fonction moderne du packaging va
au-delà : c'est d'apporter du service en plus.
Aujourd'hui, l'achat en grande distribution devient de
plus en plus un achat d'impulsion. Dans ce contexte,
l'industriel qui propose le meilleur packaging aux
3 http://lentreprise.lexpress.fr/
39
consommateurs est celui qui trouve le meilleur
équilibre entre la valeur d'usage et la valeur d'image
du produit. Et le meilleur moyen de répondre aux
attentes du client, c'est de l'observer. « Le
consommateur se révèle de plus en plus nomade. Le
produit qu'on lui propose doit devenir accessible
partout à tout moment », A l'heure où tous les
produits se ressemblent, un packaging « pratique » qui
simplifie la vie et qui est adapté à l'usage qu'en
fait le client s'impose comme le meilleur outil de
fidélisation.
A- Fonctions de communication
(marketing) :
Le packaging est plus que jamais un élément marketing
puisqu’il doit répondre aux attentes du consommateur.
Le packaging est une rencontre entre le vrai
marketing, l’anticipation sur ce qui pourrait
intéresser le consommateur, et la création, qui est un
artisanat. C’est trouver l’idée qui fait qu’on répond
au souhait du consommateur à un moment donné. C’est
pour cela que le packaging doit répondre aux fonctions
suivantes :
a-Fonction Alerte :
40
La fonction d’alerte a pour but d’attirer le
consommateur vers le produit. Elle est assurée via la
couleur, les formes, les codes visuels, les matériaux
utilisés et le côté innovant du packaging. Ce sont
tous ces éléments visuels qui favorisent l’attrait du
consommateur pour le produit.
Cette fonction d’alerte est devenue un élément clé
dans la grande distribution où les linéaires sont
saturés et les produits banalisés, standardisés. Elle
est un moyen de différencier au sein des linéaires.
Pour 51%4 des consommateurs, l’emballage permet de
repérer le produit.
b-Fonction Attribution :
Le fonction d’attribution a pour objet d’insérer le
produit dans la catégorie à laquelle il appartient.
Chaque catégorie de produits appartient à un univers
de référence qui possède ses propres « signes » pour
le consommateur. Il s’agit donc par une bonne
identification des « signes » d’optimiser la
perception du produit à l’intérieur de son univers
d’appartenance. Ceci concerne l’univers du produit
(classification par type d’utilisation) et l’univers
4 Source : Confremca-Sociovision, « 100 milliards d’emballages et moi, et moi, et moi… », étude réalisée en 2000.
41
de la marque. L’intégration dans un univers de
référence ou la marginalisation du produit par rapport
à celui-ci est une décision stratégique liée au
positionnement par rapport à la concurrence.
c-Fonction Information :
Le packaging étant considéré comme un vendeur muet il
doit comporter les informations nécessaires au
consommateur dans son acte d’achat et d’utilisation du
produit. Le consommateur et de plus en plus demandeur
d’informations sur le produit.
Cette fonction permet d’apporter au consommateur des
renseignements dans le domaine technique, commercial
(Nom de la marque, Logo, Nom et adresse du
distributeur, Mode d’emploi, Code barre) ou
réglementaire (Contenu du produit, composition,
taille, Date d’emballage, Date limite de
consommation).
d-Fonction Support de positionnement :
Cette fonction vise à situer le produit dans son
univers de référence par rapport aux concurrents en
induisant des perceptions psychologiques de qualité,
de prix, de performance, de service… Il traduit le
niveau bas de gamme ou haut de gamme du produit.
42
e-Fonction de service :
Cette fonction est liée à tous les services que
peuvent rendre le packaging. C’est-à-dire simplifier
l’utilisation, le transport, le rangement mais aussi
le recyclage.
Section 3 : Le Packaging et la marque
Le packaging par tous ces éléments marketing permet la
création de l’identité de la marque. Celle-ci est
définit comme un nom et un ensemble de signes d’un
produit mais aussi d’un service, qui permet de se
différencier de la concurrence. Le packaging est une
partie des signes du produit qui définit la marque et
apparaît comme un service par ces fonctions techniques
qui rendent service aux consommateurs.
Il est le premier élément d’expression de la marque
sur le lieu de vente, c’est en quelque sorte sa carte
visite, la première image visible de cette dernière.
Il participe directement à l’identité de la marque. En
effet, à la simple vu du packaging d’un produit le
consommateur est en mesure de citer marque.
43
Prenons exemple le cas de petit louis et d’Orangina,
leur packaging original à aider à construire l’image
de marque.
Le consommateur au sein d’un linéaire, ne choisit pas
seulement un produit mais aussi une marque. Le
packaging, par tous ses éléments sensoriels mais aussi
techniques, fait partie intégrante du territoire de la
marque, il exprime les valeurs tangibles mais surtout
les valeurs intangibles (narration, sensorialité) de
la marque. Seul un lien fort entre le produit et la
marque peur déclencher l’envie et permet de se
différencier des copies, ce lien fort passe par un
packaging adapté aux valeurs de la marque.
Le packaging contribue aussi à la gestion de la marque
car grâce à ce dernier on peut agir sur le cycle de
vie de la marque. La création de nouveaux packaging
permet un rajeunissement de la marque et donne une
impression de nouveaux produits aux consommateurs et
agrandit le territoire de marque.
Le phénomène de packaging en séries limitées permet
une différenciation de la marque par rapport à ses
concurrents et entraîne une proximité avec le
consommateur. Ce dernier a une impression de sélection
44
à son attention et de pouvoir bénéficier d’une
exclusivité par le tirage limité.
Les grandes marques l’ont d’ailleurs bien compris en
réalisant un grand nombre de packaging en séries
limitées. Ceci leur permet d’agrandir le territoire de
la marque en jouant sur sa narration, le packaging en
séries limitées raconte une nouvelle histoire aux
consommateurs.
Section 4 : PACKAGING, le 5 ème « P » du
marketing mix
Le design packaging est un des éléments qui concourent
au développement des ventes d’un produit, aux côtés
des différentes actions de communication (publicité,
actions de promotion ou d’animation sur le lieu de
vente. Etc.), que l’on rassemble classiquement sous le
terme de mix-communication.
Le design packaging s’inscrit donc analytiquement dans
le mix-communication, qui lui-même s’inscrit dans le
marketing-mix, désignant l’ensemble des dimensions du
45
marketing (stratégie prix, définition produits,
distribution, opérations de communication).
Il est l’une des principales composantes, et l’un des
toutes premières étapes nécessaires à la mise en place
d’une stratégie de communication et de marketing : il
faut bien un packaging pour pouvoir communiquer sur un
produit et en faire la promotion.
Le packaging est souvent le premier support d’une
stratégie. Il est l’un des moyens les plus économiques
en matière de communication, le premier média d’une
marque, se confondant avec le produit même (Bouteille
de Coca-Cola, Celle de Orangina …).
Section 5 : Les critères d’évaluation d’un bon
packaging
Quels que soient les objectifs d’une création ou d’une
refonte d’un packaging, il est vivement recommandé de
penser et d’évaluer son packaging en fonction d’un
certain nombre de critères. Outre les contraintes
économiques (recherche du meilleur rapport qualité-
prix), techniques, légales et esthétiques, les
différentes personnes responsables de l’élaboration du
packaging doivent toujours travailler selon les
différentes fonctions que remplit le packaging.
46
Quelques critères d’évaluation d’un packaging
A-Critères fonctionnels ou techniques
Protection et conservation du
produit (stabilité, hermétisme…).
Commodité d’utilisation (bouchon
pratique, sachet zip, bec verseur, «
anti glouglou », etc.).
Respect de l’environnement.
Bonne information (marques,
désignation produit, etc.).
Bonne surface graphique
d’expression.
Dispose d’éléments de mémorisation :
forme, couleur, structure, ambiance…
B-Critères stratégiques
Dispose d’aspérités de
reconnaissance immédiate, tant par
la forme que par le graphisme
(marques, alertes, signes de
reconnaissance…).
Défend le territoire de
communication et les valeurs de la
47
marque qu’il soutient par rapport à
ses concurrents.
Respecte les codes du circuit de
distribution pour lequel il est
créé.
Communique le positionnement prix
demandé.
S’adresse à la cible demandée.
Délivre de vrais bénéfices
consommateur, directement sur le
facing ou indirectement sur le dos
du packaging en renvoyant à une
notice ou un site Internet.
Organise l’information, la
hiérarchise.
C-Critères de comportement en linéaire
Attire dans un premier temps (impact
visuel), séduit dans un deuxième
temps (ambiance packaging), emporte
l’adhésion dans un troisième temps
(crédibilité).
Délivre immédiatement l’ensemble des
informations demandées (lisibilité,
repérage des fonctions alerte…).
48
Participe à un bon « effet masse
linéaire ».
S’inscrit « dans l’air du temps ».
Impose ses propres codes de
communication (si la marque est
leader et si, en termes
d’investissement en communication,
elle peut le soutenir)
50
Section 1 : Le packaging, nouveau ultime porte-
parole de la marque :
Hier le rôle du packaging se résumait à sa fonction.
C'était à la publicité d'entrer en contact avec le
consommateur et de lui communiquer les messages. Une
bonne pub suffisait bien souvent à faire essayer un
produit emballé... Les temps ont changé, c'est
désormais à l'emballage sur le lieu de vente d'établir
la relation avec le client pour emporter son adhésion.
Le packaging est devenu l'ultime porte-parole pour
transmettre la communication de la marque et séduire
le consommateur.
Qui oserait remettre en cause la place prépondérante
qu'occupe la publicité dans la communication des
marques et des produits ? Cependant, le consommateur
n'achète pas une publicité. Certes, il la regarde,
mais ce qu'il achète, c'est un article emballé qui
porte une marque. L'emballage est ainsi le premier
support de la marque...
Il y a une vingtaine d'années, le consommateur était
plus facile à débusquer. Nous pouvions compter sur les
51
doigts de la main le nombre de chaînes de télévision
qui nous était proposé ; nous n'étions pas encore
inondés de journaux généralistes ou spécialisés, aussi
bien payants que gratuits... Aujourd'hui, pour toucher
sa cible, il faut élaborer un plan médias qui coûte de
plus en plus cher. Combien d'annonceurs peuvent-ils
encore se payer une campagne de publicité efficace ?
Il reste toutefois un endroit où la marque est encore
sûre de rencontrer régulièrement son consommateur : le
magasin. L'arène de la concurrence se déplace
inexorablement des grands médias publicitaires vers le
point de vente. C'est désormais devant le rayon que
tout se joue ! Dans ce contexte ultra compétitif, le
rôle de l'emballage devient prépondérant. Outre ses
fonctions essentielles : protéger, conserver, rendre
service, renseigner, émerger pour se faire
reconnaître, le packaging est devenu un outil de
communication au service de la vente. Or, ce moyen
performant n'est pas encore utilisé comme un véritable
média. A ce jour, les messages transmis par les décors
graphiques demeurent factuels. On se contente trop
souvent de montrer avantageusement ce que contient le
conditionnement, de dénommer clairement le produit en
52
lui ajoutant quelques mentions qualitatives... C'est
déjà pas mal !
Section 2 : Le packaging et le point de vente
A- Rôle du packaging sur le point de
venteLes équipes marketing qui planchent quotidiennement
sur le message et les informations qu'elles doivent
faire figurer sur la face avant du packaging de leurs
produits devraient méditer ce constat : lorsqu'un
consommateur fait ses courses, il perçoit en moyenne 5
000 références en vingt minutes, soit 4 produits par
seconde ! Dans ces conditions, croyez-vous qu'il
prenne le temps de décrypter tous les symboles et de
lire toutes les informations qui défilent devant ses
yeux ? Evidemment que NON .
Le consommateur s’avère aujourd’hui avisé et autonome
par rapport aux discours des marques. Dans une
économie qui le pousse au « toujours plus », il clame
son indépendance. Il veut être libre face à son acte
d’achat. Par ailleurs, al fidélité aux marques est
toute relative, le succès des marques de distributeurs
le prouve. La seule notoriété d’une marque ne suffit
53
plus à satisfaire des consommateurs experts qui aiment
désormais comparer, jauger.
Aujourd’hui, c’est devant le rayon que tout se joue,
Caddie en main. L’art et la manière de « packager »
un produit sont donc essentiels, notamment dans la
vente de produits en libre-service.
Il est important, dans ce contexte, de prendre en
compte les mécanismes de lecture d’un emballage sur le
point de vente.
B- Le mécanisme de lecture d’un
emballage sur le point de vente
L’approc
he du
rayon
Formes et
couleurs
A plusieurs mètres du linéaire (de
5 à 10 mètres), c’est tout d’abord
la couleur du produit qui est
visualisée par le consommateur.
Qu’il sache ou non quel produit il
va acheter, il distingue des masses
colorées qui répondent aux codes du
linéaire dans lequel s’insère le
produit. Exemples : Le linéaire du
lait est blanc et celui de l’eau
est bleu. A quelques mètres du
produit c’est aussi la forme qui
est distinguée. Là encore, cette
dernière facilite l’identification
d’un type de produit.
54
L’approc
he du
produit
Codes de
segmentatio
n et code
de la
marque
A proximité du produit, le
consommateur comprend la
segmentation du rayon qui le guide
à trouver le bon produit.
Exemples : le lait demi-écrémé est
bleu, le lait écrémé est vert, le
lait entier est rouge. C’est aussi
l’approche du produit que le
consommateur reconnaît les codes
d’une marque.
La prise
en main
du
produit
Les sens en
action
Le consommateur est en contact avec
le produit, il le voit et peut le
toucher. Ses sens se mettent alors
en action.
La vue : les détails du
packaging apparaissent
distinctement.
Le toucher : le consommateur
peut toucher le produit et le
positionner par rapport à sa
matière première. Ainsi un
papier gaufré positionne
plutôt le produit dans une
catégorie haut de gamme. L’odorat et l’ouïe.
Section 3 : Les nouvelles attentes des
consommateurs
55
A- Les différents types de
consommateurs de packaging :
Si certaines consommateurs déclarent que le packaging
ne les influences pas dans leur décision d’achat,
d’autre quant à eux semblent se pencher de plus en
plus sur les packagings des produits qu’ils achètent.
Selon plusieurs enquête, presque 50% des consommateurs
estiment que l’emballage joue un rôle très important
dans leurs achats.
Ainsi, un packaging attractif et bien conçu peur
permettre à certaines marques de vendre un produit
plus cher et gagner plus sur les parts de marché.
Encore faut-il que le packaging soit à la hauteur des
exigences des consommateurs.
Les échecs en packagings s’expliquent souvent par un
manque de connaissance du consommateur et de ses
attentes.
On peut distinguer quatre types de consommateurs
émergents :
L’acheteur addict « yoyo » : il achète tous
les nouveaux produits en fonction de ses
56
pulsions, de ses envies et des campagnes de
communication Il est très influençable.
Le consommateur critique ou juge : Il cherche
la moindre faille dans les informations
délivrées sur le packaging. Il n’achète pas
si les informations ne sont pas crédibles.
Le consommateur bon élève : il lit et, s’il
est satisfait, achète avec enthousiasme.
Le consommateur éco citoyen : il attache plus
d’importance à la fonction « emballage » qu’à
la fonction « communication » d’un packaging.
Il se méfie des packagings, qui peuvent
mentir, achète bio, en vrac, consomme frais.
B-Emballages et attentes du consommateur : du
beau, du pratique et de l’écologique
Le consommateur est devenu de plus en plus exigent et
versatile, pour être conquis par un packaging il fait
très attention à plusieurs points, ces derniers sont
les suivants :
a)Le refus du mensonge :
En matière de packaging, l’honnêteté est de mise. Non
pas seulement pour des raisons déontologiques, mais
57
aussi parce que tout simplement le packaging doit
s’efforcer de faire coïncider la promesse du produit
avec sa réalité, de rester au plus juste de l’offre.
Surévaluer un produit s’avère dangereux surtout face à
des consommateurs avertis. Il est inutile donc de
vouloir mentir !
Enjoliver le produit peut permettre de capter le
consommateur au premier achat, mais n’assure en aucun
cas le réachat. On ne peut pas être déceptif en
matière de packaging.
b)Des informations sans ambiguïté :
Le packaging devra aussi davantage informer le
consommateur qui est de plus en plus vigilant. Le
packaging doit rassurer avec des informations claires
et précises. Mentionner la date limite de consommation
du produit ne suffit plus. Il faut apporter des
informations plus compréhensibles sur les ingrédients
qui composent le produit et sur la traçabilité des
aliments.
Le consommateur n’achète pas seulement du plaisir,
mais également de la sécurité et de l’assurance.
c)Un packaging utile :
58
Un packaging utile est un packaging qui promet une
réelle valeur ajoutée telle que la simplification ou
l’amélioration de l’usage : plus vite, plus pratique,
plus efficace.
Un packaging peut aussi créer un véritable lien avec
le consommateur en informant et en apportant du
service : fiche de recette, conseils nutritionnels,
liens vers des forums, des sites web…
d)Le prix et la citoyenneté :
Exigeant et vigilant, le consommateur est également
devenu économe. La notion de prix entre dans ses
arbitrages, et les achats restent par conséquent
mesurés. Le consommateur préfère désormais partir en
vacances plutôt que de dépenser de l’argent dans des
emballages. Il est toutefois prêt à payer le prix, à
condition que le produit, ou le service rendu, soit
véritablement à la hauteur de ses espérances.
e)Des emballages écologiques :
De nos jours, les consommateurs sont de plus en plus
préoccupés par les questions d’environnement, et dont
ils apprécient les emballages respectueux de la
nature, biodégradables ou recyclables. Les
suremballages alors, s’ils sont utiles en logistique,
deviennent vite suspects pour l’environnement.
59
Section 4 : Le packaging et
l’internationalisation des marques :
Dans le contexte actuel de concurrence accrue, les
entreprises cherchent à gagner des parts de marché
pour assurer leur rang commercial. Des parts de marché
qui s’obtiennent grâce à leur compétitivité, des gains
de productivité et la baisse des coûts de production.
La tendance est donc à la standardisation des produits
et à l’internationalisation des marques pour une plus
grande diffusion.
La standardisation des marques et des produits, et la
reproduction progressive de leur marketing-mix en
fonction du degré de maturité des marchés, impliquent
une politique de marque internationale globale. Cette
politique, bien souvent, entraîne des gains de
productivité et la baisse des coûts de production,
puis de communication. Ainsi, Theodore Lewitt, l’un
des premiers théoriciens de la globalisation,
écrivait-il : « La société globale opère avec constance et
résolution, à des coûts relativement bas […] ; elle vend la même
chose, de la même manière, partout. »5
5 Extrait de l’ouvrage : Packaging, toutes les étapes du concept au consommateur ; De Jean-Jacques Urvoy, Sophie Sanchez-Poussineau et Erwan Le
60
Par ailleurs, proposer des emballages identiques aux
quatre coins du monde, avec des codes visuels
parfaitement reconnaissables, permet aux marques
d’être aisément identifiées et de renforcer, par
conséquent, leur identité et leur notoriété mondiales.
Enfin, la standardisation des modes de vie, poussée
par la mobilité des consommateurs et le développement
des technologies de l’information et de la
communication, plaide en faveur de cette
internationalisation des produits.
Les exemples de marques mondiales ne manquent pas,
quels qu’en soient les secteurs : Coca-Cola, Bic,
Scotch, Post-It, Heineken, McDonald’s, Carrefour,
Cartier, Swatch, Evian. Ces marques ont réussi à
s’imposer mondialement en créant un consensus dans la
vision et dans leurs valeurs.
Néanmoins, si l’heure est vraisemblablement à la
standardisation des produits, la gestion des marques à
l’international, et plus particulièrement
l’internationalisation du packaging, est loin d’être
évidente. Nous pouvons prendre l’exemple de Danone,
pour qui offrir une image homogène de sa marque d’un
pays à l’autre est délicat : l’un de ses produits
Nan. Edition 2012.
61
phares, le yaourt, est un cas typique de non-
transversalité due aux cultures historiques des
marchés. Ainsi, en France, le produit référent est le
yaourt nature, tandis qu’en Grande-Bretagne et en
Espagne il s’agit respectivement du yaourt au fruit et
du yaourt aromatisé.
Les entreprises se retrouvent coincées entre les
injonctions d’une politique packaging globale et
celles de l’adaptation aux conditions et spécificités
locales : la culture et les modes de consommation des
produits, les différences linguistiques, la
concurrence locale, la réglementation packaging et les
différences juridiques, le conditionnement, la taille,
les codes graphiques, la signification des couleurs,
les signes typographiques, etc., concourent souvent à
niveler le packaging « par le bas », en utilisant les
plus petits dénominateurs communs aux différentes
cultures.
63
Section 1 : La marque
A- Le logotype :
Un logotype, plus couramment appelé « logo », est une
représentation graphique qui sert à identifier de
Chapitre 3 : Le design
packaging
64
manière unique et immédiate les sociétés,
associations, institutions, produits, services,
événements, ou toute autre sorte d'organisations dans
le but de différencier le propriétaire du logotype des
autres entités. Un logotype est en général
une marque écrite à l'aide d'une fonte de
caractères spéciale, et disposée d'une manière
particulière, mais lisible.
Le logotypage d’un nom de marque passe par un dessin
spécifique de lettres, par l’intégration éventuelle de
signe intégrés ou associés, exprimant le
positionnement d’une gamme ou d’un produit.
Il fait partie des composantes très importantes d’un
packaging, il constitue souvent le premier point de
rencontre entre une marque et un consommateur et joue
à ce titre un rôle crucial dans la notoriété et la
stratégie de séduction de toute entreprise. Sa
conception est d’ailleurs le fruit d’un savant mélange
entre les tendances sociologiques contemporaines et
des valeurs chères à l’entreprise qu’il incarne.
B- La typographie :
Dans la conception d’un packaging, il n’est pas
toujours simple d’allier le design au besoin
65
d’informations textuelles nécessaires au consommateur
pour faire son choix. Certains prennent le parti pris
de la typographie et utilisent les mots dans la
construction visuelle du packaging.
Les lettres, en elles-mêmes, sont des symboles, des
signes de reconnaissances contribuant à l’identité.
Une police de caractères systématiquement associée au
packaging lui donne son identité. De la même façon, le
logotypage de marques-produit, d’appellation, voire de
désignations, confère au packaging sa spécificité.
On semble perdre, avec l’utilisation facile de
caractères informatiques, la signification des
lettres, dans leur histoire et dans leur forme. On
imagine alors que la connaissance de l’origine des
lettres est un atout pour travailler la typographie.
On en tiendra donc compte dans le dessin du logotype.
Section 2 : Les couleurs
A- L’importance des couleurs :
La couleur, en tant qu’étendard d’une marque ou d’un
produit, constitue tout d’abord un signal : dans un
linéaire, la perception de la couleur est immédiate.
66
C’est elle que l’on perçoit en premier, bien avant la
forme. Le packaging d’un produit à dix mètres si
l’aspect couleur est bien résolu. La couleur d’un
packaging lui donne donc son identité première. La
couleur devient importante en « effet masse
linéaire », c'est-à-dire lorsque les produits d’une
même gamme sont présentés côte à côte. Mais la couleur
est également un signe, puisqu’elle donne du sens.
C’est un langage qui permet à la marque de communiquer
une certaine imagine d’elle-même et de son produit, et
de renforcer son caractère distinctif. La perception
des couleurs et de leur influence ont fait l’objet de
nombreuses investigations. Leur capacité à attirer
l’attention, à influencer l’acte d’achat, constitue
souvent un enjoue marketing majeur, et plus
particulièrement en matière de packaging. La couleur
d’un emballage a même un effet direct sur la qualité
perçue du produit, et induit des différences de
perception en termes de goût. Le symbolisme des
couleurs représente un enjeu vital pour les marques.
C’est un sujet complexe. De fait, les couleurs ont un
champ symbolique très étendu, qui varie en fonction
des époques, des régions, des milieux, des techniques
et des supports.
67
B- Significations des couleurs :
Signification
Exemples
d’univers-
produits liés à
cette couleur
Exemple de
marques
Jaune
La lumière, le
renouvellement, la
renaissance, la
volonté, le
dynamisme, la
richesse
Thé, miel,
céréales,
huile, parfums
sélectifs,
produits haut
de gamme
(chocolat…)
Ebly , Blédine
, Lesieur ,
J’adore de
Dior , Amora …
Vert
Il évoque le calme
l’équilibre, la
santé, la
naturalité.
Univers bio,
Jardinage …
Fructis,
Perrier,
Matines,
Michon,
Vilmorin…
Bleu
Une couleur
profonde pour la
réflexion, la
méditation, qui
symbolise aussi le
froid, la propreté,
le liquide.
Lait,
lessives,
yaourts, pâtes
alimentaires.
Nivea, Danone,
Lustucru…
Orang
e
Energie, chaleur et
enthousiasme,
stimulation,
expansion et
Univers de la
distribution,
produits à
cuire,
Charal, Bic,
Orange,
Malibu,
Lipton, Ice
68
indépendance. exotisme. Tea…
RougeChaleur et force,
puissance, passion,
excitation, élan
vital, tonicité.
Chocolat noir,
beurre,
shampooing
technique…
Coca-Cola,
Malboro,
Vittel,
Zapetti…
BlancSobriété, pureté,
propreté, clarté,
froid
Lessive,
Univers du
frais,
Discount …
Carrefour
Discount, Le
Chat…
Noir
Symbolise le néant,
l’inconscient, mais
aussi l’origine.
Sagesse et
prudence.
Café, Cigare,
Chocolat,
Alcools.
Lindt,
Jacques,
Vabre…
Viole
t
Mystère et
mysticisme.
Spiritualité et
mélancolie.
Parfums,
produits
allégés,
Taillefine,
Milka …
Section 3 : Les formes
A- L’importance des formes :
La forme même du contenant traduit ou trahit une
marque ou la promesse d’un produit : des formes
courbes signifient douceur, féminité, fluidité (Coca-
Cola). Des angles vifs traduisent masculinité
(Marlboro). Une forme totémique, verticale et
phallique induira un repère masculin (Axe, Kenzo
69
homme). Des formes multidirectionnelles traduiront
l’extravagance.
La forme du packaging, hormis son caractère pratique,
est également porteuse de symboles forts.
La symbolique de la forme est très importante car elle
va permettre de cibler tel ou tel consommateur. Une
forme originale permet aussi de différencier le
produit au sein d’un linéaire.
B-L’identité symbolique des formes
Le carréSigne de terre, de féminité. Il
symbolise la stabilité : Il
rassure.
Le cercleSigne de ciel, il évoque l’infini,
mais aussi la perfection
Le triangleSymbole du divin, de l’esprit. Il
évoque l’harmonie, l’union, la
proportion.
Le rectangleVertical, il est dynamique.
Horizontal, il est généreux et
panoramique.
L’étoileElle symbolise l’humain, la
lumière.
La flèche Elle évoque le mouvement.6
70
6Tableau extrait de l’ouvrage : Packaging, toutes les étapes du concept au consommateur ; De Jean-Jacques Urvoy, Sophie Sanchez-Poussineau et Erwan LeNan. Edition 2012.
71
Section 1 : Naissance du packaging
Les clients attendent parfois tout d’un packaging. Ils
voudraient que le packaging explique en un instant ce
que parfois ils n’arrivent pas à expliquer avec un
film publicitaire de vingt secondes. Ce qui est
évidemment impossible.
Chapitre 4 :
Développer un
packaging
72
Toutefois, le consultant en design réalise une analyse
en amont importante, pour aboutir au plus près de cet
idéal. Cette analyse tient en quelques points, comme
par exemple :
Analyse des packagings concurrents, détermination
des codes de forme ou des codes graphiques du
marché (ou codes d’emballage) ;
Analyse des points forts et des points faibles
des packagings actuels ;
Positionnement graphique du packaging en fonction
de la cible, du positionnement prix, etc ;
Analyse du degré de rupture possible ;
Branding ou wording (ou copy-packaging) : quel
système de marques, quels textes à installer en
facing, sur les côtés, au dos ;
Hiérarchisation de lecture, hiérarchisation
d’entrée ;
Création des fonctions alerte et des diverses
allégations ;
Anticipation des axes de création, en les
nommant, en les hiérarchisant en général du
packaging le plus conservateur au plus décalé du
secteur.
73
Par ailleurs, un bon designer reprendra ces
informations nées de l’analyse, les relaiera et les
sublimera en création. Et comme résultat nous auront
un nouveau packaging.
Reste à savoir si ce dernier remplira à 100% sa
mission, protéger le produit et informer le
consommateur, pour cela il faut suivre une
méthodologie qui sera expliqué dans la prochaine
section.
Section 2 : Quand créer ou changer un
packaging ?
En matière de packaging, la durée de vie dépend du
marché, mais aussi de la position qu'y occupent les
produits. Souvent, le changement est plus subtil que
brutal.
Quelle est la durée de vie d'un packaging? De la
création pure au relifting d'une gamme ou à
l'évolution graphique, tous les schémas sont
possibles. Cela dépend des marchés. Certains secteurs,
comme l'alimentaire, se renouvellent très vite.
D'autres connaissent des rotations plus lentes
74
(jardinerie, bricolage, etc.). Certains, notamment
dans la parfumerie, sont quasi immuables.
En règle générale, si un produit est fort sur son
marché, qu'il se vend bien, on fait évoluer le
packaging par petites touches, quasi imperceptibles
par le consommateur. Quel que soit le cas de figure,
le packaging est amené à évoluer au cours du cycle de
vie d'un produit, ne serait-ce qu'en raison des
changements de la législation qui imposent très
régulièrement de nouvelles règles d'affichage.
Maintenant il reste à savoir quand est-ce qu’arrive le
bon moment pour changer le packaging face à des
consommateurs versatiles qui changent régulièrement
leurs habitudes de consommation.
Les chiffres parlent d’eux même : 30 % des innovations
ne s’installent pas et sont finalement retirées du
marché en moins d’un an ce qui incite à l’innovation
perpétuelle. Mais attentions l’évolution d’un
packaging ou son changement ne s’improvise pas, sa
demande certaines précautions et requiert une
excellente gestion de tous les éléments qui le
composent. C’est un travail d’une grande précision !
L’élaboration d’un packaging intervient lorsque :
75
Il faut créer un nouveau concept de produit : il
s’agit alors de créer un concept de packaging,
c’est-à-dire de défendre un point de vue sur la
marque et le produit, le traduire en volume et en
habillage graphique.
Il faut ajouter une référence dans la même ligne
graphique que les produits précédents : il s’agit
alors d’une déclinaison.
Il faut actualiser le packaging lorsque c’est
nécessaire : vieillissement, apparition d’un
concurrent, démarcation par rapport à une marque
de distributeur…
Le système de marque a changé : évolution
graphique de la marque institutionnelle,
changement de marque suite à un changement de
main d’entreprise, simplification du système de
dénomination…
Le positionnement produit a changé : par exemple
pour un produit laitier, passage d’un
positionnement « goût » à un positionnement
« bénéfice nutritionnel »
Les concurrents viennent de revoir leur image
(marque nationales ou marques de distributeurs)
en brouillant les codes. A ce sujet, il est
76
conseillé de maintenir une veille concurrentielle
sur ses packagings.
Le système de conditionnement a évolué : ces
changements peuvent être le résultat d’une
avancée technologique des matériaux ou des
techniques d’emballage.
Un code d’emballage nouveau est apparu
Le packaging suit une politique internationale :
il faut alors harmoniser les packagings d’un pays
donné.
Section 3 : La méthodologie
Du brief à l'impression, l'élaboration d'un packaging
suit différentes étapes, jalonnées de points clés à ne
pas manquer. Passage en revue.
Quand un industriel arrive à maturité dans la
conception d'un nouveau produit, il est temps de
réfléchir à sa mise en relation avec le client final
au travers de l'emballage et de son environnement.
L'élaboration d'un packaging résulte le plus souvent
d'une collaboration entre l'entreprise fabriquant le
produit et une agence de design spécialisée. Dans les
77
petites entreprises, l’interlocuteur est le plus
souvent le dirigeant, dans les plus grandes
structures, l’interlocuteur est le service marketing.
Enfin, la méthode est différente selon que le produit
s'inscrit dans la tradition de l'entreprise ou qu'il
s'agit d'une création ou d'une innovation majeure. Si
l'on part de zéro, il faut commencer par réaliser un
benchmark de l'univers concurrentiel du produit.
Développer un packaging est alors une affaire pas
aussi simple que ca , il faut suivre une méthodologie
parfois rigoureuse. Le nombre d’étapes dépend de
chaque cas.
Généralement, on retrouve trois importantes étapes :
appelée aussi « phases » :
L’élaboration du brief ;
Création et mises au point créatives ;
Exécution et impression ;
A- L’élaboration du brief :
Le brief est un cahier des charges dans lequel
l'industriel décrit les motifs du brief (lancement
d'un nouveau produit, extension d'une gamme,etc.), le
produit, le marché sur lequel il sera positionné, la
politique de la marque, etc. Le client doit également
78
préciser ses contraintes en termes de coûts, de
process industriels, de transport, de poids et de
volume de l'emballage, de législation... Pour aider
leurs clients dans ce travail, les agences disposent
souvent d'une check-list des points à aborder. «Le
contenu du brief doit être clair, précis et complet.
L'accompagnement du client en amont sur la définition
du cahier des charges est importante pour le bon
déroulement de la suite des opérations». «Il faut
définir les objectifs à atteindre sans tenter de
répondre à la problématique d'un point de vue
graphique». Ce qui n'empêche pas de baliser les choix
techniques : choix du matériau, du nombre de couleurs,
etc. Enfin, le brief doit fixer un planning et un
budget.
B- Création et mises au point créatives :
Cette étape est marquée par des allers et retours
entre l'industriel et l'agence pour vérifier la
cohérence de leurs visions et valider les choix au fur
et à mesure qu'ils se présentent. Selon le budget du
client, les créatifs vont explorer un certain nombre
de pistes de création sous forme de «roughs».
L'objectif est de hiérarchiser les informations,
79
valoriser le produit et effectuer le travail de
segmentation en jouant sur les mots, les formes, les
couleurs. Le prestataire finalise la création au
niveau :
du travail de logotypage et de typographie
(marque, appellations, symboles…)
des textes (gestion des encombrements, des mises
en pages, du choix des typographies
d’accompagnements…)
des illustrations éventuelles (consultation de
books et choix d’un illustrateur extérieur,
illustrations simples intégrées…)
des prises de vue éventuelles (recherche et choix
d’un photographe)
des plages relationnelles, c'est-à-dire
fournissant un service au consommateur, pour
utiliser le packaging en tant que média
(promotion, renvoi à un site internet,
informations nutritionnelles, renvoi à une
boutique, informations-service : comment
consommer, comment ouvrir, recette…)
Les axes créatifs les plus pertinents sont travaillés
sur informatique. Puis l'axe choisi est affiné. À ce
stade, il est possible d'optimiser le packaging en
80
voie de conception en réalisant des prototypes,
parfois mis en scènes dans de faux linéaires pour
juger de l'effet dans des conditions réelles. Autre
ressource pour tester la pertinence des choix
effectués, les tests consommateurs. «Toutefois ces
tests doivent valider une approche et non se
substituer à la vision stratégique de l'entreprise ou
de l'agence de design». «On peut être tenté de se
faire plaisir sur la phase de création mais il faut
veiller à ne pas dépasser le temps imparti sous peine
de fragiliser la phase de production».
C- Exécution et impression :
Le créatif privilégie la recherche à la précision.
C'est pourquoi le projet doit être redessiné pour
aboutir à un document d'exécution qui est envoyé chez
l'imprimeur.
Cette séquence a pour objectif de produire les
éléments d’impression que le client remet à
l’imprimeur.
L’exécution est généralement réalisée par le
prestataire pour des raisons de facilité ou parfois
sous-traitée à un partenaire extérieur avec lequel
l’agence a l’habitude de travailler.
81
Le client peut être alors directement mis en contact
avec la cellule d’exécution de l’agence.
L’exécution comprend, pour chaque référence :
Les prises de vue et illustrations définitives ;
Les exécutions dites « spéciales » : dessin des
graphismes de marques, de pictogrammes… ;
L’indication précise des couleurs voulues par le
designer ;
Section 4 : Cinq conseils pour réussir son
packaging 7
A- Créativité :
Quand l’emballage est créatif, le produit est
attractif ! Si vous voulez que votre produit attire
les consommateurs, vous pouvez commencer par réaliser
un emballage créatif. Certains produits ont des
labyrinthes, des mots croisés et autres idées
créatives pour encourager les consommateurs à
acheter. Vous pouvez aussi utiliser une variété de
formes dans votre emballage.
7 Source : http://wecomin.wordpress.com/
82
De nombreux designers, graphistes et artistes
s’intéressent aux emballages. Donnant tort aux
personnes qui disent que l’important est dans la
boîte, ils créent des contenants qui vous invitent à
rêver, qui vous font rire, qui vous étonnent.
Parfois, ils parviennent même à ce qu’un produit
commun vous paraisse meilleur à consommer sous une
autre forme….
B- Couleurs, formes, polices d’écriture :
il faut faire le bon choix :
Choisissez la couleur qui convient au produit. Le
texte doit être clair et lisible. Il ne faut pas
utiliser de texte orange sur un fond rouge par
exemple. Et surtout, ne pas utiliser de polices
fantaisies qui pourraient être trop difficiles à lire.
Les formes, quant à elles, doivent être attirantes et
facile à utiliser pour le consommateur.
C- Mettre la marque en valeur :
Les étiquettes doivent être lisibles, assurez-vous que
vous utilisez une taille et un style de police qui est
facile à lire. Le logotype quant à lui doit être
83
attirant et graver le nom de la marque dans la mémoire
des consommateurs qui le regarde.
D- Le packaging doit être pratique :
Assurez-vous que votre emballage est facile à utiliser
et pratique. Rappelez-vous que la plupart des
consommateurs qui utilisent ces produits n’ont pas le
temps de s’attarder à comprendre le fonctionnement.
Restez simple. Il faut aussi qu’il soit facile à
ouvrir pour le consommateur. Les consommateurs sont
pressés et ne veulent pas perdre leur temps à
comprendre comment ouvrir l’emballage du produit
qu’ils ont acheté. Laissez quelques instructions quant
à l’endroit où déchirer et comment ouvrir l’emballage.
E- Bien conserver le produit !
Il ne faut pas se laisser prendre avec le design et
oublier le plus important : Un packaging est fait pour
protéger le produit !
Le consommateur cherchera toujours un packaging qui
assure son rôle de conditionnement et de protection.
Ils voudront un produit sur.
86
I ntérêt pour choix de la
marque : Orangina
Orangina a récemment connu un grandchangement dans sa stratégie Marketing/Packaging.
L’idée nous est venue quand on a remarqué dans les rayons de grande consommation le nouveau changement qu’a connu la fameuse bouteille Orangina.
Après quelques recherches nous avons compris que la grande enseigne a enfin décidé de jouer lacarte de la nouveauté & de se réintégré ainsi dans certains marchés dont elle avait disparu, notamment le marché Marocain.
On vous laisse découvrir le contenudes chapitres suivant pour mieux
Chapitre 1 :
Histoire
d’Orangina
87
Section 1 : Naissance d’Orangina
"Un jour, nous connaîtrons la formule qui nous
permettra de boire le jus de nos oranges aux quatre
coins du monde
1936 : Naissance d’Orangina
Lors de la foire de Marseille, Léon Beton s'inspira de
l'invention d’un pharmacien espagnol, le Docteur
Trigo. Rajoutant alors de l'eau gazéifiée au mélange,
il nomma cette boisson « Naranjina » ("petite orange"
en espagnol), puis « Orangina ».
1953 : Première publicité Villemot
88
Bernard Villemot, célèbre affichiste français, crée
une affiche représentant une table et un parasol
formés d’un zeste d’orange. Cette image deviendra le
logo de la marque. La collaboration entre Orangina et
Bernard Villemot durera plus de 30 ans, durant
lesquels il dessinera plus de 17 affiches avec
l’écorce d’orange en vedette. Celle-ci apparaitra sous
la forme d’un chapeau de paille, d’un parasol, d’un
maillot de bain,…
1972 : Orangina produit un premier film, Le Tic du
barman, réalisé par Jean-Jacques Annaud et Pierre
Etaix . Le slogan, « il faut secouer la bouteille
d’Orangina pour bien mélanger la pulpe d’orange »,
permet de transformer un défaut de la boisson (la
pulpe déposée au fond de la bouteille) en un « plus »
produit. Il faut également signaler que la fameuse
musique symbolique d’Orangina est signée Michel
Berger. C’est le début d’une longue saga publicitaire.
1976 : Orangina est la première marque en France à
lancer la canette 33cl
Section 2 : Histoire des logos d’Orangina 8 8 http://www.prodimarques.com/sagas_marques/orangina/orangina.php
89
Années 50 :
C'est en 1953, que Bernard VILLEMOT crée
une identité visuelle pour Orangina : la
table, le parasol, la bouteille, la
paille et le zeste d'orange.
Années 60 :
C'est à partir de l'affiche de Bernard
VILLEMOT que le logo Orangina a été créé. Le zeste
d'orange, plus schématisé devient l'emblème de la
marque avec intégration du mot Orangina.
Années 70 :
Premier pas vers la stylisation. Orangina
a voulu remettre en avant le zeste et la
petite bouteille ronde : emblème de la
marque. Le lewage devient beaucoup plus
arrondi.
Années 80 :
Un code graphique plus moderne, moins enfantin et plus
sophistiqué tout en restant cohérent avec le passé.
1996 :
90
Aujourd’hui : Le logo d’Orangina a connu un très grand
changement.
Chapitre 2 :
La stratégie
packaging
d’Orangina
91
Section 1 : Rapprocher le contenant du contenu
Pour survivre face à la concurrence et à la copie, une
grande marque doit sans cesse évoluer et chercher à
développer son offre. Il convient qu’elle sache
modifier sa présentation pour demeurer contemporaine
et visible, sans pour autant prendre le risque de
perturber sa clientèle fidèle, tout comme il est
impératif qu’elle développe son offre, pour répondre
aux attentes mouvantes de ses consommateurs et en
recruter de nouveaux. La mission est assez complexe
pour une marque, qui, à l’origine, est celle d’un
mono-produit.
92
Orangina tient une place unique sur le marché des
softs drinks. La modification de son packaging
constitue donc un véritable challenge.
L’identité de la marque avait pris un coup de vieux.
Très figée et typée années quatre-vingt, elle était en
décalage complet avec l’image et la communication de
la marque en publicité.
Pour autant, il ne s’agissait pas de révolutionner
l’image et le package. Il faut garder ce que le public
avait mémorisé de l’identité d’Orangina – le zeste
reprenant la forme d’une orange, la couleur jaune,
rien de plus – et y ajouté les éléments
caractéristiques qui permettraient, d’une part, de
repositionner la marque dans l’univers des soft-
drinks, d’autre part, de faire émerger ses qualités
propres. Pour inscrire la marque dans les codes du
marché, notamment celui de la fraîcheur et la
pétillance, il a fallu agrémenter le visuel de gouttes
d’eaux et de glaçons.
La naturalité du produit est quant à elle renforcée
par un effet peau d’orange sur le zeste.
Lequel est également rappelé par la déchirure de part
et d’autre du visuel. Mais cette déchirure permet
93
surtout d’évoquer la personnalité du produit et lui
garantit une meilleure visibilité, notamment sur les
cannettes.
Section 2 : Analyse du
packaging d’Orangina
A- La
forme :
Avec une forme assez originale,
Orangina a été élu la 2ème boisson
des softs-drinks.
Depuis sa création, Orangina est une boisson aux
fruits gazeuse qui s’est distingué grâce à sa petite
bouteille ronde.
Cette dernière est devenue au fil des années l’emblème
de la marque. Dans les linéaires, les rayons de grande
consommation, cette petite bouteille fait la
différence entre Orangina et les autres soft-drinks.
B- Les couleurs :
94
Le jaune est la couleur dominante de la bouteille
d’Orangina, elle représente la couleur du liquide
lui-même. Le jaune est une couleur vivante qui
représente la lumière, le renouvellement, la
fraicheur …
Le bleu qui entoure la bouteille quant à lui
représente la méditation et la sagesse, c’est une
couleur profonde.
Ce beau mélange, bleu-jaune est un très bon choix
de couleurs selon les experts, il représente la
fraicheur de la boisson.
96
ConclusionPour conclure, nous pouvons rappeler que le packaging
est un aspect essentiel du produit. C’est désormais un
vecteur de communication devenu indispensable pour les
industriels puisqu’on peut le qualifier de publicité
permanente en grandes et moyennes surfaces. C’est lui
qui va pousser les consommateurs à faire un choix
entre les différentes marques présentées dans un même
linéaire, il doit donc attirer l’œil grâce à sa
couleur, sa forme, ses visuels… comme nous avons pu le
voir précédemment. Beaucoup de produits alimentaires
ont aujourd’hui un aspect et un goût semblable, c’est
donc le packaging qui doit transmettre un message fort
et les différencier des concurrents directs.
Le packaging ne sert plus uniquement à transporter et
protéger les denrées, il sert à communiquer et à nous
orienter dans nos choix.
97
Les industriels doivent donc jouer avec cet élément et
le faire évoluer continuellement pour séduire les
consommateurs. Les études du comportement des
consommateurs permettent de définir des tendances qui
sont en continuelle évolution. C’est pour cela que le
packaging reste un élément complexe du marketing Mix.
L’écologie et l’environnement sont également un point
important par rapport à la multiplication des déchets.
Les nouvelles technologies permettent d’innover au
niveau des matières et des formes et les designers ne
manquent pas d’imagination. Les possibilités
d’évolution et les nouveautés dans ce domaine sont
donc encore très nombreuses et le packaging n’a pas
fini de nous surprendre.
C’est dans ce contexte que le packaging a un rôle à
jouer. S’il est certain que les
Marketeurs le voient et l’emploient comme un stratège
en communication, les consommateurs aimeraient qu’il
devienne un vecteur d’informations véridiques, sur
lesquelles appuyer leur choix de consommation. Les
consommateurs sont en demande d’informations claires
et pédagogiques. Le packaging, étant le support que le
consommateur peut prendre en main, lire, voir,
consulter en rayon, il se doit de communiquer, mais il
98
devrait avant tout communiquer « vrai » en informant.
Le packaging se trouve donc bien à la frontière entre
stratégies de communication et stratégies
d’information, il a encore du mal à se positionner
clairement, ce qui explique que les consommateurs ne
le considèrent pas encore comme une référence.
L’emballage des produits doit également être revu, il
doit s’éloigner de sa connotation « déchet inutile »
pour être vu comme une matière potentiellement
recyclable et réutilisable. Le consommateur doit voir
en lui ses avantages et non ses contraintes. Les
entreprises, et notamment les entreprises
agroalimentaires, doivent travailler dans ce sens car
le packaging est rarement distingué du produit jusqu’à
sa phase terminale, lorsqu’il atterrit dans la
poubelle, créant un amoncellement 10d’ordures.
En définitive, le packaging a un réel rôle à jouer
auprès du consommateur
Contemporain. Il doit être cohérent avec la politique
produit de l’entreprise, mais il doit également
répondre aux attentes actuelles des consommateurs et
de la société en général.
Informer, communiquer, avoir des valeurs, et répondre
à certains devoirs lui permettraient de se rapprocher10 Amoncellement : Accumulation
99
de ses consommateurs. Le packaging, en général, doit
donc continuer à se renouveler en innovant pour
devenir une valeur ajoutée au produit.
Bibliographie :
1. Ouvrages
Titre Auteurs Editi
on
Année
PACKAGING ;
Toutes les
étapes du
concept au
consommateur.
Jean- Jacques
Urvoy.
Sophie Sanchez
Poussineau.
Erwan Le Nan
Eyrol
les
2012
Packaging,
mode
Philipe Devismes Dunod 2005
100
d’emploi.
2. Mémoires et thèses :
Nom et prénom Titres Ecole/Faculté Année
Sabhi Farah
El
Moutaouakil
Sara
Packaging Ecole national
de commerce et
de gestion,
Settat
-----
Amélie
Boulier
Le packaging industrielentre stratégiesd'informations et stratégiesdecommunicat
ion
UNIVERSITÉ DE NICE
SOPHIA ANTIPOLIS
2007/20
08
Webographie :
101
http://www.agroligne.com/contenu/packaging-
difficile-evolution
http://www.prodimarques.com/documents/gratuit/58/
le-packaging-image-de-marque.php
http://recherche.e-marketing.fr/forme-couleur-
emballage-client-produit.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Packaging
http://www.definitions-marketing.com
http://www.lejournaldesentreprises.com/editions/
44/dossiers/communiquer/naissance-du-packaging-
trois-etapes-du-brief-a-l-impression-04-05-2012-
151185.php Le 24/02/2014
http://wecomin.wordpress.com/2012/07/24/creation-
packaging-tendances/
http://www.humanosphere.info/2013/06/quand-
lemballage-est-creatif-le-produit-est-attractif/
http://www.oranginaschweppes.com/brand-fr-
orangina.html?nOnglet=2
http://www.orangina.fr/
http://www.lsa-conso.fr/produits/orangina,133348
http://fr.wikipedia.org/wiki/Orangina#Historique
http://www.marketingattitude.net/
http://www.prodimarques.com/sagas_marques/
orangina/orangina.php
102
http://www.interpack.com/cipp/md_interpack/
custom/pub/content,lang,2/oid,7773/
ticket,g_u_e_s_t/~/
Product_packaging_plays_an_important_role_in_the_m
arketing_mix.html
Table des matières
Dédicace
2
Remerciements
3
Sommaire
4
Introduction
5
Partie 1 : Histoire et concept du packaging
8
103
Chapitre 1 : Histoire du packaging, des origines à nos
jours 10
Section 1 : Les prémices du packaging : contenir,
transporter et conserver 11
Section 2 : Evolution du packaging
13
Section 3 : L’apparition des marques et des marquages
14
Chapitre 2 : Concept du packaging
16
Section 1 : Définition du packaging
17
Section 2 : Un seul mot, plusieurs facettes
17
A-L’emballage
17
B-Le conditionnement
19
Chapitre 3 : Rôles et fonctions du packaging
20
104
Section 1 : Rôle du packaging
21
Section 2 : Fonctions techniques du packaging
22
A-Protection et conservation
22
B-Distribution
22
C-Maniabilité & facilité d’utilisation
22
Partie 2 : Le packaging ; un élément de
différenciation marketing 23
Chapitre 1 : Le packaging, un enjeu stratégique
25
Section 1 : Le packaging, vecteur de différenciation
26
Section 2 : Le packaging, nouvelle priorité marketing
28
A-Fonctions de communication (marketing)
28
a-Fonction Alerte
29
105
b-Fonction Attribution
29
c-Fonction Information
30
d-Fonction supporte de positionnement
30
e-Fonction de service
30
Section 3 : Le packaging et la marque
30
Section 4 : Packaging, le 5ème P du marketing mix
32
Section 5 : Les critères d’évaluation d’un bon
packaging 32
A-Critères fonctionnels ou techniques
33
B-Critères stratégiques
33
C-Critères de comportement en linéaire
34
Chapitre 2 : Le packaging, un média à lui tout seul
35
106
Section 1 : Le packaging, nouveau ultime porte-parole
de la marque 36
Section 2 : Le packaging et le point de vente
37
A-Rôle du packaging sur le point de vente
37
B-Le mécanisme de lecture d’un emballage sur le
point de vente 38
Section 3 : Les nouvelles attentes des consommateurs
39
A-Les différents types de consommateurs de
packaging 39
B-Emballages et attentes du consommateur : du beau,
du pratique et de l’écologique
40
a-Le refus de mensonge
40
b-Des informations sanas ambiguïté
40
c-Un packaging utile
41
d-Le prix e la citoyenneté
41
107
e-Des emballages écologiques
41
Section 4 : Le packaging et l’internationalisation des
marques 41
Chapitre 3 : Le design packaging
44
Section 1 : La marque
45
A-Le logotype
45
B-La typographie
45
Section 2 : Les couleurs
46
A-L’importance des couleurs
46
B-Signification des couleurs
47
Section 3 : Les formes
48
A-L’importance des formes
48
108
B-L’identité symbolique des formes
48
Chapitre 4 : Développer un packaging
49
Section 1 : Naissance du packaging
50
Section 2 : Quand créer ou changer un packaging ?
51
Section 3 : La méthodologie
53
A-L’élaboration du brief
53
B-Création e mises au point créatives
54
C-Exécution et impression
55
Section 4 : Cinq conseils pour réussir son packaging
56
A-Créativité
56
B-Couleurs, formes, polices d’écriture : Il faut
faire le bon choix 56
109
C-Mettre la marque en valeur
57
D-Le packaging doit être pratique
57
E-Bien conserver le produit
57
Partie 3 : Etude de cas
58
Intérêt pour le choix de la marque : Orangina
59
Chapitre 1 : Histoire d’Orangina
60
Section 1 : Naissance d’Orangina
61
Section 2 : Histoire des logos d’Orangina
62
Chapitre 2 : La stratégie packaging d’Orangina
63
Section 1 : Rapprocher le contenant du contenu
64
Section 2 : Analyse du packaging d’Orangina
65