Muhammad Sa'îd Ramadân al-Bouti, Paroles sublimes, exégèse des sagesses d'Ibn 'Atâ' Allâh...
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Système de transcription phonétique
La lettre ou le son arabe La transcription phonétique
’ ء
b ب
t ت
th ث
j ج
h ح
kh خ
d د
th ذ
r ر
z ز
s س
ch ش
s ص
d ض
t ط
z ظ
‘ ع
g غ
f ف
q ق
k ك
l ل
m م
n ن
h هـ
w و
y ي
Les voyelles
a ــ َ
u ــ َ
i ــ َ
â ـا
û ـو
î ـي
Signe spécial
° ـ َAvant ou après un « h » ou « h » pour
les distinguer des sons transcrits par
deux lettres. Exemple : « chat°h » شطح
pour éviter de lire « chath » َشذ .
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Avertissement
n confiant au lecteur cette traduction, nous avons jugé utile d’attirer préalablement son
attention sur un certain nombre de points nécessitant une clarification, afin d’éviter en
amont de possibles confusions ou incompréhensions dues aux choix de notre équipe.
Chaque langue étant une manière de voir le monde, il est toujours difficile de rendre
fidèlement dans la langue cible les idées, les images, les perceptions, les sentiments, les jeux
de mots, les connotations négatives ou positives, le contexte culturel et social, etc., d’un texte
écrit dans la langue source, d’où la fameuse expression « traduire c’est trahir ». C’est donc
toujours un pari risqué que d’entreprendre une traduction et nous invitons le lecteur à garder à
l’esprit que le livre qu’il a entre les mains n’est qu’une copie imparfaite de l’œuvre originelle.
Nous commencerons par rappeler au lecteur que les noms propres et les mots du vocabulaire
technique ont été retranscrits phonétiquement selon le tableau présenté à la page
précédente. Certains noms propres auront donc une orthographe quelque peu inhabituelle
comme par exemple Al-Gazâlî (au lieu d’Al-Ghazali), Mûsâ (au lieu de Moussa) ou Abû
Tharr (au lieu de Abû Dharr), etc.
Nous avons essayé de suivre la logique phonétique en ne doublant à l’écrit que les sons qu’on
prononce deux fois. Ainsi, lorsqu’il s’agit d’un mot ou d’un nom propre transcrit
phonétiquement, le [s] entre deux voyelles (comme dans Mûsâ, ‘Îsâ, etc.) ne se prononcera-t-
il pas [z], mais bien [s]. De même que le [g] en transcription phonétique se prononcera
comme un [r] grasseyé quelle que soit la voyelle qui le suit, « Agyâr » se prononcera donc
[aryar] (avec le premier [r] grasseyé et le second roulé) et non [ajyâr], par exemple.
Nous avons cependant sciemment évité de retranscrire la « hamza » initiale comme dans Abû,
imân, islâm, etc., puisque le lecteur francophone la prononcera automatiquement. Pour les
mots contenant un « yâ » final avec une « chadda », au lieu de retranscrire « iyy », nous avons
opté pour un simple « î », ainsi donc de ‘Alî, al-Bukhârî, al-Ganî, etc.
Nous devons signaler également au lecteur le choix du tutoiement que nous avons gardé dans
cette traduction. Nous avons pleinement conscience de l’effet surprenant que cela pourrait
provoquer, néanmoins, voulant préserver la spontanéité et la fraîcheur du style de l’auteur,
nous avons choisi d’éviter le vouvoiement ou les tournures impersonnelles qui auraient pu
rendre les mêmes phrases. Comme le lecteur le verra dans l’introduction de l’auteur, « le
commentaire des sagesses d’Ibn ‘Atâ’ Allâh » était d’abord une série de cours oraux donnés
dans différentes mosquées de Damas au fil de plusieurs années, avant d’être consigné dans un
livre. Il nous est donc apparu plus adéquat de reprendre le tutoiement en français pour faire
partager au lecteur la proximité, pour ne pas dire la familiarité bienveillante, que l’auteur-
orateur maintient avec son public.
Quant aux formules de politesse que les musulmans prononcent en évoquant :
- Dieu : « exalté soit-Il », « glorifié soit-Il », « c’est à Dieu qu’appartient l’exemple
suprême1 », etc.
1 Le Coran définit Dieu en disant : « rien ne Lui est semblable », il est donc impossible de Le comparer à quoi
que ce soit. Or pour expliquer plusieurs points doctrinaux, les savants sont obligés de donner des exemples où
E
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- un de Ses prophètes : « que Dieu prie sur lui2 et le salue », « que la prière et la paix
l’accompagnent », « que la prière et le salut soient sur lui », etc.
- un des compagnons, un grand savant ou un saint : « que Dieu soit satisfait de lui »,
« que Dieu l’agrée », « que Dieu sanctifie son esprit », etc.
nous étions face à plusieurs possibilités, chacune présentant des avantages et des
inconvénients : on pouvait soit les enlever toutes, de crainte d’alourdir le texte en faisant
perdre au lecteur non habitué le fil conducteur de l’idée exprimée, à cause de phrases ainsi
prolongées par des éléments qui ne génèreraient peut-être que confusion ; soit les garder
toutes pour manifester le respect dont l’auteur fait preuve à l’égard de Dieu et de ceux qu’Il a
élus, mais la question se posait alors de les traduire en français, au risque de charger
excessivement le texte, ou de se contenter de mettre ces formules entre parenthèses et en
arabe par un petit signe calligraphique comme bon nombre de maisons d’édition le font.
Nous avons finalement décidé de suivre une solution médiane : nous n’avons pas mis
systématiquement ces formules à chaque fois qu’elles étaient présentes dans le texte arabe,
mais nous avons préféré les traduire et en parsemer le texte français, de manière à ce que le
lecteur se rende compte de la déférence que l’auteur témoigne à Dieu et à ces figures, sans
que cela ne l’éloigne de l’idée initiale qu’il voulait exprimer.
En ce qui concerne la traduction des versets coraniques, nous devons rappeler que la
particularité du style coranique rend difficile toute prétention de fidélité, et que la traduction
d’un verset n’est en réalité qu’une interprétation d’un des sens possibles de celui-ci. Pour
essayer d’homogénéiser notre effort, nous avons utilisé essentiellement la traduction
d’AbdAllah Penot. Cependant, en de nombreuses occasions, nous avons dû proposer d’autres
formulations pour mieux refléter le sens que l’auteur voulait développer. Les références des
versets ont été données la plupart du temps dans le texte sous cette forme : (Coran, n° de la
sourate : n° du verset).
S’agissant des choix lexicaux et terminologiques, il est sans doute opportun de rappeler,
encore une fois, que la traduction n’est pas une science exacte mais un art, et comme dans tout
art, la part de subjectivité n’est pas infime. La difficulté majeure d’un travail collectif de
traduction est donc de préserver la cohérence du texte originel malgré la disparité des styles
des traducteurs et nous espérons ne pas avoir échoué en cela.
En outre, dans un domaine comme celui de l’éducation spirituelle, un vocabulaire technique
très spécifique est parfois utilisé, et si l’auteur s’efforce d’expliquer les termes qu’il emploie à
chaque fois qu’il le juge nécessaire, il est d’autres mots et notions dont le sens est
généralement bien compris par son public et sur lesquels il ne s’arrête pas. Nous avons tenté,
quant à nous, de définir ces termes, surtout s’ils venaient à se répéter plusieurs fois par la
suite, sans pour autant nous limiter à assigner à chaque vocable arabe un seul et unique
équivalent français.
Mais avant de laisser au lecteur le loisir de découvrir l’ensemble de l’œuvre, nous aimerions
porter à sa connaissance quelques explications sur des notions importantes qui reviennent
souvent dans le livre. Il ne s’agit donc pas de dresser un glossaire, mais de citer simplement
des analogies ou des métaphores peuvent être esquissées pour simplifier et rendre leurs idées plus parlantes.
C’est dans ce contexte qu’ils utilisent cette expression « et c’est à Dieu qu’appartient l’exemple suprême » afin
de rappeler que même si les situations peuvent être comparables, Dieu transcende tout. 2 Demander à Dieu de « prier sur » le Prophète, ou parler de prier « sur » le Prophète est simplement la
traduction littérale de la formule consacrée en arabe. La préposition « sur » ne doit impliquer aucune idée de
spatialité ici. « Prier sur les prophètes », c’est demander à Dieu de les gratifier de davantage de bénédictions.
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certains mots-clés pour lesquels nous invitons le lecteur à privilégier un sens particulier
lorsqu’un terme peut en avoir plusieurs, ou à lui donner complètement un sens nouveau et
différent de celui auquel il est accoutumé.
La servitude (‘ubûdiyya) de l’homme vis-à-vis de Dieu : ce terme de « servitude » qui
peut paraître choquant au lecteur non averti se répète des centaines de fois dans cet
ouvrage. Cette notion est essentielle pour comprendre le propos de l’auteur qui parle
de la « servitude » comme étant l’essence-même de l’adoration de Dieu et qui invite
l’homme à reconnaître cette servitude et à agir en conséquence. Laissons l’auteur
expliquer lui-même ce qu’il entend par cette idée :
Quant à celui qui ne se connaît pas encore, et ne s’est pas encore
tenu face au miroir de soi afin de connaître son identité de serviteur
que seul Dieu possède, il sera naturellement incommodé qu’on lui
parle de cette position de serviteur. Parce qu’il ignore tout de son
Maître et Créateur, et il ne comprend de la notion de servitude que
celle qu’évoque l’asservissement d’hommes par d’autres hommes : ce
à quoi répugne toute saine personne et ce que rejette la dignité
humaine. C’est pourquoi lorsqu’il entend parler de cette servitude
dont il ne comprend pas encore ce qu’elle évoque réellement et ce sur
quoi elle se base, il la compare à cette autre détestable, qui consiste à
réduire en esclavage nos semblables.
Quant à celui qui connaît son Seigneur et s’est imprégné en sa
conviction, tant intellectuellement qu’affectivement, de Ses attributs
englobant tout ce qu’évoque la perfection, des manifestations de Son
autorité, de Sa puissance, de Sa formidable gestion et de Sa sagesse,
puis qui se tourne de nouveau vers soi et sait qu’il est lié à ce
Seigneur par sa servitude et son appartenance à Lui, et sait
également que Dieu est son Maître et qu’Il est le seul à gérer ses
affaires, sans qu’y participe aucune autre créature, le fait qu’il
prenne connaissance de son identité de serviteur ne fera qu’accroître
sa grandeur et augmenter son amour-propre, sa fierté d’être ainsi lié
à Dieu et sa force face à ses semblables ; puis le fait qu’il prenne
conscience de sa totale servitude vis-à-vis du Seigneur l’affranchira
de l’humiliante subordination aux altérités, quelles qu’en soit les
formes et quelles qu’en soit l’importance et la puissance.3
Les altérités (agyâr) : comme le montre le texte ci-dessus, l’usage de ce vocable ne
correspond pas au sens premier de ce mot. Si l’altérité, au singulier, est définie par les
dictionnaires de français comme étant « le caractère ou la qualité de ce qui est autre »,
ce mot, au pluriel, sera utilisé dans ce livre pour évoquer « tout ce qui est autre que
Dieu ». Loin de s’agir des uniques formes traditionnelles d’idoles, les altérités
englobent un large éventail de possibilités, parfois imperceptibles, que l’auteur
détaillera dans son exposé. Et pour revenir à la définition précédente de la servitude, il
convient donc de l’expliciter en disant qu’il s’agit de s’émanciper du joug de « tout ce
qui n’est pas Dieu », pour n’être soumis qu’à Lui.
L’esprit (rûh) et l’âme (nafs) : ces deux termes utilisés parfois de manière
interchangeable revêtent dans ce livre deux sens bien distincts. Tandis que l’esprit est
3 Voir le commentaire de la sagesse 253.
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d’origine divine, céleste et donc sublime, l’âme est un amas de désirs instinctifs nés de
la nature terrestre et bestiale de l’homme. En tout cas, elle l’est dans les premiers
stades de son cheminement, tant qu’elle n’a pas été rompue à l’exercice de purification
et d’élévation spirituelles. L’homme doit donc livrer un combat continu à son âme
incitatrice au mal, afin de réduire la dissonance qui résulte de la soif de l’esprit à
retrouver le monde sublime d’où il provient, d’une part, et les besoins du corps teintés
des passions et désirs égotiques, d’autre part.
La Seigneurie (rubûbiyya) et les hommes seigneuriaux (rabbâniyyûn) : loin de toute
connotation moyenâgeuse, dans ce livre, le mot « Seigneurie » désigne la qualité de
Seigneur (Rabb) inhérente à Dieu. Cette notion n’implique pas seulement une idée de
souveraineté divine absolue, mais aussi l’idée d’une relation pédagogique privilégiée
entre Dieu et Ses créatures. En effet, le mot « rabb » dérive d’une racine qui signifie
entre autre : éduquer, prendre soin de, etc. Quant à la forme adjectivale « seigneurial »,
elle est utilisée pour désigner les hommes dévoués au Seigneur, ou comme le dit un
des traducteurs du Coran, « des hommes du Seigneur ». L’auteur parlera souvent de
« savants seigneuriaux » : il s’agit donc de ceux qui ne se contentent pas d’un savoir
théorique mais s’évertuent à pratiquer ce qu’ils prêchent.
La science, les savants, les scientifiques : bien qu’une distinction stricte entre ce qui
est « scientifique » et ce qui ne l’est pas est difficile à opérer même en Occident où
philosophes, épistémologues et autres chercheurs collaborent à mieux cerner ce
concept, il est clair que l’auteur adopte une vision différente sur cette question et donc
un vocable à part. Pour lui, une théorie, aussi précise et empiriquement vérifiable soit-
elle, ne peut-être assimilée à une science, même s’il concède toutefois l’appellation de
« recherche scientifique » pour qualifier cette démarche. N’est « scientifique », à ses
yeux, que ce qui atteint le degré de la certitude, autrement dit, seule une connaissance
qui exclut toute probabilité d’erreur peut être qualifiée de « vérité scientifique ». Par
ailleurs, lorsque il évoque les « savants », il s’agit pour la plupart des cas de personnes
versées dans les « sciences religieuses », même si l’auteur ne considère pas qu’il existe
une catégorie de sciences « profanes », car pour lui toutes les sciences doivent mener à
Dieu.
L’ici-bas (dunyâ), le monde isthmique (‘âlam al barzakh) et l’au-delà (âkhira) : ce
sont là les trois étapes ou les trois « chapitres » de la vie, selon l’auteur. Quand l’ici-
bas est éphémère et limité dans le temps, l’au-delà est éternel et infini, le monde
isthmique constitue, lui, l’interlude entre les deux. Les adjectifs pour qualifier chacune
de ces étapes étant plus faciles à forger en arabe, nous dirons des affaires liées à ce bas
monde (dunyawiyya) qu’elles sont : temporelles, mondaines, profanes, séculières, etc.,
tandis que nous qualifierons d’éternelles ou d’intemporelles celles qui relèvent de l’au-
delà (ukhrawiyya). Les plaisirs mondains ne désigneront donc pas particulièrement
ceux auxquels s’adonne une certaine classe de la société, mais engloberont de manière
générale tout ce qui a trait à l’ici-bas.
Le regard extérieur (basar) et le regard intérieur (basîra) : s’il est simple d’évoquer le
regard ou la vue (basar) résultant du phénomène physiologique qui se produit à l’aide
de l’œil organique, parler du regard intérieur qui se produit grâce aux yeux du cœur
n’est pas une chose aisée. Qui plus est, le terme « basîra » revêt également le sens de
perspicacité, de clairvoyance et d’intelligence fulgurante. L’auteur développera
plusieurs fois l’analogie entre la vision physiologique où il est nécessaire d’avoir une
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lumière externe pour que l’œil puisse voir et le développement de cette faculté de
regard intérieur (basîra), qui nécessite également la présence d’une lumière d’une
autre nature.
Le cœur (qalb) : il est à noter que ce vocable peut désigner à la fois l’organe physique
responsable de la circulation du sang dans le corps, et par métonymie, l’ensemble des
émotions et sentiments qui le font vibrer (ce qui est conforme à l’usage français), mais
aussi la faculté intellectuelle de l’homme (ce qui peut paraître étonnant en français).
L’auteur expliquera en plusieurs passages les différents sens que revêt ce terme et
spécifiera à chaque fois laquelle de ces significations est voulue.
La nature primordiale (fitra) et le pacte prééternel (‘ahd azalî) : ce sont deux idées
centrales qui sous-tendent le rapport de l’homme à Dieu selon l’auteur. Il explique que
dans la prééternité, Dieu a parlé à tous les esprits humains leur faisant connaître Son
insigne Personne. Tous L’ont alors connu et reconnu dans un dialogue que relate le
Coran. Puis lorsque chaque personne vient à naître, elle porte en elle la trace de ce
pacte prééternel avec Dieu, sous la forme d’une nature encline à la foi en Lui.
L’environnement jouera alors son rôle soit pour confirmer les penchants de cette
nature primordiale, soit pour l’anesthésier ou l’obérer d’autres croyances qui lui seront
alors inculquées.
La liste peut s’allonger à d’autres termes et concepts, mais nous nous contenterons de cela, en
soulignant toutefois, qu’il ne s’agit pas simplement de questions terminologiques. En effet, il
convient au lecteur de se rappeler que l’auteur reste tributaire, dans ses analyses, d’un mode
de réflexion et d’écriture imprégné d’une culture différente où il est plus facilement admis,
par exemple, d’affirmer un énoncé et de le réitérer avant de procéder à l’argumentation qui le
justifie. Aussi, le lecteur sera-t-il confronté à ce qui lui paraîtra peut-être comme des
redondances inutiles. Mais à voir de plus près il y trouvera souvent des nuances subtiles liées
au contexte dans lequel l’auteur revient sur telle ou telle idée pour la compléter ou la
réaffirmer face à une nouvelle question.
Une dernière remarque concerne les notes de bas de page et leur paternité. Pour ce qui est
des références des hadiths et des différentes citations (à l’exception de certains versets que
nous avons nous-mêmes identifiés), elles proviennent toutes de l’auteur et nous n’avons donc
pas jugé utile de le signaler à chaque fois. Néanmoins, lorsqu’il s’agit de notes explicatives,
nous avons bien distingué celles de l’auteur (NdA) de celles des traducteurs (NdT) pour éviter
toute confusion. Par ailleurs, lorsque les traducteurs parlent de « l’auteur », ils désignent le
Cheikh Sa‘îd Ramadân Al Bûtî, tandis que lorsque celui-ci parle de « l’auteur », si c’est dans
le texte, il vise le Cheikh Ibn ‘Atâ’ Allâh, mais si c’est dans ses notes de bas de page, il s’agit
de lui-même.