Les hôpitaux au bord de la saturation

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MARDI 10 NOVEMBRE 2020 - 24 RABIE EL AOUEL 1442 - N° 7897 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information Tizi Ouzou : décès d'un brigadier par une balle tirée de son arme P. 4 152 affaires d'escroquerie en ligne élucidées en 9 mois CYBERCRIMINALITÉ TRIBUNAL DE SIDI M'HAMED Le procès de Benhamadi reporté au 16 novembre AFFAIRE KHALIFA BANK Poursuite du procès avec l'audition d'autres accusés ORAN Les lycées en ébullition Lire l'article de Sofiane M. page 12 Lire l'article de Houari Barti page 3 P. 3 P. 4 P. 4 P. 4 Tebboune adresse ses remerciements aux Algériens COVID-19 Les hôpitaux au bord de la saturation

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MARDI 10 NOVEMBRE 2020 - 24 RABIE EL AOUEL 1442 - N° 7897 - PRIX ALGÉRIE : 30 DA - ISSN 1111-2166

Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

Tizi Ouzou : décès d'un brigadierpar une balle tirée de son arme P. 4

152 affaires d'escroquerieen ligne élucidées en 9 mois

CYBERCRIMINALITÉ

TRIBUNAL

DE SIDI M'HAMED

Le procèsde Benhamadireporté au 16novembre

AFFAIRE KHALIFA BANK

Poursuite du procès avecl'audition d'autres accusés

ORAN

Les lycées en ébullitionLire l'article de Sofiane M. page 12

Lire l'article de Houari Barti page 3

P. 3

P. 4

P. 4

P. 4

Tebboune adresseses remerciements

aux Algériens

COVID-19

Les hôpitauxau bord de

la saturation

EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

PrésidentDirecteur Général

Directeurde la PublicationMohamed Abdou

BENABBOU

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Le QuotidienD'ORAND'ORAND'ORAND'ORAND'ORAN

Edition Nationale d'InformationEditée par la SPAORAN - PRESSE

au Capital de 195.923.000,00 DA

Qualifié de plus grosscandale financierde l’histoire del’Algérie, l’affaireKhalifa Bank garde jalousement ses

zones d’ombres à l’abri de la curiosité d’une opi-nion qui reste sur sa faim autour de certainesquestions bien après les péripéties d’un long pro-cès qui semble s’éterniser. Ce troisième retourdu dossier devant les juges du tribunal criminelprès la Cour de Blida sera-t-il celui du grand dé-ballage ? Tant de circonstances plaident ouver-tement, cette fois-ci, en faveur de l’éclatementde la vérité sur ce scandale financier, ses princi-paux ricochets et les préjudices réels causés auxépargnants et à l’Etat. Le procès tenu en 2015,où il a été condamné à 18 ans de prison ferme,assortie d’une amende d’un million de DA et dela confiscation de l’ensemble de ses biens, pour«constitution d’une association de malfaiteurs»,«vol en réunion et escroquerie» et «banqueroutefrauduleuse, abus de confiance et falsification dedocuments bancaires», ne lui a pas offert une largemanœuvre pour défendre son dossier, vu la do-mination du même système qui a assisté à sonheure de gloire et sa déchéance. Déjà, un pre-mier frémissement de la vérité est enregistré avecla rétraction de certains qui sont revenus sur leursdéclarations lors du procès de 2015. Plusieursaccusés auditionnés par le juge de siège lors duprocès qui a débuté dimanche 8 novembre 2020,au tribunal criminel près la Cour de Blida, sontrevenus sur leurs déclarations qui condamnentle principal accusé dans l’affaire Khalifa, en l’oc-currence l’ancien président directeur général du

Abdelkrim Zerzouri

Abjurations

Groupe Khalifa, Abdelmoume-ne Khelifa, au sujet du retraitde fonds sans titres réguliers.L’un des accusés en question

avait avoué qu’il a subi des pressions de la partde «parties», sans les citer, qui voulaient faire tom-ber le premier responsable de ce groupe. Qui sontces parties qui ont exercé des pressions pourobtenir de faux témoignages ? Les enquêteursde l’ex-DRS qui avaient en charge la gestion dece dossier ? C’est rare qu’on vienne à reconnaî-tre explicitement le faux témoignage, un délit quiporte atteinte à la fois à la justice et à la per-sonne lésée, lourdement condamné par la loi(5 à 10 ans de réclusion criminelle), pour-quoi alors s’arrêter en si bon chemin et évi-ter de dénoncer par noms et institutions ceuxqui sont derrière la machination ? Les con-cernés devraient révéler toute la vérité et nepas en rester aux faits amputés de l’essen-tiel. Le principal accusé reste, lui aussi, col-lé aux stéréotypes en parlant de ces parties oude l’ancien système, « complices du pillage descaisses de sa banque, qui ont exercé des pres-sions sur les accusés et les témoins pour l’en-foncer, et qui l’ont aidé à quitter le pays », sanséclairer la lanterne de la justice sur ces person-nages de l’ancien système qui auraient tissé lesmensonges présomptifs à l’origine de la chute deson empire. S’il veut vraiment sauver sa tête, plai-der la réduction de sa peine, au moins, le princi-pal accusé ne trouverait pas meilleur momentpour faire éclater toute la vérité sur l’affaire« Khalifa Bank », même si elle éclabousserait pasmal de monde.

Ghania Oukazi

Tout en précisant qu’il se réfèreà des paramètres scientifiques,le Professeur Kamel Senhadji

a expliqué sur les ondes de la radionationale chaîne 1, que « malgré lahausse des cas contaminés, on n’estpas dans la 2ème vague, pour qu’ony soit, il faut que le virus se dévelop-pe et mute (…) ». Il avoue que« certes, le virus a muté mais pas aupoint d’avoir changé de caractéristi-ques et faire les mutations généti-ques ». Il fait remarquer que cesderniers temps, les mutations sontplutôt légères, le virus réinfecte plusmais tue moins, il s’est adapté d’unemanière intelligente pour que lui-même puisse vivre » .Il mettra plusieurs fois en avant lecaractère scientifique de son analy-se pour insister sur le fait que « jene suis pas d’accord pour qu’on ap-pelle cette recrudescence une2ème vague ». I l lancera encore« d’une manière scientifique, fonda-mentalement, il est vrai que le nom-bre de cas contaminés a augmenté,mais ce sont des clusters seulement(…) ». Le président de l’ANSS nepartage donc pas l’avis du ministrede la Santé et de la Réforme hospi-talière qui lui a déclaré jeudi der-nier que « nous sommes dans la2ème vague qu’on dit plus virulente(…) ». Qui a tort, qui a raison, duProf. Kamel Senhadji ou du Prof. Ab-derahmane Benbouzid en ce qui estd’une 2ème vague du Covid-19 oupas, la question serait mal poséealors que la pandémie augmente dejour en jour de férocité. « L’avenirpourrait être dangereux, on est in-quiet (…) », a souligné jeudi le mi-nistre de la Santé. « On va arriver à700 cas de contamination par jour »,a estimé hier le président de l’ANSS.Ce dernier a relevé toutefois que «leplan d’urgence adopté par le gou-vernement pour faire face à la pan-démie du coronavirus est méthodi-que et positif (…)».

VÉRITÉ,CONTRE-VÉRITÉ ?Senhadji a noté comme tous lesresponsables que « la récente re-crudescence des cas de Covid-

19 après la stabilisation observée aumois de septembre est due au relâ-chement de nombreux citoyens quine respectent pas les mesures bar-rières ». S’il en est ainsi, c’est que«les autorités algériennes n’ont pasréprimé les contrevenants comme ilse doit, il faut qu’elles soient plussévères », a-t-il dit. Senhadji acependan t e s t imé qu ’ «uneamende de 3.000 DA au lieu de10.000 DA comme c’est le cas pournon-port de bavette a plus d’impactpsychologique». Des chefs de service de l’hôpitalde Blida, Beni Messous et autre hô-pitaux à travers le pays, ont affirmé

Pandémie

La «deuxième vague»,la prise en charge

et des questionnementsLe président de l’Agence Nationale de Sécurité

Sanitaire (ANSS) a affirmé hier que «pour parlerde deuxième vague, il faut que le virus fasse des

mutations génétiques et changeses caractéristiques afin que le systèmeimmunitaire du patient infecté puisse

l’enregistrer comme nouveau ».

ces derniers temps que « les servicesde réanimation du pays sont satu-rés », « la situation est catastrophi-que aux services d’urgence »… Ilsappellent à « la réorganisation de lagestion actuelle de la pandémie, parla mise en place d’un centre où doi-vent être dirigés les patients atteintsde Covid-19, il faut qu’ils soient prisen charge par des compétences(…) ». Le manque de lits pose desérieux problème de prise en chargeau niveau de l’ensemble des établis-sements hospitaliers du pays.Hier, un professeur chef de servicedans un hôpital d’Alger criait auscandale parce qu’il s’est fait refuserl’admission de patients atteints decancer devant être opérés en ur-gence. Et ce n’était pas la premièrefois. Il n’est pas le seul à décrier unesituation aussi délicate et aussi com-plexe notamment pour les maladeslourds qui sont renvoyés chez euxparce que les hôpitaux ne reçoiventque les cas contaminés par le coro-navirus. Un chef de service à l’hôpi-tal de Blida a bien dit à l’APS que« samedi, il a été procédé à l’ouver-ture du centre de greffe rénale, duservice de cardiologie, d’orthopédie,de traumatologie et de neurologieaux patients atteints de Covid-19 ».Des professeurs chefs de servicesdans plusieurs hôpitaux nous ont faitpart de cas de dépression nerveuseau sein de leurs équipes médicales«parce qu’ils sont exténués, on les atransformés en surveillant du Covid».Ils déplorent tous le fait que «la trans-formation de services importants enservices pour Covid ne nous permetplus d’opérer des malades qui en ontvraiment besoin, on n’a plus où opé-rer les cas urgents d’autres mala-dies ». Ils font remarquer que « lescitoyens peuvent ne pas mourir deCovid-19 mais meurent des maladiesqui se compliquent».

LE CRI D’ALARMEDES MÉDECINS Les patients atteints de cancer,de maladies cardiovasculaires,d’autres neurologiques ne peu-

vent pas attendre, «ceux qui ont étérenvoyés alors qu’ils nécessitaientune prise en charge urgente, la plu-part meurent chez eux, ce n’est pasjuste (…), c’est une flagrante non-assistance à personne en danger »,soutiennent-ils. Nos interlocuteursavouent que le coronavirus ravagele pays comme le monde entier «mais les autres malades ont le droitd’être soignés, nous avons obligationde les prendre en charge ». Ils pen-sent que « la gestion actuelle par leministère de la Santé est plus politi-que que médicale (…)». Des chefs de services chirurgiensindiquent qu’ils ont demandé « unendroit de pas plus de dix lits, pouropérer les urgences mais on nous l’arefusé ». L’opposition est des direc-teurs d’hôpitaux dont certains ont

même envoyé des mises en demeu-re aux chefs de service récalcitrants.L’un parmi eux activant dans un hô-pital sur les hauteurs de la capitalenous lit celle qu’il a reçue: « Consta-tant à ce jour votre refus de mobili-ser votre service à la prise en chargedes patients atteints de Covid-19,(…), je vous mets en demeure devous exécuter (…)». Les responsa-bles hospitalo-universitaires appel-lent avec insistance à l’ouverture« d’hôpitaux de campagne, des «cha-piteaux» médicalisés, de nouvellesstructures en préfabriqué, le plus ra-pidement possible pour soulager lesétablissements de santé et permet-tre aux autres malades d’être soignés(…) ». Ils en appellent au sens dela responsabilité «de ceux qui peu-vent décider en l’absence du prési-dent de la République pour déblo-quer de l’argent et procéder à leurmise en place dans les régions lesplus peuplées du pays et dans lesplus brefs délais». Face à ses cris d’alarme et au-delàde cette déferlante qui défie tous lessystèmes de santé, le plus dangereuxest qu’au plan national, les institu-tions chargées de la santé publiqueet la sécurité sanitaire ne s’entendentpas sur les dispositifs à mettre en pla-ce et les mesures à prendre pourtenter d’y faire face. «Et s’il y a mé-sentente ou mauvaise apprécia-tion scientifique sur l’état de santé

du pays, la machine risque de coin-cer sérieusement», attestent des chefsde service. A priori, c’est bien le caspuisque le diagnostic ou la descrip-tion scientifique de l’évolution duvirus établie par le président del’ANSS diffère de celle du ministrede la Santé. Benbouzid doit pourtants’appuyer sur les constats de la com-mission nationale scientifique pours’avancer sur une telle situation.

«LA SÉCURITÉSANITAIRE NÉCESSITEUNE VOLONTÉPOLITIQUE»En juillet dernier, après son ins-tallation à la tête de l’ANSS,Senhadji a précisé que « l’épi-

démie du Covid-19 a révélé que lesecteur de la santé est étroitementlié à la stabilité nationale, voire à lasécurité du pays». La réforme dusystème de santé, a-t-il souligné «estune affaire de sécurité sanitaire quinécessite une volonté politique ».Réforme qui a-t-il ajouté « nécessiteune indispensable coopération entrel’agence et l’expertise scientifique(…), avec une gestion de la part del’administration centrale représentéepar le ministère de la Santé». Ceci un condensé de la nécessaireconcertation qui doit exister pour laprise en charge de la santé publiqueet de la sécurité sanitaire. Depuisquelques mois, le secteur se retrouve

avec plusieurs états-majors à la foisqui semblent plus se concurrencerque coopérer ensemble sur des ques-tions d’ordre crucial. L’on ne sait de-puis, qui du ministère de la Santé, del’ANSS, du ministère de l’Industriepharmaceutique, de l’agence de pro-duction pharmaceutique, s’occupe dela réforme. La question de la sécuri-té nationale prend toute son ampleuret sa profondeur dans une conjonc-ture complexe. L’absence du présidentde la République du pays depuis prèsd’un mois ne facilite pas les choses.Plusieurs points noirs apparus cesderniers temps nécessitent un exa-men du Haut Conseil de Sécurité.Mais en son absence, il ne peut seréunir puisqu’il en est le président.Les urgences qui doivent être décré-tées pour la prise en charge de lapandémie, l’atteinte par le Covid-19de cadres de la présidence de la Ré-publique, de ministres, de leurs staffsrespectifs, de nombreux clusters dé-tectés un peu partout dans le pays,les 41 foyers d’incendie qui ont prispratiquement à la même heure dansla nuit du samedi au vendredi, leserrements des responsables politi-ques de plusieurs secteurs obligentpourtant à une prise en charge desaffaires de l’Etat avec une main defer. Première urgence, la mise enconformité des institutions de l’Etatqui doivent se mettre au premierrang pour parer à tout imprévu.

EVEN EMENT 03Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

Amine Bouali

Dans la tête de

Donald Trump à

la Maison BlancheJ

e les vois à la télévi-

sion crier leur joie,

sa-vourer leur victoi-

re, s’ils pensent que je

vais me laisser faire ils ne me

connaissent pas suffisamment,

ces moitié-Démocrates moitié-communistes et

leur chef de file ce Joe Biden toujours mal

réveillé et tous ces médias traitres et tous ces

chefs d’Etat étrangers incapables qui se sont

précipités pour lui adresser des messages de

félicitations, je vais les écrabouiller comme

des vers de terre, je vais les flinguer comme

les indiens dans les films western, ils vont re-

gretter le jour où ils sont nés.

Dans mon château qu’on appelle la Maison

Blanche, j’étais pourtant confiant malgré la

pagaille provoquée par l’affreux virus chinois.

Selon les échos qui me parvenaient des cuisi-

nes, les domestiques n’arrêtaient pas de louer

ma supériorité qui les laissait pantois. Méla-

nia consignait chaque jour sur son journal in-

time mes innombrables succès sur la scène

nationale et internationale. J’ai

réussi à mettre KO tous les

ennemis de l’Amérique, y com-

pris ces ploucs d’Européens et

d’Asiatiques, et ceux qui

osaient me contredire payaient

vite cash leur audace. J’ai beau me creuser

les méninges, je ne vois toujours pas pour-

quoi on voudrait élire un autre président des

Etats-Unis que moi.

Maintenant ils disent que j’aurais perdu les

élections et que je devrais me chercher un nou-

veau job, les vauriens ! C’est sûr qu’ils ont tri-

ché ces mécréants, magouillé comme des véri-

tables Al-Capone. Mes avocats vont éplucher

tout ça, vérifier chaque vote, ils feront bien de

se méfier, moi je ne m’avoue pas vaincu facile-

ment, je leur prépare des tweets à renverser

un bison au parc de Yellowstone. Et si en der-

nier ressort et en dépit de l’évidence, je ne suis

pas réélu, ils ne perdent rien pour attendre : je

leur fixe d’ores et déjà rendez-vous en 2024

pour leur infliger la tannée du siècle».

Le ministère de la Poste et des Télécom-

munications a appelé les citoyens à la pru-

dence et au respect des mesures barrières

prévues dans les bureaux de poste et les agen-

ces commerciales des opérateurs de télépho-

nie mobile et fixe relevant du secteur pour

préserver leur santé face à la recrudescence

des cas de Covid-19 à travers le pays.

Les citoyens qui se rendent dans les bureaux

de poste et les agences commerciales rele-

vant du secteur de la Poste et des Télécom-

munications sont tenus de respecter scrupu-

leusement les mesures barrières préconisées

par les autorités sanitaires, à savoir éviter les

regroupements, respecter la distanciation

Houari Barti

Le virus circule et il tue. Quel

ques 700 cas de COVID-19

sont diagnostiqués par jour

en Algérie au moment où les lits

d’hospitalisation des malades sont

au bord de la saturation.

Une situation qui exige «l’adop-

tion de mesures plus draconien-

nes avec une mobilisation quasi

générale», et surtout, si la situa-

tion l’exige, «des sanctions plus

sévères contre toute transgression

des règles de prévention sanitai-

res,» a plaidé hier, à Alger, le pro-

fesseur Ryadh Mahyaoui, mem-

bre du Comité de suivi de la pan-

démie du Covid 19.

S’exprimant lors de l’émission

L’Invité de la rédaction de la chai-

ne 3 de la Radio Algérienne, ce

membre du Comité de suivi de la

pandémie du Covid 19 dresse un

tableau sombre de la situation

pandémique qui prévaut actuel-

lement en Algérie. Une situation

qualifiée d’«inquiétante et préoc-

cupante», face à laquelle, «il faut

trouver une solution le plus rapi-

dement possible», a préconisé le

professeur Ryadh Mahyaoui.

Pour une série de raisons, a-t-il

soutenu, les mesures de préven-

tions adoptées à ce jour n’ont pas

donnés lieu aux résultats escomp-

tés. Le praticien invite, cependant,

à en adopter de plus draconien-

nes, notamment, en organisant

une mobilisation quasi générale

contre cette menace, à travers en-

tre autres des règles de confine-

ment plus élargies.

Le professeur Ryadh Mahyaoui

constate que nombre de citoyens

font peu cas du danger de cette

Le président de la République,

Abdelmadjid Tebboune a

adressé ses vifs remerciements aux

Algériens pour l’intérêt qu’ils ont

porté à l’évolution de son état de

santé et pour s’»être unis» autour

de leur président, affirmant appré-

cier «hautement» leurs prières et

leurs vœux de prompt rétablisse-

ment, a indiqué dimanche un

communiqué de la Présidence de

la République.

«Le Président de la République,

M. Abdelmadjid Tebboune adres-

Six cent quarante-deux (642)

nouveaux cas confirmés de

Coronavirus, 288 guérisons et 14

décès ont été enregistrés durant les

dernières 24 heures en Algérie, a

indiqué hier à Alger le porte-pa-

role du Comité scientifique de sui-

vi de l'évolution de la pandémie

du Coronavirus, Dr Djamel Fou-

rar. Le total des cas confirmés

s'élève ainsi à 62.693 dont 642

nouveaux cas, soit 1,5 cas pour

100.000 habitants lors des der-

nières 24 heures, celui des dé-

cès à 2062 cas, alors que le nom-

bre de patients guéris est passé

à 42.325, a précisé Dr Fourar

lors du point de presse quotidien

consacré à l'évolution de la pan-

démie de Covid-19.

En outre, 9 wilayas ont recensé

durant les dernières 24 heures

moins de 9 cas, 21 n'ayant enre-

gistré aucun cas, alors que 18

Covid-19

Les hôpitaux au bordde la saturation

physique en suivant les parcours indiqués par

des flèches et des affiches, porter un masque

de protection et utiliser régulièrement une

solution hydroalcoolique, a précisé lundi

un communiqué du ministère.

La même source a également invité les

citoyens à mettre à profit les mesures ex-

ceptionnelles mises en place par le secteur

pour faciliter l’accès aux prestations dans

le respect des recommandations préventi-

ves en vigueur, notamment le retrait des

pensions de retraite par procuration afin de

réduire le flux des clients au niveau des bu-

reaux de poste, surtout les personnes âgées

qui sont les plus à risque.

Le ministère rappelle également la néces-

sité d’utiliser les distributeurs automatiques

de billets (DAB) des réseaux d’Algérie Poste

et des banques, pour le retrait et le transfert

de leurs fonds, les terminaux de paiement

électronique (TPE), ainsi que les applications

mobiles pour le règlement des achats et des

factures de consommation d’eau, de télé-

phone, d’Internet, d’électricité et de gaz et

autres, et ce, dans le but de réduire la cir-

culation des billets et pièces monétaires

dans les différentes transactions.

Pour ce qui est de la possibilité pour les tra-

vailleurs et fonctionnaires des établissements

et administrations publics de percevoir leurs

salaires via le mécanisme «Vaguemestre», qui

est mandaté pour cette opération, la mesure

s’effectue selon des mesures déterminées spé-

cialement à cet effet par les administrations

dont ils dépendent.

Des bureaux de poste itinérants ont été

mobilisés afin de permettre aux éléments

des corps mobilisés dans la lutte contre

l’épidémie, en l’occurrence ceux des servi-

ces de sécurité, de la Protection civile et

du secteur de la santé, de procéder au re-

trait de leur salaire au niveau de leurs lieux

de travail tout au long de la période de ver-

sement, et ce en appui aux efforts de lutte

contre la pandémie.

Bureaux de poste

Les citoyens appelés au respect des mesures barrières

maladie, en n’adoptant pas les

mesures barrières les plus élémen-

taires, telles que le port d’un mas-

que de protection, l’observance de

la distanciation physique ou bien

le lavage des mains, des gestes

pourtant basiques, souligne-t-il, à

même de freiner cette situation de

crise le plus rapidement possible.

Un laisser-aller et une négligen-

ce qui contrastent cruellement

avec les lourdes pressions exer-

cées sur les structures hospitaliè-

res du fait de l’augmentation du

nombre de cas d’hospitalisation.

Soulignant le lourd tribut payé par

les blouses blanches dans leur lut-

te aux premières lignes du front

contre la maladie, l’intervenant ne

manquera pas de rappeler que

depuis l’apparition de la pandé-

mie, pas moins de 7.881 mem-

bres des personnels soignants ont

été atteints par le virus, dont 113

ont, à ce jour, perdu la vie.

Le professeur Mahyaoui pointe

également du doigt les nombreux

rassemblements de citoyens ob-

servés lors de cérémonies de ma-

riage ou par suites de décès, de

même que l’organisation de ras-

semblements à caractère politi-

que, propice à une propagation

de la pandémie.

L’intervenant en appelle, à ce

propos, à une implication plus

soutenue des pouvoirs publics,

particulièrement celle des services

de sécurité, pour contraindre les

citoyens à se protéger contre le vi-

rus et à protéger leurs vis-à-vis.

Pour lui, si c’est nécessaire, il faut

penser à sanctionner plus sévère-

ment tous les dépassements cons-

tatés parce que, insiste-t-il, le vi-

rus circule, il tue.

Tebboune adresseses remerciements aux Algériens

se ses vifs remerciements au Peu-

ple algérien pour l’intérêt qu’il

porte à l’évolution de son état de

santé et pour son union autour de

son président, et apprécie haute-

ment les prières et les vœux sin-

cères de prompt rétablissement de

nos valeureux concitoyens», sou-

ligne le communiqué.

«Le Président de la République

tient à rassurer le Peuple algérien

qui attend son retour au pays, que

son état de santé s’améliore, priant

Dieu le Tout Puissant de guérir les

patients atteints de Covid-19, d’en-

tourer les personnes décédées de

Sa Sainte miséricorde et de prêter

à leurs proches patience et récon-

fort», ajoute la même source.

«M. Tebboune exprime, égale-

ment, sa reconnaissance aux sou-

verains, chefs d’Etat et de gouver-

nement et instances et organisa-

tions internationales pour leur in-

térêt et leurs vœux sincères de

prompt rétablissement, priant

Dieu de leur accorder santé et bien

être», conclut le communiqué.

autres ont enregistré plus de 10

cas. Par ailleurs, 60 patients sont

actuellement en soins intensifs, a-

t-il également fait savoir.

Le même responsable a souli-

gné que la situation épidémiolo-

Coronavirus

642 nouveaux cas et 14 décès

«

gique actuelle exige de tout ci-

toyen vigilance et respect des

règles d'hygiène et de distancia-

tion physique, rappelant l'obliga-

tion du respect du confinement

et du port du masque.

EVEN EMENT04Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

M. Aziza

Les autorités sanitaires se sont montrées rassurantes quant à la disponibilité du vaccin con-

tre la grippe saisonnière. Le directeurgénéral de la Prévention et de la Luttecontre les maladies transmissibles, DrDjamel Fourar, avait affirmé, lors dulancement officiel de la campagne devaccination, qu’une quantité de 1,8million de doses de vaccin avait déjàété réceptionnée. Mais sur le terrain,c’est un autre son de cloche. Des voixse sont élevées pour dénoncer l’absen-ce du vaccin antigrippal notammentdans les officines. L’Organisation Algé-rienne pour la Protection et l’Orienta-tion du Consommateur et son Envi-ronnement «APOCE» a lancé une aler-te sur sa page Facebook, en précisantque des «personnes âgées et des ma-lades chroniques sont à la recherched’un vaccin contre la grippe saisonniè-re !». Et d’exiger «une intervention ur-gente». Contacté par nos soins, le pré-sident de l’association, le Dr MustaphaZebdi, a affirmé que son organisationa reçu plusieurs appels, émanant deplusieurs wilayas du pays, dénonçantl’absence de vaccin contre la grippesaisonnière dans les pharmacies. Envoulant s’enquérir sur la situation, dit-il, «on s’est rapproché de certains phar-maciens qui nous ont confirmé queceux qui ont reçu les lots de vaccina-tion contre la grippe saisonnière n’onteu droit qu’à de petites quantités dontcertaines sont insuffisantes et ne peu-vent même pas couvrir les besoins desmalades chroniques». Dans le contex-te actuel de pandémie à Covid-19, lademande est assez élevée et la majo-rité des personnes à risques préfèrentse procurer le vaccin auprès des offici-

Le procès de l’affaire Khalifa Bank se poursuivait hier au tribunal cri-

minel près la Cour de Blida avec l'audi-tion du restant des accusés. Ouvert dimanche suite à la réponsefavorable de la Cour suprême au pour-voi en cassation du dernier verdict pro-noncé en 2015, le procès a vu l'audi-tion de l'accusé principal, Abdel-moumène Khal i fa , ex PDG dugroupe Khalifa, et de trois autresaccusés sur un total de 11 devantêtre entendus aujourd'hui. La présidente du tribunal avait in-terrogé au premier jour du procès l'ac-cusé Khalifa sur les détails de créationet de gestion de la banque El Khalifa,notamment le mouvement et le trans-fert des fonds. De même qu'il a étéquestionné sur la gestion de la com-pagnie aérienne relevant de son grou-pe et confronté aux accusations rete-nues contre lui. L'accusé Khalifa avait nié, dans cecadre, toutes ces charges affirmantavoir été victime «d'un complot avecla complicité de l'ancien système».

Le président de l’APC de Sidi Okba (M. R) à Biskra a été condamné

par le tribunal d’Ouled Djellal, dans lamême wilaya, à 5 ans de prison fermeavec mandat de dépôt immédiat pourimplication dans une affaire de corrup-tion, a-t-on appris lundi de source ju-diciaire. La même source a précisé àl'APS que le mis en cause est poursui-vi pour «délit d’abus de pouvoir en vio-lation des lois et réglementations en

M. M.

Dans un communiqué adressé aux « personnels de l’en-

treprise», la direction générale dela Société nationale des trans-ports ferroviaires (SNTF) affirmeavoir enregistré «depuis quel-ques jours» des «revendicationsémanant de certains travailleurs»pour «l’octroi d’une prime dite«COVID 19» . Le communiquéprécise «qu’aucune prime decette nature n’a été accordéedurant cette crise sanitaire».«La Direction Générale et la Fé-dération Nationale des Chemi-nots (FNC), tiennent à préciserqu’aucune prime de cette natu-re n’a été accordée durant cettecrise sanitaire. Par contre, un ef-fort financier a été consenti pourrattraper le manque à gagnerdans les salaires des agents ayantexercé durant la période de con-finement en raison de la suppres-sion des trains voyageurs, et ce,conformément à l’esprit du pro-

Les brigades de lutte contre la cybercriminalité relevant de

la Direction générale de la sûre-té nationale (DGSN) ont éluci-dé 152 affaires liées à la cyber-criminalité et à l’escroquerie surla toile, et arrêté 216 personnesdurant les 9 premiers mois de2020, a indiqué la DGSN lundidans un communiqué. «L’analyse a démontré que lesescroqueries sur internet ont ci-blé des citoyens tous âges et ca-tégories confondus sur le terri-toire national», par des criminelsqui proposent des offres, servi-

La Direction générale de la sû reté nationale (DGSN) a

enregistré, dimanche, la bles-sure d’un brigadier de policeâgé de 42 ans, dans son do-micile sis à Tizi Ghenif (W. Tizi

Le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a reporté, hier, au 16

novembre prochain le procès del’ancien ministre de la Poste etdes télécommunications décédéMoussa Benhamadi qui estpoursuivi pour «obtention d’in-dus avantages» et «financementocculte de la campagne électo-rale de l’ex-président de la Ré-

En dépit des assurances

Le vaccin antigrippalindisponible dans plusieurs

pharmaciesnes. Messaoud Belambri, président duSNAPO (syndicat national des pharma-ciens d’officine), a confirmé pour sapart que la distribution des doses devaccin antigrippal auprès des offi-cines se fait, mais en quantité insuf-fisante. «J’ai moi-même contactéhier quatre grossistes. J’ai trouvé levaccin chez un seul grossiste, maisavec une quantité très réduite, c’estaussi le cas pour certaines offici-nes», regrette-t-il. Pour rappel, le Snapo avait lancé aulendemain du début de la campagnede vaccination, une alerte affirmant que«les pharmaciens se sont rendus comp-te que les premiers lots reçus du vaccinantigrippal, pour cette saison ne sontpas remboursables», en précisant quele produit, le «Tétravalent», n’est pasenregistré sur la nomenclature de lacarte Chifa des produits remboursablespar la Sécurité sociale. «La nouvellemarque ne figure pas sur le logiciel Chi-fa». Et d’affirmer en outre que la procé-dure de remboursement du nouveauvaccin est engagée par les services ha-bilités de la Sécurité sociale, mais per-sonne ne sait à quelle date, les offici-nes vont recevoir la mise à jour concer-nant ce remboursement. L’ancien vaccin «trivalent» coûtait 635DA, alors que le prix du nouveau (qua-drivalent) est de 1350 DA. Ce genred’anomalie peut bien compromettrela campagne de vaccination lancéeil y a quelques jours par les autori-tés sanitaires. Une campagne devaccination qui s’avère cruciale encet te pér iode de cr ise sani ta i reaigue, notamment pour soulager le sys-tème de soins en particulier les hôpitaux etles établissements et services de santé pu-blique qui sont déjà saturés par les casde coronavirus.

Affaire Khalifa Bank

Poursuite du procèsavec l'audition d'autres accusés

Plusieurs accusés auditionnés diman-che sont revenus sur leurs déclara-tions faites auparavant, lesquellescondamnent le principal accusédans l'affaire Khalifa, au sujet no-tamment du retrait de fonds sans ti-tres réguliers. Le Tribunal criminel près la Cour deBlida avait condamné AbdelmoumèneKhelifa, en 2015, à 18 ans de prisonferme, assortie d’une amende d'un mil-lion de DA et de la confiscation de l’en-semble de ses biens, pour «constitutiond’une association de malfaiteurs», «volen réunion et escroquerie« et «banque-route frauduleuse, abus de confianceet falsification de documents bancaires». Abdelmoumene Khelifa a été remis àl’Algérie par les autorités britanniquesen décembre 2013 «conformément auxprocédures légales et aux dispositionsde la convention judiciaire» entre l’Al-gérie et le Royaume-Uni, entrée en vi-gueur en 2007, et suite à l’épuise-ment de tous les recours introduitsauprès de la justice du oyaume-Uniet de la justice européenne.

BiskraLe maire de Sidi Okba écope

de 5 ans de prisonvue d’obtenir des avantages indus». Letribunal a également condamné à deuxans de prison ferme un commerçantimpliqué dans la même affaire, a ajou-té la même source. Pour rappel, le tri-bunal d’Ouled Djellal a condamné lemois passé à cinq (5) ans de prison fer-me avec mandat de dépôt immédiat,le président de l’APC de Loutaya pour-suivi dans une affaire de «corruptiond’abus de pouvoir».

Tribunal de Sidi M’hamed

Le procès de Benhamadireporté au 16 novembre

publique, Abdelaziz Bouteflika». Certains accusés étaient ab-sents de l’audience, dont les an-ciens Premiers ministres AhmedOuyahia et Abdelmalek Sellal, etAbdelghani Zaalane, ancien di-recteur de campagne de l’ex-président, car ils sont impli-qués dans l’affaire de Ma-hieddine Tahkout dont le pro-

cès en appel se poursuit actuel-lement au niveau de la chambrepénale de la Cour d’Alger. Ces anciens responsables sontpoursuivis dans cette affaire pour«octroi d’avantages injustifiés àBenhamadi pour la réalisationde l’usine de médicaments GBPharma dans la nouvelle ville deSidi Abdallah dans la capitale».

Cybercriminalité

152 affaires d’escroquerie en ligneélucidées en 9 mois

ces et marchandises fictivesmoyennant des sommes d’ar-gent, entrainant ainsi les victimes«suivant des étapes frauduleusesprogressives» dans des liens sus-pects en les exposant aux crimes,précise la même source. Poursuivant les campagnes desensibilisation au sujet des cri-mes d’escroquerie sur internetvia ses pages Facebook et Twee-ter, la DGSN a appelé les inter-nautes à la vigilance concernantles duperies des hackers en évi-tant de répondre aux pourrielsqui les invitent à introduire des

renseignements ou des mots depasse. Les parents sont égale-ment invités à contrôler toute uti-lisation d’internet par les enfantset à les conscientiser continuel-lement quant aux risques de latoile. La DGSN rappelle, parailleurs, ses supports de commu-nication officiels, à savoir sonsite-web et ses comptes Face-book et Tweeter, et met à ladisposition des citoyens le nu-méro vert 1548 et celui de se-cours 17 pour recevoir tous si-gnalements 24h/24h, a conclu lecommuniqué.

Tizi Ouzou

Décès d’un brigadier par une balletirée de son arme

Ouzou) par une balle tirée deson arme de service, avant derendre l’âme lors de son évacua-tion vers l’hôpital. Selon un communiqué desservices de la Sûreté nationale,

le brigadier décédé relevait de laSûreté de Daïra de Tizi Ghenif,(sûreté de la wilaya de TiziOuzou, soulignant «l’ouvertured’une enquête par le parquetterritorialement compétent».

«Prime Covid»

Les explications de la SNTF

tocole d’accord du 18 juin 2020signé entre la Direction Généra-le et la Fédération Nationale desCheminots», ajoute la mêmesource. Cet «effort financier» aété décidé «dans le souci de ga-rantir l’équité et la justice pourtous les cheminots», ajoute ledocument publié sur la page Fa-cebook de la société. La SNTF note également que«suite à la décision des pouvoirspublics de lever le congé excep-tionnel rémunéré à compter du14 juin 2020», associée au main-tien de la «suspension» de la cir-culation des trains de voyageurs,la direction générale «a proposéau partenaire social de mettre enplace un nouveau dispositif auprofit du personnel n’ayant pasencore repris effectivement letravail». Les négociations à cesujet sont en cours dans l’espritdes «intérêts moraux et matérielsde tous les cheminots, et la pé-rennité de l’entreprise», précisela même source. «En attendant

l’issue des négociations enta-mées avec le partenaire social,et l’assistance des services del’Inspection du Travail, la Direc-tion Générale, a décidé, conjoin-tement avec le FNC, le maintienpour le mois d’octobre à titreprovisoire, des dispositions duprotocole d’accord du18 juin2020», affirme le communiqué. La SNTF, qui fait état d’un«manque à gagner» et de «défi-cit important» engendrés «parla cr ise sanitaire», af f i rmeavoir «mis tous les moyensdont elle dispose, notammentfinanciers et matériels, pourassurer la rémunération dupersonnel de l’entreprise». «Nous restons convaincus quele dialogue responsable et laconcertation dans un climat detransparence et de confiancesont les garants de la stabilité dela SNTF afin d’atteindre les ob-jectifs fixés pour le développe-ment du transport ferroviaire»,conclu le document.

EVEN EMENT 05Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

Des représentants de tous

bords en Libye ont entamélundi des pourparlers sous

l'égide de l'ONU en Tunisie, relan-çant l'espoir d'aboutir à un accordsur un gouvernement unifié et l'or-

ganisation d'élections, après neufans de conflit. L'émissaire par inté-rim de l'ONU en Libye, StephanieWilliams, s'est dite "optimiste", tan-dis que le président tunisien Kais

Saied a appelé à saisir ce "rendez-vous avec l'Histoire", suivi de prèspar plusieurs pays et acteurs inter-nationaux. Les pourparlers au sein

Après sa victoire contre Donald Trump,Joe Biden s'est tourné dimanche vers les

préparatifs de son accession à la Maison Blan-che avec deux priorités affichées: la lutte con-tre la pandémie et la réconciliation d'une

Amérique divisée. De par le monde, les diri-geants ont salué l'élection du démocrate, of-frant un contraste saisissant avec le camprépublicain aux Etats-Unis qui, à l'instar duprésident sortant, refuse de concéder la dé-

faite. Arguant de "fraudes" électorales, sansfournir de preuves, Donald Trump prometde multiplier les actions en justice. Mais leurs chances d'aboutir sont très min-ces et les démocrates, qui ont laissé éclater

leur joie notamment dans les grandes villes,en font peu de cas. Sans un mot pour sonrival, ni pour ses allégations, Joe Biden apromis samedi soir d'être un président "quirassemble et non qui divise" devant une foule

en liesse réunie dans son fief de Wilmington.Sortant des rangs chez les républicains, l'an-cien président George W. Bush l'a "remerciépour ce discours patriote" et l'a félicité, partéléphone, pour sa victoire dans une "élec-

tion honnête" ayant livré un verdict "clair".Résolument tourné vers la transition, l'ancienvice-président de Barack Obama, 77 ans, amis en ligne un site BuildBackBetter.com etdes comptes Twitter dédiés aux 72 jours quile séparent de son investiture, le 20 janvier

2021. Il y annonce ses priorités: le combatcontre la pandémie, la reconstruction éco-nomique, la justice raciale et la lutte contrele réchauffement climatique.

L'ENJEU DU SÉNAT

Dès lundi, il devait mettre en place une cel-lule de crise sur le Covid-19, qui a déjà faitplus de 237.000 morts aux Etats-Unis. Ce

Tunisie

Nouvelle série de pourparlers libyens, l'ONU optimiste

du Forum de dialogue politique,

réunissent à Gammarth, en Tuni-sie voisine, 75 Libyens de tous lesbords sélectionnés par l'ONU, ycompris parmi les deux principauxcamps rivaux. Objectif: sortir la Li-

bye du chaos dans laquelle elle asombré après la chute du régimede Mouammar Kadhafi, tué par desrebelles en 2011. Le pays est déchiré entre deux

autorités rivales: le Gouvernementd'union nationale (GNA) dansl'Ouest, basé à Tripoli et reconnupar l'ONU, et un pouvoir incarné

par Khalifa Haftar, homme fort de

l'Est soutenu par une partie duParlement élu et son président,Aguila Saleh. "C'est un moment his-torique", a déclaré Kais Saied àl'ouverture des pourparlers. Le

consensus est réalisable "si les for-ces étrangères s'abstiennent de tou-te ingérence". Le camp Haftar estnotamment soutenu par la Russieet l'Egypte alors que le GNA est

appuyé par la Turquie. "C'est l'oc-casion pour mettre fin au conflit tra-gique" et "façonner l'avenir de laLibye", a souligné le patron de

l'ONU Antonio Guterres dans unmessage vidéo adressé aux partici-pants, appelant également au res-

pect de l'embargo sur les livraisonsd'armes vers la Libye.

CESSEZ-LE-FEU

Les forces rivales ont cessé lescombats en juin, après l'échec del'offensive lancée en avril 2019 parles pro-Haftar pour prendre le con-trôle de Tripoli. Cette accalmie a

permis aux camps rivaux, encou-ragés par l'ONU, de retourner à latable des négociations. Depuis sep-tembre, des réunions thématiquesse sont succédé au Maroc, en

Egypte et en Suisse, pour mettre enplace une feuille de route sur latransition dans le pays qui disposedes réserves de pétrole les plusabondantes d'Afrique. En octobre,

les deux principaux camps ont con-clu un accord de cessez-le-feu per-manent avec "effet immédiat",ouvrant la voie notamment à unereprise de la production pétrolière,

économiquement vitale. Aux pour-parlers de Gammarth, au nord-estde Tunis, où Mme Williams est pré-sente, le but est de se mettre d'ac-cord sur l'organisation d'élections

nationales, réclamées pour sortird'une période de transition intermi-nable, qui a miné les institutionsdu pays et leur capacité à répondreaux besoins des Libyens.

Les participants sont aussi chargésde choisir un conseil présidentiel detrois membres représentant la Cy-rénaïque (Est), la Tripolitaine(Ouest) et le Fezzan (Sud) -les gran-

des régions libyennes-, et un chefde gouvernement qui devra former

un cabinet unifié. Ils devront s'ac-corder sur la façon de faire validerces nominations par les institutions

libyennes sans risquer à nouveaul'enlisement, et choisir la base léga-le pour organiser des élections.

«DERNIÈRE CHANCE»

Le Forum de dialogue politiquecomprend 26 membres, désignéspar le Parlement pro-Haftar et leHaut conseil d'Etat - l'équivalent

d'un sénat- basé à Tripoli, les 49autres participants ayant été invi-tés par l'ONU, de façon à repré-senter les différents pôles du pou-voir et de la société: régions, tribus,

forces politiques... L'ex-émissaire del'ONU pour la Libye, Ghassan Sa-lamé, a appelé les participants àfaire "preuve de courage et de sa-gesse, en s'engageant sur la voie

de la stabilité et de la prospérité".Les Libyens, eux, restent partagésentre espoir et scepticisme. Si cer-tains médias voient dans ces pour-parlers une "dernière chance"

pour mettre fin au chaos, d'autresredoutent une nouvelle phase detransition prolongée. "Pour le ci-toyen lambda ça ne changera rientant que ce sont les étrangers qui

décident pour nous", estime Ma-lek Abdallah, pharmacien de Tri-poli, la trentaine. "En l'absenced'institutions, d'une police etd'une armée unifiées, aucun gou-

vernement ne pourra imposer sonautorité", dit-il. "Mais d'un autrecôté, sans un gouvernement fortet reconnu, il ne peut y avoir d'ins-titutions, de police ou d'armée

unifiées. C'est devenu le paradoxede l'œuf et de la poule".

Sans attendre que Trump concède la défaite

Biden se tourne vers la transitiongroupe de travail réunira des scientifiques etdes experts, chargés d'élaborer un plan àmettre en oeuvre dès sa prise de fonction.Dans les 100 premiers jours de son mandat,Joe Biden a aussi l'intention de faire revenir

les Etats-Unis dans l'accord de Paris sur leclimat et d'agir par décret pour détricoter lebilan de son prédécesseur, notamment enmatière migratoire. Avec la vice-présidente Kamala Harris, pre-

mière femme noire à ce poste, il plancheégalement sur la composition de son gou-vernement, où les femmes et les minoritésdevraient occuper une large place. En échoà son discours de rassembleur, son cabinet

devrait inclure des représentants de l'ailegauche du parti, mais aussi des centristesvoire, peut-être, quelques républicains. Lamajorité au Sénat, qui se jouera lors de scru-tins serrés en Géorgie en janvier, pourrait

toutefois influer sur ses choix. Si les républi-cains conservent la main à la chambre hau-te, leur chef Mitch McConnell pourrait refu-ser de confirmer des personnalités trop àgauche à son goût.

«ELECTION VOLÉE»

L'attitude de Donald Trump dans les pro-chains jours pèsera aussi sur la marge demanoeuvre de Joe Biden jusqu'au 20 jan-

vier. Pour lui donner accès aux agences fé-dérales, il faut en effet qu'un haut fonction-naire enclenche le processus de transition.Ce feu vert pourrait être retardé par le refusdu républicain de reconnaître sa défaite, un

geste extrêmement difficile pour cet ancienhomme d'affaires qui a fait du "succès" lecoeur de son discours. Preuve qu'il n'est pasencore prêt à se retirer, il a encore cité di-manche sur Twitter des allégations d'"élection

volée" avant de partir jouer au golf. Des

messages immédiatement épinglés par le ré-seau social. Mais le reste du monde est déjàpassé à la suite. Les Occidentaux ont félicitéJoe Biden pour sa victoire, se disant prêts àtravailler avec les Etats-Unis pour affronterles "grands défis" du monde. Même Israël et

l'Arabie saoudite, dont les dirigeants sontproches de Donald Trump, ont salué l'élec-tion du démocrate. Et la bourse de Tokyo aouvert en nette hausse, Wall Street se prépa-rant à faire de même.

«RELATION SOUPLE À LA VÉRITÉ»

Aux Etats-Unis en revanche, à de rares ex-ceptions près, le camp républicain refuse de

considérer que les dés sont jetés. "Ne concé-

dez rien M. le président, battez-vous", a lan-cé dimanche le sénateur Lindsey Graham surFox News. "Nous devons protéger notre dé-mocratie avec une transparence complète",a renchéri la "First Lady" Melania Trump surTwitter. La plupart des élus du Congrès ob-

servent un mutisme absolu depuis 24 heu-res. Or, leur coopération sera essentielle pouréviter la paralysie des institutions. "On nechangera pas le président (...) il a une rela-tion souple avec la vérité", a estimé le séna-

teur républicain Mitt Romney, un de ses cri-tiques fréquents. "Je suis convaincu qu'il sebattra jusqu'au bout", a-t-il ajouté. "Mais jesuis également sûr qu'une fois tous ses re-cours épuisés, il acceptera l'inévitable".

06Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020 DÉBAT

Par Malik Mebarki*

D’emblée, je voudrai préciser que mes interventions dans ces universités ne rentrent pas dans le cadre de je ne sais quel

pseudo programme de « mobilisation » récur-rente de la diaspora. Elles ne relèvent pas nonplus d’une quelconque « volonté itérative derecourir aux Algériens de l’extérieur »2 et nerésultent, en aucun cas, d’une quelconque vo-lonté de les considérer comme « solution idoi-ne » aux maux-problèmes que connaît l’univer-sité algérienne.

Par ailleurs, mes interventions ne rentrent pasnon plus dans le cadre institutionnalisé de con-ventions entre établissements. C’est à la fois leursforces et leurs limites. Elles sont simplement lerésultat d’affinités et de relations personnellesdonnant lieu à la satisfaction des étudiants com-me seule rétribution. Je me suis auto-légitiméen estimant qu’au travers de mes interventions,j’apporte ma contribution citoyenne à mon pays.

Grâce à ces interventions donc j’ai pu voirquelques dysfonctionnements en action dans lesuniversités. Ces derniers sont parfaitement ana-lysés par mes collègues et néanmoins amis Ra-beh Sebaa (RS) et Ahmed Bouyacoub (AB) dansles articles nommés plus haut.

Pour le premier cité il s’agit ni plus ni moinsque de « repenser l’université ».

Pour le second, il faudra « revaloriser l’uni-versité algérienne » pour qu’elle (re)devienne unlieu agréable de vie, de transmission et de pro-duction de connaissances.

Pour ces deux auteurs, il est plus qu’urgentd’améliorer les conditions de vie et de travail dela communauté universitaire, de moderniser lapédagogie par la formation des enseignants-cher-cheurs et mieux encore en, orientant celle-ci nonpar « l’apprentissage pavlovien » mais par« l’apprendre à apprendre »3. Le renforcementde l’éthique et de la déontologie dans la vie uni-versitaire devient urgente selon nos deux auteurs.Il est urgent, ajoutent-ils, de bannir les pratiquesde complaisance ainsi que les questions d’affini-tés et de proximité en lieu et place des critèresde scientificité dans bon nombre d’établissementsd’enseignement supérieur algérien4. Je souscristotalement à ces points de vue.

La mise en perspective de l’université actuelledont les dysfonctionnements sont désormais,

notoires explique, sans doute, les insuffisancesdes modes de gouvernance, de l’organisationuniversitaire et des fonctions qui y sont exercéesen particulier celle de l’enseignant-chercheur.

Ma contribution prend appui sur ces analysesmais s’intéresse plus spécifiquement, mais nonexclusivement, à l’acteur principal de l’universi-té qui est l’enseignant-chercheur. Certes, le sta-tut de ce dernier ainsi que sa fonction ne doi-vent pas être déconnectés du contexte généralde l’université algérienne. Tout cela fait système.

Je focaliserai mon analyse autour de cestrois chapitres qui résument assez bien la pro-blématique de la réhabilitation de l’universi-té algérienne :

- la restauration de la fonction de l’enseignant-chercheur comme fondement de l’institution uni-versitaire qui devient urgente.

- une réelle autonomie, un fonctionnementdémocratique avec des instances élues

- une plus grande ouverture sur l’environne-ment régional, national et international en satis-faisant les besoins éducatifs et professionnels despopulations régionales et des partenaires exté-rieurs du monde économique, des administra-tions et des associations font partie égalementdes missions de l’université en tant qu’agent dedéveloppement national et local.

Ces trois dimensions constituent incontesta-blement des éléments-clés du processus de ré-habilitation et de valorisation de l’université al-gérienne.

LA FIGURE DE L’ENSEIGNANT-CHER-CHEUR COMME FONDEMENT DEL’INSTITUTION UNIVERSITAIRE

L’enseignement et la recherche sont les deux ac-tivités principales de tout enseignant-chercheur.Il ne peut (doit) pas faire l’une sans l’autre. Ilappartient à l’enseignant-chercheur d’établir uneinteraction permanente entre ces deux activités.Ces dernières sont consubstantielles à son statutet à sa fonction.

LA RELATION ENTRE RECHERCHEET FORMATION

ET L’ENSEIGNANT-CHERCHEUR

L’enseignant-chercheur à l’université, en Algé-

Réhabiliter l’université algérienneLa lecture de trois bons articles d’universitaire algériensexerçant en Algérie1 m’inspire une série de réflexions ouplutôt des témoignages extérieurs du fait que je suis un

universitaire algérien exerçant en France depuis quelquesdécennies. Leurs contributions, riches de leurs expériences etvécus, m’ont permis de comprendre ce que je ressentais. En

effet, ces contributions, que je trouve complémentaires,corroborent ce que j’ai observé tout au long des interventions

ponctuelles dans des séminaires et autres conférences quej’ai pu faire ces dernières années, à l’invitation de mes

collègues des universités algériennes.

rie comme ailleurs, a pour mission l’enseigne-ment et la recherche principalement avec unearticulation entre ces deux activités5. Cette re-lation est au cœur même de la pratique d’en-seignement dans le supérieur car les ensei-gnants-chercheurs construisent, normale-ment, leurs enseignements à partir de leurspropres travaux de recherche en s’appuyantsur des résultats de recherche scientifiquedans leur champ disciplinaire.

Cette relation reste fondamentale dans les projets d’établissement de l’enseignement su-

périeur. Elle se trouve au cœur des préoccupa-tions des enseignants-chercheurs dès lors qu’ilsconstruisent leurs interventions pédagogiques.

Malheureusement, aux dires même d’un cer-tain nombre d’étudiants et de quelques ensei-gnants-chercheurs, cette relation est bien souventintrouvable dans les enseignements de certainscollègues en particulier en sciences économiques,sciences commerciales et sciences de gestion,domaines dans lesquels je travaille.

Ces derniers se contentent de cours académi-ques sans actualisation et surtout « sans remi-ses en cause des paradigmes dominants dansleur champ disciplinaire » (R.S., op cit) où touterecherche personnelle est invisible. Les savoirsfondamentaux d’une discipline sont, semble-t-il, mal ou pas transmis aux étudiants. En effet, Ilm’est arrivé d’être souvent surpris, lors de sémi-naires de post-graduation, d’avoir en face de moides étudiants qui non seulement découvraientdes approches théoriques actualisées mais pireencore ignoraient les savoirs fondamentaux quiauraient du être acquis dans les cycles antérieurs6.

Une spécialisation trop précoce dans les an-nées de licence est, selon, A.B, une explica-tion plausible.

Au-delà, la question ici soulève une doubleproblématique : celle du contenu enseigné enrapport avec la relation enseignement et recher-che et la seconde renvoie aux modes pédagogi-ques de transmission des connaissance.

En effet, comment réaliser cette fameuse rela-tion enseignement-recherche si on ne fait pas(plus) de recherche7. A l’université, théorique-ment, aucun enseignement ne peut ne pas sesustenter de la recherche ? Est-ce « normal »qu’un enseignant-chercheur ne fasse pas de re-cherche ou ne soit pas soumis à une obligationde production scientifique ?

On a effectivement au mieux « une sépara-tion de corps, au sens physique du terme, del’enseignement et de la recherche au sein de l’uni-versité elle-même »8.

Ce processus de secondarisation de l’université se trouve facilité voire encouragé par

l’institution universitaire. Les enseignants-cher-cheurs ne sont sérieusement évalués ni sur leursactivités d’« enseignement, ni sur leurs activitésde recherche. Est-ce normal qu’il puisse existerun enseignant-chercheur qui ne produit aucunepublication scientifique digne de ce nom durantdes années ? Quelle vie scientifique peuvent avoirles laboratoires de recherche qui sont réduits àêtre des coquilles vides ?

Mais gardons-nous de jeter l’opprobre sur l’en-semble des enseignants-chercheurs dans leschamps disciplinaires cités. Je connais des vraisenseignants-chercheurs qui vivent et travaillenten Algérie. Donc pas d’amalgame sur l’ensem-ble des collègues. Une partie d’entre eux méritele respect et surtout la considération d’autant plusqu’ils travaillent souvent dans des conditionsdéplorables avec une reconnaissance aussi fai-ble que leur niveau de rémunération relative.

L’ENSEIGNANT-CHERCHEUR,UN STATUT ET UNE FONCTION

À RÉHABILITER

En effet, on ne peut pas repenser et revalori-ser9 l’université algérienne sans réhabiliter, entreautre, le statut et la fonction de l’enseignant-cher-cheur. Dans ce cadre alors, on ne peut pas fairel’économie d’une évaluation scientifique et pé-

dagogique10 tout au long de sa carrière. L’éva-luation actuelle, si elle a le mérite d’exister, n’enreste pas moins à parfaire. Une bonne évalua-tion scientifique et non bureaucratique par lespairs au niveau local et national, en matière derecherche, doit concerner aussi bien les indivi-dus que les institutions11 et revues scientifiques.

Dès le début, au recrutement, des exigencesscientifiques de publications sérieuses et des en-gagements d’implication dans la gestion des dis-positifs de formation ainsi que, éventuellement,dans les structures, voire dans le rayonnementde l’établissement doivent être requises. En toutétat de cause, c’est la recherche qui doit déclen-cher le besoin de création d’un poste d’ensei-gnant-chercheur au niveau d’un laboratoire et/ou d’un établissement universitaire.

Le premier niveau donc, dans un processusde recrutement, doit être l’établissement et/

ou le laboratoire de recherche concerné par leposte à pourvoir puisque, à priori, il est à la sourcede la création du poste. C’est donc aux collè-gues enseignants-chercheurs de cet établisse-ment/laboratoire, élus par leurs pairs qu’il revientla charge de recruter le (la) futur (e) collègue.

Le niveau central, au niveau national, doit êtreun lieu de vérification des critères scientifiques àla base du recrutement des candidats et de con-trôle de l’éthique de la procédure de recrutementet éviter toute tentative de « localisme » et/oude népotisme.

Le niveau central est également l’instanced’harmonisation des processus de recrutement.Il est composé d’enseignants-chercheurs de lamême discipline, également élus par leurs pairsdans des élections démocratiques.

Ce processus devrait être identique pour l’éva-luation régulière de tout enseignant-chercheuren exercice. Doit-on insister, au risque de serépéter, que cet idéal-type du statut de l’en-seignant-chercheur réhabilité ne peut être ef-fectif que dans une université jouissant d’unegrande autonomie scientifique, pédagogique etadministrativo-financière.

DÉMOCRATIE, AUTONOMIEET RESPONSABILITÉ DES

ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES

Mais, il va de soi et on l’a bien compris, quetout ceci n’a de sens que dans une universitédont la gouvernance est démocratique reposantsur des élections libres à tous les échelons desétablissements universitaires. Élections mobili-sant la participation de l’ensemble des membresde la communauté universitaire. Cette démocra-tie est la pierre angulaire du système universitai-re au niveau scientifique (commission d’ensei-gnants-chercheurs de l’établissement élus char-gés de recruter et d’évaluer leurs collègues ap-partenant à la même discipline) ainsi qu’au ni-veau de la gouvernance de l’université et de lafaculté. La démocratie va de pair avec la res-ponsabilité des individus comme des structures.De même, l’existence de contre-pouvoirs estnécessaire dans un fonctionnement démocrati-que. Faute de quoi, on aura une pseudo démo-cratie qui ne changera pas grand-chose à la si-tuation actuelle voire qui l’empirera !

Il va sans dire que la démocratie universitairesuppose également une grande autonomie desuniversités12. L’autonomie en tant que mou-vement dynamique changera, à ne pas dou-ter, profondément le visage de l’université tantsur le plan de la gouvernance que sur celuide la formation, de la recherche, de la politi-que des ressources humaines, des partenai-res et de l’ouverture à la société. Elle ne sau-rait être réduite à la dimension administrative etfinancière mais doit impérativement concernerles domaines de la pédagogie et de la recherchesans oublier la gestion des ressources humaineset même, dans un cadre délimité, les relationsavec les partenaires extérieurs.

D’emblée que l’on se rassure. L’autono-mie ne signifie nullement absence de con-trôle. Au contraire, elle consolidera et légi-

timera le rôle de la tutelle administrative13

et de la tutelle scientifique.En outre, l’autonomie c’est plus de liberté et

plus de responsabilités et donnera plus de légiti-mité face aux partenaires extérieurs.

L’université autonome pourra, ainsi, élabo-rer, en concertation avec les membres de lacommunauté universitaire, des projets d’éta-blissement qui donneront une lisibilité et unedirection à la fois pour son personnel et pourson environnement. Car n’oublions pas quel’institution universitaire est aussi un agent dedéveloppement au service de la société, an-cré dans un territoire localisé. Son ancrageterritorial lui permettra de répondre, autantque possible, aux besoins des économiqueset sociaux des populations locales sans négli-ger les besoins nationaux et internationaux.

Voilà pourquoi nous pensons que cette né-cessaire autonomie des universités se situe aumoins à trois niveaux : celui des relations avecl’environnement extérieur immédiat et plus éloi-gné, celui de la gouvernance et de la gestion desressources financières, pédagogique et humai-nes et enfin celui des rapports avec la tutelle mi-nistérielle. Ces trois niveaux sont dialectiquementliés et interagissent entre eux.

AUTONOMIE ET OUVERTURE À ETSUR L’ENVIRONNEMENT EXTÉRIEUR

Pour l’institution universitaire autonome, in-tégrer les besoins de son environnement n’estpas un reniement de l’idéal humaniste ni uneadhésion à l’utilitarisme. Elle n’est pas con-damnée « à fonctionner comme un distribu-teur automatique de tickets homologués, àprésenter à l’entrée, fort improbable du res-te, du premier emploi venu »14

A suivre

Notes

1-Rabeh Sebaa, Repenser l’université algérienne,Liberté-algérie.com, 9 juin 2020

Ahmed Bouyacoub, Revaloriser l’université, actualitéautrement vue, le Quotidien d’Oran, 1er octobre2020

Ali Yousnadj, Rapprochement Université-Industrie : lesraisons des blocages, El Watan des 23 et 26septembre 2020

2-Malgré la rhétorique officielle !3-Je considère, pour ma part, qu’il ne s’agit pas de

simples techniques pédagogiques mais de véritablesorientations fondamentales et politiques visant àformer un certain type d’apprenants et plusglobalement un type particulier de citoyens dansune société déterminée.

4-Faut-il insister sur le plagiat, ce fléau qui rongel’institution universitaire et qui risque d’ôter toutcrédit scientifique aux diplômes délivrés parl’université algérienne, tels que les magistères etdoctorats ?

5-Je ne néglige par pour autant d’autres missionsimportantes également comme la participation à lavie de l’établissement et à sa gestion ainsi qu’àl’animation et au rayonnement de l’université

6-Dans ma discipline de référence, l’Économie, lesconnaissances fondamentales que sont les élémentsde base de la macroéconomie, de la microécono-mie, de l’histoire de la pensée économique, desméthodes quantitatives pour ne citer que cesquelques exemples semblent loin d’être acquis parles étudiants de post graduation en scienceéconomique !!

7-L’absence de recherche n’impacte pas uniquement lecontenu et la qualité de l’enseignement mais aussi lanature et la qualité de l’accompagnement et autredirection de mémoire et de thèse.

8-R. Sebaa, op cit9-Il est indispensable d’améliorer les conditions de

travail et de rémunérations des enseignants-chercheurs sous peine d’aggraver la fuite descerveaux et surtout ne pas oublier que « à force defaire semblant de les payer, ils feront semblant detravailler ». Si on ajoute à cela, l’absence demoyens de travail de base comme par exemple uneconnexion Internet et/ou d‘une bibliothèquenormalement équipée, un bureau, il devient dès lorsdifficile de travailler dans l’université. (cf. A. B)

10-Il existe des vrais courants de pensée et d’actionvisant à transformer et à améliorer les pratiquespédagogiques dans les universités. Des centres derecherches sur la pédagogie universitaire sontdéveloppés dans les universités occidentales maisaussi dans des pays du sud, comme par exemple leMaroc

11-Par institutions j’entends les laboratoires derecherche (production scientifique collective) et lesétablissements universitaires (critères qualité,rendements interne et externe, rayonnement etc.).La nécessaire autonomie de ces institutions n’exclutpas leur évaluation.

12-Le système LMD, quoiqu’on puisse en penser,requiert, entre autres, une grande autonomie. Samauvaise interprétation et donc sa mauvaiseapplication en Algérie ne résulte-t-elle pas de lafaible autonomie dont souffre l’université algérienneainsi que de sa faible ouverture vers l’extérieur ?

13-La bureaucratie administrative étouffe l’universitéalgérienne. Sa vocation scientifique doit instituer laprimauté de la recherche et de la pédagogie surl’administratif.

14-R. Sebaa, A. op. Cit A. Bouyakoub nous apprendqu’en septembre 2020, plus de 20.000 titulaires demagisters et doctorats étaient au chômage,

1ère partie

DÉBAT 07Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

Comment le coronavirus accède-t-il au cœur de nos cellules ?Par Mohamed-Laïd Haddi *

MAIS QUE VIENT FAIREICI LE CORONAVIRUS ?

En effet, sans ce préambule, il aurait été dif-ficile d’expliquer comment le coronavirusarrive jusqu’au cœur de nos cellules sanséveiller, du moins instantanément, le systè-me de défense qui nous protège. Sur le mêmemodèle que nous avons vu pour le fonction-nement des différentes hormones, c’est-à-dire : signal chimique (hormones par exem-ple) à récepteur membranaire (protéines dela surface membranaire externe) à réponsecellulaire (ensemble de réactions chimiques),l’équilibre hydrominéral et la pression arté-rielle sont contrôlés par un groupe d’hormo-nes, parmi lesquelles se trouvent la rénine(produite par les reins), l’aldostérone (pro-duite par les reins aussi) et l’angiotensine pro-duite par le foie. Elles ont plusieurs rôles maisle plus important est celui d’élever la tensionartérielle et contracter les vaisseaux sanguinspour répondre aux besoins de l’organisme.L’hormone qui agit à l’inverse de ces subs-tances en diminuant la pression artérielle estl’hormone ou le facteur peptidique atrial sé-crété par le tissu cardiaque. Dans le systèmerénine-angiotensine-aldostérone, l’angioten-sine 1 est transformée en angiotensine 2 quis’avère être une substance très active dansl’augmentation de la pression artérielle et lavasoconstriction. Sans entrer dans les détails,l’angiotensine 2 est transformée à son tourpar une enzyme appelée ACE2 (angiotensi-ne converting enzyme 2, enzyme de conver-sion de l’angiotensine 2) en différentes autresangiotensines, fort utiles pour l’organisme.ACE2 est une protéine (une enzyme) arri-mée à la membrane de plusieurs types decellules en particulier les cellules de l’épithé-lium nasal, pulmonaire et plusieurs autres tis-sus de notre organisme. Les protéines desurface qui forment la couronne de la parti-cule virale du coronavirus (voir article précé-dent *), possèdent une affinité chimique pourl’enzyme ACE2. Cette affinité chimique entreles deux entités ouvre la voie d’accès au co-ronavirus pour arriver à travers différentes éta-pes, au cœur de nos cellules pour y accom-plir son cycle infectieux. Le coronavirus se fixegrâce à ses protéines (spéciales) situées à l’ex-térieur de son enveloppe phospholipidique àl’enzyme qui dégrade l’angiotensine 2 etcommence à progresser vers l’intérieur de lacellule. Le complexe virus-ACE2 provoquel’invagination de la membrane cellulaire versl’intérieur et forme une vésicule qui va mi-grer vers le cytoplasme où l’ARN du corona-virus sera libéré et entrera en action. Là où iln’y a pas de récepteurs spécifiques pour unvirus particulier, les cellules ne seront pas in-fectées. ACE2 est l’objet de l’attention de larecherche scientifique pour le potentiel qu’el-le offre dans la diminution des effets hyper-tenseurs de l’angiotensine 2. ACE2 amoin-drit les effets de l’angiotensine 2 en la conver-tissant en plusieurs autres types d’angiotensi-ne non hypertenseurs. Si les particules viralesprennent comme cible ACE2, son effet hypo-tenseur est affecté : un dilemme en somme !La logique serait de fermer cette porte d’en-trée du virus, en imaginant une substance inof-fensive qui réagirait avec le récepteur à la placedu virus et surtout avant que le virus n’y arri-ve. Mais le fait est que cette porte d’entrée aune fonction réelle pour la cellule et pour l’or-ganisme tout entier. Comment faire ? Lesjeunes chercheurs ne baissent jamais les braset au moment où nous lisons ces lignes, desarmées entières de chercheurs dans le mon-de œuvrent pour trouver le moyen le plussûr pour neutraliser cet agent infectieuxqu’est le coronavirus, et font reculer les li-mites de nos connaissances concernant lesagents pathogènes et leurs effets sur notresanté. Il y a des situations où les récepteursACE2 sont plus nombreux dans les cellu-les rendant le sujet plus vulnérable au vi-rus du type coronavirus en lui offrant unplus grand nombre de portes d’entrée.

AFFINITÉ CHIMIQUEET INTERACTIONSVIRUS-CELLULES

Au niveau cellulaire, les lois de la chimie etde la physique gouvernent les processus bio-logiques à la base de la vie cellulaire. Ainsidonc, l’interaction virus-cellules, l’affinitéchimique et la collision aboutissent à la ren-contre de deux entités biologiques incompa-tibles, que sont la cellule humaine dotée d’unrécepteur spécifique et la particule virale ducoronavirus dotée de protéines de surface,permettant à ce dernier d’accéder au cœurde nos cellules. Le système immunitaire réa-git avec une certaine inertie et non instanta-nément. Il doit identifier le corps étrangeravant de se préparer pour le détruire. Ajou-tons aussi que quand le virus s’engouffre àl’intérieur de la cellule, il ne laisse pas de tra-ce à l’extérieur pour que le système immuni-taire l’identifie et le neutralise. Ajoutant aus-si que le virus touche en premier lieu les tis-sus périphériques de l’organisme (la peau,les muqueuses nasales, le tissu pulmonaire,l’épithélium intestinal, etc.) dont la face ex-terne ne baigne pas dans la circulation san-guine où le système immunitaire est actif,comme c’est le cas pour les tissus internes.Bien que les tissus externes se défendent pardiverses sécrétions (salive, larme, suc gastri-que, suc intestinal, mucus nasal ou pulmo-naire), il est clair que cela ne décourage pasle coronavirus. Le virus est intercepté par lesystème immunitaire de l’organisme lorsqu’ilse retrouve dans la circulation sanguine, pasavant. L’organisme humain a certes ses atoutsmais aussi ses limites physiologiques : unorganisme vigoureux se défend bien mieuxqu’un organisme physiologiquement limitéqui aura besoin d’une plus grande prise encharge médicale. L’être humain dispose dupouvoir de stopper les collisions entre les vi-rus et les cellules de son organisme, d’éviterl’interaction entre les protéines S du corona-virus et de l’enzyme ACE2 de ses cellules etpar conséquent d’éviter l’infection et la mala-die. Ceci par une hygiène personnelle et col-lective, par l’hygiène du milieu environnantet par un comportement social coopératif, carle virus peut être bloqué si la voie ne lui estpas ouverte par les diverses négligences.

QU’EN EST-ILDES AUTRES VIRUS ?

Le virus du SIDA (Syndrome de l’Immuno-déficience Acquise), le VIH, utilise lui aussiun récepteur, appelé CD4, situé sur la sur-face externe d’un groupe de cellules san-guines engagées dans la défense immuni-taire de l’organisme, les lymphocytes T. Ce qui handicape gravement les défen-ses immunitaires de l’organisme. L’interac-tion du récepteur cellulaire CD4 avec laglycoprotéine gp120 de l’enveloppe du vi-

rus aboutit à la fusion de celle-ci avec lamembrane de la cellule cible et la progres-sion du virus vers l’intérieur de la cellule. Maisla réalité semble plus compliquée car l’en-trée de ce virus demande aussi un deuxièmerécepteur ou corécepteur (CCR5, C-C che-mokine receptor type 5). Le virus de la grippe aviaire H5N1 a com-me récepteurs membranaires des moléculescomplexes (des oligosaccharides glycosilésterminant avec un acide sialique) ancréesdans la membrane des cellules épithélialesdes voies respiratoires. La protéine de sur-face du virus de la grippe aviaire, une hé-magglutinine, a une affinité chimique pources récepteurs membranaires et l’interac-tion entre les deux entités conduit vers lafusion de l’enveloppe virale avec la mem-brane de la cellule cible et la migration duvirus vers l’intérieur de la cellule pour ac-complir son cycle infectieux. Nos cellules assurent avec le milieu qui lesentoure des échanges de matière solide, li-quide ou gazeuse avec une très haute sélec-tivité. Toutefois, des interactions chimiquespeuvent se produire avec des substances in-habituelles comme les médicaments ou dessubstances polluantes, mais surtout avec descorps complexes comme les virus. Les récep-teurs membranaires sont la voie par laquelleles virus arrivent à pénétrer au cœur des cel-lules humaines. La cellule qui ne dispose pasde récepteurs pour les virus n’est pas affec-tée, seules les cellules ayant un récepteurspécifique pour un virus seront affectées parle virus qui «reconnaît» sa cible.

ENDOCYTOSESÀ RÉCEPTEURS

Serait-ce une faille dans la communicationcellulaire au point où de grosses particules(relativement) comme les virus finissent paratteindre l’intérieur de la cellule ? Qu’en est-il des substances assez grosses dont la cellulea besoin pour fonctionner ? Clairement, lesgrosses structures moléculaires, comme lesprotéines par exemple, ne peuvent pas tra-verser la membrane cellulaire, elles sont ex-clues et seuls leurs acides aminés sont trans-portés à travers la membrane grâce aux trans-porteurs transmembranaires spécifiques desdifférents acides aminés. Toutefois, certainesprotéines utiles pour la cellule, comme latransferrine qui transporte le fer à l’intérieurde la cellule, doivent traverser la membranecellulaire et regagner le cytoplasme pour as-surer leurs fonctions. La transferrine est unegrosse molécule faite de 669 acides aminéset 44 fois plus lourde que le glucose. Elletransporte le fer d’un endroit à un autre del’organisme et le transporte également versl’intérieur de la cellule. Comment va-t-ellefaire pour franchir la barrière membranairede la cellule ? Des récepteurs de nature pro-téique (TfR, transferrin receptors) pour latransferrine sont ancrés dans la membrane

cellulaire et réagissent avec elle avec unegrande affinité. L’interaction est suivie d’uneinvagination de la membrane cellulaire et laformation d’une vésicule ou endosome quiva migrer vers l’intérieur de la cellule et libé-rer son contenu. C’est une endocytose à ré-cepteur. Voilà qui ressemble à l’entrée de laparticule virale au sein de la cellule, sauf queles résultats sont complètement opposés :dans le cas de la transferrine, la vésicule estdégradée à l’intérieur de la cellule pour libé-rer le fer qui sera intégré à l’hémoglobine,alors que dans le cas de la particule virale, lavésicule libérera l’acide nucléique viral infec-tieux et délétère pour la cellule ! L’incorporation des grosses structures parles cellules et un phénomène réel utilisé pardifférents types de cellules pour incorporerdifférentes particules pour différents buts al-lant de la nutrition à l’immunité de l’organis-me. Les récepteurs situés sur la face exter-ne de la membrane cellulaire réagissent paraffinité chimique avec des substances ou desstructures complexes comme les bactéries oules virus, s’en suit alors une série de proces-sus qui conduisent la vésicule formée versl’intérieur de la cellule, soit pour libérer lasubstance utile au fonctionnement de la cel-lule, soit pour dégrader la substance ou lecorps étranger à l’organisme comme c’est lecas des cellules sanguines qui phagocytentles corps étrangers. Dans le cas de l’incorpo-ration d’une particule virale comme le coro-navirus, la cellule perd la partie : l’ARN viralinfectieux accomplira son cycle et donnerade nouvelles particules virales qui iront s’at-taquer à d’autres cellules-cible. Notre organisme est-il en mesure de sur-monter par lui-même l’infection virale ? Com-ment prépare-t-il sa défense ? Peut-il s’en re-mettre sans aide thérapeutique ? De quel typed’aide a-t-il besoin ? Autant de questions quiattendent des réponses. Mais c’est une évi-dence, vaut mieux que le virus n’atteigne pasnotre organisme, vaut mieux qu’il ne réagissepas avec nos récepteurs ACE2, c’est un pro-blème physique de contact, de contagion etd’infection. Les mesures barrières rappelées,matin et soir, sont un minimum pour éviterd’entrer en contact avec le virus qui n’a pasde remède pour le moment. Ceci est un bref aperçu simplifié des inte-ractions virus–cellules humaines et des voiesd’accès que les virus empruntent pour arri-ver au cœur de nos cellules. Beaucoup dedétails concernant la diversité des récepteursmembranaires et les mécanismes de fixationdes virus aux cellules et leur fusion avec lamembrane cellulaire ont été occultés : le butest de répondre, même brièvement, à la ques-tion de l’accès des virus au cœur de nos cel-lules et particulièrement le coronavirus.

* Professeur en microbiologie, Laboratoire

de mycologie, biotechnologie et activités

des microorganismes, Département de

Microbiologie, FSNV/UFMC, Constantine.

Suite et fin

CENTRE08Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

El Fedjr05h53

Dohr12h32

Assar15h21

Maghreb17h46

Icha19h06

24 rabie el aouel 1442

Horaires des prières pour Alger et ses environs

L’Agence nationale de l’amé

lioration et du développe

ment du logement (AADL)

a annoncé, lundi dans un commu-

niqué, la fermeture pour une du-

rée de 15 jours, de la direction ré-

gionale AADL d’Alger-est

(DRAE), à titre préventif contre la

propagation de l’épidémie de la

Covid-19. « L’Agence nationale

de l’amélioration et du dévelop-

pement du logement (AADL) por-

Les éditions ‘El Djazaïr Taqraa’

a lancé, récemment, un salon

du Livre virtuel sur une platefor-

me de vente électronique regrou-

pant les ouvrages de plus de 80

maisons d’éditions algériennes et

étrangères et propose des packs

et des ventes promotionnelles jus-

qu’au 12 novembre. Cet éditeur

propose un riche catalogue, en

langues arabe, française et anglai-

se, de littérature, de livres scienti-

La ministre de la Culture et des

Arts, Malika Bendouda, a

inauguré, dimanche, une exposi-

tion sur les métiers de la restaura-

tion utilisés lors des opérations de

réhabilitation à la Citadelle d’Al-

ger, indique le ministère dans un

communiqué. Ouverte au public

durant une semaine, l’exposition

« s’inscrit dans le cadre de l’exploi-

tation des sites archéologiques et

monuments historiques classés »,

précise-t-on de même source. La

ministre a visité, à cette occasion,

quelques « bâtisses » restaurées

de la Citadelle, tout en s’enqué-

rant de l’état d’avancement des tra-

Les services de la Protection ci

vile d’Aïn Defla ont organisé

dimanche, à Khémis Miliana, une

campagne de sensibilisation sur la

prévention contre la propagation

du Coronavirus (Covid-19), a-t-

on appris du chargé de commu-

nication de la direction locale de

ce corps constitué.

Précédée d’une opération de

désinfection des grandes artères et

avenues de la ville de Khémis Mi-

liana, cette campagne, à laquelle

Une formation qualifiante de

« sensibilisation à l’Entrepre-

neuriat » a été organisée, dimanche,

par la Caisse nationale d’assurance-

chômage (CNAC), de Tizi-Ouzou, au

profit d’universitaires, a-t-on appris

du responsable local de cet organis-

me, Hakim Ould Ali.

Cette session abritée par la Cham-

bre de Commerce et d’Industrie de

la wilaya et qui s’étale sur 3 jours,

est destinée aux universitaires inscrits

à l’Agence de wilaya de l’Emploi

(AWEM), dans le but de leur « offrir

une qualification leur permettant de

s’insérer dans le monde de l’entre-

preneuriat », a souligné M. Ould Ali.

Il s’agit, a-t-il précisé, d’universitai-

res « n’ayant pas pu s’insérer dans

le monde du travail, dans leurs spé-

cialités universitaires et qui veulent

Un dispositif de veille sanitaire et

d’alerte du Covid-19 vient

d’être réactivé et renforcé, à titre pré-

ventif, dans les différentes localités

de la wilaya de Ghardaïa, a affirmé

lundi, le wali Boualem Amrani. Ce

dispositif de veille « actif » et de vi-

gilance, auquel sont associés l’en-

semble des acteurs intervenant dans

la lutte contre le coronavirus, en par-

ticulier les membres de la société ci-

vile et les comités de quartiers, a été

renforcé par la participation des spé-

cialistes médicaux et autres compé-

tences, a précisé le wali à l’APS. Le

dispositif veille à mettre en place l’en-

semble des mesures de prévention

et de précaution nécessaires pour

faire face à la deuxième vague de la

pandémie du coronavirus et suivre

l’évolution de la situation épidémio-

logique, dans la wilaya. L’évolution

de la situation épidémiologique

dans la région est en grande partie

liée à la mobilité des personnes et

au non-respect des mesures de pré-

vention préconisées par le Comité

scientifique sanitaire national, a

expliqué M. Amrani. Il a dans ce

sens appelé les citoyens à respec-

ter le protocole mis en place pour

endiguer la propagation de la Co-

vid-19, notamment les mesures

d’hygiène élémentaires, telles le

lavage des mains, l’utilisation des

masques buccaux de protection

ainsi que la distanciation sociale et

d’éviter les rassemblements dans

les espaces publics et promiscuité.

Le wali de Ghardaïa a plaidé en

faveur d’une plus grande implica-

tion de l’ensemble des citoyens et

des acteurs concernés et la mobili-

sation des moyens à même de fa-

ciliter la gestion optimale des ris-

Les services de la Sûreté de wilaya

de Tizi-Ouzou ont renforcé et

adopté le plan de la lutte contre les

infractions aux mesures préventives

contre la propagation de la Covid-19,

a-t-on indiqué, dimanche, dans un

communiqué de ce corps sécuritaire.

« Suite au regain des cas de conta-

mination enregistrés ces derniers

jours, les services de la Sûreté de wi-

laya ont entrepris de renforcer leurs

actions pour veiller au respect des

mesures préventives du protocole sa-

nitaire en vigueur, notamment le res-

TIZI-OUZOUCNAC : Formation

sur l’entrepreneuriat au profitdes universitaires

se convertir, dans d’autres secteurs

d’emplois offrant plus de débou-

chés ». Cela leur permet, a expliqué

le même responsable, « d’acquérir

une qualification qui les rend éligi-

bles au financement de leurs projets

par la CNAC ou d’autres organis-

mes ». Habituellement organisée

chaque 2 mois, depuis son lance-

ment, seules 2 sessions de cette for-

mation ont été organisées cette an-

née à cause de la crise sanitaire qui

sévit depuis le mois de mars dernier,

a fait remarquer M. Ould Ali. Par

ailleurs, le même responsable a dé-

claré que la CNAC a financé quel-

que 107 projets, dans divers secteurs

d’activités, depuis janvier dernier.

« Un nombre qui aurait pu être plus

important si ce n’était le contexte de

crise sanitaire » a-t-il souligné.

Infractions aux mesurespréventives

pect de la distanciation sociale, le port

du masque (bavette) et les contrôles

des divers commerces ouverts au

public », a-t-on relevé dans le docu-

ment de la Sûreté de wilaya. Dans le

même sillage et dans un bilan bimen-

suel, la Sûreté de wilaya a indiqué

que ses services ont mené, durant les

mois de septembre et octobre, quel-

que 4.291opérations de sensibilisa-

tion au port obligatoire du masque,

notamment dans les lieux publics, et

relevé 239 infractions liées au non-

respect de cette mesure préventive.

GHARDAÏARéactivation du dispositif

de veille et d’alerte sanitaireques liés au coronavirus, notam-

ment dans les structures sanitaires

(hôpitaux, cabinets médicaux et

autres). Dans le cadre de mesures

préventives, de larges opérations

de désinfection des lieux publics

ont été lancées dans la nuit de di-

manche à lundi, à Ghardaïa par la

cellule de crise de la wilaya pour

lutter contre la propagation du co-

ronavirus, a-t-on constaté. Armées

de moyens matériels conséquents,

des équipes combinées d’interven-

tion spécialisées dans la lutte con-

tre les risques biologiques et d’épi-

démies de la Protection civile, les

éléments des corps sécuritaires (Sû-

reté et Gendarmerie) ainsi que les

agents de l’APC ont exécuté, du-

rant la soirée, un nettoiement et

une désinfection des espaces pu-

blics. Cette action de désinfection

touchera l’ensemble des localités

de la wilaya. Elle est appuyée par

des campagnes de sensibilisation

sur le terrain menées par des

imams et autres notables, pour in-

citer la population à se conformer

aux mesures de confinement et aux

consignes d’hygiène. Les efforts de

la cellule de crise et de veille de la

wilaya sont centrés sur le respect du

confinement sanitaire partiel et la

restriction de la circulation, en ap-

plication des recommandations du

Gouvernement. Toutes les collecti-

vités de la wilaya de Ghardaïa sont

mobilisées pour faire face à la pan-

démie. Des initiatives de contrôle et

de sensibilisation seront prises, au

quotidien, par les services de sécu-

rité, les agents de contrôle du com-

merce et d’hygiène afin de protéger

la santé et la sécurité des citoyens,

ont indiqué les services de la wilaya.

ALGER

Covid-19 : fermeture pour 15 jours dela direction régionale AADL d’Alger-est

te à la connaissance de ses sous-

cripteurs que la direction régionale

de l’AADL d’Alger-Est (DRAE) a

été fermée pour une durée de 15

jours, comme mesure préventi-

ve contre la propagation de la

Covid-19, parmi les souscrip-

teurs », lit-on dans le communi-

qué posté sur la page officielle

Facebook de l’AADL.

Cette décision intervient suite

à l’enregistrement d’un nombre

de cas d’atteintes par le nouveau

coronavirus (Covid-19), parmi les

fonctionnaires et salariés de la

DRAE, précisé-t-on dans le

communiqué.

Face à cette situation, l’AADL

appelle l’ensemble de ses tra-

vailleurs et fonctionnaires, à la né-

cessité de faire preuve de vigilan-

ce et de prudence et au respect des

mesures préventives visant à jugu-

ler la propagation de l’épidémie.

Salon virtuel du Livref iques, d’histoire ou encore

d’ouvrages religieux en plus de

packs regroupant les oeuvres

d’auteurs universels. Organisé sur

la plate-forme dzreads.com ce sa-

lon propose également des remi-

ses et des offres promotionnelles

avec des livraisons sur toutes les

villes du pays. L’éditeur explique

avoir organisé cette manifestation

virtuelle afin de parer à l’annula-

tion du Salon international du Li-

vre d’Alger (Sila) et soutenir le

secteur du Livre.

D’autres maison d’éditions à

l’image de ‘Barzakh’, ‘Média plus’

et des ‘éditions Anep’ ont, égale-

ment organisé des ventes promo-

tionnelles dans différents réseaux

de librairies et d’associations cul-

turelles, également dans l’objectif

de soutenir le secteur du Livre, en

grande souffrance en cette pério-

de exceptionnelle.

Exposition sur les métiersde la restauration

vaux de restauration des autres

parties du monument. Elle a ins-

truit, à ce titre, les responsables de

ce site historique important, à re-

doubler d’efforts afin de faire de

la Citadelle d’Alger une « destina-

tion culturelle et touristique par

excellence » ouverte aux visiteurs

notamment les écoliers.

L’Office de gestion et d’exploita-

tion des biens culturels (OGEBC)

prévoit quotidiennement, à partir

de lundi, des visites de 30 minu-

tes, avec droits d’accès fixés à 500

DA pour les adultes, 250 DA pour

les 10-18 ans et gratuit pour les

enfants de moins de 10 ans.

La construction de la citadelle a

été entamée au XVIe siècle par les

frères Barberousse et est devenue

le siège du pouvoir politique en

1816. Le site compte le palais du

dey, le palais des beys, une mos-

quée pour le dey et une autre pour

les janissaires, des bains, des jar-

dins en plus de structures militai-

res et des fortifications. Après plu-

sieurs opérations de restauration

non abouties, des travaux d’ur-

gence et de sauvegarde de la Ci-

tadelle ont été entamés en 2005,

sur 9 bâtisses du site, avant que

les travaux de restauration ne

soient engagés, en 2011.

KHÉMIS MILIANALa Protection civile sensibilise

plus de 40 agents de la Protection

civile, tous grades confondues, ont

pris part, a notamment été axée

sur les mesures préventives, à

même d’empêcher le virus de ga-

gner du terrain, a indiqué le capi-

taine Kamel Hamdi.

Des conseils ont été à l’occasion

prodigués aux citoyens par les

haut-parleurs des véhicules de la

Protection civile, afin de les sensi-

biliser sur l’importance de porter

le masque de protection en sortant

de chez eux, à fortiori lorsqu’ils se

rendent dans les endroits de gran-

de effervescence, a-t-il souligné.

L’importance du lavage fréquent

des mains et du respect de la dis-

tanciation physique ont, égale-

ment, été mis en évidence au cours

de cette opération, a-t-on ajouté.

« Il est fondamental que la popu-

lation fasse preuve de vigilance en

respectant les mesures barrières

afin de faire face à cette pandémie

et arriver à casser la chaîne de con-

tamination », a observé M.

Hamdi. Des campagnes similaires

auront lieu les prochains jours dans

d’autres communes de la wilaya,

a-t-on fait savoir de même source.

EST 09Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

El Fedjr05h39

Dohr12h18

Assar15h08

Maghreb17h33

Icha18h53

24 rabie el aouel 1442

Horaires des prières pour Constantine et ses environs

A. Ouélaa

La nouvelle aura eu l’effet d’un

véritable choc et suscité énor

mément d’émoi, suite au décès

de Békiri Ali, directeur de l’Emploi de

la wilaya d’El Tarf. Le défunt, origi-

Le Tribunal correctionnel de 1re Ins

tance de Azzaba (est de Skikda) a

condamné, dimanche, 2 anciens pré-

sidents de l’APC de Skikda à 4 et 2

ans, dont un avec sursis pour corrup-

tion, a-t-on appris de source judiciai-

re. Le Tribunal a condamné un en-

trepreneur, poursuivi dans la même

affaire, à 3 ans de prison et a ac-

quitté la directrice de wilaya des Tra-

vaux publics. Les anciens présidents

de l’APC de Skikda M.B. et K.T. ont

été poursuivis pour délit de dilapi-

dation de deniers publics ayant coû-

Les éléments de Brigade mobile de

la Police judiciaire (BMPJ), rele-

vant de la Sûreté de daïra de Chakfa

(Jijel) ont déjoué une opération

d’immigration clandestine et arrêté

2 jeunes organisateurs de la traver-

sée par mer, a-t-on appris diman-

che, du responsable de la cellule de

communication et des relations pu-

bliques, auprès de ce corps de sé-

curité, le commissaire principal de

police, Aziza Djrourou.

Agissant sur la base de renseigne-

Pas moins de 800 logements publics

locatifs (LPL) se trouvant sur le site

‘El Manchar’ près de la cité Kéchida

de la ville de Batna, seront remis à

leurs attributaires « au début de l’an-

née prochaine », a indiqué, diman-

che, un communiqué de la cellule

de communication de l’APC de Ba-

tna. Les clés de ces logements se-

ront remises « au plus tard, à la fin

du mois de février prochain, sur la

base des affirmations des services

de l’Office de promotion et gestion

immobilière », selon le communi-

Le transfert des biens immobiliers

du Complexe sidérurgique Sider

El Hadjar (Annaba) depuis le Grou-

pe Sider, a été officialisé dimanche,

par la signature des actes en présen-

ce du wali d’Annaba, Djamel Eddi-

ne Berimi. La cérémonie de signa-

ture a eu lieu au siège de la direc-

tion générale du Groupe Sider, à

Chaïba dans la commune de Sidi

Amar (Annaba) par le P-DG du

Groupe Sider, Lakhdar Ouchich, la

présidente du conseil d’administra-

tion du Complexe Sider El Hadjar,

Mme Djamila Labyadh et l’inspecteur

régional des Domaines publics et de

Un atelier de fabrication de

masques chirurgicaux,

fruit d’un investissement privé,

est entré en phase d’activité

dans la daïra de Hassi Mes-

saoud (80 km sud-est de Ouar-

gla), a-t-on appris dimanche de

son gérant Belkheir Tarfaoui.

Implanté dans la zone in-

dustrielle d’Irara (périphérie

de Hassi-Messaoud), le pro-

jet consiste, dans sa première

phase, en la fabrication de

masques chirurgicaux stérili-

sés destinés à filtrer les bac-

téries et à éviter de contrac-

Pas moins de 181 familles

touchées par les séismes,

survenus les 17 juillet et 7 août

derniers à Mila, ont été relogées

dans la région de Ferdoua,

dans la commune de Sidi Ma-

rouane, tandis que 359 aides

ont été octroyées aux person-

nes souhaitant bénéficier de

parcelles de terrain pour y

construire leurs habitations.

« Cette opération représente

une première tranche de la pri-

se en charge des sinistrés et de

la matérialisation de l’engage-

ment des autorités envers

eux », a indiqué le secrétaire

général du ministère de l’Inté-

rieur, des Collectivités locales

et de l’Aménagement du terri-

toire, Moundji Abdallah, en

présidant en compagnie du

Secrétaire général du ministè-

re du Logement, de l’Urbanis-

me et de la Ville, Mohamed El

Habib Zahana, la cérémonie

de remise des clés et des aides

au siège de la wilaya. Le même

responsable a précisé, en ce

sens, que 181 familles ont bé-

néficié de logements sociaux

publics locatifs, dont 62 sont

alloués au profit des habitants

de la vieille ville de Mila, tou-

chés par le séisme, alors que le

reste est issu du quartier sinis-

tré d’El Kherba. Aussi, des dé-

cisions relatives à l’octroi de

359 aides ont aussi été distri-

buées aux personnes souhai-

tant bénéficier de parcelles de

terrain pour la construction

d’habitations et ce, après

l’achèvement de l’étude des

dossiers par la Commission

nationale en charge de cette

opération, a-t-il dit. Selon

Moundji Abdallah, la commis-

sion a étudié 816 dossiers de

sinistrés dont les habitations

sont classées rouge (niveau 5)

et orange (niveau 4) sur plus

de 1.660 dossiers reçus, révé-

lant que l’étude du reste des

dossiers est toujours en cours

afin d’annoncer les conclusions

dans les prochains jours. La

même source a également pré-

cisé que l’orientation des bé-

néficiaires vers des aides au

logement est dictée par « les

demandes des personnes con-

OUARGLA

Un nouvel atelierde fabrication de

masques chirurgicauxter un virus, avec une capaci-

té de production de 40.000 à

50.000 unités/jour, et ciblant

notamment les structurse hos-

pitalières et les pharmacies, a-

t-il indiqué.

Dotés d’un équipement so-

phistiqué permettant d’avoir

un produit conforme aux nor-

mes internationales, l’atelier,

dont la commercialisation des

produits n’a pas encore été en-

tamée, dans l’attente de la cer-

tification qualité, a généré 25

emplois (toutes catégories con-

fondues), a-t-il ajouté.

MILA

Relogementde 181 familles victimes

du séismecernées, elles-mêmes », faisant

savoir que 434 personnes ont

choisi cette option. S’agissant

de ceux souhaitant bénéficier

d’un logement public locatif, le

même responsable a fait état de

119 dossiers avalisés de « fa-

çon définitive sur les 219 dos-

siers soumis à l’étude, évo-

quant la possibilité pour ceux

dont les dossiers n’ont pas été

acceptés, de déposer un re-

cours auprès du ministère pour

réétudier leur dossier. Il a, par

ailleurs, rassuré les citoyens

non concernés par la première

tranche ou qui avaient déposé

des recours que le dossier res-

tera ouvert jusqu’à ce que tous

les dossiers et appels soient exa-

minés, cas par cas ». Pour sa

part, le SG du ministère du

l’Habitat, de l’Urbanisme et de

la Ville, Mohamed El Habib

Zahana, a déclaré que « l’Etat

s’est engagé à tenir ses promes-

ses au sujet de la prise en char-

ge des personnes affectées par

le séisme », précisant que

« l’opération d’aujourd’hui

sera suivie par d’autres engage-

ments ». Et d’ajouter : « les ef-

forts se poursuivront pour étu-

dier les dossiers relatifs aux

aides à la rénovation des loge-

ments endommagés et ceux

concernant les lotissements des-

tinés aux sinistrés ». Visitant en

compagnie du SG du ministère

de l’Intérieur, des Collectivités

locales et de l’Aménagement du

territoire, le site de Ferdoua,

vers lequel ont été transférées

181 familles sinistrées, M. Za-

hana a souligné l’importance de

« fournir toutes les conditions

nécessaires pour assurer une vie

décente aux citoyens ».

De leur côté, les bénéficiaires

ont exprimé leur « immense

joie » d’avoir été relogés, à

l’instar de Mme Djamila Lah-

chili qui a passé avec sa famille

deux mois et demi sous la ten-

te, après que son habitation,

située dans le quartier El Kher-

ba, ait été endommagée. Une

opération saluée également par

Ammar Zagrour qui a loué les

efforts de l’Etat pour les pren-

dre en charge et les transférer

dans des logements décents.

EL TARF

Décès du directeur de l’Emploipar le Covid 19

naire de la commune de Zitouna as-

surait l’intérim de ce secteur, depuis

presque une année, et comme son pré-

décesseur il accomplissait un travail

remarquable au sein de cette direction.

Selon une source médicale de l’EPH

‘Hadi Bendjédid’ c’est dans l’après-

midi de ce dimanche que le défunt a

été admis au service Covid et dans la

soirée il a rendu l’âme. Ce décès subit

d’une personne âgée à peine de 57

ans est sur toutes les lèvres, tant le

défunt jouissait du respect et de l’esti-

me de tous ceux qui le connaissaient.

SKIKDA

Deux ex-maires condamnésà 2 et 4 ans de prison

té au Trésor public environ 1,1 mil-

liard de DA sur des projets ayant

duré plusieurs années, tandis qu’ils

ne devaient prendre que quelques

mois, ainsi que sur des projets non

encore achevés, à ce jour, et sur un

autre qui n’a jamais été lancé, selon

l’arrêté de renvoi.

Des services compétents ont

ouvert des enquêtes approfondies

sur 3 marchés passés par la com-

mune de Skikda durant le mandat

de K.T. et maintenus sous le man-

dat de son successeur M.B. Outre

ces deux présidents d’APC, les en-

quêtes qui avaient révélé l’implica-

tion de cadres de la même collecti-

vité, un cadre de la direction des

Travaux publics et 2entrepreneurs,

ont, notamment, montré un non-si-

gnalement délibéré de retard de plu-

sieurs années, dans la réception de

projets, dont celui de l’aménage-

ment de la corniche de Stora.

Le représentant du parquet avait

requis des peines de prison ferme de

7 ans à l’encontre des 2 anciens prési-

dents de l’APC de Skikda.

JIJEL

Une opérationd’immigration clandestine déjouée,

2 arrestationsments dénonçant des jeunes qui or-

ganisaient une opération d’immigra-

tion clandestine, les éléments de la

BMPJ ont intensifié les recherches et

les investigations et sont parvenus à

identifier les suspects, a précisé la

même source, à l’APS.

Il s’agit, a ajouté la Commissaire

principale de police, de 2 jeunes

âgés de 27 et 28 ans qui organi-

saient des opérations d’immigration

clandestine. Il a été procédé, durant

cette opération, à la saisie d’un

moteur d’une embarcation, de 30

litres de carburant en plus d’un ven-

tilateur pour embarcation à moteur,

un gilet de sauvetage, un chariot de

transport d’embarcation de grand

format, a ajouté la même source.

Après la finalisation des procédu-

res légales d’usage, les deux indivi-

dus qui ont été présentés devant les

instances judiciaires ont été mis sous

mandat de dépôt, a indiqué la

Commissaire principale de police

Aziza Djrourou.

BATNA

800 logements publics locatifs attribués«début 2021»

qué qui a précisé que des « sorties

régulières sont effectuées pour sui-

vre l’avancée des travaux et veiller

à leur conformité aux normes » .

Selon le document, la remise des lo-

gements aura lieu après l’achève-

ment des travaux de raccordement

aux réseaux d’eau potable, d’assai-

nissement, d’électricité et de gaz,

outre les travaux d’aménagement

extérieur et de revêtement des rou-

tes de la cité.

La même source a ajouté que le

président de l’APC a rencontré, la

semaine passée, des représentants

de l’Association des attributaires de

ces logements qui avaient deman-

dé de hâter les travaux restants pour

leur permettre d’occuper leurs loge-

ments. Ces logements font partie

d’un programme de 1.421 unités

LPL dont le tirage au sort de leur

attribution a été effectué, en août

dernier, mais la remise des clés n’a

pas eu lieu à cause du retard dans

l’achèvement des travaux d’aména-

gement extérieur et de raccordement

aux divers réseaux.

ANNABA

Régularisationdes biens immobiliers

du Complexe Sider El Hadjarla Conservation foncière chargée des

domaines publics de la wilaya d’An-

naba, Halim Aber.

L’initiative s’inscrit dans le cadre des

efforts d’assainissement de la situa-

tion des biens immobiliers du Com-

plexe Sider El Hadjar restée suspen-

due à cause des opérations de res-

tructuration du complexe qui remon-

te, à fin 2018, selon les explications

données en marge de la cérémonie

de signature. Cette régularisation per-

mettra au Complexe Sider El Hadjar

de consolider son capital commercial,

de promouvoir son poids économi-

que lors des transactions notamment

bancaires et de booster les investisse-

ments projetés au complexe, est-il in-

diqué. Les biens immobiliers transfé-

rés portent sur près de 758 ha repré-

sentant le terrain réservé aux structu-

res diverses du complexe dont la va-

leur estimative dépasse les 100 mil-

liards de DA, selon le P-DG du Grou-

pe Sider à Annaba.

Le complexe Sider El Hadjhar, une

filière du Groupe Sider, emploie plus

de 6.000 travailleurs et occupe une

superficie totale de 903 ha, incluant

le terrain des structures relevant du

complexe et se trouvant, en dehors

de la périphérie de l’usine.

ORANLe Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 202010

D. B.

Dans le cadre des dispositionsprises par la direction de l’en-

vironnement pour la préservationdes espaces verts de la wilaya, lapremière phase de classification deces espaces au niveau du groupe-ment d’Oran a été lancée il y aquelques jours, a-t-on appris desources proches de la wilaya. Se-lon nos sources quatre sites ont étéretenus pour la classification, àsavoir un espace vert situé à Bir ElDjir, l’espace situé à l’intérieur del’université USTO.MB et deuxautres espaces à Canastel. Selonles mêmes sources, le choix de cessites intervient après plusieurs ren-contres et sorties sur terrain desresponsable de la direction de l’en-vironnement, du réseau « Ci-toyens Environnement », la con-servation des forêts et l’association« Chafiaa Allah ». Nos interlocu-teurs indiquent que ces espacesferont l’objet d’importants travauxd’aménagement après une étudeminutieuse élaborée par des ex-perts en la matière. D’autre part etselon le schéma directeur des es-paces publics établi par la divisionde l’urbanisme de la communed’Oran, sur 216 hectares disponi-bles, seuls 30% sont traités et ex-ploités comme étant des lieux dedétente destinés à la populationoranaise. Selon des sources pro-ches de la division, le schéma di-recteur des espaces publics élabo-ré par la commune s’inscrit dansla continuité de l’étude du sché-ma directeur des espaces verts, lebut étant de mettre en place desoutils modernes de gestion de l’es-pace. « En comptant les terre-pleins et les ronds-points, le sché-ma directeur des espaces verts arévélé l’existence de 216 hectaresd’espaces verts à Oran. Si l’ondivise cette surface par le nombred’habitants d’Oran, l’on se retrou-

J. Boukraa

Une importante opération deréhabilitation et de revêtement

de la voirie a été lancée par la di-vision de la voirie et de la circula-tion de la commune d’Oran. L’ac-tion a touché le quartier El AkidLotfi au secteur urbain El Men-zah et Es-Seddikia. Selon le di-recteur de la DVC, chaque quar-tier a bénéficié d’une opérationet les travaux ont été lancés. Enplus du traitement des nids-de-poule et du revêtement de lavoirie, la signalisation horizonta-le, comme les passages à piétons,et la signalisation verticale, no-tamment les feux tricolores, a étéaussi programmée dans cette opé-ration. En effet un programme depose de bitume sur 5 kilomètres devoirie urbaine a été lancée parl’APC d’Oran, en complément duprogramme de la direction des tra-vaux publics déjà en cours. Uneopération qui cible les quartiersde Sidi El Houari, Es-Seddikia etEl-Mokrani. Une enveloppe de 5milliards de centimes est consacréeà cette opération de bitumage.Toujours en matière de voirie ur-baine, des appels d’offres ont étélancés le mois d’août par l’APCd’Oran en prévision d’une vasteopération de pose de bitume auniveau de la zone Oran-Ouest,

Houari Barti

Trois constructions illicites ontété démolies hier, dans troisopérations distinctes par les

services communaux relevant de ladélégation El Emir (centre-ville), a-t-on appris auprès de la dite délé-gation. Exécutées en présence de laforce publique, ces opérations dedémolition ont été menées en coor-dinations avec la Police de l’urba-nisme et de la protection de l’envi-ronnement (PUPE) au niveau detrois sites distincts. Selon les mêmes sources, la pre-mière opération a ciblé une cons-truction illicite érigée sur la terras-

Une jeune femme de 22 ans a été victime d’unechute mortelle hier matin dans la commune de

Bousfer. L’infortunée a chuté du 4ème étage d’unétablissement hôtelier peu après 1 heure du matin.

K. Assia

Un appel pressant a été lancé,hier, par les habitants du quar-

tier Haï Chouhada (ex-les Castors)pour se pencher sur leurs doléan-ces qui s’articulent autour de l’amé-lioration de leur cadre de vie. Avecla rentrée scolaire, le mur érigé surune partie du trottoir, en face duCEM « Dr. Benzerdjeb » continueà susciter le mécontentement desparents d’élèves et rien n’a été faitpour répondre aux attentes des ri-verains pour sécuriser les lieux. Plusde trois ans après l’arrêt du chan-tier de construction d’un centrecommercial sur le site mitoyen ausiège du secteur urbain « El Mak-kari » et donnant également sur lestade de quartier, le mur érigé pourclôturer l’enceinte de ce projet à l’ar-rêt n’a pas encore été démoli, augrand dam des habitants. C’est eneffet l’inquiétude chez les familleset surtout chez les parents d’élèves,indique-t-on du côté des membresdu comité de quartier de Haï Chou-hada ex-les Castors. Depuis plu-sieurs mois, des appels incessantsont été lancés par les familles aux

ve avec 3 m2 pour chaque citoyence qui est très loin de la normenationale et internationale qui estde 10 m2 par personne. C’est direl’énorme déficit», affirme notre in-terlocuteur qui rappelle en passantque, sur ces 216 hectares, seuls30% sont traités et exploités com-me étant des lieux de détente pourla population oranaise. Notre sour-ce explique que l’étude qui a étéélaborée par la division de l’urba-nisme a pour objectif, dans unepremière étape, d’identifier et defaire un état des lieux de ces espa-ces publics, notamment les placeset placettes et, dans une deuxiè-me étape, de lancer des travauxde réhabilitation et de réaménage-ment pour les rendre plus attrac-tifs pour le citoyen oranais. Il y alieu de signaler qu’une étude in-hérente au schéma directeur desespaces verts a été élaborée il y aplus de cinq année et a été ap-prouvée par la commission tech-nique de wilaya. L’étude en deuxphases concerne l’identification del’ensemble des espaces verts, ladétermination de leur cadre juri-dique et, enfin, leur classificationsoit en jardin, en rond-point, enterre-plein, en espace de dépen-dance, en aire de jeu, etc. Cette étude, qui a coûté quelque200 millions de centimes, consti-tue, selon ces mêmes sources, unoutil fiable de gestion de ces espa-ces. Il s’agit, là, d’une premièrepour la ville d’Oran puisque, à tra-vers ce schéma directeur, les diffé-rents services auront à leur dispo-sition une cartographie de l’en-semble des espaces verts de la vil-le. La mise sur pied de cette car-tographie devrait permettre la pré-servation des rares espaces vertsqui n’ont pas encore été envahispar le béton. La cartographie seraaussi mise à la disposition des dif-férentes directions qui intervien-nent directement sur les réseaux.

Direction de l’environnement

Lancement de la premièrephase de classification

des espaces verts

El Akid Lotfi et Es-Seddikia

Plus de 5 milliards

pour le revêtement

de la voirienotamment, à Haï Benarba, ElHassi, Douar Tiartia et les Aman-diers, ont annoncé par ailleurs dessources de la DVC. D’un coût glo-bal de 20 milliards de centimes,l’opération en question consisteraà la pose de bitume dans des zo-nes démunis de voirie urbained’une longueur de 20 kilomètreslinéaires. D’autre part une enve-loppe de 26 milliards de centimea été débloquée par la directiondes travaux pour la réfection de lavoirie au niveau du grand groupe-ment urbain d’Oran. L’opération scindée en quatrephases et qui a déjà été lancées’étalera jusqu’au premier trimes-tre de l’année prochaine. Selon ladirection des travaux publics, lespremière et deuxième phases ontciblé 56 rues de la daïra d’Oran.Durant ce mois de novembre, uneautre opération de réfection d’unedouzaine de routes sera lancéedans le cadre de la 3ème phasedu projet. Les travaux vont tou-cher les secteurs urbains IbnSina, El Makkari, El Badr, Boua-mama, USTO. Le choix d’entre-prises qui vont prendre en char-ge ces travaux est en cours. Lestrois phases ont nécessité uneenveloppe de 100 millions de di-nars. Selon la même source, laquatrième phase va cibler les rou-tes urbaines des autres daïras.

se d’un immeuble de la Cité Jeande La Fontaine. Réalisée en coor-dination avec la 11ème Sûreté Ur-baine, l’opération a permis la sai-sie de l’ensemble des matériauxde construction qui devait servirà l’achèvement des travaux déjàbien entamés, expliquent les mê-mes sources. La deuxième opération de démo-lition a également ciblé une cons-truction illicite en voie d’achève-ment sur la terrasse d’un immeubleà la rue Cpt Hadri, toujours au cen-tre-ville. Là aussi, souligne la mêmesource, la tentative de constructionillicite a été mise en échec et lesmatériaux de construction saisis, en

coordination avec les éléments de16ème Sûreté Urbaine. La troisième et dernière opéra-tion de démolition enregistrée hier,a ciblé une extension illicite réali-sée par un habitant de la Cité«Mouloud Feraoun» (Ex-Cité Per-ret) qui aurait accaparé une partiedu hall (parties communes) pourl’aménager en pièce supplémen-taire à l’intérieur de son apparte-ment. Cette dernière opération s’estdéroulée en collaboration avec la17ème Sûreté Urbaine. Pour rappel, deux opérations si-milaires ont ciblé, avant-hier, destentatives de constructions illicitesau niveau du quartier de St Pierre.

Délégation communale El Emir

Trois constructions illicites

démolies au centre-ville

responsables locaux et rien n’a étéfait pour y remédier. Les habitantsappréhendent le pire puisque cemur de clôture a été érigé sur untrottoir et les élèves sont contraintsde marcher sur la voie, ce qui lesexpose au danger des accidents lan-ce-t-on. A vrai dire et selon nos in-terlocuteurs, c’est un danger perma-nent auquel sont exposés, chaquejour, les collégiens y compris leshabitants des lieux. Outre ce mur,une fosse et un trou béant se trou-vent de l’autre côté de cette encein-te, de quoi faire paniquer les habi-tants. A vrai dire, les riverains ap-préhendent le pire chaque foisqu’un élève emprunte cette artère.Dans ce registre, on saura que ladaïra d’Oran a été chargée, sur di-rectives du wali d’Oran, pour pren-dre en charge les préoccupationsdes habitants. En effet, plusieurslettres ont été adressées ces derniè-res années aux responsables pourrendre le trottoir du CEM « Dr. Ben-zerdjeb » à son état initial et ce enapplication de l’arrêté du 9 janvier2017. L’article 2 de l’arrêté de mars2014 ordonne, dans le cadre de lapréservation de la vie des élèves et

aussi la sécurité de la route du côténord à l’arrêt des travaux, apprend-on. Depuis, le chantier est à l’arrêtet le mur par contre est toujours éri-gé, au grand désespoir des familles.Les membres du comité de quar-tier exigent l’aménagement des pas-sages piétons près de la mairie etdes 3 établissements scolaires. Ilsdemandent l’aménagement du sta-de de proximité Dr. Benzerdjeb encombiné et gazon artificiel. Ils ré-clament aussi la réalisation d’unemaison de jeunes où des cours dansdifférentes matières seront donnéspar des bénévoles. Il est aussi ques-tion d’aménager un cercle pour lescitoyens de 3ème âge, un lieu derencontres et d’échanges pour cespères de familles. Autre doléance estcelle liée à l’aménagement d’unboulodrome pour les joueurs depétanque, en plus d’espaces vertspour le quartier. Autant de préoc-cupations qui, une fois concrétisées,permettront, selon les concernés, àpréserver ce quartier qui jadis fai-sait la fierté de ses habitants. Le butest de préserver cet environnementet de veiller à la sécurité de ses oc-cupants indique-t-on.

Erigé il y a plus de trois années près du CEM Benzerdjeb

Un mur sur le trottoir menace la viedes élèves et des riverains

Bousfer

Chute mortelle du 4ème étaged’une jeune femme

Souffrant d’un poly traumatisme, la victime a rendul’âme sur les lieux. La dépouille a été déposée à lamorgue de l’hôpital d’Aïn El Turck. Une enquête aété ouverte. J. B.

COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020 11

ANEP N° 2016017962 Le Quotidien d’Oran 10/11/2020

Office Public des VentesMaître : ABBADI Abdelkader

Commissaire-priseur près le Tribunal d’Oran19, Rue Ho Chi Minh - ORAN - Tél & Fax : 0777.10.45.68

AVIS DE VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUESAVEC ADMISSION DE SOUMISSIONS CACHETEES SEULEMENT

Le Commissaire-priseur porte à la connaissance du public, qu’il sera procédé à la Vente aux Enchères Publiques le jeudi19/11/2020 à 09 H 30 du Matériel ci-après désigné appartenant à la société «ENTREPRISE INERGA OUED TLELAT».Lieu de visite et de vente à l’adresse sus indiquée : OUED TLELAT Route de Braya.

LOT N° DESIGNATION OBSERVATIONS

01 - Panneaux métalliques (Supérieur à 01)- 03 Cabines usagées

02 - Panneaux métalliques (Inférieur à 01)- 03 Cabines C3 usagées

03 - Tour d’étaiement- Armoires Vestiaire

04 - Echafaudage grande quantité

05 - 09 Cabines obsolètes

06 - 11 Cabines usagées- Sommiers métalliques incendiés

07 - Stock (Coude PVC Diamètre 140 - Tuiles DMS - Y PVC Diamètre 125)

08 - Grue fixe POTAIN en panne sans papiers

09 - Citerne 27.000 L (sans papiers) usagée

Condition de Vente : Par soumissions cachetées seulement.- PORT DE BAVETTE OBLIGATOIRE.- Payement d’une caution de 50.000.00 DA pour chaque lot non remboursable après désistement.- Clôture des soumissions la veille de la vente à 16 heures.- Pour tous renseignements complémentaires, s’adresser à l’office du C.P. ou Téléphoner au 0777.10.45.68.

Le Commissaire-priseurMaître ABBADI AEK

ANEP N° 2031007301 Le Quotidien d’Oran 10/11/2020

ANEP N° 2031100626 Le Quotidien d’Oran 10/11/2020

ORANLe Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 202012

Sofiane M.

Le bureau local du Syndicatnational autonome desprofesseurs de l’enseigne-

ment secondaire et technique(Snapest) a appelé, hier dans uncommuniqué public qui a sanc-tionné son AG extraordinaire dusamedi 7 novembre en cours, àune « mobilisation générale destravailleurs du secteur de l’Edu-cation nationale dans la wilayad’Oran contre l’injustice et l’abusde pouvoir administratif ». Le Snapest exige l’envoi en ur-gence d’une commission d’en-quête ministérielle sur la gestionadministrative et pédagogique dece secteur à Oran avec l’implica-tion de tous les partenaires so-ciaux. Un rassemblement de pro-testation sera organisé ce mardià 14 h 00 devant l’académie àl’appel de ce syndicat qui a éga-lement incité ses adhérents àboycotter la dernière séance dela matinée d’aujourd’hui dans leslycées. Des AG des enseignantsdu cycle secondaire sont prévuesce mardi pour décider des actionsà entreprendre dans les jours àvenir pour dénoncer la « mau-vaise gestion administrative », lelourd volume horaire et le non-respect du protocole sanitairedans les établissements scolaires.Le syndicat dénonce en effetdans son communiqué la « né-gligence dans l’application et lesuivi du protocole de préventioncontre le Covid-19 dans le sec-

K. Assia

Un réseau criminel composéde six individus âgés entre

29 ans et 53 ans, dont une fem-me, a été démantelé par les élé-ments de la Brigade de recher-ches et d’investigations (BRI) dela police judiciaire de la Sûretéd’Oran pour faux et usage defaux dans des documents offi-ciels, mauvaise utilisation de lafonction, imitation de cachets etescroquerie, a déclaré hier à lapresse l’officier Touati de la cel-lule de la communication de laSûreté d’Oran. C’est à la suited’une plainte déposée par unevictime pour arnaque qu’uneenquête a été ouverte, a noté l’of-ficier précisant que les recherchesont permis d’identifier la tête

Un incendie s’est déclaré, avant-hieraprès-midi, dans une salle d’opé-

ration de l’hôpital Dr. Tami Medjbeurd’Aïn El Turck, apprend-on de sourcespolicières. Le sinistre, qui s’est produitdans une salle où sont pratiquées desintervenions chirurgicales en ophtalmo-logie, a complètement détérioré desappareils utilisés dans ces opérations.Hormis des dégâts matériels, on ne dé-plore, fort heureusement, aucune victi-me dans cet incendie qui a été rapide-ment maîtrisé grâce à la prompte inter-

J. Boukraa

Dans le but de faire face à l’importation de la semence et de contribuer

à la sécurité alimentaire, des efforts ontété déployés par les services agricolesde la wilaya pour l’augmentation de lasuperficie destinée à la multiplication etla production de la semence locale, no-tamment la semence de blé tendre etde blé dur. Le secrétaire général de laChambre d’agriculture de la wilayad’Oran a indiqué que les services agri-coles prévoient l’augmentation de lasuperficie destinée à la production dela semence des céréales à 2.000 hecta-res au niveau de la plaine de Melata.L’irrigation sera assurée à partir de lastation d’épuration d’El Kerma. Le but est l’extension des surfaces ré-servées à la production des semencesde céréales à la faveur du soutien desagriculteurs à travers les crédits aux-quels peuvent prétendre les agricul-teurs désireux de développer des cul-tures intensives. Selon le même res-ponsable, « la multiplication et le dé-veloppement de la production de lasemence doit obéir à des techniques,

Pour leur présumée implication

dans un trafic de stupéfiants

Trois individus arrêtésà Aïn El Turck

Rachid Boutlélis

Une intervention a été opérée, avant-hier en fin d’après-midi, dans le bi-

donville communément appelé « LaFoire », sis en plein cœur de la munici-palité d’Aïn El Turck, par les élémentsde la police judiciaire relevant de la Sû-reté, apprend-on de sources policières.Cette descente de police s’est soldée parl’interpellation de deux suspects dans untrafic de stupéfiants. Ces deux individusont été appréhendés suite à des infor-

Hôpital Dr. Tami Medjbeur

Des appareils détruitspar un incendie

Sit-in, arrêt de travail, AG extraordinaire…

Les lycées en ébullitionteur ». Il regrette aussi les retardsinjustifiés dans le versement dessalaires des travailleurs du sec-teur à Oran, la non-prise en con-sidération des recours et des re-quêtes des enseignants et deleurs syndicats et les difficultésrencontrées par les enseignantsrésidant hors wilaya dans leursdéplacements durant ce confine-ment sanitaire. La rentrée sco-laire dans les cycles moyen etsecondaire a débuté sur fond decontestation à Oran. Les syndi-cats autonomes du secteur s’ac-cordent sur le fait que l’applica-tion du protocole sanitaire con-tre le Covid-19 annoncée engrande pompe par les pouvoirspublics demeure « impossible »dans la quasi-totalité des établis-sements scolaires des trois cy-cles en raison essentiellementde l’inexistence des moyens etautres équipements de protec-tion. Les établissements scolai-res n’ont pas été ainsi équipésde thermomètres frontaux sanscontact et des masques chirur-gicaux pour assurer une meilleu-re prévention des élèves. Les or-ganisations syndicales autono-mes (Cnapest, Snapest, Cela,Unpef…) appréhendent aussicette reprise des cours dans lesdeux cycles moyen et secondai-re à cause du lourd volume ho-raire des enseignants et le suref-fectif enregistré dans la quasi-to-talité des établissements scolai-res. Dans la wilaya d’Oran, à ti-tre d’exemple, le personnel en-

seignant de plusieurs lycées aboycotté la reprise des cours pourcontester le « sureffectif, exigerla révision à la baisse du volumehoraire des enseignants et récla-mer l’ouverture de nouveauxpostes budgétaires ». Dans le ly-cée Omar El Mokhtar à Akid Lot-fi, le personnel enseignant seplaint du nombre impressionnantde lycéens inscrits qui avoisine les1.100 élèves soit 47 classes.Même son de cloche dans le ly-cée Chellali Khadija à haï Boua-mama qui croule sous le poidsdu sureffectif. Le problème estégalement soulevé dans le lycéeMerah Abdelkader dans le quar-tier des Palmiers qui devra ac-cueillir cette année près de 900élèves. D’autres lycées à traversle territoire national souffrentaussi de ce problème de suref-fectif provoqué essentiellementpar l’octroi du droit au passageautomatique aux élèves de la4ème année moyenne. Les col-légiens peuvent accéder, cetteannée à titre exceptionnelle, à la1ère année secondaire avec unemoyenne de 9 sur 20. Plusieursorganisations syndicales du sec-teur de l’Education ont pro-grammé des AG pour consulterleurs bases sur les actions à en-treprendre dans les prochainessemaines. Les délégués syndi-caux promettent l’escalade etappellent à un front communsyndical pour appuyer les « lé-gitimes revendications des tra-vailleurs de ce secteur ».

Faux et usage de faux dans des documents officiels

Un réseau de six individus arrêté

pensante de ce réseau et qui n’estautre qu’un agent à la délégationcommunale d’El Hamri. Le misen cause a été arrêté en posses-sion de trois faux cachets rectan-gulaires et ronds appartenant àdes administrations et des insti-tutions, des documents adminis-tratifs et une somme d’argent de9,3 millions de centimes prove-nant de l’escroquerie en plus dephotocopies de cartes d’identité.Poursuivant leurs recherches, lesenquêteurs ont réussi à connaî-tre le mode opératoire des mem-bres du réseau qui, pour duperleurs victimes, avaient loué unappartement de luxe qu’ils reven-daient par la suite pour des som-mes allant de 700 millions à 1,5milliard de centimes. Ils leur pro-mettaient également de leur ven-

dre des appartements et des vil-las vendus aux enchères, prétex-tant connaître le commissaire-priseur. Outre ces pratiques frau-duleuses, l’enquête a aussi révé-lé que les mis en cause ont trans-formé un appartement loué enun siège pour vendre des loge-ments sociaux à des montants de350 millions de centimes. Lespoliciers ont saisi quatre cachetsde différentes formes d’adminis-trations publiques, 9 attestationsde transferts de biens de l’Etatvers la propriété privée, cinqphotocopies de quittances deversements de redevances fisca-les d’assiettes agricoles, des pho-tocopies de CIN et de permis deconduire et 13 portables. Ils se-ront présentés au tribunal à l’is-sue de l’enquête.

vention des sapeurs-pompiers de l’uni-té de la protection civile de Bouisseville,indiquent nos sources. Une enquête aété ouverte par les éléments de la poli-ce scientifique, relevant de la Sûreté dedaïra d’Aïn El Turck, pour détermineravec exactitude les circonstances ayantentraîné cet incendie, qui provoqué undébut de panique dans ledit hôpital.Notons que toutes les interventions chi-rurgicales en ophtalmologie ont été sus-pendues suite à ce sinistre .

R. B.

mations fournies par un dealer, qui aété arrêté quelques heures auparavant,en possession de psychotropes destinésà la commercialisation. Celui-ci auraitdénoncé ces deux individus commeétant ses fournisseurs, domiciliés dansledit bidonville, indiquent nos sources.Les trois mis en cause, âgés entre 23 et25 ans, qui sont interrogés par les en-quêteurs de la PJ, devront être présen-tés aujourd’hui mardi devant le magis-trat instructeur près le tribunal correc-tionnel d’Aïn El Turck.

Plaine de Melata

2.000 hectares consacrésà la semence des céréales

et des recherche envisagées par les dif-férents services comme les institutsd’agriculture de Hassi Bounif et l’insti-tut national de la protection des végé-taux de Misserghine et la création desociété spécialisée dans la conservationde la semence et la préservation desdifférente variété ». Cette année et pourla troisième année consécutive, la ré-gion connaît un manque flagrant enmatière de pluviométrie. Ce déficit serépercutera sur l’agriculture, notammentles grandes cultures comme les céréa-les. Devant cette situation et commepremière mesure, « un appel a été lan-cé à la coopérative des céréales et delégumes et l’institut technique des gran-des récoltes pour doter en semences uni-quement les céréaliers spécialisés et quirespectent l’itinéraire technique et quidisposent de ressources d’eau pour uneirrigation d’appoints pour sauver aumoins les superficies réservées à la pro-duction de semences pour la prochainesaison, notamment à la plaine de Mela-ta. Les cultures fourragères et le maïssont aussi envisagées au niveau de laplaine de Melata » a ajouté le SG de laChambre d’agriculture.

24 rabie el aouel 1442

Horaires des prières pour Oran et ses environs

El Fedjr06h07

Dohr12h47

Assar15h40

Maghreb18h03

Icha19h23

ILS NOUS ONT QUITTES HIER

ZEGUI Habri - 81 ans - Oran

BENDJELLOUL Laïdiya - 68 ans - Terrain Gazelle

LEKHAL Noureddine - 57 ans - Canastel

BENABDALLAH Aïcha - 76 ans - Bir El Djir

ORANIELe Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 202013

Les services de la police ont enre

gistré durant le week-end dernier

dans la wilaya 259 infractions aux me-

sures de prévention contre Covid-19,

a-t-on appris dans un communiqué de

la cellule de communication et des re-

lations publiques de la sûreté de wi-

laya, précisant que les policiers ont

intensifié, durant la période allant du

5 au 7 novembre en cours les sorties

et les campagnes de sensibilisation

Les services de la sûreté de

daira de Moghrar (Naama)

ont opéré, en collaboration

avec les éléments de la gendar-

merie nationale, la saisie de

164,400 kg de kif traité dans

la commune de Djenine Bour-

zeg, a-t-on appris auprès de la

cellule de communication et

des relations publiques de la

sûreté de wilaya.

L’opération a été menée sui-

te à des informations faisant

état d’une tentative de trans-

Belkecir Mohamed

Les habitants de la localité

de Hedjadjra, à 6 km de

Mascara sur la route de Bou-

Hanifia, ne cessent de se plain-

dre des désagréments causés

par le centre d’enfouissement

technique (CET) aménagé en

amont, sur le flanc-nord de la

colline. En effet, de jour com-

me de nuit, au fur et à mesure

que les camions déchargent les

ordures dans les bassins de dé-

cantation, des odeurs nauséa-

bondes se dégagent de ces

lieux et vont infester, juste à

côté, cette agglomération, atti-

sées par les vents dominants,

rendant l’air irrespirable et in-

commodent les habitants. Il

suffit de se rendre dans cette

localité pour constater les dé-

gâts. Nombreux résidents font

M. Delli

Les annexes de l’APC de Sidi Bel-

Abbès sont, quotidiennement, pri-

ses d’assaut par des citoyens en quête

de documents officiels pour les tran-

sactions commerciales des voitures, à

l’image des cartes grises et des fiches

de contrôle. Deux annexes qui déli-

vrent ce genre de documents, en l’oc-

currence ‘Benhamouda’ et le ‘Ro-

cher’. Et c’est la grogne parmi les ci-

toyens qui sollicitent ces services, com-

me constaté de visu sur ces lieux. Les

préposés au guichet répondent : « il

n’ ya pas les cartons des cartes grises

Hadj Mostefaoui

Les policiers relevant de la

Brigade de l’hygiène et de

la lutte contre la fraude ont

réussi à mettre le grappin, au

carrefour de ‘Ras-La Côte’, sur

un commerçant ambulant à

bord d’un camion frigorifique

transportant plus de trois quin-

taux de viande blanche. Une

seconde prise, plus de 145 kg

du même produit, sans docu-

El-Houari Dilmi

Sa corporation, aux quatre

coins du pays, a reçu la tris-

te nouvelle comme un coup de

massue : le Docteur Bouremla

Habib, président de l’Associa-

tion nationale des médecins

vétérinaires est décédé, tôt

dans la matinée de lundi, à

l’âge de 45 ans, à l’hôpital de

Tiaret, des suites de son infec-

tion au Covid-19. Déjà très

connu du temps où il était étu-

diant et membre actif d’une

organisation estudiantine à

l’Université de Tiaret, le défunt

était connu pour être un pro-

fessionnel jusqu’au bout des

ongles, travailleur acharné et

Khaled Boumediene

Le directeur de la Poste, des Télé

communications, des Technolo-

gies et du Numérique de la wilaya de

Tlemcen, a annoncé hier, que les pre-

miers tests des projets pilotes d’inter-

connexion à Intranet, via Alcomsat-1

viennent d’être lancés sur deux sites,

à savoir : l’école primaire ‘Lahcen

Ahmed’ de Souahlia et l’hôpital ‘Da-

merdji Tidjani’ de Tlemcen, en présen-

ce avec les responsables des directions

de l’Education et de la Santé de Tlem-

cen ainsi que les cadres d’Algérie Té-

lécom de la wilaya de Tlemcen.

Animant un point de presse dans sa

direction, M. Khiter a indiqué que «

les ingénieurs d’Algérie Télécom sa-

tellite de la région d’Oran, détenant

une licence d’exploitation dans ce do-

maine, sont chargés de l’expérimen-

tation et du suivi de matériel d’inter-

connexion, tels que les paraboles, mo-

dems satellitaires, antennes et câbles

de rebond, en liaison avec le satellite

de télécommunications Alcomat-1.

Les premiers tests ont été réalisés

avec succès et sont concluants sur le

plan de la qualité et l’efficacité de la

connexion et la stabilité du débit ainsi

que les données échangées sur le ré-

seau Intranet, avec un haut débit. Le

MASCARAUn centre

d’enfouissementà l’index

état de problèmes respiratoires

touchant des membres de leurs

familes. Ils affirment que le soir

ils n’arrivent même pas à dor-

mir et ne plus à supporter un

tel calvaire.

Cet état de fait a été à main-

tes reprises rapporté et jusqu’à

ce jour cela n’a rien donné mal-

gré des opérations de traite-

ment des odeurs. Pourquoi

n’avoir pas choisi un autre en-

droit comme le versant oppo-

sé de la montagne qui sur-

plombe les ravins des Beni

Chougrane pour ce CET afin

de ne pas pénaliser les habi-

tants? Cette question a été po-

sée à un ancien gestionnaire de

cette unité qui a indiqué que

« c’est trop tard maintenant, le

coup est parti ! ». Jusqu’à

quand ces habitants devront

supporter ces désagréments ?

TIARETLe président de l’Association

des vétérinaires emportépar le Covid-19

surtout doté d’un extraordinai-

re esprit combatif.

La semaine dernière encore,

il se trouvait à Alger, pour ren-

contrer plusieurs ministres

auprès desquels il défendait

sans relâche les doléances et les

intérêts de la corporation de ses

collègues docteurs vétérinaires.

La main sur le cœur, le Dr Bou-

relma Habib était, également,

connu à Tiaret pour sa proxi-

mité avec les faibles gens, étant

lui-même à l’origine de nom-

breuses actions caritatives au

profit des catégories de ci-

toyens défavorisés. Il a été in-

humé, lundi après-midi, au ci-

metière de Mascara, ville d’où

il était originaire.

EL-BAYADHPlus de 4 quintaux de

viandes avariées saisisment délivré par l’inspection

vétérinaire de la direction des

Services agricoles de la wilaya,

attestant la qualité du produit,

a été effectuée, dans le même

quartier. Dans la foulée, les

policiers relevant de cette

même brigade ont saisi, à l’is-

sue d’un contrôle de routine

d’une supérette, 90 kg beurre

dont la date de péremption a

été largement dépassée et de

surcroît sans étiquetage.

NAAMAPlus de 164 kgde kif saisis

port d’une quantité de drogue

dans une zone éloignée proche

de la bande frontalière a proxi-

mité de la commune de Djeni-

ne Bourzeg, a-t-on indiqué.

Une inspection des lieux a

permis la découverte de 164,4

kg de kif traité en plaquettes

dissimulés dans des colis.

Sitôt avisé, le procureur de la

République prés le tribunal

d’Ain Sefra a instruit l’ouver-

ture d’une enquête dans

cette affaire.

SIDI BEL ABBÈS

Tension devant les annexes de l’APCet des fiches de contrôle ». Aucune

exception n’est accordée pour des si-

tuations de personnes étrangères, à la

wilaya qui sont obligées soit de passer

la nuit, à l’hôtel soit de renter chez el-

les et revenir le lendemain. La problé-

matique de la pénurie de ces docu-

ments très demandés relève d’une pro-

cédure bureaucratique. Les docu-

ments en question doivent faire un cir-

cuit de la DRAG vers la daïra, laquelle

les remet à la mairie qui à son tour les

distribue aux deux annexes. Il n y a

pas que cette contrainte, a-t-on ajou-

té, ces documents sont distribués au

compte-gouttes. Pourtant, une réunion

présidée par des représentants du wali

s’est tenue au siège de la wilaya pour

trouver une solution idoine à ces dé-

sagréments. Finalement, a-t-on indi-

qué, ladite réunion n’aura servi à rien

puisque que la tension sur ces docu-

ments persiste. Le DRAG que nous

avons contacté a affirmé que tous les

documents en question sont disponi-

bles et en quantité suffisante alors que

la chef de Service des cartes grises de

la daïra a déclaré qu’il n’existe aucun

exemplaire, ni à la daïra, ni aux les

annexes de l’APC. Des propos con-

tradictoires qui doivent faire réagir le

premier responsable de l’exécutif.

TLEMCENSanté et Education :

des établissements connectésbut est que ces deux secteurs névral-

giques qui constituent la priorité de

l’heure pour les pouvoirs publics, puis-

sent bénéficier des services d’intercon-

nexion, à large bande V-SAT, pour des

applications numériques de télécom-

munications. Ainsi, le projet-pilote

d’interconnexion, via le satellite, per-

met de fournir un outil permettant un

accès centralisé et sécurisé aux diffé-

rentes ressources numériques pour les

enseignants, élèves, parents et person-

nels administratifs des établissements

scolaires ainsi que pour les personnels

médicaux et paramédicaux et agents

d’administration des hôpitaux et éta-

blissements de santé. Ils disposeront,

directement des services et contenus

auxquels ils ont le droit d’accéder sans

avoir à s’identifier, à nouveau. Le pro-

jet-pilote d’interconnexion via Intranet

permet aussi de gérer les ressources

humaines, les statistiques, l’échange

de l’information en temps réel, l’inte-

ractivité entre les enseignants, élèves

et parents d’élèves et la prise de déci-

sion adéquate, la gestion des rendez-

vous de radiothérapie et des activités

médicales hospitalières », a précisé M.

Mehdi Khiter. Et d’ajouter : «plusieurs

cycles de formation ont été suivis par

les personnels de l’Education et de la

Santé de la wilaya de Tlemcen, qui

sont concernés par cette opération

d’envergure à l’Institut des Télécom-

munications d’Oran ». Il est à rappe-

ler dans ce cadre que les premiers tests

des projets e-éducation et e-santé, via

le satellite algérien de télécommuni-

cations Alcomsat-1, ont eu lieu, en no-

vembre 2018, dans deux sites pilotes

de la wilaya d’Adrar.

Par ailleurs, le directeur de la Pos-

te, des Télécommunications, des

Technologies et du Numérique de

Tlemcen a fait savoir que 713 établis-

sements scolaires et 102 établisse-

ments hospitaliers bénéficieront, dans

les prochains jours, de ce program-

me satellitaire et ce, conformément au

planning de redéploiement des V-SAT

mis en place par l’ADS d’Oran. Les

montants alloués pour ces deux sec-

teurs de la wilaya sont respectivement

de 250 millions de DA et 36 millions

de DA. A la fin de cette rencontre

avec les représentants de la presse, M.

Khiter a mis en relief l’importance de

la numérisation des établissements de

l’Education et de la Santé afin de fai-

re évoluer la pratique pédagogique et

médicale et favoriser la réussite sco-

laire à travers de nouvelles méthodes

d’apprentissage et faciliter la tâche des

gestionnaires et personnels soignants

des établissements scolaires.

MOSTAGANEMPrès de 260 infractions liées

au non port du masque

pour inciter les citoyens à respecter les

mesures de prévention contre corona-

virus. Dans ce cadre, 259 infractions

pour non port du masque de préven-

tion et non respect de la distanciation

physique ont été relevées et une large

campagne de désinfection dans les

établissements scolaires a été lancée,

de même que le contrôle des maga-

sins, des cafés, restaurants et des opé-

rations de sensibilisation contre la pan-

démie, notamment par l’utilisation de

haut-parleurs et de plateformes de ré-

seaux sociaux. Les services de la sû-

reté de wilaya de Mostaganem ont en-

registré, du 2 avril dernier (début de

la mise en œuvre des mesures préven-

tives) jusqu’au 7 novembre en cours,

4.133 infractions au port du masque

de protection et 233 au respect de la

distanciation et ont mené 10.000 ac-

tions de sensibilisation.

Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 202014 S PORTS

M. Zeggai

Le match contre le Zim-babwe, comptant pour la troisième journée

des éliminatoires de la CAN-2021, a déjà commencépour le sélectionneur natio-nal, Djamel Belmadi, qui nelaisse rien au hasard. En ef-fet, dès son arrivée avant-hierà Alger, le patron des Verts,accompagné des membresdu staff technique national,a tenu à visiter la pelouse dustade 5-Juillet et inspecter lesdifférentes installations. Parcette démarche, Djamel Bel-madi a voulu constater devisu l’état de la pelouse et lesderniers travaux effectués surle stade. Même si le sélection-neur national s’est montré sa-tisfait de l’état « impeccablede la pelouse », il a tout demême regretté l’absence dupublic, décision de la CAFoblige, le match face auxWarriors étant à huis clos enraison de la crise sanitaire decoronavirus. « Notre publicest une partie intégrante denotre projet. Il y a beaucoupde motivation quand on jouedevant nos supporters et onleur propose du bon football.La situation fait qu’on nepourra pas bénéficier de leurapport. On aura une penséepour eux », a tenu à souli-gner Djamel Belmadi. A no-ter que la séance d’entraîne-ment de la veille du matchn’aura pas lieu dans l’encein-te olympique, mais au cen-tre technique de Sidi Mous-sa conformément aux habi-tudes de la sélection.

Galatasaray s’est imposé à l’extérieur chez

Sivasspor sur le score de 2-1 dans un match comptantpour la 8e journée deSüperLig. De retour com-me titulaire après plusieurs

La sélection zimbabwéen ne de football sera

amoindrie par l’absence detrois éléments en vue de sadouble confrontation face àl’Algérie, rapporte la presselocale. Il s’agit du gardien debut Mkuruva Tatenda (Michi-gan Stars, Etats-Unis), du dé-fenseur Jirira Tendai (Detroit

Mi-septembre, le PSGapprenait une terrible

nouvelle avec la rupture desligaments croisés de JuanBernat. Titulaire indiscuta-ble du Paris Saint-Germainau poste de latéral gauche,le défenseur espagnol man-que cruellement à ThomasTuchel. Certes, le championde France en titre comptedeux autres joueurs à ceposte, à savoir Layvin Kur-zawa et Mitchel Bakker.Mais pour l’heure, ni l’inter-national français ni l’ancienjoueur de l’Ajax Amsterdamne parviennent à fa ireoublier Juan Bernat. Ainsi,il serait judicieux de recru-ter un latéral gauche lors dumercato hivernal. Maiscomme cet été, les moyensseront limités pour Leonar-do. Il faudra ainsi se creu-ser la tête et selon DonBalon, une piste totalementinattendue est étudiée parl’état-major du PSG. Cette

Italie : La belle série de Bennaceren championnat

Le Milan AC a été tenu en échec avant hier

(2-2) par la formation del’Hellas Verone à San Siro,pour le compte de la 7èmejournée de Serie A. Les Milanais ont termi-né la première périodemenés au score par deuxbuts à un, mais ils sont re-venus en deuxième mi-temps à la marque en tou-

te fin de rencontre par l’in-termédiaire d’Ibrahimovic,qui a offert un point ines-péré à son équipe dans letemps additionel de la par-tie. Un but salvateur alorsqu’il a raté un penaltyquelques minutes plus tôt.Bennacer, l’internationalalgérien, a disputé l’inté-gralité de cette rencontre eta réalisé une performance

satisfaisante. Après cematch nul, le Milan ACpréserve sa première pla-ce au classement avec 17points au total. Malgré lagrosse défaite en EuropaLeague contre Lille (3-0)qui a cassé leur série d’in-vincibilité de 24 matchs,les Rossoneri restent in-vaincus cette saison enchampionnat.

Ghoulam dans les tribunesface à Bologne

Pour le match d’hierface à Bologne, l’en-

traîneur du Napoli Gen-naro Gattuso a décidé n’apas mis Faouzi Ghoulamsur la liste des participansau match. Les médias ita-liens ont indiqué que l’an-cien joueur du Milan a dé-

cidé de faire un choix etd’envoyer ses deux laté-raux gauches FaouziGhoulam et Mario Rui entribunes après le niveauqu’ils ont montré lors dudernier match du Napolien Europa League et leurimplication lors du dernier

entrainement. FaouziGhoulam qui est resté àNaples alors qu’il étaitdonné partant, se trouvedésormais dans un situa-tion délicate pour convain-cre une nouvelle son en-traîneur durant les pro-chaines semaines.

France: Delort dans l’équipe-typede la 10e journée

Les deux internationaux algériens Andy Delort

(Montpellier) et AlexandreOukidja (FC Metz) ont étéretenus dans l’équipe-typede la 10e journée de Ligue1 française de football, éta-

blie hier par le magazineFrance Football. L’atta-quant Andy Delort a mar-qué l’un des deux buts deson équipe en déplace-ment face à Bordeaux (2-0). De son côté, le gardien

Oukidja s’est illustré lors dela réception de Dijon (1-1).Les deux éléments devai-ent arrivés hier à Alger envue de la double confron-tation de l’équipe nationa-le face au Zimbabwe.

Oukidja s’illustre face à Dijon

Pour la réception de Dijon, le FC Metz a fait

match nul à domicile avecla titularisation de Farid Bou-laya et Alexandre Oukidjaqui a réalisé un très grandmatch. Auteur de deuxcleans sheet lors des deux

dernières journées, l’inter-national a sorti le grand jeuaujourd’hui une nouvellefois en repoussant plusieurstentatives et en réalisant debeaux arrêts. Oukidja amême repoussé un penal-ty durant ce match lorsqu’il

a remporté son duel faceau joueur marocain MounirChouiar en première période.Score final 1-1 entre Metzet Dijon et une belle sériepour les grenats qui sontdésormais à 7 matchs sansdéfaites.

Retour réussi de Ferhat

Pour son retour en compétition après trois se-

maines d’absence pourcause de blessure, l’inter-national algérien ZinedineFerhat a offert une joli pas-se décisive sur le seul butde son équipe qui a chutélourdement à domicile

face à Angers sur le sco-re de 5-1. L’ancien del’USM Alger titularisé, toutcomme Karim Aribi, étaitproche d’égaliser pour sonéquipe en première pério-de mais sa frappe a heur-té le poteau. Ferhat qui aété l’une des rares satisfac-

tions de son équipe durantce match a donné unenouvelle passe décisive enchampionnat après avoirservi sur un plateau d’unjoli centre, son attaquantKoné qui a réduit la mar-que 4-1 dans les derniersinstants du match.

Turquie : Feghouli passeurdécisif face à Sivasspor

semaines d’absence, Fe-ghouli a offert une bellepasse en retrait dans la sur-face pour le milieu maro-cain qui a ouvert le score àla 19’. En deuxième pério-de Belhanda est passeur

sur un but d’Arda Turan(48') avant que Sivassporne réduise la marque. Vic-toire donc de Glatasarayqui reste au contact du duoen tête du championnat,Alanyaspor et Fenerbahce.

Bensebaini convoité par Paris SGpiste mène à un ancienjoueur de Ligue 1, à savoirRamy Bensebaini. Excellentdepuis son départ de Ren-nes pour le Borussia Mön-chengladbach, l’internatio-nal algérien figure sur les ta-blettes de plusieurs clubseuropéens. A en croire lemédia espagnol, l’Atléticode Madrid et la JuventusTurin ont également cochéle nom de l’ancien défen-seur de Rennes, capabled’évoluer en défense cen-trale mais qui s’est spéciali-sé au poste de latéral gau-che depuis de longs mois.De plus en plus à son aiseen Bundesliga, Ramy Ben-sebaini ne sera toutefois pasbradé par le Borussia Mön-chengladbach au mercatohivernal. Et pour cause, lemédia affirme que le cluballemand souhaite au mi-nimum récupérer 25 MEen cas de départ de l’an-cien Rennais.

CAN-2021

Trois défections chez le ZimbabweCity, Etats-Unis) et du mi-l i eu de te r ra in NcubeButho lezwe (AmaZu lu ,Afrique du Sud). Selon lamême source, les deuxpremiers nommés n’ontpas pu se déplacer en rai-son des restrictions de voya-ge imposées par la pandémiede coronavirus, alors que

Ncube Butholezwe a déclaréforfait pour blessure. En présence désormais de21 éléments sur les 24 con-voqués initialement par le sé-lectionneur croate ZdravkoLogarusic, les «Warriors» ontrejoint leur camp de base àHarare, notamment ceuxévoluant en Europe.

Equipe nationale

Djamel Belmadiregrette l’absence du public

A propos de l’effectif, l’en-traîneur national a prôné lastabilité et établi une liste enfonction des enseignementstirés des deux matches ami-caux joués face au Nigéria etau Mexique. Dans cette liste,on remarque la présence de18 éléments sacrés cham-pions d’Afrique en Egypte en2019. Atal, testé positif aucoronavirus, a déclaré forfaitet a été remplacé parBenayada qui vient de re-joindre les rangs du ClubAfricain. Djamel Belmadis’est dit ravi du retour deBelamri avec l’OlympiqueLyonnais, ce qui expliqued’ailleurs sa convocationpour la double confrontationcontre le Zimbabwe. On notera également le re-tour d’Adam Ounas qui esten train de retrouver ses sen-sations avec Cagliari (Italie).Les nombreux observateursestiment que le sélectionneurnational a respecté le princi-pe de la logique en tenantcompte de certains critèrescomme la complémentarité,la stabilité du groupe et laforme actuelle du joueur.C’est du moins une liste ju-gée «assez cohérente» au vudes éléments à sa disposition.Pour ceux qui s’impatiententde la sélection des joueurslocaux qui n’ont pas été con-voqués pour les deux joutesamicales contre le Nigéria etle Mexique, Belmadi a étéon ne peut plus clair, et a jus-tifié cette situation par lemanque de compétition desjoueurs de notre champion-nat à l’arrêt depuis plus de

six mois en raison e la pan-démie de coronavirus. En outre, la plupart de noséquipes n’avaient pas enco-re entamé de stage de pré-paration. C’est ce qui a pous-sé Belmadi à faire confianceau même groupe qu’il con-naît déjà et que le temps,compte tenu des objectifsassignés, n’est pas propicepour effectuer des essais.L’EN a quand même un titrecontinental qu’elle est con-trainte de confirmer désor-mais à chaque rencontre.C’est d’ailleurs Belmadi lui-même qui avait déclaré vou-loir « dominer l’Afrique ».« En tant que championsd’Afrique, a-t-il confirmé lorsla visite du stade 5-Juillet di-manche, on a l’obligation degagner tous nos matches. On veut progresser et serapprocher de nos objectifs.Quand on joue des matchesinternationaux, on a envie degagner, tout simplement ».Pour cette première manchecontre le Zimbabwe, le sélec-tionneur national veut scel-ler la qualification pour laphase finale de la CAN-2021avant terme mais égalementpoursuivre l’ascension aprèsavoir entamé admirablementla campagne qualificative ennovembre 2019 en s’impo-sant d’abord largement à Bli-da face à la Zambie (5-0),avant d’aller battre le Botswa-na à Gaborone (1-0) avantque la pandémie de corona-virus vienne interrompre l’en-semble des compétitions àtravers le monde, dont lesépreuves relevant de la CAF.

Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020 15S PORTS

M. Zeggai

A moins d’une vingtaine de jours de la re prise du champion-

nat, les équipes de l’éliteabordent actuellement la der-nière phase de leur prépara-tion. Une préparation parti-culière par rapport aux sai-sons précédentes en raisonde la pandémie de corona-virus qui a engendré un ar-rêt forcé du championnatnational depuis le mois demars dernier, ce qui représen-te la plus longue périodesabbatique jamais enregis-trée chez les clubs profes-s ionnels a lgér iens . Lesclubs de la Ligue 1 s’effor-cent à respecter leurs feuillesde route en attendant l’évo-lution de la situation sanitai-re due au coronavirus. En vue de ce nouvel exer-cice, la JS Kabylie aura étéla première formation à avoirrepris les entraînements. Maisceci ne nous empêche pas deremarquer que cette phasede préparation a été totale-ment perturbée par le coro-navirus qui a chamboulé tousles plans. A cet effet, le tour-noi du regretté Smaïl Khaba-tou a été une belle aubainepour le MCA, le NAHD, laJSK et le PAC qui ont plei-nement profité de ce mini-championnat pour jauger laforme de leurs joueurs aprèsplus de sept mois d’inactivi-té et tirer le maximum d’en-seignements. Par contre, lesautres équipes se sont con-tentées de joutes amicales.Dans ce même contexte, ilfaut dire que le MCA a bienréussi son programme depréparation en effectuantquatre stages à Aïn Bénian,Mostaganem et deux autresà Alger. « Notre principalesatisfaction a été le fait den’enregistrer aucune blessu-re parmi l’effectif. Même dupoint de vue préparation,nous sommes globalementsatisfaits, surtout après lesbonnes dispositions consta-tées lors du tournoi Khaba-tou », affirmera un membredu staff technique du Mou-loudia. Ce même technicien

Adjal Lahouari

Il y a une quinzaine dejours, nous avions aussi

signalé que les supporterskabyles n’étaient pas satis-faits du recrutement. Lesrésultats des matches ami-caux, et en dépit de quel-ques petites satisfactions,sont en train de donner rai-son à ces fans, il est vrai trèsexigeants. Il se confirmedonc que la JSK n’est pasencore prête, du moins pascomme le souhaitent sesdirigeants. Paradoxale-ment et contre vents etmarées, ces derniers affir-ment que leur équipe estapte à jouer les premiersrôles. Certes, jusqu’à pré-sent, ce sont des matchesamicaux, mais force est dedire que la JSK n’est guèrerassurante, surtout après letournoi en hommage audéfunt Ismaïl Khabatou surlequel, justement, le coachZelfani misait beaucoup.Sa déception n’a eu d’éga-le que son attente. « C’estune défaite impardonna-ble. On a bien préparé lesjoueurs mentalement dèsla reprise des entraîne-ments à Tizi-Ouzou. Pourmoi, on a perdu troispoints », a-t-il dit. Il a en-suite analysé le comporte-ment de ses poulains, évo-quant des circonstancesatténuantes pour certainsd’entre eux. Or, les journa-

Adjal L.

A deux reprises, la JSK vient de s’incliner face

au PAC, ce qui suscité deséloges des observateurs etdes techniciens. Cellesadressées par l’entraîneurdu MCA aux Académicienssont amplement justifiées.Neghiz avait mis l’accent surle jeu collectif de l’équipe duPAC, « qui pose beaucoupde problèmes à ses adver-saires, car ses joueurs seconnaissent depuis trèslongtemps, puisqu’ils ont euune formation académi-que ». Après les départs dugardien Moussaoui et dudéfenseur central Bouchina,respectivement vers le CRBet l’USMA, des appréhen-sions sont apparues dansl’entourage de l’équipe.C’est mal connaître ce clubpas comme les autres, puis-que sa réputation a dépas-sé nos frontières, de grandsmédias étrangers s’étantpenchés sur le cas d’un clubcréé il y a peu d’années et

Les représentants algé-riens dans les compéti-

tions africaines interclubs defootball sont désormais fixéssur leurs adversaires, à l’is-sue du tirage au sort effec-tué hier par visioconférence.En Ligue des champions, leCR Belouizdad, championd’Algérie 2019-2020, enta-mera la compétition dès letour préliminaire en affron-tant Al-Nasr (Libye). En casde qualification, le Chabab

JS Kabylie

Loin des espéranceslistes présents ont signaléque certains joueurs n’ontconvaincu personne. Ce premier constat estpour le moins inquiétant, sil’on précise que le secteurdéfensif était le maillon fortde la JSK lors du précédentexercice. Le technicien tu-nisien, conscient de cettesituation, a promis « desréglages grâce aux pro-chains matches amicauxpour que l’équipe soit prê-te physiquement et tacti-quement ». Le hic, c’estque l’attaque non plus nedonne pas satisfaction, unproblème récurrent un peupartout. Pour se défendre,Zelfani a indiqué que « lesbons attaquants sont liésavec leurs clubs. Et pour re-cruter, il faut acheter leur li-bération et dépenser beau-coup d’argent ». Dans cevolet, la démarche des di-rigeants de la JSK a étéclaire dès le début : pas dejoueurs à gros salaires, etle coach tunisien était par-faitement au courant. Après le revers face auNAHD, les dirigeants mi-saient sur le match declassement face au PACpour limiter la casse etfaire taire quelque peules critiques. Hélas, et toutcomme lors du précédentmatch amical face à cettemême équipe du Paradou,les coéquipiers de Benbotse sont inclinés.

Or, même s’il s’agit derencontres sans enjeu chif-fré, ces défaites ne sont pasacceptées par les suppor-ters comme cela a été cons-taté sur les réseaux so-ciaux. Face donc au PAC,les partenaires de Benchaï-ra ont, de nouveau, affichéleurs limites. Au-delà desrésultats, c’est le contenuqui est préoccupant. Pour-tant, Zelfani a tenté de mi-nimiser ces ratages. « Ladéfaite face au NAHDnous a perturbés. Je suissatisfait du rendement dequelques joueurs. On a des joueurs commeToubal et Boulahia quivont apporter un plus. Jesuis persuadé que ça irabeaucoup mieux avec laprésence de ces deux atta-quants » a-t-il indiqué.Dans quelques jours, lescoéquipiers de Tizi Boualise mesureront en amical àun adversaire peut-êtreplus difficile, puisqu’ils’agit de l’ES Sétif. Par la suite, il ne resteraque deux semaines à Zel-fani pour apporter les ré-glages nécessaires. Pourclore ce commentaire, unequestion : les dirigeantsont-ils fait preuve de suffi-sance en déclarant que leuréquipe allait remporter aumoins un titre cette sai-son ? A moins d’un redres-sement, la saison s’annon-ce compliquée pour la JSK.

Paradou AC

Concrétiser enfin le potentieldonc sans expérience nipalmarès. Cependant, de-puis quelques saisons, ces« vides » commencent à secombler, puisque les Pacis-tes ont effectué un bon par-cours en coupe de la CAF,ayant atteint la secondephase. Il y a désormais un« label PAC » dont sesinitiateurs sont fiers. Dansce tournoi Smail Khabatou,on a donc revu cette forma-tion au jeu collectif ration-nel qui fait la joie des puris-tes. Mais le nouvel entraî-neur Hakim Malek est cons-cient des manques de sonéquipe, c’est-à-dire l’effica-cité en attaque pour cou-ronner les mouvements audépart prometteurs. C’estprécisément l’un des as-pects qui a coûté sa place àl’entraîneur portugais Fran-sisco Chalo la saison écou-lée. Le responsable techni-que actuel est certes satis-fait mais il est conscient decette lacune. « On a mon-tré quelque chose de cohé-rent. On a créé des situa-

tions même si elles n’ont pasété finies. C’est de bonaugure. Il reste du travaildevant nous, surtout lemental car, quand tu jouescontre le MCA ou le JSK, tun’as pas le droit de resterspectateur. Nous sommessur le bon chemin ». Effec-tivement, un match de clas-sement d’un tournoi, pardéfinition, n’est pas impor-tant, sauf ceux qui sont at-teints par le virus de la« championnite. » Or, cet-te « petite » finale a confir-mé les dispositions actuel-les des équipes participan-tes. Le meilleur éloge pourles Académiciens est venude la bouche du coach dela JSK: «On a joué contreune équipe bien organiséequi pratique du beau foot-ball et dont les joueurs sontforts techniquement». Il res-te aux coéquipiers de Ben-bouali à justifier ces compli-ments. Ils ont les capacitéspour cela. Il est temps quele Paradou traduise son po-tentiel par des résultats.

Compétitions africaines

Les représentants algériensfixés sur leurs adversaires

sera opposé au vainqueurde la double confrontationentre l’Armée patriotiquerwandaise et Gor Mahia(Kenya). De son côté, le MCAlger, deuxième représen-tant algérien dans cette com-pétition, affrontera les Béni-nois des Buffles du Borgou. En cas de qualification, leMouloudia défiera le vain-queur de Mlandege FC(Zanzibar) - CS Sfaxien (Tu-nisie). La CAF a exempté

dix clubs du tour préliminai-re. En Coupe de la Confé-dération, l’ES Sétif et la JSKabylie ont été exemptéesdu tour préliminaire. Au pre-mier tour, l’Entente affron-tera le vainqueur de la dou-ble confrontation entre CIKamsar (Guinée) et Renais-sance FC (Tchad), alors quela JSK sera opposée au vain-queur de Yeelen Olympique(Mali) - US Gendarmerienationale (Niger).

Ligue 1 - Préparation

Des démarches différentes

s’est dit satisfait de cette pé-riode préparatoire, basée surle respect des étapes, surtoutque le contexte était assezparticulier avec la conjonc-ture actuelle. Le MCA ten-tera de mettre les bou-chées doubles pour confir-mer son statut de favori autitre de champion d’Algé-rie et qui ambitionne defaire un parcours honora-ble sur le plan internatio-nal puisqu’il est le deuxièmereprésentant algérien en C1,après le CR Belouizdad. Pour sa part, le NAHD amontré de bonnes disposi-tions sous la direction de sonnouvel entraîneur, NadirLeknaoui, qui a qualifié letournoi Khabatou de «béné-fique» pour l’ensemble desclubs participants. «Le tour-noi a été une sorte de barè-me qui nous a permis d’éva-luer notre taux d’avance-ment, après le travail effec-tué jusque-là. Chose dontj’avais personnellementgrand besoin, car l’effectif duNasria a été renouvelé à plusde 95% cet été», a-t-il indi-qué. « Mon seul regret a étél’absence de sept joueurs,pour cause de blessure,d’autant qu’ils évoluaientpresque tous au milieu duterrain. Mais, ceci ne nousempêche pas de continuer àtravailler», a-t-il ajouté. Côté déception, on peutciter la JS Kabylie qui a don-né quelques appréhensions àses fans après les deux dé-faites lors du tournoi Khaba-tou face au NAHD (1-2) et lePAC (0-1). L’entraîneur des«Canaris» Zelfani n’a pasmanqué de minimiser l’im-pact des deux défaites ensoulignant que « ce n’est pasfacile de disputer deuxmatchs en deux jours. Ladéfaite concédée devant leNAHD a influé négativementsur le rendement desjoueurs », a-t-il dit en souli-gnant que son équipe a dis-puté pas moins de huitmatchs amicaux. « Noussommes en progression. Faceau PAC, on a livré un matchde haut niveau devant uneéquipe du Paradou AC qui

pratique un football moder-ne». Concernant la prépara-tion, le technicien tunisien afait savoir que la JSK joueraun autre match amical face àl’ES Sétif à Tizi-Ouzou touten reconnaissant, au passa-ge, l’existence de « quelqueslacunes », notamment le ren-dement de certains joueurs.Zelfani est toujours à la re-cherche de la paire centralepour donner une meilleuredéfensive à son team. C’estinévitable pour un meilleuréquilibre d’autant plus qu’ily a également un déficit enattaque en attendant le retourde Boulahia et Toubal. Pourle Paradou AC, la philoso-phie du club est bien claireoù l’on continue à puiserdans le vivier de l’Académiedu club pour une promotionen équipe en fanion, dirigéecette saison par le Franco-Algérien Hakim Malek quia succédé au Por tugaisFrancisco Chalo. Le res-ponsable t echn ique duPAC s’est réjoui de la pres-tation de ses joueurs lorsdu tournoi. « Nous allonscontinuer à nous appuyersur les individualités juvéni-les de l’équipe. J’ai donnél’occasion à des joueurs del’équipe réserve pour qu’ilss’habituent au rythme infer-nal de la compétition », aprécisé Hakim Malek. En revanche, le MCO s’estcontenté d’un seul stage, ce-lui de Tlemcen, en attendantun deuxième regroupementà Oran. Là, on peut direque la préparation risqued’être insuffisante et pour-rait entraîner d’éventuellesblessures aux joueurs comp-te tenu de la charge de tra-vail effectué jusque-là parrapport aux formations. L’USMA, le CRB, le CSC,l’USB et l’ASAM, même s’ilsont enregistré de nombreuxjoueurs contaminés, poursui-vent leur préparation. C’est lecas de la JS Saoura, le CAB-BA, l’ESS, l’USMBA, l’USB,le NC Magra et les trois pro-mus, le RCR, la JSMS et leWAT, ainsi que l’ASO Chlef,la seule équipe sans entraî-neur jusqu’à présent.

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Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 202016 S PORTS

En marge du nul entre Liverpool et Manches- ter City (1-1) diman-

che en Premier League, lesentraîneurs Jürgen Klopp etPep Guardiola ont réalisé uncoup de gueule communpour déplorer le calendrierin fe rna l imposé auxjoueurs. Jürgen Klopp etPep Guardiola se sont ac-cordés sur le calendrier. En raison de la crise sani-taire liée au Covid-19, lemonde du football a été to-talement chamboulé. Avec lafin de la saison 2019-2020décalée en août, les instan-ces ont décidé d’imposer unrythme fou aux joueurs pourrattraper le temps perdu surcet exercice. Et forcément, cechoix a un réel impact, no-tamment dans les grandsclubs européens, avec denombreux joueurs absentspour des blessures. Klopp etGuardiola très remontés !Depuis le début de la saison,l’entraîneur du Paris Saint-Germain Thomas Tuchel adéjà déploré, à plusieurs re-prises, le calendrier infernal

Très gros coup dur pourle FC Barcelone et sa

jeune pépite Ansu Fati. Auteur d’un fantastiquedébut de saison avec lesBlaugranas à seulement 18ans, le gamin de la Masia aété stoppé net samedi après-midi au Camp Nou contrele Bétis. Une grave blessu-

A sa sortie du terrain, Benzema affichait une

mine qui en disait long sursa frustration de laisser sescoéquipiers en pleine dé-route face à des adversai-res valenciens en peineréussite, et bénéficiaires desbourdes répétées des défen-seurs du Real, avec leur ca-pitaine Ramos en tête. En effet, la grosse défaiteconcédée par le Real Ma-drid, dimanche, à Valence,s’est accompagnée d’unesortie sur blessure de Ka-rim Benzema, touché à lacuisse. Le déplacement

Le nouveau but marqué contre-son-camp mar-

qué par Raphaël Varane luia valu une pluie de moque-ries sur les réseaux sociaux.Le Real Madrid a vécu

Le club espagnol du Celta Vigo a annoncé hier le li-

mogeage de son entraîneurOscar Garcia, après les mau-vais résultats des Galiciens,17e au classement du cham-pionnat d’Espagne à unpoint de la zone de reléga-tion. «Oscar Garcia Junyentet son équipe technique n’of-ficieront plus sur le banc duCelta Vigo», a indiqué le clubdans un communiqué. Le

Calendrier Premier League

Le coup de gueulede Klopp et Guardiola

imposé à ses joueurs. Et letechnicien allemand a étésoutenu par le coach de Li-verpool Jürgen Klopp, qui atenu un discours similaire àcelui de son compatriote enmarge du nul face à Man-chester City (1-1) dimancheen Premier League. «Uneéquipe qui joue mercredi soirne devrait pas jouer sonmatch suivant le samedi midi.Ce n’est pas possible, Totten-ham a joué jeudi soir à Lu-dogorets et a joué dimancheà midi. Jouez samedi ou di-manche d’accord, mais pas àmidi ! Vous tuez les joueurs !Vous vous réveillez et vousjouez. Une vraie phase de ré-cupération est indispensable»,a pesté Klopp, dont l’avis aété partagé par Pep Guar-diola. «Mon affaire est de pro-téger les joueurs, ils sont épui-sés. LeBron James a rempor-té le titre NBA et maintenantil est en vacances pendantun mois ou deux. Nos garsont huit jours. On a des matchs et encoredes matchs parce que la té-lévision a décidé ainsi», a fus-

tigé le manager des Citizensdevant la presse. Le problè-me des 5 changements enAngleterre Pour ne rien ar-ranger, les équipes anglaisesse retrouvent dans une situa-tion encore plus difficile avec3 changements autorisés parrencontre en championnat.En effet, malgré l’autorisationexceptionnelle de l’UEFAd’effectuer 5 changementspar match, la Premier Lea-gue n’a pas adopté cette rè-gle à la suite d’un vote desclubs. Une décision déploréepar Guardiola. «On a parlédes 5 remplacements avecKlopp. Trent Alexander-Ar-nold est un international an-glais et il est maintenant bles-sé. Ici, nous pensons quenous sommes plus spéciaux.C’est une catastrophe. La cri-se sanitaire est toujours là»,a-t-il rappelé. Pour rappel, cechoix a été pris à la suite d’unvote des clubs et les «petits»avaient réussi à s’allier pouréviter d’avantager les «gros»de Premier League. En atten-dant, les joueurs commen-cent à tirer la langue…

La Fédération sud-africai- ne de football (SAFA) a

confirmé hier la candidaturede Patrice Motsepe, proprié-taire de Mamelodi Sundowns(Division Une) au poste deprésident de la Confédéra-tion africaine (CAF), dont lesélections se dérouleront le 12mars 2021 à Rabat.L’homme d’affaires et milliar-daire (plus grosse fortuned’Afrique du Sud en 2012)a, par ailleurs, les soutiens duNigeria, de la Sierra Leoneet du Botswana dans la cour-se à la présidence de la CAF,précise la même source. La candidature de Motse-

CAF-Elections

Le Sud-Africain Motsepe et l’IvoirienAnouma candidats à la présidence

pe (58 ans) intervient quel-ques jours après celle de l’an-cien président de la Fédéra-tion ivoirienne (FIF), JacquesAnouma. ÿþ»La FIF a déci-dé d’accorder son parraina-ge à M. Jacques Anoumapour l’élection à la présiden-ce de la CAF. A noter que la candidaturede Jacques Anouma en2013, parrainée par la FIF,n’avait pas été retenue. Elle s’était heurtée aux nou-velles dispositions de la CAFvotées en septembre 2012aux Seychelles et affirmantque «tout candidat aux élec-tions à la présidence de la

CAF, outre les compétencesnécessaires, devra être ouavoir été membre du comitéexécutif de la CAF». Le dé-pôt des dossiers de candida-ture, ouvert depuis le 11septembre, prendra f injeudi. L’instance dirigean-te du football africain dé-voilera officiellement lesnoms des candidats le 11janvier prochain. L’actuel patron de la CAF,Ahmad Ahmad, a aussi dé-cidé de briguer un secondmandat. Le dépôt des dos-siers de candidature, ouvertdepuis le 11 septembre der-nier, prendra fin jeudi.

L’entraïneur du Celta Vigo limogéCelta Vigo n’a pas encore in-diqué le nom de son succes-seur. L’ancien entraîneur deSaint-Etienne (juin-novem-bre 2017) avait repris le Cel-ta dans la zone rouge en no-vembre 2019, un jour aprèsle limogeage de Fran Escri-ba. Oscar Garcia était parve-nu à maintenir le Celta dansl’élite à l’issue de sa premiè-re année sur le banc, mais lemauvais début de saison de

son équipe a joué en sa dé-faveur. Le club n’a gagnéqu’un seul de ses neufs pre-miers matches de Liga. Avec7 points pris sur 21 possibles,les Galiciens sont en mauvai-se posture, à une longueur dela zone de relégation. Le Cel-ta a remercié Oscar Garciapour son travail et lui a sou-haité «le meilleur pour le fu-tur, tant sur le plan profes-sionnel que personnel».

La presse espagnole fustige le Real

La plus grosse défaite de puis que Zinedine Zida-

ne est l’entraîneur du club.Voilà ce qu’il s’est passé di-manche soir à Valence pourle Real Madrid et cette cla-que reçue à Mestalla (1-4). Comme l’écrit lequotidien Marca ce matin,qui n’est pas tendre avec lesMerengues comme toute lapresse espagnole, les cham-

pions d’Espagne ont pris «lapeine maximale» hier. Qua-tre buts encaissés, une pres-tation indigne de leur statut,un Varane catastrophiquequi marque contre son campet la VAR qui se retournecontre le Real avec trois pe-nalties concédés et transfor-més par Soler. As voit danscette prestation de «la pei-ne et des penalties.» La

presse catalane se régaleaussi de ce coup d’arrêt. «Ungros coup sur la tête pour leReal», écrit Sport. «Madrida bu la tasse à Valence»,s’exclame Mundo Deporti-vo. Seul Superdeporte, lequotidien de la région deValence, salue l’exploit dessiens avec 4 «oui», commeles 4 buts inscrits par les Va-lencians hier.

Dybala, quel est le problème ?

Y a-t-il un problème à laJuventus avec Paulo

Dybala ? Le quotidien pro-tur inois , Tuttosport, sepose la question lundi ma-tin et évoque «le cas» del’attaquant argentin sur sapremière page. Coupable hier à la 95 mi-

nute d’une erreur qui a per-mis à la Lazio de revenir à1-1, la Joya semble nepas retrouver le rende-ment qui était le sien l’anpassé depuis l ’ar r ivéed’Andrea Pirlo. En méforme physique, ilest pour le moment canton-

né à un rôle de remplaçantqui ne semble pas du toutlui convenir. Est-ce donc simplementphysique ou le moral estaussi en berne ? En tout cas,ce cas de l’Argentin va faireparler durant la trêve inter-nationale à Turin.

Coup dur pour Fati et le Barçare au ménisque qui va de-voir nécessiter une opéra-tion comme le rapporte lamajorité des médias espa-gnols hier. Restait à connaître la du-rée de son indisponibilité.Lundi matin, Mundo Depor-tivo dévoile quelques pistespour cela. Selon le type

d’opération que va subirFati, son arrêt pourrait os-ciller entre 6 semaines et 5mois ! Un gros coup dur. Pour As, les dés sontmême jetés et l’internatio-nal espagnol ne verra pasles terrains durant 4mois. Le Barça se retrouveorphelin de sa pépite.

Longue absence pour Benzema ?du Real Madrid àValence a donc tourné aucauchemar pour les Meren-gue. La faute à la faillite dela défense madrilène. Larencontre avait pourtantidéalement démarré pourles champions d’Espagnegrâce à Karim Benzema. Le Français, d’une magni-fique frappe à la limite dela surface, avait en effetouvert le score au cœur dela première période. La sui-te allait être plus compli-quée pour l’ancien Lyon-nais. Et l’attaquant madri-lène en a été quitte pour

boire le calice jusqu’à la lieen devant sortir à l’entamedu dernier quart d’heure,victime d’une douleur à lacuisse gauche. Remplacé par MarianoDiaz, le Lyonnais de nais-sance souffrirait des adduc-teurs selon la presse espa-gnole. I l devait passerdes examens dans le cou-rant de la journée de di-manche pour déterminerla gravité de cette blessu-re, mais certains craignentdéjà que le buteur madrilè-ne ne soit absent durantplusieurs semaines.

Les supporters en colère contre Varane

une soirée très compliquéeà Valence, dimanche. Alorsqu’ils restaient sur deux suc-cès encourageants faceà Huesca (4-1), en Liga,puis contre l’Inter Milan (3-

2), en Ligue des champions,les Merengue ont sombrésur la pelouse du Mestalla.Et ce, malgré l’ouverture duscore de Karim Benzema.Et si les champions d’Espa-gne se sont ainsi écroulés,c’est en grande partie enraison de la faillite de leurdéfense, chacun au sein duquatuor aligné par Zinedi-ne Zidane y allant de sonerreur coupable. Lucas Vazquez, alignédans le couloir droit, SergioRamos e t Marce lo ontainsi chacun son tour pro-voqué un penalty, pour leplus grand bonheur de Car-los Soler. Mais RaphaelVarane n’a pas été en res-te. Le Français y est, lui, alléde son but contre-son-camp.Alors qu’il tentait de repous-ser un centre valencian, l’an-cien Lensois a raté son dé-gagement, le ballon termi-nant en cloche dans le butde Thibaut Courtois malgréles tentatives désespérées duFrançais et du Belge de lerepousser sur la ligne. Unegrossière erreur qui ternit unpeu plus le bilan des der-niers moins du Français, luiqui en est à son quatrièmecsc en à peine trois mois. Dequoi provoquer la colèredes supporters madrilènessur les réseaux sociaux, pastendres avec le championdu monde tricolore.

17Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020EVOCATION

Par El Hassar Bénali

Son combat pour la liberté et l’indépendan

ce allait donner aux Algériens l’image d’un

ecclésiarque autre que celle que leurs pa-rents avaient connu, au XIXe, des religieux ani-

més d’un zèle apostolique qui ont symbolisé, au

nom de la foi chrétienne, leurs croisades en Al-gérie et en Afrique. Parmi ces husssards des hom-

mes de foi les plus zélés, le cardinal Lavigerie

(1825-1892), fondateur des Pères blancs et dela société des missionnaires d’Afrique, archevê-

que d’Alger et de Carthage; Charles de Foucault

(1858-1916), officier de l’armée explorateur,géographe et missionnaire enfin, ermite.

Alfred Bérenguer est né à Amria, ex Lourmel,

appartient à une vieille famille d’origine grena-dine (Espagne) venue s’installer en Algérie au

début du XXème siècle. Son père, ouvrier-mé-

canicien, était venu à la recherche de meilleuresconditions de vie. Très conservateur, ce père

n’avait, en effet, rien à voir avec les colons ins-

tallés, bien avant, avec la colonisation. Il notecependant dans ses recherches avoir trouvé tra-

ce de la présence, au Moyen-âge, de négociants

du nom de sa famille venus d’Espagne dans levieux quartier franc de la Qaïssaria, à Tlemcen.

En choisissant de se fixer un moment à Frenda,

ville qui a vu naître le sociologue et spécialistedu Maghreb Jacques Berque (1910-1995), sa

famille comptant plusieurs enfants vivait à la li-

mite de la survie : « Sa condition était à peuprès égale, sinon légèrement mieux par rapport

à une famille rurale algérienne », confiait-il, en

1972. Son œcuménisme plonge ses racines dansson histoire familiale. C’est son père qui orienta

son choix l’encourageant à y faire des études

paroissiales. « A douze ans, après communionsolennelle et confirmation, j’entre au petit sémi-

naire d’Oran », note-t-il.

POUR UN VIVRE ENSEMBLEEXALTANT L’AMOUR,

LE DIALOGUE

Aller à l’école laïque et républicaine a été pourlui une chance extraordinaire. Les valeurs mo-rales qui fondent son engagement étaient influen-cées par la Révolution française et les idées hu-manistes prônant la libération des peuples d’oùson engagement politique aux côtés des exclus,les laissés-pour-compte en quête de justice etde liberté. Cela a justifié sa pensée aux côtésdes Algériens au-delà aussi de son oppositionmanifeste à l’Eglise, pour des raisons politiques.Ses idées inclinaient, en faveur d’une laïcitéouverte inventant une société conviviale, de laliturgie républicaine garante du pluralisme avecla liberté pour tous et cela, en vue d’un vivreensemble « qui n’est pas hostile par principe àquelque chose, qui n’est pas exclusive, qui esttrès large, tolérante… Chrétiens, musulmans,juifs, enfants de francs-maçons ou d’athées, nousétions tous sur un pied d’égalité, unis dans lacréation », définit-il, dans un entretien avec l’his-torienne Geneviève Dermendjian intitulé « Unhomme de liberté ». Son projet d’entente fut sa-bré par les positions radicales des colons enclinsà défendre leurs intérêts. Après s’être évertué àconvaincre les colons indifférents, le prêtre ser-monnaire sera peu à peu gagné à la bonne cau-se prenant place à part dans la sphère radicaledes années « 50 » s’engageant dans une criti-que originale –non marxiste- de la société colo-niale suscitant de nombreux débats ce qui luivaudront et par ses pairs, l’étiquette de « prêtrecommuniste », d’où aussi sa grande notoriété,à l’époque.

Ce curé laïc et républicain était très proche dumilieu des fellahs, les travailleurs de la terre avecqui il partageait le trait direct du caractère avecun sens naturel de l’amitié. Son œcuménistepolitique puise ses racines dans ses racines es-pagnoles. Il traduisait des sentiments profondsen faveur de l’union et de la solidarité entre leshommes loin de toutes barrières sociale, cultu-relle, religieuse imposées par la foi de l’autre.Nommé curé à Montagnac- Remchi, il accom-plissait sa tâche avec beaucoup d’humilité etsurtout, d’amour affichant modestement, uneimage généreuse entièrement vouée à l’homme,sa fidélité, sa solidarité. Sa morale chrétiennesociale avait pour ligne d’horizon un vivre en-semble à la faveur d’une pensée religieuse re-nouvelée bousculant le conservatisme des Egli-

L’abbé Alfred Bérenguer (1915-1996) : son combatpour une Algérie libre

Il y a vingt-quatre ans, et le onze novembre disparaissait dans la plus grande discrétionl’abbé révolutionnaire Alfred Bérenguer (1915-1996) laissant le souvenir d’un homme de foiet de conviction, juste et courageux qui, dès 1955, s’exprimant dans un article publié par la

revue ‘Simoun’ paraissant à Oran, prit fait et cause pour l’indépendance de l’Algérie.

ses. Sa pensée était celle d’un homme de la bi-ble, le plus anticonformiste de son temps.

C’est en catholique honteux qu’il rejette, aus-si, les positions le dissuadant à partir et cela, preu-ve de l’hostilité affichée à son égard. D’une atti-tude critique, il ne désavouait pas d’une ligne cequ’il a lu et ce qu’il continuait à faire. Il savaitaussi que la Révolution en Algérie était habitée,de par et d’autres, par des questions religieuses.Son messianisme se nourrissait des lecturesd’auteurs chrétiens comme Saint Paul, SaintAugustin ou Luther, voire leurs inquiétudes con-tre la tentation du mal. Dans sa foi chrétienne, ilréagissait sévèrement contre les pratiques archaï-ques entrées dans les mœurs et qui consistaientà mélanger foi et argent, lors des baptêmes etdes cérémonies œcuméniques. Il a ainsi, osé tour-ner le dos aux clercs corrompus ravitaillés parles colons témoignant par là, de son engagementplongeant ses racines dans l’esprit du Christ. Lesingrédients révolutionnaires étaient déjà réunisdans sa pensée animée par l’idéal immense deliberté, de générosité envers les pauvres et lesvulnérables. Il fit le choix religieux d’être utileaux côtés des gens qui souffraient.

D’attitude distanciée et sans complaisanceà l’égard des colons qui menaient une politi-que de vexations et d’humiliations, mainte-nant la frontière avec ce qu’ils désignaientsous le nom d’indigènes, le pays étant deve-nu pour eux une prise de guerre, il incarnait,contrairement, une humanité au-delà de tou-te clôture religieuse, voilà ce qui est en soison message, son sacerdoce.

UN ESPRIT LIBREET TRÈS CRITIQUE

D’esprit libre, très critique, avec la distinctionde son talent hardi, l’abbé Alfred Bérenguer étaitfortement attaché à l’idée d’une religion qui vitson temps, loin des contraintes de conscienceimposées par les dignitaires œcuméniques. Dansun monde catholique en crise de modernité, ilétait pour une Eglise libérée de ses hérésies. Dic-tée par un choix clair, celui du courage de direou la lâcheté, son attitude était, avant tout, unacte de foi. Par sa prise de parole, il voulait em-pêcher une guerre meurtrière et dont il n’arrivaitpas à convaincre les colons, des conséquences.Se positionnant par rapport à l’avenir, il seraparmi les rares hommes de religion à se déter-miner, prenant voix pour la liberté des peupleset, en tant que bon croyant dans sa foi, il étaitparfait serviteur du Vivre ensemble. Il était, di-sait-il, ‘contre le religieux colonisateur à visagemasqué ». En théologie, ce curé connu pour sabonhomie et sa sincérité poignante fut influencépar le courant « Jeunesse de l’Eglise » et parles jésuites comme Teilhard de Chardin (1881-1955), philosophe et scientifique de renom, citéen référence dans de nombreux domaines de lapaléontologie et dont il aimait les citations :« Nous ne sommes pas des êtres humains vi-vant une expérience spirituelle, nous sommes desêtres spirituels vivant une expérience humaine »et qui était, disait il, « persécuté par la hiérar-chie catholique ».

Passionné de lectures, il était un homme cu-rieux de tout. Férus d’histoire, il était admiratifenvers le Père Africain, l’enfant de Tagaste (SoukAhras), Saint Augustin (354-430), l’évèqued’Hippone. De par sa position gagnée à l’indé-pendance de l’Algérie, il prônait une algériani-sation de l’Eglise. La guerre qui ne fit point bou-ger cette dernière et d’autres raisons du point devue des valeurs fondamentales ont fait qu’il con-frontait tant de problèmes, d’où sa marginalisa-tion puis, son départ définitif, en 1958. C’est là,le début de ses longues pérégrinations au Vati-can, à Santiago, à la Havane où il séjourna avecun passeport cubain... C’est à Rôme qu’il fit con-naissance de l’évêque de Santiago qui lui pro-posa de s’installer au Chili exerçant, un courttemps, en qualité de professeur. Le fauve poli-tico-médiatique ardent défenseur des libertésqu’il était devenu servant la cause de son paysnatal fut placé, de par son alliance avec FidelCastro dont il était devenu le conseiller pour sesrelations avec le Vatican, au centre du jeu politi-que porté, en Amérique latine, en faveur des in-

dépendances en Algérie et en Afrique notam-ment. Il utilisera ses dons de communication pourobtenir des interviews et envoyer des messages.

UN PRÊTRE RÉFRACTAIREÀ L’IMAGE DES HOMMES

D’ÉGLISE JEAN SCOTTO, KATAN,MONSEIGNEUR DUVAL …

Dans le sillage de son combat quelques prê-tres, natifs d’Algérie pour la plupart, manifestaienteux aussi, des positions franches épousant lacause algérienne, nous citerons par là, parmi leshommes d’église : le père Jean Scotto (1913-1993), un pied-noir pacifiste, curé de Bab el-Oued puis évêque de Constantine ; le père Ka-tan de Souk Ahras, l’abbé Desrousseau d’El Biar,Monseigneur Léon-étienne Duval… parmi aus-si d’autres anticolonialistes français, le coupleJeanson favorisant la parution, en 1955, de l’Al-gérie « Hors la loi » légitimant le FLN, le pro-fesseur de Lettres Mnadouze co-fondateur de« Témoignage chrétien », les avocats GizelleHalimi, Jacques Vergès, le docteur Chaulet etson épouse Claudine… dont l’engagement al-gérien avait gêné le pouvoir colonial, au momentoù les Algériens étaient meurtris par les duresconséquences de la guerre de Libération.

Les idéaux humanitaires de ce petit bonhom-me de curé au béret noir espagnol, enfant dupays et épris d’histoire dont les qualificatifs nemanquaient pas, à droite comme à gauche, tousles deux divisés sur la question algérienne, sonengagement humain paraissait incongru, para-doxal aux yeux des colons dont la position étaitle motif principal de guerre, lui vaudra d’être traitéde « déserteur », d’antichrétien. Avant le sou-lèvement armé, il s’est défendu contre « uneéglise souterraine obéissant aux colons », disait-il, propriétaires des latifundia, obnubilés par leursintérêts. Du côté algérien, il partageait entière-ment la vie de ces hommes répondant au nom« d’indigènes », c’est-à-dire d’hommes déshu-manisés au statut politique de sujets, ressentantla souffrance du monde qui les entoure, une si-tuation qui couvait d’une révolution dans les vil-les et les campagnes, et sur lesquels il posait, con-trairement, un regard plein d’humanité, préoc-cupant sa conscience. Il prit fait et cause pourl’indépendance de l’Algérie après avoir passébeaucoup de temps à réconcilier, les deux gran-des communautés, en présence, avant que lesportes d’une cohabitation ne se soient refermerdéfinitivement. Au-delà de la sourde hostilité del’Eglise, il se positionnait résolument, aussi, con-tre le destin que la France coloniale cherchait àimposer au pays.

Cette image d’homme du peuple très prochedes Algériens avec sa soutane noire portant à lamain le panier figurant la bonté et la simplicité lerendit aux yeux des colons, peu crédible non seu-lement dans sa foi, mais aussi, dans sa citoyen-neté, en tant que Français, soupçonné d’être tran-quillement, dans ses convictions politiques, ducôté des Algériens. En 1951, il fut nommé curéde Montagnac (Remchi) village colonial situé nonloin de Tlemcen. Il eut un fort attachement pourcette ville étant donné ses liens historiques avecGrenade, la vieille capitale nasride dont ses pa-rents y sont originaires. Là, il était plutôt dansson monde, au contact de ses habitants dans lesateliers et les échoppes du franc quartier à la foiscommerçant et consulaire ouvert à tous les pas-sages, la « Qaïssaria », où les trois religions ontlongtemps cohabité dans un certain cosmopoli-tisme, au Moyen-âge, et de son élite cultivée hé-ritière, socialement et culturellement, des vieillestraditions créant des liens et au- delà aussi, unsentiment d’appartenance à la citadinité anda-lou-maghrébine. Dans cette ville d’adoption eten dehors de l’église, il était en lien d’amitié avecdes personnalités en vue dans le milieu de l’his-toire, de la culture et de la politique dont Abdel-kader Mahdad, agrégé de littérature arabe entrédans le Parlement français aux élections législa-tives de juin 1946 sous l’étiquette des « Amisdu manifeste et de la liberté » (A.M.L) dont ilétait membre fondateur aux côtés de FerhatAbbas et du docteur Saâdane, l’écrivain Moha-med Dib, les avocats Omar Boukli Hacène, Dji-lali El Hassar, les professeurs à la médersa Cheikh

Mohamed Zerdoumi et Cheikh Kaddour Naïmiconnus pour leur érudition et leur attitude sym-bolique représentant la société des « Intellectuelsarabes ».

LES INTELLECTUELSCHRÉTIENS ET MUSULMANS

DE SENSIBILITÉS DE GAUCHE

Sur le plan politique, ses meilleures relations secomptaient parmi les intellectuels français chré-tiens et algériens juifs et musulmans engagés, desensibilités notamment de gauche, nombreux àTlemcen, communistes ou nationalistes, « fré-quentables », jugeait-il, car « leur engagementétait porteur d’un idéal en faveur du progrèshumain ». Les instituteurs classés de gaucheproches, des fellahs et de la masse prolétaireétaient nombreux dans les années « 30 » et plustard parmi eux, la militante indépendantisteJacqueline Netter, condamnée à mort le 24 dé-cembre 1957, subissant le même sort que sonmari Abdelkader, puis graciés. Lors de son pro-cès devant le tribunal permanent des forces ar-mées à Alger, elle déclarait se sentir près du peu-ple parce que « je l’ai vu souffrir d’abord, et pourlequel j’ai lutté ensuite », déclarait-elle. Le mi-lieu de la « bien-pensante » à ancrage de gau-che sur le terrain, de l’idéologie du moment, unpeu élitiste, imprégné de la théorie nouvelle lemarxisme à Tlemcen était sous l’influence depersonnalités françaises et algériennes affran-chies, plongées dans la vie du peuple militantcontre les conditions d’exploitation des fellahspar les colons. Y émergeaient des républicains,laïcards invétérés, dont l’artiste-peintre Abdelha-lim Hemch, les hommes de lettres ; les frèresMoughlam, Mered Abdelghani, le martyr de laRévolution professeur d’histoire-géographie aucollège de Slane, Sid Ahmed Inal, Pierre Minneprofesseur de philosophie, anticolonialiste, dontla compagne Jacqueline Netter épousa le mili-tant Djilali Gerroudj auparavant membre du particommuniste, recherché par la police et sauvé parl’Abbé Berenguer, en 1956. Jaqueline Guerroudjhéroïne de la bataille d’Alger et son mari Abdel-kader, appartenaient au réseau de FerdinandIveton, fidèle à la cause de l’Algérie. Sid AhmedInal (1931-1956), de son nom de maquis« Djaafar », militant du parti communiste algé-rien (PCA), professeur d’histoire au collège deSlane de Tlemcen, est une figure de proue dumouvement anticolonialiste du milieu engagé desJeunes universitaires au sein de l’Union des étu-diants ayant rejoint le maquis où il trouva la mortsur le champ de bataille et que les officiers fran-çais ont fit périr après plusieurs supplices qu’onlui infligea jusqu’à sa mise à mort : tortures, lesyeux crevés puis brûlé vif. Sid Ahmed Inal comp-te parmi tant d’autres intellectuels qui ont ac-compli leur devoir jusqu’à se donner en martyrpour la liberté et l’indépendance de son cherpays, l’Algérie. Son ami l’historien MohamedHarbi se souvient encore parmi d’autres des sescompagnons de lutte de l’exemple qu’il était enmatière d’engagement et de patriotisme. Etudianten histoire à la Sorbonne, il rencontre la grandemilitante et poétesse Colette Grégoire dite AnnaGréki, née à la même année, à Batna, et dontelle tomba follement amoureuse. Dans sa cellu-le de Serkadji où elle fut emprisonnée elle écritson recueil « Algérie capitale Alger » dédiant àson adulé plusieurs poèmes. L’abbé Alfred Bérenguer et Abdelkader Guer-roudj se retrouvèrent à l’indépendance tous lesdeux membres à l’Assemblée nationale consti-tuante. Notre Abbé était aussi en lien très pro-che du professeur de musique Roger Béllissant,figure du mouvement du progrès à Tlemcen dontla fille Colette deviendra l’épouse de l’écrivainMohamed Dib. Les jeunes progressistes formésà l’école des Sciences humaines, fréquentantpour la plupart les cercles de progrès ou Nadisdont l’existence a amorcé, à l’aube du XXèmesiècle, un besoin de renouveau, avaient unepensée décoloniale solide, d’où leur consciencepolitique élevée. Leur engagement était enœuvre en faveur de l’émergence d’une sociétécontemporaine, vivant son temps, basée sur lesdroits et la justice.

A suivre

1ère partie

COMMUNICATIONLe Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 202018

ANEP N° 2031007319 Le Quotidien d’Oran 10/11/2020ANEP N° 2031007318 Le Quotidien d’Oran 10/11/2020

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PENSÉEA ma très chèremèreRAHAL Fadila née

GHERNATIépouse du défunt

RAHALAbderrahmane

19 ans déjà. Il est des blessures qui nese cicatrisent jamais, des souvenirs quibrûlent, des douleurs qui s’éternisent,un chagrin qui est omniprésent.A ceux qui l’ont connue, appréciée,aimée pour sa piété, sa discrétion, sagrandeur d’âme, il est demandé unepieuse pensée et des prières pour lerepos de son âme. Merci.A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

Ta fille Lilia et le Docteur Salim

ANNIVERSAIREA toi ma trèschère MamanHadja ZohraC’est aujourd’huique Madame

ZEGGAÏnée KEBIR

MEDJHOUDAZOHRA

soufflera sa 87ème bougie. Unjour de fête et de joies pour sesenfants, ses belles-filles et sespetits-enfants qui lui souhaitentune longue vie et une bonnesanté.Que Dieu nous la garde le pluslongtemps possible.

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SOCIÉTÉ

CONDOLÉANCESMonsieur BELHOUARI

BENOUDAKIKAncien cadre SH

Affecté par le décès survenu le05/11/2020 de

Mr NAZIM ZOUIOUECHEEx-PDG SH

présente à toute sa famille sessincères condoléances.

Que Dieu Le Tout-Puissantaccueille le défunt dans Son

Vaste Paradis.A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.

PENSÉECela fait six ansqu’a étérappelé à Dieunotre très cherpère etgrand-père :TANI Mohammed BenamarNous demandons à tous ceuxqui l’ont connu et apprécié deréciter la « FATIHA » et d’avoirune pieuse pensée.Que le Paradis soit INCHA’ALLAH sa demeureéternelle.

PENSÉEMr

ABDELMOUDJIBKHALED

Triste fut ce jourdu 02 octobre

2020 où il nous aquittés à jamais

notre cher père. Il a laissé ungrand vide que personne ne

comblera. Il a été un père doux ettoujours présent à nos côtés avecses conseils. Un père admirable. Ilest absent mais il restera toujours

dans nos cœurs.Que tous ceux qui l’ont connu aient

une pieuse pensée pour lui.

Karima ABDELMOUDJIB

Un vaccin développé par Pfizer (Etats-Unis) et BioNTech (Allemagne) est"efficace" à 90% pour prévenir les

infections à Covid-19 selon l'essai à gran-de échelle de phase 3 en cours, dernièreétape avant une demande d'homologation,ont annoncé conjointement ces sociétés. Laprotection des patients a été obtenue septjours après la deuxième des deux doses et28 jours après la première, selon les résul-tats préliminaires. "Plus de huit mois aprèsle début de la pire pandémie en plus d'unsiècle, nous pensons que cette étape repré-sente un pas en avant significatif pour lemonde dans notre bataille contre le Covid-19", a déclaré le président-directeur géné-

La situation épidémique en Italie est "largement hors de contrôle" selon les mé-

decins qui demandent au gouvernement dedécréter sans délai un "confinement total"pour endiguer la deuxième vague de Co-vid-19. Alors que le pays enregistre entre30.000 et 40.000 nouveaux cas positifschaque jour, le système sanitaire est sousforte tension, les unités de soins intensifssont menacées de saturation dans plusieursrégions et les hôpitaux doivent déprogram-mer les opérations et examens prévus pourd'autres pathologies. "La situation est largement hors de con-trôle", a déclaré lundi à la télévision publi-que RAI le professeur Massimo Galli, chefdu département des maladies infectieusesde l'hôpital Sacco de Milan (nord), la capi-tale de la Lombardie, la région la plus tou-chée en Italie. "Les autres maladies ne fontpas la grève parce qu'il y a le Covid et ilfaut s'organiser (...) car autrement la pan-démie finira par faire des dégâts qui vont

Covid-19

Pfizer annonce queson candidat vaccinest «efficace à 90%»

ral de Pfizer, Albert Bourla, dans un com-muniqué. "Le premier ensemble de résul-tats de notre essai de vaccin Covid-19 dephase 3 fournit la preuve initiale de la ca-pacité de notre vaccin à prévenir le Covid-19", ajoute-t-il. Sur la base de projections, les entrepri-ses ont déclaré qu'elles prévoyaient de four-nir jusqu'à 50 millions de doses de vac-cins dans le monde en 2020 et jusqu'à1,3 milliard de doses en 2021. Dans unegrande partie du monde, les taux d'infec-tions au Covid-19 atteignent des niveauxrecords, les unités de soins intensifs deshôpitaux se remplissent et le nombre demorts ne cesse d'augmenter.

Face à une situation hors de contrôle

Les médecins italiens veulent

un «confinement total»

au-delà du déjà très triste grand nombrede morts", a-t-il ajouté. L'Italie, premier paysd'Europe touché en février par l'épidémiede Covid-19, a enregistré depuis plus de41.000 morts pour plus de 935.000 cas. Pour tenter de juguler la deuxième va-gue de l'épidémie, le gouvernement adécidé de classer les 20 régions italien-nes en trois catégories, en fonction de lagravité de la situation, allant de la jaune,où un couvre-feu national est en vigueur,à la rouge, où un confinement relative-ment stricte est appliqué. Quatre régions ont été placées en zonerouge par le gouvernement et une cin-quième a décidé toute seule de s'auto-confiner, dimanche soir, tandis que deuxautres sont en zone orange, le restant desrégions étant en zone jaune. Pour la Fé-dération nationale des ordres de méde-cins, ces mesures sont insuffisantes et sonprésident Filippo Anelli a exigé "un con-finement total dans tout le pays".

ANNONCES CLASSÉES

SOCIÉTÉ20Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

Intimité avec des "cibles", identités volées... Une enquête publique tente de faire la lumière sur

les pratiques controversées des "po-liciers espions" ayant infiltré des dé-cennies durant des groupes mili-tants au Royaume-Uni, un des plusgros scandales ayant secoué lapolice. En 2010, Kate Wilson, uneinfirmière de 42 ans, est prévenuepar des amis que son ex-compa-gnon et ami très proche Mark Sto-ne, rencontré en marge d'une mo-bilisation contre un sommet du G8,n'a jamais existé. C'est en fait un po-licier, de son vrai nom Mark Ken-nedy, marié et père de famille, in-filtré de longue date parmi les mili-tants écologistes. "C'est absolumenthorrible", confie-t-elle à l'AFP. Lessouvenirs de votre propre vie sont"complètement détruits". L'agent a été démasqué peu aupa-ravant par Lisa, une des multiplesfemmes avec lesquelles il s'est liédurant son déploiement l'ayantmené aussi en France, en Allema-gne et en Espagne. Après six ansde vie commune, elle était tombéesur son véritable passeport. "C'étaitla personne avec qui je partageaistout", raconte-t-elle sur le site "Poli-ce Spies Out of Lives", une asso-ciation défendant les femmes ayantsubi, comme elle, cette "tromperie(...) soutenue par l'Etat". Surnom-més "spy cops" ("policiers espions"),plusieurs de ces agents ont nouédes relations amoureuses, parfoislongues, avec des "cibles", dans lecadre de missions durant souventplusieurs années. Un nombre d'en-tre eux se sont appropriés les iden-tités d'enfants décédés. Certains ont même eu un enfant.Comme "Bob Robinson" (en faitLambert), dont le fils naît en 1985,un peu plus d'an un après sa ren-contre avec Jacqui, jeune femmecroyant partager avec lui l'amour dela cause animale. Il disparaît deuxans plus tard, se disant traqué parla police. En réalité, l'agent a termi-né sa mission. Jacqui ne découvrele pot aux roses qu'en 2012 dansun journal. Kate Wilson dénoncedes "tactiques de manipulationémotionnelle" délibérées, que lahiérarchie ne pouvait ignorer.

CHERCHER «LA VÉRITÉ»

"Cette enquête recherchera lavérité", a assuré David Barr, avocatappartenant à l'équipe d'enquête,qui a ouvert ses travaux la semainedernière. Selon les médias, aumoins 139 policiers ont infiltré plusde 1.000 groupes à partir de 1968,surtout à gauche mais aussi à l'ex-trême droite, comme des syndicats,des organisations écologistes, desassociations antiracistes, pacifistes

C'était il y a cinquante ans : le14 novembre 1970, l'assem-

blée générale de l'Unesco adop-tait la convention contre le traficillicite des biens culturels, pourtenter d'endiguer une criminalité"appauvrissant le patrimoine cul-turel" des pays concernés. Cecommerce illicite, qui "constitueun vol caractérisé de la mémoiredes peuples", selon la directricegénérale de l'Unesco AudreyAzoulay, représente près de 10milliards de dollars chaque année,estime l'agence des Nations uniespour l'éducation, la science et laculture, basée à Paris. En posant

La découverte, au fond d'unplacard, d'une veste Burberry

qu'elle ne se souvenait même pasd'avoir acheté, a convaincu ChenRui qu'elle avait fait le bon choix:embaucher des experts du ran-gement qui aident les Chinoisaisés à ramener l'ordre dans leurgarde-robe. "Où avez-vous trou-vé ça?" lance Mme Chen, unejeune maman de 32 ans, auxquatre professionnels venus seplonger dans ses armoires débor-dant de vêtements de grandesmarques. On ne répétera jamaisassez à quel point la vie est com-pliquée pour les millions de nou-veaux riches apparus au coursdes dernières décennies dans leplus grand pays communiste dela Terre. Un tiers des dépenses deluxe dans le monde est désormaisle fait de consommateurs chinois,selon un rapport du cabinet Mc-Kinsey en 2019. Même la pandémie de corona-virus n'a pas étanché la soif deces acheteurs aisés. S'ils ne peu-vent plus dévaliser les magasinsà Paris ou Milan, ils se sont mas-sivement rabattus sur les achatsen ligne. Une nouvelle preuve decette frénésie pour des produitsqui permettent d'afficher son sta-tut social pourrait être donnée le11 novembre, jour de la "Fête descélibataires" marquée par d'allé-chants rabais en ligne. Il s'agit ha-bituellement de la plus grandeopération mondiale de commer-ce électronique.

ACHETER SANS LIMITE

Mais l'aisance ne va pas toujourssans soucis. Mme Chen confieque l'état du vaste cagibi danslequel elle entasse ses tailleursChanel, ses sacs Hermès, ses sou-liers Prada et autres incontourna-bles de la mode est source de fré-quentes disputes avec son mari."Je ne me sépare jamais de riendans ma collection, je ne fais que

En Chine, des super-rangeurs à la rescousse

Biens culturels : un trafic de plusieursmilliards de dollars

Royaume-Uni

Les pratiquescontroversées de

«policiers espions»passées au crible

ou féministes. C'est cette année-làqu'avait été créée par Scotland Yardla Special Demonstration Squad,initialement pour surveiller les ma-nifestations contre la guerre du Viet-nam. Elle a été dissoute en 2008,de même que, deux ans plus tard,une autre unité mise en cause, laNational Public Order IntelligenceUnit. "Certains de ces groupesétaient tellement marginaux que cesopérations étaient difficilement jus-tifiables", commente l'avocate LydiaDagostino, qui coordonne la défen-se des "cibles", auprès de l'AFP. Lesrévélations se sont accumulées cesdernières années. Mais ce sont cel-les concernant l'espionnage de lafamille d'une victime d'un crime ra-ciste ayant profondément marquéle Royaume-Uni qui ont causé unecommotion et poussé TheresaMay, alors ministre de l'Intérieur, àétablir une enquête publique en2015. Un ancien infiltré, PeterFrancis, avait témoigné dans lapresse avoir espionné, en vue deles discréditer, les parents de Ste-phen Lawrence, jeune noir tué pardes blancs en 1993 à Londres, alorsqu'ils se battaient pour obtenir jus-tice après une première enquêteentachée, selon un rapport officiel,de "racisme institutionnel".

«DISSIMULATION»

Les premières audiences de l'en-quête publique n'ont commencéque cinq ans plus tard, après desretards dus au caractère sensible dudossier puis à la pandémie, et uncoût atteignant déjà 30 millions delivres sterling. Les conclusions nesont pas attendues avant 2023. Lespersonnes espionnées ont "un vraidésir (...) de connaître la vérité, desavoir ce qui leur est arrivé et pour-quoi, et qui a (...) pris les décisions",explique Lydia Dagostino, "pourque cela ne se reproduise pas"."Certaines sont détruites et ne s'enremettront jamais". La police lon-donienne avait présenté des excu-ses à plusieurs femmes en 2015,les dédommageant financièrement.Elle affirme que les relations sexuel-les avec des "cibles" n'étaient pasautorisées et que ces pratiques re-lèvent du passé, l ' infi ltrationd'agents reposant désormais sur"un code éthique clair et un cadrelégislatif". Une justification insuffi-sante pour Kate, qui déplore uneenquête de façade et une "dissi-mulation". Elle regrette que lesaudiences ne soient pas accessiblesau public ou retransmises sur inter-net, malgré la publication des trans-criptions, et surtout que des dizai-nes de policiers aient obtenu de nepas être identifiés - même par leurnom de couverture.

l'accroître en permanence", re-connaît cette ancienne ensei-gnante en art. "Je ne vois aucu-ne raison de me limiter". Seuleissue possible: faire appel à desspécialistes du rangement pourremettre de l'ordre dans ses che-misiers, ses déshabillés et robesdu soir. Quatre "super-rangeurs"en survêt chic noir commencentpar vider le cagibi et les placards,transformant pour quelques heu-res son bel appartement pékinoisen capharnaüm. Entassés àmême le sol, plus d'un millier devêtements sont à classer, ainsique des dizaines de sacs à main,qui regagneront -- pour quelquetemps -- leur place assignée dansle bon placard. L'équipe est diri-gée par Yu Ziqin, l'une des quel-ques milliers de diplômés d'uneécole appelée Liucundao ("Mé-thode pour ranger ses affaires").La fondatrice de l'école, Bian Li-chun, estime que le secteur durangement compte désormaisplus de 3.000 professionnels.D'après la télévision nationaleCCTV, l'activité pourrait dégagercette année la somme astronomi-que de 100 milliards de yuans(près de 13 milliards d'euros).

2.000 EUROSLA JOURNÉE

Avec l'épidémie, le chiffre d'af-faires a été multiplié par cinq, af-firme Mme Bian: effet de la flam-bée des achats en ligne et du dé-sir des consommateurs de rangerleur lieu de confinement. Seséquipes ne cherchent pas à con-vaincre leurs clients de se sépa-rer de vieux vêtements ni mêmede consommer moins. Leur ob-jectif: "apprendre à mieux conser-ver" ses affaires en installant desmeubles de rangement plus fonc-tionnels, ou en recourant à desimples trucs comme des cintresultra-fins. Mme Chen, qui n'aaucun désir de consommermoins, ne rechigne pas devant lesquelque 2.000 euros que lui fac-turent ses rangeurs pour une jour-née de travail. Certains entasseurscompulsifs doivent faire appel auxgrands ordonnateurs une fois parmois, selon Mme Bian. Mais cesderniers ne tentent pas d'interve-nir sur la psychologie de leursclients. "Nous aménageons l'espa-ce, pas le cerveau des gens", as-sure Mme Bian.

les bases d'un ordre culturel inter-national, la convention a aussi missur les rails une coopération in-ternationale qui, depuis, s'est en-richie via les réseaux d'Interpol, del'Organisation mondiale desdouanes, de la création d'Uni-droit, un instrument juridique éla-boré à la demande de l'Unescoen vue de mettre au point un cor-pus minimum uniforme de règlesde droit privé relatives au com-merce international de l'art, et denombreuses autres institutions etinitiatives. Parmi ces dernières,notamment, un Observatoire in-ternational du trafic illicite des

biens culturels a été lancé parl'ICOM (conseil international desmusées) en 2013, avec des fondsde la Commission européenne. Autant d'organes pour lesquelsle trafic est un crime contre l'iden-tité, l'histoire et la culture des peu-ples, alimenté par le pillage par-fois très organisé de zones ar-chéologiques et, souvent, sourcede financement pour des organi-sations criminelles ou terroristes. "En un demi-siècle, beaucoup aété accompli pour élaborer deslois préventives, former des pro-fessionnels, renforcer la coopéra-tion internationale ou encouragerle retour d'œuvres volées ou illi-citement exportées", déclare Er-nesto Ottone Ramírez, sous-di-recteur général de l'Unesco pourla culture, dans un numéro spé-cial anniversaire du magazine del'organisation. Cent quarante des193 pays membres ont signé laConvention. "C'est un processuslong, certains ont une démocra-tie depuis moins de 50 ans", sou-ligne M. Ottone auprès de l'AFP."La Somalie par exemple vient deprocéder à ses deux premièresratifications et s'apprête à ratifiercelle de 1970. Ça montre qu'aprèsdes guerres civiles, certains paysprennent conscience de l'impor-tance de ces instruments norma-tifs", s'enthousiasme-t-il.

CULTURE Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020 21

Par Mourad Betrouni*

DES «RUINES

ANTIQUES» AUX

«RUINES ROMAINES»

Ce que la littérature coloniale

avait convenu d’appeler les «rui-

nes antiques» d’Algérie, renvoie à

des vestiges visibles ou en partie

enfouis, attribués à la période an-

tique, qui succède à la préhistoire

et à la protohistoire, par l’adop-

tion de l’écriture. Avant l830, date

du début de la colonisation fran-

çaise, ces ruines, dont certaines

sont déjà citées dans la littérature

ancienne, gréco-latine ou arabe,

n’avaient fait l’objet d’aucune at-

tention particulière; elles faisaient

partie du paysage et correspon-

daient à un passé révolu, non ap-

propriable, relevant, le plus sou-

vent, du domaine du sacré, donc

craintes et non approchées.

Les monuments construits, les

sculptures, les produits architecto-

niques (colonnes, chapiteaux…)

ainsi que les inscriptions sculptées

et gravées, ne semblent pas avoir

inspiré les populations autochtones,

majoritairement musulmanes mais

également juives et chrétiennes. Ce

désintérêt, au sens du rapport af-

fectif, est significatif de l’absence

d’une sensibilité patrimoniale. La

valeur économique des objets mo-

biliers (monnaies, objets en métal)

pouvait, occasionnellement, susci-

ter un intérêt mercantile, notam-

ment auprès des populations juives

et chrétiennes, qui avaient accès,

par la nature même de leur religion,

aux valeurs anté-islamiques et aux

canons artistiques et esthétiques

de l’antiquité. Ces populations

avaient leurs lieux de cultes et

leurs cimetières, qui assuraient la

filiation historique. Le «décret

Crémieux» de 1870, qui accorda

la citoyenneté française d’office

aux juifs d’Algérie, participait, éga-

lement, de cet objectif de réduire

la population musulmane à la seu-

le temporalité musulmane, la cou-

pant des ultimes liens avec les va-

leurs de l’antiquité, portées par les

populations juive et chrétienne.

La prédisposition sociale et psy-

chologique d’indifférence des «in-

digènes musulmans», devant les

«Ruines antiques», les dédouanait

des faits de destruction iconoclas-

te, y compris la réutilisation des ma-

tériaux pour des besoins de cons-

truction. Selon les différents témoi-

gnages écrits, aucun vestige n’a été

sorti de terre pour quelque exploi-

tation utile. Cette attitude a été di-

versement interprétée. Les uns

voyaient un sentiment de respect ou

de crainte et les autres, l’absence

d’une culture de bâtisseurs, qui

aurait aiguisé un esprit industrieux.

En 1885, à l’occasion d’un congrès

archéologique, tenu à Montbrison,

dans un plaidoyer pour la conser-

vation des monuments, en Algérie

et dans les colonies françaises, le

lieutenant Espérandieu déclarait :

«par suite de leurs habitudes noma-

des, les Arabes ne se servent pas

des matériaux romains, les Euro-

péens, venus après nos troupes, les

ont utilisés sans discernement, com-

mettant de la sorte des actes de

vandalisme qui se renouvellent cha-

que jour». Un peu plus tard, en

1910, le Dr Carton, dans sa «Chro-

Le patrimoine culturel algérien

Un conflit de temporalitesnique archéologique» faisait obser-

ver que «Le terrain algérien était

extraordinaire et que les monu-

ments se trouvaient dans un état de

conservation exceptionnel «puisque

la population n’a été amenée ni à

les [les monuments] modifier ni à

les détruire d’autant plus qu’elle

était peu laborieuse» (1). Pendant

le beylicat turc, il n’y avait ni mar-

ché de l’art antique, ni musées, ni

collectionneurs (2) au moment où,

en Europe, les valeurs de la Renais-

sance réalisaient le transfert du re-

ligieux au profane, par l’invention

du goût personnel et de la curiosi-

té, notamment à l’égard du passé

gréco-romain. C’est tout un écosys-

tème européen construit sur les va-

leurs antiques, qui sera mis en pla-

ce. La collection, les musées, les

sculptures, les monuments et le

marché de l’Art en sont les révéla-

teurs. Comment s’exprimait, chez

l’«indigène musulman» ce rapport

au passé et tout particulièrement

cette relation aux «Ruines antiques»,

qui essaimaient leur paysage ?

Avant la conquête arabe, le terri-

toire, qui correspond en gros à l’Al-

gérie actuelle (Maghreb central),

s’inscrivait dans la sphère d’influen-

ce méditerranéenne. A l’instar des

autres peuples de la Méditerranée,

le peuple berbère (à l’exception du

Sahara), était inspiré des canons et

modèles esthétiques et artistiques

dominants, notamment puniques,

gréco-romains et byzantins. Les

goûts, les passions et le sens reli-

gieux participaient d’un même cor-

pus circumméditerranéen. De la

conquête arabe au beylicat turc,

l’introduction d’une nouvelle reli-

gion, l’Islam, va reconfigurer tout le

paysage sociopolitique et culturel

berbère, en l’installant dans l’aire

d’influence arabo-musulmane, qui

fait table rase de tout l’héritage an-

tique, rejeté aux temps obscurs de

la «Djahiliya». Seule la pratique de

la culture des bibliothèques «Khiza-

na» et de la collection des manus-

crits, s’accordaient avec les valeurs

islamiques en vigueur, assurant la

filiation avec la communauté mu-

sulmane, la «Umma». Cette prati-

que s’inscrivait dans un large pro-

cessus de transmission et de diffu-

sion du savoir, né avec l’Islam et

qui s’est propagé tout au long des

conquêtes musulmanes, à travers

quatre systèmes institutionnels : la

mosquée, la medersa, la bibliothè-

que et les établissements confréri-

ques (zaouïas, Ribat).

Elle était en phase avec un con-

texte général médiéval, marqué par

une ferveur et un engouement des

familles princières et aristocrates,

pour les manuscrits. Un moment

qui verra la création de véritables

itinéraires d’échanges et de collec-

te des manuscrits. Une sorte de

mode qui, au-delà du matériau (for-

me, support, encres, reliures), s’est

transposée sur le terrain artistique

et esthétique, avec les décors d’en-

luminures et les styles calligraphi-

ques. L’héritage culturel musulman

est vécu sous un rapport et selon

une sensibilité, tout à fait singuliers.

L’histoire de la conquête musulma-

ne et de l’Islam apparaissent aux

yeux des populations musulmanes,

comme autant de faits et événe-

ments encore vivaces, perpétués

par le Coran, le hadith et la Sunna.

Les œuvres et objets de la civilisa-

tion musulmane, n’apparaissent pas

comme étant le reflet du passé mais

continuent à vivre au rythme

d’une vie communautaire fonda-

mentalement musulmane, dans

une relation de proximité et de

continuelle communion.

Lorsqu’en 1830, la France avait

pris possession du territoire algé-

rien, son premier réflexe était de

désolidariser le tissu constitutif de

la trame du savoir et de la con-

naissance, en coupant ses nœuds

gordiens : les bibliothèques, les

mosquées et les medersas, lieux ga-

rants de la filiation à l’aire civilisa-

tionnelle musulmane. Cette entre-

prise, à la fois matérielle et symbo-

lique, était le préalable à la réalisa-

tion d’un vaste programme de re-

membrement urbain, adapté au

cadastre romain (cardo, decuma-

nus), pour inscrire la colonisation

française dans le prolongement de

l’héritage romain.

Devant le retournement du pay-

sage urbain, par la mise en affleu-

rement et en circulation des vesti-

ges romains, les «indigènes musul-

mans», déplacés et refoulés vers les

périphéries, vont jouer un rôle de

spectateur insensible face à un hé-

ritage aux couleurs latines, dont ils

avaient perdu les attaches. Ils ne

réagissaient que face aux atteintes

des lieux sacrés musulmans (cime-

tières, mosquées, mausolées…).

Tout ce qui ne relevait pas de la

temporalité musulmane, procé-

dait des temps obscurs et donc de

l’insensible, voire du renié. Dans

l’imaginaire de l’«indigènes mu-

sulman», nourri de l’historiogra-

phie arabe, le fait romain procé-

dait du registre du renié. Saint

Augustin en a payé le prix pour

avoir été un berbère romanisé. La

relation de la population musulma-

ne aux «Ruines antiques», qui émer-

geaient au gré des tracés de routes,

de ponts, des creusements de tun-

nels, des fouilles et excavations,

était désintéressée; il ne s’y déga-

geait aucun sentiment patrimonial,

au bonheur de la colonisation, qui

y trouvait là, la clé de voûte de sa

politique d’occupation du territoi-

re, au nom de la continuité latine.

DU «ROMAIN» AU «ROUMI»

Les codes d’accès aux «Ruines

antiques» et le sentiment patri-

monial qui en procède, relèvent

d’une temporalité occidentale et

d’une vision catholique de l’his-

toire, antinomique de la tempo-

ralité musulmane. Tous les arte-

facts qui participent du processus

d’appropriation et donc du senti-

ment patrimonial, ont été intro-

duits en Algérie, en 1830, clé en

main, pour servir des intérêts pa-

trimoniaux français et par exten-

sion judéo-chrétiens. C’est au sein

de ce processus de patrimoniali-

sation qu’il faille rechercher les

éléments de compréhension d’un

sentiment patrimonial «indigène»,

forcement antithétique et en dé-

gager les caractéristiques. Ce sen-

timent n’existant pas dans la tem-

poralité musulmane.

L’approche coloniale des «Ruines

antiques» d’Algérie a été envisagée

dans une perspective «civilisatrice»

: «Héritière de Rome, la France était

chargée de rétablir la continuité la-

tine et chrétienne au Maghreb», en

reproduisant et affinant des con-

cepts, des méthodes et des moyens

déjà expérimentés par les Romains

: cantonnement de populations,

expropriation, dépossession et

transformation de la vocation des

terres. La création de colonies et de

municipes participaient, déjà, de

cette politique de transformation

d’un modèle d’occupation «indigè-

ne» (lybique, libyco-punique et nu-

mide), par les effets conjugués, mi-

litaires, administratifs, juridiques,

religieux, d’une civilisation «romai-

ne» centrée sur la ville.

Il s’agissait, pour la colonisation

française, de réaliser, d’abord, le

bilan de l’œuvre romaine en termes

de mesures, d’étendue, de quanti-

té, de grandeur, de hauteur, de dis-

tance, de profondeur et de superfi-

cie, en privilégiant les méthodes

d’étude et d’évaluation quantitati-

ves de documents archéologiques,

épigraphiques, numismatiques et

littéraires. L’Atlas archéologique (re-

censement des éléments matériels)

et l’inventaire des inscriptions épi-

graphiques (onomastique) seront

les deux principaux éléments de

mesure de l’effort et de l’omnipré-

sence romains. La phrase de L.

Renier : «les monuments romains,

surtout les inscriptions sont aux

yeux des indigènes notre titre le plus

légitime à la possession de l’Algé-

rie», résume, à elle seule, tout un

programme de colonisation basé

sur l’idée de transfert de proprié-

té. Un effort considérable sera dé-

ployé pour mettre en relief cette

«prédominance civilisatrice». C’est

dans l’archéologie urbaine que le

plus grand investissement sera

consenti puisque c’est elle qui ras-

semble l’essentiel de la domina-

tion coloniale. Des villes entières

seront dégagées et leurs murailles

bien délimitées (Timgad, Djemi-

la, Tipaza…). Un intérêt particu-

lier sera porté sur le caractère

monumental. La diversité des édi-

fices publics, qui imposent l’ordre

de la justice, de l’administration

et du culte tels les basiliques, les

forums, les temples, les thermes

et autres monuments honorifi-

ques. L’essentiel est conçu à la

seule dimension monumentale:

œuvres monumentales, ouvrages

militaires, forts et fortins, routes et

systèmes hydrauliques. C’est à l’in-

térieur des murs que l’Algérie colo-

niale sera racontée. Au-delà de la

muraille, dans les montagnes, les

campagnes, le désert, ce sera le

domaine de la non-histoire, de

l’aléatoire, du non-art, de l’art in-

digène, artisanal et de subsistance

(poterie, tissage) qui sera converti

plus tard en art folklorique.

L’important, dans cette «œuvre»

coloniale, réside, non pas dans le

fait historique, lui-même, mais dans

ce qui est resté vivace et indélébile

dans la mémoire et l’imaginaire

collectifs. Des «Ruines antiques»

nous glissons subrepticement vers

les «Ruines romaines» («R.R» dans

les représentations cartographi-

ques). Qu’est ce qui fait que nous

ramenons, toujours, au «roumane»

(romain) toutes les ruines antiques,

quelles que soient leur appartenan-

ce véritable ? Il est curieux et en

même temps paradoxal de réaliser

que nous n’ayons retenu du puni-

que que l’idée locale et ponctuelle

de comptoirs, du vandale que

l’image d’un envahisseur arien,

détruisant tout sur son passage et

du byzantin presque rien du tout ?

Le raccourci est vite fait, du Rou-

mane (romain) au Roumi (français),

l’«œuvre coloniale» succède sans

bruit et fracas et sans interférences,

à l’ «œuvre» romaine.

LA NOTION

DE «RUINES» EN

CONTEXTE SAHARIEN

La Sahara algérien n’a connu ni

puniques, ni romains, ni vanda-

les, ni byzantins ni turcs, dont les

vestiges auraient pu servir à quel-

ques élaborations conceptuelles, en

élargissant, aussi loin que possible,

la portée du classement en Monu-

ments historiques, pour promou-

voir et consolider la grandeur de

l’empire français. Pour pallier ce

«hiatus archéologique», la France

coloniale a mis en place la théo-

rie du «vide» pour établir sa légi-

timité d’occupation du Sahara,

sous le signe de la «pénétration».

Dans cette théorie, la France con-

sidérait que les «occupants ou les

conquérants» successifs de l’Algé-

rie «ne se sont jamais installés au

Sahara, qu’il s’agisse des Ro-

mains, des Vandales, des Byzan-

tins, des Turcs. Les deux territoi-

res [Algérie-Sahara] n’ont été réu-

nis sous la même souveraineté

qu’au moment où la France a oc-

cupé le Sahara. Il était alors une

terre sans maître et aucun lien his-

torique n’existait entre l’Algérie et

le Sahara… Le Sahara est distinct

de l’Algérie car il est le vide…» (3).

Le Sahara colonial a, ainsi, été

érigé en territoire «sans consistan-

ce patrimoniale», ce qui le met-

tait hors du champ d’application

des lois régissant les Monuments

et sites historiques. L’absence ou

l’insignifiance des traces matériel-

les antiques ont contrarié le pro-

cessus de patrimonialisation, qui

repose sur la monumentalité du-

rable (architecture de pierre), re-

jetant les modes de construction

et les types de matériaux aux ver-

tus considérées antinomiques : la

terre, le pisé, la bauge, l’adobe,

le torchis et la terre-paille.

Le label du classement n’a in-

vesti que les terrains dits de la no-

blesse et de l’aristocratie des for-

mes et du matériau, en reléguant

aux territorialités vernaculaires les

matériaux et les autres formes

d’expression architecturales. Points

de Monuments historiques dans

l’espace saharien. A suivre

Notes :

(1) In Monique Dondin-Payre - La

mise en place de l’archéologie offi-

cielle en Algérie XIXe s. - début du

XXe s. C.N.R.S. Paris.

(2) Pendant la Régence turque, l’Al-

gérie était interdite d’accès à l’euro-

péen et au chrétien. Seuls quelques

personnels de consulats européens

accrédités auprès du Dey d’Alger,

pouvaient y parvenir. La réputation

entretenue de «côte des Pirates» et d

«’Etat barbaresque», nourrissait tout

un imaginaire occidental fait de hai-

ne et de répulsion. Les «indigènes

musulmans» n’avaient pas, pour leur

part, accès aux valeurs occidentales

et aux transformations qui se produi-

saient en Europe.

(3) Roland Cadet, l’un des négo-

ciateurs d’Evian : Sixième séance

du mercredi 31 mai 1961, consa-

crée au Sahara).

1ère partie

TÉLÉVISION22Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

10.25 Demainnous appartient11.00 Les feuxde l’amour12.00 Les douzecoups de midi13.00 Le journal13.45 Météo13.55 Les 12traditions de Noël15.45 Un festivalpour Noël17.25 Famillesnombreuses :la vie en XXL18.30 Ici toutcommence19.10 Demainnous appartient19.55 Météo20.00 Le Journal

11.15 LesZ’amours11.50 Toutle monde veutprendre sa place13.00 Journal13h0014.00 Çacommenceaujourd’hui15.15 Jet’aime, etc.16.15 Affaireconclue, tout lemonde a quelquechose à vendre18.00 Toutle monde a sonmot à dire18.35 N’oubliezpas les paroles20.00 Journal

10.15 Ailleursen France12.25 12/13 :Journal national13.50 Le Renard16.00 Fraternitégénérale16.10 Des chiffreset des lettres16.40 Personnen’y avait pensé !17.15 Slam18.00 Questionspour un champion19.30 19/20 :Journal national20.00 Vu20.20 Plusbelle la vie20.45 Tout le sport21.00 Météo

10.05 Ça peutvous arriver11.30 Ça peutvous arriverchez vous12.45 Le 12.4513.35 Scènesde ménages14.00 Un Noëlà croquer15.55 Incroyablestransformations16.30 Les reinesdu shopping18.35 ObjectifTop Chef19.45 Le 19.4520.10 Météo20.25 Scènesde ménages

09.51 FrontRunner : Lescandale11.43 Le Plus11.50 L’info duvrai, le docu news12.26 L’infodu vrai, le mag12.56 The TonightShow StarringJimmy Fallon13.41 TheComey Rule15.49 OfficialSecrets17.58 L’infodu vrai, le mag18.34 L’info du vrai20.12 L’info duvrai, le mag20.43 Les cahiersd’Esther

21.05 La Francea un incroyable talent

21.03 De Gaulle

21.05 Manifest

21.05 Le voyageur :Le voleur de nuits

21.10 De Gaulle :histoire d'un géant

Téléfilm policier - France - 2020Avec Eric Cantona, Lubna Azabal,Myriam Boyer, Florence ThomassinThomas Bareski est appelé près de Noirmoutierpar la Juge Claire Elgouarch, dans le cadred'une affaire non résolue, la disparitionde Marion, 7 ans, en 1991. Fille du gendarmeen charge de l'enquête à l'époque, la jugeconfie à Bareski, le dernier rebondissement :une lettre de remords de l'assassin, vieuxet malade, adressée à la famille.

10.00 Mamans& célèbres13.00 19 à lamaison les Bates :une famille XXL16.00 Mamans& célèbres18.00 10 couplesparfaits20.00 Friends21.00 Petits platsen équilibre21.05 L’étudiante

10.30 W9 HitsGold11.35 W9 Hits12.50 NCIS

16.40 Un dînerpresque parfait18.50 LesMarseillais vs lereste du monde21.05 Incendiede Notre-Dame deParis : que s’est-ilvraiment passé ?

09.49 Les secretsd’Air Force One10.32 Otage, 332jours pour m’évader11.50 Pionniers del’industrie alimentaire13.20 La tribuperdue d’Amazonie14.11 Supernature15.10 Natura16.11 Washington17.44 Faitesentrer l’accusé19.05 Arabie, levoyage inattendu20.04 AmericanPickers, la brocantemade in U.S.A.20.55 HuntingHitler : les dossiersdéclassifiés22.29 Les Kennedy :secrets et tragédies

arte09.25 L’Espagnesauvage12.50 Arte journal13.00 Arte Regards13.40 TheBookshop15.35 Kamtchatka,un été en pays évène16.30 Invitationau voyage17.10 X.enius17.45 Jardins d’iciet d’ailleurs18.10 Les ChannelIslands, une histoireaméricaine18.55 Coopérationanimale19.45 Arte journal20.05 28 minutes20.50 Covid-19 . levirus ou la vie ?21.55 Arte reportage22.25 Un virusdéchire l’Europe

10.30 Crimes12.15 Crimeset faits divers:la quotidienne15.05 Si prèsde chez vous16.15 Les anges 12,Asian Dream19.05 Doctor Who21.05 Star Trek

11.45 Laquotidienne13.40 Le magazinede la santé14.35 Allô,docteurs !15.10 Des trains pascomme les autres15.40 Quatresaisons16.35 Les plusbeaux treks17.30 C à dire ?!17.45 C dans l’air19.00 C à vous20.00 C à vousla suite20.50 Quandl’hôpital retient sonsouffle22.10 Le mondeen face22.50 La p’titelibrairie22.55 C dans l’air

Présenté par Karine Le MarchandPour cette nouvelle journée, ils sont encorenombreux à tenter leur chance afin dedécrocher leur qualification pour la suite de lacompétition. Un minimum de 3 " oui " leurpermettra d'accéder aux délibérations, à moinsde décrocher l'un des derniers Golden Buzzersynonyme de qualification directe en finale !Ce soir, pour notre plus grand plaisir,une multitude de talents surprenants.

Série dramatique - Etats-Unis - 2020

Saison 2 - Episode 1/13- Attachez votre ceintureAvec Melissa Roxburgh, Josh Dallas,Athena Karkanis, JR RamirezTouchée au ventre par la balle d’Ezekiel,Michaela dit à ce dernier de prendre la fuiteavant d’être transportée à l’hôpital. Plongéedans un état second, elle se voit alors denouveau dans l’avion qui, cette fois, pique du nez.Caleb lui demande de sauver les passagers.Deux mois plus tard, Ben enquête pour tenterde retrouver des passagers du vol 828.

10.00 La maisondes parents11.25 Mickle mini chef11.50 MartinMatin13.35 Toc Toc !14.00 La maisondes Maternelles15.05 La maisondes parents16.15 Ninjago17.25 Angelola débrouille18.15 Lesmystérieusescités d’or18.40 ClubLumni20.05 Unesaison au zoo

21.10 Les Minions

Film d'animation - Etats-Unis - 2015Depuis les origines de la vie sur Terre,les Minions, petites créatures aussi maladroitesque peu intelligentes, sont à la recherche de lacréature la plus méprisable et la plus méchanteà servir. L'arrivée de l'homme leur donnede nouveaux et maléfiques maîtres à vénérer.Mais leur maladresse cause souvent de façontrès rapide la perte des maléfiques personnages.Après avoir trouvé refuge dans le grand Nord,les Minions, sans chef, dépriment.

Biographie - France - 2020Avec Lambert Wilson, Isabelle Carré,Olivier Gourmet, Andrew BicknellEn avril 1940, à Colombey-les-Deux-Eglises,Charles de Gaulle profite d'une dernièreréunion familiale paisible avant de retournersur le front. Le 28 mais 1940, alors quela Belgique capitule face à l'Allemagne,De Gaulle, face à une hiérarchie quiprône le repli, accepte de s'exprimerà la radio pour tenter de redonner du moralaux troupes françaises.

Histoire

- France - 2020Ce film raconteCharles de Gaullede sa naissance (en1890) à la tombede Colombey-les-Deux-Églises (en1970). Il révèle laforce visionnaire etle destin rectiligned’un homme quia changé le coursde l’Histoire et quicontinue à influencer nos vies à l’heureoù tous les dirigeants politiques revendiquentune partie de son héritage. Cinquante ansaprès sa mort, il reste dans l’imaginaire collectifdes Français l’homme providentiel.

11.00 Impossiblen’est pas Noël12.45 William à midi16.04 InspecteurBarnaby18.11 A prendreou à laisser19.48 TPMP :21.19 X-MenOrigins - Wolverine23.20 Kingsman:le cercle d’or

20.53

STAR WARS EPISODE IX :

L'ASCENSION DE SKYWALKERFilm de science-fiction - Etats-Unis - 2019Avec Daisy Ridley, John Boyega,Adam Driver, Kelly Marie TranUne rumeur de plus en plus persistante indi-que que l'empereur Palpatine, alias Dark Si-dious, serait toujours vivant et plus puissantque jamais. Leia envoie des agents sur sestraces tandis que Kylo Ren, pour d'autresraisons, est également à la recherche du ter-rible seigneur Sith. Pendant ce temps, Rey,dernier espoir des Jedi, parfait son entraînementafin de combattre le Premier Ordre.

20.50

LUKAS

Thriller - France - Belgique - 2018Avec Jean-Claude Van Damme,Sami Bouajila, Sveva AlvitiLukas, quinquagénaire, a une existence bienréglée : ancien garde du corps et désormais vi-deur dans une boite de nuit belge, il travaillede nuit et s'occupe la journée de Sarah, sa fillede 8 ans, dont il finance difficilement les étudesdans une école privée. Mais, un soir, il blesseun client au cours d'une altercation et se retrou-ve interpellé par la police. On lui propose uncontrat : l'abandon de toute poursuite en échan-ge d'une collaboration sur une affaire.

20.50

A.I., INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Film de science-fiction - Etats-Unis - 2001Avec Haley Joel Osment, Jude Law,Frances O'Connor, Brendan GleesonAu XXIe siècle, les Américains partagent leur quoti-dien avec les mécas, des robots sophistiqués, d'as-pect humain et doués d'intelligence artificielle. LePr Hobby, patron de Cybertronics, veut allerencore plus loin en créant un androïde doté desensibilité. Vingt mois plus tard, David, le pro-totype capable d'éprouver des sentiments, estadopté par Monica et Henry, un couple de pro-vinciaux dont le fils Martin est malade.

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Jeux proposés par Chérifa Benghani

Verticalement:Horizontalement:

DÉTENTE 23

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ADAGE - ALEZAN – ALLO – ARCANE - ARGENT –BERCEUSE – BETISE – CINEMA – COUPON –CREVASSE – EMOI – EPEE – EPOUSER – FERMEMENT– FORCING – FRERE – GESTE – GRATIN – HAIE –HERON – HEURTER – HOTTE – INAUGURER –INSTINCT – LIER – LOUP – MARQUE – MELANGE –MESS – MORCEAU – NOMMER – OUBLI – PANSE -PARTIR - PLANCHE – PALEUR – POSTE – POULAIN –RAVIN – RIEN - ROMANCE – SENTIR – SAUT –URGENCE – VESSIE.

Les 6 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er est un écolo.

- Mon 2e est un adjectif possessif.

Mon tout est un paragraphe de texte sacré.

3 4 5

2 1 6

4 8 6 7

6 1 3 4 5

4 1 8 7 2

3 6 5 9

6 9 3

5 4

2 6 4

1. Levée en montant.2. Avis…à ceux que cela inté-resse !3. Extraient.Super marché.4. Détente.Exclamation.5. On en a à merci.Point du jour.6. Doter. Tordu.7. Bout d’ébene.Certain.Passe la main.8. Etat vague, incertain.Ecart économique.9. Chemin de bois. Poinçon.10. C’est-à-dire en contre.Fait front.

A. Première école libre.B. Jules s’il est petit.Cochon d’eau.C. Clos.Note de musique.D. Pas comptée.Donner une conduite.E. Remis en poche.F. Il se prend pour le pèrecréateur.Antichambre de l’au-delà.G. Joue un tour.En clair.Coupe de la ligue.H. Norme de normalisation.Tourmentes.I. Parce qu’il le vaut bien !J. Loge. Flambe.

FLECHES N°7896

SUDOKU N°896

CROISÉS N°7896LES SOLUTIONS

FOUILLIS N° 7896

VOLAILLE (Vol - Ail)

CODÉS N° 78961 2 3 4 5 6

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Le Quotidien d'Oran

Mardi 10 novembre 2020

A B C D E F G H I J

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R E E L E C T I A B E T S O P

E S S T O O I N N D E L I E R

R U S N U U E N E S A T R M I

U E A O B P P N E M T G I E T

G C V R L O E O M M E I E S N

U R E E I N E M E O A M N S E

A E R H A N F M R P R R R C S

N B C Z A O E E V U O C Q E T

I E E C R C E R N E E U E U F

T L R C N G P V I I S L S A E

A A I E N A E E V O A S A E U

R N G A R S T S A M U L I P R

G R L T N F T T R E T R U E H

U E I A L L O E E C N A M O R

M R P E I A H R E H C N A L P

ETRUOC-CUDORTNI

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LENNOSREP-------------------

SÉUGITAF

EDETONEUQISUM

SERTTELECNIRPUA

ALATEESSECNIRP

SÉYOLPME,TNAEGOLSÉSOPÉRP

NU’DELBUEMMI

SRUELF-------------------

ÉVIRRA

,RECNIPREMIRPMOC

EDELLIATEPEUG

-------------------SERTEMTNEC

SÉRRAC

NIUQUOB-------------------

TOLUCELA

LEUQSNAD? UEIL

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RITRAP-------------------

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NOITAGEN

EDLITUONIDRAJ

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HOROSCOPE

Poissons 19-02 au 20-03

Bélier 21-03 au 20-04

Taureau 21-04 au 21-05

Gémeaux 22-05 au 21-06

Cancer 22-06 au 22-07

Lion 23-07 au 23-08

Vierge 24-08 au 23-09

Balance 24-09 au 23-10

Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire 23-11 au 21-12

Capricorne 22-12 au 20-01

Verseau 21-01 au 18-02

L’évolution trop rapide d’unesituation apparemment trop

compliquée vous empêche d’avoirles bonnes réactions. Vous vous sen-tirez malgré cela dans une forme quivous laisse manœuvrer avec beau-coup de dextérité.

Attention à votre moral,ne vous laissez pas distrai-

re par une personne sincère maisqui paraît déprimer. Ne l’écoutezque d’une oreille et vous saurez luidonner des conseils judicieux.

Vous prenez le temps néces-saire pour parvenir à clari-

fier la situation. On vous attend aucoin du bois. Une parfaite présenta-tion des choses est indispensable pourqu’on accepte votre version des faitssur une affaire embrouillée.

Si les autres vous énerventet que vous souhaitiez

avoir la chance d’être seul pour fai-re ce que vous avez envie, n’hési-tez pas. Mais ne vous coupez pasdes autres et ne restez pas isolé.

On risque de parler unpeu trop de vous et

pourtant vous faites tout ce qu’ilfaut pour qu’on vous oublie unpeu. Les éloges et les compli-ments vont bon train.

Votre vie personnelle vapouvoir s’épanouir. C’est

pour vous une période faste. Maisprenez le temps de vivre pour pro-fiter pleinement des résultats.

Les histoires de cœur etd’amour ne seront pas

vraiment au rendez-vous aujo-urd’hui, cela vous laisse tout letemps de vous occuper de vosaffaires personnelles.

La chance est avec vous etrien ne saura vous arrêter.

Votre ambition est de plus en plusforte ce qui veut dire qu’il faudrafaire preuve de prudence.

Une rencontre intéressanteinattendue pourra vous sé-

duire. Bien que vous pensiez quecela ne puisse pas vous convenirparfaitement, vous saurez vous ac-comoder de ces propositions aumoment où vous aurez besoin demontrer tout votre savoir-faire.

Vous retrouverez le moraldes grands jours. Vous

pourriez faire une pause, ce quipourrait vous permettre de mieuxcomprendre ce qui serait le meilleurpour vous en ce moment.

Vos relations avec les autrespourraient devenir plus fa-

ciles. Vous allez vouloir vous ex-primer et dire ce que vous pensez.Vous convainquerez car vous avezacquis une certaine expériencedans ce domaine.

Ne soyez pas découragéparce que les choses ne vont

pas toujours comme vous l’espérez.Vous entrez dans une période de tran-sition où vos rentrées d’argent pour-raient bien changer.

B I Z A R R E R I E

A R I D E T I C S

L A N G R E V E E

A Z E L E E B

N V I E T I R E S

C A N E E S A R T

O L U S P I G E

I O L E L I N L

R I E S I L E N E

E R S E T E S T S

C O U R R I E R

H I V P R E A U

I E F R T N

F C A R I E I

F M N E T T E S

R A S F E L

E A U S E E S

S A L I S P V

T A E V I E R

P O I V R E E U

O U R S R U S E

T E E S T S

Mardi 10 novembre 2020 - 24 rabie el aouel 1442 - N°7897

Le QuotidienD'ORAN

Edition Nationale d'Information

CHANGER DE PROFIL

EDITORIAL

La panique en liant les mains et en

noircissant l’esprit est souvent

mère des comparaisons cyniques.

Elles s’incrustent dans la pensée

comme ultime recours pour relativiser le

désarroi. Les Algériens ne sont pas en-

core au stade de l’énorme incommodité

dans laquelle le coronavirus a mis la plu-

part des populations mondiales, les

européennes et particulièrement les fran-

çaises en tête. Leurs gouvernements ont

beau injecter des subsides pour amortir

le terrifiant choc économique, rien n’y fait

et l’on constate que la ruine est amorcée.

L’Algérie n’échappe pas à la coulée des

déboires et, crise multiforme aidant, tout

indique qu’elle en a encore pour long-

temps. Les barrages policiers, les contrô-

les démultipliés, la fermeture des écoles

Par Abdou BENABBOU

et l’étirement des confinements se fixent

à la limite du puéril pour signifier que

baisser les bras est interdit. Les autorités

ont eu la sagesse de ne pas trop tirer sur

la corde, car il aurait été mortel d’étran-

gler encore davantage les petits commer-

ces même si les petites libertés accordées

ne riment désormais plus avec la mise

sous le paillasson des clés des unités de

production qui ne se comptent plus.

Il devient certain que les palliatifs et

les lourdes contraintes qu’elles imposent

ne suffiront pas à une adaptation de la

population à ce qui semble orienter vers

un nouveau mode de vie. Par sa nature

et par la large et pesante dictature qu’el-

le impose, la pandémie ébranle les pa-

rois sociales et culturelles pour exiger

des populations du monde de trouver des

formules pour une existence différente.

Ni le yo-yo des confinements, ni la sévé-

rité des restrictions ne pourront s’éter-

niser pour donner un sens à la vie. Les

manifestations coléreuses dues à la las-

situde et à la nécessité légitime de se

nourrir, à l’inverse d’une solution idoi-

ne, ne feront qu’aggraver le dilemme et

mèneront droit au suicide.

Parce qu’il n’est même pas évident qu’un

vaccin trouvé puisse venir à bout d’une

catastrophe planétaire, il devient recom-

mandé aux hommes d’accéder à une con-

séquente intelligence qui leur permettra

de changer de profil.

L a police autrichienne aperquisitionné lundi plus

de 60 adresses dans quatrerégions en lien avec les mou-vements islamistes des Frèresmusulmans et du Hamas, aannoncé le parquet, une opé-ration sans lien avec l'atten-tat perpétré la semaine der-nière à Vienne. L'enquête, qui a débuté il y aenviron un an, vise "plus de 70

e président du mouvement tu-nisien Ennahdha et président

de l'Assemblée des représentants dupeuple (ARP, Parlement), RachedGhannouchi a affirmé qu'il n'a"aucune intention, pour le moment,de se porter candidat à la présiden-ce d'Ennahdha". Dans une inter-view diffusée dimanche soir sur lachaîne télévisée tunisienne Watania1, Ghannouchi a exprimé "la vo-lonté de tenir le prochain congrèsd'Ennahdha dans les délais fixés",affirmant que "le parti réussira àrésoudre ses différends". Mi-septembre dernier, 100 diri-geants d'Ennahdha avaient signéun document dans lequel ils invi-tent Rached Ghannouchi (79 ans)à ne pas présenter sa candidature,lors du prochain congrès qui devrase tenir avant la fin de l'année, pourbriguer un troisième mandat à latête du parti. Par ailleurs, Ghannou-chi a estimé qu'il n'y a aucune rai-son, du moins à l'heure actuelle,pour changer le régime politique enTunisie, indiquant qu'il faut plutôtrevoir le code électoral.

n soldat russe suspecté d'avoirtué lundi à l'aube sur une base

de l'armée trois militaires à coup dehache et avec une arme à feu a étéarrêté dans l'après-midi, a annon-cé l'armée. Le suspect "a été arrêtépar les forces de l'ordre. Actuelle-ment, des mesures d'investigationimpliquant la personne arrêtée sonten cours" a indiqué le district mili-taire de l'Ouest de la Russie auxagences de presse russes. Quelques heures plus tôt, l'arméerusse avait rapporté la mort de troismilitaires dans une base de la ré-gion de Voronej, dans l'Ouest de laRussie. Le suspect, Anton Makarov,un conscrit de 20 ans membre del'une des unités de la base, a tuéun officier à la hache afin de s'em-parer de son arme de service etd'ouvrir le feu sur d'autres soldats.Les autorités avaient déployé deshélicoptères, des drones, la policeantiémeute et plus de 100 membresde la Garde nationale pour l'arrê-ter. Le service militaire est obliga-toire en Russie et d'une durée d'unan pour les hommes âgés de 18 à27 ans, bien qu'une partie signifi-cative de la population y échappepar divers moyens.

es prix du pétrole ont augmenté lundiaprès l'annonce par Pfizer et Biontech

d'un vaccin contre le Covid-19 "efficace à90%" selon la première analyse intermé-diaire de leur essai de phase 3, suscitantl'espoir de voir la demande d'or noir re-partir. Le baril de Brent de la mer du Nordpour livraison en janvier bondissait de6,39% par rapport à la clôture de vendre-di, à 41,97 dollars. A New York, le barilaméricain de WTI pour décembre gagnaitde son côté de 8,51% à 40,19 dollars. De même, les Bourses européennes s'envo-laient et les actions des compagnies aérien-nes en particulier progressaient de manièrefulgurante. La Bourse de Paris prenait 5,46%,Francfort 5,56%, Londres 5,05% et Milan5,48% peu après 13H10. Dans leur ensem-ble, les places européennes connaissaient leurmeilleure performance sur une séance depuissix mois. Un traitement efficace contre le Co-vid-19 est très attendu par les marchés, carsa diffusion permettrait de limiter les consé-quences économiques liées aux restrictionspour freiner la propagation du virus.

Autriche : les soutiens

des Frères musulmans ciblés

suspects et plusieurs associa-tions soupçonnées d'apparteniret de soutenir les organisationsterroristes des Frères musul-mans et du Hamas", indiquedans un communiqué le bu-reau des procureurs de la ré-gion de Styrie (sud-est). Parmiles suspects, 30 ont reçu l'or-dre de se présenter à la policepour être interrogés. Le par-quet mentionne "des soupçons

de formation d'organisation ter-roriste, de financement du ter-rorisme et de blanchiment d'ar-gent". "Cette action n'est pasdirigée contre les musulmansou la communauté religieusemusulmane", selon la mêmesource, mais "ces mesures vi-sent au contraire à protéger lesmusulmans, dont la religionsert de prétexte pour répandredes idéologies subversives".

Le pétrole en hausse porté par l’annonced’un vaccin contre le Covid

L

uatre soldats américains ontété tués dimanche par un en-

gin explosif dans la campagne dugouvernorat de Hassaké, dans lenord-est de la Syrie, a rapportél'agence de presse étatique SANA.L'engin explosif a frappé un véhi-cule militaire américain dans le vil-lage de Markadeh, sur la route quirelie Hassaké à Deir ez Zor, selonSANA, qui a précisé qu'un traduc-teur faisait partie des tués. Après l'explosion, les forces amé-ricaines ont bouclé la zone, tandisque des avions de combat améri-cains sillonnaient les environs. Lescorps des soldats tués ont été em-menés vers une base américaine dela région de Shaddadi, dans la cam-pagne de Hassaké, a indiquéSANA. Les forces américaines etleurs alliés locaux - les Forces dé-mocratiques syriennes (FDS), diri-gées par les Kurdes - contrôlentdésormais la majeure partie deschamps de pétrole dans le nord-estde la Syrie, selon SANA.

Trois soldatstués dans

une fusilladesur une base

militaire russe

Ghannouchi :aucune raisonde changer le

régime politiqueen Tunisie

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Quatre soldatsaméricains

tués en Syrie

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