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FRAGMENTA DIPTEROLOGICA Editée par Dr. ANDY Z. LEHRER Aout 2013 ISSN 1565-8015 (Imprimé); ISSN 1565-8023 (En ligne) Nr. 39 Les opinions exprimées dans Fragmenta Dipterologica n’engagent que leurs auteurs Nouvelles recherches sur le groupe collectif “Heteronychia” sensu Whitmore (Diptera, Sarcophagidae) ANDY Z. LEHRER Email: [email protected] Résumé. Continuant l’analyse de la thèse de doctorat de D. Whitmore, nous avons encore trouvé quatre espèces nouvelles (Spatulapica conficta n. sp., Heteronychia suriyyaha n. sp., Heteronychia kyrgyziana n. sp.) et Heteronychia phallandina n. sp.; quatre synonymes nouveaux [(Sarcophaga (Heteronychia) ferox sensu Whitmore (part.) est synonyme de Devriesia weberi Lehrer, 1995 - n. syn.; Sarcophaga (Heteronychia) ferox sensu Whitmore (part.) est synonyme de Devriesia mariutana (Salem, 1935) - n. syn.; Sarcophaga (Heteronychia) perisi sensu Whitmore est synonyme de Heteronychia amica Peris, Gonzales-Mora & Mingo, 1998 - n. syn. et Sarcophaga (Heteronychia) tricolor sensu Whitmore est synonyme de Leclercqiomyia gomezbustilloi Lehrer & Baez, 1986 - n. syn.]. On signale aussi l’erreur de Whitmore à propos de la morphologie du phallosome, par la confusion entre les termes juxta et acrophallus. Summary. Continuing the analysis of the these of doctorate of D. Whitmore, we still found three new species (Spatulapica conficta n. sp., Heteronychia suriyyaha n. sp., Heteronychia kyrgyziana n. sp.) and Heteronychia phallandina n. sp.; four news synonyms [(Sarcophaga (Heteronychia) ferox sensu Whitmore (share.) is synonymous with Devriesia weberi Lehrer, 1995 - n. syn. ; Sarcophaga (Heteronychia) ferox sensu Whitmore (share.) is synonymous with Devriesia mariutana (Salem, 1935) - n. syn.; Sarcophaga (Heteronychia) perisi sensu Whitmore is synonymous with Heteronychia amica Peris, Gonzales-Mora & Mingo, 1998 - n. syn. and Sarcophaga (Heteronychia) tricolor sensu Whitmore is synonymous with Leclercqiomyia gomezbustilloi Lehrer & Baez, 1986 - n. syn.]. One announces also the error used by Whitmore in the morphology of the phallosome, by confusion between the terms juxta and acrophallus. Quand nous avons fait nos premières observations sur les recherches pseudo-taxonomiques du groupe collectif « Heteronychia » sensu Whitmore (2010), nous avons déduit, d’après quelques allusions, que son travail représente seulement une partie de ce qu’il a exposé dans sa thèse de doctorat. D’ailleurs, il n’a pas mentionné sa thèse dans la bibliographie du travail et, pour cela, nous n’avons pas pu connaître le contenu de celle-ci, qui est apparue récemment sur Internet sous la forme d’un fichier pdf, réalisé par l’ Universita degli studi di Roma, “La Sapienza”, Dipartimento di Biologia Animale e dell’Uomo, 2010/2011, sous le titre “Systematics and phylogeny of Sarcophaga (Heteronychia) (Diptera, Sarcophagidae)”. Etant un travail de 263 pages, qui présente 89 espèces «visualisées » par Whitmore, mais seulement 84 sont figurées sur des planches montrant les fractions des genitalia photographiées par lui et 4 espèces sur lesquelles il ne peut se prononcer, son fichier pdf a été réalisé de façon défectueuse, avec beaucoup d’erreurs techniques et cela a nécessité certaines méthodes pour le

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FRAGMENTA DIPTEROLOGICAEditée par Dr. ANDY Z. LEHRER

Aout 2013 ISSN 1565-8015 (Imprimé); ISSN 1565-8023 (En ligne) Nr. 39

Les opinions exprimées dans Fragmenta Dipterologica n’engagent que leurs auteurs

Nouvelles recherches sur le groupe collectif“Heteronychia” sensu Whitmore (Diptera, Sarcophagidae)

ANDY Z. LEHREREmail: [email protected]

Résumé. Continuant l’analyse de la thèse de doctorat de D. Whitmore, nous avons encore trouvéquatre espèces nouvelles (Spatulapica conficta n. sp., Heteronychia suriyyaha n. sp., Heteronychiakyrgyziana n. sp.) et Heteronychia phallandina n. sp.; quatre synonymes nouveaux [(Sarcophaga(Heteronychia) ferox sensu Whitmore (part.) est synonyme de Devriesia weberi Lehrer, 1995 - n.syn.; Sarcophaga (Heteronychia) ferox sensu Whitmore (part.) est synonyme de Devriesia mariutana(Salem, 1935) - n. syn.; Sarcophaga (Heteronychia) perisi sensu Whitmore est synonyme deHeteronychia amica Peris, Gonzales-Mora & Mingo, 1998 - n. syn. et Sarcophaga (Heteronychia)tricolor sensu Whitmore est synonyme de Leclercqiomyia gomezbustilloi Lehrer & Baez, 1986 - n.syn.]. On signale aussi l’erreur de Whitmore à propos de la morphologie du phallosome, par laconfusion entre les termes juxta et acrophallus.

Summary. Continuing the analysis of the these of doctorate of D. Whitmore, we still found threenew species (Spatulapica conficta n. sp., Heteronychia suriyyaha n. sp., Heteronychia kyrgyzianan. sp.) and Heteronychia phallandina n. sp.; four news synonyms [(Sarcophaga (Heteronychia)ferox sensu Whitmore (share.) is synonymous with Devriesia weberi Lehrer, 1995 - n. syn. ;Sarcophaga (Heteronychia) ferox sensu Whitmore (share.) is synonymous with Devriesia mariutana(Salem, 1935) - n. syn.; Sarcophaga (Heteronychia) perisi sensu Whitmore is synonymous withHeteronychia amica Peris, Gonzales-Mora & Mingo, 1998 - n. syn. and Sarcophaga (Heteronychia)tricolor sensu Whitmore is synonymous with Leclercqiomyia gomezbustilloi Lehrer & Baez, 1986- n. syn.]. One announces also the error used by Whitmore in the morphology of the phallosome, byconfusion between the terms juxta and acrophallus.

Quand nous avons fait nos premières observations sur les recherches pseudo-taxonomiquesdu groupe collectif « Heteronychia » sensu Whitmore (2010), nous avons déduit, d’après quelquesallusions, que son travail représente seulement une partie de ce qu’il a exposé dans sa thèse dedoctorat. D’ailleurs, il n’a pas mentionné sa thèse dans la bibliographie du travail et, pour cela,nous n’avons pas pu connaître le contenu de celle-ci, qui est apparue récemment sur Internet sousla forme d’un fichier pdf, réalisé par l’ Universita degli studi di Roma, “La Sapienza”,Dipartimento di Biologia Animale e dell’Uomo, 2010/2011, sous le titre “Systematics andphylogeny of Sarcophaga (Heteronychia) (Diptera, Sarcophagidae)”.

Etant un travail de 263 pages, qui présente 89 espèces «visualisées » par Whitmore, maisseulement 84 sont figurées sur des planches montrant les fractions des genitalia photographiéespar lui et 4 espèces sur lesquelles il ne peut se prononcer, son fichier pdf a été réalisé de façondéfectueuse, avec beaucoup d’erreurs techniques et cela a nécessité certaines méthodes pour le

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télécharger plus correctement.Analysant cette thèse, nous avons constaté qu’elle est l’image parfaite de l’ignorance absolue

de celui qui a obtenu le titre de docteur en biologie, sur la base de son incapacité à faire desobservations comparatives et recherches micro-morphologiques correctes et de comprendre lamodalité d’ordonner les taxons d’après leurs véritables caractères taxonomiques et, spécialement,d’être capable de pouvoir penser sur la diversité d’un groupe de diptères si hétérogène etpolyphylétique. Elle est la continuation de la conception primitive de son maître Thomas Pape,qui a détruit la taxonomie de toute la famille Sarcophagidae, par ses illusoires méthodes« cladistiques » par lesquelles il a supprimé les réalisations particulières d’une importante pléiadede grands spécialistes, pour voler un immense nombre de taxons de ceux-ci, sans aucune recherchede laboratoire et seulement par ses simples fabulations synonymiques et homonymiques ou parl’invention de faux holotypes et lectotypes. Ce qu’a fait Whitmore est une rétrogradationtaxonomique irresponsable d’un ignorant notoire, non justifiée, illustrée par les images d’unemauvaise qualité scientifique qui ne peuvent montrer l’identité des espèces mentionnées, par sescommentaires superficiels, par l’invention de lectotypes incorrects et illégaux et par l’utilisationdes porte-noms semblables sans mentionner qu’ils sont aussi les actions irresponsables des autresfaunistes de la même valeur.

Si nous suivons sa modalité de traiter et d’identifier toutes les espèces décrites par lui, nouspouvons observer qu’aucune de ses photos, avec l’exception d’un très petit nombre d’espèces, nesont pas semblables avec celles qui ont été établies et dessinées par leurs auteurs ou par les grandsspécialistes. A partir de là, nous pouvons tirer la conclusion que Whitmore est inapte pour lesanalyses des détails microscopiques et, donc, pour les analyses taxonomiques, et que son entièrethèse de doctorat est un acte mimétique, formel, qui ne peut constituer la base d’un tel brevet deprestige dans le monde scientifique.

En même temps, nous pouvons voir qu’il n’a pas fait une réelle recherche scientifique desspécimens photographiés par lui (exactement de la même manière que l’imposteur Thomas Papeou de ses collaborateurs qui sont incapables de réaliser des préparations microscopiques et desimages réelles de la morphologie de la genitalia), mais il a poursuivi les taxons identifiés par leursauteurs primordiaux, pour les photographier et tirer ses conclusions paranoïaques surréalistes. Parcette action de photographier les genitalia des espèces identifiées antérieurement et préparées parleurs auteurs, nous pensons qu’il n’est pas possible d’obtenir le titre de docteur en biologie, maisau plus le titre de docteur en … photographie, et seulement à la condition que ces photos soientbien exécutées, le prétendant restant aussi ignorant dans la taxonomie des espèces comme avantde les photographier.

Une de ses habitudes anormales et totalement inadmissibles d’un point de vue taxonomiqueest celle de photographier diverses parties de la genitalia en utilisant plusieurs spécimens (de lamême région, pays ou continent) et non pas le même spécimen. Ce fait profondément condamnableet interdit par le CINZ, n’a pas été mentionné dans sa thèse, mais il a été constaté par nous à partirde son article publié dans Zootaxa (2011). Pour cela, ses déficiences optiques, avec la violationd’une méthodologie taxonomique de recherche des types et des lectotypes, prouvent le dilettantismeet la paranoïa de Whitmore, qui – d’après notre opinion – n’est pas en mesure de faire des recherchesscientifiques et d’avoir le titre de docteur en biologie, mais de faire seulement des travaux auxiliairesde laboratoire. Car, au niveau actuel de la recherche, les études taxonomiques sont très difficiles etimpliquent une bonne capacité de penser, non seulement une simple implantation dans unprogramme cladistique sans valeur, qui ne peut refléter ni la morphologie, ni l’identité et ni laphylogénie des espèces.

De même, Whitmore a une inclination particulière à établir des lectotypes, même pour lesespèces qui ont des lectotypes antérieurs ou qui sont bien figurés dans les travaux des auteurs,sans mentionner la raison pour laquelle il répète ce procédé inutile et invalide. A plusieurs reprisesil ajoute ses étiquettes avec la mention qu’il a établi un lectotype, même dans l’épingle du spécimen

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qui a aussi une telle mention faite par un chercheur antérieur. Sa pathologie va plus loin, car bienqu’il soit incapable de faire une identification correcte, il ajoute son étiquette de « lectotype » auxespèces nominatives qui portent l’étiquette « holotype ». Un exemple est la confusion qu’il faitpour l’espèce “Sarcophaga (Heteronychia) bulgarica (Enderlein)” (sa thèse, p. 50), en désirantcontinuellement annuler Rohdendorf (avec son espèce Pierretia böttcheriana Rohdendorf, 1937)ou nous même (avec l’espèce distincte Spatulapica nostalgica Lehrer, 2000). Et pour voir sonincapacité de comprendre les différences spécifiques, nous donnons les figures de sa présuméeSarcophaga bulgarica (fig. 1) en comparaison avec Spatulapica nostalgica Lehrer (fig. 2). Ainsi,nous pouvons voir que non seulement les cerques sont très différents, mais aussi que toutes lesstructures du phallosome et les gonites ne sont pas semblables.

Fig. 1. Sarcophaga bulgarica sensu Whitmore, 2011 Fig. 2. Spatulapica nostalgica Lehrer 2000

Nous désirons prouver nos affirmations dans ce travail, bien que cet effort soit extrêmementdifficile et peut s’étaler dans un volume plus grand que les fabulations de doctorat de Whitmore.

Immédiatement après l’apparition de sa première manifestation de grande sommitéscientifique et d’auteur principal d’un collectif formé par Richet, Pape et R.M. Blaeckith (2009)du groupe “Heteronychia” sensu Whitmore (2009), nous avons fait la première correction sur ceque ces savants ont considéré être Sarcophaga bezziana Böttcher (Lehrer, 2009, 21:6-9). Mettantà côté le dessin original du phallosome donné par Böttcher (1913:242, fig. 58) et leur photo, nousavons montré les différences essentielles des composants phallosomiques (les apophyses latéralesdu distiphallus et la forme des cerques), ce qui a justifié la création de l’espèce nouvelle Shoachaetacornogranda Lehrer, 2009. Mais, pourtant, il s’est obstiné à maintenir la bêtise que Sh. cornograndaLehrer est synonyme de son S. bezziana sensu WRPB dans sa thèse (p. 54) et dans un travailpublié dans Zootaxa (2011:21), où il fait une série de divagations absurdes et contrairement auCINZ (art. 73.1.4), parce que ces imposteurs ont établi illégalement le lectotype sans valeur légalepour S. bezziana. Cette aberration irrationnelle et pas justifiée, est caractéristique de Whitmore eton la rencontrera dans beaucoup de situations semblables.

Dans la même revue (Lehrer, 2009, 21:9-11) nous avons montré que les espèces considéréespar eux comme étant Heteronychia infixa sensu Whitmore, Richet, Pape & Blackith, 2009 (nec.Böttcher, 1913) et Heteronychia gallica sensu Whitmore, Richet, Pape & Blackith, 2009 sontfausses. Pour cela, il est probable, que Whitmore ne les a introduites dans son travail de 2011.

Dans notre travail de 2011 (Lehrer, 32:1-13), nous avons établi, par une analyse taxonomiquedétaillée, encore 13 espèces synonymes décrites ou mentionnées par lui, à savoir:- Heteronychia rohdendorfi Povolny & Slameckova, (part) 1967:316, fig. 3, 8 = Spatulapicalederbergi Lehrer, 1995 – n. syn.;

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- Heteronychia (Heteronychia) bezziana sensu Povolny & Verves, 1997:166, fig. 174 =Heteronychia oastensacken (Rohdendorf, 1937) - n. syn.;- Heteronychia (Heteronychia) bezziana sensu Povolny & Verves, 1997:166, fig. 175 =Heteronychia vachai Povolny, 1986 - n. syn.;- Sarcophaga depressifrons sensu Pape, 1996:325 = Spatulapica obscurata (Rohdendorf), 1937:346,fig. 475-476 (espèce valide) - n. syn.;- Sarcophaga (Discachaeta) bezziana sensu Whitmore, Richet, Pape & Blackith (non Böttcher,1913), 2009, 21:28, fig. 1-7 = Shoachaeta cornogranda Lehrer, 2009, 21:8, fig. 5;- Sarcophaga (Heteronychia) bezziana sensu Whitmore (non Böttcher, 1913), 2011:21 = Shoachaetacornogranda Lehrer, 2009, 21:8, fig. 5;- Sarcophaga (Heteronychia) borodorf Pape, 1996:324 = Spatulapica rohdendorfi (Povolny &Slameckova, 1967 - n. syn.; - Sarcophaga (Heteronychia) bulgarica sensu Pape (part.), 1996:324 = Spatulapica böttcheriana(Rohdendorf, 1937) (espèce valide) - n. syn.;- Sarcophaga (Heteronychia) bulgarica sensu Pape (part.), 1996:324 = Spatulapica fraterna (Lehrer,1977) (espèce valide) - n. sp.;- Sarcophaga (Heteronychia) lederbergi sensu Whitmore, 2011:39 = Spatulapica rohdendorfi(Povolny & Slameckova, 1967) - n. syn.;- Heteronychia (Heteronychia) depressifrons sensu Povolny & Verves (part.), 1997:170 =Spatulapica quoi Fan, 1964 (espèce valide) - n. syn.;- Heteronychia (Heteronychia) depressifrons sensu Povolny & Verves (part.), 1997:170 =Spatulapica petrovae (Artamanov, 1980) (espèce valide) - n. syn.;- Heteronychia (Heteronychia) depressifrons sensu Povolny & Verves, 1997:170, fig. 180 =Spatulapica obscurata (Rohdendorf), 1937:346, fig. 475-476 (espèce valide) - n. syn.

Comme erreurs d’identification nous avons signalé:- Heteronychia depressifrons sensu Pape, 1986:307 - nomen falsum et nudum;- Sarcophaga(Heteronychia) depressifrons sensu Whitmore, 2011:26 - nomen falsum;- Sarcophaga (Heteronychia) helene sensu Whitmore, 2011:35 - nomen falsum.

Dans un autre travail (Lehrer, 2012, 33:1-19), nous avons donné 4 espèces nouvelles, 4synonymes nouveaux et 2 nouvelles combinaisons d’après les espèces faussement identifiées parWhitmore à savoir:- Spatulapica dentiphalla n. sp. [syn. Sarcophaga (Heteronychia) ancilla sensu Whitmore]- Spatulapica porziana n. sp. [syn. Sarcophaga (Heteronychia) belanovskyi sensu Whitmore]- Heteronychia garda n. sp. [syn. Sarcophaga (Heteronychia) benaci sensu Whitmore]- Shoachaeta olimpiana n. sp. [ syn. Sarcophaga (Heteronychia) kataphygionis sensuWhitmore]- Sarcophaga (Heteronychia) proxima (part.) sensu Whitmore est synonyme de Heteronychialednicensis Povolny;- Sarcophaga (Heteronychia) pseudobenaci sensu Whitmore est synonyme de Heteronychiadrenskiana Lehrer:- Sarcophaga (Heteronychia) kerteszi sensu Whitmore est synonyme de Spatulapica dayani(Lehrer);- Sarcophaga (Heteronychia) Böttcheri sensu Whitmore est un nomen dubium.- Spatulapica ancilla (Rondani) - n. comb.- Shoachaeta bezziana (Böttcher) - n. comb.

Dans la même intention de vérifier ses travaux (Lehrer, 2012, 33:19-28), et après une analyseprécise des 6 espèces nouvelles données par Whitmore, nous avons constaté que 4 espèces sontsynonymes, à savoir:- Sarcophaga (Heteronychia) hellenica Whitmore, 2011 est synonyme de Heteronychia vervesiPovolny, 1998;

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- Sarcophaga (Heteronychia) tangerensis Whitmore, 2011 est synonyme de Heteronychia amicaPeris, Gonzales-Mora & Mingo, 1998;- Sarcophaga (Heteronychia) mediterranea Whitmore, 2011 est synonyme de Leclercqiomyiapenicillata (Villeneuve, 1907);- Sarcophaga (Heteronychia) rosellensis Whitmore, 2011 est synonyme de Heteronychia vagans(Meigen,1826).

De même, nous avons fait une nouvelle combinaison, par le transfert de son espèceSarcophaga (Heteronychia) tetrix Whitmore, 2011 dans le genre Leclercqiomyia Lehrer, 1976..

Continuant nos analyses sur les fabulations de Whitmore dans sa thèse et de ses travaux,dans cette contribution nous présentons les nouvelles données suivantes.

I. Spatulapica conficta n. sp.

Syn. Sarcophaga (Heteronychia) armeniaca sensu Whitmore, Univ. stud. Roma, “LaSapienza”, XXII: 2011:50, plate 7 - n. syn.

Si nous mettons côté à côté les images données par Whitmore pour l’espèce “Sarcophagaarmeniaca” sensu Whitmore (fig. 4) et celles originales de Rohdendorf (fig. 3), nous observonsqu’elles ne sont pas semblables. Le distiphallus présenté par Whitmore a le paraphallus très hautet les apophyses antérieures du paraphallus sont développées, presque rondes et terminées avecun petit sommet, courbé et aigu. La membrane est circulaire. Les apophyses latérales de l’acrophallussont plus courtes et n’arrivent pas à la marge antérieure des apophyses paraphalliques. De même,les prégonites sont plus courts que ceux présentés par Rohdendorf et de formes différentes. Tousces caractères expriment indiscutablement une espèce nouvelle, qui peut être identifiée par uneanalyse microscopique sérieuse de la genitalia et qui a été nommée par nous Spatulapica confictan. sp.

Fig. 3. Heteronychia armeniaca Rohdendorf Fig. 4. Sarcophaga armeniaca sensu Whitmore (selon Rohdendorf) Whitmore) = Spatulapica conficta n. sp.

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Il est évident que Whitmore a vu l’holotype de Rohdendorf, mais nous sommes sûrs qu’il aphotographié un spécimen d’Erevan. Pour cela, nous reproduisons la description de la genitaliafaite par Whitmore.Genitalia. “Setae on sternite 5 thickened and shortened, medianmost ones visibly longer than theothers. [Microtrichosity on protandrial segment not observable on the examined specimens”]Epandrium red. Cercus with a rounded dorsal preapical hump, more or less uniformly coveredwith short, sparse setae; tip of cercus blunt tapering. Pregonite with short setulae almost reachingtip and with a distinct preapical twist; tip blunt and slightly curved ventrally. Distiphallus: proximalpart of harpes (= apophyses antérieures du paraphallus– n.n.) rounded and bulging in lateral view,continuous with distal part; apical process short and flattened, sharp tapering, directed more orless ventrally; Juxta (= acrophallus – n.n.) short, with slightly elongated, tongue-like basal processes;tip of acrophallus wide (ca. 1/3 of total width of juxta) with short, tapering lateral processes and asmall triangular median process; juxta in lateral view with a distinct subapical concavity; vesicasubtrapezoidal, with pointed corners.”

Distribution géographique. Arménie. Il est intéressant de noter que Whitmore, qui a examiné1 † d’Erevan et 1 † d’Ukraine (à l’exception de l’holotype de Rohdendorf), ajoute aussiintempestivement l’Azerbaïdjan.

Derivatio nominis. Du mot latin confictus = inventé.

II. Heteronychia suriyyaha n. sp.

Syn. Sarcophaga (Heteronychia) lacrymans sensu Whitmore, Univ. stud. Roma, “LaSapienza”, XXII: 2011:90, plate 42- n. syn.

Pour l’espèce Sarcophaga lacrymans Villeneuve, Whitmore a désigné un lectotype fantaisistede Syrie et a ajouté parmi ses synonymes l’espèce Heteronychia histriops Lehrer 2008 (fig. 6), cequi est un véritable mystère, parce que personne ne peut voir l’identité de leurs genitalia. En plus,il n’a pas visualisé cette espèce et l’enregistre sans aucune preuve et d’une manière grossière que“I consider the original illustrations and differential diagnosis provided by Lehrer (2008b:15–16, fig. 1) for Heteronychia histriops, described on a single specimen deposited at MGAB,as sufficient evidence to justify its present synonymization with S. (H.) lacrymans” (Zootaxa,2778:39).

Malheureusement, les étiquettes de son lectotype mâle, qui se trouve dans les collections del’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, Bruxelles, ne sont pas les originales deVilleneuve, mais elles sont écrites par une main quelconque, ce qui détermine automatiquementson élimination taxonomique. En même temps, parce que Whitmore ne prouve pas concrètementque la morphologie de celui-ci est identique avec celle de S. lacrymans Villeneuve, qui est jusqu’àprésent une espèce non claire, nous considérons que ce qu’il représente dans la planche 42 (fig. 9)est l’expression de la genitalia d’une espèce nouvelle, dénommée par nous Heteronychia suriyyahan. sp. et pour laquelle nous donnons plus bas la description de Whitmore.

Il a introduit aussi quelques synonymes [Sarcophaga thalhammeri Böttcher (fig. 5),Heteronychia zhelochovtzevi (Rohdendorf, 1925) (fig. 8) et Heteronychia cepelaki Povolny &Slameckova, (fig. 7)], sans aucune justification scientifique ou photographique. Pour cela nouscroyons que cet imposteur est dépourvu complètement de logique et de propriétés visuelles normalesou qu’il croit que ceux qui lisent cette thèse photographique sont plus bêtes que sa propre personneet qu’ils croiront ses dires.

Genitalia. “Setae on sternite 5 thickened and shortened, medianmost ones only slightlylonger than others, with a hooked tip. Protandrial segment without microtrichsity. Epandriumblack. Cerci with a slightly pronounced, dorsal preapical hump, more or less uniformly covered

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with short, sparse setae; tip of cercus distinctly down turned, narrow, blunt tapering and with asubapical lateral keel. Pregonite with setulase on approximately basal half only; tip rounded,widened. Distiphallus: proximal part of harpes (= les apophyses antérieures du paraphallus - n.n.)protruding in lateral view, roudet, continuous with distal part; apical process medium-length,tapering, directed first apically, then ventrally (s-shaped in profile); juxta short, with blunt, recedinglateral processes and a distinct indentation in lateral view between lateral process and tip; tip ofjuxta (= acrophallus – n.n.) trilobate with short, blunt tapering lateral processes and a mediancleft; vesica reduced to a very small sclerite.”

Distribution geographique. Syrie.Derivatio nominis. Du mot Surijjah, le nom de la Syrie en langue arabe.

Fig. 5. Sarcophaga thalhammeri Fig. 6. Heteronychia histriops Fig. 7. Heteronychia cepelaki Böttcher 1913 Lehrer, 2008 Povolny & Slameckova, 1970

Fig. 8. Heteronychia zhelochovtzevi Fig. 9. Sarcophaga lacrymans sensu Whitmore (Rohdendorf, 1925) 2011 = Heteronychia suriyyaha n. sp.

III. Heteronychia kyrgyziana n. sp.

Syn. Sarcophaga (Heteronychia) shnitnikovi sensu Whitmore, Univ. stud. Roma, “La Sapienza”,XXII: 2011:121, plate 70 - n. syn.

Sur Heteronychia shnitnikovi, Whitmore dit qu’il a examiné l’holotype et le paratype deRohdendorf et aussi l’holotype de l’espèce Heteronychia pechae Verves, et autres matériaux du

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Kirghizstan. Bien qu’il ne dise pas clairement qui a été photographié dans la planche 70 de sathèse, nous supposons – étant ses préférences de distribuer S. shnitnokovi sensu Whitmore enChine, Kazakhstan, Kirghizie, Tadjikistan et Ouzbékistan, qu’il a utilisé le spécimen de Kirghizie.Ses images (fig. 10) ne sont pas identiques à celles de Rohdendorf (fig. 11) : l’acrophallus n’estpas proéminent vers la partie dorsale et courbé, les gonites ont d’autres formes et ne sont pasautant poilus et les cerques ont la partie terminale plus longue et plus aiguë. De même, elles nesont pas identiques aux images de Verves pour Heteronychia pecke Verves (fig. 12). Pour cela,nous considérons que les images de Whitmore sont caractéristiques pour l’espèce nouvelleHeteronychia kyrgyziana n. sp.

Genitalia (d’après Whitmore). “Setae on sternite 5 thickened and shortened, medianmostones distinctly longer than others. Protandrial segment with a thin line or small patch ofmicrotrichosity near posterior margin. Epandrium red. Cercus with a dorsal keel and only a slightlypronounced dorsal preapical hump; cercus with a lateral asetose patch in upper half extending toposterior end of surstylus; tip sharp tapering, slightly hooked, with a straight dorsal surface.Pregonite with numerous long setae reaching tip; tip sharp pointed, hooked. Distiphallus: proximalpart of harpes (= apophyses antérieures du paraphallus– n.n.) protruding in lateral view, rounded,continuous with distal part; apical process long, flattened, tapering, directed first apically, thenventrally (s-shaped in profile); juxta (= acrophallus – n.n.) short, with two triangular lateralprocesses, gradually curving ventrally (with a convex dorsal surface); tip of juxta (= acrophallus– n.n.) trilobate, with protruding, wide, cupped lateral processes and a subtrapezoidal medianprocess ; ves ica shor t , convex , wi th e longated , sharp poin ted corners .”

Fig. 10. Sarcophaga shnitnikovi sensu Whitmore Fig. 11. Pierretia shnitnikovi Rohdendorf (selon Whitmore) = Heteronychia (selon Rohdendorf) kyrgyziana n. sp.

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Fig. 12. Heteronychia peckae Verves(selon Verves)

IV. Heteronychia phallandina n. sp.

Syn. Sarcophaga dissimilis ap. Blackith, Richet & Pape, 2004, fig. 1-4 et 9 – n. syn.Sarcophaga (Heteronmychia) dissimilis sensu Whitmore, 2010:61, planche 23 – n. syn.Sarcophaga (Heteronychgia) dissimilis sensu Whitmore, 2011:28 – n. syn.

Espèce-type. Sarcophaga dissimilis sensu Whitmore, 2010, planche 23.Diagnose. La description de Whitmore n’est pas très sûre, parce qu’il a fait probablement cettedescription d’après un nombre de spécimens, qui peuvent représenter quelques espèces différentes,à cause de son incapacité d’identifier correctement les espèces. Pour cela nous reproduisonsseulement la description, pas très exacte, de sa genitalia (fig. 15).“ Terminalia.Setae on sternite 5 thickened and shortened, medianmost ones only slightly longerthan other. Protandrial segmentlacking microtrichosity. Epandrium shiny black. Cercus without adorsal preapical hump, gradually tapering from base towards tip; cercus more or less uniformlycovered with sparse setae; tip gradually blunt tapering or parallel-sided. Pregonite with numerouslong setulae reaching tip and with a preapical twist; tip conspicusously curled ventrally, blunttapering. Distiphallus proximal part of harpes protruding in lateral view, rounded, continuouswith distal part; apical process long, flattened, tapering and directed apico-ventrally; juxta short,with elongated, blunt tapering lateral processes directed somewhat dorsally at tip; juxta usuallywith a marked subapical dorsal concavity; median part of juxta trilobite, but lateral lobes extremelyreduced; median lobe with an indentation; vesica subtrapezoidal with small, sharp pointed comers.”

A partir de là nous pouvons voir qu’il n’est pas capable d’exprimer la morphologie duphallosome, en faisant certaines divagations sans logiques et non réelles sur son juxta. Ce quinous semble être les caractères très distinctifs de cette espèces par rapport à S. dissimilis sensuBöttcher sont: les cerques droits et effilés de la base vers leur sommet; le paraphallus a sa partieproximale plus large et la partie distale plus étroite; l’acrophallus très développés et les prégonitestrès courbé brusquement en haut.Distribution géographique. Europe.Observation. Après avoir copié les synonymes de Pape (1996) pour S. dissimilis, il dit qu’il aadopté la conception de Blackith & coll. (2004), en utilisant le lectotype illégal, inventé et désignépar ces auteurs, bien que Böttcher a été le premier réviseur de l’espèce de Meigen et a donné lapremière image de sa genitalia, qui est le vrai lectotype de celle-ci. Par la comparaison des imagesde Whitmore, nous pouvons voir toutes les différences morphologiques de leurs genitalia. Lescerques et le phallosome ne ressemblent ni à ceux du « lectotype » fixé par BRP (fig. 14) et ni àceux de Böttcher (fig. 13).

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Fig. 13. Sarcophaga dissimilis sensu Bottcher Fig. 14. Sarcophaga dissimilis sensu BRP 2004 Bottcher (1912; 1913, fig. 63). (selon BRP)

Fig. 15. Heteronychia phallandina n. sp.(= Sarcophaga dissimilis sensu Whitmore 2011 – n. syn.)

Nous établissons les synonymes suivants:1. A propos de l’espèce Sarcophaga ferox sensu Whitmore, nos observations sont très claires

concernant son incapacité à identifier les espèces du genre Devriesia Lehrer, qui vraiment sonttrès proches d’un point de vue phylogénétique. Comparant ses figures avec les genitalia connues,je suis arrivé à la conclusion évidente que Sarcophaga (Hetronychia) ferox sensu Whitmore, 2011est synonyme de Devriesia weberi Lehrer, 1995, n. syn.

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Fig. 16. Sarcophaga ferox sensu Whitmore Fig. 17. Devriesia weberi Lehrer, 1995

D’après sa photo (fig. 16) on observe que l’acrophallus (couvert partiellement par unetache) est élargi dans sa partie basale, comme dans la figure 17, que le style proximal est rompu,ce qui ne permet pas de voir qu’il n’est pas denté comme chez l’espèce affine D. ferox (Villeneuve)(fig. 18), que les cerques et les postgonites sont différents et que les cerques ont le même profilque chez Devriesia weberi Lehrer. De même, sa synonymie avec D. mariutana (Salem) est uneerreur grossière évidente, comme nous pouvons le constater sur la fig. 19, parce que les élémentsdistiphalliques, les styles sans dentition claire et surtout la forme des cerques sont différents.

Fig. 18. Devriesia ferox Villeneuve Fig. 19. Devriesia mariutana (Salem) (selon Lehrer) (selon Lehrer)

Le fait que le phallosome soit plus ou moins semblable, constitue l’argument le plus valeureuxqui indique la phylogénie des espèces du genre Devriesia Lehrer, 1995 et son originalité parrapport au genre Heteronychia Brauer & Bergenstamm, 1889, la spécificité des taxons s’observentdans les détails morphologiques des genitalia, et non dans les manipulations cladistiques vacuolaires.Il est intéressant d’ajouter que récemment nous avons identifié dans la faune d’Italie encore uneespèce inconnue, Devrisia picciolinea Lehrer, 2012.

2. D’après nos observations critiques (Lehrer, 2009, 21:9-11) concernant l’espèce

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Heteronychia infixa sensu Whitmore & col., 2009, celle-ci est un nomen falsum parce que lagenitalia présentée par ces auteurs n’est pas semblable avec celle désignée par Böttcher (1913:124)(fig. 20), et qui a été photographiée soit d’après un spécimen de Pócsmegyer (Hongrie) (Whitmore& coll., 2009:36, fig. 21), soit d’après un spécimen d’Autriche et pas de Budapest (la localité typede l’espèce de Böttcher). Ils ont établi un nouvel holotype (Whitmore & coll., 2009:33) pour unspécimen avec l’étiquette “Gyón [Hungary] / 16.VI.02 // Sarcophaga / infixa / i. lit. Villen.”, cequi viole les normes du CINZ, parce que Böttcher a publié le dessin de la genitalia de l’uniquespécimen connu. Il en résulte très clairement que ces auteurs n’ont pas photographié la vraie infixaBöttcher, 1913, mais une autre espèce que nous considérons comme Heteronychia budapestanaLehrer, 2011 (fig. 21).

Fig. 20. Sarcophaga infixa Böttcher 1913 Fig. 21. Heteronycghia budapestana Lehrer 2011

Diagnose (d’après Whitmore). “Parafacial narrow; scutellum with a pair of apical setae;mid tibia with one anteroventral seta; hind trochanter with a brush of short spine-like setae; hindfemur with a strong subapical seta but no additional anteroventral setae; hind tibia with a row offine setulae on anteroventral surface; wing vein R1 setose dorsally; abdominal tergite 3 withoutmedian marginal setae; protandrial segment with a row of marginal setae and a large spot of greymicrotrichosity; epandrium red; cercus with a dorsal inflexion when viewed in profile and with aslight dorsal excavation medially; pregonite with a rounded tip, not widening apically; phallus:apical process of harpes short, with main width oriented in the same plane as median longitudinalplane of distiphallus; juxta long, 1.11–1.47 times the length of basal part of distiphallus; juxtawith short, thin, parallel-sided appendages at base, variable in length and thickness.” et

Genitalia. “Sternite 5 (...) strongly indented, v-shaped, with tightly spaced stout, short setaeat base of and along each of its processes, the innermost ones visibly longer. Protandrial segmentwith a row of setulae along posterior margin. Epandrium with a gently curved dorsal margin,about as long as high. Cercus (...) with a dorsal inflexion and downcurved apex when viewed inprofile, and with a slight dorsal excavation medially. Surstylus (...) sub-triangular. Pregonite (...)thin and curved with a rounded, not enlarged tip and with fine setulae along dorsal surface.Postgonite (—) with a hooked tip. Distiphallus (...): apical process of harpes short, more or lessventrally directed, with main width oriented in the same plane as median longitudinal plane ofdistiphallus (...); juxta (= acrophallus - n .n.) long, approximately 1.47 [1.11–1.47] times the

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length of basal part of distiphallus (...) with short, thin (parallel-sided) appendages arising frombase, somewhat variable in length and thickness (...); juxta not separated from rest of distiphallusby a distinct suture; juxta (= acrophallus - n .n.), in apical view (...), with two small, upturnedprocesses at sides (...) and a deep subtriangular median depression delimited by two conspicuousfolds converging dorsally (...); lateral styli funnel-shaped, slightly widening apically (...); vesicasmall, laminar (...).Female unknown.”

Distribution géographique. Hongrie. Les autres localités mentionnées par Whitmore & coll.sont incertaines.

3. En ce qui concerne Heteronychia amica Peris, Gonzales-Mora & Mingo, 1998, qui a étéremplacée par Whitmore avec le nom nouveau “Sarcophaga (Heteronychia) perisi Whitmore”2011, parce qu’elle semble (pour lui) homonyme de Phallosphera amica Ma, 1964, nous pouvonsdire que cet homonyme est illégal, parce que les taxons appartiennent aux genres taxonomiquesdifférents (conf. art. 53.3 CINZ) et non aux groupes collectifs non taxonomiques. De même,Whitmore doit savoir que l’épithète amica se trouve chez 138 taxons et l’épithète perisi pour 39taxons (conf. ION), et pour cela cette émendation absurde de type Pape est inutile.

4. Pour l’espèce Böttcherella setinervis (Rondani, 1860), Whitmore présente une imagetrès mauvaise. La corne paraphallique ne s’observe pas et les apophyses paraphalliques antérieuresn’ont pas leur insertion étroite, comme dans notre figure (fig. 23).

Fig. 22. Sarcophaga setinervis ap. Whitmore Fig. 23. Böttcherella setinervis (Rondan) ap. Lehrer

5. Et pour l’espèce Sarcophaga (Heteronychia) tricolor sensu Whitmore, qui n’a pas unholotype sélectionné par Villeneuve, Whitmore a eu l’audace d’établir un lectotype fictif pour unspécimen de la collection Becker, qui se trouve à ZMHB. Encore une fois il viole le CINZ nonseulement parce qu’il n’a pas sélectionné un spécimen de la série type, mais parce qu’il a ignorél’identification de cette espèce par Böttcher, qui a donné l’image de sa genitalia mâle (fig. 24).Bien qu’il ait connu notre travail avec Baez, dans lequel nous avons décrit l’espèce nouvelleLeclercqiomyia gomezbustilloi Lehrer & Baez, 1986 (fig. 26), il a désigné son lectotype (fig. 25)identique avec notre espèce, mais en la considérant comme synonyme de S. tricolor, espèceinconnue. Pour cela, il est tout à fait normal de nous demander, dans quel monde vit ce niaiscladistique, qui se croit, depuis ses premières bêtises publiées, comme un des plus grands

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connaisseurs des Sarcophagides, sans avoir une collection propre et sans connaître la morphologiemicroscopique de ces diptères.

Mettant côté à côté ces trois figures, on peut constater immédiatement que les figures deWhitmore ne représentent pas l’espèce figurée par Böttcher, mais quelles sont identiques à cellesprésentées par Lehrer & Baez pour leur Leclercqiomyia gomezbustilloi. Pour cela, Sarcophagatricolor sensu Whitmore, 2011 est un synonyme de Leclercqiomyia gomezbustilloi Lehrer & Baez,1986 - n. syn.

Ici nous devons rappeler que Pape (19967:335) n’a pas établi la synonymie de gomezbustilloi,en la considérant comme une espèce valide (l.c.:328).

Fig. 24. Sarcophaga Fig. 25. Sarcophaga tricolor sensu Fig.26.Leclercqiomyia gomezbustilloitricolor ap Böttcher Whitmore Lehrer & Baez

Conclusions

Continuant nos analyses sur les espèces qui ont constitué la base de la thèse de docto-photographie de Daniel Whitmore (2010-2011), nous avons pu constater une grande séried’inadvertances taxonomiques de celui-ci, qui ont été soutenues avec une inhabituelle emphasepour un débutant sans expérience dans l’identification des Sarcophagidae et dans les techniquesnécessaires pour ce but. Ayant l’impression que les photographies des genitalia in situ, c’est à diredes genitalia qui n’ont pas été extraites et traités d’un point de vue histologique pour connaîtretoutes leurs structures internes, lui donneront les révélations majeures pour la justification d’unstatut de grand spécialiste, il a utilisé les plus primitives conceptions et les méthodes de rechercheles plus désorganisées pour la recherche des taxons du sous-groupe collectif “Heteronychia”sensu Whitmore, du groupe collectif “Sarcophaga” sensu Pape.

Avec le risque de nous répéter, il faut mentionner que Whitmore a écrit qu’il a suivi laconception arriérée de Pape, qui a réuni un grand nombre de genres bien établis par les vraisspécialistes, dans le seul genre Sarcophaga sensu Pape, en le gonflant avec 1.200 espèces. Cesimposteurs soutiennent qu’ils sont revenus à cette solution plus simple (d’après leur mentalité)utilisée par Eugène Séguy (1940), qui n’a pas été un bon taxonomiste, mais seulement un bonobservateur et dessinateur. Mais ce qui reste inconnu jusqu’à présent est que l’adoption de laconception et des méthodes de Pape a été déterminée en réalité par les incapacités de Whitmore.Ce fait est devenu évident depuis ses premiers travaux publiés seul ou en collaboration avec

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d’autres ignorants, où ses identifications sont fausses et où il n’a pas su faire la distinction entreles différences morphologiques des taxons. D’où son orientation vers les méthodes de l’informatiqueou de la photographie, avec lesquelles il a eu l’espoir de pouvoir remplacer ses déficiences visuellesou son incapacité à dessiner la morphologie des genitalia.

Ainsi, il a cru qu’avec ses manipulations cladistiques fausses il pouvait réaliser et justifierla suppression des genres du groupe collectif “Heteronychia” sensu Whitmore et l’établissementfictif des relations phylogénétiques entre ses espèces. Rien de plus erroné que cette impression,car la cladistique est une méthode subjective qui travaille automatiquement d’après les caractèresenregistrés par les auteurs. Si nous mettons côte à côte les structures homologues des taxons, nouspouvons voir plus simplement et plus correctement leur degré de parenté. Car, de sa longue file dedichotomies cladistiques, exposées par Whitmore, nous ne pouvons comprendre pourquoi il y ades formes très distinctes dans l’une et la même branche cladistique.

Hormis ces erreurs primordiales, une des causes évidentes de toutes ses aberrations est lemanque d’études morphologiques réelles sur les genitalia. Pour cacher ces déficiences majeures,il s’implique dans les discussions sur certaines données bibliographiques et il s’arroge la compétenced’établir de nouveaux lectotypes même pour les espèces qui ont ces types bien connus. D’ailleurs,dans toute sa thèse il ne mentionne pas comment il a établi ces lectotypes, quel spécimen a étésélectionné par lui, s’il appartient ou non à la série type de l’espèce, s’il correspond bien à ladescription originale et si sa genitalia est identique avec celle présentée par d’autres auteurs. Enplus, il ne dit rien (sauf quelques fois dans son travail publié dans Zootaxa) si ses photos sur lespièces génitales ont été effectuées sur le même spécimen ou si elles proviennent de spécimensdifférents, de la même localité ou de localités différentes. A plusieurs reprises, il a photographiéles pièces structurales des genitalia d’après les spécimens différents, ce qui constitue une graveinfraction taxonomique qui détermine l’élimination des données établies par Whitmore.

Cependant, nous avons réussi à établir:A. Identificatin de 4 nouvelles espèces.1. Spatulapica conficta n. sp. [syn. Sarcophaga (Heteronychia) armeniaca sensu Whitmotre,

2011:50, plate 7 - n. syn.];2. Heteronychia suriyyaha n. sp. [syn. Sarcophaga (Heteronychia) lacrymans sensu

Whitmore, 2011:90, plate 42 - n. syn.];3. Heteronychia kyrgyziana n. sp. [syn. Sarcophaga (Heteronychia) shnitnikovi sensu

Whitmore, 2011:121, plate 70 - n. syn.]4. Heteronychia phallandina n. sp. [syn. Sarcophaga (Heteronycia) dissimilis sensu

Whitmore, 2010 :61, plate 23 – n. syn.]B. Synonymes nouveaux.1. Sarcophaga (Heteronychia) ferox sensu Whitmore (part.), 2011:71, plate 26 est synonyme

de Devriesia weberi Lehrer, 1995 - n. syn.;2. Sarcophaga (Heteronychia) ferox sensu Whitmore (part.): 2011:72 est synonyme de

Devriesia mariutana (Salem, 1935) - n. syn.;3. Sarcophaga (Heteronychia) perisi sensu Whitmore, 2011:107, plate 57 est synonyme de

Heteronychia amica Peris, Gonzales-Mora & Mingo, 1998 - n. syn.;4. Sarcophaga (Heteronychia) tricolor sensu Whitmore, 2011:129, plate 77 est synonyme

de Leclercqiomyia gomezbustilloi Lehrer & Baez, 1986 - n. syn.Totalisant les espèces affectées jusqu’à présent par nos analyses taxonomiques, il résulte

que des 84 espèces visualisées et photographiées par Whitmore, nous avons établi 9 espècesnouvelles, 24 synonymes nouveaux et 2 combinaisons nouvelles, ce qui représentent 35 espècesfaussement identifiées par lui, c’est à dire 42 % de celles exposées dans sa thèse. Et notre analysen’est pas terminée.

En ce qui concerne la terminologie utilisée pour la genitalia, Whitmore maintient erronémentle terme juxta pour l’acrophallus, ce qui montre qu’il ne peut s’éloigner des aberrations de Pape &

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coll. et qu’il n’a même pas consulté au moins le dictionnaire de Tuxen (1970:283), dans lequel ilpouvait voir que la juxta est seulement une membrane du distiphallus et pas la section terminalede celui-ci (Lehrer, 2010, 25:10-14; Lehrer, 2011, 28:11-18).

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——

A propos du genre Senotainia sensu Zumptet description d’un nouveau genre afrotropical.

ANDY Z. LEHRER

Emal: [email protected]

Résumé. On décrit le nouveau genre Reducitheca n. gen. avec l’espèce-type Reducithecapitoliana n. sp.Summary. One describes the new kind Reducitheca n. gen. with the species-type Reducitheca pitoliana n. sp.

La sous-famille Miltogrammatinae présente beaucoup de problèmes litigieux non seulementparce que les collections contiennent un très petit nombre de spécimens, comme l’a cru Zumpt(1961:4). Ce fait vraiment déterminé par la petitesse des spécimens qui n’attirent pas beaucoup lescollectionneurs, mais aussi par les difficultés avec lesquelles les chercheurs doivent lutter quant

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ils veulent examiner surtout leurs structures génitales. Ayant d’habitude les dimensions autour 5-7 mm, la génitalisation et surtout la dissection de la genitalia n’est pas toujours couronnée desuccès, car beaucoup de ses fractions se détériorent ou se perdent pendant les manipulations.Quand l’espèce trouvée est représentée seulement par un seul spécimen qui semble inconnu ouparticulièrement intéressant et que les pertes ne sont pas récupérables, ce qui a fréquemment lieudans le cas des Miltogrammatidae, cette situation provoque un état dépressif du chercheur, quirenonce à l’étude de ces diptères.

Peu d’études sur ceux-ci ne favorisent pas les observations morphologiques qui surprennentles relations plus proches et plus réalistes d’entre les taxons, justement parce que les preuves sontdifficilement réalisables par les dissections de la genitalia et, pour cela, certains taxonomistesnous donnent une série d’improvisations sur la base des caractères classiques simples, qui deviennentla principale cause de nombreuses erreurs et, en même temps, le motif de certaines dissensionsstériles. Celles-ci sont aussi favorisées surtout par les dessins très sommaires, schématiques etplus ou moins réels des genitalia, exécutés par les chercheurs peu doués.

Le genre Senotainia sensu Zumpt ne fait pas exception et nous avons essayé d’isoler certainesformes avec des genitalia qui présentent le même type de structures morphologiques (Lehrer,2012, 36). Ce fait nous a donné la possibilité de délimiter les 4 genres distincts suivant:Lamprometopia Macquart avec l’espèce-type L. caffra Macquart; Senotainia Macquart avecl’espèce-type S. rubriventris Macquart; Acrophallonia Lehrer avec l’espèce-type A. nigeriensis(Zumpt) et Griseiforma Lehrer avec l’espèce-type G. grisea (Villeneuve).

Nous devons exprimer l’opinion que nous n’acceptons pas la conception de certainstaxonomistes bizarres qui utilisent la notion de genre dans un sens “large”, mais totalementirrationnel. Pape (1989:194), en se référant au genre Phylloteles, dit: “I prefer a brod concept of[genus, n.n.] to include herein all species ...”, c’est à dire qu’il comprend le genre comme un sacdans lequel il introduit un grand nombre d’espèces qui présentent les caractères chétotaxiques etdimensionnels semblables pour les articles de l’antenne ou des tarses, mais qui ont des genitaliadifférentes. Pour nous, celle-ci est une conception d’une grande imbécillité, parce que les caractèresgénitaux ont une valeur primordiale par rapport aux caractères somatiques généraux, parce qu’ilssont les symboles des espèces, le symbole de leurs relations avec les autres taxons et, en mêmetemps, leur concrétisation dans l’évolution et dans la biodiversité de la nature. L’affection desgenitalia conduit à la disparition des espèces respectives et, pour cela, la conception paranoïaquede certains dilettantes pour qui si une espèce est décrite seulement d’après un seul spécimen, avecsa genitalia proche d’une espèce sœur, il ne peut constituer qu’une variation individuelle ou unsynonyme, qui ne présente pas une importance taxonomique ni même que celle d’un poil sur latête, le corps ou les pattes. On doit savoir fermement que les caractères chromatiques et chétotaxiquessont informatifs dans le processus de l’identification des espèces, mais que ce sont seulementleurs genitalia qui sont déterminantes, car à plusieurs reprises elles ont apporté les surprises lesplus agréables aux taxonomistes.

Ainsi, dans les collections du Laboratoire de Zoologie de l’Université de Tel Aviv, nousavons trouvé un seul mâle, qui ne peut être placé dans le genre Senotainia, d’après les clés deZumpt. Pour cela, nous avons considéré qu’il représente non seulement une espèce nouvelle, maisaussi un genre nouveau, Reducitheca n. gen., avec l’espèce-type Reducitheca pitoliana n. sp.

Genre Reducitheca n. gen.

Diagnise. Yeux glabres. Profrons mesure 1/2 du petit diamètre oculaire. Le troisième article del’antenne est 2 fois plus long que le deuxième. Arista flagelliforme et peu grosse sur les 1/4basales. Le péristome mesure 1/4 du grand diamètre oculaire. Les macrochètes oculaires sontcourts et fins. Les macrochètes frontaux sont au nombre de 10 paires et proclines; les macrochètesparafrontaux sont 3. Les petites vibrisses sont absentes. Les propleures sont glabres. ac + 2 + 2,

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dc = 2 + 3. Les tibias médians ont 1 av. Ailes transparentes. R5 ouverte. Cubitulus est courbé enangle droit et prolongé d’une petite nervure. Genitalia avec un spinus titillatorius très réduit,presque inexistante.Distribution géographique. Afrique du Sud.Derivatio nominis. Du mot latin reduci, réduit, diminué.

Reducitheca pitoliana n. sp.

Tête. Noire, avec tomentum cendré. Les yeux sont glabres. Le front, vu du dessus et au lieu le plusétroit est égal avec la largeur d’une parafrontalie. La bande frontale est noire et 1,5 fois plus largequ’une parafrontalie. Profrons mesure 1/2 du petit diamètre de l’oeil. Les antennes ont les articlesbasaux noir brunâtre, avec les marges antérieures brun orange ; le troisième article est deux foisplus long que le deuxième. L’arista est flagelliforme, noir brunâtre, glabre et une peu gonflée surle 1/4 basale. Vibrissarium brun luisant, mais ses branches sous oculaire et péristomale sont cendrées.La trompe est noire ; les palpes bruns. Le péristome mesure 1/4 du grand diamètre oculaire.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines ; lesmacrochètes verticaux externes sont 2/3 des premiers ; les ocellaires sont courts et fins ; lespréverticaux sont forts et rétroclines ; les macrochètes frontaux sont au nombre de 10 paires,proclines ; les parafrontaux sont au nombre de 3 paires ; les petites vibrisses sont absentes. Lesparafrontalies sont sans pilosité ; les parafacialies ont une pilosité noire, courte et rare. Le péristomeest noir, avec une pilosité courte.Thorax. Noir, avec tomentum cendré et 5 bandes longitudinale noires, trois médianes plus étroiteset deux latérales plus larges. Les propleures sont glabres. Les stigmates sont noirs. Les pattes ontles fémurs noirs et les tibias noir brunâtre.Chétotaxie du thorax. ac = 2 + 2, dc = 2 + 3, ia = 1 + 3, prs = 1, h = 2, ph = 2, n = 2, sa = 2, pa =2, sc = 3 + 1, pp = 1, pst = 1, st = 1 :1 :1.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont 1 pv. Les tibias médians ont 1 ad, 1 av et 1 pd. Lestibias postérieurs ont une série ad (3 grands), 1 av et 2 pd.Ailes. Transparentes. Epaulette noire. Basicosta et costagium sont jaunes. R5 ouverte. Cubitulusest courbé en angle droit et prolongé d’une petite nervure. Les nervures r1 et r4+5 sont glabres.L’épine costale est très petite. Les écailles sont blanches ; les balanciers bruns.Abdomen. Si le spécimen est sec, il est orange, avec tomentum cendré et taches triangulairesmédianes noires ; sur le T1+2 la tache est marginale ; les T3 et T4 ont trois taches très étroites,triangulaires médianes ; le T5 a une tache médio-longitudinale étroite et deux latérales noires.Après l’humectage du spécimen, le T3 a une tache médiane noire ; le T4 a une tache médianenoire qui s’unifie avec une tache postérieure très larges ; le T5 est entièrement noir. Sur la partieventrale tous les sternites sont noirs ; T4 a ses parties latérales noires et T5 est entièrement noir. Laformule chétotaxique est 0 + 0 + série + série.Genitalia : fig. 1. Les cerques, vus dorsale (B), sont larges et un peu plus courts et ondulés, avecl’apex arrondi, mais un peu courbés vers la ligne médiane et avec un sommet très petit. De profil(C), les cerques ont la partie proximale proéminente et leurs branches distales se courbent versl’avant. Le phallosome (A) a une theca grande, mais l’épine titillatorius est extrêmement réduite,presque inexistante. Les branches paraphalliques sont bien développées et ont un prolongementterminal long et courbé postérieurement. L’acrophallus est très pigmenté et pourvu de nombreusesmicro-épines. Les prégonites (D) sont courbés et aigus ; les postgonites (E) ont les margessubparallèles et pourvus d’un petit sommet terminal.

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Fig. Reducitheca pitoliana n. sp. A, phallosome ; B, cerques et paralobes, vue dorsale;C, cerques et paralobes, vue de profil ; D, prégonites ; E, postgonites.

FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Afrique du Sud, 1 †, holotype, Roodeplaat Dam N.R :, 25 km NE Pretoria,21.I.1995, leg. A. Freidberg, coll. TAU.Derivatio nominis. D’après le nom Pitoli (= Pretoria) dans les langues sud-africaines.

Bibliographie sélectiveZUMPT, F., 1961, Calliphoridae (Diptera Cyclorrhapha) Part III: Miltogramminae, Explor. Parc

Nat. Albert, Bruxelles.PAPE, T., 1989, A review of Phylloteles Loew, with a reevision of the Oriental species (Insecta, Diptera,

Sarcophagidae). Steenstrupia, 15(8):193-204.

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Quelques opinions sur le genre Metopia Auct. etétablissement d’un nouveau genre de Miltogrammatinae

(Diptera, Sarcophagidae)

ANDY Z. LEHRER

Email: [email protected]

Résumé. On établit le nouveau genre Metanzania n. gen. pour l’espèce Metopia monunguis Pape,1986.Summary. One established the new kind Metanzania n. gen. for the species Metopia monunguisPape, 1986.

Par le groupement rationnel des caractères somatiques, Zumpt (1961) a réussi à réaliser les

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clés de détermination des genres de la sous-famille Miltogrammatinae d’une manière apparemmentsatisfaisante. Mais, en suivant sa classification à l’intérieur de certains genres, par exemplesSenotainia, Metopia ou Metopodiella etc., nous constatons qu’il est obligé de faire appel enpermanence aux structures des genitalia mâles pour la délimitation des espèces et, à cause de cela,leur taxonomie devient non rationnelle et polymorphique. La principale cause de ses confusionstaxonomiques est déterminée par l’inclusion des espèces avec des caractères somatiques analoguesdans le même genre, mais ayant des structures génitales différentes, qui s’éloignent de la structurede la genitalia de l’espèce-type du genre. Ainsi, Zumpt, comme une série de chercheurs aussi,s’éloignent de la définition du genre et de la bonne compréhension des normes du CI.N.Z., quiprévoient que les espèces du genre doivent être semblables à tous points de vue et pas seulementd’après les caractères chromatique et chétotaxique somatiques externes.

Malheureusement, le paranoïaque ignorant Thomas Pape, qui est dépourvu d’une fantaisiescientifique et d’une logique normale, mais qui est convaincu qu’il connaît tout et qu’il peuts’exprimer par ses intuitions paranormales, sans recherches morphologiques sérieuses sur lataxonomie des Sarcophagidae. Il a fait un nombre de révisions de certains genres deMiltogrammatinae. Entre autres, il s’est orienté aussi vers le genre Metopia Meigen (Pape, 1986a,1986b). en balbutiant d’une manière non intelligible sur les “phylogentic relationsships of theAfrotropical species” (l.c., p. 81) et en disséminant avec aplomb apostolique les mots sans lien:“conspecificity”, “monophyletic”, “apomorphie” “synapomorphie”, “phylogeny”, “sistergroup” etc. en ce qui concerne les quelques cils de la nervure r1, le nombre de cils de la nervurer4+5, la coloration variable de la basicosta ou la longueur des griffes et le rapport douteux desarticles des tarses. Ainsi, il a amassé une série d’espèce de Metopia sensu Pape, sans même tenircompte des caractères utilisés par Zumpt pour différencier les genres. Il s’est orienté vers lescaractères mentionnés plus haut et a reproduit, sans aucune interprétation, les figures schématiquesdu phallosome de quelques espèces, qui expriment une grande diversité morphologique.

Dans un de nos travaux (Lehrer, 2012, 36:12-16), nous avons essayé de grouper avec prudenceles espèces afrotropicales avec le même type de structure phallique du genre Senotainia sensuZumpt, ce qui nous a déterminé à délimiter 4 genres distincts: Lamprometopia Macquart avecl’espèce-type L. caffra Macquart; Senotainia Macquart avec l’espèce-type S. rubriventris Macquart;Acrophallonia Lehrer avec l’espèce-type A. nigeriensis (Zumpt) et Griseiforma Lehrer avecl’espèce-type G. grisea (Villeneuve). En même temps nous avons pu établir les nouvellescombinaisons suivantes: Senotainia bellula (Zumpt, 1971, Hoplatainia); Senotainia pienaari(Zumpt, 1971, Hoplatainia); Senotainia rhodesiensis (Zumpt, 1961, Metopodiella); Acrophalloniacuthbertsoni (Zumpt, 1952, Senotainia); Acrophallonia nigeriensis (Zumpt, 1970, Senotainia);Griseiforma dubiosa (Zumpt, 1961, Senotainia); Griseiforma grisea (Villeneuve, 1916,Hoplocephalella); Griseiforma transvaalensis (Zumpt, 1961, Senotainia).

Ainsi, nous avons compris que le caractère primordial qui sépare les genres de Zumpt, àsavoir, la pilosité ou la non-pilosité des yeux ne semble pas avoir une importance taxonomique sigrande, évidement si nous opérons avec les genitalia très schématiques représentées par Zumpt.Pour cela, nous considérons que c’est seulement après une recherche morphologique détaillée desgenitalia mâles que nous pouvons obtenir un bon groupement générique.

De même, à partir du travail de Pape nous constatons qu’il n’a pas été capable de trouver lesmeilleurs caractères, qui délimitent le genre Metopia Meigen et qui permettent de répartircorrectement les espèces enregistrées par lui. Pour cela, si nous voulons un regroupementtaxonomique des espèces d’après leurs genitalia, alors certaines de ses espèces, avec Metopodiellabrincki Zumpt, 1961, se placent dans le genre Griseiforma Lehrer, 2012. Dans ce cas, nous avonsles nouvelles combinaisons suivantes:- Metopodiella brincki Zumpt, 1961:70, fig. 29 = Griseiforma brincki (Zumpt, 1961) - n. comb.;- Metopia crassarista Pape, 1986a:76, fig. 12 = Griseiforma crassarista (Pape, 1986) - n. comb.;- Metopia pilosarista Pape, 1986a:81, fig. 15 = Griseiforma pilosarista (Pape, 1986) - n. comb.

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En dépit d’un type phallosomique apparemment presque semblable, l’espèce Metopianudibasis sensu Pape n’appartient pas au genre Griseiforma, mais au genre Opsidiopsis Malloch,1930, parce qu’elle a les yeux poilus, les petites vibrisses très fortes et qui montent sur les borduresfaciales et un spinus titillatorius d’une autre forme que celle longue et aiguë au sommet. Donc,Metopia nudibasis sensu Pape, 1986a:77,fig. 14 = Opsidiopsis nudibasis Malloch, 1930:439 - n.comb.

Dans ce cas, le sous-genre Australoanicia Verves, 1979:890, avec l’espèce-type Opsidiopsisnudibasis Malloch tombe en synonymie avec Opsidiopsis Malloch, 1930:439 - n. syn.

En ce qui concerne l’espèce Metopia monunguis Pape, 1986a, son statut n’est pas aussisimple que le croit Pape. Car, les caractères de sa genitalia (fig. 2) sont très différents de ceux del’espèce européenne du genre Metopia, M. argyrocephala (Meigen) (fig. 1), ce qui indique avec laplus grande clarté qu’elles ne peuvent coexister dans le même genre.

Fig. 1. Metopia argyrocephala (Meigen). A, cerques et paralobes, vue de profil ;B, cerques et paralobes, vue dorsale ; C, phallosome ; D, tarse antérieur (selon Pape, 1987).

A partir de là, Metopia monunguis Pape, 1986a, constitue l’espèce-type d’un nouveau genre,Metanzania n. gen.

Genre Metanzania n. gen.

Espèce-type: Metopia monunguis Pape, 1986:78, fig. 8, 16 19 - n. comb.Diagnose. Les yeux sont glabres. Les macrochètes frontaux sont au nombre de 5 paires ; lesmacrochètes parafrontaux sont 2 proclines et 3 rétroclines. Lunula avec 2 paires de cils. Aristaflagelliforme et pubescent. Les petites vibrisses montent un peu sur les bordures faciales. Lepéristome est étroit. ac = 0 + 0, dc = 2 + 3. Les ailes sont enfumées. La nervure r4+5 est pourvuede cils jusqu’à r-m. Les tarses antérieurs ont une seule griffe développée (fig. 1, A). Les pulvilessont longues. Hypopygium brun. Les cerques et les paralobes (fig. 1, B) ont les parties proximalestrès larges. Le phallosome (fig. 1, C) est dépourvu des branches paraphalliques et a un spinustitillatorius réduit et arrondi au sommet.Distribution géographique. Tanzanie.Observation. L’espèce Metanzania monunguis (Pape) a été très mal décrite par Pape, qui l’arapprochée incorrectement et de façon hilarante d’Opsidiopsis nudibasis Malloch et de Metopia

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Fig. 2. Metanzania monunguis (Pape). A. Griffes et pulviles du tarse antérieur ; B, cerques et paralobes,vue dorsale ; C, phallosome (selon Pape)

malgache Zumpt, parce qu’elles ont le quatrième article du tarse antérieur court. Ce qui est le plusimportant dans sa diagnose ce sont les figures de sa genitalia (fig. 1). Car, les caractères très raresdes griffes et des pulvilles, mentionnés et figurés par Pape, se trouvent aussi chez d’autres espècesnéotropicales (Metopia pauciseta Dodge, 1966).

Cependant, en observation générale, il faut souligner que tous les essais de Pape pour réviserles espèces d’après les caractères somatiques très variables, sont erronés. Comme exemple nouspouvons reproduire l’absurde distinction entre M. roserii sensu Pape (1986:2), qui est synonymede M. argyrocephala (Meigen), mais pour laquelle Pape a inventé un lectotype (1988:14), et M.argyrocephala (Meigen), dans sa clé d’identification :“ 9(8) Silver part of fronto-orbital plates covering at least anterior 0,6 and with a gradual

transition to the more greyish posterior part…………....………………………. roserii- Silvery part of fronto-orbital plates covering anterior 0,4 – 0,5 and with an abrupt boundary

to the grey posterior part………….................………………….………..argyrocephala”

Bibliographie sélective

LEHRER, A.,Z., 2012, Révision du genre Senotainia sensu Zumpt et établissement de quelques taxonsafrotropiccaux nouveaux (Diptera, Sarcophagidae, Miltogramminae). Fragmenta Dipterologica, nr.36 :12-16.

PAPE, T., 1986a, Afrotropical species of Metopia Meigen (Insecta, Diptera, Sarcophagidae). Steenstrupia,12(4):73-84.

PAPE, T., 1986b, A revision of oriental and eastern palaearctic species of Metopia Meigen (Diptera,Sarcophagidae). Stuttgarter Beitr. Naturk. Ser. A, Nr. 395, 1-8.

PAPE, T., 1988, A revision of the Palaearctic Sacophagidae (Diptera) described by C. Rondani. StuttgarterBeitr. Naturk.Ser. A, Nr. 416:1-22

VERVES, YU., G., 1979, A review of the subfamily Miltogrammatinae (Diptera, Sarcophagidae) of SriLanka, Rev. ent. URSS, LVII, 4:883-897.

ZUMPT, F., 1961, Calliphoridae (Diptera Cyclorrhapha) Part III: Miltogramminae, Explor. ParcNat. Albert, Bruxelles.

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CONTENU

LEHRER,A.Z., Nouvelles recherches sur le groupe collectif “Heteronychia” sensuWhitmore (Diptera, Sarcophagidae)....................................................................... 1

LEHRER,A.Z., A propos du genre Senotainia sensu Zumpt et description d’un nouveaugenre afrotropical................................................................................................... 16

LEHRER,A.Z., Quelques opinions sur le genre Metopia Auct. et établissement d’un nouveaugenre de Miltogrammatinae (Diptera, Sarcophagidae).......................................... 19

Adresse de l’editeur: Prof. Dr. Andy Z. Lehrer, TAU-Zoologie, Sed. Hanasi 49/1, P.O.B. 7049,Maalot, Israel. Email: [email protected]

Réalisation et impression en IsraelCopyright @ by Dr. Andy Z. Lehrer