FRAGMENTA DIPTEROLOGICA 2013 nr 38

26
FRAGMENTA DIPTEROLOGICA Editée par Dr. ANDY Z. LEHRER Juin 2013 ISSN 1565-8015 (Imprimé); ISSN 1565-8023 (En ligne) Nr. 38 Les opinions exprimées dans Fragmenta Dipterologica n’engagent que leurs auteurs Une nouvelle espèce du genre Blaesoxipha Loew de la faune du Cameroun (Diptera, Sarcophagidae) ANDY Z. LEHRER 1) et JEAN DESIRÉ OMGBA 2) Email: 1) [email protected] 2) [email protected] Résumé. On décrit l’espèce nouvelle Blaesoxipha bakweria Lehrer & Omgba pour la faune du Cameroun. Summary. One describes the new species Blaesoxipha bakweria Lehrer & Omgba for the fauna of Cameroon. Le genre Blaesoxipha Loew, 1861 est connu pour la faune du Cameroun seulement par l’espèce B. camerunensis (Enderlein, 1928). Elle a été confirmée par Zumpt (1972 :38) qui a présenté une image de sa genitalia mâle et par Lehrer (2003 :99), qui a étudié son holotype et a donné les détails de sa genitalia. Pape (1994 :63) a mentionné une deuxième espèce pour le Cameroun, « B. rufipes » (Macquart, 1839), qui est un nomen nudum, parce qu’elle a été décrite d’après une femelle non identifiable et probablement perdue (Pape, l.c.). Etant mise en synonymie avec une série d’espèces paléarctiques, faussement déterminées par Pape (1996 :196-197) et notamment avec B. filipijevi Rohdendorf, 1926, il est clair que la distribution mentionnée par lui est irréelle. L’espèce nouvelle décrite dans cette note a été obtenue de l’élevage de Zonocerus variegatus, dans le laboratoire de l’Université de Yaoundé et sous la direction de M. le Dr. Sevilor Kekeunou. Elle a été nommée Blaesoxipha bakweria, d’après le nom d’un peuple d’Afrique centrale établi au Cameroun, avant 4000 ans. Blaesoxipha bakweria n. sp. Tête. Noire, avec tomentum cendré. Le front vu de dessus et au lieu le plus étroit, mesure 1/3 de la largeur d’un oeil. La bande frontale est noir brunâtre. Le profrons mesure 1/3 du petit diamètre oculaire. Les antennes sont noires; le troisième article est 1,5 fois plus long que le deuxième. Arista brune. La trompe est noire; les palpes brun noirâtre. Le péristome mesure 1/5 du grand diamètre oculaire. Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines; les macrochètes verticaux externes sont absents; les ocellaires sont bien développés; les préverticaux sont longs, forts et rétroclines; les macrochètes frontaux sont au nombre de 8 paires; paf = 4. Le péristome a des poils noirs; la partie postérieure de la tête a des poils noirs et un peu de poils jaunes.

Transcript of FRAGMENTA DIPTEROLOGICA 2013 nr 38

FRAGMENTA DIPTEROLOGICAEditée par Dr. ANDY Z. LEHRER

Juin 2013 ISSN 1565-8015 (Imprimé); ISSN 1565-8023 (En ligne) Nr. 38

Les opinions exprimées dans Fragmenta Dipterologica n’engagent que leurs auteurs

Une nouvelle espèce du genre Blaesoxipha Loewde la faune du Cameroun (Diptera, Sarcophagidae)

ANDY Z. LEHRER 1)et JEAN DESIRÉ OMGBA 2)

Email: 1) [email protected]) [email protected]

Résumé. On décrit l’espèce nouvelle Blaesoxipha bakweria Lehrer & Omgba pour la faune duCameroun.Summary. One describes the new species Blaesoxipha bakweria Lehrer & Omgba for the fauna ofCameroon.

Le genre Blaesoxipha Loew, 1861 est connu pour la faune du Cameroun seulement parl’espèce B. camerunensis (Enderlein, 1928). Elle a été confirmée par Zumpt (1972 :38) qui aprésenté une image de sa genitalia mâle et par Lehrer (2003 :99), qui a étudié son holotype et adonné les détails de sa genitalia.

Pape (1994 :63) a mentionné une deuxième espèce pour le Cameroun, « B. rufipes »(Macquart, 1839), qui est un nomen nudum, parce qu’elle a été décrite d’après une femelle nonidentifiable et probablement perdue (Pape, l.c.). Etant mise en synonymie avec une série d’espècespaléarctiques, faussement déterminées par Pape (1996 :196-197) et notamment avec B. filipijeviRohdendorf, 1926, il est clair que la distribution mentionnée par lui est irréelle.

L’espèce nouvelle décrite dans cette note a été obtenue de l’élevage de Zonocerus variegatus,dans le laboratoire de l’Université de Yaoundé et sous la direction de M. le Dr. Sevilor Kekeunou.Elle a été nommée Blaesoxipha bakweria, d’après le nom d’un peuple d’Afrique centrale établi auCameroun, avant 4000 ans.

Blaesoxipha bakweria n. sp.

Tête. Noire, avec tomentum cendré. Le front vu de dessus et au lieu le plus étroit, mesure 1/3 de lalargeur d’un oeil. La bande frontale est noir brunâtre. Le profrons mesure 1/3 du petit diamètreoculaire. Les antennes sont noires; le troisième article est 1,5 fois plus long que le deuxième.Arista brune. La trompe est noire; les palpes brun noirâtre. Le péristome mesure 1/5 du granddiamètre oculaire.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines; lesmacrochètes verticaux externes sont absents; les ocellaires sont bien développés; les préverticauxsont longs, forts et rétroclines; les macrochètes frontaux sont au nombre de 8 paires; paf = 4. Lepéristome a des poils noirs; la partie postérieure de la tête a des poils noirs et un peu de poilsjaunes.

2

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Thorax. Noir, avec tomentum cendré et 5 bandes longitudinales noires. Propleures glabres. Stigmatesjaunes. Les pattes ont les fémurs noirs et les tibias bruns. Les fémurs médians ont un ctenidiumatypique.Chétotaxie du thorax. ac + 2 + 3, dc = 3 + 4, ia = 1 + 3, prs = 1, h = 3, ph = 1, n = 4, sa = 2, pa =2, sc = 3 + 1, pp = 1, pst = 1, st = 1:1:1.Aile. Transparente. Epaulette brun noirâtre. Basicosta et costagium jaunes. R5 ouverte. Cubituluscourbé en angle droit et prolongé d’un pli. L’épine costale est petite. Les écailles sont blanc jaunâtre;les balanciers ont leur tête de la même couleur.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont 2 ad et 1 pv. Les tibias médians ont 2 ad, 1 av, 1 pdet 1 pv. Les tibias postérieurs ont 2 ad, 1 av et 2 pd.Abdomen. Noir avec tomentum cendré. Le dessin n’est pas en damier, mais sous forme de troisbandes longitudinales noires sur tous les tergites. La chétotaxie abdominale est 0 + 2 + série +série. Les tergites génital et anal sont noirs avec tomentum cendré.Genitalia: fig. 1. Les cerques (B) sont courbés en angle droit à la partie proximale et sont pourvusd’un nombre assez grand de microchètes (A, B). Les styles du distiphallus sont longs. Les prégonites(D) sont plus courts que les postgonites (E) et courbés.

Fig. Blaesoxipha bakweria n. sp. A, cerques et paralobes, vue dorsal ; B, cerques et paralobes,vue de profil ; C, phallosome ; D, prégonites ; E, postgonites.

Longueur du corps. 5 mm.FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Cameroun: Mbankomo, N 03o52,13’ E 011o29,42’. 1 †, holotype et 2 ††,paratypes, obtenus de l’élevage de Zonocerus variegatus, au laboratoire de zoologie de l’Université

3

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

de Yaoundé. Le criquet infesté a été capturé le 03 février 2013; les larves sont sorties le 8 févrieret les imagos le 20 février. Ils sont déposés dans les collectionnes de TAU.

Remerciements

Nous désirons adresser à M. le Dr. Sévilor Kekeunou, maître de conférences à la Facultédes Sciences de l’Université de Yaoundé I, nos remerciements et reconnaissance pour sa passion àdirige ses jeunes étudiants vers les recherches entomologiques à caractère parasitologique.

Bibliographie sélective

LEHRER, A. Z., 2003, Sarcophaginae de l’Afrique (Insecta, Diptera, Sarcophagidae). Entomologica, Bari,37 :5-528

LEHRER, A.Z., 2010, Taxonomic Atlas of the postabdominal structures SARCOPHAGIDAE (Insecta,Diptera), Vol. 1. Entomologica, Bari, 42 : 3-459.

PAPE, T., 1994, The World Blaesoxipha Loew, 1861 (Diptera, Sarcophagidae). Entom. Scand., Suppl nr.45 :1-247.

PAPE, T., 1996, Catalogue of the Sarcophagidae of the world (Insecta, Diptera). Mem. Ent. Intern., Vol. 8:1-558.

ZUMPT, F, 1972, Calliphoridae (Diptera, Cyclorrhapha) Part IV : Sarcophaginae. Explor. Parc Nat. Virunga,Mision G.F. de Witte (1933-1935), fasc. 101. Bruxelles :1-264.

——

Description de l’espèce Robineauella simultaneousa (Wei & Yang)(Diptera, Sarcophagidae)

ANDY Z. LEHREREmail: [email protected]

Résumé. On décrit l’espèce Robineauella simultaneousa (Wei & Yang, 2007) - n. comb. de Chineet on présente la genitalia de son holotype mâle.Summary. One describes the species Robineauella simultaneousa (Wei & Yang, 2007) - n. comb.from China and one present the genitalia of the holotype male.

Dans le matériel de Chine, Province Guizhou, envoyé par notre ami le Dr. Wei Lianmengpour nos études, se trouvait aussi l’holotype de l’espèce “Parasarcophaga” simultaneousa Wei &Yang, 2007. Et parce que l’encadrement taxonomique des auteurs n’était pas exact et que sagenitalia mâle a été présentée très schématiquement (fig. 1), nous avons révisé cette espèce.

Robineauelle simultaneousa (Wei & Yang, 2007) - n. comb.

Parasarcophaga simultaneousa Wei & Yang, 2007 :528

MÂLE - Holotype.Tête. Noire, avec tomentum argenté. Le front, vu du dessus et au lieu le plus étroit, mesure 0,75fois la largeur d’un œil. La bande frontale est noire et égale à une parafrontalie. Le profronsmesure 1/3,5 du petit diamètre oculaire. Antennes noires ; le troisième article est deux fois pluslong que le deuxième. Arista brune, avec des poils longs sur les deux parties. La trompe et lespalpes sont noirs.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines ; lesverticaux externes sont absents ; les ocellaires sont fins ; les préverticaux sont bien développés ;

4

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

les macrochètes frontaux sont au nombre de 9 paires ; paf = 0 ; les petites vibrisses montentjusqu’à la moitié des bordures faciales ; le péristome a une pilosité noire ; la partie postérieure dela tête a une pilosité jaunâtre ; on voit 2 postocellaires et 1 postvertical sur chaque côté de l’occiput ;les microchètes occipitaux sont disposés sur deux rangs.Thorax. Noir, avec tomentum cendré, trois bandes médio-longitudinales larges et deux bandeslatérales étroites noires. Les propleures sont glabres. Les stigmates sont noirs. Les pattes sontnoires ; les fémurs médians ont un ctenidium typique.Chétotaxie du thorax. ac = 0 + 1, dc = 5 + 4, ia = 1 + 3, prs = 1, h = 3, ph = 2, n = 4, sa = 3, pa =2, sc = 4 + 1, pp = 1 (plus quelques poils), pst 1 (plus 1 poil), st = 1 :1 :1.

Fig. 1. Parasarcophaga simultaneousa Wei & Yang.A, cerques vue dorsal ; B, genitalia.

Ailes. Transparentes. Epaulette noire. Basicosta et costagium jaunes. R5 ouverte. Cubitulus estcourbé en angle droit et prolongé d’un pli. La nervure r1 est glabre. La nervure r4+5 est ciliéejusqu’au milieu de la distance entre son origine et r-m. L’épine costale est absente. Les écaillessont blanches ; les balanciers bruns.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont 3 ad proximaux et 1 pv. Les tibias médians ont 1 ad,1 av, 2-3 pd et 1 pv. Les tibias postérieurs ont 2 ad, 1 av, 2 pd et une longue pilosité antéro- etpostéro-ventrale.Abdomen. Noir, avec tomentum cendré et dessins en damier. Formule chétotaxique : 0 + 0 + (2 +2 = 2) + série. Postabdomen noir.Genitalia : fig. 2. Le sternite V sans brosses, mais il a beaucoup de macrochètes sur les margesinternes des lames latérales. Les cerques (A) ont quelques microchètes sur la marge antéro-terminale.

5

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Le phallosome (B) est caractérisé par une apophyse paraphallique antérieure de forme plus oumoins carrée; le sommet supérieur des apophyses latérales de l’acrophallus est très petit et cesapophyses sont pourvues d’un petit sommet latéral, qui se trouve aussi sur les lobes membranauxexternes. Les prégonites et les postgonites ont presque la même dimension.

Fig. 2. Robineauella simultaneousa (Wei & Yang). A, cerques et paralobes, vue de profil ;B. phallosome ; C. prégonites ; D, postgonites.

Longueur du corps. 17 mm.FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Chine. 1 †, holotype, Leigongshan National Nature Reserve (800-1000 m),Guizhou province, 13.IX.2005, coll. Wei Lianmeng & Yang Zaihua.Observations. La forme des apophyses latérales de l’acrophallus est caractéristique du genreRobineauelle Enderlein. Mais, le sommet supérieur très réduit rappelle les espèces R. dauricaGrunin, 1964 et R. mendelliana Lehrer, 2008.

Bibliographie sélective

WEI, L. & YANG, Z., 2007, Insects from Leigongshan landscape. Guiyang,. En : LI, Z., YANG, M. & JIN

D., Leigongshan jingguan kunchong, Sarcophagidae, 525-540.

——

6

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Nouveaux genres de la sous-famille Miltogramminae (Diptera, Sarcophagidae)

ANDY Z. LEHREREmail: [email protected]

Résumé. On décrit quatre genres afrotropicaux nouveaux : Benigramma n. gen. avec l’espèce-typeBenigramma bellanda n. sp. ; Mawuphalla n. gen., avec l’espèce-type Mawuphalla antennomyian. sp. , Paraphaloides n. gen., avec l’espèce-type Paraphalloides epiphallops n. sp. et Spinuphallan. gen. avec l’espèce-type Spinuphalla juxtina n. sp. De même, on décrit une espèce nouvelle dugenre Paraphylloteles Zumpt : Paraphylloteles fernandella n. sp.Summary. Four new afrotropical kinds are described: Benigramma n. gen. with the species-typeBenigramma bellanda n. sp. ; Mawuphalla n. gen. with the species-type Mawuphalla antennomyian. sp., Paraphaloides n. gen. with the species-type Paraphalloides epiphallops n. sp. andSpinuphalla n. gen. with the species-type Spinuphalla juxtina n. sp. In the same way, one describesa new species of the genus Paraphylloteles Zumpt: Paraphylloteles fernandella n. sp.

Comme on peut le voir dans toute la littérature concernant la sous-famille Miltogramminaede la région afrotropicale, cette sous-famille est très peu étudiée, parce que – comme l’a soulignéZumpt (1961 :4) – ses espèces sont relativement rares dans les collections (« Miltogramminaeare rarely found by collectors not especially interested in this group »). Sa taxonomie estencore loin d’être bien établie, car la recherche des espèces a été faite seulement sur la base descaractères somatiques très variables. L’introduction de l’étude des genitalia mâles par Zumpt aapporté certaines clarifications des unités fondamentales. Mais, malheureusement, cette initiativeprogressiste n’a pas été fondée sur une conception nomenclatrice claire et la représentation desstructures génitales très schématiques n’ont pas toujours répondu à une organisation taxonomiqueraisonnable et implicitement phylogénétique.

Cependant, Zumpt a le mérite d’exprimer la nécessité de l’examen des genitalia (« Themost important and very often the only reliable feature for recognizing the different speciesis the hypopygium »), parce que « the so-called outer features are of extreme variability inmany species » et « females of related species may be morphologically so similar that a correctassignment to one or other species is not possible ».

Si Zumpt a eu le bon sens de reconnaître ces faits particulièrement importants pour laconnaissance réelle des taxons de la famille Sarcophagidae, Thomas Pape - le plus grand imposteurpathologique de tous les temps - a inventé une classification d’aveugles, qui n’a aucune basescientifique, qui n’est fondée ni sur une activité de recherche personnelle sérieuse, ni sur unecapacité intellectuelle permettant d’entreprendre l’ordre naturel des taxons. Il a plagié certainespensées de Zumpt (Pape, 1996: 7), mais il a omis justement ses conclusions, qui résultent d’untravail d’une vie sur les genitalia mâles. En même temps, cet ignorant a l’audace de parler decelles-ci, en disant que les Miltogramminae présentent une petite variabilité spécifique. Il dit:« Morphology of the terminalia is rather uniform, and only species of the genusEumacronychia show a considerable structural diversity » (l.c., p.7), ce qui montre qu’il aconfondu la taxonomie avec une bibliothéconomie de la plus mauvaise qualité.

Dans son site pompier « Flesh Fly Generic Navigator » (http://www.zmuc.dk/entoweb/sarcoweb/ PictGuid/ Navigate.htm), ayant la mention « Last updated: 10 October 2005 », cegroupe de diptères n’est représenté par aucune figure spécifique de genitalia mâles de ses genres,conçus comme des conglomérats anarchiques, sont décrits par quelques caractères analogues sansvaleur phylogénétique.

Mais celui qui a la curiosité de se pencher sur la composition spécifique desMiltogramminae sensu Pape, 1996, reste complètement ébahi. Car, personne ne peut s’imaginerl’inspiration foudroyante, qui a engendré la stupidité irraisonnable de sa classification. En plus,

7

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

personne ne peut comprendre l’audace de son ignorance d’aborder l’identité et l’ordre naturel dugroupe sous une forme démentielle. Parce que ses absurdités, enregistrées dans un “catalogue desSarcophagidae du monde”, qui pourrait obtenir le premier prix dans un concours mondial desstupidités et maladies intellectuelles, sont de simples affirmations d’un somnambule qui ne peutjustifier son existence dans le monde des hommes de science. Ses fabulations concernant lessuppressions des genres et des espèces, les amalgames des taxons comme résultat des fauxsynonymes ou homonymes, les dénominations abusives de ceux-ci, la création des lectotypesimaginaires etc., se prétendent être l’expression d’une “stratégie taxonomique” personnelle, endehors des lois de la science et des normes du CINZ ou même de la valeur des caractères somatiqueshomologues de la classification classique.

Ainsi, dans le genre Senotainia sensu Pape, 1996 (p. 133), il introduit une série d’espècesqui appartiennent en réalité à d’autres genres (Lehrer, 2012, 36 :12), à cause de leurs typesphallosomiques différents. De même, nous avons étudié le genre Eweka Lehrer, 2012, qui présenteles caractères postabdominaux très distincts de ceux connus jusqu’à présent (Lehrer, 2012, 35 :3).

Dans le genre Phylloteles sensu Pape, 1996 (p.128), il mélange une série de genres avecgenitalia différentes, parmi lequel le genre valide Paraphylloteles Zumpt, qui se caractérise aussipar la forme extrêmement rare de l’arista.

Dans notre présent travail, nous décrivons quatre nouveaux genres afrotropicaux :Benigramma n. gen. avec l’espèce-type Benigramma bellanda n. sp. ; Mawuphalla n. gen., avecl’espèce-type Mawuphalla antennomyia n. sp. ; Paraphaloides n. gen., avec l’espèce-typeParaphalloides epiphallops n. sp. ; Spinuphalla n. gen. avec l’espèce-type Spinuphalla juxtina n.sp. et une espèce nouvelle du genre Paraphylloteles Zumpt (Paraphylloteles fernandella n. sp.),tous ces taxons ayant les genitalia mâles de formes très distinctes.

Genre Benigramma n. gen.

Espèce-type: Benigramma bellanda n. sp.Diagnose. Yeux glabres. La bande frontale a les marges presque parallèles. Arista longue,flagelliforme. Les macrochètes verticaux externes sont absents; les macrochètes frontaux sontnombreux; les paf sont absents. Les parafrontalies et les parafacialies sont glabres. Les propleuressont glabres. Ailes transparentes. R5 ouverte. Les nervures r1 et r4+5 ne sont pas ciliées. ac et dcpostsuturaux sont au nombre de 4. Les tibias médians ont 1 av. Le phallosome a une épine titillatoriustrès longue, soudée de la marge postérieure de la theca et avec le sommet élargi et arrondi. Sonparaphallus a la partie postérieure très étroite et les branches paraphalliques bien développées.Distribution géographique. Bénin.

Benigramma bellanda n. sp.

Tête. Noire, avec tomentum cendré. Les yeux sont glabres, avec les facettes un peu plus grandesdans leur zone centrale. La bande frontale est noire et avec les marges plus ou moins parallèles. Leprofrons mesure 1/3 du petit diamètre oculaire. Lunula brune. Les antennes ont les articles basauxnoir brunâtre; le troisième article est brun et 2,5 fois plus long que le deuxième. Arista longue,flagelliforme, brune, glabre. La trompe est noire, avec les ventouses grandes et brunes; les palpessont bruns. Le péristome mesure 1/12 du grand diamètre oculaire.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines; lesmacrochètes verticaux externes sont absents; les oculaires et les préverticaux rétroclines sont fortset longs; les macrochètes frontaux sont au nombre de 9 paires, la dernière paire est rétrocline; lesparafrontalies et les parafacialies sont glabres; paf = 0; le péristome a des poils noirs; la partiepostérieure de la tête a des poils jaunâtres.Thorax. Noir, avec tomentum cendré et quatre bandes longitudinales noires et minces. Scutellum

8

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

noir, avec le sommet orange. Les propleures sont glabres. Les stigmates antérieurs sont noir brunâtre;les stigmates postérieurs sont bruns. Les pattes ont les fémurs noirs et les tibias brun noirâtre.Chétotaxie du thorax. ac = 3 + 4, dc = 3 + 4, ia = 1 + 2, prs = 1, h = 3, ph = 2, n = 2, sa = 2, pa =2, sc = 4 + 1, pp = 1, pst = 1, st = 1:1:1.Ailes. Transparentes. R5 ouverte. Cubitulus courbé en angle obtus. Les nervures r1 et r4+5 ne sontpas ciliées. L’épine costale est absente. Les écailles sont blanches et les balanciers jaune brunâtre.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont une série ad et 2 pv. Les tibias médians ont 1 ad, 1av, 2 pd et 1 pv. Les tibias postérieurs ont une série ad (1ad plus grand), 2-3 av et 2-3 pv.Abdomen. Noir et jaune orange sur les parties latérales de tous les tergites. Les taches noires sonttrès larges sur le milieu des tergites III-V. Le tergite génital est noir; le tergite anal brun, avec lescerques bruns et les paralobes jaunes. Sur la partie ventrale, l’abdomen est jaune orange et seulementle tergite IV a deux taches noires et grandes. Les sternites sont noirs.Genitalia: fig. 1. Les cerques (A) sont larges et ont les sommets larges et arrondis. Les paralobes(B) sont très courbés en arrière. Le phallosome (C) a un spinus titillatorius d’une forme particulière,attaché sur la marge dorsale de la theca et avec le sommet large et arrondi. Les prégonites (D) sontplus longs que les postgonites (E). Le sternite V a une base très étroite et les lobes latéraux sontlarges et courbés vers l’axe médian.

Fig. 1. Benigramma bellanda n. g., n. sp. A, cerques et paralobes, vue dorsale; B, cerqueset paralobes, vue de profil; C, phallosome; D, prégonites; E, postgonites; F, sternite V.

Longueur du corps. 9,5 mm.Matériel étudié. Bénin, 1 †, holotype, Quidah, XII.2003, leg. G. Goergen, coll. TAU.

Genre Mawuphalla n. gen.

Espèce-type. Mawuphalla antennomyia n. sp.Diagnose. Les yeux sont glabres. Le troisième article de l’antenne est pourvu d’une proéminence

9

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

terminale supérieure. L’arista est flagelliforme, longue et glabre. Parafacialies sans un rang demacrochètes. R5 pétiolée. Les nervures r1 et r4+5 sont glabres. Les cerques sont soudés ensyncerques. Le distiphallus a les branches paraphalliques très développées, sclerifiées, longues etlarges.Composition spécifique. Mawuphalla antennomyia n. sp.Distribution géographique. Bénin.Derivatio nominis. Du nom Mawu, le dieu suprême du culte vaudou.

Mawuphalla antennomyia n. sp.

MÂLE (il n’est pas dans un bon état, parce qu’il était très humide lors de sa capture et, pour cela,nous ne pouvons préciser les dessins et la tomentosité de ceux-ci).Tête. Noire, avec tomentum cendré. Les yeux sont glabres. Le front, vu du dessus et au lieu le plusétroit, est presque égal à la largeur d’un œil. La bande frontale a les marges parallèles et égale àune parafrontalie. Le profrons mesure 1/3,5 du petit diamètre oculaire. Lunula noire. Les antennesont les articles basaux bruns; le troisième article est noir deux fois plus long que le deuxièmearticle et n’a pas le sommet arrondi; la marge terminale de cet article est presque droite et pourvued’un prolongement supérieur (fig. 2). L’arista est flagelliforme, longue, glabre et ses articles basauxsont très petits. Le vibrissarium, avec la branche sous-oculaire, est brun. Le péristome est noir,avec des poils noirs. La trompe est noire, les palpes jaunes. Le péristome mesure 1/5 du granddiamètre oculaire.

Fig. 2. Mawuphalla antennomyia n. gen., n. sp. Le troisième article de l’antenne.

Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines; lesmacrochètes verticaux externes sont les 2/3 des précédents; les ocellaires et les préverticauxrétroclines sont forts; les macrochètes frontaux sont au nombre de 9 paires, la dernière est rétrocline;orb = 5 paires; paf = 0; dans la partie postérieure de la tête les poils sont jaunâtres.Thorax. Les propleures sont glabres. Les stigmates semblent être bruns. Les pattes ont les fémursnoirs et les tibias noir brunâtre.Chétotaxie du thorax. ac = 3 + 1, dc = 3 + 3, ia = 0 + 2, prs = 1, h = 3, ph = 2, n = 2, sa = 2, pa =2, sc = 3 (ap absents) + 0, pp = 1, pst = 1, st = 1:1.Ailes. Transparentes et un peu brunies. R5 avec un pétiole court. Cubitulus courbé en angle obtus.Les nervures r1 et r4+5 sont glabres. L’épine costale est grande. Les écailles sont très larges etblanches; les balanciers sont jaune brunâtre.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs sont absents. Les tibias médians ont 2 ad, 1 av et 2 pd.Les tibias postérieurs ont 2-3 ad, 1-2 av et 2 pd.Abdomen. Formule chétotaxique: 0 + (2 + 2 + 2) + série + série. Terminalia noire.Genitalia: fig. 3. Le syncerque est large et avec un sommet assez long. Les paralobes sont longs etlarges (B). Le phallosome a une theca grande et fortement sclérifiée, pourvue d’un spinus titillatoriusfort. Distiphallus (C) pourvu de deux branches longues, larges, un peu courbées et dentées à lamarge antérieure. Les prégonites (D) sont petits, étroits, courbés en angle droit et aigus au sommet.Les postgonites (E) sont grands, larges et courbés.

10

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Fig. 3. Mawuphalla antennomyia n. sp. A, Syncerque et paralobes, vue dorsale;B, syncerque et paralobes, vue de profil; C, phallosome; D, prégonites; E, postgonites.

Longueur du corps. 6,5 mm.FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Bénin, 1 †, holotype, Quidah, XII.2003, leg. G. Goergen - coll. TAU.

Genre Paraphalloides n. gen.

Espèce-type. Paraphalloides epiphallops n. sp.Diagnose. Les yeux sont poilus. L’arista est flagelliforme. Les macrochètes ocellaires sont longs,forts et rétroclines. R5 ouverte. L’abdomen est court, large et triangulaire. Le tergite III a 2macrochètes médio-marginaux. Les tibias médians ont 1 av. Le phallosome a un spinus titillatoriussoudé à la theca sur la marge dorso-inférieure.Composition spécifique. Paraphalloides epiphallops n. sp.Distribution géographique. Bénin.

Paraphalloides epiphallops n. sp.

Tête. Noire; avec tomentum cendré faible. Les yeux sont dichoptiques et poilus. Le front, au lieule plus étroit, mesure 0,75 fois la largeur d’un œil. La bande frontale est noire et 2 fois plus largequ’une parafrontalie. Le profrons mesure 1/2 du petit diamètre oculaire. Antennes noires ; letroisième article est 2,5 fois plus long que le deuxième. L’arista est flagelliforme, longue et glabre.La trompe est noire ; les palpes bruns. Le péristome mesure 0,22 fois le grand diamètre oculaire.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines ; lesmacrochètes verticaux externes sont absents ; les postocellaires longs; les ocellaires sont longs,forts et rétroclines comme les préverticaux ; les macrochètes frontaux sont au nombre de 8 pairesproclines et 1 paire rétrocline ; paf = 0 ; la grande vibrisse est longue et forte ; le péristome a despoils noirs ; la partie postérieure de la tête a des poils noirs et jaunes.Thorax. Noir et plus ou moins luisant, avec tomentum cendré faible et deux bandes médianes et

11

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

deux bandes latérales noires sur le pronotum. Propleures glabres. Les stigmates sont noirs. Lespattes ont les fémurs noirs et les tibias bruns. Les fémurs médians n’ont pas un ctenidium typique.Chétotaxie du thorax. ac = 3 + 3, dc = 4 + 4, ia = 1 + 3, prs = 1, h = 4, ph = 2, n = 2, sa = 3, pa =2, sc = 4 + 1, pp = 1, pst = 2, st = 1 :1 :1.Ailes. Transparentes et un peu brunies. Epaulette noire. Basicosta et costagium jaunes. Sousl’épaulette, la touffe postérieure de poils macrochétiformes est jaune. R5 ouverte. La nervure r1est glabre ; la nervure r4+5 a seulement 3-4 poils à la base. L’épine costale manque. Les écaillessont jaunes ; les balanciers brun jaunâtre.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont 3 ad proximaux et 2 pd. Les tibias médians ont 2ad, 1 av, 2 pd et 1 pv. Les tibias postérieurs ont 1 ad, 1 pv et 1 pd.Abdomen. Court, large à la base, sous forme triangulaire, noir, avec tomentum très faible. Sachétotaxie est : 1 + 2 + série + série. Le tergite génital est noir ; le tergite anal brun.Genitalia : fig. 4. Le paraphallus et l’epiphallus ont une forme particulière.

Fig. 4. Paraphalloides epiphallops n. sp. A, cerques et paralobes, vue dorsale ;B, cerques et paralobes, vue de profil ; C, phallosome ; D, prégonites ; E, postgonites.

Longueur du corps. 7 mm.FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Bénin, 1 †, holotype, Ouidah, XII. 2003, leg. G. Goergen, coll. TAU.

Genre Spinuphalla n. gen.

Espèce-type. Spinuphalla juxtinan. sp.Diagnose. Les yeux sont glabres. La bande faciale est glabre. L’arista est longue, en arrivantjusqu’à la grande vibrisse. Les macrochètes fronto-orbitaux sont absents. paf = 0. Les parafacialies

12

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

ont seulement quelques poils macrochétiformes. Les coxes antérieurs ont une longueur normale.La cellule R5 est ouverte. Le phallosome a l’acrophallus disposé dans sa partie postérieure commeune épine.Composition spécifique. Spinuphalla juxtina n. sp.Distribution géographique. Bénin.

Spinuphalla juxtina n. sp.

Tête. Noire, avec tomentum cendré. Les yeux sont glabres. Le front, vu du dessus et au lieu le plusétroit, mesure 0,80 fois la largeur d’un œil. Le profrons mesure 1/2 du petit diamètre oculaire. Lesantennes sont noires; le troisième article est 2,5 fois plus long que le deuxième. L’arista est longue,glabre, brun-noirâtre. Trompe noire; palpes bruns.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines; lesmacrochètes verticaux externes sont absents; les oculaires sont bien développés, mais minces; lespréverticaux sont longs, forts et rétroclines; les macrochètes frontaux sont au nombre de 8 (ledernier rétrocline). Les fronto-orbitaux sont absents, mais sur les parafrontalies il y a quelquespoils macrochétiformes. Parafacialies glabres. paf = 0.Thorax. Noir, avec tomentum cendré et quatre bandes longitudinales noires et minces. Scutellumbrun. Propleures glabres. Stigmates noirs. Les pattes ont les fémurs noirs et les tibias noir brunâtre.Chétotaxie du thorax. ac = 3 +3, dc = 3 + 4, ia = 1 + 3, prs = 1, h = 3, ph = 3, n = 2, sa = 3, pa = 2,sc = 4 + 1, pp = 1, pst = 2, st = 1:1:1.Ailes. Transparentes. Epaulette noire. Basicosta brun noirâtre; costagium jaune. R5 ouverte.Cubitulus courbé en angle droit. L’épine costale manque. Les écailles sont blanches; les balanciersbruns.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont une série ad et 1 pv. Les tibias médians ont 1 ad, 1av et 2 pd. Les tibias postérieurs ont une série ad (1 ad grand), 1 av et 2 pd (plus une série demacrochètes courts).Abdomen. Noir, avec tomentum cendré plus dense sur la moitié antérieure des T3 - T5. La formulechétotaxique: 0 + 2 + série + (série marginale et nombreux macrochètes discaux sur l’entier surfacetergale). Les tergites génital et anal sont noirs. Les paralobes bruns.

Fig. 5. Spinuphalla juxtina n. sp. A, cerques et paralobes, vue de profil ; B, cerques etparalobes, vue dorsale ; C, phallosome ; D, prégonites ; E, postgonites.

13

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Genitalia: fig. 5. Les cerques et les paralobes ont la même longueur; les paralobes sont larges (A).Le phallosome (C) a les branches paraphalliques assez développées, larges, très sclerifiées etpourvues d’un petit sommet antéro-inférieur. Son spinus titillatorius est assez petit. Il a aussi unejuxta sous la forme originale d’une épine dorsale grande. L’acrophallus est pourvu d’un grandnombre d’épines. Les prégonites (D) sont droits, mais les postgonites (E) sont courbés dans unangle droit vers la partie postérieure.Longueur du corps. 8 mm.FEMELLE. Inconnue.Distribution géographique. Bénin, 1 †, holotype, Cotonou, XII.2003, leg. G. Goergen, coll. TAU.

Genre Paraphylloteles Zumpt

Paraphylloteles fernandella n. sp.

Tête. Noire avec tomentum cendré. La pilosité des yeux est très rare et courte, pratiquementinexistante. Le front mesure 0,80 fois la largeur d’un œil; il a les marges parallèles. Le profrons estpresque 1/4 du petit diamètre oculaire. Il a une grande tache noir luisant qui occupe 1/3 antérieurdes parafrontalies et 1/3 supérieur des parafacialies. Antennes noires: le troisième article est 1,5fois plus long que le deuxième. L’arista a un aspect de feuille, très développée et brune.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines; lesmacrochètes verticaux externes sont les 2/3 des précédents; les préverticaux sont bien développéset rétroclines; les macrochètes frontaux sont au nombre de 6 paires (les trois dernières paires sontrétroclines); orb = 3, paf = 0. Le péristome a des poils courts et noirs.Thorax. Noir, avec tomentum cendré et trois bandes longitudinales larges et noires. Le scutelluma une bande large transversale noire. Les propleures sont glabres. Les stigmates sont noirs. Lespattes ont les fémurs noirs et les tibias brun noirâtre.

Fig. 6. Paraphyllotelles fernandella n. sp. A, sternite V; B, cerques et paralobes, vue dorsale;C, cerques et paralobes, vue de profil; D, phallosome; E, prégonites; F, postgonites.

14

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Chétotaxie du thorax. ac = 3 + 4, dc = 3 + 4, ia = 1 + 3, prs = 1, h = 2, ph = 1, n = 2, sa = 3, pa =2, sc = 3 + 1, pp = 2 (plus poils), pst = 1, st = 1:1:1.Ailes. Transparentes, mais un peu brunies notamment dans la moitié antérieure. Epaulette noire;basicosta et costagium jaunes. R5 fermée à la marge des ailes. Les nervures r1 et r4+5 sont glabres.L’épine costale est petite. Les écailles sont blanches; les balanciers bruns.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont 1 pv. Les tibias médians ont 1 ad, 1 av, série pd et1 pv. Les tibias postérieurs ont série (2 plus grands) ad, 1 av et 2 pd.Abdomen. Noir, avec tomentum cendré. Le dessin est le suivant: T1+2 noir luisant; T3 – T5 avec3 taches ovalaires, noir luisant. Les tergites génital et anal sont noir luisant. Sur la partie ventralel’abdomen a tous les sternites et les tergites noir luisant.Genitalia: fig. 6. Le sternite V (A) a une forme ovalaire et les lobes postérieurs petits. Les paralobes(B, C) sont de la même longueur que les cerques et assez étroits. Le phallosome (D) a une thecatrès développée et présente un spinus titillatorius relativement moyen, large et une apophysesupérieure longue et fortement sclérifiée. L’acrophallus est allongé et pourvu d’une zone avecbeaucoup d’épines microscopiques. Les prégonites (E) sont plus courts que les postgonites (F).Ces derniers ont une forme originale, un peu courbé à la base, avec un poil long et avec la partieterminale dilatée.Longueur du corps. 6 mm.FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Namibie, 1 †, holotypus, Rt C27, 100 km N Aus. Tirasberge, 16.IX.2003, leg. A.Freidberg, coll. TAU.

Bibliographie sélective

LEHRER, A.Z., 2012, Un nouveau genre afrotropical de Miltogrammatinae (Diptera, Sarcophaidae). Fragm.dipt., 35:3-5.

LEHRER, A.Z., 2012, Révision du genre Senotainia sensu Zumpt et établissement de quelques taxonsafrotropicaux nouveaux (Diptera, Sarcophagidae, Miltogramminae). Fragm. dipt., 36:112-16.

PAPE, T., 1996, Catalogue of the Sarcophagidae of the world (Insecta, Diptera) - Mem. Ent. Intern., 8.ZUMPT, F., 1961, Calliphoridae (Diptera, Cyclorrhapha). Part III: Miltogramminae. Explor. Parc Nat. Albert

fasc.98, Bruxelles.——

Espèces nouvelles de Sarcophaginae(Diptera, Sarcophagidae)

ANDY Z. LEHREREmail : [email protected]

Résumé. Dans cette note nous décrivons deux espèces afrotropicales nouvelles: Blaesoxiphakibiranda n. sp. pour la faune du Burundi et Liosarcophaga dahiana n. sp. pour la faune du Bénin ;et deux espèces nouvelles d’Israël : Boettcheriola damuphalla n. sp. et Pandelleana tanita n. sp.Summary. In this note we describe two new afrotropical species: Blaesoxipha kibiranda n. sp.for the fauna of Burundi and Liosarcophaga dahiana n. sp for the fauna of Benin; and two newspecies of Israel: Boettcheriola damuphalla n. sp. and Pandelleana tanita n. sp.

Blaesoxipha kibiranda n. sp.

Tête. Noire, avec tomentum cendré. Le front, vu de dessus et au lieu le plus étroit, mesure 0,44fois la largeur d’un œil. La bande frontale est noire. Le profrons mesure 0,33 fois le petit diamètreoculaire. Les antennes sont noires ; le troisième article est 1,5-2 fois plus large que le deuxième.

15

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

L’arista est brun noirâtre, avec des poils longs sur les deux parties. La trompe est noire; les palpesbrun noirâtre. Le péristome mesure 0,3 fois le grand diamètre oculaire.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines ; lesmacrochètes verticaux externes sont absents ; les ocellaires et les préverticaux rétroclines sontbien développés ; les macrochètes frontaux sont au nombre de 10 paires (les dernières 1-2 pairessont rétroclines) ; paf = 4 ; les parafrontalies et la partie supérieure des parafacialies ont quelquescils macrochétiformes. Le péristome et la partie postérieure de la tête ont des poils noirs et longs.Thorax. Noir, avec tomentum cendré et 5 bandes longitudinales noires et larges. Les propleuressont glabres. Les stigmates antérieurs sont noirs ; les stigmates postérieurs sont jaunes. Lespattes ont les fémurs noirs et les tibias noir brunâtre. Les fémurs médians ont un ctenidium typique.Chétotaxie du thorax. ac = 2 + 3, dc = 2 + 3, ia = 0 + 3, prs = 1, h = 3, ph = 2, n = 4, sa = 3, pa =2, sc = 3 + 1, pp = 1, pst = 1, st = 1 :1 :1.Ailes. Transparentes, mais un peu brunies. Epaulette noire. Basicosta et costagium jaunes. R5ouverte. La nervure r1 est glabre. La nervure r4+5 est ciliée sur 2/3 de la distance entre son origineet r-m. L’épine costale est petite. Les écailles sont jaune brunâtre ; les balanciers sont bruns.Chétotaxie de tibias. Les tibias antérieurs ont 1 ad et 1 pv. Les tibias médians ont 1 ad, 1 av, 2 pdet 1 pv. Les tibias postérieurs ont 2 ad, 2 av et 2 pd.Abdomen. Noir, avec tomentum cendré. Le dessin est le suivant : T1+2 noir, avec deux petitestaches latérales ; T3 – T4 avec une bande médiane et deux taches latérales plus ou moinstriangulaires, qui s’unissent avec la bande médiane dans leurs parties postérieures ; T5 a unebande postérieure noire et deux petites taches rondes à la marge antérieure. Le tergite génital estnoir, avec tomentum cendré et 2 paires de poils marginaux. Le tergite anal est noir, avec tomentumcendré faible.

Fig. 1. Blaesoxipha kibiranda n. sp. A, sternite V ; B, cerques et paralobes, vue de profil ;C, cerques et paralobes, vue dorsale ; D, phallosome ; E, prégonites ; F, postgonites.

16

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Genitalia : fig. 1.Longueur du corps. 7 mm.FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Burundi, 1 †, holotype, 100036, Kayanza Province, Kibira National ParkRegura, 2100 m, 2o55’ S/ 29o30 ‘ E, 25-30.I.2011, leg. A. Freidberg, coll. TAU.Derivatio nominis. D’après le nom du Parc National Kibira.

Boettcheriola damuphalla n.sp.

MÂLETête. Noire, avec tomentum cendré. Les yeux sont dichoptiques. Le front, vu du dessus et au lieule plus étroit, mesure 1/3 de la largeur d’un œil. La bande frontale est noire. Le profrons mesure 1/3 du petit diamètre oculaire. Et a une grande tache noir changeant. Les antennes sont noires ; letroisième article est deux fois plus long que le deuxième. L’arista est brun noirâtre, avec des poilsmoyens sur les deux parties. La trompe est noire ; les palpes noir brunâtre. Le péristome mesure1/3 du grand diamètre oculaire.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines ; lesmacrochètes verticaux externes sont absents ; les ocellaires et les préverticaux sont bien développés ;les macrochètes frontaux sont au nombre de 10 paires ; paf = 4. Les parafrontalies et la partiesupérieure des parafacialies ont quelques cils noirs et rares. Le péristome a des poils noirs ; lapartie postérieure de la tête a des poils blanchâtres.Thorax. Noir, avec tomentum cendré et 5 bandes longitudinales noires. Les propleures sont glabres.Les stigmates sont noirs. Les pattes sont noires.

Fig. 2. Boettcheriola damuphalla n. sp. A, cerques et paralobes, vue de profil ;B, phallosome ; C, prégonites ; D, postgonites.

17

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Chétotaxie du thorax. ac = 0 + 0, dc = 3-4 + 3, ia = 0 + 2, prs = 1, h = 3, ph = 2, n = 4, sa = 3, pa= 2, sc = 3 + 1, pp = 1, pst = 1, st = 1 :1 :1.Ailes. Transparentes. Epaulette noire. Basicosta blanc; costagium jaune. R5 ouverte. Cubitulus estcourbé en angle droit et prolongé d’un pli. La nervure r1 est glabre. La nervure r4+5 est ciliéejusqu’au milieu de la distance entre son origine et r-m. L’épine costale est absente. Les écaillessont jaunâtres ; les balanciers bruns.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont 3 ad proximaux et 1 pv. Les tibias médians ont 2 ad,1 av, 2 pd, 1pv et une pilosité moyenne antéro- et postéro-ventrale. Les tibias postérieurs ont 5 ad(3 grands), 2 pd et une pilosité longue et dense sur les parties antéro- et postéro-ventrale.Abdomen. Noir, avec tomentum cendré et dessins en damier. Formule chétotaxique : 0 + 0 + (2 +2 + 2) + série. Le tergite génital est noir, avec tomentum cendré et 3 paires de macrochètes marginaux.Le tergite anal est noir luisant.Genitalia : fig. 2. Le sternite V a des brosses. Les caractères spécifiques du distiphallus sontlocalisés dans la courbure de l’apophyse antérieure du paraphallus, dans la forme de l’apophyseterminale de l’hypophallus et dans la courbure et les proéminences postérieures des styles (A). Enplus, la longueur des postgonites est très caractéristique (D), elle dépasse la longueur du distiphallus.Longueur du corps. 13 mm.FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Israël, 1 †, holotype, et 2 †† paratypes, Hare Gilboa, Merav, Her Avinadav, 420m, 32o27’,7N / 35o26’E, 11.04.2011, leg. A. Freidberg – coll. TAU.Derivatio nominis. Du nom Damu, dieu sumérien de la Santé.

Liosarcophaga dahiana n. sp.

Tête. Noire, avec tomentum cendré. Le front, vu du-dessus et au lieu le plus étroit, mesure 0,43fois la largeur d’un œil. La bande frontale est noire Le profrons mesure 1/3 du petit diamètreoculaire. Lunula noire. Les antennes ont les articles basaux noirs ; le troisième article est noirbrunâtre, avec tomentum et il est 2,80 fois le deuxième article. L’arista est brune, avec des poilslongs sur les deux parties. Les parafrontalies ont deux taches noires, changeantes. Le profrons aune tache noir changeante. Le vibrissarium est brunâtre. Le péristome est noir et mesure 1/43 foisle grand diamètre oculaire. La trompe est noire ; les palpes noir brunâtre.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines ; lesmacrochètes verticaux externes sont absents ; les ocellaires et les préverticaux rétroclines sontbien développés ; les macrochètes frontaux sont au nombre de 9 paires ; paf = 4 piliformes ; lespetites vibrisses montent un peu sur les bordures faciales ; il y a 1 postocellaire et 1 postverticalsur chaque côté de l’occiput ; sur la partie postérieure de la tête il y a des poils jaunes.Thorax. Noir, avec tomentum cendré et 5 bandes dorso-longitudinales noires. Les propleures sontglabres. Stigmates bruns. Les pattes ont les fémurs noirs et les tibias noir brunâtre. Les fémursmédians ont un ctenidium typique.Chétotaxie du thorax. ac = 0 + 1, dc = 3 + 4 (les premiers 3 petits et le dernier grand), ia = 1 + 3 (lespremiers 2 petits et le dernier grand), prs = 1, h = 3, ph = 1 - 2, n = 4, sa = 2, pa = 2, sc = 3 + 1, pp= 1, pst = 1, st = 1:1:1.Ailes. Transparentes et un peu brunies. Epaulette noire ; basicosta et costagium jaunes. R5 ouverte.Cubitulus courbé en angle droit. La nervure r1 est glabre ; la nervure r4+5 a quelques cils à labase. L’épine costale est petite. Les écailles sont blanches ; les balanciers jaunes.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont 3 ad et 1 av. Les tibias médians ont 1 ad, 1 av, 1 pdet 1 pv. Les tibias postérieurs ont 2 ad, 1 av, 2 pd et une pilosité antéro- et postéro-ventrale.Abdomen. Noir, avec tomentum cendré et dessins en damier. La formule chétotaxique est 0 + 0 +(2 + 2 + 2) + série. Le tergite génital est noir, avec tomentum. Le tergite anal est orange.

18

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Genitalia : fig. 3. Le caractère particulier de la genitalia de cette espèce est donné par une apophysehypophallique très développée, longue et qui est visible sur la partie latérale du paraphallus, jusqu’àl’apophyse latérale de l’acrophallus.

Fig. 3. Liosarcophaga dahiana n. sp. A, sternite V ; B, cerques et paralobes, vue de profil ;C, phallosome ; D, prégonites ; E, postgonites.

Longueur du corps. 12-13 mm.FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Bénin : 1 †, holotype et 1 †, paratype, Ouidah, XII.2003, leg. G. Goergen, coll.TAU.

Pandelleana tanita n. sp.

Tête. Noire, avec tomentum cendré. Le front, vu du dessus et au lieu le plus étroit, mesure 3/4de la largeur d’un œil. La bande frontale est noire et 3 fois plus large qu’une parafrontalie. Letriangle ocellaire est noir et entouré d’une bande étroite de tomentum cendré. Le profronsmesure 1/2 du petit diamètre oculaire. Antennes noires ; les articles basaux sont tachés debrun foncé ; le troisième article est 1,5 fois plus long que le deuxième. L’arista est brun noirâtre,avec des poils moyens sur les deux parties. Les bordures faciales sont brunes. La trompe et lespalpes sont noirs. Le péristome mesure 1/3 du grand diamètre oculaire.Chétotaxie de la tête. Les macrochètes verticaux internes sont longs, forts et rétroclines ; lesmacrochètes verticaux externes sont absents ; les ocellaires et les préverticaux sont bien développés ;les macrochètes frontaux sont au nombre de 12 paires ; paf = 4. Les parafrontalies et la moitiésupérieure des parafacialies ont des cils courts ; la moitié inférieure des parafacialies a des poilsrelativement longs. Le péristome a des poils noirs ; la partie postérieure de la tête a des poilsjaunâtres.Thorax. Noir, avec tomentum cendré et cinq bandes longitudinales noires. Les propleures sontglabres. Les stigmates sont bruns. Les pattes sont noires ; les fémurs médians ont un ctenidiumtypique.

19

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Chétotaxie du thorax. ac = 0 + 1, dc = 4 + 4, ia = 0 + 3, prs = 1, h = 3, ph = 3, n = 4, sa = 3, pa =2, sc = 4 + 1 (ap courts, croisés et plus ou moins piliformes), pp = 1 (Plus poils), pst = 1, st =1 :1 :1.Ailes. Transparentes. Epaulette noire. Basicosta et costagium jaunes. R5 ouverte. Cubitulus courbéen angle droit et prolongé d’un pli. La nervure r1 est glabre. La nervure r4+5 est ciliée sur 2/3 dela distance entre son origine et r-m. Epine costale absente. Les écailles sont blanchâtres ettransparentes ; les balanciers sont jaunes.Chétotaxie des tibias. Les tibias antérieurs ont 3 ad et 1 pv. Les tibias médians ont 1 ad, 1 av, 2 pdet 1 pv. Les tibias postérieurs ont 2 ad, 1 av, 2 pd et sans pilosité ventrale.Abdomen. Noir, avec tomentum cendré et dessin en damier, avec des taches allongées noires.Formule chétotaxique : 0 + 2 + série + série. Le tergite génital est noir, avec tomentum cendré etsans les macrochètes marginaux. Le tergite anal est brun rougeâtre.Genitalia : fig. 4.

Fig. 4. Pandelleana tanita n. sp. A, cerques et paralobes, vue de profil ; B, phallosome ;C, prégonites ; D, postgonites.

Longueur du corps. 14 mm.FEMELLE. Inconnue.Matériel étudié. Israël, 1 †, Nahal Teqoa, 31o38’N / 35o14’E, 650 m, 31.III.2009, leg. A. Freidberg– coll. TAU.Derivatio nominis. Du nom Tanit, une déesse d’origine cananéenne de la fertilité.

20

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Bibliographie sélective

LEHRER, A.Z., 2003, Sarcophaginae de l’Afrique (Insecta, Diptera, Sarcophagidae). Entomologica, Bari,37 :5-528.

LEHRER, A.Z., 2006, Sarcophaginae et Paramacronychiinae du Proche Orient (Insecta, Diptera,Sarcophagidae). Pensoft, Sofia-Moscow, 263 p.

LEHRER, A.Z., 2010, Taxonomic Atlas of the postabdominal structures. Sarcophagidae (Insecta, Diptera).Vol. 1. Entomologica, Bari, 42 :3-459.

ZUMPT, F., 1972, Calliphoridae (Diptera Cyclorrhapha) Part IV: Sarcophaginae. Explor. Parc. Nat.Virunga, Fasc. 101, Bruxelles.

——

Le “groupe collectif” Sarcophagidae sensu Pape 1996illustré dans son site “Flesh Fly Generic Navigator” et

dans le projet “Fauna Europaea”ANDY Z. LEHRER

Email : [email protected]

Résumé. L’auteur montre que la classification de Pape (1996), exposée dans son travailbibliothéconomique, justifiée par les arguments les plus étranges et inqualifiables pour la culturegénérale d’un biologiste et diffusée dans son site “Flesh Fly Generic Navigator” et dans leprojet “Fauna Europaea”, est une pantomime taxonomique ridicule des “groupes collectifs”sans valeur de la famille Sarcophagidae. l’invocation de la plus grande bêtise que „genera do notexiste in nature”, “we simply have no objective criterion for genera” et d’une “ monophyly ”inexistante dans ces groupes subjectifs est un élément destructif de la classification établie parles plus grands spécialistes du monde et un facteur de spoliation des taxons valides ou del’invention des taxons personnels invalides.

Summary. The author shows that the classification of Pape (1996), exposed in his work ofbibliotheconomy, justified by the strangest arguments and unqualifiedly for the general culture of abiologist and diffused in his site “ Flesh Fly Generic Navigator “ and in the project “ FaunaEuropaea “, is a taxonomic ridiculous pantomime of the “ collective groups “ of the Sarcophagidaefamily. The invocation of the greatest silly thing which „ genera do not existe innature ”, “ wesimply have no objective criterion for genera” and of a non-existent “ monophyly ” in thesesubjective groups is an destructive element of the classification established by the biggestspecialists of the world and a factor of spoliation of the valid taxa or of the invention of invalidspersonal taxa.

Analysant le site “Flesh Fly Generic Navigator” (http://www.zmuc.dk/entoweb /sarcoweb/PictGuid/Navigate.htm), conçu par le paranoïaque Thomas Pape depuis plus d’une décennie etpour lequel il a coopté ultérieurement avec lui un “editorial group” formé de quatre chercheurs,nous nous sommes demandé à plusieurs reprises: qui utilise ce monstrueux site, qui est extrêmementloin d’une activité scientifique normale, non conforme au Code International de NomenclatureZoologique et surtout aux normes juridiques légales. Il est étrange que les hommes de science, lesspécialistes et notamment les diptérologistes qui s’occupent de la taxonomie des diptères de lafamille Sarcophagidae et qui probablement ont consulté ce site, n’ont rien eu à dire jusqu’à présentsur les fantasmagories exposées dans celui-ci. Car, tous ceux qui ont cru que ce site pourraitconstituer une riche source de connaissances et d’images réelles sur la genitalia des espèces decette famille, ont eu une immense désillusion sur quelques plans.

21

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Pour les plus informés, la plus importante inadvertance est qu’au lieu d’une classificationconnue et assez bien établie par les spécialistes les plus compétents, ils ont trouvé une caricaturede grandes proportions, non intelligible en général et difficilement compréhensible dans ce site,parce qu’ils n’ont trouvé aucune explication. Cependant, ces explications ont été exposées parPape, d’une manière très sommaire et confuse, dans deux de ses travaux (1994 et 1996), danslesquels il souligne avec aplomb qu’il a conçu une personnelle „taxonomic strategy” (Pape,1996:9). Dans ces travaux il a tenu à montrer qu’il est le créateur d’un nouveau système declassification pour les Sarcophagidae, comparable ou supérieur à celui de son compatriote CharlesLinné. En quoi consiste sa stratégie nous pouvons le voir plus bas, celle-ci a été souvent commentéedans nos travaux (Lehrer, 2000; Frag. dipt, 2006, 1, 2 et 4).

Ses axiomes de base sont: „genera do not existe in nature” avec l’exception du “mono-phyletic group and the only reason (apart from historical constraints) for defining generaand other taxa above the species level in that they are convenient abstractions forreal (i.e.spatio-temporally definable) entities. We simply have no objective criterion for genera” (Pape,1994:15). Pour cela „ generic and sub-generic concepts are bound to vary between specialists”(l.c.).

De ces affirmations, étranges pour la culture biologique et taxonomique d’un prétenduspécialiste et d’un collaborateur du CINZ, nous pouvons comprendre ses nombreuses actions quiont apporté de graves offenses et préjudices aux vrais spécialistes et chercheurs. Par la suppressionou la fusion des genres valides dans son genre-mammouth “Sarcophaga” sensu Pape, qui contientplus de 1.200 espèces, il n’a pas souhaité réaliser une classification réelle des Sarcophagidae. Parsa nébulosité synonymique et homonymique il s’en est suivi la spoliation d’un grand nombre detaxons sous son nom, masquée dans une fausse théorie sur la monophylie et d’une fausse recherchecladistique. Car personne ne peut savoir sur quelle base scientifique il a établi la monophylie desgenres et des sous-genres de sa classification et ce qu’il comprend exactement par un „monophyleticgroup”. Parce que ses travaux montrent qu’il n’a presque jamais réussi à déterminer correctementles espèces mentionnées ou à bien interpréter les figures des auteurs. La seule justification d’uneprétendue “monophylie” des Sarcophagides est son affirmation floue et mystificatrice: « taxonomicstrategy of keeping the number of valid genera low within a concept of strict monophyly »(Pape, 1996: p. 9), par laquelle il a obtenu la désorganisation totale de la famille. Et nous donneronsquelques exemples édificateurs:

- Dans le « sous-genre » Bezziella sensu Pape 1996 sont introduites les espèces très distinctesdes genres monospécifiques Wittemyia eos (Zumpt) et Robertiana vanriebeecki (Zumpt).

- Dans le « sous-genre » Durbanella sensu Pape 1996 (non Lehrer 1994) est placée sansaucun sens l’espèce Hyperacanthisca evagorata (Zumpt).

- Dans le « sous-genre » Helicophagella sensu Pape 1996, il a introduit beaucoup d’espècesd’origine phylogénétique très différente comme : Annefrankia novercoides (Böttcher), Boettcheriolarosellei (Böttcher), Karovia hirticrus (Pandellé), Parabellieria melanura (Meigen), Yerohamadreyfusi (Lehrer), Yerohama maculata (Meigen) etc.

- Dans le « sous-genre » Heteronychia sensu Pape 1996 sont amalgamées les espèces desgenres parfaitement valides Boettcherella Enderlein, Ctenodasypygia Enderlein, Devriesia Lehrer,Leclecqiomyia Lehrer, Pandelleola Rohdendorf, Spatulapica Fan-zi-De etc. ;

- Dans le « sous-genre » Liopygia sensu Pape 1996 ont été introduites les espèces des genresabsolument différents : Jantia Rohdendorf, Sclerophalla Rohdendorf, Thomsonea Rohdendorf ;

- Dans le « sous-genre » Liosarcophaga sensu Pape 1996 on trouve les espèces des genresCurranea Rohdendorf, Engelisca Rohdendorf, Occultophalla Lehrer, Parathalathisca Rohdendorfetc.

Dans cette situation, il est normal de nous demander où se trouve la monophylie de Papedans cette diversité morphologique distincte et comprise d’après les types de structure de leurgenitalia et comment Pape justifie tout ce chaos qui annule le groupement logique et biologique

22

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

des espèces et des genres de la famille Sarcophagidae, établi par les grands taxonomistes, ignorésde lui ? Quelles sont ses recherches personnelles qui ont conduit ce simulateur à une telledésorganisation taxonomique inimaginable et avec des attitudes malignes ? Quel est la raison del’utilisation trinominale de certains genres et surtout du genre Sarcophaga sensu Pape 1996 et savaleur taxonomique, si ce n’est son incapacité de se débrouiller seul et d’un point de vue logiquedans ses 800 espèces caricaturées par lui ? La grandeur de ses spoliations taxonomiques etnomenclatrices s’observe dans le résumé de son “catalogue” (l.c., 57-70), à savoir:

- 35 noms nouveaux - suite des homonymes qui contreviennent aux dispositions de CINZ;

- 41 synonymes génériques - suite à la dégradation de genres valides;- 68 synonymes spécifiques - suite aux insuffisances morphologiques et taxonomiques de

Pape;- 134 statuts nouveaux - pour les genres dégradés subjectivement;- 88 combinaisons nouvelles - suite à ses manœuvres phylogénétiques.La deuxième grande stupéfaction est que la grande majorité des genres (sous-genres sensu

Pape), qui forme la classification originale-aberrante de Pape, est dépourvue d’images spécifiquesdes genitalia et que depuis longtemps ce “pictorial guide” git dans une vacuolisation caractéristiquedu groupe éditorial. Bien que la composition des genres soit connue dans la littérature et où souventsont présentées les figures des genitalia mâles, dans le site de ces quatre sommités éditoriales ellessont remplacées par une formule stupide de leur ignorance: “No illustration for the moment”.Pourquoi ? Ces genres ne sont-ils pas “monophylétiques” ? Ou ils n’ont pas l’approbation desauteurs pour plagier leur travail sous le nom anonyme “From XX (19XX) - reproduced withpermission” ? Pour cela notre demande est justifiée: pour qui et pour quoi ont-ils réalisé ce sitevide, qui occupe un espace inutile dans l’Internet ?

Si les figures ne sont pas encore plagiées par l’éditorial groupe, un grand étonnement estprovoqué justement par la formule fréquemment utilisée “From XX (19XX) - reproduced withpermission” pour les figures plagiées. Nous rappelons sommairement que, sans nous faire connaîtreses intentions de copier les figures de nos travaux, Pape a copié déjà un grand nombre d’entreelles, en ajoutant sa formule à chaque figure. En constatant ce rapt depuis très longtemps, je lui aireproché (en 2002) son attitude déloyale et illégale, en lui demandant l’élimination de toutes nosfigures, parce que je ne lui ai pas donné et ne lui donnerai jamais la permission de plagier montravail d’une vie de chercheur. C’est après une lutte de deux années et après l’action directe duministre de la culture de Suède, qu’au cours de l’année 2004 il a été obligé d’éliminer nos figuresde son site. Ainsi, le Prof. Dr. Stefan Claesson nous a écrit le 8 juin 2004 que “I have instructedThomas Pape to remove all such illustrations from his Pictoral Guide”. C’est pourquoi nousne pouvons croire qu’il a la permission des auteurs décédés (Zumpt, Senior-White, Doge, Lopesetc.), sa méthode de trompeur étant bien connue. Pour les auteurs qui ne lui ont pas donné lapermission d’être spoliés il a mentionné la formule „No illustration for the moment”.Probablement qu’il attend que ces auteurs soient décédés, pour s’approprier leurs figures sanspermission.

Dépourvu du sens de la recherche scientifique, Pape et son collectif éditorial n’ont pas faitque de reproduire exactement les figures schématiques et à plusieurs reprises incorrectes, publiéespar les auteurs décédés (Senior-White, Dodge, Lopes etc.) et notamment de F. Zumpt. Ils n’ontfait aucune modification de leur aspect graphique. C’est à dire, qu’ils ont publié leurs travaux detoute leur vie pour la deuxième fois, mais sous leur nom. Personne ne sait si Zumpt ou Lopes ontpermis ce rapt illégal, anormal et entièrement inutile, parce que les éditeurs du guide n’ont présentéaucune preuve de cette autorisation, procédant de la même manière comme cela s’est passé avec leplagiat de mes figures. S’ils ne présentent pas les preuves écrites des auteurs qui ont accepté laspoliation de leur travail, alors Pape et son collectif confirment leur qualificatif de plagieurs etnotre dédain total pour ceux qui sont incapables d’effectuer une réelle recherche scientifique

23

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

personnelle. De même, ils sont obligés de remplacer immédiatement leur stupide formuleimpersonnelle et atemporelle „From XX (19XX) - reproduced with permission”, avec les nomsdes auteurs qui ont donné la permission de reproduction des figures et avec les donnéesbibliographiques complètes.

Un simple fait qui, d’après nos opinions, est particulièrement important pour l’édificationde ceux qui consultent le prétendu guide pictural de Pape. Tous ses genres et sous-genres sont sansles noms de leurs auteurs et de l’année de publication. De même, dans le cas des genres et sous-genres sans figures de leurs genitalia, ne sont pas mentionnés les noms des espèces composantes.Ainsi, les lecteurs moins informés qui ont eu l’intention de se documenter à partir des nébulositésde Pape n’ont pas la possibilité de connaître quelque chose de son vide cérébrale. C’est aussi lecas même du “sous-genre Sarcophaga” sensu Pape, qui n’a aucune espèce et aucune figure.

Pour illustrer le manque de logique dans la pensée de ce paranoïaque et son esprit de farceur,nous désirons présenter seulement quelques synonymes utilisés dans ce guide, qui expriment saméthode fréquente de spolier les taxons des autres auteurs sur la base de ses hallucinations et deson délire démesuré de grandeur.

Ainsi, dans le “sous-genre Lioplacella” (de Enderlein, 1928), Pape a introduit son espèce“zimba” (1996:343). Elle est le résultat de l’homonymie de l’espèce Phallosarcophaga cuthbertsoniZumpt, 1972, sous le prétexte qu’elle est „Junior secondary homonym of Scotathyrsiacuthbertsoni Rohdendorf, 1963”. Mais, antérieurement, Zumpt (1972:93) a mis en synonymiel’espèce de Rohdendorf avec Sarcophaga (Scotathyrsia) samia Curran, 1934, ce qui correspond àla réalité, parce qu’elles ont les mêmes caractères somatiques et génitaux. Donc, il a donné unnomen novum pour un synonyme, ce qui est une aberration taxonomique qui détermine l’éliminationimmédiate du nomen nudum “zimba”.

Dans le “sous-genre Liosarcophaga” sensu Pape, il introduit son nomen nudum “salkhit”Pape (1996:357), parce qu’il considère que Parasarcophaga (Liosarcophaga) stackelbergiRohdendorf & Verves 1979 est un „junior secondary homonyme of Athyrsomyima stackelbergiRohdendorf, 1937”. Dans sa mentalité dégradée il fait la confusion entre les genres validesLiosarcophaga, Athyrsomyia et Bellierioma (dans lesquels il a introduit l’espèce de Rohdendorf).Il est absolument évident que ses synonymes sont formels et pas taxonomiques, parce que cesgenres sont distincts, par les types génitaux différents et qu’ils ne peuvent pas être confondus. Il aprocédé de la même façon avec les espèces Pandelleisca insula Pape, Sarcorohdendorfia hugoiPape, S. stylata Pape etc.

Il a créé beaucoup d’histoires synonymiques, mais la plus choquante est celle de l’espèceSarcophaga africa sensu Pape, 1996 - nomen nudum. Dans son « catalogue » (l.c., 302) il présenteles synonymes de cette espèce, parmi lesquels Sarcophaga cruentata Meigen, 1826. Commejustification, il dit qu’il a examiné « the holotype ‡ of Musca africa (in ZMUC », qui n’est pasidentique avec “S(arcophaga) africana”, parce qu’elle porte une étiquette étrange : « Mus.Westermann » et « S. africana [sic] Wied. Cape Good Hope May 1817 ». Il a mentionné enplus que Wiedemann a identifié erronément beaucoup de spécimens mâles considérés commesyntypes, mais qui appartiennent à d’autres espèces. D’après la forme de l’étiquette du prétendu« holotype ‡ », on voit qu’elle n’est pas originale et écrite par la main de Wiedemann, mais par unmuséographe, parce que Wiedemann n’a connu ni le genre S. (arcophaga) Meigen et ni l’espèceafricana, qui n’est pas son espèce. En dépit de ces réalités, Pape désire établir que l’espèceinexistante « Sarcophaga (Bercaea) africana (Wiedemann, 1824), a senior synonym ofSarcophaga cruentata Meigen, 1826 ». Pour compléter cette farce, il donne la figure misérable(fig. 1) d’un prétendu mâle de S. africa (non S. africana), copiée d’un auteur inconnu, ayant deuxformes de cerques et un sternite V irréel, qui ne correspond pas à S. cruentata (fig. 2).

De tels mensonges abusifs se trouvent partout dans ce guide, qui est constitué aussi par lesfigures erronées au point de vue taxonomique. Ainsi, l’espèce Sarcophaga (Bercaea) arno sensu

24

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

Zumpt (fig. 3) est prouvée erronée (Lehrer, 2009), parce que nous avons étudié l’holotype deBercaea arno (Curran) (fig. 4). Mais, dans ce pictural guide S.(B.) arno est figurée d’après Zumpt,qui est synonyme de Bercaea acrophalla Lehrer, 2009 (fig. 3).

Fig. 1. Sarcophaga (Bercaea) africa sensu Pape Fig. 2. Bercaea cruentata Meigen (selon Pape) (selon Lehrer)

Fig. 3. Sarcophaga arno sensu Zumpt Fig. 4. Bercae arno (Curran) (= Bercaea acrophalla Lehrer, 2009) (selon holotype)

Cependant, l’essentiel n’a été dit par personne jusqu’à présent, à savoir, que toute saconception, matérialisée dans son catalogue bibliographique (1996), dans ce “Pictorial Guide” etdans le site Fauna Europaea sur la famille Sarcophagidae, exprime seulement des “groupescollectifs” personnels sans valeur taxonomiques, sans aucune « monophylie » et qui n’ont pasbesoin d’être accompagnés d’une fixation d’espèces type (art. 13.3.2 du CINZ). Ils ne peuventêtre traités comme des noms du niveau genre au regard du Code (art. 10.3), parce que Pape n’a pas

25

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

proposé un nom nouveau pour chaque groupe, ceux-ci ne se réfèrent pas aux ichnotaxons et chaquegroupement générique ou sous-générique de Pape est un mélange polymorphique et polyphylétiquedes taxons bien distincts, qui ne peut être attribués à aucun genre nominal.

Par ce fait tous ses éléments pseudo-taxonomiques ne peuvent pas être utilisés d’unemanière légale par les spécialistes et ne doivent pas être inscrits dans les catalogues qui se prétendentêtre en concordance avec les normes de la taxonomie binaire du CINZ.

Bibliographie sélective

LEHRER, A.Z., 2000, Le système taxonomique des Sarcophaginae afrotropicales (Diptera, Sarcophagidae).Entomologica, Bari, 34:41-63.

LEHRER, A.Z., 2006, La « stratégie taxonomique » de Pape et ses conséquences sur la taxonomie de lafamille Sarcophagidae (Diptera), Fragm. Dipt., 1:7-15.

LEHRER, A.Z., 2006, Lectotypomanie ou l’obsession de l’inutilité destructive dans la taxonomie desSarcophagides (Diptera, Sarcophagidae). Fragm. Dipt., 2:1-10.

LEHRER, A.Z., 2006, L’infirmité intellectuelle au rang de “taxonomic specialist” de la Fauna Europaea.Fragm. Dipt., 4:12-17.

LEHRER, A.Z., 2009, Bercaea arno (Curran) et établissement d’une nouvelle espèce sud-africaine dugenre Bercaea R.D. (Diptera, Sarcophagidae), Fragm. Dipt., 22:19-21.

PAPE, T., 1994, The world Blaesoxipha Loew, 1861 (Diptera, Sarcophagidae). Ent. scand. suppl., 45:1-247.

PAPE, T., 1996, Catalogue of the Sarcophagidae of the world (Insecta:Diptera), Mem. Ent. Int., v. 8,Florida, 1-558.

ZUMPT, F., 1972, Calliphoridae (Diptera, Cyclorrhapha). Part IV. Sarcophaginae. Explor. Parc. natn.Albert, Miss. G.F. de Witte 101:1-264.

-----

26

FRAGMENTA DIPTEROLOGICA, 2013, Nr. 38

CONTENULEHRER, A.Z. & OMGBA, J.D., Une nouvelle espèce du genre Blaesoxipha Loew de la faune

du Cameroun (Diptera, Sarcophagidae)....................................................................1LEHRER, A.Z., Description de l’espèce Robineauella simultaneousa (Wei & Yang) (Diptera,

Sarcophagidae).........................................................................................................3LEHRER, A.Z., Nouveaux genres de la sous-famille Miltogrammatinae (Diptera,

Sarcophagidae)......................................................................................................6LEHRER, A.Z., Espèces nougvelles de Sarcophaginae (Diptera, Sarcophagidae).............14LEHRER, A.Z., Le “groupe collectif” Sarcophagidae sensu Pape 1996 illustré dans son site

“Flesh Fly Generic Navigator” et dans le projet “Fauna Europaea”......................20

Réalisation et impression en IsraelCopyright @ by Dr. Andy Z. Lehrer

Adresse de l’editeur: Prof. Dr. Andy Z. Lehrer, TAU-Zoologie, Sed. Hanasi 49/1, P.O.B. 7049,Maalot, Israel. Email: [email protected]