Banque Recovered Word 8

40
1

Transcript of Banque Recovered Word 8

1

Nous voudrions

remercier l’école

HECI de nous avoir

donné l’opportunité

2

de réaliser ce

projet.

Nous nous

remercions aussi

Mr.Lamoudi pour sa

disponibilité, son

encadrement et ses

précieux conseils.

3

••• Sommaire •••

Remerciements …………………………………………………………… 2Introduction ……………………………………………………………….. 4

•• Partie 1 : La banque, fonctionnement et réglementation……… 6.

1- Qu’est ce qu’une banque………………………………………. 6

1-1 Définition de la banque.

1-2 Types de banque.

2- Les opérations de banque et les activités connexes…………………….. 7

2-1 Les activités connexes aux opérations de

banque.

3- Les structures et l’organisation du système bancairemarocain……… 8

3-1 Les autorités de tutelle et de contrôle.

3-2 Les organes de consultation et de coordination  

4

•• Partie 2 : Le système bancaire marocain………………………….

11

1- Rappel historique………………………………………………………… 11

2- Le paysage bancaire marocain…………………………………………..

12

2-1 Principaux opérateurs du secteur bancaire

marocain

2-2 Présence marqué de banques étrangère

2-3 Principaux mouvements d’alliance et fusion

2-4 Les Bancassurances

•• Partie 3 : Réformes et restructurations du secteur

bancaire……. 15

1-Au niveau international : Bâle I et Bâle

II………………………. 15 2- Au niveau national   : Refonte des textes de

base………………………. 16

2-1 La loi bancaire

2-2 La loi portant Statuts de Bank Al Maghrib.

••Partie   4   : Produits alternatifs au Maroc…………………………… 18

5

•• Partie 5   : Analyse «   SWOT   » du secteur bancaire Marocain… 20

••Partie 6   : Analyse du secteur bancaire marocain auprès d’un échantillon Représentatif de dixbanques…………………………… 22

1-Part de marché des dépôts……………………………………………. …. 22

2-Part de marché des crédits……………………………………………….. 22

3-Classement des entreprises selon le Capital Social……………………… 23

4-Analyse des services proposés par les banques   ………………………..... 23

5-Les objectifs que se sont fixés les banques pour les cinq prochaines années … ……………………………………………………………………………….. 25

CONCLUSION……………………………………………………………… 26

6

Avec la montée de la mondialisation, les économies

nationales vont devoir faire face à une ouverture

totale des frontières, qui accentuera de plus en plus

la concurrence internationale. Ce phénomène conduira à

plusieurs mutations.

Le secteur financier et bancaire n'échappe pas à

cette situation et connaîtra les mêmes mutations. Ceci

explique la grande vague de fusion, d'absorption et de

rapprochement que connaît le secteur de part le monde,

car les banques vont devoir se livrer à une concurrence

acharnée et féroce.

7

Le secteur bancaire marocain est devenu moderne et

efficace, avec une forte présence des banques

françaises. Il a connu un mouvement de concentration

significatif aujourd'hui achevé, tandis que la Banque

Centrale du Maroc renforçait son indépendance et

préparait les intervenants aux accords de Bâle 2. Les

concours bancaires demeurent au Maroc la principale

source de financement de l’économie.

Vu son importance et dans un soucis de

restructuration du secteur, la réforme de la loi

bancaire est actuellement à l’ordre du jour afin de

permettre à la banque centrale de mieux tenir son rôle

de supervision et de contrôle, cette réforme passe

notamment par le désengagement de la banque centrale du

capital des banques publiques et le renforcement des

règles prudentielles.

Le sujet de notre exposé portera donc sur le secteur

bancaire marocain dans sa globalité. Traitant trois

principales parties, la première sera consacré a la

définition de ce qu’est la banque et les mécanismes de

son fonctionnement et réglementation.

8

La deuxième partie présentera les caractéristiques

du paysage marocain actuelles après une brève

historique sur l’évolution du secteur au maroc.

La troisième et dernière partie se focalisera sur

la présentation des principales réformes du secteur

tant au niveau national qu’international.

9

Partie 1 : La banque, fonctionnement et

réglementation.

1- Qu’est ce qu’une banque.

1-1 Définition de la banque.

Une banque est une entreprise qui gère les dépôts et

collecte l’épargne des clients, accorde des prêts et

offre des services financiers.

Elle effectue cette activité en général grâce à un

réseau d’agences. Elle utilise de plus en plus d'autres

canaux de distribution : opérations par Internet,

accords avec les commerçants pour le crédit à la

consommation et le paiement par carte, guichets

automatiques dans des lieux publics, publipostage,

centres d'appel…

Cette institution financière doit posséder une licence

pour pouvoir exercer, laquelle est délivrée par un État

et validée par des institutions spécifiques.

10

Notons que les banques et les sociétés de financement

font partie des établissements de crédits. Les société

de financement ne peuvent effectuer, parmi les

opérations liées à l’activité bancaire « que celles

précisées dans les décisions d’agrément qui le

concernent ou, éventuellement, dans les dispositions

législatives ou réglementaires qui leur sont propres.

En outre, ces sociétés ne peuvent, en aucun cas,

recevoir du public des fonds à vue ou d’un terme

inférieur ou égal à deux ans ».

1-2 Types de banque.

L’ensemble des banques, chapeauté par la banque

centrale, forme le système bancaire d’une zone

monétaire.

On distingue ainsi différents types de banques selon

leur rôle :

La banque centrale, ou Bank Al Maghreb.

11

Les banques de dépôt : reçoivent des dépôts,

accordent des prêts et sont traditionnellement

séparées entre :

o banques de détail, destinées aux particuliers,

aux professionnels et aux PME (petites et

moyennes entreprises)

o et banques d’affaires, destinées aux moyennes

et grandes entreprises.

Les banques d’investissement travaillent

essentiellement sur les marchés financiers.

2- Les opérations de banque et les activités connexes.

Les opérations de banque sont définies par l’article

premier de la loi bancaire qui considère « comme

établissement de crédit, toute personne morale qui

effectue, à titre de profession habituelle, l’une des

opérations suivantes :

La réception du fonds du public,

La distribution de crédit

La mise à disposition de la clientèle de tous

moyens de paiement ou leur gestion ».

12

2-1 Les activités connexes aux opérations de banque.

Ces activités, au nombre de six sont énoncées par

l’article 5 de la loi bancaire et sont reprises ainsi

qu’il suit :

Les opérations de change :

Les opérations sur or, métaux précieux et

pièces de monnaie ;

Le placement, la souscription, l’achat, la

gestion, la garde et la vente des valeurs

mobilières ou de tout produit financiers

Le conseil et l’assistance en matière de

gestion de patrimoine

Le conseil et l’assistance en matière de

gestion financière

Les opérations de location simple de biens

mobiliers ou immobiliers

13

3- Les structures et l’organisation du système bancaire marocain.

Les structures du système bancaire marocain sont

organisées autour :

Les autorités de tutelle et de contrôle

o Ministère des finances

o Bank Al Maghrib

Les organes de consultation

o Conseil national de crédit et de l’épargne

o Comité des établissements de crédit

o Commission de discipline des EC.

3-1 Les autorités de tutelle et de contrôle.

Les autorités de tutelle et de contrôle sont

constituées par deux entités : le ministère des

finances et Bank Al-Maghreb.

14

3-1-1- Le ministre des finances.

Le ministre des finances joue un rôle important dans

l’activité bancaire et sa surveillance car c’est à lui

qu’échoit, en définitive, la responsabilité des

décisions relatives à la politique monétaire ainsi qu’à

la réglementation et au contrôle des établissements de

crédit.

3-1-2- Bank Al-Maghreb.

La BAM a pour mission essentielle de régler le cours de

la circulation monétaire afin de contribuer, en accord

avec la politique économique et financières du

gouvernement, à l’expansion économique du pays. Elle

doit, à cet égard, assurer la stabilité de la monnaie

et sauvegarder son pouvoir d’achat.

Pour atteindre ces objectifs, elle a le privilège :

D’émettre la monnaie et d’effectuer toutes

opérations sur or et devises ;

D’entretenir des rapports bancaires avec l’Etat, de

lui servir de conseiller et d’assistant financier ;

15

De consentir des crédits au système bancaire et

d’en contrôler l’activité.

3-2 Les organes de consultation et de coordination   :

Des organes spécialisés ont été créés pour consulter et

faciliter les prises de décisions des autorités

monétaires, il s’agit : du Conseil National de la

Monnaie et de l’Epargne « CNME », du Comité des

Etablissements de Crédit « CEC » et de la Commission de

Discipline des Etablissements de Crédit.

Partie 2 : Le système bancaire marocain.

1- Rappel historique.

Historiquement, le système bancaire marocain est passé

par trois phases importantes qui ont marqué la

16

configuration du paysage bancaire national depuis

l'indépendance :

- Une phase qui s'étale de 1956 à 1966, qui marque la

libération de l'héritage colonial et la mise en place

de structures fondamentales de bases : création de la

Banque du Maroc (1959), création de la monnaie

nationale (1959) et d'un certain nombre d'organisations

bancaires BNDE (1959), BMCE (1959), CPM (1961)...

- Une phase comprise entre 1967 et 1985 caractérisée

par l'organisation du système bancaire avec la première

loi bancaire (1967) et l'introduction de groupes

marocains dans le capital des banques existantes grâce

au Dahir de marocanisation.

- Une phase de 1986 à nos jours, marquée par

l'application du PAS et le lancement des grandes

réformes bancaires et financières qui vont aboutir en

1991 à la levée de l'encadrement du crédit, la

libéralisation des taux d'intérêt, le décloisonnement

des structures et la promulgation de la nouvelle loi

bancaire en février 2006.

2- Le paysage bancaire marocain.

17

2-1 Principaux opérateurs du secteur bancaire

marocain.

Le secteur bancaire marocain se partage en cinq

catégories d’établissements (Annexe1):

Les banques de dépôts classiques  : aujourd’hui au

nombre de sept : parmi elles, on trouve ATTIJARIWAFA

BANK et les trois filiales françaises, en l’occurrence

la SGMB, la BMCI et le CREDIT DU MAROC.

Le Crédit Populaire du Maroc  : constitué de la

Banque Centrale Populaire (BCP) et son réseau de Banque

Populaires Régionales (BPR), qui est un organisme

public à caractère mutualiste devenue une société

anonyme en février 2002.

Les anciens organismes financiers   : spécialisés

dans le financement de secteurs d’activités

particuliers : il s’agit du Crédit Immobilier et

Hôtelier (CIH), de la Caisse Nationale de crédit

Agricole (CNCA) et de la Banque Nationale pour le

Développement Economique (BNDE).

18

Les banques Offshore   : on en recense actuellement

six banques, à savoir : ATTIJARI INTERNATIONAL BANK

(ATTIJARI I.B B.O.S), BANQUE INTERNATIONALE DE TANGER -

BANQUE OFFSHORE (B.I.T B.O.S), BMCI -BANQUE OFFSHORE-

GROUPE BNP (BMCI B.O.S), CHAABI INTERNATIONAL BANK

(CHAABI INTERNATIONAL),  SOCIETE GENERALE TANGER

OFFSHORE (S.G.T O.S), SUCCURSALE OFFSHORE DE LA BMCE

(SUCCURSALE O.S BMCE).

Diverses autres banques   : dont la création répond à

des besoins spécifiques et dont l’objectif initial

n’est pas de remplir la fonction de banque de dépôt. On

recense dans cette catégorie BANK AL AMALE,

MEDIAFINANCE3, CASABLANCA FINANCE MARKETS, et le FONDS

D’EQUIPEMENT COMMUNAL (FEC).

2-2 Présence marqué de banques étrangère.

Des filiales françaises :

BNP PARIBAS contrôle 63,12% de la Banque Marocaine

pour le Commerce et l’Industrie (BMCI).

19

La SOCIETE GENERALE contrôle 51,9% de la Société

Générale Marocaine de Banque (SGMB).

Le CREDIT AGRICOLE contrôle 51% du CREDIT DU MAROC.

Des participations étrangères :

Le CIC, depuis juin 2004, avec 10% dans le capital

de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur

(BMCE).

SANTUSA HOLDING (Espagne) avec 14,48% du capital de

ATTIJARIWAFA BANK.

LE CREDIT AGRICOLE avec1, 44% du capital de

ATTIJARIWAFA BANK, mais présent à hauteur de 34%

dans les filiales stratégiques que sont WAFASALAF

(2ème société de crédit à la consommation de la

place, après EQDOM, la filiale du groupe SOCIETE

GENERALE) et WAFAGESTION.

2-3 Principaux mouvements d’alliance et fusion.

20

La BCM rachète le groupe financier WAFA et se

rebaptise ATTIJARIWAFA BANK   en devenant la première

banque du Maroc :

La BCM, deuxième banque du pays (contrôlée par le

groupe ONA), a racheté en novembre 2003 la WAFABANK,

quatrième banque de la place. Le rachat du groupe

financier WAFA permet à la BCM et à l’ONA (qui détient

par ailleurs 49% d’AXA Maroc), de se hisser à la tête

des secteurs de la banque et de l’assurance.

Le CIC entre dans le capital de la BMCE   :

LA BANQUE MAROCAINE DU COMMERCE EXTERIEUR (BMCE) a

conclu en juin 2004 un accord de partenariat avec le

CREDIT INDUSTRIEL ET COMMERCIAL (CIC, filiale du groupe

CREDIT MUTUEL de FRANCE) qui s’est traduit par une

entrée au capital de la banque marocaine à hauteur de

10%.

La BMCE est la troisième banque du pays et la deuxième

banque privée, derrière le groupe des BANQUES

POPULAIRES et ATTIJARIWAFA Bank.

La BCP réussit son introduction en bourse.

La BCP est engagée depuis 2002 dans un processus de

privatisation.

21

L’Etat a cédé 21% du capital de la BCP aux Banques

Populaires Régionales, et

20% a été introduit avec succès en bourse en juin 2004.

2-4 Les Bancassurances.

La bancassurance reflète une stratégie par laquelle les

banques et les assurances collaborent plus ou moins

étroitement pour opérer sur les marchés financiers. La

distribution des produits d’assurance par les banques

est au cœur de cette collaboration.

Les assureurs s’intéressent à la bancassurance comme

moyen de diversifier leur distribution et d’atteindre

une plus large clientèle.

La bancassurance présente de façon certaine des

avantages aussi bien pour les banques que pour les

assurances.

Partie 3 : Réformes et restructurations du

secteur bancaire.

22

1- Au niveau international : Bâle I et Bâle II.

Le Comité de Bâle a émis un ensemble de directives

concernant la dotation en fonds propres et la gestion

des risques des banques afin de renforcer la solidité

des systèmes financiers. Ces directives entre dans le

cadre de l'accord de Bâle de 1988 connu sous le nom de

Bâle I, qui a placé au centre de son dispositif le

ratio Cooke, qui veut que le ratio des fonds propres

réglementaires d'un établissement de crédit par rapport

à l'ensemble des engagements de crédit de cet

établissement ne pouvait pas être inférieur à 8%.

Cependant une refonte de l'Accord était nécessaire d’où

l’accord Bâle II qui est en cours d'implentation en

2006.ce dernier a placé au centre de son dispositif le

ratio McDonough qui a permis l'émergence de l'arbitrage

prudentiel c'est-à-dire lorsqu'une institution soumise

à un contrôle prudentiel arbitre son risque réel et sa

position réglementaire.

Le mécanisme en est le suivant: les banques étant

indifféremment tenues de maintenir un ratio de 8% de

23

fonds propres pour un crédit, la quantité de crédits

produite par une banque est limitée par le montants de

ses fonds propres. Afin d'optimiser la rentabilité de

ceux-ci, la banque est alors induite à augmenter le

niveau de risque réel, et donc la rémunération, de son

portefeuille crédit.

2- Au niveau national   : Refonte des textes de base.

2-1 La loi bancaire.

Les principaux apports de la nouvelle loi n° 34-03

relatives aux établissements de crédit et organismes

assimilés promulguée par le dahir n° 1-05-178 du 15

moharrem 1427 (14 février 2006) :

Renforcement de l’autonomie de Bank Al Maghrib et

de ses pouvoirs en matière de contrôle et de

supervision.

Refonte des attributions des différentes instances

instituées par la loi bancaire en vue d’améliorer

le système de supervision du secteur :

Elargissement du champ de contrôle de BAM à

d’autres organismes : les établissements soumis

24

nouvellement à la loi bancaire sont : les banques

offshore, les associations de micro crédit, les

caisses de dépôt et de gestion, les caisse centrale

de garantie et Services financiers de Barid Al

Maghrib.

Elargissement du rôle des commissaires aux comptes

qui contrôlent désormais les établissements de

crédit et doivent rendre compte de leur mission à

BAM.

Renforcement de la protection des déposants.

Transparence et obligation de rendre compte en

matière de supervision bancaire.

2-2 La loi portant Statuts de Bank Al Maghrib.

Les apports de la loi portant statuts de Bank Al

Maghrib sont les suivants :

Octroi de l'autonomie à BAM en matière de politique

monétaire.

Clarification des attributions de BAM en matière de

politique de change : pour les attributions du

25

ministère des finances (Fixer le régime de change

et les objectifs de la politique de change) et les

missions de BAM (Mettre en oeuvre la politique de

change conformément aux orientations du Ministère

des Finances).

Suppression des concours financiers au Trésor en

situation normale : Interdiction pour BAM

d’accorder des concours financiers, sous quelque

forme que ce soit, à l’Etat et aux entreprises

publiques.

Transparence et obligation du Gouverneur de BAM de

rendre compte en matière de politique monétaire aux

commissions parlementaires chargées des finances,

de plus l’audit des comptes de BAM doit être

réaliser par des auditeurs externes.

26

Partie   4   : Produits alternatifs au Maroc

Bank Al Maghrib, en concertation avec le GPBM, a

défini le cadre régissant l’offre des «produits

alternatifs» conformes à la Charia.

Plusieurs banques ont d’ailleurs déjà préparé des

business plans dans ce sens. Mais elles ne pourront

utiliser des arguments religieux dans leurs campagnes

de communication.

Au départ, trois produits seraient susceptibles

d’êtres commercialisés. Il s’agit d’abord de l’Ijara   : Un

contrat selon lequel un établissement de crédit met, à

titre locatif, un bien à la disposition du client qui

pourrait s’engager ou non à le reprendre à la fin de la

période de location.

Ensuite, la Mourabaha, où la banque achète un bien pour

le compte d’un client en vue de le lui revendre

moyennant une marge bénéficiaire prédéfinie. Et ce,

27

dans un délai maximum de 48 mois. Et, enfin, la

Moucharaka, qui permet à la banque de prendre une

participation dans une société existante ou en

création. Les pertes et les profits sont répartis selon

un prorata prédéterminé.

L’offre marocaine serait conditionnée par la signature

de contrat types établis selon les règles d’un

organisme d’audit de ces produits au Bahreïn. A noter

que cette liste pourrait prochainement être élargie à

d’autres produits de la même catégorie.

"Avec le GPBM (Groupement professionnel des banques

du Maroc), nous avons mis au point toute une panoplie

de produits bancaires qui répondent aux spécificités et

règles de la Charia", précise M.Abdellatif Jouhari,

wali de Bank Al Maghrib dans un entretien publié dans

le dernier numéro de l'hebdomadaire « la nouvelle

tribune »

Ces produits alternatifs, qui seront mis à la

disposition de la clientèle aux côtés des produits

bancaires classiques, sont assujettis aux règles

prudentielles et comptables définies par Bank Al

28

Maghrib, a-t-il poursuivi, soulignant que le système

bancaire national "est apte à gérer en même temps des

produits classiques et des produits alternatifs".

Ces produits seront commercialisés dans le cadre du

réseau bancaire existant et de ses filiales et dans les

délais les plus rapprochés après l'adoption par le

comité des établissements de crédits des textes qui les

régissent.

Le rôle de Bank Al Maghrib a été de "canaliser,

d'encadrer et de proposer ces produits et nous sommes

aujourd'hui en phase finale, juste avant la

commercialisation. Ces produits entreront dans

l'activité bancaire totale", a-t-il souligné.

Le gouverneur de Bank Al Maghrib a également indiqué

que la démarche adoptée pour la commercialisation de

ces produits répond à la demande d'une certaine

clientèle et à "la réalité que nous vivons" et veille à

préserver l'équilibre du marché et développer la

bancarisation du pays.

29

Partie 5 : Analyse «   SWOT   » du secteur bancaire Marocain

1° Opportunités

Les opportunités s'offrant au secteur bancaire Marocain:

La demande croissante de sophistication des intervenants ;

Une vision régionale de développement, avec l'émergence d'acteurs régionaux ;

Une concentration qui se dessine ;

Une participation plus forte aux financements à long terme des infrastructures et de l'industrie ;

Une montée en puissance de la banque islamique.

Cependant, il existe également des challenges, en particulier.

2 ° Menaces

La présence renforcée des banques étrangères.

30

La maîtrise des risques pour les activités nouvelles.

La concurrence des banques internationales.

3° Forces

Le secteur bancaire joue un rôle prépondérant dans

l'économie marocaine.

Il reste encore le moteur de l’emploi et de

l’économie

Il encourage l’investissement.

La poursuite de la modernisation des systèmes de

paiement;

Le renforcement des politiques de lutte contre le

blanchiment d’argent et le financement du

terrorisme

L’amélioration de la qualité de l’information

financière.

Il a connu diverses réformes qui en font

aujourd'hui un système moderne, adapté aux besoins

de la société comme à ceux des entreprises.

4° Faiblesses

31

Le dynamisme des banques est freiné par la fragilité de leurs fonds propres.

La qualité des actifs bancaires marocains est faible.

Faiblesse de la supervision financière

La fragilité du secteur financier non bancaire

Le sous-développement de l’infrastructure du système financier marocain.

La course vers les volumes sans une assise financière solide a révélé la fragilité du système avec le cas emblématique des établissements étatiques en difficulté.

La corruption

La mauvaise gestion et les crédits garantis ont, eneffet, sévèrement aggravé la situation des grandes banques publiques jusqu’à les détruire.

Concurrence exacerbée tirant à la baisse les margesd’intérêt et les résultats

L’absence de modèles intégrés d’affaires et la frilosité du trafic bancaire.

Les banques marocaines présentent des situations financières fragiles et manquent d’élan dans la pratique de leurs activités.

32

Partie 6   : Analyse du secteur bancaire marocain auprès d’un échantillon

Représentatif de dix banques

1-Part de marché des dépôts

Part de Marché dépots en %

5%8%

26%

14%5%

7%

1%

6%

28%

0% CAMBMCIAttiajri WafabankBMCECDMSGMBArab bank CIHBPBADEA

2-Part de marché des crédits

33

Part de Marché crédits en %

8%8%

22%

13%10%

9%1%

5%

21%

3%CAMBMCIAttiajri WafabankBMCECDMSGMBArab bank CIHBPBADEA

3-Classement des entreprises selon le Capital Social

Capital en Dhs

0 1 000 000 000 2 000 000 000 3 000 000 000 4 000 000 000 5 000 000 000 6 000 000 000 7 000 000 000

34

4-Analyse des services proposés par les banques   :

Les 10 banques de notre échantillon exercent des activités bancaires universelles qui s’adressent aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises (PME et grandes entreprises) :

Particuliers (y compris les RME) Professionnels Grandes entreprises : groupes nationales et firmes

multinationales Institutions et organismes financiers : PME / PMI

En plus des services bancaires de base, ces banques offrent à leur clientèle une gamme de produits qui répondent aux besoins spécifiques des différents clients.

Ainsi   :

L’ensemble des banques propose un service de banque

à domicile, de crédit à la consommation, de crédit

immobilier et de formule de placement.

90% des banques offrent un service de paiement

électronique.

35

80% des banques proposent des services d’assurance

et d’assistance.

90% des banques ont une clientèle exclusivement de

particuliers.

70% des banques ont une clientèle exclusivement

d’entreprises.

60% des banques proposent des formules de leasing.

40% des banques proposent un service de gestion des

titres et créances négociables.

60% des banques proposent des formules « jeunes »,

de consultation de solde a tout moment,

d’assistance secours médicale et de mondial

assistance.

40% des banques seulement proposent des formules de

garantie pour les entreprises ayant besoin de

garanties pour bénéficier de crédits bancaires.

60% des banques proposent des services de trading

financier.

Toutes les banques proposent des services de

location de coffres.

36

5-Les objectifs que se sont fixés les banques pour les cinq prochaines années  

Les objectifs stratégiques de la formation sont :

Assurer la formation continue à l'ensemble du personnel en valorisant les compétences et en mettant en place un projet de formation adapté à chaque ligne de métier ;

Professionnaliser et intensifier la formation préalable à la prise de poste.

Faire en sorte que tous les managers s'approprient les valeurs du groupe et les traduisent dans leur gestion au quotidien

37

Les objectifs commerciaux   :

Proposer une interface unique permettant de distribuer l’ensemble des produits grâce à un important effort de cross selling entre les lignes métiers et les autres pôles des banques.

Assurer un suivi personnalisé du client en identifiant des besoins spécifiques et en proposantune gamme de produits adaptée.

Préserver et renforcer le caractère personnalisé dela prise en charge fondée sur l’écoute (visites et contacts réguliers) et le conseil d’interlocuteurs dédiés.

Renforcer le caractère de proximité à travers l’ouverture de bureaux régionaux Centre et Sud.

Situer ses performances aux meilleurs standards internationaux et s’inscrire dans une perspective de rayonnement dans l’espace euro méditerranéen et de compétition internationale.

Développer l’émission de cartes de paiement.

Encourager le paiement avec la carte électronique chez les commerçants

(Moyen pratique et sure).

38

A partir du milieu des années 1980, les banques ont été

prises dans un mouvement global de libéralisation des

activités financières qui a eu pour effet d’accroître

radicalement la pression concurrentielle qui s’exerçait

sur elles. L’industrie des services financiers s'est

progressivement globalisée, et a ainsi pris une

dimension mondiale.

La globalisation financière correspond à la

constitution d’un vaste marché mondial de l’argent.

Amorcé dés 1982, celui-ci repose sur trois facteurs,

c’est ce qu’on appelle la règle des trois D :

- Le Décloisonnement des marchés, permis par les Etats

afin de faire face à leurs besoins de financement

- La Déréglementation financière, qui a été favorisée

par les autorités publiques afin de rapatrier des fonds

des places offshore et des euromarchés

- La Désintermédiation.

Au Maroc, le secteur bancaire joue un rôle prépondérant

dans l'économie marocaine. Il a connu diverses réformes

39

qui en font aujourd'hui un système moderne, adapté aux

besoins de la société comme à ceux des entreprises.

Tous les services et produits bancaires modernes sont

proposés par les principales banques du pays.

Ces réformes ont permis au système bancaire marocain

une plus large ouverture vers l’extérieur, plusieurs

banques commerciales marocaines ayant ouvert des

succursales à l’étranger.

40