REMERCIEMENT
Au moment où nous achevons la rédaction de ce projet de fin d’étude, nous reconnaissons que
plusieurs personnes de près ou de loin nous ont soutenu d’une manière ou d’une autre tout au
long de notre formation et nous tenons à leur manifester notre profonde gratitude, Nous
tenons à exprimer notre gratitude aux personnes suivantes :
LE PRESIDENT ET LES MEMBRES DU JURY, pour nous avoir accordé un peu de leur
temps pour nous permettre d’exposer notre projet.
Nous remercions M. MAMVOULA NGUIAMBA Franklin, qui malgré ses multiples
sollicitations, occupations et responsabilités a accepter diriger ce travail ; sa rigueur
méthodologique et son appétit pour le travail bien fait nous a été d’un grand concours.
Le Pr LEANDRE NNEME NNEME, chef de Département du Génie Informatique, notre
directeur de mémoire, pour sa disponibilité, ses conseils et le sens de persévérance qu’il nous
a imprégné tout au long de notre formation ;
LES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DU GENIE INFORMATIQUE DE L’ENSET,
qui ont toujours su répondre en temps opportun à nos diverses interpellations et qui ont assuré
notre formation durant toutes ces années ;
Nous voulons aussi exprimer notre sincère reconnaissance a toutes nos familles respectives
qui n’ont jamais cessé de nous encourager et de nous soutenir tant moralement que
financièrement ;
A tous nos camarades de notre promotion du Génie informatique, pour l’esprit de solidarité et
de convivialité que nous avons cultivé ensemble tout au long de notre parcours académique.
AVANT- PROPOS
L’école normale supérieur d’enseignement technique(ENSET) est une institution de
l’université de Douala créée par arrêté ministériel N0 260/CAB/PR du 10 Août 1979. Elle
assure la formation et l’encadrement des élèves professeurs de l’enseignement technique et est
constituée de deux cycles de formation qui sont :
Un premier cycle sanctionné par le DIPET I ;
Un second cycle sanctionné par le DIPET II.
La fin du premier cycle est marqué par la présentation d’un projet de mémoire que l’élève
professeur doit défendre devant un jury en vue de l’obtention du DIPET I et la fin du second
cycle marqué par la présentation d’un mémoire en vue de l’obtention du DIPET II.
Ce travail doit être en conformité avec la filière de l’étudiant et doit relever d’un intérêt
pédagogique. L’objectif visé ici est de développer chez le futur élève professeur un esprit
d’initiative, d’analyse, de créativité, de conception, de modélisation, de simulation ainsi que
de synthèse.
Compte tenu des objectifs suscités, nous avons orientés notre travail sur le thème :
« L’INFORMATISATION DU FICHIER D’ETAT CIVIL : CONCEPTION ET
REALISATION D’UNE ARCHITECTURE LOGICIEL DISTRIBUEE ».
Cette recherche nous permettra de mettre en exergue nos capacités et cela en conformité aux
exigences académiques de fin de formation
RESUME
L’article 7 de la Convention relative aux droits de l’enfant, dispose que : « l’enfant est enregistré
aussitôt après sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d’acquérir une nationalité
(…) ».ceci justifie l’importance accordée aux procédures et conditions d’accès et
d’établissement de l’acte de naissance en particulier, et au système d’état civil(SEC) en général.
Une analyse du SEC au Cameroun nous a permis de déceler quelques difficultés entre autre la
sous-déclaration des naissances, le problème d’archivage et de qualité des registres, le
problème de statut du personnel en charge de l’état civil, le problème de transmission des
déclarations des centres de santé aux centres d’état civil, etc… Pouvant être résolu par une
informatisation du système.
Ce qui précède a donc inspiré notre travail dont la réflexion autour du thème informatisation
du fichier de l’acte d’état civil camerounais : conception et réalisation d’une architecture
logicielle distribuée nous a permis de contribuer à la dynamique visant l’amélioration du SEC
ceci au travers de son informatisation.
Une informatisation réussie du SEC contribuera au regroupement de tous les actes de naissance
dans une base informatique sécurisée accessible aux agents de l’état civil ; une dématérialisation
du processus ; à la réduction du temps de traitement des dossiers ; à une augmention du taux de
déclaration des naissances et par ricochet une réduction du nombre d’enfant non titulaire d’un
acte de naissance. Ainsi l’application BODIET permet de déclarer les naissances, d’établir les
actes de naissance et de les archiver. Notre application fera par ce fait, table rase des
camerounais qui existent déjà et fondera une nouvelle base pour une nouvelle population en
vue de bâtir un Cameron plus beau qu'avant. Nous nous limiterons donc à l'enregistrement des
nouveau-nés. Nous laisserons aux services de migration et de la population de jouer leurs rôles
respectifs Dans une perspective future notre travail pourra être approfondi par une exploration
d’autres pistes pouvant conduire à une amélioration de ce dernier
ABSTRACT
Article 7 of the Convention on the Rights of the Child stipulates that: "the child shall be
registered immediately after birth and shall have the right to a name, the right to acquire a
nationality (...) This justifies the importance given to the procedures and conditions for access
to and the establishment of the birth certificate in particular and to the civil registration system
in general. An analysis of the SEC in Cameroon has revealed some difficulties, including under-
reporting of births, the problem of archiving and the quality of registers, the quality of civil
registration personnel, Transmission of declarations from health centres to civil registration
centres, etc. ... Can be solved by computerization of the system.
The above has therefore inspired our work, whose reflection on the computerization of
Cameroon's civil registration system: design and implementation of a distributed software
architecture enabled us to contribute to the dynamics aimed at improving the SEC, which can
be through its computerization.
Successful computerization of the SEC will contribute to the consolidation of all birth
certificates in a secure computerized database accessible to civil servants; A dematerialization
of the process; Reduced file processing time; increase in the rate of birth registration and
consequently, reduction in the number of children who do not have a birth certificate. Thus the
BODIET application makes it possible to declare the births, to establish birth certificates and
to archive them. Our application will thus present an account of the Cameroonians who already
exist and will develop a new population base in order to build a more beautiful and advance
Cameroon than before. We will therefore limit ourselves to the registration of new-borns. We
will leave it to the migration services and the population to play their respective roles. Looking
forward, our work can be deepened by exploring other avenues that could lead to an
improvement in the latter
INTRODUCTION GENERALE
L’existence d’un système de l’état civil (SEC) performant constitue une nécessité pour
un Etat moderne. En effet, son utilité se situe non seulement au niveau statistique dans la mesure
où les données fournies constituent une richesse que nul autre source ne peut fournir
(recensement, enquête démographique), de plus, c’est un élément central d’intégration de
l’individu dans la Nation. A cet effet l’article 7 de la Convention relative aux droits de l’enfant,
ratifiée par 191 pays dont le Cameroun, dispose que : « l’enfant est enregistré aussitôt après sa
naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d’acquérir une nationalité (…) ». L’acte de
naissance confère de fait le droit à la citoyenneté et aux privilèges y afférents : éligibilité, droit
de vote, droits à la protection des enfants, etc.
Malgré les nombreuses avancés pour sa modernisation, le SEC du Cameroun souffre encore
d’insuffisances profondes (sous-déclarations des naissances, des mariages et surtout des décès,
problème d’archivage des registres, problème de statut du personnel en charge de l’état civil,
problèmes de transmission des déclarations des centres de santé aux centres d’état civil,
problème de la qualité des registres, etc.). Parmi ces déficiences, certaines sont assez aisées à
résoudre mais d’autres, plus complexes parce que structurelles, donc demandant une réforme
profonde de l’ensemble du système. C’est la raison pour laquelle notre projet de fin de 1er
cycle, intitulée « informatisation du fichier de l’acte d’état civil camerounais : conception et
réalisation d’une architecture logicielle distribuée », constitue une étape en vue d’une réforme
en profondeur.
Ce travail a pour objet de :
Montrer que le dossier de l’état civil en général et de l’acte de naissance en particulier
est d’une importance particulière.
Présenter les problèmes auxquels est sujet l’établissement des actes de naissance (AN).
Présenter les avantages de l’informatisation de l’enregistrement des AN.
Donner des exemples d’institutions ayant appliqué l’informatisation des actes d’état
civil et les résultats obtenus.
Présenter une description structurelle et fonctionnelle d’une architecture typique de
gestion du dossier d’état civil.
Concevoir et réaliser la plate-forme limitée pour un début à la mairie de douala 5e
Elle devrait faire intervenir les hôpitaux, les mairies et les parents.
On devra apporter un soin particulier à l’organisation du flux de l’information et
A la gestion des niveaux d’accès à l’application.
L’intérêt porté à notre thème est celui de l’amélioration et facilitation de l’accès et procédures
d’établissement des actes de naissance afin de compter notre pays parmi les plus avancés dans
le domaine.
Pour mener à bien notre travail, nous allons utiliser les méthodes structuralistes, analytique et
merise. La méthode structuraliste nous permettra de comprendre le fonctionnement de l'état -
civil en définissant les rapports qu'entretiennent tous les acteurs intervenant dans
l'enregistrement des enfants. La méthode analytique quant à elle nous permettra de décomposer
le système d'information existant en vue de suivre la circulation des informations à chaque
niveau du système. MERISE enfin nous permettra de concevoir le système d'information en
séparant les données de leurs traitements.
Il sera donc question tout au long de notre travail, dans le premier chapitre de présenter un état
de lieu de l’établissement des actes d’état civil ; dans le second de parler de l’informatisation
de l’acte de naissance ; le troisième pour sa part fera une analyse et conception de la plate-forme
et le quatrième présentera les résultats.
CHAPITRE 1 : ETAT DES LIEUX DE L’ETABLISSEMENT DES ACTES D’ETAT
CIVIL
INTRODUCTION
L’état civil au Cameroun est une institution légale qui vise l’enregistrement des
évènements naturels survenus au sein de la population (naissances, décès, mariage); saisit
certaines mutations subies par les individus ayant une répercussion directe ou non sur leur
propre identité ou sur celle d’une autre personne (mariage, légitimation, reconnaissance,
adoption). De toutes les sources de données sur la population au Cameroun, l’état civil est la
plus ancienne. Il constitue la seule source qui permet d’obtenir de façon continue des données
sur le mouvement naturel de la population. La réglementation de l’état civil au Cameroun a
évoluée suivant les principales étapes de son histoire politique et administrative. Cependant la
question se pose de savoir si l’établissement des actes d’état civil en général et l’acte de
naissance en particulier est une importance capitale pour un individu. Pour pouvoir répondre à
cette question, le chapitre s’appuie sur le dossier de l’état civil et l’établissement des actes de
naissance au Cameroun en général.
I. LE DOSSIER DE L’ETAT CIVIL
1. Importance
L’état civil est l’ensemble des dispositions légales et réglementaires dont l’objet est de
situer dans le temps et dans l’espace les événements essentiels de la vie d’un être humain dont
les plus importants sont la naissance, le mariage et le décès. Il désigne également la structure
administrative qui s’occupe de la délivrance des documents appelés actes d’état civil. « L’état
des personnes n’est établi et ne peut être prouvé que par les actes de l’état civil, les jugements
ou arrêts en tenant lieu et, exceptionnellement, les actes de notoriété » L’amélioration du
système d’enregistrement réduirait notamment les coûts engagés pour les recensements.
Pour l’individu
L’enregistrement des faits d’état civil (naissance, décès, mariage, divorce) est un constituant
fondamental des droits civils humains. L’enregistrement de la naissance confère le droit à un
nom, le droit d’acquérir une nationalité. Les documents issus de cet enregistrement permettent
d’apporter la preuve juridique de l’âge, d’établir les droits fondés sur l’âge (identité,
scolarisation, permis de conduire, droit au mariage). Ils permettent aussi d’établir les relations
familiales, d’apporter la preuve d’un droit à l’héritage, et de faire appliquer les lois, par exemple
sur le travail, la protection sociale, la traite des enfants…
Pour le pays
Pour un pays, les statistiques de l’état civil établies à partir d’un système d’enregistrement
qui couvre tous les événements, pour l’ensemble du pays, constituent une base fiable
d’informations pour la prise de décisions et la pertinence des programmes dans tous les secteurs
(judiciaire, sécurité, éducatif, santé, bancaire, foncier, sécurité sociale, fiscal, assurance, permis
de conduire, CIN, passeport, visa, etc.). Si la situation s’améliore au niveau des mairies qui
délivrent généralement les pièces d’état civil, tel n’est pas le cas dans l’appareil judiciaire qui
actualise rarement les casiers judiciaires des citoyens condamnés suite à des jugements
prononcés. Les gouvernants africains ont lancé un appel à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire en
février 2015 en vue de promouvoir l’utilisation de l’état civil et des statistiques de l’état civil
pour appuyer la bonne gouvernance en Afrique.
2. Enjeux
2.1. Constats sociodémographiques et économiques
« Les naissances, les mariages et les décès sont constatés sur des registres tenus dans les
centres d’état civil selon les modalités fixées par décret ». Donc les statistiques de fécondité et
de mortalité devraient être constatées par l’état civil. Si elles ont connu un essor avec l’accession
de la plupart des pays africains à l’indépendance ; ces données sur la fécondité et la mortalité
en Afrique, ne proviennent plus que de plusieurs enquêtes et recensements organisés sur le plan
mondial. L’état civil en Afrique n’est pas utilisé à des fins statistiques principalement à cause
du fait que la législation dans certains pays ne prévoit pas ce volet statistique. Cette législation
n’envisage pas aussi le transfert de données entre la structure en charge de la collecte (état civil)
et la structure en charge du traitement de ces données. Il y a encore à ce jour, des naissances
qui ne sont pas enregistrées du simple fait que certaines femmes continuent d’accoucher à la
maison. En outre, de nombreux décès ne sont pas déclarés auprès des services en charge de
l’état civil.
La pratique des enregistrements fictifs surtout au moment de l'entrée à l’école est très
répandue et peut arriver jusqu’à 80% des enregistrements dans certains zones. Ce sont pour la
plupart des enfants nés en dehors des centres de santé formels (structures informelles) ou ceux
dont les parents n’ont pas fait aussitôt après leur naissance, la déclaration dans le registre de
l’état civil. Cette situation favorise la pratique de fraude au sein des administrations africaines.
Le manque d’informations sur la couverture des enregistrements des faits d’état civil
(naissances et décès), ne permet pas d’élaborer parfois de bonnes politiques économiques. Les
activités pour le suivi d’élaboration de stratégies de réduction de la pauvreté biaisent les
objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Or ces statistiques devraient renforcer
l’appui au système de collecte des indicateurs économiques (indice de coût de la construction,
indice de prix à la consommation, le commerce extérieur, les comptes nationaux, etc.) afin de
stimuler l’impact des politiques économiques et sociales. Suivant les dispositions du code des
personnes et de la famille, dans le cas du Bénin par exemple « L’officier de l’état civil est tenu,
à la fin de chaque trimestre, sous peine de sanction, d’adresser au service national des
statistiques, un état des naissances, des mariages, des divorces, des décès et des enfants sans vie
inscrits au cours du trimestre.
Cette disposition du code n’est pas suivie et met à mal les activités d’analyses (évolution
des structures de consommation des ménages, production des notes sur l’emploi, mise à jour
des bases de données, publication et diffusion des résultats des différentes études et enquêtes
statistiques, etc.) des services en charge du traitement des données statistiques.
D’une façon générale, des difficultés dans l’atteinte d’un important taux de fréquentation
en matière d’état civil persistent encore en Afrique. Or, un faible taux d’enregistrement des
événements de l’état civil ne permet pas à cette structure de jouer efficacement son rôle de
banque de données fiables pouvant aider les gouvernants africains. A tout cela, s’ajoutent les
fraudes que l’on constate dans les services d’établissement des actes d’état civil.
2.2. Constats sur les fraudes et les jugements supplétifs
L’état civil dans la vie des citoyens est empreint de toutes sortes de fraudes. Il y a lieu ici
de signaler les cas particuliers de la falsification des actes de naissance opérés par certains
usagers et ayant pour objet :
d’accélérer la date du début de la scolarité,
de faire reculer le moment de la retraite,
d’établir de faux liens de filiation à des fins successorales,
d’établir une fausse pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport, permis de
conduire),
de faciliter l’obtention de certains avantages matrimoniaux (mariage, divorce,
rapprochement de conjoint, etc.).
La fraude peut porter sur l’acte d’état civil lui-même. Elle résulte alors de l’usage de faux
actes confectionnés par des personnes ou des officines privées, d’altération de copies ou
d’extraits d’actes régulièrement délivrés par les autorités locales, d’altération des registres de
l’état civil par surcharge, rature, découpage et collage, de confection de vrais faux actes d’état
civil constitués d’actes réguliers en la forme mais dont les événements relatés ne correspondent
pas à la réalité (naissance fictive, reconnaissance mensongère, etc.).
La fraude à l’état civil a pris une ampleur toute particulière à travers essentiellement le
phénomène de l’émigration. Une enquête menée par le ministère français des affaires étrangères
auprès de postes diplomatiques et consulaires a permis de procéder à une estimation des actes
d’état civil faux ou obtenus frauduleusement. Dans nombre de pays, la proportion de faux actes
détectés par ces postes se situe entre 30 et 60 %. Elle est même évaluée à 90 % pour les
Comores.
L’ignorance ou la méconnaissance des textes régissant le délai de déclaration d’une
naissance ou d’un décès conduit certains bénéficiaires à solliciter la complicité des agents des
services d’état civil pour se faire établir de faux actes en vue de régler une préoccupation de
l’heure.
Beaucoup d’événements d’état civil passent inaperçus et échappent ou ne sont pas portés à
la connaissance des services d’état civil. La non déclaration de ces faits, loin de conduire à des
fraudes, peut s’expliquer par l’éloignement des centres d’état civil, le manque de moyens pour
faire face aux frais médicaux très élevés, certaines femmes pour des normes coutumières
craignent l’assistance d’un homme comme agent de santé d’accouchement, le comportement
des agents chargés de prendre les déclarations, l’analphabétisme, le délai de prescription de 10
jours. Toute personne se trouvant alors dans l’impossibilité de se faire établir un acte d’état
civil, peut le suppléer par un jugement supplétif qui relève du Tribunal de Première Instance
(TPI) du lieu de son ressort.
Les jugements supplétifs subissent aussi des manipulations au niveau des prénoms, de la
date de naissance et du lieu de naissance lors de la délivrance de copies certifiées conformes
aux originales. Ce qui permet à leurs titulaires de reproduire ces copies conformes qui
présentent de nouvelles données. Des investigations faites au niveau de la Circonscription
Urbaine de Cotonou au Bénin laissent découvrir de graves lacunes en ce qui concerne les
transcriptions sur les registres d’état civil. Les jugements supplétifs homologués depuis 1997
ne sont pas encore transcrits à nos jours. Ceci est dû au non suivi et au manque de contrôle des
autorités compétentes, toute chose qui favorise la fraude en matière d’état civil.
Il est donc évident que ces différentes manifestations de fraudes, faussent les statistiques
des actes d’état civil, et par conséquent biaisent les différentes politiques élaborées par les
autorités africaines
2.3. Constats sociopolitiques et juridiques
Le droit à la personnalité juridique est une question qui revêt une importance capitale. En
effet, sans une identité légale, la jouissance des différents droits (liberté d’aller et venir, liberté
de choisir, liberté d’entreprendre, droit à l’éducation, santé, eau et électricité, droit au travail,
demande d’un titre foncier, héritier des biens, droit au mariage, etc.) est illusoire ou fortement
compromise. Voilà que le système d’état civil dans la majorité des Etats africains est
embryonnaire. Bon nombre de personnes sont des « sans-papiers ». Cette situation n’est pas
sans conséquences sur la vie des citoyens. Formellement, des subterfuges ont parfois été trouvés
pour contourner ces difficultés comme par exemple l’inscription des citoyens (ou supposés tels)
sur les listes électorales sans pièces d’identité et sur la base de simples témoignages, souvent
des chefs de villages ou de quartiers des villes. Ces solutions n’enlèvent rien à la responsabilité
de l’État car « l’acte d’état civil constitue un droit inaliénable de la personne humaine. Il est de
la responsabilité de l’État, au regard de ses engagements vis-à-vis des instruments
internationaux de protection des droits de l’Homme, de prendre toutes mesures nécessaires pour
en assurer la pleine garantie afin que chaque individu soit détenteur d’une identité légale ».
Malgré ces constats, les officiers d’état civil sous estiment le nombre croissant de fraudes
répertoriées et ignorent les conséquences que cela peut avoir sur le fonctionnement normal des
centres d’état civil en particulier et sur la société en général. En effet, la montée de la fraude à
l’état civil peut remettre en cause la totalité des actes d’état civil délivrés par les
autorités compétentes et freiner par conséquent certains droits que doivent bénéficier les
citoyens.
Pourtant, des dispositions légales et réglementaires ont été prises pour permettre à l’officier
d’état civil de vérifier l’événement déclaré et la valeur probante de l’acte de l’état civil. Dans
certains cas, il est même parfois habilité à refuser l’établissement d’un acte. En outre, des
sanctions pénales ou administratives ont été dictées pour réprimer les agissements frauduleux.
Malgré ce dispositif législatif le mal demeure. L’état civil à un rôle primordial à jouer dans le
processus de développement de l'Afrique. De fait, il constitue un soutien fort à l'élaboration et
au suivi des politiques socio-économiques. Cependant, son rôle en tant qu'appui à la
planification du développement est compromis par la moindre importance qui lui ait accordé et
qui se traduit par d'importantes fraudes, qui mettent davantage à mal le rôle qu'il pourrait jouer.
Il est donc nécessaire, aujourd'hui d'envisager des solutions et ce d'autant plus que le numérique
offre des possibilités, afin de rétablir l'état civil et d'en faire un outil pour le développement de
l'Afrique.
3. Difficultés rencontrées
Il est important de faire les déclarations dans les délais impartis, c’est-à-dire un mois
pour les naissances. Tout dépassement de délai crée des complications, une perte de temps et
d’argent.
Dans les communautés rurales plus précisément dans le continent Africain, l’état civil
connaît des difficultés majeures :
Les déclarations de naissance sont souvent faites après le délai d’inscription d’un an.
Les certificats d’accouchements sont parfois confondus à l’acte de déclaration à l’état-
civil.
L’existence de zones très enclavées par rapport aux centres d’état-civil principaux freine
la volonté des populations à inscrire les enfants dans les délais requis.
Est donc recommandé par la population que les centres secondaires d’état-civil soient
transformés en centres principaux pour rapprocher le service d’état-civil de ses usagers.
Est aussi souhaitée la formation des officiers d’état-civil en la matière.
4. Dispositions prises ailleurs dans le monde
Les actes d’état civil sont rédigés en français, ils sont enregistrés sur des volets (3
feuillets), chaque volet est rempli, et signé par les comparants après lecture faite par l’officier.
Un volet est remis immédiatement au déclarant, les deux autres sont conservés au centre
pendant l’année en cours, à la fin de chaque année, le double du volet et les pièces annexes sont
déposées au greffe du tribunal régional conformément à l’article 38 du code la famille.
La délivrance implique la publicité, qui suppose la remise des actes d’état civil aux
déclarants. La remise des actes (volet 1) est gratuite il s’agit par exemple des extrais d’actes de
naissances, des actes de mariages, des livrets de famille.
La surveillance de l’état civil est assurée par le président du tribunal du département et le
procureur. Le président du tribunal fait au moins un contrôle par an dans les centres de son
ressort territorial, il peut aussi faire l’inspection quand et où il le désire. Lors de son passage il
donne des appréciations et fait des observations sur la tenue du registre (art 35/CF). Le
procureur de la république quant à lui vérifie l’état des registres lors des dépôts. Le procureur
sanctionne les irrégularités et infractions commises par l’officier de l’état civil. Il envoie un
rapport des contrôles effectués par le président du tribunal au ministre des gardes sceaux. Il faut
retenir que le procureur peut faire l’enregistrement d’un événement en dehors du délai, qui n’a
pas été constaté par l’OEC. Au cours de l’année 2003 de nombreuses actions ont été réalisées
pour améliorer la situation de l’état civil au Sénégal, dans ces actions les apports d’USAID,
d’UNICEF ont été prépondérants. Ces actions ont été une démarche participative, des études
ont été menées sur les terrains, tout un lot de propositions et de recommandations ont été faites
lors des 52 ateliers tenus dans les communes rurales, urbaines. Déjà en 2003 les comités
régionaux et départementaux de l’enregistrement des naissances sont mis en place. Les
initiatives concernant les actions sont prises au niveau local et national. Au plan local la
construction d’un centre principal à Dakar a réduit une grosse partie des difficultés sur le plan
d’organisation et de conservation des actes d’état civil, en outre l’informatisation du dispositif
a amélioré nettement les conditions de travail en terme de gain de temps, de recherche de
certains dossiers et d’archivage des fichiers, quant au plan national, les objectifs généraux sont
la sécurisation des pièces d’identification nationale, l’automatisation des centres d’état civil.
4.1. Cas de la gestion de l’état civil au Niger
L’état civil nigérien a toujours été régi par le code civil français et l’arrêté N°4602/AP du
16 août 1950, c’est seulement en 1985 que l’état civil nigérien est reformé avec l’adoption de
l’ordonnance 85-005 du 29 mars 1985, cette ordonnance fixe le fonctionnement et
l’organisation. La dimension théorique de cette législation pose une problématique sociale et
judiciaire du fait de l’usage du droit français, car la coutume nigérienne ne partage pas la même
conception de famille que le droit français sur plusieurs questions. Par exemple
l’enregistrement de l’enfant naturel n’est pas connu par le texte nigérien en matière d’état civil,
ou du moins l’article 46 du CF qui parle de l’enfant naturel est totalement délaissé. En plus
dans la pratique plusieurs règles du CF qui font obstruction aux coutumes et à la religion
musulmane souffrent d’application dans la réalité. Une autre catégorie qui a rendu obsolète le
système d’état civil nigérien, c’est le fait qu’il y a une absence de contrôle et de supervision des
centres d’EC pour s’assurer le respect de la réglementation, de cette situation découle un risque
permanent de fausse déclaration ; le déficit de publicité sur cette réglementation ; l’insuffisance
évolutive des textes en matière d’EC ; l’insuffisance des crédits de fonctionnement, la non-
adhésion des citoyens,…, ainsi tous ces disfonctionnements affectent l’universalité et
l’exhaustivité des événements d’état civil.
II. L’ETABLISSEMENT DES ACTES DE NAISSANCE AU CAMEROUN EN
GENERALE
1. Présentation générale du flux d’information
L’établissement des actes de naissance au Cameroun est régi par l’ordonnance 81-02 du
29 juin 1981. Cette ordonnance précise que la mère, le père de l’enfant ou toute autre personne
ayant assisté à la naissance peut déclarer la naissance de l’enfant, dans la mairie territorialement
compétente. La déclaration doit se faire dans les 30 jours suivant la naissance. Seulement, selon
Patrice Ngah, chef de service de l’Etat civil à la commune urbaine d’arrondissement de
Yaoundé II à Tsinga, les déclarations se font après les délais et les actes s’établissement hors
délais. Car sur 100 actes de naissance établis par cette commune, 80 le sont en marge des délais.
La mairie dresse 4500 actes de naissance par an. « Il y a des parents qui arrivent lorsque l’enfant
a atteint l’âge de l’école. Or, conformément à la loi, la mairie n’est plus compétente pour ce
type de déclaration », affirme Patrice Ngah. Il fait observer que ces parents le font par ignorance,
puisque, poursuit-il, « lorsque nous leur demandons d’aller au tribunal pour obtenir un jugement
supplétif pour leur enfant, ils considèrent que nous les envoyons en enfer, nous sommes obligés
de les satisfaire et de les sensibiliser pour les prochaines naissances ». Le secrétaire d’Etat civil
le fait, pense-t-il, pour donner aux enfants relevant du territoire de la mairie de Tsinga, la chance
d’avoir un acte de naissance. Certains hôpitaux comme le Centre hospitalier universitaire (Chu),
l’Hôpital général, l’Hôpital central, le Centre hospitalier de la Caisse nationale de prévoyance
sociale (Cnps), envoient directement les avis de naissance aux mairies. Ils ont 15 jours pour le
faire. Des délais qu’ils respectent scrupuleusement, selon Patrice Ngah, qui relève que les
parents, malgré les efforts de ces hôpitaux, ne se présentent pas à temps pour la déclaration de
naissance. Félix Bélibi qui a déclaré la naissance de son enfant quatre ans plus tard, accuse les
méthodes d’arnaque dans certaines mairies. « Il m’a été demandé de payer 10.000Fcfa dans une
mairie alors que je savais et j’ai même lu sur le mur que les actes se délivrent gratuitement »,
affirme-t-il. Patrice Ngah reconnaît que certains usagers sont souvent embarrassés lorsque,
séance tenante on leur demande de payer des frais, surtout dans la constitution du dossier de
reconnaissance. « Les textes disent que c’est gratuit, mais une délibération du conseil municipal
les (frais du dossier de reconnaissance) a fixés à 5.000Fcfa. C’est un recouvrement qui permet
de faire fonctionner la commune », relève-t-il. Adrienne Engono
Ce que disent les textes
Ordonnance numéro 81-02 du 29 juin 1981 organisant l’état civil au Cameroun
Titre IV : des actes de naissance Art 30 : l’acte de naissance doit être déclaré par l’officier
d’état civil du lieu de naissance dans les 30 jours suivant l’accouchement ; Art 31 : lorsque
l’enfant est né dans un établissement hospitalier, le chef de l’établissement ou à défaut le
médecin ou toute autre personne qui a assisté la femme, est tenu de déclarer la naissance de
l’enfant dans les 15 jours suivant. Si la naissance n’a pas été déclarée dans les délais par les
personnes citées ci-dessus, les parents de l’enfant disposent d’un délai supplémentaire de 15
jours pour le faire auprès de l’officier d’état civil du lieu de naissance ; Art 32 : les naissances
déclarées après expiration des délais prévus peuvent être enregistrées sur réquisition du
procureur de la République saisi dans les trois mois de naissance ; Art 33 : lorsque la naissance
n’a pas été déclarée dans le délai de trois mois, elle ne peut être enregistrée par l’officier d’état
civil qu’en vertu du jugement rendu par le tribunal compétent.
2. Difficultés rencontrées
2.1.Difficultés d’ordre administratif
2.1.1. Insuffisance d'une volonté politique, tracasseries et
lourdeurs administratives
insuffisance d'une volonté politique
Cette carence des autorités a entre autres pour conséquences l'absence d'une législation ou s'il
en existe une, sa mauvaise application, ainsi qu'un manque de coordination et de coopération
entre les divers ministères et secteurs intéressés dans cet enregistrement. Il peut y avoir des cas
de mauvaise gestion, avec par exemple une définition trop floue des responsabilités, ou une
décentralisation qui ne s'accompagne pas des allocations de ressources nécessaires. Le défaut
d'une volonté politique conduira à des allocations de crédits inadéquates, à une insuffisance
numérique et qualitative du personnel, à des bureaux mal équipés, et à la pénurie du matériel
nécessaire pour mener à bien l'enregistrement. Ce défaut fait que les autorités responsables
n'accordent pas les bureaux et /ou le matériel voulus pour l'enregistrement des naissances,
qu'elles ne s'occupent pas de lancer des campagnes d'information et de sensibilisation, qu'elles
ne stimulent pas la demande de ce type de service par la population. Au pire même, le manque
de volonté politique se traduit par l'absence de tout système d'état civil dans le pays.
les tracasseries et les lourdeurs administratives
Notre étude fait également état du problème de la lourdeur administrative dans les procédures
de l'enregistrement des naissances qui ne contribue pas à encourager la fréquentation des centres
d'état civil.
Cette lourdeur se caractérise par les délais souvent trop longs pour obtenir les
déclarations, nécessitant des va et vient incessants. Dans les centres secondaires où les agents
d'état civil transmettent les registres de déclaration à l'officier de l'état civil de leur ressort pour
être côtés et paraphés, Il arrive bien souvent que ce dernier mette du temps pour accomplir son
devoir. Toutes choses qui causent préjudices aux tiers qui risquent de recourir aux jugements
supplétifs pour les naissances parce que étant dans l'impossibilité de déclarer l'évènement par
manque de registres.
2.1.2. Le sous équipement et rareté des ressources humaines des
centres d’état civil
Confronté au problème de demandes concurrentes pour des ressources financières
limitées, l'Etat ne manifeste pas un enthousiasme débordant pour consacrer une partie de ses
crédits à la création d'un système d'état civil efficace, d'autant plus qu'une fois le système mis
en place, il faudra continuer à lui allouer des ressources si modestes soient-elles pour
fonctionner ; si l'Etat n'a pas pleine conscience de la valeur de ce système, le coût pourra lui
paraître dissuasif.
A tout ce qui précède s'ajoute la dotation irrégulière en fournitures de bureau pour
assurer le fonctionnement des centres d'état civil. Certains agents d'état civil sont obligés de
recevoir les déclarations de naissances dans des cahiers confectionnés à cet effet en attendant
d'être ravitaillés ; par ailleurs, le faible rang de priorité accordé à l'état civil amène l'Etat à ne
pas marquer d'enthousiasme pour leur affecter des ressources humaines nécessaires.
Dans les centres où cela s'est avéré, ces ressources sont tout simplement insuffisantes.
Pour éviter alors leur paralysie, l'officier de l'état civil est obligé de faire recours à des bénévoles
pour assurer le fonctionnement du service. Mais la médiocrité de leur rémunération et leur
manque de motivation, n'étant pas sûrs d'être recrutés plus tard dans un emploi permanent,
ouvre la porte à la corruption.
2.1.3. L’éloignement des centres d’état civil
Il résulte du constat du rayon d'action théorique des centres d'état civil que la distance
qui sépare le lieu de résidence de la population du bureau le plus proche est grande. Et plus
cette distance est grande, plus il sera difficile et coûteux pour les usagers d'y aller pour réclamer
des prestations. Le lieu où se fait l'enregistrement a donc son importance. Dans l'idéal, un enfant
devrait être enregistré aussi près que possible de son lieu de naissance.
2.1.4. Le cas spécifique des frontières
En l'absence d'une politique volontaire et affirmée des frontières, on constate de
nombreuses inscriptions frauduleuses de part et d'autre de deux pays frontaliers. En effet, on
constate souvent l'existence de deux systèmes d'enregistrement parallèles ; l'un officiel et l'autre
non officiel qui permettent aux gens d'autres nationalités de se faire inscrire dans les centres
d'état civil camerounais. En outre, la non démarcation franche et nette des limites territoriales
du pays notamment avec ses voisins ne facilite pas la tâche des officiers de l'état civil qui
éprouvent de véritables difficultés pour déterminer l'appartenance territoriale des usagers. Ce
faisant, il n'est pas difficile dans ces contrées, pour une quelconque personne de se procurer des
extraits d'actes de naissance frauduleux. Conséquence, bon nombre de personnes peuvent
posséder la double nationalité et ne se priveront pas de l'exploiter en fonction des circonstances.
2.2.Les difficultés socioculturelles
2.2.1. Le poids des traditions et les pratiques discriminatoires
Le poids des traditions
Une série de pesanteurs sociales et culturelles influe négativement sur l'enregistrement
des naissances. En effet, la présence de certaines pratiques, croyances et habitudes contribue à
faire que certaines couches de la société ne déclarent pas leurs enfants à la naissance.
Dans les milieux « islamisés » par exemple, l'enfant naturel est le premier signe de la
fornication et du péché. Sa reconnaissance est le plus souvent liée à la légitimation (mariage de
ses parents). Lorsque cette union n'est pas constatée, la communauté entière rejette l'enfant et
le prive ainsi de son droit à être enregistré. Le statut social de l'enfant (légitime, naturel ou
abandonné) ne doit pourtant pas être un obstacle à l'obtention de son acte de naissance qui est
un droit. Il en est de même également pour les enfants issus d'une union incestueuse.
Les pratiques discriminatoires
Dans certaines localités, l'enregistrement des naissances est souvent entravé par une
discrimination sexiste qui interdit l'intervention des femmes dans ce processus. De ce fait, si le
père est absent, l'enregistrement court un grand risque d'être retardé ou de ne pas se faire. Selon
certaines pratiques patriarcales, seul l'homme le plus âgé de la famille est habilité à déclarer une
naissance ; toutes choses qui enlèvent par là tout pouvoir à la mère et empêche les femmes
vivant seules de faire enregistrer leurs enfants.
Il y a aussi cette discrimination sexiste qui ferme l'école aux filles. Celle-ci peut avoir
deux impacts directs sur l'enregistrement des naissances ; d'abord dans les localités où la
fréquentation de l'école est aussi un mécanisme pour l'enregistrement, cela peut priver d'un seul
coup les filles de deux chances précieuses. Ensuite, lorsque les filles qui n'ont pu recevoir
d'éducation scolaire ont à leur tour des enfants, il est moins probable qu'elles les fassent
enregistrer. Cela semble donc bien démontrer que l'éducation pour tous est l'une des clés de
l'enregistrement des naissances.
2.2.2. L’analphabétisme et l’ignorance
C'est la barrière la plus importante qui affecte l'enregistrement des naissances. En effet,
la population ne comprend pas l'importance de l'enregistrement ; pour bon nombre de parents
qui ne font pas enregistrer leurs enfants, c'est soit qu'ils « ne savaient pas que l'enfant devrait
être enregistré » ou « ne savaient pas qu'il fallait l'enregistrer ». En outre, les populations
n'accordent pas un poids suffisant à l'acte de naissance en tant que document légal prouvant
l'âge de l'enfant et permettant à ce dernier de jouir des droits qui sont les siens. C'est ainsi que
dans beaucoup de centres d'état civil, des milliers d'originaux d'actes de naissances sont en
souffrance dans les registres de déclarations ; faute d'avoir été retirés par les parents des enfants
concernés.
Par ailleurs, certains parents confondent l'attestation d'accouchement avec la déclaration de
naissance. C'est généralement à la faveur de l'inscription d'un enfant à l'école que la confusion
se révèle aux yeux des parents.
3. Hypothèse formulés
Pour faire face à la crise du système d’état civil au Cameroun notamment le trafic des actes de
naissances, la fraude et aux sous déclarations, il est urgent que les efforts soient conjugués tant
du côté des acteurs de l’état civil, de la société, que celui des pouvoirs publics.
Informatiser les SEC en appliquant les logiciels d’exploitation de base de données. En
informatisant les SEC il sera facile de centraliser les fichiers contenant les actes
individuels d’état civil ;
De contrôler et de certifier des actes d’état civil en provenance des différents SEC, de
vérifier les informations contenues dans les documents enregistrés ;
D’appliquer rigoureusement les textes sur la gratuité dans l’enregistrement des actes
d’état civil ;
D’allonger les dates concernant la durée sur l’enregistrement des faits d’état civil et de
réduire les taxes directes et indirectes dans l’enregistrement des naissances ;
De former continuellement des officiers et agents des SEC sur la déontologie
professionnelle et surtout de l’importance d’un acte de naissances.
CONCLUSION
En somme, le trafic des actes de naissance nuit gravement au fonctionnement des SEC
au Cameroun. Il engendre plusieurs conséquences qui sont d’ordre politique, économique,
sociodémographiques, etc.
Lorsqu’il est pratiqué selon les règles en vigueur, l’état civil est un précieux outil qui donne des
avantages considérables à l’individu et à la société. Le constat fait de SEC camerounais dans
son fonctionnement en République du Cameroun montre de nombreuses incohérences qui
justifient que des mesures soient nécessaires prises. La charge de la réorganisation des SEC au
Cameroun revient donc aux dirigeants de mettre en place un système d’état civil moderne et
performant basé sur des prestations fiables, rapides et sécurisés
CHAPITRE 2 : L’INFORMATISATION DE L’ACTE DE NAISSANCE
INTRODUCTION
L’état civil fondant le droit à l’identité citoyenne passe par un système d’enregistrement
des faits d’état civil solide, exhaustif et permanent. Sa consolidation doit être une priorité
absolue. Comme les États africains membres de l’organisation internationale de la
francophonie (OIF) s’y sont engagés avec l’agenda 2020, fixé lors de la IIe Conférence des
ministres africains chargés de l’enregistrement des faits d’état civil, réunie à Durban en
septembre 2012 sous l’égide de l’ONU.
De nos jours on bénéficie de la démocratisation des technologies informatiques et des réseaux
de télécommunications pour traduire dans des systèmes d’information nationaux le droit à
l’identité que les textes fondamentaux accordent à tout être humain, en particulier à chaque
enfant qui naît. Dans un monde informatisé, il est important de protéger les données
personnelles collectées et stockées dès la conception des systèmes d’information. Il est
importance pour les États d’adopter des règles pour la protection des données personnelles, de
renforcer les dispositifs juridiques et la coopération au niveau national, en prenant en compte
les enjeux de la protection des données personnelles.
C’est pourquoi le droit à l’identité citoyenne à travers un état civil consolidé, la protection des
données personnelles sont traités dans ce chapitre.
I. IMPORTANCE ET ENJEUX DE L’INFORMATISATION DE L’ACTE DE
NAISSANCE
1. du point de vue de la gouvernance
La consolidation de l’état civil sert à renforcer l’action publique. L’identification des
individus et, par là même, la connaissance de la population grâce aux statistiques publiques
obtenues par la politique d’enregistrement des faits de l’état civil, permet de rationaliser les
politiques publiques, de moderniser l’État et de garantir la transparence dans l’accès aux services
publics. Cela permettra également de rapprocher l’administration du citoyen
L’état civil, comme source de fichiers sectoriels, notamment pour les listes électorales,
est un enjeu civique et politique. La fiabilité des listes électorales dépend de la bonne tenue du
fichier d’état civil. Pour ne plus avoir à recourir aux recensements à chaque échéance électorale,
les listes d’électeurs doivent être alimentées par un état civil solide. La liste électorale appartient
à la catégorie des « registres de population », qui répondent aux objectifs administratifs d’un État,
tels que la perception de l’impôt ou les procédures relatives à la délivrance des documents
d’identité. La fiabilité du fichier de la population est un facteur majeur de l’efficacité de l’action
publique, dont le premier retour est la confiance des citoyens.
Ainsi Aucune copie d’acte ne peut alors être confectionnée sans que l’original n’ait été
préalablement inséré dans la base par le circuit de l’information : pas de faux réalisés à la sauvette
par des personnes non autorisées
La création d’une base de données centralisée : identifiant unique, archivage efficient,
protection, contrôle d’exhaustivité des actes.
Cela entrainera une augmentation du nombre d’enregistrements
Dans une période marquée par une forte croissance en Afrique, la connaissance statistique de la
population est un puissant relais du développement économique ; et celle des caractéristiques de
la population et du marché national favorise la création d’entreprises et attire les investissements
étrangers.
2. du point de vue hôpital
Le secteur de la santé s’impose naturellement comme un partenaire de l’enregistrement des
faits d’état civil. Les hôpitaux et autres structures de santé accueillent la majorité des naissances. Il
est donc logique que ces structures puissent enregistrer ces faits d’état civil dans un environnement
propice et fiable leur facilitant la tâche. La numérisation de ce système d’enregistrement rendra
beaucoup service à l’administration hospitalière. L’hôpital pourra désormais enregistrer les
naissances en un temps moindre, car ce processus prend bien plus de temps, les documents sont
susceptibles de comporter bien plus d’erreurs, ce qui a pour résultat une grosse perte de couverture,
étant donné que les parents ne reviennent pas pour finir le processus d’enregistrement. Les
instructions informatisées ne peuvent pas être aussi facilement contournées qu’au format papier sans
suivi de contenu. L’utilisation d’une telle technologie exige donc de trouver des solutions à des
problèmes qui ne se posent pas avec le format papier.
L’enregistrement des naissances à l’aide d’ordinateurs portables juste en dehors de la maternité.
Permet aux membres du personnel de s’entretenir directement avec les mères et d’effectuer
facilement le processus d’enregistrement. Les mères se voient remettre un reçu après la saisie des
données. Ces dernières sont transmises sans fil à l’ordinateur du bureau d’état civil. L’administrateur
hospitalier (l’officier d’état civil désigné) enregistre la naissance en ligne après qu’un superviseur
ait vérifié les données.
3. du point de vue des usagers
Parmi les droits de l’Homme qui dépendent de l’enregistrement des faits d’état
civil figurent, notamment, le droit à sa propre identité, le droit de l’enfant d’avoir un
nom et une nationalité, le droit de se marier, le droit à la propriété. Fondement du droit
à l’identité, l’enregistrement à l’état civil établit les liens entre identité et nationalité, et
ouvre l’exercice du droit de vote. Un acte de naissance est un document juridique
attestant de la naissance d'une personne.
Une copie de cet acte est souvent nécessaire lors de certaines démarches administratives,
Telles que le mariage civil ou l'établissement du passeport.
Le faible taux d’enregistrement des naissances est une violation des droits de l’enfant.
«Des élèves ne peuvent pas se présenter aux examens officiels parce qu’ils n’ont pas les
documents requis. Sans acte de naissance qui prouve l'âge de l'enfant, il est difficile de
lutter contre la traite et le travail des enfants ou le mariage précoce. En matière de
protection judiciaire, il est pénible de faire bénéficier aux enfants les avantages liés à
leur âge» ne pas pouvoir prouver son âge par des documents d’identité, constitue un
facteur de vulnérabilité. D’où l’importance de la consolidation de l’état civil,
notamment par l’adoption d’une politique d’informatisation.
II. QUELQUES EXEMPLES DE SYSTEMES REALISES AILLLEURS
1. Cas du Mali
Le Mali n’est pas en marge de cette politique d’informatisation du système d’état civil, le
projet a été lancé (informatisation des centres urbains, création de services principaux au niveau
des départements, etc.). Nous pouvons dire que la décentralisation en Afrique avec l’appui de
la coopération décentralisée a permis à certaines collectivités locales de se positionner
internationalement grâce à la modernisation de l’état civil. Au Mali, des villes comme Bamako,
Mopti, Sikasso ont déjà informatisé leur système d’état civil. Toutefois l’informatisation du
système ne va pas résoudre toutes les difficultés, mais elle facilite la gestion du système, et
procure un gain de temps dans la gestion des affaires. Le dispositif d’état civil de Bamako
comme pour les autres villes a été informatisé en intégrant les fonctionnalités de la tenue, de la
procédure de gestion de l’état civil. Il faut dire que c’est un logiciel qui englobe tout en la
matière, le logiciel comprend 3 catégories qui sont :
- le Registre (ouverture et clôture des registres, la prise en charge des déclarations de
naissance, décès des différents centres de santé, le traitement des actes de mariages,
etc.) ;
- les documents, c’est la production de documents d’état civil tant sur la forme que sur le
fond, ce sont les extraits, les fiches individuelles, les statistiques, le permis
d’inhumer… ;
- le logiciel permet aussi de d’effectuer les tâches quotidiennes qui sont par exemple la
recherche multicritère, la sécurité des données, le transfert des données externes….
Le logiciel obéit à des normes standards. La présentation des menus, les options de traitement,
les touches de fonction sont les mêmes pour tous les pays membres. Il y a aussi l’aide en ligne
(assistance technique) qui est opérationnelle. Les listes codifiées dans le logiciel sont les
communes et districts, les centres d’état civil, les pays et nationalité, les centres de santé. La
structure du logiciel comprend des mesures de sécurité pour la fiabilité et la cohérence des
données, toute personne utilisatrice doit avoir son mot de passe. Pour la ville de Bamako,
l’utilisation des ordinateurs est rentrée dans les mœurs, le système se compose de 6 centres
principaux, 41 centres secondaires et un centre spécial. La ville de Bamako commence déjà à
produire des extraits d’état civil à partir du logiciel en 2002. Cependant le système manuel
coexiste avec celui informatisé dans tous les centres, par exemple à Mopti il reste encore la
maitrise du logiciel par les agents, du coup la ville n’a pas commencé à produire des extraits
d’acte de naissance. Les centres informatisés bénéficient d’une couverture hebdomadaire des
sites, ce suivi est régulier et permet d’assister les utilisateurs en cas de besoins. Le dispositif
informatique n’est pas parfait, en effet il y a le problème de maintenance des outils de
production, l’insuffisance des matériels informatiques, l’utilisation du logiciel par les agents
n’est pas encore maitrisée, à cela il est souligner que l’état civil n’est pas un domaine privilégié
pour les communes.
III. L’INFORMATISATION DES ACTES DE NAISSANCE AU CAMEROUN
I. présentation du processus
(Naissance, pères inconnus, changement de parents, changement de noms,
duplicata)
Dans le système effectué présentement au Cameroun, à la naissance le parent remplit un
formulaire sur lequel il inscrit les informations du nouveau née ; l`hôpital est chargé d’envoyer
la déclaration à la mairie de son arrondissement par courrier. Celle-ci ’établit l’acte de l’enfant
en question grâce à un logiciel. Notons que le parent de l’enfant a un délai de 15 jours pour se
présenter au bureau d’état civil après réception de la déclaration ; ce délai passé il a un préavis
de 15 jours et s’il n’est pas respecté le parent est donc obliger de passer par un jugement
supplétif avant que l’acte de l’enfant ne soit établit.
Dans le cas où le père ne se prononce pas, l’espace le concernant sera vide ainsi il n’y
aura aucune information le concernant jusqu’au jour où il décidera de reconnaitre son enfant
ceci étant c’est la mère qui est la personne la plus indiquer pour l’établissement de l’acte de
naissance.
En ce qui concerne le changement de parent il se fait par le jugement d’adoption c’est
ainsi une forme d’adoption car il en existe 2 :l’une est l’adoption simple : dans ce cas l’enfant
a le droit de conserver son identité c'est-à-dire son nom, son âge etc….. Et l’autre adoption
plainer qui dépouille l’enfant de sa première identité et celui-ci porte ainsi le nom de son
nouveau parent.
Pour le duplicata l’individu concerné saisit le tribunal pour la reconstitution de l’acte.
Celui-ci doit suivre une procédure judiciaire après cela il revient à la mairie avec un mot du
juge où lui sera établi un acte de naissance avec un numéro d’acte diffèrent de l’ancien. Deux
expériences ont déjà été lancées, l’une dans la commune de Douala 1 er, l’autre à Yaoundé, les
deux avec l’appui de coopérations décentralisées françaises.
L’expérience de Douala 1er
C’est la plus ancienne. Elle a été initiée avec l’appui de l’IRCOD (Institut Régional de
Coopération – Développement) d’Alsace, qui intervient auprès de la commune de Douala 1er
depuis 1999, et a mis en place le partenariat de cette commune avec celle de Lingolsheim, dans
le domaine de la gestion informatisée de l’état civil. Des équipements informatiques ont été
fournis, et un logiciel – LOGITUD -, utilisé par certaines communes françaises, a été adapté.
Une formation a été fournie à la responsable du service d’état civil, qui a ensuite formé ses
collaborateurs employés à la saisie des actes). Enfin, les locaux du centre principal, au sein de
la mairie, ont été aménagés et sécurisés aux frais de la commune.
L’expérience de Yaoundé 1er
Le projet d’informatisation a été financé par l’AIMF dans le cadre de ses actions d’appui
institutionnel aux villes membres de l’association. Il a démarré en mars 2003 et sa mise en place
s’est achevée en janvier 2004. Le projet, qui concerne les activités état civil de l’hôtel de Ville
et des 6 communes d’arrondissement, couvre plusieurs volets :
le développement, le test et la mise en œuvre d’un logiciel spécifique dont les fonctionnalités
ont été arrêtées par un comité de pilotage regroupant les représentants des diverses parties
impliquées : MINATD, Justice, Santé, officiers d’état civil, gestionnaires de l’état civil, un
expert état civil AIMF et un expert informaticien spécialisé ;
- la fourniture des équipements informatiques requis (7 serveurs ondulés, 24 PC ondulés, 18
imprimantes) ;
- l’aménagement des locaux ;
- la formation des agents de l’état civil sur l’environnement Windows puis sur la maîtrise du
logiciel ;
- la formation d’informaticiens pour l’administration du système, et la supervision des sites ;
- le contrôle post implémentation pour apprécier l’efficacité de la solution.
Le système mis en place respecte les textes en vigueur, et tient compte des pratiques sur le
terrain. Il garantit la sécurisation des procédures d’exploitation et des données .Il est d’une
utilisation facile, grâce à une technologie performante et récente (celle de 2004), et à une aide
en ligne en cas de difficulté. Il produit des actes et des extraits en français ou en anglais, et
facilite l’insertion des mentions marginales de mariage et de décès. Il fournit des tableaux de
bord.
Ces deux expériences sont riches d’enseignements, et seront exploitées pour émettre des
recommandations sur le système à mettre en place au plan national
2. Etat des lieux des difficultés rencontrées par les systèmes actuel
Le système informatique paraît offrir les garanties souhaitables contre les manipulations
documentaires. Depuis sa mise en place, en novembre 2000, jusqu’en fin 2003, environ 13
000 actes ont été produits. Plusieurs autres communes ont demandés à bénéficier également
de cette expérience. Cela n’a pas été possible, d’une part parce que, en prévision de la réforme,
la Coopération française a demandé à l’IRCOD de ne pas poursuivre l’expérience ; d’autre
part parce que l’IRCOD étant une institution de coopération décentralisée, elle n’a pas
vocation à étendre son appui à de nombreuses collectivités.
L’informatisation des guichets des mairies annexes de la commune, qui avaient été
aménagés et équipés d’ordinateurs, a été abandonnée, en raison de vols intervenus dans ces
locaux moins sécurisés que ceux de la mairie. Depuis, comme auparavant, les actes émis par
ces centres sont saisis chaque soir par le service d’état civil de la mairie.
Ce système n’intègre pas de fonctionnalité pour les déclarations de naissance ce qui
entraine une sous déclaration des naissances.
IV- CAHIER DE CHARGES DU PROJET BODIET
BODIET est une application web de l’informatisation du fichier de l’acte d’état civil.
Elle fonctionne en mode client-serveur. Le présent document établit l’existence et présente la
solution BODIET. Il fournit également une estimation matérielle et financière de
l’implémentation de cette application.
ETAT DE L’EXISTANT
1- . Du point de vue processus
L'acte de naissance est un acte de l'état civil faisant preuve de la naissance, établi
par l'officier d'état civil dès la déclaration de naissance. Il sert à prouver la nationalité d'une
personne. Il est nécessaire à chaque citoyen pour faire une demande de passeport ou de carte
d'identité.
L’établissement de l’acte de naissance est subordonné à l’existence d’une déclaration de
naissance. La déclaration de naissance est une pièce délivrée par le chef d’établissement
hospitalier qui atteste que l’enfant est bel et bien né dans ce centre de santé ou cet hôpital. Il
appartient aux parents d’effectuer la déclaration de naissance, toutefois lorsque l’enfant est né
dans un établissement hospitalier, le chef de l’établissement ou à défaut le médecin ou toute
personne ayant assistée la femme est tenue de déclarer la naissance de l’enfant.
Lorsque la déclaration de naissance a été établie par le médecin ou tout autre personnel
de santé, l’intéressé devra :
Se rendre dans un centre d’état civil du lieu de naissance muni de la déclaration de
naissance, ceci dans un délai de 30 jours suivant l’accouchement
Une photocopie de chacune des CNI des parents du/des nouveau(x) né(s)
Présence obligatoire de deux témoins représentant chacun un parent munis de leur Cni
pour l’attestation des faits déclarés (signature du registre de naissance) pour les parents
non mariés.
Les parents mariés ne doivent présenter qu’un seul témoin dans les mêmes conditions
précédentes
Les frais de timbres varient en fonction des centres d’état civil
Les informations transcrites sur l’acte de naissance doivent être conformes aux renseignements
portés par les centres de santé sur la déclaration de naissance
Notons qu’aucune mention de nom du père ne peut être portée sur l’acte hormis le cas d’enfant
légitime ou reconnu.
Lorsque les informations relatives au père ou à la mère ne sont pas connues, aucune
mention n’est portée à la rubrique correspondante de l’acte de naissance. C’est dire par
exemple que la mention « père inconnu » est interdite
Les noms et prénoms de l’enfant sont librement choisis par les parents ; toutefois
l’attribution des noms ou prénoms inconvenant et manifestement ridicules au regard de
la loi, de la moralité publique, des coutumes ou des croyances est interdite. Dans ce cas,
l’officier est tenu de refuser de porter ce nom et le déclarant invité à proposer un autre
nom ou à saisir par requête le président du tribunal compétent.
Lieu d’obtention
L’établissement de l’acte de naissance se fait dans les mairies ou les centres d’état civil
du lieu de naissance .Son établissement par les autorités compétentes a une durée maximale
d’une semaine .Toutefois il n’est pas exclu qu’il se fasse le même jour. Cependant dans la
pratique on remarque qu’il peut aller au-delà d’un mois.
Le déclarant doit respecter les délais d’établissement de l’acte de naissance pour éviter la
voie judiciaire qui est plus longue et coûteuse. Toutefois, plusieurs problèmes sont à
relever :
Les sous-déclarations des naissances ;
le problème d’archivage des registres ;
les problèmes de transmission des déclarations des centres de santé aux
centres d’état civil ;
les problèmes de fraude ;
le problème de la qualité des registres ;
Face à cette situation, il semble nécessaire de disposer d’une application de gestion des
actes de naissances. Elle devra intégrer une fonction déclaration pour les déclarations des
naissances et une autre fonction pour établir les actes de naissances. Toutes ces fonctions
ont pour but de palier aux différents problèmes cites plus haut.
Figure 2.1
2- Du point de vue matériel et infrastructure
En tenant compte de l’absence du matériel informatique dans les différents hôpitaux et
mairies nécessaire pour de développement et le déploiement de notre application web, le
matériel dont nous avons besoin est constitué de :
Des ordinateurs
Des imprimantes
De bonnes connexions internet constantes
BODIET
DECLARATION DES
NAISSANCES
ETABLISSEMENT DES
CACTES DE NAISSANCES
VERIFICATION DE L’ACTE
AVANT IMPRESSION PAR
LE PARENT
ARCHIVAGE
Il sera enfin utile de disposer d’une machine serveur. Celle-ci sera à tout moment
connectée à internet pour héberger notre application web et conserver la base de
données.
3- Du point de vue humain
Chaque hôpital devra désigner un responsable chargé d’enregistrer les informations
laissées par les parents dans notre système et de les envoyer à la mairie. Au niveau de la
mairie, seuls les maires ont habilités à établir l’acte et de l’envoyer aux parents pour une
vérification et validation par ceux-ci. . Il serait bien de s’assurer que ce personnel soit
correctement formé à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la
communication, au moins dans une mesure acceptable.
PROCEDURE DE DEROULEMENT D’UNE SESSION
Elle est conforme aux organigrammes ci-dessous.
Figure : processus hôpital
Figure : Processus parent
REPARTITION DES DELAIS D’EXECUTION
Puisque l’une des attentes de l’administration vis-à-vis de BODIET est l’établissement des
actes de naissance informatisés et l’interaction entre les acteurs, il est donc normal d’avoir un
tableau récapitulatif des délais nominaux à chacune des étapes. Le tableau ci-après fournit ces
informations.
No Etapes Durée
(semaine)
observation
1 Définir les besoins et les exigences 3 Elle correspond à l’étape dans
laquelle nous discutons avec
l’encadreur et les futurs
utilisateurs.
2 Analyser le système 5 Elle permet d’affiner ce qui a été
défini dans l’étape précédente.
3 Concevoir le système 6 Elle correspond à la définition
des choix techniques.
4 Programmer le logiciel 9 C’est celle de la réalisation du
logiciel à l’aide des langages
appropriés
5 Tester le logiciel 1 Nous vérifions que le logiciel
fonctionne et répond aux besoins.
6 Déployer 2 Le logiciel est installé sur le
matériel et des ajustements sont
réalisés pour faire fonctionner le
logiciel dans l’environnement
des utilisateurs
7 Maintenir le système 4 Elle suit l’installation et permet
de corriger les anomalies et les
problèmes.
PRESENTATION GLOBALE DE LA SOLUTION
Celle-ci sera présentée sous 2 perspectives : une dynamique, et une autre statique. Du point
de vue dynamique, nous présenterons le processus futur impliquant l’utilisation du logiciel et
les fonctionnalités attendues du logiciel. Du point de vue statique, nous présenterons le plan de
déploiement matériel.
1- Point de vue futur
Explication
1) Apres accouchement, le parent laisse les informations concernant l’enfant ;
2) Un numéro de déclaration est remis au parent ; ce numéro lui servira de login lorsqu’il
devra se connecter à l’application ;
3) Ces informations sont enregistrées dans BODIET ;
4) L’hôpital envoie la déclaration à la mairie ;
5) Apres réception de la déclaration, le maire établit un exemplaire de l’acte
6) Le maire envoie un exemplaire de l’acte au parent plus un message pour signaler au
parent de se connecter et voir l’exemplaire avec un mot de passe pour permettre la
connexion ;
7) Connexion du parent à l’application web ;
8) Modification de l’exemplaire si nécessaire par le parent ;
9) Validation et envoie à la mairie ;
10) Etablissement de l’acte final par le maire ;
11) Impression de l’acte ;
12) ) La procédure se termine si l’ensemble de toutes les étapes est validé. A ce stade, le
dossier est clôturé et archivé.
2- Fonctionnalités attendues de BODIET
N0 FONCTIONS PRIORITE OBSERVATIONS
1 Déclaration de naissance 1 L’hôpital remplit les informations
du bébé dans le formulaire de
déclaration ; ces informations vont
dans la base de données
2 Création d’un exemplaire d’acte 2 Elle permet au maire d’établir un
exemplaire d’acte de naissance pour
une vérification par les parents
3 Vérification de l’exemplaire 3 Elle permet aux parents de modifier
certaines informations s’il y a erreur
ou s’ils ont changés d’avis sur un nom
donné au départ
4 Etablissement de l’acte définitif 4 Elle permet d’établir l’acte de
naissance Apres validation par les
parents
5 impression 5 Elle permet d’imprimer l’acte de
naissance pour prête à être visé et
cacheté par le maire
6 Archivage 6 Elle permet de conserver l’acte de
naissance dans la base de données
3- Déploiement matériel
La figure ci-dessous présente l’ensemble du système du point de vue matériel et réseau.
Explication
Les utilisateurs interagissent avec notre application web mis en ligne. Cette application a
absolument besoin d’une connexion internet pour fonctionner ; Ainsi, elle envoie des requêtes
au serveur de données à travers internet. Il y’a donc interaction entre l’utilisateur et l’interface
de l’application puis une suite de requête/réponse pour satisfaire les désirs de l’utilisateur.
COUT DU LOGICIEL ET DU MATERIEL
DELAIS DE REALISATION ET DISPOSITIONS UTILES
Les délais de réalisation sont évalués à six (06) mois maximum à compter de la date de validation
du présent cahier de charges. Les objectifs seront donc atteints au moins à 90 % en début juin
2017.
Nous nous engageons à:
- Assurer la formation des personnels à l’utilisation du logiciel pendant 01 mois au plus
à compter de la date de déploiement.
- Assurer la maintenance du logiciel et la réparation des différents bugs constatés pendant
6 mois à compter de la date de livraison.
- A configurer le réseau informatique pour qu’il puisse permettre l’échange entre les
différentes stations de travail. Les dites stations de travail devraient disposer de sessions
administrateurs.
- Tout achat d’ordinateur ou de serveur supplémentaire sera à la charge financière de
l’administration
CONCLUSION
Ce chapitre a présenté l’importance et les enjeux de l’informatisation du système
d’établissement de l’acte d’état civil. ; Il en ressort de nombreux avantages non seulement pour
le gouvernement, les hôpitaux mais aussi pour les usagers. En autre avantage nous pouvons
citer : le regroupement des actes de naissance dans une base informatique accessible aux agents
de l’état civil ; la dématérialisation du processus grâce au système informatique moderne ; un
gain de temps dans le traitement des dossiers.
CHAP III : ANALYSE ET CONCEPTION DE LA PLATE FORME
INTRODUCTION
Le chapitre précédant a été axé sur la présentation générale des dispositifs qui ont déjà
été mis sur pied pour résoudre les problèmes poses à la problématique. La conception d’un
système de gestion d’acte de naissance n’est pas toujours évidente car il faut réfléchir à
l’ensemble de l’organisation que l’on doit mettre en place et aux méthodes nécessaires sur
lesquelles on va s’appuyer. C’est donc un travail qui se fait pas étapes, afin d’aboutir à un
système fonctionnel reflétant une réalité physique. Le travail dont il est question consiste à la
conception d’une application web répondant à la problématique de gestion d’acte de naissance.
Nous tacherons dans un premier temps, d’exprimer les besoins en exposant clairement le cadre
de l’étude et par la suite de dérouler notre analyse par le biais d’une méthode de modélisation
bien précise.
I. SCHEMA SYNOPTIQUE DE L’ENSEMBLE DU SYSTEME
Le schéma synoptique désigne une représentation, en général graphique, qui permet de saisir
d’un seul coup d’œil un ensemble d’informations liées ou un système complexe. Dans notre
système nous développerons le schéma synoptique sur deux points de vue.
1. DU POINT DE VUE FONTIONNEL
Ce point de vue nous informe du fonctionnement du système dans son ensemble. Notre système
en a trois qui suivent :
CAS D’UN PARENT
Dans ce système le parent se connecte au site pour vérifier les informations remis pas ce dernier
à l’hôpital. Si les informations sont incorrecte, le parent a la possibilité de modifier en suite de
valider et en fin se déconnecté du site. Le schéma synoptique du point de vue fonctionnel du
parent correspond au schéma suivant :
Figure : schéma synoptique du point de vue fonctionnel (cas du parent)
CAR DE LA MAIRIE
Dans ce système le responsable de la mairie se connecte au site pour établir l’acte de l’enfant
ceci en établissant tout d’abord un exemplaire d’acte de naissance qu’il va envoyer dans le
compte de la mère, en suite après que la mère est validé le brouillon d’acte le responsable de la
mairie établi l’acte définitif et l’imprime en fin se déconnecte. Le schéma est le suivant :
Figure : schéma synoptique du point de vue fonctionnel (cas de la mairie)
CAS DE L’HOPITAL
Le médecin après connexion au site il remplit les informations de l’enfant pour la déclaration
de naissance en suite il l’envoie à la mairie en fin se déconnecte. Le schéma est le suivant
Figure : schéma synoptique du point de vue fonctionnel (cas de l’hôpital)
2. DU POINT DE VUE DEPLOIEMENT SUR LE RESEAU
Ce point concerne le réseau c'est-à-dire comment se comporte l’application face aux différentes
réactions des utilisateurs. Le schéma correspondant est le suivant :
FIGURE : schéma synoptique du point de vue déploiement sur le réseau
II. ANALYSE
1. POINT DE VUE DYNAMIQUE
1.1.FORMALISME UTILISE (DIFFERENTS DIAGRAMME UTILISER)
1.1.1. UML : DIAGRAMME DE CAS D’UTILISATION (DCU)
Ce diagramme fournit une description du système du point de vu des utilisateurs. Il permet
d’identifier les principaux acteurs et leurs interactions avec le système. C’est en effet une vue
statique de l’utilisateur d’un système. Le diagramme de cas d’utilisation correspondant a notre
système est le suivant :
Figure : Diagramme de cas d’utilisation
BODIET
parent
medesin
mai re
<< i nclude >>
consul ter acte
<< i nclude >>
modi fi er exem plai re acte
<< i nclude >>
confi rm er
<< i nclude >>etabl ir declarati on
<< i nclude >>
envoyer declarati on << i nclude >>
etabl ir examplaire acte
<< i nclude >>
envoyer exemplaire acte
<< i nclude >>
vali der acte
<< i nclude >>
<< i nclude >>
<< i nclude >>
authentif icati on
im primer acte
recevoir m essage
envoyer m essage
1.1.2. DIAGRAMME DE SEQUENCE(DSQ)
Les diagrammes de séquences servent à la description d’un scénario possible dans la
représentation d’un cas d’utilisation d’une fonction. Ils se basent sur les données suivantes :
Objet : instance d’une classe ;
Ligne de vie d’un objet : blocs d’activation (opération)
Les messages : la méthode dont réagit la classe réceptrice
Ils mettent en valeur les échanges de messages (déclenchant des évènements) entre acteurs et
objets (ou entre objets et objets) de manière chronologique (l’évolution du temps se lisant du
haut en bas). Le diagramme de séquence correspondant à notre système est le suivant :
Cas d’utilisation : Authentification
Figure : diagramme de séquence cas d’utilisation (authentification)
Cas d’utilisation : modifier_exemplaire_acte
Figure : diagramme de séquence cas d’utilisation (modifier_exemplaire_acte)
Cas d’utilisation : établir_declaration
Figure : diagramme de séquence cas d’utilisation (établir_déclaration)
Cas d’utilisation : établir_exemplaire_acte
Figure : diagramme de séquence cas d’utilisation (etablir_exemplaire_acte)
2. LA BASE DE DONNEES
Une base de données permet de mettre des données à la disposition d’utilisateur pour une
consultation, une saisie ou une mise à jour, tout en s’assurant des droits accordés à ces derniers.
L’avantage majeur des bases de données est la possibilité de pouvoir être accédé par plusieurs
utilisateurs simultanément. Mais une erreur de conception pourrait générer d’autres biens plus
graves lors de l’installation de la base, allant parfois même jusqu'à la perte des données. C’est
pourquoi des méthodes de conception de base de données ont été mises au point afin d’éviter
des erreurs majeur. C’est en ce sens que nous allons utiliser la méthode MERISE, qui constitue
ainsi l’une des méthodes les plus employées. Elle sépare les données et les traitements a
effectuer avec le système d’information en différents modèles conceptuels et physique.
2.1. FORMALISME UTILISE
2.1.1. MERISE : DICTIONNAIRE DE DONNEES
Le dictionnaire de données est le document qui récapitule toutes les entités (et leurs attributs)
utiles à la modélisation d’un système. Les principaux éléments qui le constituent sont :
Le nom de l’entité ;
Le nom de l’attribut ou abréviation : c’est le nom qu’on attribue à une donnée qui
appartient a une classe bien précise, et qu’elle garde toute au long de l’étude.
Le type de l’attribut : il s’agit de son domaine de valeur ou de l’ensemble des valeurs
qu’elle pourra prendre. On distingue comme type : Numérique (N), Alphabétique (A),
Alphanumérique (AN), booléen (B), date (D), heure…….
La taille ou longueur : c’est le nombre de caractère nécessaire pour représenter les
valeurs d’une donnée.
Le dictionnaire de données correspondant a notre système est représenté dans le tableau 2
suivant :
Entité
Attributs
types
Longueurs
hopital Nom_hopital AN 50
Id_hopital N 5
mairie
Nom_mairie AN 50
Logo_mairie AN 50
Id_mairie N 5
maire
Nom_maire AN 50
Id_maire N 5
Login AN 50
Password AN 50
Numero_téléphone N 9
Cachet_maire AN 50
Signature_maire AN 5O
mère
Nom_mère AN 50
Date_de_naissance Date 8
Lieu_de_naissance AN 50
Profession AN 50
Login AN 50
Password AN 50
Numero_téléphone N 9
père
Nom_père AN 50
Date_de_naissance Date 8
Lieu_de_naissance AN 50
Profession AN 50
Login AN 50
password AN 50
infirmière
Nom_infirmière AN 50
Login AN 50
Password AN 50
Lieu_de_travail AN 50
Numero_téléphone N 9
adjoint
Nom_adjoint AN 50
Login AN 50
Password AN 50
cachet_adjoint AN 50
Signature_adjoint AN 50
Numero_téléphone N 9
enfant
Nom_enfant AN 50
Date_de_naissance N 8
Lieu_de_naissance AN 50
Nom_du_père AN 50
Nom_de_la_mère AN 50
Profession_du_père AN 50
Profession_de_la_mère AN 50
Date_de_naissance_père N 8
Date_de_naissance_mère N 8
Lieu_de_naissance_père AN 50
Lieu_de_naissance_mère AN 50
Profession_père AN 50
Profession_mère AN 50
déclaration Numero_declaration N 6
acte Numero_acte N 6
accouchement Mode_accouchement AN 15
Nombre_de_naissance N 50
2.1.2. MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES (MCD)
C’est un modèle de la méthode MERISE permettant de représenter l’ensemble des informations
d’une manière compressible. Il permet une description statique du système d’information à
l’aide d’entités et d’association. Ainsi, les différents concepts qui contribuent à la représentation
du MCD sont les suivants :
L’entité : c’est représentation dans le système d’exploitation d’un objet matériel ou
immatériel ayant une existence propre pour le système que l’on désire décrire. L’entité est
composée de propriétés et d’attributs.
La propriété : c’est une donnée élémentaire, c'est-à-dire non déductible d’autres
informations, qui présentent un intérêt pour le domaine étudié.
L’identifiant d’une identité : il est constitué d’une ou plusieurs propriétés de l’entité telle
qu’a chaque valeur de l’identifiant correspond une et une seule occurrence de l’entité.
L’association : elle traduit dans le système d’information le fait qu’il existe un lien entre
différentes entité. Le nombre d’intervenants dans cette association caractérise sa dimension.
L’identifiant d’une association : il est constitué de la réunion des identifiants qui
participent a l’association. Un est représenté en souligné dans le MCD.
La cardinalité : elle caractérise le lien entre une entité et une association. La cardinalité
d’une association est constituée d’une borne minimale (c’est le nombre minimal de fois qu’une
occurrence d’une entité participe aux occurrences de l’association elle est généralement 0 ou 1)
et la borne maximale (c’est le nombre maximal de fois qu’une occurrence participe aux
occurrences de l’association elle est généralement 1ou n).
Recensement des entités, attributs et identifiants
Les entités et leurs attributs qui entrerons dans la base de données sont définis dans le tableau
suivant :
entités
attributs
Identifiants
hopital nom Id_hopital
mairie
Nom_mairie
logo
Id_mairie
mère
Nom_mère
Date_de_naissance
Lieu_de_naissance
Profession
Login
Password
Numero_téléphone
Id_mère
Père
Nom_père
Date_de_naissance_père
Lieu_de_naissance_père
Profession
Login
Id_père
password
maire
Nom_maire
Login
Password
Cachet
Signature
Numero_téléphon
Id_maire
adjoint
Nom_adjoint
Login
Password
Cachet
Signature
Numero_téléphone
Id_adjoint
secretaire
Nom_secretaire
Login
Password
Cachet
Signature
Numero_téléplone
Id_secretaire
infirmiere
Nom_infirmiere
Lieu_de_travail
Login
Password
Numero_téléphone
Id_infirmiére
enfant
Nom_enfant
Date_de_naissance
Lieu_de_naissance
Nom_du_père
Nom_de_la_mère
Lieu_de_naissance_père
Lieu_de_naissance_mère
Profession_père
Profession_mère
Id_enfant
déclaration Numero_declaration Id_déclaration
Accouchement Nombre_de_naissance
Mode_accouchement
id_accouchement
acte
Numero_acte
Id_acte
Légende :
o AN : Alphanumérique
o A : Alphabétique
o N : numérique
o Date : date
Le modèle logique correspondant à notre étude est le suivant :
Le MLD représente la forme que doit prendre l’outil informatique pour être adapté à l’utilisateur
et son poste de travail. Il ajoute au MCD la notion d’organisation et indique comment les
données seront organisées. Les différents concepts qui contribuent a la représentation du model
logique de données sont les suivants :
La table : c’est une collection nommée d’attributs prenant ces valeurs dans un
domaine de valeurs
La clé primaire : c’est un attribut ou un groupe d’attributs permettant d’identifier
de manière unique un enregistrement ou une occurrence
Clé secondaire : c’est un attribut qui est clé primaire dans une autre entité
Attribut : ensemble d’élément qui caractérise une entité.
Le modèle logique correspondant à ce système est le suivant :
III. CONCEPTION
1. ESPACE HOPITAL
Cet espace concerne le personnel de l’hôpital chargé d’envoyer les déclarations à la mairie. En
effet dès lors que le parent à remplir le formulaire de naissance il le remet au médecin ayant
pratiqué l’accouchement en suite le médecin remet ce formulaire a la personne charger
d’envoyer la déclaration à la mairie qui a son tour saisir dans l’application les informations de
l’enfant pour l’établissement de la déclaration en fin l’envoie à la mairie.
FIGURE : espace hôpital
2. ESPACE MAIRIE
Cet espace concerne les mairies qui sont chargés d’établir les actes de naissance. En effet les
déclarations qui arrivent à la mairie sont consultées pas le maire en suite celui-ci envoie un
message au parent lui informant de la disponibilité de l’acte de l’enfant avec le code de
connexion pour la consultation de l’acte en suite le maire établir l’acte final qu’il va imprimer
et le signé.
FIGURE : espace mairie
3. ESPACE PARENT
Cet espace concerne le parent qui a le droit de modifier les informations mal saisir par l’hôpital
ou de changer le nom de l’enfant au cas où les parents ne veulent plus de l’ancien
FIGURE : espace parent
4. ESPERIENCE UTILISATEUR(INTERFACE)
Les utilisateurs ici sont : le médecin, le maire et les parents. Ceux-ci ont une page de connexion
commune mais les interfaces sont différentes. Sur cet interface l’utilisateur choisit son profil et
entre son identifiant et son mot de passe pour accéder au site. L’interface correspondant aux
utilisation est la suivante :
FIGURE : espace utilisateur
5. GESTION DES COMPTES UTILISATEUR ET SECURITE
La sécurité informatique est l’ensemble des moyens mise en œuvre pour réduire la vulnérabilité
d’un système contre les menaces accidentelles ou intentionnelles. L’Internationnal Standard
Oganisation (ISO) a identifié cinq exigences majeures pour tout système d’information
La confidentialité : l’information échangée entre deux correspondant ne peut pas être
consultée pas un tires ;
L’authentification : il s’agit de la vérification de l’entité d’un utilisateur ;
La disponibilité : les données ainsi que les ressources du système d’information sont
accessibles par ceux qui en ont besoin, a chaque fois qu’il en on besoin.
L’intégrité : l’information n’est modifier que pas les personnes qui en ont le droit, et de
façon volontaire.
Le contrôle une ressource n’est accessible que pas les personnes qui sont autorisées.
Le non répudiation : c’est la garantie qu’aucun des correspondants ne pourra nier la
transaction.
Pour répondre à ces exigences, les mesures de sécurité sont indispensables. Ces consistent a
assurer la protection physique des données et du matériel, à assurer un accès permanent aux
données et contrôler l’accès logique au système.
On considère généralement que la majorité des problèmes de sécurité sont situés entre la chaise
et la clavier. Nous présenterons si dessous les principales mesures adoptées.
5.1.Authentification, identification des utilisateurs et confidentialité et leurs données
Pour faire respecter les droits d’accès aux ressources et les privilèges d’utilisation instaurés
mais aussi pour tracer les auteurs de malveillances ou de maladresses, l’utilisation de la
plateforme par les différents auteurs doit se faire de façon nominative. Un mécanisme
d’authentification et d’identification est donc nécessaire.
Le procédé d’authentification que nous avons choisi, qui demeure le plus utilisé, est le couple
identifiant – mot de passe (login - password). Dès la création d’un nouveau compte, un
enregistrement contenant une adresse électronique (login) et la représentation chiffrée (cryptée)
du mot de passe lui est associé.
5.2.Protection de l’application contre les attaques et les actions malveillants
Pour prévenir notre système des différents attaques et actions malveillants qui existent, nous
avons adoptés un certain nombre de mesures :
Les injections SQL :
Elle peut se définir comme étant une attaque qui vise les sites Web proposant des
transactions mal construites dont les résultats sont stockés dans une base de données
relationnelle.
Le principe se déroule de la manière suivante : les requêtes d’un utilisateur sont soumises au
moteur de la base de données en format texte, sans être compilés. Une requête typique est
construite à partir de champs de formulaire remplis par l’internaute. Si un utilisateur malveillant
repère une faille dans le site, il peut confectionner un texte tel qu’une fois incorporé à une
requête SQL, il puisse obtenir des effets indésirables sur la base de données en y insérant
directement des ordres du langage, de telle sorte qu’il soit interprété.
Pour résoudre ce problème, nous avons décidé d’écrire des programmes plus vigilants qui
vérifient avant de les utiliser les données introduites par l’utilisateur.
Le cross-site Scripting :
C’est une attaque qui est apparue avec le langage JavaScript. Il s’agit ici d’insérer dans une
page HTML sur le Web un programme qui viendra s’exécuter dans le navigateur de l’internaute.
Sur une page vulnérable, un pirate pourra installer un programme JavaScript discret qui pourra
accomplir des actions sur l’ordinateur de l’internaute à son insu. Ces actions risquent d’être peu
désirables, mais surtout elles peuvent rediriger discrètement la navigation vers un site
malveillant qui pourra injecter du code dans la page visitée. Pour faire face à cette menace, nous
avons traite le code HTML, filtré les variables affichées ou enregistrées et employé la balise
HTML « noscript ».
6. PRESENTATION DES ETATS
Cette partie concerne les différents module de notre application autrement dit la façon donc
ces modules sont constitués et organisés pour arriver à des fonts favorable. Nous avons pour
notre système trois états qui sont les suivants :
6.1.DECLARATION DE NAISSANCE
Cet état concerne exceptionnellement l’hôpital cas c’est à l’hôpital que le parent dépose les
informations de l’enfant. Ces information sont saisi dans le site et ennoyer à la mairie du dit
arrondissement pour l’établissement de l’acte de naissance
6.2.BROUILLON ACTE DE NAISSANCE
Cet état concerne le parent qui a le droit de voir les informations envoyer à la mairie et de les
modifiées en cas d’erreur.
6.3.ACTE DE NAISSANCE DEFINITIF
C’est le document remis au parent par le maire qui confirme l’identification de son enfant.
L’acte de naissance correspondant est le suivant :
7. CHOIX DES ENVIRONNEMENT DE DEVELOPPEMENT
L’élaboration et la mise en œuvre de notre application nécessite l’utilisation d’un certain
nombre de logiciels (tant pour la programmation que pour le design de nos pages web) que nous
allons présenter ci-dessous
7.1.Langage de programmation
Le choix d’un outil de programmation est une tache critique sur laquelle repose le bon
déroulement de l’étape conception. Pour la réalisation de notre application, nous avons choisi :
Le PHP
Le langage PHP (personnal home page) a été conçu pour créer des sites ‘vivants’ (on parle de
sites dynamiques). Son utilisation nécessite des connaissances du langage html. C’est un
langage à la fois simple à utiliser.
Javascript
Le javascript est un langage de script incorporé dans un document html, et permettant de
dynamiser une page web. Un scrip est un programme dont le code source est inclus dans un
document html en vue d’amélioration. Le javascript est un langage de programmation qui
permet d’apporter des améliorations au langage html en exécutant le script sur la machine de
l’utilisateur lorsque le document est chargé ou lors d’une action (clic ou déplacement du
curseur)
Ainsi le langage javascript est fortement dépendant du navigateur appelant la page web dans
lequel le script est incorporé, mais en contrepartie il ne nécessite pas de compilation,
contrairement au langage java avec lequel il a longtemps été confondu.
HTML
L’HyperText Markup Language, généralement abrégé HTML, est le format de données
conçu pour représenter les pages web. C’est un langage de balisage qui permet d’écrire de
l’hypertexte, d’où son nom.HTML permet également de structurer sémantiquement et de mettre
en forme le contenu des pages, d’inclure des ressources multimédias dont des images, des
formulaires de saisie, et des éléments programmables tels que des applets. Il permet de créer
des documents interopérables avec des équipements très variés de manière conforme aux
exigences de l’accessibilité du web
CSS
Les CSS (Cascading Style Sheets, c'est-à-dire ‘’feuilles de styles en cascade’’) permettent
de définir la présentation des pages web. Désormais, votre code HTML ne vous servira qu’à
définir la structure de vos contenus tandis que les CSS vous permettront de créer vos styles et
votre mise en page
7.2.Logiciels de programmation
Balsamiq mockup pour représenter un croquis des différentes interfaces de du site.
Notepad ++ : c’est un éditeur de texte sur lequel est saisir les différents lignes de code
en HTML, CSS, PHP et bien d’autres.
Edraw Max qui nous permet de représenter les différents diagrammes du
fonctionnement de notre application.
Win’ design pour représenter les différents diagrammes d’analyse.
Le SGBD (Système de Gestion de Base de Données) MY SQL qui nous permet de gérer
notre base de données.
CONCLUSION
En somme, il était question dans chapitre de présenter de façon global notre système, tant dans
sa composition (matérielle et logicielle) que sa conception. Le chapitre suivant va illustrer le
fruit de nos travaux : la plateforme que nous avons conçue.
CHAP 4 : TEXT DE FONCTIONNEMENT ET PERSPECTIVES
Dans le chapitre précédent, nous nous sommes attardés à présenter la phase de conception de
la solution envisagée. Il sera donc question pour nous dans ce chapitre de dévoiler notre
application BODIET, au travers de quelques captures d’écran.
I. PRESENTATION DE QUELQUES INTERFACES
1. Menu principal
Figure : Interface de la page d’accueil
C’est la page principale qui permet à l’utilisateur d’avoir accès au site tout en
s’authentifiant, en entrant son login et son mot de passe.
Figure : Interfacefichier acte de naissance
Cette page concerne le maire qui a la possibilité d’imprimer l’acte de naissance d’un enfant tout
en cliquant sur imprimer.
3. Mot de passe oublier
Figure : Interface du lien (mot de passe oublier)
Cette page concerne le parent qui a perdu ou oublier son mot de passe. Il lui suffit de remplir
les différents champs qui sont affichés
4. Gestion des actes
Figure : interface de gestion des actes
Cette page concerne le maire qui a la possibilité de voir si les déclarations de naissance envoyé
par l’hôpital sont arrivées, de vérifier si le message envoyer au parent est bien arrivé chez le
parent, de voir si le parent a validé le brouillon d’acte en fin d’établir l’acte définitif.
5. Gestion des mairies
Figure : Interface de gestion des mairies
Cette page concerne les maires qui on la possibilité d’entrer les informations d’une mairie dans
la base de données.
6. Gestion des maires
Figure : Interface de gestion des maires
Cette interface concerne le maire qui a la possibilité d’entrer ses informations dans la base de
données.
7. Fiche de déclaration de naissance
Figure : Interface de validation de l’acte
Cette interface concerne le maire qui a la possibilité de remplir les champs manquant sur le
brouillon d’acte pour valider l’acte définitif.
9. Gestion des statistiques
Figure : Interface de Gestion des statistiques
Dans cette interface on a la possibilité de voir le nombre de naissance ou de declaration de
naissance enregistrer dans la base de données et de faire la comparaison de naissance entre les
filles et les garçons.
II. ESTIMATION DES COUTS
4.1.Estimation des besoins
Toute œuvre, toute réalisation est le fruit d’un effort consentis qui est la somme de toutes les
investigations. Pour parvenir à mettre en œuvre une application comme la nôtre, l’on fait
toujours recourt à un certain nombre de ressources. Aussi nous eûmes besoin d’un équipage
bien défini dans le tableau ci-après pour assurer l’utilisation de notre application. Ces
équipements ont intervenus à des niveaux différents de cette application. Les coûts alloués à
ces équipements sont ceux dont nous avons obtenu auprès des services de vente de ces
équipements et les prix publiés en ligne.
Tableau 4. 1 : Equipement d'estimation des coûts des matériels utilisés pour la réalisation de
bodiet
Matériel Caractéristique
Quantité
Prix
unitaire
Coût(en
FCFA)
Ordinateurs
HP : DESKTOP
Processeur :
1.70GH
RAM : 6.00Go
SE : 64 bits
Ecran
03
300 000
900 000
Clés USB
TOSHIBA 8GB
03
3000
9 000
FAI
Camtel EVDO-
Huawei ;
Nexttel 3G
01
02
30 000
35 000
100 000
Windows 10 pro
183 012
Win ’Design
286 000
Balsamiq Mockups
20 000
Photoshop CS6
250 000
Sublime Text 3
Gratuite
WampSever
Gratuite
Total 1.523.012
Source : Données fictives fournies à des fins d’illustration uniquement
Pour les hôpitaux
Tous les hôpitaux qui utiliseront notre application doivent disposer des principaux éléments
suivant :
-Les ordinateurs pour pouvoir enregistrer les déclarations;
-La connexion Internet pour accéder au site web ;
-imprimantes pour permettre aux clients d’imprimer leur ticket en place à l’agence;
-Un personnel formé capable d’effectuer les différentes tâches.
Pour les mairies
- des ordinateurs
-La connexion Internet pour accéder au site web ;
-imprimantes pour permettre aux maires d’imprimer les actes de naissance
-Un personnel formé capable d’effectuer les différentes tâches.
Pour les parents
- des ordinateurs
-La connexion Internet pour accéder au site web ;
- un numéro de téléphone joignable par lequel il peut recevoir le sms
Evaluation sommative du coût
Dans cette partie allouée à l’évaluation des différents coûts, nous effectuerons un devis de tout
ce qui a été utile pour réaliser notre application.
Tableau 4. 2: tableau d'évaluation sommative des coûts
Composantes Coût estimatif
Equipements
1.523.012
Temps de recherche
15.400.000
Main d’œuvre des ingénieurs
4.620.000
Ligne de code
(3344 ligne)
23.364.000
Autres charges 1.636.000
Total
25.000.000
-Le coût des équipements a été estimé selon le catalogue de vente de ces équipements et les
informations que nous avons obtenu en ligne ;
-Le coût de recherche quant à lui a été calculé selon la formule de la méthode COCOMO selon
laquelle :
Coût estimatif de la recherche: = temps de recherche x 5000F
Avec le temps total de recherche = 3080 heures
-Le coût de la main d’œuvre des ingénieurs a été estimé selon la formule :
La main d’œuvre des ingénieurs = Te x 30%
Te = CR + CE + CDL
Avec Te = Total estimatif du logiciel
CONCLUSION GENERALE
En somme, le trafic des actes de naissance nuit gravement au fonctionnement des SEC
au Cameroun. Il engendre plusieurs conséquences qui sont d’ordre politique, économique,
sociodémographiques, etc.
Lorsqu’il est pratiqué selon les règles en vigueur, l’état civil est un précieux outil qui donne des
avantages considérables à l’individu et à la société. Le constat fait de SEC camerounais dans
son fonctionnement en République du Cameroun montre de nombreuses incohérences qui
justifient que des mesures soient nécessairement prises. La charge de la réorganisation des SEC
au Cameroun revient donc aux dirigeants de mettre en place un système d’état civil moderne et
performant basé sur des prestations fiables, rapides et sécurisés. C’est pour cela que nous avons
proposé dans ce travail, une ébauche de solution aux difficultés posées par le système d’état
civil camerounais. Cette ébauche porte sur « l’informatisation du fichier de l’état civil
camerounais : conception et réalisation d’une architecture logiciel distribué » dans le but de
faciliter les déclarations, de centraliser les données.
Les applications web (application de gestion utilisant une interface web) tendent à sur
planter les applications de gestion classique grâce aux nombreux avantages qu’elles apportent
:
Aucune installation de logiciel n'est nécessaire sur les postes clients, un navigateur
Web suffit.
Possibilité d'accès à distance.
Compatibilité avec différents systèmes d'exploitation : Windows, Mac OS, Linux,
Pocket PC ou téléphone mobile…
Pour saisir ces avantages, notre projet de fin d'études a été abordé dans le but de réaliser une
application Web gestion d’acte de naissance. Plus concrètement, la tâche qui nous a été
assignée était de mettre sur pieds une application web fiable, rapide et efficace, capable de
répondre aux besoins des camerounais
Cette application permettra d’informatiser les actes de naissance en ligne. Ce travail, que nous
avons voulu présenter, s’est fait par l’utilisation de certains outils indispensables. En ce qui
concerne la démarche :
- Nous avons effectué en premier lieu une phase bibliographique (état de l’art) afin de
Passer en revue tous les « nouveaux » concepts, les principes existants ainsi que les objectifs
(cahier de charges) concernant notre travail.
- Nous avons par la suite procédé à la conception de notre système ainsi qu’aux choix
technologiques (PHP, HTML, CSS, JAVA…) pour sa réalisation.
- Enfin, nous avons implémenté la solution par le développement, la sécurité et la pratique
Des tests de l’application web BODIET
Notre travail présentait une complexité en ce sens qu’il fallait concilier plusieurs exigences :
satisfaction des besoins, réalisation d’un grand nombre de fonctionnalités, optimisation du
temps d’accès, prise en compte de l’ergonomie et également prise en charge de l’aspect
sécuritaire.
En définitive, nous souhaitons que BODIET permette sans aucun doute au citoyen
camerounais de :
déclarer les naissances automatiquement sans que le parent ne puisse se déplacé.
Toutefois, BODIET reste perfectible en ce sens où elle peut être améliorée en y intégrant
d’autres modules de fonctionnement qui permettraient de répondre à des besoins plus
spécifiques notamment :
Le retrait de l’acte d’état civil en ligne sans avoir à se déplacé
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