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PROCES-VERBAL
CONSEIL MUNICIPAL DU 13 mai 2015
Le Conseil Municipal s’est réuni à 19H00 le 13 mai 2015 sur convocation de Monsieur le Maire.
L’ordre du jour était le suivant :
ORDRE DU JOUR
Approbation du procès verbal des Conseils Municipaux du 7 avril 2015.
Désignation du secrétaire de séance
COMMISSIONS
Compte-rendu du conseil d’Administration du CCAS du 03 mars 2015
Compte-rendu du conseil d’Administration du CCAS du 31 mars 2015
ADMINISTRATION GENERALE
SPL d’un point à l’autre Ŕ Augmentation du capital social Ŕ Désignation d’un représentant supplémentaire au Conseil d’administration.
Déploiement du système de télérelève GAZPAR Ŕ Convention d’hébergement avec GrDF.
Création de la commission « Politique de la Ville »
FINANCES
Culture - 5 juin: demande d’aide à la diffusion auprès du Conseil Régional Midi Pyrénées
Culture - 26 juin: demande d’aide à la diffusion auprès du Conseil Régional Midi Pyrénées
Subventions aux associations
Contribution financière aux frais périscolaires pour les enfants domiciliés hors commune
Contributions municipales a la MJC dans le cadre du contrat enfance jeunesse
Contributions municipales a l’association FRANCAS dans le cadre du contrat enfance jeunesse
URBANISME
Acquisition M. VEDEILHE
Lancement de la procédure de création d’une aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP) Ŕ définition des modalités de concertation.
Constitution d’un groupement de commandes pour la réalisation d’une étude urbaine, architecturale, patrimoniale et opérationnelle sur le centre historique de Gaillac.
Dénomination de la voie desservant le futur lotissement « Les Hérissons »
Dénomination de la voie desservant le pôle tennis de St Roch à partir de l’avenue Dom Vayssette.
Dénomination de la voie desservant le lotissement « Les Balitrands »
Opération façade : financement projet M. KULENOVIC Ŕ Mme TARRY
RESSOURCES HUMAINES
Les créations ponctuant le travail entrepris sur tous les temps périscolaires.
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Présents : Patrice GAUSSERAND, Maire, Martine SOUQUET, Francis RUFFEL, Pierre TRANIER,
Christophe CAUSSE, Dominique HIRISSOU, Chantal TICHIT, Alain SORIANO, Maires Adjoints
Christelle BIROT, Magali CAMALET, Christelle HARDY, Martine VIOLETTE, David AMALRIC, Pierre
COURJAULT-RADE, Lahcene BAAZIZ, Bernard BARTHE, Françoise BONNET, Pascal VEAUTE,
Thierry BODDI, Christian PERO, Alain HORTUS, Michèle RIEUX, Chantal CAUSSE, Marie-Françoise
BONELLO, Jean BATAILLOU, Thomas DOMENECH, Philippe PILLEUX, Marie-Christine
BOUTONNET, Conseillers,
Absents et représentés : Muriel FAVOT, Dominique BOYER, Aurélie TREILHOU,
Absents : Stéphanie NELATON, Monique GUILLE,
Secrétaire de séance : Christian PERO
Patrice GAUSSERAND ouvre la séance du Conseil Municipal du mardi 13 mai 2015.
Christian PERO est nommé secrétaire de séance.
Patrice GAUSSERAND demande à l’assemblée de voter l’approbation du procès-verbal du Conseil
Municipal du 7 avril 2015.
Celui-ci est approuvé à l’unanimité.
Patrice GAUSSERAND annonce l’arrivée de Christelle BIROT, nouvelle conseillère municipale, suite
au départ de Sophie CHUILLET.
Patrice GAUSSERAND présente les dernières informations générales communales, annexées au
présent procès verbal.
COMMISSIONS
1° Compte-rendu du Conseil d’Administration du CCAS du 03 mars 2015
Christian PERO présente le compte-rendu du conseil d’administration du CCAS.
ANNEXE 1
2° Compte-rendu du Conseil d’Administration du CCAS du 31 mars 2015
Christian PERO présente le compte-rendu du conseil d’administration du CCAS.
ANNEXE 2
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ADMINISTRATION GENERRALE
1° SPL d’un point à l’autre – Augmentation du capital social – Désignation d’un
représentant supplémentaire au Conseil d’administration.
Cette augmentation, décidée en début d’année, porte le capital social de 260 000 à 290 000€.
150 actions nouvelles de 200 € ont été émises, et de fait « réservées » à la Communauté de
Communes du Pays Rabastinois, ainsi qu’à la Commune de Saint Sulpice.
En conséquence, il est demandé à la commune de Gaillac de désigner un représentant
supplémentaire au conseil d’Administration.
Patrice GAUSSERAND propose de désigner Françoise BONNET comme représentante
supplémentaire au Conseil d’Administration.
VOTE : 2 Abstentions (Gaillac à gauche et Indépendant)
2° Déploiement du système de télérelevé GAZPAR – Convention d’hébergement
avec GrDF.
Ce projet autrement dit des compteurs communicants fut initié en 2009.
Développé en préambule de la convention jointe, il permet notamment aux clients de recueillir nombre
d’informations précises relatives aux consommations de gaz, étape incontournable dans le processus
de maîtrise.
Pour ce faire, et compte tenu des caractéristiques de la commune deux récepteurs Ŕ concentrateurs
sont nécessaires au fonctionnement du système, d’où deux sites à retenir pour héberger ces
équipements de taille et puissance modeste (deux fois moins d’une seconde par jour pour les
compteurs, un équivalent d’un appel téléphonique d’un quart d’heure pour les concentrateurs).
Pour l’instant, l’opérateur évoque le clocher de l’église Saint Jean et l’ancienne caserne des pompiers,
à confirmer.
La durée prévue d’occupation est de vingt ans, pour une redevance annuelle de 50 € par site.
Le Conseil Municipal est donc sollicité pour autoriser M. le Maire à signer cette convention.
Patrice GAUSSERAND propose de suspendre la délibération car aujourd’hui, la municipalité n’a pas
eu tous les renseignements techniques sur ces antennes.
3° Création de la commission « Politique de la Ville ».
Francis RUFFEL « étant donné l’avancée sur le Contrat De Ville qui doit être singé en juin,
Vu l’article L2121-22 du CGCT
Monsieur le Maire propose de créer une commission « Politique de la Ville » et de mettre en place un
bureau qui sera composé de la manière suivante » :
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Président Patrice GAUSSERAND
Vice-président Francis RUFFEL
Martine SOUQUET
Christophe CAUSSE
Dominique HIRISSOU
David AMALRIC
Chantal TICHIT
Dominique BOYER
Pierre TRANIER
Christian PERO
Marie-Françoise BONELLO
Thomas DOMENECH
Philippe PILLEUX
Nota : cette création modifie l’article 7 du règlement intérieur du Conseil Municipal.
Cette commission doit se réunir lundi 18 mai à 17h00.
Patrice GAUSSERAND précise que le Contrat De Ville représente un travail conséquent. C’est un
gros dossier avec des dates rapprochées. La Préfecture souhaite une mise en place dès le mois de
juin.
Des contrats élaborés en mai seront présentés à la fin du mois dans les locaux de Tarn et Dadou.
Marie-Françoise BONELLO «Je trouve dommage d’être informée si tardivement de la date de la
première réunion de cette commission prévue ce lundi 18 mai. Je tiens à m’excuser, je ne pourrai être
présente. »
Francis RUFFEL s’excuse pour ces dates précipitées mais elles font suite aux présentations du
comité de pilotage de la Préfecture.
Patrice GAUSSERAND précise que ce Contrat De Ville doit être présenté à la Préfecture rapidement,
celle-ci, ayant pris beaucoup de retard, exerce une pression sur les rétro-plannings pour conserver les
dates. Ce plan doit effectivement être présenté en même temps que celui de la ville de Graulhet.
« Tarn et Dadou est porteur de la partie financière. Les aides attribuées à la politique de la ville seront
versées à Tarn et Dadou qui ensuite redistribuera à Gaillac et Graulhet en fonction des actions
menées dans chaque ville. C’est pourquoi ces actions doivent être coordonnées entre Tarn et Dadou,
la Préfecture, et les partenaires (Caisse des Dépôts, banques, gendarmerie, police).
Il est donc nécessaire de se réunir ensemble. Ce Conseil Municipal permet de présenter cette
commission, de délibérer pour ensuite mettre en place cette première réunion. »
Marie-Françoise BONELLO « je l’entends mais cela n’explique pas pourquoi cette réunion a été
programmée aussi rapidement, alors que vous saviez très bien depuis un moment, qu’elle devait avoir
lieu. J’espère qu’un compte rendu sera fait et je demande à ce qu’il me soit envoyé. »
Patrice GAUSSERAND « vous faites partie de la commission, vous recevrez donc un compte
rendu. »
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VOTE : UNANIMITE
FINANCES
1° Demande d’aide à la diffusion auprès du Conseil Régional Midi Pyrénées :
programmation culturelle du 5 juin.
Dans le cadre de la programmation du 1er
semestre 2015, se déroulera le concert avec le groupe
« Jane For Tea» de l’association Madam’ Gaspard dans le cadre des vendredis musicaux.
Vendredi 5 juin à 19h00 dans l’amphithéâtre Place de la Libération.
Une demande d’aide à la diffusion est demandée auprès du Conseil Régional Midi Pyrénées :
Plan de financement
Dépenses
Coût du spectacle 1 700 € TTC
Aide à la diffusion 30 % 510 €
Ville de Gaillac 1 190 €
VOTE : UNANIMITE
2° Demande d’aide à la diffusion auprès du Conseil Régional Midi Pyrénées :
programmation culturelle du 26 juin.
Dans le cadre de la programmation du 1er semestre 2015, se déroulera le concert avec le groupe
« Kassla Datcha» dans le cadre des vendredis musicaux.
Vendredi 26 juin à 19h00 dans l’amphithéâtre Place de la Libération.
Une demande d’aide à la diffusion est demandée auprès du Conseil Régional Midi Pyrénées :
Plan de financement
Dépenses
Coût du spectacle 2 000 € TTC
Aide à la diffusion 30 % 600 €
Ville de Gaillac 1 400 €
VOTE : UNANIMITE
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3° Subventions aux associations
Pierre TRANIER informe l’assemblée des montants des subventions aux associations selon le
tableau annexé.
ANNEXE 3
Patrice GAUSSERAND informe qu’un important travail a été réalisé par le service Associations,
Christophe CAUSSE, Christelle HARDY, Lahcene BAAZIZ, David AMALRIC. Il a tenu compte des
rapports d’activités, des enjeux et les programmes de chaque association, du nombre d’adhérents,
des animations perçues, des évènements auxquels les associations ont participé.
« Ce travail a été fait sur des bases précises et je tiens à féliciter le travail effectué par cette équipe
ainsi que les agents.
Pour mémoire, le montant total des subventions 2014 s’élevait à 834.510,59 €.
Pour 2015 il est de 824.528,81 €. Ce montant ne comprend pas :
- Ciné Feuille qui représentait 13.000,00 € en 2014.
- Coq en fête : 5.000,00 € en 2014
- La Mission Locale des Jeunes : en attente d’éclaircissements. La subvention était de 15.577,00 €
en 2014.
Il y a eu une subvention plus importante pour Paroles de Femmes qui passe de 1.000,00€ à
7.480,00€. En vu du désamiantage et des travaux menés sur le CIO, nous devions reloger Paroles de
Femmes, et souhaitons aider cette association très utile à pouvoir continuer son activité.
Il faut également comparer les participations aux écoles privées :
- Eugénie de Guérin, une augmentation de + 10.120,00 € en 2015.
- La Calandreta, une augmentation de 14.680,00 € en 2015.
Ces montants résultent de l’application de la législation dont nous sommes tenus.
Sans tenir compte de cette augmentation, l’enveloppe des subventions 2015 serait de 799.728,81€,
montant comparable à 2014 : 834.510,59 € diminués des 3 subventions citées ci-dessus (Ciné Feuille,
Coq en fête, Mission locale) soit 800.933,59 €.
Correction à apporter sur le tableau pour la ligne 8 des Œuvres de Ste Emilie de Vialar : 1.700,00 €
pour 2015. »
Alain HORTUS : « concernant les subventions aux associations, les subventions municipales sont
vitales pour le fonctionnement des associations, puisqu’elles renforcent les liens sociaux. C’est
pourquoi, nous voterons le montant et la répartition des subventions.
Cependant, quelques remarques d’ordre général :
- le montant total présenté en séance est différent de celui présenté en commission. Le montant
est de 824.529 € contre 847.778 € en commission.
N’est-ce pas au Conseil de délibérer sur les propositions de la commission, en tenant compte des
remarques faites sur les montants attribués ? Il aurait été intéressant que ces remarques et
propositions soient explicitées ici en Conseil Municipal de façon à ce que tous les conseillers en soient
informés.
- le montant global 824.529 € marque une baisse d’environ 10.000 € soit 1,2 % par rapport à 2014.
Cette baisse se traduit sur une moyenne de tassement des dotations individuelles de -3,8% par
association (hors les divers) entre 2014 et 2015.
- 8 associations seront aidées pour la première fois,
- 19 aidées en 2014 ne le seront plus en 2015,
- la majorité verra leur subvention maintenue,
- 45 voient leur subvention réduite parfois de manière drastique,
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- 29 verront leur subvention augmentée.
A travers ce tableau on peut comprendre que les contraintes financières vous conduisent à réduire la
progression annuelle comme nous l’avions fait. Ce qui nous importe à travers la répartition des
subventions, c’est de connaître la logique qui vous guidera demain pour ventiler à la hausse ou à la
baisse le montant des subventions. Vous aviez annoncé l’année dernière la mise en place de critères
objectifs, par le biais éventuel d’un logiciel. Il nous semble, que pour plus de transparence et d’équité,
il doit y avoir des règles connues de tous, que ce soit les élus mais aussi les Gaillacois. »
Patrice GAUSSERAND « les critères sont le nombre d’adhérents, les actions menées sur Gaillac, les
avoirs en banque, l’évolution de l’activité, les subventions versées par les adhérents, les nouveautés
proposées, le budget présenté, la présence sur la commune de Gaillac, l’implication dans les TAP et
dans la vie de la commune.
Certaines associations n’ont pas eu de subvention parce qu’elles ne l’ont pas demandé. »
Christophe CAUSSE « la plupart de ces associations n’ont pas demandé de subvention, nous ne les
en avons pas dissuadé. Nous les avons rappelées. »
Philippe PILLEUX « cela veut-il dire qu’avant on leur donnait sans qu’elles demandent ? »
Alain HORTUS « sous le précédent mandat, certaines associations ne demandaient pas de
subventions ou déposaient le dossier trop tard. Lors de la dernière commission j’ai bien entendu le fait
que toutes associations qui déposeraient le dossier en retard n’auraient pas la subvention. »
Chantal TICHIT « il a été précisé en commission qu’il y aurait occasionnellement des subventions
exceptionnelles attribuées en complément. »
Philippe PILLEUX « Je m’attendais à des mesures un peu plus drastiques de maîtrise des budgets.
Il faut que le tissu Gaillacois vive mais je crains le saupoudrage électoraliste, je vote contre. »
Patrice GAUSSERAND « 120/130 dossiers de subventions ont été traités. Ce travail a été réalisé en
équipe avec le service des sports et présenté à la Commission. Vous y étiez présent à plusieurs
reprises, chacun pouvait s’exprimer. »
Alain HORTUS « Des remarques ont été faites et expliquées sur des baisses de subventions, cela
aurait été souhaitable qu’elles soient expliquées en Conseil Municipal. »
Patrice GAUSSERAND « je vous écoute, posez vos questions. »
Alain HORTUS « Pourquoi le Garage Solidaire a-t-il vu sa subvention fortement diminuée ?
Subvention supprimée pour l’école de danse APSARA ;
Des explications qui ont été données, j’aimerais qu’elles soient présentées maintenant afin qu’il y ait
une plus grande clarté au sein du Conseil Municipal et des Gaillacois. »
Christophe CAUSSE « Pour le garage solidaire, nous avons reçu une lettre de démission de la
présidente nous faisant part de certains problèmes de fonctionnement du Garage Solidaire.
Le Garage Solidaire est un bon concept ; mais tout le monde y va, sans distinction de revenus. On
pourrait alors accuser la mairie d’aider des concurrents aux garagistes Gaillacois.
De plus la subvention 2014 était trop conséquente pour la renouveler ainsi en 2015. »
Thomas DOMENECH « Suite à la démission de la présidente, il y a un nouveau bureau, donc une
présidence et un Conseil d’Administration. Y a-t-il des problèmes objectifs ou pas ? En tout cas ce
garage fonctionne.
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Le modèle du Garage Solidaire était bien un nouveau système économique : on paye une adhésion
suivant ses revenus et les réparations sont à un tarif identique pour tous. Le but n’est pas de faire un
garage de pauvres mais de prouver, sur la ville, qu’il était possible, lorsque des citoyens s’organisent,
de remplir une mission de services économiques auxquels les gens n’ont plus accès.
Il faut avoir à l’esprit qu’il n’y a pas que les Rmistes, ou les gens sans revenu qui ne peuvent payer
leurs réparations de voitures. Aujourd’hui, un salarié qui gagne en moyenne un peu plus que le SMIC
soit 1.500,00 €, se retrouve en difficulté financière s’il doit assumer une réparation à 600 € chez un
garagiste. Or vous dites que le garage doit être réservé à certains. »
Christophe CAUSSE « Il ne faudrait pas que cette activité fasse fermer les garages Gaillacois. Cette
association compte tout de même 600 adhérents. »
Patrice GAUSSERAND « au-delà des propos tenus par Christophe CAUSSE, vous partez du
principe, Mr DOMENECH, que ce garage solidaire doit exister. Bien sûr qu’il doit exister, en revanche
on peut porter quelques avis concernant la responsabilité qu’il pourrait y avoir en cas d’accident suite
à une réparation réalisée par cette association. Quelle serait la responsabilité de la Mairie ? A quelle
hauteur la Municipalité pourrait être impliquée en aidant une association qui n’a pas toutes les
garanties ou tout le matériel ? »
Thomas DOMENECH « vous remettez en doute et publiquement 600 adhérents qui se sont
regroupés au sein de ce garage. S’il fonctionne c’est qu’il y a un besoin.
Des Garages Solidaires il y en a des centaines en France. Ce problème juridique là ne se pose nulle
part. Il y a des assurances comme partout, il y a des professionnels qui sont diplômés et habilités,
comme partout. Il répond a un besoin social qui avait bien été identifié.
Je veux bien entendre qu’il porte préjudice à certains commerces légitimes et louables, mais faut-il
condamner les gens, qui s’organisent tout simplement à réparer leur véhicule à moindre coût, à des
tarifs qu’ils ne peuvent pas payer ? C’est ce que vous êtes en train de faire. »
Patrice GAUSSERAND « Nous n’avons jamais dit ça. »
Thomas DOMENECH « vous avez mis le doute sur cette association. »
Christophe CAUSSE « Nous avons reçu une lettre de l’ancienne présidente qui posait beaucoup de
questions sur le fonctionnement de l’association. Nous avons donc le droit d’avoir des doutes. Si un
président démissionne, c’est un peu inquiétant. »
Christian PERO « nous n’avons pas été invités à rencontrer la nouvelle présidente. Mr DOMENECH
devrait peut être se renseigner sur le Garage Solidaire de Lavaur, pour voir ce qu’il s’y est passé :
détournement de fond du Conseil Général, banqueroute. »
Thomas DOMENECH « A Lavaur, il n’y a pas que le Garage Solidaire en déficit. »
Chantal CAUSSE « J’attire votre attention : il est quand même grave de mettre des doutes aux motifs
où il y aurait des détournements. Cette association locale compte 600 adhérents et rend beaucoup de
services. Je pense que beaucoup de Gaillacois ne vont peut être pas apprécier ses remises en
cause. »
Christian PERO «Je suis persuadé que tous les garages de Gaillac seront contents d’avoir entendu
ces propos. »
Thomas DOMENECH « La majorité des problèmes avec les Garages Solidaires en France, est
lorsqu’ils ont une activité commerciale de ventes de pièces ou de véhicules. Ce n’est pas le cas de
celui de Gaillac. Il ne fait aucune activité de ce type là. »
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Christian PERO « ils ne savent même pas d’où viennent les pièces qu’ils montent.»
Thomas DOMENECH « il y a des ententes avec les vendeurs de pièces de voitures Gaillacois et la
majorité des pièces sont achetées aux commerçants de Gaillac. »
Alain HORTUS « Je ne mets pas en cause le travail fait, je sais ce que représente l’élaboration des
subventions pour les différentes associations.
Mais au niveau du symbole je souhaiterais soulever une remarque que je ne suis pas le seul à
défendre : pourquoi a-t-on diminué la subvention de L’orchestre philarmonique de Gaillac de 500 €,
alors que nouvelles associations se voient accorder une attribution, assez conséquente, dès la
première année?
L’orchestre philarmonique de Gaillac participe à cette vie associative, aux commémorations, aux
manifestations nationales. Ils sont dévoués. C’est un outil important pour de la ville. J’aurais souhaité
que l’on maintienne le montant de 2014 pour l’année 2015. »
Christophe CAUSSE « L’orchestre philarmonique avait une subvention de 4.500 € en 2014, estimée
à 4.000 € pour 2015. Ils ont un budget de 17.000 €. Chaque subvention représente environ et en
moyenne 10 % du budget de l’association. Pour l’orchestre on dépasse largement les 10%. On
n’enlèvera rien à leur participation à toutes les commémorations. »
Alain HORTUS « Ce type d’avoir permet d’acheter des instruments qui coûtent relativement chers. »
Patrice GAUSSERAND « Chacun a des besoins, mais nous nous sommes fixés une règle
d’attribution. Bien évidemment, cela peut être sujet à débat. Certaines augmentent, d’autres baissent.
L’enveloppe globale est respectée. Nous avons mis en place une procédure et nous y tenons.
L’enveloppe est ce qu’elle est. On aurait pu faire comme beaucoup de villes : baisser l’enveloppe de
20%, c’est le cas dans beaucoup de villes. On a essayé de prendre en compte les nouvelles
associations donc de nouvelles subventions, Nos choix peuvent être sujet à discussion, mais au
regard de la globalité des attributions, on reste quand même dans une logique et surtout une règle et
une cohérence respectées.
Chantal TICHIT « effectivement, dans le cadre de la commission, j’étais d’accord avec M. HORTUS :
je trouve dommage qu’on ait baissé la subvention, cette association a une véritable activité sur la ville,
d’achats, d’entretien d’instruments, de formation d’élèves. »
Philippe PILLEUX « pour conclure, le danger réside aussi dans le fait que ces subventions peuvent
être estimées comme un dû. Ce qu’il est possible de faire : demander aux personnes de motiver par
écrit leur demande et leurs besoins. Il en résulterait des arbitrages budgétaires beaucoup plus
intéressants. »
Christophe CAUSSE « La question a été soulevée en commission. Mais la plupart des associations
ont fait cette démarche et ont demandé une subvention parce qu’elles avaient un projet. »
Philippe PILLEUX « Il s’agit aussi l’argent des contribuables. »
Thomas DOMENECH « Pour revenir au Garage Solidaire : cette fameuse lettre a fondé la décision
de la municipalité pour l’attribution des subventions aux associations. Après délibération, cette
décision sera un acte administratif. Vous avez été plusieurs à alléguer publiquement. Il y a des
soupçons qui pèsent sur le Garage Solidaire suite à cette lettre. Je souhaite donc qu’elle soit
communiquée aux élus. »
Christophe CAUSSE « Ne faites pas dire ce que l’on n’a pas dit, je rectifie : on a reçu une lettre de
démission de la présidente du garage solidaire, on ne suspecte personne de quoi que ce soit. Elle a
démissionné car elle avait des problèmes pour le gérer. »
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Thomas DOMENECH « je demande officiellement que cette lettre soit communiquée.
Une autre question : pourquoi y a-t-il une hausse aussi importante pour les écoles privées ? »
Patrice GAUSSERAND « c’est la loi. Je l’ai dit dans ma présentation. Cette subvention, qui d’ailleurs
est une dotation puisqu’elle est obligatoire, est fixée par l’Etat. Elle augmente chaque année. »
Thomas DOMENECH « sur la forme, cela a été dit par plusieurs, la présentation des ces attributions
sous forme de liste à la Prévert de plus d’une centaine de lignes, avec des montants qui n’ont pas le
même poids, les mêmes valeurs et le même rapport, est problématique:
On ne peut pas à la fois juger la subvention donnée aux Francas sans avoir un débat sur la Jeunesse
et Sports.
Il faudrait voter sur un pied d’égalité des subventions à 200 € avec des subventions qui sont à plus de
150.000 €, pour des associations dont l’action sur la commune qui n’a rien à voir.
Si vous prenez les Francas, c’est quasiment institutionnalisé. Il y a des contrats, des salariés, il y a
une importance sur la réponse aux besoins de la Petite Enfance.
Il faudrait donc pouvoir voter par secteur et non pas par ligne. Pour ce genre d’associations, nous ne
pouvons pas voter sans avoir le dossier complet et un débat sur ce que doit être l’accompagnement
de la politique de la jeunesse dans la ville. C’est pour cette raison que nous nous abstiendrons. »
Patrice GAUSSERAND « vous pouvez si vous le voulez, je vais tout simplement rappeler le
fonctionnement de cette attribution de subvention :
Nous votons, lors du budget, une enveloppe globale.
L’attribution des subventions, le choix et le montant n’incombent pas à une délibération au Conseil
Municipal. Elle est issue du travail de la Commission des Sports et ses élus, pendant laquelle les
choix ont été débattus.
Aujourd’hui, nous proposons ces attributions. On veut bien écouter quelques explications et nous
répondons aux questions. Mais on n’est pas là pour voter telle ou telle ligne.
Je propose de passer au vote. Il y a un vote sur l’attribution mais vous pouvez vous abstenir. Il n’y a
pas un vote à la ligne. »
Thomas DOMENECH « Il y a des communes où l’on vote par secteur. Je propose de voter par
secteur. »
Patrice GAUSSERAND « A Gaillac, on ne vote pas par secteur. Nous ne changeons pas les règles
établies depuis très longtemps. »
VOTE : 1 Contre (Indépendant), 3 Abstentions (Gaillac à gauche, Rassemblement Bleu Marine
pour Gaillac, et Magali CAMALET
Précision de Magali CAMALET, qui s’est abstenue lors du vote des subventions puisque son
employeur est l’association UAG.
4° Contribution financière aux frais périscolaires pour les enfants domiciliés
hors commune
Par délibération du 21 juin 1999, la ville de Gaillac a adopté le système de la répartition
intercommunale des dépenses scolaires des écoles publiques, conformément à la loi du 22 juillet
1983 aujourd’hui abrogée et codifiée dans le Code de L’Education sous l’article L 212-8, cette
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disposition concernant tout particulièrement les modalités de répartition du forfait communal pour les
élèves non domiciliés dans la commune d’accueil.
Le principe demeure l’accord des communes d’accueil et de résidence. Le maire de la commune de
résidence, consulté par le maire de la commune d’accueil donne son accord préalable à la
scolarisation des enfants hors de sa commune pour lesquelles le maire de la commune d’accueil doit
inscrire l’enfant et dans le même temps informer le maire de la commune de résidence du motif de
cette inscription.
S’agissant des élèves non Gaillacois scolarisés dans les écoles publiques Gaillacoises, différentes
conventions fixaient les contributions financières de la commune de résidence à 300€ pour les enfants
de Lisle sur Tarn et de Sénouillac, et à 510 € pour les enfants de Broze.
Monsieur le Maire propose à l’assemblée de fixer uniformément le montant des contributions à 300€
pour l’année scolaire 2015-2016.
Alain HORTUS « concernant le fait qu’il y ait une contribution est fixée à 300 € pour Lisle sur Tarn et
Sénouillac : des conventions ont été signées avec ces deux communes puisque des enfants de
Gaillac qui sont scolarisés à Lisle sur Tarn et à Sénouillac. Lorsque nous avions passé ces
conventions, il était normal qu’il y ait 300€ d’un côté et 300€ de l’autre.
Broze n’a pas d’école. Quand j’étais adjoint à l’éducation, les enfants de Broze avaient le choix entre
Castelnau de Montmiral, où la contribution était de 700/800 €, ou Gaillac, où la contribution était de
0€. Ils venaient donc à Gaillac. Il y a quelques années, les petits-enfants du Maire de Broze sont
venus à Gaillac, et on lui a fait comprendre qu’il était normal qu’il participe aux frais. On avait fixé cette
contribution à 510 €, beaucoup moins élevée que celle de Castelnau de Montmiral. On considérait
qu’il n’y avait pas d’échange car les enfants de Gaillac ne pouvaient pas aller à Broze. Je pense qu’il
faut maintenir la contribution à 510 €. Un enfant coûte relativement cher à la commune. Cela me
paraissait normal pour la commune de Broze de payer ce prix là. Dans les autres communes, il y a
échange, c’est différent. »
Martine SOUQUET « Il n’y a pas toujours échange. Il faut une équité. Il y a 3 enfants de Broze
scolarisé à Gaillac et l’année prochaine il n’y en aura plus que 2. Je ne vois pas pourquoi pas on va
faire payer 510 € à Broze alors que l’on fait payer 300 € à toutes les communes. Gaillac a signé une
convention avec Lisle sur Tarn et Sénouillac. Técou et Cahuzac demandent également 300 €. Il doit
en être de même pour Castelnau de Montmiral. »
VOTE : UNANIMITE
5° Contributions municipales à la MJC dans le cadre du contrat enfance
jeunesse
Il est rappelé à l’assemblée que la commune est signataire d’un contrat enfance jeunesse avec la Caf.
Dans le cadre des actions inscrites dans ce contrat, il convient de fixer par délibération, les
contributions municipales, au profit de la MJC.
Il est proposé au Conseil Municipal d’établir le montant des contributions municipales à la MJC, de la
manière suivante :
- Contributions 2014 :
12
CEJ hors CEJ TOTAL
LOCAUX
Valeur Locative 22 900,88 25 477,88 48 378,76
Electricité, Gaz et Eau 5 002,66 6 174,79 11 177,45
frais de télécommunication 147,93 230,56 378,49
Maintenance 2 086,64 6 259,92 8 346,56
Nettoyage Locaux (société) 5 168,10 5 498,88 10 666,98
Total Locaux 35 306,21 43 642,03 78 948,24
PERSONNEL
Personnel de service 5 928,91 9 138,14
Total Personnel 5 928,91 9 138,14 15 067,05
Subvention FRMJC:Financement
Poste de Directeur 39 920,30 17 108,70 57 029,00
SUBVENTION 78 750,00 26 250,00 105 000,00
Prestation Coordination de site
dans le cadre de la RRS 3 412,50 3 412,50
TOTAL 159 905,42 99 551,37 259 456,79
- Contributions prévisionnelles 2015 :
CEJ hors CEJ TOTAL
LOCAUX
Valeur Locative 22 950,00 25 500,00 48 450,00
Electricité, Gaz et Eau 5 120,00 6 200,00 11 320,00
frais de télécommunication 150,00 235,00 385,00
maintenance 2 150,00 2 126,00 4 276,00
Nettoyage Locaux (société) 5 250,00 5 600,00 10 850,00
Total Locaux 35 620,00 39 661,00 75 281,00
PERSONNEL
Personnel de service 6 010,00 9 400,00 15 410,00
Total Personnel 6 010,00 9 400,00 15 410,00
Subvention FRMJC:Financement
Poste de Directeur 40 688,20 17 437,80 58 126,00
SUBVENTION 82 500,00 27 500,00 110 000,00
TOTAL 164 818,20 93 998,80 258 817,00
Marie-Françoise BONELLO « Pouvez vous expliquer la baisse de la contribution prévisionnelle de la
maintenance (hors CEJ). En 2014, nous étions à 6259,92 € contre 2126.00€ en 2015 ? Pouvez-vous
m’expliquer ? »
Pierre TRANIER : je vais demander aux services pour qu’ils nous donnent la réponse. Je vous en
informerai lors du prochain Conseil Municipal.
13
VOTE : UNANIMITE
6° Contributions municipales à l’association FRANCAS dans le cadre du
contrat enfance jeunesse
Il est rappelé à l’assemblée que la commune est signataire d’un contrat enfance jeunesse avec la Caf.
Dans le cadre des actions inscrites dans ce contrat, il convient de fixer par délibération, les
contributions municipales profit des FRANCAS.
Il est proposé au Conseil Municipal d’établir le montant des contributions municipales à l’association
FRANCAS, de la manière suivante :
- Contributions 2014 :
ALAE ALSH
Total pour
CEJ CLAS
RRS
dans le
cadre des
3h/ semaine
déclarées à
la DDCSPP
et pris en
charge par
la CAF
RRS
dans le
cadre des
1,5h/
semaine
déclarées à
la DDCSPP
et non
prises en
charge par
la CAF TOTAL
LOCAUX
La Clavelle/ Vendôme 3 720,24 2 841,85 6 562,09 0,00 1 891,13 8 453,22
LIS et Gymnase du LIS 6 280,96 5 450,72 11 731,68
511,36 12 543,85
Louise Michel 6 161,60 0,00 6 161,60 1 003,04 3 381,48 10 546,12
Lentajou- Maison de Bob 0,00 94,45 94,45 472,24 566,69
Total Locaux 16 162,80 8 387,02 24 549,82 1 776,09 5 783,97 32 109,88
PERSONNEL
Ménage Lentajou 0,00 39,53 39,53 197,55 237,08
CLAS 0,00 0,00 0,00 3 202,96 3 202,96
ALAE ET ALSH 65 805,80 34 201,22 100 007,02 0,00 100 007,02
RRS 95 684,13 19 723,24 115 407,37
Total Personnel 65 805,80 34 240,75 100 046,55 3 400,51 95 684,13 19 723,24 218 854,43
SUBVENTION 73 984,87 37 546,13 111 531,00 4 840,00 13 597,00 0,00 129 968,00
Prestation Intervenants et
associations/ RRS 48 442,88 3 068,00 51 510,88
Achat de matériel
pédagogique 4 782,43 4 782,43
Transports 2 825,00 2 825,00 5 052,21 7 877,21
TOTAL 155 953,47 82 998,90 238 952,37 10 016,60 173 342,62 22 791,24 445 102,83
14
- Contributions prévisionnelles 2015 :
ALAE ALSH Total pour CEJ CLAS RRS TOTAL
LOCAUX
Total Locaux 16 200 8 300 24 500 1 200 5 800 31 500
PERSONNEL
CLAS 0 0 0 2 200
ALAE ET ALSH 62 000 36 700
0
RRS
96 000
Total Personnel 62 000 36 700 98 700 2 200 96 000 196 900
SUBVENTION 83 628 40 870 124 498 6 370 12 400 143 268
Prestation Intervenants et
associations/ RRS 48 000 48 000
Achat de matériel
pédagogique 5 000 5 000
Transports 3 000 3 000 5 000 8 000
TOTAL 250 698 9 770 172 200 432 668
ALAE : Accueil de Loisirs Associé à l’Ecole ALSH : Accueil de Loisirs Sans Hébergement CEJ : Contrat Enfance Jeunesse CLAS : Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité RRS : Réforme des Rythmes Scolaires
Marie-Françoise BONELLO « Nous venons de voter l’attribution d’une subvention pour 129.521,00 €.
Le tableau ci-dessus donne un total de 143.268,00 €. Puis-je avoir une explication comptable ?
Pierre TRANIER « la contribution prévisionnelle, c’est l’approbation de la prévision des contributions
établie par l’organisme. C’est le principe de la prévision actée pour que l’organisme puisse déposer le
dossier auprès de la CAF afin d’obtenir les aides. Ce n’est pas la subvention qui est actée, c’est le
principe du prévisionnel. »
Marie-Françoise BONELLO « pourquoi n’est-ce pas le même chiffre. »
Martine SOUQUET « le prévisionnel, c’est ce que demande les Francas, c'est-à-dire 124.498,00 € +
12.400,00 € soit un total de 143.268,00 € .Nous n’avons pas accordé cette subvention.»
Marie-Françoise BONELLO « on accorde ce prévisionnel, sachant que nous avons voté une
subvention moindre, nous aurons certainement à voter une subvention complémentaire. »
Martine SOUQUET « cette contribution prévisionnelle, c’est juste pour que les Francas puissent
percevoir de la CAF leur avance pour 2015. »
Chantal CAUSSE « vous laissez ces contributions en prévisionnel sur des chiffres faux. »
Pierre TRANIER « ils ne sont pas faux, c’est ce qu’ils ont calculé et demandé. Par définition, un
prévisionnel est un prévisionnel. »
15
Thomas DOMENECH « Nous votons bien les contributions municipales des Francas ?
La commune décide donc, et non pas les Francas, ce qui va leur être attribué pour 2015.
Ce que vous nous expliquez c’est qu’il y a une subvention réelle sur le budget associations et une
subvention « purement comptable » pour que les Francas puissent monter un dossier et avoir une
subvention ou un cofinancement certainement plus élevé. A un moment il va falloir se justifier et on ne
peut pas fonctionner comme ça : on ne peut pas voter une somme qui va servir juridiquement à la
CAF pour déclencher un versement d’argent, et ensuite attribuer une subvention moindre que l’on a
voté dans le budget associations. »
Pierre TRANIER « J’étais au Conseil d’Administration des Francas : nous n’avons pas évoqué quoi
que ce soit en matière de subvention estimée pour 2015. Ce prévisionnel que nous vous proposons,
c’est sur le principe du prévisionnel. Vous l’acceptez ou vous le refusez. La relation directe entre le
prévisionnel et ce qui a été voté sont deux choses bien distinctes. »
VOTE : 7 abstentions (Avec vous pour Gaillac, Indépendant et Gaillac à gauche)
URBANISME
1° Acquisition M.VEDEILHE
Monsieur le Maire expose à l’assemblée que la parcelle référencée au cadastre section MA N° 7 pour
une superficie totale de 7 760 m² est grevée par l’emplacement réservé N°30 porté au Plan Local
d'Urbanisme pour la création d’un bassin de rétention des eaux pluviales.
Cette propriété est composée d'un terrain en friche intégralement clôturé. Le propriétaire, Monsieur
VEDEILHE Christian, a mis en demeure la commune par courrier en date des 13 juin 2013 et 25 juillet
2013, de faire l’acquisition de ces parcelle selon la procédure du droit de délaissé.
Des négociations ont donc été engagées afin de déterminer un prix prenant en compte la valeur du
terrain, les travaux effectués par le propriétaire, le prix des matériaux et le préjudice subit au vu de
l’ancienneté de cette réserve non affectée à son objet initial à ce jour.
La commune propose donc d’acquérir la parcelle susmentionnée au prix de 5 € le m² soit un prix total
de 38 800 €. Le maire précise à l’assemblée que l’avis du service des domaines n’est pas visé
lorsqu’une commune acquiert un bien dont la valeur est inférieure à 75 000 € (Article R1211-2 du
Code général de la propriété des personnes publiques).
VOTE : UNANIMITE
2° Lancement de la procédure de création d’une aire de mise en valeur de
l’architecture et du patrimoine (AVAP) – définition des modalités de concertation.
Vu le Code Générale des Collectivités Territoriales, notamment l’article L. 2121-29,
Vu le Code du Patrimoine et notamment ses articles L. 642-1 à L. 642-10 et L. 612-1 et suivants,
16
Vu le code de l’Urbanisme et notamment ses articles L. 300-2 et L. 123-16,
Vu la délibération du Conseil Municipal en date du 17 Février 2015 approuvant le principe de mise en
place d’une AVAP,
La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement dite «Grenelle
2» a remplacé les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) par
des Aires de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP).
L’AVAP a pour objet de promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces dans le
respect du développement durable. Elle est fondée sur un diagnostic architectural, patrimonial et
environnemental, prenant en compte les orientations du projet d'aménagement et de développement
durables du Plan Local d'Urbanisme, afin de garantir la qualité architecturale des constructions
existantes et à venir, ainsi que l'aménagement des espaces. De plus, l'aire de mise en valeur de
l'architecture et du patrimoine a le caractère de servitude d'utilité publique.
La commune de Gaillac souhaite s‘inscrire dans une démarche de protection et de mise en valeur de
son patrimoine naturel, culturel, historique et archéologique, dans la suite logique de sa démarche de
classement au label Ville d’Art et d’Histoire (VAH). Elle souhaite engager cette démarche en parallèle
de la révision de son Plan Local d’Urbanisme, ceci pour assurer une cohérence de l’ensemble des
protections sur la commune des documents d’urbanisme afin de garantir ainsi une meilleure
compréhension des objectifs ayant présidés à la mise en place de ces outils au service du projet
urbain.
Conformément aux articles L. 123-6 et L. 300-2 du Code de l’Urbanisme, il appartient au Conseil
Municipal d’arrêter les modalités de concertation à mettre en œuvre durant la procédure de création
de l’AVAP. Le dispositif de concertation doit permettre la participation des citoyens à l’élaboration du
dispositif de protection et de mise en valeur du patrimoine communal et d’enrichir le débat.
Les modalités de concertation prévues selon les articles L. 123-6 et L. 300-2 du Code de l’Urbanisme
seront les suivantes :
Affichage de la présente délibération en mairie ;
Parution dans le journal municipal ;
Mise à disposition d’un registre sur lequel chacun pourra consigner ses observations ;
Organisation d’une réunion publique.
Ces modalités de concertation pourront être menées conjointement avec la concertation liée à la
procédure d’élaboration du Plan Local d’Urbanisme de la Commune de Gaillac.
Conformément à l’article L. 642-5 du Code du Patrimoine, la commune crée une instance consultative
nommée Commission Locale de l’AVAP associant :
des élus des collectivités locales ;
des représentants de l’Etat ;
des personnes qualifiées.
Cette instance consultative a pour mission d'assurer le suivi de la conception et de la mise en œuvre
des règles applicables à l'aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine.
Monsieur le Maire propose à l’assemblée de :
Prescrire la mise en étude de la création d’une Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du
Patrimoine (AVAP) en parallèle de la procédure d’élaboration du PLU et ceci conformément aux
articles L. 642-1 à L. 642-10 et L. 612-1 et suivants du Code du Patrimoine;
Définir les modalités de concertation conformément à l’article L. 300-2 du Code de l’Urbanisme,
comme exposés précédemment ;
Autoriser Monsieur le Maire à signer tout document et à prendre tout acte nécessaire à l’exécution de
la présente délibération, en lien avec la procédure AVAP.
17
Autoriser Monsieur le Maire à constituer la commission locale AVAP pour le suivi et la mise en œuvre
de l’AVAP ;
Solliciter auprès de la DRAC, pour permettre le financement de l’étude concernant l’élaboration de
l’AVAP, l’attribution d’une subvention s’élevant au maximum possible, le plafond subventionnable
étant fixé à 50 000 euros.
Préciser que, conformément aux articles R. 123-24 et R. 123-25 du Code de l’Urbanisme, cette
délibération du conseil municipal fera l’objet d’un affichage en mairie durant un mois et d’une mention
en caractères apparents dans un journal diffusé dans le département. Chacune de ces formalités de
publicité indiquera le lieu où le dossier peut être consulté.
Conformément à l’article L. 123-6 du Code de l’Urbanisme, cette délibération sera notifiée notamment:
• Au Préfet du département ;
• Au Président du Conseil Général ;
• Au Président du Conseil Régional ;
• Au Président de la Communauté de Communes Tarn et Dadou, en tant qu’autorité compétente en
matière de PLH
• Au président du PETR en tant qu’autorité compétente en matière de SCOT
• Aux représentants des organismes mentionnés à l’article L. 121-4 du code de l’urbanisme (Chambre
de Commerce et d’Industrie, Chambre de Métiers, Chambre de l’Agriculture) ;
• Et à toute personne citée aux articles L. 123-6 et L. 121-4 du Code de l’Urbanisme.
Jean BATAILLOU « Je souhaite apporter des précisions sur le contenu de ce futur document :
contrairement à un PLU ou un PLH, il ne s’agit pas d’un document de planification mais d’une
servitude d’utilité publique, qui s’applique de fait comme un plan de prévention des risques inondation.
C’est la logique si on veut protéger le patrimoine, qu’il soit historique ou archéologique. Sans rentrer
dans le détail, les dispositions écrites ne sont limitées à des prescriptions particulières comme la
ZPPAUP mais peut aussi exprimer des dispositions cadres sans pour autant renvoyer à la BF le choix
d’appliquer des dispositions particulières. Tout cela pour dire que ces prescriptions ajoutent des
contraintes sur le plan de la faisabilité des projets notamment économiques ou urbanistiques.
Mais, au-delà de cet outil très efficace dans la protection du patrimoine, nous pensons qu’il faut se
poser une question préalable : quelles peuvent être les effets induits sur les autres volets qui
composent notre ville ? A savoir, le logement, l’urbanisme ou la politique de la ville avec ses
composantes que sont la mixité sociale ou la mixité fonctionnelle des espaces. Par exemple, les
prescriptions du règlement d’une AVAP, peuvent conduire à renchérir le prix du foncier, du fait du
périmètre élargi, par rapport au rayon des 500m, ou réduit (il y a plusieurs zones dans ce type de
document). Cela peut amener à bouleverser la mixité sociale des espaces, conduire à des
spécialisations dans un temps qui ne sont pas ceux de l’aménagement. Une bonne partie des
ménages dont le revenu est modeste se situe en centre ville donc proche des bâtiments que nous
souhaitons protéger. »
Dominique HIRISSOU « la réponse à toutes vos questions se trouve dans la deuxième partie de la
délibération. »
Jean BATAILLOU « je n’ai pas de question Mme HIRISSOU. Les modifications de manière
conséquentes du prix du foncier auront tendance, à moyen terme, à éloigner les citoyens sans pour
autant qu’ils puissent trouver une offre de logement plus éloignée. Dans ce contexte, nous ne
sommes pas favorables à la mise en place d’une AVAP. Nous voterons contre. »
Dominique HIRISSOU « au niveau des périmètres, vous dites que c’est une contrainte. Or il s’agira
de définir un périmètre (il ne s’agit pas d’un périmètre de 500m autour de chaque monument
historique) dans lequel une réglementation très précise va clarifier les instructions de permis. Cela
18
évitera des allers-retours avec les ABF et permettra de traiter les dossiers plus vite. C’est un atout,
tout autant que le volet environnemental : il va conforter notre PADD et va permettre de compléter
l’analyse environnementale du PLU. »
Patrice GAUSSERAND « on peut rajouter que votre groupe n’a pas voté au sein de Tarn et Dadou ce
lancement de l’AVAP, il est donc normal que vous ne le votiez pas ce soir. »
Alain SORIANO « en tant que défenseur invétéré du patrimoine, je précise qu’une AVAP est vraiment
un gros progrès. J’invite ceux qui ont des doutes sur son intérêt de se promener dans Figeac, Cahors
où il a été fait un travail remarquable.
C’est au contraire une façon pertinente de permettre au centre ville de redémarrer, de ne pas faire des
centres-villes des musées mais des lieux habités. C’est une chance pour Gaillac d’avoir une AVAP
avec un patrimoine que tout le monde reconnaît. Se passer de cet instrument, c’est laisser faire
n’importe quoi. Vous voyez, par exemple, la « jolie peinture » sur la façade de la Gourmanderie. Nous
n’y sommes pour rien, c’est une action sauvage. Ces actes ne peuvent pas être tolérés si l’on estime
le patrimoine de Gaillac et si l’on souhaite le développer en tant qu’atout économique et touristique
pour la ville.»
Jean BATAILLOU « nous ne sommes pas hostiles sur l’outil AVAP, nous avons précisé que notre
vote s’orientait par rapport à l’aspect social du centre ville et nous aurions pu en discuter en
commission avant de le soumettre en Conseil Municipal. Nous n’avons pas forcément les mêmes
indicateurs selon si l’on défend le patrimoine (je suis pour défendre le patrimoine) ou le volet social. Il
peut y avoir des effets pervers sur ce genre d’outils et il faut y prendre garde.»
Thomas DOMENECH « j’aimerais que l’on évite de cibler par des exemples, des citoyens ou des
commerces qui soient reconnaissables.»
Patrice GAUSSERAND « par contre, cela ne vous dérange pas que l’on montre le courrier du Garage
Solidaire.»
Thomas DOMENECH « la lettre, ce n’est pas moi qui en ai parlé, c’est vous. J’ai demandé à ce
qu’elle soit diffusée aux élus, je n’ai pas demandé à ce qu’elle soit mise sur le site internet de la
Mairie.
Ensuite, sur le fond du sujet AVAP : il peut y avoir des choses réussies mais on ne peut pas nier
qu’aujourd’hui, puisqu’on signe un chèque en blanc sur le contenu, c’est de l’ordre de la servitude
selon les règles qui vont être mises en contenu et qu’on ne peut pas tout avoir aujourd’hui. On ne peut
pas nier que ça été aussi un outil qui a muséifié plusieurs quartiers des centres-villes, c'est-à-dire
qu’elle en a écarté les classes moyennes et les classes populaires.
Dominique HIRISSOU : la réponse est aussi dans la deuxième partie de la délibération.
Alain SORIANO « Je ne veux pas mettre un citoyen Gaillacois en exergue plus qu’un autre mais je
rappelle pour ceux qui suivent les affaires de la ville de près, que c’est un multi récidiviste dans les
infractions et que nous avons du le verbaliser plusieurs fois et que c’est quand même regrettable
qu’un citoyen Gaillacois n’est pas un minimum de respect pour son patrimoine. »
VOTE : 6 contres (Avec vous pour Gaillac et Gaillac à gauche)
3° Constitution d’un groupement de commandes pour la réalisation d’une étude
urbaine, architecturale, patrimoniale et opérationnelle sur le centre historique de
Gaillac
19
Le centre historique de Gaillac est au cœur d’une diversité d’enjeux relatifs à ses fonctions
patrimoniales, culturelles, touristiques, économiques, de centralités (concentration des équipements,
services et commerces) et d’accueil d’habitants. La ville a réaffirmé, dans le cadre de la révision de
son Programme Local de l’Urbanisme, sa volonté de mener une politique d’aménagement, de
réhabilitation et de valorisation de son centre historique. Par ailleurs, elle a engagé une démarche de
classement au label Ville d’Art et d’Histoire (VAH) pour mettre en avant ses atouts patrimoniaux.
Dans ce cadre, elle entend mettre en œuvre une Aire de Valorisation de l’Architecture et du
Patrimoine (AVAP) afin de se doter d’un outil adapté pour préserver son héritage patrimonial tout en
permettant sa mise en valeur dans le cadre des différents projets de réhabilitation.
Le centre ancien de Gaillac possède en effet un bâti ancien de grande qualité architecturale mais pour
partie aujourd’hui vacant et dégradé. La réhabilitation de ce parc en vue de la production d’une offre
d’habitat nouvelle et de qualité en cœur de ville a été identifiée comme une des priorités de l’opération
programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH) et de Renouvellement Urbain (RU) portée par la
Communauté de communes depuis 2012. Après trois ans de mise en œuvre, 41 logements ont été
réhabilités sur le périmètre de l’OPAH RU, la plupart de ces projets étant des projets de travaux lourds
sur des bâtiments vacants et dégradés.
Malgré ce bilan plutôt encourageant, plusieurs questions se posent aujourd’hui pour la poursuite des
interventions sur ce centre ancien :
en matière d’offre nouvelle à développer, tant en volume qu’en type de logements, et de
l’articulation de cette offre avec le fonctionnement urbain de ce territoire (mobilités et
stationnements, accès aux services et équipements, accessibilité),
en matière de démarches opérationnelles et de faisabilité technique et financière pour la
réhabilitation de certains grands ensembles immobiliers aujourd’hui vacants.
La constitution d’un groupement de commandes entre la ville et la communauté de communes pour la
réalisation d’une étude urbaine, architecturale, patrimoniale et opérationnelle sur le centre historique
de Gaillac doit permettre :
de travailler de façon coordonnée et avec l’ensemble des partenaires à la construction d’une
stratégie partagée pour l’aménagement, la réhabilitation et la valorisation patrimoniale de ce
centre ancien,
de s’assurer de la cohérence des différents outils mis en œuvre (et notamment des outils de
protection du patrimoine et des outils opérationnels pour la réhabilitation du bâti vacant et
dégradé)
d’optimiser le cadre financier de ces études notamment en mutualisant les demandes de
subventions existantes.
Cette étude comprendra :
une analyse urbaine transversale pour une proposition d’une stratégie d’aménagement, de
réhabilitation et de mise en valeur patrimoniale du centre historique (lot commun aux deux
maîtres d’ouvrage),
la mise en forme du dossier de projet d’Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine
(lot de maîtrise d’ouvrage communale),
la réalisation d’études pré-opérationnelles sur des îlots, secteurs ou immeubles ciblés en vue
d’identifier les conditions, techniques, juridiques, financières et opérationnelles de leur
réhabilitation dans le cadre de projets d’habitat (lot de maîtrise d’ouvrage intercommunale).
Elle est prévue sur une durée de 9 à 12 mois et sur un budget prévisionnel de près de 80 000 € TTC.
Elle est éligible aux aides de la DRAC au titre de l’élaboration de l’AVAP (50 % du coût HT de l’étude)
et aux aides de l’ANAH au titre des crédits d’ingénierie dédiés à l’OPAH RU (50 % du coût HT des
études).
Le Conseil Municipal est invité à :
20
Valider le lancement d’une étude urbaine, architecturale, patrimoniale et opérationnelle dans le cadre
d’un groupement de commandes avec la Ville de Gaillac,
Valider le projet de convention de groupement de commandes,
Autoriser le Maire à signer la convention de groupement de commandes et à mettre en œuvre
l’ensemble des procédures pour le lancement et le suivi de la consultation,
Habiliter le Maire à déposer la demande de subvention auprès de la DRAC
Dominique HIRISSOU « l’AVAP présente des intérêts et avantages très importants pour les
investisseurs qui viendront rénover le centre ancien et le faire revivre. Elle développera l’économie de
nos commerces.
On peut obtenir des subventions accordées par la Fondation du Patrimoine et également avoir des
déductions fiscales importantes puisqu’elles peuvent monter à 50 % du montant des travaux sur 5
ans. C’est un atout formidable pour doper et restaurer le centre-ville. »
ANNEXE 4
VOTE : 6 abstentions (Avec vous pour Gaillac et Gaillac à gauche)
Jean BATAILLOU « par rapport à la délibération de l’AVAP que nous venons de prendre, nous avons
2 demandes :
- Maintenant que nous sommes dans la procédure, nous souhaitons que notre groupe soit
représenté dans la commission locale de suivi de l’AVAP.
- Nous souhaitons qu’un représentant de la commune de Brens et de Broze soit à minima
représenté dans cette commission compte tenu des espaces contigus en termes d’urbanisme
avec Brens et Broze.
Patrice GAUSSERAND « on examinera votre demande et on vous dira notre avis sur votre
proposition. »
4° Dénomination de la voie desservant le futur lotissement ‘’les Hérissons’’
Monsieur le maire informe l’assemblée qu’il propose de nommer la voie devant desservir le futur
lotissement ‘’Les Hérissons’’ et reliant le chemin de la Mousse au chemin des Tourterelles :
« Chemin des Hérissons »
ANNEXE 5
VOTE : UNANIMITE
5° Dénomination de la voie desservant le pôle tennis de Saint-Roch à partir de
l’Avenue Dom Vayssette.
Monsieur le maire informe l’assemblée qu’il propose de nommer la voie desservant le pôle tennis de
Saint-Roch à partir de l’Avenue Dom Vayssette :
21
« Chemin du Tennis »
ANNEXE 6
VOTE : UNANIMITE
6° Dénomination de la voie desservant le futur lotissement ‘’les Balitrands’’
Monsieur le maire informe l’assemblée qu’il propose de nommer la voie devant desservir le futur
lotissement ‘’Les Balitrands’’ à partir du Chemin des Balitrands :
« Rue des Champs »
ANNEXE 7
VOTE : UNANIMITE
7° Opération façade – financement projet M.KULENOVIC/Mme TARRY
Monsieur le Maire rappelle à l’assemblée que par délibération en date du 26 juin 2012 a été
instauré le financement des travaux de restauration de façades à hauteur de 25% du montant HT
(Hors Taxes) des travaux recevables, la subvention étant plafonnée à 2000 € par façade sur rue
(précision étant ici faite qu’il ne peut être octroyé plus de 4000 € par demande et ce quelque soit le
nombre de façades concernées).
Il convient maintenant d’évoquer le dossier correspondant aux travaux subventionnés :
Dans le cadre de l’opération précitée, le montant de la subvention qui peut être accordé pour les
travaux effectués par M.KULENOVIC et Mme TARRY, domiciliés au n°1 Rue de la Lauze à
Gaillac, sur l’immeuble situé au numéros 1-3 rue de la Lauze s’élève à la somme de 4 000 € en
raison du coût des travaux effectués (22 499 € H.T) sur les façades donnant sur la rue de la Lauze
et la rue de l’Anguille.
Le versement de cette subvention reste conditionné à l’obtention par le demandeur du certificat
de conformité des travaux.
VOTE : UNANIMITE
22
RESSOURCES HUMAINES
Les créations suivantes ponctuent le travail entrepris sur tous les temps périscolaires depuis
plusieurs mois. L’organisation ainsi posée fera l’objet d’un examen en CT du mois de mai, comme elle
permettra aux équipes de se projeter vers l’exercice 2015 Ŕ 2016.
Il est donc demandé au Conseil Municipal d’autoriser ce qui suit :
POSTES A OUVRIR (EN APPLICATION DE L’ARTICLE 3 Ŕ 2° DE LA LOI N° 84-53 DU 26/01/1984)
Nb POSTE SERVICE GRADE TEMPS DE TRAVAIL
DUREE REMUNERATION
2 Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi
CAE-CUI
Service jeunesse enfance
Adjoint technique et adjoint d’animation
35 hs /semaine annualisées
1 an renouvelable selon les droits de l’agent
Indice brut : 340 indice majoré : 321
Marie-Françoise BONELLO « je voudrais rappeler que les Comités Techniques sont des instances
consultatives compétentes pour donner un avis avant la prise des décisions par les collectivités pour
les questions intéressant l’ensemble des personnels des collectivités territoriales et pas seulement les
fonctionnaires. Sont donc également concernés les agents non titulaires et de droits privés. Les
Comités Techniques sont consultés pour avis sur les questions relatives notamment : l’organisation
des services, au fonctionnement des services, aux évolutions des administrations ayant des impacts
sur le personnel et d’autres points. Or, je viens de vous lire « l’organisation ainsi posée fera l’objet
d’un examen en Comité Technique du mois de mai ». Pour quelle raison la consultation du comité
technique n’a par été un préalable à ces créations de postes que vous nous demandez de voter en
Conseil Municipal ? »
Patrice GAUSSERAND « Monique GUILLE, qui avait proposé cette délibération, est absente ce soir.
Elle vous apportera une réponse au prochain Conseil Municipal. »
Marie-Françoise BONELLO « nous ne sommes pas opposés à ces créations de poste mais compte
tenu du non respect des compétences du Comité Technique, nous nous abstiendrons. »
VOTE : 7 Abstentions (Avec vous pour Gaillac, Gaillac à gauche et Rassemblement Bleu
Marine pour Gaillac)
L’ordre du jour est épuisé, la séance est levée à 21h35.
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