Articles and Lectures-2014-2015
-
Upload
independent -
Category
Documents
-
view
2 -
download
0
Transcript of Articles and Lectures-2014-2015
1
Articles et Conférences- 2014-2015 (Articles and Lectures-2014-
2015).
Prof. Musicologue(Musicologist), Dominique Porebska-Quasnik
Table des Matières (Table of Content)
Notation musicale symbolique tenant compte des acquis ou des recherches de la
Musicologie: hypothèse interprétative et datation. Lecture nouvelle et pionnière. (Symbolic
musical notation taking in account pioneering research of the Musicology in the field of
interpretation and ontology or New Symbols for semantic and semiotic annotation of the
Music. Research in the field of interpretation and ontology). p. 2-18
"La mélodie continue" dans Parsifal de Richard Wagner (1882) et Salomé de Richard
Strauss (1905). Etude technique comparative. p.19-66
The correct functioning of the vocal cords in the professional practice of singing
p. 67-70
Naiwność piosenki ludowej w twórczości polskich kompozytorów XX wieku. Na
przykładzie: "A za lasem…" Antoniego Szałowskiego (na podstawie rękopisu).
p. 71-82
Odczytywanie Polskiej Literatury Muzycznej. Gdzie góra jest dołem, a ciemność światłem
p. 83-99
Curriculum Vitae (photo) p. 100-111
Annexe: Article en allemand (version première): p. 112-124
Die Oper von Bolesław Wallek-Walewski [1885-Leopold; 1944-Krakau]:Die Rache von
Jontek (Pomsta Jontkowa) 1926. Analyse und interpretation (aus dem Manuskript).
2
Notation musicale symbolique tenant compte des acquis ou des recherches de
la Musicologie: hypothèse interprétative et datation. Lecture nouvelle et
pionnière.
Symbolic musical notation taking in account pioneering research of the Musicology in the
field of interpretation and ontology or New Symbols for semantic and semiotic annotation
of the Music. Research in the field of interpretation and ontology.
Prof. Musicologue (Musicologist), Dominique Porebska-Quasnik.
Introduction: but recherché, méthode, hypothèse, résultat.
La notation traditionnelle de la musique ne tient pas toujours compte des dernières recherches
et acquis de la Musicologie. En particulier de la pensée de la musique : de l'ontologie de la
musique. Avec le problème de la conservation des documents originaux (manuscrits,
autographes) et la difficulté toujours croissante d'y accéder, les chercheurs et les interprètes
sont amenés à accepter des substrats techniques (microfilm, skaner) qui peuvent rendre
impossibles certaines investigations que seul le contac avec le premier support peut inspirer.
Aussi notre proposition de notation a un double but : conserver et sauvegarder la totalité de
l'information contenue par le document de première main, dont seulement une partie peut
nous être préhensible, aujourdhui, compte tenu des progrès actuels des techniques d'analyse.
Il faut cependant en noter les certitudes, ainsi que les incertitudes, afin de ne pas fermer le
chemin à l'avenir de la recherche. Notre méthode résulte donc de nos recherches antérieures
sur l'interprétation, l'écoute, la sémantique et la sémiotique musicales. Elle consiste à
indiquer sur le document toutes les directions de lecture possibles, au moment de sa saisie.
Notre hypothèse étant que la musique est une matière vivante, évolutive, dont le passé ne
meurt pas mais est transmis dans le Présent et le sera dans le Future. Il s'agit de trouver les
liens de cette transmission. Si une époque historique peut être considérée comme morte, les
oeuvres, elles, survivent et continuent d'irradier vers l'avenir. Il ne suffit donc pas de recopier
les signes de notations, il faut tenter, oser, de les lire, dans leur contexte historique, bien sûr,
mais aussi dans leur modernité. Dans leur pérennité. Cette hypothèse, aussi audacieuse qu'elle
soit, ouvre la voie à la libération de contraintes postérieures, sans en effacer bien-sûr les
acquis, mais en permettant à la contemporainité de relire et de recomprendre. Et donc d'aller
plus loin. Les résultats que nous escomptons sont des signes et des symboles remplaçant la
notation traditionnelle, ou bien annotés, en supplément de cette notation, sur le document.
Introduction: purpose, methods, hypothesis result.
The traditional music notation does not always take into account the latest research and
achievements of Musicology. Especially thinking of the music: the ontology of music. With
the problem of preservation of original documents (manuscripts, autographs), and the
increasing difficulty of access, researchers and performers are made to accept technical
substrates (microfilm scanner) that can make impossible certain investigations that only the
contact with the first support can inspire. Also our proposed rating has a dual purpose: to
conserve and save all of the information contained in the first hand document, which only a
3
portion can (could) be graspable for us, now, given the present advances in analytical
techniques. It should however be noted on the document the certainties and uncertainties, so
as not to close the way to the future of research. We use results from our earlier research on
the interpretation, listening, musical semantic and semiotic. We propose to indicate on the
document all the possible reading, from all directions, at the time of the document's seizure.
Our hypothesis is that music is a living material, scalable, whose past didn't not die but is
transmitted in the Present and will be in the Future. So we need to find the link, the umbilical
cord, of the transmission. Historical epoch may considered dead, but the musical works
survive and continue to radiate to the future. It is therefore not enough to copy the signs of
notation, we must try (dare) to read them, not only in their historical context but also in their
modernity. In their sustainability. This hypothesis, as hardy as it is, opens the way for the
freedom, the release of subsequent constraints, without erasing of course the previous results,
but allowing a new reading and a new understanding. So it allows to go further. The results
we expect are signs and symbols that replace traditional notation, or that will be annotated in
addition on the document.
Contenu de la recherche.
La notation musicale en digitale doit créer des codes qui recouvrent tout le contenu du
document de première main (y compris la qualité de son suppport). C'est-à-dire tout ce qui
est inscrit dans le document et que la science musicologique n'est pas forcément en mesure
de lire et d'analyser, aujourdhui. C'est évidemment une gageure! Nous proposons donc, en
dehors du texte lui-même, de codifier les éléments qui peuvent être nécessaires à son
décryptage, si besoin est. Nous proposons donc de codifier les paramètres suivants: silences,
rythme dans le rythme: accents luttant avec le rythme principal (noté ou évident), allusions et
images dans les mots, lecture en chassé-croisé, décalage des lignes polyphoniques, intervalle
ou accord persistant et non résolu ou résolvable harmoniquement ou polyphoniquement
(musique polonaise), correspondances entre les mots et les sons au-delà des règles historiques
de composition et de lecture... La partition lisible comme un plan (tableau sans cadre) ouvert
à toutes les directions de lecture (chassé-croisé) dont le centre peut se déplacé
(correspondances imprévisibles des mots et des sons-clé), pouvant faire apparaître soudain
une perspective qui révèle une direction en profondeur et change alors le contenu du
message. Ou bien un centre, le message-clé, la clé de voûte de l'édifice de la pensée, dont tous
les éléments dépendent et qui peut, dans le cas particulier de la Musique Polonaise ou des
musiques ayant une tradition de dissimulation du message, être un deuxième édifice, invisible
(dissimulé à la perception) n'empêchant pas le premier, visible, évident, perceptible et
logique et contemporain du temps de sa création, de fonctionner. Il peut également y avoir
message, dans le jeu comparatif de la structure de l'édifice premier, perceptible, avec la
structure de l'édifice-clé, célé. Le premier édifice s'inscrit dans son Temps contemporain (dans
sa contemporainité), le deuxième dans le Temps remontant à un très lointain Passé comme
précursant l'Avenir. En quelque sorte, nous proposons de codifier une matière vivante dont la
connaissance est suceptible d'être sans cesse renouvelée.
4
The content of the research.
The musical digital notation must create codes that cover the entire content of the first-hand
document. This is to say, all that is enshrined in the document (even the quality of its
support= the document itself) and what musicological science is not yet able to read,
analyze or to certify, today. This is obviously a challenge! We therefore propose, in addition
to the text itself, to codify the elements that may be necessary for its decryption, if necessary.
They are as follows: silences, rhythm in the rhythm: accents struggling (in opposition) with
the main rhythm (noted or obvious), the allusions and images inside words and musical notes,
crossover reading, offset polyphonic lines, the intervals or continuing the obsessive chords
not resolved or resolvable harmonically or polyphonically (Polish music), correspondence
between words and sounds beyond the historical rules of composition and reading. Readable
partition as a frameless picture open to all directions of lecture (crossover), simultaneously
and synthetically, of which the center can be moved (in result of unpredictable
correspondences between key words and key sounds) and can show suddenly another
perspective that reveals in depth a new direction changing the contents of the message. Or a
center, the key message, the keystone of the edifice of thought, of which all elements are
dependent. In the case of music having a tradition of concealment (for example Polish
music), a second structure, hidden for usual perception, which does not prevent the first
edifice of musical Thought, visible, clear, logical, perceptible and contemporary of its
epoch, to operate. It may be also a message into the game of the difference between the
structure of the first noticeable edifice and the hidden one which is the true key- edifice.
The first edifice is a part of its contemporary times, the second going back to a very distant
Past, such as going towards to the Future, exists in Time. In a way, we propose to codify a
living material which knowledge is susceptible to be constantly renewed.
Synthesis
La notation traditionnelle souvent ne tient pas compte des paramères dérivant de
l'interprétation et de l'analyse. Elle n'est jamais capable de transmettre la totalité du contenu
sémantique et donc sémiotique. C'est pourquoi nous devons trouver de nouveaux symboles de
notation, de représentation, d'enregistrement, qui puissent contenir: la forme du tout de la
Pensée, et même les éléments non encore élucidés (voire visibles). Ces symboles néés de
nouveaux paramètres sont le résultat de l'analyse qui précède l'interprétation. Ils sont aussi le
résultat de recherches scientifiques dans le domaine du son, de sa source, et de sa
transmission.
Numérisation des silences et des espaces sonores non écrits. Essai de numérisation de la
symbolique d'un texte musical.
The Traditional musical notation often does not care of the parameters relating to the
interpretation and to the analysis. It is never able to transmit the whole content semantic and
therefore semiotic. That's why we must find new symbols for notation, representation and
recording which contain the meaning, the shape and the all of the Thought, even the elements
not yet elucidated. These symbols born of new parameters are the result of analysis that
5
precedes the interpretation. They are also the result of scientific research in the field of the
sound: its source and its transmission.
Digitizing the silences and sound spaces non written. How recording and encoding the
musical Symbolic.
Application : quelques exemples de Lecture et de codification tirés de la Littérature
Musicale. Propositions de symboles. Ces exemples sont placés dans le contexte de la
contreverse musicologique, existante.
L'incipit de Bogurodzica. Oeuvre dont la datation et l'auteur est sujet à contreverses non
résolues.
Le chant grégorien, ou plain-chant, dont le caractère monodique est affirmé par la
Musicologie. Contreverse sur l'hymne religieux polonais: Bogurodzica (La Mère de Dieu).
Daté jadis du IXe siècle, il est souvent considéré comme un plagiat d'un chant de Trouvère
français du XIIIe s 1. En conséquence, sa datation en a été déplacée de quelques siècles.
Nous nous intéressons ici à son incipit dons nous résumerons l'analyse.
Ce chant monodique, au sujet religieux (La Mère de Dieu) est inspiré de l'esthétique et de
la pensée du chant grégorien, mais le plain- chant est rompu par une deuxième ligne, avant de
revenir à sa source monodique et modale (dorienne). Nous sommes en présence d'une
tentative de polyphonie au caractère symbolique. Et qui fait de cet incipit une oeuvre
originale, polonaise (pas de plagiat) et plus ancienne que le XIIIe siècle. Sans doute même
contemporaine ou antérieure,dans sa pensée et dans sa forme, au baptème officiel de la
Pologne (966). Nous pensons ici à l'incipit: au début qui n'a pas été l'objet, au cours des
temps, de nombreuses variations. (Ex. nr 1: Bogurodzica). Poussons à l'extrème notre
hypothèse issue de trente ans d'analyse de la Musique Polonaise, nous posons le postulat que
son caractère polyphonique, résultant de l'intervalle de quarte, provoquant la scission de deux
termes inséparables (Bogu et Rodzica: Dieu et la Mère), est un message occulté destiné à
passer les temps et les époques, favorables ou non. De plus, l'inspiration vient de la source
1 Bogurodzica, le plus ancien chant religieux polonais et le plus ancien texte poètique conservés. L'oeuvre est
née au moyen-âge, probablement au seuil du XIII et XIV siècles. La première notation du texte est postérieure,
du début du XV siècle, les notations antérieures ont pu disparaître, comme le texte a pu être transmis oralement.
Bogurodzica joua -selon les conceptions contemporaines- le rôle d'hyme national. On l'a aussi attribué à Saint
Wojciech (Adalbert), ce que dénient certains savants. Wojciech [956-992] ne connaissant pas la langue
polonaise...Wojciech Sławnikowic, religieux tchèque, catholique, évêque de Prague, bénédictin, missionnaire,
martyr, saint de l'Eglise catholique, apôtre des Prusses.
Bogurodzica, the oldest Polish religious song and oldest poetic text retained. The work originated in the Middle
Ages, probably on the threshold of XIII and XIV centuries. The first rating of the text is later, the early fifteenth
century, the previous ratings have been lost, as the text has been transmitted orally. Bogurodzica -according the
concepts contemporaines- played the role of national Hyme. It has also been attributed to Saint Wojciech
(Adalbert), which some scientists deny. Wojciech [956-992] not knowing the Polish language ... Wojciech
Sławnikowic, religious Czech Catholic bishop of Prague, Benedictine missionary, martyr, saint of the Catholic
Church, Apostle of the Prussians.
6
populaire musicale, c'est-à-dire de sa tendance naturelle à la polyphonie. Ce dont témoignent
la place majeure de certains intervalles dans la musique polonaise, qui dominent, comme
signes, le tissu orchestral et dramatique aux XIX et XX siècles ,dans l'opéra, comme dans la
Polyphonie de la Renaissance (voir les exemples ci-dessous). La musique populaire de l'est de
l'Europe est de nature polyphonique. Il est sans doute absurde de parler de monodie, enrichie
ensuite de polyphonie. La polyphonie (double voix ou plus) est dans la nature même de la
pensée musicale polonaise.
Nous proposons donc d'annoter sur le document un symbole, marquant le signe de rupture
avec la monodie et la logique sémantique (Ex. nr 2: notre analyse et le symbole proposé).
Conclusion
Bogurodzica (incipit) contient un intervalle coupant le cours du plain-chant inspiré du chant
grégorien. Cet intervalle introduit une deuxième voix dans la monodie, qui sépare les termes
du contenu sémantique (Bogu: de Dieu, Rodzica= Mère) et perdure bien qu'il se résolve
mélodiquement de manière logique et symétrique, en mode dorien. Il y a polyphonie
musicale et sémantique. Compte tenu du caractère religieux de ce chant (de sa pérennité et de
sa place dans la Culture Polonaise), cette dissociation, absurde, inacceptable, ne peut être
qu'un symbole en position asymétrique, ce qui est encore une caractéristique polonaise.La
lecture de la première voix, formant une boucle parfaite de Ré à Ré, affirme l'unité. Nous
posons donc l'hypothèse que cette dissociation revenant à l'union, est un message: La Mère ne
peut être dissociée de Dieu. Elle est la protectrice de la Pologne.
Application : some examples of reading and codification from the Musical Literature.
Propositions of symbols. These examples are placed in the context of the current
musicological controversy.
The beginning (incipit) of the hymn Bogurodzica (The Mother of God). Whose dating and
author are the subject of unresolved controversies.
About the Gregorian chant or plainsong, the Musicology affirmed its monophonic
character. Controversy about the Polish religious hymn: Bogurodzica (Mother of God). Once
dated the ninth century, it is often considered as a plagiarism of a French song of "Trouvère"
at thirteenth century. As a result, its dating has been moved a few centuries. We are interested
in its incipit gifts we summarize the analysis. This monophonic chant, the religious subject
(Mother of God) was inspired by the aesthetics and thought of Gregorian chant, but the plain
chant is broken by a second line, before returning to its modal and monophonic source
(Dorian ). We are in the presence of polyphony attempt at symbolism. And that makes this
incipit an original, Polish (no plagiarism) and older than the thirteenth century. Probably even
contemporary or earlier, in his mind and in his form with the official christening of Poland
(966). Nous pensons ici à l'incipit: au début qui n'a pas été l'objet, au cours des temps, de
nombreuses variations. (Ex. nr 1: Bogurodzica). Push to the extreme end our hypothesis
thirty years of analysis of Polish Music, we ask the premise that his character polyphonic
resulting from the fourth interval, causing the split of two inseparable terms (Bogu and
Rodzica: God and Mother) is a message hidden destined to spend the time and eras, favorable
7
or not. In addition, the inspiration comes from popular music source, that is to say, its natural
tendency to polyphony .As evidenced most up intervals in Polish music, which dominate as
signs, and dramatic orchestral fabric to XIX and XX centuries in opera, as in Renaissance
Polyphony (see examples below ). Popular music of Eastern Europe is polyphonic in nature. It
is probably absurd to speak of monody, then enriched with polyphony. Polyphony (double
voice or above) is in the very nature of the Polish musical thought. We therefore propose to
annotate the document a symbol marking the rupture sign with monody logic and semantics
(Ex. nr. 2: our analysis and the proposed symbol).
Conclusion
Bogurodzica (incipit) contains a cutting interval during the chant inspired by Gregorian chant.
This interval introduced a second voice in monody, which separates the terms of the semantic
content (Bogu: God Rodzica = Mother) and although he continues melodically solve so
logical and symmetrical in Dorian mode. There are musical and semantic polyphony. Given
the religious character of the song (its durability and its place in the Polish Culture), this
dissociation, absurd, unacceptable, cannot be a symbol in an asymmetric position, which is
another Polish characteristic. The reading the first voice, forming a perfect loop from D to D,
symbolizes the unit of God with Mother. We hypothesize that this dissociation back to the
union's message: The Mother cannot be separated from God. She is the protector of Poland.
10
Autres exemples de La Littérature Musicale Polonaise
La Polyphonie de la Renaissance (XVI).
Il est reconnu par la Musicologie que l'Europe était sous l'influence de règles communes dans
l'écriture de la Polyphonie, à la Renaissance. Utilisant une autre méthode d'analyse, nous
sommes arrivées à une conclusion différente. Ce que nous démontrons en prenant un exemple
du répertoire polonais.
Missa Paschalis de Marcin Leopolita. Extrait de l'incipit du Gloria.
Le contexte de la contreverse musicale
Nous analysons depuis 1979 2 cette Missa Paschalis. Notamment le Gloria, pièce
maîtresse de la messe. A cette époque faisaient autorité les travaux de Hieronim Feicht que
nous avons été amenées à questionner. Notre conclusion est que domine sur la polyphonie de
cette époque une autre forme de pensée musicale. Une image comme ci-dessus expliqué:
"Readable partition as a frameless picture open to all directions of lecture (crossover),
simultaneously and synthetically, of which the center can be moved (in result of
unpredictable correspondences between key words and key sounds) and can show suddenly
another perspective that reveals depth of a new direction changing the content of the
message. Or a center, the key message, the keystone of the edifice of thought, of which all
elements are dependent. In the case of music having a tradition of concealment (for example
Polish music), a second structure, hidden for usual perception, which does not prevent the
first edifice of musical Thought, visible, clear, logical, perceptible and contemporary of its
epoch, to operate." Nous suggérons que la pensée du Gloria n'est pas linéaire et
contrapunctique mais est une image où domine La Mère de Dieu (Bogurodzica). L'altus
retransposé dans sa tonalité originale soit en Sol, enferme une citation de l'hymne
Bogurodzica. Tandis que le Bassus, abandonne l'imitation stricte pour approndir des
intervalles issus du folklore polonais. Se jeu entre Bassus et Altus est la clé de la pensée de
l'oeuvre. Même en Fa (mineur) le pensée est transmise. La profondeur des accents du Bassus
appelle la voix de l'altus au-delà de la Polyphonie conforme aux règles de l'époque. Dans cette
profondeur et ce secret, dans cette ombre, se lit la pensée musicale polonaise.
Nous proposons donc d'annoter sur cette Polyphonie de la Renaissance le signe de la
possibilité d'une autre lecture.(Ex. nr 3: Gloria de la Missa Paschalis de Marcin
Leopolita).(Ex. nr 4: Symbolic musical notation of the Gloria of Missa Paschalis Leopolita).
(Ex. nr 5: Missa Paschalis, Gloria, Leopolita. The manuscript).
2 Voir Auto- Bibliographie notamment: "La musique vocale slave des origines religieuses et populaires au grand
opéra national". Thèse déposée en Sorbonne le 3 mai 1986 et refusée à la soutenance. Le contenu des recherches
a cependant permi de réalisé la Thèse d'Etat soutenue le 18 juin 1991, à l'université de Lille III: "Le Style vocal
de l'opéra polonais aux XVIIIe et XIXe siècles". Et autres parutions depuis 1997 en langue polonaise.
11
Some other examples of Polish music
The Polyphony of the Renaissance XVI century. Missa Paschalis of Marcin Leopolita3.
It is recognized by the Musicology that Europe at the Renaissance was under the influence of
common rules in the composition of the polyphony. Using another method of analysis, we
came to a different conclusion. What we demonstrate with an example of the Polish
repertoire.
Missa Paschalis of Marcin Leopolita. The beginning of the Gloria.
The context of the musical controversy
We analyze this Missa Paschalis since 1979. Including the Gloria, the centerpiece of the
Mass. At that time the works of Hieronim Feicht- who we have been led to question- were
authoritative. We conclude that another form of musical thought dominates the polyphony of
this period. An image as above explained: "Readable partition as a frameless picture open to
all directions of reading (crossover), synthetically and simultaneously. The center of musical
work can move in result of unpredictable correspondences between key words and key
sounds. It creates in this way an another perspective which reveals suddenly a depth of a
new vision that changes the content of the message. Or a center, the key message the keystone
of the edifice of thought, of which all the elements are depending. Or a second structure
hidden for usual perception, in the case of music having a tradition of concealment like the
Polish music. This second structure does not prevent the first edifice of the musical Thought,
visible, clear, logical, perceivable and contemporary of its epoch, to operate. We suggest that
the thought of Gloria is not linear and contrapuntal but is like picture dominated by the image
of the Mother of God (Bogurodzica). The altus, retransposed in its original tone in G,
encloses a quote from Bogurodzica anthem. While bassus, abandones the strict imitation to
(for) deepen intervals coming from the Polish folklore. This game between bassus and altus is
the key to the thought of this composition. Even F (minor) the thought is transmitted. The
3 Marcin Leopolita (also known as Martin or Martn Lviv Lwowczykiem) (b. Approx. 1540 in Lvov, died.
Approx. 1589 [1]) - Polish founder of Renaissance music, organist, poet. Probably he studied at the University of
Krakow. At the age of twenty, he was a court musician to King Sigismund II Augustus. He returned to Lviv,
where he spent most of his life. Regarded as the greatest Polish composer of church music creates a mature style
of the Franco-Flemish polyphony. The extant works: Missa Paschalis of Marcin Leopolita3. 5-Voice (Agnus Dei
in the 6-voice) Missa Paschalis, based on four Polish songs of Easter: Christ the Lord is risen, Christ is risen, is
cheerful day came to us today, "He got Mr. Christ." It is the oldest surviving complete cycle mszalny written by
Polish composer. Cibavit eos, Mihit car, Resurgente Christo, Spiritus Domini, Veni them hortum meum - 5
motets preserved in the transcription of the organ without text, written in the texture of the 5-voice a cappella,
with the cantus firmus in the voting center.
12
depth of accents of the bassus calles the voice of the altus beyond the Polyphony in
appearance in accordance with the rules of this epoch. In this depth and this secret, in the
shadow, we can only read the true Polish thought. We therefore propose to annotate this
polyphony of the Renaissance with signs indicating the possibility of another reading (Ex 3
nr. Gloria of the Missa Paschalis Marcin Leopolita). (Ex nr 4:.. Symbolic of the musical
notation. Gloria, Missa Paschalis of Leopolita). (Ex nr. 5: Missa Paschalis, Gloria,
Leopolita The manuscript.).
14
Ex. nr 4: Symbolic musical notation for interpretation of Gloria (Missa Paschalis Leopolita)
XVI century.
15
Ex. nr 5: Missa Paschalis Leopolita (XVI) Manuscript (edited by Hieronim Feicht, PWM,
Warszawa, 1957). A service of selected works of early Polish music in critical edition based on sources.
Initiator and first general editor of the series in 1928-52-Adolf Chybiński, followed in 1953-62 by Hieronim
Feicht, 1963-67 by H. Feicht and Z. M. Szweykowski.
16
La Vengeance de Jontek de Bolesław Wallek-Walewski (1926)
Le message essentiel de cet opéra a été interprété comme la pauvre vengeance d'un paysan
(montagnard) et un appel à la libération du peuple opprimé. C'est sans doute un effet de la
situation historique de la Pologne dans les années 1950. Or le document original, le manuscrit
autographe, date de 1926 et a servi à la première de l'oeuvre sous la battue du compositeur lui-
même. Consultant ce document, nous y avons décelé un autre message. L'appel sur le champ
ouvert de la partition de sons, d'images et de mots, suggère un autre symbole. Celui de la
résistance d'une race indomptable. Il faut pour cela lire autrement le document. Sans tenir
compte des règles et des conventions de compositions de cette époque. Aussi cette partition
semble-t-elle un chaos où nous nous voyons l'oeil de la mer. L'eau=le Temps est ici l'élément
déterminant. C'est le cor qui fait vibrer cette eau incarnée par la note Sol. Dans cette eau,
devenue miroir, se reflète et s'apaise la vengeance, la note Do #, que lance, stridant et
spasmodique, le piccolo. S'élève alors au-dessus de l'orchestre , du chant et de l'action
dramatique, le symbole de l'intervalle de quarte augmentée Sol-Do #, issu des échelles
folkloriques polonaises. Appel à la résistance non d'une classe, mais d'une race invincible.
L'oeil de la mer regarde.
Concrètement la partition est à lire comme une énigme. Tous les éléments sont cohérents,
mais seulement deux forment un tout , le Tout, la pensée maîtresse de l'oeuvre destinée à
durer dans les siècles. Sa vraie structure qui contient et éclaire toutes les parties.
Nous proposons donc le symbole suivant (ex. nr 6: Le Symbole-clé de La Vengeance de
Jontek- Pomsta Jontkowa of Bolesław Wallek-Walewski, 1926). (Ex. nr 7: manuscrit
autographe de La Vengence de Jontek, 1926).
The Revenge of Jontek of Bolesław Wallek-Walewski (1926)
The essential message of this opera was interpreted as the revenge of a poor peasant
(mountain) and a call for the liberation of the oppressed people. This is probably an effect of
the historical situation of Poland in 1950 year. However, in the original document, the
autograph manuscript, dated of 1926 - which has be used for the premiere under the direction
of the composer himself- we find an another message. The correspondences on the opened
field of the composition, between the sounds, the images and the words, suggest another
symbol. That of the resistance of an indomitable people. But that requires another reading of
the document, regardless of the rules and conventions of its epoch. It seems to be a chaos,
where we see the Eye of the Sea (Morskie Oko). Water it means Time that is the key-
element. The horn makes vibrate the water embodied by the note G. In this water, like in a
17
mirror, is reflected the revenge, embodied by the note C #, launched, by the piccolo,
strident and spasmodic.. Then rises above the orchestra, the singing and the dramatic action,
the symbol of the augmented fourth ( interval: Sol-C #) coming from the Polish folk scales.
The horn makes vibrate the water embodied by the note G . In this water, like in a mirror, is
reflected the Revenge, embodied by the note C #, launched, by the piccolo, strident and
spasmodic.. Then rises above the orchestra, the singing and the dramatic action, the symbol of
the augmented fourth ( interval: Sol-C #) coming from the Polish folk scales. This is a call
not for the resistance of a social class but for the struggle of an invincible people. The eye
of the sea looks at it. Concretely the partition must be decrypted like an enigma. All elements
are consistent, but only two form a whole, the All, the leading thought that must exist forever.
Its real structure that contains and illuminates all parts. We therefore propose the following
symbol (Ex. nr. 6: The key symbol of The Revenge of Jontek (Pomsta Jontkowa) Bolesław
Wallek-Walewski, 1926). (Ex nr. 7: The autograph manuscript of The Revenge of Jontek,
1926).
20
Conclusion générale:
L'opéra polonais (et la musique polonaise en général) est une écriture en miroir renversé ou
une énigme. Nous pourrions comparer plus loin, par exemple, Manru (1901) de Paderewski
avec les chef-d'oeuvres, sans double langage et structure, du monde entier.
Polish opera (and in general the Polish music) is written like a mirror reversed or an enigma.
We could further compare with (by example) Manru of Ignacy Jan Paderewski (1902) the
masterpieces, without double language and structure, of the whole word.
21
"La mélodie continue" dans Parsifal de Richard Wagner (1882) et Salomé de Richard
Strauss (1905). Etude technique comparative.
Dominique Porebska-Quasnik
Réumé: Cette étude a pour but de démontrer la perfection de l'art wagnérien des Leitmotive
dans Parsifal (1882), le dernier ouvrage du maître de Bayreuth. Ces Leitmotive sont la clé de
la lecture et de l'interprétation de l'oeuvre dont il forme toute la matière harmonique,
mélodique et sémantique. Le texte lui-même est sur leur emprise. Wagner a atteint ainsi une
unité et cohérence parfaites du drame musical dont la ligne mélodique ne cesse de conduire,
de précéder ou de précipiter l'action. La mélodie continue musicale et poétique forme un tout
indivisible, et spirituel dans Parsifal, au-dessus même de l'action, du temps et de l'espace.
Cette forme d'art total, si elle a inspiré la postérité, notamment Richard Strauss, n'a pas trouvé
cependant d'héritier capable de dépasser le maître. Quelle serait la composition d'art
contemporaine subjugant le modèle wagnérien? Richard Strauss dans Salomé (1905) a
parfaitement intégré les acquis wagnériens. Cependant entre la voix et l'orchestre se créé un
déséquilibre, une lutte quelque fois épuisante, en partie dus au sujet et aux personnages, mais
surtout à une volonté d'aller jusqu'aux extrèmes des possibités vocales et tonales. Salomé, en
un seul acte, est bâti sur un seul Leitmotif, celui de Salomé, de sa danse et de la récompense
qu'elle en exige implacablement: la tête du prophète, Jean. De Parsifal à Salomé, la
progression musicale moderne est évidente, mais la mélodie continue est par instant, rompue.
Quel est ce secret, technique ou conceptuel, que nous perdîmes et qu'en serait l'avenir,
aujourdhui?
Abstract: This study aims to demonstrate the perfection of the Wagnerian art of Leitmotive
in Parsifal (1882), the last work of the master of Bayreuth. These Leitmotive are the key to
reading and interpreting the work of which it form the whole matter harmonic, melodic and
semantic. The text itself is in their grip. Wagner reached a perfect unity and coherence of the
musical drama whose melodic line continuous leads, precedes or precipitates the action. The
musical and poetic continuous melody creates an indivisible whole, spiritual in Parsifal,
above of the all action, time and space. This form of total art, if it inspired posterity,
including Richard Strauss, has not yet found an heir capable of exceeding the master. What
would be the composition of contemporary art subjugating the Wagnerian model? Richard
Strauss in Salome (1905) has fully integrated the acquired Wagnerian. However between
voice and orchestra it creates an unbalance, a struggle sometimes exhausting, partly due to
the subject and characters, but especially a willingness to go to the extreme vocal and tonal
possibilities. Salome, in one act, is built on a single Leitmotif, that of Salome, his dance and
his relentless requirement: the head of the Prophet John. From Parsifal to Salome, modern
musical progression is obvious, but the melody is sometime broken. What is this secret,
technical or conceptual, we lost and that would be the future musical work of total art, today?
Biographie: Dominique Quasnik, née à Paris.Etude du chant et du répertoire lyrique auprès du maître,
Marian Porebski, ténor wagnérien . Musicologie à la Sorbonne: maîtrise, doctorat, doctorat d'Etat.
Auteur de seize livres et de trente articles, cinquantes conférences dans le monde. Prof. d'université.
22
Introduction
Parsifal, drame sacré, est le testament de Richard Wagner. En ce sens que l'art total
wagnérien y atteint sa perfection. L'adéquation de la forme au contenu est absolue. Il n'y a en
Parsifal aucun hasard. La limite du dépassement de Wagner par Wagner se trouve dans les
motifs secondaires, non conducteurs (Leitmotive).
I. 1 Nouvelle analyse des Leitmotive (motifs conducteurs) dans Parsifal.
Le tableau des motifs conducteurs, habituellement joint à l'édition de l'ouvrage 4, ne peut
en aucun cas rendre la pensée exacte du compositeur car ils sont sortis de la place et du
moment, du contexte, de leur apparition dans l'oeuvre. Ainsi ils ne montrent pas le lien
avec la pensée maîtresse de l'oeuvre et les liens entre eux. (Ex. nr 1: Parsifal, le tableau des
Leitmotive). Nous nous concentrerons pour ce chapitre sur le Prélude et le Premier Acte de
Parsifal dont nous analyserons la construction leitmotivale.
Le Prélude.
Le Leitmotif nr 1 "La Cène", le Leitmotif nr 2: " Le Graal" et le Leitmotif nr 3: " la Foi",
forment un tout en La b Majeur. Auquel est rattaché le Leimotif nr 4: " la Lance". Ils
apparaissent l'un après l'autre dans le Prélude qui s'ouvre sur le Montsalvat au premier acte.
C'est seulement là que les Leitmotive mauvais (diaboliques) se font entendre. Au début,
essentiellement celui de Kundry. Parsifal commence et se finit par des Leitmotive purs. Dans
cette construction en trois actes, symbolique, nous avons: le Paradis, l'Enfer, le Paradis.
Montsalvat, le château de Klingsor, Montsalvat et, de l'un à l'autre, le chemin intiatique.
Toute l'oeuvre est contenue dans cette pensée. Nous avons des Leitmotive puissants, purs,
invulnérables, quoique tourmentés comme l'âme du jeune Parsifal, et des Leitmotive, mauvais,
brûlants, éphémères. Leur raison d'apparition n'est pas dictée par des règles harmoniques ou l'
esthétique de l'époque, mais par la pensée pure du drame (ici de l'action sacrée: la foi naissant
et triomphant en Parsifal). Le Leitmotif nr 1 est en soi un mystère. D' où vient son charme
irrésistible? Il se déploie sur toute l'étendue du Prélude, originel ou modulant et sur toute
l'oeuvre, transposé, fragmentaire, entier, triomphant. C'est une lumière qui perce les Ténèbres.
D'où vient cette lumière, cette inspiration? (Ex. nr 2/a/b/c: Leitmotif de "la Cène" son
déploiement à l'orchestre. Le Prélude de Parsifal). Courte analyse et hypothèse à propos de
ce Leitmotif (Ex. nr 3: courte analyse du Leitmotif de " La Cène" dans Parsifal (le Prélude).
La puissance musicale du premier Leitmotif (La Cène) décide de toute l'oeuvre. Sa force, son
rayonnement, est prédominant. C'est ainsi qu'il envahit toutes les premières pages du Prélude,
développant l'essentiel et conservant l'essentiel. Symbole de la lumière de la Foi. Parsifal est
une immense toile au motif central inaltérable qu'aucun autre motif ne domine.5 Nous
proposons donc une nouvelle analyse des Leitmotive dans Parsifal: les Leitmotive, quoique
4 Parsifal, drame sacré de Richard Wagner, version française de Alfred Ernst, partition pour chant et piano par
K. Klindworth, B. Schotts Söhne Mainz-Leipzig-Brüssel-London-Paris: Max Eschig.(sans date visible). 5 On peut se demander comment est construit La Passion d'Albert Dupuis (1916) et si la Lumière de La Cène est
la même et domine tout l'oeuvre.
23
modulants, inaltérables; les Leitmotive mauvais (Kundry, Klingsor, la souffrance d'Amfortas)
et les motifs secondaires, essentiels à l'action.
Ex. nr 1: Parsifal Richard Wagner. Le Tableau des Motifs.
24
Ex. nr 2/a: Parsifal. Le Prélude. Leitmotif nr 1: "La Cène". Le déploiement du Leitmotif à
l'orchestre.
28
I.2 Analyse et enchaînement des Leitmotive.
Aux mesures 1 à 14 le Leitmotif nr 1 "La Cène", en Lab Majeur, est porté à l'orchestre à
différentes hauteurs. Mesures 15-20 transition, aussi en La b Majeur, qui aboutit au Leitmotif
nr 1 dans une autre tonalité: en do mineur (mesures 21- 33). Puis transition dans la même
tonalité amenant au Leitmotif nr 2 "Le Graal" (Ex. nr 4 : Leitmotif nr 1, transposé, transition
et Leitmotif nr 2 -débouchant sur le Leitmotif nr 3: "La Foi"). Le Leitmotif de "La Foi"
apparaît donc à la suite de celui du "Graal", après des silences expressifs. Le rythme à 4/4
passe à 6/4 (mesure nr 44, op. cit.). Ce Leitmotif, solennel retentit forte en dynamique
crescendo et est répété trois fois en modulations qui semblent le rapprocher dans le temps et
l'espace : La b M, Do b M et Ré M puis il va s'éloigner en descente lente vers sa conclusion
en Mi b mineur.(Ex. nr 5: le Leitmotif de " la Foi"). Aussitôt lui répond le Leitmotif nr 2 du
"Graal" en Do b M qui entraîne la reprise (à 6/4) du Leitmotif de "la Foi" qui va se répéter en
lente descente jusqu'à son arrêt en La b M (m. 59-77) et sa vibration en trémolo (m. 78) sur un
rythme devenu 4/4 amenant l'amorce du Leitmotif nr 1 ("La Cène") dans sa version originale:
La b Majeur (m. 78-81). Nous avons 81 mesures des trois motifs-clé: La Cène, Le Graal, la
Foi. A la quatre vingt deuxième mesure, l'orchestre plus agité et plus chargé prépare à la
lever du rideau par le Leitmotif nr 1. Le rideau s'ouvre sur un accord suspendu par une
septième d'espèce (mi b-sol-si b-ré b-mi b-ré b-sol-mi b) qui suit la transition, enchaînant la
reprise du Leitmotif nr 1 (en mi b M). Quand le rideau se lève sur l'Acte I "au domaine du
Graal" la musique ne cesse pas et continue sur le Leitmotif nr 1 (modulant) joué par le
sonneur sur la scène (op.cit. p. 8: Acte I). Gurnemanz s'éveillant et secouant les pages:"He!
Ho! Waldhüter ihr, Schlafhüter mitsammen, so wacht doch mindest am Morgen" (Hé! Ho!
Gardes du bois, Gardes du bon somme, Debout, au moins à l'aurore).6Sous le mot "Morgen"
sonne le Leitmotif nr 2, "Le Graal", dans sa totalité et dans sa tonalité originale (La b
Majeur) (Ex. nr 7: le début de l'Acte I, Parsifal R. Wagner). De la quatre vingt deuxième
mesure jusqu'à la lever du rideau, nous avons le Leitmotif nr 1 ("La Cène") sous les
nombreux éclairages de modulations proches ou éloignées. Des éléments harmoniques le
dramatisent, introduisant en lui une tension nouvelle. Apparaissent le Leitmotif nr 5 ( " l'Appel
au Sauveur") et un fragment du motif de Kundry qui fera la matière harmonique de la
révélation en Parsifal de la souffrance d'Amfortas, à l'acte II ("Amfortas! die Wunde. Sie
brennt in meinem Herzen"= Amfortas! la plaie. Elle brûle dans mon coeur). (Ex. nr 5:
Leitmotif nr 1 modulant, dramatisé et Leitmotif nr 5: " L'appel du Sauveur". Fragment du
Leitmotif nr 6: Kundry ("Amfortas! die Wunde. Sie brennt in meinem Herzen").(Ex. nr
6/a/b/c: la fin du Prélude ouvrant sur l'Acte I).
Conclusion: Parsifal est entièrement bâti sur les Leitmotive: harmonie et mélodie vocale.
Sans la conscience de leur omniprésence, on ne comprend rien ni à sa construction ni à son
sens (Ex. nr 7: le début de l'Acte I bâti sur les Leimotive 1 et 2).
6 Parsifal R. Wagner, version française d'Alfred Ernst. Op. cit.
29
Ex. nr 4: Leitmotif nr 1, transposé, transition et Leitmotif nr 2: " Le Graal" (amorce du
Leitmotif nr 3: " La Foi" , en continuité. Parsifal, Wagner: le Prélude.
33
Ex. nr 6/c: Le Prélude, Parsifal. Leitmotif nr 6: "L'Appel au Sauveur".
I.3 L'acte I de Parsifal. Construction du langage musical.
L'Acte I, en son début, est presque entièrement bâti sur les Leimotive purs: La Cène, le
Graal, la Foi, la Lance. L'action dramatique est amené par les Leitmotive mauvais: La Magie,
Kundry, Klingsor, qui la trouble. Tout se passe donc dans l'harmonie et la mélodie expressives
de l'orchestre qui entoure et enveloppe le chant, l'imprègnant, le guidant, portant la parole
dont chaque mot résonne musicalement de la pensée leitmotivale. C'est la mélodie continue ou
la pensée musicale ininterrompue du début à la fin de l'oeuvre. Un monde sémantique articulé
et parfaitement cohérent.7
Comme nous l'avons écrit précédemment, la fin du Prélude s'enchaîne sur l'Acte I, sans
interruption, avec la lever du rideau qui déouvre le Montsalvat et le Leitmotif nr 1 ("La
Cène") transposé. Au Leitmotif nr 1 ("La Cène"), succède le Leitmotif nr 2 ("Le Graal") puis
le Leitmotif nr 3 ("La Foi"). (Ex. nr 7: L'acte I, le début: les trois premiers Leitmotive). La
mélodie du chant (Gurnemanz) est en concordance avec ces Leitmotive (ainsi que la mise-en-
7 Comparable dans son exactitude sans faille à La Critique de la Raison pure de Kant (1781).
34
scène et les décors)8. Leitmotif nr 1. Dans la même tonalité: La b Majeur. Le chant est conçu
en fonction de ces Leitmotive, liés à l'action dramatique: Montsalvat s'éveille. Le nouvel
élément viendra avec Amfortas, le Leitmotif de sa souffrance (Ex. nr 8/a: Leitmotif nr 7 (par
ordre d'apparition dans le drame): "la Souffrance"). Mais le langage de Parsifal n'est pas si
simple. Comme déjà auparavant est apparue la quinte augmentée (fa-do#)- dans la tonalité
originale ou transposée- lié au Leitmotif de Kundry et à celui de la Magie (venant de
Klingsor)et présente dans la révélation en Parsifal de la souffrance d'Amfortas (à l'acte II:
"Amfortas! die Wunde!"-Amfortas! la plaie!). Quand résonne le Leitmotif nr 7 " la
souffrance", subtilement, sous lui, se glisse un fragment de celui de Kundry. Ce qu'en aucun
cas n'indique le Tableau des Motifs (voir ex. nr 1). (Ex. nr 8/b: L'Acte I de Parsifal). Le motif
de "la Souffrance" est répété plusieurs fois à partir de la mesure 36 de l'acte I (op. cit. pp. 9-
10). Pour l'instant, les Leitmotive sont plus puissants que le chant. C'est eux qui le génèrent, an
accord intime, ou en dépendance harmonique. Le contenu du texte, ses accents prosodiques et
sa sémantique, peuvent être aussi déterminants. Mais la priorité des Leitmotive est
incontestable.(Ex. nr 8/c: Le Leitmotif de "la Souffrance" pénétré par les Leitmotive mauvais:
La Magie, Kundry, Klingsor).
I. 4 Analyse du début de l'Acte I de Parsifal.
L' évidence leitmotivale apparaît dès le début de l'Acte I: scène: Une forêt ombreuse
d'aspect sévère, mais non sombre. Au milieu, une clairière. On devine , vers la gauche, le
chemin qui monte à Gralsburg. Du centre de la scène , le sol s'incline vers un lac, situé plus
loin.-L'aube du jour.
Gurnemanz (Acte I, début)
"He! Ho! Waldhüter ihr, Schlafhüter mitsammen, so wacht doch mindest am Morgen."
(construit sur le Leitmotif nr 1: "La Cène").
"Hört ihr den Ruf? Nun danket Gott, daß ihr berufen ihn zu hören" (amené par le le Leitmotif
nr 2: "Le Graal", construit dessus, dynamique comprise). Le Leitmotif 1 s'enchaîne tout
naturellement au Leitmotif 2. Les deux pages s'éveillent en sursaut. Sur la fin des paroles (de
l'éveil) de Gurnemanz, à 6/4, après des silences significatifs, forte retentit le Leitmotif nr 3 de
" la Foi". (Il s'agenouille avec les pages et fait avec eux, mentalement, la prière du matin)9
Développement du Leitmotif 3 (avec des parcelles du Leitmotif 1). Retentit de nouveau sur la
scène le Leitmotif nr 2 "Le Graal", ils se relèvent lentement. Modulation en Do# mineur, Mi
Majeur sur un développement du Leitmotif nr 3 et echaînement utilitaire ressemblant, dans
son rythme seulement, au Leitmotif de Parsifal, non encore apparu. Ascendant (peut-être
allusion au Leitmotif nr 2, quand il monte sur la dominante du ton). Enchaînement sur le
Leitmotif nr 7 (dans l'ordre d' apparition, complète, ou allusive, dans la partition): "La
Souffrance" (Ex. nr 8/b: Leitmotif nr 7: "La Souffrance")10
. Gurnemanz: "Zeit ist's des
8 Dans notre ouvrage, nous n' analyserons pas cette partie de l' Art Total de Richard Wagner. Au plus, nous y
ferons allusion. Cette étude pouurait faire l'objet d'un deuxième article: "L'action scénique de Parsifal à Salomé.
L' Art Total de Richard Wagner et sa postérité". 9 Op. cit. p. 8. 10 Op. cit. p. 9
35
König's dort zu harren". Il regarde vers la gauche): "Dem Siechbett..." sous ces mots dans le
Leitmotif nr 7 se glisse un élément (la quinte augmentée)11
du Leitmotif de Kundry (non
encore avenu: Kundry apparaît physiquement, plus tard)."das ihn trägt, voraus, seh'ich die
Boten schon uns nah'n! Heil euch! Wie geht's Amfortas heut? Wohl früh ver (?) langt'er nach
dem Bade…").(Ex. nr 8/c: allusion au Leitmotif de Kundry dans le Leitmotif nr 7 :"La
Souffrance"). Le chant déclame le texte et joue l'action. Les Leitmotive mènent le drame.
Continuant, sur quelques accords de l'orchestre (dans un style récitatif), Gurnemanz ment par
la parole, tandis que la mélodie dit vrai! "das Heilkraut, das Gawan mit List und Kühnheit ihm
gewann, ich wähne, daß es Lind'rung schuf?". Ce que relève le Chevalier (nr 2): " Das
wähnest du, der doch alles weiß?". Ce motif n'est pas répertorié dans les Leitmotive.
Curieusement, il comporte des éléments du Leitmotif d' Herzeleide (la mère de Parsifal) et il
est nécessaire car il créé un double langage et, plus loin, précèdera le cours de l'action
dramatique. Est-ce prémonition ou le destin est-il déjà en marche, ce que savent et disent les
Leitmotive, avant même la parole ou les actes? Là est toute la profondeur de l'art de Wagner.
Le chant est complètement modulé et généré par le Leitmotif, idéalement habillant le texte,
son intention et sa sonorité. "L'espères tu, toi si bien instruit? ("Das wähnest du, der doch
alles weiß?") (Ex. nr 9/a/b/c: Gurnemanz ment (cache sa pensée) aux Chevaliers qui viennent
avec Amfortas porté sur son lit de souffrance. "Wie geht's Amfortas heut?".
11 Ou sa transcription sémantique: intervalles de quintes ou quartes, altérés en augmentation ou en diminution.
36
Ex. nr 7 : Le début de l'Acte I. Parsifal R. Wagner. Leitmotive nr 1, 2 et 3 (La Cène, le Le
Montsalval -Graal, la Foi).
37
Ex. nr 8/a: Le Prélude, dramatisation, Leitmotif sur Leitmotif. Nr 7 : "La Souffrance" et en-
dessous, à la répétition, une imitation du Leitmotif de Kundry (les intervalles brusquement
altérés). Le Leitmotif nr 5: Kundry en entier, original, Acte I. Les intervalles diminués,
ressemblance ou allusion: devancement et prémonition de l'action.
38
Ex. nr 8/b: Parsifal, le début de l'Acte I. Leitmotif nr 7: "La Souffrance". Répété avec un
fragment subtil de celui de Kundry.
39
Ex. 8/c: Leitmotif de Kundry en allusion (quinte augmentée sol-ré #) dans le Leitmotif nr 7:
"La Souffrance". Et semblerait-il dans la mélodie de l'orchestre (la-si-do-do # ré sol) une
allusion au Leitmotif de Klingsor
41
Ex. nr 9/b : les motifs secondaires nécessaires à l'action. Acte I, Parsifal. Gurnemanz et la
réponse du Chevalier.
42
Ex. nr 9/c: Après le Prélude enchaîné sur l' acte I, le réveil de Montsalvat, avec les trois Leitmotive
purs (1,2,3). Les pages se relèvent lentement de leur prière avec Gurnemanz. L'action commence: "Or
sus les pages! Tous vers le bain. C'est l'heure d'attendre au lac Amfortas. Devant lui... (Dem
Siechbett...). Dessous ces derniers mots, le Leitmotif de la Souffrance.
43
I/5 La pensée caché de Gurnemanz. Les motifs secondaires, nécessaires à l'action.
Gurnemanz: " ("Les plantes que Gawan par ruse et force lui conquit) j'espère, ont calmé son
mal?". (voir ex. nr 9/a/b: "Comment va Amfortas aujourdhui?").
Chevalier (nr 2): "L'espères tu, toi si bien instruit?"(op. cit. p. 10).
Le motif musical qui porte ce dialogue et résonne dans l'harmonie n'est pas signalé dans le
Tableau des Motifs (voir ex. nr 1). Il ressemble au Leitmotif de Herzeleide, la mère de
Parsifal. Serait-ce une prémonition de la venue de Parsifal ?
Chevalier 2: "En lui plus âpre, le mal s'est vite réveillé: sans trêve brûlé de fièvre, il nous
harcèle pour le bain"
Gurnemanz: " Fous nous tous, pensant calmer ses affres! S'il n'est guéri, nul calme!
Cherchez les herbes et les philtres, loin partout, par l'univers: il n'est qu'une aide, une
seule"
Chevalier 2: "Nomme la donc!"
Gurnemanz (évasivement): "Vite le bain!" (Ex. nr 10/a/b/c/d : Le dialogue entre Gurnemanz
et le Chevalier).
C'est alors qu'apparaît Kundry. Les deux écuyers se sont tournés vers le fond et regardent à
droite: "Là-bas, la cavalière!..." (op. cit. pp.10-12). (Ex. nr 11/a/b/c).
44
Ex. nr 10/a: Le dialogue entre Gurnemanz et le Chevalier. La pensée cachée de Gurnemanz.
Les motifs secondaires nécessaires à l'action.
46
Ex. nr 10/c: La pensée secrète de Gurnemanz. "Il n'est qu'une aide, la seule!"-"Nomme-la
donc!". Gurnemanz se tait. Mais l'orchestre parle.
47
Ex. nr 10/d: le Leitmotif de Herzeleide (la mère de Parsifal) dans la pensée secrète de
Gurnemanz, en allusion chez le Chevalier (et reprise plus loin par Amfortas lui-même)
I. 6 Les Leitmotive mauvais, changeants, agissant secrètement, par allusion, avant
même leur appariton physique dans le cours du drame.
Le Leitmotif nr 8 : La Magie empoisonne le dialogue entre les Ecuyers, les Chevaliers et
Gurnemanz.(Ex. nr 11/a/b: La Magie de Kundry et de Klingsor, avant même leur appartition
dans le drame). Il est donc nécessaire avant de lire Parsifal de connaître parfaitement ces
Leitmotive qui font la matière harmonique et mélodique de l'ouvrage.Ceci afin de comprendre,
vraiment, l'intention des mots. C'est ce que nous avons appelé en introduction les motifs
secondaires essentiels à l'action. L'action anticipée par une citation, un fragment, d'un
Leitmotif qui n' a pas encore apparu dans sa totalité et sa tonalité originale. Ces Leitmotive
48
mauvais, se glissent subrepticement dans le cours de l'harmonie et changent le sens. 12
Nous
les rappelons ici (Ex. nr 13: Les Leitmotive mauvais). Kundry apparaît enfin précédée de son
Leitmotif entier. Lasse, elle évoque cependant le désert (arabe?) et la magie. (Ex. nr 12:
Kundry et sa magie).
Conclusion: la langue absolue des Leitmotive et des Motive. La mélodie continue.
Par ces mêmes Leitmotive. modulant, se transformant, entiers ou fragmentaires, allusion
seulement ou suggestion, s'enchaîne la mélodie continue. C'est la technique supérieure de
Wagner qui fait l'unité du matériau sonore. L'unité de l'harmonie avec la mélodie et la mise en
valeur dramatique du texte poétique, de son sens et de sa profondeur.
12 On peut penser à la technique de Franz Liszt dans sa Faust symphonie.
52
Ex. nr 13 : les Leitmotive mauvais (groupés ici), avant l'Acte II: Le château de Klingsor où ils
occupent la scène.
53
Conclusion: Parsifal, la langue absolue des Leitmotive et des Motive. La mélodie
continue.
Par ces mêmes Leitmotive. modulant, se transformant, entiers ou fragmentaires, allusion
seulement ou suggestion, s'enchaîne la mélodie continue. C'est la technique supérieure de
Wagner qui fait l'unité du matériau sonore. L'unité de l'harmonie avec la mélodie et la mise en
valeur dramatique du texte poétique, de son sens et de sa profondeur. Richard Strauss,
hérite de la technique wagnérienne mais si l'orchestre gagne encore en couleurs, variété
rythmique et indépendance vis à vis de la ligne vocale, le chant dépasse le cadre et devient à
la fois, réaliste, expressioniste et symbolique. Entre tonalité et atonalité, l'harmonie noie la
mélodie vocale qui resurgit, éperdue, perdue, moderne. La mélodie continue se fait
polyphonie, rompue, polychrome, où résiste une idée monothématique: la sensualité barbare
et exacerbée d'une vierge orientale, perverse, passionnée et innocente ou ignorante. Qui
entraîne la chute d'un royaume païen et superstitieux.
Etude de Salomé. La construction par le langage musical.
II. 1 Equilibre ou désiquilibre de l'orchestre et de la voix. La mélodie rompue.
La mélodie vocale dans Salomé est directement dépendante de l'harmonie, mais l'harmonie
dépasse les bords du chant et le chant déborde les possibilités de la technique vocale. D'où,
quelque fois, une apparence de chaos tonal et de déséquilibre ou de lutte entre la voix et
l'orchestre. Comme nous l'avons démontré précédemment, l'opéra est essentiellement bâti sur
le Leitmotif de Salomé, de sa danse et de son exigence farouche qui entraîne sa mort: la tête de
Jean (Ex. nr 1/a/b: la danse des sept voiles). Hérode ne peut résister à Salomé. Aucun
argument n'a prise sur elle. Peu à peu éclate sa folie. La démesure noie la partition, cependant
subtilement construite (Ex. nr 2/a/b/c: dialogue d'Hérode et de Salomé). Le paroxysme est
atteint, quand Salomé obtient la tête du prophète, Jean, sur un plateau d'argent, et la baise,
ensanglantée, lui déclarant ainsi son amour. "Le mystère de l'amour est plus grand que celui
de la mort". Ecoeuré, épouvanté, Hérode commande à ses soldats de tuer cette femme, ce
monstre". L'opéra se finit sur le motif de la danse, de son rythme, endiablé. Le Leitmotif de
Salomé (Ex. nrs 3/ a/b et 4/a/b: les excès, la fin et la mort de Salomé). Utilisation du
Leitmotif de Salomé (la danse des sept voiles) ( Ex. nr 5/a/b/c : Le Leitmotif-clé de Salomé.
Utilisation). Le tissu harmonique et les excès vocaux balançant entre des extrèmes suicidaires
(Si b au-dessus de la portée à Sol b au-dessous)13
sont délirants, quoique parfaitement
plausibles quand à la situation et même harmonieux. L'oeuvre n'est pas bâtie sur les
Leitmotive (comme Parsifal) bien qu'elle use partiellement de cette technique. L'orchestre est
en constant rapport avec la voix, même s'il l'est en décalage rythmique ou temporel14
,
13 Pour un soprano dramatique (rôle de Salomé). La note la plus grave pour cette catégorie de voix est le La b
(Sigurd d'Ernest Reyer-1884, le rôle de Brunnhilde). 14 Porebska-Quasnik (Dominique), About the visual form of the musical work. Perfect adequacy of the shape
to the content. The masterpiece of the German tradition, and its future, Academa-edu, San Francisco, 2015.
54
cependant ce ne sont pas les Leitmotive qui les lient ensemble. Quel est donc le secret
compositionnel de Richard Strauss? C'est le mélange des couleurs et des rythmes, sans
préjugé ni retenue. La palette sonore qui rend la turbulence du sujet. La toile luxuriante où,
jaillis soudain jetés là et là des symboles comme la lune, le sang. La mort. Technique
surréaliste où sur la toile tonale se colle une toile atonale, en décalage, ou quelque fois en
accord. Ce jeu d'ombre et de lumière est admirablement adapté au sujet et au drame d'Oscar
Wilde. Cependant la voix et sa mélodie, contrairement à l'écriture wagnérienne, sont désordre,
insatisfaction, au bord d'un précipice inconnu. La logique sort vaincue d'un combat sans
merci de l'orchestre et de la voix, qui ouvre pourtant l'avenir du drame lyrique de demain.
57
Ex. nr 2/a: Salomé. Dialogue d' Hérode et de Salomé, réclamant, pour prix de sa danse, la tête
de Jean.
59
Ex. nr 2/c: Salomé. Dialogue d'Hérode et de Salomé. "J'attends de toi la tête de Jean. Tu as
fait un serment, Hérode!"(Ich verlange von dirden Kopf des Jochanaan).
60
Ex. nr 3/a: Salomé. Les excès vocaux du rôle de Salomé. Elle a obtenu la tête du Prophète,
Jean, à laquelle elle chante: "Ich weiss es wohl, du hättest mich geliebt. Und das Geheimnis
der Liebe ist grösser als das Geheimnis des Todes…"(Je sais bien que tu m'aurais aimée. Et
le mystère de l'amour est plus grand que le mystère de la mort).
61
Ex. nr 3/b: Salomé. Les excès vocaux. Le mystère de la mort (das Geheimnis des Todes).
Sol b sous la portée. [Herodias (plein de force): "Ma fille a bien fait. Je peux (veux) rester ici
maintenant" (Meine Tochter hat gut getan. Ich möchte jetzt hier bleiben)].
62
Ex. nr 4/a: La fin de Salomé. Elle baise les lèvres de la tête ensanglantée de Jean. "Ich habe
deinen Mund geküsst, Jochanaan" (J'ai baisé ta bouche, Jean). Difficulté d'intonations
vocales: deux fois (mi-la). La deuxième fois: Ré#-Mi#-Fa #-Fa ##-La-Sol #-Fa #-Ré #-Mi #-
Sol #Fa #-Ré #-Do # et caprice rythmique. Un rayon de lune tombe sur Salomé et l'éclaire.
63
Ex. nr 4/b: Salomé de Richard Strauss. Dans un sursaut de révulsion, Hérode ordonne à ses
soldats de tuer cette femme. La fin et la mort de Salomé. Son Leitmotif. Fin de l'opéra.
64
Ex. nr 5/a: L'utilisation du Leitmotif de Salomé. Le Leitmotif-clé,omniprésent à l'orchestre et
au chant, durant l'action dramatique.
66
Ex. nr 5/c: Salomé. Tonalité et atonalité ensemble. L'unité par l'omniprésence du Leitmotif-
clé: Salomé sa danse et son exigence.
67
Conclusion: le secret compositionnel de Salomé.
L'unité de la partie musicale de cet opéra est assurée par le Leitmotif de Salomé, dominant
dans la danse des sept voiles. Leitmotif en trois parties: rythme des tambours (la-mi-fa-la-mi-
fa-la-mi-fa), le court motif rythmique ascendant (mib-fa-sol) et les ornements (fa-mi-ré #-mi;
sol-fa-mi-ré #) orientaux, suggestifs, érotiques, provocants, insolents et hors tonalité. Que
suggèrent plus loin les trilles en demi-tons, évoquant les sept voiles. Richard Strauss joue de
la tonalité et de l'atonalité. L'une sur l'autre. Mais la couleur principale, la tonalité dominante-
comme en peinture- est toujours maintenue. Tout dépend de l'analyse et de l'exécution de
l'oeuvre. Le Leitmotif en trois parties voyage entre orchestre et voix, exact, allusif, modulant,
fragmenté. C'est la technique wagnérienne de la mélodie continue. R. Strauss passe de
l'atonalité expressive du drame à la complète et puissante tonalité. Comme dans la réponse
d'Hérode: "J'ai fait un serment, je le sais bien" qui est en mi b mineur (Ex. nr 5/c: tonalité et
atonalité ensemble ou en transition directe de l'une à l'autre. Unité par le motif-clé: le
Leitmotif de Salomé: sa danse).
L'originalité, la modernité, de Salomé est dans son rythme, changeant, capricieux, désarmant:
oriental. La dynamique de ces rythmes qui volent de l'atonalité à la soudaine tonalité ne
permettent pas de s'appesantir sur un ton et pousse le drame à sa fin tragique. Avec un
fragment du Leitmotif de Salomé, triomphant, foulant son cadavre.
Conclusion générale.
De Parsifal à Salomé, le chemin parcouru et à parcourir. L'oeuvre de demain.
De Parsifal, qui est en soi un sommet incontournable et non dépassé, à Salomé dont
l'audace créatrice est incomparable, nous avons la ligne directe des chefs-d'oeuvres. Quelle
serait l'oeuvre contemporaine qui maîtriserait la voix comme instrument de l'orchestre,
porteur de la parole poétique, philosophique, symbolique? Comment faire de l'orchestre la
résonance dramatique de la voix dont le message passe en continu comme un long film qu'on
ne peut quitter un instant, tant il tient en haleine un public avide de réponse à la chair comme
à l'esprit.
Bibliographie et Contreverse
QUASNIK, Dominique: Marian Porębski. Chanteur wagnérien. Sa carrière et son oeuvre
pédagogique, maîtrise d'Education Musicale, Paris IV-Sorbonne, Paris, 1976.
QUASNIK, Dominique, La Voix dans l'orchestre de Wagner, Verdi, Puccini et Richard
Strauss, doctorat d'Histoire de la Musique et Musicologie, Paris-IV-Sorbonne, 1978.
QUASNIK, Dominique, Le Style vocal de l'opéra polonais aux XVIIIe et XIXe siècles",
Thèse de Doctorat d'Etat (Habilitation) en Musicologie,Włodziśław Śląsk, Xenon Kubiak,
1991. Lille, Presses Universitaires de Lille, 2002, 660 p.
68
POREBSKA-QUASNIK, Dominique, Le Grand Opéra Français à travers la carrière d'un
fort ténor, dramatique et wagnérien, dans les théâtres de province (1944-1957), San
Francisco (USA), Academia.education, édition-internet, 2015.
POREBSKA-QUASNIK, Dominique, About the visual form of the musical work. Perfect
adequacy of the shape to the content. The master-piece of the German tradition, and its
future, édition-internet,San Francisco, Academia.edu, 2015.
POREBSKA-QUASNIK, Dominique, Le Grand Opéra en Europe: modèle et postérité. de
Parsifal de Richard Wagner à Monna Vanna d'Henri Février [1882-1909], San Francisco,
Academia.edu, 2015.
POREBSKA-QUASNIK, Dominique, La construction idéale des oeuvres lyriques dans
l'Europe de l'ouest et de l'est de la première moitié du XXe siècle. La forme, le centre, le
message, San Francisco, Academia-edu, 2015.
BOULAY, Jean Michel, Les premières esquisses pour Salomé, Canadian University Music
Review, vol. 17, nr 2, 1997, p.49-70.
CAVAZZA, Francesca, Un phénomène, la "rumeur", et une figure, Salomé. La Rumeur
Salomé, sous la direction de David Hamidocić, Paris: Les Editions du Cerf, coll. "Histoire",
2013, 300 p.
Concordia/Toulouse II, Cercle Richard Wagner de Toulouse: La représentation de mythe:
Richard Wagner et l'Oeuvre d'Art Totale, Jeu de réflexion sur les concepts constitutifs d'une
théorie", communication orale du 18/12/2008.
LAREURE, Edouard, Il y a cent ans, en juillet 1914: première de Parsifal de Richard
Wagner au Casino de Vichy: le compte-rendu du musicologue-de naissance clermontoise-
Henri Quittard, Les Cahiers bourbonnais: arts, lettres et vie en pays boubonnais, Nr 228 de
Juillet 2014.
OLLION Martine, Face à la critique: Salomé, Oscar Wilde, Lugné-Poe et Richard
Strauss.Paris, 1891-1910, thèse en Littéture françaises et comparée, Université Paris-
Sorbonne Ecole Doctorale III (6 décembre 2014).
PICARD, Timothée , L'Art total, grandeur et misère d'une utopie (autour de Wagner),
Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2006, 464 p.
69
THE CORRECT FUNCTIONNING OF THE VOCAL CORDS IN THE
PROFESSIONAL PRACTICE OF SINGING.
Dominique Porebska-Quasnik, professor, musicologist, opera singer, collaborating with the University of
Siedlce (Poland) [email protected]
Abstract
Problematic
Contrary to the conclusion of the most of researchers about the functioning of the vocal cords in professional
singing, we hypothesize that the vocal cords do (must) not vibrate, if it is only very slightly on the inner edges
of the glottis. The emitter of sound (glottis) should not work that way. This error is the cause of many vocal
pathologies (imperfect closure of the glottis, vocal cord nodules). The precision and the correctness of the vocal
sound, its perfect height, is obtained (as for the wind instruments like flute) by the absolutely accurate opening
of the glottis (the slot between the two vocal cords) combined with a corridor of air maintained by the infallible
support of breath. We propose to verify this hypothesis by using scientific instruments (like the scanner and
camera) to visualizing the functioning of the vocal cords during the emission of musical sounds into the time of
professional performance . It means: on the complete scale required for each category of voice. By example in
the case of a dramatic soprano: from A b (below the scope) to C # (above the scope)[ see the role of
Brunnhilde into the opera Sigurd from Ernest Reyer-1884]. The expected results are confirmation (or
contestation) of the principles of vocal technique inherited from the Masters of the Past.
Each sound over the all musical scale has its place, unique, precise, infallible. Tones and semitones. The musical
height is determined by the position of the vocal cords. That is to say, the slot between the vocal chords where
passes the air. The support of the breath that keeps the volume of air is determined by the play of two muscles
which go from sex (like inverted triangle) and are joined to those that allow the extending of the thoracic
cage and to fill with air the inferior lungs. These muscles are like a second triangle (not reversed). The
coordination of these two functions: exact slot of the glottis, corresponding to each musical sound, and stable
volume of air sent through this slot, requires many years of work and appropriate exercises. Add to that all the
technique of singing: the resonators, the modulators, the articulation. Then the interpretation: musicality and
intelligence. We therefore propose to clear up three complementary aspects of vocal technique: the correct
functioning of the two vocal cords in singing, breath support and resonators (thoracic cage, mask, veil of hard
palate and of soft palate joined together).
The principles of vocal technique. The main errors
The vocal apparatus: glottis or both vocal cords, do not work as violin strings that vibrate. This is nonsense. The
volume of air bounded by the gap formed between the two vocal cords determines the height of the musical
sound. The airflow maintained by the support of breath, vibrates. Both vocal cords vibrate only very slightly on
the interior edges. This is why the two basic functions of singing must be simultaneous, that is to say: the
support of breath and the exact opening of the glottis. The fundamental problem is the correct functioning of the
two vocal cords which depends of the command of the brain. Such as any other instrument, the voice has a very
specific tuning that is independent of every other functions, like support of breath, the resonators of the sound,
the articulation. To mastering this tuning, one must possess a clear conception of the vocal instrument. Each
musical sound has its unique place. That is to say an exact opening of the glottis. Which creates an precise
airflow. For each musical sound exists an unique opening of the glottis. The challenge of the vocal technique
consists into the mastering of all the notes on the whole vocal scale of each professional voice. For example,
the dramatic soprano must give without difficulty the notes from the A b ( below the scope) to C # ( above the
scope) . Ex. nr 1: the vocal scale of dramatic soprano (and tenor).
70
Example nr 1: vocal scale for dramatic soprano and tenor.
About the formation of the vocal sound.
Sources external, and errors.
"The fact that the vocal cords are joined together and tense allows a resistance of the air expelled from the
lungs and entails the rise of pressure upstream the glottis. It is called subglottic pressure. The air, trying to
get out of the glottis makes then vibrate the vocal cords which produces the sound according to their position.
When we want to make a high-pitched sound, the vocal cords are close and tense. In contrast, during the
production of a bottom sound, they relax and are more distant One will also notice that more the sound is high
more the vocal cords vibrate rapidly. [...] .The height of the sound depends on vibration frequency from the
vocal cords. Its intensity depends in principle on the amplitude of vibration determined by the importance of the
air stream which passes through the glottis, but also on the degree of closure of the glottis for each vibration. If
the closure is incomplete, and if a part of the air stream passes without being converted into vibrations, the
sound becomes more weak. The height and the intensity are also a function of the tension of the vocal cords"15
We deny this assertion and launch the assumption that the vocal apparatus, issuer of the sound, works
completely differently.
15 Sources-Internet from IRCAM (France).
71
The correct functioning of vocal apparatus.
Each tone and semitone have a specific place; that corresponds to an unique opening of the glottis. The
appropriate tension of both vocal cords create this suitable opening. More the sound is acute, more the vocal
cords must be close together, very precisely, to the nearest millimeter. The volume of air, expired from the lungs
and maintained stable by the support of the breath, passes through the opening of the glottis, which determines
the musical height. This is the alone function of the vocal cords (glottis). For a good functioning, they must be
healthy: instantly and symmetrically respond to the command of the brain. For this, each voice must learn to
emit each sound by controlling the adequate opening of the glottis. The height of the musical note is determined
by the opening of the glottis, only. The other functions are independent: like volume and color of the sound.
The amplification of the vocal sound is created by the resonators.
The support of the breath and the vocal resonators.
The sound emitted by the vocal cords alone is very small..The volume and the power come from the breath and
the resonators. The principal and constant resonator is directly linked with the breath support. The true support
of the breath comes from the two muscles that depart from sex, like a reversed pyramid, for joining the two
muscles that allow to open the mobile part of the ribcage. The correct breathing in singing comes from the
lungs inferiors of which volume can be increased by opening up extensively the ribcage. The breathing of the
singing must coordinate two complementary and indispensable functions: the maximum opening of the ribcage
for filling up the lower lungs with air and, simultaneously, the maintenance of the volume of air (by a stable
support of breath). This volume is sent between the slot of the two vocal cords and forms the musical sound. By
this support of the breath, the rib cage can remain open during expiration and thus serves as principal and
constant resonator.
The other resonators of the vocal sound are: the mask (the bony part of the face above the nose) and the inside
of the bucal cavity (hard palate and soft palate joined together).
The vibration of the vocal cords is a lure. Like the theory of the power of the sound produced by these
vibrations. The metered air that passes through the slot of the glottis determines the musical height of the sound.
Its volume and its power depend on the breath and on the resonators.
Professional vocal technique.
The vocal technique is divided into three distinct stages whose functioning must be coordinated during the vocal
issuance (emission).
Mastery of the sound emitter : the glottis. That is to say: the right position of the both vocal cords for
emission of each musical note.
Mastery of the breath support. That is to say: deep breathing from lower lungs and the maintaining the
volume of air required for the emission of each sound.
Mastery of the resonators . That is to say: main resonance by all the bony part of the ribcage, resonance in the
mask, resonance in the oral cavity.
In addition to these three faculties : the mastery of the articulation and of the vocal modulation.
Some secrets of vocal art.
The current deficiency of authentic tenors and dramatic soprano is due to a lack of depth technical in lyrical
singing. The strength of these declamatory voice that must articulate and interpret the theatrical text requires a
real technique: perfection of vocal emission, unfailing support of breath and mastery of all the resonators .
That is to say, a minimum of ten years to study the instrument and all life to be master. The full possession of
72
the main resonator of the thorax requires a large experience and a constant adaptation to physical and
physiological possibilities that expected to grow with maturity. Therefore, it was once not recommended to sing
the Wagnerian parts before the age of forty. With practice and age, rib cage increases in volume and it becomes
increasingly difficult to sustain by the support of breath this growing magnitude without losing the accuracy of
the sound emitting. For example, the main role of the opera Parsifal of Richard Wagner is extremely dangerous
and allows no technical error. Because it plays both on the power and on the mastery of the most perilous notes
for a tenor (see example nr 2/ a : Parsifal of Richard Wagner, act II, scene of the flower maidens:
"Amfortas! die Wunde! " 16
This vocal scale is a challenge for a dramatic tenor and the presence of little and very precise intervals (half-
tones) don’t allow the mediocrity (example nr 2/c: the perilous scale for dramatic tenor. Semitones ascending
from the E natural to the A above musical stave).17
Conclusion
The vocal art consists in the mastery of the diction and of the expression of the musical text. The main
difficulty lies in the building of a voice, unique, and in maintaining of its quality during all the life.
Bibliography:
Quasnik (Dominique), Marian Porebski, Wagnerian singer. His career and pedagogical work, Master Thesis
of Musicology, Sorbonne, 1976.
Kwaśnik (Dominika), "Voice: vocal theory and technique", in Selected Elements of Therapy, Education and
Arts, university of Zielona Góra, 2002.
Porebska-Quasnik, Marian Porebski, tenor of world reputation. Life and career, Kucharski, Toruń, 2012
16 Examples will be done in the occasion of the Conference (Maveba) 17 Examples will be done in the occasion of the Conference. (Maveba)
73
Naiwność piosenki ludowej w twórczości polskich kompozytorów XX wieku. Na przykładzie: "A za
lasem…" Antoniego Szałowskiego (na podstawie rękopisu).
prof. dr hab. Dominique Porębska-Quasnik
Wstęp
Antoni Szałowski, urodzony 21 kwietnia 1907 w Warszawie, zmarł 21 marca 1973 w Paryżu
"Edukację muzyczną rozpoczął nauką gry na skrzypcach pod kierunkiem ojca, wybitnego skrzypka i
pedagoga. W 1930 roku ukończył z najwyższym odznaczeniem Konserwatorium Warszawskie, gdzie
studiował: kompozycję w klasie Kazimierza Sikorskiego, dyrygenturę u Grzegorza Fitelberga oraz grę
na fortepianie pod kierunkiem Pawła Lewieckiego. W latach 1931-36 kontynuował studia w Paryżu u
Nadii Boulanger. Tam też osiadł na stałe. Od 1936 do 1948 był prezesem Stowarzyszenia Młodych
Polskich Muzyków w Paryżu."18
Źródła:
Dokument, piosenka:" A za lasem…", pochodzi z prywatnych zasobów Mariana Porębskiego19, który znał
osobiście Antoniego Szałowskiego w latach 1951-1971 w Paryżu. Kompozytor podarował mu rękopis pod
tytułem: "Dwie pieśni ludowe".
Piosenka ludowa która mówi o czymś innym: treść i przekaz.
Opracowanie harmoniczne tej piosenki ludowej : "A za lasem…" jest jakby tło malowane, przestrzeń z
perspektywą, która zmienia treść lub zasięg treści, czas i miejsce. Melodia śpiewana " A za lasem…" jest prosta,
całkowicie zrozumiała, oraz znana z repertuaru ludowego 20. Tekst muzyczny i słowa nie są do końca wierne
przykładowi folklorystycznemu, lecz zawierają ważną cześć jego ludowości i można przyjąć, że jest jedną z
tych różnych wersji pochodzących z bogatej tradycji ustnej. Natomiast kompozycja otaczająca piosenkę
czyni ją dziwaczną i obcą. Ani nie jest na swoim miejscu, ani w swoim czasie. Tu tkwi pierwszy przekaz: ta
piosenka była komponowana na obczyźnie, w obcym, może nawet w nieprzyjacielskim (nie rodzimym)
otoczeniu. Piosenka ukrywa się za nutami, za lasem…
1 Polskie Centrum Informacji, Związek Kompozytorów Polskich, luty 2004. 20 Marian, Wincenty Porębski, urodzony w Sosnowcu 17 lipca 1910, zmarł w Bilczy 24 lipca 2008. Tenor dramatyczny oraz wagnerowski, pedagog. Prezes Ensemble Vocal Marian Porębski. 20 Adolf Chybiński: Od Tatr do Bałtyku. Warszawa, PWM, 1950, s. 167.
74
Systematyczna analiza muzyczna pieśni: "A za lasem" w wersji Antoniego Szałowskiego na fortepian (1950).
Wprowadzający motyw instrumentalny (na prawej ręce fortepianu) określa obszar harmoniczny. Utwór nie jest
tonalny, poza melodią śpiewaną wyraźnie pisaną w tonacji G- moll. Pierwsze nuty rysują polską skalę ludową
(przykład nr 1/a: motyw wprowadzający i jego skala muzyczna ). Pierwsze trzy nuty melodii instrumentalnej
naśladują początek piosenki śpiewanej, a rozwijają się dalej na Polskiej skali ludowej (z kwartą zwiększoną lub z
kwintą zmniejszoną : H es-E lub E- H es). Jesteśmy daleko od harmonii zachodniej 21. Kompozytor określa
przestrzeń i zasięg polskiego obszaru muzycznego, oraz myśli polskiej. Pierwsza fraza muzyczna kończy się na
charakterystycznym skoku kwinty zmniejszonej : E- H es-E, która jest całkowicie poza główną tonacją piosenki .
Druga fraza jest zwariowaną kadencją wprowadzającą do tej tonacji głównej: G- moll, oraz do śpiewu.
Charakterystyczne są tutaj skok interwału E-Fis i ozdoba E(na Cis ), naśladujące (stylizujące) polski folklor.
Także stopniowe chodzenie na dół tercjami i przede wszystkim kwintą (G- Cis) i kwartą (C-Fis), aż do kadencji
(nietypowej) na tonice i początku piosenki. Wygląda to na imitację techniki kompozytorskiej dwunastotonowej
(serialnej), ale nie jest (przykład nr 1/b: dalszy ciąg motywu prowadzącego do piosenki śpiewanej). Będziemy w
konkluzji potwierdzać znaczenie tego przejścia na dół. Chodzi prawdopodobnie o zbliżenie się w czasie i
przestrzeni, o pamięć rzeczy dawnych, o tajemnicę duszy, o zabronioną nadzieję bądź ziemię; o ukrycie w głębi
serca obrazu przeszłości, który pomału zbliża się do świadomości, a staje się obecnością kiedy budzi się śpiew:
"A za lasem….". Mamy do czynienia z bardzo subtelną polifonią motywów wewnętrznych, niezależnych jedne
do drugich, jak często bywa w polskiej muzyce wielogłosowej gdzie każdy głos ma inny sens, czas, zasięg i
przekaz. Gdzie głosy polifoniczne nie są ani równolegle ani równoczesne lecz przesunięte jedne do drugich.
Gdzie zaledwie odczuwalna szpara miedzy nimi, minimalna odległość, dystans, jakby nieznaczna anomalia lub
niby niezręczność, przypadkowa niedokładność, mogą otworzyć się nie tylko przepaścią, ale zgubą dla nie
właściwej analizy. W tej kompozycji "A za lasem…" ta niejasność 22, jakby mgła władająca harmonią pod i koło
śpiewu, robi tą wierną Polskiej tradycji piosenkę, jeszcze bardziej pewną i promienistą. Ona rozpościera swoje
skrzydła mocą i determinacją, odkrywając głębszy przekaz: w mgle pamięci , świadomość o Polsce.
Drugi motyw na lewej ręce fortepianu.
Szereg kwart zwariowanych, a "degrengolada" bez sensownych dźwięków prowadzą do nietypowej kadencji,
nieznormalizowanej, a przez to ludowej i polskiej, w głównym tonie piosenki (śpiewanej) więc: G- moll (przykład
nr 2: drugi motyw w akompaniamencie).Głębsza analiza akompaniamentu wykryje obecność subtelnej polifonii o
bardzo niuansowych znaczeniach (zob. struktura, skala, technika kompozytorska fortepianowa).
21 Mimo że, kompozytor długo studiował w Paryżu (gdzie umarł w roku 1973), mianowicie u Nadia Boulanger. 22 Głosy wewnętrzne oraz ich połączenie (legato), zanotowane przez kompozytora na partyturze, są tu bardzo ciekawe. Jest dosyć subtelne i nie typowe opracowanie dla fortepianu, odpowiadając raczej skromnej orkiestrze (smyczkowej, kwintecie lub kwartecie z fletem jako fujarka).
75
Przykład nr 1/a i 1/b: motyw wprowadzający i jego skala muzyczna. Druga fraza motywu
wprowadzającego do piosenki śpiewanej.
77
Ten szereg kwint idących na dół, pozornie nie mających nic wspólnego z melodią akompaniamentu, wyrażają
się czymś innym niż motyw z prawej ręki, oparty na folklorze. Wywołują inny czas i zakłócają wszelką
szansę na zgodność, na spójność, harmoniczną.. Wskazują także, na początku frazy sprzeczny kierunek ku
dołowi, kiedy motyw pierwszy idzie ku górze. Ta polifonia absurdu zgadza się dopiero w ostatnim takcie
kadencyjnym, przed obudzeniem śpiewu w G- moll. (przykład nr 3: polifonia absurdu). Jedynym elementem
stabilnym jest agregat trzech nut (H es- C- F), który powtarza się (przynajmniej) trzy razy, a nie ma nic
wspólnego z główną harmonią, mimo, że wynika z nut już poprzednio słuchanych. Nie chodzi też o technikę
serialną, dwunastotonową. Zadanie jest inne. Ten agregat powoduje nieczystości kwinty z nutą E (As - E=
kwinta zwiększona), oraz zakłócenie z nutami G i H- es należącymi do melodii akompaniamentu, a więc
podkreśla nuty pochodzące ze skali ludowej (zob. przy. nr 1/a) razem z nutą D wszechobecna: D - E -G - H -
es. Schodzenie na dół do kadencji jest zdecydowanie dysonansowe nawet zabójcze, bo systematycznie niszczy
wszelką zgodę harmoniczną. Takty 6 i 7 wprowadzają w melodii akompaniamentu ozdoby naśladujące
ludowość muzyczną (grę fujarki) , mianowicie skok E-Fis i przednutkę (appogiatura) rytmiczną E-Cis (zob.
wyżej). Muzyczny element E- H es jednak przetrwa dalej z G (zob. takty 5 i 6), a jest ewidentnie podkreślony,
jeżeli wykonawca rozłączy linie melodyczne akompaniamentu traktując je osobno. Ta dziwna muzyka
fortepianowa nadaje się raczej na orkiestrację która może wyróżnić każdą melodię innym wybranym
brzmieniem instrumentalnym. Od połowy taktu 7, zaczyna się podtrzymaniem nuty Cis, schodzenie na dół do
kadencji z walką nuta contra nuta z górowaniem jednak elementów pochodzących z folkloru, jak kwarta
zwiększona C-Fis, potem Es zapowiadające skalę ludową (polską) w G- Moll (przykład nr 4 : polska skala
ludowa ).
79
Przykład nr 4: Polska skala ludowa z akcentem na kwartę zwiększoną (C-Fis).
Trzeci motyw : śpiew.
Jedynie linia melodyczna jest obdarzoną tonacją : dwa bemole przy kluczach wskażą na G- Moll. Początkowy
akord: G- H es-D, potwierdza tonalność oraz tonację. Basowa linia akompaniamentu (ręka lewa) przetrwa do
taktu 12 z nutą G podtrzymaną, i dalej idzie do nuty C (IV stopień tonacji G- Moll), aby zakończyć frazę
kwintą G- D , jednak zakłóconą nutami C i F (ręka prawa fortepianu). To zamieszanie ( wątpliwość,
sprzeczność) podkreśla jeszcze bardziej czystość, jasność i uroczystość piosenki ludowej. Triada (triolet): G- H
es , idąca do G, bardzo zmysłowo zwalnia rytm, aby pogłębiać sens słów: "za lasem". Śpiew, w takcie 13,
milczy, ale melodia akompaniamentu powtarza oktawę wyżej, jakby echo, jego melodię. Lecz z błędem bądź
z fragmentami przesuniętymi (przykład nr 5). Wydaje się, iż ta zabójcza technika kompozytorska chce zniszczyć
pamięć o pieśni ludowej. Lecz rezultat jest odwrotny bo jeszcze bardziej triumfalnie brzmi dalszy ciąg śpiewu. Aż
do tego stopnia, że można zastanowić się co do znaczenia słów nieco odmiennych od oryginału (przykład nr 6:
piosenka ludowa: "A za lasem"). "A mam ci ja fujareczkę za pasem" i dalej :"Jak ja na mej fujareczce zagrają
usłyszą mnie wołki moje, ostaję" (?). Coś nie gra ! a wiemy, iż "piosenka jest dobra na wszystko!". Ręka
prawa akompaniamentu rysuje tercje wschodzące ku górze pod melodią piosenki a melodia przypomina
elementy poprzednio słuchane. Wraca także dziwnie agregat, lecz w innym kształcie i echo jako elementy
stabilne. W takcie 14 seksty zastąpią tercje (takt 10) i na nowo odpowiada echo, lecz w innym otoczeniu
harmonicznym. (zob. przykład nr 5).
Druga część śpiewu jest bardziej żywą i rytmiczną, ale powtarzają się podobne charakterystyki muzyczne i
wyrazowe, jak skoki interwałów kwint zmniejszonych i appogiatura . Gówna linia akompaniamentu jest dosyć
chaotyczną (przykład nr 7).
81
Przykład nr 6: "A za lasem", Kujawy, Od Tatr do Bałtyku, Adolfa Chybińskiego." A za lasem wołki moje,
za lasem, a mam ci ja piszczałeczkę za pasem. Wezmę, wezmę piszczałeczkę zza pasa, zagram,
zagram moim wołkom od lasu".
82
Jakby echo słów "za lasem" (takt nr 12) zakwestionował słowa i sens. Tutaj nie ważna jest logika
harmoniczna, lecz ruch chromatyczny basa : Es do E i D, oraz cytat skali ludowej (więc piosenki) E- G- H es
jak i ruch melodyczny: G- H es kończąc się na Fis. Te elementy kolidują ze sobą i razem zniszczą zgodę
harmoniczną,. Pierwszeństwo ma ruch polifoniczny głosów wewnętrznych. Takt 14 (prawa ręka): E- A- G- Fis E
D G A H es łącząc się do echa melodycznego śpiewu ("za pasem"): G- H es -G. A (prawa lewa): G- C- H es A s
G E F. Tworząc interwały seksty. Na nowo (takt 17) śpiew milczy i echo śpiewu jest zniszczone harmonicznie:
agregat: A s-E s-C- F i dalej agregat: D- H es- H- F is - G.. Góruje niby systematyczna sprzeczność między
dźwiękami : sekundy uderzone razem, fragmenty pierwotnej skali ludowej rozrzucone na polu partytury, a
jednak odpływające nad chaosem całości i składające się pomału jakby z obrazu trzaskanego. Harmonia tu
nie istnieje, lecz odzywki melodyczne, chromatyczne, dysonansowe, sprzeczne, wyrażają brak ugody, lub kiedy
są przesunięte, niezgodność czasowa.
Od taktu 18, pod wiernym śpiewem, akompaniament w synkopach "zwariuje" i przeszkadza, a od taktu 21,
jakby chciał zniszczyć sens słów. Po zakończeniu śpiewu, a nawet już przed, oddala się melodia jakby sen.
(przykład nr 7: nie zgodność).
84
Konkluzja: przekaz twórczości " A za lasem…" Antoniego Szałowskiego.
Można określić technikę kompozytorską jako surrealistyczną -co do akompaniamentu. Lecz główna melodia
śpiewu nie jest naruszoną przez mroczne, mgliste, otoczenie muzyczne. Gdyby nie niewierne słowa piosence
ludowej ! Liczą się ślizgające i migające głosy wewnętrzne, elementy nakładane lub rozrzucone jakby na polu
obrazu malowanego, wyrażając niepokój, cierpienia, niepewność, walkę z pamięcią, z czasem, a może z dolą.
Jedynie piosenka brzmi wyraźnie sobą mimo, że ze zmienionymi słowami (może kodowanymi) przez trzaskaną
drogę własnego obrazu.
Kompozycja surrealistyczna bądź abstrakcyjna, gdzie nakłada się bez wyraźnej konkluzji elementy różne,
wzajemnie obce, wśród których piosenka mija jakby sen. Sen o Polsce, na obczyźnie, sen o "za lasem…".
Streszczenie po angielsku.
Naivety of the folk song in the composition of the twentieth century Polish Musicians: "And behind the
forest…" from Anthony Szałowski (according to autograph).
The Autograph manuscript of the song: "And behind the forest ..." from Anthony Szałowski, probably composed in
the fifties, has been given by the author himself, Anthony Szałowski, to Marian Porębski, residing in Paris,
behind the Pantheon (41, rue Descartes). This composition, bizarre, was hidden into the private resources of
Marian.. More than a half-century has passed and the message of this humble song takes today its true value.
Szałowski, in spite of long study in Paris with Nadia Boulanger,, has retained a very personal compositional style.
This Polish folk song, well known, is here surrounded by fog of mystery. Words are changed. Similar to
surrealistic or cubistic painting, musical elements are dispersed on the musical canvas and can create an All
only by memory, like a dream .... A dream of Homeland in a foreign or strange country.
Bibliografia
Dominique Porebska-Quasnik, Originality of the Polish music: sources and messages, International
Journal of Multidisciplinary Thought, UniversityPublications.net, USA, 2013; s. 317-321.
Dominique Porebska-Quasnik , Decoding of the Polish music: signs and symbols. A very ancient
language, Humanities and Social Review, UniversityPublications.net, USA, 2014; s. 389-394A.
Polska Symbolika Muzyczna XX-ego wieku. , Colloquia Litteraria Sedlcensia, T XV, Uniwersytet w
Siedlcach-Instytut Neofilologii i Badań Interdyscyplinarnych, 2014.; s. 101-110.
85
Dominique Porębska-Quasnik, Bilcza
ODCZYTYWANIE POLSKIEJ LITERATURY MUZYCZNA. GDZIE GÓRA
JEST DOŁEM A CIEMNOŚĆ ŚWIATŁEM
Wstęp
Problematyką tego artykułu jest odczytywanie zagadek Polskiej Literatury Muzycznej od
zarania do dziś. Badania są prowadzone w szerszym zakresie tzw. ontologii. Szukamy
głębszego sensu muzyki w samym tekście za pomocą nut i słów i także poza tekstem.
Wierzymy, że co jest napisane nie zawiera całości przekazu, ale wywoła obraz umysłowy
który przekracza kadrę partytury. Ta myśl twórcza i żywa ma nieobliczalny zasięg i ona
decyduje o właściwej interpretacji utworu. Zatem tekst muzyczny i liryczny ma trzy poziomy:
sens wynikający z treści zapisu, kontekst historyczny mający wpływ na symbole i hasła,
uniwersalna myśl w przestrzeni i czasie. Temat naszych poszukiwań dotyczy tej ostatniej fazy
przekazu.
Problematyka
Światłem jest oświecenie, więc może być ciemnością. Górą jest dominacja, więc może być
głębszym dołem. Ważna jest myśl, nie słowa i nuty. Myśl stwarza obraz zdolny zawierać
całość tekstu zachowując jego logikę, lecz równocześnie przekracza jego zasięg czasowy i
geograficzny. Ta myśl twórcza leci ku przyszłości puszczając macki do zagubionych ogniw
przeszłości.
Metoda badań
Opieramy się o własne badania zaczęte trzydzieści lat temu 23 kiedy nie mając żadnego
kontaktu z krajowym środowiskiem naukowym odkryliśmy w ciemnościach esencję Polskiej
muzyki.
Metoda polega na obserwacji elementów łączących się niespodziewanie po całej partyturze,
jakby otwartym polu, bez kadry i kresów, w czasie nieograniczonym. Nagle odczuwa się
niesamowitą moc magnetyczną, która jest źródłem całości. Wtedy każdy znak bierze sens
nie tylko tekstowy, lecz sens jego miejsca w tekście. Zjawia się wtedy prawdziwy punkt
kluczowy utworu. Ani na środku, ani na górze, ani według logicznej dedukcji, lecz wszędzie
tam gdzie najmniej się jego spodziewamy. Oto pierwsza charakterystyka Polskiej myśli:
niewidzialność i nieprzewidywalność, więc wysoka oryginalność twórcza, ponad swoim
czasem i miejscem geograficznym. Polska uniwersalność. Iskra i grom! Oto sens poematu
Adama Mickiewicza (Dziady, Część III: " Hic natus est Conradus"): "Człowieku! gdybyś
23 Pierwsza wersja habilitacji z Muzykologii :"Słowiańska Muzyka Wokalna: od zarania do pierwszej opery narodowej. Źródła religijne i ludowe" (La Musique vocale slave: des origines au premier opéra national. Sources religieuses et populaires), Sorbona, Muzykologia, 1984.
86
wiedział, jaka twoja władza! Kiedy myśl w twojej głowie, jako iskra w chmurze, Zabłyśnie
niewidzialna, [obłoki zgromadza, I tworzy deszcz rodzajny lub gromy i burze]24".
Parametry analizy: hipoteza, sprawdzenie, wyniki. Przykłady z muzyki dawnej.
Rys nad tekstem, obraz górujący, niewidzialny, wywołany przez pustość między nutami. W
Bogurodzicy, kwarta muzyczna która podkreśla związek między końcem słowa Bogu i
początkiem słowa Rodzica, jest powodem spornej dyskusji muzykologicznej, która trwa nie
rozwiązana od lat.25 Wyklucza wpływ chorału gregoriańskiego, który jest jak najbardziej
równy ("plain chant") i wykonuje skok interwałowy tylko w potrzebie podkreślenia sensu
tekstu (" figuralizm"). Dlatego data komponowania utworu została przesunięta do XIII -ego
wieku. Niby muzyczny plagiat pieśni francuskiego Truwera. 26W rzeczywistości kwarta
istnieje i jest zagadkową. Stworzy się między nierozerwalnością wyrazu Bogurodzica przepaść
wynikająca z tego zgubnego skoku. Fraza wschodzi później stopniowo na dół, łagodnie
wracając do punktu wyjściowego, do nuty D. Rys ogólny frazy jest następujący (przykład
muzyczny nr 1: incipit Bogurodzicy). Zaznaczyliśmy na przekładzie obraz myśli.
Przykład nr 1: incipit Bogurodzica
24 Adam Mickiewicz, Dziadów Część III, Litwa Prolog, Czytelnik, Warszawa, 1974, s.20. 25 Bogurodzica, oprac. J. Woronczak. Wstęp filologiczny J. Woronczak. Wstęp językoznawczy E. Ostrowska. Opracowanie muzykologiczne Hieronim Feicht. Wrocław-Warszawa-Kraków, Biblioteka Pisarzów Polskich, Seria A, nr1, 1962. 26 Według muzykologa, Carla de Nys.
87
Z tego wynika iż, nierozerwalność jest wyrażoną rozerwalnością Więc muzyka przekracza
linearny sens tekstu rysując przepaść interwału melodycznego. Wzmacniająca przekaz
tekstu, oraz stwarzająca ponad czasem -ponad stylem gregoriańskim gdzie kwarta jest
dopuszczalna tylko z powodu podkreślenia sensu tekstu religijnego- jakby symbol nie
rozerwalności. Przyjmiemy jako zasadę (postulat wynikając z naszych wieloletnich badań), że
Polski symbol, aby przetrwać wieki jest niewidoczny, jest ukrytą zagadką. Dlatego
stwierdzimy, iż incipit Bogurodzicy jest prastary i Polski. Jest to kompozycja oryginalna
tekstu, oraz muzyki jednocześnie. Ten symbol kwarty we słowie (Bogurodzica) o tym
świadczy.
Konkluzja przejściowa:
Polska myśl wyraża się kontrastem i perspektywą, jakby obraz żywy w ruchu. Nie
konwencjonalnie, ani tylko logicznie i linearnie. Ciemność może być światłością jeśli iskra
zabłyśnie. Druga konkluzja dotyczy Polskiej Muzyki: monodia Polska jest polifoniczna ze sui
generis. Jest myśl (melodia) i jej echo (tu interwał, który oddala brzmienie dźwięków C od
F). Obydwa wracają niepowstrzymanie do dźwięku podstawowego "D", źródła tej melodii, co
wyraża moc magnetyczną źródła: (Bóg z Matki).
88
Polska literatura muzyczna w przekroju wieków.
"O Kryste [Chryste], dniu naszej światłości", Wacława z Szamotuł (XVI w).
Polifonia Polska XVI-ego wieku była długo uważana za uporządkowaną włoskim wzorcom
(przeważnie Palestriny) tej epoki. Jednak ruch protestancki zachęcał poetów do tłumaczenia
na język Polski teksty religijne (liturgiczne) pierwotnie napisane po łacinie. Kompozytorzy
jak Wacław z Szamotuł, zachowując pozornie konwencje i normy, kanony estetyczne i
kompozytorskie tych czasów, wprowadził Polski nurt w polifonii, ukrywając zagadkę w jej
samym łonie. Interwał kwarty zmniejszonej (Cis -F) zakłóca spokój i spójność polifonii,
podkreślając chwilowo słowo: ciemność. Nagła i subtelna zmiana koloru w wewnątrz
wielogłosowości pogłębia niespodziewanie wagę słowa. Interwał nieczysty (muzycznie)
pochodzi z tradycji ludowej Polskiej i nie opowiada ówczesnym kanonom religijnym. Przez to,
w nie pośrodkowym miejscu utworu, głosy się rozchodzą, dziwnie przesuwają się,
kontrapunkt i imitacje ustępują melodii i treści, gdy szpara stworzy się pokazując ciemność
jakby światłość. W tym sposobie Polski tekst nabiera odrębnego i głębszego reliefu. Chodzi
prawdopodobnie o tajemnicę wiary bardziej niż o pewność i jasność przekazu
odziedziczonego od łacińskiego i włoskiego wzorca. (Przykład nr 2: "Kryste, naszej
światłości…" Wacława z Szamotuł).W łonie polifonii, ciemność góruje i nosi najważniejszy
przekaz przez ciemny głos alt. Jest jakby tradycja w Muzyce Polskiej, że alt wodzi po kryjomu
całą polifonię, a nie sopran. Często w grze między altem i basem kryje się źródło inspiracji
kompozytora Polskiego, czyli zastosowanie do Polskich kompozycji kontrapunktem
imitacyjnym zachodnim jest tylko pozorne bądź mylne. Mamy dwa aspekty: pozór
normalizowany, a treść Polską gdy światło może być ciemnością.
90
Missa Paschalis Marcina Leopolity, Gloria, XVI wieku.
W Missa Paschalis Leopolity (z XVI Wieku), altus zawiera przekaz a bassus podkreśla,
potwierdzając Polską autentyczność skałą rodzimą (Przykład nr 3: Missa Paschalis Leopolity,
Gloria). Opieramy się o wydanie Hieronima Feichta z 1957 roku 27. Oryginał jest napisany ton
wyżej (in G z Si b przy kluczach). Od samego początku Gloria tej mszy odróżnia się od
zachodnich wzorców. Altus podsuwa cytat z Bogurodzicy, kiedy ruch melodyczny Bassus jest
natchniony rodzimą skalą muzyczną. Gra między Altusem i Bassusem jest kluczowym
elementem prawidłowego odczytywania tego utworu. Pod pozorem zastosowania
ówczesnych reguł kompozytorskich Polski nurt (wschodnio-Polski mianowicie) torpeduje po
cichu całą polifonię, która staje się wielo- głosowością niezależnych melodii mających każda
inny czas, zasięg, przekaz. (Przykład nr 3: Missa Paschalis Leopolity, Gloria).
27 Leopolita (Marcin), Missa Paschalis, wydanie drugie, przygotował do wydania Hieronim Feicht, Kraków , PWM, 1957.
92
Inne przykłady z Polskiej muzyki znajdują się w poprzednich naszych pozycjach naukowych 28.
W muzyce późniejszej znajdujemy także ślady Polskiej oryginalności, to znaczy język tajny do
odczytywania, gdzie rzeczywistość i jasność, światło zakryje ciemność prawdy. Lecz nie ma
reguł na właściwe odczytywanie, dzięki temu przekaz jest ciągle ochroniony zostając
zagadką. Otworzy się nagle analizie i już wymiga się, nieustannie zbogacając się i kształtując
się.
O Chryste! Ks. Dr Jana Żukowskiego, XVI wieku.
W XIX wieku w kraju jak na obczyźnie, kompozytorzy maskowali się aby wyrażać się i
przekazać myśli. To wynikało z sytuacji historycznej, która nie pozwalała do swobody i do
tożsamości Polskiej. Ksiądz Dr Jan Żukowski w swojej kompozycji "O Chryste!" otoczył chwałą
Chrystusa przewracając górę w dół. Wspaniałość Pana nie góruje, lecz głębokość ludzkich
cierpień. Świadczy o tym zawartość drugiego zwrotu, która nie ma nic wspólnego z liturgią. :"
Świat straszny (pełen), zdrad pełen, fałszu, brudy gdzie pozór jest czysty, u stóp Twych dusza
ma blaga, zmiłuj się, ratuj, o Chryste! Wokoło pustka zwątpienie, lecz coś do Ciebie mnie
zbliża, i światła żebrząc (żebrzę), o Panie, do Twego korząc (chylę) się krzyża." Cała siła
przekazu muzycznego jest chodzeniem na dół ku duszy cierpiącej, " Zwróć wzrok Twój świata
górnego ku tej łez pełnej dolinie" (zob. pierwszy zwrot). Wspaniałość góry (Chrystusa) jest w
tej dolinie. A śpiew nie tyle zwraca się do szczytu swojego Pana, lecz ciągnie Go do przeżycia
bólu człowieka. W tej walce przeciągania wzajemnego między muzyką, a słowami tkwi
prawdziwe bogactwo i wielkość tej pieśni. (Przykład nr 4: "O Chryste!" ks. Jana Żukowskiego,
XIX wieku).
28 Zob. Bibliografia.
94
Konkluzja i dalsze systematyczne wyniki
Odczytywanie Polskiej Muzyki od zarania do dziś, wymaga dużo śmiałości badawczej.
Dlatego, że nieprzychylny długi okres historyczny pozbawił Polaków poczucia własnej
tożsamości, oraz oryginalności. Podążanie za Polskim nurtem było często czynem
bohaterskim. Dzisiaj badania nad Polską muzyką powinny być odnowione przez
wprowadzenie hipotezy o całkowicie odrębnym nurcie od innych pokrewnych, lub obcych.
Myśl polska jest o wiele głębsza i światowa, niż wydaje się przy normalnej (normalizowanej)
lekturze. Odrzucając poprzednie przesądy o mocnym obcym wpływie i trzymając się przy
nawet bardzo dziwacznych, naiwnych, niby niezręcznych różnicach, można odnaleźć drogę
zgubioną do własnych źródeł. Polska myśl nigdy nie wyraża się, i to od zarania, jasno. Wyżej
niż logika, cenniejszy jest symbol. Polski symbol jest kształtem trwałym który wskazuje tylko
na tajną zawartość, zmienną, żywą, twórczą. Kształt nie jest symbolem. Ochrania go
sygnalizując tylko jego istnienie. Jak zagadka która wymaga odczytywania przenikliwego,
unikatowego, oryginalnego. Zatem każda próba systematyzacji może doprowadzić do
karykatury. Przekaz jest bardzo starannie ukryty. Kształt widoczny, lecz przekaz nieuchwytny.
Że ciemność może być światłością i dół górą znaczy tylko, że nic nie jest pewnym. Także, że
myśl jest bez granic w przestrzeni i czasie. Umysł całkowicie wyzwolony od wszelkich
znanych teorii pozwala jedynie w znalezieniu prawdziwego przekazu. Dajemy tu przykłady z
Polskich oper: Janek Władysława Żeleńskiego (1900), i Pomsta Jontkowa Bolesława
Wallek-Walewskiego(1926).
Podwójny język, kody i symbole.
Janek Wł. Żeleńskiego (1900).
Wstęp i scena I: scena przedstawia halę w Tatrach. W głębi nagie turnie, na hali rozrzucone
potężne głazy. Na przedzie sceny, z lewej strony widzów, chata góralska, pod oknem ławka.
Po prawej stronie zaczyna się las. Chór za sceną śpiewa: "Pośród skal i hal, hej żal, hej żal, hej
żal. Pieśni płyną w dal, w nich smutek, żal! ej żal! Więdnie cudny kwiat! ten kwiat! ten świat!
To kamienny świat, to kamienny świat, to kamienny świat!". Jeśli obraz pierwszy odpowiada
dalszej akcji dramatycznej opery Janek , to jednak można zastanowić się co do znaczenia
tych trzech słów: żal, kwiat, kamienny i do ich konkluzji: świat. Poza treścią sentymentalną i
tragiczną, na tle Tatr, czujemy tu obecności symbolu. Symbol kamień. Wynika z ogólnie
dziwnej obrazowej i słuchowej atmosfery, z echa odbijając się na tych skałach. Pieśń która
płynie w dal, żal! Tatry tu są symbolem czegoś innego. Polska myśl czyta się jak obraz bez
kresu:" po prawej stronie zaczyna się las". Nie mierzymy, ani zasięgu tego lasu, ani kierunku
dźwięku: " w dal!". Na tych kamieniach odbije się żal! Cudny kwiat więdnie: kamienny świat!
Absurd! Naiwność, niezręczność tych słów, ich kolejność , nie wywodzi z logiki czytania od
lewa do prawa, są przedmiotami do odczytywania: Kwiat, Kamień. A sens kryje się w ich
hierarchii. W zależności od tego gdzie stawimy kamienie: (na przedzie) mimo, że są " w głębi
nagie turnie, na hali rozrzucone potężne głazy" , tak chór będzie brzmiał. A cudny świat,
kwiat wieczny. Słowo żal (w dal) jest wskazówką podwójnego, odwróconego sensu. Chata
95
góralska malowana, ławka, piękno twarzy młodej Broni, służą dezinformacją. Prawdziwa
treść to świat kamienny niezniszczalny. Polski symbol przetrwania. (Przykład nr 5: Obraz
pierwszy opery Janek).
Przykład nr 5: obraz pierwszy opery Janek Wł. Żeleńskiego (1900).
96
Pomsta Jontkowa Bolesława Wallek-Walewskiego (1926)
Opera Pomsta Jontkowa, jako dalszy ciąg Halki Stanisława Moniuszki, została przyjęta jako
wyraz buntu góralskiego. Może nie tyle przy premierze, we Lwowie w roku 1926, co przy
drugiej wersji z roku 1956. To biedna chłopska pomsta a my czekajmy na dzień wyzwolenia…
dodał ( niby dowolnie kompozytor ) na końcu swego utworu. Jednak subtelna treść
muzyczna Pomsty, mianowicie na końcu, przy śmierci Janosika, hetmana, "król Tatr i Hal"
wywoła inny obraz. Dopiero przez analizę rękopisu autograficznego partytury z roku 1926,
która służyła na pierwsze wykonanie pod batutą samego kompozytora, można przemknąć w
głąb myśli i przekazu. Janosik padnie od szału. Nie jest jasnym, czy z kuli żandarma, czy
Jontka. Lecz Jontek przyznaje się od razu: "Ja, ja zabiłem syna, króla mojego!" 29. "Górali
rzucają się na Jontka i przygniatają w pozycji klęczącej do ziemi". Słowom okrutnym Jontka
towarzyszy orkiestrze jego hasło muzyczne (interwał lub akord: E- G- Cis). Od più tranquillo,
nad głową umierającego hetmana, Janosika, piccolo rzuca dziwaczny motyw Pomsty
Jontkowej. Orkiestra powstrzyma akordem G- E -Cis leżące ciało Hetmana. "Zostawcie mnie!
już po mnie nic". Napięcie harmoniczne rozwiąże się w tonację D-modalny, gdzie Janosik
śpiewa staropolską melodię z towarzyszeniem klarnetu basowego:" Pozdrówcie jeno moje
hale… baranki moje dzwoniące" (przykład nr 7, śmierć Janosika z Pomsty Jontkowej). Jednak
prawdziwy przekaz, oraz obraz końcowy i ostateczny tej opery zjawia się, dziwnie, subtelnie,
nieznacznie, przy ewokacji samotnej limby.
"Niech mnie pochowają tam…nad granitami, nad stawem
gdzie chwieje się limba samotna,
gdzie wodospady cichy szmer,
tam gdzie nie sięga halny wiatr
Niech bym już spał spokojnie"
Mamy tu trzy ważny elementy: limba (symbol wytrwałości, trójkątny kształt, rosnący ku
górze z korzeni mocnych), staw i cichy szmer wodospadu: leżąca i płynąca woda, hasło
Jontka pomsty. Odczytywanie tych znaków wynika z gry orkiestralnej. Dominuje akord G-E-
Cis- H. Nad leżącym hetmanem ostry dźwięk hasła pomsty (Cis). Limba, a woda. Pomsta (Cis
) reflektuje się w wodzie (G) czyli w czasie. A limba rośnie dalej. Między nutą Cis (pomsta),
a nutą G (woda= czas) stworzy się zarazem interwał charakterystyczny rodzimej (góralskiej)
muzyce (kwarta zwiększona G-Cis) i tworzy się mocny związek zagadkowy. Bo akord E-G-
Cis-H(lub H-Cis) przewróci się i wspiera się o nutę G, wzmacniany brzmieniem rogu dołączającego się do wiolonczeli . Pomsta (Cis) patrzy na wodę (czas). Oto przekaz mądrego
hetmana. Czas pokona zemstę. A staw to morskie oko, oko mądrości. (przykład nr 8 :
odczytywanie przekazu opery).
29 Tekst nie czytelny: "…syna( nie) Króla mojego!" zob. przykład nr 6: partytura autograficzna .
97
Przykład nr 6: rękopis partytury Pomsty Jontkowej B. Wallek-Walewskiego (1926): ostatni akt: "To ja, ja
zabiłem (nie) Króla mojego" (Jontek). Gorali rzucają się na Jontka i przygnatają w pozycji klęczącej do ziemi.
Più tranquillo: akord G-E-Cis (H), piccolo przebije orkiestrę z hasłem pomsty Jontka.
98
Przykład nr 7: śmierć Janosika: ostatnie słowa. Akord: G-Cis-E-H. G= Vlc (wiolonczela) i Horn
(Rogi). Interwał kwarty zwiększonej: G-Cis.
100
Konkluzja
Polska literatura muzyczna jest zagadkową. Elementy muzyczne i literackie służą tylko
znakami wprowadzającymi do prawdziwego przekazu. W tym charakter obrazowy myśli, a w
muzyce operowej tło dekoracji. Stworzą bardzo przemyślaną syntezę obrazu, myśli i dźwięku,
której szczyt jest czasem dołem, a światło ciemnością.
Bibliografia
Musical Signification: Essays in the Semiotic Theory and Analysis of Music, ed. Eero Tarasti,
Mouton de Gruyter, Berlin, 1995.
Dominique Quasnik, Halka i Pomsta Jontkowa, wydr. EVMP (Ensemble Vocal Marian
Porębski), Włodzisław Śląsk, 1992.
Dominique Porebska-Quasnik, O Muzyce Polskiej, T. IV, Kucharski, Toruń, 2006.
Dominique Porębska-Quasnik , Symbole i przekazy pokoju w polskiej muzyce dramatycznej w
pierwszej połowie XX wieku [1901-1925] Materiały pokonferencyjne Pokój jako przedmiot
międzykulturowej edukacji artystycznej, Pomorska Akademia Pedagogiczna, Słupsk, 2007.
Streszczenie po angielsku
The Reading of the Polish music is not clear and not only logical . Above the Whole text
dominates the Shape of the Thought: the essential which is deeply hidden. To penetrate the
true meaning of the text we must possess the right Keys. At the beginning of the hymn
Bogurodzica (The Mother of God), the Jump of the quarte expresses unity of God with The
Mother by the drawing of dissociation. Into the Polyphony of XVI century, the Darkness
encloses the luminosity of the Faith. The shining cantus doesn't contain the message but the
discreet game of the altus with the bassus. The Top might be the Down. In the opera The
Revenge of Jontek, the mirror of the Time is victorious of the Hate.
Słowa kluczowe
Reading Polish Music hidden Message Symbol
Temat
Reading of the Polish musical Literature. When the Top is the Down and the Darkness, the
Light.
101
CURRICULUM VITAE
Dominique, Ernestine QUASNIK, épouse Porebski, née à Paris 3ème arrdt.
Nationalité française .
Etudes et diplômes
...1967 Collège et Lycée Monod d'Enghien-les-Bains (Lettres Classiques)
Etudes Terminales (Lycée de Janson de Sailly à Paris)
1969 Baccalauréat A/ Philosophie-Latin et Grec
1970 Langue et culture anglo-saxonnes (université de Nanterre)
Philosophie (Paris-IV Sorbonne)
1971-1991
Musicologie (Paris-IV Sorbonne):
1975 D.E.U.G. et Licence d’Education Musicale
1976
1977 Maîtrise d’Education Musicale: “Marian Porebski, ténor wagnérien. Sa
carrière et son oeuvre pédagogique”
1978
1979 D.E.A.”Patrimoine théâtral du XIX et XXèmes siècles"1978
1980
1981 Doctorat de 3ème cycle: “La Voix dans l’orchestre de Wagner, Verdi, Puccini
et Richard Strauss” (mention très bien à l’unanimité)
1982
1991 Doctorat d’Etat es Lettres et Sciences Humaines (Habilitation à diriger des
recherches ) en Musicologie:
“Le Style vocal de l’opéra polonais aux XVIII et XIXèmes siècles”, Université
de Lille III (mention très honorable).
1989 Diplôme de Langue et Civilisation Polonaises (INALCO)
1967-2008 Etude de la technique vocale, pédagogie et répertoire lyrique auprès du
Maître, Marian Porębski.
Activités en matière d’enseignement
1976-1994
Enseignante dans le Secondaire et les Conservatoires de Musique.
Dernier poste au Collège et Lycée d'Hulst, à Paris.
102
1993
Inscrite sur la liste de qualification aux fonctions de Maître de Conférences (CNU-
sesssions 18 et 22= Art et Histoire).
2009
Inscrite sur la liste de qualification aux fonctions de Professeur (CNU-session 22=
Histoire-Histoire de la Musique).
1994-2014
Profesor nadzwyczajny dr hab. = dans les Universités en Pologne.
1994-1995 Ecole Supérieure de Pédagogie de Częstochowa
1995-2001 Université de Szczecin
2001-2013 Université Jan Kochanowski de Kielce
2012-2015 Collaboration avec l'université de Siedlce (conférences et séminaires).
Matières enseignées (en polonais et français):
Direction de séminaires de Maîtrise et de Doctorat
Conférences dans le domaine de ma spécialité : la musique dramatique des XIX et XXèmes
siècles en France, Pologne et Allemagne (répertoire wagnérien).
Littérature Musicale, Analyse et Histoire de la Musique.
Contribution à la Création de la Chaire d’Education Musicale et à
la Chaire de Philologie Romane (Langue et Culture Françaises) de l’université de
Szczecin.
Activités en matière de recherche
16 Livres (en français et polonais) dont 6 recueils d'articles, cours et conférences.
QUASNIK Dominique: Le Style Vocal de l’opéra polonais aux XVIII et XIXème siècles,
thèse de doctorat d’état (1991), Presse Universitaire de Lille, 2012
Manru ou le Démon humain, impr.Joubert, Paris, 1991.
103
Halka et la Vengeance de Jontek, impr.Xenon Kubiak, Włodzisław Śląsk, 1992.
Dola (LaDestinée), opéra de Bolesław Wallek-Walewski, ECN, Paris, 1993.
Tryptique:
KWAŚNIK (Quasnik) Dominika:
Polska twórczość dramatyczna w Paryżu w latach 1870-1918( le Théâtre Dramatique
Polonais à Paris dans les années 1870-1918), Walkowska, Szczecin, 1999.
Polska twórczość dramatyczna w Paryżu w latach 1830-1870 (Le Théâtre Dramatique
Polonais à Paris dans les années 1830-1870), Walkowska, Szczecin, 2001.
O Polską symbolikę (de la Symbolique Polonaise), WAX, Kielce, 2002.
PORĘBSKA-KWASNIK Dominika, Polski dramat historyczny: Konrad
Wallenrod,Krzyżacy, Pan Wolodyjowski [1884-1925 (Le Drame historique polonais:
Conrad Wallenrod, Les Chevaliers Teutoniques, Messire Wołodyjowski-1884-1925), Tekst-
Graf, Kraków, 2004.
Manru ou la Symbolique des notes (essai sur l’opera d’ Ignacy Jan Paderewski),
Kucharski, Toruń, 2007.
PORĘBSKA-QUASNIK Dominique, Marian Porebski, ténor dramatique de réputation
mondiale.Vie et Oeuvre [1910-2008], Kucharski, Toruń, 2013.
6 Recueils de "Cours, Conférences et Articles":
KWAŚNIK (QUASNIK) Dominika, Sympozja, Artikuły, Wykłady (1997-2001) (Colloques,
Articles, Cours- 1997-2001), en langue française et polonaise, Tome I , Dépôt Légal,
Bilibliothèque Nationale de Varsovie, Cote: Sygn. III 1.785 544 et 1. 396 087, 2001.
PORĘBSKA-KWAŚNIK Dominika, Wykłady, Referaty, Artykuły [2001-2003] (Cours,
Conférences, Articles-2001-2003), T. II, Teks-Graf, Kraków, 2003.
Artykuły i Wykłady [2004-2005] Działalność na rzecz Kultury Polskiej (Articles et Cours,
2004-2005- Activité en faveur de la culture Polonaise), T. III, Tekst-Graf, Kraków, 2005.
O Muzyce Polskiej (de la Musique Polonaise), T. IV, Kucharski, Toruń, 2006. Polska
Muzyka Dramatyczna w Europie (La Musique Dramatique Polonaise en Europe) T.V,
Kucharski, Toruń, 2006.
POREBSKA-QUASNIK (Dominique), Cours, Conférences et Articles,T.VI (en français),
Kucharski, Toruń, 2011.
104
Articles édités (en français, polonais et anglais).
QUASNIK Dominique:
" Que savons-nous sur l'opéra polonais?", "La Lettre du Musicien", Paris, 1992. " Lecture de
la Musique slave et polonaise", Marsyas, Paris, 1992.
" Stanisław Moniuszko et la Musique Vocale Polonaise...", L'Education Musicale", Paris,
1992.
"Le Théâtre Lyrique Français de Carmen à Pelléas et Mélisande", L'Education Musicale,
Paris, 1993.
KWAŚNIK Dominika, Tajemniczy język lejtmotywów, studia nad operą Manru Ignacego
Jana Paderewskiego (La Langue secrète des Leitmotive, étude de l'opéra Manru de I.J.
Paderewski) Edukacja Humanistyczna, Zielona Góra, 1998 nr 3; 19 s.
Głos: teoria a technika kształcenia głosu (La Voix: théorie et technique vocales), Wybrane
elementy terapii w procesie edukacji artystycznej, Uniwersytet Zielonej Góry, 2002.
Muzycy Polscy w Paryżu XX wieku (Les Musiciens Polonais à Paris au XXème siècle],VII
Międzynarodowe Sympozjum Biografistyki Polonijnej, CAN, Varsovie,2004.
PORĘBSKA-KWAŚNIK Dominika, Technika wokalna XXI wieku: wykorzystanie
tradycyjnej wiedzy w służbie nowych pojęć i potrzeb (La Technique vocale du XXIème siècle:
utilisation du savoir traditionnel au service de nouvelles conceptions et besoins), Muzyka w
szkole XXI wieku, Akademia Muzyczna Karola Szymanowskiego, Katowice, 2005.
Wschodnio-polska twórczość dramatyczna: Żmija Stanisława Pilińskiego i Pan
Wołodyjowski Henryka Skirmunttta, Muzyka i Pedagogika muzyczna między kulturami
Okcydent i Orient, Pomorska Akademia Muzyczna, Słupsk, 2006
Symbole i przekazy pokoju w polskiej muzyce dramatycznej w pierwszej połowie XX wieku
[1901-1925] (Symboles et messages de paix dans la musique dramatique de la première
moitié du XXème siècle), Pokój jako przedmiot międzykulturowej edukacji artystycznej,
Pomorska Akademia Pedagogiczna, Słupsk, 2007
O źródłach polskiej myśli muzycznej. Przykład muzyki praktycznej-żywej muzykologii (des
Sources de la musique polonaise: exemple de musique pratique- musicologie vivante),
Wybrane aspekty doskonalenia warsztatu zawodowego, Uniwersytet Łódzki, Łódź, 2007.
105
Amatorstwo czy profesjonalizm? Zadania wyższych uczelni i perspektywy przyszłości
(Amateurisme ou professionalisme? Objectifs des Ecoles Supérieures et perspectives futures),
Studia Artystyczne, Uniwersytet Jana Kochanowskiego, Kielce, 2008.
Źródła, tradycja i przyszłość polskiego języka muzycznego w kroju dziedzictwa wokalnego
od zarania do dziś (Sources, tradition et avenir de la langue musicale polonaise à travers le
patrimoine vocal des origines à nos jours, Université d'Opole. ( à paraître)
Polska symbolika muzyczna XX-ego wieku. Źródła, formy, przekazy. Znaczenie w kulturze
europejskiej. Analiza porównawcza utworów Karola Szymanowskiego i Henri Duparca (La
Symbolique musicale polonaise du XXème siècle. Sources, formes, messages. Signification
dans la culture européenne. Analise comparative des oeuvres de Karol Szymanowski et Henri
Duparc), Litteraria Sedlcensia, Tom XV, Siedlce, 2014.
PORĘBSKA-KWAŚNIK (Dominika): Originality of the Polish Music: sources and
messages, International Journal of Arts and Multidisciplinary/ Thought, USA, mai 2013.
"Szaleństwo i dywagacja bohatera w Polskiej Literaturze Muzycznej: celowy język hasłowy
Polskości" ((Folie et divagations des héros dans la Littérature Musicale Polonaise: la
langue codée de la Polonité), Université de Siedlce.
(A paraître)
Decoding of the Polish Music: Signs and Symbols. A very ancient language, International
Journal of Arts and Sciences, USA, juin 2014.
49 CONFERENCES* (dont 3 expositions de livres)
Cours à l'université de Varsovie-Musicologie: "L'opéra polonais de 1778 à 1926", 1993.
Colloque européen “Théâtre de la cruauté et théâtre de l’espoir”, Institut de Budapest et
CNRS, Budapest, 1993: Trois manuscrits autographes d’opéras polonais du XXème siècle.
Colloque interdisciplinaire” Le vocabulaire de la voix-la journée des intraduisibles” , OMF
de Paris IV Sorbonne et CNRS/ PARIS I et IV Sorbonne (musicologie), Sorbonne, 1997: La
Technique vocale en France et en Pologne: de l’émission à la modulation.
Colloque franco-polonais “Mickiewicz par lui-même”, Société Française d’Etudes Polonaises,
PAN de Paris, 1998: La Symbolique des mots contenue dans la langue musicale: étude des
"Steppes d’Akerma" de Mickiewicz.
Colloque franco-polonais “Słowacki par lui-même”, SFEP, Bibliothèque Polonaise, Paris,
1999: La réalisation musicale de"La Vipère" et de" Balladyna" de Słowacki d’après les
partitions autographes.
106
Congrès de la Culture Polonaise en l’an 2000, Ecole Supérieure de Pédagogie de Zielona
Góra, 2000: Les caractéristiques nationales et les valeurs universelles de la musique vocale
polonaise autochnone et en émigration [1830-1918).
Congrès Scientifique de Poméranie Occidentale au seuil du XXIème siècle, Société
Scientifique et Université de Szczecin, Szczecin, 2000: Possibilités de développement de
l’Université de Szczecin dans le domaine de la culture musicale.
Conférence scientifique internationale ‘L’Art et la Thérapie”, Ecole Supérieure de Pédagogie
de Zielona Góra, 2001:
La Voix et l’ouïe: théorie et technique de l’éducation et de la réhabilitation de la voix.
Conférence scientifique de toute la Pologne, ‘L’Art et la Thérapie: Université de Zielona
Góra, 2002; Les perturbations de l’appareil vocal et leur thérapeuthie.
IIème Conférence, 2003: Morphologie du son vocal. Pathologie et Thérapeuthie.
Conférence d’Esthétique de toute la Pologne “La Philosophie de la Musique”, Université
Jaguellonne de Cracovie, 2002:
Exemples choisis de symbolique musicale polonaise.
IIIème forum de Lublin „L’Art et l’Education, université Marie Curie -Skłodowska de
Lublin, 2002:
Etat des recherches sur la technique vocale en Pologne et dans le monde.
IVème forum, 2003: Perspectives de recherches scientifiques dans le domaine de la voix.
Conférence scientifique internationale “La Musique et la Pédagogie Musicales entre les
cultures d’Orient et d’Occident, Académie Poméranienne de Pédagogie de Słupsk, 2003:
La création lyrique à l’est de la Pologne:" Żmija"(La Vipère) de Stanislaw Pilinski et
Messire Wołodyjowski d’Henryk Skirmuntt.
VIIème Symposium de Biographie Polonaise, Institut de Recherches Biographiques de
Vaudricourt (France), 2004:
Les Musiciens Polonais à Paris au XXème siècle.
Conférence scientifique internationale “ La Paix comme sujet de pluri-culture artistique",
Académie Poméranienne de Pédagogie, 2005: Symboles et messages de Paix dans la
musique dramatique de la première moitié du XXème siècle (1901-!926).
IIème Conférence d’Education Artistique de toute la Pologne-EDUART, “Métaphore-Art-
Création Artistique”, université Nicolas Copernic de Toruń, 2005:
Images métaphoriques, symboles et signes de reconnaissance dans la création dramatique
polonaise du XIXème siècle. Conférence internationale “Lwów, la ville et sa culture”, université de Lwów (Ukraine),
2006:
La création lyrique de la Pologne de l’est, à Lwów (Leopold) aux XIX et XXèmes siècles.
Conférence Internationale “Culture et Education Musicales face aux défis du monde
moderne", Université Jan Kochanowski de Kielce, 2006:
Amateurisme et professionalisme.Les objectifs des Ecoles Supérieures et les pespectives
d’avenir.
Assises de la Langue et de la Culture Polonaises, SFEP, Paris PAN et Ambassade Polonaise,
2006:
107
Spécificité de la langue musicale polonaise des XIX et XXèmes siècles. Symbolisme et
hermétisme.
Cours Illustré d’extraits chantés et joués en direct sur l’opéra Manru de Paderewski ,
Société-Musée Paderewski de Morges (Suisse), 2007.
Conférence scientifique “La tradition européenne dans le domaine de l’esthétique, face au
libéralisme culturel”, universté de Łódż/Chaire d’Education Artistique, 2008:
Principes moraux et philosophiques d’une éducation tournée vers le monde: recherche de
la vérité sans barrières ou contraintes extérieures ou intérieures.
GERHICO, Equipes, Modèles et Transferts Artistiques (Histoire de l’Art contemporain et
Musicologie), université de Poitiers, “Maîtres et élèves”, 2008:
La passation de Maître à disciple: l’héritage spirituel.
Université Libre de Bruxelles “Le Théâtre après 1989 dans l’Europe médiane”,
CNRS/centre d’études tchèques, 2009:
Le Théâtre lyrique polonais et son message en Europe: tradition et universalisme.
Université de Poitiers/musicologie, Conférence Illustrée, 17 XII 2009:
Le jeu et la signification des Leitmotive dans la fin de la Tétralogie de Wagner:"
Götterdämmerung" (Le Crépuscule des Dieux).
Université de l’Oural/Institut des Sciences Humaines “Philosophy, discourse of creativity and
modern creative practice", Ekaterimbourg (Russie), 2010.
Lecture et interprétation de l’opéra polonais: un message occulté sous la création d’une
langue originale.
Université de Nancy, département des Etudes Slaves, “Historiographie des XIX et XXèmes
siècles", 2010:
Symboles et messages historiques dans la culture musicale polonaise des XIX et XXèmes
siècles. L’Histoire dans le théâtre lyrique.
Université d’Aix en Provence, département d’Etudes Germaniques, colloque international
“Le tien e (s)t le mien", 2011:
L’univers symbolique allemand et polonais dans la littérature musicale et vocale des XIX et
XXèmes siècles. Divergences et convergences.
APAJTE (Association Polonaise des Auteurs, Journalistes, Traducteurs et Ecrivains) ,
exposition du Livre de la Polonité, France (2005), Vilnius (2006), Budapest (2007).
69th
Annual Meeting of The Polish Institute of Arts and Sciences of America, European,
Russian and Eurasian Studies at George Washington University, 2011:
Polish Music; The last Struggle for Cultural Identity. Sources and interpretation in the XIX
and XX Centuries. 2012
BASEES (British Association for Slavonic and East European Studies), Annual Conference,
Cambridge, 31 March-2April:
Originality of the Polish vocal repertory in the XIX and XX centuries: messages and
perspectives of future.
108
University of Illinois at Springfield. “Art, Literature and Music in Symbolism and
Decadence”, 25-28 April:
L’ombre est la lumière : des origines du symbolisme dans la littérature musicale polonaise.
Université de Poitiers et Paris-Sorbonne, Le Patrimoine de l'Opéra Français,
OPFRA, BN, CNRS...
"Les grands opéras français et leur carrière en Pologne au XXème siècle"
Université d'Opole (Pologne), congrès mondial de Polonistique " La langue polonaise face au
défi de la modernité"
"Sources, tradition et avenir de la langue musicale polonaise à travers le répertoire vocal
des origines à nos jours"(Źródła, tradycja i przyszłość polskiego języka muzycznego w kroju
dziedzictwa wokalnego od zarania do dziś")
Université de Siedlce (Pologne), Symbolika form artystycznych w europejskiej tradycji
kulturowej: źródła, funkcja, aktualizacja, redukcja" (Symbolique des formes artistiques dans
la tradition culturelle européenne: sources, fonction, actualisation, réduction)
' La Symbolique musicale polonaise du XXème siècle. Sources, formes, messages.
Signification dans la culture européenne. Analyse comparative des oeuvres de Karol
Szymanowski et d' Henri Duparc" (Polska symbolika muzyczna XX-ego wieku. Źródła,
formy, przekazy. Znaczenie w kulturze europejskiej. Analiza porównawcza utworów Karola
Szymanowskiego i Henri Duparc).
American University of Rome (AUR) (Italie). International Conference for Academic
Disciplines, 29 octobre-1er novembre 2012:
Originality of the Polish Music: sources and messages.
University of Harvard, International Conference for Academic Disciplines, mai 2013:
Polish musical symbolic of the XX century.
Université de Siedlce, Séminaire Scientifique , septembre 2013, Les Formes du temps et de la
la folie dans la Littérature et les Arts:
Szaleństwo i dywagacja bohatera w Polskiej Literaturze Muzycznej: celowy język
hasłowy Polskości .(Folie et divagations des héros dans la Littérature Musicale Polonaise:
la langue codée de la Polonité).
Université de Siedlce, Séminaire Scientifique, Powstanie styczniowe z rożnych stron
widziane. W 150. rocznice insurekcji (Le soulèvement de janvier vu de tous côtés. A l'occasion
du 150ème anniversaire de l'Insurrection), octobre 2013:
"Hasła, cody, symbole Polskości w muzyce lirycznej w Polsce i na obczyżnie:insurekcja
słów, nut i myśli [rok 1863]" (mots de passe, codes, symboles de la Polonité dans la musique
lyrique: insurrection des mots, des notes et de la pensée [année 1863]).
109
University of London, International Conference for Academic Disciplines IJAS
(International Journal of Arts and Sciences), 5-8 novembre 2013:
"Decoding of the Polish Music: signs and symbols. A very ancient language"
Université de Saint Petersburg (Russie), Chaire de Philologie Romane (Langue et Culture
Française), "Albert Camus et la Russie", 2-3 décembre 2013:
"Un possédé dans la Littérature Française. Albert Camus et la musique".
Université de Siedlce (Pologne), Chaire de Néofilologie Polonaise, "L'ombre est la lumière,
dans la Littérature et les Arts" (Ciemność jest Światłością w Polkiej Literaturze i Sztuce),
octobre 2014.
"L'abîme est le sommet et l'ombre, la lumière, dans la Littérature Musicale Polonaise
[1830-1918]"
Université de Siedlce, Institut de Philologie Polonaise et de Linguistique Comparée, Atelier
de Littérature Polonaise Ancienne, Tradition Culturelle et Editoriale, Conférence Scientifique
de toute la Pologne, "La chanson est bonne pour tout":
"Naïveté de la chanson folklorique dans la création des compositeurs polonais du XXe
siècle. Derrière le bois... d'Antoni Szałowski (d'après le manuscrit autographe).
Université de la Sorbonne et IREMUS (Institut de Recherche en Musicologie): "Regards sur
le comparatisme en Musicologie: enjeux et méthodes":
"La construction idéale des oeuvres lyriques dans l'EUrope de l'Ouest et de l'Est de la
première moitié du XXe siècle. La forme, le centre, le message."
Musée des Instruments de Musique de Trondheim (Norvège), "Opéra comique et Politique au
Siècle des Lumières", 2015:
"La Misère rendue heureuse" (Nędza uszcześliwiona) de Maciej Kamieński [1778].
Révolte polonaise au Siècle des Lumières".
Activités en matière de relations internationales et de responsabilités collectives:
Boursière du Ministère des Affaires Etrangères Français, en 1992: échanges France-
Polonais.
Organisatrice d'un programme d'échanges Tempus entre les universités de Caen et de
Szczecin (Stettin), 1997
Contribution à la Création de la Chaire de Philologie Romane et d'Education Musicale
à l'université de Szczecin, 1999.
110
Expérience artistique
Directrice de l’Ensemble Vocal Marian Porębski (EV MP) depuis 1984
Très nombreuses Concerts et Conférences Illustrées (en direct) sur la Musique Vocale
Française et Polonaise (Allemande=Wagnérienne) dans le monde,
par exemple:
Anniversaire Richard Wagner, Université Libre, Lille, 1983:
Extraits de Die Walküre (La Walkyrie)
“La Musique Vocale Polonaise: des sources religieuses et populaires aux grands opéras
nationaux”, Université de Paris IV Sorbonne, 1984.
“L’Opéra polonais”, Paris IV-Sorbonne/Slavistique, 1992
“De Berlioz à Paderewski“, Université Jaguellonne et Institut Français de Cracovie, 1992
(Pologne)
(comme boursière du Ministère des Affaires Etrangères).
“l’ Opéra polonais”, Université de Nancy, 1994.
„Opéras français et polonais” Festival de Culture Polonaise de Saint Petersbourg (Russie),
1995.
"Le Patrimoine lyrique", Amitié germano-polonaise, Karlsruhe (Allemagne),1999.
"L'opéra Manru de Paderewski: lecture des messages", Musée Paderewski, Morges
(Suisse), 2007.
„Hommage au Maître, Hommage à Marian Porębski“, Musique Française et Polonaise
,Allemande et Italienne), Abbatiale de Saint Jouin de Marnes, 6 août 2010 , 30 juillet 2011,
22 Juillet 2012, 28 Juillet 2013, 7 septembre 2014, 6 septembre 2015, Ensemble Vocal
Marian Porebski, direction Dominique Porebska-Quasnik.
Musique Slave (opéra, mélodie, folklore)”, Maison Départementale de la Culture et
Philharmonie de Kielce (Pologne), 6 et 7 Juin 2011.
En mémoire:
Philharmonie de Rybnik (Pologne): opéras français, italien et polonais (Sigurd d' Ernest
Reyer; Sapho de Charles Gounod; Othello de Verdi; Zygmunt August T. Jotejko
).Novembre 1977, avec Marian Porębski.
Discographie:
Musique Spirituelle Polonaise du XVI au XX siècle, Ensemble Vocal Marian Porebski,
Sofreson, Paris, 1990.
"Marian Porębski, Hommage au Maître", Carpentier, France, 2010. Extraits d' opéras:
L’Africaine, la Juive, Monna Vanna, Tosca, Die Walküre, Halka…
111
Synthèse du Curriculum Vitae
Patrimoine Artistique et Lyrique des (XVIIIe) XIXe et XXe siècles: français, allemand et
polonais, en comparaison. Tradition et Modernité. Langue spécifique et message universel.
Sémantique et Sémiotique.Contexte historique et social Style et Interprétation
112
Die Oper von Bolesław Wallek-Walewski [1885-Leopold; 1944-Krakau] : Die
Rache von Jontek (Pomsta Jontkowa)1926. Analyse und Interpretation (aus
dem Manuskript).
Einführung
Bolesław Wallek-Walewski (geboren am 23. Januar 1885 in Lviv, gestorben 9. April 1944 in
Krakau.). Der polnische Komponist und Dirigent, Dozent und Direktor des Konservatoriums
der Musikgesellschaft in Krakau (heute die Hochschule für Musik). Er hat auch die Opern
Schicksal (Dola) (1918) und Die Rache von Jontek (Pomsta Jontkowa) (1926) komponiert,
für die er ihre eigenen Texte geschrieben hat. Es gibt verschiedene Versionen dieser Oper. [
31 März 1928 ] gespielt 13 Mal im Grand Théâtre in Lviv, in der Saison 1927/1928]. Wieder
im Jahr 1950 gespielt (Klavierauszug) mit Abschluss (Schlussfolgerungen) verhängt : das ist
der armen Bauern Rache und wir müssen auf den Tag unserer Befreiung warten.
Problematik
Das eigentliche Thema dieser Oper ist die Reinheit der Seele. Jontek ist durch Rache
vergiftet, aber die Seele der Hauptfigur, Janosik, ist voll von den edlen Gefühlen und
Gedanken. Daher Janosik wird allein sterben, und die einsamen Zirbelkiefer über die
Murmeln des Wasserfalls symbolisiert den Hetman. Das Eigentliches Thema ist das Tod von
Janosik und seine letzten Worte. Symbole: einsame Zirbelkiefer (Limba samotna). Das
Symbol der Freiheit, der Wahrheit, der Unabhängigkeit, Integrität.
Thematische Analyse: Janosik und Jontek
Das Tod von Janosik. Symbol: "Limba" (Zirbelkiefer)30 (Beispiel NR 1: Zirbelkiefer)
30 Die Zirbelkiefer ist ein Baum des Hochgebirges. Königin der Alpen-Die Zirbelkiefer (Zirbe-Zirm-Arve genannt) - bessere Erholung garantiert, ist ein Baum der hochalpinen Regionen, der sehr langsam wächst. Sie wird bis zu 25 m hoch und kann ein Alter von 1000 Jahren erreichen (Bespiel NR 1).
113
Beispiel NR 1: Sosna limba (Zirbelkiefer) nad Morskim Okiem w Tatrzańskim Parku Narodowym.
Gewinn des Wettbewerbs für Licht erlaubt nur Zirbelkiefer unglaubliche Beständigkeit gegen niedrige
Temperaturen. Anpassung an die Kälte durch Labor Beobachtungen, die zeigten, daß die Inhalte der Zellen in
den Nadeln der Glieder nicht gefriert bei -60 ° C allmählich abnimmt bestätigt. Zum Vergleich - Fichte gefriert
auch bei -35 ... sibirische Zeder "(Pinus sibirica) ist nichts als eine Variation der Kiefer Gliedmaßen -" Arve ",
genau ist ein" Arve var. Sibirica 'Baum wird im Volksmund in Russland als "kedr" Siberian, de facto ist es eine
sibirische Zirbelkiefer, ein Verwandter unserer Tatra.
Beispiel NR 2: Geografische Gebiet der Zirbelkiefer
114
Das Schicksal : die letzten Worte von Janosik:
"Zostawcie mnie! już po mnie nic,
pozdrówcie jeno moje hale…
baranki moje dzwoniące
Niech mnie pochowają tam… nad granitami, nad stawem
gdzie chwieje się limba samotna,
gdzie wodospadu cichy szmer,
tam gdzie nie sięga halny wiatr
Niech bym już spał spokojnie"(umiera).
["Lass mich in Ruhe! Nach mir nichts
nur grüßen meine Hallen ...
meine Lämmer klingelt
Lassen Sie mich dort begraben werden ... über des Granite, über der Teich
wo der einsamen Zirbelkiefer nicht schwingt ( schüttelt),
wo die ruhige Murmeln des Wasserfalls,
wo Bergwind nicht erreichen
Let's bereits friedlich schlief "(stirbt)].
Der Hetman, Janosik, sehnt sich nach Einsamkeit. Ein einsames Schicksal und die Zukunft
symbolisiert die Zirbelkiefer, über dem Granit. Warum eine Einsamkeit?
... "Die Zirbe ist der Baum der Weisheit und Stille.
Die armen Rache von der Bauer ( und das Tag der Befreiung)
Jontek: "To ja, to ja zabiłem syna (nie), Króla mojego!" = "Ja, ich, ich habe ihn getötet,
meinen Sohn, meinen König". Die Bergbewohner stürzen sich auf Jontek und zwangen ihn,
auf dem Boden zu knien. ("Górale rzucają się na Jontka i przygniatają w pozycji klęczącej do
ziemi") (Beispiel NR 3: Jontek verkündet seine Rache)
115
Beispiel NR 3: Jontek verkündet seine Rache: Ja, ich, ich habe ihn getötet, meinen Sohn,
meinen König".
116
„Unter und über“ diese Worte klingt das musikalische Rachemotiv, das Intervall der
übermässige Quarte: Sol-Do # im Orchester (Ctb, Vlc, Vla, Vl I, Vl II, Trp, Trb, Ob. Fl piccolo)
(Beispiel NR 2). Mit charakteristischem Rhythmus der Piccoloflöte auf Do # (zusammen mit
das Violin I) und unter Horns (spielen) auf Sol. Akkord: Mi [Ctb +Vlc] - Do# -[Vla+Vl I+Vl
II+Ob.+Fl. piccolo]- Sol. Sol dominiert und Do #. Das Rachemotiv und charakteristischer
Intervall der polnischen Folklore und des Gebirges (Beispiel NR 4. Handschriftliche
Orchesterpartitur von B. Wallek-Walewski).
118
Das Tod der Janosik: Musikalische Analyse
Das Intervall Sol-Cis dominiert das Orchester und unterstützt die letzten Worte von Janosik.
Das Piccolo durchdringt das Rachemotiv mit dem gleichzeitigen Sturz des Heldenkörpers.
Aus der più tranquillo, über dem Orchester durchsticht den schrillen Klang von Piccolo auf C
# und ein dissonantes Motiv erzeugt aus dieser Note (C#=Cis). Unten dem Rachemotiv,
Harmonie spielt das Akkord Cis-Sol Mi-Si (Oboen, Englischhorn, Fagott, Horn,
Streichquintett). Aber die Note G ist verdoppelt durch Cello, Alto, Horn und Klarinette und
bildet die Grundlage für Harmonie (Beispiel NR 4: übermässige Quarte). Die übermässige
Quarte G-Cis daher beherrscht bedrohlich über der Sterbend Hetman. Doch es wird nicht
gewonnen. Darum singt Janosik sanft auf die Note G :"Lass mich in Ruhe! Nach mir nichts…."
und weiter eine alte polnische Volkmelodie, die die Bassklarinette begleitet.
120
Die ganze Subtilität der Partitur liegt in der Instrumentierung und im geistigen, moralischen
und musikalischen Bild, als auch in der pyramidalen Form der Symbole.
Instrumentierung
Englisch Horn = Si
Klarinette und Bratsche = Sol
Bass Klarinette und Violine II = Mi
Fagot und Violin I = Do #
Cello = Sol
Horn = Akkord: Do # Mi Sol Si
Kein Bass, Cello erhebt leise aber plötzlich auf den G (Sol) und umkehrt das Akkord (C #- Mi-
G- Si), und legt sie auf dem Ton: G was den geheimnisvolle Sound von Hörn verdoppelt und
stört. Rätselhaft, Zittern und unsicher Spiegel der Wahrheit. Das Tön (G= Sol) ist der Spiegel
wo Wahrheit sucht ihr Bild: schwer fassbar, flimmernd, doppelt oder mehrfach, variabel.
Doppel weil Hörn mit Cello: instrumental merkwürdige Ehe!
Harmonie setzt seine Basis auf dem Wasser des Teiches, wo man die ruhige Murmeln des
Wasserfalls hört. Symbol der verstreichenden Zeit. An der Spitze dieser Pyramide, gebaut
oben dem Wasser, oben der Zeit, das Rachemotiv von Jontek dominiert, was die
Piccoloflöte, unerbittlich, atonal, herrisch, spielt.
Das, was die übermässige Quarte (G-Cis), Intervall charakteristisch der polnischen Folklore
ausdrückt. Denn der sterbende Hetman ist sehr ruhig.
Das zweite Rätsel dieses Partition ist der Abschied von der Hetman und sein letzter Wille
oder seine letzte Botschaft: der einsame Zirbelkiefer als ein Symbol, über des Granite, über
der Teich.
„Die Klangschwingung“ der Zirbelkiefer in a-Moll (A-D= plagal) (Beispiel NR 6: alte polnische
Melodie, modal und plagal).
Janosik singt:
"Lass mich in Ruhe! Nach mir nichts
nur grüßen meine Hallen…
121
meine Lämmer klingelt
Lassen Sie mich dort begraben werden ...
über des Granite, über der Teich
wo der einsamen Zirbelkiefer nicht schwingt ( schüttelt),
wo die ruhige Murmeln des Wasserfalls,
wo Bergwind nicht erreichen…"
Let's bereits friedlich schlief" (stirbt)
123
Es scheint sich, dass die Welle Schallwellen oder Vibrationen emittieren. Hier ist die
Zirbelkiefer ein Symbol. Ihre Form, pyramidenförmig, ihre außergewöhnliche Höhe, ihre
Spitze. Und ihre Einsamkeit.
wo die einsame Zirbelkiefer nicht schwingt
Die Melodie, die den Abschied von Janosik trägt, ist sehr alt und die Bassklarinette, was in
Terz den Gesang verdoppelt, unterstreicht noch auch das Rückkehr in der Zeit. Hier ist die
Tiefe an der Spitze. Die Ruhe , oben den Graniten und oben die Teich, wo der Bergwind
erreicht nicht. Die symbolische Form der riesigen Zirbelkiefer, die nicht zittern und der
Spiegel der Zeit. Also die Zirbelkiefer singt in Modal Ton (A): Frieden, Entschlossenheit,
Stärke ewig dauern. Zwischen diesem Lied, tief, verwurzelt, der Zirbelkiefer und der Blitz der
Zorn (Rache) von Jontek, erstellt sich ein Link. Als eine Pyramide Bild von dem Baum, einsam
und unerschütterlich als Symbol. Durch die Präsenz dieser drei Elemente: des musikalischen
Motiv des Zornes von Jontek, des tiefen Gesängen vom Baum (Janosik mit die Bass
Klarinette) und der Wasserfall des Teiches, als die Zeit, nimmt die Botschaft der Oper eine
andere Nuance.
Abschluss
Das ist mehr als Rache von Jontek; umschlossen im Intervall von der übermässige Quarte
(G-Cis), aber der alte und mächtig Baum im geworden, und die Rache reflektiert durch
Wasser von der Teich und von Zeit besiegt.
Wir können auch spekulieren, dass der Teich, das Wasser, als ein Spiegel, das Auge von der
Zeit und der Weisheit stellt. Das Auge der Meeres:" Morskie Oko" ( Beispiel Nr 7: Symbol).
Bilcza, 25 Oktober 2014, Dominique Porębska-Quasnik
Bibliographie:
QUASNIK (Dominique), " Halka et La Vengeance de Jontek" (Halka und Die Rache von
Jontek), Paris, EVMP, 1992.