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GAÏD SALAH INHUMÉ AU CARRÉ DES MARTYRS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 26 DÉCEMBRE 2019 - N°5358 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com BOUIRA La crise s’accentue à l’agence foncière Page 3. FÊTE DES AGRUMES Les 28 et 29 décembre Timezrit fin prête ! Page 8. OBSÈQUES NATIONALES L ES HAUTS CADRES DE L É TAT ET DE L ’ANP PRÉSENTS LIGUE DES CHAMPIONS R AJA AC - JSK DEMAIN AU STADE M OHAMMED -V À 20 HEURES A Ï T KHLILI V OYAGE AUX ORIGINES DE LA POTERIE D ’A TH K HIR Une passion bénie par les saints Page 4. Page 2. La qualification passe par Casablanca ! La JSK affrontera demain vendredi le Raja Athletic Club (Maroc) pour le compte de la 3e journée de la phase aller des poules de la Ligue des champions de la CAF, au stade Mohammed-V de Casablanca Page 24. CNRC DE TIZI OUZOU D OTATION DES REGISTRES DU COMMERCE D UN CODE ÉLECTRONIQUE AVANT LE 31 DÉCEMBRE 2019 Plus que cinq jours pour les commerçants ! Page 3. JUSTICE T RIBUNAL DE S IDI M’H AMED Le procès de Rebrab reporté à la demande de la défense Page 3. ISSN 1112-3842

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GAÏD SALAH INHUMÉ AU CARRÉDES MARTYRS

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 26 DÉCEMBRE 2019 - N°5358 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

BOUIRALa crise s’accentueà l’agence foncière Page 3.

FÊTE DES AGRUMESLes 28 et 29 décembre

Timezrit fin prête !

Page 8.

OBSÈQUES NATIONALES LES HAUTS CADRES DE L’ÉTAT ET DE L’ANP PRÉSENTS

LIGUE DES CHAMPIONS RAJA AC - JSK DEMAIN AU STADE MOHAMMED-V À 20 HEURES

AÏT KHLILIVOYAGE AUX ORIGINESDE LA POTERIE D’ATH KHIR

Une passionbénie par les saints Page 4.

Page 2.

La qualification passe par Casablanca !La JSK affrontera demain vendredi le Raja Athletic Club (Maroc) pour le compte de la 3e journée de laphase aller des poules de la Ligue des champions de la CAF, au stade Mohammed-V de Casablanca Page 24.

CNRC DE TIZI OUZOU DOTATION DES REGISTRES DU COMMERCE D’UN CODE ÉLECTRONIQUE AVANT LE 31 DÉCEMBRE 2019

Plus que cinq jours pour les commerçants !Page 3.

JUSTICE TRIBUNAL DE SIDI M’HAMED

Le procès de Rebrabreporté à la demande de la défense

Page 3.

ISS

N 1

112-

3842

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Un der by maghr ébinexplosif entre deuxclubs qui veulent ar ra-

cher la qualification, au pro-chain tour. Pour sa par t, leRaja, qui totalise trois pointsaprès sa défaite à domicile faceà l’Espérance de Tunis (1-0) etsa victoire devant Vita Club (2-0), au Congo, veut profiter deson ter rain et son public pourdépasser la JSK au classementet rester au contact de l'EST,auteur jusque-là d'un car tonplein (6 points). Cette équipe,éliminée en 2006 en Ligue deschampions par les Canar is,veut prendre sa revanche.Mais les gars de Velud ne sesont pas déplacés au Marocdans la peau d’une victime oupour faire de la figur ationmais pour revenir avec un bonrésultat. Par ailleurs, la prépa-ration de la JSK, qui s’est faiteentre Tizi Ouzou et le Centretechnique national (CTN) de

Sidi Moussa, en prévision de cematch, s’est déroulée dans detr ès bonnes conditions.D’ailleurs, les joueurs ont affi-ché un grand optimisme pourréaliser une belle opération,demain. «Nous avons préparéce match convenablement etnous sommes prêts à affronterle Raja. Cer tes, la rencontresera difficile face à une équiperedoutable, toutefois, nousallons jouer avec la fer meintention de gagner. Nous vou-lons passer au prochain tourde cette compétition, ce quipasse par un bon r ésultat.Nous sommes conscients de cequi nous attend et nous ne lési-nerons pas sur les effor ts pourrevenir avec la victoire et satis-faire nos chers suppor ters», a

déclar é le por tier OussamaBenbot. Ainsi, lui et ses cama-rades semblent déterminés àrelever le défi et revenir avecun bon résultat. Côté effectif,la JSK a récupéré plusieurs deses blessés, ce qui est une trèsbonne chose avant ce rendez-vous continental. En effet, avecle retour d’Addadi, Belgherbi,Saâdou, Bencher ifa, entreautres, qui sont r établis deleurs blessures, le coach auraplusieurs choix pour composerson onze. Ayant une idée surl’adver saire de son équipe,Huber t Velud a préparé sescar tes gagnantes pour cematch décisif à Casablanca. Ilcompte utiliser tout son savoir-faire pour réussir une belleopération. C’est aussi le sou-

hait des amoureux des Jauneet Ver t qui rêvent de voir leurclub atteindre un stade trèsavancé de cette compétition etpourquoi ne pas jouer la fina-le.Comme prévu, la délégationkabyle a rallié le Maroc, hieren début d’après-midi, en pré-vision du match de ce vendredidevant le Raja de Casablanca.Le jeune défenseur Bilel TiziBouali n’a pas fait le voyageavec l’équipe, vu qu’il estblessé au genou. A cet effet, ilne va pas prendre par t à cetterencontre. Mais les autresjoueurs étaient du voyage. Al’aéropor t, ces derniers étaientoptimistes et volontaires et ontpromis de faire le maximumpour réaliser une belle opéra-tion. M. L.

SP RTS

Alger Tizi Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 19 Max : 18 Max : 19 Max : 19

Min : 09 Min : 04 Min : 03 Min : 06QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION JEUDI 26 DÉCEMBRE 2019 N°5358

Le Raja recevra laJSK demain soir à

20h00, au stadeMohammed V, pour

le compte de la 3e journée de la

phase des poulesde la Ligue des

championsd’Afrique.

La qualif’ passe par Casa LDC AFRIQUE (3e journée) Raja - JSK demain à 20h00

L’arrière gauche dela JSK, Toufik

Zeghdane, assure quele groupe est prêt pour

le match de demainsoir face au Raja de

Casablanca.

La Dépêche de Kabylie : Comment s’estdéroulée la préparationdu match face au Raja ?

Toufik Zeghdane : Dans de tr ès bonnesconditions. Le groupe a travaillé dans lasérénité et nous sommes prêts pour ce ren-dez-vous. C’est un match impor tant etnotre seul objectif est de bien le négocier.

Nous sommes conscients de cequi nous attend et on sera à lahauteur inchallah.

Comment se présente pour vous cette rencontre ?

C’est un match difficile pour lesdeux équipes qui veulent passer au

prochain tour de cette compéti-tion. On s’attend à ce que lematch soit très ser ré et trèsdisputé sur le ter rain. Nousdonnerons le meilleur de

nous mêmes et jouerons pour gagner.

Connaissez-vous votre adversaire ?On sait que le Raja affiche une belle formeactuellement, il a réussi de belles presta-tions lors des derniers matchs qu’il a joué.Mais nous avons nos atouts à faire valoir et

on fera tour pour le battre.

Sur le plan individuel, êtes-vous prêtpour prendre votre place dans ce match ?

J’ai beaucoup travaillé pendant la semaineet je me sens prêt pour cette rencontre. Jene lésinerai pas sur les effor ts pour accom-plir ma tâche convenablement. Je ferai toutpour être à la hauteur et aider mon équipeà revenir avec le meilleur résultat possible.

Un mot aux supporters ?On sait que nos supporters attendent beau-coup de nous et notre seul objectif est de lessatisfaire à chaque fois. Nous sommes dé-terminés à aller très loin dans cette compé-tition afr icaine et leur procurer de la joie.

Propos recueillispar Mustapha Larfi

TOUFIK ZEGHDANE, défenseur de la JSK

«On vise la victoire»

HUBERT VELUD,coach de la JSK

«Soulagé par le retourdes blessés»

S’exprimantsur le

match dedemain faceau Raja deCasablanca,le coachkabyle s’estdit confiant :«On n’en estpas encore aux matchs déci-sifs, mais on est conscientsque si on réalise au moins unnul vendredi face au Raja, onaugmentera nos chances dequalification. Sans prétentionaucune, il faut aborder cetterencontre avec la convictionde gagner. Même contre ungrand club, on est capablesde gagner. Mais il ne faut passe mettre une pression inuti-le», a déclaré le coach kabyleavant d’ajouter : «On saittout sur le Raja. Mais notreadversaire aussi sait tout surnous. C’est comme ça, c’estle football de haut niveau etça se joue sur de petitsdétails. On est concentrés surles détails pour faire un bonmatch là-bas». Questionnésur l’effectif, Velud n’a pascaché son soulagement derécupérer tous les joueurs :«Le retour des blessés est unetrès bonne nouvelle. C’est lameilleure nouvelle de lasemaine. Je dois saluer le tra-vail du staff médical qui abeaucoup travaillé pour quetout le monde soit là, jeremercie aussi le staff tech-nique pour le travail de remi-se en forme du groupe, jesuis satisfait du travail detout le monde», a-t-il expli-qué. Interrogé sur l’équipequi affrontera le Raja, Veludexpliquera : «Tout le mondeest disponible pour ce match,mais l’équipe n’est pas enco-re faite. Il y a beaucoup d’in-terrogations quant aux choixà faire. Ce qui compte c’estque tout le monde soit prêtmentalement et physique-ment. Il n’y a que Tizi Boualiqui est toujours aux soins,mais on ne sait jamais, ilpourrait intégrer le grouped’ici la veille du match etc’est pour cela qu’on adécidé de l’emmener avecnous. Tout le monde est apteà postuler pour une place detitulaire». M. L.

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Jeudi 26 décembre 2019L’ÉVÉNEMENT2

OBSÈQUES NATIONALES Les hauts cadres de l’État et de l’ANP présents

Dr apée de l’emblèmenational, la dépouille del’ancien chef d’état-

major de l’ANP, décédé d’unecr ise car diaque à l’aube delundi dernier, a été accompa-gnée, dès 7h du matin, depuisl’hôpital militaire d’Aïn Nadja,vers le Palais du peuple où onteut lieu, jusqu’à midi, les funé-r ailles nationales. Dans l’en-ceinte du Palais du peuple, etsous le regard de ses enfants, lecorps d’Ahmed Gaïd-Salah aété salué par plusieurs person-nalités nationales et étrangères,dont cer taines ont fait le dépla-cement depuis leurs pays pour yassister. Plusieurs citoyens ontété autor isés à se recueillirdevant le cercueil du défunt etlui rendre un dernier hommage.Pr ésent depuis 7h30 sur leslieux, le pr ésident de laRépublique, AbdelmadjidTebboune, a récité la Fatiha dusaint coran à la mémoire dudéfunt chef des armées, aprèslui avoir rendu un dernier hom-mage, plein d’émotion. De hautsresponsables de l’État et del’ANP étaient également pré-sents pour le recueillement,parmi lesquels l’ancien chef del’État par intér im, AbdelkaderBensalah, et le général-major,chef d’état-major par intér imde l’ANP, Saïd Chengr iha, qui aété, rappelons-le, désigné par lePrésident, en remplacement dedéfunt Gaïd-Salah dans lamatinée même du décès de cedernier. Peu avant 11h, plu-sieurs citoyens ont pu rendre ledernier hommage au défunt,avant la levée du corps en direc-tion du cimetière d’El-Alia.

Midi et quar t, le président de laRépublique est déjà au cimetiè-re, alors que des officiers del’armée nationale procédaient àl’enlèvement du corps du Palaisdu peuple pour être emmenévers sa dernière demeure. Lecor tège funèbre a été précédépar un char-blindé pneuma-tique, orné des couleurs natio-nales et de bouquets de fleurs,qui tr actait la char r ue surlaquelle est posé le cercueil. Il aempr unté les pr incipalesar tères et avenues de la capitale: Place Addis-Abeba, l'avenuede l' Indépendance, boulevardKr im Belkacem, la Place du1er-Mai et l'avenue de l'ALNpour rejoindre le cimetière d'ElAlia, au milieu d’une foule decitoyens venus rendre un der -nier hommage à Gaïd-Salah.Dès les premières heures de lamatinée, avant même que lecorps du défunt Ahmed Gaïd-Salah ne soit levé au niveau del’hôpital militaire, des centainesde citoyens, hommes et femmes,jeunes et moins jeunes, avaientdéjà pr is place dans diver sendroits par où allait passer lecor tège vers le Palais du peuple.«Ils sont venus expr imer leurdeuil et leur profonde tr istesse,en scandant des slogans à sagloire, en cette journée du moisde décembre marquée par unsoleil pr intanier», écr ivent desjour nalistes de l’APS. Lescitoyens, venus nombreux dedifférentes régions du pays, sesont massés de par t et d'autrede l' itinéraire emprunté par lecor tège funèbre, d’autres sesont car rément mêlés aux véhi-cules militaires et ceux de la

police qui constituaient le cor tè-ge, donnant du fil à retordreaux agents de maintien del’ordre et aux agents accompa-gnant les char s au sol. Auniveau de la Place du 1er Mai, lecor tège s' est complètementar rêté au niveau de la trémie oùdes centaines de citoyens vou-laient se rapprocher du véhicu-le militaire tr anspor tant ladépouille. Au cimetière d'ElAlia où sera inhumé le défunt, ilétait difficile de se frayer unchemin en raison d'une foulecompacte, visiblement émue etattr istée, venue se recueillir à lamémoire du regretté GaïdSalah, constatent encore lesjournalistes de l’APS. 13h45, lecor tège funèbre ar r ive au cime-tière d’El-Alia où des centainesde personnes mêlées aux per -sonnalités de l’État et del’armée étaient déjà sur placepour l’ultime hommage au

génér al. Apr ès la pr ière dumor t, officiée par un imam,c’est au directeur de la commu-nication et de l’or ientation duministère de la Défense nationa-le, le général-major BoualemMadi, qu’a échu l’honneur delire l’oraison funèbre. Il a salué«un héros qui s'est consacré, dèsson jeune âge, pour l' indépen-dance du pays et le recouvre-ment de sa souveraineté natio-nale avant de consacrer sa r ichecar r ière au service de l'Arméeet de la nation». La mise souster re du défunt général-major,Ahmed Gaïd-Salah, par desagents de la Protection civile, aeu lieu à 14h50, après que lesofficier s de l’ANP ont retir él’emblème national du cercueil,qui fut remis par le président dela République aux enfants dudéfunt.

M. A. T.

Gaïd Salah inhumé hierHier à 14h50, le corps du défunt général-major Ahmed Gaïd-Salah a été inhumé au carré des martyrs du cimetière d’El-Alia, à l’Est d’Alger, sous les salves d’honneurde la garde républicaine.

«Quel beau jour pourmourir !», disait

l’Indien à Little Big Man.Quelles émouvantesobsèques que la patrieaura réservées à sonvaillant fils ! Ainsi donc,celui qui a œuvré à donnerespoir au peuple qui l’a vunaître et qui l’a vu sebattre a choisi de sereposer pour l’éternitécette année qui a vul’Algérie sourire à sesennemis, à ses détracteurset à ses admirateurs, qu’ilsfussent voisins oulointains, pendant unprintemps, un été et unautomne de 2019.L’hommage rendu à cethomme que Dieu a rappeléà Lui dès qu’il se fût agide prédire l’avenir, a étéaussi grandiosequ’émouvant qu’il fit seremettre en cause lesnations qui doutent denotre génie. El Aliaaccueillait hier l’hommequi aura mis, avec tant desagesse, de beaux draps àla nation pour qu’elle n’aitplus à se plaindre de sescauchemars, mais à scruterses rêves. Il serait sijudicieux que sonsuccesseur, ses fidèles ettous ceux qui ont eu àverser des larmes d’amourau moment où sa dépouilletouchait dans ses entraillesla terre de cette Algérie,qu’il a tant fait deprémunir des dérapages,s’imprègnent de toutes lesvaleurs de son combat quel’Histoire retiendra de sibelle manière, enl’inscrivant en lettres d’oret en la professant auxgénérations futures pourque les richesses de cetteterre, pour laquelle destorrents de sang ont étéversés, pour que l’humbledes mechtas, des masuresdes villages agglutinés auxflancs de nos majestueusesmontages et des tentes,balayées continuellementpar les vents de sable denotre beau Sahara,n’oublient pas le sacrificede ceux que Gaïd côtoiedepuis hier dans sa tombe. Ali Boudjellil

L’adieu auGuide Salah

Le point

Par Ali BOUDJELIL

Cimetière d'El AliaTebboune est arrivé en fin de matinée

Le président de la République,Abdelmadjid Tebboune, est arrivé en

fin de matinée au cimetière d'El Alia àAlger pour assister aux funérailles dugénéral de Corps d’armée Ahmed GaïdSalah qui a été inhumé au carré des mar-tyrs après la prière du Dohr. Peu aupara-vant, le cortège funèbre s'était ébranlé duPalais du peuple. Drapée de l'emblèmenational et entourée de gerbes de fleurs,la dépouille de Gaïd Salah est transportée

sur un véhicule militaire. De hauts responsables de l'Etat et del'Armée, à leur tête le président de la République, AbdelmadjidTebboune, et le chef d'Etat-major de l'ANP par intérim, le général-major Saïd Chanegriha, ainsi que de simples citoyens ont rendu undernier hommage au regretté Gaïd Salah et présenté leurscondoléances aux membres de la famille du défunt.

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CNRC DE TIZI OUZOU Dotation des registres decommerce d’un code électronique avant le 31 décembre

Jeudi 26 décembre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Plus que 5 jours pourles commerçants !

L’ensemble des com-merçants de la wilayade Tizi Ouzou sont

donc invités à le faire. «Laprocédure est des plussimples, il suffit de se pré-senter à nos services, s’ac-quitter des fr ais via unchèque ou une car te CIB dis-ponible au niveau de notreagence et remettre l’or iginaldu registre de commercepour l’introduction du sym-bole graphique. L’opérationprendra au plus une dizainede minutes», a fait savoir ladirectr ice du Centre natio-nal du registre de commerce(CNRC) (antenne de TiziOuzou), Mme Hassoun.Cette dernière a ajouté que

«l’introduction du symbolegraphique est d’abord uneprotection pour les com-merçants qui doivent se pré-senter au CNRC. Il y a déjàeu deux prolongations dedélai mais il y a des com-merçants qui ne se sont pasencore pr ésentés. Il fautqu’ils le fassent très rapide-ment car au-delà du31décembre, ils n’ouvr irontplus droit d’exercer leur sactivités avec l’ancienregistre». Par ailleur s,s’agissant des activités lesplus exercées au niveau de la

wilaya de Tizi Ouzou, MmeHassoun a fait savoir que«les activités commercialessont tr ès var iées». Et depoursuivre : «Je peux diresans hésiter que tous les sec-teurs sont touchés et toutesles activités pr atiquées,d’autant plus que les pou-voirs publics ont facilité lesprocédures d’obtention duregistre de commerce etqu’il y a eu la suppression decer tains documents qui pre-naient du temps ainsi quel’élargissement du justifica-tif du local.» La même res-

ponsable a tenu à préciserque «pr ésentement, leregistre de commerce estdélivré séance tenante, en 15minutes. Il suffit de présen-ter le dossier complet, qui necomprend que quelquesdocuments, à savoir le justi-ficatif du local, un agrémentsi l’activité est réglementéeet, bien sûr, les frais d’ins-cr iption. Pour les personnesmorales, il faut aussi réglerles droits et fournir un actede constitution qu’il soitmodificatif, créatif ou pourradiation. L’opération d’éta-blissement du registre decommerce a été simplifiée aumaximum et r éduite à saplus simple expression.Aucune activité commercia-le n’est interdite. Il faut justese conformer à la réglemen-tation et présenter un dos-sier conforme.» A rappelerque la wilaya de Tizi Ouzouest classée à la 4e position auniveau national, en termesd’activités commerciales.C’est dire que le nombre decommerçants est très impor-tant. Malgré cela, le CNRClocal est mobilisé pour lesrecevoir et doter leurregistre de commerce ducode électronique qui leurper mettr a de continuer àexercer leurs activités.

Hocine T.

«Tout extrait deregistre de

commerce nondoté du codeélectronique

«RCE » avant le31 décembre 2019

ne sera plusvalide et n’ouvrira

plus droit à sontitulaire d’exercer

ses activitéscommerciales».

Bouira

La crise s’accentue à l’agence foncièreLes employés de l’agence foncière de

Bouira ont observé, hier, un sit-inde solidar ité avec un de leurs collègues,accusé par le directeur de l’agence demanquement à ses obligations profes-sionnelles. Selon les protestataires,l’employé en question est une personneaux besoins spécifiques et le directeurde l’agence n’a pas tenu compte de sonétat de santé. «Il s’agit d’un employémodèle, mar ié et père de deuxenfants… Le directeur a déposé plaintecontre notre collègue à qui nousn’avons r ien à reprocher. C’est unemployé exemplaire et tous lescollègues ici présents peuvent l’attes-ter», a indiqué un des protestataires.Sur les pancar tes accrochées devantl’agence foncière, on pouvait lire «Nonà l’arbitraire envers une personne auxbesoins spécifiques», «Solidaire avec lefrère Zakoub Toufik !» Selon les témoi-gnages recueillis sur place, le motif dudépôt de plainte du directeur n’est pasvalable et encore moins les gr iefs rete-

nus à l’encontre de cet employé. «Ledirecteur de l’agence foncière est décr iépour sa gestion depuis plusieurs mois.Nous sommes, d’ailleurs, en grève pourexiger son dépar t car la situation finan-cière de l’agence est plus que cr itique.Si les autor ités de wilaya s’entêtent àpréserver le directeur dans ses fonc-tions, nous nous dir igeons tout droitvers la faillite avec le licenciement detous les employés…», estime unemployé gréviste. Pour rappel, les auto-r ités de wilaya avaient déjà tenté, lemois dernier, de réconcilier les fonc-tionnaires avec l’actuel directeur, maisces tentatives avaient échoué. Les gré-vistes estiment que «la mauvaise ges-tion» ainsi que les «sanctions injusti-fiées et les décisions arbitraires» à l’en-contre des fonctionnaires étaientimpardonnables. Ces derniers avaientinterpellé le wali dans une missivedatée du 30 novembre, dans laquelle ilsexpliquaient les refus de réconciliationinitiée par les services de la wilaya :

«Nous n’avons pas pr is cette décisiontête baissée, et avant d’ar r iver à cetterevendication qui est le dépar t dudirecteur, nous l’avions sollicité afinqu’il applique un plan de charge pourrelancer l’ensemble des projets àl’ar rêt, mais en vain. Nous avons tentéde le convaincre du bien fondé de nosactions en lui soumettant plusieur srevendications pour l’amélioration denos conditions de travail, mais aucunen’a été appliquée malgré la signaturede plusieur s procès verbaux par ledirecteur lui-même», regrette un fonc-tionnaire de cette agence qui estime quela seule solution demeure le dépar t dece directeur. Avec cette nouvelle sanc-tion qui vient de tomber sur un desleurs, les fonctionnaires de l’agencefoncière sont de plus en plus déter -minés à mettre les autor ités de wilayadevant le fait accompli sur l’obligationde mettre un terme aux fonctions dudirecteur de l’agence foncière deBouira. Hafidh Bessaoudi

JUSTICE Tribunal deSidi M’Hamed

Le procès deRebrab reporté

Le procès d’Issad Rebrab, qui devait setenir hier au tribunal de Sidi

M’Hamed, a été reporté au 31 décembreprochain, à la demande de la défense.Celle-ci s’est vu, en revanche, rejeter sademande de remise en liberté provisoirede l’homme d’affaires, bien que cette der-nière ait été appuyée par des garanties ausujet du mandant. Le procès d’hier devaittraiter de l’affaire « EvCon Industry»,filiale du groupe Cevital d’Issad Rebrab,soupçonné de «surfacturation sur les équi-pements» importés pour son usine de trai-tement de l’eau ultra pure. Le Procès s’estpourtant ouvert comme prévu en matinée,au tribunal correctionnel de SidiM’hamed. Issad Rebrab est arrivé dans lasalle d’audience à la mi-journée. Appelépar la juge, le PDG du Groupe Cevital adit-on réclamé un traducteur, plaidant nemaîtrisant pas bien la langue arabe. Outreun traducteur, Issad Rebrab également dit-on réclamé la présence de la personnemorale, soit le Directeur de la filialeEvCon Industry, estimant que c’est cedernier qui est en possession des détailsdes transactions», a-t-il expliqué à la juge.Les représentants des douanes n’étaientpas non plus présents dans la salle.M. A. T.

BOUIRA Intoxication aumonoxyde de carbone

Une maman etses deux enfantsévacués

Trois personnes victimes d'une intoxi-cation au monoxyde de carbone ont

été secourues, avant-hier après-midi, parles éléments de la Protection civile del’unité de Bouira. Les trois victimes,issues d’une même famille, ont étésauvées d’une mort certaine. La mère defamille âgée de 29 ans, son fils de 8 ansainsi que sa fille de 7 ans ont été immé-diatement évacués vers l’hôpitalMohamed Boudiaf de la ville de Bouiraaprès avoir reçu les premiers secours surplace. Les victimes, souffrant de vomis-sements et de troubles respiratoires,avaient inhalé du monoxyde de carboneémanant d’un appareil de chauffagedéfectueux. H. B.

Ath Leqsar

Une adolescentedécouverte pendue

Les éléments de la Protection civile del’unité de Bechloul sont intervenus,

avant-hier en fin d’après-midi, pour éva-cuer le corps d’une fille âgée de 14 ansretrouvée morte en son domicile à AthLeqsar. L’adolescente aurait été découver-te par ses parents pendue à une corde àl’intérieur du domicile familial. Ladépouille a été évacuée vers l’hôpital deBechloul avant d’être transférée versl’EPH Mohamed Boudiaf de Bouira pourles besoins d’autopsie. Une enquête a étéouverte par les éléments de la brigade deGendarmerie d’Ath Leqsar pour éluciderles circonstances ayant amené cette ado-lescente à commettre ce geste ultime.H. B.

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Jeudi 26 décembre 2019ACTUALITÉ4

AÏT KHLILI Voyage au fond de l’histoire de la poterie d’Ath Khir

Un ar tisanat qui a fait etqui fait la renomméede ce patelin relevant

de la commune d'Aït Khlili etsitué à 35 km du chef-lieu de lawilaya de Tizi Ouzou.Actuellement, 250 famillesvivent de ce métier dans ce vil-lage aux 3 000 habitants. Pourles potières et même lespotiers, leurs foyers sont aussileurs lieux de travail. Chaquedemeure est un atelier en soi.«Selon les moyens, cer tainesont aménagé une pièce spécia-lement à cet effet, d' autresusent des espaces de vie», sou-ligne Nna Aldjia, une potièrede 69 ans qui a consacré 40 ansde sa vie a cet ar t. Elles sontdonc plus de 250 familles àvivre de ce métier et 600femmes l’exercent, selon l'as-sociation «Iseqlam Ath Khir».Ath Khir et la poter ie, c’estune histoire qui remonte à loin,très loin même. Au temps dessaints, r aconte Nna Aldjia.Selon cette vieille ar tisane, lalégende dit que «le saint Sid AliOuamara avait un jour préditaux habitants de cette bourga-de qu’ils vivraient de la ter re».N’ayant pas tout de suite com-pr is son message, les villageoisr épliquèrent qu’ils vivaientdéjà de la culture des champset que cela ne leur suffisait paspour subvenir à leurs besoins.En réponse, l’illustre saint lesexhor ta en ces mots : «Prenezla ter re, tr ansfor mez-la enobjets utiles et vendrez-les».«Depuis, enchaîne Nna Aldjia,les habitants de cette région enont fait une tradition perpé-tuée à ce jour». À Ath Khir, leprocessus de tr ansformationde la ter re en ustensiles reste àce jour exclusivement tr adi-tionnel. «Quelques tentativesde modernisation ont échoué»,explique Kar im Meddour, pré-sident de l' association«Iselqam Ath Xir». La moder-nisation et l’industr ialisationde cet ar tisanat impliquerontla mise au chômage de plu-

sieur s familles, r edoute-t-il.Cette crainte, «Lla Ouerdia»,comme l'appelle tout le mondeau village, ne la par tage pas :«La baraka des saints protége-r a les ar tisanes», est-elleconvaincue. Le processus detr ansfor mation tr aditionnelprend du temps mais le résul-tat est sans équivoque :«Impeccable, sinon commentexpliquer la réputation de lapoter ie d'Ath Khir ?», s' inter -roge-t-elle.

N’na Aldjia remonte l’origine du legs ancestralPour avoir les meilleurs usten-siles de cuisine et objets dedécor ation, les étapes sontconnues de tous dans la région,cela fait par tie du quotidiendes familles. Il s'agit d'abordde se procurer de l’argile. Cesont généralement les hommesqui s’occupent de cette tâche.Ils vont à la recherche de cettematière première mais aussidu mica (Tafeza) et du tuf.Pour ce faire, ils dépassentpar fois la frontière du villageet font le déplacement jus-qu'aux bourgades limitrophes,Tandlest et Tizi Bamane. Leschoses se compliquent en hiver,sur tout en temps de neige. Unefois l'approvisionnement en lamatière première est assuré,place au savoir-faire desfemmes. Ces dernières se char -gent de la par tie création etfaçonnage. On dit qu’elles sontplus habiles que les hommes.Elles commencent d’abord parsécher l’argile au soleil, puis la

concasser. Ensuite, elles la net-toient et la travaillent soigneu-sement avant d’y incorporer lapoudre du tuf tamisé.Progressivement, l' eau estajoutée et mélangée à la mixtu-re ar gile - Tafeza jusqu' àobtention d'une pâte molle ethomogène. La par ticular ité dela poter ie d'Ath Khir est juste-ment le mica (Tafeza), faitsavoir le président de l'associa-tion «Iselqam». «Cet ingr é-dient est un patr imoine du vil-lage. D’ailleur s, le PrDahmani, lors d'une conféren-ce donnée à l' occasion duSalon de la poter ie que nousor ganisons, a affir mé queTafeza est l'élément qui diffé-rencie notre poter ie de celle dumonde entier », appuie-t-ilencore. Pour le façonnage et lemodelage de la pièce travaillée,une fois séchée, elle est recou-ver te avec un autre type d'ar -gile fine appelée «Ounfal»,appliquée à l’aide d’un tissupour affiner la sur face de l’ob-jet qui prend déjà forme. Unefois la pièce séchée, l’on procè-de, enfin, au vernissage avecune ar gile ocre, appeléeOuzouagh. La cuisson est ladernière étape avant l’obten-tion d'un objet prêt pour l’usa-ge. A noter qu’une potière pro-duit en moyenne 400 objetspar mois, selon le présidentd'«Isselqam» et quelque 35000 à 45 000 pièces sontconfectionnées dans la pér iodeautomnale et hivernale. En été,la fabr ication augmente demanière considér able, sou-tient-il. S’agissant de la com-mercialisation de la poter ie

d'Ath Khir, comme pour safabr ication, elle r épond aumode d' emploi tr aditionnel.Que ce soit pour le commercede détail ou de gros, les inté-ressés viennent de par tout chezles ar tisans, notamment deBordj Bou Arrer idj et de Sétif.L’opér ation achat-vente estégalement négociée à l'ancien-ne. C'est un peu comme lemarché des fruits et légumes,ça répond à la règle de l'offreet de la demande, précise-t-on.

La relève assurée malgré tout !

Les plats tr aditionnels ditsTadjine et Djefna, les jar res etles objets de décor sont pro-posés à des pr ix var iés. 250 DA

à 280 DA le pr ix de gros pourle Tadjine (c'est quasiment lapièce la plus demandée). Pourle détail, ça va de 400 à 500DA. Une jar re se vend en détailentre 5 000 DA et 10 000 DA,selon le volume. Chez les AthKhir, la poter ie ar tisanaleconstituait le pr incipal gagne-pain des familles par le passé.De nos jours, avec la baisse dupouvoir d'achat et la cher té dela vie, ce métier reste exclusi-vement féminin chez quelquesfamilles, les hommes ayant étécontr aints d’aller chercherailleur s d' autres sources derevenus. Ce métier, que leshabitants d'Ath Khir onthér ité de leur s ancêtres etqu’ils continuent de perpétuer,rencontre, par ailleur s, plu-sieurs difficultés. Selon le pré-sident de l' association«Iselqam», durant les pér iodeshiver nales sévères, avec latombée de la neige, les ar tisansrestent des mois sans travail,vu les difficultés à trouver lamatière première. Cette der -nière n'est pas non plus facile àtrouver en dehors de la saisonhivernale. Les potiers du villa-ge sont aussi confrontés à unautre problème non moinsmajeur et sur lequel bute cettefilière ar tisanale. Il s’agit dumanque d’eau, notamment enété. Bien que les villageois tien-nent à ce legs ancestral, lesjeunes lui tournent de plus enplus le dos. Pour ceux qui ytiennent toujour s, c’est loind'être une question matér ielle,c' est une histoire d' amourbénie par les saints.

Kamela Haddoum

«Vous vivrez de la terre».

C’est l’histoired’une légende

qui raconte la poterie

d’Ath Khir, connuepour être la plusraffinée du pays.

Une passion bénie par les saints

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Lion

Taureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

Balance

Bélier

Sagittaire

RÉTROSPECTIVE Révision de la loi des hydrocarbures

Jeudi 26 décembre 2019 ACTUALITÉ 5

Face à la baisse de la pro-duction gazière et pétroliè-re, enregistr ée ces der -

nières années, ainsi que l'aug-mentation croissante de laconsommation nationale, le gou-vernement a opté pour la révi-sion du régime jur idique deshydrocarbures, notamment enmatière contractuelle et fiscale.L'objectif étant d' éviter demettre l'Algér ie en situation dedéficit structurel entre l'offre etla demande nationale. Ainsi, lesnouvelles dispositions de la loisur les hydrocarbures permet-tront de renforcer le rôle écono-mique, financier et technique dela Société nationale des hydro-carbures Sonatrach, en faisant

d'elle la seule par tie nationalehabilitée à signer des contratspétroliers avec les investisseurs,et en consacrant son monopolesur l'activité de transpor t parcanalisation. Le nouveau textevise essentiellement à renoueravec l'attractivité du domaineminier national à la lumièred'une situation inter nationalemarquée par une rude concur -rence, attirer les sociétésétr angères qui détiennent destechnologies de pointe et lesfinancements nécessaires audéveloppement des ressourcesnaturelles en hydrocarbures. Lepar tenar iat, appelé à se renfor -cer grâce aux nouvelles mesuresintroduites, per mettr a àl'Algér ie de par tager les r isquesliés aux opérations de prospec-tion qu'assume seule Sonatrachactuellement, de renouveler sesréserves et de relancer les acti-vités de production, ce quicontr ibuera à la préservation desa sécur ité énergétique et à la

poursuite de la concrétisationdes projets de développementéconomique. Elaboré par desexper ts algér iens, le texte déter -mine le r égime jur idique, lecadre institutionnel, le régimefiscal applicable aux activités enamont, ainsi que les droits etobligations des per sonnesexerçant les activités d'hydro-carbures. S'agissant du cadreinstitutionnel, trois formes decontrats sont introduites dans lanouvelle loi pour assurer plusd'attractivité dans le secteur etépargner les ressources financiè-re de Sonatr ach, en matièred' investissement. Quant au régi-me fiscal applicable aux activitésamont, à l'exclusion des activitésde prospections, il est constituéd'une redevance sur lesHydrocarbures de 10% , d'unimpôt sur le Revenu des hydro-car bures var iant entre 10 et50% en fonction de l'efficacitédu projet, d'un impôt sur leRésultat dont le taux est fixé à

30% , et d'un impôt sur laRémunér ation du co-contr ac-tant étranger fixé à 30% de lar émunér ation br ute. Dans ledomaine des hydrocarbures nonconventionnelles et offshores,dont les potentiels sont promet-teurs en Algér ie, la nouvelle loiprévoit des taux réduits de laredevance Hydrocarbures, quine saurait être tout de mêmeinfér ieure à 5% , ainsi que del' impôt sur le Revenu, plafonnéà 20% . Ce nouveau cadre jur i-dique a, d'autre par t, élargi lesopérations d'exploitation offsho-re et consacré la préservation del'environnement et de la santé,pour ce qui est de l'exploitationdes hydrocarbures non conven-tionnelles. En misant sur ledéveloppement des éner giesrenouvelables, ont cr éé unCommissar iat national auxénergies renouvelables et à l'effi-cacité énergétique, placé auprèsdu Premier ministre et chargéde la conception d'une stratégienationale de développement dece secteur et l' élaboration destr atégies sector ielles dans ledomaine. Pour ce qui est de lasouveraineté nationale, la nou-velle loi pr éser ve for tementl' intérêt national en soumettanttous les contrats au Conseil desministres et en attr ibuant la pro-pr iété des titres miniers à l'Etat.Parallèlement à la révision decette loi, le gouver nement aamendé la loi organique 18-15relative aux lois de financespour séparer le régime fiscal desactivités amont liées au secteurdes hydrocarbures des lois definances et donner un signal for t

aux par tenaires de l'Algér iequant à la stabilité de cette fisca-lité.

Renouvellement descontrats gaziers àmoyen et long termeL'année 2019 a été, par ailleurs,marquée par la signature, entreSonatracah et ses par tenaires,de plusieur s accor ds pour lerenouvellement des contr atsgazier s à moyen-long ter me.Avec l' italien ENI, la compagnienationale a signé un protocolepor tant renouvèlement ducontrat d'approvisionnement del' Italie en gaz naturel algér ien àlong terme. Avec Edison (Italieégalement), elle a signé unaccord por tant sur le renouvèle-ment d'un contr at devente/achat de gaz naturel algé-r ien pour une durée de huit ans.Elle va ainsi pouvoir sécur iserun niveau de placement de 13milliards de M3/an de gaz natu-rel livré sur le marché italien àtravers le gazoduc " Trans-medi-ter r anean pipeline" jusqu' à2027, avec possibilité d'aller jus-qu'à 2029. Ces deux accordsper mettront à Sonatr ach deconsolider sa position sur lemarché italien et demeurer l'unde ses pr incipaux fournisseursen gaz naturel de ce pays. Avec lepor tugais Galp Ener gia, laSonatrach a signé en 2019 desaccords por tant sur l'approvi-sionnement en gaz naturel algé-r ien du marché por tugais pourun volume de 2,5 milliards m3par /an, en prolongeant d'unedurée de 10 années supplémen-taires ce par tenar iat bilatéral.Sontrach a également signé avecles Espagnoles Cepsa et Naturgyun accord de cession des par tsde Cepsa dans le gazoducMedgaz, ce qui a permis d'aug-menter la par t de Sonatr achdans Medgaz de 43% à 51% .Avec le fr ançais ENGIE, desaccor ds moyen-long ter mes,por tant sur la vente et l’achat degaz naturel liquéfié DES et degaz par gazoduc, ont égalementété signés en 2019. Au niveauinter national, l'Algér ie a parailleurs réaffirmé son engage-ment dans le cadre des effor ts del'Organisation des pays expor ta-teurs de pétrole (Opep) et de sesalliés pour soutenir les pr ix debrut. Lors de leur réunion tenuele 6 décembre en cours à Vienne,les pays OPEP et non OPEP ontdécidé de r éduire davantageleur production pétrolière, ens'accordant sur une baisse sup-plémentaire de 500.000bar ils/jour dont 12.000bar ils/jour pour l'Algér ie quiassurera, dès janvier 2020, laprésidence de l'organisation enplus de la pr ésidence del'Organisation des pays ArabesExpor tateur s de Pétrole(OPAEP) et du Forum des paysexpor tateurs de gaz (GECF).

La révision de la loi des

hydrocarbures,dans le but

de rendrel'investissement

énergétique plusattractif, tout en

préservant lasouveraineté du

pays sur sesrichesses, a été

l'une desdémarches les plus

importantes ayantmarqué le secteur

en 2019.

La nouvelle démarche du secteur

Plus de 1,5 million de tonnes exportéesL'Algér ie a expor té plus de 1,5 million de

tonnes de ciment au cours des neuf pre-miers mois de 2019. Les opérations ont étéeffectuées, notamment vers le Mali et leNiger, a indiqué lundi à Alger le secrétairegénéral du ministère du Commerce, Kar imGueche. " Cette dynamique doit être accom-pagnée par les pouvoirs publics en mettanten place les facilitations nécessaires notam-ment en ce qui concerne le transpor t et lalogistique" , a estimé le même responsablelors d'un point de presse en marge de la 1èreconférence internationale sur l'expor tationdu ciment et sa compétitivité à l' internatio-nal (SEICA 2019), tenue au Palais des expo-sitions d'Alger. Selon M. Gueche, l'Algér iepeut se targuer de disposer de capacités deproduction de ciment évaluées à près de 26millions de tonnes/an. Tandis que les besoinsde la consommation nationale sont del'ordre de 20 millions à 21 millions detonnes/an, " ce qui permet au pays de bénéfi-cier d'un excédent de ce produit pouvantêtre expor té notamment ver s les paysAfr icains" . Au cours de cette conférence quia notamment regroupé nombre de produc-teurs, d'organismes de financement et d'as-surance ainsi que des organisations profes-sionnelles, les différents intervenants ontrelevé l' intérêt de trouver les mécanismesnécessaires afin de réduire les coûts de la

logistique afin de hisser la compétitivité duciment algér ien destiné à l'expor t. Selon leP-dg du groupe public des services por -tuaires (SERPORT), Djelloul Achour, lecoût du fret lors de l'opération d'expor t deciment s'élève à 42 dollars/tonne, ce quireprésente, a-t-il dit, un poste impor tant dedépense lors de cette opération. " L' idée quipermettra de réduire ce coût est d'utiliser lesnavires polyvalents qui impor tent d'autresminerais pour expor ter du ciment" , a pro-posé le premier responsable de Serpor t.Intervenant au cours de cette conférence, lerepr ésentant de l' entrepr ise " Biskr iaCiment" , Tarek Semmoudi, a estimé que lalogistique constitue un réel défi dans l'ex-por t de ciment. " Notre entrepr ise est situéeà 365 km du por t le plus proche, celui deJ ijel. Cela représente un coût équivalent à30% du pr ix total du ciment à l'expor t" ,note-t-il. Selon lui, les défis à relever pourdévelopper l'expor t du ciment produit enAlgér ie consistent notamment en la mise enplace d'entrepots de stockage, notammentau niveau des por ts. Il s'agit également deréduire les coûts de transpor t ter restre, lesfrais d'embarquement et les frais d'accosta-ge de navires destinés à l'expor t de ciment.Le responsable expor t au sein du GroupeLafarge Holcim Algér ie, Hafid Aouchiche, apour sa par t évoqué la capacité de produc-

tion de l'entrepr ise qu' il représente à hau-teur de 11 millions de tonnes/an appelée parun sur plus de production nationale deciment par rappor t aux besoins du marchélocal. " Nous devons travailler à l'expor t duciment pour faire face à la surcapacité de laproduction nationale. Pour cela, nous avonsétabli une feuille de route pour augmenternotre production expor tée annuellement" ,a-t-il expliqué, ajoutant que l'objectif deLafarge Holcim Algér ie est de parvenir à 1,5tonnes de clinker et 200.000 tonnes deciment expor tés en 2020. Pour sa par t, lepr ésident de l'Association nationale desexpor tateurs algér iens (ANEXAL), Ali BeyNasr i, a estimé impor tant de mettre à dispo-sition des opérateurs nationaux, une flottemar itime capable de tr anspor ter l' offrenationale à l'expor t afin de ne pas avoirrecours à des opérateurs étrangers pourl'expor t du ciment. " Pour expor ter versDakar par exemple, cela nécessite 35 joursde fret mar itime, ce qui nuit à la compétiti-vité du produit national à l'étranger" , a faitsavoir M. Nasr i, indiquant que son associa-tion a appelé dans ce cadre à l' installation deplateformes logistiques et au renforcementde la flotte nationale de fret mar itime etaér ien.

CIMENT Bilan de janvier à septembre 2019

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Ce parasite a été décou-ver t lors d'une inspec-tion des services de la

protection des plantes dans unchamp d'agrumes situé dansl'exploitation agr icole KacemCher if, au sein de la commune

de Hammadi à l'ouest du chef-lieu de la wilaya deBoumer dès. Il touche l' en-semble de l'arbre et par ticuliè-rement les feuilles. Une grandepar tie des fr uits de laditeferme a été ainsi ravagée par

ce parasite et dont des échan-tillons ont été envoyés à unlaboratoire pour analyse. Parailleurs, les vergers agrumi-coles dans plusieurs localitésont été touchés par les derniersvents, ce qui a affecté la récol-

te. Dans d’autres vergers, c’estle vieillissement des plantesqui cause problème et nécessi-te d’en replanter d’autres. Anoter que la filière agrumicoleest en plein essor dans lawilaya de Boumerdès, où trei-ze var iétés sont produites surune sur face de plus de 2 200ha, dont 1 900 sont classés hau-tement productifs, notammentdans les régions du littoral.Aussi, le nombre d’agr icul-teurs activant dans cette filièrene cesse d’augmenter, ces der -nières années, pour atteindreplus de 1 200. Quant aux ver -gers de la région, ils produi-sent plus de cinq millions dequintaux d’agr umes toutesvar iétés confondues. Pour rap-pel, l’été der nier, face aumanque d’eau d’ir r igation,cer tains fellahs indélicats ontrecouru à l’ar rosage de leursvergers par des eaux usées. Cedérapage a vite été maîtr isépar les sor ties sur le ter raindes contrôleurs de plusieursdirections accompagnés de laforce publique.

Z Youcef

Jeudi 26 décembre 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jour

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AGENCE CNASSIDI AYAD AHNIF

Relance de l’espace El Hanaa

La bibliothèque toujours fermée

Les 60 locaux commerciaux livrésau vandalisme

Boumerdès

Menace sur la récolte agrumicole

Bien que la récolte batte

son plein, cette saison,

plusieurs champs

d’agrumes sontmenacés par

le parasitedénommé

Anthracnose-agrumes et généré par

le champignonColletotrichum

SPP.

La Direction desservices agricoles

(DSA) de la wilaya deBouira prévoit lelancement d’uneimportante campagne devaccination contre lafièvre aphteuse et la rage,au cours de cette semaine.Il est à signaler que cettecampagne à laquelle un lot de 54 000 doses devaccin a été réservé serasupervisée par lesvétérinaires et lestechniciens de l’Inspectionvétérinaire de la wilayaet aura comme principalemission de protéger lescheptels bovin et ovincontre la fièvre aphteuse et la rage. Selon lesservices de la DSA, cettecampagne gratuite ciblera,en premier, les éleveursdes régions d’Aïn Bessem,Aghbalou et Ath Mansour,où 40 cas de fièvreaphteuse ont été signalés,l’été dernier. A noter que des opérations decontrôle périodique etde sensibilisation deséleveurs seront aussiassurées par lestechniciens et lesvétérinaires de laDirection des servicesagricoles. Enfin, unedeuxième campagne devaccination sera lancée, aumois de janvier prochain.L’objectif de la DSA estd’atteindre 90 000 dosesde vaccin avant l’arrivéede l’été, a-t-on appris. O. K.

Lancementd’une campagnede vaccination

BOUIRAPréventioncontre la fièvreaphteuseet la rage

Si Mustapha

Les habitants de la cité 1 588Logements de Si Mustapha, à l’est de

Boumerdès, se plaignent de la détér iora-tion du cadre de vie dans leur localité.Dans ce sens, ils déplorent la présence desimmondices à travers les coins et recoinsde leur cité et dénoncent l’absence d’en-tretien et d’éboueur s. «Les or duresménagères ne sont pas collectées depuisun cer tain temps. En plus, nous assistonsau phénomène r idicule de dispar ition desbacs à ordures, qui sont volés», a lancé un

habitant de cette nouvelle cité ayant enre-gistré l’ar r ivée des habitants des bidon-villes d’Alger-Est. Et d’ajouter : «On necomprend pas les raisons de l’absence d’é-boueurs dans notre cité.» En plus de cela,cette dernière n’est pas dotée de lieux dediver tissements suffisants et les aires dejeu qui existent sont dégradées, a-t-on faitsavoir. En outre, la localité accuse ungrand retard en matière d’infrastructuresde jeunes et de spor t, où plusieurs projetssont à l’ar rêt, notamment la salle de spor t

à proximité du chemin de fer. Par ailleurs,les habitants se plaignent également del’absence de moyens de transpor t pourrejoindre le centre-ville de Si Mustapha.D’ailleurs, cette localité accuse un immen-se retard en la matière, où plusieurs des-ser tes ne sont pas assurées. Et dans lesr égions qui disposent de tr anspor t,notamment sur la ligne Zemmour i-SiMustapha, en passant par Zaâtra, ondéplore la vétusté des bus, ce qui met endanger la vie des voyageurs. Z . Y.

H O R A I R E S des prières

Tizi Ouzou 06:22 12:44 15:16 17:36 19:01FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 06:18 12:40 15:12 17:31 18:57Bouira 06:22 12:45 15:18 17:40 19:03

Des immondices partout à la cité 1 588 logements

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Les vacances scolairesd'hiver viennent tout juste

de commencer. Jeudi dernier aété le premier jour de cettetrêve scolaire pour les élèvesdes trois paliers de l'éducationnationale. Ainsi, les potachesvont pouvoir respirer un peu,après tout un trimestre de durlabeur. Cependant, si pour lesuns, les vacances seront uneoccasion pour se défouler,s'occuper l'esprit avec des jeux,faire des randonnées, pratiquerdes loisirs et autres, d'autres,par contre, se trouvent«réquisitionnés» par leurfamilles, et ce pour diversestâches domestiques comme,l'auto-construction, la cueillettedes olives... Mais cette dernièretâche semble la plusprédominante, car la plupartdes propriétaires d'oliveraiesn'attendent que cette trêvescolaire pour se faire aider parleur enfants dans le ramassagedes olives. «Les vacancesscolaires sont une occasioninespérée pour moi, afin de mefaire assister dans la récolte desolives par mes enfants, d'autantplus que j'ai un verger oléicolevaste que je suis incapable decultiver tout seul», a soulignéun père de famille d'IghzerAmokrane. Et un élèvescolarisé au CEM nouveaud'Akbou d’abonder dans cemême : «Certes, les vacancesscolaires sont faites pour lerepos surtout moral, après untrimestre chargé, cependant,comme mes parents ont besoinde mes services et que je n'aipas vraiment quelque chose despécial à faire, je leur prêtemain forte dans la cueillette desolives. Au moins, comme ça, je suis utile, au lieu d'aller jouer dans les salles de jeu etgaspiller mon argent ou traînerdans la rue avec mes amis.»Ainsi donc, des élèves se muenten ouvriers paysans le tempsdes vacances scolaires pouraider les leurs dans uneambiance bon enfant. En ce qui concerne les potaches quin'ont aucune tâche à faire chezeux, ils se rabattent sur lesinterminables parties defootball ou la chasse aux griveset aux étourneaux quebeaucoup d’entre euxpratiquent dans cette région de la Soummam. Ils posent despièges, de la glue ou encore des filets pour faire des prises.D'autres, en revanche, trouventen ces vacances une aubainepour se faire un peu d'argent.Ils sont alors dans la rue àvendre des fruits, comme lesglands, les cacahuètes etl'arbouse. Syphax Y.

La bibliothèque communale de SidiAyad, sise à hauteur de Hammam Sidi

Ayad, chef-lieu de la commune, gardepor te close depuis des lustres. Achevée il ya de cela plusieurs années, l’infrastructu-re est livrée à la dégradation, au granddam de la population. Les responsables del’APC, à qui incombe la gestion de cettebibliothèque, invoquent le manque de per -sonnel pour justifier ce statu quo. «Notrecommune a subi une vér itable saignée deses ressources humaines. Nous avons euplus de vingt dépar ts à la retraite, sans

être remplacés par de nouvelles recrues.Tous les services de notre commune s’entrouvent gravement impactés», a soulignéun responsable de l’APC. Et d’enchaîner :«Nous restons ouver ts à toutes les propo-sitions du mouvement associatif et descitoyens, allant dans le sens de la mise enser vice de cette bibliothèque. Si desvolontés existent, nous sommes disposés àles accompagner et à leur faciliter latâche.» Les jeunes de la commune, qui onttoujours caressé l’espoir de disposer de lasalle de lecture de cette bibliothèque et de

son r iche fonds documentaire, se consu-ment en fantasmes inassouvis. «Cela faitvraiment mal au cœur de dépenser tantd’ar gent dans des infr astr uctures deproximité, qui ne servent finalement àr ien», a déploré un retraité de HammamSidi Ayad. «C’est insensé de maintenirsous scellés cette bibliothèque, qui auraitpu servir d’espace d’animation culturel etde pr épar ation pédagogique pour lesélèves des classes d’examen», a ajouté unpère de famille du village Ighil.

N. M.

Jeudi 26 décembre 2019BÉJAÏA8

FÊTE DES AGRUMES La 4e édition les 28 et 29 décembre

C’est en collabor ationavec la Direction desservices agr icoles de la

wilaya de Béjaïa, laSubdivision de l'agr iculture deTimezr it, la Chambre del' agr iculture locale,l'Association des ir r igants et leConseil interprofessionnel desagrumes que cette 4e éditionréservée également aux pro-duits du ter roir se tiendr a.Selon les organisateurs de cetévénement, l’objectif des pro-ducteur s d’agr umes par tici-pant à cette édition est de faireconnaître leurs produits, euxdont le rendement est jugémeilleur cette année, et dedévelopper ce cr éneau, aupassé prospérant. Ainsi, toutesles qualités d’orange, de man-

dar ine, de citron et autre pam-plemousse seront exposés àcôté d’autres produits du ter -roir produits dans la région, àsavoir : l’huile d’olive, le miel,les figues sèches et les olivesséchées. Élargir les sur facesagr icoles réservées à ce typed’agr iculture est aussi l’un desobjectifs visé par cette fête. Ils’agit, en outre, de la mobilisa-tion des agr iculteur s locauxafin de réactiver davantage lafilière agr umicole dans larégion mais aussi dans de toutela vallée de la Soummam. Pourrappel, la localité de Timezr itest connue pour ses agrumes

de bonne qualité, notammentles oranges et les mandar ines.Par ailleurs, les cadres de laChambre de l’agr iculture deBéjaïa ont visité une exploita-tion, sise dans la communed’Oued Ghir, spécialisée dansla culture et la production dechampignons de Par is.Encadré par les services phy-tosanitaires de la Direction desser vices agr icoles (DSA), laChambre d'agr iculture et leCentre technique de coopéra-tion agr icole et rurale (CTA)d’Oued Ghir, depuis le 26 sep-tembre 2018, son exploitant apu mettre sur le marché, en

moins d'une année, son pro-duit, en dépit de la contrainteliée sur tout à l'exiguïté de sonlocal. Sur site, il a fabr iqué lui-même son installation, notam-ment le pasteur isateur du sub-strat, et compte aussi vulgar i-ser son travail, en attendantd'organiser avec la Chambred’agr iculture et d'autres par -tenaires une jour née tech-nique, qui aur a pour thématique «Les bonnes pra-tiques de production deschampignons».

A Hammouche

La 4e édition de la Fête desagrumes seraorganisée les

28 et 29 du mois en cours

à l'école primaire El Had,

commune de Timezrit,

dans la wilaya de Béjaïa.

Vallée de la Soummam

Des vacancespas de toutrepos pour certains élèves !

Sidi Ayad

La bibliothèque toujours fermée

Beni Maouche

Près de dix ans sans électricitéUne dizaine de foyers sis au

village Aït Adjissa, dans lacommune de Beni Maouche,sont pr ivés d’électr icité depuisprès de dix ans, a-t-on appr isauprès des concernés. «C’estun calvaire sans fin que nousendurons depuis 2009. Nousavons fr appé à toutes lespor tes et saisi toutes les ins-tances concernant ce problè-me, en vain», s’est plaint unpère de famille, résolu à unesolution de for tune pour tra-

verser cette mauvaise passe.«On a été bercés avec des pro-messes sans lendemain, ennous faisant croire que nosdoléances seraient rapidementpr ises en charge. Une décennieest passée et il n’y a toujoursr ien», a fulminé un autre villa-geois. Et de s’inter roger :«Avons-nous le droit d’accéderà l’énergie électr ique, commele commun des citoyens ? Dansle cas contraire, qu’on ait lecourage de nous le dire en

face.» Ayant visiblementaccusé le coup, un quadragé-naire d’Aït Adjissa, dont lademeure est en attente d’élec-tr ification depuis plusieur sannées, reproche aux pouvoirspublics de «ne pas trop sepréoccuper de leur sor t». Il apoursuivi dans ce sens : «Il y ade la négligence et de la déma-gogie chez cer tains respon-sables de l’administration.» Anoter que ce statu quo qui per -dure a contraint les citoyens à

opter pour des branchementsde for tune. «Heureusementqu’il y a toujours un cousin ou un voisin généreux pour nous refiler cette énergie.Cela nous aide à tenir le coup»,a avoué un villageois, selon lequel le phénomène desbranchements illicites a ten-dance à se répandre à BeniMaouche.

N. M.

Timezrit fin prête !

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Jeudi 26 décembre 2019 TIZI-OUZOU 9

Aïn El Hammam

Après avoir vainementattendu un hypothé-tique changement qui

changer ait leur avenir, ilsprennent leur destin en mainquitte à mettre leur vie enpér il. Ainsi, les nombreuxjeunes oisifs qui hantaient la

place du centre-ville ont dispa-ru un par un du jour au lende-main. Leurs amis avec lesquelsils étaient en contact affirment

que pas moins de trois contin-gents auxquels se sont joints«les nôtres» sont par tis etar r ivés en Espagne. Les voya-

geurs clandestins sont, selonnotre source, de différentesconditions sociales. L’un d’euxcirculait en 4x4, avant de ten-ter l’aventure. Une semaineaprès son ar r ivée de l’autrecôté de la Méditer ranée, il estrejoint par son fr ère. Lesvoyages étant organisés dansla plus grande discrétion, nulne peut dissuader les candidatsà r isquer leur vie. «Cer tainsont essuyé des refus, apr èsavoir demandé un visas trois,quatre, voire cinq fois. Il neleur reste qu’à par tir pard’autres voies, comme ces troisjeunes qui ont rejointl’Espagne par l’intermédiaired’une agence de voyages dansle cadre d’un voyage organisé.Mais cette aventure, bien quer isquée, se paie cher. Les can-didats doivent s’acquitter de

quatre-vingt millions de cen-times pour prendre la mer. Ilssont, toujours d’après notreinter locuteur, pr is en chargepar un relais, qui doit les fairepasser en France, en moinsd’une semaine.Malheureusement, le pér ipleest r isqué. Même si cer tainsar r ivent à destination, beau-coup d’autres laissent leur vieen mer. Si cer tains sontr écupér és sur les côtesd’autres sont voués à servir defestin aux poissons.Rencontrés devant la mair ie,lors de la dernière grève, deuxjeunes en colère, jurent de par -tir. Ont-ils mis leur projet fouà exécution ? Personne ne lesait. En tous cas, on ne les aplus revus depuis.

A. O. T.

Parmi les multiplescontingents

de harraga quiprennent

clandestinementla mer en directionde l’Espagne, des

dizaines de jeunessont de la région

d’Aïn El Hammam.

Harraga, la tentation sévit toujours

La classe spéciale pour tr isomiques,ouver te il y a trois ans au niveau de

l’école pr imaire de la cité Akkar, a ététr ansfér ée par les ser vices del’Inspection pr imaire de la daïra d’AïnEl Hammam à Michelet-Centre. Suite

à cela, un appel a été placardé dansdivers endroits de la commune, invi-tant les parents d’enfants atteints detr isomie 21 à venir les inscr ire. Dans cesens, Aït Habib, inspecteur administra-tif, a indiqué : «Ce tr ansfer t à

Michelet-Centre, facile d’accès, per -mettra à de nombreux enfants de larégion d’en profiter.» Deux élèves ins-cr its auparavant seront bientôt rejointspar les nouveaux, dont les parents sesont manifestés depuis quelques jours

suite à l’appel lancé par voie d’afficha-ge. Pour le moment, «on est en train derecenser d’éventuels autres élèvesnécessitant une pr ise en charge grâceau personnel spécialisé (psychologue,or thophoniste) que la Direction de l’ac-tion sociale (DAS) de Tizi Ouzou aaffecté dans la limite de ses moyens etde nos besoins», a ajouté notre inter lo-cuteur. Parallèlement à cette opération,les responsables éducatifs de la daïrad’Aïn El Hammam ont fait appel auxdirecteurs d’école, afin de procéder aurecensement des enfants autistes ins-cr its dans leurs établissements. «Uneclasse spéciale sera ouver te dans le casoù leurs parents venaient à nous sollici-ter», a-t-on appr is des mêmes services.Par ailleurs, il faut rappeler que deuxenseignants (français et arabe) sontaffectés par l’Inspection pr imaire pourprendre en charge les élèves hospita-lisés et leur éviter un retard dans leurscolar ité.

A. O. T.

Ouverture d’une classe pour trisomiquesÉducation

L’agence de la Caissenationale des assurances

sociales des travailleurs sala-r iés (CNAS) de la wilaya deTizi Ouzou vient de relancerl’espace «El Hanaa» au pro-fit de ses clients, a fait savoirla chargée de communica-tion de la CNAS, SouadBenali. Il existe plusieur soppor tunités et facilitationsà saisir pour les assur éssociaux, une fois inscr its, les-quels auront leur compte

per sonnel, confidentiel etsécur isé, a précisé la mêmeresponsable. A tr aver s cecompte, ils pour ront s’en-quér ir de leurs informationsper sonnelles relatives auxordonnances médicales pouréviter les déplacements, aucentre de paiement. Cetteespace permettra égalementaux affiliés d’effectuer desremboursements en natureou en espèces, de retirer l’at-testation d’affiliation, de

s’enquér ir de la liste desmédecins et des phar ma-ciens d’officine contractuelset de demander la car teChiffa à distance, en plusd’autres prestations àdécouvr ir sur le site électro-nique de la CNAS. A rappe-ler que cet espace a été lancéil y a plusieurs années maisles assurés sociaux ne l’ontpas exploité. Le fait de sedéplacer au centre payeurpour retirer le mot de passe

était pour eux une corvée àcause des horaires de travail.Cela les a donc empêchés dese rapprocher de la Caisse.Mais cette mesure n’est plusen cours puisque tout se faità présent par internet. Eneffet, une fois l’assuré ins-cr it, un code de confirma-tion lui ser a envoyé surplace.

Nadia Rahab

Relance de l’espace El HanaaAgence CNAS de TIZI OUZOU

S' il est vrai que la ville est alimentéevingt quatre heures sur vingt

quatre, les réseaux de distr ibution sontpar contre vétustes. En effet, dans pra-tiquement tous les quar tiers, on peutremarquer d’énormes quantités d'eause perdre dans la nature. Cer tes, dansles anciens quar tier s, les r éseauxremontent par fois à l' ère coloniale,mais il est regrettable de voir que desconduites réalisées en PEHD ne tien-nent plus à la pression de l'eau. C'est lecas sur tout au lotissement MohamedBelaouche. «Le r éseau entier a étér énové au milieu des années 2000.Cependant, nous recensons quotidien-nement de nouvelles fuites. Sitôtréparées, d'autres fuites apparaissent.C'est la qualité de la tuyauter ie qui en

est la cause. En outre, de nombreuxtronçons ont été réfectionnés, mais lesfuites ne sont pas toutes éradiquées», aexpliqué un membre du Comité dequar tier. Et d'ajouter : «En faisant letour du lotissement, on découvre cegâchis. C'est désolant de voir tant d'eaugaspillée, alors que dans cer tains vil-lages, elle n'a pas coulé depuis deuxmois des robinets.» En contrebas del'ex-cité Caper, la situation est la même,au lotissement social. «Les services del'Algér ienne des eaux ont beau réparerles fuites, elles n'en finissent pas, car lestravaux ne répondent pas aux normes.D'ailleur s, comme vous pouvez leconstater, même les accès à notre quar -tier sont dégradés à cause de l'eau qui ycoule. Puis, une fois les fuites réparées,

les endroits creusés ne sont pas remis àleur état initial. D' ici quelques années,tout le bitume aur a dispar u», aregretté, de son côté, un résident de celotissement. Par ailleurs, des fuites nesont pas réparées depuis près de sixmois, a-t-on signalé. C'est le cas de lagrosse fuite située sur la route versAzru N' Tamar th. Celle-ci a creusé unénorme trou, au milieu de la chaussée.«Cela fait longtemps que l'eau coule, aumilieu de la chaussée. D'ailleurs, elle acomplètement inondé le champ qui setrouve en contrebas. Je ne sais paspourquoi, elle n' a pas été r épar ée.D'autres fuites impor tantes existentaussi sur le chemin vicinal menant versles Matmar. Cela fait longtemps queleur eau se déverse en plein fossé. A

quand ce gaspillage, tandis qued'autres souffrent du manque de cetélément vital ?», s'est inter rogé un agr i-culteur accosté dans la vallée. La mau-vaise répar tition de l'eau dans les vil-lages serait ainsi due, selon nos inter lo-cuteur s, à la gr ande par tie d' eaupompée à par tir de la station de TiziLarbaâ, sur les hauteurs de la ville, quiest déversée dans les champs et les rues.Les services concernés sont donc inter -pellés afin de prendre en charge ce pro-blème urgent sur tout que, jusqu'à pré-sent, il n’y a pas eu beaucoup de pluiepour remplir les bar rages.

Amar Ouramdane

Innombrables fuites d'eauDraâ El Mizan

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Jeudi 26 décembre 2019BOUIRA10

REBOISEMENT Vaste campagne initiée par la police

Coup d’envoi à partir de Haïzer

C’est ce qu’a indiquéla cellule de commu-nication de la sûreté

de wilaya. Selon la mêmesource, le coup d’envoi decette campagne a été donnéau niveau de l’unité 105 desURS de Haizer, une com-mune située à 15 km aunord du chef-lieu de wilaya.Ainsi et à l’occasion du lan-cement de cette campagne,

des dizaines d’éléments,notamment des cadres etdes policiers, ont pr is par t àl’opération de reboisementqui a vu la plantation decentaines de plantsd’arbres. La campagne quin’est qu’à ces débuts va,selon la police de Bouira,s’étendre aux douze daïraset à toutes les unités de lapolice implantées auxquatre coins de la wilaya.

La même source ajoute quela campagne est menée encollaboration avec les ser -vices de la conservation desforêts de la wilaya, la direc-tion de l’environnement, dela société civile et des asso-ciations notamment cellesactivant dans le domaine dela protection de la nature etde l’environnement.Toujours sur cette initiati-ve, la police souligne qu’elle

rentre dans le cadre d’unecampagne nationale initiéepar la DGSN pour la plan-tation de 43 millions deplants d’arbres. Elle vise,selon les mêmes services, àinculquer la conscience éco-logique chez les éléments dece corps de sécur ité et àasseoir cette culture de lapréservation du cadre devie et de l’environnement.

D. M.

Une vastecampagne dereboisement

baptisée «Unarbre pour

chaque policier»a été lancée audébut de cette

semaine par les services de la sûreté de la wilaya

de Bouira.

Située à seulement deux kilomètresà l’ouest du chef-lieu de la commu-

ne de Bouira, la petite localité de SidiZiane souffre de nombreux manque-ments et d’absence de commodités, cequi complique le quotidien de seshabitants. Ces derniers ne cessent dedécr ier cette situation et attendenttoujour s l’intervention des respon-sables locaux afin d’améliorer leurcadre de vie. Par mi les manquesdénoncés par les villageois, l’on citeraen premier lieu l’absence d’un réseaud’assainissement au sein de cette loca-lité. Pour évacuer les eaux usées deleurs domiciles, les villageois n’ontd’autres choix que de recour ir à lar éalisation de fosses septiques etd’autres évacuations ver s l’oud

D’houss qui passe à proximité, ce quiconstitue une vér itable source de pol-lution permanente et une autre sourcede maladie à transmission hydr ique.Les villageois s’inter rogent sur les rai-sons du non raccordement de leurlocalité au réseau d’assainissement dela ville de Bouira qui est situé à moinsd’un kilomètre de la première maisonde cette localité. «On ne pourrait pascroire qu’en l’an 2019, notre villagene soit toujours pas doté d’un réseaud’assainissement des eaux usées etqu’on compte toujours sur les fossesseptiques et les évacuations anar -chiques vers l’oued, avec tout ce queça peut constituer comme dangerspour notre santé, sur tout en été. Lesresponsables communaux doivent

réagir rapidement en inscr ivant unprojet pour contenir cette situationqui fait peser un énorme r isque sani-taire sur nos familles», nous dira AmiAmar, un habitant de cette localité,qui ajoute que malgr é toutes lesrequêtes adressées au maire de Bouiraen plus des actions de protestation,r ien n’a été fait pour cette localité.«Nous souffrons d’énormes manquesdans notre village qui est situé à un jetde pier re du chef-lieu de la wilaya. Enplus de l’absence d’un réseau d’assai-nissement, aucune route de la localitén’est bitumée et l’éclairage public estquasi inexistant. L’école pr imaire esten proie aux dégradations et les élèvesencourent de gros r isques à l’intér ieurde cette structure comme à l’extér ieurpuisqu’elle située à proximité de laRN 18. C’est pour cela que nous récla-mons depuis des années la réalisationd’une passerelle pour les piétons afinde sécur iser notre passage». Parailleurs, les habitants de cette localitéont aussi réclamé le renforcement desmoyens de transpor t vers le chef-lieude la wilaya, notamment pour lesélèves inscr its dans les collèges et leslycées de Bouira. Ces derniers trou-vent de grandes difficultés pour sedéplacer quotidiennement vers leursécoles, et sont obligés souvent de fairele trajet à pied.

Oussama Khitouche

Sidi Ziane

Une localité qui manque de tout

Ahnif

Réalisés dans les années 2000 dans lecadre du programme des 100 locaux

par commune, les locaux implantés àAhnif, plus précisément à l’endroit appelé‘’Kalitous’’ sur la RN 05 sont livrés au van-dalisme, aux dégradations et aux affres duclimat depuis plusieurs années. En effet,ces locaux ne cessent de se dégrader à vued’œil. Ces 60 locaux étaient destinés initia-lement à diminuer le chômage et à éra-dique le marché informel qui s’installaitsur le bas côté de la chaussée. Un endroitqui se trouve bien loin en effet de l’espaceurbain, et qui était malfamé au vu desdélinquants qui y trouvaient refuge pours’adonner à la boisson. Cette réputation nesemble pas avoir été pr ise en compte lorsdu choix de ter rain destiné à accueillir ceslocaux. À moins d’une réaffectation oud’un changement de statut administratif,ces locaux continueront de serviront delieux de débauche aux jeunes désœuvrés etde cible d’actes de vandalismes comme entémoignent les vitres qui ont volé en éclats.Ainsi, avec ce patr imoine qui n’appar tientpas à l'APC d’Ahnif, les autor ités commu-nales ne peuvent même pas, au vu de leursfaibles moyens, assurer un service de gar -diennage. Les mêmes locaux implantés àtravers la daïra de M’Chedallah, aussi bienau chef-lieu qu’à Sahar idj ou encore à ElEsnam sont également abandonnés et inex-ploités. Des édifices témoins d'une gestionde gaspillage de l'argent du Trésor Public,sans que les services de la wilaya n’inter -viennent pour réaffecter ces locaux alorsque le commerce informel continue deprospérer sur les bas côtés des routes natio-nales n°15, 05 et 26.Hafidh B.

Les 60 locaux commerciaux livrés au vandalisme

L'épidémie de labrucellose animalesévit encore

Le président de la commission Hygièneet santé de l'APC de M'Chedallah,

M. Guemati Slimane affirme que trois nou-veaux cas de brucellose bovine ont étédépistés au cours de cette semaine sur deuxgénisses et une vache laitière dans la com-mune d'Ahnif. Les trois bêtes ont immédia-tement été or ientées vers l'abattoir deM'Chedallah où elles ont été égorgées.Aler té, le BHC de M'Chedallah s'estdéplacé sur les lieux de l'abattage pourprocéder à l'enfouissement du 5ème quar -tier de chaque bête comprenant les têtes,les pattes et les abats. Rappelons quedurant le mois de juillet passé, ce ne sontpas moins de 75 chèvres d'un élevagecapr in d'Ath Mansour qui ont été abattuesau niveau de ce même abattoir après quecette zoonose extrêmement contagieuse aété dépistée sur ces chèvres. Un cheptelcapr in à l'or igine de la contamination etl'hospitalisation d'une vingtaine de citoyensde cette commune qui ont consommé deleur lait. L’éleveur en question cédait le laità un magasin d'alimentation généraled'Ath Vouali qui le revendait à son tour àses clients notamment durant leRamadhan.O. S.

Une vache et deuxgénisses dépistées

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Jeudi 26 décembre 2019 CULTURE 11

La Dépêche de Kabylie : Du 26 au 29 décembre auralieu la 13ème Rencontrepoétique amazighe de laSoummam organisée parl’association Etoile culturelle d’Akbou. En quoiconsiste cette rencontre ?

Akli Outamazirt : Cette ren-contre est, en résumé, la pro-motion de la poésie et du poèteamazighs. C’est un événementqui permet aux poètes de seretrouver, de se réunir et d’é-changer. C’est un moment depar tage où chaque poète peuts’expr imer et aussi s’enr ichirpar l’écoute de ses pair s. Cetterencontre a pour objectif depasser de l’oralité à l’écr itureet à la production littéraire,car nous savons que le problè-me majeur que rencontrent lespoètes est celui de l’édition.Raison pour laquelle les pr ixque nous dédions aux lauréatssont des recueils de poésie etnon de l’argent. C’est égale-ment l’occasion de révéler dejeunes talents, vu que la valor i-sation de la jeunesse est unepr ior ité pour nous. En définiti-ve, cette rencontre est unecontr ibution à la promotion dela langue amazighe et donc dela culture amazighe en géné-ral.

Pourquoi avoir dédié cetterencontre à Ahmed Lahlou ?

Ahmed Lahlou était un por -teur d’idées et l’un des fonda-teurs du concept de la ren-contre poétique amazighe de laSoummam. Il est connu pourson amour incommensurablede la poésie. Il respirait la poé-sie, c’était son oxygène. Il nepouvait tout simplement pasvivre sans poésie dans sa vie.De plus, Ahmed Lahlou est unmilitant de la première heurequi a cru en l’amazighité et quia donné tout ce qui pouvaitêtre donné pour cette cause.Ses tr avaux sont innom-brables. Il a créé une associa-tion, une chorale, des films…mais c’est sur tout quelqu’unqui a redonné ses lettres denoblesse à la poésie amazigheet qui l’a remise au rang d’ar t.C’est pour cela qu’il est pr i-mordial de rendre hommage àce grand homme. Il faut pré-ser ver ses œuvres qui sontuniques, il faut les hisser auplus haut rang qui soit sur toutau niveau universitaire.

Quel impact sur la société pensez-vous avoir à travers cette rencontre ?

Ce genre de rencontre est l’oc-casion de permettre à ceux quis’expr iment en tamazight dedire «Nous existons». Ensuiteil s’agit de faire savoir qu’il y ades gens qui travaillent durafin que la langue amazighepuisse s’affirmer pour qu’ellesoit enfin reconnue commeétant une langue à par t entièreau niveau national et même

international, car il faut direque ce n’est toujours pas le casaujourd’hui encore. Ensuite,cet événement est avant toutune activité culturelle remet-tant au bout du jour l’impor-tance de la poésie dans notresociété où il n’est pas toujoursévident de trouver des lieuxper mettant l’expression etl’auto-évaluation des poètes etde ceux qui souhaitent en deve-nir. Et puis, cette rencontre estsur tout un espace où des gensde tous âges et tous hor izonspeuvent se retrouver et faireconnaissance. Il faut égale-ment se dire que toute sociétéest bâtie sur des piliers, et unesociété qui ne reconnait pas sespiliers devient une société sansrepaires. Lorsqu’on rend hom-mage à une personne commeon le fait dans ces rencontres,c’est la redéfinir en tant quepilier ou repaire de la société.C’est ainsi qu’on sauvegardeet préserve ses travaux et sesœuvres, car c’est ainsi qu’onor iente les gens vers cette per -sonne et ses œuvres. C’estdésolant de le dire mais il y abeaucoup de per sonnes quipar ticipent activement à laconstr uction de la société,pour tant elles vivent en margede cette même société, dansl’indifférence et le quasi-ano-nymat, et c’est en leur rendanthommage qu’on rappelle auxgens les noms de ces personnespionnières et par la même onleur donne envie de s’investir àleur tour.

Comment expliquez-vous

le succès de cette rencontre?Pour par ler du succès d’unerencontre, il faut d’abord défi-nir ce qu’on peut qualifier desuccès. Une rencontre enregis-trant cent ou deux cents oumême mille poètes par tici-pants n’est pas forcément unsuccès. La foule ne constituepas le succès. Il s’agit d’avoirun progr amme bien défini,bâti sur des objectifs et de leréaliser. Parmi ces objectifs,nous assurer de l’édition desrecueils de poésie, mais aussinous assurer que tous lespoètes sont bien accueillis etqu’ils ont pu tous réciter leurspoèmes, débattre et s’expr imerdans les meilleures conditions.Un autre de nos objectifs et ilssont nombreux, c’est de per -mettre l’indépendance et l’im-par tialité des membres dujury. C’est si impor tant pournous que nous codons lespoèmes présentés pour assurerleur anonymat et éviter touteintervention à l’encontre dulibre arbitre du jury. La preu-ve étant que depuis 2005 àaujourd’hui, jamais le premierpr ix n’a été attr ibué à un poèteakboucien, et pour tant Akbouregorge de poètes, mais il y acette intégr ité de ces ren-contres qu’il est pr imordialpour nous de préserver, car cetravail et les effor ts que nousfournissons de bon cœur nesont pas destinés à servir desintér êts quelconques, puis-qu’au au final notre engage-ment est mor al et nous levouons à la culture.

L’association Étoile culturelle d’Akbou estreconnue pour son militantisme pour la sauvegarde de la cultureamazighe. Pouvez-vous nous résumer les initiativesque vous entreprenez dans cet engagement ?

Parmi nos initiatives, je peuxciter treize éditions du Festivalde théâtre amazigh de laSoummam, huit éditions ducar refour culturel de laSoummam, une rencontrecinématographique du cour tmétr age amazigh de laSoummam et je ne sais com-bien d’animations, de confé-rences et d’atelier s dur anttoute l’année. Mais aujour -d’hui, notre but est de mettreun terme à la folklor isation dela culture amazighe qui consis-te à ne voir la culture qu’à tra-vers des événements festifs lors

de Yennayer et du 20 avr il parexemple. Il est temps de fairede la culture amazighe quelquechose de concret, comme laproduction et la valor isationd’œuvres littéraires et ar tis-tiques. Nous devons laisser auxfutures générations une matiè-re première ou des repaires quiserviront de base pour leursfutures initiatives.

Pensez-vous que la poésieamazighe est vouée à durer ou à disparaître dansla société algérienne ?

Dire que la poésie amazighe vadisparaître c’est dire que lalangue amazighe va dispa-raître, alors qu’en réalité lapoésie amazighe ne cesse d’é-voluer, sur tout qu’aujour -d’hui, heureusement, la poésies’est retrouvée entre les mainsdes intellectuels, ce qui lui apermis de se diversifier et d’é-voluer encore plus. La poésie asu évoluer avec son temps et semoderniser au point qu’au-jourd’hui elle n’est plus cen-trée uniquement sur la culture,elle s’est élargie et elle traite dethématiques sociétalesactuelles et pas seulementcelles de la société kabyle maisau niveau mondial.

Que diriez-vous à nos lecteurs pour les convaincrede venir assister à cette rencontre ?

Je leur dirai que la culture estl’affaire de tous. Nous sommestous concernés par la culture,c’est grâce à elle qu’on se res-semble et c’est elle qui nousrassemble. Cette rencontre estun moment pour se retrouveret s’unir car ces moments sefont de plus en plus rares. Jeleur dirais aussi que la poésieest un ar t merveilleux auquelpersonne n’est hermétique sitant est qu’on prend la peinede l’écouter. Cet événement estla célébration de la poésie àlaquelle tout le monde estinvité, car nous sommesconvaincus qu’au ter me decette rencontre, chacun en res-sor tir a enr ichi per sonnelle-ment et la culture n’en seraque grandie pour une sociététoujour s plus prospère.L’association Etoile culturelled’Akbou sera, donc, honoréede toute présence d’où qu’ellevienne car son travail et seseffor ts ne sont dédiés qu’à lasociété et à ses citoyens.

Interview réalisée par Menad Chalal

AKBOU Akli Outamazirt s’exprime sur la 13e Rencontre poétique amazighe de la Soummam

Dans le cadre de la 13ème

Rencontrepoétique amazighe

de la Soummam,prévue du 26

au 29 décembre2019, Akli

Outamazirt, vice-président

chargé de laculture au sein

de l’associationÉtoile culturelle

d’Akbou, détaille le programme de

cette rencontre,ses objectifs etson importance

dans la promotionde la poésieamazighe et

la préservation de la langue et

culture berbères.

«Il est temps de passer à la production culturelle»

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Jeudi 26 décembre 2019 SPORT 21

Un jeune élément qui nemanque pas de talentni d’ambition...

Champion d’automne. Avec 45points et un match en moins, lePar is Saint-Germain occupeseul la première place du clas-sement en Ligue 1 Conforama.Les pensionnaires du Parc desPr inces vont pouvoir se pen-cher à présent sur le mercatod’hiver où cela pour rait bou-ger aussi bien dans le sens desdépar ts (Cavani, Paredesnotamment) que dans celui desar r ivées (Emre Can, LucasPaqueta). Leonardo travailleégalement à la prolongation decontrat de Kylian Mbappé. Ledirecteur spor tif br ésilienespère blinder rapidement lechampion du monde 2018auquel il devrait offr ir un nou-

veau contrat en or. Le dir i-geant par isien planche égale-ment sur le dossier AdilAouchiche. Il y a quelquesjours, le Brésilien avait évoquéson cas, ainsi que celui deTanguy Kouassi. Ces deux élé-ments sont en fin de contrat enjuin et discutent pour signer

éventuellement un premiercontrat pro. « Aujourd’hui, cegroupe est complet. Il y a uneautre chose qui est très positive: en cinq mois, on a réussi àfaire jouer deux petits jeunesen Ligue 1, Aouchiche etKouassi. Ça fait plaisir et jepense qu’ils vont compléter

l’effectif. (…) On n’a pas lapolitique de dire à un jeunequ’il ne joue pas s’il n’a passigné de contrat. On va voirqui a envie de rester et qui n’apas envie de rester. Dans cesdeux cas, je pense qu’ils ontvr aiment envie de rester.Après, on va voir si on va ar r i-ver à un accor d. J e pensequ’on va y ar r iver. S’ils font lechoix contraire, on aura toutfait pour qu’ils restent ».Concernant Aouchiche, il a pufaire ses premiers pas en Ligue1 cette saison à l’âge de 17 ans.C’était le 30 août dernier àl’occasion du match face àMetz lors de la 4ème journée(65 minutes jouées, victoire 2-0). À ce moment-là, on évo-quait déjà le souhait deLeonardo de le blinder au plusvite. Mais cela n’a pas été lecas. Ensuite, le milieu de ter -rain, qui est considéré commeun grand espoir du club de lacapitale, s’est ensuite faitremarquer quelques semainesplus tard lors de la Coupe duMonde U17. Auteur de 7 butset 1 passe décisive avec l’équi-pe de France, Aouchiche avaitété sacr é Ballon d’Ar gentAdidas. Ses prestations commeson talent ne sont pas passésinaperçus. Le FC Barcelone, leReal Madr id ou encore la

Fiorentina ont été cités parmises pr étendants. Tous sontconscients qu’il faut mettre lamain au plus vite sur ce joyaudont le contrat aspirant pren-dra fin en juin. Mais le PSG aencore la main comme l’avaitexpliqué son père et conseillerdans les colonnes du Par isien ily a peu. « Nous sommes tou-jours en négociations avec lePSG. Maintenant, nous sou-haitons connaître le projetspor tif le concernant, savoir siThomas Tuchel et Leonardoont un plan pour lui avec despossibilités de jouer dans lefutur ». Dans son édition dujour, Le Par isien explique queles discussions sont toujoursd’actualité avec le PSG pourun contrat professionnel. Lejoueur, lui, a fait par t de seshautes ambitions. « Je rêve detout gagner, de tout rempor ter,de tout soulever, de marquerbeaucoup de buts, de faire untas de passes décisives. J ’aienvie de m’imposer dans ungroupe professionnel et degagner des trophées. Aller chezles Bleus, c’est aussi un rêve.Là, je suis en équipe de Francede jeunes, et cela me pousseforcément pour aller en A ». ÀPar is comme en sélection,Aouchiche rêve toujours plusgrand !

FRANCE Jeune pousse du PSG

Pointé du doigtrégulièrement

pour la gestion des jeunes formés

au club, le ParisSaint-Germain

compte bienblinder rapidement

Adil Aouchiche.

Ar r ivé cet été sur le banc de laJuventus, Maur izio Sar r i a vécu une

première par tie de saison mitigée. Letechnicien italien a répondu aux cr itiquesdans un entretien accordé à Sky Italia. Lecommuniqué de presse est tombé le 16juin der nier. Ce jour-là, la J uventusTur in a annoncé l’ar r ivée de Maur izioSar r i sur son banc. « Maur izio Sar r i estle nouvel entr aîneur de la J uventus.L’entraîneur ar r ive au club après uneannée passée en Angleter re à Chelsea.Maur izio Sar r i s’est engagé pour troisans. Son aventure commence maintenantà la Juventus. Bienvenue à la JuventusMaur izio ». De retour au pays après unpassage express en Premier League, letechnicien italien a été choisi pourprendre la succession de MassimilianoAllegr i. Une mission qu’il comptait bien

réussir comme il l’avait expliqué lors desa conférence de presse de présentation. «Je compte me lever le matin pour étudiercomment gagner des matchs. Le résultatn’est pas dû, je vais me lever le matinpour gagner. La Juventus a l’obligationd’avoir des résultats, en Ligue des cham-pions également, mais nous devons faireface à 9 autres équipes qui ont le niveaude la J uve. Les responsabilités sontdavantage au niveau italien qu’enEurope, où la Champion League est unecompétition monstrueusement difficile ».Quelques mois après, Sar r i a réussi sonpremier objectif en qualifiant lesBianconer i pour les huitièmes de la finalede l’UEFA Champions League (la Juvejouera contre l’OL, ndlr ). En champion-nat, la Vieille Dame par tage la premièreplace avec l’Inter Milan (42 points). LesTur inois affichent un bilan de 13 vic-toires, 3 nuls et 1 défaite. C’était contre laLazio Rome le 7 décembre (3-1). LesRomains ont de nouveau battu la Juve le22 décembre à l’occasion de laSupercoupe d’Italie (3-1). Apr ès cerevers, l’ancien coach du Napoli a été aucœur des cr itiques de la presse transalpi-ne lundi. « Le déser t de la Juve, Sar r i enpleine tempête », a lâché le QuotidianoSpor tivo. De son côté, Tuttospor t , via sondirecteur Xavier Jacobelli avait mis engarde l’entraîneur de Tur in. « Inzaghisigne un chef-d’oeuvre, mais Maur izioSar r i va devoir bien réfléchir à la fragilitéde son équipe dans les deux sur faces ».Cr itiqué, Maur izio Sar r i est sor ti dusilence lors d’un long entretien accordé à

Sky Italia. En premier lieu, il a évoqué ladéfaite en Supercoupe d’Italie. « Noussommes ar r ivés avec peu d’énergie etnous avons payé cela. Je suis désolé delaisser un trophée. L’équipe s’estallongée, a été distancée entre les diffé-rents compar timents de jeu. La Lazio adonc joué dans les espaces. Cela nedevrait pas nous ar r iver ». Puis, il a tiréun premier bilan. « Nous sommes encoredans une phase où nous avons des hautset des bas. Nous avons des moments oùnous jouons vraiment en équipe, d’autresoù nous nous perdons un moment. Celafait par tie de la normalité, c’est notrementalité qui est malade de ce point devue, car nous exigeons tout immédiate-ment (...). Ici, malheureusement, la men-talité est différente et il est un peu plusdifficile d’avoir une évolution plus lentemais plus durable. Ce qui est étrange,c’est que nous prenons des buts dans lasur face de réparation où la Juventus était

très for te auparavant. Nous devons faireévoluer des gar çons jeunes commeDemiral et De Ligt. Il faut donc avoir unpeu de patience ». Ensuite, il en a dit plussur les objectifs du club bianconero. «C’est un club qui veut gagner, même si ilsait que la situation est compliquée enEurope. La Ligue des champions doitêtre un objectif, mais avec la consciencequ’il y a des adversaires for ts dans untournoi à élimination directe. Il peut tou-jours y avoir des r isques (...) En 2020, ilfaut continuer à gagner et à convaincre(..) Il faut gagner en mér itant la victoire,en dominant. Jusqu’à présent, cela n’aété vu que par épisode, mais tout cela faitpar tie du chemin que nous avons à par -cour ir ». Un chemin qui mèner a laJ uventus à Lyon, pour la Ligue desChampions, ainsi qu’aux quatre coins del’Italie où les Bianconer i espèrent bienrester maîtres du championnat.

Maurizio Sarri répond aux critiquesJuventus

Auteur d'une très belle première partie de saison, Kevin De Bruyne(28 ans, 17 matchs et 6 buts en Premier League cette saison) enchaî-

ne les excellentes prestations. Pourtant, le milieu offensif de ManchesterCity estime qu'il peut encore mieux faire pour aider son équipe. "Nous

avons toujours su qu'il jouerait en pro, mais nous n'étions pas du toutsûrs qu'il allait monter si haut. Et pour lui, ce n'est jamais assezbon. Il veut toujours faire mieux, il voudra toujours faire encoreplus jusqu'à la fin de sa carrière", a réagi son père, Herwig DeBruyne, pour talkSPORT. On est curieux de voir ce que DeBruyne peut faire de mieux !

De Bruyne veut mieux faireManchester City

Aouchiche rêve plus grand !

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Cette 13ème journée du championnatsera incontestablement marquée par

le choc au sommet entre le troisième, SSSidi-Aïch et le leader, la JS Djermouna.Après s’être fait accrocher par le clubvoisin, le CRBSouk El Tenine en l’occur -rence, la JS Djermouna n’aura d’autresalternatives pour préserver son avancequ’elle entretient que de vaincre sur leter r ain d’Ighzer Amokr ane devant 5points de son invité du jour et qui n’a pasrenoncé à jouer l’accession. C’est pourdire que le match ne s’annonce guèrecomme une par tie de plaisir. C’est unvér itable test pour les deux formations.

En effet, les Diables rouges de SidiAïchversion Samir Amaouche n’ont pas dutout l’intention de se laisser marcher surles pieds et ne jurent que par une victoi-re, mais pour cela, les camarades deLardene devront sor tir le grand jeu pourvenir à bout du leader afin de réduire l’é-car t. Alors une question se pose : lesDiables rouges feront-ils tomber le leader? Ce qui en somme pourrait relancer lechampionnat et éventuellement faire lesaffaires du dauphin le NC Bejaia. Eneffet, le club cher à l’entraîneur AzziLyazid n’attend qu’un faux pas du clubde Djermouna pour prendre le fauteuilsachant que le club de Nacer ia évoluerasur du velours devant la formation del’Olympique de Feraoun qui n’est autreque la lanterne rouge du groupe. Aumême moment, les deux redoutablespoursuivants, l’ARB Barbacha et l’ASTaassast viseront la victoire à domiciledevant respectivement le CRB AïtR’Zine et l’O M’Cisna afin d’améliorerleur compteur points. L’autre choc dujour n’est autre que le derby du sahel,qui mettra aux pr ises le CRB Souk ElTenine et la JS Melbou où il est très dif-ficile d'émettre un quelconque pronostic.Même si l'avantage du ter rain r isque

d'être déterminant, il n'en demeure pasmoins que les locaux doivent se tenir surleur s gar des face à leur s voisins deMelbou. Alors que Gouraya de Bejaia,qui aspire à jouer à fond ses chancespour l’accession, croisera le fer avec leCS Protection Civile en per te de vitesse etqui a besoin de points. Dans le bas dutableau, le promu le RC Ighil Ali, bienque bénéficiant de l’avantage du ter rainet de son public, n’aura pas la missionaisée face à la cor iace formation du CRBAokas, capable d'un exploit. Enfin, laJ SB Amizour tenter a de rebondir àdomicile en accueillant la J S IghilOuazzoug.

Tahar H.

Le programmeVendredi JSB Amizour - JSI Ouazzoug SS Sidi-Aïch - JS Djermouna CRBS Tenine - JS Melbou

Samedi AS Taâssast - O M’Cisna NC Béjaïa - O FeraounG Béjaïa - CS Protection Civile RC Ighil Ali - CRB Aokas ARB Barbacha - CRBA R’zine

Une confrontation quis’annonce palpitanteentre deux formations

en course pour le titre hiver -nal. En effet, la JSC Ouacifs,qui mène le bal au classe-ment, aura une bonne occa-sion de confor ter son fauteuilde leader qu’elle par tage avecle CA Fréha, alors que lesjeunots d’Aït Mahmoudferont tout pour se racheterde leur der nière défaite àdomicile et rejoindre à l’occa-sion leur adversaire du jour.Un enjeu qui renseigne sur lesdébats qui car actér iserontcette empoignade de grandeimpor tance pour les deuxantagonistes du jour. De soncôté, le co-leader, le CAFréha, va rendre visite à l’USTala Athmane. Une virée à AïtAissa Mimoun qui ne sera pasfacile pour les poulains de

l’entraîneur Aït Ramdane,qui auront for t à faire face àune équipe de Tala Athmanedéterminée à enchaîner unetroisième victoire de suite.Pour sa par t, l’AS AïtBouaddou se déplacera chezl’ASC Ouaguenoun. Uneéquipe difficile à manier chezelle. Les hommes du coachMouloud Bouaziz, ayant levent en poupe, vont sor tir legr and jeu pour espérercontrer les locaux décidés àeffacer leur der nier rever ssubi à domicile face au voisinde l’US Tala Athmane.Toujour s dans le haut dutableau, l’OS Moulediouenese rendr a chez l’ACYakouren, qui reste sur unesér ie de contre-per formances.

En tout cas, les Oiseaux sem-blent avoir les moyes de reve-nir avec un bon r ésultat.Auteur d’un exploit en dehorsde ses bases, lors de la précé-dente jour née, la J S TalaTegana, pour sa par t, nedevrait pas laisser filer l’au-baine d’ajouter trois pointsdans sa besace à l’occasion dela réception du CRB Mekla,en per te de vitesse. En ce qui

concerne l’O Tizi Gheniff, ellefera tout pour se racheter desa dernière défaite à l’occa-sion de la venue de l’O TiziRached. Enfin, dans le der -nier match, le FC Ouadhiasrecevra la lanterne rouge, leRC Betrouna. Un match entredeux mal-classés qui prometd’être for tement disputé.

S. Klari

Jeudi 26 décembre 2019SPORT22

HONNEUR TIZI OUZOU (14e journée)

JSC Ouacifs - KCT Azouz, le choc ! La 14e et avant-dernière journéede la phase aller

de la divisionHonneur de

Tizi Ouzou seradominée par le

choc au sommetqui opposera laJSC Ouacifs au

KC TaguemountAzouz.

HONNEUR BÉJAÏA (13ème journée)

La JS Djermouna en danger à Sidi-Aïch

L’AC Boudjimaconfirme sa bonnesanté

La huitième journée de laDivision pré-honneur,

Groupe A, a été favorable àl’AC Boudjima, qui a infligé unrevers au RC Imazighen, austade Ramdane Oukil. Un succèsqui permet aux hommes deMadjid Boucher rab de conser -ver leur fauteuil de leader, encompagnie du CS DjeblaOuaguenoun, lequel s’est imposédevant la formation d’Aït YahiaUnion Spor t. De son côté, l’USSidi Belloua a battu l’USTimizar t et l’ES Nath Irathenest venue à bout du CSBoudjima. Une formation quiferme la marche au classementavec une seule unité dans sabesace. Enfin, la JS Djurdjura a enregistré sa première victoiredepuis le début de la saison.

L’US Tirmitine cale, leCS Ihasnouène arrive

Toujours dans le Groupe A, la 8ejournée a été marqué par le nulconcédé à domicile par le leader,l’US Tirmitine, devant l’OTimizar t Loghbar. Un premierfaux pas qui fait les affaires dudauphin, le CS Ihasanouene,qui réduit l’écar t à un point,suite à sa large victoire hors deses bases devant l’OS Maâtkas.L’ES Assi Youcef, qui recevait laJS Tala Mansour, a, elle, étécontrainte au par tage des points.Pour sa par t, l’US Bouhinounn’a pas fait mieux, en se faisantaccrocher par la lanterne rouge,à savoir l’E Draâ El Mizan.L’Olympique de Makouda s’est,quant à elle, largement imposéedevant le FC Betrouna. S. K.

Les résultatsGroupe ARC Imazighen 0-AC Boudjima 3CS Djebla 2 - Aït Yahia US 0CS Boudjima 0 - ESN Irathen 3USS Belloua 3 - US Timizar t 2JS Djurdjura 3 -USKA Mimoun1

Groupe BOS Maâtkas 0 -OC Ihasnaouene5US Tirmitine 0 - OT Loghbar 0O Makouda 3 - FC Betrouna 0EA Youcef 2 - JST Mansour 2US Bouhinoun 1 -ED El Mizan 1

PRÉ-HONNEUR TIZIOUZOU (8e journée)

La Sûreté de wilaya de Bouiraorganise, aujourd’hui, le

Championnat de wilaya de crosssur route, interservices, saisonspor tive 2019-2020. Le coupd’envoi sera donné à par tir de09h00 de Raouraoua, au sud-ouest de Bouira. Les athlètes par -

ticipants parcourent un trajet sla-lomé. Quant à l’ar r ivée, elle estprévue au niveau de la ville d’AïnBessem. Pour rappel, il est atten-du la par ticipation des coureursdes différentes Sûretés de daïra àce cross. M’hena A.

BOUIRA Championnat de cross de la Sûreté de wilaya

Une forte participation attendue

Le programmeFC Ouadhias - RC BetrounaJSC Ouacifs - KCT AzouzJS Tala Tegana - CRB MeklaO Tizi Gheniff - O Tizi RachedASC Ouaguenoun - ASA BouaddouUST Athmane - CA FréhaAC Yakouren - OS MoulediouaneExempt : NA Redjaouna

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Cette rencontre se joue surun air de revanche pourl’Aigle noir qui a été

empêché par le même adversairede disputer sa dixième finale,lors de la précédente édition.Ainsi, les hommes de l’entraî-neur El Kouki, qui visent euxaussi la qualification au pro-chain tour, tenteront de contra-r ier les Béjaouis, lesquels veu-lent pour suivre leur aventuredans cette compétition. Ces der -nier s, qui galèrent enChampionnat depuis le début dela saison, comptent refaire lecoup de la saison der nièredevant le même adversaire pourgagner en confiance, et ce enprévision de la suite de leur par -cours. Il faut savoir aussi que lesdeux équipes par tent à égalité dechances pour le seul ticket en jeupour la qualification aux 16es definale. En outre, le staff tech-nique béjaoui, qui a pu récupé-rer cette semaine cer tainsblessés évoluant aux avant-postes, tels Zamoum, Niati etautres Khezr i, a sans doute ali-gné un onze à même de mettreen échec les plans de l’adversai-re. En ce qui concer ne lesjoueurs de la JSMB, qui bénéfi-cient du pr écieux soutien deleurs suppor ters, ils ne comptentnullement rater cette oppor tu-nité d’évoluer chez eux pours’offr ir la qualification, en guisede cadeau de fin d’année, afin dese réconcilier avec eux. En toutcas, une per formance au détr i-ment de l’ESS, ce soir, galvanise-ra davantage les troupes, avantle match retard contre le MOBpour prendre les trois précieuxpoints. «C’est un match difficilepour nous, car on affronte unebonne équipe qui revient biences der nier s temps et quicherche aussi à prendre sarevanche sur nous. En tout cas,c’est du 50% pour chacun,sachant que cette rencontre sejoue sur de simples détails et quele mieux préparé l’empor terasans aucun doute. Une chose estcer taine, nous sommes toushyper motivés pour ar racher laqualification, afin de poursuivrenotre aventure en Coupe. Nousvoulons, notamment, cette quali-fication pour nos chers suppor-ters, qui ont beaucoup souffer tavec nous depuis le début de lasaison», a confié Salah EddineKhazr i, attaquant de la JSMB.

L’US Béni Douala veut surprendre l’ASO Chlef

Après le Championnat, place àla Coupe d’Algér ie, où la bandeau tr io Feltane-Meftah-Douicher croise le fer, cet après-midi à par tir de 14h00, avec sonhomologue de l’ASO Chlef. Unmatch qui rentre dans le cadredes 32es de finale de DameCoupe et que le stadeBoumezr ag de Chlef abr ite.C’est une rencontre difficilepour les coéquipier s deMohamed Aissam Atamna, quiaffrontent un pensionnaire de laLigue 1 ayant le vent en poupe,ces derniers temps. En tout cas,le staff technique de l’US BeniDouala, à sa tête Saïd Feltane,n’a r ien laissé au hasard, cettesemaine, et a concocté un pland’attaque, mis en application cetaprès-midi, pour s’offr ir la qua-lification aux 16es de finale etcontinuer l’aventure dans cettecompétition populaire. En foot-ball, tout est possible et il n’y apas de petite ou de grande équi-pe. Cer tes, la mission s’annonceardue pour les camarades deSaou mais avec leur volonté etleur détermination, ils peuventar r acher la qualification. Lesjoueur s sont donc plus quejamais décidés à passer l’écueildes poulains de Samir Zaouipour aller de l’avant et pour -suivre leur aventure. Pour ce quiest de la direction, à sa têteDahmane Azem, elle a essayé deréunir toutes les conditions pourque le groupe ne manque de r ien

et puisse aborder ce match avecun moral au beau fixe et dans demeilleures conditions. Le matchest cer tes difficile pour les AthDouala face à cette équipe chéli-fienne qui a déjà rempor té letrophée par le passé et a mêmeperdu en finale, contre la JSKabylie, en 1992, mais ils ontdes atouts à faire valoir. Unmatch par ticulier donc pour lespar tenaires de Khelifa Belladjel,qui tenteront l’exploit au stadeBoumezrag de Chlef pour reve-nir à la maison avec la qualifica-tion aux 16es de finale. Une qua-lification va booster le moral dugroupe, qui est très affecté parson parcours catastrophique enChampionnat, avec cette derniè-re place au classement. La balleest désormais dans le camp desZaouche, Yadaden, Ikermoud etcompagnie, les seuls acteurs surle ter rain. A eux de se transcen-der pour ne pas revenir bre-douilles. La pression est parcontre sur les épaules des coé-

quipiers de Benkablia qui n’ontpas droit à l’er reur, vu leur sta-tut de club de Ligue 1 profes-sionnelle. Les camar ades deBoudjaoui doivent donc se sur -passer pour venir à bout del’ASO Chlef.

Sour El Ghozlane et Lakhdaria sans complexe

L’Entente Sour El Ghozlane, quiévolue en Inter-r égions, estdepuis mardi dernier à Oran, enprévision du match comptantpour les 32es de finale de laCoupe d’Algér ie, qui se déroulecet après-midi, au stade commu-nal d’El Marsa, face au pension-naire de la Régionale 2, le CSAEl Marsa. La délégation du clubd’El Mokhtar ia, conduite par lecoach Ammar Ar rous, s’estdéplacée au gr and complet.Ziani, Abid, Yaya, Hamitoucheet consor ts seront ainsi d’at-

taque. Une chose est sûre, l’équi-pe qui a terminé championned’hiver dans son groupe veutpasser le cap des 32es de finale.Pour rappel, la saison dernière,l’ESG a été éliminée lors des32es par le CR Zaouia, aux TAB.Par ailleur s, le pr ésident duCSA/ESG, Belgacem Hamidi, aestimé que toutes les conditionsont été mises à la disposition duclub pour décrocher une qualifi-cation au prochain tour. L’IBLjoue face au MC El Bayadh avecun nouveau coach. Il s’agitd’Abdelmadjid Bougr ab.L’équipe de Lakhdar ia, quiavait atteint les 16es de finale, lasaison passée, veut rééditer l’ex-ploit, cette année. Mais elle veutaussi oublier les tracas des der -nier s matchs, notamment ledépar t précipité de l'entraîneurKamel Achour i. Et selon un dir i-geant, la rencontre de la Couped’Algér ie est «une simple forma-lité pour l’équipe, un spar r ing-par tner de plus pour lesjoueurs». Il a ajouté : «Nousdevons nous concentrer sur leChampionnat et réaliser l’acces-sion. On ne peut jouer sur tousles fronts. Nous n’avons pas lesmoyens.»

B. O. /M. B. / M. A.

Le stade de l’Unité maghrébine

abritera ce soir l’un des chocs des

32es de finale de Dame coupe entre

la JSM Béjaïa etl’Entente de Sétif.

Jeudi 26 décembre 2019 SPORT 23

JSM Béjaïa - ES Sétif,à l’affiche !

CS Constantine

Denis Lavagne limogé

COUPE D’ALGÉRIE 32es de finale aujourd’hui à 18h45

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

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L' entr aîneur fr ançais du CSConstantine, Denis Lavagne, a

été limogé de son poste, trois joursaprès la défaite concédée à domi-

cile face au MC Alger (2-3) dans lecadre de la 15e journée du cham-

pionnat de Ligue 1 de football,a appr is l'APS mardi auprès

du club de l'Est. Après des négociations menéesavec la direction, Lavagne, en poste depuisdécembre 2018, a accepté de résilier son contratqui cour rait encore jusqu'en juin 2020, contretrois mois de salaire, précise la même source. La

séance d'entr aînement qui devait se déroulermardi a été annulée en raison de la grogne dessuppor ters constantinois qui réclamaient le dépar tde Lavagne. La direction du CSC a confié à l'en-traîneur-adjoint Kar im Khouda la mission dedir iger l'équipe, à quelques heures de la réceptiondu NC Magra, dans le cadre des 1/32 de finale dela Coupe d'Algér ie. Lavagne devient ainsi le 7eentraîneur de la Ligue 1 à quitter son poste aprèsLiamine Bougherara (JS Saoura), Younes Ifticene(USM Bel-Abbès), Kar im Zaoui (NC Magra),Arezki Remane (NA Husseïn-Dey), KheïreddineMadoui (ES Sétif) et Bernard Casoni (MC Alger ).

Le programmeNASR Fedjoudj – US Biskra Paradou AC – FC Bir El Arch IRB Boumedfaâ – NT Souf AS Khroub – JSB Menaïel CSA Marsa – ES Ghozlane ARB Ghr iss – MO Chaâba MC Bayadh – IB Lakhdar ia ASO Chlef – USB Douala WA Boufar ik – USM Oran AB Sabath – NAH Dey MC Oran – MJ Arzew CS Constantine – NC Magra JSM Béjaïa – ES Sétif