RP19 Apport de l’imagerie dans la drepanocytose

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APPORT DE L'IRM DANS LA PATHOLOGIE SELLAIRE ET SUPRASELLAIRE DE L'ENFANT L LAHMAR, M SAYED, C JEDDI, M MAAROUF, W DOUIRA, N ALOUI, A HAMMOU, I BELLAGHA TUNIS - TUNISIE Objectifs : Illustrer le rôle de I'IRM dans l'exploration de la patho- logie sellaire et suprasellaire de l'enfant. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 237 IRM hypophy- saires sur une période de 10 ans. Les patients sont âgés entre 9 mois et 16 ans. L'IRM a été indiquée devant un retard staturo-pondéral ou pubertaire, une puberté précoce, un syndrome polyuro-polydipsique ou de Cushing ou une hypertension intracrânienne. L'IRM a été réa- lisée à l'aide d'une machine l Tesla avec une antenne tête. Résultats : L'IRM a montré une hypophyse normale (n = 96), une hypoplasie anté hypophysaire (n = 69), une lésion tumorale (n = 19), un syndrome de la tige interrompue (n = 15), une tige épaissie (n = 15), une posthypophyse ectopique isolée ou de signal anormal (n = 7), une antéhypophyse augmentée de volume en rapport avec une crise pubertaire (n = 6), une selle turcique vide (n = S), une arachnoï- docèle (n = 2), une anomalie de la selle turcique (n = 2), et enfin une antéhypophyse hétérogène (n = 1). Conclusion : L'IRM hypophysaire est la méthode d'imagerie idéale dans l'exploration de la pathologie, elle est seule suffisante à de rares exceptions près. " Mots clés : Encéphale, anomalie - Pédiatrie - IRM APPORT DE L'IMAGERIE DANS LA DREPANOCYTOSE Objectifs : Le but de ce travail est de présenter un kit d'imagerie basé sur la radiographie standard, l'échographie, la tomodensitométrie et l'imagerie par résonance magnétique pour montrer les différents aspects radiologiques de la drépanocytose homozygote dans toutes ses localisations. Matériels et méthodes : La drépanocytose ou anémie falciforme est une hémoglobinopathie qui est due à la production d'une hémoglo- bine anormale (HBs). Les formes homozygotes sont les plus caracté- ristiques du point de vue clinique et imagerie. Résultats : Les syndromes drépanocytaires appartiennent à la famille des anémies hémolytiques chroniques qui exposent les patients à toute la palette des complications communes à ce genre de maladie à savoir osseuses (infarctus osseux, appositions périostes, ostéite, ostéomyélite.. . .), thoraciques (pneumonie, syndrome thoracique aigu.. .), cérébrales (accidents vasculaires cérébraux, atrophie, hémor- ragies intraparenchymateuses, anomalies vasculaires cérébrales), vis- cérales (séquestration splénique, lithiase biliaire.. .). Conclusion : L'imagerie est indispensable dans l'exploration des complications de la drépanocytose qui sont nombreuses et de locali- sations variables. L'IRM offre une riche semiologie permettant de faire le bilan des lésions. *' Mots clés : Os, ischémie - Pédiatrie ECHOGRAPHIE DES URGENCES DIGESTIVES NON TRAUMATIQUES DE L'ENFANT (CD-ROM D'AUTO ENSEIGNEMENT) B MOIFO (1), N BELARBI (2), JF GONSU (1), AG JUIMO (1), G SEBAG (2) (1) YAOUNDÉ - CAMEROUN, (2) PARIS - FRANCE Objectifs : Réaliser un CD-Rom interactif d'auto enseignement sur l'échographie des urgences digestives non traumatiques de l'enfant. Matériels et méthodes : Revue de la littérature et expérience propre des Services d'Imagerie Pédiatrique de l'Hôpital Robert Debré et de l'Hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé. Résultats : Les urgences digestives occupent le 3e rang des urgences pédiatriques. Les signes cliniques d'appel sont dominés par les dou- leurs abdominales et les vomissements. L'échographie est l'examen de première intention dans l'exploration des urgences abdominales et digestives de l'enfant. Ce CD-Rom interactif d'auto enseignement passe en revue les principales urgences digestives de l'enfant, rappelle les tableaux cliniques et les indications de l'échographie, précise la place de l'échographie en terme de sensibilité, de spécificité, d'effi- cacité diagnostique et ses limites, présente une iconographie de chaque affection, des images pièges ainsi que des diagnostics diffé- rentiels, montre quelques particularités chez l'enfant en milieu tropi- cal. Un algorithme diagnostique est proposé pour chacune des principales pathologies, de même que des astuces techniques permet- tant d'accroître l'efficacité de l'examen échographique. 15 cas clini- ques et 100 QCM permettent une autoévaluation. Conclusion : Ce CD-Rom d'auto enseignement s'adresse principale- ment aux internes de radiologie et de pédiatrie, aux urgentistes et aux praticiens de radiologie générale. Mots clés : Pédiatrie - Urgences - Abdomen Poster commenté - Mercredi 19 - 1 1 h 54 - Théâtre APPORT DE L'IRM CORPS ENTIER AU BILAN D'EXTENSION DES TUMEURS OSSEUSES MALIGNES PRIMITIVES DE L'ENFANT : RESULTATS PRELlMlNAlRES F DE MAUPÉOU, M LEBBADI, 0 LOUSTAU, C BAUNIN, A JULIAN, E OUHAYOUN, J SALES DE GAUZY, H RUBIE TOULOUSE - FRANCE Objectifs : Evaluer les performances de I'IRM corps entier dans le bilan d'extension initial des tumeurs osseuses malignes primitives de l'enfant. Matériels et méthodes : Etude prospective chez 4 enfants âgés de 7 à 12 ans porteurs de 2 tumeurs d'Ewing et de 2 ostéosarcomes. Réalisation pour le bilan d'extension de 3 examens « corps entier » : scintigraphie osseuse au Tc99m, tomographie par émission de positron (TEP) au FDG et IRM corps entier (3 séries de coupes coronales en séquence STIR avec « pasting »). Comparaison des résultats et confrontation avec l'histologie. Résultats : Discordance dans deux cas où I'IRM a montré des lésions non vues à la scintigraphie ou à la TEP (métastases osseuses) et a entraîné une modification de la prise en charge thérapeutique après biopsie. Dans un cas seule I'IRM a été positive en montrant des exo- stoses multiples qui n'étaient pas vues sur les autres imageries mais n'a pas entraîné de modification dans la prise en charge. Dans le der- nier cas il y a concordance entre 1'IRM et la TEP qui ont toutes deux montré des adénopathies sous-inguinales homolatérales à la tumeur non suspectes à la biopsie. Conclusion : Ces résultats préliminaires suggèrent que I'IRM corps entier pourrait être plus sensible que la scintigraphie et la TEP pour le dépistage des métastases des tumeurs osseuses malignes. Des éva- luations complémentaires sont indispensables pour préciser sa sensi- bilité et sa spécificité avant de l'intégrer dans le bilan d'extension initial de ces tumeurs. "Mots clés : Os, tumeur maligne - Pédiatrie - IRM TUMEURS PSEUDOPAPILLAIRES ET SOLIDES DU PANCREAS. A PROPOS DE TROIS CAS PEDIATRIQUES F DE MAUPEOU, T SCHLATTER, M JURICIC, M DANJOUX, C BAUNIN, J GUITARD, P VAYSSE TOULOUSE - FRANCE Objectifs : Les tumeurs pseudopapillaires et solides du pancréas (TPSP) sont des tumeurs exceptionnelles en pédiatrie. Au vu de trois cas nous rappelons les principales caractéristiques de ces lésions et nous discutons la place de l'imagerie dans leur prise en charge.

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APPORT DE L'IRM DANS LA PATHOLOGIE SELLAIRE ET SUPRASELLAIRE DE L'ENFANT L LAHMAR, M SAYED, C JEDDI, M MAAROUF, W DOUIRA, N ALOUI, A HAMMOU, I BELLAGHA TUNIS - TUNISIE

Objectifs : Illustrer le rôle de I'IRM dans l'exploration de la patho- logie sellaire et suprasellaire de l'enfant. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 237 IRM hypophy- saires sur une période de 10 ans. Les patients sont âgés entre 9 mois et 16 ans. L'IRM a été indiquée devant un retard staturo-pondéral ou pubertaire, une puberté précoce, un syndrome polyuro-polydipsique ou de Cushing ou une hypertension intracrânienne. L'IRM a été réa- lisée à l'aide d'une machine l Tesla avec une antenne tête. Résultats : L'IRM a montré une hypophyse normale (n = 96), une hypoplasie anté hypophysaire (n = 69), une lésion tumorale (n = 19), un syndrome de la tige interrompue (n = 15), une tige épaissie (n = 15), une posthypophyse ectopique isolée ou de signal anormal (n = 7), une antéhypophyse augmentée de volume en rapport avec une crise pubertaire (n = 6), une selle turcique vide (n = S ) , une arachnoï- docèle (n = 2), une anomalie de la selle turcique (n = 2), et enfin une antéhypophyse hétérogène (n = 1). Conclusion : L'IRM hypophysaire est la méthode d'imagerie idéale dans l'exploration de la pathologie, elle est seule suffisante à de rares exceptions près. " Mots clés : Encéphale, anomalie - Pédiatrie - IRM

APPORT DE L'IMAGERIE DANS LA DREPANOCYTOSE

Objectifs : Le but de ce travail est de présenter un kit d'imagerie basé sur la radiographie standard, l'échographie, la tomodensitométrie et l'imagerie par résonance magnétique pour montrer les différents aspects radiologiques de la drépanocytose homozygote dans toutes ses localisations. Matériels et méthodes : La drépanocytose ou anémie falciforme est une hémoglobinopathie qui est due à la production d'une hémoglo- bine anormale (HBs). Les formes homozygotes sont les plus caracté- ristiques du point de vue clinique et imagerie. Résultats : Les syndromes drépanocytaires appartiennent à la famille des anémies hémolytiques chroniques qui exposent les patients à toute la palette des complications communes à ce genre de maladie à savoir osseuses (infarctus osseux, appositions périostes, ostéite, ostéomyélite.. . .), thoraciques (pneumonie, syndrome thoracique aigu.. .), cérébrales (accidents vasculaires cérébraux, atrophie, hémor- ragies intraparenchymateuses, anomalies vasculaires cérébrales), vis- cérales (séquestration splénique, lithiase biliaire.. .). Conclusion : L'imagerie est indispensable dans l'exploration des complications de la drépanocytose qui sont nombreuses et de locali- sations variables. L'IRM offre une riche semiologie permettant de faire le bilan des lésions. *' Mots clés : Os, ischémie - Pédiatrie

ECHOGRAPHIE DES URGENCES DIGESTIVES NON TRAUMATIQUES DE L'ENFANT (CD-ROM D'AUTO ENSEIGNEMENT) B MOIFO (1), N BELARBI (2), JF GONSU (1), AG JUIMO (1), G SEBAG (2) (1) YAOUNDÉ - CAMEROUN, (2) PARIS - FRANCE

Objectifs : Réaliser un CD-Rom interactif d'auto enseignement sur l'échographie des urgences digestives non traumatiques de l'enfant.

Matériels et méthodes : Revue de la littérature et expérience propre des Services d'Imagerie Pédiatrique de l'Hôpital Robert Debré et de l'Hôpital Gynéco Obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé. Résultats : Les urgences digestives occupent le 3e rang des urgences pédiatriques. Les signes cliniques d'appel sont dominés par les dou- leurs abdominales et les vomissements. L'échographie est l'examen de première intention dans l'exploration des urgences abdominales et digestives de l'enfant. Ce CD-Rom interactif d'auto enseignement passe en revue les principales urgences digestives de l'enfant, rappelle les tableaux cliniques et les indications de l'échographie, précise la place de l'échographie en terme de sensibilité, de spécificité, d'effi- cacité diagnostique et ses limites, présente une iconographie de chaque affection, des images pièges ainsi que des diagnostics diffé- rentiels, montre quelques particularités chez l'enfant en milieu tropi- cal. Un algorithme diagnostique est proposé pour chacune des principales pathologies, de même que des astuces techniques permet- tant d'accroître l'efficacité de l'examen échographique. 15 cas clini- ques et 100 QCM permettent une autoévaluation. Conclusion : Ce CD-Rom d'auto enseignement s'adresse principale- ment aux internes de radiologie et de pédiatrie, aux urgentistes et aux praticiens de radiologie générale.

Mots clés : Pédiatrie - Urgences - Abdomen

Poster commenté - Mercredi 19 - 1 1 h 54 - Théâtre

APPORT DE L'IRM CORPS ENTIER AU BILAN D'EXTENSION DES TUMEURS OSSEUSES MALIGNES PRIMITIVES DE L'ENFANT : RESULTATS PRELlMlNAlRES F DE MAUPÉOU, M LEBBADI, 0 LOUSTAU, C BAUNIN, A JULIAN, E OUHAYOUN, J SALES DE GAUZY, H RUBIE TOULOUSE - FRANCE

Objectifs : Evaluer les performances de I'IRM corps entier dans le bilan d'extension initial des tumeurs osseuses malignes primitives de l'enfant. Matériels et méthodes : Etude prospective chez 4 enfants âgés de 7 à 12 ans porteurs de 2 tumeurs d'Ewing et de 2 ostéosarcomes. Réalisation pour le bilan d'extension de 3 examens « corps entier » : scintigraphie osseuse au Tc99m, tomographie par émission de positron (TEP) au FDG et IRM corps entier (3 séries de coupes coronales en séquence STIR avec « pasting »). Comparaison des résultats et confrontation avec l'histologie. Résultats : Discordance dans deux cas où I'IRM a montré des lésions non vues à la scintigraphie ou à la TEP (métastases osseuses) et a entraîné une modification de la prise en charge thérapeutique après biopsie. Dans un cas seule I'IRM a été positive en montrant des exo- stoses multiples qui n'étaient pas vues sur les autres imageries mais n'a pas entraîné de modification dans la prise en charge. Dans le der- nier cas il y a concordance entre 1'IRM et la TEP qui ont toutes deux montré des adénopathies sous-inguinales homolatérales à la tumeur non suspectes à la biopsie. Conclusion : Ces résultats préliminaires suggèrent que I'IRM corps entier pourrait être plus sensible que la scintigraphie et la TEP pour le dépistage des métastases des tumeurs osseuses malignes. Des éva- luations complémentaires sont indispensables pour préciser sa sensi- bilité et sa spécificité avant de l'intégrer dans le bilan d'extension initial de ces tumeurs. "Mots clés : Os, tumeur maligne - Pédiatrie - IRM

TUMEURS PSEUDOPAPILLAIRES ET SOLIDES DU PANCREAS. A PROPOS DE TROIS CAS PEDIATRIQUES F DE MAUPEOU, T SCHLATTER, M JURICIC, M DANJOUX, C BAUNIN, J GUITARD, P VAYSSE TOULOUSE - FRANCE

Objectifs : Les tumeurs pseudopapillaires et solides du pancréas (TPSP) sont des tumeurs exceptionnelles en pédiatrie. Au vu de trois cas nous rappelons les principales caractéristiques de ces lésions et nous discutons la place de l'imagerie dans leur prise en charge.